Voir l`article - Kontrast Orchestra

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Article extrait de Orchestres.net (mois de juin 2005)
« Les orchestres à l’honneur »
Les conditions :
Orchestre de Variétés des Bouches du Rhône. Bonnes conditions, climatique et scénique. Service de sécurité discret et
efficace. Satisfaction du public dans une ambiance familiale. Beaucoup de 1ère pour Kontrast : 1ère de la saison en plein air,
1ère scène pour l’une des 2 danseuses et 1ère pour l’éclairagiste.
Composition :
17 éléments (1 clavier/choeur, 1 guitariste/présentateur/mandataire de l’orchestre, 1 guitariste, 1 bassiste/choeur, 1
batteur/choeur, 1 trompettistes, 1 accordéoniste/chanteuse/chorégraphie. 1 sax, 2 chanteuses/chorégraphie, 1
chanteur/chorégraphie, 2 danseuses, 1 sonorisateur façade, 1 éclairagiste, 1 technicien vidéo, 1 poursuite).
Les points forts :
- L’apéritif concert, l’occasion de saluer le travail des monteurs qui ont terminé de démonter à 3h30 pour réinstaller la structure
dès 8h30. Prestation à Midi, sous le soleil, de l’orchestre au complet et en tenue, une forme de respect appréciable vis-à-vis du
public.
- Apéritif concert dans un répertoire varié conduit avec prestance par Myriam Perichoux (ex. Eric Roy) à l’accordéon
accompagnée par Sébastien Aréna au chant. Cha-cha, Paso, Tango, Valse avant de retrouver la variété et le plateau chant au
complet avec déjà, la participation sur la piste, du public.
- Dix heures plus tard, le bal débute par une introduction vidéo et un hommage aux Fans 'Les fans et les chansons d’abord'.
D’entrée, Sébastien Aréna met la barre vocalement très haut. Obispo et Polnareff sont mis à l’honneur dans un mix de 'My
shirona' avec 'Tout pour ma chérie’. Une 1ère partie électrique et rythmée qui monte encore d’un cran vocalement avec
l’apparition de Joëlle Savinien sur une superbe interprétation de 'Pround Mary' avant que Sébastien porte l’estocade avec 'The
show must go on' de Queen. Un 1er quart d’heure à ne pas rater.
- Retour de Myriam à l’accordéon avec les classiques 'El gato montes’, 'Mon amant de St Jean’, 'Padam', 'La foule ' ou l’on
retrouve au chant la toute jeune Séverine Caparros superbe sur Piaf.
- Répertoire pour tous les goûts. Les tubes d’ambiances déclenche la partie dansante qui débute instinctivement sur la piste
avec Gilbert Montagné et 'Les sunlights des tropiques', du Zouk (un original medley Papi Sanchez), 'El Bimbo' que nous
n’avions pas entendu dans un bal depuis… et ça marche ! Ambiance garantie dans une farandole conduit sur un air de
Goldman 'Et l’on n’y peut rien' avant de retrouver Séverine sur I will survive sans oublier… les Villages People !
- Plus tard une partie musicale est consacrée au Bi bop, Rock’n’roll et Madison mettant en valeur le pupitre cuivres qui n’hésite
pas de rejoindre le public, avec Lionel Sabattier à la trompette et Benoît Michel au sax. –
Notons tout au long de la soirée de nombreux medleys : Disco, Cloche, R’n’B, Dance, années 60, Flamenco ou Johnny
Hallyday
- Rien à dire sur le plan vocal.
Séverine Caparros. Que nous avions découvert à 18 ans arrive aujourd’hui vocalement à maturité.
Une voix, celle de Joëlle Savinien dont le parcours laisse rêveur (Soprano à l’opéra de Toulon) puis 4 années avec Gabriel
Murat avant de rejoindre Samedi Soir et plus tard André Cyriel ou Gilbert Montagné (avec qui elle se produit encore en tant que
choriste) et dont les interprétations telles que 'Think' ou 'Hot Stuff' immobilise le public.
Enfin Sébastien Aréna qui passe de 'Mexico' à 'Vertigo' sans aucun soucis, bâtit pour la scène et pour qui l’échange avec le
public n’a aucun secret.
- Sur le plan musical, la présence d’un grand monsieur que nous évoquerons sur le site prochainement, très discret et qui
réalise un énorme travail aux guitares : Stéphane Herbuel à qui nous devons une très belle intro acoustique dans le style
Flamenco sur 'Besame Mucho'.
A ses côtés Marc Bravin à la basse, très bon tempo avec Olivier Mozolenski à la batterie et un gros travail aux claviers comme
à l’habitude de Cédric Choël, webmaster également du site de Kontrast Orchestra .
- Structure scénique efficace avec un nouvel éclairage régie par Bruno Mafféi dont c’était la 1ère en plein air et un son de
qualité signé Yann Gazay (ex. Claude Gérard).
- Côté chorégraphie, c’était la 1ère pour Angélique Safra et pour une première, rien à dire, sur des chorégraphies signées
Johanna Sanfilipo. Bon rendu visuel des collectifs en raison de la participation du plateau chant dans les chorégraphies avec
pas moins de 6 éléments en devant de scène.
- Des enchaînements au Top.
- Tout cela en Direct.
En conclusion :
Ce soir là, nous avions rendez-vous avec la qualité.
Ceci n’est pas le fruit du hasard, mais bien à mettre au compte de Michel Mozolenski en raison
d’une gestion dans l’ombre efficace de l’orchestre comme nous souhaiterions le voir plus
souvent :
éthique à l’égard de la profession, qualité des rapports humains et respect des musiciens…
Conséquence, le résultat se retrouve inévitablement sur scène pour le plus grand plaisir du
public qui fait face à une équipe stable, dynamique se faisant littéralement plaisir sur scène.