Projet Panorama CRES Lorraine - juin 2012 - CG

Transcription

Projet Panorama CRES Lorraine - juin 2012 - CG
Juin 2012
>>>>>
de l’économie sociale
sociale et solidaire en
lorraine
L’économie sociale est un groupement de personnes et non de capitaux, adhérant à des valeurs
communes : la liberté d’adhésion, la non-redistribution individuelle des profits, la gouvernance
démocratique, la solidarité…
Les associations, coopératives et mutuelles développent leurs compétences dans de
nombreux domaines d’activités : l’assurance, les banques, les finances solidaires, la production
qu’elle soit industrielle, artisanale et agricole et aussi les services à la personne et aux familles, la
protection de l’environnement et l’éducation à l’environnement, la culture, le sport…
L’économie sociale et solidaire en Lorraine, c’est
près d’1
emploi privé sur 6
ou encore 11,1 % de l’emploi régional (public et privé)
pour 1,8 milliards d’€ de rémunérations brutes1 versées
auprès de 80 000 salariés
par 6 500 employeurs de l’économie sociale et solidaire
>La
région Lorraine fait partie des régions en France les mieux dotées en maillage d’entreprises et
organisations de l’économie sociale et solidaire2. Si les associations sont particulièrement bien implantées et
dynamiques en termes d’emplois salariés, les coopératives et mutuelles connaissent également une progression
nette de leurs effectifs.
> Ainsi, l’économie sociale et solidaire a été le premier contributeur à l’augmentation de l’emploi salarié entre
les années 2005 et 2009, du fait d’une baisse importante de l’emploi privé entre 2007 et 2009, baisse que
l’économie sociale et solidaire n’a pas connue sur cette période.
>Contrairement à une idée courante, 55 % de l’emploi de l’économie sociale et solidaire relève de PME de
tailles comprises entre 20 et 249 postes.
>Enfin, la question des départs en retraite, autour de 25 000 postes d’ici 2024, apparaît en Lorraine comme
un enjeu majeur pour l’avenir du fonctionnement de ce modèle socio-économique.
1
2
Charges sociales comprises mais hors charges patronales
définie ici comme l’ensemble des entreprises et organisations implantées sur la région et ayant un statut juridique d’association, coopérative, mutuelle et fondation.
Ce panorama a été réalisé par la CRES Lorraine à partir de données INSEE (CLAP 2009)
Ensemble, rassemblons les forces de l’Economie Sociale
>> L’économie sociale et solidaire,
Un moteur pour l’emploi lorrain
Avec 11,1 % de l’emploi salarié régional (secteurs privé et public confondus), l’économie sociale et solidaire
en Lorraine est parmi les mieux implantées en France. C’est quasiment un point au-dessus de la
moyenne française (10,2 %). L’ensemble des salaires bruts représente 1,8 milliards d’euros.
Etablissements
employeurs
Equivalents
temps plein
(ETP)
Effectifs salariés
au 31/12
Rémunérations
brutes versées
(en millions d’€)
Total ESS
6 456
79 587
66 339
1 817,4
Privé hors ESS
55 633
429 827
390 106
11 700,6
Public
9 050
205 515
187 741
5 361,2
Ensemble
71 139
714 929
644 186
18 879,3
Part de l’ESS dans l’ensemble
9,1%
11,1%
10,3%
9,6%
Part de l’ESS dans le privé
10,4%
15,6%
14,5%
13,4%
Source : Insee – clap 2009 ; Traitement : Observatoire ESS / Cress PACA / Cres Lorraine
Au sein de l’emploi privé seul (si l’on enlève les salariés des établissements publics), l’ESS emploie 15,6%
des salariés de la région Lorraine soit près d’1 emploi privé sur 6.
Les associations lorraines sont les premières contributrices car employant à elles seules 9,4 % des
salariés de la région, soit 1,4 point au-dessus de la moyenne française (8,0 % de l’emploi total en France).
Répartition de l'emploi ESS par
forme juridique
12%
3% 1%
Association
Coopérative
Mutuelle
Fondation
84%
Avec 84% du volume
d’emploi (soit 66 902 salariés),
le secteur associatif constitue
le « poids lourd » de l’ESS en
Lorraine.
Cependant, ce sont dans les
coopératives que la part
d’emplois en équivalents
temps plein (ETP) est la plus
importante, atteignant plus de
95% des emplois de cette
famille.
Source : Insee – clap 2009 ; Traitement : Observatoire ESS / Cress PACA / Cres Lorraine
2
>> Premier créateurs d’emplois en Lorraine
En 4 ans, de fin 2005 à fin
2009 :
Les entreprises et organisations de l’économie sociale et
solidaire ont créé sur l’ensemble de la région Lorraine
plus de 6 800 emplois supplémentaires. C’est le milieu
associatif qui est le plus contributeur avec +5 000 emplois
dans l’action sociale, et +1 800 emplois dans le
sport/culture/loisirs.
Source : Insee-Clap 2009 ; Traitement : Obs ESS / Cress Paca / Cres Lorraine
L’ensemble des autres entreprises privées (SARL,
SA, artisans, entreprises unipersonnelles…) ont créé
4 400 emplois seulement du fait d’une chute de l’emploi
salérié entre 2008 et 2009 au plus fort de la crise ; alors
que les établissements publics de tous types ont réduit
leurs effectifs de 2 400 postes.
Sur l’ensemble de la région Lorraine, entre 2005 et
2009, l’emploi dans l’économie sociale et solidaire a
progressé de 9,4 %, soit une croissance moyenne
de 2,3 % par an. C’est 2,0 points au dessus du taux
de croissance annuel moyen de l’ensemble de
l’emploi régional.
Si l’on remarque une baisse entre 2007 et 2008, due
aux prémices de la crise économique, on peut
également souligner que l’ESS a mieux résisté à celleci et a relancé son évolution en termes d’emplois
alors que l’ensemble des emplois lorrains ressentent
encore aujourd’hui ces effets.
Source : Insee-Clap 2009 ; Traitement : Obs ESS / Cress Paca / Cres Lorraine
Source : Insee-Clap 2009 ; Traitement : Obs ESS / Cress Paca / Cres Lorraine
Sur les départements, et entre 2006 et 2009, c’est la
Meuse (avec +2,6 % d’emplois par an) et la
Meurthe & Moselle (+2,5 % par an) qui font
preuve du plus fort dynamisme de création d’emplois
dans l’économie sociale et solidaire.
C’est dans l’économie sociale et solidaire que
l’emploi est le plus féminisé avec 70 % des
postes, contre 59 % dans le secteur public et
39 % pour le reste du secteur privé. Le poids de
l’action sociale explique en grande partie ce
constat.
3
>> Des formes d’entreprises en essor
Si les associations sont de nouveau les
premières contributrices (+2,8%) à la croissance
de l’emploi dans l’économie sociale et solidaire,
les embauches dans les coopératives et mutuelles
sont également significatives (autour de +1,3%).
Les autres types d’entreprises privées voient
progresser leurs effectifs de +0,3% entre 2005 et
2009, alors que les établissements publics les ont
légèrement réduit (-0,3%) dans le même temps.
Source : Insee-Clap 2009 ; Traitement : Obs ESS / Cress Paca / Cres Lorraine
> Le poids des PME
Si les 2/3 des établissements de l’économie
sociale et solidaire (68,7%) ont moins de 10
postes, ils n’emploient que 13% des salariés
du champ.
Ainsi, 55,6% des salariés de l’économie
sociale et solidaire en région travaillent dans
des petits et moyens établissements (de
20 à 249 postes).
Source : Insee-Clap 2009 ; Traitement : Obs ESS / Cress Paca / Cres Lorraine
> Des services divers
De l’agriculture à l’action sociale, les établissements l’ESS sont présents dans tous les secteurs d’activités.
Toutefois, l’ESS concentre une part importante des emplois dans le secteur de l’action sociale, des activités
financières et d’assurances et dans les domaines d’arts et spectacles.
Source : Insee-Clap 2009 ; Traitement : Obs ESS / Cress Paca / Cres Lorraine
4
>> Départs en retraite
C’est aux extrémités de la pyramide des
âges que que se situent les spécificités de
l’économie sociale et solidaire par
rapport au reste de l’emploi privé - le
pivot se situant autour de 40 ans - avec
proportionnellement moins de jeunes
(très net pour les moins de 25 ans) et
plus de séniors (net pour les 55 ans et
plus). Suivant l’hypothèse choisie1, les
départs en retraite à l’horizon 2024 sont
estimés entre 28 % et 43 % des postes
occupés en 2009, soit de 22 000 à 32 000
départs.
Source : Insee-Clap 2009 ; Traitement : Obs ESS / Cress Paca / Cres Lorraine
La déclinaison de la pyramide des âges par
forme d’organisation fait apparaitre quelques
particularités :
Les
coopératives
proportionnellement plus de
particulier entre 25 et 29 ans,
emploient
jeunes, en
- Le mouvement mutualiste se distingue pour
l’emploi de salariés entre 35 et 39 ans,
- Les fondations se détachent pour les 50/54
ans.
Source : Insee-Clap 2009 ; Traitement : Obs ESS / Cress Paca / Cres Lorraine
En volume, les départs en retraite sont estimés entre 17 700 et 27 200 postes dans les associations, entre
2 500 et 3 700 dans les coopératives, entre 620 et 950 postes dans les mutuelles et entre 240 et 360 postes
dans les fondations de la région.
> Enjeux par secteurs d’activités
Le secteur de l’action sociale verra le plus grand nombre de départs en retraite d’ici 2024 avec un maximum
de 15 600 postes, suivi de la santé (4 400 postes), des activités financières et d’assurance (3 400 postes
environ) et de l’enseignement (près de 2 300 postes). Pour ce dernier, ce sont quasiment la moitié (48%) des
postes actuels (en 2009) qui seraient concernés par des départs en retraite à l’horizon 2024.
1
L’hypothèse haute prend en compte les tranches d’âges à partir de 45 ans, soit l’hypothèse que les personnes partiront à la retraite dès 60 ans.
L’hypothèse plancher ne prend en compte que les 50 ans et plus (départ en retraite à 65 ans et plus).
5
>> Répartition de l’emploi dans les départements
Les emplois de l’économie sociale et solidaires sont répartis inégalement entre les départements lorrains.
Avec 17,3% de l’emploi privé, l’économie sociale et solidaire dans les départements de la Meurthe-etMoselle et de la Meuse est fortement présente.
La Moselle concentre le plus important volume d’emplois de l’ESS avec 35 000 postes et 2 400
établissements employeurs.
L’économie sociale et solidaire dans les Vosges, avec 9,3% de l’emploi total, est correctement implantée
(seulement 6% pour certains départements français).
ESS
2 312
10,7%
12,1%
638
10,1%
12,6%
2 359
27 301
11,7%
17,3%
5 891
11,4%
17,3%
35 285
Equivalents
temps plein
(ETP)
22 450
10,7%
15,9%
4 820
10,4%
15,9%
29 741
Part ESS dans l’ensemble
7,9%
11,4%
10,7%
10,0%
Part ESS dans privé
8,9%
15,3%
14,5%
13,4%
ESS
1 147
11 110
9 328
233
Part ESS dans l’ensemble
8,5%
9,3%
8,5%
7,7%
Part ESS dans privé
9,9%
12,8%
11,7%
10,5%
ESS
6 456
79 587
66 339
1 817
Part ESS dans l’ensemble
9,1%
11 ?1%
10 ?3%
9,6%
Part ESS dans privé
10,4%
15,6%
14,5%
13,4%
Etablissements
employeurs
Meurthe-etMoselle
54
ESS
Part ESS dans l’ensemble
Part ESS dans privé
ESS
Meuse
55
Moselle
57
Vosges 88
Lorraine
Part ESS dans l’ensemble
Part ESS dans privé
Effectifs salariés
au 31/12
Rémunérations
brutes versées
(en millions d’€)
629
10,1%
14,8%
125
9,7%
14,6%
831
Source : Insee-Clap 2009 ; Traitement : Obs ESS / Cress Paca / Cres Lorraine
Sur les 6 456 établissements employeurs de l’économie sociale et solidaire que compte la région Lorraine, les
départements de la Meurthe-Et-Moselle et de la Moselle en concentrent respectivement près de 36% et
37%.
La Meuse en regroupe moins de 10% mais c’est dans ce département, le plus rural, que la part de
l’économie sociale et solidaire dans l’ensemble du privé est la plus élevée avec 12,6%.
6
>> L’économie sociale et solidaire,
dans les 15 zones d’emploi de la région Lorraine
Source : Insee-Clap 2009 ; Traitement : Obs ESS / Cress Paca / Cres Lorraine
> Une forte implantation de l’ESS dans le nordnord-ouest de la région
région
C’est la zone d’emploi de Longwy qui présente la meilleure implantation de l’économie sociale et solidaire en
région. En effet, les associations, coopératives et mutuelles emploient 17,6 % de l’ensemble des salariés
travaillant dans la zone (pour des employeurs publics ou privés). Au sein de l’emploi privé seul, près d’une
personne sur 4 (23,9 %) travaille dans une organisation de l’économie sociale et solidaire.
C’est 2,5 fois supérieur à la zone d’emploi de Sarreguemines où l’emploi dans l’économie sociale et solidaire
représente 6,9 % de l’emploi total de la zone (ou 9,2 % de l’emploi privé).
La zone d’emploi de Verdun se place en 2ème position en termes d’ancrage de l’économie sociale et solidaire
dans l’emploi salarié du territoire avec 13,9 % de l’emploi total ou 1 salarié du secteur privé sur 5 (20,6 %).
En 3ème position viennent la zone d’emploi de Thionville pour la part de l’économie sociale et solidaire dans
l’emploi total (avec 12,4 % de l’emploi total) et la zone d’emploi de Lunéville pour la part de l’économie
sociale et solidaire dans l’emploi privé seul (avec 17,8 % de l’emploi privé).
Les zones d’emploi de Nancy et Metz concentrent à elles deux la majorité des emplois de l’économie sociale
et solidaire de la région Lorraine (52,6 % des salariés de l’économie sociale et solidaire de Lorraine travaillent
dans ces zones, soit 41 800 postes occupés).
7
> Proportion des 3 familles de l’ESS sur les différentes zones d’emploi
Le rôle associatif dans l’emploi dans la zone de Longwy
Avec 16,1 % de l’emploi total du territoire à lui tout seul, le mouvement associatif de la zone d’emploi de
Longwy se détache très nettement de l’ensemble des autres zones de la région. Il joue ainsi un rôle majeur
dans l’économie de proximité et la cohésion sociale de ce territoire.
Viennent ensuite, avec un poids de l’emploi associatif autour de 11 % de l’emploi total, les zones de
Lunéville (11,3 %), Thionville (11,0 %), Verdun (11,0 %), et Forbach (10,5 %).
L’emploi coopératif dans la zone d’emploi de Neufchâteau
Neufchâteau
Les coopératives de la zone de Neufchâteau emploient 3,4 % des salariés de la zone, soit le meilleur taux
en région Lorraine. Les coopératives de la zone d’emploi de Verdun sont également bien implantées (2,6 %
de l’emploi total), devant celles des zones d’emploi de Bar-le-Duc (1,7 %), Metz (1,7 %) et Sarrebourg
(1,6 %).
L’emploi mutualiste sur la zone d’emploi de Nancy
Nancy rassemble quasiment la moitié de l’emploi mutualiste de la région Lorraine avec 1 174 salariés dans
les mutuelles, soit 0,6 % de l’emploi total de la zone. C’est deux fois mieux que sur la zone d’emploi de
Metz où l’emploi dans les mutuelles ne représente que 0,3 % de l’emploi total avec 469 salariés. Si les
volumes sont faibles, les emplois mutualistes jouent un rôle non négligeable sur les zones d’emploi de Barle-Duc, Saint-Dié-des-Vosges, Epinal et Longwy.
8
> L’action sociale, premier secteur employeur sur 12 zones d’emplois
A l’exception des zones d’emploi de Thionville, Sarrebourg et Sarreguemines, l’action sociale sans
hébergement2 est le secteur d’activité qui emploie le plus de personnes dans le champ de l’économie sociale
et solidaire. Sur les 12 zones d’emploi concernées, ce secteur emploie de 22,0 % (Nancy) à 43,1 %
(Commercy) des salariés de l’économie sociale et solidaire.
Sur les zones d’emploi de Thionville, Sarrebourg et Sarreguemines, c’est l’hébergement médico-social3
qui est le plus employeur avec respectivement 22,6 %, 34,2 % et 37,7 % de l’emploi dans l’économie sociale
et solidaire de ces zones.
> Les activités
activités spécifiques des zones d’emplois
L’activité d’hébergement médico-social est le 2ème secteur employeur de salariés de l’économie sociale et
solidaire sur les zones d’emploi de Lunéville (23,7 % des salariés de l’ESS de la zone), Metz (18,5 %),
Saint-Dié-des-Vosges (18,5 %), Forbach (17,8 %), Nancy (17,6 %), Epinal (15,4 %), Neufchâteau
(12,6 %) et Longwy (9,4 %).
Les activités financières et d’assurance sont le 2ème secteur employeur de salariés de l’économie sociale et
solidaire sur les zones d’emploi de Bar-le-Duc (17,7 % des salariés de l’ESS de la zone) et Sarreguemines
(15,3 %). Sur la zone d’emploi de Commercy, c’est l’enseignement qui est le 2ème secteur le plus employeurs
dans l’ESS (avec 16,9 % des salariés ESS de la zone). Les zones d’emploi de Remiremont et Verdun
présentent un champ de l’économie sociale et solidaire différencié par rapport aux autres zones d’emploi,
avec un secteur « activités diverses4 » en 2ème employeur (resp. 25,9 % et 20,5 % de l’emploi ESS de la zone).
On retrouve l’action sociale sans hébergement en 2ème position pour les zones de Thionville (22,0 % de
l’emploi ESS) et Sarrebourg (16,7 %).
A noter enfin, le poids du secteur d’activité de la santé dans l’emploi relevant de l’économie sociale et
solidaire sur les zones d’emploi de Thionville (15,8 % des salariés ESS de la zone) et Saint-Dié-desVosges (13,9 %), et de celui de l’enseignement sur la zone d’emploi de Verdun (14,4 % de l’emploi ESS).
2
Aide à domicile, aide par le travail, accueil ou accompagnement de jeunes enfants, d’adolescents, de personnes handicapées et âgées
Hébergement social pour enfants ou adultes en difficultés, pour personnes âgées, pour handicapés ou pour toxicomanes, et
hébergement médicalisé pour enfants ou adultes handicapés, pour personnes âgées.
4
Catégorie regroupant l’hébergement & restauration, l’information & communication, le commerce, les industries, les activités
immobilières & construction, les transports
3
9
> Départs à la retraite : une situation homogène
L’approche par tranches d’âges des salariés de l’économie sociale et solidaire sur les zones d’emploi indique
une situation relativement homogène sur les différentes zones. En effet, la proportion des salariés de
l’économie sociale et solidaire de 45 ans et plus se situe dans une fourchette de 40,2 % (Neufchâteau) à
46,3 % (Longwy) de l’ensemble des salariés ESS sur chaque zone. Autrement dit, la question des départs à
la retraite des salariés de l’ESS à l’horizon 20245 se pose en des termes similaires sur l’ensemble des zones
d’emploi de la région Lorraine.
> Profil des catégories sociosocio-professionnelles
Le profil moyen en termes de postes par catégories socio-professionnelles des emplois de l’économie
sociale et solidaire est le suivant :
-
18,7 % d’ouvriers
44,1 % d’employés
29,7 % de professions intermédiaires
7,5 % de cadres
Les ouvriers dans l’ESS sont particulièrement présents dans la zone de Neufchâteau (43,3 % des postes de
l’ESS sur la zone). La zone d’emploi de Commercy se distingue pour la proportion de postes occupés par
des personnes de la catégorie employés (54,7 % des postes). Les professions intermédiaires sont les mieux
représentées dans la zone d’emploi de Lunéville (40,5 % des postes ESS de la zone). Enfin, les cadres de
l’ESS sont proportionnellement les plus nombreux dans la zone d’emploi de Nancy (avec 12,1 % des
postes de l’ESS) qui concentre un nombre plus important de sièges sociaux des entreprises de l’économie
sociale et solidaire.
5
Ce qui correspond ici à une hypothèse « haute » pour laquelle les salariés de 45 ans et plus partent à la retraite dès 60 ans.
10
>> Chiffres clés de l’économie sociale et solidaire sur les zones
d’emploi
d’emploi de la région Lorraine
11
CRES Lorraine
La Chambre Régionale de l’Economie Sociale de Lorraine (CRESL) est une association Loi 1901 qui regroupe un
ensemble d’acteurs lorrains qui se reconnaissent et travaillent dans le secteur de l’Economie Sociale.
Elle a pour mission de :
-
rassembler les trois familles de l’ES,
-
les soutenir dans le développement de leurs actions et dans l’émergence de projets et d’initiatives tout en
valorisant la solidarité de ces trois secteurs,
-
utiliser au mieux leurs complémentarités.
La CRESL assure ainsi une mission générale de représentation élargie de l’ensemble du secteur de l’ES au
niveau de la région (que ce soit auprès des pouvoirs publics, des réseaux nationaux et/ou de partenaires).
La CRESL a également pour but de promouvoir l’ES en la rendant plus visible et plus lisible auprès des
acteurs qui la composent mais aussi du grand public en valorisant cette autre façon d’entreprendre.
Pour nous contacter :
CHAMBRE REGIONALE DE L’ECONOMIE SOCIALE DE LORRAINE
Maison Régionale des Sports de Lorraine - 13 rue Jean Moulin - 54510 TOMBLAINE
Tél. 03 83 18 87 39 – [email protected]
Définition :
Les sources de données :
L’Économie Sociale et Solidaire regroupe des
entreprises qui agissent au nom de valeurs et
principes :
- Les hommes et les femmes sont au cœur de
l’économie et en constituent la finalité : la personne
et l’objet social priment sur le capital,
- l’adhésion aux projets et aux structures est libre et
volontaire,
- la gestion est démocratique : élection des
dirigeants, une personne = une voix, mise en place
d’instances collectives de décision,
- la lucrativité est limitée : construction de fonds
propres impartageables, la majeure partie des
excédents est non redistribuable,
- la gestion est autonome et indépendante des
pouvoirs publics, mais la coopération y est
développée,
- les principes de solidarité et de responsabilité
guident la mise en place des actions
Réalisation
La source CLAP (Connaissance Locale de l’Appareil
Productif) est un système d’information alimenté par
différentes sources dont l’objectif est de fournir des
statistiques localisées au lieu de travail jusqu’au niveau
communal, sur l’emploi salarié et les rémunérations pour
les différentes activités des secteurs marchands et non
marchands.
La source DADS (Déclaration Annuelle des Données
Sociales) est une formalité déclarative que doit accomplir
toute entreprise ayant des salariés, en application du
Code de la Sécurité Sociale et du Code Général des
Impôts. C’est l’unique source annuelle statistique
donnant un décompte exhaustif des établissements et de
leurs effectifs salariés en France métropolitaine et dans
les DOM.
Sont exclus du champ : la fonction publique d’Etat, les
services domestiques et les activités extraterritoriales.
Avec le partenariat de