revue quotidienne de la presse
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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland ********** MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE SOCIALE ********** SECRETARIAT GENERAL ********** CELLULE DE LA COMMUNICATION ********** ********** MINISTRY OF LABOUR AND SOCIAL SECURITY ********** SECRETARIAT GENERAL ********** COMMUNICATION UNIT ********* N°_____________/MINTSS/SG/CC/CEA1/CEA2 Yaoundé, le_____________ REVUE QUOTIDIENNE DE LA PRESSE Edition du 03 /02/16 « Bonjour Augustes Lecteurs ! » LES TITRES DES JOURNAUX DE CE JOUR : CAN 2016 : RETARD ALARMANT DES TRAVAUX (Le Jour). AUTORITE AERONAUTIQUE CIVILE : REVELATIONS SUR LES VRAIES RAISONS DU LIMOGEAGE DE PIERRE TANKAM (Quotidien Emergence). PRESIDENTIELLE 2018 : LE MAGNIFIQUE (Repères). CANDIDATURE DE PAUL BIYA : LA GUERRE DES ELITES (Mutations). POLITIQUE : L’OPPOSITION DIT NON A UNE PRESIDENTIELLE ANTICIPEE (Le Quotidien de l’Economie). SCANNERS AU PORT DE DOUALA : LE MINFI DEFIE LE PM (Le Messager). CARTE DE PRESSE : LA COMMISSION TCHOUNKEU SE DEPLOIE A DOUALA (La Nouvelle Expression). DEVELOPPEMENT : POLITIQUE : L’OPPOSITION DIT NON A UNE PRESIDENTIELLE ANTICIPEE. LE QUOTIDIEN DE L’ECONOMIE : L’un des tous premiers partis politique de l’opposition à s’offusquer des « basses manœuvres » qui, depuis plusieurs mois, ont cours au sein du « parti au pouvoir » (RDPC), et qui visent à inciter le Président Paul Biya à, non seulement organiser une élection présidentielle anticipée au Cameroun, mais à se porter comme candidat, est le Mouvement Africain pour la 1 Nouvelle Indépendance (Manidem) d’Anicet Ekane. Conjointement avec le Collectif des Patriotes Panafricanistes (CPP), ce parti politique a adressé une lettre datée du 27 janvier 2016 au Président de la République et dont copie a été remise aux Gouverneurs des Régions de l’Ouest, du Centre et du Littoral. Dans cette lettre, les deux partis politiques invitent le Président de la République, Paul BIYA, à quitter le pouvoir « par la grande porte ». Interpellé sur les différents appels qui émanent des profondeurs du « parti du flambeau », Jean Jacques Ekindi, président du Mouvement Progressiste (MP) malheureux candidat à plusieurs élections présidentielles, est catégorique : « la loi est claire pour ce qui est des élections présidentielles au Cameroun. Je sais qu’il y’a un homme au pouvoir jusqu’en 2018 et la loi fixe clairement les conditions de ces élections-là. Et ce ne sont pas des appels à l’endroit de Paul BIYA qui changeront quoi que ce soit. Tout commentaire qui est fait en dehors du cadre prévu par la loi relève du privé ». La présidente du Cameroon Peoples’ Party (CPP), Edith Kah Walla, estime que les élections présidentielles anticipée ne se négocient pas dans un parti politique. « Elles se négocient dans les instances concernées (Assemblée nationale, Elecam et autres). Ces hommes qui font des appels à leur champion ne sont que des individus au sein du RDPC. Dire que c’est le RDPC qui fait cet appel serait exagéré ». Au sein du principal parti de l’opposition au Cameroun, le Social Democratic Front (SDF), un proche collaborateur du vice-président indique que : « dans les prochaines heures, le SDF réagira de la manière la plus forte, afin de faire comprendre qu’on ne saurait continuer à jouer avec le peuple pour longtemps ». LE MESSAGER : Des plaintes fusent au sujet des noms omis dans le cadre des appels à la candidature présidentielle de Paul BIYA en 2018. Elles émanent de l’élite « courtisane » du régime du Renouveau. C’est le cas dans l’appel à candidature du RDPC Wouri à Paul BIYA, remis au Gouverneur de la Région du Littoral. Bobda Fodouop Emmanuel, Sollo Jean Williams, Hamadama Mouctar, Ngassa Edmond, Monthé Dieudonné, Koloko Robert n’ont pas vu leurs noms sur la liste des signataires parvenue au patron de la Région du Littoral. Pour un analyste politique qui s’exprime dans le journal, « ces omissions ne sont pas gratuites. Si elles créent des frustrations légitimes, il n’en demeure pas moins qu’elles peuvent être analysées comme des tacles, un antijeu politique destinés à jeter l’opprobre sur des adversaires présentés comme des acteurs de premier plan rament à contre-courant de la mouvance actuelle ». MUTATIONS : La course aux motions de soutien relative à l’appel à la candidature de Paul BIYA en 2018 dévoile de profondes divisions entre des élites qui prétendent toutes parler au nom du peuple. Dans le Nord-Ouest on a eu deux appels du RDPC. Le premier texte fait à Bamenda le 30 janvier 2016 était paraphé par 14 2 personnalités dont Paul Atanga Nji, le Ministre chargé de mission à la présidence de la République, Secrétaire permanent au Conseil national de la sécurité. L’attention est retenue par l’absence du nom du Premier ministre, Philémon Yang. Le second texte fait à Yaoundé le 1er février 2016 émane toujours du Nord-Ouest et est signé par 77 personnalités. Parmi elles, le Premier ministre, l’ex-Ministre des Arts et de la Culture et Paul Atanga Nji. Il en est ainsi dans le Nord où Cavaye Yéguié Djibril et les chefs traditionnels ne s’entendent pas et dans l’océan où Jules Doret Ndongo et Grégoire Mba Mba ont des voix discordantes. REPERES : Malgré la salve des appels à candidature du Président Paul BIYA, pour les observateurs de la scène l’échéance est lointaine. La classe politique ne semble pas intrigué plus que cela par la démarche à laquelle elle est quasiment déjà habituée. Globalement, tous s’accordent à dire que c’est un « acte de fraude ». LE JOUR : la première élection présidentielle anticipée au Cameroun a eu lieu en janvier 1984. Paul BIYA, qui avait accédé à la magistrature suprême deux ans auparavant, cherchait alors une légitimité du peuple. Parce que son accession au pouvoir n’était pas consécutive à une élection, mais à un mécanisme constitutionnel. Dans l’histoire politique du Cameroun, il y a eu une autre élection anticipée. C’était en 1992. Elle concernait les élections législatives. SCANNERS AU PORT DE DOUALA : LE MINISTRE DES FINANCES DEFIE LE PREMIER MINISTRE. LE MESSAGER : Alamine Ousmane Mey a décidé d’installer des scanners de la Sgs au port de Douala, sans attendre les conclusions du groupe de travail mis en place par Philémon Yang, lequel devait étudier les deux offres sur la table du Gouvernement. Le 24 décembre dernier, le Premier Ministre a signé un arrêté créant un groupe de travail chargé d’examiner les modalités d’optimisation de l’inspection des conteneurs et du fret dans les ports et aéroports du Cameroun et de la surveillance des flux aux frontières. Ce groupe de travail devait entre autres faire un état des lieux des dispositifs en place. Jusque-là, le Gouvernement avait reçu deux offres : celle de Sgs et celle dela société American Science and Engineering Inc. Le groupe de travail mis en place par le Premier ministre a tenu une rencontre en début janvier. Mais aussitôt après, sans attendre que le processus enclenché soit arrivé à son terme, le Ministre des Finances a décidé d’accélérer l’installation des scanners de la Sgs. LA NOUVELLE EXPRESSION : Il s’agit selon le journal d’un ensemble de manœuvres suspectes qui ont cours actuellement autour de l’inspection des marchandises au scanner. Il y a plusieurs mois, les responsables des Douanes camerounaises avaient annoncé les essais de scanner mobile de haute résolution 3 correspondants aux rendements attendus contrairement à la « technologie dépassée », utilisée depuis des années par la Société Générale de Surveillance (Sgs). Cet outil révolutionnaire avait causé des insomnies aux opérateurs de la place douanière, habitués à de multiples négociations de dessous de table, favorisés par la porosité de l’ancien système. Depuis, on entend plus parler du « Sphinx » du nom de ce scanner. Plutôt, parallèlement au groupe de travail mis sur pied par Le Premier Ministre pour examiner les modalités d’optimisation de l’inspection des conteneurs et du fret, d’autres réunions se tiennent au MINFI pour le même objectif. Des indiscrétion indiquent que la Sgs demeure une solution très privilégiée par les participant aux réunions du MINFI. TELEPHONIE MOBILE : L’ART SE PRONONCE ENFIN CLAIREMENT SUR LA 4G. LE QUOTIDIEN DE L’ECONOMIE : Selon le régulateur, l’Agence de Régulation des Télécommunication (ART), la technologie 4G n’est pas encore tout à fait opérationnelle au pays car, nécessitant le déploiement d’une infrastructure entièrement nouvelle. « Les opérateurs utilisent la fréquence de la 2G pour satisfaire la 4G », a déclaré Jean Louis Bel Mengue, le Directeur de l’ART, hier mardi 2 février 2016 lors d’une séance de travail avec les autorités administratives et les forces vives de la ville de Douala, réunis dans la salle des actes de la communauté urbaine. LE MESSAGER : l’ART préconise la libération de la pose de la fibre optique. Selon Jean Louis Beh Mengue, il faudrait environ 20 000 à 25 000 Km de fibre optique pour couvrir l’ensemble du territoire national. Or le Cameroun dispose seulement de 6 000 Km. Largement insuffisant pour garantir une bonne qualité de service. CARTE DE PRESSE : LA COMMISSION TCHOUNKEU SE DEPLOIE A DOUALA. LA NOUVELLE EXPRESSION : Le président de la commission de délivrance de la carte de presse et ses membres font le tour des rédactions de la ville de Douala depuis hier, mardi 02 février 2016, pour sensibiliser les journalistes et les patrons de presse sur la portée de la carte de presse. CAN 2016 : RETARD ALARMANT DES TRAVAUX LE JOUR : A huit mois de l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations féminine, l’état des lieux des chantiers soulève de grandes inquiétudes. C’est le constat fait à Yaoundé lors d’une visite interministérielle hier dans les différents chantiers de la CAN 2016. Rien n’a véritablement bougé dans ces différents chantiers à un mois de la visite d’un expert de la Confédération africaine de football. Le stade Ahmadou 4 Ahidjo accuse un retard de trois mois, les stades annexes n°1 et n°2 ne sont pas en reste, au stade militaire de Yaoundé les travaux sont à l’arrêt depuis le 13 décembre 2015. Les travaux de ce dernier stade présentent un taux de réalisation de 7% avec une consommation des délais de 70%. CEA1/CELCOM Alain MEVENGUE Journaliste 5