Le Tour du monde des Initiatives durables de Franck et Joanna
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Le Tour du monde des Initiatives durables de Franck et Joanna
Le Tour du monde des Initiatives durables de Franck et Joanna Chapitres 6 et 7 Rappelez-vous : Franck travaillait dans une banque et Joanna était employée par la Communauté européenne… Ils ont tout arrêté pour aller courir le vaste monde et voir ce qui s’y fait en faveur du développement durable. Nous leur avons proposé de vous raconter tout cela dans Valériane… Par Franck Marion et Joanna Mastalerek Quand vous pensez à Cuba, ce qui vous vient en premier à l'esprit, ce sont probablement la salsa, les mojitos et les cigares de La Havane... Ce n’est cependant aucune de ces choses qui nous a décidé à visiter l'île ! Nous sommes venus à Cuba parce que nous avons été profondément impressionnés par les gens et les projets décrits dans le documentaire "Le Pouvoir de la Communauté: Comment Cuba a survécu au Pic Pétrolier" (1). Le film montre de quelle manière les habitants de cette petite île ont répondu à une baisse soudaine de l'approvisionnement en pétrole, après que l'Union Soviétique se soit effondrée et que les États-Unis aient renforcée leur blocus. Au cours de cette "période spéciale", les Cubains ont subi des épreuves terribles : de l’énergie électrique intermittente, des transports proches de l'arrêt, des pièces de rechange indisponibles… Et, sans engrais et sans tracteurs, la production alimentaire a diminué à des niveaux précaires. Mais, comme on le répète souvent en permaculture, le problème est devenu la solution : Cuba s’est orienté vers l'agriculture biologique, a mis en place de nombreux jardins urbains, a développé davantage d'énergie renouvelable et des transports de masse efficaces. Nous y sommes restés seulement deux semaines, mais l’intensité de ce voyage méritait amplement un article à part entière… Planète Cuba et l’agriculture biologique Aujourd’hui, les agriculteurs cubains sont des leaders mondiaux dans la production biologique à grande échelle, ainsi que dans le développement et l'extension de l'agriculture urbaine. En 2006, le World Wildlife Fund a nommé Cuba le seul pays à parvenir à une économie durable et amicale avec la planète. Le pays dispose de trois cents zones écologiquement protégées couvrant 30% de son territoire dont 6% sont déclarées "Réserves de la Biosphère Mondiale UNESCO". Cependant, quand nous sommes arrivés à La Havane, nous avons été plutôt choqués : pas de toits verts, pas de jardins, pas de panneaux solaires... Certaines parties de la ville ressemblent même à une ville d'après-guerre. Où était alors le Cuba que nous avions vu dans le documentaire ? En allant voir Cary Cruz, une responsable du premier groupe environnemental de Cuba – la Fondation Antonio Núñez Jiménez pour la Nature et l’Homme (FANJ) –, nous avons appris que les jardins ne sont pas une tradition à Cuba. Le pays a, en effet, été pendant longtemps uniquement axé sur la production de canne à sucre qui fut imposée par les premiers colons européens. L'esprit de la population a commencé à changer au cours de la pénurie alimentaire de la "période spéciale", dans les années 90, lorsque les premiers jardins urbains ont été mis 1 en place par un groupe de permaculteurs australiens. Maintenant, les jardins urbains de La Havane s'étendent sur une surface d'environ 1.200 ares et ont créé des milliers d'emplois. Cependant, cette réalisation est menacée, dans certains quartiers, car elles empêchent la construction de nouveaux logements ! Il n'est pas possible de travailler en tant que bénévole à Cuba, sauf à travers une ONG ! Nous avons décidé, malgré cela, de visiter quelques-uns des projets de jardins urbains, grâce à Cary qui nous a indiqué quelques adresses. Car nous ne savions pas non plus que visiter un jardin urbain est impossible en tant que touriste. On nous l’a refusé trois fois ! Nous pensons que l'emplacement de la plupart des projets – à côté d'un ministère ou d'un service de police – pourrait être une des raisons de cette impossibilité. Derrière les clôtures, nous étions cependant en mesure de prendre quelques photos... Mais quel pouvait être le secret ? Nous avons appris, plus tard, que les premières plantes de maïs OGM ont été testées à Cuba et que le gouvernement continue d'acheter des produits agrochimiques... Peut-être cela en fait-il toujours partie ? A la recherché d’aides, nous nous sommes tournés vers l'Association Cubaine d’Agriculture et de Techniques Forestières (ACTAF) qui publie le seul magazine d’agriculture biologique du pays et préconise une transition de l'agriculture chimique et industrielle à la permaculture durable. Nous sommes allés rendre visite à Yesenia Yordy, en charge des relations internationales. Elle a souri lorsque nous lui avons parlé de nos expériences frustrantes et nous a remis un livret que l'ACTAF a récemment publié. Il s'intitule "Témoignages : les jardins urbains à La Havane". Bingo ! Elle nous a également présentés à l'un de ses auteurs, Mario Gonzalez Novo, avec qui nous avons eu le plaisir d’échanger sur les avantages de la faible consommation d'intrants et de leur coût faible, sur les aliments biologiques locaux… Son livre comprend beaucoup de statistiques et d’histoires de personnes qui ont commencé un jardin urbain à partir de zéro ! A La Havane, l'agriculture urbaine a créé 22.700 nouveaux emplois depuis son lancement en 1991. La production vivrière annuelle a atteint 280.000 tonnes annuelles, contre seulement vingt mille tonnes en 1997. En décidant de marcher jusqu’à notre logement, nous avions trouvé un moyen d'en apprendre plus sur les jardins urbains de La Havane, malgré les obstacles ! Nous nous sommes sentis soudainement un peu plus Cubains : des gens incroyablement inventifs et qui trouvent toujours un moyen de résoudre un problème ! Planète Cuba et le solaire socialiste Quelques jours après notre arrivée à La Havane, nous avons reçu un appel de Bruno Henriquez, un des fondateurs de Cubasolar. Cette organisation non gouvernementale, fondée en 1994, favorise les énergies renouvelables, installe des systèmes solaires, effectue des recherches et publie des bulletins d'informations, parmi d'autres projets. Cubasolar a, par exemple, électrifié plus de mille neuf cents écoles primaires, ainsi que d'un grand nombre d'établissements médicaux et de centres communautaires dans les régions rurales de l'île. Tout cela, à l'aide de panneaux solaires photovoltaïques. Nous avions contacté Cubasolar pour en savoir plus sur la stratégie de Cuba en matière d'énergies renouvelables et sur les projets en cours. Bruno nous propose de voir les applications solaires expérimentales que l'organisation a mises en place sur un toit à La Havane. Nous rencontrons Bruno dès le lendemain. C'est un astrophysicien de formation, qui s'est spécialisé dans la physique de l'environnement. Pendant le trajet en taxi, il nous explique que La Havane n’a guère de bâtiments bioclimatiques ou d’installations solaires, car l'électricité est bon marché et la conscience de l'environnement pas très développée chez les Cubains. Le fondateur de Cubasolar, le Dr. Luis Berriz, nous accueille ensuite dans sa maison qui est située au point le plus élevé de La Havane. Sur son toit, il dispose d'un impressionnante 2 gamme d'équipements solaires : un séchoir solaire qu’il a construit avec des étudiants de doctorat – dans lequel il fait sécher de l'algue spiruline qui pousse sur le toit –, deux chauffeeau solaires et un panneau photovoltaïque, de fabrication chinoise… "Du point de vue de l'existence pratique, nous explique Luis, le rayonnement solaire peut satisfaire pleinement et indéfiniment la demande d'énergie dans le monde. Le territoire cubain reçoit, à lui seul, un rayonnement solaire dont la valeur énergétique est mille huit cents fois supérieure à celle du pétrole que nous consommons". Et il ajoute : "vous savez que l'énergie solaire est la principale source, avant le vent, l'eau, la biochimie, etc. C'est pourquoi nous proposons la formule suivante : énergie solaire + technologie = indépendance énergétique. Si les combustibles fossiles et les sources d'énergie nucléaire ont été celles du capitalisme et de l'impérialisme – car, avec elles, ils ont dominé le monde ! –, les sources d'énergie renouvelables seront celles du socialisme – c est-à-dire celles qui appartiennent à tout le monde !" Pour ceux qui partagent cette vision, Cubasolar organisera un atelier international en avril 2012. Les prochaines étapes de notre projet Si le chapitre 7 de nos aventures vous narrera notre passage en Amérique du Sud, nous avons déjà beaucoup bougé entre-temps. Depuis début juillet, nous nous trouvons dans un merveilleux cottage en pleine nature, à une heure à peine de Montréal. Nous pouvons y réfléchir calmement à notre avenir et aux prochaines étapes de notre vie. Après quasiment un an de voyage, nous ressentons le besoin de nous poser un peu et de revenir à une vie plus classique. Et c'est au Canada que nous avons choisi de poser nos valises… Nous sommes déjà très occupés par les recherches d’emploi, les démarches administratives, le Sommet Mondial Ecocité Montréal 2011 (2). Franck participera aussi à l’Ecole des jeunes créateurs de coopératives à l’Université de Sherbrooke… L'écologie et le développement durable sont, plus que jamais, au cœur de nos préoccupations. (1) Voir www.powerofcommunity.org/ (2) Voir www.ecocity2011.com ---La planète Cuba clôtura notre long passage en Amérique Centrale ! Mais ce n’était que pour mieux nous préparer aux grands espaces de l’Amérique du Sud et aux découvertes au Pérou, au Chili et en Argentine… Tout s’accéléra : passant plusieurs fois du bord de mer aux sommets des Andes, principalement en bus, à pied, en taxi, parfois en avion… Le mystique Pérou nous amena sur la route des Incas de Cusco à Machu Picchu – haut lieu énergétique sur la planète – et jusqu'au Lac Titicaca. Il nous a permis de constater que le pays a beaucoup à offrir en termes de durabilité. En témoignent l’entreprise Madre Natura et l’hôtel Los Ninos. Notre curiosité nous amena à passer rapidement par le Chili pour suivre un atelier sur la gestion des changements avec l’école El Manzano, conjointement avec l’Université Gaia. Finalement, l’Argentine nous ouvrit ses bras pour nous aider à comprendre les principes du vin biologique. Terre du Pérou : Madre Natura et Los Ninos Notre découverte favorite dans la capitale du Pérou a été une société appelée Madre Natura (Mère Nature). Entouré par de nombreuses chaînes de restauration rapide, la société est située dans une petite maison avec un patio, où les fleurs poussent partout. Un beau perroquet rouge se trouve dans l'arbre. Et il parle, accompagné par la musique de l'eau d'une petite fontaine. D'un côté de la terrasse, il y a un magasin d'alimentation biologique ; de l'autre côté, un restaurant végétarien avec de délicieux hamburgers aux légumes grillés. Puis une boulangerie 3 bio et enfin un petit magasin avec des livres sur l'alimentation biologique, les éco-vêtements et les éco-jouets. Malheureusement, Madre Natura n’a pas encore de site Internet et le propriétaire n'était pas disponible pour une entrevue. Nous n'avons pas pu en savoir plus sur ce projet intéressant ! A Cusco, nous sommes restés à Los Ninos, un hôtel qui a commencé avec un projet social. Jolanda van den Berg, une Hollandaise, est venue à Cusco pour aider les nombreux enfants des rues, en adoptant deux au départ pour arriver jusqu’à… vingt-trois ! Elle a acheté une maison pour être moins dépendante des dons, l'a rénovée et a commencé un hôtel baptisé Los Ninos, en 1998. Il est rapidement devenu un grand succès. En avril 2000, par conséquent, Jolanda décida d'aller plus loin et ouvrit le premier « restaurant Ninos » pour les enfants défavorisés de Cusco. Deux ans plus tard, elle inaugura un second hôtel et un nouveau restaurant. Les chambres des deux hôtels portent les noms des enfants adoptés par Jolanda. Enfin, en 2007, un troisième hôtel ouvrit ses portes à Huasao, un petit village en dehors de Cusco. Les bénéfices des trois hôtels payent maintenant pour le soutien quotidien de six cents enfants ; ils emploient environ cinquante employés – principalement des femmes – à Cusco. Nous avons également appris, lors de notre visite de l'hôtel, que les employés se réunissent une fois par semaine pour faire des exercices de groupe et parler de leurs problèmes. Une grande harmonie règne donc au sein de l'équipe. Nous avons trouvé, en effet, que tout le personnel était toujours souriant et gai ! Eco-Chili côté El Manzano Lors de nos recherches sur des projets durables en Amérique latine, nous sommes tombés sur El Manzano qui s'est avéré être la ville en transition d’Amérique latine. On y trouve aussi un centre en éco-formation, très dynamique et innovant, qui offre même des cours de permaculture pour les enfants. Nous y avons découvert un atelier sur la gestion des changements, offert conjointement avec l'Université Gaia… L'atelier se tint à une heure de Santiago du Chili, dans le paysage montagnard de Cajon del Maipo, dans l’ancienne maison d’été de l'ancien dictateur Pinochet ! De plus, les formateurs étaient deux personnalités très impressionnantes : Liora Et Andy. Liora Adler est co-fondateur de l'Université et de Gaia Caravana Arcoiris por la Paz, un éco-village mobile et centre de formation qui traversa l'Amérique latine. L’autre formateur, Andy Langford, fut le premier enseignant en permaculture de Grande-Bretagne. Il est formateur au Conseil de Réévaluation qui a édité un manuel de terrain des Nations Unies pour les animateurs de l’Agenda 21. Liora et Andy nous ont dit qu'il est important d'utiliser nos compétences en conception permaculturelle, parce que la plupart des choses dans le monde ont été simplement « faites » et pas, ou mal, « conçues ». Particulièrement, quand il s'agit de techniques d'animation pour créer des visions positives pour l'avenir, et pour gérer les problèmes complexes de la durabilité ! Même de petits changements peuvent faire une grande différence ! Ils nous ont ainsi présenté différentes techniques de facilitation, comme les « six chapeaux de la réflexion » (seis sombreros), un moyen pour les groupes de réfléchir de manière plus efficace, en planifiant le processus de pensée d'une manière détaillée et cohérente, en prenant différentes « casquettes » associés à des styles de pensée différents : émotionnelle, rationnelle, etc. Andy nous fit prendre conscience que la plupart des gens veulent partager et pas écouter ; raison pour laquelle il est important de faire « co-écoute » à deux, d'éviter la communication concurrentielle. Nous avons également participé à un « café mondial » (world café) afin d’aider les personnes réservées à faire entendre leur voix et à développer davantage le mouvement des villes en transition au Chili. Nous avons aussi appris la méthode très excitante de « formation-action » qui implique une réflexion sur nos expériences tout en se séparant des concepts qui viennent de soi, comme cela a été conditionnée par la culture, qui imposent de se conformer à la forme familiale, au groupe, aux allégeances professionnelles et organisationnelles. Trois jours 4 intensifs avec de nombreuses discussions intéressantes et à la rencontre de gens fascinants…, Nous serons maintenant ravis d'appliquer ces nouveaux outils dans nos vies et dans les projets que nous allons rencontrer. La Bodega Cecchin, ou le rare vin bio argentin Puis, nous avons traversé les Andes en bus jusqu'à Mendoza qui n’est pas seulement la plus grande région de production du vin en Argentine, mais dans toute l'Amérique latine ! On trouve ici des centaines de vignobles, dont dix seulement produisent du vin biologique. Nous avons évidemment visité l’un d'entre veux, la Bodega Cecchin, une cave biologique artisanale et familiale où nous avons essayé un vin biodynamique qui, en effet, avait un goût totalement différent de tous les autres vins bio. Le vin biodynamique est traité avec des préparations appliquées selon les phases de la lune, comprenant le fumier de corne de vache qui se fait en enterrant des cornes de vache remplie d'excréments dans le sol, pendant des mois… La famille Cecchin, venue d'Italie en 1910, a réalisé son rêve en 1959 : créer sa propre cave ! Ils ont commencé avec seulement quelques hectares et ont lentement augmenté leur vignoble pour atteindre onze hectares aujourd'hui qui produisent environ deux cent cinquante mille litres de vin biologique, ce qui les classe chaque année parmi les producteurs de taille moyenne typiques. Pourtant, alors que d'autres produisent environ dix à douze mille kilos par hectare, la famille Cecchin se limité à un rendement de cinq à huit mille kilos. Pourquoi ? A cause d'une grande variété d'oliviers ou de noyers qui poussent entre les vignes, agissant comme un « foyer » pour les insectes et les oiseaux qui seraient autrement nuisible à la vigne. En outre, chaque domaine est bordé de plantes aromatiques, comme de l'amarante, afin d'attirer les animaux et de les garder bien loin de la précieuse vigne. Cela transforme le vignoble en un magnifique jardin de biodiversité ! L'autre raison du faible rendement est l'utilisation des chevaux pour labourer les champs, et ceux-ci ont besoin de plus d'espace entre les lignes de vignes. Enfin, la variété cultivée, appelée graciano, est connue pour son faible rendement, mais elle a une belle couleur rouge et une saveur aromatique. Les Cecchin s’intéressent profondément « à la véritable expression du terroir » et la viticulture biodynamique, qui minimise les interventions et les manipulations chimiques, les aide à maximiser cette expression. Ils utilisent aussi des levures fermentées sauvages et font du vin dans des cuves de ciment qui permettent l'extraction d'un arôme naturel, ainsi qu'une extraction douce. Finalement, ils ont aussi leurs propres produits biologiques : de l’huile d'olive, de nombreux fruits et des noix qui sont utilisés dans leur restaurant. Le domaine est un véritable petit paradis, avec une nourriture excellente et un vin étonnant et durable ! La fin du projet ! La fin de notre périple se termina à Buenos Aires, d’où nous avons organisé notre passage en Europe, ainsi que la saison estivale au Canada qui fût, pour nous, particulièrement intense. L’école des jeunes créateurs de coopératives de l’Université de Sherbrooke fût, pour Franck, une expérience des plus intenses avec un résultat inespéré : le premier prix du jury avec un projet dont le but était de rétablir les liens entre les agriculteurs et les consommateurs, en favorisant un accès aux produits alimentaires locaux, sains et abordables, par un système d'épicerie ambulante qui pratique la livraison à domicile ! Comme le précisa Franck lors de la remise des prix : « nous souhaitions favoriser la transmission des savoirs culinaires autour des aliments locaux et ce à travers des ateliers d'éducation, ainsi que briser l'isolement social à travers des livraisons personnalisées et des rencontres éducatives ». La participation à Ecocité 2011 fut un moment d’échange et de partage passionnant sur la ville durable et écologique, avec un projet de charrette de design, selon la méthodologie ABCD de l’organisation The Natural Step, dont le but était de proposer un nouvel 5 aménagement pour une zone centrale de Montréal. Il semble que la révolution verte a débuté dans quelques grandes métropoles ! Enfin, l’association Organicvision ne mourra pas à cause de la fin de notre voyage : nous avons des projets en réflexion pour continuer notre action… Mais si vous avez des idées, tapez : [email protected]. 6