D I R T Y D I A M O N D S I I I

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D I R T Y D I A M O N D S I I I
DIRTY DIAMONDS III
Double CD, 21 Titres
PART I _
FLASH AND THE PAN ‘WALKING IN THE RAIN’
THE EARLIES ‘MORNING WONDER’
WILCO ‘SPIDERS ( KIDSMOKE )’
ANIMAL COLLECTIVE ‘LEAF HOUSE’
BROOKS ‘RED TAPE’
ROBERT WYATT ‘SHRINKRAP ’
CARIBOU ‘BEES’
TURZI ‘DERRICK STARTER’
KEVIN AYERS ‘SOON, SOON, SOON’
MARGO GURYAN ‘CALIFORNIA SHAKE’
MAZZY STAR ‘SHE’S MY BABY’
ANDRE HERMAN DÜNE ‘SMALLTOWN BOY’
PART II _
FRANÇOIS DE ROUBAIX ‘PLONGÉE DE GLACE’
CRISTIAN VOGEL ‘SOMEWHERE IN THE WAVES ,
WE WILL FIND YOU’
THE EMPEROR MACHINE ‘HOW TO BUILD A SUPER
COMPUTER’
SOFT CELL ‘SO ( EXTENDED )’
SUPERMAX ‘LOVEMACHINE’
ISOLEE ‘ENRICO’
NICO ‘AFRAID’
ENNIO MORRICONE ‘SYMPHONIE POUR
L’ATTENTAT’
SKEETER DAVIS ‘THE END OF THE WORLD’
Pop, Futur et Classique Electro, Symphonie ou Perle rare,
cette compilation se compose comme sa propre discothèque : éclectique et personnelle.
DIRTY DIAMONDS III,
séléctionnée avec Amour et Intransigeance par D*I*R*T*Y S O U N D S Y S T E M
D I R T Y D I A M O N D S I I I , est le dernier volet d’une trilogie.
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D I R T Y D I A M O N D S I I I - TRACK BY TRACK ( P ART 1 )
Flash and The Pan "Walking In The Rain" 1978
Dans les années 60, Harry Vanda et George Young se font connaître comme les Lennon/McCartney australiens au sein des
Easybeats, une bande de kangourous mods qui envahirent la planète avec le hit "Friday On My Mind". Dans les années 70,
le team file un coup de pouce au petit frère de George, Angus, en produisant le premier album d'AC/DC.
À l'aube des 80's, Flash & The Pan sera leur vision de la New Wave. Glacée et bucolique, comme "Walking In The Rain".
The Earlies "Morning Wonder" 2004
Vous le saviez déjà : le psychédélisme est la musique du futur. Au côté des Flaming Lips, de Granddady ou d'Olivia Tremor
Control, The Earlies sont les plus intéressants artisans de ce mouvement incontrôlable. Dispersés entre l'ouest du Texas et le
Nord de l'Angleterre les membres de The Earlies se réunissent parfois over the rainbow pour célébrer, comme ici, le pouvoir
incantatoire des musiques répétitives.
Wilco "Spiders (Kidsmoke) " 2004
Wilco est aujourd'hui l'unique groupe qui réconcilie l'indécrottable fan d'Americana, l'inconsolable fan de Lennon et l'infatigable
fan de Sonic Youth. Jeff Tweedy et son gang (dont l'indispensable Jim O'Rourke aux manettes) tissent ici une toile qui unit,
avec une grâce hors du commun, le folk urbain du Velvet Underground aux rythmiques hypnotiques de Can.
Animal Collective "Leaf House" 2004
Sous de curieux pseudonymes, Avey Tare, Panda Bear, Deaken et Geologist forment Animal Collective, un groupe new yorkais à
géométrie variable qui prouve qu'il est encore possible de composer des formes nouvelles de musique avec une guitare sèche, des
voix et trois grelots. Cette chorale tribale nous emporte dans des transes chamaniques sans sombrer dans la condescendance
hippie d’un Devandra Banhart. Innovant et accessible, étrange mais évident, ce titre issu de l'album "Sung Tongs" pourrait être
la sève d'une nouvelle utopie.
Brooks "Red Tape" 2004
Andrew Brooks est né dans l'effervescente année 1979. Marqué par la collection de disques très "homo" de son père, il sample
Barbara Streisand et programme d'étranges rythmiques. Il publie des maxis de deep sur le label Mantis mais habité par un Berlin
bohème et l'imaginaire des cabarets gays de Soft Cell, sa musique se travestit. Herbert ne s'est pas trompé en signant Andrew sur
son label Soundslike. "Red tape" est un titre left-field house ou les clarinettes répondent aux cloches. Eno et E-dancer dansent...
seuls sur la piste.
Robert Wyatt "Shrinkrap" 1998
On réduit trop souvent l'œuvre de l'ex-batteur de Soft Machine à l'introspectif et mélancolique "Rock Bottom". Avec "Shrinkrap",
nous découvrons un Robert Wyatt ludique s'appropriant le flow du rap dans une transe jazzy assez sidérante. Initialement
enregistré et publié en 1991, l'album "Dondestan", dont est issu ce morceau, fut revisité et remixé en 98 par un Wyatt insatisfait.
C'est cette version que vous écoutez.
Caribou "Bees" 2005
Ex Manitoba, Caribou incarne aujourd'hui l'idéale d'une musique électronique qui en se ressourçant auprès des pionniers
(Silver Apples notamment) s'affranchit des machines afin d'élaborer une musique libre et cultivée, organique tout en étant
cérébrale. Le psychédélisme minimaliste de "Bees" en est un merveilleux exemple. Power to the pipeau.
Turzi "Derrick Starter" 2005
Fils caché de Neu! et de Morricone le Français Romain Turzi a composé sur son premier ep, le bien nommé "made under
authority", cette ballade opiacée et oppressante, bande son rêvée d'une séquence de course-poursuite au ralenti qui opposerait,
dans les rues d'un Milan retrofuturiste, l'inspecteur Derrick aux forces du mal. Vade retro satanas.
Kevin Ayers "Soon Soon Soon" 1976
Bassiste originel de Soft Machine et acteur essentiel de l'école de Canterbury, Kevin Ayers a élevé la nonchalance hippie au rang
d'art, ce qui le desservira dans les livres d'histoire. Nous on s'en fout, on aime Ayers pour son humour et sa merveilleuse
indifférence à composer des morceaux aussi géniaux que "Soon, Soon, Soon". On appelle ça l'élégance.
Margo Guryan "California Shake" 2001
Promise à un avenir de pianiste de jazz, Margo Guryan voit son destin bouleversé le jour où elle écoute "God only knows" des
Beach Boys. La petite new yorkaise célèbre dès lors à travers ses chansons indolentes une Californie fantasmée.
Après un premier et unique album (Take a picture, 1968), loué par la critique mais ignoré par le public, elle se retire sous le soleil
de Los Angeles. Il faudra attendre l'an 2000 pour que l'on édite enfin ses inédits dont ce "California Shake" intemporel.
Mazzy Star "She's My Baby" 1993
Diamant perdu au milieu des années 90, Mazzy Star reste aujourd'hui une énigme que le mutisme du duo (l'indolente Hope
Sandoval et l'indolore David Roback) n'aura pas aidé à élucider. Peu importe et tant mieux. En trois albums, Mazzy Star imposa
sa lecture éthérée du blues comme une drogue dure sans équivalent. Loaded.
André Herman Düne "Smalltown Boy" 2005, André Herman Düne est l'un des membres du meilleur groupe français
contemporain: Herman Düne. Tous les matins en se réveillant quelque part dans le monde (il voyage beaucoup), André se prépare
du tofu, boit un thé et enregistre quelques chansons. Il les réunit ensuite sur des compilations thématiques homemade disponible
via le net (<http://www.hermandune.com>). Cette reprise bouleversante du "Smalltown Boy" de Bronski Beat fait partie de l'un
de ces trésors.
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D I R T Y D I A M O N D S I I I - TRACK BY TRACK ( PART II )
François de Roubaix "Plongée de Glace" 1974
En France dans les années 70 on n'avait pas de pétrole, mais on avait François de Roubaix, l'un de nos plus brillants compositeurs
de musique de film. Entouré de ses synthés dans son home studio de la rue de Courcelles, il fut l'un des pionniers des musiques
électroniques. "Plongée de Glace", extrait d'une commande passée par le commandant Cousteau pour une série télévisée sur
l'Antarctique, lui permis de concilier ses deux passions : la mer et la musique. Cousteau refusa la partition, De Roubaix mourut
l'année suivante en plongée sous marine. La vie est injuste.
Cristian Vogel "Somewhere In The Waves, We Will Find You" 2005
Né au Chili, Cristian Vogel s'installe avec sa famille en Angleterre dans les années 80 pour fuir la dictature du général Pinochet.
Il expérimente bientôt ses premières compositions avec Si Begg au sein du Cabbage Head Collective. À l'université du Sussex à
Brighton, où il obtient un diplôme d'études de musique contemporaine, il rencontre Jamie Liddel avec qui il fonde Supercollider.
Comme un lointain écho au morceau de François de Roubaix, cette fresque sous-marine prouve que ce chilien exilé à Barcelone
est un des rares producteurs électro contemporains à ne pas sacrifier l'émotion sur l'autel du sound design.
The Emperor Machine "How To Build a Super Computer" 2004
Back to the futur. Andy Meecham (moitié de Chicken Lips) a réactivé la machine à explorer le temps. Retour donc à une époque,
les années 70, où l'on imaginait l'avenir en pianotant sur des synthés au son d'une rythmique robotique. Can, Silver Apples, John
Carpenter, Tangerine Dream ou evidemment Kraftwerk inventaient alors leur postérité : notre présent.
Soft Cell "So (Extended) " 1982
Portés par leur reprise du "Tainted Love" de Gloria Jones, Marc Almond et Dave Ball popularisèrent la pratique de la sodomie en
milieu étudiant en 1981 grâce au succès mondial de leur premier album "Non-Stop Erotic cabaret". Le phénomène s'accéléra
l'année suivante avec la publication de leur collection de remix "Non-stop Ecstatic Music" dont est extrait ce sulfureux "So".
Supermax "Lovemachine" 1977
À Francfort à la fin des 70's, le port de la moustache était obligatoire. Kurt Hauenstein la portait aussi fièrement que son moule
saucisse au moment où il forma Supermax. Fantasme métis d'une disco hédoniste, Supermax est un croisement idéal entre le
New York de Chic et le Munich de Moroder. "Lovemachine", énorme tube à son époque, provoqua dans toute l'Allemagne des
envies irrépressibles de baiser dans tous les sens. Il n'a rien perdu de sa puissance.
Isolée "Enrico" 2005
Rajko Muller est né à Francfort, mais a vécu son enfance en Algérie. Ce qui explique certains titres de son premier album "Rest"
comme "Djamel et Jamshid", ou "Beau mot plage", son tube (en hommage à la plage de Bomo près d'Oran). Si son nom reste
associé à la scène minimale allemande, sa musique vibre de multiples variations, structures à tiroirs et envolées presque pop qui
en font l'une des plus originales du moment. Avec "Enrico", il prouve que la house a toujours une âme.
Nico "Afraid" 1970
Echapée du Velvet underground, Nico a construit sa carrière solo sur le principe de la chute. Après un premier album élégiaque,
"Chelsea Girl", elle se débarrasse de ses amants et mentors (Bob Dylan, Jackson Browne, Lou Reed, Tim Hardin) pour se
précipiter seule dans l'abîme gothique de "Marble Index". Le cinéaste Philippe Garrel la récupère et l'entraîne dans l'errance de
"la cicatrice intérieure". La découverte de l'amour et du désert l'amène a composer au coté de John Cale le méditatif et intemporel
"Desertshore" dont est extrait "Afraid". Son album suivant s'intitulera "The End".
Ennio Morricone "Symphonie Pour l'Attentat" 1972
Parmi les 23 bandes originales qu'Ennio Morricone a composé en 1972 (rien que ça !), cette symphonie pour "l'Attentat" d'Yves
Boisset est une pièce majeure et oubliée du maître. Fresque démente, cette orgie sonore paranoïaque (pas moins de 17 minutes et
12 secondes d'angoisse distillée avec une cruauté maniaque) résume à elle seule le génie total d'un Morricone au sommet de son
art. Le silence s'impose.
Skeeter Davis "The End of the World" 1963
Étoile filante de la country pop des années 60, Skeeter Davis n'eut jamais le succès de Peggy Lee ou de Patsy Cline. Elle fut
néanmoins la reine d'un jour grâce à cet hymne pour tous les cœurs brisés. "The end of the world" est notre façon de vous saluer.
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Dirty Diamonds III
Non loin de la Via Mozart, chaque dernier étage abrite de grandes terrasses et d’interminables piscines ombrées d’arbres
centenaires. Dans la ruelle désertée d’un quinze août lysergique, il règne dans Milan une telle absence de bruit que l’on
peut, assis à terre, le visage contre les grilles rouillées d’un jardin peuplé de flamands roses, faire l’effort de lever les yeux
en direction du ciel bleu dur, entendre l’écho lointain des héritiers Pirelli s’amusant à noyer sous le plongeoir d’affolantes
petites cousines en maillot de bain une pièce, pour qui c’est là le premier été. Elégance et eau-pression.
Tu as développé, avec le temps et la fatigue accumulée, une drôle de maladie du temps : les villes se confondent en toi.
Ton système d’orientation est au point, si on veut, mais à sa façon : Tu ne sais faire confiance qu’au souvenir d’une
lumière, pour un peu que tu l’aies vue tomber une fois ou deux sur une perspective. C’est risqué comme méthode,
du moment où il n’y a qu’un soleil.
Cas chronique : L’après-midi du premier novembre, tu as cherché dans les ruelles de Gemmayzeh un magasin de disques
qui occupait (tu étais formel) le second étage d’un immeuble qui, rue Gouraud, se distinguait en ce qu’il portait encore à vif
les brûlures de la guerre civile. Il fallait faire vite, la nuit tombait en quelques secondes sur le bord de mer, et le magasin
manquait toujours…
Les bourgeois milanais ne te facilitent vraiment pas la tâche cet après-midi. Tu étais encore un tout petit garçon des années
70 quand leurs épouses ont choisi, armé d’un décorateur d’intérieur aux honoraires exagérés, d’habiller la façade de leurs
immeubles de standing de lattes de bois mort. Qui aura tôt fait de noircir sous l’action ininterrompue du soleil
méditerranéen. Maintenant le mal est fait, les façades cramées de Milan sont semblables à celles des immeubles de la
Marina de Tripoli – effort de guerre ou pas. À toi de t’y retrouver (ou pas).
…Tu dois te rendre à l’évidence, le magasin de disques (hors de prix par ailleurs, mais il est possible de voler les vinyles
une fois que le vendeur a le dos tourné) a son adresse à Thessalonique – pas à Beyrouth.
Tu te souviens, maintenant ? (demain, qui sait,ce sera l’été)
Les derniers mètres pour accéder à la plage sont toujours les plus difficiles (pour les nerfs). Il faut supporter la dénivellation
lente, le rapprochement des cris, la chaleur émanée des pots d’échappement, cette sonorité creuse de coquillage échoué,
traverser la route quand la pupille saigne encore de l’éblouissement des tentes bleu marine rayées blanches. Ce sont les
mêmes partout, partout où il fait trop beau, trop chaud, trop longtemps, toute l’année.
Les néons de la salle de sport diffusent une lumière boréale permanente perpétuant ad lib un sentiment d’été indien.
Sur l’écran arrimé au tapis roulant défilent les kilomètres virtuels et, juste en dessous le nombre de calories perdues en
vingt minutes – un chiffre net qui ne doit pas être loin du nombre des soldats disparus en Irak ce jour-là (information froide
que CNN diffuse en bandeau latéral, en alternance avec le baromètre du dow jones) mais tu as choisi, dans un mouvement
de jambe, de te fixer sur le canal du Hezbollah, entraîné par la scansion du prédicateur dont le débit se marie idéalement, tu
trouves, avec le Gabber hollandais que crachent les amplis - fonds sonore dégénéré d’une scène de toute façon nauséeuse,
comme la post modernité (ce sale petit cancrelat) semble pouvoir l’exiger de nous lorsque nous sommes fatigués de lui
résister.
La pluie torrentielle capable de s’abattre sur une cabine téléphonique à Bangkok à deux semaines du gros de la mousson
dégage la même odeur de chlorophylle un peu pourrie que celle qui tombait sur une autre cabine, l’après-midi d’août où tu
as fait et refait jusqu’à épuisement un numéro de téléphone qui ne sonnait pas. Personne ne t’avait prévenu que pour sortir
d’Espagne il fallait composer un code. Tu avais tellement renoncé à tout.
L’été où les Talking Heads ont orné la pochette de leur dernier album d’un gros gorille à gentil regard de chien (album
faiblissant que tu n’as pas acheté ce jour-là, lui préférant un maxi de Pussy Galore), Nick Cave portait sur la photo du NME
un sublime tee-shirt noir sur lequel on pouvait lire My Best Friends Are Smith & Wesson. On regardait ça, babas, attablés
durant des heures, pendant que les autres étaient partis, sans un sou, acheter une poignée de churros – ou autre chose.
Certains sont pieds nus, la crasse sur leurs pieds ne rebute plus depuis longtemps, elle marque une époque. Tu peux sentir à
deux mètres l’odeur camphrée de bon haschich. Leur élégance a quelque chose de clandestin. Les deux choses sont de toute
façon devenues désormais indissociables : il n’y a plus d’élégance que maintenue sous le murmure du secret, il n’y a plus
d’élégance que menacée. L’autre garçon, celui qui a refusé de te prêter son pistolet, va trop vite s’apercevoir que ses poches
sont vides désormais. Il crie un prénom sous les ponts, avec l’écho qui va avec on croirait qu’ils sont une armée à courir
après toi, le Jésus synthétique, élégant (les costumes sont ceux d’un film de Bresson) et blanc comme un cachet d’aspirine.
Le pendant de ton blouson de daim est remis comme sur une photo de plateau car il te faut être digne pour achever la tâche
délirante que tu t’es choisi de mener à bien. Le garçon (et l’écho qui l’accompagne comme son ombre) reste interdit par ton
geste – encore qu’il devrait le savoir, lui, que si tu avais voulu te tirer une balle dans la tête, ta main tiendrait l’arme dans la
direction opposée. Les balles grises métallisées petit calibre partent unes à unes dans la Seine. Non pas pour faire des ronds,
mais comme pour en vérifier le son.
Philippe AZOURY
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Guillaume Sorge, Clovis Goux et Benjamin Morando sont journalistes, sélectors, organisateurs de soirées,
musiciens. Ensemble, ils animent un site, [www.d-i-r-t-y.com / 70 000 hits par mois, 3000 visiteurs uniques par jour] qui
est devenu en 5 ans une référence mondiale en matière de culture digitale sur le web. Animés d’une foi indéfectible en la
musique mais incapables d’établir de hiérarchie entre les genres musicaux, les écoles stylistiques, le mainstream ou
l’overground, ils décident de faire partager leur goût pour la musique à travers des compilations.
D*I*R*T*Y Sound System est un groupuscule issu de d-i-r-t-y.com. « Nous essayons au travers de nos sélections de
combattre la musique au kilomètre et les sonorités politiquement correctes qui peuplent les clubs. Nous ne « mixons » pas
les disques au sens technique du terme, un peu par paresse et surtout parce qu’il y a trop de dj’s qui enchaînent très bien des
disques très mauvais. Nous essayons simplement de jouer - pas trop mal - des morceaux qui nous paraissent fantastiques.
Pas de technique décoiffante donc, mais des heures de recherche pour tenter de jouer les disques que les autres
n’ont pas ».
D I R T Y D I A M O N D S 1 ( paru le 22 sept. 2003 )
Artistes présents :
LB, OCTET, DABRYE, JOHN CARPENTER, AKUFEN, SUICIDE, MOCKY, COLIN BLUNSTONE, FRANCE COPLAND, GRACE
JONES, F. KUBIN, SIMIAN, MICHEL POLNAREFF, TRANSFORMER DI ROBOTER, CLAUDINE LONGET, ARTIST UNKNOW.
D I R T Y D I A M O N D S 2 ( paru le 22 Nov. 2004 )
Artistes Présents :
MOONDOG, KONKI DUET, WILLIAM SHELLER, SA-RA, AIR, NINO ROTA, SIMON DUPREE, F. KNUCKLES,
OUT HUD, NINO ROTA, JOHN FOXX, HARRY NILSSON, YELLO, PASTELS, OCTET, MARTIN L. GORE, CHICKEN LIPS, ARTHUR
RUSSELL, I MONSTER
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Troisième et dernier Volet de la Trilogie
- Sortie le 20 février 2006 Sélectionné par D*I*R*T*Y S O U N D S Y S T E M
( Guillaume SORGE, Benjamin MORANDO, Clovis GOUX )
Livret
* Photo & Art Direction : Thomas GIZOLME & Clovis GOUX
* Track by Track : D*I*R*T*Y
* Illustré par un texte de Philippe AZOURY sur le théme “Elégance et Oppression”
Philippe AZOURY est journaliste pour le journal Libération, il a obtenu en 2003
le Prix Philippe Arnaud pour ”Cocteau et le Cinéma” : Désordres (Cahiers du Cinéma)
-Press KIT
d-i-r-t-y.com/dirty_diamonds
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France [email protected]
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PARTENAIRE / PRESSE, WEB, RADIO
A NOUS PARIS, TECHNIKART, TÊTU, MAGIC RPM, TRAX,
INROCKSPARIS.COM,
PARTY RELEASE !!
VENDREDI 17 FEVRIER - LE PARIS PARIS (Guest TBC)
SAMEDI 18 FEVRIER – LE POINT FMR ( Guest TBC )
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