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P.9 Rénovation urbaine
Une nouvelle mise en scène pour le
théâtre.
P.13-14-15-16 Rétrospective 2013
Le journal de l’année.
P.20-21 Sport
La force et le mental.
Magazine municipal d’information
N°187 - janvier 2014
LLONNEINFOS
Nos meilleurs vœux
pour cette année
nouvelle !
« Chacun cherche sa route ; nous cherchons la nôtre et nous
pensons que le jour où le règne de la liberté et de l’égalité sera
arrivé, le genre humain sera heureux. »
Louise Michel
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UNE INFORMATION À COMMUNIQUER ?
Allonnes infos
Hôtel de ville
Esplanade Nelson Mandela
& : 02 43 83 42 01
[email protected]
www.allonnes.fr
6
Évènement
Un hommage aux associations en guise de vœux.
allonnes TV
7
Santé
Un contrat pour la santé des Allonnais.
PERMANENCES DES ÉLUS
Sur le marché, le 3 mardi de chaque mois, de 9h30 à 11h.
À l’hôtel de ville, sur rendez-vous : 02 43 83 42 06/07
Dans les quartiers :
• Lundi 17 février à 18h : secteur de la place des Cordiers.
e
SOMMAIRE
Allonnes Ville
4-5
La rétro en images
8
Transport
Le Bhns sur la bonne voie. Les lignes 26 et 4 connectées.
9
Rénovation urbaine
ÉCRIRE AUX ÉLUS
Hôtel de Ville
Esplanade Nelson Mandela
72700 Allonnes
Ou sur www.allonnes.fr
Une nouvelle mise en scène pour le théâtre.
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Emploi
(rubrique Allonnes citoyenne – le conseil municipal)
CONTACTS D’URGENCE
Médecin de garde (nuit et week-end) : 08 20 08 20 72
Pharmacie de garde (nuit et week-end) : 08 25 12 03 04
Médecine d’urgence 72 (20h à 8h) : 02 43 51 15 15
SAMU : 15
Pompiers : 18
Police : 02 43 47 98 05 ou 17
Objets trouvés : 02 43 83 42 19
SOS Femmes Accueil 72 : 02 43 78 12 75
SOS Amitié : 02 43 84 84 84
Mairie : 02 43 83 42 01
D’autres contacts : www.allonnes.fr
Quand « emploi d’avenir » s’accorde avec « espoir d’un vrai
futur ».
11
Associations
Un coup de pouce aux associations.
12
Démocratie
Le dernier conseil municipal.
13-14-15-16
Rétrospective 2013
2013, le journal de l’année.
17-18-19
Culture
La médiathèque participative s’invente. Les rendez-vous culturels.
L’actu vue par Dalaine…
20-21-22-23
Sport
La force et le mental. Les héros sportifs de l’année sont...
L’agenda sportif.
24-25
Plus d’infos
De courtes infos. La tribune de l’opposition municipale.
26
Sur la place des grands personnages
Louise Michel, féministe et révolutionnaire.
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Post-it et carnet
L’agenda des collectes des déchets ménagers. Les faire-part de
naissances, mariages et décès.
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Carte blanche
Le Parkour trace sa route.
ALLONNES INFOS
Directeur de la publication : Gilles LEPROUST, Maire. Rédaction : Frédéric HARDY. Photos : Guillaume LIBERGE. Illustrations : Patrick DALAINE et Rémy LEGUILLERM.
Composition et réalisation : Service Communication José TABARES GARCIA.
Impression : ITF Imprimeurs & : 02 43 42 00 38
Allonnes infos n°187 - janvier 2014
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LE MOT DU MAIRE
Allonnes ville sportive
Je veux, tout d’abord, au nom du conseil municipal, vous présenter nos
meilleurs vœux pour cette année nouvelle.
2014, qui verra le renouvellement des conseils municipaux, sera une
année importante pour Allonnes. En effet, nous espérons que soit
rapidement adopté un second Programme national de rénovation urbaine
(Pnru), pour lequel nous travaillons avec les différents partenaires.
s.
rai
3
Nos meilleurs
vœux pour cette
année nouvelle
Dans ce cadre, nous nous félicitons de l’adoption de la nouvelle loi
« politique de la Ville » qui devrait contribuer à mieux accompagner
les communes telles que les nôtres. Le débat parlementaire a montré
que, pour toutes les sensibilités, il est nécessaire et urgent de répondre
à l’attente des habitants et des associations.
culturels.
Cela montre qu’au-delà des différences, nous sommes plus efficaces
lorsque nous nous rassemblons afin de faire entendre nos attentes et
nos besoins.
.
Je terminerai cet éditorial par une citation de Nelson Mandela : « Cela
semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse ».
Gilles LEPROUST
Maire d’Allonnes,
Conseiller général,
1er Vice-président de Le Mans Métropole.
nages
Le 20 janvier 2014
part de
Chaque jour, de nouvelles actus :
www.allonnes.fr
Allonnes ville
UILLERM.
Allonnes Sarthe
Conseil municipal
Mercredi 12 février
à 18h30
Ouvert à tous !
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Pour quotidiennement être informé, rejoignez le facebook Allonnes Ville.
RÉTROSPECTIVE
C’était en décembre et
janvier à Allonnes…
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1.L’Espace Chaoué Port Belle Eau a été inauguré. 2.Les nouveaux logements de la rue Bizet continuent de sortir de terre. 3.La Sarthe est sortie de son lit. 4.M. et Mme Guillot ont cette année encore
offert leur maison au Père Noël... 5-6-7-8-9…qui s’est rendu dans les écoles, à la piscine, au foyer
Jean Duchesne, dans le quartier des Hautes Métairies, à l’invitation d’H2M, et à la salle Jean Carmet,
à l’invitation des associations de solidarité et de la ville. 10-11.Avant de réveillonner, préparation
de guirlandes et de chocolat au service jeunesse. 12.Plaisir de lire offre des livres. 13.Les tout-petits
s’éveillent à la musique à la halte garderie. 14.Les élèves de la Segpa de Kennedy en stage avec les
jardiniers de la ville. 15.Les enfants du centre de loisirs décorent leur nouvelle maison.16.En ballade
à Paris avec le centre social. 17. La place Nelson Mandela (ex Mail), une nouvelle fois primée. 18.Les
inscriptions sur la liste électorale se sont faites en nombre jusqu’au 31 décembre. 19.Que d’endurance
au championnat national de cyclocross de la Fsgt ! 20.Magnifique exposition des artistes amateurs de
l’Atelier public d’arts plastiques d’Allonnes. 21.Foot en salle et en fête avec le Smj, la Sauvegarde 72
et la Setram. 22.Les élus à votre rencontre, ici rue des Tonneliers.
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ÉVÈNEMENT
Un hommage
aux associations,
en guise de vœux
Pour la dernière fois du mandat, Gilles
Leproust, accompagné des membres du
conseil municipal et de Jean-Claude Boulard,
le président de Le Mans Métropole, a présenté les vœux de la municipalité aux Allonnais, dans une salle Jean Carmet comble, en
rendant hommage à « ceux qui tissent du lien
humain ».
Devant une foule compacte, Gilles Leproust, l’ensemble de l’équipe municipale et Jean-Claude Boulard, le président de Le Mans Métropole ont
sacrifié, début janvier, à la cérémonie des vœux.
Mais, en cette période préélectorale, « contrairement aux précédentes
réceptions des vœux, je ne me livrerai pas à un bilan de l’action municipale, ni à l’évocation des projets qui sont les nôtres », a d’emblée précisé
le maire.
le droit à la culture pour tous au cœur de leur activité » et les associations
sportives.
L’édile n’a pas manqué non plus de saluer l’implication des jeunes dans la
cité, qui, malgré la crise qui les frappe au premier chef, restent nombreux
à s’engager « dans de très nobles causes au service du genre humain ».
S’attaquer à la racine de la pauvreté
« Servir son prochain, être utile à ceux qui en ont besoin, voilà bien des
caractéristiques de l’action menée par les associations caritatives », a lancé le maire, qui s’est réjoui de la lutte commune victorieuse pour « sauver
l’aide alimentaire européenne », tout en appelant de ses vœux « la mise
en œuvre de politiques qui s’attaquent à la racine de la pauvreté ».
En conclusion, il a encouragé les responsables associatifs à continuer
ainsi « les actions qui expriment votre espoir en un avenir meilleur pour
tous et pour chacun », avant de leur dire « merci pour tout ce que vous
faites pour les habitants ».
Une somme d’humanité
Gilles Leproust plaça la soirée sous le signe de l’hommage « à celles et
ceux qui, inlassablement, malgré les difficultés et les vents contraires,
tissent du lien humain ».
En savoir plus :
www.allonnes.fr
rubrique Allonnes citoyenne - le conseil municipal - les discours
En fait, c’est plus particulièrement aux responsables associatifs que le
maire a consacré son propos. Il a ainsi rappelé que la cohésion sociale
est construite par l’engagement bénévole de centaines d’habitants au service de l’intérêt général. « Dans une société gangrénée par les intérêts
égoïstes et l’âpreté au gain, où l’argent veut dicter sa loi dans chaque
domaine de l’activité humaine, il faut valoriser cette somme d’humanité qui se déploie, pour permettre, aux femmes et aux hommes, une vie
digne », a-t-il ajouté.
Nos différences sont un enrichissement
Furent ainsi chaleureusement remerciés les bénévoles des associations de
solidarité internationale avec le Mali et le peuple palestinien, celles qui
font vivre « les diverses cultures de notre territoire ». « N’oublions jamais
que nos différences sont un enrichissement mutuel et permanent », insista-t-il.
Les associations de parents d’élèves ne furent pas oubliées pour, notamment, leur implication dans la construction locale de la réforme des
rythmes scolaires, ainsi que celles qui sont « si nombreuses à avoir placé
À la cérémonie des vœux au personnel communal, la municipalité a mis
à l’honneur un certain nombre d’agents et de retraités de la collectivité
pour leur ancienneté et leur activité.
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SANTÉ
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Un contrat pour
la santé des Allonnais
Élaboré pendant plusieurs mois, par de multiples partenaires, le Contrat local de santé
intercommunal est à la base d’actions spécifiques répondant aux besoins de santé du
territoire. Exposé de ses indications thérapeutiques et de sa posologie.
Le constat est sans appel. La situation de l’état de santé des Allonnais
révèle qu’elle est globalement moins bonne que dans le reste de la France.
Tableau clinique et laboratoire
En effet, les Allonnais sont près de 27%* à déclarer un « mauvais état de
santé », contre 22% des Français. La consommation régulière de psychotropes concerne 21% de la population, le tabac 33% et l’alcool 33%. Parallèlement, 26% consomment moins de cinq fruits et légumes par jour,
42% déclarent sauter un repas de manière régulière ou occasionnelle.
Ce diagnostic de « souffrance » trouve son explication dans la paupérisation d’une part importante de la population et son vieillissement. On
retrouve des données similaires à Coulaines et dans certains quartiers
du Mans.
Même si « la santé n’est pas une compétence communale, l’intervention
de la ville en la matière n’est pas nouvelle », rappelle Gilles Leproust.
Concrètement, l’équipement L’Escale a été créé par la municipalité, il y
a cinq ans, et un « réseau santé » a pris forme en 2012, permettant aux
professionnels et structures d’Allonnes et de la Communauté urbaine de
Le Mans (Cum) de se retrouver régulièrement et de co-construire des
projets d’amélioration de la qualité de vie pour l’ensemble des habitants.
Ces derniers mois, pour aller plus loin encore, les villes d’Allonnes,
Coulaines, Le Mans et l’Agence régionale de santé (Ars) ont travaillé de
concert pour élaborer un Contrat local de santé, à vocation intercommunale (Clsi).
Indications thérapeutiques
Celui-ci a pour objectif de soutenir des dynamiques locales de santé.
Dans chacune des villes signataires, des actions communes seront
conduites dans deux domaines : la lutte contre les problématiques de
dépendance à l’alcool et les autres addictions, et l’amélioration du bienêtre psychique.
Pour lutter contre les addictions, il est notamment prévu de développer
des programmes d’information, tant en milieu scolaire que professionnel. L’accompagnement à la parentalité intégrera également un volet
spécifique sur le repérage des conduites à risques et les réponses à y
apporter.
Pour améliorer la santé mentale des habitants, un protocole de repérage
chez les enfants et les jeunes présentant une vulnérabilité particulière ou
des symptômes annonciateurs de troubles psychologiques sera notamment mis en place.
À Allonnes, ces deux axes feront l’objet d’actions complémentaires, menées par l’Escale, autour, entre autre, de l’estime de soi, des difficultés
dans les relations à l’autre (intrafamiliales, entre garçons et filles, entre
parents et enfants), de la violence, de l’isolement et de la solitude. Des
actions sont également prévues en matière de vie affective et sexuelle.
Un autre axe de travail, qui n’est pas des moindres, est celui visant à
résoudre le problème de la démographie médicale, très inquiétant. En
effet, d’ici cinq ans, si les praticiens de plus de 60 ans ne trouvent pas de
remplaçants, Allonnes n’aura plus que 5 médecins généralistes (contre 8
actuellement) et 3 dentistes (contre 5 actuellement).
Posologie et durée
Pour que le traitement soit efficace, il doit être administré de façon partenariale. C’est tout l’esprit du contrat intercommunal de santé qui durera
cinq ans. Sa mise en œuvre ayant un coût, l’Ars apporte son concours
financier, à hauteur de 300 000 euros par an, en soutien des politiques
locales des trois communes. Il appartient désormais aux partenaires de
faire vivre ce contrat. De leur avis même, « il y a du boulot, et il faudra
de la persévérance pour en voir les premiers résultats ».
*Source Caisse primaire d’assurance maladie
Les maires d’Allonnes, Coulaines, Le Mans et la représentante
de l’Ars ont paraphé le document d’engagement
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En savoir plus :
www.allonnes.fr
rubrique Allonnes à vivre – bien-être et santé
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TRANSPORT
Le Bhns
sur la bonne voie
Le Bus à haut niveau de service entrera en service à la fin de l’année 2015. Le gros du chantier
démarrera cet été. Après des travaux « préparatoires » au dernier trimestre 2013, sont actuellement en construction le terminus et le local d’exploitation.
Au dernier trimestre 2013, la circulation automobile avait été sérieusement perturbée sur l’axe traversant Allonnes du sud au nord par la route
de Spay, l’avenue du 19 mars 1962, le boulevard d’Anjou et l’avenue
Charles de Gaulle, en raison de travaux « préparatoires » à l’arrivée du
Bus à haut niveau de service (Bhns).
Travaux « préparatoires » achevés
Ils se sont caractérisés par la création d’un réseau d’assainissement route
de Spay, à hauteur de l’Établissement et service d’aide par le travail (Ésat)
Le Bois Joli, l’extension du réseau de chauffage urbain au lycée André
Malraux et à la Maison d’accueil spécialisé (Mas) Les Amaryllis, le long
du boulevard d’Anjou, et le renouvellement des réseaux électriques souterrains, sur l’avenue Charles de Gaulle.
« Nous voulions que les travaux de réseaux soient effectués avant que
nous refassions les voiries, afin que celles-ci soient préservées quelques
années », explique Alice Goiez, chef de projet au Mans Métropole (Allonnes infos n°185).
de faire demi-tour et repartir pour un nouveau service en sens inverse.
L’ensemble sera achevé au mois de juin.
Rappelons que ce bus rapide remplacera la ligne 16. Il desservira 14 stations sur une distance de 7,2 km, dont 4 km en site propre, et réduira ainsi
de près de 40% le temps actuel de parcours entre Allonnes et la gare Sncf
de Le Mans, le faisant passer de 33 minutes à 20 minutes. Le coût du
projet est évalué à 30 millions d’euros, financé par Le Mans Métropole
(25,2 millions d’euros), l’État (2,9 millions d’euros) et la région des Pays
de la Loire (1,9 million d’euros).
En savoir plus :
www.setram.fr
Aucune perturbation avant cet été
Ces travaux désormais achevés, le chantier du Bhns, à proprement dit,
a désormais débuté. Mais, pour le moment, aucune perturbation sur la
chaussée n’est à prévoir avant cet été. À partir du mois de juillet, le projet
se mènera en trois phases : Gare nord-Riffaudières, Riffaudières-Patte
d’oie et Patte d’oie-Terminus d’Allonnes. Un an et demi sera nécessaire
pour aménager le parcours, avec la rocade, le pont de la ligne de chemin
de fer et la réhabilitation du pont de Maulny.
La mise en service du « superbus » est ainsi prévue pour la fin 2015. La
tranche allonnaise des travaux se caractérisera par la réfection totale de
la chaussée, entre la salle Jean Carmet et l’Ésat Le Bois Joli, et l’implantation de huit stations, ressemblant très fort à celles du tramway, entre
le rond-point d’entrée de ville (Leclerc) et l’Ésat Le Bois Joli, qui fera
office de terminus.
Terminus en construction
À cet endroit même, là-aussi, se trouvera le local d’exploitation de la
ligne. C’est ce chantier qui a débuté depuis plusieurs semaines. Un rondpoint sera aussi aménagé à cet emplacement, afin de permettre au bus
Les lignes 26 et 4 connectées
Depuis son ouverture en septembre 2013, la ligne 26 Saint Georges/
Hautes Métairies (se poursuivant jusqu’à la Zac du Monné et au groupe
scolaire Saint Joseph, aux heures d’embauche, débauche, début et fin des
cours) n’était jusqu’alors pas pleinement connectée à la ligne 4. En effet,
les usagers de la ligne 26 devaient parcourir à pied une cinquantaine de
mètres, entre l’arrêt Saint Georges et celui lui permettant de prendre la
ligne 4, et vice versa dans l’autre sens. Désormais, les deux arrêts sont
côte-à-côte, situés au rond-point de la Croix Georgette.
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Une nouvelle
mise en scène
pour le théâtre
Parallèlement au chantier de l’espace culturel Paul Fort (Allonnes infos n°186), sont engagées,
pour une durée de quatorze mois, la réhabilitation et l’extension du Théâtre de Chaoué. Visite
guidée du futur équipement.
Le 14 janvier 1985, il y a dix neuf ans, jour pour jour, la ville mit à
disposition de la compagnie du Théâtre de l’Enfumeraie une grange,
en contrebas du quartier de Chaoué : le Théâtre de Chaoué était né. La
force de ce lieu, outre son cachet patrimonial, réside dans son caractère
intimiste, voire mystérieux, et son excellente acoustique. Néanmoins,
des faiblesses certaines, de fonctionnalité, le handicapent. En effet, une
simple maisonnette, adjacente, lui sert aussi bien de loge, d’espace d’accueil du public, de costumier, que de cafétéria. Pour leur part, les locaux
administratifs et les ateliers pour la pratique amateur se situent à l’espace
culturel Paul Fort.
Une surface doublée
Le Projet de rénovation urbaine (Pru) offre à la ville l’opportunité d’une
restructuration complète. Pour un coût de 1,23 million d’euros, le chantier, qui a débuté fin décembre et qui est pris en charge à hauteur de 62%
par l’Agence nationale de la rénovation urbaine (Anru) et la région des
Pays de la Loire, vise à créer un équipement théâtral de plein exercice,
à la fois, pleinement adapté au public et aux professionnels exerçant en
son sein.
D’ici quatorze mois - le temps du chantier - toutes les activités théâtrales seront regroupées sur un même site. Pour ce faire, la surface de
l’équipement va plus que doubler, passant de 400 à 920 m². L’ancienne
salle de répétition de l’école de musique, le théâtre et ses dépendances
s’intègreront dans un unique ensemble. Les deux bâtiments principaux
actuels seront ainsi reliés par une structure métallique, offrant un espace
d’accueil chaleureux et des locaux administratifs. En pénétrant par son
unique entrée, le public tombera d’abord sur une billetterie mobile et un
bar. En continuant tout droit, un escalier, ainsi qu’une plateforme élévatrice pour les personnes à mobilité réduite, donneront accès à un second
espace d’accueil, en forme de forum, composé de quatre gradins et pouvant accueillir jusqu’à vingt cinq spectateurs. De petites représentations
et des lectures à voix haute s’y dérouleront.
ventilation, l’isolation et les moyens thermiques seront modernisés. Le
parquet sera changé, afin de pouvoir supporter une nacelle, permettant
l’installation des projecteurs et décors dans des conditions de sécurité
optimales. Les gradins, confortables, permettant d’accueillir une centaine de spectateurs, resteront en l’état.
À l’arrière, se trouveront deux loges, puis, grâce à une extension, plusieurs espaces de stockage, un atelier de préparation des décors et des locaux pour les compagnies Allonisson et Le Métronome. Le foyer actuel
des comédiens, sa cuisine et sa buanderie ne subiront pas de modification
majeure. L’étage sera toujours occupé par le costumier, qui sera relié,
par une passerelle, à l’ensemble des bureaux. La toiture sera elle aussi
rénovée.
Des potentialités créatives nouvelles
Dans l’autre aile, à gauche juste après l’entrée, se trouvera un escalier
permettant d’accéder à l’ancienne salle de répétition de l’école de musique. D’une surface de 170 m², elle sera transformée en salle d’ateliers,
dans laquelle les comédiens professionnels et amateurs répèteront. Une
simili scène y sera installée, ainsi que des projecteurs. À l’arrière se trouveront une régie et deux bureaux.
Pour Thomas Château, le directeur culturel de la ville, « ce projet va
incontestablement redonner de la visibilité et du lien à un certain nombre
d’actions de la compagnie de l’Enfumeraie, il va pouvoir aussi augmenter
les capacités d’accueil des compagnies en résidence, et leur ouverture
sur le public allonnais » et d’ajouter : « La programmation culturelle de
spectacles vivants est à Allonnes beaucoup plus importante qu’ailleurs,
tout en étant sous-équipée, les futurs équipements modernes de Paul Fort
et du Théâtre vont nous permettre de rattraper notre retard, et offrir aussi
des potentialités créatives nouvelles ».
La salle de représentation préservée
En poursuivant à droite, nous accéderons à l’actuelle salle de représentation, dont les poutres en bois et les murs en chaux seront préservés.
L’objectif des travaux est ici d’améliorer les conditions de travail des
comédiens, sans affecter l’âme si particulière du lieu. Ainsi, seuls la
En savoir plus :
www.allonnes.fr
rubrique Allonnes à vivre – se divertir – le théâtre de Chaoué
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10 EMPLOI
Quand
« emploi d’avenir »
s’accorde avec
« espoir d’un vrai futur »
Les « emplois d’avenir » permettent aux jeunes de 16 à 25 ans, peu ou pas qualifiés ou habitant
en zone urbaine sensible, si qualifiés, d’être recrutés par une collectivité ou une association,
voire une entreprise. La ville en a recruté cinq. Rencontre avec deux d’entre eux.
Avec un taux de chômage de 36%, trop nombreux sont les jeunes allonnais qui alternent petits boulots et périodes de galère, avant de parvenir à
décrocher enfin un premier emploi stable, synonyme d’insertion sociale.
Insérer durablement
Face à ce constat, la ville s’est engagée à contribuer à l’insertion professionnelle des jeunes (Allonnes infos n°181), en créant cinq postes
d’« emplois d’avenir » (deux aux espaces verts, un à la médiathèque,
un au service culturel et un à la mission « démocratie participative »).
Ces contrats aidés, par l’État, sont destinés à insérer durablement des
jeunes pas ou peu qualifiés dans le monde du travail, et des jeunes qualifiés (jusqu’à bac+3), habitant dans un quartier répertorié comme Zone
urbaine sensible (Zus). C’est la Mission locale qui procède à la sélection
des candidats potentiels, en fonction des profils des postes définis.
Jérémy Teillay et Loïc Lefebvre, binettes et sécateurs en main, s’activent
sur un des ronds-points paysagers de la zone d’activité du Vivier. Ils ont
signé en mars 2013, avec la ville d’Allonnes, un « emploi d’avenir »,
comme agents d’entretien des espaces verts. Leur métier consiste à procéder à un entretien général des sites paysagers de la commune, à la
préparation des sols et la plantation de végétaux. « Ça nous plait énormément. Créer un massif fleuri, soigner un arbre malade, lui redonner vie :
c’est magnifique ! », lancent-ils de concert.
Ils ont retrouvé le sourire
Aujourd’hui, le temps des boulots en intérim et des longues périodes de
chômage est révolu pour ces deux jeunes allonnais de 23 ans et 25 ans.
Embauchés pour trois ans sur un temps complet et rémunérés au smic, ils
ont retrouvé le sourire.
Jérémy a quitté l’école en 3e et Loïc en 1ère. Tous deux n’ont aucun diplôme. Pendant des années, ils ont connu « la galère ». « De 17 à 22
ans, j’ai passé bien plus de temps au chômage qu’au travail », raconte
Jérémy. En sept ans de précarité, Loïc a exercé une quinzaine de métiers
différents, lui aussi toujours sur des périodes très courtes, d’une à trois
semaines. Manutentionnaire, agent de quai, de rayonnage, déménageur,
intermittent du spectacle, distributeur de prospectus... il semble avoir
« touché à tout ».
Impossible de se projeter dans l’avenir, dans ces conditions. « On ne peut
vivre qu’au jour le jour », poursuit Loïc, qui se souvient d’avoir « envoyé
jusqu’à 150 lettres de motivations pour ne recevoir que quatre réponses,
négatives, qui de plus est ». Quant à elle, l’indépendance s’avère inaccessible. Jérémy vient tout juste de quitter le giron familial. Loïc a certes son
appartement depuis l’âge de 18 ans, mais il lui a toujours été très difficile
de payer son loyer et les charges de la vie courante. « Cette situation de
galère a abouti à la séparation d’avec mon amie », confit-il. Tous deux
résument leur vie d’avant comme un handicap « d’être à la fois jeunes,
non diplômés, et sans expérience professionnelle réelle ».
« Désormais, on se projette dans le
futur »
Les contrats « emplois d’avenir » leur permettent de lever cette difficulté.
« Désormais, on se projette dans le futur. C’est nettement mieux pour le
moral », lance Jérémy. Loïc partage ce sentiment, d’autant plus que cette
stabilité nouvelle lui a permis de reconquérir sa bien-aimée : « Depuis,
nous avons même un deuxième enfant », ajoute t-il, non sans une pointe
d’émotion.
Mais tous les deux ont pleinement conscience que ce contrat est avant
tout un tremplin : « Le but est surtout de se former. Nous avons trois ans
pour acquérir de l’expérience dans un domaine qui nous plait ». Ainsi,
depuis leur embauche, la ville leur permet de multiplier les formations
sur la taille, l’engazonnement, l’entretien du matériel...
Pour Patrice Beucher, leur responsable, malgré l’éloignement de l’emploi
stable, ils ont l’esprit d’équipe, l’assiduité et un grand sens du travail.
« Notre objectif est avant tout d’être armés pour ne pas retomber dans
l’enfer du chômage », assurent les deux jeunes jardiniers.
En savoir plus :
www.travail-emploi.gouv.fr
rubrique emploi – contrats aidés
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ASSOCIATIONS 11
Un coup de pouce
aux associations
Tous les ans, la ville répond aux demandes de
subventions des associations. Ce soutien n’est
qu’une partie du lien qu’elle entretient avec
elles. En effet, plusieurs services municipaux
leur prodiguent aide logistique et conseils.
Ensuite, ces demandes sont étudiées par les élus, au sein des commissions municipales, puis validées en conseil municipal. En 2013, 650 000
euros auront été versés. « Les critères d’attribution sont liés à l’activité
de l’association, à sa participation aux activités inter-associatives et municipales, et aux aides matérielles dont elles bénéficient par ailleurs »,
décrit-elle.
La diversité et le dynamisme associatifs constituent à Allonnes une
richesse remarquable qui participe au développement de la commune,
tout en permettant l’épanouissement individuel et le renforcement du lien
social.
Le soutien matériel
La « porte d’entrée » des associations
Avec une centaine d’associations, chacun peut satisfaire sans difficulté
ses centres d’intérêt, et s’engager dans le tissu associatif. « Cette richesse
et cet engagement citoyen conduisent la ville à accompagner le développement de la vie associative, en respectant son autonomie, en favorisant
des dynamiques communes et un partenariat constructif », explique Dominique Daverat, l’adjoint au maire en charge de la vie associative. Cet
engagement volontariste est souvent cité en exemple pour ses qualités.
« Celui-ci se caractérise par un soutien financier important et une aide
logistique conséquente ».
Au deuxième étage de la mairie, Brigitte Prieur, responsable du Service
développement social et urbain (Dsu), est la « porte d’entrée » des associations allonnaises. Au-delà d’accueillir et informer les habitants sur les
activités proposées par les associations, elle consacre la majeure partie de
son temps à accompagner ceux qui veulent se constituer en association,
conseille les responsables associatifs dans le montage de projets, instruit
leurs demandes de subventions communales et celles dans le cadre de la
« politique de la ville », les oriente vers les services municipaux de soutien logistique et coordonne, une à deux fois dans l’année, des formations
à la gestion ou l’animation associative. « Ma mission ne consiste surtout
pas à faire à leur place, mais bien de les renseigner sur les différentes
formes d’aide et sur les règles juridiques », précise Brigitte Prieur.
Au rez-de-chaussée de la mairie, Benoît Dubois, responsable du service
sport et logistique, et sa collègue Françoise Marreau, fournissent aux
associations l’aide matérielle dont elles ont besoin. En plus des infrastructures sportives, prêtées aux clubs sportifs, la ville met aussi gratuitement à disposition des autres associations onze salles équipées (495
prêts en 2013). Une quinzaine d’associations bénéficient même de locaux
permanents gratuits.
Ce service répond aussi aux demandes logistiques des associations, en
leur prêtant gratuitement des stands, estrades, branchements électriques,
du mobilier... Les sollicitations sont importantes toute l’année. Si les responsables associatifs effectuent leurs demandes (à adresser par courrier
au maire) bien en amont de l’évènement qu’ils organisent, « nous sommes
en mesure de répondre sans difficulté aux commandes », assure Benoît
Dubois. Il en est de même pour la sollicitation de moyens de reprographie pour l’impression de leurs flyers et affichettes. C’est dans ce service
aussi qu’est géré le planning des trois minibus associatifs (25 079 km en
2013). Enfin, s’effectue ici la coordination de la Fête des associations,
qui demande, chaque année, plusieurs mois de préparation.
Le service communication, quant à lui, met le magazine Allonnes infos,
le site internet et les deux pages facebook de la ville, à la disposition des
associations, afin qu’elles communiquent au mieux sur les évènements
qu’elles organisent.
Mais finalement, le soutien de la ville aux associations ne paraît-il pas
bien dérisoire, comparé à la généreuse énergie incalculable déployée par
les bénévoles associatifs ?
Les demandes de subventions En premier lieu, donc, elle gère les demandes de subventions. « Chaque
année, mi-décembre, nous envoyons un dossier de demande de subvention à toutes les associations allonnaises ». Deux types de subventions
communales peuvent être sollicitées : pour le fonctionnement général de
l’association et à, titre exceptionnel, pour un projet spécifique.
En savoir plus :
www.allonnes.fr
rubrique Allonnes citoyenne – l’espace associatif
Où s’adresser ?
Service du développement social et urbain (Dsu)
Service des sports et de la logistique
Hôtel de Ville
& : 02 43 83 42 43 (Dsu) /18 (logistique)
[email protected] / [email protected]
Lundi, mardi, mercredi, jeudi : 9h à 12h et 13h30 à 18h
Vendredi : 9h à 12h et 13h30 à 17h
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12 DÉMOCRATIE
Conseil
municipal
du 11 décembre 2013
Dix-huit points étaient à l’ordre du jour de cette dernière séance de l’année 2013. Une révision de
certains tarifs, un premier train de subventions associatives et l’examen du bilan annuel d’activité du
gestionnaire du chauffage urbain ont été les prises de décision majeures des élus.
Budget
Cette dernière décision modificative du budget communal porte sur
l’inscription d’une subvention exceptionnelle de 3 000 € pour l’organisation par le club de Boxe française allonnaise (Bfa) du prochain gala de
boxe, le 1er mars prochain, une participation de 5 000 € dans l’étude préopérationnelle relative à la restructuration du centre commercial du Mail
(pour un coût de 72 768 €), le solde des crédits pour la réhabilitation de
l’espace Chaoué Port Belle Eau (130 000 €, auxquels il convient d’ôter la
subvention de la Caf de 85 000 €), et la participation de la ville à l’étude
sur les berges de la route des Fondus, à hauteur de 11 000 € (sur un total
de 41 000 €, avec la participation de l’État et de la région des Pays de la
Loire). 3 abstentions
Énergie photovoltaïque
Les panneaux photovoltaïques installés sur l’équipement Claude Voisin
produisent 22 kw annuels, qui sont renvendus à ERDF, générant pour la
ville 6 000 € de recettes. Unanimité
Subventions aux associations
Un premier train de subventions a été versé par anticipation à certaines
associations et organismes, sans augmentation par rapport à 2013 : le
Centre communal d’action sociale (594 000 €), l’Excelsior (335 000 €),
Culture et spectacle (114 000 €), Culture dans la ville (76 750 €), la Jeunesse sportive d’Allonnes (65 545 €), l’Enfumeraie (58 830 €), le Groupement d’entraide des agents communaux (22 000 €) et Cyber loisirs
(2 047 €). Unanimité
Chauffage urbain
Les élus avaient à se prononcer sur le rapport annuel d’activité de Dalkia,
délégataire du service public du chauffage urbain d’Allonnes (Allonnes
infos n°185). De ce bilan, il en ressort que la qualité du service est bonne,
les pertes réseaux se situent à 11,7%, ce qui est honorable pour un réseau
de plus de cinquante ans, le prix de la chaleur se situe à 58,27 € HT le
Mwh, soit inférieur de 5 € à la moyenne française des réseaux de chaleur,
le prix de la chaleur a diminué de 4%, alors que le prix des énergies fossiles a fortement crû et le prix annuel de la chaleur est, pour un logement
moyen, de 591 € contre 902 € pour une solution au gaz. Enfin, le réseau
se développe, avec le raccordement aux nouveaux logements de la rue Bizet, au lycée Malraux et à la maison d’accueil spécialisé Les Amaryllis.
Sont en projets le raccordement de l’Ime de l’Hardengère, le foyer Adapei
de la Tour aux Fées, le Théâtre de Chaoué et la Zac de la Bussonière.
Unanimité
Révision de certains tarifs communaux
Les tarifs des jardins familiaux (locations de terrain et d’abri de jardin,
et forfait de consommation d’eau), les taxes et droits funéraires, les locations de salles, d’équipements sportifs, de stands, mobilier et vaisselle, et
les prix des repas, hors scolaires, progressent en moyenne de 2%.
Unanimité
Projet éducatif territorial
Le Projet éducatif territorial (Pedt) formalise une démarche permettant
aux communes volontaires de proposer à chaque enfant un parcours éducatif cohérent et de qualité avant, pendant et après l’école, organisant
ainsi, dans le respect des compétences de chacun, la complémentarité
des temps éducatifs. Allonnes s’inscrit dans cette démarche. Un avantprojet a été adopté, dans lequel sont, notamment, définis le champ du
Pedt, le pilotage, le suivi et la méthodologie, et rappelle l’organisation de
la réforme des rythmes scolaires décidée au précédent conseil municipal
(Allonnes infos n°186). Unanimité
Mise à disposition de locaux à des
associations
Deux conventions de mise à disposition de locaux, arrivées à échéance,
pour l’association Plaisir de lire et l’association culturelle et sportive portugaise des Lusitanos ont été renouvelées. La première se situe à l’Espace
Chaoué Port Belle Eau et la seconde à l’Espace associatif et interculturel
Yvon Luby. Unanimité
Nouvelle adresse de la mairie
La place du mail se dénomme désormais « Place Nelson Mandela ».
L’adresse de la mairie devient « Esplanade Nelson Mandela ». Unanimité
L’intégralité des délibérations :
www.allonnes.fr
rubrique Allonnes citoyennes – le conseil municipal
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0
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le journal de l’année
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Aménagement
La place du mail a été distinguée par deux prix nationaux de professionnels de l’aménagement et de l’urbanisme. Parallèlement, la municipalité et Le Mans
Métropole ont soumis à la réflexion des habitants et des commerçants un projet pour un véritable cœur de ville, permettant, notamment, de redynamiser le
centre commercial du Mail.
Afin de rendre la ville accessible à tous, de nombreux aménagements en faveur des personnes à mobilité réduite ont été réalisés cette année encore, avec l’installation d’un ascenseur au centre de loisirs, de rampes d’accès à la halle de tennis et à l’église, d’une borne auditive à l’accueil de la mairie…
Culture
Anniversaires
Plusieurs anniversaires collectifs auront été fêtés dans l’allégresse. Les
célébrations les plus marquantes ont été celles en l’honneur des 50 ans de
la Zup, avec notamment la réalisation et la projection d’un film mémoire,
le concert Canto General et celui du Chœur d’habitants, des 50 ans de la
Jeunesse sportive d’Allonnes, avec, entre autre, un immense banquet au
gymnase Jean Launay, et des 30 ans du théâtre de l’Enfumeraie.
Le rappeur allonnais Youkoff a sorti son second album « L’oubli pour
mémoire ». La saison culturelle a été une nouvelle fois très riche avec,
notamment, les concerts de Rachid Taha et Jean-Louis Murat, des dizaines
d’expositions, de représentations théâtrales, de danse, d’orchestres de musique classique et de chorales.
Parallèlement, les équipements culturels se modernisent et s’agrandissent.
Ainsi, la médiathèque a fait sa « révolution informatique », le théâtre de
Chaoué et l’espace culturel Paul Fort ont entamé une profonde métamorphose.
Communication
Pour ses 20 ans, Allonnes infos, votre magazine d’information, s’est rajeuni, avec une ligne éditoriale plus ouverte à la vie des habitants, des articles calibrés
au plus juste, une plus grande place à la photographie, et jouant de l’interactivité avec le site internet de la ville, sa newsletter hebdomadaire, facebook et la
chaine Youtube Allonnes Sarthe. La médiathèque a inauguré un nouveau site internet. Le site internet de la ville s’est vu décerner 2@ par le concours national
des « villes internet ».
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Fêtes
Le carnaval a fait son grand retour en ville, avec près d’un millier de participants.
Autres gros succès populaires remarqués : la Fête des associations, la Foire
aux livres, les spectacles, cinéma et bals d’été, la Fête de la musique et les
brocantes et kermesses des écoles.
Mans
iser le
c l’ins-
Enfance et jeunesse
Le centre de loisirs s’est offert une cure de jeunesse, avec, entre autre, la
création d’une salle de multi activités. Cet équipement, qui dispose aussi
d’une salle polyvalente, que tout un chacun peut louer, se dénomme désormais Espace Chaoué Port Belle Eau.
Eléa eut l’immense honneur de représenter les petits Allonnais au parlement des enfants, en tant que députée junior.
Éducation
Des centaines d’enfants et de jeunes sont partis en vacances avec la ville
et le centre social.
La réforme des rythmes scolaires s’appliquera à la rentrée 2014. Élus, enseignants, parents d’élèves et associations se sont mis d’accord pour que la
matinée supplémentaire de cours se déroule le mercredi et sur les horaires
du temps périscolaire. Actuellement, ils travaillent d’arrache-pied pour
proposer aux enfants des activités ayant un contenu pédagogique ambitieux.
Les écoles se sont particulièrement mobilisées cette année sur des projets pédagogiques collectifs. Retenons, à titre d’exemple, l’opération Tous
à leurs pinceaux, par les élèves de Louis Pasteur, qui a consisté à réaliser
plusieurs mosaïques géantes pour égailler le préau de leur école.
2013, aura aussi été la dernière année d’école d’André-François Charlot,
directeur pendant des décennies de l’école élémentaire Paul Langevin.
Environnement
L’engagement d’Allonnes dans l’indispensable défi mondial de transition
énergétique s’est concrétisé par l’accueil, sur la zone d’activité du Monné,
d’une centrale solaire de sept mégawatts, dont les travaux vont très prochainement débuter, et, en 2016, d’une centrale de biogaz.
Le réseau de chaleur s’est étendu.
International
Allonnes a honoré avec émotion la mémoire de son citoyen d’honneur, Nelson Mandela. La place du Mail et l’esplanade de la mairie portent désormais son nom.
Habitat
De jeunes palestiniens ont été accueillis cet été dans des familles allonnaises.
Quelques semaines après la réalisation de la dernière tranche de démolition de la barre H du quartier de Chaoué, la construction de 40 logements
a débuté rue Bizet.
Malgré la situation politique toujours troublée, les projets d’adduction
d’eau se poursuivent à Sangha, la ville malienne avec laquelle Allonnes
entretient des relations de coopération.
Aux Hautes Métairies, le hameau de Corse est né, avec 36 logements neufs.
À la Bujerie, 28 logements sont en cours d’achèvement et 110 au Champ
de la Fougère.
21/01/14 15:56
Séniors
Les séniors, ont cette année encore, été très actifs, entre voyages, baptème de l’air et spectacles. Ici, en Corse, avec le Centre communal d’action
sociale (Ccas).
Transport
Parc
Un nouvel espace vert paysager de proximité a vu le jour dans le quartier
de la Bujerie.
Dédié à la promenade, à la découverte de la nature, à la détente et aux jeux,
il porte le nom de Gabriel Paillereau, maire d’Allonnes de 1971 à 1977.
Une nouvelle ligne de bus est entrée en service : la 26. À partir de
la Croix Georgette, elle dessert la zone d’activité du Vivier, les quartiers de la Bujerie, Chaoué, Perrières et Hautes Métairies. La ligne 16
est désormais plus directe. Elle a néanmoins souffert des travaux sur
l’espace public d’Allonnes et du Mans.
Le chantier du Bhns a débuté par la construction de son terminus et
local d’exploitation, à hauteur de l’Ésat du Bois-Joli (p.8).
La route des Fondus a été définitivement mise en sens unique en direction de la Croix Georgette, préfigurant la réfection complète de cette
voie.
Dans le quartier du Vivier, un rond point et de nouvelles routes ont été
aménagés et le réseau de pistes cyclables a poursuivi son extension.
Solidarité
Il aura une nouvelle fois été nécessaire de lutter pour que l’Europe ne supprime pas le Fonds d’aide aux plus démunis, qui soutient les associations
caritatives telles que les Restaurants du Cœur.
Le « Noël ensemble » du Secours populaire, du Secours catholique, de
la Croix rouge et des Restaurants du Cœur a enchanté les petits et leurs
parents.
En cette période de crise, les bourses aux jouets et vêtements du Centre
social ont elles-aussi fait le plein.
Sport
Le public s’est déplacé en masse à nombre d’évènements sportifs, comme
au Gala international de boxe, au Cross international, au National de pétanque ou encore au Batigrado.
David Grigon, est devenu champion de France de tennis. En culturisme,
Willy Plessis obtient la place de vice-champion de France.
En haltérophilie, Tamara Montandon accède à la place de vice-championne de France.
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omme
de pé-
risme,
cham-
CULTURE 17
La médiathèque
participative s’invente
À la médiathèque, on ne se contente pas de moderniser l’offre, on la repense en profondeur,
avec l’objectif d’entretenir des relations toujours plus participatives avec les usagers, qui sont
invités à passer de consommateurs à acteurs.
Les services innovants qui se sont développés en 2013 à la médiathèque
(Allonnes infos n°182) répondent à de nouveaux besoins et attentes des
usagers. Mais, la médiathèque ne s’est pas contentée de moderniser l’accès à ses fonds littéraire, musical et filmographique, de créer un espace
multimédia et un site internet. En effet, elle en a profité pour repenser en
profondeur la relation de service qu’elle entretient avec le public, en s’engageant dans le développement de nouveaux usages participatifs. Ainsi,
pour Myriam Jaminion, sa dynamique directrice, « la médiathèque, lieu
de tous et pour tous, doit devenir un espace bâti et animé par tous ».
Dans la pratique, petit-à-petit, l’usager doit pouvoir devenir un acteur de
l’équipement, plus qu’un consommateur.
Faire partager à d’autres ses goûts
Cette mutation n’en est pas à ses balbutiements. Amorcée depuis quelques
années, elle est néanmoins « loin d’être aboutie », analyse Myriam Jaminion. Trop peu d’usagers, pour le moment, franchissent le pas de participer à la vie de l’équipement. Le premier des enjeux pour les bibliothécaires est de faire en sorte que tout un chacun puisse faire partager
ses passions culturelles. Pour ce faire, ont été créés divers évènements,
d’autres sont en cours d’imagination.
Domido repose sur l’engagement d’une lectrice, qui, quasiment tous les
mercredis, de 15h à 16h, raconte des histoires aux enfants de 3 à 7 ans.
Ce sont soit les enfants et les parents qui la sollicitent, soit c’est elle qui
va à leur rencontre, leur proposant une lecture de dix à quinze minutes,
adaptée à leur âge. Sa voix douce enchante. Une fois par mois, Domido,
qui est en fait le pseudonyme de Dominique, la lectrice, est accompagnée
de deux bibliothécaires. « On fait alors des lectures encore plus rythmées et plus rigolotes », décrit Myriam Jaminion, qui projette d’initier
les parents volontaires à la technique de la lecture à voix haute, afin
qu’ils partagent avec leurs enfants la magie des histoires, chez eux, mais
aussi à la médiathèque, comme le fait si bien Domido.
vrages (trois au minimum par participant) autour d’un thème précis et
de poser des questions à leurs concurrents sur ces mêmes livres. Cette
année, le thème du voyage a été collégialement retenu. Les usagers
volontaires de la médiathèque (douze l’année dernière) se rencontrent
régulièrement dans l’année, afin de se préparer au mieux pour le défi,
qui se déroule au mois de juin. Toujours dans l’objectif de développer
l’implication de ses usagers, la médiathèque proposera cette année aux
adultes participants six séances d’un stade d’initiation à la lecture à voix
haute, avec l’assistance d’un comédien.
Une fois par trimestre, entre 18h et 20h, les usagers, sur le modèle du
speed-dating, sont invités à partager en quelques minutes, avec d’autres,
leurs appréciations sur un livre, un cd ou un dvd : c’est la soirée Coups
de cœur/Coups de gueule, à laquelle participe en moyenne une vingtaine
d’Allonnais.
La prise en compte des avis
Faire participer le public à la vie de la médiathèque passe naturellement
par la prise en compte des avis des lecteurs sur le fonds documentaire.
Pour ce faire, sont mis à disposition un cahier de suggestions et une plateforme d’échanges sur son site internet. Mais pour les professionnels de
la médiathèque ce n’est pas suffisant. Ils envisagent ainsi de créer « le
Lectomaton », qui permettra aux lecteurs de partager devant une caméra
leurs coups de cœur, en lisant notamment un court extrait d’un livre.
Cette année aussi, devrait se constituer un groupe d’usagers, qui, en fonction de leurs centres d’intérêts, décideraient avec les bibliothécaires des
acquisitions nouvelles. Sont notamment recherchés des passionnés de
philosophie, de sciences et d’informatique. Mais tous les amoureux du
lieu sont les bienvenus, car c’est tous ensemble - usagers et professionnels
– que doit se déterminer la médiathèque d’aujourd’hui et de demain, « un
endroit citoyen par excellence ».
Une initiative participative collégiale
La médiathèque est aussi au centre d’une initiative participative collégiale : le Défi lecture, une compétition littéraire qui oppose des équipes
de lycéens de Malraux, de collégiens de Kennedy et d’Arnage à des usagers volontaires des médiathèques d’Allonnes et Arnage. Au cours de
l’année scolaire, chaque équipe est tenue de lire, une quinzaine d’ou-
En savoir plus :
www.mediatheque-allonnes.net
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18 CULTURE
Danse
Soirée orientale
Organisée par l’association
Orient’l danse.
Samedi 15 mars à 20h
Salle Jean Carmet
Tarif plein : 12 €
Réduit : 8 €
Classique
Heure musicale
Musique de chambre. Par les professeurs de l’école de musique.
Expositions
Retour sur des modes
anciennes
Photographies anciennes, issues de la collection de Georges Quaglia. Dans le cadre du
festival Les Photographiques.
Du 1er au 29 mars - Médiathèque
Gratuit
Allonnes avant Allonnes
Le passé archéologique et historique d’Allonnes. Sur rendez-vous.
Samedi 22 février à 11h – Ecole Hubert Lyautey
Gratuit
Chant choral
Avec les chorales d’Allonnes, l’Antonnière, Arnage, Le Mans et Sargélès-Le Mans.
Samedi 22 février à 20h30 – Salle Jean Carmet
Gratuit
Voix et percussions corporelles
Par les élèves des écoles de musique d’Allonnes, l’Antonnière, Arnage, Le
Mans et Sargé-lès-Le Mans.
Dimanche 23 février à 16h – Salle Jean Carmet
Gratuit
Jusqu’au 30 juin - Céram
Gratuit
Lecture
Rencontre gourmande
d’auteur
Denys Ezquerra présentera son livre
« Rillettes, histoire gourmande d’hier
à demain ».
Vendredi 21 février à 18h
Médiathèque
Gratuit
Les histoires de Domido
Pour découvrir et partager le monde des histoires. À partir de 3 ans.
Les mercredis 5, 12 et 19 février, 19 et 26 mars à 15h
Médiathèque
Gratuit
Conférence
Rap US (1991-2011)
Par Christophe Brault, journaliste et chercheur en musicologie.
Mardi 25 mars à 20h30 – Salle Jean Carmet - Gratuit
Duo de mots en matinée
Un comédien et un bibliothécaire font découvrir par des lectures à voix
haute, des nouveautés littéraires, autour d’une tasse de café.
Samedis 15 février et 15 mars à 10h30 - Médiathèque
Gratuit
Domido et compagnie
Les bibliothécaires se joignent à Domido pour des lectures thématiques à
plusieurs voix. À partir de 3 ans.
Mercredis 29 janvier et 26 février à 15h - Médiathèque
Gratuit
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CULTURE 19
Chanson/pop/
rock/électro
Cocktail Pueblo :
Jagwar Pirates, German
Cow, The Dictaphone et Djs
Bamboule
Rock.
Spectacles jeune
public
Ikare
À l’aide de plumes, papiers pliés, découpés
et autres matériaux jouant de la pesanteur,
Ikare explore la chute et l’envol, l’audace et le
risque. Par la Compagnie Anima Théâtre.
À partir de 18 mois
Samedi 25 janvier à 20h30
Péniche Excelsior
Tarif plein : 8 € - Réduit : 5 €
Shannon Wright Solo
et Fat Supper
Vendredi 31 janvier à 20h30
Salle Jean Carmet
Indie rock.
Mardi 4 février à 20h30
Salle Jean Carmet
Tarif plein : 12 € - Réduit : 10/8/2 €
Dans l’atelier et Pétule Marionnettes. À partir de 5 ans.
Chanson et pop.
Vendredi 7 février à 20h30
Salle Jean Carmet
Mercredi 12 février à 20h30
Péniche Excelsior
Onze à table
Wilfried et O
Hommage à Léo Ferré :
Théâtre d’objets et de marionnettes, et repas.
Par les Ateliers du Spectacle et du Tof Théâtre.
À partir de 5 ans.
Vendredi 14 février à 19h – Salle Jean
Carmet
Réservation obligatoire
Soufre
Marcel Kanche & I.Overdrive Trio
Chanson revisitée.
Mercredi 19 février à 20h30 - Péniche Excelsior
Théâtre d’objets. Par le collectif Aïe Aïe Aïe.
À partir de 5 ans.
Vendredi 21 février à 20h30 – Salle
Jean Carmet
Carl et Les Hommes-Boites
Chanson et électro.
Cinéma
Vendredi 14 mars à 20h30
Péniche Excelsior
Les Garçons et
Guillaume, à Table !
De Guillaume Gallienne.
Le premier souvenir que j’ai
de ma mère c’est quand j’avais
quatre ou cinq ans. Elle nous
appelle, mes deux frères et moi,
pour le dîner en disant : «Les
garçons et Guillaume, à table !»
Terakaft
Rock touareg.
Vendredi 21 mars à 20h30
Péniche Excelsior
Tarif plein : 9 €
Réduit : 7/5/2 €
Mardi 11 février à 20h30
Espace interculturel Y. Luby
Tarif unique : 4 €
Têtes Raides et Lulu
Chanson et rock.
Jeudi 27 mars à 20h30
Salle Jean Carmet
Tarif plein : 19 €
Réduit : 15/13/2 €
En savoir plus :
www.allonnes.fr
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20 SPORT
La force
Discipline olympique des plus anciennes,
l’haltérophilie demande une importante maîtrise technique, bien plus que de la force. Découverte d’un sport assez méconnu, enseigné
avec grand professionnalisme au Body building fitness club d’Allonnes.
Les exercices et autres jeux de force sont aussi vieux que la mythologie,
avec les personnages légendaires d’Hercule et Samson. Milon de Crotone, champion olympique au VIe siècle av. J.-C, portait tous les jours sur
son dos un jeune veau, l’un prenant du poids, tandis que l’autre acquérait
de la force au fur et à mesure. Les règles de l’haltérophilie moderne ont
été codifiées au XIXe siècle. Dès 1896, elle figure comme discipline aux
premiers Jeux olympiques de l’ère moderne.
« L’école du dos »
Chez les seniors, c’est-à-dire les plus de 20 ans, elle est un sport à catégorie de poids de corps (8 chez les hommes, allant de 56 kg à plus de
105 kg, et 7 chez les femmes, de 48 kg à plus de 75 kg). Son but est de
soulever une barre chargée le plus lourdement possible au-dessus de soi,
dans le respect de son intégrité physique et d’une réglementation stricte.
Longtemps décriée pour des scandales de dopage, qui ont jadis concerné
certains de ses champions, mais aussi pour de prétendus effets pervers
sur la santé de ses adeptes, l’haltérophilie est désormais sortie des eaux
troubles. En effet, il a finalement été prouvé que cette discipline cause
moins de blessures que la majorité des sports. Il est aussi avéré que l’entraînement avec du poids aide la croissance des os et renforce le squelette. On dit même d’elle qu’elle est « l’école du dos ». Pratiquée dès le
plus jeune âge, elle est donc particulièrement bénéfique pour la santé, à
la condition, toutefois, d’utiliser avec rigueur ses techniques et méthodes
d’entraînement.
Une grande maîtrise technique
À Allonnes, les expérimentés et les novices – le plus jeune pratiquant est
âgé de 8 ans – peuvent compter sur la section d’haltérophilie du Body
building fitness club (Bbfca), et son éducateur sportif, Stéphane Pichon,
diplômé d’État, formé par les plus grands champions à l’Institut national
du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), la plus prestigieuse
école sportive française.
L’haltérophilie est un sport nécessitant pour sa réalisation une grande
maîtrise technique, de la vitesse, de la souplesse, de la coordination, et
de l’équilibre. « Il est on ne peut plus complet », assure Stéphane Pichon.
D’ailleurs, « de nombreux sportifs l’utilisent en complément de leur discipline, notamment les personnes pratiquant l’athlétisme », note JeanMarie Puisset, le président du Bbfca.
L’arraché et l’épaulé-jeté
L’haltérophilie se compose de deux mouvements qui sont respectivement
l’arraché et l’épaulé-jeté.
Pour l’arraché, la barre est soulevée, bras tendus au-dessus de la tête, en
un seul mouvement très dynamique. L’haltérophile saisit la barre au sol,
une prise de main large est utilisée. Il se relève en accélérant progressivement, et se redresse en montant en extension sur la pointe des pieds
et en haussant les épaules. Les bras restent tendus et le dos plat, afin
de transmettre le maximum d’énergie à la barre. Après cette extension,
l’athlète passe le plus vite possible sous la barre, grâce à une action de
fléchissement des jambes. Il récupère la barre en position accroupie, bras
tendus au-dessus de la tête. Enfin, il se relève pour atteindre la position
finale, jambes et bras tendus, et corps stable.
La technique de l’épaulé-jeté consiste à soulever la barre, bras tendus
au-dessus de la tête, en deux fois. L’haltérophile saisit la barre au sol,
une prise de main correspondant à la largeur des épaules est utilisée.
Il se relève, en accélérant progressivement, et se redresse, en montant
en extension sur la pointe des pieds et en haussant les épaules. Les bras
restent tendus et le dos plat, afin de transmettre le maximum d’énergie à
la barre. Après cette extension, l’athlète passe le plus vite possible sous
la barre, et la récupère en position accroupie, celle-ci reposant sur ses
épaules et le haut de sa poitrine. Il se relève, la barre restant au contact
des épaules. Une fois debout, la première phase, l’épaulé, est terminée.
L’haltérophile prend alors une impulsion, jette la barre et s’abaisse à nouveau pour pouvoir la saisir, bras tendus au-dessus de la tête. Enfin, il se
relève pour atteindre la position finale.
Des années de pratique
Pour maîtriser ces techniques, des années de pratique sont nécessaires.
Chez les poussins (8-10 ans), les benjamins (10-12 ans) et les minimes
(12-14 ans), « ce n’est pas la charge qui compte, mais bien les gestes
techniques », décrit Stéphane Pichon, et d’ajouter : « En compétition,
l’objectif est de faire le mieux possible le mouvement, chaque geste étant
noté ». En fait, la notation par la charge n’intervient qu’à partir de la
catégorie des cadets (15-17 ans). Les plus jeunes ne porte qu’un kilo et
les minimes deux.
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SPORT 21
et le mental
Ainsi, « pratiquer ce sport n’est vraiment pas un danger pour le corps
des enfants et des adolescents, bien au contraire », insiste l’entraîneur.
Au Bbfca, « on ne cherche pas la performance », insiste son président.
« Si elle vient, tant mieux. Notre objectif est que l’enfant se fasse avant
tout plaisir », ajoute le coach, pour qui ce sport est aussi bien une histoire
« d’amour » que de famille, son père, Daniel Pichon, détenant dix titres
de champion de France vétérans.
club sont très intéressantes », commente Jean-Marie Puisset. En effet, on
retiendra que Julien Moreau a participé deux fois aux championnats de
France, arrivant deux fois sixième.
Tamara Montandon, exceptionnelle
La progression de Tamara Montandon est, quant à elle, exceptionnelle.
Cette jeune fille de 15 ans, qui a débuté l’haltérophilie à 11 ans, a décroché l’année dernière la deuxième place au championnat de France, après
une troisième place en 2012. Cette année, elle est entrée dans la catégorie
des cadettes, donc dans le haut niveau. Son objectif est de gagner en 2014
la finale des interrégionaux, puis la finale fédérale et, enfin, de participer
au championnat de France. « L’idée est aussi pour elle de se faire repérer,
afin de bénéficier de quelques stages à l’étranger pendant les vacances
d’été », ajoute son entraîneur, impressionné par sa maturité. « Elle est très
motivée, tout en gardant les pieds sur terre. Son premier objectif reste
la réussite de ses études, et c’est très bien ainsi ». Une autre jeune fille,
débutante, retient déjà l’attention, Atis, 12 ans, qui « est techniquement
très bien ».
On a souvent des images caricaturales de l’haltérophilie, vue comme un
sport de « gros durs », mettant l’accent sur l’aspect force et viril de la
discipline. Tamara et Atis, avec leur éducateur sportif, Stéphane Pichon,
nous prouvent que la force n’est pas le facteur prédominant, loin de là !
Une profonde rigueur
Ce sport nécessite une profonde rigueur. En effet, il faut souvent se
remettre en question, afin de progresser. « On apprend à être perfectionniste », analyse Stéphane Pichon. Pour les enfants et les adolescents,
l’entraînement se déroule en deux séances d’une heure et demie chacune,
le mercredi après-midi et le samedi matin.
Rares sont les athlètes à accéder au professionnalisme. Quand ce fut le
cas pour Stéphane Pichon, à l’âge de 18 ans, et son intégration en équipe
de France, l’entraînement durait cinq heures par jour. « En haut niveau,
parfois le plaisir sportif s’émousse, au détriment de la performance athlétique », se souvient-il.
Depuis 1998, il est entraîneur de musculation à Allonnes, et, depuis
cinq ans, il enseigne l’haltérophilie. « Les performances sportives du
En savoir plus :
www.bbfca.vip-blog.com
Où s’adresser ?
Body building fitness club
Complexe sportif Georges Garnier
Allée André Legendre
& : 02 43 80 64 04
[email protected]
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22 SPORT
Les héros sportifs
de l’année sont...
Les 10e Trophées des sports, en
l’honneur des sportifs, bénévoles
et athlètes, auront été un grand
millésime. La cérémonie fut placée sous le parrainage de Philippe
Dupont, quatre fois champion de
France et demi-finaliste aux Jeux
olympiques de Moscou et Los Angeles, en 800 mètres course.
À quelques jours des fêtes de fin d’année, 400 sportifs
allonnais se sont retrouvés à la salle Jean Carmet, qui
affichait complet, pour la 10e édition des Trophées
des sports.
1
Un hommage à l’abnégation
En ouverture de la cérémonie, Catherine Bouché, adjointe au maire déléguée au sport, et
Joël Hamelin, président du jury, n’ont pas manqué de rappeler les valeurs du sport, portées à
Allonnes par ses 31 associations et sections sportives : dépassement de soi, exploit sportif et
grandes valeurs humaines. Rendant hommage avant tout à l’abnégation des bénévoles associatifs, l’élue lança : « Grâce à votre passion, votre engagement, Allonnes possède une grande
diversité de disciplines sportives, c’est une grande richesse pour notre ville ». Par cette soirée,
« c’est tout le monde sportif associatif et amateur que nous voulons saluer », ajouta-t-elle.
Cette cérémonie de remise de prix, entrecoupée de spectacles comique et de mime, clôturait
aussi les célébrations des 50 ans de la ville nouvelle d’Allonnes. Ainsi, un Trophée spécial
50 ans de sport fut remis au parrain de la soirée, Philippe Dupont. Cet ancien Allonnais,
toujours licencié à la section athlétisme de la Jeunesse sportive d’Allonnes (Jsa), fut, dans les
années 1980, un athlète de très haut niveau, quatre fois champion de France et demi-finaliste
aux Jeux olympiques de Moscou et Los Angeles, en 800 mètres course. Il est
aujourd’hui cadre technique au sein de la fédération française d’athlétisme.
Denise Costa, personnalité sportive de
l’année
C’est pour ses trente cinq ans de bénévolat au sein de la section tennis de la Jsa,
que les membres du jury ont tenu à mettre à l’honneur Denise Costa, personnalité
sportive de l’année. Le Trophée de la générosité a été décerné à Vincent Lemaître
pour son engagement bénévole depuis vingt ans au sein de Nautica club. Celui d’entraîneur a été remis à Alain Papillon, de la Fsgt athlétisme, pour avoir conduit un
certain nombre de compétiteurs jusqu’au championnat de France. Sophie Passelaigue,
de la Jsa Tennis, juge arbitre de tournoi et de chaise niveau 2 (national), a été élue arbitre
de l’année.
4
6
Le Trophée clins d’œil a été attribué à David Dupy, Sébastien Beury et Yann Legeay, de la
Jsa handball, et membres de l’équipe de France de handball adapté, vainqueurs de la coupe
des Pays de la Loire, et à David Grignon, de la Jsa tennis, champion de France de tennis
handisport en 2e série, à qui fut aussi naturellement remis le Trophée podium niveau France.
Une moisson de médailles
Chez les femmes, le titre de performance sportive individuelle de l’année a été décerné, pour
les plus de 15 ans, à Nadine Delbarre, de la Jsa Triathlon, première féminine allonnaise à
avoir participé et terminé un ironman (celui de Nice), avec 3,8 km en natation et 179 km en
vélo et 42 km en course à pied. Chez les femmes de moins de quinze ans, c’est, sans surprise, la licenciée du Body Building Fitness Club (Bfa), Tamara Montandon, haltérophile,
championne départementale, régionale, interrégionale et vice championne de France, qui fut
mise à l’honneur. Elle reçu aussi le Trophée podium niveau France (lire aussi p.20 et 21). La
performance sportive collective, chez les plus de 15 ans, a été accordée à l’équipe séniore de
la Jsa handball, pour son titre de championne de Sarthe, division honneur.
Côté hommes, la performance individuelle des plus de 15 ans a été attribuée à Arnaud Loison, pour sa performance de triathlète à l’ironman d’Embrun (05), en 13h 2mn 14s, celle des
moins de 15 ans à Walid Derraz, de la Jsa Taekwondo, second au championnat régional et
premier à la compétition nationale de l’Open de l’océan. En sport collectif, c’est l’équipe des
moins de 18 ans de la Jsa handball qui a été gagnante, pour son titre de championne de la
Sarthe. Trois autres athlètes ont été récompensés pour leurs titres nationaux : Arthur Brard,
du club de Boxe française allonnaise (Bfa), finaliste du Tournoi de l’avenir, Walter Voloteau,
du club Bfa, vainqueur du Tournoi de l’avenir et Willy Plessis, vice-champion de culturisme
vétéran 1 de moins de 70 kg.
11
L’occasion fut aussi donnée au président du Comité départemental olympique et sportif
(Cdos) de remettre la Médaille de la jeunesse et des sports à neuf dirigeants sportifs allonnais : l’or à Lucette Chevallier, de la Jsa Football, l’argent à Jean-Pierre Fillette, de la Fsgt,
Gérard Gallo, de la Jsa Handball, Jacky Fouillet et Philippe Leboucher, de la Jsa athlétisme,
le bronze à Nicole Lebarbier, de la Jsa gymnique adulte, Denise Costa, de la Jsa tennis,
Monique Beucher, de la Jsa Basket, et Joël Hamel, de la Jsa athlétisme.
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1. Philippe Dupont, demi-finaliste aux JO
2. Sophie Passelaigue, arbitre de tennis
3. Arthur Brard, champion de boxe française
4. Vincent Lemaître, bénévole de Nautica club
5. David Dupy, Sébastien Beury et Yann Legeay, de
l’équipe de France de handball adapté et de la Jsa
6. Nadine Delbarre, triathlète
7. David Grignon, champion de France de tennis
handisport
8. Les représentantes de l’équipe féminine séniore
de la Jsa handball
9. Walid Derraz, champion de Taekwondo
10. Denis Costa, 35 ans de bénévolat à la Jsa tennis
11. Willy Plessis, vice-champion de culturisme
12 et 13. Neuf dirigeants sportifs ont reçu la Médaille
de la jeunesse et des sports
14. Arnaud Loison, triathlète
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Samedi 1er mars à
20h
Gymnase André
Malraux
Tarif : 10 € - Gratuit
pour les moins de 12
ans accompagnés
Organisé par le club
de Boxe française
d’Allonnes (Bfa)
32 doubles propagande TD
9
Dimanche 9 mars de 8h à 20h
Stade Georges Garnier
Organisé par la section boules de la Jsa
Championnat de France de cross
en sport adapté
Samedi 15 mars de 9h30 à 16h30
Plaine de Chaoué
Réservés aux athlètes en situation de handicap
mental ou psychique
Organisé par le comité départemental du sport adapté
10
Fermeture de la piscine
Vidange des bassins
Du 17 au 23 mars inclus
Le détail des compétitions sur :
www.allonnes.fr
11
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infos
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d’
Nous sommes 11 313
Les données du dernier recensement (2013) viennent d’être publiées :
la population allonnaise s’établit désormais à 11 313 habitants, soit en
progression de 1,66% par rapport à 2012 (11 128 habitants).
suffit ensuite d’apporter le document au commissariat ou au tribunal
d’instance.
www.allonnes.fr – rubrique démarches en ligne – papiers citoyenneté
Noces d’or, de diamant,
palissandre ou de platine
Vous vous êtes dits « oui » il y a plus de 50 ans et vous souhaitez confirmer votre engagement. La ville réalise votre vœu, en organisant à votre
demande une cérémonie en votre honneur. Celle-ci se déroule en salle des
mariages de l’hôtel de ville en présence de votre famille et vos amis. Le
maire ou un adjoint prononce une allocution, une médaille et un bouquet
de fleurs vous sont offerts, ainsi qu’un vin d’honneur.
Pour demander la célébration de votre anniversaire de mariage, il vous
suffit de vous adresser au Service état civil ou de remplir en ligne un
formulaire sur le site de la ville.
www.allonnes.fr – rubrique Allonnes à vivre – bien vieillir
Aide à domicile
Quand il neige, agissons !
En période hivernale et en cas de risque de neige, le plan neige est déclenché. Sur les routes à travers la commune et celles reliant les autres communes de l’agglomération, le déneigement et la lutte contre le verglas
des chaussées sont effectués par le Service voirie de Le Mans Métropole.
Dans un premier temps, les axes principaux sont naturellement priorisés.
Le Service technique de la ville se préoccupe de rendre accessibles les
entrées des services publics (écoles, mairies, médiathèque, centre social,
maison de l’emploi...) et certains cheminements piétonniers.
Pour les autres trottoirs, il incombe aux propriétaires et syndics d’immeubles de s’en occuper. Les propriétaires, les locataires de boutiques
et de tous les locaux ayant immédiatement accès sur la voie publique,
ont l’obligation de dégager devant chez eux, sur toute la longueur de la
façade et sur une largeur allant jusqu’à quatre mètres, en fonction de la
largeur du trottoir. Les trottoirs arborés doivent, dans la mesure du possible, être sablés et non salés.
L’association Aide à domicile propose un mois gratuit de téléassistance à
domicile pour les séniors. La téléassistance est un moyen peu onéreux de
sécuriser le maintien à domicile des personnes fragilisées.
Où s’adresser ?
Association Aide à domicile
11 rue de Pied Sec
72000 Le Mans
& : 02 43 50 05 67
www.aidedomicile72.com
15 ans pour la carte nationale
d’identité
Depuis le 1er janvier, la durée de validité de la carte nationale d’identité
(cni) est passée de 10 à 15 ans pour les personnes majeures (plus de 18
ans). L’allongement de cinq ans de la cni concerne les cartes d’identité
sécurisées (plastifiées) délivrées depuis le 2 janvier 2004. Cette prolongation ne s’applique pas aux personnes mineures au moment de la
délivrance. La validité reste alors de 10 ans.
Il est inutile de vous déplacer en mairie. La prolongation de 5 ans est
automatique, sans toutefois être modifiée sur le titre.
Demande de procuration
électorale en ligne
Il est désormais plus facile de voter par procuration. Le site internet de
la ville permet à tout électeur, pour une élection politique, de télécharger
en ligne, de remplir, puis d’imprimer sa demande de procuration. Il lui
Carnaval
Le grand carnaval d’Allonnes se déroulera dimanche 6 avril. Le centre
social sollicite tous les Allonnais pour participer à son organisation (ateliers de confection de costumes, animation...).
Où s’adresser ?
Centre social
Avenue Charles de Gaulle
& : 02 43 39 11 77
[email protected]
D’autres brèves sur :
www.allonnes.fr
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plus
infos
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d’
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Le mot de l’opposition
Mesdames, Messieurs,
Nous vous présentons nos vœux de bonheur et de santé pour la nouvelle année.
L’année 2014 sera difficile pour tout le monde, par la volonté du gouvernement et les conséquences des erreurs de la municipalité.
Les Allonnais souffrent. La ville d’Allonnes n’offre aucun débouché,
mais nous ne devons pas pour autant baisser les bras.
Trois jours de Dacty-Folies
La 4e édition des Dacty-Folies se déroulera les 31 janvier, 2 et 3 février de
10h à 17h, salle Guy Môquet, avenue Charles de Gaulle. Cette manifestation, gratuite et organisée par l’association le Trait du 6, vise à ce que tout
un chacun, quelque soit son âge, mesure sa vitesse de frappe à la machine
à écrire. De nombreuses autres animations sont aussi prévues : coloriage,
devinettes, dessins, fukubi, messages cryptés et Dactyl’Scargot. La journée grand public se déroulera dimanche 3 février.
Nul n’ignore aujourd’hui que la ville dépend essentiellement du
contribuable (celui-ci finance largement les aides accordées par l’État
et paie aussi des impôts locaux). Or, on constate que peu d’efforts
sont menés par la Municipalité pour inverser cette tendance abusive.
La raison d’être d’un élu est simple, il doit rendre service. Sa mission
est de rehausser la qualité de vie de la population.
Nous croyons que ce n’est pas le cas.
Bric-à-brac
L’association Espoir pour tous organise un bric-à-brac, dimanche 6 avril
de 7h à 18h, plaine de Chaoué. Les 2 mètres linaires sont au prix de 2,5
euros. & : 06 67 16 56 58.
Pompier volontaire : pourquoi pas
vous ?
La Sarthe, qui compte actuellement 1 886 sapeurs-pompiers volontaires,
voit ses effectifs décroître depuis plusieurs années. Le Service départemental d’incendie et de secours de la Sarthe (Sdis 72) tire la sonnette
d’alarme. « Cette situation occasionne au quotidien de nombreuses
carences de départ, préjudiciables à la couverture des risques dans le
département », indique son directeur, le colonel Pascal Ribot.
Être pompier volontaire, c’est choisir de trouver le temps nécessaire en
parallèle de sa vie privée et professionnelle, pour se former et se rendre
disponible pour accomplir les missions dévolues aux sapeurs-pompiers.
Véritable école de la vie, être sapeur-pompier permet d’aider les autres,
au contact de citoyens parfois en détresse.
Pour être volontaire, il faut être âgé entre 16 et 60 ans. Le volontariat est
ouvert aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Les sapeurs pompiers
sont indemnisés. Une rémunération qui n’est pas soumise à l’impôt
et s’assortit d’une forme de retraite non professionnelle de quelques
centaines d’euros au maximum, après 20 ans de service. Les nouveaux
volontaires reçoivent quatre semaines de formation, avant de pouvoir
intervenir sur le terrain.
Pour rejoindre les sapeurs-pompiers, il suffit d’envoyer une lettre de
motivation au Sdis 72.
C’est pourquoi, nous pensons que la remise en cause de la politique
actuelle est légitime parce que ce mandat s’achève sur un constat
d’échecs. La ville va à vau-l’eau, avec l’insécurité galopante, les dégradations, la fermeture des commerces, le manque d’entretien général, la hausse des impôts et les stigmates du chômage, sans compter
les dépenses inconsidérées comme le coût de la place du mail (1,8
million d’euros) qui représente le total de 3 600 Rsa ou 1 600 Smic.
Cette gestion n’est pas sérieuse.
Pour redresser notre ville, nous préconisons des mesures urgentes : le
développement économique, la réouverture du commerce de proximité, la promotion de l’éducation, la lutte contre la délinquance et
l’abandon immédiat du marteau fiscal avec lequel le maire tape sur
le contribuable.
Bien que la municipalité n’ait pas changé de mains depuis 36 ans, il
n’est pas impossible face au désordre, et au regard de la forte déception des Allonnais, que le vent tourne.
Nous vous renouvelons nos sincères vœux de santé et de bonheur.
Bonne et heureuse année 2014 à toutes et à tous.
Mme COMPAIN, Monsieur TRAORÉ
Les Elus de l’opposition
58, rue Pierre Curie - & : 02 43 43 01 63
Où s’adresser ?
Sdis 72
13 boulevard Saint Michel
72190 Coulaines
Tél : 02 43 54 69 17
D’autres brèves sur :
www.allonnes.fr
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26 SUR LA PLACE DES GRANDS PERSONNAGES
Louise
Michel
féministe et révolutionnaire
Boute
menta
liques
Le 9 janvier 1905 disparaissait Louise Michel,
combattante inlassable de l’injustice sociale
et de l’émancipation féminine. La municipalité, après avoir baptisé de son nom la médiathèque, lui rend cette année hommage par sa
carte de vœux. Portrait de l’une des grandes
figures du mouvement ouvrier.
Cam
Victor Hugo lui a dédié un poème, Verlaine voyait en elle « l’ange gardien du pauvre », Séverine (la première femme journaliste) admirait
« Louise de la misère et de la miséricorde, vibrante comme la révolte »…
Féministe dans l’âme
Louise Michel est venue au monde le 29 mai 1830, dans le château délabré d’un petit village de Haute-Marne. Fille d’une servante et vraisemblablement du fils des châtelains, elle reçoit une éducation suffisante
pour devenir institutrice.
Féministe dans l’âme, elle veut absolument que les filles aient une aussi
bonne éducation que les garçons, elle veut tout leur enseigner : les mathématiques, le théâtre, les sciences naturelles et même l’éducation sexuelle,
alors qu’à l’époque on leur apprenait surtout les travaux d’aiguille et le
catéchisme. « Si l’égalité entre les deux sexes était reconnue, ce serait
une fameuse brèche dans la bêtise humaine », affirme-t-elle.
Elle ouvre une école à Montmartre, à Paris. Là, s’agite tout un monde de
révoltés : républicains, anarchistes, socialistes de toutes tendances. Elle
se radicalise, prend la parole dans les meetings, enflamme les foules.
Au premier rang des rebelles
Lorsqu’au matin du 18 mars 1871 le peuple de Paris se soulève, elle est
au premier rang des rebelles, émerveillée par cette « aube splendide de
délivrance ». Pendant les jours de la Commune, où le peuple a pris le
pouvoir, elle ne touche plus terre : « C’est dans la révolution que battent
nos ailes ! », s’écrie-t-elle. Mais très vite, les Versaillais attaquent Paris.
Elle s’empare alors d’un fusil et fait le coup de feu, souvent vêtue d’un
uniforme de garde national, grimpant à l’assaut des barricades, au péril
de sa vie.
La Commune écrasée, elle est jugée. C’est lors de son procès qu’elle
devient vraiment célèbre. Elle réclame la mort, en lançant à ses juges :
« Puisqu’il semble que tout cœur qui bat pour la liberté n’a droit qu’à un
peu de plomb, j’en réclame ma part ». Finalement, elle est condamnée à
la déportation dans une enceinte fortifiée située en Nouvelle-Calédonie.
M
A
Mé
Là, elle défend les Canaques, étudie leur langue et leurs mythes. Elle leur
reconnaît ainsi une véritable civilisation, alors que presque tous les Occidentaux les considèrent, à l’époque, à peine comme des êtres humains.
« Les Blancs ne sont pas supérieurs, ils sont mieux armés, c’est tout »,
écrit-elle.
Plus que jamais agitatrice
Revenue en France neuf ans plus tard, elle est plus que jamais agitatrice.
Jetée en prison parmi les prostituées, elle les défend aussi. Elle invite les
ouvriers à faire la grève générale et à venir à bout de « leurs patrons qui
les pressent comme des citrons », et de poursuivre : « L’art pour tous, la
science pour tous, le pain pour tous ! Levez-vous les grands chasseurs
d’étoiles ! ». Elle, la généreuse, « la Sainte laïque », invite : « Chacun
cherche sa route ; nous cherchons la nôtre et nous pensons que le jour où
le règne de la liberté et de l’égalité sera arrivé, le genre humain sera heureux ». Elle n’hésite pas non plus à appeler à la lutte finale : « À travers
des fleuves de sang, voici venir la délivrance ! ». Son combat flamboyant pour la dignité des malheureux provoque une
admiration extrême ou une horreur indignée. Quand elle meurt d’épuisement, le 9 janvier 1905, son enterrement est suivi par une foule de cent
mille personnes. L’histoire de France l’a aujourd’hui reconnue. Partout
en France, plusieurs centaines de rues, d’écoles, de lycées, d’équipements, comme la médiathèque d’Allonnes, sont baptisés Louise-Michel.
En savoir plus :
www.commune1871.org
L’héritage de Louise Michel
Louise Michel reste encore aujourd’hui une figure
emblématique des mouvements ouvrier et féministe.
Chaque année, un prix Louise-Michel est décerné par
le Centre d’études politiques et de sociétés de Paris,
récompensant une personnalité pour ses « vertus de
dialogue, de démocratie, de développement et de
paix ». Son œuvre littéraire comporte peu d’écrits
théoriques, mais surtout de nombreux poèmes, des
légendes et des contes, y compris pour les enfants.
En 2010, l’actrice Sylvie Testud l’interprète avec brio
dans le film Louise Michel la rebelle.
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Collecte des
ordures
Bac roulant vert
Bouteilles et flacons plastiques, briques alimentaires, cartons, papier et emballages métalliques.
Mercredis 5 et 19 février.
Autres ordures ménagères
Centre-ville :
mardi et vendredi
Métairies : mardi et vendredi
Collecte
des objets
encombrants
Elle a lieu une fois par mois. Appeler 3 jours au
moins avant la collecte, afin de préciser votre
nom, votre adresse et la nature des objets à
enlever. La collecte est effectuée gratuitement
pour les particuliers dans la limite de 1 m3.
Les objets doivent être présentés sur le trottoir
face à votre domicile pour le matin 7h. Les gravats et tailles d’arbustes ne sont pas acceptés.
Campagne : mardi ou vendredi
Jeudis 6 février
et 6 mars.
Immeubles HLM :
mardi, jeudi et samedi
& 02 43 47 47 60
Impasses Balzac, Curie
Guynemer et Boucher :
lundi et mercredi
Don du sang
Nouveau lieu de collecte
salle Yvon Luby
Rue Georges Bizet
15h30 à 19h
Mardi 4 mars 2014.
Carnet
du 7 décembre 2013
au 20 janvier 2014
pour laisser vos coordonnées
et la nature des objets à enlever.
27
Toxinette
Sur le marché
Mardis
11 février et 11 mars.
Hautes Métairies
Mercredis 26 février
et 26 mars.
Un véhicule
pour se rendre
au cimetière
La navette, réservée aux personnes âgées qui
n’ont pas de moyen de locomotion pour se
rendre au cimetière, fonctionne en moyenne
deux fois par mois.
& 02 43 83 42 21
pour prendre rendez-vous
Un problème sur la voirie ?
Trou dans la chaussée ? Dépôt sauvage d’ordures ? Égout bouché ? Fuite d’eau sur le réseau public ?
Lampadaire en panne ? Panneau de signalisation tombé ?
Appelez la cellule de proximité de la CUM : & 02 43 47 45 86
Un autre problème ?
Appelez la cellule de proximité de la ville : & 02 43 83 42 49
Bienvenue
Hanati BA, Nino BELLION, Kayla BOINA, Zayd BOUZFOUR, Aymen EL BAROUDI, Anouar
EL MANSOUR, Amir FAOUZI, Dayanne JOSEPH-MATHURIN, Ezéquiel KEGBA, Nina
LEBATTEUX, Selim OKTAY, Sumeyye ÖZDEMIR, Lohann PRADON , Amine REGHIS, Assia
SOUMANI, Miraç TOPçU, Nathan TRASSARD, Romane VINCON, Ethan-Naël PANTHIER
VOLBERG.
Tous nos vœux de bonheur
Mohamed ZINE et Najlae EL KRIMI, Kazim Latipovitch SALAKHBEKOV et Abai Hejirievna
MAGAMEDOVA, Claude CHARDRON et Jacqueline BOULEAUX.
Condoléances
Yasmina AUBIN, Raymond BATTEUX, Odette BEUNARDEAU, Renée BEURY, Denise BOULARD,
Renée BOULAY, René DELOCHE, Gilbert GEERINCK, André HERCE, Réjane HUBERT, Daniel
LEROUX, Marthe LOBJOIS, Ginette LOYER, Christian MARIE, Mireille MARTIN, Léone
MAUSSION, Claudette MOULEVRIER, Thérèse PAPIN, Huguette PHELIPPEAU, Paul PIVRON,
Loïc POISSON, Denise THEZE, Makhlouf ZOURDANI.
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28 CARTE BLANCHE
Le Parkour trace sa route
Aimer la liberté, savoir garder le contrôle de soi, découvrir ses faiblesses pour mieux les surmonter, telle est, en somme, la philosophie de Raphaël, 18 ans, en
2e année de Bts au lycée Malraux et son frère Esteban, 15 ans, en 3e au collège Le Marin. Tous deux sont des « traceurs ». Ils pratiquent un sport extrême : le
Parkour. C’est-à-dire l’art du déplacement, qui allie la difficulté à la beauté du mouvement. Comme dans les films Yamakasi et Casino Royale, pour eux, tout
obstacle doit pouvoir être franchi par un saut ou un enjambement spectaculaire. La diversité des traverses implique chez eux une créativité et une adaptation
constantes. Les figures sont très diverses : « le saut du chat », « le tic tac », « le passe muraille »… Le « k » de Parkour n’est pas celui de kamikaze, mais plutôt
celui de kangourou. Il nécessite un entraînement patient et une connaissance de ses limites. Les deux frères le pratiquent depuis 6 et 4 ans, sans avoir eu de
blessure. Comme tous les free runners, ils sont très respectueux de l’environnement et des lieux, ainsi que de leur sécurité.
En vidéo sur : www.youtube.com/user/rapha727sang
21/01/14 15:56

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