GESTION CONSEILLÉE - Crédit Agricole d`Ile de France
Transcription
GESTION CONSEILLÉE - Crédit Agricole d`Ile de France
LA LETTRE GESTION CONSEILLÉE 3E TRIMESTRE 2016 Corbeille Long Terme PAR ARNAUD GAMAIN RESPONSABLE CONSEILS EN INVESTISSEMENTS - AMUNDI Mieux comprendre l'actualité des marchés financiers pour mieux vous accompagner dans vos décisions d’investissement. Découvrez chaque trimestre dans votre Lettre Gestion Conseillée les vues de nos experts en gestion ainsi que les SICAV et Fonds Communs de Placement proposés dans vos allocations Paris Gestion Conseillée. pour les SICAV et FCP du Crédit Agricole CONJONCTURE ET MARCHÉS FINANCIERS LES MARCHÉS FACE AU RETOUR DU RISQUE POLITIQUE Le deuxième trimestre de l’année 2016 a été marqué en grande partie par un repli des craintes de récession mondiale apparues en début d’année. A l’origine de cet apaisement se trouvent une légère amélioration des chiffres économiques, notamment en zone euro et en Chine, la communication des grandes banques centrales à la fin du premier trimestre et un fort rebond du cours du pétrole. En fin de trimestre, cependant, une détérioration des indicateurs de l’emploi aux États-Unis et surtout la montée de l’incertitude concernant l’issue du référendum britannique, puis l’annonce de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ont été de nouveaux facteurs de baisse de confiance. Du côté des banques centrales, la Réserve fédérale américaine (Fed) a infléchi son discours de façon encore plus prudente, déclarant toujours s’attendre à remonter davantage ses taux directeurs, mais ne mentionnant plus que ce mouvement aurait lieu probablement dans les prochains mois. La Banque centrale européenne (BCE), de son côté, n’a pas annoncé de nouvelles mesures, se contentant d’initier son programme d’achats d’obligations d’entreprises non-financières annoncé en mars. La Banque du Japon a également maintenu inchangée sa politique monétaire, se situant sur une tendance à la reprise modérée. Le ralentissement maîtrisé de la Chine, le resserrement monétaire très graduel de la Fed, la reprise de la croissance en zone euro, le soutien de la BCE et l’amélioration du canal du crédit aux entreprises et aux ménages nous incitent à conserver nos positions sur les actifs risqués à moyen/long terme, tout en renforçant la diversification des portefeuilles (thématiques, tailles de capitalisation, zones géographiques). Nous adoptons également une vue plus constructive sur les actifs des pays émergents que ce soit les obligations pour leur rendement ou les actions pour leur faible valorisation. ÉCLAIRAGE LE RÉFÉRENDUM AU ROYAUME-UNI : UN VOTE HISTORIQUE POUR SON AVENIR… ET CELUI DE L’UNION EUROPÉENNE ! Les Britanniques votaient jeudi 23 juin sur leur appartenance à l'Union européenne lors d'un référendum historique après des sondages très serrés, entre les partisans du Brexit (i.e. British Exit) et les partisans du Bremain (i.e. British Remain). u RETROUVEZ TOUTE LA DOCUMENTATION JURIDIQUE DES FONDS www.ca-sicavetfcp.fr/gc A l'issue d'une campagne passionnée, axée sur l'immigration et la prospérité économique, un nombre record de citoyens, soit 46,5 millions, se sont inscrits pour participer au scrutin. Les électeurs devaient répondre à la question : « Le Royaume-Uni doit-il rester un membre de l'Union européenne ou la quitter ? » Les Britanniques ont décidé à une large majorité (51,9%, soit plus de 1 million de voix d’avance) de voter pour le Brexit, c’est-à-dire la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Ce vote aura des conséquences économiques et politiques, non seulement pour le Royaume-Uni mais aussi pour l’Union européenne. À ce stade, les inconnues sont nombreuses. Le choix des Britanniques ouvre une période d’incertitudes, synonyme de volatilité à court terme pour les marchés financiers, au RoyaumeUni comme en Europe. Cependant, les banques centrales ont les moyens d’intervenir, si besoin de façon concertée, pour garantir l’accès à la liquidité et maintenir la stabilité financière. Et au sein de l’Union européenne, la réponse politique passera par une étroite concertation afin d’aligner les positions des gouvernements et obtenir une « sortie ordonnée ». POUR ALLER PLUS LOIN Petites entreprises des pays émergents… grandes opportunités ! --L’attractivité des pays émergents repose sur une croissance potentielle qui devrait rester durablement plus importante que celle des pays développés. Afin de tirer parti de cette croissance économique, investir dans des valeurs de petites capitalisations est une opportunité de marché à saisir pour construire votre portefeuille. Les petites capitalisations sont souvent des entreprises plus agiles que les multinationales et qui démontrent une capacité certaine à développer de nouveaux marchés. Dans le secteur de la technologie, par exemple, les nouveaux écosystèmes du web en Chine et en Russie attirent des millions de nouveaux utilisateurs et affichent des taux de croissance importants. Avoir une exposition aux petites capitalisations ne signifie pas forcément prendre plus de risque. En effet, les petites entreprises ont tendance à être très ancrées dans leur marché domestique, saisissant les opportunités de la croissance interne. En revanche, les économies des pays émergents dans lesquels ces sociétés sont implantées (ou font du commerce) peuvent être à différents points de leur cycle de croissance. En outre, l’univers d’investissement des pays émergents reste très hétérogène incluant des pays tels que l’Inde, le Mexique, la Chine mais aussi la Malaisie, la Pologne, le Chili, le Qatar, etc. Sur la durée, investir dans de petites et moyennes entreprises émergentes peut donc contribuer à optimiser les rendements potentiels de vos investissements. INTERVIEW DE PATRICE LEMONNIER RESPONSABLE GESTION ACTIONS EMERGENTES ZOOM SUR... AMUNDI ACTIONS EMERGENTS : "LES ACTIONS DES MARCHÉS ÉMERGENTS SONT DES ACTIFS AUJOURD’HUI ATTRACTIFS !" Patrice, pourriez-vous nous présenter le fonds Amundi Actions Emergents ? Amundi Actions Emergents a pour objectif de vous faire bénéficier du fort potentiel de croissance des actions d’entreprises opérant dans les économies dites émergentes. Investir dans ce fonds permet de valoriser votre capital*, tout en accompagnant le développement d’entreprises opérant dans des marchés en croissance. Les marchés émergents évoquent une instabilité économique. Cette perception est-elle selon vous méritée ? Elle me paraît méritée pour les pays producteurs de matières premières, qui ont une activité cyclique par nature. Heureusement, ces pays représentent moins de 25% de notre univers d’investissement, les 75% restants étant composés de pays « consommateurs » qui ont tiré parti de la baisse des cours des matières premières. Aujourd’hui, les investisseurs se tournent de plus en plus vers ces pays ce qui génère une belle dynamique pour leur marché actions. Nous pensons que cette tendance devrait perdurer dans les années à venir, présentant de nouvelles opportunités. En 2016, les économies des pays émergents devraient atteindre collectivement un taux de croissance deux fois plus important que celui des pays de la zone euro. Dans ce contexte, comment votre fonds s’est-il comporté ? Notre positionnement prudent a été pertinent au cours de l’année qui vient de s’écouler. Notamment, notre préférence assumée des secteurs domestiques et une grande sélectivité dans le marché chinois – où nous avons favorisé les secteurs qui restent dynamiques comme c’est le cas dans les services, ainsi que les sociétés dont les bilans sont solides et présentent relativement peu de dettes – ont contribué positivement à la performance. Quelles zones/thématiques privilégiez-vous ? Aujourd’hui, nous continuons de privilégier la région asiatique dont les fondamentaux sont toujours relativement solides. Au-delà de la Chine, des marchés comme les Philippines continuent de croître vigoureusement à plus de 5% sur un an glissant. D’autres pays comme l’Inde et la Thaïlande montrent toujours des signes d’amélioration même si cela est souvent graduel. Au-delà de nos préférences géographiques, nos thèmes d’investissement continuent de s’articuler autour des secteurs domestiques comme la santé en Chine et en Inde, le thème de l’internet en Chine, en Russie et en Corée, le secteur bancaire en Inde, au Mexique et en Europe de l’Est, l’immobilier en Thaïlande et aux Philippines, et enfin, les services publics en Inde, Corée et aux Philippines. Quelles sont vos perspectives pour 2016 ? Nous pensons que la hausse des taux aux États-Unis devrait être très graduelle. Ce phénomène devrait permettre aux investisseurs de réallouer une partie de leurs placements sur une classe d’actifs aujourd’hui délaissée. Enfin, l’hétérogénéité des pays émergents devrait perdurer ; aussi, dans la construction de notre portefeuille, nous continuons d’apporter une attention particulière à sélectionner des entreprises qui présentent une stratégie de création de valeur résistante, une qualité de bilan solide couplée à un potentiel d’appréciation de cours tout en étant, dans la mesure du possible, relativement isolé de l’influence du marché des matières premières. * Amundi Actions Emergents n’offre pas de garantie de performance et présente un risque de perte en capital. Les performances passées ne présagent pas des performances futures. Risque de liquidité : dans le cas où les volumes d’échange sur les marchés financiers sont très faibles, toute opération d’achat ou de vente peut entraîner d’importantes variations du cours des sociétés. PARIS GESTION CONSEILLÉE INFORMATIONS PRATIQUES Vous souhaitez obtenir des informations complémentaires sur les marchés financiers, sur les fonds ou refaire le point sur votre portefeuille ? Votre Conseiller de Paris Gestion Conseillée se tient à votre disposition au 0 800 05 10 15 du lundi au vendredi de 8h45 à 17h45. L’appel est enregistré. Ce document ne constitue ni un conseil en investissement, ni une recommandation, ni une offre de contrat. Avant tout investissement, il appartient à toute personne intéressée par les SICAV et FCP de s'assurer de la compatibilité de son investissement avec les lois dont il relève ainsi que de ses conséquences fiscales et de prendre connaissance du document d'informations clés pour l'investisseur (DICI) en vigueur, et plus particulièrement les sections sur les risques et les principales caractéristiques. Ce document n’est pas destiné à l’usage des résidents ou citoyens des États Unis d’Amérique et des « U.S. Persons », telle que cette expression est définie par la «Regulation S» de la Securities and Exchange Commission en vertu du U.S. Securities Act de 1933. Amundi Actions Emergents est géré par Amundi, filiale du Groupe Crédit Agricole, Société de Gestion de Portefeuille agréée par l’AMF sous le n° GP 04000036, S.A. au capital de 596 262 615 euros, siège social : 90 boulevard Pasteur, 75015 Paris - 437 574 452 RCS Paris. Les informations contenues dans le présent document sont réputées exactes au 27 juin 2016. Document non contractuel. Les performances passées ne sont pas constantes dans le temps et ne préjugent pas des performances futures. Amundi, filiale du Groupe Crédit Agricole, Société de Gestion de Portefeuille agréée par l’AMF sous le n° GP 04000036 - Société Anonyme au capital de 596 262 615 euros - Siège social : 90, boulevard Pasteur, 75015 Paris - 437 574 452 RCS Paris. Directeur de la publication : Nathalie Mourlon – Rédacteur en chef : Bruno Dugast – Editée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Paris et d'Ile-de-France. Société coopérative à capital variable. Etablissement de crédit. Prestataire de services d'investissement agréé par l'Autorité des Marchés Financiers. Société de courtage d'assurances immatriculée au Registre des intermédiaires en Assurance sous le numéro 07 008 015. Siège social : 26 quai de la Rapée, 75012 Paris. 775 665 615 RCS Paris. Imprimeur : SOPEDI - RCS EVRY B 642 059 513