Inédits russes - Orchestre National de Lille

Transcription

Inédits russes - Orchestre National de Lille
décembre 2013
Inédits russes (I)
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mardi 10 20.00 Lille Nouveau Siècle > avant-concert par Frédéric Lodéon à 19h
mercredi 11 20.00 Lille Nouveau Siècle > avant-concert par Frédéric Lodéon à 19h
jeudi 12 20.00 Valenciennes Le Phénix
vendredi 13 20.30 Hénin Beaumont Salle François Mitterrand
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Vassili Kalinnikov (1866-1901)
Symphonie n°1, en sol mineur (34’)
[1ère fois à l’o.n.l.]
entracte
Serge Prokofiev (1891-1953)
Ivan le terrible, Oratorio (60’)
[1ère fois à l’o.n.l.]
Direction Alexandre Vakoulsky
Mezzo-Soprano Ludmila Sidenko (le 10 à Lille, le 12 à Valenciennes)
Mezzo-Soprano Daria Leibova (le 11 à Lille, le 13 à Hénin Beaumont)
Basse Sergey Kostevich (les 10 et 11 à Lille, le 13 à Hénin Beaumont)
Basse Nikolay Kurbatov (le 12 à Valenciennes)
Récitant Stuart Seide
Capella de Saint-Pétersbourg
Violon solo Constantin Bogdanas
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En accord avec les Productions Internationales Albert Sarfati
NOUVEAU ! Au Nouveau Siècle,
bar accessible à partir de 19h15, à l’entracte et à la fin du concert
Nous vous demandons de bien vouloir respecter le plus grand silence
pendant le concert notamment en éteignant vos portables.
Merci également de ne pas prendre de photographies et de ne pas filmer.
Vassili Kalinnikov
Symphonie n°1, en sol mineur [1ère fois à l’o.n.l.]
La réputation de Kalinnikov s’est faite essentiellement sur sa
1ère Symphonie, composée en 1895, une seconde symphonie, la
musique de scène pour le Tsar Boris de Tolstoï, quelques œuvres
chorales et pièces pour piano. Et pour cause ! Son talent a été
fauché en pleine fleur de l’âge – à 34 ans – par la tuberculose,
et une mort prématurée l’a empêché de tenir ses promesses.
Mais cette première symphonie trouva immédiatement des
admirateurs, notamment Krouglikov, professeur d’harmonie du
jeune compositeur, qui réussit à imposer la création de son élève
à Kiev. Le succès fut immédiatement au rendez-vous, et l’esprit
d’invention raffinée qui y souffle entraîna d’autres interprétations
à Moscou, Vienne, Berlin et Paris.
Il serait aussi injuste de taire l’appui de Tchaïkovski (comme
de Rachmaninov un peu plus tard) grâce auquel il fut nommé
chef d’orchestre au Théâtre Mali de Moscou avant d’obtenir
l’année suivante le même poste au Théâtre italien, poste dont il
dut démissionner à cause de ses crises de phtisie pour s’installer
en Crimée, au climat beaucoup plus favorable à ses bronches
fragiles. C’est à Yalta que Kalinnikov passa donc les dernières
années qui lui restaient à vivre et c’est dans cette même ville qu’il
composa sa 1ère Symphonie.
Le point de vue esthétique de Kalinnikov était assez nouveau :
loin de toute musique à programme, le jeune compositeur désirait
“restituer l’atmosphère du paysage russe comme Tourgueniev
avait su la décrire de manière si merveilleuse” tout en rejetant
les éléments purement descriptifs et superficiels au profit d’une
solide cohésion formelle. C’est d’ailleurs ce qui séduit l’auditeur
toujours aujourd’hui.
Il n’empêche que sa symphonie en sol mineur demeure
singulière de par ses trouvailles harmoniques et un art pointu
de l’orchestration affirmée. Dès l’air d’ouverture, Kalinnikov
passe abruptement du sol mineur à ut mineur. Il nous sert un
scherzo fleurant bon les danses du folklore russe, puis un trio plus
mélancolique, avant que le finale ne reprenne les idées du premier
mouvement tout en prolongeant l’inspiration vers un ailleurs,
toujours proche des autres thèmes de la symphonie. Sensible aux
influences tchaïkovskiennes et dans un style profondément unifié,
mais continuellement transformé, l’œuvre se conclue avec une
puissance et une vigueur inouïes.
Serge Prokofiev
Ivan le terrible, Oratorio [1ère fois à l’o.n.l.]
Alors qu’il composait la musique du film Guerre et paix,
Prokofiev reçut une lettre d’Eisenstein, lui demandant une
nouvelle partition pour Ivan le Terrible. Aussitôt, le compositeur
rejoignit son ami cinéaste à Alma Ata et tous deux démarrèrent
de longues séances de travail au cours desquelles Eisenstein
s’est toujours dit “frappé de la merveilleuse exactitude avec
laquelle, après deux projections d’une scène déjà montée, et
muni des indispensables renseignements de minutage, Prokofiev
vous envoie le lendemain une musique dont chaque articulation,
chaque accent vient à la perfection s’insérer non seulement dans
le rythme général de l’action, mais dans toutes les finesses, toutes
les nuances du plan de montage.”
Au total, Prokofiev s’y entendait comme nul autre compositeur
à “incorporer” dans son langage musical la représentation
plastique, à trouver de formidables équivalents sonores aux
images, à susciter un équivalent mélodique et orchestral. En deux
trois projections, il réussissait à capter immédiatement la tonalité
affective, le rythme et la structure de chaque scène et transcrire
en partition l’équivalent musical de cette image visuelle.
La première partie fut présentée à Moscou en 1945 et remporta
un énorme succès, tandis que la deuxième – achevée en 1946 –
fut interdite par le Comité Central du parti communiste. Le film
ne put sortir dans son intégralité qu’en 1958 à Moscou, et son
permis d’exportation ne fut donné qu’en 1960.
À partir de la musique du film Ivan le terrible, la tentation était
grande de créer une nouvelle version, sous forme d’oratorio
profane, afin d’entraîner les auditeurs des salles de concert dans le
dynamisme dramatique de cette belle histoire. Avec une musique
aussi plastique et poétique, il était aisé de compenser l’absence
d’images. Par ailleurs, Ivan le Terrible, personnage des plus
cultivés de son temps et grand bibliophile a suscité quantité de
descriptions littéraires de son personnage hors norme,
si bien que les paroles à lui faire prononcer ne manquaient pas.
De là surgit la nécessité d’un narrateur impassible, à la troisième
personne, nous décrivant les étapes de l’histoire :
1. Ouverture évoquant l’Archiduc de Moscou qui, voici
400 ans, rallia des principautés divisées et unifia la Russie
en un seul état puissant ;
2. La mer russe chantée par une contralto (bientôt imitée
par le chœur) incarnant la vieille nourrice d’Ivan, qui
entrevoit la brillante destinée de celui-ci : chasser tous
les ennemis de la patrie et étendre la domination russe
jusqu’à la mer ;
3. Noces d’Ivan et Anastasia célébrées par le chœur
interprétant deux chansons dans lesquelles on croirait
deviner quelque air folklorique alors que la musique a été
imaginée par le seul Prokofiev ;
4. L’incendie, résultat de la révolte du peuple en émeute
qui met le feu à Moscou durant les noces d’Ivan ;
5. Otages tartares et vigoureux chœur des canonniers ;
6. À l’assaut de Kazan : de grosses pièces d’artillerie et
des chars roulent sous les murs de la ville accompagnés
par le thème de la vaste steppe tartare, thème que l’on
retrouvera dans l’opéra Guerre et Paix ;
7. La maladie d’Ivan, désespéré que les Boyars refusent
de reconnaître en son fils Dimitri l’héritier du trône.
Le chœur reprend alors le thème de la steppe tartare qui
se transforme en prière d’action de grâce ;
8. La cour de Pologne où s’est rendu le Prince Kourbski,
ancien homme de confiance d’Ivan, mais qui complote à
présent avec le roi de Pologne ;
9. Anastasia, la seule personne sur laquelle Ivan peut
compter. Pourtant, la tante du Tsar, Ephrosynia, complote
contre elle et projette de l’empoisonner ;
10. “La chanson du castor”, berceuse de la tante
Ephrosynia, empoisonneuse qui fomente également de
faire assassiner Ivan pour mettre son propre fils Vladimir,
simple d’esprit, sur le trône ;
11. Le banquet : les gardes d’Ivan, les oprichiniki (ancêtres
de la police secrète de Staline, et donc du KGB !) sont ivres
et leur chanson résonne comme en écho à l’intrigue ;
12. Le meurtre dans la cathédrale : tout est bien qui finit
bien ! Le plan d’Ephrosynia tourne au fiasco complet.
Ivan fait boire Vladimir qui finit, dans un état d’ébriété
avancé, par tout révéler. Ivan revêt alors Vladimir de sa
propre cape royale et l’expédie à la cathédrale, seul,
sous prétexte qu’il commence les prières. Faux Tsar,
il terminera assassiné : c’est alors que retentit
“La chanson du castor” pour souligner l’ironie du destin ;
13. Finale : Ivan, qui avait abandonné Moscou pour le
village d’Alexandrov, répond aux supplications de son
peuple et consent à revenir “par amour du royaume et de
la Grande Russie”.
Benjamin François
Alexandre Vakoulsky Direction
Alexandre Vakoulsky est diplômé du Conservatoire de
Saint-Pétersbourg. Il a été très influencé par Evgeny Mravinsky
et Evgeny Svetlanov, deux maîtres avec lesquels il a étudié.
En 1976, il quitte la Russie pour la Hollande, est repéré par
Ferdinand Leitner qui l’invite à travailler avec lui. Peu de
temps après, Alexandre Vakoulsky devient chef principal de
l’Orchestre National des Jeunes et de l’Orchestre Symphonique
d’Amsterdam. Il fera de nombreuses tournées à travers le monde
avec ces deux orchestres. En 2009, il est nommé Président
d’honneur de l’Orchestre Symphonique d’Amsterdam.
En 1993, Alexandre Vakoulsky est invité personnellement par
Evgeny Svetlanov à diriger son Orchestre Symphonique d’État
d’URSS à Moscou. À la suite de ce concert, il dirigera chaque
saison, pendant 10 ans, le prestigieux orchestre en tant que chef
invité et fera de nombreux enregistrements pour la radio, dont
ceux des symphonies de Dvorák et d’œuvres de Debussy, Ravel,
Respighi, Schumann. Pour son travail, Alexandre Vakoulsky
reçoit le Prix d’État de la Fédération de Russie.
Alexandre Vakoulsky a dirigé de nombreux orchestres tels que
les orchestres philharmoniques de Saint-Pétersbourg, de Moscou
et de Radio France, l’Orchestre de chambre de Paris, l’orchestre
national de lille, l’Orchestre National de Montpellier…
Il collabore également avec de prestigieux solistes comme
Evgeny Kissin, Vadim Repin, Boris Berezovsky, Henri
Demarquette et Alexandre Kniazev.
Ludmila Sidenko Mezzo-soprano
(le 10 à Lille, le 12 à Valenciennes)
Ludmila Sidenko est née à Donbass en Ukraine et obtient en
1997 son diplôme de l’Université des Arts de Kharkov (État de
Kotlyarevsky-Ukraine). Elle est immédiatement engagée par la
Société Philharmonique de Kharkov en tant que soliste. Lauréate
du Concours International Robert Schumann en Allemagne
et du Concours International Antonin Dvorák de Chant en
République Tchèque, elle rejoint en 2005 la prestigieuse Capella
de Saint-Pétersbourg. Son talent est remarqué rapidement par M°
Tchernoutchenko qui lui confie très vite des rôles de solos et qui
lui permet d’avoir aujourd’hui un répertoire aussi vaste que varié.
Son large répertoire comprend les pièces suivantes :
Requiem et Grande Messe de Mozart, Requiem de Verdi,
Alexandre Nevsky, Ivan le terrible de Prokofiev, Moscou de
Tchaïkovski, Requiem de Slonimsky. Actuellement, Ludmila Sidenko est soliste principale de la
Capella de Saint-Pétersbourg et se présente avec succès aussi
bien en Russie qu’à travers le monde.
Daria Leibova Mezzo-soprano
(le 11 à Lille, le 13 à Hénin Beaumont)
Daria Leibova est née à Léningrad au sein d’une famille de
musiciens. En 1989 elle sort diplômée de l’École Spéciale de
Musique rattachée au Conservatoire de Saint-Pétersbourg.
En 1997, elle obtient également le prestigieux diplôme de
chant du Conservatoire Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg
après avoir étudié dans la classe de Georgy Seleznev. Puis,
Daria Leibova devient la soliste principale de la Capella de
Saint-Pétersbourg en 1989. Ses apparitions lors des concerts
de la Capella ou même en solo, ont été fortement appréciées et
acclamées par le public. Parmi ses plus belles performances,
citons : Les Vêpres de Rachmaninov, La Passion de Grechaninov,
chants populaires Russes.
Son répertoire rassemble des œuvres de styles très divers comme
le Requiem de Verdi, le Requiem et la Grande Messe en do
mineur de Mozart, le Magnificat et la Messe en si mineur de
Bach, la Theresien-Messe de Haydn, la Petite Messe solennelle de
Rossini, la Messe en sol majeur de Schubert, la 9ème Symphonie de
Beethoven ou le Stabat Mater de Pergolèse.
Enfin, Maria Leibova a participé à l’enregistrement de la
prestigieuse trilogie d’opéra de Mikis Theodorakis : Elektra,
Antigone et Medea.
Sergey Kostevich Basse
(les 10 et 11 à Lille, le 13 à Hénin Beaumont)
Sergey Kostevich est né à Smolensk en Russie. Il a débuté son
éducation musicale en obtenant un diplôme de flûte, puis s’est
orienté vers des études de chant. De 2008 à 2010, il a travaillé
pour le Théâtre Musical de Saint-Pétersbourg, puis a rejoint la
Capella et participe depuis à la plupart des représentations de
l’ensemble.
Il a notamment chanté dans La Princesse de cirque de Imre
Kalman, La Valse du Sébastopol de Konstantin Listov, La Vie
parisienne de Jacques Offenbach et Oliver de Lionel Bart.
Nikolay Kurbatov Basse
(le 12 à Valenciennes)
Nikolay Kurbatov est né à Leningrad. Il est doublement diplômé
du Conservatoire Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg en
chant et direction vocale. Il a rejoint la Capella en 2000 et
participe depuis aux divers projets du chœur dirigé par Vladislav
Chernushenko, aussi bien en Russie qu’à l’étranger.
À son répertoire, il compte la cantate Moscou de Tchaïkovski,
la cantate Printemps de Rachmaninov, Christus de Liszt, et le
Requiem pour chœur d’hommes du même Liszt.
Sergey Kostevich
Nikolay Kurbatov
Stuart Seide Récitant
Stuart Seide est né en 1946 à New York où il a fait ses premiers
pas dans la mise en scène. Depuis 1970, il vit et travaille en
France. Il signe quarante-huit mises en scènes dont une dizaine
avec le “KHI”, compagnie hors commission qu’il fonda en 1972.
En 1989, il est nommé professeur d’interprétation au
Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique à Paris.
En 1992, il prend la direction du Centre Dramatique Régional
Poitou-Charentes. En 1998, il est nommé directeur du Théâtre
National Lille Tourcoing. Depuis 2003, il dirige l’École
Professionnelle Supérieure d’Art Dramatique (EPSAD).
© Frédéric Iovino
Si Stuart Seide est particulièrement sensible à l’écriture de Harold
Pinter dont il a monté Le Retour (1984), L’Anniversaire (1996),
Le Gardien (2001) et Moonlight, l’œuvre de Shakespeare marque
depuis toujours son activité artistique, son activité de metteur
en scène et de traducteur. Ainsi, avant La Tragédie de Macbeth,
Roméo et Juliette et Antoine et Cléopâtre, se sont succédés
Troïlus et Cressida (1974) et Le Songe d’une nuit d’été (1982)
qui, tour à tour, le révélèrent à la profession et au grand public,
mais aussi Mesure pour Mesure (1976) et Henry VI (créé dans
la cour d’honneur d’Avignon en 1993). Sans compter les autres
auteurs anglo-saxons, contemporains ou non de Shakespeare
que, parallèlement, Stuart Seide a contribué à faire découvrir aux
spectateurs du théâtre français.
Capella de Saint-Pétersbourg
Le chœur de la Capella de Saint-Pétersbourg est aujourd’hui
considéré comme un des tout premiers chœurs de Russie
tant par son histoire que par sa qualité et le prestige qu’elle
représente. Son histoire remonte à plus de 500 ans : en 1479,
le tsar Ivan III fonde le premier ensemble de chant profane qui
s’intitule le Chœur du clergé du Tsar, basé à Moscou jusqu’au
XVIIIe siècle. Pierre le Grand reprend la tradition. En 1703, le
chœur est rebaptisé Chœur de la Cour royale et participe aux
festivités organisées autour de la fondation de la ville de SaintPétersbourg (jadis Moscou). Lorsque la capitale de toutes les
Russies est transférée sur les bords de la Neva, le chœur s’installe
définitivement à Saint-Pétersbourg.
Devenant le principal chœur de Russie, il est inauguré par
le célèbre maître vénitien Baldessari Galuppi puis dirigé par
Tomasso Fraetta, Giovanni Paisiello et Giuseppe Sarti. Ces
célèbres italiens laissent par la suite la place aux Russes : Dmitry
Bortnyansky, Alexei lvov, Mikhail Glinka, Mily Balakirev,
Nikolai Rimski-Korsakov ou Antony Arensky. Chacun d’entre
eux contribue à la gloire de ce chœur dans l’Europe entière.
Pendant la sombre période de l’ère stalinienne, le chœur connaît
un certain déclin. Sa renaissance a lieu en 1974, lorsque
V. Tchernouchenko prend sa direction. Cet artiste joue alors
un rôle prépondérant dans l’histoire du chœur, enrichissant le
répertoire avec créativité et proposant au public une variété de
musiques de toutes époques.
les musiciens de l’orchestre national de lille
Violon solo Fernand Iaciu
Violons Stefan Stalanowski / Lucyna Janeczek / Marc Crenne / Waldemar Kurkowiak
François Cantault / Alexandre Diaconu • Bernard Bodiou / Sylvaine Bouin
Benjamin Boursier / Bruno Caisse / Anne Cousu / Noël Cousu / Delphine Der Avedisyan
Asako Fujibayashi / Hélène Gaudfroy / Inès Greliak / Xin Guérinet / Thierry Koehl
Olivier Lentieul / Marie Lesage / Brigitte Loisemant / Catherine Mabile
Filippo Marano / Sylvie Nowacki / Stéphane Pechereau / Pierre-Alexandre Pheulpin
Franck Pollet / Ken Sugita / Thierry Van Engelandt / Bruno Van Roy / Françoise Vernay
Altos Philippe Loisemant / Paul Mayes • Jean-Marc Lachkar • Cristina Blanco-Amavisca
Jean-Paul Blondeau / Véronique Boddaert / Benjamin Bricout / David Corselle
François Cousin / Anne Le Chevalier / Thierry Paumier / Mireille Viaud
Violoncelles Jean-Michel Moulin / N. • N. • Sophie Broïon / Edwige Della Valle
Dominique Magnier / Claire Martin / Alexei Milovanov / Johanna Ollé / Jacek Smolarski
Contrebasses Gilbert Dinaut / Mathieu Petit • Pierre-Emmanuel de Maistre • Yi Ching Ho
Kevin Lopata / Julia Petitjean / Christian Pottiez / N.
Flûtes Chrystel Delaval / Christine Vienet • Pascal Langlet / Catherine Roux (piccolo)
Hautbois Baptiste Gibier / Cyril Ciabaud • Daniel Schirrer / Philippe Gérard (cor anglais)
Clarinettes Claude Faucomprez / Christian Gossart • Jacques Merrer (petite clarinette)
Raymond Maton (clarinette basse)
Bassons Clélia Goldings / Jean-Nicolas Hoebeke • Henri Bour / Jean-François Morel
(contrebasson)
Cors Sébastien Tuytten / Alexandre Collard • Christophe Danel / Frédéric Hasbroucq
Éric Lorillard / Katia Melleret
Trompettes Denis Hu / Cédric Dreger • Fabrice Rocroy (cornet solo)
Frédéric Broucke (cornet)
Trombones Romain Simon / Jean-Philippe Navrez • Christian Briez / Yves Bauer
(trombone basse)
Tuba Hervé Brisse
Timbales Laurent Fraiche
Percussions Romain Robine • Christophe Maréchal / Dominique Del Gallo / Aïko Miyamoto
Harpe Anne Le Roy
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orchestre national de lille Ivan Renar Président
association subventionnée par :
le Conseil régional Nord-Pas de Calais, le Ministère de la Culture et de la Communication,
Lille Métropole et la Ville de Lille.
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