L`INFLUENCE DE LA GRECE SUR ROME !!

Transcription

L`INFLUENCE DE LA GRECE SUR ROME !!
L’INFLUENCE DE LA GRECE
SUR ROME !!
Les ultimes paroles que César a prononcées étaient en Grec… Et pourtant César était bel et
bien un empereur ROMAIN ! Pourquoi avoir déclaré « και συ τεκνον » (Toi aussi mon
enfant) à Brutus lors de son assassinat le 15 mars -44 à la Curie ? Pourquoi ne pas l’avoir
dit en LATIN ? Quelle était donc l’importance du grec à Rome ? La mythologie, la littérature,
les sciences grecques étaient-ils importants pour le développement de Rome ?...
I. La mythologie
1)
Les Dieux
Dans la mythologie grecque, il y eut d'abord de très anciens Dieux
engendrés par le Chaos dont Gaïa, la Terre Mère, qui engendra
Ouranos, le Ciel, qu'elle épousa.
Ils enfantèrent les Cyclopes et les Titans, dont parmi ces derniers,
Océanos, l'Eau, Cronos, le Temps, qui épousa Rhéa et engendra la
première génération des Dieux de l'Olympe : Zeus, Héra, Hestia,
Hadès, Déméter et Poséidon.
On retrouve également une foule de dieux locaux, syriens,
égyptiens, de demi-dieux nés des unions entre dieux et mortels, et
de héros.
Les dieux romains, quant à eux, sont les mêmes que les grecs.
Voici leurs noms (Grecs et Latins)
Zeus → Jupiter
Athéna → Minerve
Apollon → Apollon
Poséidon → Neptune
Artémis → Diane
Hadès → Pluton
Héra → Junon
Aphrodite → Vénus
Héphaïstos → Vulcain
Hermès → Mercure
Hestia → Vesta
Déméter → Cérès
Arès → Mars
Dionysos → Bacchus
2)
Les héros
Ulysse VS Énée
Ulysse : C'est un des héros grecs les
plus connus. Roi d'Ithaque, mari de Pénélope
et père de Télémaque c'est son intelligence et sa
ruse qui l'ont rendu célèbre. C'est le
personnage principal de l'Odyssée
d'Homère.
Énée : Fils d' Anchise et de Vénus. C'est
un héros de la Guerre de Troie. Fondateur
mythique de la ville d'Albe-la-Longue. Père
d'Ascagne.
II.
Littérature
1)
Les philosophes
A) Chez les Grecs.
Les philosophes jouent un rôle unique dans la pensée et la
civilisation grecque. Grâce à leurs savoirs qu’ils ont transmis dans
des écoles de philosophie, une pensée humaniste s’est développée
dans les milieux éduqués de Grèce et s’est propagée, formant en
quelque sorte les prémisses d’une identité Européenne.
Bien que plusieurs milliers d’années nous séparent des philosophes
Grecs, les enseignements d’Aristote et de Platon, notamment sur
l’économie et la condition humaine sont toujours d’actualité, ce qui
montre que « l’Homme est une constante variable » (dixit Daniel
Pennac) dont les principales préoccupations demeurent inchangées
avec le temps : le bonheur, la vie, l’amour, la richesse…
B) Chez les Romains
A Rome, la philosophie ne fut qu'une production exotique, une
science empruntée à la Grèce; c'est à peine si elle y fut considérée
comme science spéculative. Mais si elle ne fut pas un but pour le
génie romain, elle fut étudiée comme un instrument utile, comme un
moyen de se perfectionner dans l'art oratoire, la politique et la
jurisprudence. La plupart des Romains qui s'occupèrent de
philosophie étaient des poètes, des orateurs, des jurisconsultes. La
philosophie ne se montra dans Rome, où d'abord elle fut très mal
reçue, qu'après que la conquête eut ouvert le chemin de la Grèce et
de l'Asie.
2)
Le théâtre
C’est en Grèce que le théâtre a été inventé. Ce théâtre a eu
une postérité dont nous sommes aujourd’hui encore les héritiers.
Pourtant il est profondément différent du théâtre moderne par sa
dimension religieuse, civique, par le caractère unique des
représentations, lors de concours dramatiques pendant les fêtes
religieuses, et par les conditions matérielles du spectacle.
En 240 naît officiellement le théâtre romain : les magistrats
chargent un Grec, Andronikos, de donner les premiers Ludi
Scaenici (jeux scéniques). Pour cela, il traduit en latin des pièces du
théâtre grec. C'est seulement par la suite que des auteurs (Plaute,
Térence, Sénèque) écriront des pièces originales, mais très
fortement inspirées du modèle grec.
II.
Sciences, sports...
1) Sports, Les thermes...
Chez les grecs:
Les Grecs ne furent pas les premiers à avoir mêlé jeux et rites
sacrés. Mais alors que, sous d'autres cieux, le jeu ne permettait de
se rapprocher des dieux que dans la mesure où il était associé au
culte, chez les Grecs, le jeu, loin d'être réservé aux compétitions
sacrées qui se déroulaient, comme celles d'Olympie, à l'ombre de la
demeure des dieux, se pratiquait dans les gymnases et les stades,
faisant ainsi pénétrer dans l'existence quotidienne le sentiment de
goûter à une part du bonheur réservé aux dieux.
Chez les Romains:
La danse profane (populaire, ludique), si l'on observe la place tenue
par les représentation de scènes de danse dans les tombeaux, n'est
vraisemblablement pas le divertissement préféré de cette
civilisation, par contre, on retrouve des murs entiers couverts de
lutteurs.
On est amenés à adjoindre à la danse des mouvements qui
semblent être considérés comme des jeux et d'autres comme un
sport : danseuses faisant le pont (passant en attraction dans les
banquets), la culbute et même la reculbute à deux (qui se pratique
également comme jeu dans nos campagnes), le tourniquet à
quatre, la roue, également certains sauts et d'autres mouvements
qui se rattachent à l'acrobatie (Egyptiens semblent être d'assez
bons acrobates).
Il ont également une variété de jeux de balle, y compris le jonglage
et la balle cavalière.

Documents pareils