15 novembre 2011 - Sarkis Ohanessian

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15 novembre 2011 - Sarkis Ohanessian
télévision
Ça déménage
Samedi 19 novembre 20.15
Vous en avez marre de votre vieux
poste de télé ou de votre canapé usé?
Sarkis Ohanessian vous propose de tenter
de l’échanger contre un autre, flambant
neuf. Avec lui, Ça déménage!
n camion pas comme les
autres va sillonner la Suisse
romande. A son bord, Sarkis Oha­
nessian, qui proposera un nouveau
jeu, Ça déménage. Le principe: les
candidats mettent en jeu un objet,
un meuble, dont ils veulent se dé­
barrasser. S’ils donnent au moins
quatre bonnes réponses aux cinq
questions qui leur sont posées, ils
remportent son équivalent, mais
flambant neuf. En revanche, s’ils
perdent, ils doivent se séparer de
leur vieux canapé, de leur com­
mode démodée ou de leur poste
de télé obsolète, qui seront of­
ferts à une association caritative.
U
Vous avez perdu?
Sarkis embarque
l’objet que vous
avez misé.
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Une mécanique plutôt simple,
pour un tournage qui se révèle
difficile: «On débarque avec une
équipe technique d’une dizaine de
personnes, preneur de son, pro­
ducteur, scripte, réalisateur, trois
cameramen, etc., résume Sarkis,
donc cela fait beaucoup de monde
dans un petit appartement. Les
déplacements sont difficiles à gé­
rer, d’autant plus qu’il n’y a pas
de répétitions, comme sur un
plateau en studio. C’est un peu
plus simple lorsqu’il s’agit d’une
maison avec de grandes pièces.»
Les questions posées au candidat
sont de culture générale, un peu
Trajectoire
artistique
sur le modèle de l’autre jeu de
la TSR, Cash, et couvrent divers
domaines, géographie, politique
ou encore divertissement, mais,
contrairement au jeu présenté par
Enzo, dans Ça déménage, on a donc
droit à une réponse erronée.
2012: one man show
A 36 ans, Sarkis Ohanessian a
décidé de sauter le pas. Alors qu’il
enseignait le français et le théâtre
aux ados du cycle d’orientation des
Voirets (GE), il prend une année
sabbatique pour se consacrer à sa
carrière artistique avec, en ligne de
mire, un premier one man show
intitulé Sarkis et autres incongruités. Il le présentera en mai pro­
chain sur une scène qu’il connaît
bien, celle du Théâtre Le Caveau
à Genève, où il improvise souvent
avec la troupe lesArts. «L’impro­
visation est très utile dans de
nombreuses situations, mais pas
toujours à la télévision. Je ne peux
pas débarquer les mains dans les
poches; il faut, au contraire, une
structure bétonnée, un cadre bien
défini pour pouvoir improviser.
Avec la TV, il y a des contrain­
tes supplémentaires à cause des
exigences techniques; donc, pas
4 avril 1975: Naissance
à Genève.
1995: Joue le pompier dans La
cantatrice chauve d’Ionesco.
1998: Découvre l’improvisation
théâtrale.
1999: Participe déjà au Mondial
d’improvisation avec l’équipe
de Suisse amateur (également
en 2002 et 2003).
2003: Rejoint la troupe
professionnelle belge d’impro
Les souffleurs aux gradins.
2004: Devient membre et comédien de l’association lesArts.
2006: Entre à la TSR pour
animer C’mon jeu puis Identités.
(2008).
2008: Tourne dans le film
Opération Casablanca.
PhotoS: françois grobet/rts
Sarkis
s’invite
chez vous
quiz de fin d’année en compa­
gnie d’Anne Carrard. Il reprendra
aussi l’animation de Lire délire, en
remplacement d’Esther Freiburg­
haus, une émission qu’il connaît
bien puisque, en tant que prof, il
avait fait participer trois classes
à ce concours de lecture pour
adolescents.
Il faut une sacrée condition phy­
sique pour mener à bien tous ces
projets, mais pas de quoi inquié­
ter ce sportif invétéré qu’est Sar­
kis: sixième aux Championnats
suisses d’escrime en 2007, on­
zième en 2011, et vice-champion
genevois de tennis en 2009. «Une
carrière d’escrimeur? A l’époque
où, ado, j’ai commencé ce sport,
il n’existait malheureusement pas
de véritable structure à Genève,
et on ne peut pas vraiment vivre
de l’escrime, contrairement au
tennis, auquel je me suis mis trop
tard, vers 18 ans.»
Cet amateur de scrabble et
de jeux télévisés comme Tout le
monde veut prendre sa place a deux
chats, Shoes et Naya, qui ont vu
un jour débarquer Miriam, l’élue
de son cœur. «Elle ne travaille pas
Israël, un réservoir d’idées
Ça déménage est l’adaptation d’un
jeu israélien, déjà proposé dans une
dizaine de pays, dont le Québec, où
il a été rebaptisé Remise à neuf. Surprenant? Pas forcément. Israël n’en
est pas à son coup d’essai puisque
son jeu HaKasefet a aussi été adapté
en Grande-Bretagne, en Australie,
en Espagne et en France où, sous le
titre Le coffre, il a été présenté par
Nagui en 2003.
Du côté des séries, ce pays, où seuls
5 millions d’habitants possèdent un
poste (les juifs orthodoxes préfèrent
s’en priver), se montre si innovant
que certaines ont été rachetées par
les Américains. BeTipul, devenue
dans l’audiovisuel, mais je l’ai ren­
contrée grâce au théâtre. C’est une
belle histoire, souligne l’anima­
teur amoureux. Je jouais à Stras­
bourg dans les salons de l’hôtel
Hilton; pendant la pause, je suis
sorti sur la terrasse pour respirer,
et deux charmantes jeunes filles
sont venues me saluer. Je leur ai
proposé de boire un verre à la fin
du spectacle, mais elles avaient
En analyse avec Gabriel Byrne dans
le rôle du psy psychanalysé, a fait
un tabac sur HBO. Ensuite, CBS a
concocté sa version de The Ex List,
et Fox revisité à sa sauce Traffic
Light. Hatufim a inspiré Homeland,
série diffusée depuis quelques
semaines sur Showtime, dans
laquelle Claire Danes soupçonne un
prisonnier américain, retrouvé en
Irak après neuf ans d’absence, de
préparer un attentat. NBC a racheté
les droits de Timrot Ashan, qualifié
de «Lost israélien», et CW vient de
s’offrir Danny Hollywood, une comédie dont Mark Harmon, le héros de
NCIS, sera coproducteur.
OGz
déjà un engagement. Or, par un
heureux hasard, à la fin du show,
Miriam a été tirée au sort parmi
450 personnes, remportant des
places pour un prochain spectacle.
Comme, du coup, l’organisateur
avait ses coordonnées, je l’ai ap­
pelée, nous nous sommes revus,
et voilà», conclut l’animateur dans
un sourire. Propos recueillis
par Patricia Martin
d’improvisation sans une sacrée
préparation.» Sa faculté à rebondir
lui sert à mettre les candidats à
l’aise, comme on a pu le voir lors­
qu’il présentait Identités. «Comme
pour tous les jeux, le casting est
important, il faut trouver des can­
didats à l’aise, qui ont des choses
à raconter.»
Agenda chargé pour Sarkis ces
prochains mois: à Ça déménage
et à son one man show, il peut
ajouter la présentation du Grand
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