RETOUR SUR DES ASSOCIATIONS DE LA VILLE

RETOUR SUR DES ASSOCIATIONS DE LA VILLE QUI ONT MARQUÉ LA
VIE LOCALE.
À la fin du XIXème siècle, la Ville de Genlis comptait déjà plus de
70 associations et, de nombreux bénévoles leur accordaient
beaucoup de temps pour les faire vivre.
Si l'on se réfère à la chronologie, la Société de secours est sans doute la plus ancienne association de la
commune, puisque sa création daterait de 1826. À cette époque, c'était une compagnie de pompiers, dite
de secours, composée de cinquante-quatre hommes, sous les ordres du capitaine Legendre.
En 1831, l'effectif de la société de secours atteignait 173 hommes pour une population de 940 habitants.
Cette société de secours est devenue ensuite l’Amicale des sapeurs-pompiers de Genlis. Actuellement,
elle est présidée par Philippe Rozat, sapeur-pompier volontaire.
La fanfare
En 1858, se crée une société musicale dénommée Fanfare. Après avoir remporté, en 1902 à Genève et en
1905 à Toulon, les premiers prix des deux concours de fanfares, cette société connaît une période de
sommeil. En 1924, celle-ci prend un nouveau départ et devient La Genlisienne. En 1924, c'est une société
de trompettes et elle redevient fanfare en 1931. En 1972, elle se transforme et prend l'appellation
d’Harmonie la Genlisienne. Aujourd'hui, cette harmonie, association loi 1901 à caractère culturel et
artistique, regroupe deux entités complémentaires, un orchestre d'harmonie et une école de musique.
Présidée par Guillaume Grillon, l’harmonie compte quarante-six musiciens.
Pour la petite histoire, en 1948, la société musicale fut reçue officiellement au palais de Monaco où elle
joua pour le prince Louis II. À l'occasion de ce déplacement, Léon Rignault, son chef, a composé une
marche de défilé intitulée Monaco Genlis. L'écriture de cette marche a été faite sur une peau de tambour
qui est toujours conservée à Monaco, dans une des vitrines de la salle des mariages.
Les Bergeronnettes
En 1929, fut fondée l'association des Bergeronnettes de la Tille. C'était une association de gymnastique
postscolaire et une société amicale des anciennes élèves des écoles publiques de la ville.
Ses membres ont interprété à Genlis et à l'extérieur des ballets, tels que Le Mariage du coucou, en 1930 ;
Pierrots et Pierrettes en 1933, puis, la même année, Voilà les gars de la marine. Cette association
existait encore en 1941 puis a cessé ses activités.