Livre des résumés - Université de Liège
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Résumé des communications COMITÉ SCIENTIFIQUE Pascal Antoine, Université Lille 3 Thémis Apostolidis, Université d’Aix-Marseille 2 Isabelle Bragard, Université de Liège Annalisa Casini, Université Libre de Bruxelles Véronique Christophe, Université Lille 3 Cécile Dantzer, Université de Savoie Lionel Dany, Aix Marseille Université Maria del Rio Carral (Université de Lausanne) Gilles Dupuis, Université du Québec à Montréal Anne-Marie Etienne, Université de Liège Carole Fantini, Université Libre de Bruxelles Justine Gaugue, Université de Mons France Kittel, Université Libre de Bruxelles Michèle Koleck, Université de Bordeaux 2 Olivier Luminet, Université Catholique de Louvain Moira Mikolajczak, Université Catholique de Louvain Marie Préau, Université de Lyon 2 Bruno Quintard, Université de Bordeaux 2 Bernard Rimé, Université Catholique de Louvain Florence Sordes, Université de Toulouse Elisabeth Spitz, Université Lorraine Céline Stassart, Université de Liège Cyril Tarquinio, Université de Lorraine Florence Terrade, Université de Rennes 2 Aurélie Untas, Université Paris Descartes Agnès Van Daele, Université de Mons Stephan Vandenbroucke, Université Catholique de Louvain Emmanuelle Zech, Université Catholique de Louvain 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 3 Page 4 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 COMITÉ D’ORGANISATION Anne-Marie Etienne, Université de Liège, Présidente Isabelle Bragard, Université de Liège Christine Goffinet, Université de Liège France Kittel, Université Libre de Bruxelles Olivier Luminet, Université Catholique de Louvain Céline Stassart, Université de Liège Jacques Sougné, Université de Liège Malorie Touchèque, Université de Liège Agnès Van Daele, Université de Mons Sylvie Willems, Université de Liège Secrétariat: Christine Goffinet, Université de Liège 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 5 Page 6 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Sommaire Conférences plénières Quand l’intestin guide le cerveau : Rôle de l’inflammation, de la perméabilité et de la composition du microbiote intestinal en psychopathologie Philippe DE TIMARY .............................................................................................. 25. Le futur de la psychologie de la santé et la nouvelle loi sur les professions de la santé Stan MAES ................................................................................................................ 27. Quels enjeux du développement des recherches participatives ou communautaires, situées et démocratiquement ancrées Marie PREAU ........................................................................................................... 29. Symposium ENJEUX PSYCHO-SOCIAUX ASSOCIÉS À LA PRISE EN CHARGE ET À L’EXPÉRIENCE DE LA MALADIE EN ONCOLOGIE Thémis Apostolidis, Lionel Dany ............................................................... 33. L’expérience de la douleur en oncologie Lionel Dany, Eric Dudoit, Léa Restivo, Florence Duffaud, Sébastien Salas Incertitude décisionnelle et mobilisation de savoirs psychosociaux en oncologie : observations de réunions de concertations pluridisciplinaires Léa Restivo, Thémis Apostolidis, Claire Julian-Reynier Soins de supports : analyse critique de la place du sujet Claire Vitale, Laura Peyla, David Marie, Eric Dudoit, Florence Duffaud, Sébastien Salas L’expérience de la maladie cancéreuse comme révélateur social Thémis Apostolidis 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 7 REGARDS CROISES AUTOUR DE LA MALTRAITANCE INFANTILE .............................................................................................................. 41. Christine Degraux, Adélaïde Blavier Conserver sa qualité de vie professionnelle tout en travaillant dans le champ de la maltraitance infantile : soutien par l’interdisciplinarité et la réflexion éthique Adélaïde Blavier, Esther Thiltges, Céline Wertz L’utilité de l’hospitalisation et de la prise en charge pluri-spécialisée (sos familles) de l’enfant victime de maltraitance Céline Wertz, Sophie Lachaussée, Christine Monville Les enfants négligés : le regard d’enseignants de classes maternelles et primaires Florence Noirhomme-Renard, Aurélie Lafalize, Christiane Gosset Le maintien du lien parents-enfants lorsque l’enfant est placé : quel travail est-il possible de réaliser avec les parents ? Christine Degraux RECHERCHE EN PSYCHOPATHOLOGIE LÉGALE : PSYCHOPATHOLOGIE, QUALITÉ DE VIE, RISQUE SUICIDAIRE, PRISE EN CHARGE D’AUTEURS D’INFRACTIONS SEXUELLES ......... 49. Claire Ducro L’évaluation de la qualité de vie en psychiatrie sécuritaire : intérêt d’une mesure générique et spécifique Xavier Saloppé, Hélène Duquesne, Audrey Brouillard Le suicide carcéral, l’impact du soutien relationnel Julien Eloir, Claire Ducro Adolescents délinquants: Evaluation des caractéristiques de personnalité et des syndromes cliniques à l’aide du maci A-C.Lemasson, T.H. Pham Evaluation en continu des caractéristiques délictueuses, des aspects diagnostiques, de l’environnement social et de la prise en charge des AICS au sein d’équipes de santé spécialisées (ESS) en région wallonne (BE) Claire Ducro, Thierry Pham, Julien Lagneaux MÉDECINE GÉNÉTIQUE ET PRÉDICTIVE ................................................... 57. Carole Fantini-Hauwel, Claire Julian-Reynier Médecine génétique et prédictive : enjeux & perspectives d'une discipline en évolution permanente Carole Fantini-Hauwel, S. Lejeune-Dumoulin, I. Piollet, H. Dreyfus, S. Manouvrier Page 8 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Risk perception : what could be at stake in multiple genetic testing ? Claire Julian-Reynier Les recommandations de l’INCA face BRCA, quelles répercussions psychologiques ? Aude Michel Le vécu subjectif des personnes atteintes d’une pathologie génétique rare: la maladie de Rendu-Osler-Weber L. Geert, E. Brugalé, P. Antoine, O. Boute, C. Fantini-Hauwel, S. Manouvrier-Hanu MÉTHODES D’INTERVENTION ALTERNATIVES EN ONCOLOGIE ........................................................................................................... 65. Marie-Elisabeth Faymonville L’utilisation du yoga en oncologie, résultats et perspectives Gilles Dupuis, Dominique Lanctôt, Annélie-Sarah Anestin Non pharmacological symptom approach in oncology Eva Banyai, Eötvös Loránd Programme de revalidation multidisciplinaire post-cancer du sein : analyse des bénéfices éventuels sur la fonction physique et la qualité de vie Anne-France Leclerc, Marguerite Foidart-Dessalle, Philippe Coucke, Martine Devos, Yvette Henrotay, Jean-Michel Crielaard, Didier Maquet NUTRITION AND HEALTH : THE CHALLENGE OF OBESITY FROM A PSYCHOLOGICAL PERSPECTIVE ................................................. 73. Olivier Luminet Liking and consumption of self-prepared food: theoretical and practical implications Simone Dohle, Sina Rall, Carmen Keller, Michael Siegrist How to lose weight automatically: Nudging colic nutriments in the form of accessibility, default options and social norms Valérie Broers Examining the impact of activating the concept of precarity on the intention to consume food rich in colic nutriments Almudena Claassen Relationship between interoceptive awareness and consumption of colic nutriments in the obese population Giorgia Zamariola 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 9 The interplay of gender, age and weight underlying the influence of food claims on food choice. Maartje Mulders Implicit and explicit body image in obesity: the paradox of weight loss motivation Renata Cserjesi, Laszlo Lenard, Nicolas Vermeulen, Olivier Luminet FACTEURS PSYCHOSOCIAUX AU TRAVAIL ET SANTÉ : NOUVEAUX DÉVELOPPEMENTS EN ÉPIDÉMIOLOGIE ET DANS LE DOMAINE DE L’ÉVALUATION D’INTERVENTIONS DE PRÉVENTION .................................................................................................. 83. Isabelle Niedhammer, Dominique Chouanière, France Kittel, Hélène Sultan-Taïeb Relations entre facteurs psychosociaux au travail et santé coronarienne, étudiées par méta-analyse dans le cadre d’un réseau européen, le ‘Individual Participant Data-Consortium’ France Kittel, Annalisa Casini, Els Clays, Dirk De Bacquer, Mika Kivimäki Etude des facteurs psychosociaux au travail en France à l’aide des enquêtes nationales SIP et SUMER Isabelle Niedhammer, Thomas Lesuffleur, Emilie Chazelle, Marion Lassalle, Lucile Malard, Marie Murcia, Jean-François Chastang Evaluer les interventions de prévention des risques psychosociaux au travail : une approche multidisciplinaire adaptée aux interventions complexes Dominique Chouanière, Charles Parmentier, Christian Trontin, Stéphanie Boini Évaluation des interventions mises en œuvre en milieu de travail dans le cadre de la norme « entreprise en santé » au Québec : défis méthodologiques du protocole de recherche Hélène Sultan-Taïeb, Michel Vézina, Chantal Brisson INTERVENTIONS PSYCHOLOGIQUES INDIVIDUELLES ET FAMILIALES EN CANCÉROLOGIE : ASPECTS EMPIRIQUES ET CLINIQUES ....................................................................................................... 91. David Ogez, Anne-Sophie Ryckebosch-Dayez, Marie-Charlotte Druet, Cécile Flahault, Léonor Fasse L’offre de soins psychologiques en cancérologie : gérer le traumatisme de l’annonce et les stéréotypes à l’encontre des psychologues David Ogez, Emmanuelle Zech, Philippe De Timary Page 10 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Rôle et fonction des psychologues en cancérologie Anne-Sophie Ryckebosch-Dayez, Marie-Charlotte Druet Evolution de la communication au sein du couple en thérapie Cécile Flahault Spécificités de la prise en charge des conjoints de patients en phase palliative. Enjeux cliniques et éthiques Léonor Fasse, Sarah Dauchy LA RECHERCHE COMMUNAUTAIRE EN PSYCHOLOGIE DE LA SANTÉ : UN FORMIDABLE OUTIL AUX NOMBREUX DÉFIS HUMAINS ET PSYCHOSOCIAUX ..................................................................... 99. Marie Préau Accélérer la recherche grâce à une plateforme de recherche collaborative : le projet seintinelles Guillemette Jacob, Fabien Reyal, Lauriane Bassoleil Vivre avec le VIH et vieillir : un exemple de recherche communautaire. Daniela Rojas Castro, Guillemette Quatremère, Jean-Marie Le Gall, Franck Barbier, Adeline Toullier La perception du stigma chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) entre les défis du partage et les facteurs protecteurs. Résultats d’une recherche communautaire en Roumanie Florin Lazar, Ludmila Verdes, Monica Dan, Adeline Bernier, Emilie Henry, Joanne Otis, Ludivine Veillette Bourbeau, Marie Préau Gundo-so : pour outiller les femmes vivant avec le VIH (FVVIH) au Mali, un programme fait pour et avec les femmes, issu d'une adaptation réussie d'un programme Québécois Adeline Bernier, Adam Yattassaye, Bintou Dembélé, Caroline Racicot, Samba Diop, Rokiatou Dème, Kadidia Kassogué, Lyne Massie, Marie Préau, Joanne Otis INTERVENTION PSYCHOLOGIQUE AUPRÈS DES PERSONNES AYANT UN HANDICAP : DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE AU MAINTIEN DANS L’EMPLOI .................................................................... 107. Pamela Prevost Le SAIPPH (Service d’Aide à l’Insertion Professionnelle Des Personnes Handicapées), une structure innovante Rozenn Alegre SAIPPH, un centre de réhabilitation psychosociale : étude de 20 sujets souffrant de schizophrénie sur 10 mois Lucille Mendes, Cyrille Bouvet 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 11 Création et bénéfices d’un groupe d’Entrainement aux Habiletés Sociales dans une structure de réhabilitation socio-professionnelle pour personnes «handicapées psychiques» Mélanie Wetzer Keraval Spécificités et bienfaits préliminaires d’un dispositif d’aide psychologique aux travailleurs handicapés pour renforcer leur maintien dans l’emploi Pamela Prevost LA PRISE EN CHARGE DES TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES, DE L’ANOREXIE MENTALE À L’OBÉSITÉ MORBIDE ............................................................................................................... 115. Delphine Rommel Réflexions autour de l’intérêt de prendre en charge les obésités selon une perspective addictologique Dr Bruno Rocher Activité physique, comportement alimentaire et consommation de substances chez des étudiants L. Romo, Y. Morvan, G. Kotbagi, L. Kern Approche transdiagnostique des processus de régulation émotionnelle dans les troubles des conduites alimentaires Delphine Rommel Obésité : une place dans le DSM-VI ? Dr Séverine Andrieux, Bulle Gaudrat PRÉVENTION ET RÉHABILITATION EN PSYCHOLOGIE PÉDIATRIQUE ...................................................................................................... 123. Serge Sultan Identification des déterminants sociocognitifs potentiels de l'adhésion au traitement chez les enfants et adolescents atteints d'hémophilie sévère Sarah Bérubé, Georges-Étienne Rivard, Nichan Zourichian, Serge Sultan Repérage des consommations d’alcool en période prénatale : un enjeu pour la santé maternelle et fœtale. Justine Gaugue, Isabelle Varescon, Jaqueline Wendland Effets psychologiques à long terme du cancer et des traitements dans une cohorte de patients traités pour une leucémie lymphoblastique aigue (LLA) dans l’enfance. Serge Sultan, Annie-Jade Pépin, Sarah Lippé, Daniel Sinnett, Caroline Laverdière Page 12 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Le deuil des enfants dont un parent est décédé par cancer : expérience subjective et mise en sens Cécile Flahault L’APPORT DE LA PSYCHOLOGIE A L’EDUCATION THERAPEUTIQUE .............................................................................................. 131. Valérie Untas, Michèle Koleck Quelle place pour l’empathie du soignant et l’alliance thérapeutique en éducation thérapeutique ? Sophie Lelorain La place des interventions psychothérapeutiques en éducation thérapeutique Laetitia Idier, Michèle Koleck Education thérapeutique en psychiatrie et psychoéducation : similitudes, divergences et implications pratiques Michèle Koleck, Jérôme Foucaud Psychoéducation multifamiliale et troubles bipolaires : les représentations et le coping comme indicateur thérapeutique Emmanuelle Rouan, Léa Zanouy, Isabelle Minois, Marie Bouteloux, Amélie Jutant, Sébastien Gard, Alain Desage, Katia M’bailara Les proches : quelle place leur donner en éducation thérapeutique ? Valérie Untas PSYCHOLOGIE POSITIVE ET SANTÉ Jordi Quoidbach, Fanny Weytens ......................................................... 139. Développer le bien-être chez l’enfant par le biais de la gratitude Rébecca Shankland, Evelyn Rosset L’augmentation des émotions positives et la diminution des émotions négatives : étude comparative des bénéfices associés Fanny Weytens, Moïra Mikolajczak Douleur chronique et psychologie positive : bienfaits de l’Atelier Bien-être et Coping envers la Douleur chronique (Programme ABCD) Colette Aguerre, Morgiane Bridou Émodiversité et écosystème émotionnel Jordi Quoidbach, Moïra Mikolajczak 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 13 Communications (par ordre alphabétique) Latifa Adarmouch, Abdelhadi Elyacoubi, Majda Sebbani, Mohamed Amine Apport d’un atelier d’éducation dans l’amélioration des activités d’auto-soins du pied chez les diabétiques de type 2 .................................. 149. Mélissa Alexandre, Justine Gaugue, Carmela Votino, Lisa De Noose, Teresa Cos Sanchez, Jacques Jani Avancées dans le champ du diagnostic prénatal : des enjeux de l’interruption médicale de grossesse à la prévention des risques psychopathologiques pour l’enfant d’après .................................................. 151. Bruno Andrieux Etude du dispositif de soutien psychologique aux militaires de retour d’opération et à leurs familles ......................................................................... 153. Mélanie Balès, Elodie Pambrun, Maria Melchior, Nine GlangeaudFreudenthal, Marie-Aline Charles, Hélène Verdoux, Anne-Laure Sutter-Dallay Facteurs de risque environnementaux et/ou obstétricaux de survenue de difficultés psychologiques prénatales au sein de la cohorte ELFE (étude longitudinale française depuis l’enfance) .................................................................................................. 155. Charlotte Bauquier, Marie Préau Construction de la représentation sociale de la vaccination contre le HPV en France ..................................................................................... 157. Bouchara Bejaoui, Michèle Koleck, Vivian Viallon, Pierrette Charnay, Jean-Michel Mazaux, Christian Belio, Jean-Marc Destaillats, Antoinette Prouteau, Martine Hours Accompagner une victime accidentée grave de la circulation, Une évaluation des dimensions positives et négatives du vécu du proche – Aidant principal et de sa famille : Présentation des résultats du pré-test de l’étude ESPARR 2 ............................................. 159. Angélique Belmont WWW.AIDE-ALCOOL.BE - évaluation d’un programme d’aide en ligne pour les personnes dépendantes de l’alcool : une étude pilote ................................................................................................... 161. Page 14 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Bernadette Blin, Gilles Lecocq De la prise en compte des aspects salutogènes de la spiritualité dans le traitement des addictions .............................................. 163. Jérôme Blondé, Fabien Girandola, Karine Gallopel-Morvan Les avertissements sanitaires visuels sur les paquets de cigarettes : quels sont leurs effets trois ans après leur lancement en France ? ........ 165. Cindy Borghgraef, Yves Libert, Yves Beguin, Dominique Bron, Chantal Doyen, Stéphanie Dubruille, Anne-Marie Etienne, Christine Reynaert, Nicole Straetmans, Eric Van Den Neste, Darius Razavi L’altération des mécanismes cognitifs compensatoires des patients âgés atteints d’un cancer: une étude longitudinale menée en début de traitement par chimiothérapie ................................... 167. Lucia Bosone, Frédéric Martinez L’effet persuasif d’autrui dans les campagnes de promotion de la santé : quel modèle pour quel message ? ...................................................... 169. Marie-Jo Brennstuhl, Cyril Tarquinio Utilisation de la thérapie EMDR – Eye Movement Desensitization and Reprocessing – en unité hospitalière de traitement de la douleur chronique ................................................................................................ 171. Delphine Canivet, Yves Libert, Catherine Ménard, Laëtitia Van Achte, Christine Farvacques, Jean-Louis Slachmuylder, Jean-François Durieux, Nicole Delvaux, Darius Razavi La satisfaction des médecins dans un contexte de haute incertitude médicale: un processus simulé de prise de décision en oncologie .......................................................................................... 173. Emilie Cappe, Marie-Caroline Rougé, Emilie Boujut Burnout des professionnels de l’éducation spécialisée intervenant auprès d’individus ayant un trouble du spectre de l’autisme : role de variables psychosociales ...................................................................... 175. Mathilde Carlsberg, Michèle Koleck, Laurent Wiart, Edwige Richer, Audrey Simion, Véronique Soriano, Emmanuelle Coste, Jean-Michel Mazaux Evolution des processus psychologiques et de la qualité de vie d’adultes cérébrolésés participant à un programme d’aide à la réinsertion sociale et professionnelle (UEROS-Aquitaine) ................. 177. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 15 Carolina Catunda, Eliane Fleury Seidl L'impact de la gestion des buts sur la détresse émotionnelle et la qualité de vie - comparaison entre des personnes vivant ou non avec le VIH ..................................................................................................... 179. Pascale Chapaux-Morelli, Lional Dagot Demande émotionnelle, dissonance émotionnelle, et expressivité des émotions au travail ............................................................... 181. Marc Cloes, Anne-Marie Etienne, Olfa Maslah, Nicole Taton, Alexandre Mouton Perception du bien-être chez les étudiants de l’Université de Liège .... 183. Pierre Cole, Francesca Arpone, Kerstin Weber, Canuto Alessandra « Vécu des patients après greffe de moelle osseuse » .............................. 185. Anne Congard, Pascal Antoine, Sarah Levigouroux, Rollon Poinsot, Johan Illy, Bruno Dauvier Effets de la pratique du mindfulness sur la dynamique émotionnelle: modélisation des paramètres du modèle « dynaffects » ......................................................................................... 187. Emilie Constant, Véronique Christophe, Jean-Louis Nandrino Style d’attachement et satisfaction conjugale : l’effet médiateur de l’intimité ........................................................................................................... 189. Marc Corbiere, Patrizia Villotti, Tania Lecomte, Claude Charbonneau Le rôle des accommodements de travail et des soutiens naturels dans le maintien en emploi de personnes avec un trouble mental grave ........................................................................................... 191. Aurélie Croiset, Florence Sordes-Ader, Patrick Ritz L’éducation thérapeutique en pré-chirurgie bariatrique : étude de faisabilité .............................................................................................. 193. Stéphanie Culot, Justine Gaugue Vécu des pères en post-partum immédiat: recherche exploratoire et quantitative ........................................................................................................... 195. Angèle César, Florence Renard Prise en charge de patients pédopsychiatriques dits « en situation complexe » : inadaptation sociale ou institutionnelle ? ............................ 197. Lionel Dagot Orientation politique et satisfaction de vie : le rôle modérateur du développement humain ......................................................... 199. Page 16 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Cécile Dantzer, Olivier Desrichard, Emmanuelle Le Barbenchon Clusters de comportements et croyances de santé des étudiants .......... 201. Mathieu A.P. David, Prisca Hoareau-Grace, Yvan Paquet Le rôle du soutien à l’autonomie dans un contexte d’éducation thérapeutique ....................................................................................................... 203. Joachim De Stercke, Gaëtan Temperman, Bruno De Lievre Persévérance et abandon des enseignants débutants : de l’introduction du cadre du bien-être subjectif en insertion professionnelle .................................................................................... 205. Sophie Degrange, Catherine Legrand, Benoit Pétré, André Scheen, Michèle Guillaume Etude des triades du programme EDUDORA² : mécanismes psychologiques complexes sous-jacents au surpoids et à l’obésité chez l’adolescent ................................................................................ 207. Véronique Delvaux, Julie Cano-Chervel, Kathy Huet, Caroline Leclef, Myriam Piccaluga, Clémence Verhaegen, Bernard Harmegnies Capacités d’apprentissage phonétique et vieillissement ........................... 209. Marjolaine Doumergue, Nikos Kalampalikis Recevoir, raconter, (re)donner : la nature cyclique du don dans la parenté par procréation avec donneur ........................................................... 211. Bruno Fohn, Michel Dubois L’hypnose en procréation médicalement assistée : de l’hyper-contrôle au lâcher-prise ................................................................. 213. Aurélie Gauchet, Marion Peyre, Olivier Epaulard Observance thérapeutique et vécu de la première consultation chez les patients infectés par le VIH ............................................................... 215. Astrid George, Rita Luz, Elisabeth Spitz Symptômes d’un stress posttraumatique en postpartum: Les conséquences à six mois postpartum ....................................................... 217. Fabienne Glowacz Timing pubertaire perçu et conduites à risque et déviantes à l’adolescence ..................................................................................................... 219. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 17 Mélanie Trocmé, Guillaume Grandazzi, Mélanie Seillier, Véronique Christophe, Emmanuel Babin Programme d’Education Thérapeutique visant l’amélioration de la qualité de vie des Aidants et des patients opérés par Laryngectomie totale (PETAL) .......................................................................... 221. Sébastien Henrard, Agnès Van Daele Effets de l’âge et de l’activité de travail sur les fonctions exécutives chez les interprètes de conférence ............................................ 223. Sophie Herman, Darius Razavi, Florence Lewis, Marie Caillier, France Delevallez , Yves Libert, Aurore Lienard, Jean-Marie Nogaret, Paul Van Houtte, Pierre Scalliet, David Ogez, Jean-Louis Slachmuylder, Isabelle Merckaert Détecter la peur de la récidive dysfonctionnelle chez les patientes atteintes d’un cancer du sein non métastatique souhaitant une aide psychologique : utilité d’une tâche d’inhibition de la peur de la récidive ............................................................. 225. William Houlle, Baptiste Plazonnet, Camille Mellinger, Cyril Tarquinio, Marie-Louise Constantini-Tramoni Spécificités de la relation médecin-patient dans le parcours de soins de patients atteints de sclérose en plaques : vécus d’incertitude, d’impuissance, fragilité de l’alliance thérapeutique et conséquences pour le patient ...................................................................... 227. Magali Huet, Lionel Dany, Thémis Apostolidis Expliquer « l’inexplicable » : les aides soignants confrontés à la prise en charge des personnes cérébro-lésées graves ........................ 229. Julie Laurent, Isabelle Bragard, Philippe Coucke, Isabelle Hansez Stress et burnout des infirmiers et physiciens belges de radiothérapie : quel est le rôle du travail émotionnel et du support organisationnel perçu ? ....................................................................................... 231. Alice Le Bonniec, Julie Haesebaert, Marie Préau, Nicole Berthoux, Anne-Marie Schott Etude qualitative des représentations de l’accident vasculaire cérébral auprès du grand public : identification des freins et des facilitateurs à l’appel au 15 .............................................................................. 233. Sarah Le Vigouroux, Bruno Dauvier, Anne Congard Personnalité et dynamique affective : Efficacité des stratégies de régulation ...................................................................................... 235. Page 18 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Florence Lewis, Darius Razavi, France Delevallez, Sophie Herman, Marie Caillier, Yves Libert, Aurore Lienard, Jean-Louis Slachmuylder, Jean-Marie Nogaret, Paul Van Houtte, Pierre Scalliet, David Ogez, Isabelle Merckaert Améliorer la régulation de l’anxiété et de la peur de la récidive chez des patientes atteintes d’un cancer du sein après les traitements : une étude randomisée comparant deux interventions de groupe ........... 237. Rita Luz, Astrid George, Rachel Vieux, Elisabeth Spitz Ajustement dans la dyade conjugale, attachement adulte et qualité de vie pendant la grossesse ................................................................. 239. Xavier Mabire, Gabriel Girard, Marion Mora, Marie Suzan, Jean-Marie Legall, Nicolas Lorente, Catherine Capitant, Jean-Michel Molina, Bruno Spire, Marie Préau Motivation et adhérence des participants d’un essai de prophylaxie préexposition au VIH (ANRS-IPERGAY) ............................................................ 241. Constance Mambet Doue, Nicolas Rousseau Effets indirects de la religiosité sur la santé objective : quels médiateurs ? ............................................................................................... 243. Isabelle Milhabet Evolution de l’état émotionnel et cognitif ressenti par des femmes atteintes d’un cancer du sein en lien avec leur activité professionnelle ...................................................................................... 245. Stéphanie Miliche, Charlotte Demortier, Virginie Monsieur, Moïra Mikolajczak Améliorer la prise en charge des personnes migraineuses en favorisant le développement des compétences émotionnelles .................................. 247. Pierre Missotten, Gilles Dupuis, Stéphane Adam Vieillissement réussi : quel lien avec la qualité de vie des personnes âgées? .................................................................................................. 249. Lise Monneraud L’expérience vécue de la maladie chronique : impact psycho-social et ajustements identitaires .................................................................................... 251. Marylène Mouketou Mouketou, Ghozlane Fleury-Bahi Le stress professionnel en bureaux paysagers : étude du rôle joué par les contraintes environnementales .......................................................... 253. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 19 Alexandre Mouton, Denise Astrid Peels, Catherine Bolman, Aart Nicolaas Mudde, Hein De Vries, Marc Cloes, Lilian Lechner De l’intention au comportement physiquement actif chez les seniors : étude de l’influence des perceptions environnementales ......................... 255. Laurent Muller, Danièle Spor-Winkler Etude de la régulation émotionnelle des patients obèses au cours d’une prise en charge médicalisée ....................................................... 257. Myriam Pannard, Marie Préau Partage social des émotions chez les femmes atteintes d’un cancer du sein à destination de leurs enfants .................................... 259. Laura Peyla, David Maire, Eric Dudoit, Claire Vitale Les croyances liées à la maladie ou à la mort, une question normative ? ................................................................................... 261. Marie Préau, Vanessa Laguette, Laura March, Camélia Protopopescu, Catherine Leport, Geneviève Chene, François Raffi, Bruno Spire Et Le Groupe D’étude De La Cohorte ANRS CO8 APROCO-COPILOTE Approche longitudinale de la qualité de vie et de la perspective temporelle chez les personnes infectées par le VIH et sous traitement ................................................................................................ 263. Benoit Pétré, Frédéric Ketterer, Marc Vanmeerbeek, André Scheen, Marie-Lise Lair, Olivier Ziegler, Philip Böhme, Michèle Guillaume Besoins de formation en éducation thérapeutique du patient pour la prise en charge du diabète de type 2 et de l’obésité. Résultats d’une étude par groupes nominaux auprès des professionnels de la santé .................................................................................. 265. Martine Regourd-Laizeau, Freddy Maso, Michel Verger, Alain Vigneault Psychologie positive et de sport : ce qu’ils peuvent apporter à la psychologie de la santé ....................................................................................... 267. Martine Regourd-Laizeau, Cyril Tarquinio, Alain Vigneault, Michel Verger Les forces de caractères: un outil pour le psychologue De la santé ............................................................................................................. 269. Page 20 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 M. Reynaud, A. Vinay, K. Chahraoui Les stratégies d’attachement : modèle de compréhension psychodynamiques des difficultés de régulation émotionnelle des femmes déprimées ....................................................................................... 271. Pauline Roux Voir et savoir dans l’expérience du cancer du sein. Les patientes face aux photographies et schémas dans la consultation chirurgicale ............................................................................................................ 273. Anne Rudelle Astie, Lionel Dagot Compétences politiques et burn-out: effet médiateur de la latitude décisionnelle modéré par les perceptions de prise de décision politique ........................................................................................... 275. Fanny Sauvade, Laurentine Veron Comment intervenir dans le champ de la prévention en santé mentale auprès des étudiants ? L’exemple innovant de Porte t’apporte, programme de prévention de la dépression et du suicide ............................................................................................................... 277. Thérèse Scali, Salvatore D’Amore Les intervenants psycho-sociaux face à l’homoparentalité: quels besoins et quels défis? ............................................................................. 279. Nathalie Schippers, Patrick Govers, Marc Vanmeerbeek, Philippe Mairiaux Amélioration de la collaboration entre le médecin généraliste, le médecin-conseil et le médecin du travail pour une meilleure prise en charge des pathologies en lien avec le travail ............................. 281. Sarah Schroyen, Stéphane Adam, Guy Jerusalem, Chantal Gilles, Pierre Missotten Personnel soignant et âgisme: quelles conséquences cliniques ? ............ 283. Valérie Schürch, Pierre-André Doudin Le risque de burnout chez les étudiants à l’enseignement débutants ............................................................................................................... 285. Aude Silvestre, Benoit Dardenne « Ok, c’est pas bien, mais que peut-on y faire ? » - Propositions de stratégies pour contrer les effets néfastes des stéréotypes paternalistes sur la performance motrice ..................................................... 287. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 21 Florence Sordes Ader, Virginie Buttin Longueville, Jean-Luc Sudres Les adolescents en rémission complète d’une hémopathie maligne ................................................................................................................... 289. Florence Spitzenstetter, Natalia Rusnac L’alcool et les jeunes : impact de la comparaison sociale sur l’évaluation du risque personnel ...................................................................... 291. Marie Stievenart, Bénédicte Mouton, Laurie Loop, Isabelle Roskam Redonner confiance aux parents de jeunes enfants : une intervention innovante ............................................................................... 293. Maria Toth-Gauthier, James Day La personnalité des jeunes à haut potentiel intellectuel est-elle différente ? ............................................................................................. 295. Didier Truchot, Xavier Borteyrou, Mathieu Jay Etude des facteurs psychosociaux permettant de prédire un bon ajustement aux métiers de saisonniers : étude en station de sports d’hiver ................................................................................................... 297. Fanny Vallet, Elodie Guillaume, Olivier Dejardin, Lydia Guittet, Célia Berchi, Guy Launoy, Véronique Christophe Apport des profils de croyances du dépistage du cancer colorectal ....... 299. Chantal Vandoorne, Noémie Hubin Les représentations du bien-être en milieu scolaire ................................... 301. Aurélie Wagener, Céline Baeyens, Sylvie Blairy Comment conceptualiser les liens entre caractéristiques dépressives, processus psychologiques et niveau d’engagement dans des activités (activation versus évitement) ? Implications en psychologie clinique ............................................................... 303. Dalila Zenad La qualité de vie, la perception de la maladie, les traits de personnalité dans la compliance thérapeutique chez les hémodialysés ......................................................................................................... 305. Communications affichées (par ordre alphabétique) Page 22 .................... 307. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Conférences plénières 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 23 Page 24 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Philippe DE TIMARY Université Catholique de Louvain, Belgique Quand l’intestin guide le cerveau : Rôle de l’inflammation, de la perméabilité et de la composition du microbiote intestinal en psychopathologie La flore intestinale (microbiote) compte 10 fois plus de bactéries que ce qu’un organisme humain comporte de cellules humaines. Il existe par ailleurs une grande variabilité dans la composition de ce microbiote et certains genres ou certaines espèces semblent avoir un effet délétère sur la fonction barrière de l’intestin. L’augmentation de la perméabilité (en anglais leaky gut) , permet le passage de fragments bactériens qui induisent une réaction inflammatoire. L’altération du microbiote, par ses effets sur la production de métabolites intestinaux ou par l’altération de la barrière et de l’inflammation va induire des effets importants sur différentes fonctions de l’organisme. Les effets métaboliques de ces altérations sont actuellement bien connus (diabète, obésité, maladies cardiovasculaires). Par ailleurs, ces altérations intestinales pourraient également avoir des répercussions sur l’humeur ou le comportement. Dans cet exposé, nous évoquerons les mécanismes impliqués dans le développement de ces manifestations psychologiques et montrerons, en l’illustrant par des résultats expérimentaux obtenus chez les sujets atteints de dépendance à l’alcool en quoi ce continent inexploré que constitue le microbiote intestinal pourrait ouvrir des perspectives nouvelles en psychopathologie et en psychologie de la santé. ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 26 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Stan MAES Université de Leiden, Pays-Bas Le futur de la psychologie de la santé et la nouvelle loi sur les professions de la santé Beaucoup de psychologues sont très satisfaits que la nouvelle loi ait été votée récemment. Bien que la loi soit importante pour la reconnaissance de la psychologie, elle reste très vague et ne définit pas très bien les tâches ou le domaine de la psychologie de la santé. Dans cette présentation je comparerai d’abord la loi Belge aux lois d’autres pays Européens. La loi protège à juste titre certains groupes, mais elle ne définit pas le domaine d’action des professionnels de la santé, quoique le futur de la psychologie de la santé en dépende. Par exemple, quel est le rôle du psychologue en terme de prévention, de dépistage, d’information des patients et de leurs proches au cours de la maladie, de promotion de la santé au travail, d’aspects culturels et sociaux de la santé, d’interventions via internet, d’interventions qui ciblent des comportements de santé et non pas le bien-être du patient, d’interventions pour les proches du patient etc. Dans cette présentation, j’essaierai de définir le domaine potentiel de la psychologie de la santé en Belgique en tenant compte des évolutions dans d’autres pays. Je crois que mieux délimiter le territoire du psychologue de la santé, pourrait avoir au moins des conséquences pour la formation de psychologues de santé. ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 28 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Marie PREAU Université Lumière Lyon 2, France Quels enjeux du développement des recherches participatives ou communautaires, situées et démocratiquement ancrées La place croissante octroyée aux personnes concernées dans les décisions médicales ou institutionnelles qui les concernent représente un phénomène que le champ de la recherche en santé ne peut ignorer. Qu’il s’agisse de la prévention ou de la prise en charge, l’implication des personnes et la reconnaissance de leur savoir profane représentent une opportunité et un gage de qualité dans la mise en œuvre de ces recherches. Les enjeux de cette participation ne sont cependant pas sans conséquence sur les méthodologies à développer, la posture des chercheurs ainsi que l’ensemble de la démarche à mettre en oeuvre. Étayé par des exemples de recherches communautaires interventionnelles ou non, internationales ou fondées sur des initiatives plus locales, l’objectif de cette intervention vise à expliciter et argumenter les enjeux théoriques et méthodologiques ainsi que l’intérêt de cette approche épistémologiquement située et qui peut constituer un volet significatif, côté recherche, du développement de ce que l’on nomme fréquemment la démocratie sanitaire. ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 30 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Symposium 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 31 Page 32 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM : ENJEUX PSYCHO-SOCIAUX ASSOCIÉS À LA PRISE EN CHARGE ET À L’EXPÉRIENCE DE LA MALADIE EN ONCOLOGIE 1 2 Thémis Apostolidis1, Lionel Dany1, 2 Aix-Marseille Université, LPS EA 849, 13621, Aix-en-Provence, France APHM, Timone, Service d’Oncologie Médicale, 13385, Marseille, France Résumé de la présentation du symposium : La maladie cancer « s’exprime » dans un espace complexe qui fait intervenir, à la fois pour les patients et les soignants, des enjeux émotionnels, psychologiques, socio-contextuels et professionnels qui délimitent à bien des égards les contours de l’expérience vécue de la maladie et ceux de la situation de soins. Par exemple, les savoirs produits par les malades ou les soignants contribuent à questionner le « bien fondé » des protocoles de soins. Le développement de l’offre de soins de support et des dispositifs d’essais thérapeutiques constitue également un champ fécond pour s’interroger sur les formes de régulations psycho-sociales de l’expérience de la maladie et sur une certaine forme de normalisation de cette expérience. Les différentes contributions de ce symposium s’appuient sur des dispositifs à l’interface de la recherche et de la prise en charge en oncologie. Elles visent à éclairer certains enjeux psycho-sociaux associés à la prise en charge et à l’expérience de la maladie cancéreuse et/ou à discuter certaines questions conceptuelles que ces enjeux soulèvent. Les quatre communications présentées porteront sur (a) l’expérience de la maladie et les régulations psychologiques et contextuelles auxquelles elle donne lieu (Dany), (b) la façon dont les savoirs produits sur le patient influencent le processus de décision médicale (Restivo), (c) sur une analyse critique de la place du sujet dans le contexte du développement des soins de support (Vitale) et (d) sur une analyse psychosociale de l’expérience de la maladie cancéreuse en tant qu’objet révélateur du fonctionnement social (Apostolidis). Mots-clés : Cancer, Prise en charge, Expérience, Enjeux psycho-sociaux 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 33 L’EXPÉRIENCE DE LA DOULEUR EN ONCOLOGIE Lionel Dany1,2, Eric Dudoit1,2, Léa Restivo1,3, Florence Duffaud2, Sébastien Salas2 1 Aix-Marseille Université, LPS EA 849, 13621, Aix-en-Provence, France Timone, Service d’Oncologie Médicale, 13385, Marseille, France 3 INSERM, UMR912 (SESSTIM), 13006, Marseille, France 2 APHM, Introduction : La douleur constitue un symptôme très fréquent chez les malades du cancer. Elle est souvent sous-évaluée et prise en charge de manière inadéquate alors que les patients déclarent des niveaux de douleur importants. Notre recherche visait à documenter l’effet de l’utilisation des opioïdes (faibles et forts) sur la qualité de vie des patients et à appréhender les représentations de la douleur et des traitements antalgiques. Méthode : Une étude qualitative, par entretiens de recherches, a été réalisée auprès de 16 patients du Service d’Oncologie Médicale du CHU de la Timone. Les entretiens ont fait l’objet d’une analyse de contenu. Résultats : L’analyse montre que les représentations associées à la douleur renvoient à un champ de compétences mutualisées contrairement à la maladie cancéreuse. Les représentations associées aux opioïdes oscillent entre bénéfices perçus (action sur la douleur) et réticences (toxicomanie, effets secondaires, perte de contrôle). Les patients s’estiment « compétents » pour intervenir sur l’évaluation de leur douleur et de sa prise en charge. Cette « gestion personnelle » de la douleur (auto-évaluation, recours aux traitements antalgiques) témoigne d’une certaine maîtrise ou autonomie face à l’expérience de la maladie cancéreuse. Ces processus permettent aux patients une certaine « prise de contrôle » sur la trajectoire de la maladie. Conclusion : L’expérience et la gestion de la douleur par le patient en oncologie soulignent l’ancrage de l’expérience de la douleur dans le contexte signifiant de la maladie cancéreuse et témoigne du rôle des constructions socio-représentationnelles comme modalités d’ajustement. Le patient et sa participation (agit et pensée) se trouvent au cœur du dispositif de la prise en charge de la douleur. Mots-clés : Cancer, Douleur, Représentations, Qualité de vie Page 34 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 INCERTITUDE DÉCISIONNELLE ET MOBILISATION DE SAVOIRS PSYCHOSOCIAUX EN ONCOLOGIE : OBSERVATIONS DE RÉUNIONS DE CONCERTATIONS PLURIDISCIPLINAIRES Léa Restivo1,2, Thémis Apostolidis2, Claire Julian-Reynier1 2 1 INSERM, UMR912 (SESSTIM), 13006, Marseille, France Aix-Marseille Université, LPS EA 849, 13621, Aix-en-Provence, France Introduction: En dépit du développement croissant des Recommandations pour la Pratique Clinique encadrant la prise en charge des patients atteints de cancer, nombre de décisions continuent d’être prises dans des situations marquées par l’incertitude. Dans un tel contexte, la théorie des représentations sociales nous invite à envisager que la mobilisation de différentes formes de « savoirs » (profanes et savants) peut être en jeu dans les processus de décision. L’objectif de cette étude est d’identifier l’objet des incertitudes décisionnelles lors des Réunions de Concertations Pluridisciplinaire (RCP) consacrées aux dossiers critiques (rechute, impasse thérapeutique, etc.) en oncologie ainsi que la nature des arguments avancés dans ces situations. Méthode : La présentation de 700 dossiers de patients atteints de différents cancers a été observée lors de 48 RCP dans un Centre de Lutte contre le Cancer. Les données ont fait l’objet d’une double analyse quantitative et qualitative reposant sur l’utilisation d’une grille d’analyse élaborée par plusieurs chercheurs. Résultats : L’entrée d’un patient dans un essai clinique, la prescription d’investigation diagnostique supplémentaire ou encore les alternatives thérapeutiques constituent les incertitudes décisionnelles abordées lors des RCP observées. En parallèle des éléments médicaux, des considérations subjectives à propos des patients (caractéristiques psychologiques, sociales et culturelles) interviennent dans les discussions concernant le choix de leur traitement. Conclusion : Ces premiers résultats ont pour objet des pratiques en devenir (RCP) dans le champ de l’innovation médicale en oncologie dont nous discuterons les implications théorique (polyphasie cognitive et pratiques professionnelles) et appliquée (formation des médecins). Mots-clés : Maladies chroniques, Soignants, Evolutions sociales 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 35 SOINS DE SUPPORTS : ANALYSE CRITIQUE DE LA PLACE DU SUJET 1 Claire Vitale1, Laura Peyla1, David Marie1, Eric Dudoit1,2, Florence Duffaud1, Sébastien Salas1 APHM, Timone, Service d’Oncologie Médicale, 13385, Marseille, France Université, LPS EA 849, 13621, Aix-en-Provence, France 2 Aix-Marseille Introduction : La médecine postmoderne indubitablement façonnée par le « biopouvoir », tend à considérer la santé d’un point de vue purement nosologique (statistique), réduisant le patient à sa pathologie par la « langue des calculs » (Foucault, 1976). Face à cette médecine anatomo-pathologique, les soins de support ont été présentés comme un moyen de réintroduire une prise en charge holistique du sujet, en recentrant la prise en charge et l’accompagnement sur le vécu subjectif du patient et de ses proches. Pourtant, notre pratique clinique quotidienne en milieu hospitalier, nous invite à dresser une analyse critique de la place du sujet dans ce que l’on nomme les soins de support. Notre hypothèse est que les soins de support sont davantage un support aujourd’hui pour les équipes médicales et paramédicales, que pour le patient lui-même et ses proches. Méthode : Analyse de cas cliniques. Résultats : L’analyse montre que les soins de support, tels qu’ils sont mis en place actuellement, excluent le sujet et son désir, en ce qu’ils réduisent le symptôme à un obstacle dépourvu de sens qu’il faut tout simplement éliminer. En effet, l’analyse du contenu de la demande des soignants et celle des entretiens réalisés auprès des patients mettent cela en exergue. Conclusion : Les soins de support, fruit d’un discours (Lacan, 1969) médical (maître) et politique (capitaliste), sont alors un moyen supplémentaire de maintenir la forclusion actuelle de la castration (Lacan, 1972) et participent donc à l’édification d’un monde chimérique qui exclut l’impuissance, l’impossible guérison, la souffrance, le symptôme insoluble, finalement le sujet et son désir. Partant de ce constat, nous proposerons des pistes de réflexion pour redonner sens à ces soins. Mots-clés : Cancer, Soins de support, Biopouvoir, Sens, Subjectivité Page 36 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 L’EXPÉRIENCE DE LA MALADIE CANCÉREUSE COMME RÉVÉLATEUR SOCIAL Thémis Apostolidis Aix-Marseille Université, LPS EA 849, 13621, Aix-en-Provence, France Introduction : L’étude du rapport au corps confronté au cancer et à ses traitements occupe une place importante au sein des travaux en SHS et constitue une voie heuristique d’analyse des processus psychosociaux qui façonnent l’expérience de la maladie cancéreuse. Notre objectif ici est d’appréhender l’expérience du cancer en tant que forme d’expérience simultanément subjective et sociale sous le prisme du regard des représentations sociales (Jodelet, 2006). Méthode : Nous nous appuierons sur une recherche par entretien de recherche, réalisée auprès de femmes atteintes d’un cancer du sein et participant à un dispositif d’essai thérapeutique (N=24 ; Dispositif SA0 ; Pellegrini et al., 2012). Les entretiens ont fait l’objet d’une analyse de contenu thématique et d’une analyse phénoménologique interprétative (IPA). Résultats: Nous présenterons l’étude approfondie d’un cas saillant illustrant comment l’expérience des traitements peut être vécue en tant qu’expérience d’altération de l’image de soi, de son identité et de sa place sociale (e.g. visibilité sociale des « attributs » de la féminité ; protocolisation du soin et place de subordonné). Conclusion : L’analyse du vécu corporel et des enjeux qui sont associés au corps dans les confrontations interpersonnelles et sociales de la personne malade (e.g rôle des « connaissances de sens commun » dans la formation de la dimension sociale de la communication corporelle) nous permettra de discuter l’expérience de la maladie en tant qu’expérience sociale et socialement construite. Nous poserons quelques réflexions sur la réalité ontologique de l’expérience de la maladie chronique et socialement marquée en tant qu’objet révélateur des principes qui régissent le fonctionnement social. Mots-clés : Expérience subjective, Corps, Cancer, Représentations sociales 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 37 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 38 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 40 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM : REGARDS CROISES AUTOUR DE LA MALTRAITANCE INFANTILE Christine Degraux, Adélaïde Blavier Département Psychologies et Cliniques des Systèmes Humains, Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education, Université de Liège [email protected], [email protected] Résumé de la présentation du symposium : La maltraitance infantile est une question de société complexe. Divers intervenants sont amenés à collaborer autour des cas particuliers, portant chacun un regard différent sur la problématique. Ce travail en réseau est en effet indispensable face aux difficultés d’ordre éthique, juridique, psychologique etc. que soulève le travail auprès de cette population. Plusieurs textes (Lois, décret, codes de déontologie …) existent pour baliser ce champ et les moyens mis à disposition du secteur mais malgré cela, les intervenants se trouvent souvent démunis et épuisés face à l’ampleur de la tâche. Il n’est pas toujours facile de collaborer autour de l’enfant et de sa famille quand les mandats, les objectifs et les moyens varient fortement. Certains ont des mandats précis, soumis au respect d’une série d’obligations, comme les médecins et les psychologues par exemple alors que d’autres sont confrontés à cette problématique dans un contexte où rien ne les oblige, ni ne les aide, à y faire face, comme les enseignants. Un « partenariat » tenant compte de ses différents aspects est à construire pour chaque nouveau cas car la singularité de chaque histoire doit toujours être considérée. Ce symposium propose de réunir différents regards portés sur le travail quotidien des intervenants amenés à déployer leurs compétences dans le domaine de la maltraitance infantile. Une attention particulière sera portée à la manière dont ces regards peuvent, non seulement se croiser mais aussi s’articuler vers un travail en réseau efficace et soutenant. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 41 CONSERVER SA QUALITÉ DE VIE PROFESSIONNELLE TOUT EN TRAVAILLANT DANS LE CHAMP DE LA MALTRAITANCE INFANTILE : SOUTIEN PAR L’INTERDISCIPLINARITÉ ET LA RÉFLEXION ÉTHIQUE Adélaïde Blavier, Esther Thiltges, Céline Wertz Département Psychologies et Cliniques des Systèmes Humains, Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education, Université de Liège Introduction : La société évolue sans cesse et de nombreux changements s’opèrent en fonction de la survenue d’événements hautement médiatisés. Le domaine de la maltraitance est très certainement un de ceux qui reflètent de manière aigue cette mouvance sur le plan politique et légal avec des décisions parfois prises sous le coup de l’émotion. Cette étude analyse les stratégies mises en place par les équipes en charge d’enfants victimes de maltraitance pour tenir leur ligne de conduite sans générer épuisement ou sentiment de culpabilité. Méthode : Des entretiens semi-structurés ont été menés auprès de 10 équipes SOS enfants de Belgique (Flandre et Wallonie). Ils portaient principalement sur la gestion du secret professionnel, du secret partagé et de la dénonciation. Résultats : Les équipes possèdent de nombreuses ressources et stratégies qui leur permettent de faire face aux problèmes éthiques et moraux rencontrés. Ces stratégies reposent principalement sur une plus grande interdisciplinarité, un questionnement éthique approfondi et une meilleure communication avec les services connexes. Nous notons toutefois un turnover important dans les équipes ainsi que de nombreuses personnes travaillant à temps partiel. Conclusions : Les changements très réguliers dans les Lois ainsi que l’évolution de la société (rôles parentaux, mode familial, précarité) compliquent le travail des intervenants psychosociaux qui se voient de plus en plus contraints de dénoncer des faits alors que leur mission première est d’aider. La complexité du domaine juridique et les lourdes conséquences que peut avoir une erreur incitent à une plus large pluridisciplinarité, permettant ainsi des prises de décision plus motivées. Mots-clés : Familles et enfants, Qualité de vie, Soignants et proches-aidants Page 42 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 L’UTILITÉ DE L’HOSPITALISATION ET DE LA PRISE EN CHARGE PLURI-SPÉCIALISÉE (SOS FAMILLES) DE L’ENFANT VICTIME DE MALTRAITANCE Céline Wertz1,2, Sophie Lachaussée2, Christine Monville2 1 Département Psychologies et Cliniques des Systèmes Humains, Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education, Université de Liège 2 Equipe « SOS Familles », Clinique de l’Espérance, Montegnée) La maltraitance d’enfants, quelle qu’en soit la forme, constitue un phénomène toujours difficile à gérer, exigeant de multiples niveaux d’intervention. L’intégration de l’équipe « SOS Familles » en milieu hospitalier permet, selon nous, de répondre de manière plus complète à ces situations graves et complexes. Celle-ci offre en effet à l’enfant et sa famille une évaluation et des soins rapides et intensifs, pouvant être à la fois d’ordre physique et psychologique. La pluridisciplinarité qui découle de cette implantation permet d’avoir accès à la famille par des biais différents et d’élargir l’angle d’analyse et de réflexion. Dans les cas de lourds sévices, l’hôpital devient d’abord un lieu de protection. Il intervient en tant que tiers séparateur, nécessaire pour préserver la sécurité de l’enfant qui vient de révéler un abus sexuel ou une quelconque maltraitance, dans un contexte de grande insécurité familiale. Cet éloignement du milieu de vie pathogène permet d’accéder dans un second temps à la fonction thérapeutique de l’hospitalisation. Par cette mise à l’abri des pressions familiales, il est offert à l’enfant un espace neutre et sécurisant pour se raconter, élaborer ses vécus douloureux et retrouver un certain apaisement. Quant aux parents, ils sont invités à se mobiliser autour de lui et à questionner leurs dysfonctions. L’hôpital devient un véritable contenant pour penser (panser) les conflits. Nous proposons une réflexion autour des particularités du processus d’hospitalisation de l’enfant maltraité, qui répond donc non seulement à un objectif protectionnel mais, au-delà, d’évaluation clinique et de prise en charge thérapeutique. Mots-clés : Familles et enfants, Soignants et proches-aidants, Bien être 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 43 LES ENFANTS NÉGLIGÉS : LE REGARD D’ENSEIGNANTS DE CLASSES MATERNELLES ET PRIMAIRES Florence Noirhomme-Renard, Aurélie Lafalize, Christiane Gosset Département des sciences de la santé publique, Faculté de médecine, Université de Liège Introduction : La négligence infantile est fréquente et peut avoir un impact important sur le développement de l’enfant. L’enseignant est en première ligne pour la repérer. Cette étude vise à investiguer les représentations et l’expérience d’enseignants de la région liégeoise face à cette problématique. Méthode : Des entretiens semi-dirigés ont été menés auprès de 19 enseignants de 1ère maternelle à 2ème primaire d’écoles à indice socioéconomique faible, ayant une expérience professionnelle d’au moins 10 ans. Résultats : La négligence est perçue comme un phénomène très fréquent caractérisé par des manquements de la part des parents et dont les conséquences multiples sont potentiellement graves pour l’enfant. Le repérage est important, et les signes évocateurs nombreux mais les enseignants se sentent démunis et limités dans leur champ d’action. Des freins au repérage peuvent être identifiés à différents niveaux (enfant, parents, enseignant, école, système d’aide). La plupart des enseignants pallient d’abord eux-mêmes aux besoins de l’enfant avant d’éventuellement rencontrer les parents. Certains discutent avec les collègues et/ou la direction qui interpelle parfois les services extérieurs. Dans tous les cas, les démarches s’arrêtent au fait d’informer la direction. Les rôles des services médico-psycho-sociaux gravitant autour de l’école ne sont pas bien connus, et les enseignants semblent avoir peu de contacts avec eux. L’école a un rôle de prévention important mais les besoins et attentes des enseignants sont nombreux : formation, clarification des rôles des différents intervenants. Conclusions : Le besoin de soutien des enseignants face à la négligence des enfants est une évidence. Mots-clés : Famille et enfants, Santé publique, Soignants et proches-aidants Page 44 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LE MAINTIEN DU LIEN PARENTS-ENFANTS LORSQUE L’ENFANT EST PLACÉ : QUEL TRAVAIL EST-IL POSSIBLE DE RÉALISER AVEC LES PARENTS ? Christine Degraux Département Psychologies et Cliniques des Systèmes Humains, Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education, Université de Liège Travailler auprès des enfants maltraités lorsqu’ils sont placés, c’est aussi prendre en compte sa famille. La difficulté majeure du travail avec les familles est qu’il est « imposé » par le décret (1991) mais que ses objectifs et ses méthodes ne sont pas clairement définis. C’est donc aux intervenants que revient la réflexion quant à l’inclusion des proches dans le travail réalisé auprès de l’enfant ainsi que sa mise en place. Toutes les configurations sont alors possibles, allant de l’interdiction de visites aux sorties libres en passant par les visites médiatisées et l’intervention relationnelle. Mais toutes doivent tenir compte du cas particulier de chaque enfant et des ressources disponibles. Une revue de la littérature a mis en évidence quelques pistes réflexives mais les pratiques varient fortement selon les législations et le degré d’inclusion des parents dans le projet de vie de l’enfant et de sa prise en charge. L’implication de divers intervenants est nécessaire mais soulève également la difficulté d’avoir un objectif commun : l’intérêt supérieur de l’enfant. Bien souvent, les uns travaillent au développement de l’enfant et les autres se mobilisent pour aider les parents dans leurs propres difficultés. Il manque donc cruellement d’interventions permettant de les réunir et de travailler les forces et les faiblesses de chacun dans un souci de rétablir et renforcer la relation. Un travail d’intervention relationnelle sera présenté, et critiqué au vu du contexte difficile dans lequel il doit être mis en place. Mots-clés : Familles et enfants, Education thérapeutique, Méthodes d’intervention alternative 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 45 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 46 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 48 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM : RECHERCHE EN PSYCHOPATHOLOGIE LÉGALE : PSYCHOPATHOLOGIE, QUALITÉ DE VIE, RISQUE SUICIDAIRE, PRISE EN CHARGE D’AUTEURS D’INFRACTIONS SEXUELLES Claire Ducro Université de Lille 3, URECA [email protected] Résumé de la présentation du symposium : L’objectif de ce symposium sera de présenter quelques études mises en place par le Centre de Recherche en Défense Sociale (CRDS, asbl) de Tournai et/ou par deux collaborateurs. Le CRDS, a vu le jour il y a plus d’une dizaine d’années et développe depuis des recherches principalement axées sur : (a) la validation des procédures d’évaluations en psychiatrie et en psychopathologie auprès de populations délinquantes ; et (b) la recherche de type expérimentale auprès des différents sous-groupes de délinquants. La qualité de vie est au cœur de l’axe « validation des procédures ». Deux présentations relatives à la qualité de vie feront l’objet de ce symposium. L’une concernant l’implémentation de cette mesure en milieu sécuritaire, l’autre réalisée dans le cadre d’un travail de fin d’étude, en collaboration avec les travaux menés au CRDS, sur le soutien relationnel, la qualité de vie et le risque suicidaire. Le CRDS a travaillé et travaille également sur différents projets de recherche. Un projet Européen intitulé « Evaluation diagnostique, étiologique, et pronostique des adolescents abuseurs sexuels » qui a particulièrement attiré l’attention d’une doctorante. Celle-ci a souhaité développer davantage ce projet et l’intégrer dans un travail de thèse dont elle présentera certains résultats. Pour terminer, nous présenterons les premiers résultats d’un projet en cours intitulé : « Evaluation en continu des caractéristiques délictueuses, des aspects diagnostiques, de l’environnement social et de la prise en charge des AICS au sein d’équipes de Santé Spécialisées en région wallonne ». 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 49 L’EVALUATION DE LA QUALITE DE VIE EN PSYCHIATRIE SECURITAIRE : INTERET D’UNE MESURE GENERIQUE ET SPECIFIQUE 1 Xavier Saloppé1,2,3, Hélène Duquesne4, Audrey Brouillard4 Centre de Recherche en Défense Sociale (CRDS), Tournai, Belgique 2 Services psychiatriques, Hôpital Saint-Amand-les-Eaux, France 3 Université Charles-de-Gaulle (EA 1059), Lille, France 4 Université de Mons, Belgique L’évaluation de la qualité de vie en milieu psychiatrique sécuritaire est loin d’être systématique mais devient cependant incontournable lorsque l’on souhaite repérer l’évolution des individus au sein d’institutions légales carcérales ou psychiatriques. La qualité de vie est une mesure commune pour évaluer les traitements en psychiatrie générale mais pas encore en psychiatrie sécuritaire. Nous pouvons noter une quasi absence d’étude en milieu francophone dans ce domaine. L’évaluation objective et subjective des domaines spécifiques de qualité de vie en début de traitement peut améliorer son efficacité de par la qualité du lien instauré avec le patient médico-légal. Or la plupart des études sont réalisées à partir d’une évaluation générique de la qualité de vie. Les recommandations actuelles sont d'utiliser un instrument générique et un instrument spécifique. Cette mesure spécifique serait sensible à des domaines particulièrement affectés par les conditions d’enfermement et donc favoriserait le fait d’être au plus près de la réalité vécu epar les patients. Cependant, leur valeur complémentaire reste à explorer. L’objectif de cette étude est donc d’analyser la complémentarité d’une évaluation générique et spécifique auprès de 45 patients masculins internés à l’hôpital psychiatrique sécuritaire « Les Marronniers ». Le Whoqolbref sera la mesure générique et le Measuring Quality of Prison life - version patient, la mesure spécifique aux conditions d’enfermement. Nous discuterons l’intérêt de cette double évaluation à la lueur de la littérature scientifique. Mots-clés : Qualité de vie, Psychiatrie sécuritaire, Mesure spécifique et générique Page 50 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LE SUICIDE CARCÉRAL, L’IMPACT DU SOUTIEN RELATIONNEL 1 Julien Eloir1,2, Claire Ducro2,3 Psychologue clinicien, Prison de Bapaume, France Université Charles-de-Gaulle (EA 1059), Lille, France Centre de Recherche en Défense Sociale (CRDS), Tournai, Belgique 2 3 La France recense un taux de suicide carcéral important, avec l’identification d’un profil type de patient détenu suicidaire inexistante. Sachant que le support social et la qualité de vie sont des aspects qui semblent influencer le risque suicidaire, l’objectif de cette étude est d’évaluer cette influence tout en prenant en compte le fait qu’au-delà du soutien social perçu, donc subjectif, il existe différents moyens de rester en contact avec ses proches (correspondance, appels téléphoniques et visites aux parloirs). Nous nous attendons donc à retrouver un effet du support social, effectif et tel qu’il est perçu par le détenu, sur le risque suicidaire ainsi que sur la qualité de vie. Afin d’approfondir ces liens entre le risque suicidaire, la qualité de vie et le support social, nous avons évalué 32 détenus du Centre de Détention de Bapaume en France, à travers différents outils de mesure : le risque suicidaire (SPS), la qualité de vie (WHOQOL-Bref et MQPL) et le support social (ÉPS et QSF). Les résultats montrent un lien négatif entre la qualité de vie du détenu et le risque suicidaire qu’il présente. Le support social perçu semble également avoir un impact sur le risque suicidaire ainsi que sur la qualité de vie. Toutefois, nous retrouvons peu d’impact du moyen de communication sur le risque suicidaire ou sur la qualité de vie. Nos réflexions nous amènent à penser que le lien affectif est davantage en lien avec la vie psychique du détenu que le lien effectif, c’est-à-dire les contacts entretenus. Mots-clés : Suicide, Monde carcéral, Support social 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 51 ADOLESCENTS DÉLINQUANTS: EVALUATION DES CARACTÉRISTIQUES DE PERSONNALITÉ ET DES SYNDROMES CLINIQUES À L’AIDE DU MACI 1 2 A-C. Lemasson1, T.H. Pham1,2 Service de Psychologie Légale, Université de Mons, Belgique Centre de Recherche en Défense Sociale, Tournai, Belgique La question de la pose du diagnostic de trouble psychopathologique à l’adolescence doit être envisagée avec prudence. Ceci, en raison du caractère transitoire de cette période du développement qui est caractérisée par la malléabilité de la personnalité. Selon la littérature empirique internationale, des problèmes significatifs d’adaptation sociale, en particulier l’isolement par rapport aux pairs et l’immaturité sociale sont très présents chez les adolescents auteurs d’infractions sexuelles (Smith, 1988, Knight & Prentky, 1993) mais aussi des troubles des conduites (76%), de l'attention, hyperactivité (40%), d'opposition (27%) et le PTSD (17%) (Bonner, Marx, Thompson & Michaelson, 1998 ; Pithers & Gray, 1993 ; Saunders et al. , 1986; Awad & Saunders, 1984 ). Dans cette étude, nous avons identifié la présence de troubles psychopathologiques dans une population d’adolescents délinquants. Nous avons comparé les scores aux échelles « Structure de personnalité », « Problématiques adolescentaires » et « Syndromes cliniques » du MACI (Millon & Davis, 2006) de deux groupes de jeunes délinquants: 61 délinquants sexuels et 48 délinquants non-sexuels. Les résultats montrent que les adolescents auteurs d’infractions sexuelles présentent des scores moyens significativement (p<.001) plus élevés aux troubles de la personnalité inhibée, soumise, et insoumise, au syndrome clinique d’anxiété, et à la problématique adolescentaire d’inhibition sexuelle. Ces résultats seront discutés à la lueur de la littérature internationale. Mots-clés : Agresseurs sexuels, Adolescents, Psychopathologie Page 52 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 EVALUATION EN CONTINU DES CARACTÉRISTIQUES DÉLICTUEUSES, DES ASPECTS DIAGNOSTIQUES, DE L’ENVIRONNEMENT SOCIAL ET DE LA PRISE EN CHARGE DES AICS AU SEIN D’ÉQUIPES DE SANTÉ SPÉCIALISÉES (ESS) EN RÉGION WALLONNE (BE) Claire Ducro1,2, Thierry Pham2,3, Julien Lagneaux4 1 2 Université Charles-de-Gaulle (EA 1059), Lille, France Centre de Recherche en Défense Sociale (CRDS), Tournai, Belgique 3 Université de Mons, Belgique 4 Unité de Psychopathologie Légale (UPPL), Tournai, Belgique Une première phase de recherche avait pour objectif l’étude du parcours post-carcéral d’Auteurs d’Infractions à Caractère Sexuel (AICS) pris en charge au sein d’une équipe de santé spécialisée (ESS) en région wallonne. La dimension rétrospective de la recherche nous a permis d’évaluer les taux de récidive d’AICS libérés et suivis au sein d’une ESS, mais a constitué une difficulté quant à l’évaluation de l’efficacité thérapeutique vu qu’aucune information thérapeutique n’était disponible. Compte tenu de cette limite majeure, nous avons mis en place une seconde phase de recherche prospective, évaluant en continu la prise en charge des AICS ainsi que leur taux de récidive. Celle-ci se fait au travers de la mise en place d’un instrument d’évaluation des AICS reprenant des variables liées aux délits, aux diagnostics psychiatriques, aux paramètres socio-environnementaux ainsi qu’aux variables de prise en charge. Il parait important de souligner que ces différentes dimensions sont reconnues comme étant prédictives d’un potentiel risque de récidive. Elles permettent de cerner également les besoins des AICS quant à une éventuelle prise en charge ainsi que leur niveau de réceptivité au traitement. L’objectif de la communication est de présenter les résultats des 355 AICS évalués dans le cadre de ce projet de recherche. Mots-clés : Infraction sexuelle, Traitement, Récidive 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 53 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 54 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 56 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM : MÉDECINE GÉNÉTIQUE ET PRÉDICTIVE Carole Fantini-Hauwel1, Claire Julian-Reynier2 1 Université libre de Bruxelles Faculté des sciences psychologiques et de l'éducation Centre de Recherche en Psychologie clinique, psychopathologie et psychosomatique. Bruxelles 2 Institut Paoli Calmettes, UMR 912 (INSERM, IRD, Aix-Marseille Université), France Résumé de la présentation du symposium: La biologie moléculaire évolue de manière rapide, permettant la recherche de gènes majeurs de prédisposition (risque élevé) ou de variants génétiques (risque faible) impliqués dans le développement de cancers héréditaires. Ces tests soulèvent de nombreuses questions en terme de pratique, de conséquences et d’éthique, interrogeant la sphère individuelle mais aussi la dynamique familiale. Comment comprendre l'ajustement face à l’incertitude voire à l'immuable ? Comment accompagner ces personnes dites « à risque », qui ne sont ni malades, ni comme tout le monde eu égard aux conséquences de l’anomalie génétique ? La compréhension des conséquences familiales et personnelles, de même que les facteurs impliqués dans l’adhésion thérapeutique ou la prise de décision quant à des interventions chirurgicales préventives, est essentielle pour mieux accompagner ces personnes. Ceci est d’autant plus vrai que ces personnes doivent faire face à l’incertitude quant au développement de la maladie, au risque d’avoir ou non transmis l’anomalie génétique en question à leur descendance avec ce que cela suppose en terme de culpabilité, de dynamique familiale… L'objet de ce symposium est double. Il s’agira de présenter les résultats de recherches inscrites dans le contexte de l’oncogénétique et d’autre part d’aborder les aspects pratiques et spécifiques de la prise en charge (aspects qualitatifs, recommandations en terme de suivi….). Cette articulation entre la recherche et la clinique est fondamentale dans un domaine récent et qui n’est pas temporellement circonscrit à une période déterminée, puisque affectant l’individu, sa famille et les descendances à venir, sur toute la durée de vie. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 57 MÉDECINE GÉNÉTIQUE ET PRÉDICTIVE : ENJEUX & PERSPECTIVES D'UNE DISCIPLINE EN ÉVOLUTION PERMANENTE Carole Fantini-Hauwel1, S. Lejeune-Dumoulin2, I. Piollet3, H. Dreyfus3, S. Manouvrier2 1 Université libre de Bruxelles, Faculté des sciences psychologiques et de l'éducation, Centre de Recherche en Psychologie clinique, psychopathologie et psychosomatique. Bruxelles. 2 Service de génétique clinique, CHRU Lille. 3 Institut Sainte Catherine, Avignon. Introduction : Les études portant sur l'expérience des diagnostics génétiques sont nombreuses et souvent contradictoires. Elles tentent de mieux comprendre les enjeux, conséquences, et facteurs impliqués dans l'ajustement émotionnel après l'annonce d'une anomalie conduisant à un risque élevé de développement d'un cancer héréditaire. Face à la variabilité des réponses émotionnelles, il semble important de mieux comprendre les stratégies de régulation sous-jacentes qui peuvent ou non conduire à des processus psychopathologiques potentiellement associés à des troubles de l'adaptation ou de l'humeur. Nous proposons ici de mettre en perspective les résultats de différentes études menées dans le domaine de la régulation des émotions chez les personnes porteuses d'une anomalie prédisposant aux cancers héréditaires (colon / sein). Dans un premier temps, nous soulèverons la question de l'impact de ces diagnostics sur les troubles de l'humeur ou anxieux. En effet, si la littérature scientifique est loin d'être consensuelle, envisager un changement de perspective en se focalisant sur les différences intra-individuelles et non plus inter-individuelles, donne une lecture très différente et plus proche de la réalité clinique. Par ailleurs, se pose également la pertinence des outils d'évaluation de la détresse dans ces populations questionnant la nécessité de recourir à des outils plus spécifiques, directement liés aux particularités de ces diagnostics. Ce dernier point sera mis en perspective avec les résultats d'une analyse qualitative portant sur les conséquences du dépistage génétique. Méthodologie : plusieurs études menées et publiées seront présentées afin de donner une vue d'ensemble des implications des diagnostiques génétiques. Ces études utilisent des méthodologies quantitatives (longitudinales et crosssectionnelles) et qualitatives (analyses de contenu). Mots-clés : Médecine prédictive, Emotions, Génétique Page 58 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 RISK PERCEPTION : WHAT COULD BE AT STAKE IN MULTIPLE GENETIC TESTING ? Claire Julian-Reynier, MD, MSc Institut Paoli-Calmettes UMR912, INSERM, Aix-Marseille Université, Marseille, France Risk perception: what could be at stake in multiple genetic testing? Après une courte introduction sur le concept de perception des risques et sur le rôle des émotions, l’intérêt de la prise en compte de la perception des risques pour la recherche en psychologie de la santé et pour la pratique clinique sera discuté. La pertinence de ces recherches dans le contexte de l’évaluation des risques génétiques sera illustrée en particulier par des applications aux tests de prédisposition génétique à différents cancers, cancers du sein notamment. Ces pratiques ont été mises en place depuis une dizaine d’années en routine dans les consultations de génétique du cancer en France. A partir de ces expériences nous discuterons des conséquences potentielles pour les patients et pour la pratique clinique existante de l’information sur des risques génétiques multiples tels que prochainement et déjà disponibles par le biais des techniques de séquençage à haut débit. Celles-ci peuvent être ciblées sur l’exome ou sur le génome, limitées à certains groupes de gènes ou étendues au génome complet. Mots-clés : Médecine prédictive, Emotions, Génétique 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 59 LES RECOMMANDATIONS DE L’INCA FACE BRCA, QUELLES REPERCUSSIONS PSYCHOLOGIQUES ? Aude Michel Université de Montpellier 3 On connaît depuis le milieu des années 90 les gènes BRCA1 et BRCA2 dont la mutation augmente de manière significative les risques de cancer du sein ou de l’ovaire. Pour une femme, être porteuse d’une mutation BRCA, c’est présenter un risque pouvant atteindre 70% de développer un cancer du sein au cours de sa vie et un risque pouvant atteindre 30% de développer un cancer de l’ovaire. L’identification d’une femme porteuse d’une mutation prédisposant à un risque élevé de cancer du sein et/ou de l'ovaire a pour objectif de lui faire bénéficier, ainsi qu’à ses apparentés, de mesures de prévention et d’un suivi adapté. Afin de faire face de manière la plus adaptée et consensuelle à cette problématique récente, l’INCA (lnstitut National Contre le Cancer) a élaboré des recommandations de prise en charge qui sont aujourd’hui réactualisées. Nous aborderons, dans un premier temps, les principales recommandations françaises. Dans un deuxième temps, nous discuterons des répercussions psychiques de cette annonce (par ex : préoccupations anxieuses à propos du risque de cancer, peur de la maladie et de ses traitements, réactivation de deuils familiaux liés à cette pathologie, peur de la mort…) et de spécificités psychologiques de cette prise en charge spécifique (par ex : sentiment de vulnérabilité voire d’isolement, culpabilité de la transmission, impact du rôle de messager, difficultés à choisir entre les modalités de surveillance médicale ou les différentes mesures prophylactiques). Mots-clés : Médecine prédictive, Génétique Page 60 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LE VÉCU SUBJECTIF DES PERSONNES ATTEINTES D’UNE PATHOLOGIE GÉNÉTIQUE RARE : LA MALADIE DE RENDU-OSLER-WEBER L. Geert1, E. Brugalé2., P. Antoine2., O. Boute3., C. FantiniHauwel1, S. Manouvrier-Hanu3 1 Université Libre de Bruxelles, Centre de Recherche en Psychologie Clinique, Psychopathologie et Psychosomatique. 2 Université Lille 3 Nord de France, URECA. 3 CHRU Lille, Service de génétique clinique. Résumé: L'objectif de cette recherche est de s'intéresser au vécu subjectif des personnes qui souffrent d'une maladie génétique rare : la maladie de Rendu-Osler-Weber. On cherche notamment à étudier quel est l'impact de la maladie sur la qualité de vie et le vécu émotionnel des patients. À l'heure actuelle, très peu de recherches existent sur le sujet. Par conséquent, cette étude est exploratoire et nous avons choisi de travailler grâce à l'Analyse Phénoménologique Interprétative. Des entretiens semi-directifs ont été menés auprès de neuf patients. Les résultats indiquent des similitudes et des différences dans le discours et le vécu de chacun d'eux. Néanmoins, cela permet de faire émerger cinq grands thèmes récurrents : la maladie nous tombe dessus, le caractère collectif de la maladie, coexister avec la maladie au quotidien, faire face à l'incertitude et s'adapter à une maladie qui n'empêche pas de vivre. Mots-clés: Maladie de Rendu-Osler-Weber, Génétique, Phénoménologique Interprétative, Vécu subjectif, Qualité de vie 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Analyse Page 61 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 62 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 63 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 64 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM : MÉTHODES D’INTERVENTION ALTERNATIVES EN ONCOLOGIE Marie-Elisabeth Faymonville Service d'Algologie - Soins Palliatifs CHU Liège Dans une société en mutation accélérée, où l'ultra-spécialisation des savoirs et l'accès à la connaissance sont grandement facilités par les outils informatiques, le patient, comme le soignant, peuvent se trouver confrontés à des affirmations contradictoires quant aux bénéfices d'approches non pharmacologiques moins conventionnelles, telles que la revalidation physique, le yoga, la méditation "mindfulness" ou l'hypnose chez le patient oncologique. Le symposium spécialement dédié à ces approches fait intervenir des spécialistes dans chacun des domaines, et ils apporteront un éclairage nouveau en vous présentant les résultats de leurs recherches réalisées. Rappelons la phrase d'Einstein : "Lorsque les scientifiques mettront leur savoir en commun, l'humanité évoluera à pas de géant" 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 65 L’UTILISATION DU YOGA EN ONCOLOGIE, RÉSULTATS ET PERSPECTIVES Gilles Dupuis, Ph.D., Dominique Lanctôt, Ph.D., Annélie-Sarah Anestin Université du Québec à Montréal La première partie de la présentation couvrira l’évolution des recherches sur le yoga en oncologie. La seconde présentera les résultats d’une étude québécoise portant sur les effets du Programme Yoga Bali pour le cancer du sein (PYB-CS), donné durant la chimiothérapie sur l’état psychologique et la qualité de vie. Seront aussi regardés les effets sur la toxicité hématologique (neutrophiles) et digestive (nausées et vomissements) et la variabilité du rythme cardiaque (VRC). Dans la première partie, trois méta analyses récentes sur le yoga et le cancer seront passées en revue et des pistes de recherches futures en seront dégagées. Dans la seconde partie, les résultats d’une étude menée auprès de 101 patientes (58 dans le groupe yoga et 43 dans le groupe contrôle sur liste d’attente) seront présentés. Cette étude démontre que les symptômes dépressifs diminuent (p<0,05) après 8 semaines de yoga alors qu’ils augmentent (p<0,05) dans le groupe contrôle. Les symptômes diminuent (p<0,05) dans ce dernier groupe après qu’il ait reçu le PYB-CS. Le même phénomène se reproduit avec la mesure de qualité de vie. L’analyse des symptômes d’anxiété, de dépression et de frustration, faite à partir des carnets de notes hebdomadaires révèle une tendance linéaire à la diminution de ces symptômes au fil des 8 semaines seulement dans le groupe yoga. Des résultats seront ensuite présentés concernant le taux de neutrophiles, les nausées, vomissements et la VRC. La discussion portera sur les retombées de ces résultats de même que sur les difficultés d’utiliser le yoga en milieu hospitalier. Mots-clés : Maladies chroniques, Méthodes d’intervention alternative, Psychologie positive Page 66 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 NON PHARMACOLOGICAL SYMPTOM APPROACH IN ONCOLOGY Eva Banyai, PhD1, Eötvös Loránd2 1 Department of Affective Psychology Budapest, Hungary 2 University, Introduction: In medicine, cancer has been interpreted within the framework of a complex bio-psycho-social model since the 1970s. Accordingly, in addition to chemotherapy and radiotherapy, modern pharmacotherapy needs to be supplemented by psychological interventions that facilitate their effects. In spite of this, the treatment of cancer is aimed primarily at influencing tumors by up-to-date chemotherapeutic and radiotherapeutic procedures, while psychological support of the patients receives relatively little attention. The aim of the present paper is to give a short overview of the research providing scientific evidence about the role and efficacy of psychological interventions in oncology. The paper focuses on the effects of hypnosis, since the patients usually enter an altered state of consciousness as a result of the emotional shock caused by the diagnosis of cancer; and in this altered state of consciousness, hypnotherapy and suggestive techniques could be especially useful in helping the patients realize the chances of survival. In order to fulfill the demands of evidence based research, prospective randomized clinical research is indispensable to prove the effectiveness of a treatment. Wellcontrolled studies indicate that hypnosis helps to improve clinical and cost outcomes associated with diagnostic procedures. Across surgical and invasive procedures, hypnosis has been demonstrated to effectively control pain and emotional distress and to improve recovery. Hypnotherapy helps to improve the quality of life of patients in terminal phase of cancer, helps to decrease negative physical symptoms and the side effects of chemotherapy, and it also increases energy level. Until now, however, a well controlled study of the effect of hypnotherapy on the physical and psychological immunity and on the long term survival of cancer patients has been lacking. Although on the basis of my social-psychobiological model of hypnosis it can be hypothesized that an adjuvant psychological intervention that uses hypnosis as a main modality will have a beneficial effect not only on the quality of life and improved coping capacity of the patients and on the diminished side effects of treatment, but also on survival. Methods: We designed a prospective, randomized outcome study exploring the effects of hypnosis – administered during chemotherapy – on the diseasefree survival, on the quality of life, on the coping capacity (psychological immune system), and on the immunological functions of patients diagnosed with intermediate and high risk breast cancer. In our study the effect of hypnotherapy is compared either with the effect of musical assemblies (5050 patients, recruited for a study on the effect of social support, randomly 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 67 assigned to the “hypnosis” or “music” groups, listening to either standard positive suggestions in hypnosis or, as a control, music selections for one hour during cytostatic infusions and blood tests), or with the data of 3 control groups without special social support (50-50 Ss), recruited for the study on the relationship between their psychological state and healing: The patients receive 4 AC and 12 PAC chemotherapy treatments according to the international standard protocol. The quality of life, the psychological immune competence of the patients, and their NK cell activity are measured before the first AC and the first PAC treatments, at the end of the chemotherapy protocol, then in every 12 months for 3 years follow-up. The subjective experiences of the patients are transcribed verbatim, and after content and narrative analysis those of the different groups are also compared. Results: The preliminary data of the study show promising results in all measures concerning the beneficial effects of hypnotherapy. Hypnotic susceptibility and the intensity of subjective experiences seem to act as moderating variables both in the psychological and in the physiological immuno-modulatory effects. Page 68 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 PROGRAMME DE REVALIDATION MULTIDISCIPLINAIRE POST-CANCER DU SEIN : ANALYSE DES BÉNÉFICES ÉVENTUELS SUR LA FONCTION PHYSIQUE ET LA QUALITÉ DE VIE Anne-France Leclerc1,2, Marguerite Foidart-Dessalle1,2, Philippe Coucke3, Martine Devos4, Yvette Henrotay2, Jean-Michel Crielaard1,2, Didier Maquet1,2 1 Université de Liège, Département des Sciences de la Motricité CHU de Liège, Service de Médecine Physique et Kinésithérapie 3 Université de Liège et CHU de Liège, Service de Radiothérapie CHU de Liège, Service d'Hématologie clinique, Centre d'Oncologie 2 4 Introduction : Le cancer du sein ainsi que ses traitements sont à l'origine de nombreux effets secondaires indésirables. L'objectif de l'étude est de déterminer les bénéfices éventuels, tant sur le plan physique que psychologique, d’un programme de revalidation multidisciplinaire chez des femmes ayant été traitées pour un cancer du sein. Méthodologie : 122 patientes ont été recrutées, 61 faisant partie du groupe contrôle et 61 du groupe traité. Celui-ci a bénéficié d’une revalidation de trois mois comprenant un entraînement physique supervisé et diverses sessions psycho-éducatives. Les évaluations, effectuées avant et après la prise en charge, ont inclus des mesures anthropométriques et de composition corporelle, une évaluation des capacités fonctionnelles et différents questionnaires. Résultats : Au terme des trois mois, l’état de santé (qualité de vie), le rôle fonctionnel, l’état émotionnel et les fonctions physiques, cognitives et sociales s’améliorent significativement au sein du groupe traité. Cette observation s’applique également aux symptômes de fatigue, d'insomnie, de douleur, de dyspnée, de perte d'appétit, d’anxiété et de dépression ainsi qu'aux paramètres physiques obtenus par l'intermédiaire des évaluations fonctionnelles. Au sein du groupe contrôle, ces améliorations n’apparaissent pas et une augmentation significative de l'indice de masse corporelle et du pourcentage de graisse corporelle est observée. Conclusion : Cette étude préliminaire montre ainsi la faisabilité et les effets bénéfiques d’une prise en charge multidisciplinaire chez des femmes au terme de leurs traitements pour le cancer du sein. Mots-clés : Cancer du sein, Revalidation multidisciplinaire, Qualité de vie 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 69 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 70 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 71 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 72 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM: NUTRITION AND HEALTH : THE CHALLENGE OF OBESITY FROM A PSYCHOLOGICAL PERSPECTIVE Olivier Luminet Université catholique de Louvain Résumé de la présentation du symposium The dramatic increase in obesity in Western countries has important negative health outcomes such as greater incidence of numerous chronic diseases (diabetes, cardiovascular diseases). Among the explanatory factors, the overconsumption of food high in saturated fat and the lack of consumption of high fiber food rich in colic nutriments (found in particular in some vegetables and cereals) is increasingly recognized. A new research project called FOOD4GUT is starting in Wallonia in 2014. It is dedicated to exploring the biological impact of those colic nutriments, the ways of increasing their production at a local level, and strategies fpr changing individual and collective behavior in order to increase their consumption. It will test whether individual and collective behavioural changes in the consumption of food containing high level of colic nutriments has beneficial effects on public health, particularly with respect to overweight and obesity. The symposium will present the psychological part of this project in which the following aspects are emphasized : Examining how overweight/obesity can moderate the effect of attentional and emotional processes on behaviour change. Investigating the impact of health claims on behavioral representations and intentions towards food rich in colic nutriment Examining how “nudging” affects decisions in favor of food rich in colic nutriments. Building a detailed behavioral epidemiological database regarding current food behaviors in Wallonia. Determining how economic factors shape eating intentions and behaviours 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 73 LIKING AND CONSUMPTION OF SELF-PREPARED FOOD: THEORETICAL AND PRACTICAL IMPLICATIONS Simone Dohle1, Sina Rall2, Carmen Keller2, Michael Siegrist2 1 University of Cologne 2ETH Zurich Introduction: Research has demonstrated that people like and overvalue objects that they have created themselves. This phenomenon appears to be a very basic process and might be best explained as effort justification. In the present study, whether preparing food increases the liking for and consumption of food was examined. Methods: In the randomized experiment, participants (N = 60) tasted a raspberry milkshake. The milkshake (425 kcal) contained 120g of raspberries, 100ml of milk (2.5% fat), 80ml of cream, and 10g of sugar. The milkshake that was either self-prepared or other-prepared, i.e., prepared by the experimenter. Results: The self-prepared milkshake received higher liking ratings than the other-prepared milkshake. In addition, participants who prepared the milkshake themselves consumed a larger quantity of the shake. In fact, selfpreparing caused participants to consume approximately 78 calories more compared to participants who consumed the ready-to-drink milkshake. Further analyses indicated that this effect was mediated by liking; thus, participants consumed more of the self-prepared shake because they liked it more. Conclusions: The results show that the mere act of preparing food increases liking and consumption. We refer to this phenomenon as the “I cooked it myself” effect. The study suggests that the mere act of preparing food could facilitate the overconsumption of high-calorie foods. However, the effect could also be used as an intervention strategy to increase the intake of healthy foods. Theoretical and practical implications will be discussed. Page 74 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 HOW TO LOSE WEIGHT AUTOMATICALLY: NUDGING COLIC NUTRIMENTS IN THE FORM OF ACCESSIBILITY, DEFAULT OPTIONS AND SOCIAL NORMS Valérie J. V. Broers UCL, Université Catholique de Louvain [email protected] Introduction : Previous studies showed that in order to change diets or other behaviors, information-based techniques are often used with modest results. These modest results are often not due to the intention of people to change their behavior, but translation of the intention into behavior which is called a self-regulation failure. Nudging is a self-regulation technique that taps into automatic, affective processing by altering environmental (social or physical) cues. It is expected that nudging healthy, colic-rich food will lead to an increase in choice for colic-rich food. Methods : A series of experimental studies will be conducted in collective restaurants of the university in which social and physical environment will be shaped in order to identify the choice of more or less healthy meals in terms of colic nutrients comparing them with cognitive determinants (attitudes, standards perceived, perceived control, habits) measured by questionnaires. The first study will examine the effect of nudges in the physical environment by increasing accessibility in the form of proximity. The second study will change the default option of a side order to contain colic nutriments. Finally the third study will examine nudges affecting the social environment in the form of activating descriptive/injunctive norms in favor of colic nutriments. Results : It is expected that nudging colic nutriments will increase healthy food choice, but only for people with cognitive determinants in favor of healthy food. Every type of nudge in the three studies is expected to increase healthy food choice. Conclusion : The current research will provide more information about the effectiveness of different types of nudges in relation to colic nutriments in an applied setting. It will also compare relative contributions of nudging with cognitive determinants of healthy food choice. Mots-clés : Psychology, Health, Self-regulation, Food, Nudging, Accessibility, Default, Norms 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 75 EXAMINING THE IMPACT OF ACTIVATING THE CONCEPT OF PRECARITY ON THE INTENTION TO CONSUME FOOD RICH IN COLIC NUTRIMENTS Almudena Claassen ULB, Université Libre de Bruxelles Introduction: Food insecurity and economic or social precariousness have been shown to be related to increased weight and obesity levels. Several explanations have been advanced to account for this phenomenon, for instance the perceived cost of healthy food and the willingness of consumers to accumulate energy in anticipation of times in which food might be scarce. Another factor of influence seems to be increased anxiety levels related to feelings of belonging to a low social class. Such elevated stress levels have in turn been associated with increased caloric consumption of, specifically, energy-dense food as well as increased intentions to buy such products. This study will focus on the influence a precarious context has on perceptions and intentions regarding healthy food (i.e. rich in colic nutriments) since this has not yet been investigated. Method: Participants will be recruited at a public setting (e.g. a supermarket or on the street). Such a sample is preferred over the regular student population since economic and social precarity is thought to have distinct implications for this subgroup. Participants will be randomly primed with the concept of scarcity, a neutral prime (= control) or prosperity. This will be done in an implicit (scrambled sentence task) or explicit manner (recall life event). They will then be asked to answer a series of questions related to their perceptions and intentions towards different types of unhealthy and healthy food. We will evaluate participants’ perceptions of the cost, caloric estimate, tastiness and quality of the products, as well as their intentions to buy the products. Results: We expect that people primed with precarity hold more favorable perceptions towards unhealthy, energy-dense food and report a higher intent to buy such products. Moreover, we expect healthy products to be rated as more expensive, less tasty, and lower in caloric content. The effect on people’s intention to buy healthy products is however yet unclear. One could argue that precarity leads to a decreased willingness to spend money. Nevertheless, spending money on more expensive, high-quality products might be a way through which participants try to recover from the anxiety related to the threat to their social status. We could therefore anticipate two different results regarding their consumption: weaker intentions to buy due to perceived monetary costs, or stronger intentions to buy in order to compensate for perceived threat to their social status. Page 76 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Conclusion: This study will shed light on the effectiveness of implicit and explicit primes related to precarity, as well as their influence on the perception and intentions towards healthy food. Mots-clés: Economic and social precarity, Social threat, Healthy food 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 77 RELATIONSHIP BETWEEN INTEROCEPTIVE AWARENESS AND CONSUMPTION OF COLIC NUTRIMENTS IN THE OBESE POPULATION Giorgia Zamariola UCL, Université Catholique de Louvain [email protected] Introduction : Previous studies showed that seeing the own body from an external perspective can improve the Interoceptive Awareness (IA), i.e. the ability to feel the body from the inside. We could assume that a good perception (external and internal) of the body is linked to a healthier lifestyle, therefore we could improve the IA using an exteroceptive task in order to see if this change results in choosing colic nutriments instead of unhealthy food. Methods : We will ask to a sample of overweight and obese participants to perform the heartbeat counting task to evaluate the IA: two assessments, one before the exteroceptive task and one after (Pre and Post conditions). For the exteroceptive part, we could administer the IA task simply in front of a mirror or we could use a specific software to assess the body image. Follow-up after 1 week in which subjects will be asked to keep a food diary. Results : We expect to find an improvement in the IA task due to seeing the own body from an external point of view. As a consequence, we can suppose that people with better IA will choose healthier lifestyle and food habits, e.g. consuming colic nutriments. Conclusion : This research could advance our knowledge on interoception and body perception in the overweight people. It could also show new methods aimed to change eating behaviours in the obese population. Mots-clés : Interoception, Exteroception, Health, Nutrition, Body Image Page 78 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 THE INTERPLAY OF GENDER, AGE AND WEIGHT UNDERLYING THE INFLUENCE OF FOOD CLAIMS ON FOOD CHOICE Maartje Mulders ULB, Université Libre de Bruxelles Introduction: Understanding how consumers comprehend and represent claims on food packages is very important in order to better understand the functioning of these claims and their influence on food choices. The influences of food claims themselves have been well researched in the last decade. However, most studies on this have focused on undergraduate students and have not examined the interplay of individual characteristics like gender, age and weight. This study focuses on understanding the influence of these characteristics on the influence of food claims on food choice. Methods: Participants from Brussels and environment will be recruited at grocery stores. We are aiming for a sample of 200. Potential participants will be intercepted after they have done their grocery shopping, and will be asked to answer a short questionnaire and to allow a photo of their shopping receipt to be taken. The questionnaire will inquire about their height, weight, age, gender, how many of the bought articles they believe have health claims on them, and if they chose these articles specifically for their health claims. The amount of believed health claims on packages will be compared to the actual amount of health claim as a measure of the awareness of food claims. Results: We expect a relation between age and amount of products bought due to food claims, as we predict that older consumers are more aware of food claims and the potential influence food may have on their health. Furthermore, we expect female participants to buy an equal amount of products due to food claims as men, but they may be more aware of diet related food claims, such as ‘low fat’ claims, due to the significance of gender in nutritional attitude (e.g. Beardsworth et al., 2002). Additionally we also predict a correlation between weight and amount of product bought due to food claims, in that higher weight causes more awareness for these claims and thus potentially more consumption of products with food claims. Conclusions: This research could advance our knowledge on the influence of interpersonal differences underlying the influence of food claims on food choices. This could have important implications for the knowledge on the effectiveness of food claims in everyday life in the normal population, and could therefore influence future use of food claims in order to combat diseases like obesity. Mots-clés: Food claims, Food choice, Individual characteristics, Age, Weight, Gender 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 79 IMPLICIT AND EXPLICIT BODY IMAGE IN OBESITY: THE PARADOX OF WEIGHT LOSS MOTIVATION 1 Renata Cserjesi1, Laszlo Lenard3, Nicolas Vermeulen2, Olivier Luminet2 Behavioural Medicine group, Medical School, Free University of Brussels, Laarbeeklaan 103, 1090 Jette, Belgium 2 Unit Emotion, Cognition and Health, Faculty of Psychology, University of Louvain, Place Cardinal Mercier 10, 1348 Louvain-la-Neuve, Belgium 3 Institute of Physiology, Medical School and Neurophysiology Research Group of the Hungarian Academy of Science, Pécs University, Szigeti str. 12, 7643 Pécs, Hungary Introduction: Body image is a key psychosocial dimension incorporating perceptual, explicit and implicit attitudinal elements, and is viewed as central to weight management. Underweight is associated with increased body dissatisfaction, and high body dissatisfaction is related to increased weight loss motivation. Although high body dissatisfaction is also frequent in overweight, there is a low or inadequate motivation to lose weight in obesity. As motivation is a key component for success in a weight loss program, we aimed to shed light on this paradox relationship by comparing obese (OB) and non obese (NOB) participants on the perceptual, explicit and implicit elements of body image. Methods: 30 OB and 30 NOB matched control females were recruited. Selfreported questionnaires and scales were used to measure the levels of body dissatisfaction, motivation for weight loss, and to evaluate perceived and ideal body images. Computer based task was used to measure implicit attitude. Results: OB group consequently underestimated their own body size. Although OB group reported more body dissatisfaction than NOB, OB group showed positive implicit attitude toward obese figure. Depression was positively correlated with perceptual distortion in the OB group, but not in the NOB group. The motivation for weight loss was not correlated with any of the body image measures in the OB group. Conclusion: We found discrepancy both in perceptual and attitudinal elements of body image. The fundamental aspects of weight loss motivation and body image and the possible clinical implication will be discussed. Page 80 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 82 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM : FACTEURS PSYCHOSOCIAUX AU TRAVAIL ET SANTÉ : NOUVEAUX DÉVELOPPEMENTS EN ÉPIDÉMIOLOGIE ET DANS LE DOMAINE DE L’ÉVALUATION D’INTERVENTIONS DE PRÉVENTION Isabelle Niedhammer1, Dominique Chouanière2, France Kittel3, Hélène Sultan-Taïeb4 1 INSERM, Paris, France Paris, France 3 Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique 4 Université du Québec à Montréal (UQAM), Montréal, Canada 2 INRS, Introduction : Le symposium vise à présenter de nouveaux développements en épidémiologie et dans le domaine de l’évaluation d’interventions sur les facteurs psychosociaux au travail. Alors que les études étiologiques observationnelles sont largement répandues, les études visant à évaluer des interventions sont plus rares et confrontées à des difficultés méthodologiques. Méthodologie : Le symposium comprend deux communications en épidémiologie visant à mieux connaître le rôle étiologique des facteurs psychosociaux au travail sur la santé. Les deux autres communications portent sur l’évaluation d’interventions de prévention sur les risques psychosociaux au travail. Résultats : La première communication présente les résultats d’un consortium poolant diverses bases de données prospectives afin de produire des connaissances consolidées sur le rôle étiologique de facteurs classiques tels le job strain de Karasek. La deuxième communication synthétise et compare les résultats issus de deux enquêtes nationales françaises sur les prévalences d’exposition et leur évolution, et les associations entre facteurs psychosociaux au travail, classiques mais aussi émergents, et santé. La troisième communication propose une démarche multidisciplinaire originale pour définir un cadre pertinent et adapté au contexte des entreprises pour une évaluation complète d’interventions complexes. Enfin, la quatrième communication présente un projet quasi-expérimental d’évaluation d’interventions dans le cadre d’une norme québécoise et du rapport coûtbénéfice des interventions. Conclusion : La demande sociale est grande sur cette thématique et des progrès réalisés sur la qualité méthodologique des études étiologiques et des études d’évaluation d’interventions dépendra de l’efficacité des interventions de prévention futures visant l’amélioration des conditions et de l’organisation du travail. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 83 RELATIONS ENTRE FACTEURS PSYCHOSOCIAUX AU TRAVAIL ET SANTÉ CORONARIENNE, ÉTUDIÉES PAR MÉTA-ANALYSE DANS LE CADRE D’UN RÉSEAU EUROPÉEN, LE ‘INDIVIDUAL PARTICIPANT DATA-CONSORTIUM’ France Kittel1, Annalisa Casini1, Els Clays2, Dirk De Bacquer2, Mika Kivimäki3 1 Université libre de Bruxelles, Belgique 2 Universiteit Gent, Belgique 3 University College London, Royaume Uni au nom de l’IPD-Consortium Network Introduction : Depuis de nombreuses années et dans de nombreux pays occidentaux, la récolte de données psychosociales au travail a permis l’étude approfondie de leurs associations avec leurs conséquences sur la santé. Méthodologie : Les 197.493 individus du IPD-Consortium regroupent 13 cohortes de travailleurs, hommes et femmes, provenant de 7 pays européens (Belgique, Danemark, Finlande, France, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède) réalisées entre 1985 et 2006. Le stress au travail était mesuré par le questionnaire du ‘Jobstrain’ (JDCQ) de Karasek et les problèmes de santé coronarienne (incidence d’un premier infarctus du myocarde ou mort coronarienne) médicalement objectivés. Des modèles de risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour analyser les données. Résultats : Quinze pour cent des participants étaient exposés au Jobstrain. Les évènements coronariens enregistrés étaient au nombre de 2358 (15.8%) sur une période de suivi moyenne de 7.5 années. Après ajustement pour âge et sexe, le Rapport de Risque Instantané (HR) pour ceux avec Jobstrain versus ceux sans était de 1.23 (IC95% : 1.10-1.37). Après ajustements pour le statut socio-économique, les comportements et facteurs de risque biocliniques classiques, une relation entre Jobstrain et incidence coronarienne a été observée pour la population globalement ainsi qu’en fonction du sexe, des groupes d’âge, des strates socio-économiques et des régions. Le Risque Attribuable était de 3.4%. Conclusion : Cette approche multicentrique et internationale permet de mettre en évidence l’importance des facteurs psychosociaux au travail pour la santé des travailleurs et l’intérêt de la mise en commun de bases de données bio-psycho-sociales prospectives permettant des analyses plus spécifiques. Mots-clés : Santé publique, Stress, Travail Page 84 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ETUDE DES FACTEURS PSYCHOSOCIAUX AU TRAVAIL EN FRANCE À L’AIDE DES ENQUÊTES NATIONALES SIP ET SUMER Isabelle Niedhammer, Thomas Lesuffleur, Emilie Chazelle, Marion Lassalle, Lucile Malard, Marie Murcia, Jean-François Chastang INSERM, U1136, Paris, France Introduction : L’objectif est de présenter les résultats obtenus sur l’évaluation et l’évolution des prévalences d’exposition aux facteurs psychosociaux au travail, classiques et émergents, et leurs associations avec diverses variables de santé au niveau national en France. Méthodologie : Les résultats sont issus de deux enquêtes nationales représentatives et comparés entre : l’enquête SIP (8107 travailleurs interrogés en 2006 et 2010) et l’enquête SUMER (46962 salariés en 2010). Des mesures de santé (santé perçue, absentéisme pour maladie, accident du travail) et de santé mentale (dépression, anxiété, troubles du sommeil, prise de psychotropes) ont été étudiées. Des méthodes multivariées adaptées ont permis d’ajuster sur des covariables. Résultats : Des différences dans les prévalences d’exposition ont été observées entre genres, professions et secteurs d’activité, les femmes, les moins qualifiés et l’industrie cumulant des prévalences d’exposition plus élevées. Une dégradation des facteurs psychosociaux au travail est mise en évidence, surtout pour les femmes, entre 2006 et 2010. Une forte demande psychologique, une faible latitude et/ou un faible soutien étaient associés aux variables de santé mentale, à la santé perçue et à l’absentéisme. Le manque de récompenses et les violences psychologiques étaient associés à toutes les variables de santé, y compris l’accident. La demande émotionnelle et l’insécurité étaient associées aux variables de santé mentale, et les difficultés de conciliation travail-famille aux troubles du sommeil. Conclusion : Ces travaux suggèrent que l’exposition aux facteurs psychosociaux au travail serait plus importante dans certains groupes et à une date récente, et qu’ils seraient associés avec des variables de santé variées. Mots-clés : Santé publique, Stress, Travail 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 85 EVALUER LES INTERVENTIONS DE PRÉVENTION DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX AU TRAVAIL : UNE APPROCHE MULTIDISCIPLINAIRE ADAPTÉE AUX INTERVENTIONS COMPLEXES Dominique Chouanière1, Charles Parmentier2, Christian Trontin1, Stéphanie Boini1 1 INRS, Paris, France Lyon, France 2 ANACT, Introduction : L’évaluation des interventions de prévention des Risques Psychosociaux (RPS) est dominée, dans la littérature internationale, par le modèle de l’essai randomisé contrôlé (ERC) qui évalue l’impact d’une intervention sur la base de l’évolution quantitative d’indicateurs de santé. Ce modèle est cependant inadapté au contexte de l’intervention complexe en entreprise. Par ailleurs, différentes disciplines académiques ont développé des modèles d’évaluation potentiellement adaptés à ces interventions. Il s'agit de définir un cadre pertinent pour évaluer les interventions de prévention des RPS. Méthodologie : Le projet mobilise une équipe multidisciplinaire (psychologie, sociologie, ergonomie, économie, épidémiologie, sciences de gestion et de l’éducation, etc.) qui a confronté les différents modèles théoriques et élaboré un modèle intégrateur. Par ailleurs, une méthodologie opérationnelle et des outils pratiques à destination des intervenants sont en cours de finalisation. Résultats : Les convergences et divergences entre disciplines ont été relevées selon 2 points de vue : - Théorique : ontologique, épistémologique, méthodologique, etc.; - Opérationnel : objectifs de l’intervention et de l’évaluation, objets d'évaluation (contexte, processus d’implantation, effets sur l’organisation et sur la santé), relation de causalité entre intervention et effets, etc. Conclusion : Ce projet aboutira à la publication d’un ouvrage sur les aspects théoriques de l’évaluation et d’un outil pour les préventeurs. La mise à disposition de ces deux documents devrait contribuer à développer une évaluation complète et adaptée des interventions de prévention des RPS et plus largement de toutes les interventions complexes qui visent à transformer les conditions organisationnelles du travail. Mots-clés : Prévention primaire, Stress, Travail Page 86 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ÉVALUATION DES INTERVENTIONS MISES EN ŒUVRE EN MILIEU DE TRAVAIL DANS LE CADRE DE LA NORME « ENTREPRISE EN SANTÉ » AU QUÉBEC : DÉFIS MÉTHODOLOGIQUES DU PROTOCOLE DE RECHERCHE Hélène Sultan-Taïeb1, Michel Vézina2, Chantal Brisson3 1 2 Université du Québec à Montréal (UQAM), Montréal, Canada Université Laval et Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ), Québec, Canada 3 Université Laval, Québec, Canada Introduction : Depuis 2009, les entreprises québécoises peuvent recevoir la certification Entreprise en santé du bureau de normalisation du Québec. Cette norme vise à améliorer la santé physique et mentale des travailleurs par des interventions de prévention portant sur quatre sphères : environnement physique de travail, pratiques de gestion, équilibre travail/vie personnelle, habitudes de vie. L’objectif du projet de recherche, financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), est de mener une évaluation des interventions mises en œuvre dans le cadre de cette norme : processus d’implantation, effets sur les facteurs de risque et la santé des salariés, résultats coût-bénéfice du point de vue de l’employeur. Méthodologie : Le devis est quasi-expérimental avant-après, le groupe de référence étant composé des salariés ayant été peu ou pas exposés aux ingrédients actifs des interventions. La population étudiée est d’environ 2600 salariés de 10 entreprises de secteurs économiques différents. Les données collectées seront qualitatives et quantitatives, et analysées selon des méthodes mixtes. Résultats attendus : Les résultats contribueront à identifier les facteurs facilitants et les obstacles à l’implantation des interventions, les écarts entre le diagnostic des besoins, les actions prévues et celles effectivement mises en œuvre et produire des données sur le rapport coût-bénéfice des interventions. Il s’agira également de déterminer si des interventions dans une sphère plutôt qu’une autre ont des effets différents sur la santé. Conclusion : Le transfert des résultats aux utilisateurs potentiels permettra d’enrichir le guide d’accompagnement aux entreprises et de contribuer aux réflexions sur l’actualisation de la norme. Mots-clés : Prévention primaire, Stress, Travail 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 87 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 88 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 90 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM : INTERVENTIONS PSYCHOLOGIQUES INDIVIDUELLES ET FAMILIALES EN CANCÉROLOGIE : ASPECTS EMPIRIQUES ET CLINIQUES David Ogez1,2, Anne-Sophie Ryckebosch-Dayez1,2, Marie-Charlotte Druet1, Cécile Flahault3-4, Léonor Fasse3-5 1 2 Centre du Cancer, Cliniques Universitaires St-Luc Institute of Research in Psychological Sciences (IPSY) Center for the Study of Health and Developmental Psychology (CSDP) Université catholique de Louvain (UCL) 3 Université Paris Descartes, Paris. 4 Institut Curie, Paris 5 Unité de psycho-oncologie, Institut Gustave Roussy, Paris. Résumé de la présentation du symposium: Le travail psychologique à l’hôpital général avec des patients cancéreux relève d’une démarche particulière en ce qui concerne la demande de soin. En effet, les patients qui intègrent les services de cancérologie viennent au départ avec une demande somatique. Ils souhaitent d’ailleurs avant tout rencontrer le médecin. A ce sujet, Libert & al. (2006) rapporte que 78,4 % patients consultant en oncologie attendaient de l’aide de leur médecin spécialiste, et ceci même pour ce qui concerne les questions d’ordre psychologique. Par contre, seulement 14,1 % de ces derniers désiraient consulter un psychologue. Cependant, vu la complexité de la situation médicale et psychologique dans ce domaine spécifique de la médecine, le patient et sa famille sont ébranlés émotionnellement, ils doivent assimiler des informations et un langage médical souvent mal compris. Ainsi, il apparaît qu’à peine 30% des informations transmises aux patients lors de l’annonce du diagnostic sont intégrées par le patient (Buckman, 2001). Ce dernier est embarqué sur une voie qu’il ne maîtrise pas alors qu’elle engage sa vie. Il semble dès lors essentiel de permettre au patient et à sa famille de déposer les angoisses liées au traumatisme qu’implique la maladie cancéreuse. Ce symposium a pour objectif de définir une manière particulière de prendre en charge le patient mais également sa famille dans ce contexte hospitalier oncologique. Ainsi, à travers des exposés de recherche et des présentations cliniques, nous souhaitons définir ce qui permet une accroche thérapeutique et ce qui est opérant dans la prise en charge psycho-oncologique individuelle et systémique. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 91 L’OFFRE DE SOINS PSYCHOLOGIQUES EN CANCÉROLOGIE : GÉRER LE TRAUMATISME DE L’ANNONCE ET LES STEREOTYPES À L’ENCONTRE DES PSYCHOLOGUES David Ogez1,2, Emmanuelle Zech2, Philippe De Timary2,3 1 2 Centre du Cancer, Cliniques Universitaires St-Luc, Bruxelles Institute of Research in Psychological Sciences (IPSY) Center for the Study of Health and Developmental Psychology (CSDP) Université catholique de Louvain (UCL) 3 Service de Psychiatrie adulte, Cliniques Universitaires St-Luc, Bruxelles Introduction : L’analyse de la demande (Neuburger, 2003) a une fonction importante en psychologie clinique. Il semblerait impensable d’entreprendre un travail clinique sans que le patient ne se soit investi dans le désir de cette rencontre. A l’hôpital, il en est autrement : la demande d’intervention émane principalement de l’équipe médicale (Libert & al., 2006). Le patient consulte dans le but de traiter une maladie somatique et n’est généralement pas demandeur d’une prise en charge psychologique (Razavi, 2005). Toutefois, l’annonce d’un diagnostic de cancer a des conséquences sur l’équilibre psychique du patient (Hammerlid, 2001). A travers une étude longitudinale, nous recherchons à répondre aux questions suivantes : (1) Comment mobiliser le patient à ce stade ? (2) Quelles sont les résistances et les aptitudes personnelles de ce même patient dans cette expérience de vie complexe ? (3) Le patient peut-il s’approprier cette demande de soin ? Méthodologie : Nous avons proposé aux patients atteints de divers cancers de compléter un questionnaire et ce au moment le plus proche du diagnostic de cancer. Ce questionnaire permet d’évaluer (1) la capacité du patient à gérer son diagnostic (PTG et TAS 20), (2) la détresse psychologique (HADS) et la perception que le patient a du psychologue (Dempsey). Un groupe contrôle a été également évalué. Résultats : L’échantillon de notre étude est constitué de 190 patients atteints d’un cancer et d’un groupe contrôle de 1400 personnes. Les résultats mettent en évidence la capacité des patients à gérer le traumatisme de l’annonce grâce à leurs propres capacités psychologiques, voire à l’aide de leur réseau social. Des stéréotypes négatifs du psychologue existent tant auprès des patients malades du cancer que du groupe contrôle. Il semblerait selon nos résultats, que l’impact de l’intervention psychologique favorise le travail thérapeutique. Mots-clés : Maladie chronique, Méthodes d’intervention classique, Bien-être Page 92 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 RÔLE ET FONCTION DES PSYCHOLOGUES EN CANCÉROLOGIE Anne-Sophie Ryckebosch-Dayez1,2, Marie-Charlotte Druet1 1 2 Centre du Cancer, Cliniques universitaires Saint-Luc, Bruxelles Institute of Research in Psychological Sciences (IPSY) Center for the Study of Health and Developmental Psychology (CSDP) Université catholique de Louvain (UCL) Depuis plus de 20 ans, les psychologues ont progressivement pris place dans les services d’oncologie en raison de l’inévitable impact psychologique du cancer sur les patients (Razavi & Delvaux, 2008). Cependant, l’appréhension du métier de psycho-oncologue n’est pas toujours évidente. En effet, il en découle des réalités, des approches conceptuelles et des pratiques parfois très différentes (Doucet, 2011). De plus, la place du psychologue dans le milieu hospitalier rencontre encore actuellement des interrogations voire même des résistances à la fois auprès des professionnels soignants que des patients (Jouquand, Burucoa, & Zongo, 2011). Le rôle et la place des psychooncologues posent en effet toujours question. Une étude menée par Jouquand, Burucoa & Zongo (2011) concernant les attentes des professionnels de la santé et des patients sur les rôles et fonctions des psycho-oncologues nous éclaire quelque peu à ce sujet. Cette étude montre que les patients attendent des psychologues un travail d’accompagnement, un allègement de la charge émotionnelle et pour certains une évaluation psychologique. Les équipes médicales quant à elles, ont d’autres attentes : une aide à la compréhension des comportements des patients mais aussi un soutien pour les équipes soignantes. Comment le psychologue se situe-t-il face à ces différentes attentes ? Peut-il y répondre ? En quoi consiste réellement le travail du psycho-oncologue en hôpital ? Qu’est-ce qu’un oncologue peut attendre du psychologue qui travaille dans son équipe ? Nous allons tenter de répondre à ces questions en prenant exemple sur notre pratique clinique. Mots-clés : Maladie chronique, Méthodes d’intervention classique, Bien-être 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 93 EVOLUTION DE LA COMMUNICATION AU SEIN DU COUPLE EN THÉRAPIE Cécile Flahault Maitre de Conférences Université Paris Descartes, Psychologue Institut Curie, Paris Introduction : De nombreuses études se développent au sujet des proches et de leur adaptation psychologique face à la maladie cancéreuse. Ces études s’intéressent aux conjoints et aux enfants notamment, souvent dans des perspectives d’adaptation individuelle (Huizingua et al. 2003 ; Visser et al., 2004 ; Watson et al., 2006 ; Osborn, 2007 ; Flahault et al., 2010). Actuellement, plusieurs études (Beardslee, 2003, Lewis, 2006 ; Niemela et al. 2010 ; Hartmann et al. 2010) mettent en exergue l’intérêt des prises en charge familiales dans le champ de la maladie somatique et du cancer notamment. Concernant le couple, les auteurs mettent en avant des éléments favorisant l’adaptation au cancer : la capacité à redéfinir l’identité du couple (Skerrett,1998), une meilleure adaptation quand le couple présente davantage de cohésion (Friedman et al., 1988) et quand la maladie est considérée comme un problème de couple et non individuel qui renforce ses fondements (Kayser et al.,2007) Nous nous sommes donc proposés d’évaluer les changements mis en place au sein du couple au cours de prises en charge conjugales systémiques dans le champ de la psycho-oncologie. Méthodologie : Nous avons analysé le contenu des entretiens de 13 couples dont la femme à un cancer du sein en cours de traitement. Cette analyse, par théorisation ancrée (Glaser, 1978; Corbin, Strauss, 2008) concernant la première et la quatrième séance de thérapie, visait à mettre en avant l’évolution de la communication (forme et thèmes) au sein du couple. Résultats : Les principaux résultats permettent de décrire la fréquence d’apparition du thème de la maladie, la fréquence d’utilisation des différents pronoms personnels, et leur évolution dans le temps. L’élaboration d’une théorisation ancrée a permis de dégager différents profils d’adaptation de couple autour de la catégorie cœur cancer/ maladie qui confirment en partie les travaux décrivant la redéfinition de l’identité du couple et l’appropriation par le couple de la maladie comme des éléments favorisant l’adaptation à celle-ci. Mots-clés : Familles et enfants, Maladies chroniques, Méthodes d’intervention classique Page 94 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SPECIFICITES DE LA PRISE EN CHARGE DES CONJOINTS DE PATIENTS EN PHASE PALLIATIVE. ENJEUX CLINIQUES ET ETHIQUES 1 Léonor Fasse1,2, Sarah Dauchy2 Laboratoire de Psychopathologie et des Processus de Santé, Université Paris Descartes, France 2 Unité de psycho-oncologie, Institut Gustave Roussy, France; EA 1610, Université Paris Sud, France Différentes recherches menées ces dernières années ont souligné la vulnérabilité psychique des « aidants-soignants » pendant la phase palliative (Benight et al., 2001 ; Gilbar & Ben-Zur, 2003 ; Holtslander, 2008 ; Kelly et al., 1999), notamment en termes de patterns anxio-dépressifs. Ces études se rejoignent pour associer certains facteurs de risque à un moins bon ajustement en fin de vie et à la perte au long cours : âge plus élevé, genre féminin et deuils antérieurs. Mais ces facteurs sociodémographiques ne prennent pas en compte le fonctionnement socio-affectif et cognitif des conjoints : les relations de l’aidant au malade, sa personnalité, son vécu subjectif lié au fait d’être confronté en tant que conjoint à un malade souffrant de cancer. Il semble que parmi les proches, ce soient les conjoints des patients qui rencontrent le plus de difficultés dans leur vie quotidienne pendant la maladie et face au deuil : ressenti d’un fardeau en fin de vie (Given, Sherwood & Given, 2009), vécu d’impuissance et d’incapacité (Chauhan, 2008), risque de deuil compliqué (Prigerson & al, 1996 ; Tomarken & al, 2008). Cependant le soutien fourni par le conjoint-aidant pendant la maladie et la période de fin de vie peuvent aussi représenter pour lui une source de satisfaction et sont parfois associés à un sentiment de croissance personnelle ou de développement post-traumatique (Kim, Carver, Daci & Kasser, 2008). En tant que professionnels du soin psychique dans un centre de lutte contre le cancer, quel rôle pouvons-nous jouer auprès des malades et de leurs conjoints ? Comment nous situer au sein des équipes pluridisciplinaires ? Comment accompagner des conjoints confrontés à la perspective de la mort du malade ? Des dispositifs spécifiques peuvent-ils être mis en place ? Autant de questionnements qui pourront être abordés et discutés pendant ce symposium. Mots-clés : Familles et enfants, Maladies chroniques, Méthodes d’intervention classique 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 95 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 96 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 98 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM : LA RECHERCHE COMMUNAUTAIRE EN PSYCHOLOGIE DE LA SANTÉ : UN FORMIDABLE OUTIL AUX NOMBREUX DÉFIS HUMAINS ET PSYCHOSOCIAUX Marie Préau GRePS, Université Lyon 2 La recherche participative représente une opportunité de développement de recherche au plus près des enjeux de santé publique et des besoins des populations. Dans le champ du VIH/Sida, nous proposons de discuter des enjeux de la mise en œuvre de recherches communautaires dans des contextes culturels variés, de la Roumanie au Mali notamment. Les questions posées par la participation des personnes concernées et leur implication à toutes les étapes de la recherche seront illustrées par l’intervention GundoSo au Mali, fondée sur la participation des femmes afin de s’approprier une intervention visant à décider si elles souhaitent ou non révéler leur séropositivité. L’étude proposée dans le contexte Roumain permettra d’illustrer un développement national autour d’une étude internationale « Partages » et notamment l’implication d’un chercheur sur une thématique non investiguée dans ce contexte. Enfin, toujours dans le champ du VIH, le travail mené par la Mission Recherche de l’Association AIDES autour de la thématique du vieillissement permettra d’illustrer une autre forme de recherche communautaire. Après des travaux relatifs au VIH, ce symposium s’achèvera sur la présentation d’une initiative communautaire dans le champ du cancer qui vise à mettre en place une base de données dédiée aux femmes qui souhaitent participer à des recherches. Ce volontariat fondé sur le fait de se sentir plus ou moins directement concernée par le cancer représente un formidable outil mis à disposition des chercheurs. Les défis soulevés par les Seintinelles autour d’une initiative inédite en France pourront ainsi clore les échanges autour de ces exemples de recherches communautaires variées. Nous souhaitons à cette occasion faire intervenir à la fois des chercheurs mais aussi des acteurs communautaire impliqués dans ces recherches afin d’alimenter les échanges et les points de vue des diverses parties prenantes. Ainsi, la thématique du renforcement de capacités des acteurs et les enjeux plus théoriques du côté des chercheurs seront discutés à l’occasion de ces présentations. Ce symposium vise donc à discuter des enjeux épistémologiques et méthodologiques posés par la recherche communautaire. Cette réflexion sera alimentée par la présentation de recherches communautaires de chercheurs ou acteurs communautaires qui ont été mobilisés pour mettre en évidence les enjeux posés par ce format de recherche ainsi que les spécificités de ce type de recherche notamment en terme éthique mais aussi relativement à la 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 99 restitution des résultats. Les éléments relatifs à la méthodologie seront décrits dans les communications. L'une des communications porte sur une autre pathologie et donne la parole aux acteurs communautaires concernés. Cette communication certes différente dans son contenu et sa forme vise à alimenter l'ensemble de la discussion et de la réflexion proposée dans ce symposium. Ce symposium se distingue par son intérêt pour une approche innovante et l'ensemble des questions méthodologiques et épistémologiques qu'elle pose, et cela tout en s'appuyant sur des recherches ayant préalablement fait l'objet de publications scientifiques dans des revues à comité de lecture international. Page 100 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ACCÉLÉRER LA RECHERCHE GRÂCE À UNE PLATEFORME DE RECHERCHE COLLABORATIVE : LE PROJET SEINTINELLES Guillemette Jacob1, Fabien Reyal2 et Lauriane Bassoleil1 1 Association Seintinelles 2 Institut Curie Introduction : Au-delà des besoins financiers, les chercheurs ont des besoins fondamentaux en ressources humaines pour participer à des études. Bien souvent, l’inclusion de volontaires est laborieuse ce qui peut mettre en péril la faisabilité de certaines recherches. La mission de seintinelles.com est d’accélérer la recherche grâce à une collaboration plus étroite entre citoyens et chercheurs via la 1ère plateforme de recherche collaborative dédiée à tous les cancers en France. Méthodologie : Le recrutement de volontaires se fait sur www.seintinelles.com. L’animation de la communauté et la création d’outils facilitateurs de la collaboration volontaires-chercheurs de même que l’administration de questionnaires en ligne, de modules de sciences participatives et de conférences sont organisés par les Seintinelles pour renforcer ce lien. Résultats : Huit mois après le lancement du site, plus de 4000 femmes se sont déjà inscrites sur Seintinelles. Deux projets d’études ont été menés, une étude est actuellement en cours et trois projets vont être mis en ligne d’ici la fin de l’année. Notre objectif est de recruter et d’animer une communauté de 50 000 volontaires d’ici 4 ans, et de mener une dizaine d’études/an. Conclusion : Les objectifs finaux étant d’impliquer davantage les citoyens dans la recherche et leur faire ainsi bénéficier plus rapidement de ses avancées d’une part et de mettre à disposition des chercheurs des outils innovants permettant d’accélérer leurs processus de recherche d’autre part. Le tout visant à accélérer la recherche sur le cancer. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 101 VIVRE AVEC LE VIH ET VIEILLIR : UN EXEMPLE DE RECHERCHE COMMUNAUTAIRE Daniela Rojas Castro, Guillemette Quatremère, Jean-Marie Le Gall, Franck Barbier, Adeline Toullier MIRE : Mission, Innovation, Recherche et Expérimentation, AIDES, Paris Introduction : Les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) sont de plus en plus nombreuses à dépasser la cinquantaine en raison de l’amélioration des soins et des traitements. Cette nouvelle réalité cache pourtant des difficultés et préoccupations chez les personnes concernées. AIDES, association de lutte contre le sida, a réalisé un projet communautaire (2011-2013) pour connaître les situations et besoins des PVVIH>50 ans et pour envisager des solutions adéquates. Méthodologie : Une recherche communautaire (impliquant les personnes concernées de la problématique à l’analyse des données) a été réalisée : 52 PVVIH>50 ans fréquentant l’association ont été interrogées. Une conférence de consensus communautaire sur le vieillissement a réuni PVVIH>50 et professionnels pour co-construire des pistes d’actions. Résultats : Le VIH et le vieillissement impactent la qualité de vie physique, psychologique, sociale et économique des PVVIH>50 ans. Le VIH (et ses traitements) a bouleversé le parcours de vie et professionnel, et a généré des ruptures dans le parcours social. Plusieurs PVVIH souffrent d’isolement et d’un sentiment de solitude en raison de l’exclusion familiale et/ou sociale. La sexualité, souvent altérée par la séropositivité et les changements du corps accélérés par le VIH, est parfois mise de côté. Conclusion : Cette recherche communautaire a permis de mettre en évidence les souffrances, les envies, et les besoins des PVVIH>50 ans de manière multidimensionnelle. Ce type de recherche qui donne la parole et mobilise les personnes concernées a montré son efficacité pour inventer collectivement afin d’anticiper et répondre aux besoins de cette première génération de PVVIH confrontée au vieillissement. Page 102 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LA PERCEPTION DU STIGMA CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH (PVVIH) ENTRE LES DÉFIS DU PARTAGE ET LES FACTEURS PROTECTEURS. RÉSULTATS D’UNE RECHERCHE COMMUNAUTAIRE EN ROUMANIE Florin Lazar1, Ludmila Verdes2, Monica Dan2, Adeline Bernier3, Emilie Henry3, Joanne Otis4, Ludivine Veillette Bourbeau4, Marie Préau5 1 Université de Bucarest, Faculté de Sociologie et Assistance Sociale, Bucarest, Roumanie 2 ARAS : Association Roumaine contre le Sida, Bucarest, Roumanie 3 Coalition Plus 4 CReCES, UQAM, Montréal 5 GRePS, Université Lyon 2 Contexte: En Roumanie, où le nombre des PVVIH est estimé à 12.000, la stigmatisation des personnes séropositives est toujours présente. Cette étude, fondée sur une démarche de recherche communautaire, vise à identifier les facteurs associés à la perception du stigma chez des PVVIH en contact avec une ONG. Méthodes: Une recherche communautaire transversale fondée sur une approche quantitative a été menée auprès de 300 PVVIH en contact avec l'Association Roumaine Anti-Sida en 2011. A partir de 12 items, une échelle évaluant la perception du stigma a été statistiquement validée (alpha ordinal=0.94) puis utilisée comme variable dépendante dans un modèle de régression linéaire multiple. Résultats: Parmi les 300 participants, la perception du stigma est faible. Les facteurs significativement associés à la stigmatisation perçue se regroupent en facteurs en amont du partage (effort de contrôle du partage (+), statut secret à l'entourage (-), gravité perçue de la condition de santé (+)) et aux conséquences du partage (réactions de rejet après le partage (+), conséquences sociales graves suite au partage (+)). L’ampleur du réseau social proche (-), le nombre de PVVIH connues (+) et le recours à la religion comme source de réconfort (+) sont également associés. Conclusion: Ces résultats, au-delà de l’implication des personnes concernées à toutes les étapes de la recherche, soulignent l’importance de l’entourage dans la gestion de la stigmatisation liée au VIH. Ils mettent en évidence la nécessité de développer des interventions pour réduire la stigmatisation chez les PVVIH en Roumanie, notamment leur accompagnement sur la question du partage du statut sérologique et la gestion de ses conséquences. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 103 GUNDO-SO : POUR OUTILLER LES FEMMES VIVANT AVEC LE VIH (FVVIH) AU MALI, UN PROGRAMME FAIT POUR ET AVEC LES FEMMES, ISSU D'UNE ADAPTATION RÉUSSIE D'UN PROGRAMME QUÉBÉCOIS Adeline Bernier1, Adam Yattassaye2, Bintou Dembélé2, Caroline Racicot3, Samba Diop4, Rokiatou Dème2, Kadidia Kassogué2, Lyne Massie3, Marie Préau5, Joanne Otis3 1 Coalition Internationale Sida, Pantin, France 2 ARCAD-SIDA, Bamako, Mali 3 CReCES, Université du Québec à Montréal, Canada 4 SEREFO/CEREFO, Bamako, Mali 5 GRePS, Université Lumière Lyon 2, France Contexte : Au Mali, la question du partage du statut sérologique est une réelle problématique, notamment pour les femmes vivant avec le VIH (FVVIH). Pour répondre à cette problématique, un programme de recherche communautaire visant à outiller les FVVIH a été mis en place par une organisation communautaire de lutte contre le SIDA (ARCAD-SIDA). Basé sur 10 rencontres collectives animées par des conseillères psychosociales (paires) via des méthodes participatives, ce programme est le résultat d’une adaptation culturelle d'un programme québécois (Pouvoir Partager / Pouvoirs Partagés). Méthodes : Afin d'évaluer les effets du programme, les participantes ont rempli un questionnaire pré- et post-test (35 questions), abordant plusieurs dimensions concernant l'estime de soi, le poids du secret et la capacité à gérer le secret ou le partage. Résultats : Entre 2012 et 2014, 190 FVVIH ont participé à Gundo-So. L'âge moyen est de 35 ans et les FVVIH connaissent leur statut depuis 3.7 ans en moyenne. Grâce au programme, le poids du secret est moins lourd, l'estime de soi est meilleure, les capacités à gérer le secret et le partage sont augmentées et la perception de contrôle sur sa vie est améliorée (p<0.001 pour tous les items). Conclusion : Malgré les limites du design d'évaluation, les résultats semblent indiquer que Gundo-So atteint ses objectifs. La question du partage est un enjeu majeur affectant la qualité de vie des FVVIH. Gundo-So semble être une intervention prometteuse pour accompagner les FVVIH maliennes dans la gestion du partage de leur statut sérologique au quotidien. Page 104 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 106 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM: INTERVENTION PSYCHOLOGIQUE AUPRÈS DES PERSONNES AYANT UN HANDICAP : DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE AU MAINTIEN DANS L’EMPLOI Pamela Prevost Psychologue clinicienne et thérapeute en thérapies comportementales et cognitives à AXIS MUNDI Paris. Résumé de la présentation du symposium: L’accompagnement des personnes ayant un handicap revêt un véritable enjeu social et de santé publique. Chacun d’entre nous peut voir ses capacités mentales ou physiques réduites du fait d’une maladie invalidante ou d’un accident de la vie. Le handicap psychique est probablement le handicap invisible le plus mal compris et le plus mal accepté par la société. Les retentissements dans les sphères privées et professionnelles sont d’une telle ampleur que la mise en place d’un accompagnement spécifique est nécessaire. Le handicap physique n’est pas non plus épargné par le regard de notre société. La loi française du 11 février 2005 favorisant l’intégration des personnes ayant une Reconnaissance en la Qualité de Travailleur Handicapé a permis l’ouverture à l’emploi de nombreux salariés dans de grandes entreprises. Aujourd’hui la difficulté est plutôt centrée sur la problématique du maintien dans l’emploi. Nous présenterons la création d’un service innovant dans l’insertion et le maintien en emploi de personnes ayant des difficultés psychiques, le SAIPPH : quel accompagnement individualisé, centré sur la personne, proposer pour réussir les missions d’insertion et de maintien dans l’emploi ? Une étude longitudinale permettra ensuite de mettre en évidence l’évolution de différentes variables de plusieurs « usagers » accompagnés par ce service. La création d’un groupe d’Entrainement aux Habiletés Sociales pourra illustrer la réflexion autour de l’accompagnement des personnes handicapées psychiques. Enfin, nous vous ferons part de la mise en place d’un dispositif unique d’accompagnement psychologique axé sur le maintien dans l’emploi auprès des salariés handicapés en entreprise. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 107 LE SAIPPH (SERVICE D’AIDE À L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES PERSONNES HANDICAPÉES), UNE STRUCTURE INNOVANTE Rozenn Alegre Psychologue clinicienne, chef de service du SAIPPH, thérapeute familial Introduction : Le SAIPPH est un service expérimental financé par l’agence Régionale de Santé (Sécurité Sociale) qui a ouvert ses portes en 2008. Il a pour mission d’évaluer avec la personne si un projet professionnel est envisageable et de l’accompagner dans la faisabilité de son projet. A travers le projet professionnel c’est tout le projet de vie qui s’organise et se coordonne. Méthodologie : Ce service a été expérimental pendant 5 ans pour ensuite entrer dans le droit commun en 2012. Environ 400 personnes sont reçues chaque année dans l’objectif de permettre à chacun de questionner et de cheminer dans son projet professionnel et de soin en fonction de ses besoins, de ses envies dans le cadre d’un accompagnement individualisé. Pour que les personnes interrogent leurs envies et leur capacité de travail, nous leur offrons un cadre de soutien, d’écoute, d’information et d’expérimentation par la mise en situation, notamment par des visites, des stages… sans limite de durée d’accompagnement. Cet accompagnement se déroule sur une base d’entretiens individuels et de participations à de petits groupes dont les thématiques sont adaptées au questionnement de la personne. Résultats : Le nombre toujours croissant depuis l’ouverture du service des prises en charge, l’étendue des structures qui nous sollicitent, la participation toujours plus active des usagers montre au quotidien que cette structure expérimentale est venue répondre à un besoin imminent dans le champ de l’insertion. Le nombre d’actions d’insertions, (les stages, les formations, les contrats signés, les intégrations en milieu protégé) est le signe de la réussite de ce dispositif mais également des difficultés rencontrées dans un contexte sociétal « frileux » à l’embauche. Conclusion : Cette interface entre le monde du handicap et le monde du travail est un chainon souvent manquant pour que l’on puisse activement se mobiliser sur l’insertion et le maintien dans l’emploi de ce public. L’expérience ayant été validée, il nous semble nécessaire aujourd’hui que cette structure s’agrandisse et soit reproduite sur d’autres territoires. Mots-clés : Travail, Handicap, Innovation Page 108 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SAIPPH, UN CENTRE DE REHABILITATION PSYCHOSOCIALE : ETUDE DE 20 SUJETS SOUFFRANT DE SCHIZOPHRENIE SUR 10 MOIS 1 2 Lucille Mendes1, Cyrille Bouvet2 Psychologue clinicienne, chargée d’insertion au SAIPPH, doctorante en psychologie clinique, Université Paris Ouest Nanterre Psychologue clinicien, maître de conférences HDR de psychologie clinique, Université Paris Ouest Nanterre Introduction : Le SAIPPH (Service d’Aide à l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées) de l’Association l’Elan Retrouvé à Paris propose un accompagnement à l’élaboration et la mise en place d’un projet professionnel aux personnes handicapées. Méthodologie : Notre étude longitudinale, sur 10 mois, a évalué à trois temps (T1 : 56 sujets ; T2 : 37 ; T3 : 20) des sujets souffrant de schizophrénie (critères DSM IV R) sur diverses variables : insight, qualité de vie, estime de soi, alliance thérapeutique, habilités psychosociales et psychopathologie générale, à l’aide d’instruments auto et hétéro-évaluatifs validés. La variable insertion socio-professionnelle à l’issue des 10 mois est aussi intégrée à cette étude. L’objectif de l’étude est de mesurer l’évolution de ces sujets sur ces variables durant leur accompagnement et de mettre en évidence les variables prédictrices d’une bonne insertion socio-professionnelle. Résultats : Le recueil des données étant maintenant fini, l’intervention présentera les résultats complets sur dix mois et sur l’ensemble de la population (évolution positive de l’insertion professionnelle, de la qualité de vie, de l’estime de soi sociale et diminution des troubles de l’internalisation). Conclusion : Notre cohorte s’améliore sur plusieurs variables cliniques au cours des 10 premiers mois de prise en charge au SAIPPH. Les résultats sont encore en cours de traitement. L’analyse statistique des échelles d’hétéroévaluation et des facteurs prédicteurs de l’insertion professionnelle devraient apporter de nouveaux résultats. Mots-clés : Evolutions sociales, Qualité de vie, Travail. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 109 CREATION ET BENEFICES D’UN GROUPE D’ENTRAINEMENT AUX HABILETES SOCIALES DANS UNE STRUCTURE DE REHABILITATION SOCIO-PROFESSIONNELLE POUR PERSONNES « HANDICAPEES PSYCHIQUES » Mélanie Wetzer Keraval Psychologue clinicienne, chargée d’insertion au SAIPPH, thérapeute en thérapies comportementales et cognitives Introduction : Le SAIPPH (Service d’Aide à l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées) de l’Association l’Elan Retrouvé à Paris, s'inscrit dans une approche transthéorique, centrée avant tout sur les besoins individuels psychologiques et sociaux de chaque usager visant l’amélioration de leur insertion professionnelle. L’accompagnement à l’élaboration et la mise en place d’un projet professionnel proposé aux usagers se constitue notamment d’entretiens individuels, de participation à des groupes et à de stages. Méthodologie : Notre étude longitudinale porte sur 10 sujets et s’étend sur une durée de 3 mois. Cette évaluation porte sur différentes variables qui ont été évaluées à deux temps (T1 avant le début du groupe et à T2 au moment de la dernière séance de groupe) : nous mesurons les compétences conversationnelles, l’affirmation de soi, le type d’anxiété (sociale ou de performance), l’estime de soi, la dépression et nous avons ajouté une échelle d’analogie visuelle portant sur l’insertion professionnelle. L’objectif de l’étude est de mesurer l’évolution de ces sujets sur ces variables durant leur participation au groupe afin de réfléchir à la pertinence d’un groupe d’Entraînement aux Habiletés sociales dans un cadre d’insertion professionnelle de personnes présentant un handicap psychique. Résultats : Nous présenterons l’évolution des différentes variables pour chacun des participants ainsi que les effets de ce groupe dans la suite de leur parcours d’insertion professionnelle. Conclusion : Les premiers retours de ce groupe ont permis de mettre en avant les bénéfices que chaque participant a pu tirer de ce groupe. Le groupe d’Entraînement aux Habiletés Sociales fait maintenant partie des possibilités d’accompagnement du SAIPPH. Mots-clés: Travail, Evolutions sociales, Education thérapeutique Page 110 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SPECIFICITES ET BIENFAITS PRELIMINAIRES D’UN DISPOSITIF D’AIDE PSYCHOLOGIQUE AUX TRAVAILLEURS HANDICAPES POUR RENFORCER LEUR MAINTIEN DANS L’EMPLOI Pamela Prevost Psychologue clinicienne et thérapeute en thérapies comportementales et cognitives à AXIS MUNDI Paris Introduction : Le maintien dans l’emploi des salariés bénéficiant d’un statut de travailleur handicapé (RQTH) est une préoccupation grandissante pour les entreprises. Pour contribuer préventivement au maintien dans l’emploi des salariés ayant une reconnaissance de handicap, l’entreprise peut mettre à leur disposition un dispositif d’accompagnement individuel sur un ensemble de problématiques psychologiques et relationnelles. Méthodologie : Apporter une assistance psychologique aux salariés intégrés en milieu ordinaire au travail et bénéficiant d’une reconnaissance de handicap afin de favoriser leur retour à l’emploi lorsqu’ils sont en arrêt de travail de longue durée, et afin de maintenir dans l’emploi les salariés en poste pour réduire le turn-over. Retour d’expériences de la prise en charge psychologique de 16 salariés ayant souhaité bénéficier d’un accompagnement psychologique. Prise en charge de soutien psychologique et de psychopédagogie autour de l’équilibre vie privée et vie professionnelle en lien avec les contraintes inhérentes à un handicap, des pensées fonctionnelles et dysfonctionnelles, de la gestion de la douleur et de l’apprentissage de la relaxation, de réflexion autour du regard sur le handicap en entreprise. Toutes les prises en charge se font dans une perspective d’articulation avec le service médical. Résultats : Les accompagnements ont permis une réduction des arrêts de travail, et un an après la mise en place du dispositif le maintien dans l’emploi de la majorité des salariés. Conclusion : C’est en prenant en compte l’importance de l’équilibre psychologique de ses salariés, que l’entreprise favorise la mise en œuvre et le suivi des solutions de maintien dans l’emploi. Mots-clés : Méthodes d’intervention alternative, Qualité de vie, Travail 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 111 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 114 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM : LA PRISE EN CHARGE DES TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES, DE L’ANOREXIE MENTALE À L’OBÉSITÉ MORBIDE Delphine Rommel Université de Nantes, Laboratoire LPPL EA 4638 Résumé de la présentation du symposium: Selon l’étude nationale nutrition santé (2006), la prévalence de l’obésité s’élève à 16,9 % et celle du surpoids à 32,4 % chez l’adulte en France. Face à ce constat, la prise en charge du surpoids et de l'obésité devient une priorité pour les services de soins du pays. Ainsi, le Haut Conseil de Santé Publique, au travers du programme national nutrition santé (PNNS) 2011-2015, a développé divers axes prioritaires dans lesquels figure une réduction significative de la prévalence du surpoids et de l’obésité. Loin de prendre en compte l'ensemble des données théoriques actuelles, les prises en charge classiquement proposées (conseils diététiques, associant régime hypocalorique et activité physique), sont souvent vouées à l'échec sur le plus long terme puisque dans la plupart des cas, après une perte de poids initiale, les personnes reprennent du poids dans les trois à cinq ans après un programme de ce type (Wadden, 2003). Proposer de nouvelles pistes de prises en charge thérapeutiques nécessite un approfondissement théorique des déterminants, notamment psychologiques pouvant expliquer les conduites alimentaires, la prise de poids et la survenue de l'obésité. De plus, la clinique de l’obésité pourrait se nourrir des expériences de prises en charge et des modèles théorico-cliniques d’autres types de TCA tels que l’anorexie mentale et la boulimie. L’objectif principal de ce symposium est de questionner les ponts envisageables tant sur le plan clinique que sur le plan théorique de ces diverses formes de TCA au travers de quatre interventions médicales, psychologiques, de clinique et de recherche. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 115 RÉFLEXIONS AUTOUR DE L’INTÉRÊT DE PRENDRE EN CHARGE LES OBÉSITÉS SELON UNE PERSPECTIVE ADDICTOLOGIQUE Dr Bruno Rocher Service Addictologie Universitaire – IFAC, CHU NANTES Président Réseau ABELA L’exposé présenté aura pour objectif de faire part de l’organisation des soins proposés depuis de nombreuses années autour des questions de Troubles du Comportement Alimentaire dans notre territoire. La perspective addictologique fondatrice de nos actions propose des soins que nous développons auprès de patientes présentant des troubles anorexoboulimiques selon une approche biopsychosociale. L’enjeu est de permettre d’organiser un soin individualisé, coordonné entre les acteurs libéraux et hospitaliers, d’orientations diverses (médicale, nutritionnelle, psychologique, psychiatrique, sociale, familiale…). La place du réseau de soin ABELA (Anorexie Boulimie En Loire Atlantique) dans ce cadre est fondamentale et elle permet de concourir à la cohésion d’un parcours de soin qui pourrait sinon être chaotique par la complexité des situations rencontrées. Il est fréquent que des patients présentant des problématiques de surpoids soient référés à différents partenaires du réseau. Jusqu’à présent, la structuration des actions soignantes semble insuffisante et ne favorise pas les prises en charge. Si les fondements psychopathologiques et les conséquences médicosociales peuvent différer, il semble important de réfléchir aux points communs et aux divergences de ces situations. D’autant plus que de nombreux patients nous montrent que des formes frontières de ces troubles ayant souvent une connotation développementale existent en empruntant à différents moments de leur parcours de vie des expressions pathologiques variables. Aussi pour l’ensemble de ces problématiques alimentaires (anorexiques, boulimiques, hyperphagiques…) la nécessité d’articulation auprès de ces patients semble fondamentale et nécessaire, conditionnant en grande partie la pertinence du projet de soin. Mots-clés : Innovation, Nutrition, Santé Publique Page 116 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ACTIVITÉ PHYSIQUE, COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ET CONSOMMATION DE SUBSTANCES CHEZ DES ÉTUDIANTS L. Romo, Y. Morvan, G. Kotbagi, L. Kern Université Paris Ouest Nanterre La Défense EA 4430 & EA 2931 Nous présentons une étude réalisée sur un échantillon de 783 étudiants d’université de la licence au doctorat et qui évalue les liens entre l’activité physique, le comportement alimentaire, les consommations de substances et la qualité de vie. L’âge moyen de l’échantillon est de 21,1 ans (SD= 4.4). Concernant l’IMC nous avons trouvé une obésité morbide dans 0,6% des cas et une obésité modérée dans 1,4% des cas et un surpoids dans 8,7% des étudiants. Concernant le poids bas, nous avons trouvé 8.8% des personnes avec un indice de maigreur et 1% avec un indice de dénutrition. Nous présenterons des liens entre l’IMC, les troubles du comportement alimentaire évalués par le CID et les activités physiques les motivations et la consommation de substances. Enfin, nous présentons des pistes de réflexion quant aux interventions ciblées portant sur la prise de conscience du développement de l’AP ainsi que la gestion des émotions au sein des populations étudiantes. Mots-clés : Comportement alimentaire, Activité physique, Promotion de la santé 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 117 APPROCHE TRANSDIAGNOSTIQUE DES PROCESSUS DE RÉGULATION ÉMOTIONNELLE DANS LES TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES Delphine Rommel Université de Nantes, LPPL EA 4638 Un déficit chronique de régulation émotionnelle est impliqué dans le développement et le maintien d'un grand nombre de psychopathologies (ex. :Berking & Wupperman, 2012) et notamment dans l’apparition et le maintien de troubles des conduites alimentaires (TCA) tel que l’anorexie mentale (Connan, Campbell, Katzman, Lightman, & Treasure, 2003). Ainsi, la littérature fait état d’un certain nombre de difficultés de régulation émotionnelle dans l’anorexie mentale (ex. : Aldao & Nolen-Hoeksema, 2010 ; Harrison, Sullivan, Tchanturia, & Treasure, 2009, 2010 ; Svladi, Griepenstroh, Tuschen-Caffier, & Ehring, 2012 ; Whiteside, Chen, Neighbors, Hunter, Lo, & Larimer, 2006). Parallèlement à ces travaux s’est développée une littérature importante sur les conduites alimentaires caractéristiques et les stratégies de régulation émotionnelle de personnes souffrant d’obésité. Les prises alimentaires émotionnelles (« emotional eating ») sont très présentes chez ces personnes obèses et semblent être une stratégie de régulation émotionnelle privilégiée, associée à d’autres difficultés quant à la régulation de leurs états émotionnels (Larsen, van Strien, Eisinga, & Engels, 2006 ; Moon & Berenbaum, 2009 ; Ouwens, van Strien, san Leeuwe, & van der Staak, 2009 ; van Strien, 2006); difficultés comparables à ce que l’on observe dans l’anorexie mentale. L’objectif de cette présentation est de proposer une revue de littérature comparée des processus de régulation émotionnelle dans les TCA. Nous proposons ainsi une vision transdiagnostique des processus de régulation émotionnelle de l’anorexie mentale à l’obésité morbide. Mots-clés : Emotions, Nutrition, Stress Page 118 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 OBÉSITÉ : UNE PLACE DANS LE DSM-VI ? Dr Séverine Andrieux, Bulle Gaudrat CH Arras Bien que les prises en charge proposées pour accompagner les patients obèses aient évolué vers la multidisciplinarité, les résultats obtenus dans l’accompagnement de ces patients restent relativement limités. Peut-être serait-il temps de repenser la cible des actions thérapeutiques ? Personne ne remet en question que la maigreur n’est que le symptôme d’un Trouble du Comportement Alimentaire (TCA) : l’anorexie mentale. Il serait intéressant d’approcher l’obésité avec la même pertinence et de se pencher sur ses causes afin de dépasser le caractère symptomatique des approches thérapeutiques actuellement proposées. L’obésité ne serait que la conséquence d’un TCA. Comprendre cette problématique primitive qui soustend l’obésité apparait une nécessité. D’autant plus que, le TCA, ou plus certainement les TCA, dont souffrent les patients obèses flottent dans un no man’s land nosographique qui, tant qu’il n’aura pas été éclairci, nous interdira toute approche spécifique. Or, si le Binge Eating Disorder se « popularise » au point de faire son entrée dans les TCA spécifiés du DSM-V, la majorité des patients obèses n’en complètent pas les critères diagnostiques. Cette dichotomie nosographique alimente ainsi la catégorie des troubles du comportement alimentaire non spécifiés (dits EDNOS), autre no man’s land. Mieux comprendre les TCA chez l’obèse nous apparait aujourd’hui comme un enjeu médical, sociétal et psychologique pour lequel nous devons militer dans un domaine où les raccourcis et les prescriptions diététiques restent encore trop souvent la généralité, pratiques en vogue depuis 30 ans ; 30 années durant lesquelles l’obésité en France est passée de 6.3% à 15 %. Mots-clés : Emotions, Maladies Chroniques, Nutrition 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 119 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 120 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 122 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM : PRÉVENTION ET RÉHABILITATION EN PSYCHOLOGIE PÉDIATRIQUE Serge Sultan Université de Montréal, CHU Sainte-Justine Contrastant avec le développement observé chez l’adulte, les travaux de psychologie de la santé en pédiatrie sont encore peu nombreux, probablement parce qu’une grande partie des maladies graves de l’enfant sont des maladies rares. Les spécificités de la psychologie pédiatrique tiennent à la nécessité de prendre en compte le développement socioémotionnel et cognitif de l’enfant. La position particulière de l’enfant dans sa famille et son groupe de pairs rend également nécessaire d’envisager ces groupes sociaux dans leur influence sur la santé de l’enfant, mais aussi comme lieux de répercussions des difficultés de l’enfant. L’objectif de ce symposium est de montrer l’aller-retour entre prévention et réhabilitation chez l’individu en développement. En effet, dans la plupart des maladies, les taux actuels des thérapies rendent possible une approche centrée sur la promotion de la santé au long cours afin d’éviter la dégradation, les morbidités associées ou la récidive. Deux présentations de ce symposium portent sur la modélisation des comportements de santé chez l’enfant avec hémophilie (Bérubé) ou chez la future mère (Gaugue). Cette ligne de recherche permet d’identifier les propriétés personnologiques et sociocognitives expliquant les comportements. La question des répercussions est illustrée par deux autres présentations, une étude quantitative sur l’effet du cancer et des thérapies (Sultan), et une étude qualitative sur l’ajustement cognitivo-émotionnel de l’enfant à la perte (Flahault). Pour illustrer ces trajectoires complexes en pédiatrie nous avons réuni un panel de jeunes chercheurs en psychologie pédiatrique provenant de grandes institutions francophones de Belgique, France et Québec. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 123 IDENTIFICATION DES DÉTERMINANTS SOCIOCOGNITIFS POTENTIELS DE L'ADHÉSION AU TRAITEMENT CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS ATTEINTS D'HÉMOPHILIE SÉVÈRE Sarah Bérubé, Georges-Étienne Rivard, Nichan Zourichian, Serge Sultan Université de Montréal, CHU Sainte-Justine Introduction: L'hémophilie peut être traitée par un traitement prophylactique ou sur demande et une activité physique appropriée. À l'adolescence, l'adhésion au traitement diminue considérablement. Objectifs: (1) Décrire les croyances reliées aux comportements de santé (pratique d'activité physique recommandée, évitement de l'activité physique déconseillée et adhésion au traitement médical (2) Identifier les facteurs associés à l'intention des patients d'adopter les comportements de santé (croyances sur les normes sociales, attitudes, comportements, sentiment de contrôle) Méthodologie: Les questionnaires sont remplis par 25 patients atteints d'hémophilie A (88 %) et B (12%), âgés de 6 à 18 ans, suivis au CHU SainteJustine à Montréal, Canada, et leurs parents et incluent le Brief IPQ, VERITAS –Pro et -PRN , VERITAS - PRN, et un questionnaire évaluant les déterminants sociocognitifs inspiré de la théorie du comportement planifié. Résultats: L'intention de pratiquer l'activité physique recommandée est associée négativement à l’âge. Les modèles multivariés contrôlant pour l’âge et le nombre de saignement montrent que l'intention de pratiquer une activité physique déconseillée est liée aux normes sociales familiales et amicales et une anticipation moindre des effets négatifs. L'intention de recevoir un traitement sur demande en cas de besoin est liée aux normes sociales parentales et aux bénéfices attendus. Conclusion: Les résultats soutiennent l'importance de créer des interventions afin d’influencer les croyances des jeunes face à l'activité physique et au traitement médical durant la transition vers l'auto-soin. Les interventions devraient aussi cibler les parents. Mots-clés : Promotion de la santé, Adhésion, Hémophilie, Enfants malades Page 124 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 REPÉRAGE DES CONSOMMATIONS D’ALCOOL EN PÉRIODE PRÉNATALE : UN ENJEU POUR LA SANTÉ MATERNELLE ET FŒTALE 1 Justine Gaugue1, Isabelle Varescon2, Jaqueline Wendland2 UMONS, Service de Psychologie Clinique de l’Enfant et de l’Adolescent, Belgique 2 Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, LPPS EA 4057, Institut Universitaire de Psychologie Paris Descartes, France Introduction : L’alcool ne peut être considéré comme une substance anodine en période prénatale. Ses effets sur l’enfant à naître ont été mis en évidence au travers de la description du Syndrome d’Alcoolisation Foetale (SAF) et des effets neuro-développementaux liés aux alcoolisations prénatales. Il apparait essentiel de repérer de telles consommations et d’explorer les déterminants psycho-sociaux pouvant y être associés. Méthodologie : Nous posons la question de l’existence de facteurs de risque pour les conduites d’alcoolisation pendant la grossesse. L’impact de différentes variables telles que la dépression, l’anxiété, le soutien social, le coping, la consommation de tabac et d’autres substances psychoactives a été mesuré au travers d’auto-questionnaires dans une étude multicentrique. Un outil spécifique de dépistage de la consommation d’alcool, le T-ACE (Sokol et al., 1989) a été traduit et utilisé auprès de 126 femmes enceintes françaises tout venant. Résultats : Cette recherche a montré une association forte entre la consommation de tabac et d’alcool pendant la grossesse. L’utilisation de substances psychoactives, en particulier de médicaments psychotropes, apparaît comme un facteur de risque important. En revanche, il n’a pu être mis en évidence de résultat significatif concernant la dépression, l’anxiété et le soutien social. Les antécédents psychopathologiques ainsi que les stratégies de coping employées semblent quant à eux spécifiques. Conclusion : En guise de discussion nous présenterons les prémisses de la mise en place d’une recherche-action sur le territoire du Hainaut-Occidental (Belgique) sur le thème « Alcool et grossesse », dans toutes ses contradictions : demande et soutien d’un groupe de professionnels concernés par la prévention du SAF d’une part, prudence voire résistances des autres... Mots-clés : Alcool, Grossesse, Prévention, Dépistage, Psychopathologie 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 125 EFFETS PSYCHOLOGIQUES À LONG TERME DU CANCER ET DES TRAITEMENTS DANS UNE COHORTE DE PATIENTS TRAITÉS POUR UNE LEUCÉMIE LYMPHOBLASTIQUE AIGUE (LLA) DANS L’ENFANCE Serge Sultan, Annie-Jade Pépin, Sarah Lippé, Daniel Sinnett, Caroline Laverdière Université de Montréal, CHU Sainte-Justine Introduction : Les effets des traitements et du cancer sont majeurs au plan neurocognitif et psychosocial. L’offre de services psychologiques aux survivants d’un cancer est basée sur une bonne identification de la détresse émotionnelle et des symptômes psychologiques rapportés. Objectifs: Décrire les spécificités du statut psychoaffectif des survivants de LLA pédiatrique et identifier une stratégie efficace de repérage de la dépression/anxiété dans ce contexte. Méthodes : L’échantillon comprend 80 survivants de la cohorte de survivants de LLA pédiatrique, suivie au CHU Sainte-Justine (Montréal, Québec). Les mesures utilisées sont le Thermomètre de Détresse DT, des mesures autorapportées de dépression, d’anxiété, d’inquiétudes spécifiques au cancer, affectivité négative/positive, fatigue et qualité de vie. Une description en fonction de normes extérieures ou d’échantillons existants est effectuée. L’analyse fait appel à la comparaison d’indices diagnostiques (ex. spécificité) et l’utilisation de courbes ROC pour différentes stratégies de repérage. Résultats : Une minorité de survivants rapportent une détresse significative (26%). L’anxiété (29%) est plus fréquemment rapportée que la dépression (9%). Les affects les plus rapportés sont des affects positifs (fier, heureux, enjoué, joyeux, intéressé, déterminé, attentif, enthousiaste), tandis que les affects négatifs sont peu rapportés (agité, nerveux, fâché, angoissé, craintif). Les stratégies de repérage en deux temps, faisant appel au DT et à un item spécifique, permettent de mieux repérer les risques de dépression et d’anxiété dans cet échantillon. Conclusion : Le statut psychoaffectif des survivants d’une LLA présente certaines spécificités importantes pour le repérage ultérieur. Une stratégie de détection en deux temps paraît la plus efficace pour l’utilisation clinique. Mots-clés : Survivants, Cancer pédiatrique, Détresse émotionnelle, Anxiété, Dépression, Qualité de vie Page 126 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LE DEUIL DES ENFANTS DONT UN PARENT EST DÉCÉDÉ PAR CANCER : EXPÉRIENCE SUBJECTIVE ET MISE EN SENS Cécile Flahault Université Paris Descartes, Institut Curie, Paris Introduction : La perte précoce d’un parent est considérée comme un évènement traumatique majeur pour l’enfant, avec des conséquences psychologiques et physiologiques à court et long terme (Stroebe, Zeck, Stroebe, & Abakoumkin, 2005). La littérature s’est intéressée aux répercussions psychologiques de cet évènement en termes d’anxiété, de dépression, de troubles des conduites et des répercussions scolaires (Lutzke, Ayers, Sandler, & Barr, 1997) mais plus rarement au phénomène subjectif qu’il représente du point de vue de l’enfant. Objectif : Décrire l’expérience subjective des enfants en deuil et formuler des hypothèses pour expliquer les différences de perception. Méthodes : Nous avons proposé un entretien non directif à 14 enfants âgés de 7 à 11 ans un an et demi à deux ans après le décès d’un de leur parent par cancer. Cet entretien a été analysé selon une Analyse Phénoménologique Interprétative (IPA) (Palmer, Larkin, de Visser & Fadden, 2010) Résultats : L’analyse des thèmes évoqués par les enfants met en évidence des différences en fonction de l’âge des enfants dans les grands thèmes évoqués et les liens entre les sous thèmes: les plus jeunes évoquent davantage les changements concrets liés au décès, les plus âges le manque et les émotions négatives. L’élaboration du récit interprétatif met en évidence le sens que la perte représente, son impact sur leur vie quotidienne et l’expérience affective selon l’âge et le sexe des enfants. Conclusion : La réhabilitation psychoaffective de l’enfant passe par une meilleure compréhension de son expérience. Dans ce domaine, une approche ancrée dans le développement socio-émotionnel est nécessaire. Mots-clés : Deuil, Enfants, Cancer, Analyse qualitative 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 127 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 128 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 129 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 130 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM : L’APPORT DE LA PSYCHOLOGIE A L’EDUCATION THERAPEUTIQUE 1 Aurélie Untas1, Michèle Koleck2 Laboratoire de Psychopathologie et Processus de la Santé (EA 4057), Université Paul Descartes 2 Laboratoire de Psychologie, Santé et Qualité de Vie, Université de Bordeaux Résumé de la présentation du symposium : L’Education Thérapeutique du Patient (ETP) est une prise en charge en plein développement auprès des patients atteints de maladies chroniques. Son objectif est d’aider les patients à mobiliser des compétences pour gérer au mieux leur vie avec la maladie et le traitement afin d’améliorer ou de maintenir leur qualité de vie. Ce symposium a pour objectif de faire un état des lieux des connaissances et des pratiques actuelles en ETP, plus particulièrement en France au regard des recommandations de la Haute Autorité de Santé. Il vise à apporter des éléments de réflexion sur l’apport de la psychologie de la santé et des interventions du psychologue en ETP. L’alliance thérapeutique est un élément clé dans la relation soignant-soigné en ETP. Une première communication fera le point sur les dernières études menées sur les effets de l’empathie sur les comportements de santé du patient. Les techniques psychothérapeutiques ont-elles leur place en ETP ? Si oui, lesquelles et pourquoi ? Une seconde communication proposera une réflexion sur le sujet. Surtout développée dans les maladies somatiques, l’ETP est en plein développement en psychiatrie. La troisième communication proposera une réflexion sur les similitudes et les divergences entre ETP et psychoéducation. La quatrième communication présentera les résultats d’un programme mené dans le traitement des troubles bipolaires. Enfin, un des objectifs de l’ETP est d’aider le patient mais aussi sa famille. Cette dernière est pourtant souvent laissée de côté. Une dernière communication proposera d’examiner la place qu’on peut donner aux proches en ETP. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 131 QUELLE PLACE POUR L’EMPATHIE DU SOIGNANT ET L’ALLIANCE THERAPEUTIQUE EN EDUCATION THERAPEUTIQUE ? Sophie Lelorain Université Lille 3, URECA (Unité de Recherche en sciences Cognitives et Affectives) et Unité Transversale d’Education au Patient (UTEP, CHRU de Lille) L’éducation thérapeutique s’inscrit dans une approche médicale centrée sur le patient. Cette approche tient compte du patient dans sa singularité et l’alliance thérapeutique entre soignants et patients y est une priorité. Aussi, l’alliance thérapeutique et l’empathie qui la caractérise, devraient théoriquement être au cœur de l’éducation thérapeutique du patient (ETP). La question de la place de l’alliance thérapeutique et de l’empathie du soignant en ETP peut donc sembler absurde au premier abord. Plusieurs études, réalisées sur diverses pathologies, révèlent d’ailleurs une association positive entre l’alliance thérapeutique et l’une des issues clefs de l’ETP qu’est l’adhésion des patients au traitement. Cependant, d’autres études échouent à établir un lien positif entre alliance thérapeutique et adhésion du patient, et certaines données suggèrent même qu’une approche « trop » centrée sur le patient pourrait nuire aux comportements de santé de ces derniers. Au final, la question de la place de l’empathie et de l’alliance thérapeutique en ETP mérite d’être posée. Au regard des données disponibles dans la littérature, nous essaierons alors d’apporter des éléments de réponse à cette interrogation. Mots-clés : Education thérapeutique, Communication, Maladies chroniques Page 132 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LA PLACE DES INTERVENTIONS PSYCHOTHERAPEUTIQUES EN EDUCATION THERAPEUTIQUE 1 Laetitia Idier1, Michèle Koleck2 AURAD Aquitaine et Laboratoire de Psychologie, Santé et Qualité de Vie, Université de Bordeaux 2 Laboratoire de Psychologie, Santé et Qualité de Vie, Université de Bordeaux La définition de l’ETP est fondée sur deux éléments qui peuvent entraîner questionnements et réflexions dans la communauté des psychologues. Tout d’abord, l’ETP comprend différentes activités dont un « soutien psychosocial ». Mais qu’est-il entendu par « soutien psychosocial » ? S’agit-il de proposer un soutien psychologique face aux bouleversements induits par la maladie ? De plus, l’ETP a pour objectif d’aider les patients à mobiliser ou acquérir des compétences d’auto-soin mais aussi des « compétences d’adaptation ». Ces dernières s’appuient sur le vécu et l’expérience du patient et font référence à un ensemble plus large de compétences psychosociales telles que la gestion des émotions, la confiance en soi, la résolution de problèmes… Différentes techniques psychothérapeutiques (Thérapies Cognitives et Comportementales, Thérapie Orientée vers les Solutions,…) peuvent s’avérer des outils pertinents pour aider les patients à développer des compétences d’adaptation et ainsi améliorer leur qualité de vie et leur bien-être psychologique. De nombreux psychologues sont formés à ces techniques mais on remarque que d’autres professionnels non formés les utilisent en ETP. Quelle spécificité peut alors apporter le psychologue à l’ETP ? Et lorsqu’il intervient en utilisant des techniques psychothérapeutiques bien particulières, comme l’hypnose ou la relaxation, fait-il vraiment de l’ETP ? Différents éléments de réflexion seront proposés afin de discuter la place des interventions psychothérapeutiques et le rôle des psychologues en ETP. Ceuxci sont complexes mais nécessaires pour aboutir aux objectifs finaux de l’ETP : l’acquisition de compétences d’adaptation pour améliorer ou maintenir la qualité de vie des patients. Mots-clés : Education Thérapeutique, Maladies chroniques, Méthodes d’intervention alternative 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 133 EDUCATION THERAPEUTIQUE EN PSYCHIATRIE ET PSYCHOEDUCATION : SIMILITUDES, DIVERGENCES ET IMPLICATIONS PRATIQUES 1 Michèle Koleck1, Jérôme Foucaud2 Laboratoire de Psychologie, Santé et Qualité de Vie, Université de Bordeaux 2 Laboratoire ACTé, Université de Clermont-Ferrant L’ETP se développe depuis plusieurs décennies dans les différentes spécialités médicales et la psychiatrie n’y fait pas exception. Le nombre de programmes autorisés dans le champ de la psychiatrie reste pourtant assez limité. La création de programmes d’ETP destinés à des patients présentant une pathologie mentale ne s’est pas faite aussi rapidement que dans le domaine des pathologies somatiques. Cette « réticence » à proposer de l’ETP peut s’expliquer en grande partie par la relation particulière qui existe déjà entre le patient et le personnel soignant et par le fait que la psychiatrie propose depuis longtemps de nombreuses prises en charge non médicamenteuses dans lesquelles les soins relationnels occupent une place prépondérante. Parmi elles, on trouve notamment la psychoéducation qui, bien que ne figurant pas dans le code de la santé publique, semble présenter certaines caractéristiques communes avec l’ETP. On peut donc s’interroger sur la pertinence de proposer des programmes d’ETP à des patients pour lesquels existent déjà des programmes de psychoéducation. Nous nous proposons donc, dans cette communication, de revenir sur les définitions de ces deux approches pour en décrire les similitudes et les spécificités et pointer l’intérêt de l’ETP dans le champ de la psychiatrie. Ce travail permettra de mieux comprendre les pratiques et la culture des soignants dans ce champ et ainsi de pouvoir adapter les programmes de formation à l'ETP, qui est aujourd'hui obligatoire pour ces professionnels qui ont parfois des difficultés à appréhender en quoi et pourquoi l’évolution des pratiques est nécessaire. Mots-clés : Education thérapeutique, Méthodes d’intervention alternative, Maladies chroniques Page 134 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 PSYCHOEDUCATION MULTIFAMILIALE ET TROUBLES BIPOLAIRES : LES REPRESENTATIONS ET LE COPING COMME INDICATEUR THERAPEUTIQUE Emmanuelle Rouan1, Léa Zanouy2, Isabelle Minois2, Marie Bouteloux2, Amélie Jutant2, Sébastien Gard2, Alain Desage2, Katia M’bailara2, 3 1 Université Paris 8 Centre expert Bipolaires, Fondation Fondamental, Centre hospitalier Charles Perrens, Bordeaux Laboratoire de Psychologie santé et qualité de vie, EA 4139, Université de Bordeaux 2 3 Vivre au quotidien avec un trouble bipolaire ou vivre avec un(e) personne atteint(e) d’un trouble bipolaire génère un stress familial intense. Les recommandations de la HAS (Haute Autorité de Santé) et le développement parallèle de l’Education Thérapeutique du Patient proposent 3 axes prioritaires de prise en charge des aidants familiaux : l’information sur le trouble, l’aide dans la gestion du trouble au quotidien et le soutien psychologique. Dans ce contexte, les programmes de psychoéducation familiale constituent un dispositif pertinent pour répondre à la question complexe de la place des familles dans la prise en charge : comment inclure les aidants dans le soin tout en leur garantissant de ne pas devenir des soignants ? De nombreuses études ont pointé le bénéfice d’une telle prise en charge sur l’évolution de la pathologie. Ainsi, dans le cas des troubles bipolaires, la psychoéducation a un impact sur le nombre d’épisodes dépressifs et maniaques, sur leur durée et leur intensité. A l’heure actuelle, peu de travaux nous renseignent sur les mécanismes qui permettent une telle amélioration. Dans cette optique, nous avons réalisé une étude auprès de patients ayant reçu un diagnostic de trouble bipolaire et de leur famille pris en charge dans un programme de psychoéducation de 12 séances (sur 6 mois). Nos résultats montrent une évolution des représentations de la pathologie et des stratégies de coping au cours de la prise en charge. Cette étude offre des pistes de compréhension des processus en jeu au cours d’une psychoéducation multifamiliale. Mots-clés : Famille et enfants, Education thérapeutique, Maladies chroniques 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 135 LES PROCHES : QUELLE PLACE LEUR DONNER EN EDUCATION THERAPEUTIQUE ? Aurélie Untas Université Paris Descartes, Laboratoire de Psychopathologie et Processus en Santé (EA 4057) Selon la définition de l’OMS, l’ETP a pour but d’aider les patients « ainsi que leurs familles, à comprendre leur maladie et leur traitement, à collaborer ensemble et à assumer leurs responsabilités dans leur propre prise en charge, dans le but de les aider à maintenir et améliorer leur qualité de vie ». Pourtant, dans les maladies somatiques, les programmes proposés actuellement sont presque exclusivement destinés aux patients. L’ETP pour les proches est ainsi peu étudiée et peu pratiquée. Or, les proches peuvent avoir un rôle potentiellement positif ou négatif sur le patient. Ce rôle semble dépendre de la qualité de la relation patient-proche et de la capacité du proche à comprendre ce que vit le patient, c’est-à-dire l’adéquation entre l’attitude du proche et les besoins et attentes du patient. Par ailleurs, les proches présentent souvent une détresse importante qu’il ne faut pas négliger. Par exemple, dans les rhumatismes inflammatoires chroniques, l’état psychologique du proche est prédictif du devenir du patient en matière d’activité de la maladie et de gêne fonctionnelle. Les données concernant l’effet de l’inclusion de proches dans des interventions d’ETP sont peu nombreuses et donnent des résultats discordants. De plus, leurs modalités ne sont pas définies. Ainsi des études complémentaires sont nécessaires pour mieux définir les modalités et les procédures d’inclusion des proches avant de tester l’efficacité des interventions. Mots-clés : Education thérapeutique, Maladies chroniques, Soignants et proches-aidants Page 136 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 138 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPOSIUM : PSYCHOLOGIE POSITIVE ET SANTÉ Jordi Quoidbach1, Fanny Weytens2 1 2 Universitat Pompeu Fabra Université Catholique de Louvain Résumé de la présentation du symposium: En 2000, Seligman et Csikszentmihalyi ont défini la psychologie positive comme la science étudiant l’expérience positive subjective, les traits individuels positifs et les institutions positives qui contribuent à la qualité de vie des individus et à la prévention des pathologies psychologiques et physiques. De plus en plus de recherches issues de ce champ mettent en évidence les répercussions positives du fonctionnement psychologique optimal des individus sur leur santé physique. En mettant à jour des techniques efficaces pour contribuer à leur bien-être psychologique (entre autres en favorisant l’émergence et la diversification de leurs expériences affectives positives), la psychologie positive dégage donc de nouvelles pistes d’intervention pouvant favoriser leur santé mentale, mais aussi, leur santé physique. Afin d’illustrer ces liens, au sein de ce symposium, nous présenterons l’impact sur l’ajustement psychologique et somatique de techniques issues de la psychologie positive au sein d’un groupe d’enfants (intervention 1), d’adultes tout-venant (intervention 2) et d’adultes douloureux chroniques (intervention 3). Enfin, une nouvelle mesure permettant d’évaluer la variété de l’expérience émotionnelle (c’est-à-dire l’émodiversité, cf. l’intervention 4) sera présentée. L’importance de cette variable pour la santé mentale et physique de l’individu sera discutée. Mots-clés: Psychologie positive, Bien-être, Emotions 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 139 DEVELOPPER LE BIEN-ETRE CHEZ L’ENFANT PAR LE BIAIS DE LA GRATITUDE 1 Rébecca Shankland1, Evelyn Rosset2 Maître de Conférences en Psychologie, Laboratoire Interuniversitaire de Psychologie, Université Grenoble-Alpes 2 Chercheure associée au Laboratoire Interuniversitaire de Psychologie, Université Grenoble-Alpes Introduction : Les travaux issus de la psychologie positive ont démontré les effets des émotions positives sur les trois dimensions de la santé : physique, mentale et sociale. Dans le but d’étudier ces effets de manière expérimentale, des recherches portant sur le développement de la gratitude ont été menées auprès d’adolescents et d’adultes. L’objectif de la présente étude était d’appliquer un protocole similaire auprès d’enfants. Méthodologie : La recherche a été menée dans des établissements ayant des élèves en grande difficulté, de même que dans des établissements favorisés. Au total, 250 élèves ont participé à l’étude pendant deux semaines. Dans certaines écoles, en raison du faible nombre d’élèves par classe, il n’a pas été possible de procéder à une randomisation. Les mesures auto-reportées étaient faites sous forme de dessins de manière à faciliter la compréhension pour les élèves jeunes. Résultats : Les élèves issus d’établissements sans groupe contrôle ont montré une amélioration significative des trois dimensions du bien-être. Concernant les établissements avec participation randomisée, seuls les élèves de classes en difficulté ont présenté une amélioration des scores aux différentes mesures de bien-être, notamment en raison d’un effet plafond dans les autres écoles. Conclusion : Sur le plan de la réplication de l’étude auprès d’un public jeune, cette étude a permis de valider un protocole compréhensible et acceptable dès l’entrée en école primaire. Cependant, certains résultats mettent en lumière des problèmes méthodologiques concernant l’évaluation. Les différents biais et limites sont présentés dans cette communication, ainsi que des pistes d’amélioration qui sont en cours de test actuellement. Mots-clés : Bien-être, Promotion de la santé, Psychologie positive Page 140 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 L’AUGMENTATION DES EMOTIONS POSITIVES ET LA DIMINUTION DES EMOTIONS NEGATIVES : ETUDE COMPARATIVE DES BENEFICES ASSOCIES Fanny Weytens, Moïra Mikolajczak Université Catholique de Louvain Introduction : La recherche a démontré depuis longtemps l'importance de la diminution des émotions négatives pour protéger la santé mentale et physique de l’individu ainsi que pour favoriser ses relations sociales. Des études plus récentes, majoritairement issues de la psychologie positive, ont mis en évidence les bénéfices de l’augmentation des émotions positives sur le bienêtre psychologique, somatique et social de l’individu. Étant donné que ces deux types de régulation des émotions génèrent des bénéfices communs, cette étude vise à comparer leur efficacité. Méthodologie : 180 adultes tout-venant ont été répartis au sein de quatre conditions expérimentales : augmentation des émotions positives, diminution des émotions négatives, augmentation des émotions positives et diminution des émotions négatives et contrôle. Chaque groupe expérimental a suivi une formation de 18h, articulée autour d’un modèle théorique, visant l’apprentissage d’un ensemble de stratégies de régulation des émotions. Résultats : Bien que nous n’ayons pas été en mesure de tester notre question de recherche principale en raison d’une absence de résultat de la formation visant la diminution des émotions négatives (qui sera discutée au sein de notre communication), les résultats de la formation visant l’augmentation des émotions positives a permis de produire des augmentations du bonheur subjectif, de l’optimisme et de la satisfaction au travail, ainsi que des diminutions du niveau de stress et de dépression. Bien qu’une diminution des symptômes physiques ait été observée lors d’une édition antérieure de cette formation, ces résultats n’ont cependant pas été observés au sein de cette étude. Conclusion : La participation à une formation visant uniquement l’augmentation des émotions positives permet un accroissement de l’ajustement psychologique. Ce type d’intervention constitue donc une voie intéressante pour augmenter le bien-être des individus. Mots-clés : Bien-être, Émotions, Psychologie positive 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 141 DOULEUR CHRONIQUE ET PSYCHOLOGIE POSITIVE : BIENFAITS DE L’ATELIER BIEN-ETRE ET COPING ENVERS LA DOULEUR CHRONIQUE (PROGRAMME ABCD) 1 Maître Colette Aguerre1, Morgiane Bridou2 de Conférences en Psychologie Clinique et Pathologique, Psychologue Clinicienne Membre de l’EA 2114 « Psychologie des âges de la vie » Université François Rabelais, Département de Psychologie, France 3 rue des Tanneurs – 37041 Tours cedex 1, France 2 Maître de Conférences en Psychologie, Psychologue clinicienne EA 2027 « Psychopathologie et Neuropsychologie » Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis 2 rue de la Liberté - 93526 Saint-Denis cedex, France Introduction : De nos jours, l’essor de la psychologie positive tend à refocaliser judicieusement l’attention des chercheurs et des praticiens sur les ressources et les compétences psychologiques des douloureux chroniques. Pour les développer, nous avons conçu l’Atelier Bien-être et Coping envers la Douleur chronique (programme ABCD) dont nous avons testé les bienfaits potentiels auprès de patients de la consultation douleur du CHU Bretonneau de Tours. Méthodologie : 70 patients (femmes et hommes), ayant suivi les 8 séances de l’ABCD, ont auto-évalué à deux reprises : l’intensité habituelle de leurs douleurs (VAS), leur détresse émotionnelle (HAD), leurs croyances (PBPI), leur sentiment d’auto-efficacité (PSEQ) et leurs stratégies de coping (CSQ) envers la douleur. Résultats : Après le programme ABCD, on note une diminution de la douleur moyenne [t(16)=2.29; p<.05] qui tend à devenir moins mystérieuse [t(16)=3.12; p<.01] et a à moins induire de symptômes anxieux [t(16)=4.01; p<.01] et dépressifs [t(16)=3.30; p<.01]. On constate également une confiance accrue en ses capacités à faire face à la douleur [t(16)=-3.87; p<.01], une moindre dramatisation [t(16)=3.57; p<.01] et un plus grand usage de la diversion de l’attention envers la douleur [t(16)=-2.21; p<.05]. Conclusion: Les résultats encourageants de cette étude pilote nécessiteraient d’être confirmés (en les comparant avec ceux d’une prise en charge cognitivocomportementale plus classique) et explicités davantage (en identifiant quels sont les principaux ingrédients actifs du programme ABCD). Mots-clés: Psychologie positive, Méthodes d’intervention alternatives, Innovation Page 142 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ÉMODIVERSITE ET ECOSYSTEME EMOTIONNEL Jordi Quoidbach1, Moïra Mikolajczak2 1 2 Universitat Pompeu Fabra Université Catholique de Louvain Introduction : S’appuyant sur les travaux en science du vivant sur la biodiversité des écosystèmes, nous introduisons le concept d’émodiversité, une mesure de la richesse et de l’importance relative des différentes émotions que les individus peuvent ressentir. Méthodologie : A travers deux études transversales sur plus de 37000 personnes, nous démontrons que l’émodiversité est associée à la santé mentale et physique au-delà de l’effet du niveau moyen des émotions positives et négatives. Résultats : Dans l’étude 1, un niveau élevé d’émodiversité est corrélé négativement aux symptômes dépressifs. Ces résultats restent robustes même après avoir contrôlé statistiquement l’âge, le sexe et la personnalité des participants. Dans l’étude 2, un niveau élevé d’émodiversité est corrélé négativement aux nombres de visites chez le médecin, aux jours passés à l’hôpital et à la dose moyenne journalière de médicaments. Conclusion : L’émodiversité constitue une nouvelle mesure facilement calculable et potentiellement importante d'un fonctionnement émotionnel sain chez l'individu. Mots-clés: Bien-être, Émotions, Questions méthodologiques en psychologie de la santé 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 143 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 144 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 145 Page 146 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Communications 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 147 Page 148 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 APPORT D’UN ATELIER D’ÉDUCATION DANS L’AMÉLIORATION DES ACTIVITÉS D’AUTO-SOINS DES PIEDS CHEZ LES DIABÉTIQUES DE TYPE 2 Latifa Adarmouch, Abdelhadi Elyacoubi, Majda Sebbani, Mohamed Amine Service d’épidémiologie, Laboratoire PCIME, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI, Marrakech-Maroc [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] Introduction : La prise en charge optimale du diabète est un challenge pour les pays aux ressources limitées comme le Maroc. Peu de programmes et de recommandations sont disponibles au niveau local, afin de standardiser cette prise en charge. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’apport d’un atelier d’éducation concernant les soins du pied adapté au contexte marocain, sur les activités d’auto-soins du pied chez les patients diabétiques. Méthodologie : Pour cette étude prospective quasi expérimentale, l’intervention était sous forme d’un atelier d’éducation portant sur les soins du pied. Les supports spécialement conçus comprenaient une vidéo et un guide pour le patient en dialecte. La fréquence des activités d’auto-soins du pied a été mesurée par la version marocaine du Summary of Diabetes SelfCare Activities, administrée à l’inclusion et un mois après l’atelier. Résultats : Au total, 199 patients ont été recrutés. Leur moyenne d’âge était de 55,2±11,2 ans [30-85]. Les femmes représentaient 67%. La durée d’évolution du diabète dépassait 5 ans chez 44% des patients. La fréquence de l’observance des soins du pied était de 3,4±2,8 jours/semaine avant l’atelier et de 5,9±1,7 un mois après. L’augmentation moyenne était de 2,4±3,1 jours (p<0,001). Une amélioration plus importante a été observée chez les patients n’ayant pas participé à des séances d’éducation auparavant et ceux n’appartenant pas à une association de patients. Conclusion : Nos résultats sont prometteurs ; cependant, une évaluation au long cours est nécessaire de même que le développement et l’évaluation d’interventions plus complexes. Mots-clés : Tests d’utilisabilité, Encodage, Analyse, Outils, Méthodologie ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 149 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 150 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 AVANCÉES DANS LE CHAMP DU DIAGNOSTIC PRÉNATAL : DES ENJEUX DE L’INTERRUPTION MÉDICALE DE GROSSESSE À LA PRÉVENTION DES RISQUES PSYCHOPATHOLOGIQUES POUR L’ENFANT D’APRÈS 1 3 Mélissa Alexandre1, Justine Gaugue1, Carmela Votino2, Lisa De Noose3, Teresa Cos Sanchez2, Jacques Jani2 Service de Psychologie Clinique de l’Enfant et de l’Adolescent, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université de Mons, Belgique [email protected], [email protected] 2 Service de Gynécologie-Obstétrique, Centre Hospitalier Universitaire Brugmann, Bruxelles, Belgique - [email protected], [email protected], [email protected] Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université de Mons, Belgique - [email protected] Introduction : Si les avancées dans le champ du diagnostic prénatal accroissent le nombre de malformations fœtales diagnostiquées et permettent de réaliser des interruptions médicales de grossesse (IMG) plus précocement, celles-ci demeurent un événement traumatique pour les couples (Kersting et al., 2005; Mirlesse, 2002). Aussi, cette recherche explore les enjeux d’une IMG sur la relation mère-bébé subséquent. Méthodologie : Etude pilote, elle comprend 17 mères (12 ayant une histoire d’IMG et 5 sans antécédents obstétricaux) et leur nourrisson (6-7 mois). Leurs interactions filmées en situation de jeu libre ont été évaluées de manière quantitative, avec la Grille d’Observation de Greenspan et Lieberman (1980), et de manière qualitative, avec une analyse clinique. Ces résultats ont été mis en lien avec le terme de l’IMG et le niveau d’élaboration de la perte exploré avec l’échelle de deuil pré- et périnatal (de Tychey & Dollander, 2000) et un entretien semi-directif. Des outils investiguant le développement de l’enfant ont permis de nuancer nos propos. Résultats : Nous observons des indices de vulnérabilité comme une diminution de la contingence et de l’expression émotionnelle lorsque la perte est tardive. Toutefois, la significativité clinique de cette perturbation parait plutôt liée au niveau d’élaboration du deuil. Le déni des affects marque une relation dysfonctionnelle où l’absence d’échange entre les partenaires serait potentiellement pathogène, le bébé adoptant une attitude de retrait avec le monde extérieur. Conclusion : Nos résultats soulignent l’importance d’une approche préventive et du travail en réseau, lesquels doivent être menés en continuité depuis le moment de l’IMG jusqu’aux premiers mois de post-partum après la naissance de l’enfant suivant. Mots-clés: Innovations, Familles et enfants, Prévention primaire 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 151 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 152 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ETUDE DU DISPOSITIF DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE AUX MILITAIRES DE RETOUR D’OPÉRATION ET À LEURS FAMILLES Bruno Andrieux Université de Paris 8 [email protected] Résumé : Notre intervention d’ingénierie psychosociale de terrain se situe dans le cadre du dispositif de soutien psychologique aux militaires de retour d’opération et à leurs familles. S’il est vrai que le militaire projeté est soumis au stress opérationnel durant les opérations, la famille vit aussi en quelque sorte une « opération » pendant l’absence du militaire et le militaire ne le sait pas. Les retrouvailles sont parfois l’occasion d’incompréhensions qui impactent la vie des familles et des couples. L’objectif de ce travail est de proposer des pistes d’actions et des recommandations concrètes afin d’améliorer les conditions de ces retrouvailles. Après une revue des théories explicatives du trauma, des symptômes associés de stress aigu et dépassé menant à la pathologie qu’est le PTSD ou ESPT, et des traitements proposés, et le constat du peu d'études sur la problématique des retrouvailles, nous présentons l’analyse des 67 entretiens avec des officiers supérieurs, officiers, sous-officiers, hommes du rang, mais aussi médecins, psychologues, assistantes sociales, femmes de militaires, et des deux visites de régiments. Nous avons pu aborder les différentes facettes de cette problématique sur la base d’un questionnaire semi-directif conçu comme un guide d’entretien, et nous avons mis en œuvre une analyse thématique du contenu explicite des verbatim, par analogie avec l’analyse propositionnelle du discours, avec repérage des référents-noyaux qui sont pour nous les thèmes apparus dans les entretiens (cf. les travaux de Ghiglione, Landré, Bromberg et Molette, 1998 et Blanchet et Ghiglione, 1991). Nous avons pu alors émettre des recommandations sur le dispositif lui-même, mettre en place certains outils de terrain et lancer quelques chantiers, notamment sur la période de normalisation et le rôle du psychologue. ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 153 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 154 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 FACTEURS DE RISQUE ENVIRONNEMENTAUX ET/OU OBSTETRICAUX DE SURVENUE DE DIFFICULTES PSYCHOLOGIQUES PRENATALES AU SEIN DE LA COHORTE ELFE (ETUDE LONGITUDINALE FRANÇAISE DEPUIS L’ENFANCE) Mélanie Balès1,2, Elodie Pambrun1,2, Maria Melchior3,4, Nine Glangeaud-Freudenthal5, Marie-Aline Charles6, Hélène Verdoux1,2,7, Anne-Laure Sutter-Dallay1,2,7 1 Bordeaux Univ., U657, F-33000, Bordeaux, France 2 INSERM, U657, F-33000 Bordeaux, France 3 INSERM, UMRS 1136 Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique, Paris, France 4 Université de la Sorbonne, UPMC Paris Univ. 5 INSERM U1153, Recherche en épidémiologie Périnatale, Obstétricale et pédiatrique, Université Paris Descartes, Paris, France 6 Unité Mixte Ined Inserm ELFE, Paris, France 7 Centre Hospitalier Charles Perrens, Bordeaux, France Introduction : La grossesse est une période à risque de difficultés psychologiques chez les mères. Les objectifs de l’étude sont d’identifier les caractéristiques environnementales et obstétricales associées à la présence de difficultés psychologiques prénatales et d’explorer l’accès aux soins psychiques au cours de la grossesse. Méthodologie : Nous avons analysé les données recueillies dans les jours suivant l’accouchement de 15143 mères de la cohorte ELFE. Les caractéristiques maternelles indépendamment associées à la présence de difficultés psychologiques prénatales ont été explorées par des analyses multivariées. L’accès aux soins psychiques a été évalué par la fréquence de consultation avec un professionnel de santé mentale et/ou celle de prise d’un traitement psychotrope. Résultats : Parmi les femmes de l’étude, 12,6% ont déclaré des difficultés psychologiques prénatales. Ces difficultés étaient plus fréquentes chez celles: ayant un faible statut économique (OR=1,34 [1,01-1,79]), ayant consommé du tabac (OR=1,23 [1,05-1,43]) ou de l’alcool pendant la grossesse (OR=1,23 [1,08-1,40]), ambivalente vis-à-vis de la grossesse (OR=1,99 [1,74-2,28]), déclarant tardivement leur grossesse (OR=1,57 [1,18-2,07]), multipare (OR=1,23 [1,08-1,41]) ou avec une grossesse compliquée (examen de diagnostic anténatal (OR=1,79 [1,42-2,27]) ; complications obstétricales (OR=1,53 [1,35-1,73]). Parmi les femmes ayant déclaré des difficultés psychologiques prénatales, 25% avaient bénéficié d’une consultation de santé mentale et/ou 11% d’un traitement psychotrope. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 155 Conclusion : Une meilleure connaissance des facteurs de risque d’apparition de difficultés psychologiques maternelles permettrait de développer des modèles intégratifs de la santé mentale périnatale et de soutenir la réflexion sur l’amélioration de l’accès aux soins psychiques de ces femmes. Mots-clés : Familles et enfants, Prévention primaire, Santé publique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 156 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 CONTRUCTION DE LA REPRESENTATION SOCIALE DE LA VACCINATION CONTRE LE HPV EN FRANCE Charlotte Bauquier, Marie Préau GRePS [email protected], [email protected] Introduction : En France, la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) est promue comme un moyen de prévention primaire chez les adolescentes âgées de 11 à 14 ans et proposée en rattrapage chez les jeunes filles âgées de 15 à 19 ans. Il s’avère que seulement un tiers des jeunes filles françaises ont été vaccinées depuis la commercialisation du vaccin en 2007. Face à ce constat, notre objectif vise à investiguer les représentations sociales du vaccin contre le HPV au sein de la population de jeunes filles et notamment l’impact de l’expérience et de l’environnement psychosocial sur cette représentation. Méthode : La méthodologie de recueil de données par focus groups étant particulièrement appropriée pour appréhender les représentations sociales, 3 focus groups ont été menés auprès de 11 jeunes filles âgées de 17 à 23 ans. Une analyse thématique de contenu ainsi qu’une analyse des interactions ont été menées sur chaque focus groups. Résultats : La vaccination contre le HPV est abordée spontanément par les participantes, souvent en occurrence avec les méfaits supposés sur la santé du vaccin contre la grippe A/H1N1 et de la pilule contraceptive de troisième génération. Une méfiance accrue envers les autorités de santé ainsi qu’une surmédiatisation de leurs effets secondaires lient ces trois évènements. Conclusion : La complexité du processus de construction de la représentation du vaccin contre le HPV, ainsi que les freins potentiels que cette représentation peut engendrer quant à cette vaccination sont mis en évidence par nos résultats. Mots-clés : Prévention primaire, Santé publique, Communication ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 158 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ACCOMPAGNER UNE VICTIME ACCIDENTEE GRAVE DE LA CIRCULATION, UNE EVALUATION DES DIMENSIONS POSITIVES ET NEGATIVES DU VECU DU PROCHE – AIDANT PRINCIPAL ET DE SA FAMILLE : PRESENTATION DES RESULTATS DU PRE-TEST DE L’ETUDE ESPARR 2 1 Bouchara Bejaoui1, Michèle Koleck2, Vivian Viallon3, Pierrette Charnay4, Jean-Michel Mazaux5, Christian Belio6, Jean-Marc Destaillats7, Antoinette Prouteau8, Martine Hours9 Doctorante en épidémiologie et psychologie de la santé, Umrestte UMR_T 9405 (Université Lyon 1 - IFSTTAR) 2 Maitre de conférences en psychologie différentielle de la santé, EA 4139 ‘psychologie, santé et qualité de vie’ (Université de Bordeaux). 3 Maitre de conférence en statistique, Umrestte UMR_T 9405 (Université Lyon 1 - IFSTTAR) 4 Ingénieur de recherche coordinatrice, Umrestte UMR_T 9405 (Université Lyon 1 - IFSTTAR) 5 Professeur de médecine physique et de réadaptation, EA4136 ‘handicap et système nerveux’ (Université de Bordeaux). 6 Ergothérapeute, Docteur en sciences cognitives, EA4136 ‘handicap et système nerveux’ (Université de Bordeaux). 7 Psychiatre responsable pôle de psychiatrie et chef de service à l'hôpital de Jonzac, EA4136 ‘handicap et système nerveux’ (Université de Bordeaux). 8 Neuropsychologue, EA 4139 ‘psychologie, santé et qualité de vie’ (Université de Bordeaux). 9 Médecin Epidémiologiste, responsable de recherche, Umrestte UMR_T 9405 (Université Lyon 1 - IFSTTAR) Introduction : L’accident de la route est un bouleversement dans la vie de la victime et de ses proches. Accompagner une victime présentant de graves lésions perturbe durablement le vécu du proche-aidant et les relations familiales. ESPARR2 concerne une population de 630 victimes et de leurs proches-aidants 3, 5 et 11 ans après l’accident. Son objectif est d’identifier les facteurs impactant le vécu de l’aidant et les relations familiales. Méthodologie : Etude transversale explorant les conditions de vie, l’état de santé, la représentation du rôle d’aidant et la dyade aidant/blessé à partir d’outils de bonnes qualités psychométriques évaluant la qualité de vie, la symptomatologie dépressive, les relations familiales, les stratégies de coping, le soutien social perçu, le fardeau ressenti et le niveau de handicap du blessé. Résultats : Le pré-test concerne 8 aidants et 7 blessés (traumatismes crâniens et lésions médullaires), les liens de parentés entre aidants et blessés sont 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 159 principalement des liens parentaux. Les aidants estiment avoir une bonne qualité de vie; leur rôle d’accompagnant est vécu comme étant une expérience valorisante. La relation aidant/blessé n’est pas perçue de la même façon selon le blessé qui met en avant des aspects positifs et selon l’aidant qui évoque des aspects positifs et négatifs de la relation. Discussion : Le pré-test a permis de vérifier la faisabilité d’ESPARR2 en termes de temps de passation et d’acceptabilité des outils proposés. Il révèle un impact assez positif de l’accompagnement sur l’aidant, découlant de la stabilisation de l’état de santé du blessé et de l’adaptation à la situation du proche-aidant. Mots-clés : Proche-aidant, Qualité de vie, Santé publique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 160 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 WWW.AIDE-ALCOOL.BE - ÉVALUATION D’UN PROGRAMME D’AIDE EN LIGNE POUR LES PERSONNES DÉPENDANTES DE L’ALCOOL : UNE ÉTUDE PILOTE Angélique Belmont Centre Alfa, Liège [email protected] Introduction : Bruxelles et la Wallonie comptent en moyenne 70 à 78% de consommateurs d’alcool, dont 11 à 14% d’entre eux, de manière excessive. L’information et la prise en charge des personnes présentant une consommation problématique constituent un enjeu de santé publique majeur, justifiant le développement d’une nouvelle démarche thérapeutique intégrée et complémentaire aux soins existants. Méthodologie : De novembre 2012 à août 2014, 692 personnes (53,2% femmes et 46,8% hommes) âgées de 18 à 73 ans (moy 43,33, ET 10,62) ont suivi le programme d’accompagnement avec un psychologue en ligne dans l’objectif de modifier leur consommation d’alcool. Leur degré de dépendance à l’alcool a été mesuré par le test AUDIT. Une évaluation intermédiaire (à 6 semaines) et finale ont été proposées au sein desquelles la consommation hebdomadaire a notamment été relevée. Résultats : Pour l’ensemble du groupe (n=663), le score moyen de l’AUDIT avant programme était de 24,31 (6,27 ET) et la consommation hebdomadaire de 46,69 verres standard (ET 45,71). Nous avons recueilli la consommation hebdomadaire en fin de programme de 61 participants. Le nombre de verres standard avait diminué de manière significative (moy 18,61, ET 28,21, p<,001). 84 % d’entre eux avaient en outre estimé que leur qualité de vie s’était améliorée. Conclusion : www.aide-alcool.be répond à une demande existante et s’adresse à un public moins représenté dans les structures d’aide classique. L’aide en ligne permet aux personnes qui n’auraient jamais consulté de s’informer et d’être aidées là où elles se trouvent, selon leur rythme et leurs besoins. Mots-clés : Innovations, Méthodes d’intervention alternatives, Santé publique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 161 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 162 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 DE LA PRISE EN COMPTE DES ASPECTS SALUTOGENES DE LA SPIRITUALITE DANS LE TRAITEMENT DES ADDICTIONS Bernadette Blin1, Gilles Lecocq2 1 2 EUROTAS, [email protected] ILEPS Cergy & UPJV Amiens, [email protected] Introduction : Comment accompagner des personnes esclaves de comportements addictifs qui les empêchent de se réaliser ? Nous nous proposons de repérer, à partir d’une approche basée sur une démarche qui utilise l’hyperventilation et sollicitent les états non-ordinaires de conscience, de quelles façons une personne peut abandonner des comportements de dépendance au profit de comportements résilients. Une telle perspective qui peut bousculer notre propre perception de l’aide et du soin nous donnera l’occasion de nous interroger sur les effets salutogènes de la spiritualité dans le traitement des addictions. Méthodologie : Présentation de l’histoire de vie et de l'aventure thérapeutique de 3 patients ayant des comportements addictifs associés au travail, à l’alcool et à la nourriture, à qui a été proposée une démarche de respiration transpersonnelle sollicitant chez eux des états non ordinaires de conscience. Résultats : A l’issue de l’aventure thérapeutique de chaque patient, quatre phases de changement seront identifiées autour de huit processus où sont présents conjointement des dimensions spirituelles et psychologiques : le mensonge et l’adaptation, la honte et la dépression, la perte et l’acceptation, le pardon et la résilience. Conclusion : Si l’accès à des réalités spirituelles au travers d’états de conscience non-ordinaires, est l’occasion pour des personnes dépendantes de contacter un espace de pardon et d’espérance qui vient nourrir ce qui ne se révélait que dans le manque et la souffrance, un nouvel enjeu s’offre à la psychologie de la santé : associer dans ses démarches à visées thérapeutiques, des processus habituellement « réservés » aux champs de la philosophie. Mots-clés : Innovations, Bien-être, Méthodes d’interventions alternatives ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 163 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 164 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LES AVERTISSEMENTS SANITAIRES VISUELS SUR LES PAQUETS DE CIGARETTES : QUELS SONT LEURS EFFETS TROIS ANS APRÈS LEUR LANCEMENT EN FRANCE ? Jérôme Blondé1, Fabien Girandola1, Karine Gallopel-Morvan2 2 Ecole 1 Aix-Marseille Université des Hautes Etudes en Santé Publique Introduction : Depuis 2011 en France, chaque paquet de cigarettes inclut un avertissement sanitaire visuel plus ou moins choquant. L’objectif est de rendre les paquets moins attractifs et dissuader de commencer/continuer à fumer. La littérature montre que plus les avertissements sont repoussants, plus les réactions émotionnelles qu’ils suscitent attireraient l’attention sur les risques (McCool et al., 2012) et amélioreraient les intentions comportementales (Miller et al., 2011). En France, les effets des avertissements visuels ont été observés juste avant leur lancement (GallopelMorvan et al., 2011). Qu’en est-il trois années après ? Méthodologie : Pour répondre à cela, nous avons mené une étude sur 60 fumeurs. Chacun était exposé à un avertissement et était ensuite soumis à un questionnaire mesurant l’élaboration, l’attitude envers la consommation de tabac et les intentions de réduire/arrêter de fumer. Nous avons testé trois types de paquet, différents selon l’image apposée : un paquet « peur faible », suscitant la peur la plus faible, un paquet « peur forte », suscitant la peur la plus forte et un paquet « contrôle » où ne figurait qu’un avertissement textuel. Résultats : Nos résultats indiquent que le paquet « peur forte » entraine une élaboration plus forte et une attitude moins favorable que les autres paquets. Le paquet « contrôle » ne produit aucun effet particulier par rapport aux paquets contenant une image et nous ne relevons aucun effet sur les intentions comportementales. Conclusion : Ainsi, trois années après, seul l’avertissement visuel le plus effrayant a un impact positif, mais à un niveau affectif et cognitif seulement. Mots-clés : Promotion de la santé, Communication, Emotions ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 165 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 166 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 L’ALTÉRATION DES MÉCANISMES COGNITIFS COMPENSATOIRES DES PATIENTS ÂGÉS ATTEINTS D’UN CANCER: UNE ÉTUDE LONGITUDINALE MENÉE EN DÉBUT DE TRAITEMENT PAR CHIMIOTHÉRAPIE Cindy Borghgraef1, Yves Libert1, Yves Beguin2, Dominique Bron3, Chantal Doyen4, Stéphanie Dubruille5, Anne-Marie Etienne6, Christine Reynaert7, Nicole Straetmans8, Eric Van Den Neste9, Darius Razavi1 1 Unité de Psycho-Oncologie, Institut Jules Bordet, Université Libre de Bruxelles, Brussels, Belgium [email protected], [email protected], [email protected] 2 Service d’Hématologie Clinique, CHU Sart Tilman, Université de Liège, Liège, Belgium - [email protected] 3 Département d’Hématologie, Institut Jules Bordet, Université Libre de Bruxelles, Brussels, Belgium - [email protected] 4 Département d’Hématologie, Cliniques de Mont-Godinne, Université Catholique de Louvain, Yvoir, Belgium - [email protected] 5 Unité de Psycho-Oncologie, Institut Jules Bordet, Université Libre de Bruxelles, Brussels, Belgium/Service de Médecine Psychosomatique, Cliniques de Mont-Godinne, Université Catholique de Louvain, Yvoir, Belgium - [email protected] 6 Département Psychologies et Cliniques des Systèmes Humains, Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Education, Université de Liège, Liège, Belgium - [email protected] 7 Service de Médecine Psychosomatique, Cliniques de Mont-Godinne, Université Catholique de Louvain, Yvoir, Belgium [email protected] 8 Département d’Hématologie, Hôpital de Jolimont, Haine-Saint-Paul, Belgium - [email protected] 9 Centre du Cancer, Cliniques Saint-Luc, Université Catholique de Louvain, Brussels, Belgium - [email protected] Introduction : Le fonctionnement cognitif des patients âgés cancéreux reste peu étudié. Etant particulièrement à risque de développer des difficultés émotionnelles, ces patients peuvent présenter dès le début d’un traitement une altération de leurs mécanismes cognitifs compensatoires (MCC). Méthodologie : 82 patients consécutifs sans troubles cognitifs avérés, ≥65 ans, atteints d’une hémopathie maligne ont été évalués au début de leur traitement (T1) et 30±5 jours plus tard (T2). Les évaluations ont porté sur leur fonctionnement cognitif objectif (Digit Span Test, Gröber & Buschke Test et Trail Making Test) et subjectif (Functional Assessment of Cancer-Cognitive Function) ainsi que sur leur détresse psychologique (Hospital Anxiety and Distress Scale). Les MCC ont été évalués par la capacité des patients à bénéficier d’un effet de pratique entre le T1 et le T2. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 167 Résultats : Une amélioration des performances cognitives a uniquement été observée pour le Trail Making Test (p=0.002). Aucune association significative n’a été observée entre la détresse psychologique, le fonctionnement cognitif objectif et subjectif au T1. Au T2, des associations significatives ont été observées entre une détresse psychologique élevée et un moins bon fonctionnement cognitif objectif (r=-0.14 à r=-0.45 ; p<0.001 à p=0.045) et subjectif (r=0.26 ; p=0.020) ; entre un moins bon fonctionnement cognitif objectif et subjectif (r=0.28 à r=-0.34 ; p=0.002 à p=0.011). Conclusion : Une altération des MCC peut être observée dès le début d’un traitement chez les patients âgés atteints d’un cancer. Le niveau de détresse émotionnelle de ces patients influence le niveau de cette altération. Mots-clés : Maladies chroniques, Psychologie positive, Vieillissement ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 168 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 L’EFFET PERSUASIF D’AUTRUI DANS LES CAMPAGNES DE PROMOTION DE LA SANTE : QUEL MODELE POUR QUEL MESSAGE ? Lucia Bosone, Frédéric Martinez Groupe de recherche en Psychologie Sociale (EA 4163), Université Lumière Lyon 2 [email protected], [email protected] Higgins (1997, 1998) développa la théorie de l’orientation régulatrice motivationnelle (i.e. Regulatory Focus Theory) avec l’idée que tout comportement dirigé à l’obtention d’un but est régulé par deux systèmes motivationnels distincts : la promotion et la prévention. Alors que la promotion consiste à présenter les objectifs des comportements en termes de buts d’achèvement et de comportements à adopter pour les atteindre, la prévention quant à elle consiste à présenter ces objectifs en termes de buts d’évitement et de comportements à éviter. L’efficacité d’une communication dépend de l’adéquation entre l’orientation motivationnelle véhiculée par le message et celle des cibles. Une communication cadrée en promotion est ainsi plus efficace pour les personnes orientées préférentiellement en promotion. L’objectif de cette communication est de montrer qu’il est possible d’inhiber cet effet différencié de l’efficacité de la communication en augmentant la cohérence de cette dernière par l’introduction des gains d’un modèle pour un message orienté en promotion versus les pertes d’un modèle pour un message orienté en prévention. Les résultats de la première étude (N=58) révèlent que l’exposition à un modèle positif active une orientation en promotion, alors que l’exposition à un individu modèle négatif active une orientation en prévention. Les résultats de la seconde étude (N=114) valident un modèle causal selon lequel la cohérence entre le type de modèle et le type de message accentue l’utilité perçue du test de dépistage du cholestérol ainsi que la perception d’auto-efficacité, engendrant alors conjointement une hausse de l’intention de faire un test de dépistage. Mots-clés : Promotion de la santé, Communication, Nutrition ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 169 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 170 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 UTILISATION DE LA THERAPIE EMDR – EYE MOVEMENT DESENSITIZATION AND REPROCESSING – EN UNITE HOSPITALIERE DE TRAITEMENT DE LA DOULEUR CHRONIQUE Marie-Jo Brennstuhl, Cyril Tarquinio Université de Lorraine [email protected], [email protected] Introduction : Bien que le troisième plan Douleur national vienne de s’achever, les difficultés persistent dans la prise en charge de cette pathologie particulière qu’est la douleur chronique. A l’heure actuelle, une seule étude clinique utilisant le protocole EMDR spécifique à la douleur a été menée, et montre des résultats encourageants (Mazzola, Calcagno, Goicochea, Pueyrredon, Leston & Salvat, 2009). Méthodologie : Trois groupes de 15 patients hospitalisés en Unité Douleur ont alors été suivis durant 5 séances soit en suivi psychologique éclectique, soit en thérapie EMDR standard (Shapiro, 2001), soit en thérapie EMDR douleur (Grant & Threlfo, 2002). La sensation douloureuse a été évaluée grâce à l'EVA; la partie traumatique et émotionnelle de la douleur par la PCL-S; les cognitions liées à la douleur par la PBPI; et la dimension comportementale par le Brief Pain Inventory, avant et après les 5 séances de thérapie, et en post-hospitalisation à un mois. Résultats : Il apparaît alors significativement que la thérapie EMDR dénote une plus grande efficacité sur les paramètres évalués, que la prise en charge classique. Si le protocole EMDR douleur s’avère significativement efficace, le protocole standard dénote une meilleure efficace, qui se poursuit après les 5 séances. Conclusion : Cette différence tend à s’appréhender en termes de cause à effet, où la douleur s’apparente à une réaction différée face à des évènements de vie traumatiques. En retraitant ces évènements grâce au protocole EMDR standard, nous obtenons davantage d’efficacité qu’avec un protocole EMDR spécifique à la douleur qui semble s’attacher à la diminution d’un symptôme. Mots-clés : Maladies chroniques, Méthodes d'intervention alternative, Stress ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 171 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 172 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LA SATISFACTION DES MÉDECINS DANS UN CONTEXTE DE HAUTE INCERTITUDE MÉDICALE: UN PROCESSUS SIMULÉ DE PRISE DE DÉCISION EN ONCOLOGIE Delphine Canivet1,2, Yves Libert1,3, Catherine Ménard3, Laëtitia Van Achte4, Christine Farvacques4, Jean-Louis Slachmuylder4, Jean-François Durieux4, Nicole Delvaux1,2, Darius Razavi1,3 1 Université Libre de Bruxelles, Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Education, Brussels, Belgium 2 Erasme University Hospital, Brussels, Belgium 3 Jules Bordet Institute, Brussels, Belgium; 4 CPO (Psycho-Oncology Research Centre), Brussels, Belgium. Introduction : Cette étude a pour but d’évaluer les facteurs prédictifs de la satisfaction des médecins vis-à-vis de leur gestion de l’incertitude au cours d’un entretien simulé. Méthodologie : Les 40 médecins participants devaient mener un entretien de prise de décision avec une patiente simulée comme quatrième étape d’un processus de prise de décision. Après l’entretien, les médecins et l’actrice ont évalué leur niveau de satisfaction vis-à-vis de la gestion de l’incertitude du médecin. Les prédicteurs socioprofessionnels et psychologiques de la satisfaction des médecins ont été évalués via des questionnaires validés (Intolerance of Uncertainty Index (IUI) ; Physicians’ Reactions to Uncertainty (PRU)). Les prédicteurs communicationnels ont été évalués via la retranscription des entretiens analysés avec le Logiciel d’Analyse de la Communication (LaComm), le logiciel « Multi-Dimensional Analysis of Patient Outcome Predictions » (MD.POP) et l’échelle « Observing Patient Involvement » (OPTION). Résultats : Le niveau de satisfaction des médecins et celui de l’actrice étaient fortement corrélés (r = .70). La variance de la satisfaction des médecins (30%) était expliquée par leurs réactions face à l’incertitude (PRU) (β = -.364), leur implication de l’actrice dans la prise de décision (OPTION) (β = .332) et leur utilisation de termes médicaux (LaComm) (β = .264) au cours de l’entretien. Conclusion : La satisfaction des médecins vis-à-vis de leur gestion de l’incertitude pendant un entretien de prise de décision dépend essentiellement de leurs réactions face à l’incertitude médicale et de leur implication du patient dans le choix thérapeutique. Mots-clés : Soignants, Communication, Stress ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 173 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 174 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 BURNOUT DES PROFESSIONNELS DE L’EDUCATION SPECIALISEE INTERVENANT AUPRES D’INDIVIDUS AYANT UN TROUBLE DU SPECTRE DE L’AUTISME : ROLE DE VARIABLES PSYCHOSOCIALES Emilie Cappe, Marie-Caroline Rougé, Emilie Boujut Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé (LPPS – EA 4057), Institut de Psychologie, Université Paris Descartes – Sorbonne Paris Cité, [email protected] Introduction : Cette étude a pour objectif d’étudier le burnout de professionnels de l’éducation spécialisée intervenant auprès d’individus ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Méthodologie : Quatre-vingt-deux professionnels, dont 40 éducateurs (moniteurs-éducateurs et spécialisés) et 42 accompagnants (en cours de formation et diplômés), ont répondu à plusieurs questionnaires (consignes situationnelles) permettant d’évaluer : 1) les antécédents contextuels ; 2) le sentiment d’auto-efficacité (AE) ; 3) l’empathie (EQ) ; 4) le stress perçu (ALES) ; 5) le soutien social perçu (QSSP) ; 6) les stratégies de coping (WCCR) et 7) le burnout (MBI). Résultats : Les résultats révèlent que la moitié des professionnels présentent un épuisement émotionnel modéré à élevé, et un sentiment d’accomplissement bas à modéré. Un cinquième ont un niveau de dépersonnalisation modéré à élevé. Les moniteurs-éducateurs sont plus dépersonnalisés que les accompagnants diplômés. De plus, le sentiment d’auto-efficacité et le stress perçu comme un défi prédisent le sentiment d’accomplissement. Le stress perçu comme une menace et une perte prédit l’épuisement émotionnel. Enfin, les stratégies de coping centrées sur les émotions constituent un facteur de vulnérabilité face à l’épuisement émotionnel. Conclusion : Ces résultats montrent qu’un sentiment d’incompétence et une mauvaise gestion du stress sont des déterminants du burnout. Ainsi, il paraît primordial que ces professionnels 1) soient formés aux interventions dont l’efficacité dans le domaine des TSA est reconnue par la HAS ; 2) puissent bénéficier d’analyse des pratiques et de programmes de gestion du stress professionnel, afin d’améliorer leurs compétences et ainsi leur sentiment d’efficacité. Mots-clés : Stress, Travail, Prévention primaire ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 175 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 176 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 EVOLUTION DES PROCESSUS PSYCHOLOGIQUES ET DE LA QUALITÉ DE VIE D’ADULTES CÉRÉBROLÉSÉS PARTICIPANT À UN PROGRAMME D’AIDE À LA RÉINSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE (UEROSAQUITAINE) Mathilde Carlsberg1, Michèle Koleck1, Laurent Wiart2, Edwige Richer2, Audrey Simion2, Véronique Soriano3, Emmanuelle Coste3, Jean-Michel Mazaux2 1 Laboratoire de Psychologie EA 4139 Université de Bordeaux 2 Hôpital Pellegrin CHU Bordeaux 3 Centre de la Tour de Gassies, 33520 Bruges Introduction : Les lésions cérébrales engendrent de réelles difficultés de réinsertion sociale et professionnelle. Face à ces préoccupations consécutives aux divers troubles, des Unités d’Evaluation, de Réentraînement et d’Orientation Socioprofessionnelle (UEROS) ont été mises en place. Notre recherche vise à étudier l’évolution des processus psychologiques et la qualité de vie des personnes admises dans le réseau UEROS-Aquitaine tout au long de la prise en charge. Méthodologie : Deux groupes de sujets ont été constitués : un groupe rencontré à l’entrée du réseau UEROS (G1, N=6) et un groupe rencontré au sein du pôle professionnel (G2, N=9). L’ensemble des sujets ont complété deux fois avec 3 mois d’intervalle le Brief-COPE (coping) et le QOLIBRI (qualité de vie). Une ANOVA factorielle mixte à 2 facteurs a été utilisée afin de comparer les moyennes obtenues par les 2 groupes aux 2 temps d’évaluation. Résultats : G2 présente une amélioration de la qualité de vie globale et une diminution du « Degré de gêne » par rapport aux émotions et la condition physique. Parmi les dimensions du coping, seule la stratégie Recherche de soutien social instrumental apparait significativement différente entre G1 et G2. Conclusion : La construction d’un projet adapté permet au sujet d’augmenter l’utilisation de stratégie de coping fonctionnelle et d’augmenter sa qualité de vie. Les liens existant entre les processus psychologiques, la qualité de vie et l’intégration communautaire sont à préciser. Cette recherche constitue une étude préliminaire destinée à faire l’objet d’une recherche longitudinale, à plus grande échelle. Mots-clés: Méthodes d’intervention classique, Maladies chroniques, Qualité de vie ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 177 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 178 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 L'IMPACT DE LA GESTION DES BUTS SUR LA DETRESSE EMOTIONNELLE ET LA QUALITE DE VIE - COMPARAISON ENTRE DES PERSONNES VIVANT OU NON AVEC LE VIH Carolina Catunda1,2, Eliane Fleury Seidl2 1 Université de Lorraine - [email protected] de Braslilia - [email protected] 2 Universidade Introduction : L'objectif de cette étude est de rendre compte de l’impact de la gestion des buts (les processus d’ajustement de ténacité et de flexibilité) des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) sur la qualité de vie et la détresse émotionnelle, à partir d’une approche comparative avec des personnes séronégatives. Méthodologie : 187 PVVIH et 74 participants du groupe contrôle ont rempli un questionnaire composé de l’échelle de flexibilité / tenacité (FGA/TGP), de qualité de vie (WHOQoLHIV-Bref et WHOQoL-Bref) et d'anxiété et dépression (HADS), ainsi que des données sociodémographiques et médicales. Résultats : L'analyse des résultats montre une différence concernant la qualité de vie physique, psychologique, indépendance et relationnelle ainsi que pour la présence d'anxiété et de dépression, en défaveur des personnes séropositives au VIH par rapport au groupe contrôle. De plus, les PVVIH sont plus flexibles que les personnes séronégatives et inversement, ces dernières sont plus tenaces que les personnes infectées. La qualité de vie psychologique est en lien avec la ténacité et la flexibilité pour les deux groupes. Conclusion : Ces résultats suggèrent que les personnes vivant avec le VIH ont une moins bonne qualité de vie et plus de détresse émotionnelle que les personnes séronégatives. Le fait de pouvoir mener à bien ses buts de vie permet de ressentir un mieux-être psychique, TGP et FGA sont pertinentes pour le bien-être des PVVIH, alors que cette maladie implique une série d'événements stressants, nécessitant des ajustements constants. Mots-clés : Maladies chroniques, Psychologie positive, Qualité de vie ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 179 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 180 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 DEMANDE EMOTIONNELLE, DISSONANCE EMOTIONNELLE, ET EXPRESSIVITE DES EMOTIONS AU TRAVAIL Pascale Chapaux-Morelli, Lional Dagot Laboratoire parisien de Psychologie Sociale – IED Paris 8 [email protected], [email protected] Introduction : Si les études précédentes ont établi le lien entre la demande et la dissonance émotionnelles au travail, l’impact des dispositions personnelles à exprimer les émotions (positives, négatives) reste à investiguer, ce que la présente étude s’est proposé de faire. Méthodologie : Echelles de Bakker et al. (2003), de Zapf et al. (1999) respectivement pour la demande et la dissonance émotionnelles, Emotional Expressivity Questionnaire (Gross et John,1997) pour l’expressivité des émotions, avec la participation de 400 employés de 7 pays, préférentiellement en contact avec des usagers dans leur travail. Le cadre théorique est le Job Demand-Resources Model (Demerouti, Bakker, Nachreiner & Schaufeli, 2001). Outre l’hypothèse de relation directe entre demande et dissonance émotionnelles, l’hypothèse est faite d’un effet de modération de l’expressivité des émotions sur la relation entre ces deux variables. La régression linéaire multiple est utilisée. Résultats : L’effet direct de la demande émotionnelle(B=.53,p<.05), de l’expressivité positive, et négative sur la dissonance est vérifié, tout comme l’effet de modération de l’expressivité négative sur la relation entre demande et dissonance émotionnelles (B=.15,p<.05, Δ R²=.02, p<.05). A demande émotionnelle égale, la dissonance est d’autant plus faible que l’expressivité négative est élevée : les individus qui ont pour habitude d’exprimer leurs émotions négatives déclarent moins de dissonance. Conclusion : Ces résultats indiquent l’impact possible des prédispositions des individus à l’expressivité sur le contexte et les dynamiques du travail émotionnel, pouvant fonctionner comme des « ressources ». Mots-clés : Emotions, Stress, Travail ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 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Page 182 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 PERCEPTION DU BIEN-ÊTRE CHEZ LES ÉTUDIANTS DE L’UNIVERSITÉ DE LIÈGE Marc Cloes, Anne-Marie Etienne, Olfa Maslah, Nicole Taton, Alexandre Mouton Université de Liège [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] Introduction : Une formation académique exige un engagement important qui influence le niveau de bien-être des étudiants. Celui-ci est associé à plusieurs composantes (émotions, perception de soi, psychisme, qualité de vie), certaines étant liées à la réussite universitaire. Afin de déterminer la nécessité d’intervenir dans ce domaine, nous nous sommes intéressés à la perception qu’ont les étudiants de l’ULg de leur bien-être. Méthodologie : Un questionnaire de 2 pages, proposant exclusivement des questions fermées, a été distribué aux étudiants sur tous les sites du campus en novembre 2011 et en mars 2012. Le nombre de réponses collectées a atteint chaque fois ±7% de la population totale (n=1525 et 1461, respectivement). Nous avons utilisé le WHO-five Well-being Index - WHO-5) pour déterminer un score de bien-être sur 20 points. Le traitement des données a été réalisé au moyen du logiciel Statistica 10. Résultats : Le moment de l’année ou l’année d’études n’influencent pas le score de bien-être. En revanche, une différence statistiquement significative est relevée en fonction du sexe (les garçons présentent un score supérieur aux filles) et du lieu d’habitation (les étudiants vivant à leur domicile obtiennent un score supérieur à ceux qui logent en dehors de chez eux). Il en va de même en fonction du niveau d’activité physique déclaré par les étudiants, les plus physiquement actifs étant ceux qui répondent le plus favorablement. Conclusion : Globalement, les étudiants de l’ULg sondés présentent un score de bien-être relativement positif. L’institution devrait envisager de promouvoir l’activité physique chez les étudiants. Mots-clés : Bien-être, Sport et activités physiques, Travail ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 183 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 184 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 « VÉCU DES PATIENTS APRÈS GREFFE DE MOELLE OSSEUSE » Pierre Cole, Francesca Arpone, Kerstin Weber, Canuto Alessandra Service de psychiatrie de liaison et d'intervention de crise, Hôpitaux Universitaires de Genève [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] Introduction : Chez des patients devant faire face à une transplantation de cellules souches hématopoïétiques, l’étude de divers paramètres de bien être en pré et post-greffe permet de mettre en lumière les capacités de résistances physiques et psychiques . Méthodologie : Vingt-deux patients ayant reçu une transplantation de cellules souches hématopoïétiques au sein du service d’hématologie des Hôpitaux Universitaires de Genève ont été évalués en pré-hospitalisation, un mois et trois mois après l’hospitalisation, avec la Health of the Nation Outcome Scales HoNOS (Lauzon, Corbière, & Bonin, 2001), l’Illness Perception Scale (Broadbent, Petrie, Main, & Weinman, 2006), le Short Form Health Survey SF36 (Ware & Sherbourne, 1992) et le Hospital Anxiety and Depression Scale HAD (Zigmond & Snaith, 1983). Résultats : Les résultats du HoNOS mettent en évidence une perte d’autonomie (qui se prolonge dans le temps) et de l'anxiété. Par ailleurs après la greffe, on note l’apparition d’une thymie dépressive. Cependant sur la base de la HAD, les patients ne relèvent subjectivement ni anxiété ni dépression. Le SF-36 montre une baisse significative de la qualité de vie physique après la greffe (**p<0.01), mais une stabilité de la qualité de vie psychique. Une baisse significative de la qualité des relations sociales est aussi observée après la greffe (*p<0.01). La perception de la maladie (IPQ-R) est corrélée avec la HAD et le SF-36 durant la pré-hospitalisation, mais pas durant la post-hospitalisation. Conclusion : A l’image du vécu du patient, une prise en soins psychologiques a une place à jouer plus particulièrement en début du traitement, les plaintes physiques reprenant le dessus dans les suites de l’évolution de la greffe. Mots-clés : Maladies chroniques, Qualité de vie, Stress, Personnalité ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 185 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 186 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 EFFETS DE LA PRATIQUE DU MINDFULNESS SUR LA DYNAMIQUE EMOTIONNELLE: MODELISATION DES PARAMETRES DU MODELE « DYNAFFECTS » Anne Congard1, Pascal Antoine2, Sarah Levigouroux1, Rollon Poinsot3, Johan Illy3, Bruno Dauvier1 1 Aix Marseille Université -Centre PsyCLé EA3273 [email protected], [email protected], [email protected] 2 Université Charles de Gaulle – Lille III-URECA EA1059-Equipe FASE [email protected] 3 Psychologue clinicien, psychothérapeute [email protected], [email protected] Introduction : Les résultats des études interventionnelles concernant la pratique mindfulness convergent vers une augmentation du bien-être et une diminution de la détresse mais aucune information n’est disponible sur la dynamique émotionnelle impliquée. Cette étude a pour objectif d’identifier l’effet des interventions sur les paramètres inter et intra-individuels en jeu. Méthodologie : Il s’agit d’une étude interventionnelle, non randomisée composée de deux groupes (147 adultes tous venants) : un groupe contrôle (77 personnes) et un groupe expérimental pratiquant la pleine conscience chaque jour (70 personnes). Les participants ont rempli deux questionnaires en pré et en post test comprenant entre autres les questionnaires de pleine conscience MAAS (Brown et Ryan, 2003) et FFMQ (Baer et al., 2006). Les participants du groupe expérimental ont effectué 20 minutes de méditation par jour pendant 42 jours. Les deux groupes de participants ont rempli deux fois par jour pendant 50 jours une fiche d’auto-observation comprenant l’échelle de mesure des affects ressentis. Résultats et conclusion : Les résultats des modélisations GLMM montrent que les personnes du groupe Mindfulness ont un home base qui se déplace vers plus d’émotions positives et moins d’émotions négatives. Elle conduit à une réduction des fluctuations affectives au cours du temps associée à une réduction de la sensibilité aux événements. La pratique du Mindfulness conduit à vivre moins de ruminations et à mieux focaliser son attention. Tous ces effets sont potentialisés par la personnalité évaluée et notamment l’anxiété, les compétences en mindfulness et le niveau de rumination. Mots-clés: Emotions, Méthodes d’intervention alternative, Personnalité ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 187 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 188 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 STYLE D’ATTACHEMENT ET SATISFACTION CONJUGALE : L’EFFET MEDIATEUR DE L’INTIMITE Emilie Constant, Véronique Christophe, Jean-Louis Nandrino Université Lille 3 – Laboratoire URECA EA 1059 [email protected], [email protected], [email protected] Introduction : Le style d’attachement influence la régulation de la proximité interpersonnelle (Edelstein & Shaver, 2004) et impacte particulièrement la qualité de l’intimité avec le partenaire amoureux (Levy & Davis, 1998; Fraley & Shaver, 2000) ainsi que leur satisfaction envers la relation (Stackert & Bursik, 2003). Cette étude vise à examiner l’effet médiateur de l’intimité conjugale sur le lien entre le style d’attachement et la satisfaction maritale selon le sexe du partenaire. Méthodologie : 317 femmes (Mâge = 33.97, SD = 12.11) et 253 hommes (Mâge = 37.4, SD = 12.79) en couple depuis 12.36 années (SD = 10.86) ont répondu à différents questionnaires évaluant 1) l’intimité selon 3 dimensions : engagement, compréhension et amis communs (PAIR, Olson & Schaefer, 1981), 2) le style d’attachement (ECR, Brennan et al., 1998) et 3) la satisfaction conjugale (DAS, Antoine et al., 2008). Résultats : Indépendamment de la durée de la relation de couple, globalement les analyses de médiation (Baron & Kenny, 1986) ont montré que plus les individus présentent un attachement anxieux, moins ils se déclarent engagés et moins ils sont satisfaits de leur relation. Concernant l’effet de l’attachement évitant sur la satisfaction maritale, un effet médiateur des trois dimensions de l’intimité est retrouvé pour les hommes et les femmes. Conclusion : Ces résultats montrent le rôle de l’intimité dans la relation entre les styles d'attachement et la satisfaction maritale. Les implications théoriques et cliniques seront discutées, notamment pour les couples confrontés à un événement de vie stressant, telle que la présence de la maladie cancéreuse. Mots-clés : Communication, Emotions, Bien-être ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 189 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 190 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LE ROLE DES ACCOMMODEMENTS DE TRAVAIL ET DES SOUTIENS NATURELS DANS LE MAINTIEN EN EMPLOI DE PERSONNES AVEC UN TROUBLE MENTAL GRAVE Marc Corbière1, Patrizia Villotti2, Tania Lecomte3, Claude Charbonneau4 1 Université de Sherbrooke - [email protected] 2 University of Trento - [email protected] 3 Université de Montréal - [email protected] 4 Accès-Cible Inc - [email protected] Introduction : Le maintien en emploi de personnes avec un trouble mental grave (ex. schizophrénie) est en général bref, de 3 à 7 mois et ce, même si la personne a recours aux services d’un programme de soutien à l’emploi. L’objectif principal de cette étude est de valider un questionnaire pour identifier les accommodements et soutiens naturels (WANSS en anglais) qui sont liés au maintien d’un emploi standard de personnes avec un trouble mental grave. Méthodologie : 124 personnes avec un trouble mental grave ayant obtenu un emploi standard à la suite de leur inscription à un programme de soutien à l’emploi ont répondu au WANSS. D’autres informations relatives à l’emploi (ex. durée de maintien en emploi) et à la divulgation du trouble mental en milieu de travail étaient aussi recueillies. Résultats : Des analyses factorielles confirmatoires réalisées sur le WANSS montrent que 40 énoncés sont répartis sur 6 dimensions (ex. flexibilité des horaires de travail). Des corrélations indiquent que la divulgation du trouble mental est liée de façon significative au nombre d’énoncés du WANSS dans le milieu de travail (r=0,29, p<0,05). Une analyse de survie montre que la dimension du WANSS la plus saillante pour réduire le risque de perdre son emploi est celle intitulée Soutien du supérieur immédiat et des collègues de travail (HR=0,79; 95% IC= 0,72 – 0,88; p<0,01). Conclusion : Le WANSS est un questionnaire valide et peut être utilisé par les conseillers en emploi pour faciliter la réinsertion professionnelle de personnes avec un trouble mental grave. Mots-clés : Maladies chroniques, Travail, Promotion de la santé ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 191 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 192 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 L’ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE EN PRÉ-CHIRURGIE BARIATRIQUE : ÉTUDE DE FAISABILITÉ 1 Aurélie Croiset1, Florence Sordes-Ader2, Patrick Ritz3 Doctorante en psychologie, Laboratoire Octogone-CERPP, Université Toulouse 2- Le Mirail, Toulouse, France [email protected] 2 Maitre de Conférences en psychologie, Laboratoire Octogone-CERPP, Université Toulouse 2- Le Mirail, Toulouse, France [email protected] 3 Médecin, Unité de Nutrition et Maladies Métaboliques, CHU Larrey, Toulouse, France4 [email protected] Introduction : La chirurgie bariatrique est efficace, cependant la qualité de vie des patients peut-être altérée si certaines recommandations ne sont pas suivies. Une fois opéré, de nombreux patients ne ressentent plus le besoin d’être suivi après 2 ans (enquête nationale, 2005). On interroge les différences psychosociales et de qualité de vie de patients ayant participés à un programme d’éducation thérapeutique préopératoire. Méthodologie: Neuf patients opérés (5 femmes, 4 hommes) âgés de 39 ans (ED=9.31) interrogés à 12 mois de leur chirurgie selon la participation à l’éducation thérapeutique (5 avec, 4 sans). Des questionnaires évaluent la qualité de vie (Moorehead-Ardelt), l’humeur (HADS) et les tendances de personnalité (TCI-226). Des entretiens examinent les domaines influençant la qualité de vie postopératoire (histoire du poids, habitudes alimentaires, image de soi et leurs impacts sur la sphère psychosociale, le cheminement de la demande, les attentes préopératoires et les représentations du groupe). Résultats : Les analyses statistiques descriptives et thématiques ont relevé des différences. Les participants ont une meilleure qualité de vie (1.65≥0,68), moins de difficultés alimentaires, sont flexibles au changement (57.80≤81.62, p≤.010), recherchent la nouveauté (58≤32,62, p≤.010). Le groupe est investi comme lieu de lien social. En revanche, le groupe n’ayant pas bénéficié du programme, a un profil plus externalisant, anxiodépressif (10.20≤16), sensible au jugement d’autrui (66≤80, p≤.010). Discussion : Ces constats montrent l’efficacité de l’éducation sur la qualité de vie. En revanche, le faible nombre de participants ne permet pas d’identifier les déterminants psychosociaux de la participation. Une étude longitudinale permettra de les identifier ainsi que leur rôle dans le maintien de la qualité de vie. Mots-clés : Education thérapeutique, Nutrition, Qualité de vie ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 193 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 194 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 VÉCU DES PÈRES EN POST-PARTUM IMMÉDIAT: RECHERCHE EXPLORATOIRE ET QUANTITATIVE 1 2 Stéphanie Culot1, Justine Gaugue2 Master 2 Sciences Psychologiques, Service de Psychologie Clinique de l’Enfant et de l’Adolescent, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, UMONS Chargée de Cours, Chef du Service de Psychologie Clinique de l’Enfant et de l’Adolescent, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, UMONS Introduction : L’accès à la parentalité est une période propice aux remaniements psychiques et aux troubles psychopathologiques pour les jeunes mères et pères, ces derniers étant peu étudiés de ce point de vue. Entre 3 et 6 mois de post-partum, 10,4% d’entre eux seraient pourtant déprimés (Paulson & Bazemore, 2010). Méthodologie : Notre recherche vise à explorer le vécu de pères en période de post-partum immédiat. 66 pères, rencontrés dans les 5 jours suivants la naissance de leur enfant, ont rempli un questionnaire sociodémographique, une échelle d’anxiété et de dépression (HADS), un questionnaire de coping (CISS), un inventaire d’estime de soi (SEI), un questionnaire de soutien social (SSQ6) et une échelle de dépression (EPDS). Résultats : Nous observons des niveaux de détresse importante chez les jeunes pères, sans distinction significative entre primi et multipares. 16,7% montrent une symptomatologie dépressive, 15,2% présentent une estime de soi faible et 36,4% souffrent d’anxiété. Ces trois variables sont significativement corrélées entre elles. Plusieurs facteurs protecteurs semblent émerger vis à vis de cette souffrance : la disponibilité du soutien social, la stabilité de la relation ainsi que des facteurs obstétricaux comme la naissance de l’enfant par voie basse. En revanche, les stratégies de coping centrées sur l’émotion et la distraction tendent à émerger comme facteur de vulnérabilité. Les liens complexes entre ces variables seront explorés lors de la présentation. Conclusion : Cette recherche tend à mettre en avant un vécu psychique marqué par la difficulté pour un nombre non négligeable de pères en postpartum immédiat. Mots-clés : Bien-être, Familles et enfants, Santé publique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 195 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 196 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 PRISE EN CHARGE DE PATIENTS PÉDOPSYCHIATRIQUES DITS « EN SITUATION COMPLEXE » : INADAPTATION SOCIALE OU INSTITUTIONNELLE ? Angèle César, Florence Renard Université de Liège [email protected], [email protected] Introduction : Par une analyse casuistique et rétrospective de 12 trajectoires de soins de patients pédopsychiatriques, les auteurs dressent le profil de patients présentant un risque particulier de rencontrer de la discontinuité des soins et tentent d’établir quels sont les leviers d’action envisagés ou déjà éprouvés. Méthodologie : Les 12 patients inclus dans l’étude l’ont été en raison de la complexité de la prise en charge établie au moyen de critères prédéfinis. Les témoignages des soignants de référence de ces patients sont venus agrémenter les résultats. Résultats : Les trajectoires sont marquées par un manque criant de moyens octroyés aux institutions et aux professionnels de terrain. Les principales conséquences à cela sont la rareté, voire l’inexistence dans certains cas, de places répondant aux besoins de l’enfant et de sa famille, ainsi qu’une augmentation du niveau d’exigence conditionnant l’entrée et le maintien dans certaines institutions excluant souvent les patients aux problématiques multiples. Ces éléments sont facteurs d’instabilité. Au fil des trajets de soins, les logiques de prises en charge tendent à évoluer du protectionnel, souvent avec une mesure d’éloignement de l’enfant de son milieu de vie, vers la médicalisation, avec un séjour en service psychiatrique, et dans certains cas, jusqu’à la pénalisation, avec notamment les séjours en IPPJ ou en défense sociale. Conclusion : Le risque accru de discontinuité des soins concerne les jeunes « isolés », les patients présentant un grand nombre de passages à l’acte mettant à mal le cadre et ceux présentant une multiplicité de problématiques impliquant plusieurs secteurs de prise en charge. Mots-clés : Evolutions sociales, Familles et enfants, Santé publique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 197 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 198 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ORIENTATION POLITIQUE ET SATISFACTION DE VIE : LE RÔLE MODÉRATEUR DU DÉVELOPPEMENT HUMAIN. Lionel Dagot Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale – IED Paris 8 [email protected] Introduction : L'orientation politique individuelle est significativement associée aux indicateurs de bien-être, notamment de satisfaction de vie.Cet effet serait médiatisé par certains facteurs de personnalité. La satisfaction de vie est également significativement déterminée par un facteur macro-social : le niveau de développement humain national. Nous faisons l'hypothèse que le niveau de développement humain modère la médiation par certains facteurs individuels du lien entre l'orientation politique individuelle et la satisfaction de vie. Méthodologie : Nous avons utilisé les données de la World Values Survey 2005, menée auprès de 51117 participants de 56 pays. Les variables sont : l'orientation politique, le contrôle personnel, la satisfaction de vie, l'index de développement humain, ainsi que des variables individuelles contrôles. Il s'agit donc de tester un modèle de médiation modérée. Résultats : La médiation de l'effet de l'orientation politique sur la satisfaction de vie par le contrôle personnel est vérifiée. La modération de cette médiation par le niveau de développement humain est vérifiée également. L'effet de médiation est d'autant plus important que le niveau de développement humain est bas. Conclusion : Cette étude ouvre des perspectives inédites. Cela nous incite à développer l'hypothèse que des facteurs macro-sociaux (institutions éducatives, de santé par exemple) influencent les interactions entre facteurs intra-individuels. Mots-clés : Bien-être, psychologie de la santé Personnalité, Questions méthodologiques en ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 199 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 200 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 CLUSTERS DE COMPORTEMENTS ET CROYANCES DE SANTE DES ETUDIANTS Cécile Dantzer1, Olivier Desrichard2, Emmanuelle Le Barbenchon3 1 Université de Savoie Mont Blanc - [email protected] 2 Université de Genève - [email protected] 3 Université de Savoie Mont Blanc [email protected] Introduction : De plus en plus d’études mettent en évidence la co-occurrence des comportements à risque. L’objectif de cette étude est de déterminer les interactions de différents comportements de santé et à risque dans une population d’étudiants afin de vérifier l’existence de clusters de comportements. Nous avons également vérifié si ces clusters corrèlent avec les variables de la Théorie du Comportement Planifié qui cherche à comprendre les liens entre les croyances et les comportements de santé. Méthodologie : 637 étudiants de l’Université de Savoie, 489 femmes et 144 hommes et âgés de 17 à 58 ans (M = 21.19; ET = 3.45) ont répondu à un questionnaire mesurant différents comportements de santé, leurs croyances quant à un mode de vie « sain ». Résultats : L’analyse en composantes principales met en évidence 5 facteurs (3 facteurs reflétant des comportements à risque, et 2 des comportements protecteurs) qui expliquent 50% de la variance totale. L’analyse en clusters réalisée sur ces 5 facteurs révèle un profil d’appartenance des sujets à deux groupes distincts : un cluster comprenant 372 participants déclarant des comportements sains, et un cluster comprenant 265 participants déclarant des comportements à risque. Les étudiants ayant des comportements à risque déclarent avoir moins l’intention d’adopter un mode de vie sain, des attitudes moins positives, une norme subjective moins élevée et moins de contrôle comportemental perçu que les étudiants adoptant des comportements protecteurs Conclusion : L’analyse en clusters permet de distinguer un profil d’étudiants à risque sur un ensemble de comportements délétères pour la santé. Ce groupe à risque présente des croyances en matière de santé plus négatives. Ces résultats permettent d’envisager des actions pour promouvoir un mode de vie sain auprès des étudiants. Mots-clés : Prévention primaire, Santé publique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 201 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 202 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LE ROLE DU SOUTIEN A L’AUTONOMIE DANS UN CONTEXTE D’EDUCATION THERAPEUTIQUE Mathieu A.P. David, Prisca Hoareau-Grace, Yvan Paquet Laboratoire DIMPS, Université de La Réunion [email protected], [email protected], [email protected] Introduction : La théorie de l’autodétermination (Deci & Ryan, 1985, 2000) met en avant le climat motivationnel soutenant l’autonomie comme élément essentiel de la motivation. Williams et al. (2009) ont élaboré un modèle qui montre l’influence du soutien à l’autonomie sur la régulation du patient diabétique. Nous proposons de distinguer trois différents moyens de soutenir l’autonomie : au niveau informationnel, décisionnel et comportemental. Ces moyens influencent le contrôle de l’individu et son sentiment de compétence. Le modèle de Williams et al. (2009) sera confirmé avec l’ajout de ces distinctions. Méthodologie : 120 patients diabétiques de type 2 (m = 54.98 ans ; 65 femmes, 55 hommes) ont répondu à un ensemble de questionnaires correspondants aux variables du modèle. Ces patients étaient rencontrés dans le cadre d’une hospitalisation liée au diabète de type 2 ou alors à l’occasion d’une consultation de contrôle. Le questionnaire contenait de nombreuses échelles, notamment une échelle d’évaluation des moyens de contrôle (qui évalue trois aspects : les moyens de contrôle au niveau des informations, des décisions et du comportement) ; une autre échelle évaluait le sentiment de soutien ressenti par les individus (incluant les trois aspects précédents) ; d’autres échelles mesuraient la qualité de vie et le sens à la vie des patients. Résultats : Le modèle étudié met en avant les effets des trois sous-dimensions du soutien à l’autonomie sur le contrôle informationnel, décisionnel et comportemental. Ces moyens de contrôle sont associés à la régulation autonome du sujet. Le reste du modèle testé est conforme à celui de Williams et al. (2009). On observe une relation entre le sentiment de compétence lié au traitement et la glycémie et l’hémoglobine glyquée. Conclusion : La décomposition du soutien à l’autonomie en trois sousdimensions (au niveau des informations, des décisions et des comportements recommandés) permet un meilleur ajustement des besoins du patient. Il devient un acteur de ses soins, et peut ajuster son comportement en fonction de son état. Le sentiment d’efficacité est relié à un sentiment d’autodétermination du patient. Mots-clés : Éducation thérapeutique, Maladies chroniques, Qualité de vie ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 203 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 204 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 PERSÉVÉRANCE ET ABANDON DES ENSEIGNANTS DÉBUTANTS : DE L’INTRODUCTION DU CADRE DU BIEN-ÊTRE SUBJECTIF EN INSERTION PROFESSIONNELLE Joachim De Stercke, Gaëtan Temperman, Bruno De Lièvre Université de Mons (UMons) [email protected], [email protected], [email protected] Introduction : Alors que certaines théories, comme la théorie sociocognitive de Bandura (2003) ou celle de l’autodétermination de Ryan & Deci (2000), sont largement employées dans le domaine de l’insertion professionnelle en enseignement, d’autres n’ont pas cette popularité auprès des chercheurs. Les théories issues du champ de la Psychologie positive sont dans ce cas. Pourtant, leur apport potentiel, notamment à la problématique de l’abandon/persévérance précoces dans la carrière, semble plus qu’évident. Méthodologie : Dans cette communication, nous nous proposons d’illustrer quelques situations d’abandon/persévérance en enseignement, en regard d’une étude qualitative menée auprès d’un échantillon d’enseignants débutants de la Fédération Wallonie-Bruxelles (N=15). Constitué sur la base d’entretiens semi-dirigés, le corpus a été traité à l’aide d’une analyse thématique de contenu. Résultats : Dans bien des situations d’abandon, il est possible de rattacher le départ d’un enseignant à la recherche d’un mieux-être dans une autre profession ; ou pour sa vie en général. De même, les motifs de persévérance des enseignants débutants font une place non négligeable aux facteurs psychologiques et émotionnels (De Stercke, 2014), dont certains renvoient au concept de flow (Csikszentmihalyi, 1990) : plaisir, motivation intrinsèque, … Conclusion : S’il relève de la liberté du chercheur de choisir ses clefs de lecture, il semble qu’introduire le cadre du bien-être subjectif dans la recherche en insertion professionnelle enseignante permettrait d’y insuffler une perspective nouvelle et intégratrice. Mots-clés : Bien-être, Psychologie positive, Travail ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 205 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 206 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ETUDE DES TRIADES DU PROGRAMME EDUDORA² : MÉCANISMES PSYCHOLOGIQUES COMPLEXES SOUS-JACENTS AU SURPOIDS ET À L’OBÉSITÉ CHEZ L’ADOLESCENT 1 2 Sophie Degrange1, Catherine Legrand1, Benoit Pétré1, André Scheen2, Michèle Guillaume1 Département des Sciences de la Santé Publique, Université de Liège Service de Diabétologie, Nutrition et Maladies métaboliques, CHU Liège, Université de Liège, Liège, Belgique. Introduction : Les stratégies de prévention et de traitement de l’obésité chez les adolescents se résument souvent aux conseils hygiéno-diététiques prescrits par le soignant au patient. L’intérêt de dépasser cette vision dyadique et biologique de la pathologie a été étudié dans EDUDORA². Méthodologie : Douze triades (en Province de Liège, Grand-Duché de Luxembourg, Lorraine) composées d’un adolescent en surpoids ou obèse, son soignant de référence et un membre de l’entourage ont été constituées. Chacun a été interrogé individuellement selon la technique du récit de vie. Par l’analyse thématique du discours, la représentation de facteurs psychosociaux influençant le degré d’adhésion ont émergés. Résultats : Dans toutes les triades, la stratégie automatique des prises en charge reste centrée sur le symptôme en proposant essentiellement un suivi hygiéno-diététique alors que des mécanismes psychologiques complexes sousjacents à la problématique sont peu intégrés : l’interaction avec les pairs, la fonction compensatoire de l’alimentation, la dévalorisation de l’image corporelle et l’estime de soi, la projection de l’expérience de la mère avec son propre poids,….La métaphore de l’iceberg permet de mieux comprendre les enjeux liés à une vision biomédicale de l’obésité. Conclusion : Avoir une approche systémique de l’obésité est indispensable. Pouvoir l’intégrer dans le contexte de vie du jeune et dans le contexte de développement psychologique lié à l’adolescence est primordial afin de favoriser l’alliance thérapeutique et de limiter les risques d’isomorphisme entre le système familial et le système des professionnels. L’Education Thérapeutique du Patient est une stratégie de choix dans ce contexte. Mots-clés : Communication, Soignants et proches-aidants, Education thérapeutique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 207 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 208 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 CAPACITES D’APPRENTISSAGE PHONETIQUE ET VIEILLISSEMENT Véronique Delvaux1, Julie Cano-Chervel2, Kathy Huet, Caroline Leclef, Myriam Piccaluga, Clémence Verhaegen, Bernard Harmegnies 1 Service de Métrologie et Sciences du Langage & Institut de Recherche en Sciences et Technologies du Langage, UMONS 2 Hôpital Universitaire Des Enfants Reine Fabiola, Bruxelles Introduction : Cette étude investigue les capacités d’apprentissage phonétique chez des personnes âgées francophones, afin de fournir la ligne de base nécessaire à des comparaisons ultérieures avec des sujets âgés atteints de troubles de la parole. Méthodologie : Trois cohortes de participants (9 hommes et 9 femmes (55-80 ans); 3 hommes, 4 femmes (69-91 ans); 5 hommes et 4 femmes (60-80 ans)) dont la langue maternelle est le français ont été soumis à diverses tâches de (re)production (répétition « la plus fidèle possible ») et de perception (discrimination AX), de pseudo-mots CV dont le VOT varie entre 20ms (typique du français) et 100 ms (VOT extra-long). Ils ont également été soumis à une tâche de production de mots du français (dénomination), ainsi qu’à un questionnaire de biographie linguistique, à une anamnèse médicale, et à une audiométrie tonale (conduction aérienne). Résultats : En moyenne, les performances en discrimination sont modérées mais s'améliorent au fil du temps, avec une importante variabilité interindividuelle, en partie liée à l'âge du sujet et à son profil audiométrique. Par ailleurs, les VOT des reproductions sont positivement corrélés aux VOT des stimuli, et les performances sont significativement meilleures après vs. avant la tâche de reproduction. L'interaction significative entre les variables liées au sujet et à la tâche mérite discussion. Conclusion : Bien que le vieillissement induise de nombreuses modifications structurelles et fonctionnelles des différents sous-systèmes, périphériques et centraux, impliqués dans la production et la perception de la parole, cette étude confirme que les sujets âgés sont capables d'apprentissage phonétique. Mots-clés : Vieillissement, Communication, Questions méthodologiques en psychologie de la santé ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 209 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 210 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 RECEVOIR, RACONTER, (RE)DONNER : LA NATURE CYCLIQUE DU DON DANS LA PARENTÉ PAR PROCRÉATION AVEC DONNEUR Marjolaine Doumergue, Nikos Kalampalikis Groupe de Recherche en Psychologie Sociale – Université Lyon 2 [email protected], [email protected] Introduction : Notre communication s’appuiera sur les résultats d’une recherche multicentrique nationale visant à construire les premières données systématiques en France quant au devenir des récits de conception proposés aux enfants nés suite à une procréation médicalement assistée avec don de spermatozoïdes. Méthodologie : À cette fin, 216 parents ont été interrogés par questionnaire et 54 rencontrés lors d’entretiens individuels semi-directifs et de 4 focus groups. L’analyse des débats parlementaires de la révision de la loi en 2011 complète ce dispositif méthodologique afin d’appréhender les évolutions sociales et politiques en train de se faire, du point de vue croisé des pratiques d’instauration de la loi (anonymat du donneur) et des pratiques parentales (partage/secret). Résultats et conclusions : Les résultats quantitatifs indiquent que le partage à l’enfant de son mode de conception est comparable à celui relevé au sein de contextes législatifs différents, où l’anonymat du donneur n’a pas cours. Les résultats qualitatifs soulignent un paradoxe entre ces récits de conception mentionnant majoritairement le donneur, objectivé sous forme de graine, et un ancrage identitaire des parents tendu vers des modes de parenté normalisés. Enfin, les justifications d’une pratique nouvelle dont témoigne un tiers des femmes rencontrées, le don spontané d’ovocytes, appuient la prégnance tout à fait particulière des systèmes représentationnels en jeu. Sont ainsi illustrés de manière éloquente le besoin de continuité des cadres de pensée de la parenté, et la nature cyclique du don. Mots-clés : Évolutions sociales, Familles et enfants, Politiques ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 211 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 212 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 L’HYPNOSE EN PROCREATION MEDICALEMENT ASSISTEE : DE L’HYPER-CONTROLE AU LACHER-PRISE Bruno Fohn1, Michel Dubois2 1 C.H.R. de la Citadelle, Liège Hospitalier Universitaire de Liège 2 Centre Introduction : Un traitement de fécondation in vitro représente pour les couples un parcours éprouvant physiquement et psychologiquement. L’implantation de l’embryon dans l’endomètre maternel est un phénomène biologique unique, mêlant endocrinologie, immunologie et psychologie. Le Centre de Procréation Médicalement Assistée de l’ULg a étudié l’impact du recours à l’hypnose lors de la ponction ovocytaire et du transfert embryonnaire sur le vécu des patientes et le résultat du traitement. Cette recherche interroge les rapports entre somatique et psychique, autour de cette question de la fécondité et des enjeux autour de l’enfant à venir (Levitas et Palmert, 2006 – Domar A, 2009). Méthodologie : Population : femmes âgées de moins de 36 ans, engagées dans une première ou deuxième tentative de fécondation in vitro via une FIV (classique ou ICSI). Un groupe contrôle et deux groupes expérimentaux : Groupe 1 : ponction ovocytaire sous hypnosédation et transfert classique Groupe 2 : ponction ovocytaire sous hypnosédation et transfert sous hypnose. Résultats : Le taux de grossesse clinique dans le groupe des patientes ayant recouru à l’hypnose pour la ponction et le transfert (N=40) est significativement plus élevé (63%) que dans le groupe contrôle (40%), les autres variables étant non discriminantes. Les résultats ouvrent des hypothèses médicales (contractilité utérine), psycho-neuro-immunologiques (effet sur les hormones de stress et sur l’implantation) et psychologiques (optimisme et stratégies de coping). Conclusions : L’hypnose agit sur différentes dimensions de l’expérience vécue par la patiente et démontre sa pertinence dans le domaine de la procréation assistée, notamment par rapport aux effets du stress sur le dialogue materno-foetal (Ledee-Bataille, 2003). ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 214 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 OBSERVANCE THÉRAPEUTIQUE ET VÉCU DE LA PREMIÈRE CONSULTATION CHEZ LES PATIENTS INFECTÉS PAR LE VIH Aurélie Gauchet1,3, Marion Peyre2, Olivier Epaulard2 1 Univ. Grenoble-Alpes, F-38041 Grenoble, France Service de Maladies Infectieuses - CHU de Grenoble Laboratoire Interuniversitaire de Psychologie (LIP), F-38040, Grenoble, France 2 3 Introduction: L’observance thérapeutique des antirétroviraux (ARV) est le facteur principal de succès thérapeutique chez les patients séropositifs ; beaucoup d’études ont déjà exploré différents facteurs l’influençant, mais seul un nombre restreint s’est intéressé au rôle de la relation médecin-malade dans la prise des ARV. Objectif: Etudier l’existence d’une corrélation entre le vécu de la première rencontre avec un médecin spécialisé dans le VIH et l’observance ultérieure des ARV. Méthodologie : Un questionnaire a été soumis entre février et avril 2014 à 151 patients consultant au CISIH du CHU de Grenoble sous ARV, évaluant leur observance (score de Morisky 8-items, score d’adhérence de Tarquinio), leur vécu de la première consultation avec un médecin spécialisé dans le VIH (score de communication médecin-malade - CMM), leurs représentations des traitements (Beliefs about Medicine Questionnaire - BMQ), ainsi que différents paramètres bio-psycho-sociaux. Résultats: L’observance était corrélée positivement avec le score CMM (respectivement: p=0,004 et p=0,012 avec les scores de Morisky et de Tarquinio), ainsi qu’avec les sous-scores du BMQ. L’âge, le tabagisme et une consommation élevée d’alcool étaient associés avec une moindre observance, ainsi que le fait d’avoir été suivi par plusieurs médecins spécialisés dans le VIH. Conclusion: L’observance des ARV est influencée par des facteurs spécifiques au patient ainsi que par la qualité de la première rencontre avec un médecin. Des efforts doivent être consacrés à l’identification et la correction de ces facteurs, ainsi qu’à la formation des médecins à la prise en charge de ces patients. Mots-clés : Maladies chroniques, Promotion de la santé, Soignants ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 215 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 216 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SYMPTÔMES D’UN STRESS POSTTRAUMATIQUE EN POSTPARTUM: LES CONSÉQUENCES À SIX MOIS POSTPARTUM Astrid George, Rita Luz, Elisabeth Spitz Université de Lorraine, Université Paris Descartes, Apemac, EA4360, Campus du Saulcy, Metz, 57006, France. Introduction :L’accouchement est un événement généralement heureux, mais pour certaines femmes une expérience traumatique (Ayers, 2004). Un tiers des accouchées présentent des symptômes cliniques de stress posttraumatique (sSPT) et 3, 1% présentent un ESPT postpartum (Alcorn et coll., 2010). L’objectif était d’étudier les conséquences pour les femmes montrant des sSPT en postpartum. Méthodologie : Dans cette étude longitudinale (évaluation à la fin de grossesse, à 2 et à 6 mois postpartum) 64 femmes ont répondu au questionnaire. Deux groupes ont été définit, selon le score sur l’échelle spécifique Postpartum PTSD Questionnaire (Pierrehumbert et al. 2004) : groupe présentant des sSPT versus un groupe « témoin ». Leur évolution a été étudiée concernant le sentiment d’auto-efficacité (Schwarzer& Jerusalem, 1995) et la qualité de vie (SF36). Résultats : Dans notre échantillon, 11,5% des femmes présentaient des sSPT à 6mois postpartum. La qualité de vie des femmes a significativement augmenté à six mois postpartum. Le sentiment d’auto-efficacité augmente significativement à T2 (p= 0,014) pour les femmes du groupe « témoin » et non pour les femmes avec des sSPT. Les femmes avec des sSPT décrivent une qualité de vie inférieur concernant leur fonctionnement social (p=0,006) et des limitations dues à l’état affectif (p=0,005) à 2 mois postpartum. Ce groupe exprime une intensité de la douleur physique significativement plus élevée (p= 0,024) à 6 mois postpartum. Conclusion : Nos résultats soulignent la détresse des femmes présentant des sSPT cliniques jusqu’à six mois postpartum. Le sentiment d’auto-efficacité semble être un facteur protecteur dans le développement d’un ESPT postpartum et doit être étudié davantage. Mots-clés : Familles et enfants, Qualité de vie, Promotion de la santé ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 217 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 218 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 TIMING PUBERTAIRE PERÇU ET CONDUITES A RISQUE ET DEVIANTES A L’ADOLESCENCE Fabienne Glowacz Université de Liège Introduction : Le processus de maturation pubertaire a des répercussions sur la représentation de soi et sur l’établissement des relations sociales à l’adolescence. La poussée staturo-pondérale, comme l’atteinte de la maturité sexuelle, ne se produisent pas en même temps chez tous les adolescents. Cette variabilité interindividuelle a des effets au niveau de la construction identitaire, de la perception de soi et du rapport aux autres. Nos recherches se centrent sur les liens entre le timing pubertaire et l’engagement dans des comportements délictueux, usage de drogue, conduites sexuelles et autres comportements exploratoires et déviants. Méthodologie : Notre recherche porte sur un échantillon de 316 adolescents âgés de 13 à 18 ans, et un échantillon de 47 adolescents ayant commis une agression sexuelle. L’estime de soi, l’agressivité, les relations aux pairs, les comportements sexuels, les conduites délinquantes et le timing pubertaire perçu (TPP) ont été évalués pour chaque sujet. Des analyses comparatives entre les types de TPP (avancé-retardé-normal) ont permis d’analyser l’impact de la perception par l’adolescent d’une désynchronisation de son timing pubertaire au niveau des dimensions étudiées et de l’adoption de conduites à risque et déviantes. Résultats : Nos résultats montrent une surreprésentation de « pubertés» décalées (avancées ou retardées) chez les adolescents engagés dans des conduites à risque et des conduites déviantes au niveau de la sexualité. Ils seront discutés dans une perspective biopsychosociale à partir des théories développementales. Mots-clés : Santé publique, Prévention primaire, Famille-enfants ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 220 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 PROGRAMME D’EDUCATION THERAPEUTIQUE VISANT L’AMELIORATION DE LA QUALITE DE VIE DES AIDANTS ET DES PATIENTS OPERES PAR LARYNGECTOMIE TOTALE (PETAL) Mélanie Trocmé2,3, Guillaume Grandazzi1, Mélanie Seillier2,3, Véronique Christophe1,3, Emmanuel Babin1 1 U 1086 INSERM « Cancers et Préventions », Université de Caen CERFEP, Centre de Ressources et de Formation à l’Education du Patient, CARSAT Nord-Pas de Calais - Picardie, Villeneuve d’Ascq 3 Unité de Recherche en sciences Cognitives et Affectives URECA EA 1059, Université de Lille 3 2 Introduction : La laryngectomie totale (associée à de la radio- et/ou chimiothérapie) est le traitement de référence actuel des cancers des voies aéro-digestives-supérieures (VADS) avancés. Cette thérapeutique, associée à de lourdes conséquences fonctionnelles, physiques et psycho-sociales, est l’une des plus traumatiques et son retentissement sur la qualité de vie va impacter aussi bien le patient que son entourage. Cette étude vise donc à mettre en place un programme d’éducation thérapeutique innovant ciblant l’ensemble de ces répercussions. Nous axerons notre propos ici sur la phase 1 de l’étude qui consiste à évaluer les besoins post-chirurgicaux des patients et de leurs proches. Méthodologie : Des entretiens qualitatifs ont été réalisés auprès de 40 dyades (patient/aidant) à des temps différents de la sortie post-chirurgie (1, 3, 6 et 12 mois) et de professionnels de santé directement concernés. Résultats : L’analyse de contenu thématique est en cours et sera achevée fin 2014 pour la construction du programme ETP. Les résultats préliminaires tendent cependant à faire ressortir une insuffisance manifeste des aspects psychosociaux dans la prise en charge des patients et une détresse non diagnostiquée des aidants et de ce fait non accompagnée. Conclusion : L’existence de programmes d’ETP spécifiques aux cancers VADS principalement axés sur les savoir-faire nécessite aujourd’hui de les compléter par des modules portant sur le savoir être et sur l’accompagnement des aidants. Mots-clés : Education thérapeutique, Qualité de vie, Maladie chronique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 221 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 222 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 EFFETS DE L’ÂGE ET DE L’ACTIVITÉ DE TRAVAIL SUR LES FONCTIONS EXÉCUTIVES CHEZ LES INTERPRÈTES DE CONFÉRENCE Sébastien Henrard, Agnès Van Daele Université de Mons (UMons) Introduction : Actuellement, on sait que le travail peut influencer le vieillissement en accélérant ou en retardant les déclins liés à l’âge. Cependant, on connait encore peu de choses sur les conditions de travail et les caractéristiques du travail réel influençant (positivement ou négativement) le processus du vieillissement. Dans ce cadre, nous nous sommes intéressés à une activité professionnelle spécifique : l’interprétation de conférence. C’est une activité cognitivement stimulante exigeant flexibilité, mise à jour de l’information, inhibition, gestion de multi tâche et le tout, sous forte pression temporelle. Notre recherche vise à vérifier que l’activité d’interprétation peut ralentir le déclin des fonctions exécutives. Méthodologie : Soixante interprètes, 60 traducteurs et 60 monolingues, âgés de 25 à 65 ans, ont réalisé des tests évaluant les fonctions exécutives, la vitesse de traitement de l’information et la gestion de double tâche. L’âge, le sexe, le niveau d’étude et l’ancienneté au travail sont contrôlés. Résultats : Les résultats montrent un ralentissement du déclin pour la flexibilité, la mise à jour et la gestion de double tâche chez les interprètes et les traducteurs. De plus, il existe un ralentissement du déclin de la vitesse de traitement de l’information et de l’inhibition chez les interprètes. Conclusion : Ces résultats indiquent qu’au-delà des effets du bilinguisme sur le ralentissement du déclin de la mise à jour, de la gestion de double tâche et de la flexibilité cognitive, les caractéristiques de l’activité d’interprétation ralentissent le déclin de la vitesse de traitement de l’information et de l’inhibition. Mots-clés : Travail, Vieillissement, Santé publique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 223 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 224 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 DÉTECTER LA PEUR DE LA RÉCIDIVE DYSFONCTIONNELLE CHEZ LES PATIENTES ATTEINTES D’UN CANCER DU SEIN NON MÉTASTATIQUE SOUHAITANT UNE AIDE PSYCHOLOGIQUE : UTILITÉ D’UNE TÂCHE D’INHIBITION DE LA PEUR DE LA RÉCIDIVE Sophie Herman (M.A.)¹, Darius Razavi (M.D., Ph.D.)1-2, Florence Lewis (M.A.)1, Marie Caillier (M.A.)3, France Delevallez (M.A.)1, Yves Libert (Ph.D.)1-2, Aurore Liénard (Ph.D.)1-2, Jean-Marie Nogaret (M.D., Ph.D.)1-2, Paul Van Houtte (M.D., Ph.D.)1-2, Pierre Scalliet (M.D., Ph.D.)4, David Ogez (M.A.)4, Jean-Louis Slachmuylder (M.A.)3, Isabelle Merckaert (Ph.D.)1-2 1 Université Libre de Bruxelles, Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Éducation, Brussels, Belgium 2 Institut Jules Bordet, Brussels, Belgium 3 C.P.O. (Centre de Psycho-Oncologie), Brussels, Belgium 4 Cliniques Universitaires Saint-Luc, Brussels, Belgium Introduction : La peur de la récidive du cancer (PRC) est fréquente chez les patients atteints d’un cancer et il est important de pouvoir différencier une peur dysfonctionnelle d’une peur fonctionnelle. L’objectif de cette étude est de déterminer l’utilité d’une « tâche d’inhibition de la PRC » dans la détection des patients ayant une PRC dysfonctionnelle. La présence de pensées intrusives dans cette tâche d’inhibition peut être le signe d’une PRC dysfonctionnelle et devrait donc être associée à de nombreuses conséquences psychologiques négatives. Méthodologie : 242 patientes atteintes d’un cancer du sein souhaitant une aide psychologique ont participé à une « tâche d’inhibition de la PRC » permettant d’évaluer leur capacité à inhiber les pensées intrusives liées à la PRC. Les patientes ont rapporté leur capacité à inhiber les pensées intrusives sur deux échelles visuelles analogiques (VAS) et ont complété la Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) et la Mental Adjustment to Cancer scale (MAC). Résultats : 46 % des patientes sont incapables d’inhiber les pensées intrusives associées à la PRC durant la tâche d’inhibition de la PRC. Ces mêmes patientes rapportent des niveaux d’anxiété et de dépression plus élevés (HADS), de plus haut niveaux de PRC. Elles rapportent avoir moins l’esprit combattif, avoir plus de préoccupations anxieuses et ressentir plus de sentiment de désespoir/impuissance (MAC). Conclusion : L’incapacité à inhiber les pensées intrusives associées à la PRC dans la tâche d’inhibition de la PRC est associée à de nombreuses conséquences psychologiques négatives. Cette tâche pourrait donc être utilisée pour détecter une PRC dysfonctionnelle. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 225 Mots-clés : Maladies chroniques, Questions méthodologiques en psychologie de la santé, Innovations ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 226 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 SPÉCIFICITÉS DE LA RELATION MÉDECIN-PATIENT DANS LE PARCOURS DE SOINS DE PATIENTS ATTEINTS DE SCLÉROSE EN PLAQUES : VÉCUS D’INCERTITUDE, D’IMPUISSANCE, FRAGILITÉ DE L’ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE ET CONSÉQUENCES POUR LE PATIENT William Houlle, Baptiste Plazonnet, Camille Mellinger, Cyril Tarquinio, Marie-Louise Constantini-Tramoni EA4360 Unité de recherche APEMAC – Equipe EPSaM (Equipe de Psychologie de la Santé de Metz) ; MSH-Lorraine ; Université de Lorraine Objectifs: Explorer l’expérience vécue de patients atteints de sclérose en plaques, de neurologues et appréhension de l’évolution de la relation médecin-patient durant le parcours de soins. Méthodologie: Participants: 20 patients et 15 neurologues; recueil des données: 2 entretiens semi-directifs par patients et un entretien semi-directif par neurologue; analyse des données: approche qualitative - analyse de contenu avec utilisation de l’Interpretative Phenomenological Analysis et analyse clinique des processus psychiques. Résultats: - Analyse IPA: 1.Patients: vécu des annonces de mauvaises nouvelles; attentes du patient et complexité de la relation médecin-patient dans la maladie; représentations de la maladie; observance, non-observance aux traitements et errance thérapeutique; croissance post-traumatique. 2.Neurologues: contenu de l’annonce du diagnostic; vécu des annonces de mauvaises nouvelles; gestion de la relation au patient; idéalité professionnelle à l’épreuve de la sclérose en plaques. - Analyse clinique: 1.Patients et neurologues: impacts psychiques, mécanismes de défenses et stratégies de coping au moment des annonces et durant le parcours de soin; affects négatifs (sentiments de culpabilité, impuissance, incertitude). 2.Patients: empathie perçue; angoisses (caractère héréditaire de la maladie, handicap, …); affects négatifs (sentiment de solitude…); résistances et coping (aux traitements, dans l’acceptation de la maladie…) Conclusion: Les impacts psychiques engendrés par les annonces de mauvaises nouvelles, le sentiment d’impuissance lié au caractère imprévisible de l’évolution de cette maladie progressivement handicapante ainsi qu’une défiance quant à l’efficacité des traitements proposés expliquent en partie la fragilité de l’alliance thérapeutique avec le neurologue et les réactions émotionnelles, cognitives et comportementales parfois extrêmes des patients qui en découlent. Mots-clés : Communication, Maladies chroniques, Qualité de vie 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 227 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 228 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 EXPLIQUER « L’INEXPLICABLE » : LES AIDES SOIGNANTS CONFRONTÉS À LA PRISE EN CHARGE DES PERSONNES CÉRÉBRO-LÉSÉES GRAVES 1 2 Magali Huet1, Lionel Dany1,2, Thémis Apostolidis1 Aix-Marseille Université, LPS EA 849, 13621, Aix-en-Provence, France APHM, Timone, Service d’Oncologie Médicale, 13385, Marseille, France Introduction : La relation thérapeutique des aides-soignants avec la personne cérébro-lésée est marquée par des enjeux spécifiques (handicap invisible, trouble du langage, mémorisation, conscience) qui se répercutent sur le travail relationnel (Carricaburu & Ménoret, 2005). L’objectif de notre recherche est de mettre en évidence le rôle des représentations sociales (Jodelet, 1989) dans les ajustements entrepris par les aides-soignants pour construire et entretenir une relation thérapeutique de qualité dans un contexte d’incertitude. Méthodologie : Des entretiens semi-directifs ont été réalisés avec des aidessoignants (n=23, 22 femmes, âge moyen 37,5 ans, ancienneté moyenne 8,5 ans) travaillant en institution d’accueil au long terme. Les entretiens ont fait l’objet d’une analyse de contenu (Bardin, 1977). Résultats : L’analyse a permis de mettre en évidence des thématiques centrées sur la personnalité du soigné, sa pathologie et l’expression des séquelles selon les contextes. Les aides-soignants mobilisent en particulier ces représentations pour expliquer les comportements chez les patients (i.e. construction de « l’intentionnalité » du patient) selon la spécificité de l’acte ou des situations. Ces représentations ont un impact sur les pratiques professionnelles associées à ces situations (e.g., laisser-faire, expliquer, contrôler). Conclusion : Dans ce contexte de prise en charge des personnes cérébrolésées, les aides-soignants expliquent « l’inexplicable » en puisant dans des théories et étiologies naïves leur permettant de mettre du sens aux situations de soins, de s’y adapter et de garantir le travail relationnel. L’étude des représentations sociales dans ce type de contexte constitue un préalable à la mise en place d’actions de sensibilisation-formation auprès des professionnels. Mot-clés : Soignants et proches aidants, Maladie chronique, Communication, Travail ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 229 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 230 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 STRESS ET BURNOUT DES INFIRMIERS ET PHYSICIENS BELGES DE RADIOTHÉRAPIE : QUEL EST LE RÔLE DU TRAVAIL ÉMOTIONNEL ET DU SUPPORT ORGANISATIONNEL PERÇU ? Julie Laurent1, Isabelle Bragard1, Philippe Coucke2, Isabelle Hansez1 1 2 Université de Liège Centre Hospitalier Universitaire de Liège Introduction : La littérature montre une prévalence élevée du stress et du burnout en oncologie. Peu d’études concernent spécifiquement la radiothérapie. Par ailleurs, une étude récente a montré qu’une régulation émotionnelle de surface (i.e. les tentatives de gérer les aspects visibles des émotions et de les aligner aux règles d’expression de l’organisation) avait un impact négatif sur les niveaux de stress et de burnout des infirmiers, mais que la disponibilité de certaines ressources professionnelles pouvait modérer cette relation. L’objectif de cette étude est de diagnostiquer les niveaux de stress et de burnout des infirmiers et physiciens en radiothérapie et de tester le rôle du travail émotionnel et du support organisationnel perçu sur leur stress. Méthodologie : 90 participants ont répondu aux 293 questionnaires envoyés (31%), mesurant le stress, le burnout, le support organisationnel perçu et le travail émotionnel. Des régressions hiérarchiques et analyses de modération ont été réalisées. Résultats : Le niveau de stress était considéré comme modéré. Les scores d’épuisement émotionnel et de dépersonnalisation correspondaient à des scores faibles, alors que le score d’accomplissement personnel était moyen. Les régressions hiérarchiques ont montré que la régulation de surface permettait d’expliquer significativement le stress, l’épuisement émotionnel et la dépersonnalisation. Le rôle modérateur du support perçu de la part de l’organisation a été démontré dans la relation entre régulation de surface et stress (β=-.28, p=.009) / épuisement émotionnel (β=-.22, p=.032). Conclusion : Ces résultats soulignent l’importance de considérer le rôle du support de la part de l’organisation pour améliorer le bien-être des travailleurs confrontés à de fortes demandes émotionnelles. Mots-clés : Travail, Emotions, Bien-être (Stress) ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 231 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 232 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ETUDE QUALITATIVE DES REPRÉSENTATIONS DE L’ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AUPRÈS DU GRAND PUBLIC : IDENTIFICATION DES FREINS ET DES FACILITATEURS À L’APPEL AU 15 Alice Le Bonniec1, Julie Haesebaert2, Marie Préau3, Nicole Berthoux4, Anne-Marie Schott5 1 Université Lyon 2 - GRePS / Hospices Civils de Lyon- Pôle IMER [email protected] Doctorante, Laboratoire Epsylon, Université Paul Valéry – Montpellier III 2 Hospices Civils de Lyon- Pôle IMER /Université Claude Bernard Lyon 1 [email protected] 3 Université Lyon 2 - GRePS / Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Marseille) - [email protected] 4 Hospices Civils de Lyon- Pôle IMER - [email protected] 5 Hospices Civils de Lyon- Pôle IMER /Université Claude Bernard Lyon 1 [email protected] Introduction : L’objectif de l’étude était d’identifier les représentations de la population générale sur l’AVC et appréhender les freins et les facilitateurs à l’appel au 15, basé sur un cadre théorique tel que le modèle de l’autorégulation (Leventhal et al, 1992), prenant en compte les représentations de la maladie mais aussi les stratégies de coping. Méthodologie : L’étude qualitative consistait en dix focus groups (avec 29 actifs et 32 retraités, recrutés en population générale), abordant les connaissances sur l’AVC, les facteurs de risque, les symptômes, la prise en charge, le sentiment d’urgence et l’évaluation des campagnes existantes. Résultats : Outre le manque d’informations sur l’AVC, les freins à l’appel au 15 sont : la difficulté de reconnaître et d’associer les symptômes à une urgence, l’absence de facteur de risque, le fatalisme quant aux conséquences de l’AVC, le manque de confiance en la prise en charge médicale. L’étude révèle également la mise en œuvre de stratégies de contrôle pour pallier le caractère imprévisible et anxiogène de l’AVC ainsi qu’une forte prévalence de la reconnaissance du savoir profane, exprimée par un partage d’expériences vécues de l’AVC. Conclusion : L’analyse démontre qu’au-delà de l’information sur les symptômes, il est nécessaire d’informer sur les moyens d’agir efficacement en situation d’AVC. Les futures campagnes devraient souligner l’existence d’un traitement (la thrombolyse), méconnu du grand public. Dans un contexte d’urgence comme l’AVC, qui exige une mobilisation rapide de connaissances, il faut considérer les représentations de la population générale pour développer des campagnes de sensibilisation efficaces. Mots-clés : Santé publique, Prévention primaire, Communication 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 233 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 234 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 PERSONNALITE ET DYNAMIQUE AFFECTIVE : EFFICACITE DES STRATEGIES DE REGULATION Sarah Le Vigouroux, Bruno Dauvier, Anne Congard Aix-Marseille Université Introduction : Bien que les relations entre personnalité et stratégies de régulations émotionnelles aient été largement étudiées, les études sur la variabilité intra-individuelle des stratégies et leur efficacité sur le vécu affectif en fonction de la personnalité sont rares (Kuppens, Van Mechelen, Nezlok, Dossche & Timmermans, 2007). Méthodologie : L’objectif est ici d’étudier l’efficacité de stratégies en fonction de la personnalité via un protocole ESM : 160 adultes tout-venant (de 14 à 80 ans, moyenne 37 ans, écart-type 17 ans) ont été interrogés 5 fois par jour, à intervalles réguliers, pendant 14 jours. Le protocole permet d’évaluer les affects ressentis (selon le modèle circomplexe de Russell, 1999) et l’utilisation de six stratégies de régulation. Les participants ont également complété un questionnaire de personnalité (sur le modèle du Big-Five, concernant l’extraversion, le névrosisme et le caractère consciencieux). Résultats : Des modèles linéaires généralisés à effet mixte (GLMM), estimés au niveau intra-individuel, ont permis d’analyser l’interaction entre les traits de personnalité et les stratégies de régulation émotionnelle sur les niveaux d’affectivités (positive, négative et active). Les résultats montrent notamment que les personnes avec un faible niveau de névrosisme n’ont pas besoin d’utiliser de stratégies de régulation (réévaluation cognitive et coping problème) pour ressentir des affects positifs (AP) au contraire des personnes plus instables émotionnellement. Chez les extravertis, la réévaluation cognitive est plus rapidement efficace dans l’augmentation des AP. De plus, le coping problème est moins efficace pour les personnes étant peu consciencieuses que pour celles présentant un plus haut niveau sur ce trait de personnalité. ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 235 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 236 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 AMÉLIORER LA RÉGULATION DE L’ANXIÉTÉ ET DE LA PEUR DE LA RÉCIDIVE CHEZ DES PATIENTES ATTEINTES D’UN CANCER DU SEIN APRÈS LES TRAITEMENTS : UNE ÉTUDE RANDOMISÉE COMPARANT DEUX INTERVENTIONS DE GROUPE Florence Lewis (M.A.)1, Darius Razavi (M.D., Ph.D.)1-2, France Delevallez (M.A.)1, Sophie Herman (M.A.)1, Marie Caillier (M.A.)3, Yves Libert (Ph.D.)1-2, Aurore Liénard (Ph.D.)1-2, Jean-Louis Slachmuylder (M.A.)3, Jean-Marie Nogaret (M.D., Ph.D.)1-2, Paul Van Houtte (M.D., Ph.D.)1-2, Pierre Scalliet (M.D., Ph.D.)4, David Ogez (M.A.)5, Isabelle Merckaert (Ph.D.)1-2 1 Université Libre de Bruxelles, Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Éducation, Brussels, Belgium 2 Institut Jules Bordet, Brussels, Belgium 3 C.P.0. (Centre de Psycho-Oncologie), Brussels, Belgium 4 Université Catholique de Louvain, Faculté de Médecine, Louvain-la-Neuve, Belgium 5 Université Catholique de Louvain, Cliniques Universitaires de Saint-Luc, Brussels, Belgium Introduction : L’objectif de cette étude était de comparer l’efficacité d’une Thérapie de Groupe (TG) à un Groupe de Soutien (GS) sur la régulation de l’anxiété et de la peur de la récidive du cancer (PRC) chez des patientes atteintes d’un cancer du sein après les traitements. Méthodologie : 166 patientes atteintes d’un cancer du sein ont été randomisées après leur radiothérapie dans l’intervention TG ou dans l’intervention GS. Avant et après les interventions de groupe, les patientes ont complété des questionnaires évaluant la détresse émotionnelle, l’adaptation, la peur de la récidive et une échelle visuelle analogique mesurant leur capacité à réguler leur anxiété au quotidien. Les patientes ont également participé à une “tâche de régulation de l’anxiété” évaluant leur capacité à réguler l’anxiété (mesurée par leur niveau d’anxiété et leur rythme cardiaque) après avoir été exposées à des déclencheurs de l’anxiété liée au cancer. Résultats : Comparées aux patientes de l’intervention GS, les patientes de l’intervention TG ont présenté une diminution plus importante de la détresse psychologique associée à la PRC (p=0.040), une utilisation plus importante de stratégies de coping liées à la PRC (p=0.022), et une plus grande diminution de leur niveau d’anxiété au quotidien (p=0.014). Elles ont également présenté dans la « tâche de régulation de l’anxiété » un rythme cardiaque plus bas (p=0.007 à p=0.047) et des niveaux d’anxiété moins élevés (p=0.007 et p=0.029). 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 237 Conclusion : L’intervention TG est plus efficace que l’intervention SG pour aider les patientes atteintes d’un cancer du sein à mieux réguler leur anxiété et la PRC après les traitements. Mots-clés : Bien-être, Maladies chroniques, Méthodes d’intervention classique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 238 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 AJUSTEMENT DANS LA DYADE CONJUGALE, ATTACHEMENT ADULTE ET QUALITÉ DE VIE PENDANT LA GROSSESSE 1 Rita Luz1, Astrid George2, Rachel Vieux3, Elisabeth Spitz4 Université de Lorraine, Université Paris Descartes, APEMAC, EA4360, Campus du Saulcy, Metz, 57006, France / Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal de Lorraine, Nancy, 54042, France [email protected] 2 Université de Lorraine, Université Paris Descartes, APEMAC, EA4360, Campus du Saulcy, Metz, 57006, France - [email protected] 3 Université de Lorraine, Université Paris Descartes, APEMAC, EA4360, Vandœuvre-lès-Nancy, 54505, France / Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy, Département de Néonatalogie, Nancy, 54042, France / Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal de Lorraine, Nancy, 54042, France - [email protected] 4 Université de Lorraine, Université Paris Descartes, APEMAC, EA4360, Campus du Saulcy, Metz, 57006, France - [email protected] Introduction : Le suivi médical de la grossesse et le processus psychosocial de parentalité représentent des facteurs de stress et impliquent des efforts d’adaptation pour les familles pendant la période périnatale. L’objectif de l’étude était d’étudier l’importance de l’ajustement dans la dyade conjugale pendant la grossesse. Méthodologie : Soixante participants (30 couples) ont complété un cahier de questionnaires pendant le troisième trimestre de grossesse. Les participants ont rempli la version francophone des questionnaires DAS (Dyadic Adjustment Scale - Spanier, 1976), WHOQOL-Bref (WHO, 1991), HADS (Zigmond & Snaith, 1983) et ECR (Experiences in Close Relationships ; Adult Attachment - Brennan et al., 1998). L’âge moyen est 31,19 ans (σ=5,33) ; 86,7% des couples vivent ensemble depuis plus de 3 ans. Résultats : Dans notre étude, l’ajustement dyadique des futurs parents est significativement lié aux scores de dépression (r=-0,25*), d’anxiété (r=-0,32*) et de qualité de vie (r=0,29* - santé physique ; r=0,430** - santé psychologique ; r=0,28* - relations sociales). La Cohésion (dimension de l’ajustement dyadique) est une variable médiatrice (médiation partielle) de l’impact de l’Evitement de l’intimité (dimension de l’attachement adulte vers le partenaire) sur la qualité de vie psychologique. Conclusion : Nos résultats ont démontré que l’ajustement dans la dyade conjugale est une variable importante pour l’adaptation psychologique pendant le processus de parentalité. La prise en charge des couples pendant la grossesse doit être ainsi favorisé de façon à prévenir la détresse 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 239 psychologique et à promouvoir la qualité de vie des familles pendant la période périnatale. Mots-clés : Familles et enfants, Qualité de vie, Bien-être ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 240 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 MOTIVATION ET ADHÉRENCE DES PARTICIPANTS D’UN ESSAI DE PROPHYLAXIE PRÉEXPOSITION AU VIH (ANRS-IPERGAY). Xavier Mabire1, Gabriel Girard2,3, Marion Mora4,5, Marie Suzan4,5, Jean-Marie LeGall6, Nicolas Lorente4,5, Catherine Capitant7, JeanMichel Molina8, Bruno Spire4,5, Marie Préau1,4,5 1 Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS), Université Lyon 2, Lyon, France 2 IRIS EHESS, Paris, France 3 Université Concordia, Montréal, Canada 4 INSERM, UMR912 (SESSTIM), 13006, Marseille, France 5 ORS PACA, Observatoire Régional de la Santé ProvenceAlpesCôte d’Azur, 13006, Marseille, France 6 AIDES, Mission Innovation Recherche Expérimentation (MIRE), Pantin, France 7 INSERM, SC10, Paris, France 8 Hôpital Saint Louis, Service des Maladies Infectieuses, Paris, France Introduction : L’essai ANRS-Ipergay est une recherche biomédicale qui vise à tester l’efficacité d’une prophylaxie pré-exposition au VIH « à la demande ». Il est destiné aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) ayant eu au moins deux pénétrations anales non protégées avec au moins deux partenaires différents lors des six derniers mois. Méthodologie : Des données qualitatives -entretiens individuels et focus groups- sont recueillies auprès des participants de l’essai. La présente étude repose sur la triangulation de ces deux types de données recueillies durant les 6 premiers mois d’inclusion. L’objectif de l’analyse thématique menée sur 21 entretiens et 8 focus groups (31 participants), vise à explorer les dimensions de la motivation et de l’adhérence dans le cadre de l’approche de prévention combinée proposée dans cet essai. Résultats : L’analyse montre que les sentiments de protection et de communauté d’expérience partagés par les participants sont facilitateurs. Ils favorisent l’entrée et l’implication dans l’essai ainsi que l’adhérence. La qualité de l’accompagnement -médical et communautaire- dans l’essai est globalement jugée très positive et incitative. Les principaux facteurs dissuasifs influençant la motivation et l’adhérence sont le caractère contraignant du protocole et la peur de la stigmatisation des participants par leur entourage et la communauté gay. Conclusion : Cette sous-étude permet d’identifier des facteurs sur lesquels agir pour optimiser l’expérience que font les participants de l’essai. Ces résultats présentent un intérêt immédiat vis-à-vis du recrutement de participants pour un essai toujours en phase d’inclusion. Ils illustrent également les déterminants de l’adéquation d’une offre de prévention 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 241 combinée pour un public de HSH exposé au risque VIH. Des analyses ultérieures permettront d’explorer les représentations de la prophylaxie préexposition, ainsi que les effets possibles de la stigmatisation des pratiques sexuelles sans préservatif dans la communauté gay. Mots-clés : Promotion de la santé, Santé publique, Méthodes d’intervention alternative ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 242 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 EFFETS INDIRECTS DE LA RELIGIOSITÉ SUR LA SANTÉ OBJECTIVE : QUELS MÉDIATEURS ? Constance Mambet Doue, Nicolas Rousseau Université de Nantes Introduction : On note dans la littérature des effets bénéfiques de la religiosité/spiritualité sur la santé des patients séropositifs au VIH/SIDA, dus à une réduction des épisodes dépressifs (Pargament, et al., 2004; Szaflarski, et al. 2006 ; Yi, et al. 2006). Bailly, Roussiau et Fleury-Bahi, (2011) montrent une association entre pratiques spirituelles/religieuses et santé perçue, puis un effet positif de la pratique religieuse sur la santé objective. L’objectif de cette recherche était d’étudier les liens entre la religiosité/spiritualité (croyance et pratique) et la santé objective auprès de patients séropositifs au VIH/SIDA, migrants africains. Nous faisions l’hypothèse que la santé subjective et la dépression avaient des effets médiateurs dans l’influence de la religiosité sur la santé objective. Méthodologie : Quatre-vingt et un patients ont été recrutés, pour lesquels on a évalué : la religiosité (échelle de spiritualité/religion de l’Institut Fetzer de 1999), la dépression (version française de l'échelle CES-D de Führer et Rouillon (1989), la santé objective et la santé subjective avec des échelles élaborées pour cette recherche. Des modèles de régressions multiples et de médiations, assortis d’une procédure de rééchantillonage (5000) furent testés. Résultats : Les résultats montrent que la croyance religieuse/spirituelle n’influence pas la santé objective. Par contre, grâce à une médiation de la santé subjective et de la dépression, la pratique religieuse a un effet indirect positif sur la santé objective. Tous les modèles alternatifs possibles ont été testés et les effets de médiations comparés, de même que le modèle de double médiation en parallèle, aucun d’entre eux n’a été validé. On conclut que la pratique religieuse, influence la santé objective via la santé subjective et la dépression dans une double médiation en série (IE = .09, SE = .05, 95% [CI] = [.01, .22]). ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 243 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 244 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 EVOLUTION DE L’ÉTAT ÉMOTIONNEL ET COGNITIF RESSENTI PAR DES FEMMES ATTEINTES D’UN CANCER DU SEIN EN LIEN AVEC LEUR ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE Isabelle Milhabet Université de Nice, LAPCOS Introduction : Les maintien et retour à l’activité professionnelle des femmes atteintes d’un cancer du sein sont d’actualité dans la mesure où 1/ elles souhaitent souvent reprendre leur activité, 2/ elles subissent des discriminations, se sentent mal préparées, mal informées et 3/ sont l’objet de nombreux troubles émotionnels et cognitifs. Tandis que des études montrent que « l’aptitude à travailler est généralement peu ou pas modifiée par le fait d’avoir eu un cancer », d’autres études, au contraire, mettent en avant que ces femmes auraient des difficultés de réinsertion professionnelle dues notamment à la réduction de la qualité de vie et à une détresse émotionnelle et physique accrue. Objectif : Comment les femmes perçoivent-elles leur état psychologique (affectif et cognitif) lors de la maladie et son traitement, mais également depuis et pour le futur ? Quels liens existent-ils entre ces perceptions et le maintien ou le retour à l’activité professionnelle tels qu’elles les vivent ? Méthodologie : L’étude, en cours de passation, s’adresse à des femmes atteintes d’un cancer, sortie des soins sur site. À l’aide d’un questionnaire, elles expriment leurs états émotionnel et cognitif perçus (pendant le traitement, à présent et dans les cinq-dix ans) et précisent la nature de leur rapport à l’activité professionnelle. Résultats : Cette étude corrélationnelle montre que, au temps présent (i.e., soins sur site terminés depuis plus ou moins longtemps), les facteurs qualité de vie, anxiété/dépression, estime de soi, troubles cognitifs et état physique sont tous significativement corrélés entre eux, hormis anxiété/dépression et état physique. Ce corpus de résultats est presque identique aux « souvenirs » de la période de soins sur site (i.e., le passé) alors qu’une grande partie de ces corrélations, projetées dans le futur (i.e., à 5-10 ans), disparaissent pour un grand nombre d’entre elles. Par ailleurs, si le retour à une activité partielle est lié à l’estime de soi, les capacités physiques et l’anxiété/dépression, le retour à une activité à plein temps est, pour l’essentiel, corrélé non plus avec ces facteurs mais avec les troubles cognitifs, la qualité de vie et la durée écoulée depuis la fin des soins sur site. Discussion : Les difficultés et discriminations subies pourront être jugulées en identifiant, au fil du temps, notamment 1/ les facteurs affectifs et cognitifs qui, selon les femmes, pèsent sur leur quotidien et 2/ la place qu’elles accordent à l’activité professionnelle (maintenue, reprise ou pas) grâce à l’identification des liens entre les deux. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 245 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 246 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 AMÉLIORER LA PRISE EN CHARGE DES PERSONNES MIGRAINEUSES EN FAVORISANT LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES ÉMOTIONNELLES Stéphanie Miliche, Charlotte Demortier, Virginie Monsieur, Moïra Mikolajczak Université catholique de Louvain Introduction: Les compétences émotionnelles (CE) réfèrent aux différences dans la manière dont les individus identifient, expriment, comprennent, régulent et utilisent leurs émotions et celles d’autrui. Des études antérieures suggèrent que plus les migraineux ont des CE intrapersonnelles élevées, moins leurs crises de migraine sont fréquentes et meilleure est leur qualité de vie. La présente étude se fonde sur ces résultats et explore les bénéfices d’une formation (18h) visant l’amélioration des CE sur la santé. Méthodologie: 92 migraineux ont été répartis aléatoirement dans deux conditions: une formation visant le développement des CE (groupe CE) et une formation à la relaxation et au biofeedback, combinaison reconnue actuellement comme la plus efficace (groupe R-B). Ils ont complété un calendrier des migraines et des mesures de bien-être (i.e. qualité de vie, CE, symptômes anxieux, émotions positives et négatives) 2 mois avant la formation et 3 mois et 1 an après. Résultats: Les résultats montrent que les deux interventions améliorent les CE, la qualité de vie et diminuent la fréquence des crises. Cependant, les participants du groupe R-B ont été significativement plus nombreux à abandonner la formation. Conclusion: Les résultats indiquent que, bien que les deux méthodes soient efficaces, les participants sont plus impliqués lorsqu’ils bénéficient de la formation CE. Ces données suggèrent que la formation CE est une alternative préférable à la formation R-B. Des études futures pourraient explorer les processus rendant compte de l’abandon de la formation R-B. Mots-clés : alternative Emotions, Maladies chroniques, Méthode d’intervention ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 247 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 248 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 VIEILLISSEMENT RÉUSSI : QUEL LIEN AVEC LA QUALITÉ DE VIE DES PERSONNES ÂGÉES? 1 Pierre Missotten1, Gilles Dupuis2, Stéphane Adam1 Université de Liège, Unité de psychologie de la sénescence du Québec à Montréal, Département de Psychologie 2 Université Introduction: Selon des théories du « bien vieillir », un sujet doit 1) vivre dans le présent et se focaliser sur des informations émotionnelles positives si il a un sentiment de finitude élevé (FTP)1 ; 2) sélectionner des tâches prioritaires (SOC-Sélection) pour les pratiquer plus (SOC-Optimisation) tout en modifiant ses manières de procéder (SOC-Compensation)2 ; 3) réajuster ses buts en tenant compte des limitations de l’environnement ou du self (Flexibilité) et non essayer de changer la situation existante (Ténacité)3. Si on peut penser que ces théories sont liées à la qualité de vie (qdv), aucune recherche empirique n’a testé ces liens. Méthodologie: Cette étude investigue dans quelle mesure les opérationnalisations de trois théories du vieillissement réussi (SOC, FTP, Flexibilité-Ténacité) sont bien liées à la qualité de vie (WHOQOL-OLD et ISQV65+ bref©) de personnes âgées de plus de 65 ans vivant à domicile (n=61). Résultats: Un faible sentiment de finitude (FTP), une tendance à investir son énergie dans les buts importants (SOC-Optimisation), à chercher des alternatives (SOC-Compensation) et une bonne capacité de réajustement des buts (Flexibilité) constituent des indices liés à une meilleure Qdv (tous r>.30 mais <.70; p<.05). Conclusion: Le vieillissement réussi est bien lié à la qdv: les deux concepts sont différents mais complémentaires. En regard de la théorie FTP, il est toutefois nécessaire de déterminer si la mauvaise qdv des sujets ayant un sentiment de finitude élevé est causée par le fait de ne pas vivre dans le présent et de ne pas s’orienter vers des buts émotionnels. Mots-clés : Vieillissement, Qualité de vie, Emotion ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 249 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 250 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 L’EXPERIENCE VECUE DE LA MALADIE CHRONIQUE : IMPACT PSYCHO-SOCIAL ET AJUSTEMENTS IDENTITAIRES Lise Monneraud Université de Bordeaux Introduction : La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie très fréquente et en progression avec un fort impact en santé publique dans les pays développés. Cette maladie caractérisée par des symptômes lentement progressifs et l’installation insidieuse soulève des enjeux forts en termes de réalisation de soi et qualité de vie. Les étapes biographiques caractéristiques d’une trajectoire typique de malade se trouvent brouillées. La gestion de la maladie chronique (avant/après son étiquetage comme telle) passe par une reconstruction plus ou moins importante, par la personne, de son identité sociale et individuelle. Méthodologie : L’analyse se fonde sur un matériau discursif recueilli au cours d’entretiens semi-directifs avec des patients atteints de BPCO et suivis dans le cadre hospitalier. En effet notre étude est une des ramifications du premier programme de recherche multicentrique français sur les BPCO professionnelles en population générale. Ce programme comporte trois volets : un volet étiologique (BPROFETIO) ; un volet biologique (MB2PROF) ; enfin le volet sociologique (CHOPPI) visant à analyser l’impact psychosocial de la pathologie. Notre projet a donc bénéficié du recrutement actif des cas de BPCO de la cohorte BPROFETIO entre 2010 et 2014. L’échantillon se compose de 67 entretiens avec des patients recrutés sur la base du volontariat, donc sans sélection a priori. Il s’agit de 19 femmes et 48 hommes, nés entre 1930 et 1969. Le recrutement dans deux centres de consultation (Bordeaux et Créteil) a permis de réduire les biais liés à la spécificité des bassins d’emplois impliquant des caractéristiques socio-économiques différentes des individus. Dans la lignée de la grounded theory la construction de l’analyse ne repose pas sur des catégorisations a priori mais bien sur les catégorisations proposées par les individus eux-mêmes, à travers leurs récits d’expérience – et le recoupement de ces récits. Un traitement thématique des données discursives, fondé sur les façons de dire le réel a permis de construire une grille de lecture à partir des représentations individuelles mais néanmoins collectives. De même, la collecte des données a pris fin non pas quand un nombre suffisant d’entretiens au sens épidémiologique a été effectué – et c’est là la différence méthodologique première avec les équipes traitant des volets biomédicaux – mais quand le point de saturation a été atteint, soit quand chaque entretien supplémentaire n’apportait plus de données nouvelles. Résultats : Les premiers résultats permettent un prolongement et un affinage des analyses menées sur l’impact des maladies chroniques s’agissant des réactions/adaptations psychiques et matérielles des patients. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 251 L’expérience vécue de la maladie : avant même le diagnostic, la maladie impacte le mode de vie et les dynamiques d’estime de soi et de positionnement social. Les patients usent de stratégies adaptatives hétérogènes pour « faire avec ». • Les cadres cognitifs associés à la maladie : pour une pathologie à l’étiologie tabagique et/ou professionnelle, la gestion de la culpabilité et de l’image sociale est un enjeu central. • L’organisation du travail : la maladie amène à des ajustements professionnels plus ou moins officieux qui obligent à repenser les dispositifs de santé au travail. Conclusion : Ces résultats ont une importance capitale pour comprendre le ressenti des patients et leurs comportements afférents, face aux symptômes d’une part et à la maladie d’autre part (les symptômes n’étant pas systématiquement étiquetés comme signes d’une maladie), pour in fine susciter l’innovation des prises en charge. • Mots-clés : Maladies chroniques, Qualité de vie, Travail ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 252 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LE STRESS PROFESSIONNEL EN BUREAUX PAYSAGERS : ETUDE DU ROLE JOUE PAR LES CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES. Marylène Mouketou Mouketou, Ghozlane Fleury-Bahi Université de Nantes Introduction : Le problème de la santé psychologique au travail est une préoccupation centrale des entreprises. L’environnement de travail est un espace porteur de sens contribuant au bien être de l’individu, mais susceptible également de conduire à l’insatisfaction et au stress. Or, le travail occupe une place importante dans la vie de chacun, non pas seulement en terme de réalisation de soi, du temps que nous y consacrons, mais aussi en terme de relations interpersonnelles. Plusieurs modèles du stress professionnel (Karasek 1979, Siegrist 1996) mettent en avant le rôle joué par un certain nombre de facteurs organisationnel et individuels. Des études montrent également que certains facteurs spatiaux et environnementaux représentent une nuisance sur des nombreux lieux de travail (bruits, manque d’intimité, et contrôle …). Notre objectif vise à identifier les déterminants environnementaux du stress professionnel au sein des bureaux paysagers. Méthodologie : Une étude qualitative a été réalisé à partir d’entretiens semi directifs afin d’identifier les déterminants environnementaux du stress professionnel dans les bureaux paysagers. L’échantillon était constitué de 25 participants dont 24% d’hommes et 76% de femmes (âge moyen=34.64; E.T=5.84%).En effectuant une analyse de contenu thématique catégorielle, onze catégories de déterminants environnementaux du stress professionnel ont été identifiés : les nuisances sonores, le confort lié à l’espace de travail, la qualité de l’éclairage, la température, les possibilités de concentration, l’attachement au lieu etc. Résultats : Les résultats sont discutés en référence au modèle transactionnel du stress (Lazarus & Folkman, 1984).Pour ces auteurs, les événements euxmêmes ne déterminent pas l’apparition d’un état de stress. Ce sont les perceptions et le vécu de ces événements. Conclusion : L’open space a un côté convivial, dans l’efficacité de l’entraide, reste un atout mais présente aussi des limites pour beaucoup d’entreprises. Mots-clés : Bien être, Stress, Qualité de vie ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 253 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 254 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 DE L’INTENTION AU COMPORTEMENT PHYSIQUEMENT ACTIF CHEZ LES SENIORS : ETUDE DE L’INFLUENCE DES PERCEPTIONS ENVIRONNEMENTALES Alexandre Mouton1, Denise Astrid Peels2, Catherine Bolman2, Aart Nicolaas Mudde2, Hein De Vries3, Marc Cloes1, Lilian Lechner2 1 Département des Sciences de la Motricité, Liège, Belgique; Département de Psychologie, Open Universiteit Heerlen, Pays-Bas; Département de Promotion de la Santé, Université de Maastricht, Pays-Bas. 2 3 Introduction : Chez les seniors, la pratique d’activité physique (AP) permet d’augmenter l’espérance de vie active et d’améliorer la qualité de vie en réduisant l’incidence de nombreuses maladies. Cependant, une majorité de seniors ne pratique pas suffisamment d’AP, engendrant de nombreuses conséquences en matière de santé publique. L’objectif de cette étude était de vérifier si les perceptions environnementales jouent un rôle de modérateur ou de médiateur dans la relation entre l’intention initiale et la traduction de cette dernière en un comportement physiquement actif chez les seniors. Méthodologie : A partir des données provenant de deux études existantes (n = 149 et n = 1262), des analyses longitudinale de médiation et de modération ont été réalisées à partir des mesures de l’intention (T1), des perceptions environnementales (T1 + 6 mois) et de la pratique d’AP (T + 12 mois). Résultats : Dans les deux études analysées, les résultats mettent en évidence un rôle de médiation des perceptions des opportunités locales en matière d’AP (15,5% et 11,9% de l’effet total) et de la perception de la qualité de l’environnement local (19,6% et 18,2% de l’effet total) sur la relation entre l’intention et le comportement en matière d’AP. L’effet modérateur des perceptions environnementales n’a été observé que dans certains sousgroupes de participants. Conclusion : Cette étude est la première à analyser le rôle des perceptions de l’environnement dans la relation entre l’intention et le comportement physiquement actif. Le rôle de médiation des perceptions environnementales observé invite à considérer ces variables en vue d’améliorer l’efficacité des interventions de promotion de l’AP à destination des seniors. Mots-clés : Vieillissement, Sport et activités physiques, Prévention primaire ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 255 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 256 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ETUDE DE LA REGULATION EMOTIONNELLE DES PATIENTS OBESES AU COURS D’UNE PRISE EN CHARGE MEDICALISEE Laurent Muller, Danièle Spor-Winkler Université de Lorraine – EPSaM EA4360 APEMAC Introduction : L’obésité est en constante augmentation dans les pays industrialisés. L’importance des émotions, dans les comportements alimentaires, mais aussi dans la gestion au quotidien de l’obésité, est à l’origine de cette étude qui vise à identifier les types de régulation émotionnelle chez les personnes obèses et leur impact sur les affects anxiodépressifs et sur la diminution pondérale à la suite d’une prise en charge médico-psychologico-diététique de quatre semaines en centre médical. Méthodologie : Quarante-sept patients obèses recrutés au sein de deux établissements (l’Alumnat situé en France : 25 patients, et la clinique Berus située en Allemagne : 22 patients) ont complété, à l’entrée et à la sortie de l’établissement, des questionnaires portant sur : la régulation cognitive des émotions (CERQ – Garnefski & Kraaij, 2001), la régulation des émotions (ERQ – Gross & John, 2003), les difficultés dans la régulation émotionnelle (DERS – Gratz & Roemer, 2004), les troubles anxio-dépressifs (HADS – Sigmond & Snaith, 1983). Résultats : La prise en charge a permis d’améliorer la régulation émotionnelle des patients obèses (par ex. : diminution des difficultés d’identification des émotions), et de diminuer la présence et l’intensité des troubles anxiodépressifs. Les changements observés dans la régulation émotionnelle accompagnent par ailleurs une diminution de l’IMC à la sortie de l’établissement. Les résultats seront détaillés lors de la présentation. Conclusion : L’évolution des patients en situation d’autonomie à domicile devrait être interrogée et des programmes de psycho-éducation spécifiques devraient être développés sur la base de ces résultats. Mots-clés : Emotions, Maladies chroniques, Education thérapeutique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 258 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 PARTAGE SOCIAL DES ÉMOTIONS CHEZ LES FEMMES ATTEINTES D’UN CANCER DU SEIN À DESTINATION DE LEURS ENFANTS Myriam Pannard, Marie Préau Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS) Introduction : Suite à l'annonce d’un cancer, les personnes doivent assumer la responsabilité de transmettre cette information à leurs proches. Si la plupart des études portent sur le partage d’informations avec le conjoint, peu de travaux se sont intéressés au partage avec les enfants. Notre objectif vise à investiguer les formes de communication mise en place par les femmes atteintes de cancer du sein avec leurs enfants en s’appuyant sur deux approches théoriques : les représentations sociales et le partage social des émotions. Méthodologie : Huit entretiens semi-directifs ont été menés auprès de femmes ayant été soignées pour un cancer du sein entre 2008 et 2013 alors qu’elles avaient au moins un enfant de moins de 18 ans. Une analyse thématique de contenu a ensuite été menée. Résultats : Les communications mère-enfant autour du cancer peuvent varier en termes de pratiques mais répondent à un objectif commun : la maîtrise de l’anxiété des enfants. En s’appuyant sur leurs expériences familiales et les connaissances sur l’enfance, les mères élaborent des modes de communication reposant sur des éléments verbaux et non-verbaux visant à rassurer les enfants. La communication mise en place semble répondre à des besoins en termes de régulation émotionnelle et de gestion de la culpabilité face à la maladie. Conclusion : Ces résultats exploratoires ouvrent diverses pistes théoriques autour des liens entre partage social des émotions et représentations sociales mais aussi plus opérationnelles quant à l’accompagnement des patientsparents atteints de cancer. Mots-clés : Emotions, Communication, Familles et enfants ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 259 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 260 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LES CROYANCES LIÉES À LA MALADIE OU À LA MORT, UNE QUESTION NORMATIVE ? Laura Peyla, David Maire, Eric Dudoit, Claire Vitale Centre Hospitalier Universitaire La Timone Introduction : En occident, il paraît « normal » d’avoir peur d’une maladie potentiellement létale. C’est pourquoi nous nous intéressons aux croyances liées au cancer, à la mort et nous souhaitons interroger ce caractère normatif. Nos regards cliniques et psychosociaux nous amènent à penser que la norme est une construction sociale, or la mort vient impacter ces codes sociaux. Méthodologie : Nous avons regroupé des entretiens cliniques et des entretiens de recherche auprès de patients souffrant de cancer, de sexe masculin/féminin, âgés entre 40 et 80 ans en hospitalisation dans un service d’oncologie médicale. Une analyse de contenu thématique a été réalisée. Résultats : Nous avons observé que les patients cherchent à mettre du sens sur leur statut de malade en tant que « nouvelle » identité sociale. Ils se questionnent sur leur propre mort, cherchent une réponse à cet inconnu. Ce cheminement suscite une peur rationnelle, que l’on pourrait qualifier de normative : la perte du lien affectif. Une rupture relationnelle réveille l’angoisse d’abandon et/ou de séparation. Une dimension irrationnelle émerge également : la peur de l’inconnu, le vide, le néant. Le savoir expert n’est plus suffisant, il faut être « hors-norme » pour tenter de répondre à ce questionnement existentiel. La « croyance » rassure l’individu, le soutient, représente l’irreprésentable. Conclusion : Les politiques de santé nous parlent aujourd’hui du « bien mourir » et tendent à conforter cette notion de normalité dans la mort. Dans l’accompagnement psychologique, cette question dépasse le cadre normatif pour devenir singulière. Mots-clés : Maladies chroniques, Emotions, Evolutions sociales ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 261 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 262 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 APPROCHE LONGITUDINALE DE LA QUALITE DE VIE ET DE LA PERSPECTIVE TEMPORELLE CHEZ LES PERSONNES INFECTEES PAR LE VIH ET SOUS TRAITEMENT Marie Préau1,2, Vanessa Laguette1, Laura March2,3, Camélia Protopopescu2,3, Catherine Leport4, Geneviève Chene5, François Raffi5 et Bruno Spire2,3 et le groupe d’étude de la Cohorte ANRS CO8 APROCO-COPILOTE 1 2 GRePS, Université Lyon 2 SESSTIM UMR 912, Marseille 3 ORS PACA, Marseille 4 Hôpital Bichat, Paris 5 Inserm U897, Bordeaux 6 CHU de Nantes, Nantes Introduction : La chronicisation de l’infection par le VIH questionne de façon centrale la place du rapport au temps dans l’expérience des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). L’objectif de cette étude est d’investiguer les facteurs associés à la capacité à se projeter dans le futur chez les PVVIH sur la base de données longitudinales. Méthodologie : La cohorte ‘ANRS CO8 APROCO-COPILOTE’ est une cohorte multicentrique qui a inclus 1281 PVVIH initiant un traitement entre 1997 et 1999. Des données biologiques et socio-comportementales sont recueillies annuellement et la perspective temporelle future (PTF, ZTPI) et la qualité de vie (WHOQOL-HIV) ont été recueillies dix ans après l’inclusion auprès de 317 PVVIH. Résultats : Les analyses multivariées montrent que le fait de ne pas connaître un épisode de qualité de vie (physique, sociale et psychologique) durant les dix ans de suivi est associé à davantage de projection dans le futur. Le manque de soutien social perçu de la part du partenaire à l’initiation du traitement est associé à une moindre projection future. À l’inverse, le vécu d’effets indésirables gênants durant la première année après l’initiation du traitement est indépendamment associé à une perspective temporelle future plus marquée. Conclusion : Ces données soulignent le rôle fondamental des enjeux psychosociaux et du vécu de la maladie a une période cruciale qui est celle de l’initiation du traitement et ses effets à long terme indispensables à prendre en compte afin d’optimiser la prise en charge. La construction du rapport au temps futur s’établit donc bien à partir de l’expérience vécue, passée et présente. Mots-clés : Personnalité, Qualité de vie, Maladies chroniques, Perspective temporelle Future, Qualité de vie, VIH 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 263 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 264 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 BESOINS DE FORMATION EN ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT POUR LA PRISE EN CHARGE DU DIABÈTE DE TYPE 2 ET DE L’OBÉSITÉ. RÉSULTATS D’UNE ÉTUDE PAR GROUPES NOMINAUX AUPRÈS DES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ 1 Benoit Pétré1, Frédéric Ketterer2, Marc Vanmeerbeek2, André Scheen3, Marie-Lise Lair4, Olivier Ziegler5, Philip Böhme5, Michèle Guillaume1 Université de Liège, département des sciences de la Santé publique, Liège, Belgique 2 Université de Liège, département de médecine générale, Liège, Belgique 3 Service de Diabétologie, Nutrition et Maladies métaboliques, Centre Hospitalier Universitaire de Liège, Liège, Belgique 4 Centre d’Etudes en Santé, Centre de Recherche Public de la Santé, Luxembourg, Grand-Duché de Luxembourg 5 Service de Diabétologie, Maladies Métaboliques, Nutrition, CHRU de Nancy - Hôpital Brabois Adultes, Vandoeuvre-Les-Nancy, Université de Lorraine, France Introduction : La formation constitue un enjeu essentiel des bonnes pratiques en Education Thérapeutique du Patient (ETP). Afin de cibler au mieux les programmes, les concepteurs devraient s’inspirer des besoins exprimés par les bénéficiaires potentiels. L’objectif de la communication est d’analyser les besoins exprimés par des professionnels de santé (PS) impliqués dans la prise en charge de patients diabétiques de type 2 et/ou obèses. Méthodologie : Cent-cinq PS (médecins généralistes, diététiciens et infirmiers) de 3 régions transfrontalières de trois pays francophones (France, Belgique et Grand-duché de Luxembourg) ont été interrogés en 15 groupes monodisciplinaires selon la technique du groupe nominal. Les besoins exprimés par les participants ont été classés dans les catégories du référentiel de compétences pour dispenser l’ETP proposé par l’INPES (2013). Résultats : Parmi les besoins exprimés par les PS, 52% des votes ciblent des compétences relationnelles, 30% des compétences relatives aux techniques biomédicales et pédagogiques et 11% celles liées à l’organisation et la coordination. Sept pourcents des propositions sont hors-champs des catégories de l’INPES. Plus spécifiquement, parmi les compétences jugées prioritaires, celles liées à la mise en place d’une relation singulière avec le patient émergent : écoute et compréhension, échange et argumentation, accompagnement. En revanche, une moindre demande est exprimée concernant la capacité à appréhender l’environnement du patient, ce qui ne sera pas sans poser problème par rapport aux critères de bonnes pratiques. 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 265 Conclusion : Si les PS sont conscients d’un besoin de formation dans certaines dimensions psychologiques et pédagogiques, il serait nécessaire de les sensibiliser à l’acquisition d’autres compétences complémentaires. Mots-clés : Education thérapeutique, Maladies chroniques, Santé publique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 266 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 PSYCHOLOGIE POSITIVE ET DE SPORT : CE QU’ILS PEUVENT APPORTER À LA PSYCHOLOGIE DE LA SANTÉ Martine Regourd-Laizeau1, Freddy Maso2, Michel Verger3, Alain Vigneault4 2 1 University of Lorraine Centre de formation de l’Association Sportive Montferrandaise 3 UFR STAPS de Clermont-Ferrand. France 4 Alain Vigneault Inc Introduction : Les chercheurs de psychologie positive sont impliqués dans la recherche de l’épanouissement humain (Seligman & Csikszentmihalyi, 2000). Les athlètes sont concernés par le bien-être pour pouvoir performer (Jones, 2003). Le modèle Perma (Seligman, 2013) comprend les relations, le sens de la vie, l’accomplissement, les émotions positives, et l’engagement. Afin de mieux comprendre comment ces concepts interagissent avec le bien-être, nous avons souhaité mesurer certaines dimensions. L’objectif de ce travail est d’étudier les corrélations entre l’estime de soi, le modèle Perma, la motivation, la passion, l’optimisme et les forces de caractères sur une population de rugbymen. Méthodologie : Trente-six rugbymen(M=20,87) ont complété un questionnaire comprenant un questionnaire d’estime de soi (Vallières & Vallerand, 1990), le questionnaire Perma (Seligman, 2013 ; Martin-Krumm, in press), l’échelle de motivation dans le sport (Pelletier, Fortier, Vallerand, Tuson, & Brière, 1995), l’échelle de passion harmonieuse et obsessive (Vallerand, Blanchard, Mageau, Koestner, Ratelle, Léonard, Gagné, & Marsolais, 2003), un questionnaire d’optimisme (LOT-R (Trottier, Mageau, Trudel, & Halliwell, 2008) Des analyses statistiques ont été conduites avec Statistical Package of Social Science (S.P.S.S. 17) afin d’identifier des corrélations. Résultats : Les résultats montrent des corrélations (Spearman) entre optimisme et satisfaction de vie (r=.514**), entre la satisfaction de vie et l’estime de soi (r=.459**), et entre l’optimisme et l’estime de soi (r=.739**). Des corrélations significatives sont également repérées entre la passion harmonieuse et la motivation interne (r=.584). Conclusion : Les limites méthodologiques seront abordées et les perspectives d’application en psychologie de la santé seront largement commentées. ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 267 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 268 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LES FORCES DE CARACTÈRES: UN OUTIL POUR LE PSYCHOLOGUE DE LA SANTÉ Martine Regourd-Laizeau1, Cyril Tarquinio1, Alain Vigneault2, Michel Verger3 1 Université de Lorraine 2 Alain Vigneault Inc 3 UFR Staps CLERMONT Gable et Haidt, (2005) ont défini la psychologie positive comme « l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions ». Celle-ci peut donc contribuer à la psychologie de la santé. Les forces de caractères constituent un domaine important. Les données scientifiques montrent une relation solide avec la satisfaction de vie (Park, Peterson, et Seligman, 2004 ; Ruch, Huber, Beermann, et Proyer, 2007) et l’estime de soi (Proctor, Maltby et Linley (2009) et Minhas (2010). Certaines forces de caractères participent à des comportements positifs pour la santé (Proyer, Gander, Wellenzohn, et Ruch, 2013). Elles sont aidantes dans la récupération psychologique sur des patients atteints de lésions de la moelle épinière (Chan, Chan, Ditchman, Phillips & Chou (2013). Les trois modèles existant seront présentés (« Clifton Strenght Finder », Realize2, de Linley, 2007 et VIA-IS, de Peterson et Seligman, 2004). Toutefois, Hill (2001) montre que seul 1/3 des individus identifie ses propres forces et seulement 17% les utilisent (Buckingham, 2007). Un matériel comprenant des cartes représentant les 24 forces de caractères inspirées des travaux de Peterson et al. (2004) a été élaboré et sert de support aux entretiens. La première vidéo montrera l’entretien semi-dirigé réalisé avec une infirmière sur la stimulation des ressources subséquentes aux forces de caractères. D’autre part, la vidéo d’un rugbyman international ayant lui aussi bénéficié de cette procédure sera proposée. La discussion abordera le développement et les limites (BiewasDiener, Kashdan, et Minhas, 2011) sur l’utilisation des forces en général et sur cette procédure en particulier. Mots-clés : Psychologie positive, Forces de caractères, Santé ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 269 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 270 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LES STRATÉGIES D’ATTACHEMENT : MODÈLE DE COMPRÉHENSION PSYCHODYNAMIQUE DES DIFFICULTÉS DE RÉGULATION ÉMOTIONNELLE DES FEMMES DÉPRIMÉES 1 Laboratoire 2 M. Reynaud1, A. Vinay2, K. Chahraoui1 de Psychopathologie et de Psychologie Médicale, Université de Bourgogne. Espace Psychothérapique, Pôle B, C.H.La Chartreuse, Dijon Laboratoire de Psychopathologie et de Psychologie Médicale, Université de Bourgogne Introduction : La dépression est caractérisée par l’expression d’un trouble fondamental de l’humeur et des dispositions affectives (émoussement affectif, déficit de l’expression émotionnelle mais aussi à l’inverse, irritabilité et hyper-expressivité émotionnelle) (Widlocher, 1983 ; Chahraoui et al., 2000 ; Carton, 2006 ; Christophe et al. 2009). Au sein du modèle de l’attachement (Bowlby, 1978a, 1978b, 1984b), étudier les stratégies d’attachement (Kobak et al., 1993 ; Main, 1990 ; Pierrehumbert et al., 1996, 2000), permet de comprendre les difficultés d’expressivité, de contrôle et de régulation des émotions des femmes déprimées en prenant en compte l’importance et la dynamique du lien et des expériences affectives construites depuis l’enfance. L’objectif de notre communication est de déterminer la spécificité des stratégies d’attachement et des représentations d’expériences d’attachement des femmes déprimées. Méthodologie : Notre population est constituée de 50 femmes hospitalisées pour épisode dépressif majeur et d’un groupe témoin de 50 femmes. Nous avons effectué pour les deux groupes les évaluations psychologiques suivantes : passations de l’échelle de la dépression (BDI) et de l’autoquestionnaire d’attachement (Camir; Pierrehumbert et al., 1996) pour évaluer les stratégies d’attachement et les représentations d’expériences d’attachement. Résultats : Les femmes déprimées présentent des stratégies d’attachement insécure et des représentations d’expériences d’attachement passées préférentiellement préoccupées. Il est à noter que l’insécurité des stratégies d’attachement est un facteur de vulnérabilité plus important encore chez les femmes déprimées présentant une dépression récidivante, un trouble de la personnalité associé à leur dépression ou ayant fait une tentative de suicide. Conclusion : Ces résultats invitent à considérer l’apport du modèle de l’attachement dans la dépression et à orienter la prise en charge des femmes déprimées autour de leur difficulté à réguler leurs émotions en lien avec les représentations de leur histoire d’attachement passée. Mots-clés : Dépression, Attachement, Emotions, Personnalité ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 271 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 272 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 VOIR ET SAVOIR DANS L’EXPERIENCE DU CANCER DU SEIN. LES PATIENTES FACE AUX PHOTOGRAPHIES ET SCHEMAS DANS LA CONSULTATION CHIRURGICALE Pauline Roux GRePS, Université Lyon 2 Introduction : De nombreuses études se sont focalisées sur la consultation en cancérologie. Cependant, c’est principalement la dimension verbale des interactions médecin-patient qui a été considérée. Cette communication s’appuie sur une recherche qui s’est focalisée sur les images présentes dans la consultation chirurgicale, plus spécifiquement sur les schémas et les photographies utilisés par les médecins pour expliquer aux patientes la chirurgie du cancer du sein. L’objectif est de comprendre comment les images utilisées dans ce cadre entrent en interaction avec l’expérience des patientes et médiatisent leurs représentations sociales de la maladie. Méthodologie : Huit focus groups ont été réalisés avec des patientes prises en charge pour un cancer du sein dans une clinique spécialisée en cancérologie. Différentes images, des schémas et des photographies représentant la chirurgie, ont été utilisées comme supports des échanges. Résultats : Schémas et photographies interagissent différemment avec l’expérience des patientes et ne renvoient pas aux mêmes univers représentationnels. Si les schémas sont associés au savoir et constituent pour les patientes un moyen de mise en sens et d’appropriation de la maladie et de son traitement, les photographies sont, elles, associées aux dimensions stigmatiques de la maladie. Conclusion : Schémas et photographies donnent lieu à deux types d’ancrage différents : ancrage symbolique d’une part, permettant la familiarisation avec la nouveauté que représente la maladie, ancrage stigmatique d’autre part, instituant l’étrangeté menaçante du corps malade. Les modes de recours à ces images dans la consultation seront discutés. Mots-clés : Communication, Maladies chroniques, Emotions ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 273 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 274 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 COMPÉTENCES POLITIQUES ET BURN-OUT: EFFET MÉDIATEUR DE LA LATITUDE DÉCISIONNELLE MODÉRÉ PAR LES PERCEPTIONS DE PRISE DE DÉCISION POLITIQUE 1 Laboratoire Anne Rudelle Astié1, Lionel Dagot2 Parisien de Psychologie Sociale, Institut d’Enseignement à Distance Paris 8 2 Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale, Maitre de Conférences en Psychologie Sociale et Ressources Humaines Université Paris 8 Introduction : Le concept de compétences politiques renvoie à « l’aptitude à comprendre les autres au travail, et à utiliser ces connaissances pour influencer autrui à agir afin de renforcer ses propres objectifs ou ceux de l’organisation. » (Ahearn, Ferris et al., 2004). Dans le cadre théorique de la Conservation des Ressources (Hobfoll, 1989), les études indiquent que les compétences politiques permettent à l'individu de faire face aux facteurs de stress en favorisant l’accès à d’autres ressources sociales (Ferris et al., 2007). Nous faisons l'hypothèse que la latitude décisionnelle médiatisera l'effet des compétences politiques sur le burn-out et que l’effet des compétences politiques sur la latitude décisionnelle sera plus fort dans des contextes caractérisés par des perceptions de prise de décision politique élevées. Méthodologie : Notre étude a porté sur un échantillon de 133 salariés français sollicités par mail pour participer à une enquête via un questionnaire en ligne comprenant les échelles de compétences politiques (Ferris et al., 2005), d’autonomie issue du questionnaire du Vécu au Travail (Van Veldhoven & Meijman, 1994), de burn-out développée par Maslach & Jackson (1986), de perceptions de prise de décision politique (Gallagher & Laird, 2008). Résultats : Nos résultats indiquent que la latitude décisionnelle médiatise l'effet des compétences politiques sur l’épuisement émotionnel et les sentiments de réduction d’accomplissement personnel. Dans des contextes perçus fortement politisés, un niveau de compétences politiques élevé est associé à une forte augmentation de la latitude décisionnelle. Conclusion : Ces résultats suggèrent l’importance de développer les travaux sur les compétences politiques des salariés et leur impact sur la santé psychologique au travail. Mots-clés : Bien-être, Travail, Stress ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 275 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 276 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 COMMENT INTERVENIR DANS LE CHAMP DE LA PREVENTION EN SANTE MENTALE AUPRES DES ETUDIANTS ? L’EXEMPLE INNOVANT DE PORTE T’APPORTE, PROGRAMME DE PREVENTION DE LA DEPRESSION ET DU SUICIDE Fanny Sauvade, Laurentine Veron Apsytude Introduction : La population étudiante est à risque important de souffrance psychologique mais ne recoure pas aux soins. Il paraît donc essentiel de mette en place des programmes de prévention en santé mentale auprès de cette population. Porte t’apporte est l’évaluation d’un tel programme, dont l’objectif principal est de prévenir la dépression ou le risque suicidaire chez des étudiants vivant en résidence universitaire. Le programme s’articule autour de quatre actions : • Interventions de prévention en porte-à-porte par des pairs • Point Ecoute • Site internet de ressources en ligne • Sensibilisation au personnel de résidence Il a été mis en place sur 3 résidences universitaires avec des niveaux d’intervention différents (programme simple, renforcé, résidence témoin) sur l’année scolaire 2012-2013 grâce au co-financement de l’INPES, l’ARS RhôneAlpes et le CROUS Lyon - St Etienne. Méthodologie : Le programme a été évalué à travers un questionnaire hétéroadministré en porte-à-porte avant et après la mise en place du programme, sur un échantillon aléatoire de 1500 résidents. Les données quantitatives ont été comparées entre groupes indépendants par ANOVA ou par le test non paramétrique de Kruskal-Wallis. Les données qualitatives par le test du Chi2 ou le test exact de Fisher le cas échéant. Résultats : L’échantillon final est de 348 étudiants ayant répondu à l’évaluation pré et post-intervention (52 % de femmes, 21 ans en moyenne, en majorité en licence à l’université). Cette première expérimentation a fait apparaître des résultats très encourageants : l’implantation est un succès sans équivoque avec des étudiants très satisfaits de l’intervention et en demande pour qu’elle soit renouvelée (80 à 98 % de satisfaction selon les items). En revanche, les résultats concernant l’efficacité sont à considérer avec plus de nuances, l’analyse des résultats ayant souffert de biais méthodologiques qui seront corrigés dans une prochaine expérimentation. Il paraît donc indispensable de renouveler la mise en œuvre de cette recherche-action pour conclure à l’efficacité du programme et ses déterminants, afin de l’implanter plus largement. Mots-clés : Méthodes d’intervention alternative, Prévention primaire, Promotion de la santé 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 277 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 278 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LES INTERVENANTS PSYCHO-SOCIAUX FACE À L’HOMOPARENTALITÉ: QUELS BESOINS ET QUELS DÉFIS? Thérèse Scali, Salvatore D’Amore Université de Liège Introduction : Les intervenants psycho-sociaux sont confrontés à une société changeante qui leur pose de nouveaux défis tant dans leur clinique que vis-àvis des concepts théoriques auxquels ils se réfèrent. En particulier depuis 2006 en Belgique, le cadre législatif permet aux couples homosexuels l’accès à la parentalité. Ainsi, les psychologues de la santé sont aujourd’hui face à une réalité qui les interpelle et qui leur demande d’intervenir. Ces interventions sont nombreuses : travail clinique, psychoéducation, sensibilisation dans les écoles, conférences… Mais qu’en est-il réellement du contenu de ces interventions ? Méthodologie : La présente recherche a investigué les attitudes des intervenants psycho-sociaux dans les plannings familiaux face à la thématique de l’homoparentalité. Une méthodologie d’investigation groupale (les focus groups) a été utilisée (Kitzinger, Markova & Kalampalikis, 2004). A travers 6 focus groups composés de 4 à 8 participants, des psychologues, médecins, assistants sociaux et juristes ont été amenés à discuter cette question de santé publique à travers l’analyse de leurs pratiques quotidiennes. Résultats et conclusions : Les résultats ont mis en évidence trois niveaux : la réalité de terrain des intervenants avec leurs expériences et leurs ressentis, leurs questionnements concrets liés à la méconnaissance du vécu des familles homoparentales, et leurs besoins en termes d’outils. Ces résultats pourront aider à promouvoir la santé et la qualité de vie des personnes homosexuelles en favorisant la compréhension des réactions des professionnels hétérosexuels auxquels ils sont confrontés. Mots-clés : Evolutions sociales, Famille et enfants, Santé publique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 280 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 AMÉLIORATION DE LA COLLABORATION ENTRE LE MÉDECIN GÉNÉRALISTE, LE MÉDECIN-CONSEIL ET LE MÉDECIN DU TRAVAIL POUR UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES PATHOLOGIES EN LIEN AVEC LE TRAVAIL Nathalie Schippers¹, Patrick Govers¹, Marc Vanmeerbeek², Philippe Mairiaux¹ ¹ Santé au Travail et Education pour la Santé (STES), Université de Liège ² Département de Médecine Générale, Université de Liège Introduction : Les problèmes de santé en lien avec l’activité de travail du patient sont relativement fréquents et impliquent, en cas d’arrêt de travail, à la fois le médecin généraliste, le médecin du travail et le médecin-conseil. L’étude « Partnership in Medicine » a étudié comment améliorer la collaboration entre ces trois professionnels de santé. Méthodologie : Deux techniques de consensus, l’entretien en groupe nominal et la méthode Delphi, ont permis de croiser des expériences vécues par les médecins actifs sur le terrain (74 participants) avec des visions distanciées des experts représentant divers groupes du système de santé et de la société civile (47 participants). Résultats : Il y a une méconnaissance réciproque des missions des différentes professions et de leurs limites ; les modalités de communication sont pauvres. Si la plupart des participants souhaitent collaborer mieux, des réticences se manifestent face à des propositions concrètes d’échange d’informations en particulier de la part du groupe professionnel invité à partager de l’information. Discussion : L’interprétation des résultats mobilise différents modèles. Outre le modèle RDIC (de Rijck, 2007) qui recadre le souhait de coopération dans le contexte des règles établies par les pouvoirs publics, la théorie des luttes pour la reconnaissance d’Axel Honneth (2002, 2006) met en évidence le besoin de reconnaissance morale (sphère du travail) et juridique (sphère du droit et de la politique) présent chez tout sujet social. Les réflexions de Foucault (1994) sur le sujet et le pouvoir complètent le cadre heuristique. Mots-clés : Communication, psychologie de la santé Travail, Questions méthodologiques en ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 281 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 282 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 PERSONNEL SOIGNANT ET ÂGISME: QUELLES CONSÉQUENCES CLINIQUES ? Sarah Schroyen1, Stéphane Adam1, Guy Jerusalem2, Chantal Gilles3, Pierre Missotten1 1 Université 2 Université de Liège, Unité de psychologie de la sénescence de Liège, Service d’Oncologie médicale, CHU de Liège 3 CHU de Liège Introduction : Le cancer est un problème de santé majeur dont l’âge constitue un facteur de risque avéré. Paradoxalement, les personnes âgées souffrant d’un cancer sont souvent exclues des essais cliniques et soustraitées comparativement à des patients plus jeunes. Un élément explicateur de ces constats est la stigmatisation liée à l’âge (c.à.d. nos stéréotypes liés à l’âge, et donc l’âgisme). Méthodologie : Nous avons interrogé 76 infirmiers (-ères) travaillant en oncologie. A l’aide de fiches cliniques, nous leur avons demandé s’ils encourageraient à des patients un traitement expérimental (40 vs 70 ans), une chimiothérapie ou une reconstruction mammaire (35, 55 ou 75 ans), tout paramètres cliniques étant équivalents par ailleurs. Résultats : L’encouragement d’un traitement expérimental est moins fréquent pour une personne de 70 ans comparativement à une personne de 40 ans (p<.001). De plus, le personnel soignant encourage moins fréquemment une chimiothérapie pour une personne de 75 ans comparativement aux personnes de 55 et 35 ans (p<.001). Au niveau de la reconstruction mammaire, une différence est visible dès 55 ans : la reconstruction mammaire est moins encouragée pour une personne de cet âge par rapport à une personne de 35 ans (p=.02) et encore moins encouragée pour une personne de 75 ans comparativement à une personne de 55 ans (p<.001). L’âge des infirmiers (M = 35.8) a un effet sur ces encouragements : plus ils sont âgés, plus ils encouragent le traitement chimiothérapeutique d’une personne de 75 ans (p = .005) de même que le traitement expérimental pour une personne de 70 ans (p = .01). Conclusion : A l’instar d’autres études, nous confirmons que tant du point de vue esthétique que curatif, le personnel médical encourage moins fréquemment un traitement aux patients plus âgés comparativement aux plus jeunes. Mots-clés : Vieillissement, Soignants et proches-aidants, Maladies chroniques ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 283 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 284 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LE RISQUE DE BURNOUT CHEZ LES ÉTUDIANTS À L’ENSEIGNEMENT DÉBUTANTS Valérie Schürch1, Pierre-André Doudin2 1 HEP Vaud / Université de Lausanne HEP Vaud / Université de Lausanne 2 Professeur Introduction : Le burnout des enseignants a des conséquences négatives non seulement sur leur santé, mais aussi sur celle de leurs élèves (p. ex. une moindre gestion d’émotions dommageables pour eux). Chez des étudiants à l’enseignement, ce phénomène pourrait agir de manière analogue. Le but de cette recherche est d’analyser l’impact du risque de burnout d’étudiants débutants sur leur gestion émotionnelle. Méthodologie : Des étudiants à l’enseignement débutants (n=218) ont rempli le MBI-SS (MBI Students Survey, Schaufeli et al., 2002) ainsi qu’un questionnaire sur les émotions liées à une situation fictive de violence. La validité factorielle de la version française du MBI-SS a été examinée, ainsi que le lien entre burnout et gestion émotionnelle. Résultats : Des analyses factorielles confirmatoires valident la structure tridimensionnelle du MBI-SS (épuisement, α=.80 ; cynisme, α=.76 ; efficacité professionnelle, α=.72 ; CFI=.95 ; RMSEA=.05). Les résultats montrent qu’un grand nombre d’étudiants (45%) présentent un niveau élevé d‘épuisement (M=3.36, ET=1.25). Ceci est positivement corrélé avec davantage de dégoût (r=.17, p<.05) et de mépris (r=.13, p<.05) ressentis face à la situation fictive de violence. En outre, l’épuisement serait négativement corrélé avec la capacité de gérer les émotions dommageables, notamment le mépris (r=-.16, p<.05). Conclusion : Le risque de burnout de notre échantillon est relativement élevé, ce qui peut impliquer une incapacité à gérer des émotions telles que le mépris. Ces résultats seront discutés en vue de la prévention dans le domaine de la santé des étudiants et de leurs futurs élèves. Mots-clés : Stress, Prévention Primaire, Questions méthodologiques en Psychologie de la santé ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 285 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Page 286 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 « OK, C’EST PAS BIEN, MAIS QUE PEUT-ON Y FAIRE ? » PROPOSITIONS DE STRATÉGIES POUR CONTRER LES EFFETS NÉFASTES DES STÉRÉOTYPES PATERNALISTES SUR LA PERFORMANCE MOTRICE Aude Silvestre1, Benoit Dardenne2 1 Université de Liège et F.R.S-FNRS 2 Université de Liège Introduction : Au fil de trois études, nous tentons d’appliquer trois types de stratégies basées sur la régulation émotionnelle dans le but de réduire l’impact négatif des stéréotypes paternalistes sur la performance motrice. Les personnes cibles de stéréotypes paternalistes sont explicitement perçues comme chaleureuses et gentilles, mais, plus subtilement, comme incompétentes. Méthodologie : Dans une première étude, nous appliquons les stratégies de réévaluation et de suppression de l’anxiété, pour diminuer les effets néfastes du paternalisme sur la performance motrice. Dans une seconde étude, nous proposons non plus une régulation d’une émotion spécifique, mais plutôt une régulation sur la valence des émotions. Nous envisageons une stratégie de diminution des émotions négatives, en comparaison à une stratégie d’augmentation des émotions positives. Enfin, dans une troisième étude, nous nous intéressons à une régulation totalement libre, non dirigée vers les émotions. Nous appliquons la pratique de la pleine conscience comme outils pour restaurer la performance motrice impactée négativement par l’exposition à du paternalisme. Résultats : Les résultats montrent que les stratégies de régulation dirigée vers l’anxiété n’ont pas d’impact sur la performance (étude 1), que diminuer ses émotions négatives amène à une moins bonne performance que d’augmenter ses émotions positives (étude 2), et enfin, qu’introduire un exercice de pleine conscience après une induction de paternalisme permet de restaurer la performance (étude 3). Conclusion : Il semblerait que moins la stratégie est dirigée vers une émotion spécifique, plus elle semble être efficace pour diminuer, voire éliminer, les effets négatifs sur la performance motrice. Mots-clés : Emotions, Méthodes d’intervention classique, Sport et activités physiques ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 287 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 288 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LES ADOLESCENTS EN RÉMISSION COMPLÈTE D’UNE HÉMOPATHIE MALIGNE Florence Sordes Ader, Virginie Buttin Longueville , Jean Luc Sudres Laboratoire Octogone Cerpp, Toulouse le Mirail Introduction : La rémission complète est une étape dans le parcours du cancer. En effet, elle implique médicalement la disparition de toutes les cellules cancéreuses, sans pour autant signifier l’élimination du cancer. Pour l’adolescent atteint, la question est posée de la véritable signification de cet instant. Est-ce un arrêt de la maladie, une reprise de la vie quotidienne… autant de questions importantes. Méthodologie : Cette recherche longitudinale réalisée sur trois centres hospitaliers, a interviewé des adolescents atteints d’hémopathie maligne en rémission complète, à trois temps : T1, le jour de l’annonce de la rémission ; T2, 3 mois plus tard ; T3, 6 mois plus tard. Trente Huit adolescents ont participé aux entretiens concernant leurs représentations de leur maladie et santé et de la rémission. Résultats : Les résultats issus à la fois d’une analyse de contenu, mais aussi de l’analyse de similitudes par l’intermédiaire du logiciel Iramuteq, montre la complexité de ces représentations. Ainsi, nous mettrons en exergue que l’adolescent se perçoit en bonne santé, avec des capacités grandissantes, mais en même temps porteur de séquelles, parfois inquiétantes. Cependant, il ne veut plus parler de sa maladie. Fortement évoquées de façon négative, les représentations perdent de leur tonalité au fur et à mesure du temps. La représentation de la rémission renvoie à la réassurance, tout en évoquant une confusion ; celui-ci parle d’anxiété vis-à-vis de la rechute, de la guérison, de la reprise de vie. Conclusion : Cette rémission veut donc dire qu’il est en voie de guérison, que la vie va reprendre son cours normal… mais la crainte de la récidive est présente ! Mots-clés : Maladie chronique, Famille et enfants ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 289 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 290 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 L’ALCOOL ET LES JEUNES : IMPACT DE LA COMPARAISON SOCIALE SUR L’ÉVALUATION DU RISQUE PERSONNEL Florence Spitzenstetter, Natalia Rusnac Laboratoire de Psychologie des Cognitions, Université de Strasbourg Introduction : La consommation d’alcool chez les jeunes apparait de plus en plus préoccupante. Les campagnes de prévention dans ce domaine mettent typiquement en scène un jeune qui consomme beaucoup d’alcool (cible de comparaison descendante) pour ensuite montrer les conséquences dramatiques de son comportement. Dans ce contexte, il semble important de s’interroger sur l’impact de la comparaison à un autrui consommateur d’alcool. Les individus se perçoivent-ils plus à risque après comparaison à la cible descendante, comme l’espèrent les concepteurs de ces campagnes ? Méthodologie : Dans l’étude 1 les participants ont lu la description d’un jeune consommant beaucoup d’alcool (cible descendante) ou peu d’alcool (cible ascendante). Une semaine avant, puis immédiatement après confrontation à la cible, les sujets ont estimé leur probabilité d’exposition à divers risques liés à l’alcool. Dans l’étude 2 nous avons soumis les sujets au même protocole, mais en distinguant les faibles des plus gros consommateurs. Résultats : L’étude 1 révèle que seuls les participants confrontés à la cible descendante changent leurs estimations : ils affichent un risque plus faible après comparaison. L’étude 2 montre que la diminution du risque personnel perçu après confrontation à la cible descendante est indépendante de la consommation personnelle d’alcool. Quant aux participants confrontés à la cible ascendante, le risque personnel ne change pas chez les faibles consommateurs mais augmente chez les gros consommateurs. Conclusion : Ces deux études suggèrent que la cible descendante conduit à une diminution du risque personnel perçu et aurait ainsi un effet contreproductif en matière de prévention. Mots-clés : Communication, Santé publique, Promotion de la santé ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 291 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 292 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 REDONNER CONFIANCE AUX PARENTS DE JEUNES ENFANTS : UNE INTERVENTION INNOVANTE Marie Stiévenart, Bénédicte Mouton, Laurie Loop, Isabelle Roskam Université catholique de Louvain, Institut de Recherche en Sciences Psychologiques Introduction : Comment soutenir les parents de jeunes enfants de manière adéquate ? Parmi les interventions proposées, la plupart accompagnent les parents pendant quatre mois, via des séances de groupe hebdomadaires, se centrant sur les pratiques éducatives. Malgré leur efficacité, ces interventions ont montré leurs limites (temps et coût). Il est aussi difficile d’expliquer leurs effets bénéfiques car elles traitent indifféremment de multiples aspects de la parentalité. La mise en place d’interventions plus courtes et plus ciblées suscite un intérêt grandissant. Méthodologie : Cette communication explore une nouvelle piste d’intervention centrée sur une cognition parentale (sentiment de compétence) en lieu et place des pratiques éducatives. Notre intervention consiste en 8 séances de groupes dont l’objectif est d’utiliser le processus d’amélioration du sentiment de compétence parental comme levier thérapeutique pour améliorer la relation entre parent et enfant. Cette intervention a été menée auprès de 2 populations de parents, issus de milieux socio-économiques défavorisés (n=44) et dont un des enfants présente des troubles du comportement externalisé (n=38). En pré et post test, des interactions parent-enfant ont été filmées pendant 30 minutes puis codées, complétées par des questionnaires remplis par les parents. Résultats : Un effet de l’amélioration du sentiment de compétence du parent est démontré sur la relation avec son enfant. Ce dernier semble également bénéficier d’un impact positif via l’amélioration de ces comportements. Conclusion : Agir sur le sentiment de compétence parental semble être un levier thérapeutique intéressant, pour le parent et son enfant. Mots-clés : Familles et enfants, Innovations, Méthodes d’intervention alternative ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 293 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 294 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LA PERSONNALITÉ DES JEUNES À HAUT POTENTIEL INTELLECTUEL EST-ELLE DIFFÉRENTE ? Maria Toth-Gauthier, James Day Université catholique de Louvain Est-ce un attribut de l’intelligence des personnes à haut potentiel intellectuel d’être plus ouvertes, d’avoir des questionnements existentiels plus précocement et de se poser des questions plus approfondies au niveau éthique ? C’est à ces questions que notre recherche tente de répondre. L’étude a été menée auprès de 189 enfants et adolescents 9 à 18 ans fréquentant des écoles privées catholiques en France. Le niveau de développement cognitif général a été mesuré par les tests d’intelligence WISC et WAIS. Les traits de personnalité ont été mesurés par le Brief Big Five (BB5). Le niveau de questionnement existentiel a été mesuré au moyen du Questionnaire Existentiel (QE). Le niveau de réflexion éthique a été mesuré au moyen du Questionnaire de Réflexion Ethique (QRE). Nos résultats ont mis en évidence une relation significative entre l’intelligence, le trait d’ouverture à l’expérience, les questionnements existentiels plus précoces et les réflexions éthiques plus approfondies chez les jeunes à haut potentiel intellectuel. Mots-clés : Personnalité, Bien-être, Familles et enfants ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 296 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ETUDE DES FACTEURS PSYCHOSOCIAUX PERMETTANT DE PREDIRE UN BON AJUSTEMENT AUX METIERS DE SAISONNIERS : ETUDE EN STATION DE SPORTS D’HIVER 1 Didier Truchot1, Xavier Borteyrou2, Mathieu Jay3 Professeur Laboratoire de Psychologie EA3188 Université de Franche-Comte 2 Maitre de conférences Laboratoire de Psychologie EA 3188 Université de Franche-Comté 3 Doctorant Laboratoire de Psychologie EA 3188 Université de FrancheComté Introduction : Les travailleurs saisonniers constituent un groupe professionnel très peu étudié. Ils sont pourtant exposés à des stresseurs spécifiques ce qui les conduit parfois à abandonner leur poste de travail. Cette recherche longitudinale a pour objectif d’identifier les facteurs individuels et contextuels permettant de prédire la santé psychologique de ces travailleurs ainsi que leur capacité à aller jusqu’au bout de la saison. Méthodologie : Dans un premier temps, 40 entretiens exploratoires ont été menés pour identifier quelles étaient les représentations sociales de leur futur métier, afin de générer un questionnaire. Dans un deuxième temps, 178 volontaires saisonniers ont répondu aux évaluations suivantes : T1 : Début de saison (décembre 2013) : prédicteurs sociodémographiques, personnalité (BFI), représentations sociales du travail de saisonnier ; T2 : Milieu de saison (mars 2014) : Stress au travail (JCQ), Stratégies de coping (Brief COPE) ; T3 : Fin de saison (juin 2014) : engagement au travail (UWES), accomplissement du contrat de travail jusqu’à son terme (performance). Résultats : Les premiers résultats (régressions linéaires et régressions logistiques) montrent des liens entre stratégies de coping centrées sur le problème et les sous-échelles d’engagement au travail, la satisfaction au travail et la performance au travail. Conclusion : Les résultats soulignent l’intérêt d’utiliser des modèles intégratifs et multifactoriels pour mieux comprendre les raisons de la souffrance psychologique de ces travailleurs et donnent des pistes de prévention de l’échec professionnel. Mots-clés : Personnalité, Stress, Travail ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 297 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 298 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 APPORT DES PROFILS DE CROYANCES DU DEPISTAGE DU CANCER COLORECTAL Fanny Vallet1, Elodie Guillaume2, Olivier Dejardin2, Lydia Guittet2, Célia Berchi2, Guy Launoy2, Véronique Christophe1, 2 1 Unité de Recherche en Sciences Cognitives et Affectives (URECA, EA 1059), Université Lille3, Villeneuve d’Ascq 2 U1086 INSERM-UCBN, "Cancers & Préventions", Caen Introduction. Un grand nombre d’études montre un impact des croyances en santé (i.e. théorie de la motivation à la protection) sur le dépistage du Cancer ColoRectal (CCR). Cependant, les profils de croyances identifiés par les analyses en cluster, sont peu étudiés. Cette étude a donc pour objectifs (i) d’identifier les profils de croyances en santé des usagers face au dépistage du CCR et (ii) de tester l’impact de ces différents profils sur le dépistage effectif. Méthodologie. 504 personnes ciblées par le dépistage organisé du CCR (50-74 ans) ont accepté de répondre à un auto-questionnaire sur leurs croyances en santé (e.g. efficacité du test, vulnérabilité face au cancer, etc.). Résultats. Les analyses en clusters (méthode K-means) ont mis en évidence 3 profils de croyances différents : C1 (n = 146) : test coûteux et peu facile, moyennement efficace ; C2 (n = 177) : test peu coûteux, moyennement efficace ; C3 (n = 181) : croyances favorables. Les analyses de régressions logistiques indiquent, quant à elles, que les usagers du cluster C1 présentent un taux de dépistage (46.6%) largement inférieur aux autres classes C2 et C3 (respectivement 79.1% et 85.1% ; OR = 0.153 [0.091-0.258]). Conclusion. Ces résultats appuient l’utilité de cibler des profils de croyances identifiés comme étant liés au comportement de dépistage pour proposer des interventions spécifiques aux usagers. L’apport des profils de croyances aux modèles théoriques de croyances en santé (considérant souvent les croyances de manière additives,) sera discuté. Mots-clés : Promotion de la santé, Questions méthodologiques en psychologie de la santé, Santé publique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 299 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 300 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LES REPRÉSENTATIONS DU BIEN-ÊTRE EN MILIEU SCOLAIRE Chantal Vandoorne, Noémie Hubin APES-ULg - Appui en Promotion et en Education pour la Santé Université de Liège La notion de « bien-être » est polymorphe. Selon le contexte, elle convoque l’individuel et/ou le collectif, l’objectif et/ou le subjectif, l’environnement matériel et/ou social, elle est à la fois un état et une construction permanente. De 2011 à 2013, la Fédération Wallonie Bruxelles a soutenu à titre pilote 80 établissements scolaires pour qu’ils développent des «Cellules bien-être », organisations «sur mesure » visant à mettre en place des actions et des dynamiques durables pour améliorer le bien-être de la communauté scolaire. Les initiateurs du projet ont souhaité ne pas définir a priori le périmètre de la notion de bien-être. Un travail collaboratif avec les établissements scolaires a fait émerger, par des techniques qualitatives, un classement thématique des initiatives prises dans le cadre de ce projet pilote. En fin de projet, un questionnaire a inventorié ces actions et leurs caractéristiques. Les réponses de 67 écoles ont ainsi mené à l’analyse de 349 actions. En combinant des informations sur la fréquence, le contexte des actions (publics, partenariat, récurrence,..)et les thématiques associées à titre principal ou secondaire, on a pu tirer des conclusions sur le degré de centralité et de proximité de ces thématiques les unes par rapport aux autres, ainsi que sur les logiques qui relient plus particulièrement certaines d’entre elles. Le tissage de ces thématiques fait émerger les représentations qui fondent les interventions promotrices de bien-être à l’école : elles portent sur les enjeux sociétaux, les fondamentaux éducatifs, des éléments structurant la qualité de vie. Mots-clés : Bien-être, Promotion de la santé, Qualité de vie, Politiques, Prévention primaire ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 301 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 302 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 COMMENT CONCEPTUALISER LES LIENS ENTRE CARACTÉRISTIQUES DÉPRESSIVES, PROCESSUS PSYCHOLOGIQUES ET NIVEAU D’ENGAGEMENT DANS DES ACTIVITÉS (ACTIVATION VERSUS ÉVITEMENT) ? IMPLICATIONS EN PSYCHOLOGIE CLINIQUE Aurélie Wagener1, Céline Baeyens2, Sylvie Blairy1 1 2 Université de Liège Université Pierre Mendes France Introduction : La dépression est caractérisée par une diminution du niveau d’activation comportementale (ACT) et par une augmentation du niveau d’évitement (EV). Selon les modèles théoriques de la dépression, elle est également caractérisée par des biais dans six ensembles de processus psychologiques (PP): pensées négatives répétitives, stratégies de régulation émotionnelle, satisfaction environnementale, tendance à l’approche ou à l’inhibition, image de soi et clarté de l’identité. Cette étude a pour objectif de préciser l’influence des caractéristiques dépressives et des PP sur l’ACT et l’EV. Ces résultats seront intégrés au modèle élaboré par Kinderman en 2013 afin de construire un modèle conceptuel de l’ensemble de ces liens, fondé empiriquement. Méthodologie : 477 adultes (!̅ âge = 34, σ = 12), issus d’échantillons toutvenant ou fréquentant des services de psychiatrie, ont rempli une série de questionnaires évaluant plusieurs variables: données sociodémographiques, dépression, ACT, EV et les six ensembles de PP cités ci-dessus. Résultats : Le modèle testé via des analyses factorielles confirmatoires présente une adéquation raisonnable (RMSEA = 0,8). L’ACT est le plus influencée par des stratégies de régulation émotionnelle adaptatives, des hauts niveaux de satisfaction environnementale et une image de soi positive. L’EV est le plus influencé par des pensées négatives répétitives, des stratégies de régulation émotionnelle non-adaptatives et de faibles niveaux de satisfaction environnementale. Conclusion : Les stratégies de régulation émotionnelle et la satisfaction environnementale sont les deux facteurs influençant le plus les niveaux d’ACT et celui d’EV. Les implications cliniques de ces résultats seront discutées. Mots-clés : Bien-être, Emotions, Qualité de vie ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 303 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 304 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 LA QUALITE DE VIE, LA PERCEPTION DE LA MALADIE, LES TRAITS DE PERSONNALITE DANS LA COMPLIANCE THERAPEUTIQUE CHEZ LES HEMODIALYSES Prof Dr Zenad Dalila Université d’Alger 2 Introduction : Notre communication porte sur une étude réalisée au sein du service d’hémodialyse à ALGER dont le but est de déterminer les facteurs qui favorisent l’apparition du comportement de non compliance thérapeutique ainsi que les facteurs qui le maintiennent chez les hémodialysés. Méthodologie :L’étude a porté sur un échantillon de 30 patients algériens insuffisants rénaux stade terminal traités par hémodialyse à raison de 3 séances par semaine. Les patients étaient de sexe féminin et masculin, âgés entre 25ans et 50ans, nous avons appliqué les questionnaires qui mesurent le niveau de la compliance chez ces patients ainsi que leur qualité de vie et leur perception de la maladie et leur traits de personnalité. La passation des tests était à travers des entretiens standardisés. Résultats : L’analyse qualitative et quantitative des résultats a démontré que le comportement de non compliance chez ces patients hémodialysés a des inconvénients très néfastes à moyen et à long terme sur la santé physique et psychique, comme nous avons trouvé que la non compliance est déterminée par plusieurs facteurs. Conclusion : La compliance thérapeutique est un comportement de santé qui favorise une meilleure adaptation à la maladie ainsi que sa gestion pour une meilleure qualité de vie chez ces hémodialysés. Nous avons proposé un programme d’éducation thérapeutique pour ces hémodialysés pour développer ce comportement de compliance Mots-clés : Maladie chronique, Education thérapeutique, Qualité de vie ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 306 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Communications affichées 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 307 Page 308 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Latifa Adarmouch, Salima Abouothmane, Mohamed Amine Service d’épidémiologie, Laboratoire PCIME, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI, Marrakech-Maroc [email protected], [email protected], [email protected] Adaptation du questionnaire Diabetes-39 au contexte marocain ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Maha Agaguenia1, Hamid Hachelafi2 1 Université de Souk Ahras Mohammed Chérif Messaadia [email protected] 2 Faculté de médecine. Université d’Oran. Algérie [email protected] Etude psychosociologique des troubles musculo-squelettiques chez les dentistes ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Audrey Babic1, Elodie Stas1, Florence Stinglhamber2, Isabelle Hansez1 1 Université de Liège [email protected], [email protected], [email protected] 2 Université catholique de Louvain - [email protected] Stratégies de conciliation vie privée – vie professionnelle : Quels sont les freins et les leviers à leur implantation et maintien ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Radia Benidiri Psychologue clinicienne - [email protected] Un modèle systémique pour décrire le processus psychique responsable du passage à l’acte suicidaire chez l’enfant 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 309 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Angélique Bonnaud Antignac1, Philippe Tessier1, Véronique Sebille1, Myriam Blanchin1, François Dravet2, Gaëlle Quereux3 1 Université de Nantes [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] 2 Institut de cancérologie de l’Ouest [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] 3 CHU de nantes - [email protected] Qualité de vie et changements psychologiques pendant et après les traitements d’un cancer du sein ou d’un mélanome ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Abdelnour Bouchakour, Xavier Borteyrou, Didier Truchot Université de Franche Comte [email protected], [email protected], [email protected] Validation d’une échelle de présentéisme: le SPS 6 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Isabelle Bragard1, Marie-Christine Seghaye2, Anne-Marie Etienne1, Katharina Schumacher2 1 Université de Liège, Unité de Psychologie de la Santé [email protected], am.etienne.ulg.ac.be 2 CHU de Liège, Service de Pédiatrie [email protected], [email protected] Evaluation de l’efficacité de la simulation des troubles du rythme cardiaque chez l’enfant : étude pilote auprès de médecins assistants et infirmiers en pédiatrie Page 310 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Isabelle Bragard1, Anne-Marie Etienne1, Marie-Elisabeth 2 2 2 Faymonville , Philippe Coucke , Martine Devos , Eric Lifrange2, Hélène Schroeder2, Aurélie Wagener1, Sonia Coudert1, Guy Jerusalem2 1 Université de Liège [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] 2 CHU de Liège [email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] Améliorer le bien-être des patientes atteintes d’un cancer du sein par l’auto-hypnose, le yoga ou la TCC en groupe : faisabilité et premiers résultats au CHU de Liège ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Béatrice Brouette, Céline Stassart, Marie Dethier, Isabelle Bragard, Anne-Marie Etienne Université de Liège [email protected], [email protected] [email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] Gestion du stress professionnel : sensibilisation aux processus psychologiques de gestion dérivés ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 311 Marielle Bruyninckx, Mélanie Dutrieux, Dimitri Cauchie, Elodie Brisard Université de Mons [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] Accéder à la parentalité par GPA : cas de familles homoparentales masculines ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Emilie Cappe1, Marie-Caroline Rougé1, Marie-Claude Stéphan Renou2, Cécile Flahault3, Richard Delorme2 Saïag2, 1 Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé (LPPS – EA 4057), Institut de Psychologie, Université Paris Descartes – Sorbonne Paris Cité [email protected], mcrougeémsm.com 2 Hôpital Robert Debré, Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent [email protected], [email protected], [email protected] 3 Université Paris Descartes - [email protected] Trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) et programme d’entrainement aux habiletés parentales : qualité de vie et processus d’ajustement des parents ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Manon Carrot1, Elsa Ouabdesselam1, Dominique Plantaz2, Catherine Diamantidis-Zinchiri 3, Stéphanie Blois-Da Conceico2 1 Département de Psychologie de la Santé, Education et Développement – Institut de Psychologie, Université Lumière – Lyon 2 [email protected], [email protected], [email protected] 2 Département de Pédiatrie, Pôle Couple-Enfant, CHU de Grenoble [email protected], [email protected], [email protected] 3 Infirmière libérale, Lyon – Réseau ONCORAP [email protected] Expérience de la maladie chez les parents confrontés au cancer de leur enfant Page 312 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Carolina Catunda1, 2, Eliane Fleury Seidl2, Fabienne Lemétayer1 1 Université de Lorraine [email protected] , [email protected] 2 Universidade de Braslilia - [email protected] Validation de la version française de l’échelle de ténacité / flexibilité (TGP/FGA) auprès des personnes vivant avec le VIH ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Anne Chirac1, Céline Debourg1, Alain Sagne1,2, Stéphanie Blois-Da Conceição1,2 1 Département de Psychologie de la Santé, Education et Développement – Institut de Psychologie, Université Lumière – Lyon 2 ; 2 Laboratoire Santé, Individu, Société – SIS EAM 4128, Université de Lyon Représentations sociales de la dépression du sujet âgé : regards croisés des résidents en institution, des familles et des soignants ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Mariana Colombet1, Michèle Koleck1, Olivier Garcia2 1 Université de Bordeaux [email protected], [email protected] 2 Centre Hospitalier de la Côte Basque - [email protected] Etude comparative des traumatisés crâniens en réinsertion engagés ou non dans une pratique sportive ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 313 Anne Congard, Bruno Dauvier, Sarah Levigouroux, Cynthia Calabrese, Maud Carcaud Aix Marseille Université -Centre PsyCLé EA3273 [email protected], [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] Anxiété et adaptation des processus de régulation émotionnelle au cours du temps : efficacité sur les sphères émotionnelle, cognitive et comportementale ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Lionel Dagot Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale – IED Paris 8 - [email protected] Emotions au travail : la dissonance normative comme antécédent de la dissonance émotionnelle ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Sophie Degrange1, Catherine Legrand1, Benoit Pétré1, André Scheen2, Michèle Guillaume1 1 2 Département des Sciences de la Santé Publique, Université de Liège Service de Diabétologie, Nutrition et Maladies métaboliques, CHU Liège, Université de Liège, Liège, Belgique Programme EUDORA2 : Quelles leçons tirer de l’étude des représentations au sein de la triade patient/soignant/famille pour le traitement et la prévention du diabète et de l’obésité ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Stéphanie Delroisse1, Bernard Rimé2 1 Page 314 Cliniques Universitaires Saint-Luc - [email protected] 2 Université catholique de Louvain - [email protected] 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 L’impact du partage social des émotions sur l’adaptation des patients qui souffrent du cancer ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Gaël Delrue1, Adélaïde Blavier2, Radia Berkail3, Valérie Delvaux1, Pierre Maquet1, Anne-Sophie Nyssen2 1 Centre Hospitalier Universitaire de Liège [email protected], [email protected], [email protected] 2 Université de Liège - LECIT [email protected], [email protected] 3 Université de Liège [email protected] Validation d’un questionnaire d’ergonomie cognitive relatif au travail chez des patients atteints de sclérose en plaques ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Gaël Delrue1, Adélaïde Blavier2, Julie Hennen3, Radia Berkail3, Valérie Delvaux1, Pierre Maquet1, Anne-Sophie Nyssen2 1 Centre Hospitalier Universitaire de Liège [email protected], [email protected], [email protected] 2 Université de Liège - LECIT [email protected], [email protected] 3 Université de Liège [email protected], [email protected] Relation entre fatigue et travail chez des patients atteints de sclérose en plaques ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Gaël Delrue1, Adélaïde Blavier2, Julie Hennen3, Radia Berkail3, Anne-Sophie Nyssen2, Pierre Maquet1, Valérie Delvaux1 1 Centre Hospitalier Universitaire de Liège [email protected], [email protected], [email protected] 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 315 2 Université de Liège - LECIT [email protected], [email protected] 3 Université de Liège [email protected], [email protected] Fatigue et auto-évaluation chez des patients atteints de sclérose en plaques ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Muriel Delvaux, Renaud Louis Centre Hospitalier Universitaire de Liège [email protected], [email protected] Les déterminants de la qualité de vie chez les personnes asthmatiques ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Geoffroy Douillie, Sébastien Henrard, Agnès Van Daele Université de Mons [email protected], [email protected], [email protected] La santé psychologique au travail chez les enseignants du secondaire en Fédération Wallonie Bruxelles ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Camille Duthilleul1, Fanny Vallet1, Jean-Louis Lefebvre2, Morbize Julieron2, Stéphanie Clisant2, Véronique Christophe1,3 1 Université Lille 3 - URECA EA1059, BP 60149, F-59653 Villeneuve d’Ascq cedex 2 Centre Oscar Lambret, Lille 3 U1086 INSERM “Cancers & Préventions”, Caen Page 316 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Analyse qualitative des facteurs sociocognitifs et émotionnels influençant le délai de consultation dans les cancers des voies aérodigestives supérieures ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Mélanie Dutrieux, Marielle Bruyninckx, Dimitri Cauchie, Leïla Hammouda Université de Mons [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] Motivations et vécus des femmes engagées dans une expérience de GPA gestationnelle ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Emilie Duvillard1, Cyril Tarquinio2 1 Université de Lorraine, Association Jean Martin Moye [email protected] 2 Université de Lorraine, Epsam Le jeu-vidéo avec l’enfant placé, nouvel outil pour le psychologue en protection de l’enfance ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Stéphane Faury1, Sabrina Bernadet2, Géraldine Bonenfant3, Bruno Quintard4 1 Psychologue, Doctorante, Université de Bordeaux, Laboratoire EA 4139 ‘Psychologie, Santé et Qualité de Vie’ 2 Docteur en psychologie, Université de Bordeaux, Laboratoire EA 4139 ‘Psychologie, Santé et Qualité de Vie’ 3 Entraineur, Villa Primrose, Bordeaux, France. 4 Professeur, Université de Bordeaux, Laboratoire EA 4139 ‘Psychologie, Santé et Qualité de Vie’ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 317 Etude des liens entre la fréquence et le type d’activité physique et sportive et la dépression: effets modérateurs du genre et de l’âge. ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Stéphane Faury1, Bruno Quintard2, Eric Rullier3 1 Psychologue, Etudiante en M2R de psychologie, Université de Bordeaux, Laboratoire EA 4139 ‘Psychologie, Santé et Qualité de Vie’ 2 Professeur, Université de Bordeaux, Laboratoire EA 4139 ‘Psychologie, Santé et Qualité de Vie’ 3 Chirurgien et chef de service de chirurgie viscérale et de transplantation hépatique du groupe hospitalier Saint-André Etude longitudinale et exploratoire de l’image du corps: cancer du rectum et stomie temporaire ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ T. Fettweis1, T. Schnitzler1, C. Catale², M. Vanderthommen1 1 Dpt des Sciences de la Motricité – Université de Liège ² Clinique Psychologique et Logopédique Universitaire ; Dpt de Psychologie – Université de Liège Etude corrélative entre le contrôle postural statique, la concentration et le comportement en classe d’enfants de première année ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Marina Filipova1, Aurore Boulard2, Romuald Blanc1, Sylvie Roux3, Catherine Barthelemy3, Jean-Louis Adrien1 1 Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé, Institut de Psychologie, Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité [email protected], [email protected], [email protected] 2 Service de psychologie clinique de l’enfant et de l’adolescent, Université de Liège Page 318 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 [email protected] 3 Unité INSERM CHU Tours [email protected], [email protected] L’échelle EACAA-E : Mise au point d’un nouvel instrument d’évaluation des altérations du comportement auditif pour les enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Guy Finné [email protected] Une «utopie» dont le temps est venu - Projet doctoral ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Bruno Fohn1, Jenilee Roncins2 1 2 C.H.R. de la Citadelle, Liège - [email protected] Université de Liège - [email protected] Impacts d’un accompagnement psychologique en groupe intégrant l’hypnose lors des échecs de procréation médicalement assistée ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Coralie Fourcade, Jeanne Kruck, Bernadette Rogé Laboratoire OCTOGONE-CERPP, Université Toulouse Jean-Jaurès Création d’une échelle française évaluant le fardeau des parents d’enfants atteints de Troubles du Spectre Autistique (TSA) : Revue des échelles mesurant le fardeau des aidants de 2002 à 2012 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 319 ................................................................................................................................................ Emmanuèle Gardair1, Abdelhalim Boudoukha2 1 LUNAM Université, Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire, UPRES EA 4638 et laboratoire « cognition santé socialisation » EA 6291, Université Reims Champagne Ardenne 2 LUNAM Université, Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire, UPRES EA 4638 Anxiété et Croyances : le recours à des croyances superstitieuses ou religieuses en situation de stress peut-il être considéré comme un coping ? ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Laura Gilibert, William Houllé, Marie-Louise Costantini Université de Lorraine, EA4360, ESPAM, Metz Gestion de la perception de l’annonce du diagnostic et remaniements psychiques et identitaires chez les patients cérébrolésés ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Noëlle Girault-Lidvan1, Sophie Berjot2 1 2 Université Paris Descartes Université de Reims Champagne-Ardenne Evaluation cognitive et enjeux d’un événement stressant : création et validation d’une échelle d’évaluation cognitive – Etat ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 320 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Fabienne Glowacz, Antonia Greco Université de Liège Grossesse à l’adolescence : poursuivre ou interrompre ? Une décision psycho-sociale ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Fabienne Glowacz Université de Liège Discontinuité des liens et souffrance psychique : quelles stratégies adaptatives en situation de précarité sociale ? ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Laurence Goraj1, Stéphanie Leblanc2, Genevieve Depresseux1, Delphine Bolly1, Régine Sponar1 1 Université catholique de Louvain 2 Université Libre de Bruxelles Spécificité de l’épuisement ou de la fatigue lorsqu’il y a une surcharge informationnelle des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Véronique Goussé1, Virginie Czernecki2, Jean-Louis Stilgenbauer3, Pierre Denis1, Emmanuelle Deniau2, Andréas Hartmann2 1 Laboratoire de Psychologie Sociale (LPS, EA 849) Unîmes, Aix-Marseille, France [email protected] 2 Centre de Référence du Syndrome Gilles de la Tourette, La Pitié-Salpêtrière. Fédération des Maladies du Système Nerveux & INSERM, UMR 679, Paris, France 3 EA 4004 CHART (PARIS-Reasoning), Université Paris 8 et EPHE, Paris, France 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 321 Rôle du soutien social dans le processus d’adaptation des parents ayant un enfant atteint du Syndrome Gilles de la Tourette (SGT) ? ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Frédérique Gros1, Marcel Lourel1, Alice Delicourt2 1 Laboratoire RECIFES (EA 4520) Laboratoire CLESCO (ED 326) 2 Vie au travail / Hors travail et fidélisation dans la Marine Française : une étude exploratoire ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Charlotte Grégoire, Anne-Marie Etienne, Isabelle Bragard Université de Liège, Unité de Psychologie de la Santé Les besoins psychosociaux des conjoints de personnes atteintes d’un cancer : évaluation de l’efficacité de la résolution de problème en présence ou non du patient ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Hamid Hachelafi Université d’Oran, Faculté de Médecine Facteurs psychosociaux et travail de nuit chez le personnel hospitalier féminin ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 322 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Stéphanie Halin1, Bruno Fohn2, Patrick Emonts3, Fabienne Glowacz1 1 Université de Liège C.H.R. de la Citadelle, Liège Centre Hospitalier Universitaire de Liège 2 3 Grossesses prolongées et risques psycho-médicaux ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Nawel Hannachi, Elisabeth Spitz Université de Lorraine, France Protocole de validation d’une échelle de coping en dialecte tunisien ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ William Houlle, Laura Gilibert, Marie-Louise Costantini-Tramoni Université de Lorraine, EA4360 APEMAC – EPSaM, France Culpabilité du soignant : symptôme fragilisant ou défense structurante ? ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Jean-Marie Kalau Mutej UNILU, OCU Les comportements sexuels à risque des adolescents de Lubumbashi (RDC) ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 323 Stéphanie Kinapenne, Catherine Hellemans Centre de Recherche en Psychologie du Travail et de la Consommation, Université Libre de Bruxelles (ULB), CP122, av. Fr. Roosevelt 55, 1050 Bruxelles, [email protected] Le Burnout, et après? Le processus de réintégration au travail au sein des unités opérationnelles de la Police Fédérale ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Anne-Marie Lavarde1, Claude Deutsch2 1 Cnrs, psychologie sociale et clinique, UMR Cnrs 7533, LADYSS, Université Paris OuestNanterre-La Défense 2 Docteur en psychologie, cofondateur de l'association Advocacy France (association d'usagers en santé mentale) Association d’usagers en santé mentale et communication sociale : vers une prise de parole créative et citoyenne ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Gilles Lecocq1, Bernadette Blin2 1 ILEPS & UPJV 2 EUROTAS Pour un triple éloge de la perte, des dimensions psychologiques de la détresse humaine et des dimensions spirituelles de la résilience : Trois nouveaux enjeux pour la psychologie de la santé ? ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Thomas Lesuffleur1, Jean-François Chastang1, Nicolas Sandret2, Isabelle Niedhammer1 1 2 Page 324 INSERM U1136, Paris, France Inspection Médicale du Travail, Paris, France 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Associations entre facteurs psychosociaux au travail et accident du travail dans l’enquête nationale SUMER 2010 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Mylène Leufroy1, Aurélie Untas1, Anne Brédart1,2, Chavie Fiszer1,2, Jean-Christophe Mino3, Laure Copel2 1 Université Paris Descartes 2 Institut Curie 3 Université Paris 7 Facteurs psychologiques prédicteurs d’une activité physique selon les recommandations en santé chez les femmes traitées pour un cancer du sein non-métastatique en phase de surveillance ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Deborah Loyal1, Nicole Rascle2, Anne-Laure Sutter-Dallay3 1 Psychologue Doctorante, Laboratoire Psychologie Santé et Qualité de Vie (EA4339) Université de Bordeaux 2 Professeur de Psychologie Différentielle et de la Santé, Laboratoire Psychologie Santé et Qualité de Vie (EA4339) Université de Bordeaux 3 Psychiatre, Docteur en Psychologie, PU/PH, Centre Hospitalier Charles Perrens, Laboratoire U657 INSERM Evaluation des croyances dans le domaine du maternage: Adaptation et validation de l'Intensive Parenting Attitude Questionnaire (IPAQ) en contexte Français ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 325 Lucile Malard, Jean-François Chastang, Isabelle Niedhammer INSERM U1136, Paris, France Les évolutions différentielles de la santé mentale dans la population au travail en France entre 2006 et 2010 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Céline Mathy1,2,11, Marc Marty3, Christine Cedraschi4, Stéphane Genevay5, Françoise Laroche6, Bernard Duplan7, Bernard Savarieau8, Jean-Paul Broonen9, Yves Henrotin2,10,11 au nom du Groupe Communication de la Section Rachis de la SFR 1 Unité de Psychologie Sociale, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique 2 Belgian Back Society, Rue St Luc 8, Bouge, Belgique 3 Service de Rhumatologie, Hôpital Henri Mondor, Créteil, France 4 Centre Multidisciplinaire de la Douleur, Service de Pharmacologie et Toxicologie Cliniques & Service de Médecine Interne de Réhabilitation, Hôpitaux Universitaires de Genève et Faculté de Médecine, Université de Genève, Suisse 5 Médecin adjoint du chef de service, Service de Rhumatologie, Hôpitaux Universitaires de Genève, Suisse 6 Centre d’évaluation et traitement de la Douleur, Hôpital Saint-Antoine, Paris, France 7 Hôpital Reine Hortense, Centre hospitalier d’Aix-les-Bains, Aix-les-Bains, France 8 NUKLEUS, Paris, France 9 Laboratoire de Psychologie du travail et de la Communication, Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Education, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique 10 Unité de Recherche sur l’Os et le Cartilage, Institut de Pathologie, Université de Liège, Liège (Sart Tilman), Belgique 11 Service de Kinésithérapie et de Réadaptation Fonctionnelle, Hôpital Princesse Paola, Marche-en-Famenne, Belgique Développement de l’Inventaire Volitionnel des Exercices du dos ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Céline Mathy1,2,5,6,7, Christine Cedraschi3,6, Jean-Paul Broonen4, Assaad Azzi1 Et Yves Henrotin2,5,6,7 1 Unité de Psychologie Sociale, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université Libre de Bruxelles CP 122, 50 Avenue F.D. Roosevelt, 1050 Bruxelles, Belgique Page 326 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 2 Belgian Back Society, Rue St Luc 8, Bouge, Belgique Centre Multidisciplinaire de la Douleur, Service de Pharmacologie et Toxicologie Cliniques & Service de Médecine Interne de Réhabilitation, Hôpitaux Universitaires de Genève et Faculté de Médecine, Université de Genève, Suisse 4 Centre de Recherche en Psychologie du Travail et de la Consommation, Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Education, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique 5 Unité de Recherche sur l’Os et le Cartilage, Arthropôle Liège, CHU, Institut de Pathologie B23, Université de Liège, 4000 Liège (Sart Tilman), Belgique 6 Section Rachis de la Société Française de Rhumatologie 7 Service de Kinésithérapie et de Réadaptation Fonctionnelle, Hôpital Princesse Paola, Rue du Vivier, 21, 6900 Marche-en-Famenne, Belgique 3 Volition et lombalgie chronique : ce que nous apprennent les patients ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Julie Mazoyer Université de Toulouse II Le Mirail Le traitement de la douleur en soins palliatifs : jugement d’acceptabilité de l’utilisation des antalgiques de palier 3 (étude pilote) ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Stéphanie Michenaud, Marie Préau Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS), Université Lumière Lyon, Institut de Psychologie, avenue Pierre Mendès-France - 69676 BRON Cedex Correspondence : [email protected] Vivre avec une malvoyance sévère et compenser son handicap avec un chien guide ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 327 E. Monnart, D. Ogez, B. Tombal, Ph. de Timary, E. Zech Université catholique de Louvain L’anxiété chez les patients présentant un cancer de la prostate et intégrés dans le programme de surveillance active ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Anaïck Besozzi¹ ², Sébastien Montel³, Christine Perret-Guillaume², Elisabeth Spitz¹ ¹ Laboratoire de Psychologie de la Santé—EPSAM, UE 4360 APEMAC, Université de Lorraine, Metz, France ² Centre Mémoire de Ressources et de Recherche, Centre hospitalier universitaire de Nancy, Nancy, France. ³ Laboratoire de Psychopathologie et de Neuropsychologie, EA 2027, Université Paris 8, Paris, France Intérêt de la prise en compte des représentations subjectives dans la démarche diagnostique des pathologies de la mémoire ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Clémence Moreaux1,2 , Sophie Lelorain², Hélène Pavy-Bricout1, Véronique Christophe², Françoise Weingertner1 ¹GCS-C2RC (Groupement de Coopération Sanitaire - Centre de référence Régional en Cancérologie) ² Unité de Recherche en Sciences Cognitives et Affectives EA 1059, Université Lille 3 Etude des facteurs intervenant sur la qualité de la coordination du parcours de soins des patients en cancérologie ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Isabelle Niedhammer, Jean-François Chastang INSERM, U1136, Paris, France Page 328 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Facteurs psychosociaux au travail et survenue du premier épisode dépressif : résultats issus des données rétrospectives de l’enquête nationale SIP ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Marysia Ogrodnik Centre d’Economie de la Sorbonne Addiction, préférences et rationalité : une revue critique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Hassan Oudda1, Ahmed Ahami2, Elyoussfi Elkettani3, Mohamed Elmossati4 1 2 Dpt de Chimie, Faculté des Sciences de Kénitra, Université Ibn Tofail Dpt de Biologie, Faculté des Sciences de Kénitra, Université Ibn Tofail 3 Dpt de Mathématiques, Faculté des Sciences, Université Ibn Tofail 4 Faculté des Sciences, Université Ibn Tofail Etude du stress au travail et son impact sur l’état de santé générale chez un échantillon d’enseignants universitaires marocains ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Nicoleta Petroiu Université de Lyon 2 Implantation de nouvelles méthodes et techniques l’apprentissage des élèves sourds et malentendants dans ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 329 Pamela Prevost Psychologue clinicienne, AXIS MUNDI Paris Evolution sur 3 ans de Programmes d’Aide psychologique aux Employés© de trois entreprises ayant déployés des Plans de Sauvegarde de l’Emploi ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Marie Préau1,2, Vanessa Laguette1, Laura March2,3, Camélia Protopopescu2,3, Catherine Leport4, Geneviève Chene5, François Raffi5 et Bruno Spire2,3 et le groupe d’étude de la Cohorte ANRS CO8 APROCO-COPILOTE 1 2 GRePS, Université Lyon 2 SESSTIM UMR 912, Marseille 3 ORS PACA, Marseille 4 Hôpital Bichat, Paris 5 Inserm U897, Bordeaux 6 CHU de Nantes, Nantes Divulguer sa séropositivité : est-ce plus facile qu’il y a 10 ans : une approche longitudinale ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Rosa Puglia, Fabienne Glowacz Université de Liège Recherche de sensations, sexualité et pornographie à l’adolescence ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 330 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Benoit Petre1, Sophie Degrange1, Dieudonné Leclercq2, Michèle Guillaume1 1 Université de Liège, département des sciences de la Santé publique, Liège, Belgique 2 Professeur émérite de l'Université de Liège Le récit de vie comme outil d’aide au diagnostic éducatif du patient ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Mathilde Robert, Angélique Bonnaud-Antignac, Ghoziane FleuryBahi Université de Nantes Evaluation des risques liés au traitement à l’iode radioactif des patients atteints d’un cancer de la thyroïde : une étude exploratoire ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Pierre Rousseau1, Romain Meiche2, Olivier Blaise3, Justine Gaugue4, Willy Lahaye5 1 Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Service de Sciences de la Famille, Université de Mons, Belgique 2 Université de Mons, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Service de Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 3 Référent de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) pour la maltraitance, Hainaut, Belgique 4 Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Chef du Service de Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 5 Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Chef du Service de Sciences de la Famille, Université de Mons Adversité des débuts de la vie, effets sur la santé et résilience ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 331 Ouahida Sail Université d’Alger 2 Efficacité sur l’entrainement à la résolution de problème chez les toxicomanes ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Raquel Sanchez Rodriguez1, Arnaud Delmaere2 1 Université du Mirail II 2 EPDA du Glandier Complexité de l’accompagnement d’un agresseur sexuel avec une déficience intellectuelle en institution médico-sociale ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Nathalie Schippers¹, Elke Van Hoof², Philippe Mairiaux¹ ¹Santé au Travail et Education pour la Santé, Université de Liège ²Experimentele en Toegepaste Psychologie, Vrije Universiteit Brussel Cancer du sein et retour au travail ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Emilie Schmits, Sophie Cuingnet, Etienne Quertemont, Fabienne Glowacz Université de Liège Consommation de cannabis et d’alcool chez les jeunes adultes : Quels liens avec l’anxiété, l’anxiété sociale et la dépression ? ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 332 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Emilie Schmits, Etienne Quertemont, Cécile Mathys Université de Liège Consommation de cannabis chez les adolescents : Quel outil pour une détection précoce ? ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Florence Sordes Ader1, Lionel Delpech2 1 Laboratoire Octogone Cerpp, Toulouse le mirail 2 étudiant en M2 pro psychologie de la santé Implication du potentiel créatif sur les comorbidités psychologiques dues à un cancer ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Elena Stanculescu Université de Bucarest Les dimensions salutogènes de la personnalité et le bien-être psychique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Céline Stassart1, Benoît Potdevin2, Anne-Marie Etienne1 1 ULg, Psychologie de la santé ULg, Master en Psychologie 2 Intentions d’implémentations et procrastination chez les étudiants ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 333 Nathalie Steffens, Frédéric Verhaegen, Cyril Tarquinio Equipe de Psychologie de la Santé de Metz (EPSaM), Laboratoire APEMAC (EA4360) Contribution méthodologique à la mise au jour des facteurs qui interfèrent avec le processus de changement dans l’interaction psychothérapeutique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Caroline Tilkin, Anne-Marie Etienne Département de Psychologies et de Cliniques des Systèmes Humains, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université de Liège, Belgique Méthodes mixtes dans la recherche sur la qualité de vie à l’adolescence : brève revue de la littérature ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Malorie Touchèque1, Caroline Tilkin1, Gilles Dupuis2, Anne-Marie Etienne1 1 2 Université de Liège Université de Québec à Montréal Développement d’une application sur IPad pour l’Inventaire Systémique de Qualité de Vie pour Enfants (ISQV-E) ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Jennifer Toussaint1, Justine Gauge2 1 Psychologue clinicienne, Assistante doctorante, Service de Psychologie de l’Enfant et de l’Adolescent, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université de Mons, 18, Place du Parc 7000 MONS [email protected] 2 Docteur en Psychologie, Chef de Service et Chargée de cours, Service de Psychologie de l’Enfant et de l’Adolescent, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, Université de Mons 18, Place du Parc 7000 MONS [email protected] Page 334 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 L’enfant atteint de leucémie : vécu émotionnel, adapation et ajustement dyadique mère-enfant ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Lur TRAN Thi Minh Duc1, NGUYEN Ngoc Diep2, BUI Thi Hong Thai1 1 2 USSH UTM La relation entre l’utilisation des réseaux sociaux numériques et l’estime de soi chez les étudiants vietnamiens ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Mélanie Trocmé1, Guillaume Grandazzi2, Lydia Guittet2, Véronique Christophe1,2 1 Unité de Recherche en sciences Cognitives et Affectives URECA EA 1059, Université de Lille 3 2 U 1086 INSERM « Cancers et Préventions », Université de Caen Le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus sous le regard de médecins généralistes, de gynécologues et de la littérature ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Raphaël Trouillet Université Montpellier 3 Effets directs ou indirects du coping religieux sur la santé mentale ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Page 335 Laurent Valot1, Michel Wawrzyniak1, Jean-Daniel Lalau2, Marie Cozette Mience1, Perrine Lecointe1 1 Centre de Recherche en Psychologie, EA 7223, Université Picardie Jules Verne, Amiens, France 2 Service d’endocrinologie – nutrition Et pôle de prévention et d’éducation du patient, centre hospitalier universitaire, Amiens, France Alliance thérapeutique dans l’accompagnement éducatif des patients diabétiques des pôles de prévention et d’éducation thérapeutique en Picardie : recherche clinique sur l’attachement, le coping et la résilience ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Christel Vioulac1, Colette Aubrée2, Aurélie Untas1 1 Université Paris Descartes 2 Hôpital Tenon, Paris Empathie et stress chez les infirmières en hémodialyse ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Aurélie Wagener, Christophe Dierickx, Sylvie Blairy Unité de Psychologie Clinique Comportementale et Cognitive, Université de Liège “Gérer ses émotions et agir : pleine conscience et ACT” Etude préliminaire de l’efficacité d’un groupe thérapeutique ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ Page 336 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 NOTES : ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 338 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ ................................................................................................................................................ 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Page 340 8e Congrès de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé Liège (Belgique) – 15, 16 et 17 décembre 2014 Avec la collaboration de :