Ultimate frisbee,

Transcription

Ultimate frisbee,
Clés
pour la
Ultimate frisbee,
jeu collectif scolaire par excellence
#
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2007
Ministère de la Communauté française
| Direction générale du Sport
Enseignement
1
La place du sport
dans l’éducation physique à l’école (2e partie)
Jacqueline VANDENBERG-LOBET
5
L'endurance à l'école, vecteur de santé et d'autonomie :
un projet pédagogique en trois cycles (3e partie)
Philippe TOUSSAINT
9
Cross : finale de la Communauté française à Wépion
Dossier de l’ADEPS
11
L’ Ultimate frisbee,
un jeu collectif scolaire par excellence (1e partie)
O. CASSART
Santé préventive
19
L’alimentation pour enfants et adolescents sportifs
de haut niveau – Point de vue pratique
Nathalie KIRIKZUC
Information
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26
28
Sport Défi Famille, une aventure sportive et familiale
avec l’ADEPS
Index des articles parus en 2006
Internet : éthique et fair-play dans le sport
en Communauté française
À livres ouverts
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N S E I G N E M E N T
La place du sport
dans l’éducation
physique
à l’école
(2e partie)
3. La pratique du sport à l’école
en dehors du temps scolaire
Les activités parascolaires
Jacqueline VANDENBERG-LOBET
Licenciée-agrégée en EP, Université de Liège (1963)
Inspectrice d’Education physique,
Enseignement secondaire et supérieur non universitaire
Présidente de la Fédération sportive
de l’Enseignement de la Communauté,
de l’Association des Fédérations francophones du Sport scolaire
et de la Fédération d’Education physique
Communication donnée par l’Auteur le 30 novembre
lors du 3e colloque Droit et Sport organisé à
Bruxelles par le Cabinet Vanden Eynde & Partners
sur le thème de « la formation des jeunes sportifs ».
L’amélioration de la condition physique liée à la
pratique des activités physiques durant les cours
organisés dans les programmes scolaires, même si
certaines expériences sont réalisées dans quelques
écoles fondamentales, n’est pas suffisante pour pallier le manque de mouvement et réduire les conséquences qu’il entraîne.
Pour cette raison, des activités sont proposées aux
élèves en supplément de la plage-horaire officielle;
elles sont dénommées « Activités parascolaires ».
Celles-ci sont proposées par les enseignants mais
ne sont pas obligatoires. Elles sont gérées par les
fédérations sportives scolaires.
Rôle des fédérations sportives scolaires
Les photos illustrant cet article sont extraites d’un reportage
effectué au collège Saint-Louis à Liège.
La Rédaction tient à remercier la Direction pour sa précieuse
collaboration,
M. Jean-Luc PIERRARD et André BEBRONNE, professeurs d’EP,
Jonathan THERASSE, stagiaire,
ainsi que les élèves, pour leur patience et leur aimable concours.
Chaque réseau d’enseignement possède sa fédération sportive :
- FSEC : fédération sportive de l’enseignement de
la Communauté française ;
- FSEOS : fédération sportive de l’enseignement
officiel ;
- FRSEL : fédération royale sportive de l’enseignement libre.
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N S E I G N E M E N T
Depuis le 1er janvier 2000, par le biais du Décret du
30 mars 1999, ces trois fédérations sont réunies en
une Association des fédérations francophones du
sport scolaire (AFFSS).
Chaque fédération scolaire a pour but de permettre
la pratique sportive en dehors du temps scolaire
mais dans le cadre de l’école, c’est-à-dire en parascolaire durant les temps libres : temps de midi,
après-midi sportives,…
Ces activités sportives doivent s’adresser au plus
grand nombre, dans le but de former l’enfant dans
sa globalité, en respectant son potentiel physique,
morphologique et son niveau de développement
biologique.
Un certain nombre d’enfants ne sont pas acceptés dans
les clubs pour diverses raisons, notamment : milieu
social, développement morphologique et psychomoteur
moins avancé, mauvaise orientation sportive, mauvaises performances,…
Comment aider l’enfant à sortir de cette spirale du
rejet ? Par le biais d’une pratique sportive adaptée,
source de réussite et, par conséquent, de plaisir.
La notion de plaisir proviendra de l’égalité devant
l’activité, de la notion d’aide et de collaboration.
Pour atteindre cet objectif, nous avons imaginé
d’adapter les règles en harmonie avec le respect de
l’adversaire, le souci de l’équité, le maintien de sa
dignité.
Contribution des fédérations sportives
à l’éducation
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Le sport est une activité porteuse de valeurs nobles :
esprit d’équipe, partage, renforcement de la confiance
en soi, dépassement de soi, éthique et santé.
Toutes ces valeurs figurent dans la Charte olympique du Baron Pierre de Coubertin en 1896. Elles
sont essentielles dans la construction de l’enfant,
du futur adulte. Ces valeurs constituent également le
fondement même de la fédération sportive de l’enseignement de la Communauté: Sport-santé, Sportéducation, Sport-plaisir.
Les nombreuses dérives actuelles d’un sport devenu
« industrie » semblent remettre en cause la validité
et la qualité des vertus acquises par son intermédiaire. Comment agissons-nous afin de maintenir les
vertus éducatives ?
Tel que pratiqué dans les fédérations sportives, le
sport est un facteur d’intégration sociale. Tout
“Chaque
fédération
scolaire a pour
but de permettre
la pratique
sportive en
dehors du temps
scolaire mais
dans le cadre
de l'école,
c'est-à-dire en
parascolaire
durant les temps
libres,…”
enfant, doué ou non, a sa place en compétition et
ce, par l’existence à la F.S.E.C. notamment, de 2
championnats distincts : le A ouvert à tous, le B,
accessible aux jeunes n’étant pas affiliés à une fédération civile.
Les enfants fréquentant l’enseignement spécialisé
sont de plus en plus intégrés dans les championnats
de l’enseignement ordinaire. Par ce biais, ils apprennent à se connaître, à se respecter, à s’apprécier.
Par l’attitude ouverte et réfléchie de tous les responsables
du sport scolaire, chaque année, et ce depuis 20 ans, le
sport contribue largement à l’éducation globale des
enfants.
Sport-santé – Sport-éducation – Sport-plaisir
Ces objectifs, toujours présents lors des rencontres
scolaires, sont de plus en plus d’actualité :
Sport-santé
Fin 2005, le colloque mis sur pied par le COIB « Sport, condition physique et plus ! » - mettait
en évidence certains problèmes chez les jeunes, constats déjà dressés antérieurement mais… restés lettre
morte : la condition physique des jeunes Belges,
quel que soit leur âge, régresse !
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Le déficit de mouvement dans la vie quotidienne ne
trouve pas une compensation suffisante dans les
activités physiques pratiquées durant le temps scolaire obligatoire.
Des activités para-scolaires sont absolument
indispensables si l’on veut réduire les effets de l’inactivité, notamment l’obésité, les troubles métaboliques, l’hypertension, les déficits du maintien,…lesquels apparaissent de plus en plus tôt !
L’augmentation de l’obésité liée au déficit d’activités
physiques ainsi qu’à l’évolution de l’alimentation,
induit un comportement de rejet de la part des
jeunes :
- réduction du niveau de condition physique ;
- insuccès dans les activités de jeu et de sport ;
- retrait des activités physiques et repli sur soi ;
- développement de problèmes psychologiques,
notamment perte de l’estime de soi.
Pour améliorer la condition physique, il faut inculquer de bonnes habitudes de vie active, amener à
« Bouger … au moins 30 minutes par jour » et ce,
sous la guidance de pédagogues avertis, informés
des potentialités physiques et psychologiques de
l’enfant.
La valorisation de l’éducation physique scolaire, la
motivation et la sensibilisation des jeunes pour une
“Le sport scolaire
est un vecteur
des valeurs
éducatives et
un puissant
moyen de
communication
et d’intégration
entre les
individus.”
N S E I G N E M E N T
bonne condition physique et mentale, pendant
toute la vie, figure parmi les missions les plus importantes de l’école.
Sport-éducation
Le sport scolaire est un vecteur des valeurs éducatives et un puissant moyen de communication et d’intégration entre les individus.
Les rencontres inter-écoles, inter-réseaux, voire
même à l’étranger, élargissent le cadre de référence et
renforcent les qualités sociales telles que le fair-play,
le respect des autres, le surpassement de soi au bénéfice de l’équipe ainsi que l’acceptation des règles et
des décisions.
Les responsables du sport scolaire déplorent vivement
les évènements violents vécus au cours des derniers
mois et sont persuadés - et cela renforce leur sentiment d’être indispensables dans le milieu scolaire que l’enfant occupé par les activités sportives parascolaires, encadré par des enseignants qualifiés et, de
plus, bénévoles, bénéficient d’une protection contre
l’usage de la drogue et le recours à ces manifestations
violentes, aboutissant à l’extrême : l’enfant qui pratique le sport durant son temps libre n’est pas un
vandale et ne fait pas la « Une » des journaux…
Il faut donc tout mettre en œuvre pour continuer
dans cette voie et, si possible, impliquer tous les élèves de nos écoles, enseignement ordinaire et enseignement spécialisé.
Sport-plaisir
Pratiqué au sein de la fédération sportive scolaire, le
sport doit être source de plaisir et synonyme de
valorisation.
Le sport scolaire doit former l’enfant dans sa globalité en respectant son potentiel physique et son
niveau de développement mental.
Lors des rencontres, chacun a sa place, à certains
moments, grâce à des règles adaptées, dans le respect
de l’adversaire, le souci de l’équité, le maintien de sa
dignité.
Selon cette optique de « Santé, éducation et plaisir »,
le jeune ne doit pas avoir recours au dopage. Nous
devons toutefois nous montrer vigilants car les tentations sont fortes, les moyens insidieux et souvent
mal connus de ceux qui assument l’encadrement
pédagogique.
Nous devons donc informer les jeunes et les mettre en
garde contre les risques à court, moyen et long terme !
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5. Conclusion
4. Les sport-études organisés
en dehors du temps scolaires
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Certaines fédérations mettent sur pied des « SportEtudes » en collaboration avec des établissements
d’enseignement secondaire.
Ce type de formation devrait s’intituler « Etudes et
Sport » afin de permettre une meilleure lisibilité des
objectifs poursuivis.
Le sport est pratiqué en dehors de l’horaire scolaire,
dans des centres sportifs, sous la guidance des entraîneurs des fédérations.
Pour faciliter la pratique sportive, des accords peuvent être passés avec les chefs d’établissement afin de
prévoir des adaptations de la grille-horaire et de
libérer des périodes d’entraînement compatibles avec
le sport considéré.
Dans ce cas, ce sont les fédérations sportives qui :
- déterminent le nombre d’heures d’entraînement
et les programmes ;
- choisissent le personnel d’encadrement ;
- sélectionnent le public (nombre-compétences) ;
- établissent le montant de l’inscription.
Ces sections « Sport-Etudes » sont soutenues par le
Ministre des Sports à condition qu’ils reposent sur
des projets crédibles.
Il s’agit toutefois d’un domaine difficile à gérer si
l’on veut améliorer le niveau des sports études
actuels : il conviendrait de rassembler les meilleurs
athlètes avec les meilleurs entraîneurs dans les conditions optimales d’hébergement et de scolarité.
Disposant d’une infrastructure adaptée et permanente, ils bénéficieraient également d’un encadrement pédagogique (sportif et scolaire) de haut niveau.
Dans certaines disciplines sportives (insuffisance
d’athlètes de haut niveau, manque d’homogénéité,
niveau général insuffisant), il serait plus efficace de
regrouper des disciplines proches (sports de combat,
par exemple) ou complémentaires dans des centres
sportifs appropriés mais en nombre limité afin de
concentrer les moyens disponibles.
Pratiqué à l’école ou en dehors de celle-ci, loin de l’esprit
du sport-industrie, le sport bien géré revêt une grande
importance dans le développement physique et le développement général des jeunes.
Comme le précise la Charte Internationale de l’éducation physique et du sport (UNESCO, 1988) :
« La pratique du sport et de l’éducation physique est
un droit fondamental pour tous. Il s’applique sans
distinction de sexe, de capacité physique, de religion,
de culture, de tradition et de nationalité. Il induit la
liberté qui appartient à chacun de développer librement ses possibilités physiques, intellectuelles et
morales à travers l’éducation physique et le sport. »
Le sport contribue à la santé
L’amélioration de la santé est l’aboutissement d’une
activité physique régulière, à intensité moyenne, qui
permettra à l’adolescent d’éviter l’obésité et toutes les
conséquences physiques et psychiques qu’elle
entraîne : insuccès dans les activités physiques, retrait
des activités sportives, et enfin, rejet des pairs !
Le professeur d’éducation physique, l’entraîneur doit
aussi être un guide pour le choix d’une hygiène de vie
correcte et le choix d’une alimentation équilibrée; par
ses conseils judicieux, il pourra détourner le jeune des
nombreuses sollicitations qui l’entourent.
Le sport contribue au développement général
Il contribue à fortifier la confiance, le respect de soi,
le développement social, prépare à la compétition - à
gagner et à perdre - à coopérer et à collaborer.
Les droits humains, l’égalité des sexes et l’éducation pour
la paix sont des aspects importants qui peuvent être
enseignés à travers la pratique des activités physiques.
De plus, de nombreuses études ont montré qu’en
accordant une plus grande place à l’activité physique dans les programmes scolaires, on n’aboutit en
aucun cas à une baisse de niveau des notes mais
qu’au contraire, de nombreux élèves améliorent leurs
notes et leur aptitude à acquérir des connaissances
intellectuelles.
La pratique du sport est liée aux vraies valeurs :
santé, qualité de vie, éducation, loisir,…
Plus que jamais, le vieil adage Mens sana in corpore
sano est d’actualité et devrait être affiché en évidence dans tous les établissements de formation ! ■
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N DS IE IT G ON R
E MI EA N LT
Philippe TOUSSAINT
professeur d'EP
au Collège Saint-Augustin à Enghien
[email protected]
L'endurance
à l'école,
vecteur de santé et d'autonomie
un projet pédagogique en 3 cycles
(2e partie)
L’idée que l’activité physique préserve et améliore
la santé ne date pas d’aujourd’hui. L’activité
physique répond à un besoin de notre organisme et
est nécessaire à son bon fonctionnement.
Partant du constat de la dégradation de la condition
physique de nos jeunes, combinée à une hygiène de
vie déplorable (alimentation, tabac, alcool,
sommeil…), tout enseignant, en particulier le
professeur d’EP, se doit de réagir en mettant en
place des moyens permettant aux élèves d’adopter
des comportements favorables à leur propre santé.
Moyen d’épanouissement et de bien-être, ressource
pour la vie quotidienne, la santé s’inscrit dans un
tissu complexe d’interactions entre le jeune et son
milieu. L’école est bien l’un des lieux privilégiés où
l’enfant et l’adolescent peuvent acquérir la culture
sportive du goût à l’effort et la prise en charge de
leur bien-être.
Lors des 2 cycles (fiches) précédentes, l’élève a couru
à divers pourcentages de sa VMA. La vitesse maximale aérobie est définie comme étant la plus petite
vitesse (ou puissance qui permet de solliciter la VO2
max au cours d’un test incrémenté (Léger,Vameval…). Elle est exprimée en km/h. On est capable de
la maintenir, en donnant le meilleur de soi-même
pendant un 2 000 m plat et dans des conditions
proches de l’idéal. La VMA peut être maintenue
chez un bon athlète pendant 7 min. On parle de
temps limite de maintien de la vitesse à 100% VMA
(Tlim100).
L’intensité de l’effort est directement liée à une fréquence cardiaque. Si l’effort augmente, la fréquence
cardiaque augmente de manière linéaire jusqu’à
atteindre un seuil où elle se stabilise, c’est la fréquence cardiaque maximale (FCmax) atteinte lors
du dernier palier.
Certes à l’arrivée du test, le rythme cardiaque est à
peu de choses près à 100 % de son maximum. Mais
pour des efforts d’entraînement, qui ne doivent
jamais atteindre une telle intensité, il n’y a pas de
correspondance précise entre la FCmax et la VMA.
Ainsi une séance préconisée à 70 % de sa VMA est
courue à une valeur éloignée des 70 % de la FCmax.
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Comme nous l’avons constaté lors des 2 premiers
cycles, on peut réaliser des séances basées sur un
pourcentage de sa VMA, mais physiologiquement,
c’est moins précis, plus aléatoire. En effet, il faudrait qu’elle se déroule dans les conditions identiques à celles du test. Ce qui est utopique lors d’un
entraînement en milieu naturel.
Se baser sur la VMA n’est donc - ‘la plupart du
temps’ - pas réaliste puisque les conditions de la
séance sont rarement identiques à celles du test. La
vitesse donnée sur terrain plat ne correspond donc
nullement à l’intensité recherchée si l’on rencontre le
moindre faux plat, vent de face, chaleur accablante…
Courir ni trop vite, ni trop lentement et à la bonne
fréquence cardiaque est la condition fondamentale
pour progresser. Lors de l’effort sans cardio-fréquencemètre, l’enseignant est incapable de quantifier
précisément la relation intensité/fréquence cardiaque. Son utilisation est un guide précieux, un
indicateur de la relation I/FC. Il fournira des données précises à l’élève qui le consultera tout au long
de sa séance afin de savoir s’il court à l’allure préconisée. Il lui permettra de juger de la qualité de son
effort et de sa récupération.
Conclusions
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L’approche méthodologique proposée ici a le mérite
d’exister et ne constitue certainement pas une panacée. Toutefois, avec Saint-Exupéry, il est permis
d’espérer: « J’ai réuni les maîtres et leur ai dit : ne
vous y trompez pas ; je vous ai confié les enfants des
hommes non pour peser plus tard la somme de leur
connaissances, mais pour me réjouir de la qualité de
leur ascension. »
Il va de soi que pareille méthode est susceptible d’innombrables applications en dehors du seul cadre
scolaire. Le fil conducteur étant la course de durée, le
jogging, il est possible de concilier les impératifs
d’efficacité, de sécurité et la sensation de plaisir dans
la vie, mais surtout d’optimaliser le potentiel d’énergie et d’augmenter le capital santé.
Cette méthode paraît adaptée à un public très diversifié :
- celui qui a plus de 15 ans, puis sans limite d’âge ;
- celui qui ne pratique pas de sport ou uniquement en loisir…
- celui qui désire découvrir le jogging en douceur
avec un suivi personnalisé …afin d’améliorer sa
condition physique, perdre les kilos superflus,
gérer son capital santé…
- celui qui pratique régulièrement la course à pied
et qui désire franchir un cap : structurer son
programme, planifier avec de réels objectifs, utiliser au mieux sa fréquence cardiaque…
- celui qui souhaite partager le plaisir de ce sport
dans la convivialité d’un groupe mixte et dans
une ambiance sympa…
Cette méthode permet en effet une première approche :
- des tests VMA présentés ici afin de déterminer
son niveau, d’établir une fiche personnalisée afin
de visualiser la progression sportive, les modifications physiques (IMC)…
- de l’utilisation du cardio-fréquencemètre afin
de déterminer différentes allures de courses.
Combinée à des séances sur la piste, en nature, en
ville, mais aussi des séances de préparation physique
généralisée, elle peut conduire à l’élaboration de
séances de techniques de courses afin d’améliorer la
qualité course (économie d’énergie), susceptibles
d’être accompagnées de séances de stretching, de
renforcement musculaire, voire un accompagnement par des professionnels de la santé (professeur
d’éducation physique, préparateur physique, médecin, kiné, nutritionniste…) afin d’optimaliser son
capital santé, son mieux-être…
Une pratique régulière et raisonnée de l’activité
deviendra un réel plaisir et induira auprès de chaque
pratiquant la gestion autonome de son propre capital santé. ■
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N S E I G N E M E N T
Cross Adeps,
La finale au
centre culturel
Marcel Hicter
Au terme des ‘petites’ finales organisées à l’échelon
de chacune de nos provinces, c’est dans le bel écrin
boisé du domaine de la Marlagne à Wépion que
s’est déroulée la finale de la Communauté française.
Journée fort animée le 24 janvier dernier : par centaines, les élèves des 3e à la 6e années, qualifiés au
terme des compétitions provinciales, se sont retrouvés pour tenter de monter sur le podium final.
Huit courses étaient programmées entre 13 h 30 et
16 h 30, chacune précédée d’une séance d’échauffement sérieux : de quoi aborder le parcours sans
redouter ni crampes ni petits bobos.
C’est que chaque course fut ardemment disputée et
suivie par de très nombreux adultes venus supporter
qui ses élèves, qui ses enfants, qui ses administrés.
D’autant plus que le parcours, conçu en longs
rubans sinueux, permettait à chacun de suivre le
déroulement des courses.
Rappelons que le but de ces cross scolaires encouragés par l’ADEPS a pour premier objectif de favoriser
la participation et la progression de tous les élèves :
il s’agit moins de flatter la fierté des meilleur(e)s –
encore qu’elle mérite elle aussi le respect – que de stimuler chacun et chacune à épanouir toutes ses aptitudes. Chacun est invité à se surpasser, dans le
respect de ses limites : il est des performances
modestes mais admirables, tant elles sont le résultat
de la volonté, de l’opiniâtreté.
Bien entendu, à toute course son vainqueur et c’est
un plaisir que d’accueillir sur le podium le trio de
tête dans chaque catégorie d’âge.
Notons à cet égard que, contrairement à l’année
passée, marquée par les superbes résultats engrangés
par l’école libre d’Aubel (deux 1e places, une 2e et
une 3e) et l’école libre Le Verseau à Bierges (3
podiums), les meilleurs chronos se sont distribués de
façon très dispersée. L’Athénée royal d’Arlon mérite
toutefois une mention exceptionnelle pour ce grand
cru 2007 : 2e et 3e places pour les garçons nés en
1996, 1e place pour les filles ’97 et 2e pour les filles
’96 – une tranche d’âge prometteuse !
Rendre hommage aux lauréats ne doit pas faire de
l’ombre aux suivants : outre le souvenir d’une aprèsmidi passée au grand air, c’est la découverte de ses
limites, mais aussi de ses progrès, qui justifie toute la
préparation étalée sur plusieurs mois par des enseignants dévoués auxquels, les parents et tous le personnel de l’ADEPS tiennent à faire honneur ! ■
11
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Finales de Cross de la Communauté française
Sur chaque podium, le vainqueur est au centre, le 2e à g. et le 3 à dr.
12
Filles (nées en 1998-99)
1. Alicia Judicq
2. Justine Baland
3. Solène Papart
Sainte Bernadette (B.)
E.C. Tavigny (Lx)
E.C. Ste Véronique (Lg)
Garçons (nés en 1998-99)
1. Basile Ciccarese
2. Sébastien Petit
3. Guillaume Gemine
Cardinal Mercier (B.)
Eplsx St Amand St Pierre (Lg)
Ecole ouverte (Brabant)
Filles (1997)
1. Zoé Piérard
2. Elisa Crepin
3. Justine Gregoir
A.R. Arlon (Lx)
E.C. Heyd (Lx)
L’Envol (B.)
Garçons (1997)
1. Vincent Parubaj
2. Lucas Mercelis
3. Giuseppe Bruzzese
Ecole Sainte-Anne (B.)
Ecole des Hayeffes (Brabant)
Eplsx St Amand St Pierre (Lg)
Filles (1996)
1. Valentine Gillard
2. Lysa Thimothée
3. Vilette Lebrun
ECF Automne Libin (Lx)
AR Arlon (Lx)
Ecole de Nalinnes (H.)
Garçons (1996)
1. Maxime Leemans
2. Guillaume Schmitt
3. Nicolas Martens
A.R. de Mons (H.)
A.R. d’Arlon (Lx)
A.R. d’Arlon (Lx)
Filles (1995)
1. Pauline Lejeune
2. Victoria Dumoulin
3. Daniela Noel
A.R. Andenne (N.)
E.C. Bomal (Lx)
Les Coccinelles (B.)
Garçons (1995)
1. Arthur Guiot
2. Julien Kaise
3. Sébastien Thirion
E.C. Frassem (Lx)
E.L. Saint-Laurent (N.)
E.C. de l’Envol (N.)
Filles (1993-94)
1. Lauralie Paulus
2. Coralie Deravet
3. Fanny Matz
E.C. Bomal (Lx)
E.C. Yvoir (N.)
E.C. Ste Marie, Tilff (Lg)
Garçons (1993-94)
1. Simon Vanopdenbosch
2. Belel Nejrabi
3. Sife Allah Azahaf
Grand Chemin (H.)
Institut Ste-Marie (B)
Sainte-Thérèse (B.) ■
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Olivier CASSART Patricia VAN HALTEREN
L’Ultimate
Frisbee,
Brussels Frisbee asbl –
Mooncatchers Uccle Frisbee club
Chaussée d’Ixelles, 308 - 1050 Bruxelles
0472 / 21.21.69
[email protected]
www.mooncatchers.be
(1e partie)
Sport et jeu collectif scolaire par excellence
Le ‘frisbee’, presque tout le monde connaît l’objet, ce disque en plastique qui vole. Moins
nombreux sont ceux qui connaissent l’Ultimate, sport collectif pratiqué avec un disque volant
(ou frisbee).
L’état d’esprit qui règne à l’Ultimate - jouer pour se faire du bien, s’amuser, pour gagner aussi,
mais dans le respect de l’autre et des règles - est le fondement, la base du jeu chez l’homme, de
son goût pour le sport en général.
Le plaisir doit primer sur la volonté de gagner « à tout prix », attitude hélas trop souvent
exaltée par les médias dans le sport professionnel ou de compétition.
De plus en plus fréquemment, sport rime avec violence, physique ou verbale, en fonction de
l’importance démesurée accordée au résultat final, plutôt qu’au processus de développement et
de travail qui y mène.
L’Ultimate propose une alternative, une nouvelle pédagogie, dans la manière d’appréhender le sport.
Il a tellement plu à de nombreux enseignants suédois qui l’avaient introduit dans leurs écoles, qu’ils appliquent
aujourd’hui les règles d’auto-arbitrage de l’Ultimate au Football et à d’autres sports collectifs dans leurs écoles.
Par ailleurs, l’Ultimate pourrait devenir un sport scolaire collectif par excellence, en raison des nombreux
aspects physiques et pédagogiques qu’il développe.
Sommaire
1. TECHNIQUES DE JEUX
ET DE LANCERS
Origines
Le terrain de jeu
Déroulement du jeu
Qualités physiques et
psychologiques développées par
l’Ultimate
Pourquoi l’Ultimate à l’école ?
Spécificités de l’Ultimate
Quels disques choisir ?
Techniques de lancers
Le revers
Le coup droit
Le lob ou renversé
Le pied-pivot
Quelques conseils
à paraître dans le prochain numéro :
2. EXERCICES ET PETITS JEUX
Introduction
1. Première approche et initiation
2. Le carré
3. Pas de contacts
4. Le pied-pivot
5. Jeu des dix passes
6. ‘Une-deux’
7. Lancer devant
8. Placement
9. Discathon ou ‘tour du monde’
10. Jeu de précision
13
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S
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Origines
Quelques mots sur les origines de ce sport d’équipe,
afin de mieux comprendre certaines de ces spécificités.
Dans les années ’50, l’intérêt croissant pour les ovnis
et autres soucoupes volantes favorise la création du
premier frisbee, fabriqué en 1956. Quelques années
plus tard, l’évolution de la technologie du plastique
aidant, les frisbees deviennent plus souples et non
cassants et commencent à être commercialisés
comme objets de loisir : et les disques volants d’apparaître dans les parcs, sur les plages, d’abord aux
USA puis en Europe avant de gagner le monde
entier.
C’est aux Etats-Unis, où l’on enregistre une véritable
explosion des ventes de disques, que va naître l’Ultimate.
En 1968 sur les campus universitaires, en opposition
à la violence qui peut régner dans certains sports
collectifs, en particulier le Football américain - mais
aussi dans la société américaine de l’époque, c’est la
guerre du Vietnam - des étudiants inventent un
nouveau sport collectif, très exigeant physiquement
mais sans contacts physiques autorisés, très ludique
et … sans arbitre.
En effet, les règles de ce sport introduisent une
notion nouvelle dans l’état d’esprit des sports collectifs. Ces étudiants imposent la règle n° 1, celle de
l’ « Esprit du Jeu », selon laquelle :
- chaque joueur est responsable individuellement
de ses actes sur le terrain ;
- l’esprit de compétition est encouragé mais pas au
détriment du respect de son adversaire, du
respect des règles et du simple plaisir de jouer !
Les joueurs doivent connaître les règles, les appliquer
le mieux possible, et appeler eux-mêmes les fautes
sur le terrain. En cas de litige entre deux joueurs, et
sans accord possible, on revient en arrière et on
recommence le jeu juste avant l’action litigieuse. Les
maîtres mots sont « respect de l’adversaire » et
« l’Esprit du Jeu ». Et cela fonctionne très bien.
L’Ultimate s’est maintenant répandu dans le monde
entier, sur tous les continents - plus de 120.000
licenciés dans plus de 40 pays. Les Championnats du
Monde des Clubs réunissent ± 120 équipes et plus
de 2 000 joueurs des deux sexes et de toutes les
nationalités (Canada, Etats-Unis, Australie, toute
l’Europe y compris les pays de l’Est, Russie, Japon,
Brésil, Venezuela, Mexique, Chine…).
Tous les matches qui ont lieu dans le monde, au
sein de chaque pays, se déroulent dans le même état
d’esprit sportif, toutes cultures confondues.
La Belgique compte 600 affiliés et 15 clubs, établis principalement en régions flamande et bruxelloise.
Le terrain de jeu
Voici les dimensions officielles d’un terrain en extérieur. Bien entendu elle peuvent et même doivent
être adaptées, en fonction de la place dont vous
disposez ainsi que du nombre d’élèves et de leur
âge.
100 m
36 m
18 m
14
64 m
18 m
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Déroulement du jeu
2 équipes de 7 joueurs (et des remplaçants). Le terrain est rectangulaire et prolongé par une zone d’enbut à chaque extrémité (comme au rugby).
A la mise en jeu, au début de chaque point, chacune
des deux équipes se place sur la ligne de zone de but
qu’elle défend. L’équipe ayant marqué le point précédent reste dans la zone où elle a scoré. De là, elle
lance le disque en direction de l’équipe adverse – le
plus loin possible, puis va défendre celle-ci. L’équipe
qui reçoit le disque devient ainsi offensive.
L’équipe offensive cherche à progresser par passes
successives jusqu’à marquer un point dans la zone de
but adverse. Un point est marqué lorsqu’un joueur
attrape le frisbee dans la zone de but qu’il attaque.
Pour y arriver, il est interdit de se déplacer avec le
frisbee en main, de le donner à un équipier de main
en main ou de se faire des passes à soi-même.
Dès qu’un joueur est en possession du disque, il
doit s’immobiliser et établir un pied-pivot avant de
relancer; il peut garder le disque en main pendant
10 secondes maximum et doit donc effectuer une
passe à un partenaire durant ce laps de temps.
Ses co-équipiers cherchent donc à se démarquer de
leur défenseur afin d’attraper le frisbee qui leur est
lancé. Et ainsi de suite. Les passes peuvent se faire
dans toutes les directions et il n’y a pas de hors-jeu.
Les ‘écrans’ (comme au basket) sont interdits.
L’équipe défensive devient offensive si elle s’empare
du frisbee en vol, lorsqu’il touche le sol (suite à une
passe ou un rattrapage raté ou même à une déviation
de la défense), si le frisbee atterrit ou est attrapé par
l’attaque hors des limites du terrain.
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L’équipe défensive tente d’empêcher la progression
de l’équipe adverse et de s’emparer du disque. Pour
ce faire, les défenseurs gênent les lancers et tentent
d’intercepter le disque, en vol uniquement. Il est
interdit de taper dessus, ou de le prendre lorsque
l’attaquant le tient en main.
Les fautes et contacts intentionnels sont interdits
par les règles. Cependant, lorsqu’une faute ou un
contact se produit, ce sont les joueurs directement impliqués qui doivent s’expliquer et trouver
une solution ensemble, afin que le jeu puisse
reprendre rapidement. S’il n’y a pas de solution, le
disque retournera au dernier lanceur avant que la
faute ne se soit produite et le jeu reprendra de là.
La première équipe qui inscrit 19 points, avec 2
points d’écart a remporté le match.
Qualités physiques et
psychologiques développées
par l’Ultimate
L’Ultimate est très ludique, et même la pratique
d’exercices plaît énormément aux enfants. Le fait
de courir pour attraper un frisbee en vol, ainsi que le
lancer avec précision, est tellement amusant que les
enfants courent et travaillent leur condition physique, leur psychomotricité et leurs aptitudes à se
mouvoir dans l’espace sans même s‘en apercevoir.
- condition physique
L’Ultimate suscite une succession de démarquages et
donc de courses de toutes sortes, depuis les petits
changements de direction et démarrages explosifs
jusqu’aux longs sprints. Il exige vitesse, endurance,
résistance, vivacité et agilité.
Les défenseurs ne sont pas en reste ! La défense est
généralement individuelle (la zone se pratique
aussi); à 7 contre 7 sur un terrain de 100 m x 36 m,
la surface à couvrir est importante.
Ce jeu est extrêmement physique et c’est d’ailleurs la
raison de son nom : Ultimate. Le fait que les
contacts physiques doivent être évités et qu‘aucun
« mauvais coup » ne soit permis, incite par ailleurs
à s’engager à fond physiquement sans craindre les
blessures intempestives.
- psycho-motricité
Le frisbee fait alterner de nombreuses courses et
sprints, avec des changements de direction et des
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feintes de corps, mais également des sauts et des
plongeons, pour attraper ou intercepter le frisbee. Il
faut également savoir attraper le disque des deux
mains et dans différentes positions, en course et à des
hauteurs variables, et ce malgré les tentatives d’interception par le défenseur.
Sans oublier le travail de technique de lancer, où il
faut feinter des passes et être capable de lancer de
plusieurs manières différentes.
Par ailleurs, il faut maîtriser une technique du piedpivot efficace pour parvenir à contourner son défenseur direct; celui-ci est en action en permanence
pour empêcher son adversaire de lancer dans de trop
bonnes conditions.
Pour arriver à bien lancer, l’attaquant en possession
du disque doit donc s’étirer et plier les jambes, se
baisser : la souplesse est également primordiale.
L’Ultimate développe l’habileté générale, mais possède aussi un aspect spécifique quant à la vision du
jeu et la lecture des trajectoires et donc de la perception de l’espace, du fait des très nombreuses possibilités de courbes et de vols différents du frisbee.
De plus, le vent est un facteur aléatoire qui intervient dans les trajectoires du disque et dès lors dans
les lancers. Une réflexion sur sa direction, sa force et
donc l’influence qu’il peut avoir sur le vol du frisbee
est primordiale lorsque le vent est présent.
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- socialisation - coopération - solidarité responsabilisation
L’Ultimate ne connaît pas le ‘dribble’ et il n’est pas possible de marquer un point tout seul; ce qui le rend extrêmement collectif et favorise la coopération, l’échange
(de passes), la participation de chacun à l’équipe.
Il n’y a pas non plus d’attaquants ou de défenseurs
spécifiques, tous les joueurs sur le terrain attaquent
ou défendent en fonction de l’équipe qui est en possession du frisbee. Si un joueur ne défend pas, l’équipe offensive jouera en surnombre, ce qui lui facilitera la tâche, et de la même manière si un joueur ne
participe pas activement à l’attaque de son équipe,
l’adversaire sera en surnombre en défense (comme au
handball ou au basket).
A l’instar des sports collectifs, un travail d’équipe est
nécessaire pour mettre au point une tactique pour
l’attaque ou la défense.
Enfin, le fait de s’auto-arbitrer, d’être responsable
de ses actes sur le terrain et du bon déroulement du
jeu, entraîne un grand nombre d’attitudes positives
et sportives (de ‘fair-play’). Il pousse les joueurs à ne
pas tricher, à respecter les règles et leurs adversaires,
à reconnaître leurs propres fautes, à s’affirmer et à
s’exprimer lorsqu’ils en ont subi une, à gérer les
conflits honnêtement et calmement.
Toutes ces attitudes positives amènent les joueurs à
un retour aux valeurs fondamentales du sport :
prendre du plaisir à jouer ensemble, pratiquer un
sport où le plus important n’est pas de gagner (à
tout prix), mais de s’amuser ensemble, dans le
respect de l’autre.
Il est intéressant de remarquer que de nombreux
sports collectifs imposent parfois des contraintes lors
d’exercices en vue de travailler des objectifs précis et
d’encourager certaines attitudes. Quelques unes de
ces « contraintes » font partie des règles officielles
de l’Ultimate :
- pas de dribble au basket pour favoriser le jeu
collectif ;
- pas de plaquage au rugby, mais une double tape
ou arracher un foulard dans le dos, pour favoriser la continuité du jeu et le jeu collectif, et éviter les blessures ;
- pas de contact au handball pour les jeunes
enfants ;
- interdiction d’être à deux défenseurs sur le lanceur, obstructions ou écrans interdits, etc…
L’intégration de telles règles dans l‘Ultimate correspond à la volonté
des concepteurs du
règlement d’inventer
un sport non-violent.
La deuxième raison
suit la même logique:
ainsi, autoriser les
contacts lors de courses ou des sauts aurait
engendré un jeu très
violent et extrêmement
dangereux, les joueurs
courant en regardant
en l’air pour suivre la
trajectoire du disque.
Idem si l’on pouvait
courir avec le disque en
main et tenter de s’en
emparer quand il est
dans les mains de son
adversaire par exemple.
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Pourquoi l’Ultimate à l’école ?
Spécificités de l’Ultimate
-
1) Se joue avec un disque volant et non un ballon.
La précision des lancers est plus grande et repose
sur de nombreux paramètres (vent, technique,
réflexion).
2) Le jeu se passant en l’air et non au sol, les
contacts physiques sont interdits ; les joueurs
doivent donc faire de leur mieux pour les éviter.
3) L’auto-arbitrage et le co-arbitrage - en cas de
doute par exemple, le ou les joueurs impliqués
peuvent demander aux autres ce qu’ils ont vu.
Cette spécificité entraîne une éthique sportive
unique et nouvelle dans le sport collectif.
4) Une autre conséquence de l’absence de contact
est la possibilité de la mixité dans le jeu. On
peut ainsi composer des équipes mêlant des garçons et des filles, d’âges, de tailles, voire de physiques différents, sans que la
puissance des uns et des
autres ne soit déterminante.
5) Un seul défenseur ou marqueur sur le lanceur.
6) Le lanceur peut garder 10
secondes le disque en sa
possession, ce qui lui permet d’avoir une bonne
vision du jeu et une prise de
décision calme pour pouvoir réussir techniquement
sa passe.
7) Ne pas se déplacer avec
l’objet en main, mais seulement avancer via des passes,
et interdiction de se faire une passe à soi-même.
Cela entraîne qu’il est impossible de marquer
un point tout seul, limite l’individualisme, et
rend l’Ultimate très collectif.
8) Les défenseurs ne peuvent intercepter ou s’emparer du disque qu’en vol, ce qui réduit les incidents de jeu. Lorsque le disque est au sol, il
appartient à une des deux équipes, on ne se le
dispute donc pas.
9) Le changement de côté se fait après chaque
point marqué, et non à la mi-temps comme
dans les autres sports d’équipe. La raison en est
le vent qui peut être un avantage décisif ; cela
équilibre le nombre de points joués dans chaque
sens par les deux équipes.
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-
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Demande très peu d’investissement en matériel :
6 à 8 disques et 12 cônes suffisent pour une
initiation de 15 à 20 élèves, 1 disque et 10 cônes
pour un match. Seule une surface, assez grande
et de préférence gazonnée, est requise - éviter le
béton ; une salle d’environ 20m x 40m, soit un
terrain de hand-ball, convient pour un match à
5 contre 5.
Développe la condition physique puisqu’on y
court énormément. Par la découverte d’un sport
nouveau et très ludique, les élèves vont la travailler sans même s’en rendre compte.
Fait travailler la psycho-motricité d’une manière
globale, dans un environnement en trois dimensions.
Encourage une attitude où prime la responsabilité individuelle, le respect des autres et des
règles, l’esprit collectif. Le fair-play en est tout
naturellement la conséquence.
Décourage la tricherie, interdit les contacts physiques et la violence. Le plaisir de jouer peut
reprendre tous ses droits.
Pour toutes informations supplémentaires sur l’Ultimate, vous pouvez aller visiter le site web de la
fédération belge ou Belgian Flying Disc Federation :
www.bfdf.be
Vous y trouverez des liens
pour télécharger les règles
complètes en français, ou
obtenir des informations :
- tournoi inter-universitaire qui aura lieu les 14
et 15 avril à Bruxelles
(http://mooncatchers.fr
ee.fr/ulb);
- tournoi international
de Bruges les 28, 29 et
30 avril (www.tomstourney.be);
- ou encore des renseignements sur les clubs
belges.
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Quels disques choisir ?
Le choix du matériel est très important, comme pour
tous les sports. Le seul investissement nécessaire à la
pratique de l’Ultimate dans de bonnes conditions, ce
sont les disques. Ne jouez pas avec des disques de
mauvaise qualité, trop rigides, qui volent mal ou ne
sont pas adaptés à la pratique de l’Ultimate.
Les disques d’Ultimate pèsent 175 grammes. Eventuellement pour des enfants de moins de 9 ans, on
utilisera des disques plus légers, d’environ 130 g,
mais de la même qualité.
Le coût d’un 175 g varie de 13 à 22 € (environ 20 €
dans un magasin de détail).
Deux marques fabriquent des disques de très bonne
qualité, qui permettent la pratique de l’Ultimate à
l’école : le détenteur de la marque Frisbee (WhamO), et le fabricant des disques utilisés par les joueurs
en compétition, Discraft.
Ces disques sont disponibles auprès du club d’Uccle
qui organise aussi des initiations d’élèves et/ou de professeurs dans les écoles qui le désirent ; pour tous renseignements : [email protected]
ou chez les bons marchands de sport.
venir avec sa dernière phalange, aider le pouce à
‘pincer’ le bord du disque.
La position, le mouvement, le lancer : comme au
tennis, il faut se placer de profil pour lancer le revers.
Les jambes écartées un peu plus que la largeur des
épaules. La jambe d’appui est la droite pour les droitiers, gauche pour les gauchers ; elle doit toujours
être fléchie. Le bras est penché légèrement sur le
côté, le poignet plus bas que le coude, le coude plus
bas que l’épaule. Le disque est penché avec un angle
d’environ 45°. Amener le bras en arrière en enroulant légèrement le disque avec le poignet. Ramener
le bras vers l’avant, le coude d’abord, le poignet
ensuite et lâcher le disque avec un petit coup sec du
poignet. Cela se fera naturellement en fin de mouvement afin de donner de la rotation au disque.
Techniques de lancers
Il existe de nombreuses manières de lancer un frisbee, cependant à l’Ultimate les joueurs n’utilisent
que 3 sortes de lancers, les plus précis et utiles, à
savoir : le revers, le coup droit et le lob, appelé aussi
‘renversé’ parce qu’il vole à l’envers. Un pied-pivot
relie ces lancers entre eux et permet au lanceur d’effectuer celui qu’il veut sans marcher. Voici quelques
explications techniques pour ces lancers.
Le revers est le lancer le plus connu. Il est plus naturel pour les adultes que l’autre lancer, le coup droit, ce
qui n’est pas nécessairement le cas chez les enfants.
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La prise : voir photos. Placer le pouce sur la surface
supérieure, près du bord extérieur à hauteur des
premières stries ; les autres doigts sont repliés à l’intérieur du disque. L’annulaire et l’auriculaire sont
tout à fait repliés dans le bord intérieur, le majeur un
tout petit peu moins. L’index vient se placer le long
du bord extérieur. Mais très rapidement, avec l’évolution technique, l’index se pliera lui aussi pour
Quelques conseils :
- Le disque ne doit pas être lâché trop tard, sinon il
partira trop à droite et aura tendance à tombe à
droite pour les droitiers, l’inverse pour les gauchers.
- Toujours regarder vers l’endroit où on lance, la
main et les doigts doivent pointer vers cet
endroit en fin de mouvement.
- Ne pas serrer trop fort le disque, garder de la
souplesse dans le poignet. Le tenir comme un
oiseau, assez fermement pour ne pas qu’il s’envole, et pas trop pour ne pas l’écraser…
- Pencher le disque à 45° sur le côté et le lâcher dans
cette position, il va se redresser et ainsi mieux planer. Lorsque le disque aura suffisamment de rotation, il pourra être lâché plus horizontalement,
voire même avec une courbe extérieure.
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Le bras se déroule d’une manière longiligne le
long du torse et il n’y a qu’une légère rotation au
niveau des épaules et des hanches. Si le mouvement de rotation est trop important au niveau
du bras et des épaules, le disque partira tout le
temps trop à droite pour les droitiers et l’inverse
pour les gauchers. Bloquer le geste au moment
du lâcher donne de la rotation au disque.
Il peut également être un peu penché vers l’arrière au moment du lâcher de sorte à prendre
progressivement de la hauteur, comme un avion
au décollage. De cette manière, en pliant bien la
jambe d’appui et en laissant pendre son bras, il
est possible de lancer à ras du sol et de faire
monter le disque pour qu’on puisse l’attraper à
une hauteur normale. Cela permet aussi de lancer sous le bras de son défenseur.
Le coup droit
Permet de lancer de l’autre côté par rapport au
revers. Pour cette raison, il est tout aussi indispensable au lanceur pendant les matches que le revers. Il
est étonnant de constater que chez les enfants, le
coup droit est relativement naturel, alors que chez
les adultes, son apprentissage est souvent plus difficile. Une plus grande souplesse chez l’enfant au
niveau du poignet, du coude et de l’épaule en est la
principale raison, ce lancer demande du relâchement dans tout le bras.
La prise : voir photo. Joindre l’index et le majeur,
replier l’auriculaire et l’annulaire, garder le pouce
vers le haut. La main est dans la position d’un revolver. Poser le bord extérieur du disque sur la commissure entre le pouce et l’index. Le pouce vient se
poser juste avant ou sur les premières stries du
disque tandis que le majeur vient se poser dans l’angle du bord interne du disque. L’index étant toujours joint au majeur. A ce moment le disque est
pincé entre le pouce et le majeur-index soudés.
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La position, le mouvement, le lancer : voir photos.
Bien être de face avec les épaules par rapport à l’endroit où l’on veut lancer, pas de rotation au niveau de
la ceinture scapulaire. Les jambes écartées, un peu
plus que la largeur des épaules. La jambe d’appui est la
droite pour les droitiers. Elle doit être fléchie et elle
peut être un peu en arrière par rapport à l’autre. L’épaule et même la tête sont penchées du côté de la
main avec laquelle on tient le disque. Mettre le coude
en avant, le poignet est placé un peu plus bas, mais
dans le même axe que la hanche et le coude. La paume
de la main est dirigée vers le haut, le disque est alors
penché sur le côté avec un angle d’environ 45°. Lancer
le disque avec un petit mouvement sec, arrière-avantbloquer-lâcher de l’avant bras et du poignet, et une
poussée simultanée du majeur dans le bord intérieur.
Quelques conseils :
- Le disque doit être lâché au niveau de la hanche,
s’il est lâché plus tard, il partira trop à gauche et
aura tendance à tomber vers la gauche pour les
droitiers, l’inverse pour les gauchers.
- Ne pas serrer le disque trop fort pour ne pas
crisper le poignet.
- Donner aussi un petit coup sec au niveau du
genou, de la hanche, de l’épaule, comme pour
lancer un ricochet sur l’eau ou faire claquer un
fouet, en même temps que le petit ‘coup de
fouet’ du poignet.
- Bien veiller à ce que le disque soit lâché de la
main avec un angle de 45° au début, cela l’aidera
à voler à l’horizontale et évitera qu’il ne tombe du
côté du sens dans lequel il tourne. Une fois que
l’élève donnera plus de rotation à son disque,
celui-ci pourra être lâché plus à l’horizontale,
voire même avec une légère courbe extérieure.
- Insister pour pencher l’épaule du côté où il
lance, sans rotation du torse et en gardant le
bras opposé de l’autre côté pour conserver
l’équilibre, et une bonne stabilité sur les jambes ;
et également plier la jambe d’appui.
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Attention, le bras ne doit pas partir en avant comme
pour un coup droit au tennis, mais bien s’arrêter
d’un mouvement sec à hauteur de la hanche.
Le lob ou renversé
Permet de lancer au-dessus du marqueur, là où le
revers (pour un droitier) permet de lancer à des partenaires sur la gauche et le coup droit sur la droite.
Sa réalisation est plus complexe car elle demande
une certaine force dans le bras, le disque étant lancé
au-dessus de la tête ; mais aussi car le disque vole à
l’envers, donc plane moins, est plus influençable
par le vent et plus difficile à attraper.
-
Ce lancer ne doit pas être appris trop vite, ni à
des enfants trop jeunes, en dessous de 12 ans.
Faites d’abord travailler les 2 autres qui sont
bien suffisants pour s’amuser au début.
Le pied-pivot
Voir photo. Est indispensable au lanceur pour arriver
à lancer à ses co-équipiers lorsqu’il est défendu par
un marqueur. C’est la qualité de ce pied-pivot et des
feintes de lancers qui vont permettre au lanceur de
se créer des options de passes. Voir l’exercice 4 (à
paraître dans le prochain numéro).
La prise : voir photo. Idem que le coup droit.
La position, le mouvement, le lancer : voir photos.
De face par rapport à l’endroit où on lance, la jambe
droite en arrière. Pencher légèrement l’épaule gauche. Amener le disque derrière la tête, en plaçant sa
face intérieure vers le haut, et d’un mouvement de
l’épaule accompagné d’un coup sec arrière-avant de
l’avant bras et du poignet, lâcher le disque au-dessus
de la tête vers le haut, avec un angle d’environ 45°.
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Quelques conseils :
- C’est un lob et donc il doit effectuer une courbe
et d’abord monter avant de redescendre ; bien
lâcher le disque au-dessus de la tête, sinon il
sera trop bas et trop difficile à attraper.
- Le lancer avec un angle de 45° lui permet de
redescendre plus ou moins à plat sur la fin de
son vol. Attention toutefois à ne pas le lâcher
verticalement, il retomberait trop verticalement
et serait vraiment difficile à attraper.
- C’est la rotation du disque qui lui permet de
planer malgré qu’il vole à l’envers, le coup sec du
poignet comme pour le coup droit est donc très
important.
Quelques conseils
- Le marqueur ne voyant pas ce qui se passe dans
son dos lorsqu’il essaie de gêner le lanceur, celuici doit profiter de cet avantage pour feinter et
déstabiliser le marqueur. Pour ce faire la jambe
d’appui extérieur joue un rôle important puisque
c’est elle qui va pousser au moment ou juste
après la feinte de passe pour aller se placer rapidement de l’autre côté, en position pour l’autre
lancer. Alors que la jambe intérieure fait office de
pivot.
- Pour bien effectuer son pied-pivot, il faut avoir
les jambes fléchies et aller feinter les passes assez
loin sur le côté.
- Le pied-pivot est un jeu permanent entre le lanceur et son marqueur.
- Il est conseillé de l’effectuer par l’avant et non
par l’arrière de sorte à toujours garder le contact
visuel avec ses partenaires. Cependant, il peut
également être effectué en arrière, en tournant
donc le dos au marqueur pour effectuer une
passe arrière, de replacement. ■
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L’alimentation
pour enfants et adolescents
sportifs de haut niveau
– point de vue pratique
Nathalie KIRICZUK
Diététicienne
Maître assistant en diététique à la haute
école André Vésale de la province de Liège
1. Introduction
Depuis toujours, les athlètes ont eu recours à des
aides nutritionnelles pour accroître leurs performances athlétiques.
Au Ve siècle avant J-C, les athlètes bénéficiaient
d’un régime hautement carnivore au lieu de la diète
végétarienne qui était en rigueur à l’époque. L’ingestion de muscle conférait la force et l’énergie
croyait-on.
Apparurent ensuite des essais de régime allant du
végétarien au régime hypercarné. Dans les années
‘60, des régimes destinés à augmenter les réserves
énergétiques ont été mis au point par les Scandinaves.
A l’heure actuelle, l’alimentation du sportif doit être
variée, équilibrée. Il est primordial qu’elle fasse partie intégrante de la préparation du sportif au même
titre qu’un entraînement régulier, un sommeil suffisant, ainsi qu’une bonne hygiène de vie.
2. Apports énergétiques
Des apports énergétiques moyens pour les enfants et
adolescents sportifs de haut niveau, ont été déterminés.
Ils sont par exemple de 3200 Kcal pour les coureurs de 1/2 fond, pesant 50 kg et ayant 10 h d’activités sportives par semaine. Ils seront un peu moindres chez les handballeurs et les basketteurs de
même poids s’entraînant le même nombre d’heures,
respectivement 2750 kcal et 2700 kcal
Les apports énergétiques sont des valeurs moyennes
indicatives, valables pour un groupe d’individus et à
l’échelle de la semaine. Ils doivent être adaptés à
chaque individu et modulés en fonction de la durée
et de l’intensité des entraînements au cours de l’année (périodes d’entraînement, de compétition, intersaison, ...).
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3. La pyramide alimentaire
Malgré le choix énorme proposé par les industriels, il n’existe pas d’aliments miracles capables
de transformer un sportif en champion du
monde.
Comme pour le sédentaire, l’alimentation du
sportif doit être équilibrée et diversifiée, afin
d’apporter tous les macro- et micro-nutriments
nécessaires au développement et au bon fonctionnement de l’organisme. L’alimentation du
sportif devra également être adaptée en fonction de l’âge, du mode de vie, du statut nutritionnel, des facteurs culturels, de la composition corporelle, du sport pratiqué, de l’entraînement, du moment de la compétition (avant,
pendant, après), de l’intensité de l’exercice et de
sa durée.
La pyramide alimentaire permet de visualiser cet
équilibre (éditée par Diffu-Sciences avec la collaboration de la Haute Ecole Léonard de Vinci).
LA PYRAMIDE
Copyright © Diffu-Sciences Tous droits réservés Source : www.healthandfood.be
Le socle de la pyramide alimentaire est l’eau, la
seule boisson indispensable à la vie. On peut assimiler l’eau à des boissons non sucrées comme le
thé, les tisanes, le café, … Il est intéressant de
varier sa consommation d’eau afin de varier l’apport en minéraux. A titre indicatif voici les caractéristiques de quelques eaux minérales commercialisées.
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CONTREX
EVIAN
HÉPAR
VALVERT
VITTEL
VOLVIC
PH
7,2
7,2
7,0
7,3
7,2
7,0
Calcium
486
78
555
67,6
202
9,9
Magnésium
84
24
110
2
36
6,1
Potassium
3,2
1
4
0,2
2
5,7
Sodium
9,1
5
14
1,9
3,2
9,4
Bicarbonate
403
357
403
204
402
65,3
8,4
Chlorure
8,6
4,5
1
4
7,2
Sulfate
1187
10
1479
18
306
6,9
Nitrate
2,7
3,8
2,9
3,5
4,6
6,3
Fluor
Caractéristiques
0,32
-
0,4
<0,05
0,28
-
Sulfatée,
calcique et
magnésienne
Faiblement
minéralisée
Sulfatée,
calcique et
magnésienne
Faiblement
minéralisée
Sulfatée,
calcique
Faiblement
minéralisée
Le deuxième étage de la pyramide comprend les
pâtes, le pain, le riz, les céréales, les légumineuses. Il
va apporter des fibres, des minéraux (potassium,
magnésium, calcium, fer, phosphore) des vitamines
(Bl, B2, PP, B6), des protéines végétales et des glucides.
Le troisième étage de la pyramide est occupé par les
fruits et les légumes, riches en fibres en micronutriments (Vitamines Bl, B2, B6, acide folique, calcium, potassium, magnésium, fer, cuivre) et notamment en anti-oxydant (vitamine C, caroténoïdes,
phytonutriments) dont on connaît l’intérêt dans la
neutralisation des radicaux libres.
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Le sportif devra se peser, nu, avant et après l’exercice,
afin d’évaluer la perte hydrique au cours d’un exercice, la perte de poids pouvant être assimilée à la
perte hydrique.
La prise d’eau doit être régulière au repas, entre les
repas, aux entraînements, avant, pendant et après
l’exercice. Afin de s’hydrater correctement il est
nécessaire de boire tout au long de la journée.
Exemple :
Matin : 1 verre d’eau au lever
+ 1/2 litre d’eau dans la matinée en plusieurs prises
Midi : 2 verres d’eau
+ 1/2 litre d’eau dans la matinée en plusieurs prises
Souper : 1 verre d’eau
+ 1/2 litre dans la soirée en plusieurs prises
1
L’index glycémique
permet de classer les
aliments en fonction
de leur réponse sur la
glycémie
postprandiale. Il
représente un
indicateur relatif
(qualitatif ) du
pouvoir
hyperglycémiant des
glucides.
L’augmentation de la
concentration
sanguine en glucose
est déterminée durant
les 2 heures qui
suivent l’ingestion
d’aliment contenant
50 dg de glucide et
est comparée à un
aliment glucidique
« de référence » (en
général le pain blanc
ou le glucose) auquel
on attribue la valeur
maximale de 100.
Le quatrième étage est occupé par les produits laitiers, les viandes, volailles, poissons et les œufs. Ce
groupe apporte des protéines de haute valeur biologique, du calcium, du fer et l’iode et des acides gras
à longues chaînes.
Le cinquième étage de la pyramide alimentaire est
occupé par les matières grasses. Ce groupe apporte
des acides gras essentiels (acide alpha linoléique
oméga 6 et alpha linolénique oméga 3 ) et des vitamines liposolubles.
Le sixième étage est celui des « aliments plaisirs », ils
sont riche en sucres simples, en graisses cachées et
apportent beaucoup de calories vides.
4. L’équilibre alimentaire
Cette diversité est, malheureusement, faiblement
appliquée dans la pratique. Or elle seule peut assurer un apport satisfaisant en macro- et micro-nutriments.
En général, les sportifs ne boivent pas assez d’eau en
dehors et pendant les phases d’entraînement. Il faut
savoir que la sensation de soif est un mauvais indicateur de l’hydratation corporelle. Il est primordial
de boire avant d’avoir soif, pour être au maximum
de ses moyens pendant l’effort. En effet, une perte
de 1 % du poids du corps correspond à une diminution de 10 % des capacités physiques.
A l’effort, boire régulièrement toutes les 20 minutes
par petites quantités 150 à 200 ml : eau ou boisson
d’apport glucidique iso- ou hypotonique.
Après l’effort, boire à volonté, au-delà de la sensation
de soif, afin de compenser les pertes qui n’auront pu
l’être que partiellement à l’effort. Des urines claires
sont le reflet d’une bonne hydratation.
Le deuxième étage de la pyramide doit avoir une
place importante dans l’assiette du sportif sans pour
autant, faire de l’ombre aux autres groupes alimentaires. Ils devront être consommés au moins 3 x/jour
aux repas principaux : déjeuner, dîner, souper et
éventuellement aux collations
Les glucides vont être stockés, sous forme de glycogène, au niveau du foie et des muscles et seront
mobilisés lors de l’effort.
Plus on est éloigné de l’effort, plus on consommera
des glucides à index glycémique1 moyen à bas, pendant et après l’effort on consommera des glucides à
index glycémique élevé.
Les fruits et légumes devraient être consommés à raison de 5 x / jour, ce qui au total représente 400 à
800g. Afin de satisfaire ces recommandations, il est
nécessaire de consommer au moins un de ces aliments à chaque repas, voir plusieurs au même repas,
par exemple : un potage + une crudité. Les fruits et
légumes les plus riches en antioxydants sont : les
pruneaux, le raisin, les myrtilles, les mûres, les fraises, les framboises, les prunes, les oranges, les cerises,
les kiwis, le pamplemousse rosé, le chou vert, les
épinards, les choux de Bruxelles, le brocoli, les
betteraves, les poivrons rouges, les oignons, le maïs,
les aubergines.
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L’alimentation du sportif est souvent pauvre en ces
derniers, pourtant riches en micronutriments et
notamment en antioxydants dont on connaît l’intérêt dans la neutralisation des radicaux libres.
Le sportif à parfois tendance à délaisser ce groupe au
profit de compléments nutritionnels. Cette complémentation, si elle s’avère parfois nécessaire, ne doit
pas être faite à l’aveuglette car il existe une certaine
compétition au niveau de l’absorption intestinale
des micronutriments et une complémentation anarchique pourrait engendrer un certain déséquilibre au
niveau de leur absorption. Toute complémentation
ne se fera que sous suivi médical. De plus, l’effet
ergogénique d’une supplémentation en micronutriments n’a pas été démontré.
Les produits laitiers doivent être consommés 2 à 3
x/jour, dont un produit laitier sous forme de fromage. Les viandes, volailles, poissons, œuf ne doivent pas être présents à tous les repas, il faut alterner
les variétés et les morceaux maigres.
Les poissons gras (sardines, thon, saumon) au moins
2 x/semaine pour leur richesse en acides gras polyinsaturés.
Certains sportifs ont tendance à avoir une consommation trop importante de protéines supposées augmenter la masse musculaire. Or les protéines n’ont
plus d’effet sur le muscle au dessus d’un certain
seuil. D’autres sportifs ont tendance au contraire à
réduire fortement leur consommation de viande,
oubliant que cette dernière est l’un des principaux
fournisseurs de fer et d’acides aminés essentiels de
l’organisme.
Le cinquième étage apportant les acides gras doit
faire partie intégrante de la ration quotidienne et
être bien orienté. Ils doivent être consommés
avec parcimonie, mais il ne faut pas les supprimer, et il est judicieux d’alterner les matières grasses d’origine végétale (huile de noix, de soja, de
colza, d’olive,...). Chez les sportifs ont rencontre
souvent une attitude lipophobe, or les effets d’un
apport insuffisant en lipides sont particulièrement délétères, déficit en AGE indispensable à la
physiologie cellulaire, ou subcarences en vitamines ADEK.
La consommation des « aliments plaisirs » n’est pas
indispensable mais il faut apprendre à les gérer. Les
sportifs sont souvent friands de produits riches en
sucres simples et en graisses cachées, de boissons
sucrées, de jus de fruits artificiels, de soda, de vien-
noiseries, de barres chocolatées, de biscuits, de barres
énergétiques, de gels...
Ces consommations peuvent avoir lieu sous forme
de grignotage et augmenter fortement l’apport énergétique sous forme de calories vides et limiter la
consommation d’autres produits nécessaire à l’équilibre nutritionnel.
Apports nutritionnels conseillés
II est recommandé d’apporter au moins de 5g à 10g
de glucide par Kg et par jour, soit au moins 55% de
l’apport énergétique total quotidien (AETQ).
Cet apport peut atteindre les 70% de l’AETQ dans
le cas précis d’une ration précompétitive.
Les apports nutritionnels conseillés (ANC) pour
enfants et adolescents sportifs de haut niveau en
protéines sont de 12 à 15% de L’AETQ.
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Les ANC en lipides ne dépasseront pas 30% de
l’AETQ.
La ration alimentaire devrait apporter 10g par jour
d’acide linoléique (oméga 6) et 2g par jour d’acide
alpha linolénique (oméga 3), en assurant le rapport
oméga 6 / oméga 3 = 5.
L’apport en calcium devrait être de 1200 mg, assurés
pour au moins 60 % par des laitages.
La répartition des prises alimentaires est parfois très
anarchique chez le sportif qui va par exemple sauter
le souper au profit d’un entraînement.
La répartition des prises peut être modifiée en fonction des besoins spécifiques de chaque sportif et
comprend au moins trois repas et au mieux trois
repas et deux collations. Un délai de trois heures
sera respecté entre la fin du repas et le début de
l’activité physique (deux heures si collation).
Menu d’entraînement à ± 3500 Kcal
Déjeuner
flocons d’avoine
Lait 1/2 écrémé
Pain
Minarine
Confiture
Fromage blanc
Orange
Collation
Yaourt aux fruits
Barre de céréales
Dîner
Crudités + huile de noix
Côte de veau grillée
Macaronis gratinés
1 fruit
Pain
Conclusion
Une alimentation équilibrée et diversifiée permet
d’assurer de bonnes réserves énergétiques en glycogène, garantit un bon état du tissu musculaire,
assure un statut hydroélectrique optimum et évite
tout inconfort digestif.
Le statut nutritionnel peut donc influer sur les performances mais aussi sur l’état de fatigue, la faculté
de récupération.
L’entraînement commence, tous les jours, dans son
assiette et pas seulement le jour avant la compétition.
Références
Collation
1 milkshake maison
(lait + banane + sucre mixé)
Fruits secs
Souper
Potage
Salade de riz froid
Crêpe à la confiture
+ eau à volonté
VIDAILHET, Michel (Coord.), Apports nutritionnels conseillés
pour les enfants et adolescents sportifs de haut niveau de
performance, Editions Tec et Doc-Lavoisier 2004.
Dr CASCUA, S. & ROUSSEAU V., Alimentation pour le sportif, Ed. Amphora, Paris, 2005.
MC ARDLE, W.D., KATCH, F.I & KATCH V.L., Nutrition et
performances sportives, Ed. de Boeck, Bruxelles, 2004.
BEANN , A., L’alimentation du sportif, Ed. Chantecler 2003.
www.healthandfood.be ■
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Sport Défi Famille
Samedi 19 mai
Une aventure sportive et familiale avec l’ADEPS
Dans le cadre de son programme de
promotion du sport, l’Adeps organise
diverses manifestations sportives afin de
sensibiliser tout un chacun à la pratique
du sport liée à une saine hygiène de vie.
Le programme complet des activités
« Sport pour Tous » est consultable sur
le site internet www.adeps.be
Une journée sportive et festive
placée sous le signe de la famille
Cette année, le rendez vous des aventuriers est fixé
au weekend de l’Ascension et plus précisément au
samedi 19 mai 2007.
C’est dans la région d’Houffalize, au départ du centre sportif Adeps ‘Les Deûs Oûtes’ à Engreux que
s’élanceront 200 familles pour cette grande aventure sportive.
Au programme, chaque équipe aura à effectuer un
parcours d’environ 10 km en empruntant bois et
campagnes des environs d’Engreux.
Au départ, chaque équipe reçoit une carte et un
roadbook détaillants le parcours et les épreuves sportives qui le jalonnent.
A titre d’exemple : tir à l’arc, parcours d’obstacles,
piste de cordes…
Pour pouvoir participer les équipes inscrites devront
être mixtes et compter au moins 3 membres et 5
tout au plus.
Équipier 1 :
+ 18 ans
Équipier 2 :
de 6 à 12 ans
Équipiers 3-5 : + 6 ans
26
Chaque équipier participera à un minimum de 2
épreuves.
Parallèlement, différentes initiations sportives seront
proposées (kayak, escalade…).
Une remise de prix précédera un grand barbecue
qui clôtura la journée dans la convivialité.
Prêts à partir à l’aventure avec votre petite famille ou
une équipe d’amis ? Alors n’hésitez pas à nous
rejoindre… le nombre de places est limité ! ■
Infos :
ADEPS - Service “Sport pour Tous”
0486 / 09 03 82
[email protected]
Centre sportif ‘Les Deûs Oûtes’
061 / 28 87 73
[email protected]
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Index des articles parus en 2006
# 13 (2006/1) > # 16 (2006/4)
Gymnastique
Opérations Adeps
Sport et santé
13, 4-9
13, 10-12
14, 1
14, 9-20
15, 8-16
16, 5-13
ROBE, J.,
L’échauffement (en gymnastique
artistique - 3e partie)
OLINGER, J.-P.,
GARNIER, Th. &
PETRUCCI, D.
Gym sportive à l’école : le franchissement par renversement au saut de
cheval (3 parties)
13, 13-14
13, 22-23
14, 26-27
15, 20-22
Endurance
13, 15-21
14, 2-8
15, 1-7
16, 1-4
14, 21-25
VANDERHEYDEN, R.
Entraînement à l’endurance
(2 parties)
TOUSSAINT, Ph.,
L’endurance à l’école, vecteur de
santé et d’autonomie : un projet
pédagogique en trois cycles (1e et 2 e
parties)
PLUMIER, J. &
LA COMMISSION CROSS DE L’ADEPS
La préparation au Cross Adeps
16, 21-22
STASSEN B.
Rhéto Trophée 2006 : ça va suer !
ID.
Classe 6 sportive : la tension monte !
ID.
Cross Adeps : une finale de rêve à
Chevetogne
ID.
Trophée Commune sportive : édition
spéciale pour les 50 ans de l’Adeps
ID.
Doublé gagnant ! Les 50 ans de
l’Administration du Sport et le 10e
Trophée Commune sportive
ID.
Jeunes en Forme, une opération de
l’Adeps pour les écoles
16, 23
16, 24-26
Informations
13, 1-2
13, 24-27
15, 23
Organisation de l’enseignement
15, 17-19
16, 14-20
BACK, F.,
L’Education physique et le sport
dans l’enseignement secondaire
ordinaire
VANDENBERG-LOBET, J.,
La place du sport dans l’éducation
physique à l’école (1e partie)
STASSEN, B.,
Sport, santé, bien-être : triplé
gagnant !
ID.
Education physique et santé préventive en milieu scolaire : un
auteur récompensé !
DEBECKER, M.,
Engins de gym et machines-outils,
même combat !
EERDEKENS, Cl.,
Clés Pour la Forme, présentation de
l’opération
Index des articles parus (20032005)
Colloque : la formation des jeunes
sportifs
Internet
15, 24
A livres ouverts
13,28 – 14,28 – 15, 25-28 –
16, 27-28 ■
Dans la DH,
vous trouverez
aussi bien
les champions
de Première
Division que
le petit champion
de la maison.
Chaque matin, votre sport
régional est dans votre DH.
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Campagne de promotion
des valeurs éthiques et du fair-play
dans le sport en Communauté française
www.sportethique.be
Que le sport soit au service de l’homme,
et non pas l’homme au service du sport
Le ministre des sports de la Communauté française M. Claude Eerdekens,
lance une campagne éthique dans le
sport en Communauté française.
Soumis à nombre de contraintes imposées par le système socio-économique
(pouvoir de l’argent, de la concurrence
économique ou idéologique, de la
médiatisation...), le sport n’en demeure
pas moins et doit rester porteur de
valeurs, et à ce titre, préservé de la corruption, de la tricherie, du dopage et
de la violence.
Les considérations éthiques à l’origine
du fair-play sont essentielles à toute
activité, politique ou gestion dans le
28
domaine du sport, qu’il s’agisse d’activités de loisir ou de compétition.
A bien des égards, le sport est, par
excellence, un espace d’apprentissage à
la médiation des conflits : il favorise la
capacité de concilier la volonté de
gagner et le courage d’assumer la
défaite, l’acquisition de valeurs fondamentales et l’adoption de comporte-
ments éthiquement responsables, tant
chez les adultes que chez les jeunes.
L’esprit sportif – le fair-play - est du
reste un concept universel que prônent
une grande majorité de sportifs : il
s’appuie sur les principes de l’intégrité,
de l’équité et du respect – du jeu, de
soi-même, des autres et de l’arbitrage –
et souscrit au refus de tout produit
dopant, à l’acceptation des différences,
à la solidarité et à l’esprit d’équipe.
Si l’éthique sportive se vit d’abord
comme une affaire personnelle, la campagne vise à repréciser et renforcer
valeurs et normes éthiques fondamentales dans une charte éthique.
Le nouveau décret visant l’organisation
et le subventionnement du sport en
Communauté française y fera désormais référence : les fédérations sporti-
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ves reconnues devront en intégrer les
fondements dans leurs statuts ou règlements. Elles seront par ailleurs invitées
à désigner en leur sein un responsable
chargé des questions relatives à l’éthique et au fair-play et à inciter leurs
clubs affiliés à faire de même.
Cette campagne bénéficie bien entendu
de nombreux supports, identifiés par
un logo représentant un ballon subdivisé en quatre visages, et disponibles
pour tous les acteurs sportifs.
La campagne bénéficie aussi de la mise
en ligne d’un site internet dédié à cette
campagne, permettant à chacun :
- d’adhérer en ligne à la charte
éthique ;
- de témoigner des pratiques éthiques
développées au sein de structures
sportives;
- de retirer des supports d’identification ;
- de prendre connaissance des actions
spécifiques menées dans le cadre de
cette campagne.
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Le site permet également :
- de découvrir les personnalités sportives, et notamment tous les sportifs
de haut niveau sous contrat avec le
Communauté française, qui ont
décidé de s’associer à cette campagne ;
- de prendre connaissance des actions
spécifiques entreprises avec les fédérations sportives et les clubs sportifs
pour promouvoir les valeurs
éthiques dans le sport.
Les 8 engagements
de la charte éthique
1. Respecter les règlements et ne
jamais chercher à les enfreindre.
2. Respecter l’autre comme soi-même
et s’interdire toute forme de discrimination sur base du sexe, de la
race, de la nationalité ou de l’origine, de l’orientation sexuelle, de
l’origine sociale, de l’opinion politique, du handicap ou de la religion.
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3. Respecter les arbitres, accepter toutes leurs décisions, sans jamais mettre en doute leur intégrité.
4. Respecter le matériel mis à disposition.
5. Éviter l’animosité et les agressions
dans ses actes, paroles ou écrits.
Rester digne dans la victoire comme
dans la défaite, en acceptant la victoire avec modestie, ne pas chercher
à ridiculiser l’adversaire.
6. Savoir reconnaître la supériorité de
l’adversaire.
7. Refuser de gagner par des moyens
illégaux ou par la tricherie, ne pas
user d’artifices pour obtenir un succès, respecter l’adage ‘un esprit sain
dans un corps sain’.
8. La générosité, l’abnégation, la compréhension mutuelle, l’humilité
même, sont aussi vertueuses que la
volonté de vaincre. Le sport doit
être considéré comme l’école de la
solidarité et de la maîtrise de soi.
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L I V R E S
O U V E R T S
À livres ouverts
Football, 7-13 ans
« Aborder la ‘psychomotricité’, pour
un éducateur de football, revient souvent à s’engager dans un domaine
vaste, mal défini, mal maîtrisé, pour
lequel les références sont aussi multiples que variées. (…)
Pourtant, évoluer avec un ballon dans
les pieds, dans un environnement en
mouvement, faire preuve d’aisance,
d’habileté, nécessitent des qualités
motrices indéniables.
Ces qualités motrices, identifiées par
le déplacement, la coordination et l’habileté seront à la base du développement du joueur de football, les premiers des fondamentaux, pré-requis
incontournables sans lesquels le jeune
joueur ne pourra pleinement exprimer
autant son talent que son plaisir.
Claude Doucet a entrepris un travail
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important de recherche et de synthèse,
afin de rendre cet aspect abordable à
l’ensemble des éducateurs de jeunes :
un ouvrage offrant de multiples situations aussi pratiques que réalisables, la
plupart du temps en rapport direct
avec les aspects techniques ou tactiques
du jeu, qui sensibilise à une meilleure
approche des apprentissages. De l’aisance acquise dans le mouvement, le
geste ou la relation, naîtra une
meilleure aptitude au jeu, à son organisation, à sa complexité.
Cet essai, se situant à la base des
apprentissages, est, en priorité, adapté
aux besoins des plus jeunes, de 7 à 13
ans, même si les plus âgés peuvent y
puiser également des éléments d’entraînement. À chaque éducateur d’en
cerner les contraintes liées aux différentes catégories et d’en maîtriser le
dosage dans les charges de travail que
cela peut impliquer. En tout état de
cause, chacun peut y satisfaire sa curiosité, pour le plus grand intérêt des jeunes générations. »
François Blaquart
Entraîneur National F.F.F.
DOUCET, Claude, Football – Psychomotricité du jeune joueur, de l’éveil à la préformation, Amphora, 2007, 303 p.
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2007
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Ministère de la Communauté française
Direction générale du sport (ADEPS)
René Hamaite, Directeur général a.i.
Responsable de la publication
Bernadette Plum
Directrice des Bureaux Provinciaux
Daniel Stéphany
Inspecteur, BP Luxembourg
Jean-Michel Garin
Inspecteur, BP Brabant
Benjamin Stassen
Chargé de la publication
Administration générale de l’enseignement
et de la recherche scientifique (AGERS)
Jacqueline Vandenbossche
Inspectrice
Bernard Hennebert
Luc Legros
Inspecteurs
Remy Vanderheyden,
chargé mission EP + psychomot. Ens. fond.
Jacqueline Vandenberg-Lobet
Inspectrice honoraire
Abonnements (2007)
4 numéros l’an
Belgique : 20 € - Étranger : 30 €
Graphisme
Polygraph’ ([email protected])
Photographies
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Impression
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Ministère de la Communauté française
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1080 Bruxelles
Tél. : 02 413 25 00
Fax : 02 413 28 25
N° vert : 0800 20 000
www.adeps.be

Documents pareils

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Ultimate frisbee, revue Clés pour la Forme semble appréciée par les lecteurs qui ont pris le temps de répondre à l’enquête, même si la majorité d’entre eux estiment que la diversité des thèmes et leur mise en pratique

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