une journee a rome une journee a rome

Transcription

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UNE JOURNEE A ROME
Drame de Francesca Comencini
Avec Filippo Scicchitano, Giulia Valentini, Roberto Infascelli…
Italie– 1h30
Version originale soussous-titrée
Merc. 07
15h00
15h00
Jeudi 08
21h00
Vend.09
18h15
Sam.10
16h/21h00
Dim.11
Lundi 12
21h00
Mardi 13
18h15
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Montreurs d’Images
L’histoire
Une nouvelle journée commence à Rome, la ville éternelle.
Gina et Marco ont 19 et 20 ans et sont portés par l’exubérance de la jeunesse.
Gina rêve d’entrer dans le monde du spectacle et doit rencontrer un homme politique influent qui pourrait lui
ouvrir des portes.
Marco l’accompagne au volant de sa berline noire, c’est son premier jour de travail.
De la banlieue vers le centre historique de la ville, ils vont apprendre à se connaître, tomber amoureux, et vont
ainsi basculer, peut-être un peu trop tôt et sans en avoir conscience, dans le monde des adultes.
Notes
Improvisation millimétrée
Alors que le film est très écrit, scénarisé et construit, la réalisatrice a délibérément voulu donner
l'impression qu'Une Journée à Rome était un film improvisé et toujours ouvert aux changements, "apparemment
spontané", selon les propres mots de Francesca Comencini : "J’ai voulu faire un film sur deux jeunes qui partent
de la banlieue et se rapprochent du centre-ville. Raconter leur journée par petites touches et avec une espèce de
tranquillité narrative qui, sans que l’on y prenne garde, gagne peu à peu en tension. Faire un film précis et léger.
Précis dans la description des deux personnages et dans celle de la ville. Léger dans le ton, parce que la légèreté
appartient à Marco et à Gina, à leur âge et à leur vitalité enfantine. Un film rapide, aussi bien dans son arc de
temps - une journée - que dans le rythme du récit. Il m’a semblé que c’était la seule manière de parvenir à saisir
quelque chose de ce qui, avec légèreté et rapidité, s’est emparé de notre pays et de nos vies, les rendant
pesantes et stressées."
Rome, ville ouverte
Francesca Comencini a tiré avantage de son manque de temps et de moyens lors de la réalisation de son
film pour être plus souple dans ses déplacements dans la ville de Rome, plus qu'un simple décor mais un vrai
protagoniste du film qui a permis une grande liberté artistique. "L’équipe se déplaçait comme un commando,
enchaînant les raids dans la ville, qui a rarement été autant à l’unisson avec l’histoire racontée", raconte-t-elle.
Sélection
Une Journée à Rome a été présenté en compétition au Festival de Venise en 2013.
Carrière
Francesca Comencini, également auteur de nombreux documentaires, signe avec Une Journée à Rome
son huitième long-métrage de fiction. Trois de ses films (Annabelle partagée, Les mots de mon père, Carlo
Giuliani, Ragazzo) ont déjà été présentés au Festival de Cannes, entre 1991 et 2002.
Thématique récurrente
Le thème du travail est récurrent dans les films de la réalisatrice Francesca Comencini : "Aujourd’hui plus
que jamais, le travail intervient d’une manière profonde, puissante, totalement abusive, dans la formation du
caractère, dans l’émotivité, dans la psyché. Ses contours sont devenus bien plus flous, plus solitaires et
menaçants. On a le sentiment que si on ne trouve pas de travail, c’est à cause de nous, c’est de notre faute. C’est
une idée qui s’est répandue comme une traînée de poudre, voilà pourquoi Marco et Gina pensent cela", expliquet-elle, en poursuivant : "Et c’est la même chose pour ceux qui veulent travailler dans le cinéma : non seulement
on ne les paie pas, mais en plus, on dit leur faire une faveur. C’est une situation de chantage sur laquelle on ne
peut pas faire l’impasse quand on décrit des personnages d’aujourd’hui car c’est désormais une chose
constitutive de leur personnalité."
Cinéma Art & Essai – AGEN
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