HCTISN - carte d`identité Paluel MSNR pour pdf online sans liens FT
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CARTE D’IDENTITE Site de Paluel Actualisée au 13/07/2012 Le site et ses installations Situation géographique et économique La centrale de Paluel est située en Haute-Normandie, en bordure du littoral du pays de Caux, dans le département de la Seine-Maritime (76), entre Dieppe (à 35 km à l’est) et Fécamp (à 20 km à l’ouest). Elle s’étend sur une surface de 160 hectares. Le premier coup de pioche a été donné en décembre 1975 dans la valleuse « Sunset », choisie pour ses caractéristiques géologiques. Le chantier de construction a duré dix ans et a mobilisé plus de 5 000 hommes. Le CNPE de Paluel emploie 1 352 personnes (au 31/12/2011), salariées d’EDF. Quatre cents salariés d’entreprises extérieures travaillent en permanence sur le site de Paluel, auxquels s’ajoutent près de 2 500 intervenants lors des arrêts pour maintenance des unités de production d’électricité. Activités du site La centrale nucléaire a produit, en 2011, 38 milliards de kWh, soit 8 % de la production nationale d’électricité d’EDF. Cette production représente l’équivalent d’un peu moins de deux fois la consommation de la région Champagne-Ardenne. INB du site Obtenir des informations sur le cadre législatif et réglementaire des INB (à venir) L’ensemble des installations regroupe quatre unités de production de 1 300 MW, soit une puissance totale de 5 200 MW. Chacune de ces unités de production est refroidie par l’eau de mer. Ces réacteurs correspondent aux installations nucléaires de base (INB) n° 103 (réacteur Paluel 1), n° 104 (réacteur Paluel 2), n° 114 (réacteur Paluel 3) et n° 115 (réacteur Paluel 4). Repères, évolution du site • 22 juin 1984 - couplage du réacteur n°1. • 14 septembre 1984 - couplage du réacteur n°2. • 30 septembre 1985 - couplage du réacteur n°3. • 1er décembre 1985 - mise en service industrielle du réacteur n°1. • 1er décembre 1985 - mise en service industrielle du réacteur n°2. • 1er février 1986 - mise en service industrielle du réacteur n°3. • 11 avril 1986 - couplage du réacteur n°4. • 1er juin 1986 - mise en service industrielle du réacteur n°4. © HCTISN Pour en savoir plus sur l’actualité du site Prévention des risques Démarche de prévention des risques Obtenir des informations sur la démarche de prévention des risques (à venir) • Risque sismique : Le Séisme maximal historiquement vraisemblable (SMHV) pour le site de Paluel prend en compte le séisme de 1769 qui s’est produit à une douzaine de kilomètres du site. Il se peut qu’il soit lié à l’activité d’une faille particulière, mais dans l’incertitude, il est transféré dans toute la zone sismotectonique « Seine ». Ainsi la méthode de la Règle fondamentale de sûreté 2001-01 amène à considérer comme SMHV un évènement de même nature se produisant à l’aplomb du site. A la conception puis lors des réexamens périodiques de sûreté, le dimensionnement parasismique de l’installation a recours à des pratiques d’ingénierie robustes qui s’appuient sur des hypothèses et des méthodes pénalisantes qui génèrent des marges. L’installation peut par conséquent faire face à des sollicitations supérieures à son niveau de dimensionnement sans pour autant atteindre le niveau de défaillance d’un équipement qui remettrait en cause ses fonctions de sûreté. • Risque inondation : La Côte majorée de sécurité (CMS) définie pour le site de Paluel a été calculée selon la méthodologie actuellement en vigueur pour les centrales nucléaires françaises, découlant de la Règle fondamentale de sûreté I.2.e. Elle résulte de la conjugaison des effets de la marée de coefficient 120 et de la surcote millénale. Le niveau d’inondation pour lequel le site est dimensionné est adéquat et conforme au référentiel en vigueur. • Risque aérien : La protection des installations nucléaires contre les risques externes liés à l’activité humaine, telles que les chutes d’avion, les actes de malveillance ou de terrorisme, a été prise en compte par les pouvoirs publics et EDF depuis le démarrage des centrales. Quel que soit l’événement initiateur d’un accident (séisme, inondation, chute d’avion, etc.), l’exploitant s’assurera de garantir l’alimentation électrique et le refroidissement de ses installations pour limiter les conséquences de l’accident sur l’environnement et les populations. • Risque légionelle : La centrale de Paluel n’entraîne pas un développement de légionelles. En effet, la centrale ne fonctionne pas avec un circuit de refroidissement à aéroréfrigérants, • Risque amibe : Certaines centrales nucléaires peuvent être confrontées, en France, au risque de prolifération de micro-organismes comme les amibes, qui sont naturellement présentes dans les cours d’eau en amont des installations et transitent par leurs circuits de refroidissement. Les amibes, de type Naegleria fowleri, trouvent un terrain de développement favorable dans l’eau des circuits de refroidissement dits « fermés » des centrales équipées de condenseurs en inox et/ou titane. La centrale de Paluel n’est pas confrontée aux amibes. Organisation Afin de faire face à des situations de crise de sûreté nucléaire ou de sécurité classique, une organisation spécifique est définie. Elle identifie les actions à mener et la responsabilité des acteurs. Validée par l’Autorité © HCTISN de sûreté nucléaire, cette organisation est déterminée par le Plan d’urgence interne (PUI) applicable à l’intérieur du périmètre du site et défini en cohérence avec le Plan particulier d’intervention (PPI) de la préfecture de la Seine-Maritime. Pour tester l’efficacité du Plan d’Urgence Interne, le CNPE de Paluel réalise des exercices de simulation au plan local. Certains exercices impliquent aussi le niveau national d’EDF. D’autres sollicitent aussi l’ASN et la Préfecture. En permanence, sur une centrale nucléaire, quelle que soit son importance, près d’une centaine de personnes est d’astreinte pour assurer la gestion technique, la mise en œuvre des moyens ou la communication. Situation d’urgence/information PPI Obtenir des informations sur les situations d’urgence (à venir) Le Plan d’urgence interne (PUI), est placé sous la responsabilité d’EDF, plus particulièrement du directeur de la centrale. Dans tous les cas, le déclenchement du « PUI » entraîne la mobilisation immédiate des moyens techniques et humains nécessaires pour ramener l’installation dans un état sûr et limiter, au maximum, les conséquences sur les personnes et les biens, sur le site et dans l’environnement. Si le risque de rejets est avéré, le préfet déclenche le Plan particulier d’intervention (PPI) (Lien vers le site de la préfecture de Seine-Martitime). Ce plan permet aux pouvoirs publics, sous la responsabilité du préfet du département concerné, de prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations ainsi que l’environnement, mais aussi d’informer en permanence. Gestion des rejets du site et surveillance de l’environnement Plan de surveillance Obtenir des informations sur la surveillance de la radioactivité dans l’environnement (à venir) Tous les sites nucléaires d’EDF disposent d’un système de management de l’environnement certifié ISO 14001. Leur maîtrise des événements susceptibles d’avoir un impact sur l’environnement repose sur une application stricte des règles de prévention (bonne gestion des effluents, de leur traitement, de leur entreposage, de leur contrôle avant rejet, etc.) et sur un système complet de surveillance de l’environnement autour des centrales nucléaires. Le programme de surveillance est établi conformément à la réglementation ; il est soumis à l’approbation préalable de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). Ce programme fixe, en fonction des rejets autorisés, la nature, les fréquences, la localisation des différents prélèvements réalisés, ainsi que la nature des analyses à faire. Sa stricte application fait l’objet de contrôles programmés ou inopinés de la part de l’ASN qui réalise des expertises indépendantes. Ce dispositif est complété par une étude annuelle radioécologique et hydrobiologique d’impact sur les écosystèmes confiée par EDF à des laboratoires externes qualifiés (IRSN, CEMAGREF, IFREMER, ONEMA, Laboratoires universitaires) avec, tous les 10 ans, une étude radioécologique plus poussée. La grande variété d’analyses effectuées lors de ces études, permet de connaître plus finement l’impact de nos installations sur l’environnement, témoin de la qualité d’exploitation des centrales. © HCTISN Lien contacts CLI de Paluel Rejets Le fonctionnement d’une centrale est contrôlé en permanence par EDF et par les pouvoirs publics, conformément à la réglementation en vigueur : • les effluents radioactifs gazeux sont contrôlés avant rejet par la cheminée, • les effluents liquides radioactifs et non radioactifs sont contrôlés puis rejetés, par une canalisation spécifique, dans le fleuve ou la mer. Des contrôles de température sont aussi effectués. Autorisations • Rejets liquides • Rejets gazeux Résultats des mesures, impact des rejets sur l’environnement et les populations Les résultats des mesures sont synthétisés et disponibles dans les mairies riveraines et sur le site internet des exploitants. Ils sont également consultables sur le site du réseau national de mesure de la radioactivité dans l’environnement. Un bilan synthétique des rejets est publié chaque année dans le rapport d’activité spécifique au titre des articles L.125-15 et L.125-16 du code de l’environnement (ex article 21 de la loi Transparence et sécurité en matière nucléaire - TSN). © HCTISN Lien vers le rapport TSN 2011 Evénements liés aux activités du site Evénements classés sur l’échelle INES Obtenir des informations sur l’échelle INES (à venir) L’échelle INES (International Nuclear Event Scale) est déstinée à faciliter la perception par les médias et le public de l’importance des incidents et accidents nucléaires. Elle est appliquée dans une soixantaine de pays depuis 1991. Cette échelle s’applique à tout événement se produisant dans les installations nucléaires de base (INB) civiles, y compris celles classées secrètes, et lors du transport des matières nucléaires. Ces événements sont classés par l’ASN selon 8 niveaux de 0 à 7 selon leur importance. L’application de l’échelle INES aux INB se fond sur trois critères de classement : les conséquences à l’extérieur du site, appréciées en terme de rejets radioactifs pouvant toucher le public et l’environnement ; les conséquences à l’intérieur du site, pouvant toucher les travailleurs, ainsi que l’état des installations ; la dégradation des lignes de défense, en profondeur de l’installation, constituée des barrières successives (systèmes de sûreté, procédures, contrôles techniques ou administratifs, etc.) interposés entre les produits radioactifs et l’environnement. Lien vers la liste des avis d’incidents et la liste des lettres de suite / site de l’ASN Lien vers les événements du site Gestion des déchets du site Obtenir des informations sur la gestion des déchets des INB (à venir) Comme toute activité industrielle, la production d’électricité réalisée par EDF sur l’ensemble de son parc de production nucléaire génère des déchets. Certains sont des déchets radioactifs : ils ne sont pas utilisables ultérieurement et ne sont pas traités comme des déchets conventionnels en raison de leur niveau de radioactivité. Conformément à la loi du 28 juin 2006, EDF est responsable du devenir et du traitement de ses combustibles usés ainsi que des déchets radioactifs associés au fonctionnement de ses centrales. EDF veille notamment, en lien avec l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), à ce que leur stockage final se réalise dans les meilleures conditions économiques, environnementales et de sûreté. Lien vers fiche inventaire 2012 ANDRA © HCTISN