En avril 2012, un premier mouvement avait eu lieu dans le salon de
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En avril 2012, un premier mouvement avait eu lieu dans le salon de
En avril 2012, un premier mouvement avait eu lieu dans le salon de Coiffure Pascal Coste à Nîmes où quatre jeunes femmes courageuses avaient interpellé leur employeur sur les conditions de travail, sur le matériel et les vêtements de travail, sur le règlement des heures supplémentaires… Prés d’un an après c’est Guillaume, syndiqué Cgt, manageur du salon de Carrefour route d’Arles, qui semble gêner son employeur. Il ose revendiquer pour ses collaborateurs de meilleures conditions de travail, des augmentations de salaires …et crime de lèse majesté son épouse, elle aussi employée par Pascal Coste, a osé déposer un dossier aux Prud’hommes pour obtenir ses droits. La sanction n’a pas traîné : mise à pied à titre conservatoire pour Guillaume, privé de ce fait de son salaire et de son emploi ! Son épouse en congés parental ne peut être pour l’instant inquiétée ! Une mise à pied à titre conservatoire signifie que le salarié met en danger l’entreprise ! Le syndicat local commerce et services et l’union locale de Nîmes ont décidé d’organiser un rassemblement de soutien devant le salon de coiffure afin d’interpeller Pascal Coste. Guillaume a un entretien prévu le lundi 25 février à Nice, entretien disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement. Nous demandons que cet entretien se passe à Nîmes et qu’il soit accompagné d’un conseiller des salariés sachant que dans l’entreprise aucun salarié ne veut l’accompagner par peur de perdre son emploi la direction leurs ayant mis la pression. Laisser Guillaume se rendre seul à Nice sans aucune assistance est dangereux vu les circonstances et le peu de dialogue social qui existe au sein de cette entreprise. Quand un employeur demande à chacun de ses salariés d’acheter son matériel (ciseaux, peignes, brosses, sèche cheveux, tondeuses…d’en assurer l’entretien et qui de plus leurs impose des vêtements de travail sans pour autant les leurs fournir… sans parler des heures supplémentaires jamais payées, on peut craindre le pire ! Voilà les méthodes d’enrichissement de Monsieur Pascal Coste dont on dénombre 148 salons en France et en Espagne. Ses maîtres mots écrits sur son site : « l'emplacement, les hommes, la gestion, la formation et le marketing » en dise long sur ses méthodes. Un premier rassemblement avec une délégation de prés de 50 camarades du commerce et de l’interpro est venue soutenir Guillaume devant son salon, route d’Arles à Nîmes avec une distribution de tract expliquant aux usagers du centre commercial le pourquoi de cette manifestation. Une heure plus tard, un deuxième rassemblement s’effectue à Géant Casino devant les portes d’un autre salon Pascal Coste, plus grand pour continuer à interpeller la direction. Direction qui est restée sourde à nos revendications. Devant le refus de négocier, un nouveau rassemblement a lieu, le lendemain après, le samedi 23 pour dire à Monsieur Coste que la Cgt est toujours là. Monsieur Coste doit s’attendre à nous revoir ! Monsieur Coste doit savoir que nous sommes dans un état de droit avec un code du travail et des conventions collectives qui s’imposent à lui. Nous serons là encore et encore auprès de Guillaume et de son épouse pour les soutenir et les aider dans leur combat contre leur employeur. Un nouveau rassemblement aura lieu samedi 2 Mars à partir de 12h30 à Géant Casino… pour soutenir Guillaume et exiger sa réintégration. Soyons nombreux à nouveau à soutenir Guillaume dans son combat, son combat c’est le notre mais aussi le combat de milliers de salariés bafoués de leurs droits, exploités par des patrons sans scrupules prés à tout pour s’enrichir !