Parcours initiatique
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Parcours initiatique
Le roman policier Parcours initiatique Naissance du roman policier Le roman policier naît à une époque où les grandes villes deviennent de plus en plus dangereuses reflète en ce sens l’angoisse de la société Le roman policier s’attarde aux comportements humains aberrants à leurs motifs QUELQUES MOTIFS EXEMPLES Le silence des agneaux – désir de travestissement de Jame Gumb Sept – désir purificateur de John Doe La première enquête de Maigret (Simenon) crime passionnel (relation amoureuse ou charnelle) L’affaire Lerouge (Gaboriau)- crime financier Etc. Les types d’enquêtes 1. Enquêteur cherche criminel inconnu du lecteur et de la police (but : trouver son identité) 2. Enquêteur cherche criminel connu de la police et du lecteur 3. Enquêteur cherche criminel connu du lecteur mais pas de la police Une question de point de vue… Titre Enquêteur Lecteur/ Narrateur téléspectateur Le silence des agneaux (Thomas Harris, 1991) X X X X Nébulosité croissante en fin de journée (Jacques Côté, 2000) Le fugitif (scénario de David Twohy, 1993) X Psycho Killer (Keith Ablow, 1999) L’âme du mal, In tenebris (Maxime Chattam, 2002, 2003) Le meurtre de Roger Ackroyd (Agatha Christie, 1926) X La pérennité de l’enquêteur… ⇒Auguste Dupin (Poe) ⇒Tireauclair (Gaboriau) ⇒Sherlock Holmes (Doyle) ⇒Rouletabille (Gaston Leroux) ⇒Hercule Poirot et Miss Marples (Christie) ⇒Jules Maigret (Simenon) ⇒Perry Mason (Erle Stanley Gardner, années 1930) … et sa singularité ⇒Sherlock Holmes : cocaïnomane, jeûne pour réfléchir ⇒Père Brown (Chesterton) : c’est un curé ! ⇒Rouletabille: reporter-détective (un peu comme Tintin) ⇒Maigret : fumeur de pipe ⇒Perry Mason : avocat paraplégique ⇒Colombo : souffre de strabisme, est naïf, semble inoffensif, voue un culte à sa femme qu’on ne voit jamais L’influence de Dupin… - Auguste Dupin est le prototype du détective qui se sert de ses facultés analytiques, de son raisonnement (siècle du positivisme) - Il influencera grandement Sherlock Holmes « Les facultés de l'esprit qu'on définit par le terme analytiques sont en elles-mêmes fort peu susceptibles d'analyse. Nous ne les apprécions que par leurs résultats. Ce que nous en savons, entre autres choses, c'est qu'elles sont pour celui qui les possède à un degré extraordinaire une source de jouissances des plus vives. De même que l'homme fort se réjouit dans son aptitude physique, se complaît dans les exercices qui provoquent les muscles à l'action, de même l'analyste prend sa gloire dans cette activité spirituelle dont la fonction est de débrouiller. Il tire du plaisir même des plus triviales occasions qui mettent ses talents en jeu. Il raffole des énigmes, des rébus, des hiéroglyphes ; il déploie dans chacune des solutions une puissance de perspicacité qui, dans l'opinion vulgaire, prend un caractère surnaturel. Les résultats, habilement déduits par l'âme même et l'essence de sa méthode, ont réellement tout l'air d'une intuition. » (Edgar Allan Poe, « Double assassinat dans la rue Morgue », Paris, éd. Robert Laffont, p. 517.) Quelques précurseurs… o Le meurtre et l’enquête ne sont pas apparus en littérature avec le roman policier ; ils existaient bien avant. o Caïn, dans la Bible, tue son frère Abel o Œdipe tue son père dans Œdipe-Roi de Sophocle (Antiquité grecque) – premier crime passionnel o Voltaire donne naissance à Zadig (1747), premier « détective » chargé d’élucider des énigmes Brève histoire du roman policier 1841: Edgar Allan Poe publie Double assassinat dans la rue Morgue • Premier récit de détection dans l’histoire de la littérature • Met en scène l’inspecteur Dupin, très fort en déduction Edgar ALLAN POE (1809(1809-1849) 1866 1866: L’affaire Lerouge (Émile Gaboriau) (premier auteur policier français) 1887 : c’est à partir de cette année que le roman policier devient vraiment populaire, en raison de l’arrivée en scène de Sherlock Holmes, l’enquêteur né de la plume de Arthur Conan Doyle, un auteur écossais ce personnage est fortement influencé par le positivisme qui a cours au XIXe siècle Arthur Conan DOYLE (1859-1930) Sherlock Holmes (image traditionnelle) 1888 : entre août et novembre, 7 femmes sont assassinées dans le quartier Whitechapel de Londres (Grande-Bretagne) par celui qu’on appellera… Jack l’Éventreur Les Britanniques sont terrorisés « Ce fut la panique générale ; de nombreuses personnes très nerveuses affirmaient que le Malin était revenu sur terre. » (H.M., missionnaire dans l’East End.) Cette saga contribue aussi à l’essor du roman policier 1905 : Maurice Leblanc donne naissance à Arsène Lupin – « L’arrestation d’Arsène Lupin » 1907 : Gaston Leroux publie Le mystère de la chambre jaune ⇒1911 1911 : Naissance, avec l’apparition du père Brown de Gilbert Keith Chesterton, du « roman d’énigme à l’anglaise » : le meurtre devient presque un art – chacun souhaite commettre le crime parfait ⇒ « Choisissez un espace restreint, voire clos […]. Mettez-y un échantillonnage varié de personnages pouvant faire office à la fois de témoins, de suspects, de victimes ou de coupables. Ajoutez-y un soupçon de suspense et un brin de mystère. Agrémentez le tout d’un crime […] suivi d’une enquête menée par un détective hors-pair […] » (Stéphanie Dulout, Le roman policier, éd. Les essentiels Milan, 1997, p. 14.) 1920 : Apparition de l’enquêteur-vedette né de la plume d’Agatha Christie : HERCULE POIROT Agatha Christie (Agatha Miller – 1890-1976) Hercule Poirot C’est en 1931 que l’inspecteur Maigret de Georges Simenon voit le jour Georges Simenon (1903-1989) De 1921 (le premier) à 1972 (le dernier), Simenon publie plus de 200 romans policiers, dont 75 mettent en scène l’inspecteur JULES MAIGRET 1945 : lancement de la collection « Série noire » (éditions Gallimard) 1950 : le polar français s’affirme dans une langue plus populaire grâce à Frédéric Dard, créateur de San Antonio 1952 : débuts du duo Boileau-Narcejac, spécialistes du suspense Doyle, Christie, Simenon, Dard et la plupart des grands auteurs de polars ramènent constamment leur enquêteur fétiche accoutumance accoutumance du lectorat : on retrouve un « vieil ami » chacun chacun de ces enquêteurs a ses manies Deux grands axes Roman traditionnel (roman-jeu, roman à énigme) Roman noir (thriller) Roman policier traditionnel • Intrigue débute par un crime, qui sert de moteur au récit (TOUT gravite autour du crime) • Reconstitution à rebours du crime, par l’enquêteur, dans le but de l’élucider • Intérêt porté sur : – Le mobile – Les circonstances – L’arme du crime • Interrogatoires visant à procéder par élimination ENQUÊTEUR Sens de l’observation Raisonnement logique Salut du lecteur : « Enfin, j’ai compris ! » Éduqué, poli, courtois Souvent accompagné d’un faire-valoir (Watson pour Sherlock ; le narrateurpersonnage pour Dupin ; Justin Minard pour Maigret, dans La première enquête de Maigret) Enquêteur Lecteur Il doit exister une parfaite équivalence entre l’enquêteur et le lecteur : • Le lecteur veut avoir autant de chances que l’enquêteur (policier, détective ou autre) de trouver le(s) coupable(s) • Généralement, le lecteur s’identifie au héros (enquêteur) : on est partisan du Bien ! Exemple parfait du roman-jeu (ou à énigme ): les romans d’Agatha Christie • On sait que le coupable côtoie tout le monde ; notre tâche (comme celle de l’enquêteur) consiste à remettre en place les pièces du casse-tête – Exemple : Le meurtre de Roger Ackroyd (1926) •Le coupable est le narrateur ! Dans le roman policier traditionnel, l’enquêteur n’a pas à intervenir physiquement. C’est le raisonnement qui est la meilleure arme. Le lieutenant Colombo, par exemple, n’a jamais eu besoin d’intervenir : son intelligence (masquée) force le coupable à admettre son crime, le met devant le fait accompli ! ⇒ « Contrat de lecture » entre auteur et lecteur : ⇒Rien de grave ne peut arriver à l’enquêteur – sinon, le mystère demeurera irrésolu ! ⇒Le lecteur peut présumer que l’enquêteur, au moment de la narration (peu importe la personne qui narre), a vécu l’affaire de A à Z et est en mesure de tout dévoiler. Le roman met en scène une société fermée : ⇒Groupe de professionnels ⇒Gens rassemblés au même endroit pour une même raison (Clue, La conciergerie) ⇒Lieu géographique étroit : Dix petits nègres (A. Christie) : une île Roman noir à l’américaine ⇒L’enquêteur doit s’impliquer physiquement dans la bataille (contraire au polar traditionnel) ⇒Scènes morbides (sang, précisions se rapportant à la médecine légale) – on n’épargne aucun détail ⇒Meurtre(s) qui a/ont souvent lieu PENDANT le récit plutôt qu’au début (contraire au traditionnel) ⇒On veut capturer (et tuer, souvent) le(s) coupable(s) plutôt que de se contenter de le(s) démasquer – intention punitive plus forte ⇒ Dresse un tableau sans concession des corruptions de la société moderne, à partir des années 1920 – illustration de la délinquance au sens large : c’est une peinture psychologique, une critique sociale ⇒Le roman noir relègue à l’arrière-plan l’importance de la déduction, de l’analyse, de l’enquête, et met en évidence le crime ⇒Action, angoisse et violence sont le moteur du roman noir – on montre ce qu’est devenue la société contemporaine ⇒Inspiré des problèmes sociaux nés de la Prohibition (1919-1933) aux États-Unis – naissance du crime organisé Le détective dans le roman noir dur à cuire : il a parfois de sales manières (Benjamin Sioui) il/elle n’hésite pas à intervenir physiquement (Clarice Starling, Joshua Brolin) parfois, l’enquêteur est un quidam, forcé à camper ce rôle – ex. : Peter Sanderson (joué par Christophe Lambert) dans Face à face (Knight Moves, 1992) De plus en plus souvent, ce sont des femmes : Clarice Starling (Le Silence des agneaux, T. Harris) Maud Graham (Le collectionneur, C. Brouillet) Annabel O’Donnell (In tenebris, Maxime Chattam) Amelia Donaghy (Le désosseur, Jeffery Deaver) Illeana Scott (Taking Lives, Jon Bokenkamp) • En France, Léo Malet et Jean Amila sont les précurseurs du roman noir français – On explique l’exportation du genre en France par le caractère très prisé de l’American way of life de l’après-guerre (années 1940-1950) – Dans le roman noir français, on dépeint la grisaille des banlieues, la médiocrité des décors, des lieux – alors qu’aux États-Unis on préconise surtout l’action • Il faut noter l’importance des AMBIANCES dans le roman noir – Émergence de la langue populaire dans le polar français • Y a pas de bon Dieu (Jean Amila, 1950) • Touchez pas au grisbi (Albert Simonin, 1953) Voilà un autre exemple du caractère plus rustre du roman noir, comparativement au roman à énigme, qui est plus distingué Reflet d’une société névrosée Le roman policier contemporain (roman noir) met en scène des archétypes de l’aliénation que produit la société d’aujourd’hui – le plus souvent, la société nord-américaine Dans le roman policier contemporain, le personnage le plus fascinant n’est plus le détective mais plutôt le criminel, qui est la plupart du temps un tueur en série (serial killer) « La réalité dépasse la fiction. C’est une maxime qui m’est apparue dans toute sa véracité au cours des deux années de recherche qui m’ont été nécessaires pour l’écriture de ce roman [L’âme du mal]. Deux années d’étude des sciences forensiques – médecine légale, police technique et scientifique, psychiatrie criminelle… – et plus particulièrement des tueurs en série. J’ai lu, vu et entendu des choses que même le plus habile des écrivains n’oserait pas mettre dans ses romans, quand bien même la force lénifiante de son style pourrait adoucir les faits. Des actes que j’aurais trouvés grotesques d’horreur si je les avais lus dans un bon livre tant ils auraient semblé impossibles, et pourtant… Mais par-dessus tout, après ces deux années j’ai découvert que mes parents et que tous les parents du monde avaient menti à leurs enfants : les monstres existent. Sans faire l’apologie de l’horreur, j’ai tenté d’écrire ce roman en étant le plus près possible de la réalité. C’est sans doute cela le plus effrayant. » — Maxime CHATTAM, introduction à L’âme du mal, 2002 — Maxime Chattam (né en 1976) Définition du tueur en série Après 4 meurtres (?), un criminel est considéré comme un tueur en série Il faut distinguer : o Tueur en série plusieurs victimes tuées séparément (ex. : Ted Bundy, Aileen Wuornos) plusieurs victimes tuées lors o Tueur de masse d’un seul incident (ex. : Timothy McVeigh (Oklahoma City, 19 avril 1995) ; Marc Lépine (École polytechnique de Montréal, 6 décembre 1989) ⇒Les États-Unis sont le berceau universel des tueurs en série, même s’il en existe évidemment dans tous les pays ⇒Concentration principale dans les États de la Californie, du Texas, de New York, de la Floride et de l’Illinois Quelques statistiques peu reluisantes USA : 6 % de la population mondiale, mais 76 % des tueurs en série du monde ! (La France compte 13 % des T.S. à l’échelle mondiale.) 84 % des T.S. sont blancs et 89 % des victimes sont blanches 90 % sont des hommes 65 % des victimes sont des femmes La plupart des T.S. sont dans la vingtaine ou la trentaine 44 % commencent à commettre leurs méfaits dans la vingtaine et 26 %, alors qu’ils sont adolescents ! Typologie des tueurs en série tueur visionnaire : commandé par une ou des voix qu’il entend (ex. : Ed Gein, qui croyait entendre sa mère) tueur missionnaire : a l’impression de devoir débarrasser le monde des « indésirables » ou encore de libérer les victimes de leurs problèmes (ex. John Doe dans Sept) tueur hédonistique : recherche une gratification sexuelle, agit sous l’impulsion du désir, de la convoitise (ex. : Jeffrey Dahmer) tueur festif (spree killer) : à la recherche d’une émotion forte (ex. : Patrick Bateman dans American Psycho – Bret Easton Ellis, 1991) Typologie (suite) tueur de pouvoir / de contrôle : cherche à contrôler ses victimes (ex. : Ted Bundy, qui reconstitue chaque fois l’image mentale d’une ex-compagne qui l’a quitté) tueur de confort : passe à l’acte pour un bénéfice personnel (ex. : Herman Mudgett, qui a tué 28 femmes – épouses, fiancées, employées – pour s’approprier leurs richesses Fascination morbide… et humour noir • La plupart du temps, le tueur en série se voit attribuer un surnom qui – décrit son mode opératoire – immortalise et « valorise » malheureusement ses actes en le « déifiant », en en faisant presque un personnage – ce qui a tendance à banaliser ses gestes – dépeint l’attrait de la société contemporaine pour le sensationnalisme, puisque le surnom accolé relève souvent de l’humour noir et est souvent de mauvais goût, ou bien cherche à impressionner fortement et contient souvent une information géographique Peter Kürten – le « Vampire de Düsseldorff » Edward Gein - le « Boucher de Plainfield » David Berkowitz - le « Fils de Sam » - Référence à Sam Carr, un voisin, qui possède un labrador qui « commande » à David de tuer Edmund Kemper - « L’ogre de Santa Cruz » Jeffrey Dahmer - le « Cannibale de Milwaukee » John Wayne Gacy - « The Killer Klown » En littérature… - Le silence des agneaux : « Buffalo Bill » - L’âme du mal (Chattam) : le « Bourreau de Portland » le tueur en série a des antécédents qui ont laissé des séquelles psychologiques : Gein et Kemper (É.-U.) avaient chacun une mère dominante, autoritaire, sévère Anatoli Onoprienko (Russie) : mère décédée quand il avait 4 ans, père alcoolique et violent, on le place à l’orphelinat Pedro Alfonso Lopez (Colombie) : mère prostituée qui a 13 enfants de pères ± connus et dont elle n’a pas le temps de s’occuper. Ils vivent dans un quartier défavorisé. Exemple parfait : Aileen Wuornos - père psychopathe et violeur d’un enfant atteint de troubles mentaux - mère qui la rejette et la refile aux grands-parents - grand-père alcoolique, batteur de femme et d’enfants - se brûle gravement le visage à 6 ans - premières relations sexuelles : avec son frère, avant 13 ans - accouche à 14 ans des suites d’un viol Pauvre petit… ? • Tueur en série : souffre et veut extérioriser, purger son mal • Parfois conscient du mal qu’il inflige aux autres : « Pour l’amour de Dieu, arrêtezarrêtez-moi avant que je ne tue à nouveau. Je ne peux pas me contrôler. » (message écrit au rouge à lèvre par William Heirens sur les lieux d’un crime – il a 16 ans…) Le tueur en série a besoin d’un élément déclencheur qu’on appelle STRESSEUR pour passer à l’acte. frustration amoureuse (Ted Bundy) Bundy) frustration autre (« Buffalo Bill ») choc émotionnel (mort de la mère d’Ed d’Ed Gein) Gein) conflit parental (Kemper (Kemper) Kemper) violence physique accidentelle ou volontaire (Wuornos) Wuornos) complexe physique ou d’infériorité (Henry Lee Lucas, borgne à 17 ans, se sent ridiculisé et rejeté par ses pairs) Mode opératoire et signature ⇒ Mode opératoire : manière dont opère un criminel (type de victime, endroit et heure, outils/armes, méthode d’approche de la victime, déroulement de l’agression) o Ex. : Dahmer séduit un jeune homme, l’attire chez lui et le drogue. Ils ont une relation sexuelle puis il tue. Il découpe ensuite les parties du corps, en prend des photos et les entrepose dans son réfrigérateur dans le but de les manger. ⇒ Signature : « carte de visite » que le tueur laisse volontairement sur la scène du crime, par vantardise et/ou pour s’amuser avec la police et/ou ± consciemment pour qu’on le trouve ! o Ex. : John Doe écrit le nom d’un péché capital en lettres de sang (exemple cinématographique) ; « Buffalo Bill » dépose un phalène dans la bouche de sa victime (exemple littéraire) ; Albert DeSalvo (L’Étrangleur de Boston) laisse sa victime dans une position grotesque et humiliante, la jupe relevée (exemple réel) • Le roman noir met donc souvent l’accent sur la psychologie du tueur – Tâche de l’enquêteur : •analyser analyser le mode opératoire, la signature (les symboles), •effectuer effectuer des rapprochements entre les victimes, •trouver trouver la séquence symbolique (Sept) ou logique (In tenebris) de sélection des victimes, •démasquer démasquer l’assassin, •arrêter arrêter l’assassin, •découvrir découvrir les antécédents de l’assassin – n’oublions pas que le roman noir est une critique sociale qui illustre le produit d’abus de toutes sortes (physiques, médiatiques, culturels, etc.) etc.) © Steve Laflamme, 2006