Sommaire - Editions Charles Corlet

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Sommaire - Editions Charles Corlet
25 fictions
contre les
régimes
totalitaires
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Éditions Charles Corlet
Département CinémAction
Rue Maximilien Vox, BP86
14110 Condé-sur-Noireau
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Rédaction de CinémAction :
Association Presse, cinéma et action culturelle
Monique Martineau, directrice de publication
Pavillon 4
106 bd Saint-Denis
92400 Courbevoie
Tél : 01 43 33 70 34
Courriel : ciné[email protected]
L’association Presse, cinéma et action culturelle est présidée par Jean Verrier, professeur
Émérite à l’université Paris 8. Trésorier : Joël Gazel
Conseillère éditoriale de la collection CinémAction : Françoise Puaux
© CinémAction-Editions Corlet 2014
ISBN : 978-2-84706-579-4
ISSN : 1241-8161
Photos 1 et 4 de couverture :
Une journée particulière (1977) d’Ettore Scola. © Les Films Marceau Concordia /
René Chateau.
4e de couverture : Libera me (1993) d’Alain Cavalier. © Alain Cavalier.
Prix du numéro : 24 euros
Abonnement France et UE : 85 euros
Abonnement hors UE : 99 euros
Imprimé par Arts’Print Numéric, 14110 Condé-sur-Noireau
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Michel Estève
25 fictions
contre les régimes totalitaires
CinémAction
Directrice de publication : Monique Martineau
Conseillère éditoriale : Françoise Puaux
Éditions Charles Corlet
Département CinémAction
ZI rue Maximilien-Vox, BP86, 14110 Condé-sur-Noireau
2014
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25 fictions contre les régimes totalitaires
Sommaire
• Préambule : CinémAction et le cinéma de fiction
politique
Monique Martineau
7
• Avant-propos : 25 fictions contre les régimes
totalitaires (1963-2012)
9
I. Remise en question du fascisme
• La Villegiatura de Marco Leto ou le fascisme « en chemise blanche »
15
• La Stratégie de l’araignée de Bernardo Bertolucci : le souvenir impérissable
du fascisme
21
• Le Conformiste de Bernardo Bertolucci ou « le fascisme de la névrose »
27
• Une journée particulière d’Ettore Scola ou « l’héritage du fascisme »
37
• Le Christ s’est arrêté à Eboli de Francesco Rosi : l’Italie du Sud sous le
fascisme
45
• Femme entre chien et loup d’André Delvaux : le regard d’une femme belge
sur le fascisme
57
• De Jours de 36 à Eleni. La terre qui pleure de Théo Angelopoulos :
l’idéologie fasciste en Grèce
63
II. Remise en question du nazisme
• Les Damnés de Luchino Visconti : la montée du nazisme
73
• Sophie Scholl, les derniers jours de Marc Rothemund : la résistance au
nazisme
81
• La Passagère d’Andrzej Munk : l’enfer concentrationnaire
85
• Korczak d’Andrzej Wajda ou l’antisémitisme nazi
93
• Le Pianiste de Roman Polanski : le salut par la musique
101
• La Liste de Schindler de Steven Spielberg : un nazi métamorphosé en
« Juste »
107
• La Vie est belle de Roberto Benigni : une fable pour stigmatiser le nazisme
115
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III. Remise en question du communisme
• Soleil trompeur de Nikita Mikhalkov : une journée de Serguei Kotov
123
• Bouge pas, meurs, ressuscite ! de Vitali Kanevski : un enfant dans l’horreur
du communisme stalinien
129
• Une vie indépendante de Vitali Kanevski : chronique du passage à l’âge
adulte sous Staline
135
• Le Chêne de Lucian Pintille : l’univers totalitaire de Ceaucescu
141
• La Vie des autres de Florian Henckel von Donnersmarck : sous la
surveillance effrayante de la Stasi
147
• Tueur à gages de Darejan Omirbaev : les lendemains du communisme au
Kazakhstan
153
• Le Fossé de Wang Bing : les camps de la mort sous Mao Zedong
157
IV. Remise en question de toute idéologie totalitaire
• La Jeune fille et la Mort de Roman Polanski : faire reconnaître au
bourreau sa culpabilité
165
• Le Sud de Fernando Solanas : au lendemain d’une dictature
171
• Libera me d’Alain Cavalier : « Libérez-nous des bourreaux »
177
• Conclusion : Une force de mort
185
• Bibliographie sélective
187
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25 fictions contre les régimes totalitaires
A Marie-Cécile
qui partage ma vision du monde
L’auteur : Docteur ès lettres (thèse d’Etat sur Bernanos, 1977), maître de conférences à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (1980-1999), où il a créé le premier
séminaire centré sur l’étude du cinéma. Directeur de la collection « Etudes cinématographiques » aux éditions des Lettres Modernes-Minard (1973-2010), critique de
cinéma à la revue Esprit (1967-2002), collaborateur actuel de l’Encyclopaedia Universalis, Michel Estève est l’auteur d’une dizaine de livres sur Bernanos, Bresson et le
cinéma, dont Bernanos. Un triple itinéraire (Hachette), Prix de l’Académie française,
Cinéma et condition humaine (Albatros), Le Pouvoir en question (Cerf) et Un cinéma
humaniste publiés dans la collection « 7e Art » (Cerf-Corlet). Il a dirigé pour CinémAction Alexandre Sokourov (avec François Albéra) et Tchékhov à l’écran (avec André Z.
Labarrère).
Collaboration rédactionnelle : Françoise Puaux et Monique Martineau.
Maquette : Françoise Puaux.
Iconographie : Remerciements à Alain Cavalier, René Chateau (site RenéChateauvidéo.com), Gaumont (Musée Gaumont, Mélanie Herick), Capricci Films (Julien Rejl),
Wang Bing, Raymond Delambre, Les Films de l’Astre (Elisabeth Bocquet).
Remerciements : à André Z. Labarrère qui a contribué à la mise en forme informatique de ce livre.
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Préambule : CinémAction et le cinéma de fiction politique
Préambule : CinémAction
et le cinéma de fiction politique
par Monique Martineau
CinémAction1, dès sa création en
1978, a placé la politique au centre de sa
réflexion sur le cinéma. Sa première parution Dix ans après mai 68… Aspects du
cinéma de contestation (dir. Robert Prot
et Guy Hennebelle) était consacrée aux
films militants, mais aussi au cinéma politique de fiction, avec des textes de Jorge
Sanjines, Joël Farge, Alain Aubert et une
importante table ronde sur « Cinéma d’auteur ou cinéma d’intervention ? ». Fernando Solanas, Bertrand Tavernier, René
Vautier et Guy Hennebelle y confrontaient
leurs points de vue, souvent opposés.
Plusieurs numéros suivants sont consacrés à des cinéastes qui lient fiction et
politique : Chahine2, Costa-Gavras, Fassbinder, Gitaï, Ousmane, Semprun, Solanas, Visconti. Ainsi Costa-Gavras, avec
la collaboration de Jorge Semprun, stigmatise dans Z la dictature des colonels en
Grèce (Le cinéma de Costa-Gavras, dir.
René Prédal et Cinéma et engagement :
Jorge Semprun scénariste, dir. Jaime Céspedes). Ils poursuivent leur collaboration
avec L’aveu (1970), « adaptation du récit
éponyme d’Artur London sur sa détention
et sa torture lors du procès stalinien de
Prague en 1952 »3.
De nombreuses parutions abordent la
politique, les relations internationales,
l’exil, l’émigration : L’écran des fron-
tières, dir. Andrea Grunert, Cinéma et
guerre froide, dir. Lori Maguire et Cyril
Buffet, L’armée à l’écran, dir. Sébastien
Denis.
En 1985, CinémAction publie L’holocauste à l’écran, d’Annette Insdorf (n° 32,
éd. Cerf), traduction de son livre Indelebile Shadows, Film and the Holocaust,
paru aux USA en 1983 (il y est depuis
constamment actualisé et réédité). Elle y
rassemble les films consacrés au massacre
des Juifs par les nazis, la plupart d’entre
eux sont des fictions. Elle y analyse le langage des cinéastes, notamment hollywoodiens, le travail du montage, l’arme de
l’humour. Elle met en lumière des thèmes
récurrents : les enfants, les caches, les
damnés. Elle évoque les différentes réactions à l’atrocité nazie, de la résistance à
la passivité et à la culpabilité qu’elle entraîne. « Le cinéma, affirme-t-elle, n’est
pas seulement une commémoration des
morts, mais une mise en évidence du prix
que l’on paie quand on se laisse aller à une
obéissance aveugle à une autorité gouvernementale. »
Dans notre nouvelle parution (n° 153),
25 fictions contre les régimes totalitaires,
Michel Estève analyse des œuvres qui
veulent combattre le fascisme, le nazisme,
le communisme et plus largement toutes
les idéologies totalitaires. Comme il l’ex7
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