TP5 Les Stocks de sécurité
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TP5 Les Stocks de sécurité
Nufer Daniel Oberson Romain Perren Jean-Louis EES2 Logistique « l'art et la manière de mettre à disposition un produit donné au bon moment, au bon endroit, au moindre coût et avec la meilleure qualité » __________________________________________________________________________ TP5 Les Stocks de sécurité Stock de sécurité : Le but de ce TP n’étant pas de paraphraser inutilement le contenu du cours, mais bel et bien de le comprendre, après avoir relu le cours, nous avons fait une recherche sur Internet et trouvé un site (http://www.faq-logistique.com) très étoffé et pédagogique, expliquant parfaitement le concept que nous avons à définir. Les définitions étant à notre sens tout à fait complètes, nous avons décidé de les intégrer telles quelles dans notre travail, pour ne pas en alterner la pertinence. Le stock de sécurité = Délai déterminé et demande aléatoire « Définition et objectifs : Le stock de sécurité est le niveau de stock qui permet de limiter les ruptures de stock dues aux aléas (prévisions non conforme à la demande, délai d'approvisionnement plus long que prévu, etc.) Ce stock de sécurité est dimensionné en fonction de plusieurs critères : * l'importance relative des coûts de stockage et des coûts d'opportunité (coût d'une non vente): - Plus les coûts de stockage sont importants par rapport aux coûts d'opportunité, moins le niveau du stock de sécurité sera élevé - Plus les coûts d'opportunité sont importants par rapport aux coûts de stockage, plus le niveau du stock de sécurité sera élevé * le niveau des aléas: - Plus les aléas sont importants, plus le niveau du stock de sécurité sera élevé - Moins les aléas sont importants, moins le niveau du stock de sécurité sera élevé * le niveau de service souhaité: - Plus on recherche une qualité de service importante (nombre de commandes livrées dans les temps), plus le niveau du stock de sécurité sera élevé - Moins la qualité de service n'a d'importance, plus le niveau du stock de sécurité sera élevé Nufer Daniel Oberson Romain Perren Jean-Louis EES2 Logistique « l'art et la manière de mettre à disposition un produit donné au bon moment, au bon endroit, au moindre coût et avec la meilleure qualité » __________________________________________________________________________ Méthode de calcul : Stock de Sécurité = Écart type de la Demande X Coefficient de sécurité X racine carré du Délai de réapprovisionnement Le coefficient de sécurité est dépendant du taux de service cible. On utilise la loi Normale pour le déterminer. Par exemple, si on souhaite un taux de service de 99%, coefficient de sécurité = 2.326 Restent à déterminer la quantité à réapprovisionner ou le seuil à partir duquel on réapprovisionne le stock selon le type de gestion de stock adopté : - réapprovisionnement du stock en fonction d'un point de commande (lorsque le stock atteint un niveau prédéfini, on commande une quantité fixe) Point de commande = Stock de Sécurité + Demande moyenne par période X délai de réapprovisionnement - réapprovisionnement du stock à intervalle régulier de la quantité qui permet de reconstituer le seuil de recomplètement (niveau de stock cible) Seuil de recomplètement = Stock de Sécurité + Quantité consommée durant l'intervalle régulier + Quantité consommée durant le délai de réapprovisionnement » 1 1 http://www.faq-logistique.com/Stock-securite.htm Nufer Daniel Oberson Romain Perren Jean-Louis EES2 Logistique « l'art et la manière de mettre à disposition un produit donné au bon moment, au bon endroit, au moindre coût et avec la meilleure qualité » __________________________________________________________________________ Délai de sécurité : Délai de sécurité : délai aléatoire et demande déterminée Le délai de sécurité sert à éviter les ruptures de stock ou de se retrouver en surstockage. En effet, dans le premier cas on évite le mécontentement des clients, alors que dans le deuxième on évite les coûts inutiles. Comme on peut très bien le voir sur le graphique 2 , le but est de faire coïncider la date de rupture de stock avec celle de la nouvelle livraison et donc de s’approcher au plus du cas 1 et s’éloigner des cas 2 et 3. 2 http://www.cyber.uhp-nancy.fr/demos/LOGI-009/chap_2/cours_2_3.html Nufer Daniel Oberson Romain Perren Jean-Louis EES2 Logistique « l'art et la manière de mettre à disposition un produit donné au bon moment, au bon endroit, au moindre coût et avec la meilleure qualité » __________________________________________________________________________ Exemple pour le stock de sécurité : Pour avoir un exemple concret, nous nous sommes réapprovisionnement d’un bar avec la consommation de bières. intéressés au Approche expert : QEC Lead time Demande moyenne hebdomadaire Demande maximale hebdomadaire 5000 unités 2 semaines 2800 unités 3400 untiés Demande maximum hebdomadaire – Demande moyenne hebdomadaire : 3400 – 2800 = 600 unités (excédant maximum) Stock de sécurité 600 unités x 2 semaines = 1200 unités Calculer maintenant le point de commande : Nombre de semaines x Demande moyenne Hebdomadaire + Stock de sécurité = 2 x 2800 + 1200 = 6800 unités Approche selon la loi normale Lead time Demande moyenne par jours Ecart-type 14 jours 400 unités 56 unités Nous cherchons désormais à atteindre un taux de service de 95,05%. En se référant au tableau de la loi normale, nous allons appliquer la formule suivante : Z x √ Lead time x écart-type = 1.65 x √14 x 56 = 345.7291 unités Le chiffre 1.65 (Z) correspond à un taux de 95.05% dans le tableau de la loi normale. Calculer maintenant le point de commande : Nombre de semaines x Demande moyenne Hebdomadaire + Stock de sécurité = 2 x 2800 + 346 = 5946 unités Nufer Daniel Oberson Romain Perren Jean-Louis EES2 Logistique « l'art et la manière de mettre à disposition un produit donné au bon moment, au bon endroit, au moindre coût et avec la meilleure qualité » __________________________________________________________________________ En conclusion, ce travail pratique nous a permis de comparer deux méthodes qui ont toutes les deux des qualités et des défauts. La méthode « expert » à l’avantage d’être simple et d’être plutôt traditionnelle. De plus, avec ces calculs, nous nous basons sur des certitudes telles que la demande maximum et le temps de réception. Or, il existe tout de même un risque, certes minime mais négligé ici, que le délai de livraison soit augmenté ou que la demande maximum ne varie. Quant à la méthode aléatoire, nous avons pu intégrer une donnée essentielle dans notre domaine du ravitaillement de bar : le taux de service. Notre choix s’est porté sur un taux d’environ 95% ce qui nous parait judicieux, ambitieux et permettant d’offrir un service de qualité. Elle intègre aussi le facteur risque en prenant en compte un pourcentage de rupture et un taux de volatilité de la demande. Ainsi, à l’opposé de la première, cette méthode prend en compte des variables aléatoires et couvre donc un plus grand risque potentiel. Cependant, son application est bien plus complexe. C’est entre autre par tous ces facteurs qui différencient ces deux méthodes que nous expliquons l’écart de résultats pour le point de commande. Nous avons en premier une valeur purement théorique et une seconde basé sur les probabilités et intégrant le facteur risque et, par là, plus proche de la réalité. Nous notons également l’utilité de cette démarche statistique puisqu’elle nous permet de réduire notre stock de sécurité et donc de gagner de la place, des coûts de stockage et de réduire les risques de périssabilité de notre produit.