Ouest-France - Les automobilistes à l`ère de l - Avere
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Ouest-France - Les automobilistes à l`ère de l - Avere
Normandie 6 Ouest-France 28-29 juin 2014 Après le match, la situation dégénère à Flers Au lycée, de l’électricité avec le lisier Un passant grièvement touché par une bombe lacrymogène. Deux policiers blessés. C’est le bilan d’un accident survenu après le match Russie-Algérie, jeudi soir. Jeudi soir, plusieurs dizaines de piétons et d’automobilistes célèbrent dans le centre-ville de Flers (Orne), la qualification de l’Algérie pour les 8e de finales de la Coupe du Monde. Au milieu de ce cortège « festif », d’après plusieurs témoins, deux motos, dont une de grosse cylindrée. Son conducteur circule à vive allure, rue du 6-Juin, l’axe principal du centre-ville de Flers. Un policier, faisant partie des trois équipes réquisitionnées pour éviter les débordements, sort de son véhicule pour lui faire signe d’arrêter. Le motard le percute. « Délibérément », affirme le commandant Jean-Michel Gauchenot, chef de la police flérienne. Le fonctionnaire est sérieusement blessé aux jambes. Tous deux tombent à terre. Le motard s’enfuit à pied. Un tir en l’air Dans la chute, la bombe lacrymogène faisant partie de l’équipement du policier est projetée au sol. C’est alors qu’un deuxième véhicule de police, arrivant en renfort, roule sur l’engin qui explose dans un grand bruit. Transformée en projectile, elle blesse grièvement Orhan Vural. Le président de l’Amicale francoturque de Flers était venu avec deux autres membres de son association pour encadrer le cortège de fêtards, et s’était précipité au chevet du policier blessé. Les faits se sont déroulés dans le bas de la rue du 6-Juin, dans le centre-ville de Flers. Moment de confusion. « Des gens dans la foule ont cru, à cause du bruit, que le policier avait tiré sur Orhan Vural. Ils se sont jetés sur lui », explique le commandant Gauchenot. Le fonctionnaire de police, « se sentant acculé », selon Gilbert Grinstein, directeur départemental de la sécurité publique, tire une fois en l’air. « Épiphénomène » D’autres renforts arrivent. De plus, « une petite partie des badauds s’est interposée pour que ça ne dégénère pas », ainsi que deux élus, dont le maire, Yves Goasdoué. La tension demeure très vive. Insultes, jets de pierre, tous sont malmenés par certains membres de la foule « qui avaient envie d’en découdre », note le commandant de police. Dans ces heurts, un deuxième fonctionnaire est plus légèrement blessé au visage et à l’épaule. La situation finit par s’apaiser avec l’arrivée de nouveaux renforts. « C’est l’un des événements les plus violents qu’on ait eu à gérer », souligne Jean-Michel Gauchenot. Une cellule psychologique a été mise en place. Une ITT (Incapacité totale de travail) de plusieurs jours a été notifiée au policier blessé. La région participe au financement d’une unité de méthanisation pédagogique au lycée agricole de Coutances. Le conseil régional a pris trois mesures pour soutenir la transition énergétique qui vont dans le sens du projet de loi présenté par Ségolène Royal, ministre de l’Écologie. En Basse-Normandie, la Région va contribuer pour 440 000 € au 1,5 million d’euros que va coûter une unité de méthanisation au lycée agricole de Coutances, en 2015. Cette unité produira électricité et chaleur en transformant les matières organiques (lisier, fumier et déchets verts collectés dans une trentaine d’exploitations agricoles et de communes dans un rayon de dix kilomètres) en biogaz. Les futurs agriculteurs et horticulteurs apprendront cette technique pour l’adopter dans leur exploitation. Le biogaz permettra de chauffer la piscine de Coutances et les serres du lycée. Le soutien de la région a fait l’unanimité des élus. Le conseil régional a également adopté des avances remboursables Hier, de nombreuses voix se sont élevées pour appeler au calme dans la cité du Bocage ornais, métissée de nombreuses communautés. « Il s’agit d’un épiphénomène parti d’un petit groupe, qui a dégénéré », estime Gilbert Grinstein. « Un malheureux concours de circonstances », appuie le maire. Deux enquêtes ont été ouvertes : une judiciaire, menée par le commissariat de Flers et la police judiciaire de Caen, et une interne concernant l’usage de l’arme à feu. « Une procédure habituelle dans ce genre de situation », commente Jean-Michel Gauchenot. Pour le procureur de la République d’Argentan, Hugues de Phily, il n’y a pour l’heure « pas de raison de suspecter qu’une infraction a été commise par le policier, très sérieux et expérimenté ». Pour l’heure, il n’y a pas eu d’interpellation. Orhan Vural a été opéré hier matin au CHU de Caen. Grièvement blessé à la tête, ses jours ne sont pas en danger. Un dispositif de surveillance renforcé sera mis en place pour les prochains matchs des équipes de France et d’Algérie. pour des travaux qui contribueront à économiser l’énergie. Pourront y prétendre des entreprises et coopératives, agriculteurs en coopératives ou des projets participatifs citoyens collectifs. Les travaux éligibles sont la maîtrise des consommations d’énergie, en utilisant des sources d’énergies renouvelables locales comme le bois, la méthanisation, la géothermie, le photovoltaïque et la micro-hydraulique. Ces avances remboursables à taux zéro pourront atteindre 15 % à 60 % selon les travaux et seront plafonnées à 600 000 €. Troisième disposition : la région participera pour 190 000 € au déploiement de 250 bornes publiques de recharge de véhicules électriques dans 182 villes, communes et zones d’activités du Calvados. Coût : 2,8 millions d’euros. Xavier ORIOT. Quatre millions de quarter 52. Le tour du monde en 80 chevaux. Maniabilité, puissance et intelligence ont fait du quarter horse un cheval très apprécié. Audrey TAMINE avec Clémence HOLLEVILLE. Un appel à témoins a été lancé. Contact : commissariat de Flers au 02 33 62 30 30. Les automobilistes à l’ère de l’électromobilité Le salon Electric drive se tient jusqu’à ce soir à Deauville. L’occasion de faire tomber certains freins tenaces autour des véhicules électriques et de repenser ses modes de déplacement. Marie Castelli, secrétaire générale d’AvereFrance, association pour le développement des véhicules électriques. Où en est le marché du véhicule électrique ? Le marché de l’électromobilité - se déplacer grâce des véhicules électriques de la manière la plus rationnelle possible- est particulièrement dynamique en France, puisqu’il s’est vendu 14 000 modèles en 2013. Ce marché n’est né qu’en 2010 et connaît depuis une croissance exponentielle. Qu’est-ce qui freine toujours les consommateurs ? Les Français font en moyenne 34 km par jour, mais ont l’impression qu’ils ont besoin de beaucoup plus que les 130 km d’autonomie de ces voitures. D’où l’importance de développer le réseau de bornes de recharge pour les rassurer. Le prix est aussi un frein : la Zoé de Renault coûte 21 000 € mais elle bénéficie d’un bonus écologique de 6 300 €, ce qui la met au même prix qu’une Clio. C’est la fin du véhicule personnel et multi-usages ? Nous entrons dans l’ère de la rationalisation des transports et des énergies, en fonction de nos besoins : la famille avec un monospace qui ne s’en sert que pour des trajets domicile-travail et partir en vacances une fois par an devrait songer à louer une grande voiture ou prendre le train pour cette occasion. Heureusement, la « génération Y » (les trentenaires) est beaucoup moins attachée à la possession d’un véhicule. Si les Français passent massivement à la voiture électrique, ne risque-t-on pas de devoir construire de nouvelles centrales nucléaires ? L’efficacité énergétique du moteur d’une voiture électrique est très importante. En 2010, on avait annoncé 2 millions de véhicules électriques en circulation en 2020. On n’y arrivera pas mais cela aurait représenté seulement 1 % de la production énergétique française. Alors qu’on Archives OUest-France/Joël Le Gall Entretien « Zoé », la voiture électrique de chez Renault. considère qu’on en utilise actuellement 12 % pour les objets issus des nouvelles technologies. Propos recueillis par Virginie ÉNÉE. Samedi 28 juin, Salon du véhicule électrique au Centre international de Deauville (face au casino). Entrée : 3 €, gratuit moins de 12 ans. Ouvert toute la journée. Essais gratuits. Son nom – quarter horse – est ambigu. Il ne peut tout de même pas s’agir d’un quart de cheval ! Ni d’un cheval unijambiste ! Non : l’appellation quarter horse évoque une distance. Un peu d’histoire : dès la fin du XVIIe siècle, les chevaux importés en Amérique, principalement d’Espagne et d’Angleterre, ont fini par composer une sorte de type proprement américain de chevaux à tout faire, qu’on pouvait aussi bien atteler que monter. Pour se distraire, leurs propriétaires aimaient organiser des compétitions, qui se couraient non pas sur de vrais hippodromes, mais tout simplement dans la rue principale du village – et donc sur une très courte distance : environ 400 m. C’est-à-dire un quart de mile, d’où le nom qu’on donna à la nouvelle race en train de se constituer : quarter horse. Pour gagner, il fallait que les concur- rents fassent preuve d’une puissance et d’une rapidité exceptionnelles au démarrage. À leur silhouette, on voit tout de suite que leurs descendants ont été bâtis pour cela. Tête et encolure légères, mais croupe de belle ampleur : chez eux, le moteur est manifestement à l’arrière ! Leur capacité à fournir des accélérations foudroyantes – avantage déterminant lorsqu’il s’agit de ramener au troupeau un veau qui divague – en ont fait la monture préférée des cow-boys, et de ceux qui pratiquent l’équitation western, ou l’une des nombreuses disciplines qui en sont issues (reining, western pleasure, barrel racing, cutting, roping, etc.). D’autres qualités – maniabilité, bon caractère, intelligence – en ont fait également un cheval très apprécié dans n’importe quelle activité de loisir. Preuve de ce succès : le quarter horse est aujourd’hui la race dont les sujets sont les plus nombreux au monde – environ quatre millions. Jean-Louis GOURAUD. La Normandie en bref Il volait des taurillons dans le Sud Manche Port du Havre : 110 kg de cocaïne saisis Drame familial jeudi soir à Bretoncelles (Orne) Les gendarmes des brigades de Pontorson et Saint-Hilaire-du-Harcouët viennent de mettre un terme aux agissements d’un agriculteur qui dérobait des jeunes bovins sur pied dans des exploitations agricoles. Les bovins étaient revendus avec des boucles d’identification provenant d’animaux morts issus de son ancien cheptel. Au moins onze taurillons ont été dérobés au préjudice de trois ex- Quelque 110 kg de cocaïne, cachés dans une voiture acheminée par conteneur depuis les Antilles, ont été saisis, le 14 juin, par les douanes au port du Havre et deux personnes ont été interpellées, a annoncé vendredi le ministère des Finances. La marchandise avait été localisée et placée sous surveillance dans le cadre d’une enquête de la Direction nationale du renseignement et des Une femme a été héliportée de Bretoncelles au centre hospitalier d’Alençon, dans la soirée de jeudi. Elle aurait été victime d’un coup de feu dans une jambe tiré par son compagnon qui se serait donné la mort par la suite. Le drame s’est déroulé au lieu-dit Le Moulin Viel, un ploitants agricoles. Les premiers faits remontent à janvier 2013, les deux suivants les 21 et 25 juin 2014. Pour ces derniers, les victimes ont pu reprendre possession de leurs bestiaux. Les animaux dérobés en 2013 avaient, quant à eux, déjà été vendus. L’agriculteur comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Coutances le 13 août. enquêtes douanières, en liaison avec la juridiction interrégionale spécialisée de Fort-de-France. « Deux trafiquants ont été interpellés au Havre alors qu’ils tentaient de récupérer la marchandise. La cocaïne était dissimulée dans une voiture elle-même acheminée par conteneur », précise un communiqué du ministère. Barrages Sud-Manche : abaissement des eaux en 2015 Une vente aux enchères à Carrier dès lundi Les deux barrages hydroélectriques du Sud-Manche, Vezins et la Rochequi-Boit, sont condamnés à la démolition. Leur déconstruction pourrait avoir lieu en 2017 et 2018. Après la vidange des retenues d’eau de ces barrages. Cette vidange devrait débuter dès 2015. Quand les barrages auront été démolis, ce sera la troisième phase du chantier : la renaturation de la vallée de la Sélune. Cela prendra 20 ans. La Sélune sera alors un cours d’eau, l’un des premiers de France, que les saumons sauvages de l’Atlantique pourront remonter jusqu’à Mortain. Une vente aux enchères publique est organisée lundi et mardi dans l’usine Carrier à Alençon, dernier fabricant de bus scolaire français liquidé en janvier. « Cette vente a été décidée par ordonnance du tribunal de commerce pour payer les créanciers de Carrier », indique Frédéric Nowakowski, commissaire-priseur en charge de cette vente. Lundi à partir de 14 h, le matériel de bureau sera cédé aux plus offrants; mardi, dès 10 h, ce sera au tour de l’outil de production : machines, moyens de production, carcasses de bus et 1 000 tonnes de ferraille. Boréales hameau isolé, situé à l’est du bourg de cette commune du Perche ornais. Sur fond de séparation, les faits se seraient déroulés dans le cadre d’une dispute du couple. L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Mortagne-au-Perche. Le prochain festival Les Boréales aura lieu du 13 au 30 novembre à Caen et en région. Une très belle édition s’annonce avec, comme têtes d’affiche le compositeur Arvo Pärt, les musiciens Jay-Jay Johanson, Peter von Poehl et Yaya Herman Düne, les auteurs Auður Ava Ólafsdóttir et Björn Larsson… Pays invités : la Norvège et la Lettonie.