NUMÉRO 28 - Sept 2015 - le site de la Paroisse de Mouvaux

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«Paroisse en fête»
Nouvelle formule.
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Contact : 03 20 26 05 87
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TEMBRE 20
P
E
S
8
2
NUMÉRO
JOURNAL PAROISSIAL DE MOUVAUX
Parents et ados...
PAGES 4-5
SOMMAIRE
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- Les vitraux ont
la parole
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AGIR POUR UN MONDE
PLUS JUSTE, PLUS BEAU
- Heureux en caravane
- Deux familles irakiennes
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RENTRÉE DU CATÉ
- Dates et heures
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MONSIEUR MOUVAUX
PAROISSE EN FÊTE
UNE ANNÉE QUI S’ANNONCE BIEN
Par le père Nicolas Tiberghien, curé
00273 / 2 EUROS
E
n cette reprise de l’année scolaire, deux rendez-vous importants marqueront la vie de nos
communautés paroissiales : Saint-Vaast en
fête à Bondues le dimanche 13 septembre et
la fête des trois clochers à Mouvaux le dimanche 20
septembre. Ces fêtes désormais traditionnelles offrent chaque année l’occasion de se réunir dans la joie après la dispersion de l’été, tout en accueillant
les nouveaux arrivants. La célébration de la messe qui rassemble toutes les
générations sera suivie de l’apéritif et du repas familial. La fête se prolongera
ensuite dans l’après-midi par des jeux et des activités pour les plus jeunes.
Tout le monde est invité ! Nous voudrions que ces fêtes soient vraiment la
fête de la paroisse.
Nous aurons aussi la chance de compter parmi nous trois familles venues
d’Irak. Trois familles chrétiennes, contraintes de fuir leur pays à cause des
persécutions, et accueillies dans des familles de Bondues et de Mouvaux.
C’est merveilleux de voir la chaîne d’entraide et de solidarité qui s’est mise
en place à l’occasion de leur arrivée. Il fallait une aide matérielle bien sûr,
mais surtout beaucoup de disponibilité pour
leur apprendre le français, scolariser les
enfants, accompagner les démarches admiC’est merveilleux
nistratives... De très nombreux volontaires se
de voir la chaîne
sont proposés. Ils répondent ainsi à l’appel du
d’entraide
pape François à briser la «mondialisation de
et de solidarité.
l’indifférence» face aux détresses de ceux qui
frappent à notre porte.
D’autres événements ne manqueront pas de
nourrir notre réflexion et d’orienter notre année : le 27 septembre à la cathédrale de Lille, notre évêque promulguera les conclusions du synode interdiocésain sur l’avenir des paroisses. En octobre à Rome se tiendra la deuxième
session du synode sur la famille. Sans oublier l’encyclique «Laudato si» sur
l’écologie dont nous aurons certainement l’occasion de parler.
Voilà quelques raisons parmi bien d’autres qui me permettent de souhaiter à
chacun, ainsi qu’à nos communautés paroissiales, une très fructueuse année
scolaire sous le regard de Dieu.
2 ❚ Septembre 2015
Les vitraux ont la parole
Voici les deux derniers vitraux de l’église Saint-François, qu’il nous reste à découvrir :
sainte Claire d’Assise, et «Mon Dieu et mon tout» (dernier de la série des plus petits).
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ette courte invocation, ce
cri vers le Seigneur est une
prière brève lancée vers Dieu.
Celle-ci est attribuée à saint François
d’Assise. François était habité par un
immense désir de Dieu. Son amour
brûlant pour le Christ lui a valu d’être
le premier stigmatisé reconnu par
l’Église. Posant sur le monde un regard neuf, il a vu en chaque créature
un frère ou une sœur, resplendissant de
la bonté du Créateur.
Dans le vitrail, on remarque au premier regard cet enfant emmailloté
dans ses langes, posé sur un lit de
paille. Il évoque pour nous l’Enfant
de la crèche, le Seigneur-Dieu fait
homme. L’étoile qui brille au sommet
confirme qu’il s’agit bien d’une nativité, les cierges allumés au milieu de la
verdure évoquent les bougies que l’on
allume tout au long de l’avent. Mais
pourquoi donc évoquer la naissance
de Jésus quand on parle de saint François ? Probablement parce que c’est
lui, le premier, qui a eu l’idée de réaliser la première crèche vivante, la première messe de Noël célébrée dans
une étable, en présence des villageois
de son époque venus fêter la naissance
de Jésus. C’est depuis cet événement
que l’idée est venue d’installer la
crèche dans les maisons au moment de
Noël : Dieu vient demeurer chez nous.
Les éléments au bas du vitrail sont
assez peu reconnaissables… Une
boîte en bois de la forme d’une mai-
son… une coupelle ? On pourrait imaginer que ces objets faisaient partie de
la jeunesse de François. Ils semblent
symboliquement déposés aux pieds du
petit Enfant-Dieu pour lui offrir toute
sa vie et toutes les richesses auxquelles
il a renoncé, lorsqu’il a choisi de devenir pauvre parmi les pauvres.
Claire d’Assise a connu François.
C’est lui qui l’a encouragée dans la
même voie de pauvreté en fondant
l’ordre des Clarisses.
Sur le vitrail, on la reconnaît à son
habit de religieuse, avec une cordelière à nœuds en guise de ceinture.
Elle porte solennellement l’ostensoir
qui contient le Corps du Christ. (Vous
lirez pourquoi elle est représentée ainsi
dans l’article «Sainte Claire, fondatrice des Clarisses», en bas de page.)
Il nous a semblé important de terminer
notre périple à travers les vitraux de
notre église, par celui qui évoque son
saint patron, François, et par celui de
Claire, sa contemporaine.
Qu’ils nous aident à nous tourner vers
le Seigneur pour le prier d’un cœur
confiant, et à découvrir le visage de
Dieu dans tous les frères que nous rencontrons.
M.-S. D
Notre découverte des vitraux de l’église Saint-François est terminée,
mais la rubrique «les vitraux ont la Parole» ne s’arrête pas pour autant.
Il y a encore d’autres vitraux à découvrir dans nos églises à Mouvaux. À
suivre dans les prochains numéros !
Tél. 03 20 26 02 01
Sainte Claire, fondatrice des Clarisses (†1253)
I
ssue d’une famille aristocratique, Claire
voit le jour, à Assise, en 1193. À 18 ans,
elle refuse d’épouser l’homme que son
père lui destine. Elle quitte la maison familiale et adopte le mode de vie de François
d’Assise.
Le soir des Rameaux, en 1211, Claire rejoint en secret les frères mineurs du futur
saint François, dans la petite église de Portioncule. François lui coupe les cheveux.
Elle revêt un habit de toile rêche et devient
«l’épouse du Christ».
Claire cultive, avec François d’Assise, une
profonde amitié spirituelle : «Il est beau
d’apprendre à s’aimer en ce monde comme
nous le ferons éternellement dans l’autre»
écrit-il.
Elle s’établit avec ses sœurs dans un petit
couvent installé par les frères mineurs dans
l’église San Damiano. Claire sera la première femme à rédiger une règle imprégnée
du charisme de François d’Assise : travail
des mains, pauvreté radicale*, humilité profonde, et confiance absolue dans la Provi-
dence divine. Le pape signe la bulle d’approbation de cette règle, le 9 août 1253. Claire
meurt le surlendemain, la bulle serrée entre
les mains.
La foi de Claire «déplace des montagnes».
Jugez-en : par l’ostentation du saint sacrement, elle éloigne des mercenaires sarrasins
déterminés à attaquer le couvent de San Damiano et à piller Assise.
Le pape Alexandre IV décide de la canoniser
seulement deux ans après sa mort, en 1255.
«Le témoignage de sainte Claire montre ce
que l’Église doit aux femmes courageuses
et remplies de foi, capables de donner une
forte impulsion à sa rénovation», observe
Benoît XVI.
J.R.
* Devant cette image de la pauvreté radicale,
le pape accorde le Privilegium Paupertatis,
confirmant que les Clarisses de San Damiano
ne pourront jamais posséder de biens fonciers :
remarquable exception au droit canonique de
l’époque, car les congrégations possédaient souvent de grandes propriétés.
DES ŒUFS À SAINTE CLAIRE !
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Retombons sur terre : «Si tu veux du beau temps à ton mariage, cherche les
Clarisses les plus proches et offre-leur des œufs». Tradition du Moyen Âge née de
l’épisode qui suit :
Des marins luttent contre une violente tempête, au large de l’Italie. Ils invoquent
sainte Claire, dont le nom évoque la lumière, le beau temps, et promettent d’offrir
quelque chose aux clarisses, s’ils rentrent au port sains et saufs. À cette époque,
les dons se font en nature et les sœurs ne mangent pas de viande. Sauvés, les
marins offrent «des œufs aux clarisses».
Septembre 2015 ❚ 3
Agir pour un monde plus juste, plus beau
Une caravane... pour une famille heureuse*
À l’issue de la célébration du dimanche 14 juin, un appel fut lancé à la communauté paroissiale...
D
epuis plusieurs mois des liens se sont
créés avec Marina, Rupi, et leurs
trois enfants Dafin, Emanuel et Daniel... famille rom que nous croisons chaque
dimanche sur le seuil de notre église.
Maintes fois interpellés sur leurs conditions
de vie sur le camp du boulevard des Couteaux à Wattrelos, l’acquisition d’une caravane s’imposait afin de leur permettre un
mieux vivre... Jusqu’à ce jour, cette famille
dormait sous un abri précaire fait de bâches :
victimes des aléas climatiques et des «agressions» des rats dans des conditions d’hygiène
déplorables... Nous avions pu toucher leur
quotidien en nous rendant plusieurs fois avec
eux sur ce camp...
Le dimanche même la générosité des paroissiens a permis de concrétiser le rêve de cette
famille !
À l’issue de la messe, mon épouse et moi-
«Allez aux périphéries
de vos villes»...
Pape François
même avons raccompagné Marina, Rupi et
leurs enfants sur leur camp afin de concrétiser l’achat. Une caravane libre les attendait...
Dimanche 21 juin, devant l’assemblée, Marina, la maman, prenait la parole pour vous
adresser une multitude de mercis !
Dans la fragilité de leur existence, nous
avons, ensemble, donné un souffle d’espérance et de joie !
V. et A. L.
Si vous souhaitez nous rejoindre, faire un don,
n’hésitez pas à nous contacter... tél. 06 99 37 55 72
*voir Porte-voix de juin
«PARTIR OU MOURIR, ILS N’ONT PAS EU D’AUTRES CHOIX»
Deux familles irakiennes accueillies à Mouvaux !
Dans note numéro d’avril nous évoquions la situation en Irak et la décision de deux familles mouvalloises d’accueillir chacune une famille.
Ils nous ont donné leur témoignage.
Témoignage de la famille «A et A»
Ça y’est, le couple que nous accueillons
vient tout juste d’arriver chez nous avec leurs
jeunes enfants de 6, 4 et 1 an pour s’installer définitivement en France et réapprendre
à vivre librement.
En janvier 2015, nous avons assisté à une
conférence donnée par le frère Hani, dominicain irakien qui sollicitait les chrétiens
français pour aider leurs frères persécutés,
chassés de chez eux, condamnés dans leur
propre pays.
Notre cœur s’est ouvert à cette cause, nous
étions dans une période de vie où nous avions
envie de nous engager pour aider… Cet
appel, très vite, s’est imposé. L’association
«Accueil et Fraternité», montée dans l’urgence après les terribles événements d’août
2014, nous a vite rassurés. Le discours était
clair : accueillir pour rendre libre et indépendant. Les démarches ont commencé : administratives, nombreuses, mais également
d’organisations personnelles. On n’accueille
pas cinq personnes chez soi, sans un minimum de préparation surtout avec nos boulots
prenants et quatre jeunes enfants.
Mais notre petit «oui» de janvier a déclenché
un élan dingue ! Amis, paroissiens, voisins
jusqu’alors méconnus, amis d’amis… les
propositions sont nombreuses, généreuses,
et chacun, à la mesure de son temps, de son
envie, s’engage : quelques heures d’alphabétisation (le grand enjeu pour l’intégration - ils
ne parlent qu’arabe et araméen, la langue du
Christ), des dons financiers, matériels, des
propositions de sorties… Nous sommes bouleversés par cette envie que chacun a au fond
du cœur de rendre notre monde plus juste,
plus beau et d’aider son prochain.
La famille de «A et L» était attendue ; dans
leurs difficultés, ils ont de la chance… Combien d’exilés sont attendus avec autant d’enthousiasme ? Cette démarche du cœur ne se
fait pas sans questionnement, sans doute. Au-
rions-nous dû tout faire pour qu’ils restent
là-bas ? N’y a-t-il pas des gens au bout de la
rue à aider en priorité ?
Oui, cette route n’est pas paisible et l’avenir ne sera pas forcément simple. Pourtant,
l’essentiel à nos yeux c’est d’avancer, d’oser
et de faire confiance à Celui qui peut tout…
Témoignage de la famille «M et M»
À la fin de l’été 2014, notre maison nous paraissait bien grande pour deux d’où la question : nous risquons-nous à la partager ?
Peu de jours après (clin d’œil de là-haut ?),
nous arrivait un mail d’amis qui cherchaient
des familles françaises prêtes à accueillir des
familles irakiennes fuyant leur pays, parce
que chrétiens.
Notre décision s’est appuyée sur une réflexion avec notre petit groupe de partage
«Communauté vie chrétienne*». Nous avons
formulé, l’équipe s’engageant à fond avec
nous, deux conditions à satisfaire avant de
donner notre accord :
1°) Recevoir chez nous pour un temps à
échéance fixée, avec la certitude d’une issue,
donc trouver un logement où, ensuite, la famille pourrait progressivement trouver son
autonomie.
2°) Disposer de tout un réseau de personnes
prêtes à nous épauler dans cette démarche.
Ce qui a été rapidement fait : les personnes
contactées directement ou indirectement
s’enthousiasmant à nous aider et à se lancer
dans cette aventure, et le Centre spirituel du
Hautmont acceptant de nous louer, pour un
an, la maison de l’entrée qui venait de se libérer et normalement réservée aux personnes
engagées au Centre,
C’est parti… Nous avons envoyé au consulat français en Irak la demande d’accueil de
la famille qui nous a été proposée : quatre
enfants de 14 à 9 ans et un bébé à venir (il est
né le 16 juin et baptisé le 5 juillet, son parrain
est un jeune français, et sa marraine, sa sœur
Nous sommes bouleversés par cette envie que chacun a
au fond du cœur de rendre notre monde plus juste,
plus beau et d’aider son prochain.
irakienne). Ce sont des réfugiés politiques et
l’État français demande à la famille d’accueil
un engagement officiel jusqu’à leur pleine
autonomie… Un petit pincement de cœur au
moment de signer ce papier !
Puis ce fut la préparation, l’attente, enfin l’arrivée il y a maintenant presque quatre mois !
Beaucoup d’émotion ! Nous découvrons une
famille unie qui participe facilement au quotidien, des enfants serviables, toujours souriants et heureux d’être là, désireux de rendre
service et d’apprendre le français. Un certain
vécu les a fait mûrir.
Nous sommes très frappés par l’attitude très
calme de cette famille qui a fui une situation
épouvantable de barbarie et qui ne montre ni
colère ni haine vis-à-vis de cet état islamique
qui leur a fait fuir leur pays. «Dieu est avec
nous», comme ils aiment le répéter.
Leurs sourires du début, les émotions, cachaient bien leur inquiétude et leur désarroi.
Les parents sont tout à fait rassurés quant aux
enfants et leur intégration. Cependant, l’inquiétude est toujours là : le français est difficile et il faudra trouver du travail. L’objectif
n°1 est d’apprendre le français pour pouvoir s’exprimer, le lire et l’écrire !
Notre vie ensemble, et
surtout les repas partagés,
nous permettent d’échanger sur le quotidien, sur
la pratique de la langue et
cela complète et illustre les
cours d’initiation au français donnés par les nombreux bénévoles. Pour les
enfants, l’immersion est
plus complète grâce à l’école et le collège.
Nous avons aussi été profondément touchés
par la solidarité de tous ceux que nous avons
contactés pour les accueillir. On entend souvent : que pouvons-nous faire pour vous ?
Que répondre ? Dans la mesure du possible,
essayer de participer au réseau en proposant
une disponibilité, un contact, une présence.
Le financier* sera toujours utile tant qu’un
job valable ne sera pas acquis et, pour cela, il
leur faut acquérir un très bon français.
Finalement pourquoi avons-nous décidé cet
accueil ?
Un geste d’humanité ? Oui, sans doute, mais
pour nous, l’interpellation est surtout venue
du fait que ce sont des chrétiens qui ont tout
perdu pour pouvoir vivre leur foi. N’avonsnous pas à les soutenir en tant que chrétiens,
nous aussi ? Pour nous, c’est un véritable
acte de foi.
*Accueil et fraternité : 2 rue du Fay - 59830
Cobrieux, en indiquant «pour les familles de
Mouvaux»
Familles irakiennes et familles d’accueil réunies.
4 ❚ Septembre 2015
Parents
«Les parents doivent veiller à être comme des ba
Le jeune n’a pas toujours les mots
pour dire ce dont il a besoin
À l’arrivée de la puberté, les préados subissent une véritable métamorphose. Tout change, leur corps, leurs humeurs, leurs pensées et aussi
leurs besoins qu’ils ne savent pas toujours reconnaître. Véronique de la Villéon, conseillère conjugale et familiale au cabinet Raphaël*, rappelle
la nécessité de les écouter tout en sachant leur donner des repères, pour les aider à traverser cette période délicate et à prendre leur envol.
Véronique de la Villéon :
«Les parents doivent veiller
à être comme des balises
dans l’océan mouvant de
l’adolescence.»
Que vivent les adolescents à la puberté ?
Véronique de la Villéon. Tous leurs organes
doublent en quelques mois : cœur, thyroïde,
glandes surrénales, etc. Ces bouleverse-
ments physiologiques profonds entraînent
des transformations psychologiques. En une
heure, l’adolescent passe de l’inquiétude à
l’euphorie, de l’angoisse à l’exaltation. Tous
ces changements d’humeur épuisent légitimement son entourage ! Et il n’a pas toujours les mots pour dire ce dont il a besoin,
dans ce grand ­remue-ménage…
Comment se manifestent leurs besoins ?
Le premier besoin est sans doute de pouvoir gagner en autonomie : or, entre le désir
de grandir et la peur de quitter son confort
d’enfant, l’ado est très ambivalent. Il provoque souvent avec maladresse. Prenons
l’exemple de Martin qui a toujours été un
enfant facile et affectueux avec ses parents :
le voilà qui revendique de partir seul avec des
amis en week-end, se fâche et explique qu’il
est tout à fait capable de se débrouiller. Martin a besoin que ses parents entendent qu’il
n’est plus leur petit. Cependant, le rôle des
parents est de le guider dans cette recherche
d’autonomie, de veiller et d’encadrer ce cheminement. Martin a besoin de points d’appui
solides. Un ado n’est pas un adulte !
Quel rôle peuvent jouer les parents ?
Les parents doivent veiller à être comme
des balises dans l’océan mouvant de l’adolescence. Des adultes responsables qui
puissent écouter leurs émotions, accueillir
ce qui est de l’ordre du chagrin, de la joie,
etc., et supporter leurs énervements, sans se
décourager, ni être dans l’efficacité avec la
recherche de solutions immédiates. Ne craignons pas de leur fixer un cadre, à l’intérieur duquel ils pourront gérer leur espace.
Les ados ont besoin de se confronter pour
se construire. Favorisons les échanges, les
débats. N’hésitons pas à leur dire ce à quoi
nous croyons surtout pour des sujets importants tels que la foi, la sexualité, la drogue,
etc. Enfin, donnons-leur confiance dans leur
capacité à mener leur vie.
Quels sont les écueils à éviter ?
Être une oreille pour son ado, ce n’est pas
tout connaître de ses sentiments, ni être dans
l’investigation ou l’intrusion, il y a une juste
distance à trouver. À commencer par le respect de son jardin secret. Cette ­attitude est
parfois difficile pour certains parents qui se
laissent guider par leurs peurs (un environnement anxiogène) et par leur propre histoire. Avec le risque de se raidir et d’être
davantage dans le contrôle, la projection :
«Je sais ce qu’il lui faut…» Ou, au contraire,
dans une position libertaire : «Laissons-le
faire, c’est sa responsabilité !». Des attitudes qui handicapent son autonomie. En
étant bien à leur place, les parents pourront
apporter une réponse plus ouverte et plus
neutre. Nos enfants sont des personnes à
part entière avec leurs talents propres. À
nous adultes d’en tenir compte.
Quels sont les effets bénéfiques d’une
écoute ajustée ?
Soutenus et entendus dans leurs besoins,
les ados acquerront un équilibre affectif
et une estime solide d’eux-mêmes qui les
aideront plus facilement à se déployer. La
période de l’adolescence peut être une vraie
chance pour des jeunes de se structurer et
de renouer des liens plus sécurisants avec
leurs parents qu’ils ne l’ont été durant leur
enfance (parce qu’ils étaient, par exemple,
absents ou investis dans leur travail).
Propos recueillis par
Nathalie Pollet
*Le cabinet Raphaël est implanté dans plusieurs
régions : www.cabinetraphael.fr
L’adolescence entre réalité et fiction
Difficile de trouver dans la littérature, qu’elle soit adulte ou jeunesse, des livres qui parlent avec une certaine légèreté de l’adolescence tout
en restant vrais. L’adolescence, période charnière, est souvent présentée comme une phase critique de rébellion, de remise en cause de
l’autorité parentale - ce qu’elle est en partie - en occultant l’autre aspect de cette période, celui de la découverte d’un autre soi-même, en
lien avec la révolution psychique et corporelle qui bouleverse les schémas personnels hérités de l’enfance. Quelques livres peuvent aider
parents et jeunes à partir de 12 ans à mieux comprendre les bouleversements de cette phase de la vie.
Ado blues,
de Michel Piquemal.
«Être adolescent, c’est pas toujours
marrant !» Le ton est humoristique et
le vocabulaire branché, sans être racoleurs. Le contenu solide offre une
approche psychologique et physiologique vivante à destination des jeunes.
Les adultes sont à leur juste place, des
témoignages d’adolescents émaillent
les chapitres illustrés avec humour. Pour aider les ados à
surmonter les affres de leur âge.
(Éditions de la Martinière Jeunesse, 8,50 euros)
La psycho 100 % ado,
d’Odile Amblard
et Philippe Jammet.
Rédactrice au journal Okapi, l’auteur
publie des lettres d’adolescent reçues
à la rédaction du mensuel. De l’appel au secours à la simple réflexion,
l’essentiel des préoccupations y
passe : les amis et la famille, le look, les petites révoltes et
les grandes amours…
Onze chapitres où réponses concrètes et commentaires d’un
psychiatre spécialiste de l’adolescence aident à baliser le
chemin à travers lequel le jeune va se reconnaître et réfléchir.
(Bayard Jeunesse, 12,90 euros)
Être moi, mode d’emploi,
de Marie-José Auderset.
Les transformations du corps, les questionnements sur soi et sur les autres
sont générateurs d’un manque de
confiance chronique qui se manifeste
de mille façons. Toutes les questions
liées au changement d’identité qui se
fait jour peu à peu sont abordées, sans
tabou, dans une analyse fine du comportement adolescent. Autant d’atouts
pour surmonter les interrogations des
11-13 ans.
(De la Martinière Jeunesse, 8,90 euros)
Quelques livres pour mieux comprendre
les bouleversements de l’adolescence.
Et pour aborder la question sous un jour plus romancé Le premier qui pleure
a perdu, de Sherman Alexie.
Adolescent et indien Spokane,
«Junior» cumule les raisons d’être mal
dans sa peau. Intelligent mais chétif,
confiné avec les siens dans une réserve,
il tente de s’intégrer au lycée voisin et
de se faire une place malgré tout. D’un
ton vif, il raconte, à la première personne, les difficultés de la condition
d’indien face au racisme et à la pauvreté, et les questions sur les rapports aux autres et aux filles,
sentiments justes et forts qui font écho à ce que ressentent
tant de jeunes. Une adolescence américaine, spécifique et
universelle, réaliste et optimiste.
(Albin Michel jeunesse, 14,50 euros)
Septembre 2015 ❚ 5
et ados !
alises dans l’océan mouvant de l’adolescence»
Devoirs scolaires sans crise de nerfs
«Tu as fait tes devoirs ?» Cette petite phrase qui retentit le soir dans nombre de foyers déclenche parfois la tempête ! Comment garder le cap
de la sérénité ? Témoignages de parents et conseils de spécialistes.
P
ascale est mère de deux garçons,
aujourd’hui étudiants. Le temps des
devoirs, elle s’en souvient ! «Avec
l’aîné, Romain, cela se passait bien, confiet-elle. En revanche, avec son frère cadet,
Bastien, ce fut une vraie galère. Quand je
rentrais du bureau, il fallait que je m’y mette,
avec lui. Il pleurait, je m’énervais, c’était la
guerre !» Même son de cloche pour François,
adulte aujourd’hui, qui en garde un souvenir cuisant : «Chez moi, les devoirs viraient
au psychodrame. Mon père était très fort en
maths. D’un naturel plutôt calme, il devenait
épouvantable dès que l’on ne comprenait
pas.» Et de fait, faire faire ses devoirs à son
enfant est loin d’être aussi simple qu’il n’y
paraît. Or, peu de parents échappent à cette
tâche. En partie, parce qu’eux-mêmes les réclament ! «Force est de constater, remarque
Jean-Michel Zakhartchouk, professeur de
lettres et collaborateur de la revue Cahiers
pédagogiques 1, que les parents considèrent
qu’un bon professeur est celui qui donne des
devoirs. Ce qui, en soi, n’est pas négatif car
les élèves doivent pouvoir apprendre dans
des lieux différents. Pas seulement à l’école
mais aussi à la maison, en contact avec les
parents.» Le but des devoirs étant non pas de
réussir un travail mais d’apprendre quelque
chose.
BÉATRICE COPPER-ROYER, PSYCHOLOGUE CLINICIENNE *
« Le rythme de l’enfant n’est pas celui des parents »
« Aujourd’hui, les parents ont des exigences très fortes autour de la réussite
scolaire. En cas d’échec, c’est leur propre image - autant que celle qu’ils se font de
leur enfant - qui se trouve écornée. De son côté, l’enfant ressent qu’il se situe au
cœur d’un enjeu. Cela remplit la relation d’affects et d’attente. De plus, un enfant
perçoit très bien que son parent veut l’aider, ce qui est positif, sauf que ce n’est
pas ce parent-là qu’il désire retrouver le soir ! Il le voudrait sur le terrain du loisir,
de la détente. On sait bien qu’une maman qui rentre du travail, par exemple, n’a
pas beaucoup de temps. Quand elle se lance « bille en tête » dans une séance de
devoirs, elle se retrouve dans une situation à risque ! Si l’enfant n’est pas motivé,
ce sera le clash. Le rythme de l’enfant n’est pas celui des parents. »
* Auteure de Le jour où les enfants s’en vont, Éd. Albin Michel, 2012, 200 p. ; 14 €.
Quelques règles
«Bien sûr, l’idéal serait que les élèves ne
soient pas obligés de compter sur leurs
parents pour ce travail personnel et qu’ils
puissent le commencer à l’école», reconnaît Jean-Michel Zakhartchouk. Quelques
règles élémentaires peuvent aider les adultes.
D’abord, ne pas se mettre en situation de
contrôle et ne pas envisager les devoirs
comme une corvée. Ensuite, éviter de faire
travailler le jeune dès son retour de l’école
et lui laisser un temps de détente.
Avec les nouvelles technologies, Internet est
devenu un outil de connaissance. À condition que le collégien cherche et ne copie pas
Wikipédia ! «Une fiche mal préparée vaut
mieux qu’un copier-coller», assure le professeur. Enfin, grand défaut des parents : ils en
font trop et, du coup, aident mal leur enfant.
Il ne s’agit pas de faire les devoirs à sa place,
ni de les faire avec lui, ceci afin qu’il acquière
son autonomie.
Quand les devoirs se transforment en «prise
de tête», il faut se faire aider. «Les dérives
sont assez faciles à détecter, explique JeanYves Bellego, psychologue spécialisé sur
l’échec scolaire 2. Le repli, les pleurs… Plus
vite on intervient, mieux c’est !» Les collectivités locales organisent des aides gratuites
aux devoirs. Des structures privées proposent
aussi leurs services. Mais il ne faut pas se réfugier derrière le «Je paie, donc c’est bon !»
Dans tous les cas, les parents doivent rester
à l’écoute et vigilants.
Laurence Valentini
1. www.cahiers-pedagogiques.com, 01 43 48 22 30.
2. Auteur du Coaching pédagogique, 2009, 256 p.,
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- www.entraidescolaireamicles.org, 0 810 67 24 24.
- www.secours-catholiques.org, 01 45 49 52 12.
- www.equipes-saint-vincent.com, 01 45 44 17 56.
- www.cyberpapy.com : un site de soutien scolaire gratuit entre générations.
- www.iletaitunehistoire.com : une bibliothèque d’histoires à lire et à écouter pour
les petits.
La profession de foi : une étape dans la vie d’un ado
«La transmission de la foi, c’est mon engagement» nous confie Joëlle Horville, responsable de l’Aumônerie de l’enseignement public
des collèges Maxence Van Der Meersch et Jeannine Manuel.
C
ette transmission a trouvé son point
d’orgue dans les deux jours de retraite, le 6 et 7 juin dernier.
En effet, entourés de leurs parents, une cinquantaine de jeunes s’étaient rassemblés en
retraite de profession de foi pour vivre, durant ce week-end de juin, un moment très
émouvant au Centre spirituel du Hautmont
à Mouvaux. Ils étaient accompagnés des
animateurs de l’AEP (Aumônerie de l’enseignement public de Mouvaux-BonduesBousbecque-Comines-Linselles).
La célébration de la remise de la lumière fut
très joyeuse. Quelques témoignages nous
éclairent sur la façon dont furent vécues ces
deux journées :
«La retraite, c’est une des merveilleuses
choses qui me soient arrivées !» disaient
quelques jeunes à l’issue de ce week-end.
Au cours de la remise du cierge et de la croix,
Michel Dublancq, diacre, témoigne de sa surprise d’avoir vu plus d’un participant prier
près de la grotte de la Vierge au cours de ces
deux jours.
«Il est vrai, continue Joëlle, que la trans-
mission de la foi est parfois un exercice
difficile.»
La famille devrait être le lieu idéal pour que
cette foi s’épanouisse, mais les circonstances
professionnelles et les relations parents-ados
ne facilitent pas toujours cette éclosion.
Heureusement, des moments privilégiés,
comme cette retraite, permettent à chacun,
parents, jeunes et animateurs, de partager
leur chemin de foi.
J. R.
Dessine-moi un diocèse
www.lille.catholique.fr
Catéchèse
Pour la rentrée scolaire, le Service diocésain de la catéchèse vous
donne les raisons d’inscrire votre enfant au caté.
H
ier, les chrétiens apprenaient leur catéchisme. Aujourd’hui, ils participent à
des rencontres de catéchèse.
Il ne s’agit pas d’un simple changement de mot : la catéchèse est bien plus
que le simple enseignement de la foi
et de la morale chrétienne. Elle est la
résonance de la parole de Dieu au cœur
de l’expérience humaine et concerne
tous les âges de la vie. «Le but définitif de la catéchèse est de mettre
quelqu’un non seulement en contact
mais en communion, en intimité avec
Jésus-Christ1».
À tout âge, on se pose des questions :
Dieu est-il présent dans ma vie ? Pourquoi ne me répond-il pas ? La catéchèse permet aux enfants, aux jeunes,
ainsi qu’aux adultes, de se construire
en chrétien. Grâce à la catéchèse, les
chrétiens partagent leur foi, cette foi
qui les fait prier, agir, témoigner...
La catéchèse présente la foi de l’Église
et la richesse de la tradition chrétienne
pour que chacun, petit à petit, puisse
exprimer sa propre foi par des mots et
des actes.
Au caté, l’enfant découvre qu’il est
pour s’approprier la parole de Dieu :
lecture, jeu, mime, témoignages…
Pendant ses années de catéchèse, l’enfant peut, s’il le souhaite, se préparer à
recevoir le baptême et les autres sacrements.
Le caté, c’est pour qui ?
aimé de Dieu, et que celui-ci aime d’un
même amour chacun(e) de nous. Il rencontre d’autres croyants, en famille il
participe aux célébrations proposées,
et se sent ainsi inséré dans une communauté chrétienne. Le catéchiste,
souvent un parent, accompagne un
groupe d’enfants dans ses découvertes.
Il les écoute, lance les débats, répond à
leurs questions et les invite à prier. Les
moyens pédagogiques sont nombreux
• La catéchèse est ouverte à tous les
enfants, baptisés ou non, d’écoles primaires catholiques ou publiques. Renseignez-vous auprès de votre paroisse.
• Pour les enfants handicapés, la Pédagogie catéchétique spécialisée dispose
de moyens adaptés.
• Si votre enfant entre en collège public, il peut rejoindre l’Aumônerie de
l’Enseignement public. En collège catholique, des propositions seront faites
par l’établissement.
Service diocésain de la catéchèse
Contact :
74, rue Hippolyte-Lefebvre 59800 Lille
03 28 36 38 95 - [email protected]
1. Exhortation apostolique de Jean-Paul II,
«Catechesi tradendae» n° 5.
A NOTER
Journées du patrimoine
• 19 et 20 septembre : un regard contemporain sur le
patrimoine de nos églises
S’inspirant du thème choisi par le ministère, «le patrimoine
du XXIe siècle, une histoire d’avenir», la Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs propose de nous intéresser aux
églises construites après 1945 ou aux éléments contemporains intégrés dans nos églises, souvent plus anciennes, pour
apprendre à contempler des œuvres d’art de toute époque
avec le regard de l’homme contemporain.
Renseignez-vous auprès de votre paroisse pour connaître les heures de visite.
Jeunes
Concert
• Vendredi 16 octobre : concert de rentrée de Grégory Turpin proposé par le Service diocésain des jeunes, en partenariat avec Mosaïque2
- 18h30 : rencontre avec G. Turpin animée par RCF
- 20h : concert église Saint-Maurice (rue de Paris, Métro
gare Lille Flandres)
●
infos et inscriptions sur : www.christonlille.com
PAF : 10 € en prévente (39, rue de la monnaie à Lille),
11€ sur www.christonlille.com, 12 € sur place
● Taizé Toussaint (lycéens)
• Du 26 au 30 octobre. Des milliers de jeunes se donnent
rendez-vous : échange et prière... dans la simplicité !
Infos et inscriptions : [email protected] - www.christonlille.com
Festival international
d’Orgue en Flandre
• Dimanche 11 octobre, 16h à Looberghe,
avec Yoann Tardivel Erchoff (FR)
Église Saint-Martin
• Dimanche 18 octobre, 16h à Esquelbecq,
avec Aurélien Fillion (FR)
Église Saint-Folquin
Sessions / conférences
● Rencontres
• Mardi 15 septembre, 19h30.
Conférence-débat présentée par le Dr Jean Léonetti, auteur
de la loi sur la fin de vie : son évolution 10 ans après.
Ouvert à tout public - Entrée libre
Salle Charcot, rue Charcot à Marcq-en-Barœul
Infos : 03 20 70 14 72 - [email protected]
• Jeudi 1er octobre, 19h.
Première rencontre sur le thème d’année de La Passerelle
«Hymne à la vie», avec Marek Halter pour son livre Réconciliez-vous.
Paf : 5 €
Au Temple, place du Temple à Lille.
03 20 55 25 02
● Couples
• Du vendredi 2 (20h) au dimanche 4 octobre (18h).
Session «Vivre et aimer» pour mieux vous connaître, mieux
vous écouter, mieux vous comprendre, mieux vous aimer.
Pour couples entre 2 et 80 ans de vie commune, croyants ou
non, mariés ou non.
À la Maison diocésaine de Raismes
Inscriptions : 03 20 57 72 74 - [email protected]
● Conférence
• Jeudi 15 octobre, 19h à Esquelbecq.
«A pied, de Moscou à Compostelle»
par Werner Van Zuylen.
Infos : 03 28 65 76 79 - www.paysdesmoulinsdeflandre.com
A la Maison du Westhoek, place Alphone Bergerot.
06 10 59 72 48 - www.esquelbook.com
• Dimanche 4 octobre, 16h à Hondschoote,
avec Ignacio Ribas Taléns (Andorre)
Église Saint-Vaast
2. Projet né en 2005 pour permettre à des personnes en situation de
précarité de se rendre au pèlerinage national à Lourdes.
SYNODE LILLE-ARRAS-CAMBRAI
Chers habitants,
C’est la première fois que
je m’adresse à vous sous
cette forme. Et j’aimerais
le faire chaque année à
l’occasion de moments
forts : la rentrée, Noël,
Pâques et la venue de
l’été.
Cette nouveauté exprime mon désir de me
faire plus proche de chacun de vous. Le pasteur
que je suis cherche à vous témoigner de manière
plus concrète son attachement. Et une occasion
se présente : un élan de renouveau au sein de
notre Église.
Le dimanche 27 septembre marque un lancement, un souffle nouveau pour les catholiques de
la région mais aussi pour tous ceux qui sont en
contact avec nous.
Depuis deux ans l’Église cherche, par une
démarche particulière que je voudrais vous partager ici, comment elle peut être plus présente
aux habitants de la région.
Cent quatre-vingts chrétiens, baptisés et confirmés, hommes, femmes, prêtres, religieux, religieuses ou laïcs engagés dans la vie de l’Église,
ont tout particulièrement vécu cette démarche.
Des milliers d’adultes, dont vous peut-être, et
des enfants, ont aussi participé en exprimant
leurs attentes, leurs joies et leurs espérances
pour l’Église.
Aujourd’hui il est temps d’en partager les fruits.
Les textes de ce synode provincial appellent
les paroisses et tous les catholiques, avec le
concours des prêtres de notre Église, à partager la richesse de la parole de Dieu. À se faire
proches et accueillants de tous, en particulier
des personnes pauvres et fragilisées, des familles
et des jeunes, à poursuivre le chemin ensemble
et avec la prière, à favoriser la participation et
l’appel de tous à vivre cette Église renouvelée.
Mais tout cela ne pourra pas se faire sans vous !
Qu’on se le dise : que tous les baptisés prennent
leur place et leur part, que tous ceux qui sont
en attente par rapport à l’Église participent
aussi à ce renouvellement. Alors, ensemble, nous
pourrons vivre cette présence au service du
monde, partager la joie, la force et l’amour que
le Seigneur nous donne.
C. Tourret
Dieu, c’est pour la vie !
Message de Mgr Laurent Ulrich,
archevêque de Lille
† Laurent Ulrich, archevêque de Lille
ENVIE DE RÉAGIR ?
Vous pouvez écrire à Monseigneur Ulrich :
- par courrier : 68, rue Royale 59000 Lille.
- par e-mail :
[email protected]
TOUS INVITÉS A BÂTIR ENSEMBLE
LES PAROISSES DE DEMAIN
Dimanche 27 septembre
à 15h à la cathédrale de Lille
(place Gilleson) : messe pour
la promulgation des actes
du synode provincial.
Accueil particulier et adapté pour
les enfants et pour les personnes
avec un handicap.
Retransmission
de la messe sur RCF
Nord de France
Septembre 2015 ❚ 7
SE RESSOURCER AU CENTRE
SPIRITUEL DU HAUTMONT
VOUS EN SORTIREZ GRANDI !
SEPTEMBRE
Vendredi 25 : «Atelier Récréachant»
Mardi 29 : «L’art de bien vieillir»
Mardi 29 : «Discernement spirituel et prière personnelle
dans la vie quotidienne»
OCTOBRE
CARNET PAROISSIAL
Baptêmes
AVRIL
Bérénice Bernier, Charlène Classiot, Héloïse Hoffman,
Apolline Gracin, Barthélemy et Oscar Fremaux,
Marcel Toulemonde, Adélie Trentesaux, César Eychenne,
Louis Boulanger.
MAI
Mardi 6 : «Atelier Pinceau et voix»
Mardi 13 : «Matinée Oasis»
Jeudi 15 : «Reg’Art – Dialogue avec une œuvre»
Louis Carlier, Achille Dujardin, Ambre Brintet,
Agathe Beugnez, Marie Dannequin, Castille Heye,
Victor Wilmotte, Louis Bordel, Eugénie Destroye,
Pauline Garçon, Augustin Descamps.
NOVEMBRE
JUIN
Jeudi 5 : «Ce que la France doit au judaïsme»
Dimanche 15 : «Les dimanches de la gratitude»
Mardi 17 : «Travail, famille, engagements : faire les bons
choix !»
Louise Rousseaux, Emma Girard, Noé Rodrigues,
Gaspard Meurin, Elliot Toulemonde, Maxence Lenoir,
Eulalie Tahon, Edgar Toulemonde, Pauline Krzystek,
Irénée Delloye, Mathéo Cocheteux.
Save the date ! Hautmont 2025 - Samedi 10 octobre
www.hautmont.org - Inscriptions en ligne.
Mariages
Contact : Chloé René-de Lalande
[email protected]
Tél. 03 20 26 09 61 - 31 rue Mirabeau - 59420 Mouvaux
Page FB : facebook.com/LeHautmont
INFOS PRATIQUES
Permanences
Lundi, mercredi et vendredi de 14 h à 18 h.
Permanence d’accueil uniquement
Samedi de 9 h 30 à 11 h 30.
10 place de Gaulle - Mouvaux
tél. 03 20 26 05 87
Secrétaire paroissiale : Karine Feret
[email protected]
AVRIL
Dates des réunions de parents pour les
inscriptions de caté de leurs enfants
Salle Saint-Germain à 20h15 ◗ Lundi 14 septembre : CE1 éveil à la foi
◗ Mardi 15 septembre : caté 1
◗ Mercredi 16 septembre : caté 3
◗ Lundi 21 septembre : caté 2 et 1res
communions
Démarrage du caté : dans la semaine du 7
octobre.
Devenir chrétien à tout âge, c’est possible !
Le catéchuménat est un temps et un service
d’Église pour se préparer à devenir chrétien par
les sacrements de l’initiation chrétienne : le
baptême, la confirmation et l’eucharistie.
Des chrétiens accompagnent pas à pas les
adultes qui vivent déjà une conversion et qui
souhaitent mettre en cohérence vie et foi.
Ensemble, ils écoutent la Parole de Dieu, ils
nouent des liens de foi et vivent en Église.
Le cheminement est balisé d’étapes liturgiques
qui structurent la conversion.
Pour commencer un cheminement en
septembre, contacter :
Karine Feret – tél. 06 60 72 49 07
[email protected]
PROCHAINE PARUTION : 28 novembre 2015
ALLER PLUS LOIN
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Remi Fauchille
• Pour professionnels et
particuliers (CESU)
• Création de logiciels sur
mesure
Tél. 06 60 27 96 22
MAI
Clémentine Bardon et Aymeric Brevière, Anne-Sophie Maes
et Raphaël Rault, Valérie Saelem et Stéphane Portier,
Anne-Sophie Demilly et Julien Vion, Céline Loridan et
Kamfilth Yandja, Géraldine Vidailhet et Guillaume Costa,
Sabrina Ammelcot et Alexandre Lenne-Fourmy.
JUIN
Sarah Barreau et Jean Decre, Sophie Samiez et Jérôme
Prevost, Lise Collot et Thomas Marcelis, Karima Rozier et
Mickael Boï, Marion Alkenbrecker et Rémi Frigard, Carine
Fernandes et Antony Francisco, Virginie Rei et Jonathan
Devianne.
Funérailles
M. Edouard Dewavrin, 84 ans. Mme Francoise Cornard, née
Dewambrechies, 86 ans. M. Michel Masse, 74 ans.
Mme Louise Dumont, née Rousselle, 93 ans.
M. Jean Bocquet, 68 ans. Mme Maria Rousmans, née
Kluikova, 92 ans. M. Francis Desurmont, 78 ans.
M. François Gras, 71 ans. M. Andre Noisette, 72 ans.
MAI
M. Philippe Blaire, 78 ans. Mme Anne Vandebrouck, née
Verein, 88 ans. Mme Anny Vanddenkerckhove, 65 ans.
Mme Odette Brassart, née Laevens, 89 ans.
Mme Gilberte Delbaere, née Deschamps, 90 ans.
M. François Lestienne, 80 ans. Mme Paulette D’halluin, née
Lefebvre, 90 ans. M. Michel Poissonnier, 86 ans.
JUIN
CATÉCHUMÉNAT DES ADULTES
• Dépannage informatique
• Formation
• Vente et installation de
matériel
Élodie Delesalle et Jérémy Dufromont.
AVRIL
RENTRÉE DU CATÉ
Cabinet CORNIL s.a.s
Gestion Locative
Transactions
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Immobilières
03 20 24 26 27 03 20 24 45 45
www.cornilimmo.fr
45, Place Charles Roussel - TOURCOING
M. Xavier Vanoye, 85 ans. M. Marcel Beugin, 85 ans.
M. Robert Frenoy, 81 ans. M. André Peire, 92 ans.
M. Jean Bondelu, 80 ans.
DES ENFANTS EN ÂGE SCOLAIRE
REÇOIVENT LE BAPTÊME
C’est en juin, en l’église Saint-François à
Mouvaux, que Francis Meerckaert, diacre, a
célébré les baptêmes de Henri, Anaïs, Eva, Paul,
Clément et de sa petite sœur Eléna.
Qu’ils soient tous les bienvenus dans la grande
famille chrétienne.
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166, rue de Lille - Mouvaux - Tél. 03 20 26 00 83
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TOUTES DISTANCES
La nuit et le dimanche sur rendez-vous
8 ❚ Septembre 2015
Monsieur Mouvaux
Paysagiste
l’école ou lors des vacances. Son expérience chez les Papillons blancs de
Roubaix Tourcoing l’a préparée pour
cette entreprise : un fonctionnement
écarté de l’assistanat à l’heure où les
aides publiques se raréfient.
Création - Entretien - Elagage
129, rue de Londres - Mouvaux - Tél. 06 24 57 37 54
Lycée privé
Sous contrat d'association
Sacré-Cœur
111, rue de Lille - 59200 TOURCOING
Tél. 03 20 76 98 50 - www.sacre-coeur-tourcoing.net
Lycée d'enseignement général : Bac L, ES, S
LV1 : Anglais, Allemand - LV2 : Anglais, Allemand, Espagnol - LV3 : Espagnol,
Classe à projet européen LV1 Anglais - SES (Sciences Economiques et Sociales)
PFEG - CPJE (Classe à Projet Jeunes Entrepreneurs) - Littérature et Société Sciences et Laboratoire - Méthodes et Pratiques Scientifiques - Latin - Grec Musique - Volley-ball
12, rue de Cambrai
couverture - zinguerie - inox
59200 TOURCOING
Tél. 03 20 25 32 20
Fax 03 20 25 03 09
ECOLES MATERNELLES et PRIMAIRES
CATHOLIQUES de MOUVAUX
• SAINT-FRANÇOIS
5, rue Pierre Prévost - 03 20 26 38 30
[email protected] - www.ecolesaintfrancois.fr
• SAINTE-JEANNE-D’ARC
25, rue de Londres - 03 20 26 07 12
[email protected] - http://ecolejeannedarc-mouvaux.fr
◗ Monsieur Mouvaux soigne sa
santé… et ses mollets : c’est pourquoi
il s’est inscrit au club Cyclo ou Rallye cyclo Mouvaux qui propose des
randonnées toutes les deux semaines.
Une bonne fatigue assurée, bien revigorante !
◗ Monsieur Mouvaux s’est bien amusé
en regardant sous ses fenêtres le défilé,
sur l’espace public, des amateurs de
cerises cueillies sur les branches d’un
cerisier dépassant d’une propriété
privée. Tous les moyens étaient bons
pour profiter de cette aubaine ! Tirant sur les branches les plus basses,
grimpant sur les épaules d’un ami...
ou sur une poubelle voisine pour les
branches les plus hautes et même sur
le toit d’une camionnette garée au bon
endroit pour profiter d’un bon dessert
après un pique-nique, dans la cabine !
La palme revient à un couple d’âge «sage» en tenue très habillée tenant un
bouquet de fleurs à la main, qui n’a
pas craint de se salir pour satisfaire son
irrésistible tentation.
◗ Vert tendre… Monsieur Mouvaux,
toujours curieux, en a poussé la porte :
un lieu de ressourcement pour des personnes fragiles, handicapées, vieillissantes… en cohabitation avec les personnes valides, pour une journée, une
après-midi, un week-end, pour exercer des activités diverses, voilà ce qu’a
créé Fabienne Arents. [03 66 73 72 93.
www.vertendre.com]. Un lieu d’activités, en plus, pour enfants et ados après
◗ Il ne se pardonne pas, notre ami,
l’anachronisme commis lors d’une de
ses dernières rubriques en affirmant
que le train de Loos est parti le 31
août 1944. Une lectrice lui a fait observer que ce départ a eu lieu le 1er septembre. Monsieur Mouvaux fait donc
amende honorable ; un soulagement !
◗ Toujours à l’affut des nouveautés sur
le web, monsieur Mouvaux a découvert
Mow TV que vous pouvez regarder à
partir du site Mouvaux.fr. : initiative
des quatorze collégiens du conseil municipal de la jeunesse. Vous y trouverez des rubriques diverses : actualités,
annonces, jeux, people, et concours.
◗ Invariablement tourné vers la culture,
monsieur Mouvaux s’est précipité au
café littéraire offert par ces dames de
la bibliothèque pour tous. Elles ont
proposé une pile de livres pour l’été,
par exemple le dernier roman de Jean
Christophe Rufin, Check-point, ou
encore des romans policiers présentés
par un auteur nordiste, Emmanuel Sys,
que les participants ont eu le plaisir de
questionner longuement.
◗ Et puis, c’était la pose de la première
pierre de l’espace culture - théâtre jeunesse dans le cœur de ville ! Un
jazz-band accueillait les participants.
Inaugurant la cérémonie, le jeune
Pierre du conseil municipal des jeunes
a affirmé d’une voix décidée : «La
culture c’est la jeunesse […] jeunesse
et culture sont deux mondes indissociables». Alors là, monsieur Mouvaux
s’est senti plus cultivé et plus jeune que
jamais ! Il a observé que poser une première pierre demande un habile savoirfaire. Comme la cérémonie se déroulait
sous le regard bienveillant d’éminentes
personnalités, Bernard Gérard, député
du Nord, Jean-René Lecerf, président
du conseil départemental, chacun a mis
la main à la pâte. Sous une haie de pantomimes, le cortège des invités s’est
glissé dans la salle Richmond pour
prononcer ou entendre des allocutions
autour d’un agréable buffet. Monsieur
le maire en a déduit : «Cet équipement
(l’espace culturel) n’est pas un luxe,
mais une nécessité».
◗ À peine remis de cette émouvante
cérémonie, monsieur Mouvaux s’est
enfoncé dans la torpeur de l’été, faisant comme chaque année l’impasse
des évènements estivaux de notre
bonne ville. Il revient en pleine forme
pour reprendre la plume et décliner la
chronique automnale.
• SACRÉ-CŒUR – SAINT-PAUL
46, rue Vauban - 03 20 26 01 67
[email protected] - www.sacrecoeursaintpaul.fr
DIMANCHE 20 SEPTEMBRE
«PAROISSE EN FÊTE»
COLLEGE PRIVE
SAINT THOMAS
6e bilangue Anglais/Allemand – LV2 : Allemand, Espagnol,
Latin - Découverte professionnelle 3h
Classes à option volley-ball avec le club Tourcoing Lille Métropole Nord
111 rue de Lille, 59200 Tourcoing
234 bis rue de Lille, 59223 Roncq
[email protected]
Tél : 03.20.76.98.50
Tél : 03.28.35.08.45
Nouvelle formule pour la fête des trois
clochers 2015 : «Repas en fête».
Grand banquet sous forme d’auberge
espagnole.
Venez vivre un temps en famille et de
retrouvailles le dimanche 20 septembre. Nous commencerons la journée par la messe
de 11h à Saint-Germain suivi d’un apéro
offert par la paroisse.
Ensuite nous partagerons le repas que
chacun aura pris soin d’apporter (plat salé
mis en commun avec possibilité de le mettre
au frais avant la messe). De plus boissons et
desserts seront proposés sur place.
Et enfin, les activités des jeunes et moins
jeunes débuteront dans l’après-midi (jeux,
structures gonflables, accrobranche, tir à la
carabine, maquillage...).
Nous accueillerons aussi les familles
irakiennes accueillies par des familles de la
paroisse autour de leur stand pâtisserie.
Nous vous attendons tous pour prendre un
temps convivial après les vacances et la
rentrée des classes.
L’ÉQUIPE D’ORGANISATION
Rédigé par votre équipe locale avec la participation de l’OTPP – Président : père Xavier Bris - Rédacteur en chef : père Gérard Serien – Textes et photos : droits réservés
Rédaction : 10 place de Gaulle – 59420 Mouvaux - Tél. 03 20 26 05 87 - Edité par Bayard Service Edition - Parc d’activité du Moulin - Allée Hélène Boucher BP 60090 - 59874 Wambrechies Cedex
tél. 03 20 13 36 60 – fax 03 20 13 36 89 Directeur de la publication : Georges Sanerot - Secrétaire de rédaction : Franck Leloir - Maquette : Florence Dupond
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