Les instruments de gestion peuvent
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Les instruments de gestion peuvent
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales Laboratoire Universitaire de Recherches en Instrumentation et Gestion des Organisations & Centre d’Etudes et de Recherches Humaines et Sociales d’Oujda Unité des études économiques Organisent les 14 & 15 octobre 2016 Oujda (Maroc) COLLOQUE INTERNATIONAL Les instruments de gestion peuvent-ils manquer ou réussir leur objectif de transformation des organisations publiques et privées ? Expériences d’ici et d’ailleurs APPEL À COMMUNICATIONS Le Laboratoire Universitaire de Recherches en instrumentation et Gestion des Organisations (LURIGOR), de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d’Oujda (Maroc), et l’Unité des études économiques du Centre d’Etudes et de Recherches Humaines et Sociales d’Oujda, organisent un colloque international sur la question de la dynamique organisationnelle inhérente aux instruments de gestion les 14 & 15 octobre 2016. Ce colloque vise à croiser les regards par l’échange de points de vue et de réflexions entre chercheurs, praticiens et décideurs sur un thème d’une importance cruciale dans le contexte actuel du changement des organisations publiques et privées. Qu’il s’agisse de Benchmarking, Balanced scorecard, Business Process reengineering, Comptabilité financière, management des compétences, management de projet, pilotage de système d’information, contrôle de gestion, gestion des risques, Total quality management, supply chain management, ERP, ou bien encore de Customer relationship Management, etc., les instruments de gestion sont consubstantiels aux pratiques et au développement des organisations : ils y constituent des « marqueurs » des vagues de rationalisation (Grimand, 2012) traversant constamment leur champ d’organisation. Les outils de gestion qui devraient occuper une place de choix dans les programmes de recherche universitaire au Maroc restent cependant un domaine largement inexploré, souvent réduit à un ensemble de techniques et d’outils, restreint à une « approche technocentrique de la gestion » (Gilbert, 1998). Une telle approche qui confine les outils dans le rôle de prescripteur, ne permet pas de comprendre leur contribution aux dynamiques des organisations ni à la confirmation des pratiques de gestion. C’est sur cette toile de fond que vient se greffer l’objectif de ce colloque international: enrichir les bases de la réflexion sur les pratiques instrumentées de gestion des organisations publiques et privées. Pour rendre compte de ces pratiques, ne faut-il pas relâcher les postulats implicites du paradigme décisionnel simonien qui s’appuient sur un cadre rationnel supposant que la décision de créer ou renouveler les outils de gestion précède l’action et que l’action et l’usage ne sont qu’une simple exécution du résultat du processus de décision (Mourey, 2011), et a fortiori ne faut-il pas se placer dans une perspective de l’action, une perspective « socio-centrique» qui a des affinités avec la sociologie des organisations puisqu’elle contribue à la compréhension des systèmes d’action concrets et organisés (Crozier & Friedberg, 1977). Ce renversement de perspective qui s’attache à observer le rôle joué par les instruments de gestion dans le fonctionnement et la transformation des organisations publiques et privées, offre indéniablement un cadre d’analyse, permettant de mieux rendre compte des pratiques observées dans ces mêmes organisations Il ne s’agit pas finalement d’étudier les instruments de gestion en eux-mêmes ou faire comme si leur usage allant de soi, mais de les envisager intégrés dans la dynamique complexe de ces organisations. L’appel à communications lancé entend ainsi accueillir les contributions des universitaires, experts, professionnels, etc., qui interrogent les effets des outils de gestion sur la dynamique des organisations, et apporter des éléments de réponses aux questions que les chercheurs en gestion se posent toujours : comment les instruments de gestion peuvent-ils manquer ou réussir leur objectif de transformation de l’organisation ? L’élément déclencheur de l’intérêt du colloque pour ce champ de réflexion ne réside pas seulement dans le constat d’une multiplication vertigineuse d’innovations technico-organisationnelles touchant aussi bien les organisations publiques et privées, mais surtout lié aux effets inattendus que l’utilisation des instruments de gestion produisait tels que le détournement de leur usage, les échecs de certains outils, leur stabilité ou leur obsolescence rapide, etc. (Canet, 2013). Cet intérêt est d’autant plus fort que ces mêmes organisations semblent parfois démunies face à des outils qui leur échappent. Considérant l’importance des discussions que nous souhaitons éveiller, les communications devront s’inscrire parfaitement dans le cadre de la thématique du colloque. Celle-ci se décline en quatre sous-thèmes qui couvrent un large éventail de sujets mais ayant tous en commun de nous positionner dans une perspective d’étude de la dynamique organisationnelle inhérente aux instruments de gestion : 1. Dans quelle mesure les approches théoriques nous éclairent‐ils sur le statut des outils de gestion et leur rôle dans la dynamique des organisations ? 2. Quelles démarches méthodologiques ou modèles d’implémentation favoriser pour saisir le processus de déploiement et d’appropriation des outils de gestion ? 3. Quels sont les effets des outils de gestion sur les dynamiques organisationnelles ? 4. Comment expliquer les réussites (ou les blocages) à la transformation des organisations lors du greffage d’un nouvel outil de gestion ? COMMUNICATIONS Les communications seront présentées sous la forme habituelle d’un texte n’excédant pas 15 pages. Le papier comprendra le titre de la communication et les coordonnées du (des) auteur(s) sur une page de garde, le résumé et mots clés sans le(s) auteur(s) sur une deuxième page, le texte, les références bibliographiques et les annexes. Le texte intégral est à rédiger selon le format Times New Roman, police 12, interligne 1,5 et marges 2,5. Chaque communication sera évaluée de façon anonyme par deux évaluateurs indépendants. À cet effet, les auteurs doivent retirer du texte proposé pour l’évaluation toute référence ou citation qui permettrait de les reconnaître. Les recherches préliminaires ou les débuts de thèse où les problématiques sont encore indéterminées ne seront pas acceptés. CONSORTIUM DOCTORAL Les étudiants au doctorat désirant participer au consortium doctoral doivent soumettre un document exposant le thème de recherche, la méthodologie, les techniques d’analyse et les premiers résultats (texte ne dépassant pas dix pages). Des professeurs de différents centres de recherche évalueront ces documents et prépareront des commentaires qui seront communiqués aux doctorants lors de la session pré-colloque (13 octobre 2016). CALENDRIER 31 mai 2016 30 juin 2016 30 juin 2016 31 juillet 2016 15 septembre 2016 E 14 & 15 octobre 2016 Date limite pour la soumission des communications complètes Réponse aux auteurs des communications proposées Date limite pour la soumission de contributions pour le consortium doctoral Date limite de réception des communications écrites révisées Envoi du programme définitif aux auteurs Dates du colloque international COMITE ORGANISATEUR Coordonnateurs : Abdelouahed BERRICHI (LURIGOR – FSJES Oujda – Maroc) Omar ZAHRAOUI (LURIGOR – FSJES Oujda – Maroc) Membres du comité : Abdelilah EL ATTAR (LURIGOR – FSJES Oujda – Maroc) Abderahman EL ARABI (LURIGOR – FSJES Oujda – Maroc) Bahija SAKHRAOUI (LURIGOR – FSJES Oujda – Maroc) El kebir EL AKRY (LURIGOR – FSJES Oujda – Maroc) Kamal HASSANI (CERHSO - FSJES Oujda – Maroc) Khalid FIKRI (LURIGOR – FSJES Oujda – Maroc) Mohamed AL MAACHE (LURIGOR – FSJES Oujda – Maroc) Mohammed DERRAZ (CERHSO - FSJES Oujda – Maroc) Mostafa LEKHAL (LURIGOR – FSJES Oujda – Maroc) Mourad ZENASSNI (CERHSO - FP Nador – Maroc) Najib GUEMMI (LURIGOR – FSJES Oujda – Maroc) COMITE SCIENTIFIQUE Boualem ALIOUAT (Université Nice Sophia Antipolis – France) Abdelouahid ASSAIDI (Université de Laurentienne - Sudbury – Canada) Omar AKTOUF (HEC Montréal- Canada) COMITE SCIENTIFIQUE Abdelouahed BERRICHI (FSJES Oujda - Université Mohamed Premier – Maroc) Gilles BRUN (CREG- Université de Pau et des Pays de l'Adour – France) Miloud Daouad (ENCG Fès– Université Sidi Med Ben Abdellah – Maroc) Mohammed DERRAZ (FSJES Oujda – Université Mohamed Premier – Maroc) El kebir EL AKRY (FSJES Oujda – Université Mohamed Premier – Maroc) Abderahman EL ARABI (LURIGOR – Université Mohamed Premier – Maroc) Abdelilah EL ATTAR (FSJES Oujda – Université Mohamed Premier – Maroc) Driss EL KADIRI BOUTCHICH (EST Oujda- Maroc) Khalid FIKRI (FSJES Oujda – Université Mohamed Premier – Maroc) Patrick Gilbert (IAE de Paris - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – France) Anne GOUDOT (GRETHA, Université de Bordeaux – France) Najib GUEMMI (FSJES Oujda -Université Mohamed Premier – Maroc) Taïeb HAFSI (HEC Montréal- Canada) Kamal HASSANI (FSJES Oujda - Université Mohamed Premier – Maroc) Didier HEIDERICH (Observatoire International des Crises – France) Daniel LOUBET (Consultant international – Bordeaux – France) Bachir MAZOUZ (ENAP - Montréal - Canada) Abdelkrim MOUSSA (FSJES Fès – Université Sidi Med Ben Abdellah – Maroc) Mohammed NMILI (FSJES Fès– Université Sidi Med Ben Abdellah – Maroc) Yvon PESQUEUX (Conservatoire National des Arts et Métiers Paris – France) François PICHAULT (HEC - Université de liège – Belgique) Mohammed BENSEDDIK (ENCG Oujda - Université Mohamed Premier – Maroc) Omar ZAHRAOUI (FSJES Oujda – Université Mohamed Premier – Maroc) ADRESSE D’ENVOI DES COMMUNICATIONS & INFORMATIONS ELECTRONIQUES COMITE Pour participer à ce colloque merci de vous inscrire en premier lieu et de nous envoyer votre article à l’adresse suivante : SCIENTIFIQUE [email protected] Lien d’inscription