Editions Ouest-France : l`emploi de 78 personnes
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Editions Ouest-France : l`emploi de 78 personnes
EDILARGE - CAP DIFFUSION Editions Ouest-France : l’emploi de 78 personnes menacé ! L’heure est grave dans les sociétés Edilarge et Cap Diffusion, basées rue du Bignon dans la ZI Sud-Est à Rennes, juste en face d’Ouest-France. Les données économiques présentées lors du dernier conseil de surveillance montrent une situation financière très tendue. Pour rappel, en 2011, un rapprochement entre les Editions Ouest-France (Edilarge) et les Editions Sud-Ouest (Rando) a donné lieu à la création, en 2012, de la société Cap Diffusion qui avait pour finalité de mutualiser la distribution de ces deux maisons d’éditions. Déjà, à cette époque, le contexte économique de l’édition, en général, n’était pas très favorable. Les années suivantes n’ont pas permis de retrouver un point d’équilibre financier. Une créance de 4,5 millions d’euros doit être remboursée fin 2016. De plus, au mois d’avril prochain, les deux sociétés n’auront plus de trésorerie disponible. Dans l’hypothèse où les actionnaires principaux (Sofiouest et Sud-Ouest) ne recapitaliseraient pas, les deux sociétés seront contraintes de déposer le bilan. C’est dire si la situation est très préoccupante. Environ 100 personnes étaient employées en 2012 dans ces deux entités. Aujourd’hui, il en reste 78, au fil des démissions et des licenciements, y compris chez les commerciaux. Aujourd’hui, des menaces sérieuses planent sur la pérennité de ces deux entreprises et donc sur l’emploi de l’ensemble des salariés. Un conseil d’administration de Sofiouest se déroulera le 24 février afin de statuer sur le devenir des deux sociétés. Pour mémoire, les dividendes versés aux actionnaires dans les bonnes années se sont élevées à près de 10 millions d’euros. Est-ce que ces sommes ne manquent pas aujourd’hui dans les comptes de ces deux entreprises ? Les élus CFDT et CGT d’Edilarge-Cap Diffusion sont très inquiets de la situation et ne manqueront pas de vous informer de la suite des événements. La mobilisation de tous les salariés est nécessaire. Rennes, le 3 février 2016