Les Mystères du Nord-Pas-de-Calais (Première partie ) La maison
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Les Mystères du Nord-Pas-de-Calais (Première partie ) La maison
Les Mystères du Nord-Pas-de-Calais (Première partie ) La maison hantée de Sainte-Marie-Cappel La maison en question est située près de la chapelle Notre-Dame. Elle est connue dans tout le village pour ses manifestations surnaturelles. Les premiers phénomènes sont observés vers 1969. Un couple d'enseignants l'occupe à ce moment-là avec leurs deux enfants. Un jour,alors que les parents sont partis faire leur courses et que les deux enfants sont restés seuls à la maison,ces derniers bénéficient d'une étrange visite. Aussitôt leurs parents rentrés,ils leur demandent : « Maman,qui est cette vielle dame tout habillée de noir qui porte deux cabas et a traversé le couloir avant de ressortir ? -Mais enfin ! Pourquoi ne lui avez vous pas demandé ? -Parce qu'on croyait qu'elle était avec toi » Sur le coup,l'affaire en reste là mais,après en avoir parlé dans le village,les parents apprennent qu'il s'agit en fait de l'ancienne propriétaire de la maison qui réapparait de temps à autre. D'autres témoins disent avoir vu l'électricité s'allumer toute seul a l'étage et puis s'éteindre sans que personne n'ait touché à l'interrupteur. Un jour, certaines personnes aperçoivent même, posé sur le lit, le chapeau d'une dame qu'elles n'ont vue ni entrer ni sortir. En octobre 1995, un témoin déclare : « Je vais régulièrement manger chez mes enfants qui habitent Sainte-Marie-Cappel(dans la maison en question)et à chaque fois je constate qu'il y a du bruit dans le grenier. Mon gendre me dit que ce n'est qu'une fenêtre qui s'ouvre au vent et claque sans arrêt. Je lui réponds qu'il n'y a qu'à la bloquer et nous montons touts les deux dans le grenier pour refermer la fenêtre en disposant devant elle une armoire mi-haute qu'on appelle un ribbank. Puis nous descendons et continuons à manger. À la fin du repas, un grand bruit se fait entendre à nouveau ! La fenêtre s'est remise à claquer et le meuble, nous l'avons constaté, est revenue à sa place d'origine. » La dame au bâton Vers 1980, près de Bollezeele, la « vielle dame au bâton » se manifeste dans la maison occupée par un haut fonctionnaire de police et sa fille, une étudiante qui poursuit, au demeurant, de brillante étude. Tandis qu'elle dort à l'étage, la jeune fille est soudain réveillée par un bruit étrange dans l'escalier. Elle va voir et aperçoit une vieille femme avec un bâton descendre les marches. Elle la suit, puis plus rien ! La jeune fille court trouver ses parents et leur confie ses inquiétude. Ces derniers mettent cela sur le compte d'un cauchemar et chacun retourne se coucher. Quelques jours plus tard, les intéressées en parlent autour d'eux dans le village. Les langues se délient et confirment qu'effectivement cette femme apparaît de temps à autre dans diverse maisons du village sans que l'on sache vraiment pourquoi. La dame en noir de Wylder Une femme, témoin des événements, s'exprime : « Cela s'est passé peu après la guerre, à l'école de Wylder. Il y avait trois ou quatre enfants qui ne voulait jamais aller aux toilettes (dont mon mari qui avait alors quatorze ans). Ils avaient peur d'une dame en noir qu'ils voyaient toujours assise sur les cabinets, un fichu sur la tête. L'instituteur leur disait que cela était le fruit de leur imagination mais ils avaient vraiment peur. Alors un jour, on a demandé à l'abbé Marcotte de venir, car il avait des pouvoirs pour chasser les mauvais esprits. De son église à l'école, distante d'une centaine de mètres, l'homme de dieu pria tout le long du chemin jusqu'à en suer. Arrivé devant les toilettes, son visage témoignait encore d'une extrême souffrance. Mais cela fut surement efficace, car dès le lendemain il y avait plus rien. On n'a jamais pu identifier la dame en noir. » La Koorenhuys La Koorenhuys ou maison de blé est située dans les environs de Bollezeele, c'est une ancienne abbaye détruite en grande partie. Elle fut le théâtre, au début du XXe siècle, de phénomènes étrange. On y entendait, par exemple, la cloche d'un magnifique petit clocher sonner sans intervention humaine et, un jour, on retrouva même l'une des vache de la ferme sur le toit d'une grange. Alors ? Farce d'un voisin ou présence du surnaturel ? Par la suite, loin de se calmer, des choses « comiques », comme on dit en Flandres, ne manquèrent pas de se produire à nouveau et, aujourd'hui encore, le mystère n'est toujours pas élucidé. Le fantôme qui gifle A la recherche d'un trésor caché pendant la Révolution française dans des bâtiments situés rue du Collège, à Dunkerque, des jeunes gens s'introduissent, un jour, dans les caves. Ils sont sur le point de découvrir un pot de pièces d'or quand l'un d'eux reçoit une gifle aussi mystérieuse qu'énergique, dont chacun entend distinctement le bruit, sans pouvoir dire qui l'a donnée. Depuis lors, on a souvent entendu dans les caves des bruits de chaines, des piétinements et parfois des cris d'animaux, moutons et chèvres notamment. Cela n'a cessé qu'après l'exorcisme prononcé par un vicaire de Saint-Jean-Baptiste. Fin de la première partie sur les Mystères du Nord-Pas-de-Calais Source : Les Mystères du Nord-Pas-de-Calais: Histoires insolites, étranges, criminelles et extraordinaires. Par Bernard Coussée Éditions de Borée, 2006