Jean-Brice Garella sera candidat aux municipales

GARDANNE
CONFÉRENCE MARDI
"Migrants, Roms:
parlons-en"
Le Collectif Roms de Gardanne et communes voisines,
constitué par des citoyens appartenant à diverses
associations*, organise mardi à
18h30 une rencontre-débat sur
le thème : "Migrants, Roms : parlons-en". Le débat sera animé
par Jean-Pierre Cavalié, délégué régional de la Cimade,
Marc Durand, membre de la Ligue des droits de l’homme, vice-président de Rencontres tsiganes, et Thierry Destremau,
aumônier diocésain des Roms,
Tsiganes et Gens du voyage.
André Luzy, membre du Collectif, vice-président de l'association Rencontres tsiganes, est
administrateur de l’Association
nationale des gens du voyage
catholiques, membre de la
Commission départementale
des gens du voyage de l'Hérault. Il explique : "Il est normal
d'avoir des craintes mais il est
dangereux de se laisser guider
par elles, et plus encore d'en faire une politique qui risque alors
de n’être que la politique du pire
et du mensonge. Ce qui est gênant n'est pas d'avoir des questions sur ’les autres’ mais de ne
pas pouvoir les poser et en discuter sereinement. Les Roms, Gitans, Manouches ou autres,
’premier peuple européen’ sans
terre, sont partout rejetés. Depuis toujours reconnus comme
artistes et musiciens, de Django
à Biréli Lagrène, des artisans faisant toutes sortes de métiers, ils
sont aussi considérés partout
comme un ’trouble à l'ordre
public’."
Français, Européens...
Quel est ce peuple, d'où
vient-il, pourquoi n'est-il jamais intégré, qui parle sa propre langue, suit des coutumes
que nous ne comprenons pas ?
Sont-ils français, roumains,
yougoslaves ? Comment et de
quoi vivent-ils? Les Tziganes
(Manouches, Gitans, Sintis, Yéniches, Roms) sont de nationalité française souvent depuis plusieurs générations. Le terme de
Gens du voyage est administratif. Ils sont victimes de nombreuses discriminations par
rapport aux autres Français.
Les Roms migrants viennent de
l'Europe de l'Est. La plupart
viennent de l'Union Européenne et ont donc le droit d'aller et
venir dans l'espace Schengen
mais ceux en provenance de
Roumanie et de Bulgarie (entrée dans l'UE en 2007) ont des
droits limités notamment dans
l'emploi jusqu'en 2014.
Essayer de mieux comprendre et connaître est l’objectif du
Collectif Roms de Gardanne et
communes voisines.
(*) Aix-Solidarité, Aco, Ampil, Attac, Caddris, Calme, Ccfd-Terre Solidaire, Cfdt,
Cimade, Collectif Solidarité Roms 13,
Contacts, Ldh, Mrap13, Paroisse de Gardanne, Réflexe Partage, Rencontres tsiganes, Restos du Cœur, Secours catholique,
Secours populaire, Solidaires 13, UFF...
Les minots du camp de Roms installé sur le plateau du puits Z à
Gardanne.
/ PHOTO ARCHIVES SERGE MERCIER
LE BLOC-NOTES
La Provence : 22, rue de l’Opéra
à Aix-en-Provence 04 42 38 74 54
ou [email protected]
Jean-Brice Garella sera
candidat aux municipales
Le chef d’entreprise s’est déclaré, vendredi soir, devant 300 personnes
Dépannage : eau 04 42 51 79 75 ;
électricité 08 10 33 34 13 ;
sécurité gaz 04 42 51 45 45.
Jean-Brice Garella, entouré de Pierre Sandillon, Bruno Amic, Grégory Calemme et du député François-Michel Lambert.
La confirmation officielle
était attendue depuis plusieurs
mois. Et on se doutait bien que
si Jean-Brice Garella désirait
présenter ses vœux aux habitants, ce n’était pas simplement pour leur souhaiter une
bonne année. Son engagement
au Parti socialiste, d’abord à la
tête du comité de soutien local
à François Hollande pendant la
présidentielle, sa démission, en
septembre, de son poste de
conseiller municipal de la majorité de Roger Meï, sa volonté de
"ne rien s’interdire pour sa ville", sa décision d’organiser, fin
novembre, une réunion publique sur la sécurité avec les élus
d’opposition… Tout concourait à l’annonce faite vendredi
soir : "J’ai décidé de me présenter à l’élection municipale".
Une annonce attendue et espérée, puisque quelque 300 personnes étaient réunies au foyer
Nostre Oustau. Une foule si
dense qu’il était difficile de se
frayer un chemin pour aller
d’un bout à l’autre de la salle.
Une foule encore plus nombreuse que pour la réunion sur
la sécurité. Faut-il y voir le signe que les hommes sont plus
fédérateurs que les thèmes ?
Pierre Sandillon (PS), porte-parole du groupe
d’opposition "Ensemble pour
Gardanne", a ouvert la soirée,
exprimant sa satisfaction de
voir "tant d’amis, d’ex et actuels
élus, anciens militants et jeunes
engagés en politique, de tous
bords". Rappelant que
"l’histoire est écrite par les vainqueurs", il est revenu sur "la défaite sans appel" de 2008. "La division a été la cause de notre
échec. L’union sera la condition
de la victoire".
Une union dont il a remercié
"les ambassadeurs", ses colistiers du groupe "Ensemble
pour Gardanne", Grégory Calemme (PS) et Bruno Amic (MoDem). Sans oublier le soutien
de François-Michel Lambert
(Europe Écologie-Les Verts), le
"Un seul mot compte :
le rassemblement !"
BRUNO AMIC
quatrième du groupe qui a fait
venir "le temps de la victoire" en
devenant député de la circonscription. "Cerise sur le gâteau, a
savouré Pierre Sandillon, il a
fait mordre la poussière à Yveline Primo, candidate du Front
de gauche et 1e adjointe de Roger
Meï, y compris à Gardanne !"
Le centriste Bruno Amic a
poursuivi la dynamique enclenchée. "Un seul mot compte : le
rassemblement ! Je suis fier et
motivé à ce que ce rassemblement s’élargisse. Être utile à la
ville, mener une vraie réflexion
sur l’amélioration du quotidien
des Gardannais : voilà notre vo-
cation". Et d’enfoncer le clou
sur la majorité municipale, "absente", "à des kilomètres des préoccupations des habitants et des
enjeux profonds".
"Le plus grand des courages,
a-t-il insisté, je le souhaite à la
majorité pour finir, en un an,
toutes les promesses non tenues.
Gardanne est une terre
d’énergies. L’énergie qui nous relie tous ce soir." Se tournant
vers Jean-Brice Garella :
"L’énergie, je connais un homme qui en a et veut nous la transmettre !"
Très applaudi, le chef
d’entreprise a parlé de sa ville
"que nous aimons tous, victime
d’une désintégration, une ville à
construire où la moitié des habitants vivent aujourd’hui avec
moins de 800 ¤ par mois. Ma famille est intimement liée à cette
ville depuis cinq générations. Il
est très important de ne jamais
oublier d’où l’on vient."
Disant se présenter "avec humilité et esprit d’ouverture", il a
évoqué son parcours d’élu de la
majorité à la solidarité, sa "fierté d’avoir créé le dispositif Citoyens solidaires, basé sur
l’entraide et le lien social", sa
blessure "de voir tant
d’opportunités gâchées". "De
nombreux acteurs de terrain
peuvent apporter à notre ville,
a-t-il poursuivi. J’ai rassemblé
autour de moi des femmes et des
hommes qui ont mis de côté
leurs convictions politiques
Gendarmerie nationale : avenue
Maurel-Agricol 04 42 58 30 10.
Police municipale : avenue
des Écoles 04 42 58 34 14, [email protected]
Sapeurs-pompiers : centre
de secours principal, avenue
Raoul-Decoppet 04 42 51 79 40.
Médecin de garde : SOS Médecins
04 42 51 46 47 ; régime des mines
04 42 65 46 09.
Permanence médicale
d’urgence : 57, avenue de Nice, zone industrielle La Palun
04 42 50 60 15. Sept jours sur sept,
de 9 h à 22 h.
Pharmacie : aujourd’hui, pharmacie du Marché, 5, cours de la République 04 42 58 30 14. Garde de
nuit : 32 37, ce numéro donne la
pharmacie d’astreinte (à partir de
20 h) la plus proche du domicile.
Hôtel de ville : cours de la
République 04 42 51 79 00, courriel
à [email protected].
Ouvert du lundi au vendredi de
8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30.
Mairie annexe de Biver : place
de Biver 04 42 58 39 74. Ouverte de
8 h 30 à 12 h, du lundi au vendredi.
Pôle Emploi : cité administrative,
rue Jules-Ferry 39 49 (candidat)
ou 39 95 (employeur). Télécopie :
04 42 65 42 42. Courriel :
[email protected]
Web : www.pole-emploi.fr
Horaires d’ouverture : du lundi au
jeudi de 8 h 30 à 16 h 15, le vendredi
de 8 h 30 à 12 h 30.
Caisse d’allocations familiales :
bâtiment de la sécurité sociale
minière, avenue de Toulon
0 820 25 25 25. Permanences
les lundi, mercredi et vendredi
de 8 h 30 à 11 h 30.
/ PHOTOS C.L.
pour s’unir autour d’un projet
pour notre commune."
Un projet "fort de cohésion citoyenne" qui s’articulera autour
de "la sécurité des biens et des
personnes". "Faisant suite à la
réunion publique sur la sécurité
que nous avons organisée en novembre, a ajouté Jean-Brice Garella, j’ai été reçu mardi place
Beauvau au cabinet du ministre
de l’Intérieur. J’ai exposé la situation de Gardanne. Le directeur
de cabinet m’a demandé pourquoi c’était moi et pas le maire
qui était dans son bureau !"
"Nous ouvrirons les
portes à coups de pieds
s’il le faut !" JB.GARELLA
Autres axes du projet, "lutter
contre le désert économique : notre ville a les moyens de créer de
nombreux
emplois",
l’enseignement - "Gardanne a
été l’une des villes les plus diplômées de France" - le logement
avec "la mixité des habitations,
la révision du Plan local
d’urbanisme"…
"Nous ouvrirons les portes à
coups de pieds, à coups de
poings, s’il le faut !" Vendredi
soir, c’est plutôt les murs qu’il
aurait fallu pousser. Et la bagarre pour la ville ne fait que
commencer… Christine LUCAS
[email protected]
LES SERVICES
LES URGENCES
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Mardi à 18h30 au Foyer du 3e âge de la
Maison du Peuple, cette rencontre se
conclura par un apéritif. Pour tout
renseignement : 06 14 62 10 77 ou
[email protected]
46631
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www.laprovence.com
Il aurait fallu pousser les murs de la salle du foyer Nostre Oustau où quelque 300 personnes étaient réunies vendredi soir.