Dossier du spectacle
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Dossier du spectacle
DU 29 MAI AU 30 AOÛT 2015 Dali, conférences imaginaires Le spectacle a été créé en Mars 2013 dans le cadre de l’événement « La Quinzaine de la Braderie Artistique » au Théâtre de l’Usine (95). Il a été repris pour deux représentations exceptionnelles au Théâtre du Ranelagh en juin 2013. Nouvelle représentation au Théâtre André Malraux de Rueil-Malmaison en octobre 2014. Spectacle imaginé et mis en scène par Christophe Gauzeran d’après les écrits de Salvador Dali : Journal d’un génie, La Vie secrète de Salvador Dali, Les Cocus du vieil art moderne, Lettre ouverte à Salvador Dali, Entretiens avec Salvador Dali – par Alain Bosquet, ainsi que divers documents d’archives et entretiens. Distribution : Texte / Mise en scène Christophe Gauzeran Interprété par - Philippe Kieffer - Christophe Gauzeran ou Manuel Martin (en alternance) Conception vidéo & univers sonore Christophe Tostain Décors Adrien Allessandrini Création lumière Pierre Emile Soulié Costumes Nadia léon Partenaires: Région Ile de France : Aide à la Manifestation d’ampleur régionale attribuée pour l’événement « Quinzaine de la Braderie Artistique » au sein duquel a été créé le spectacle « Dali, conférences imaginaires ». Emploi tremplin Conseil Général du 92 : Aide au fonctionnement Ce spectacle a été coproduit par la Compagnie Hubert Jappelle, Théâtre de l’Usine. Conférences imaginaires... Le point de départ de ce spectacle est une réelle conférence prononcée par Salvador Dali en 1955 à la Sorbonne. Dali arrive dans une Rolls Royce blanche contenant mille choux-fleurs... Il prononce un discours sur l'art contemporain, sur lui, sur Picasso (le seul autre génie du siècle), sur La Dentellière de Vermeer dont la structure profonde trouverait son origine dans la corne du rhinocéros... Un délire, une folie? C'est loin d'être certain. En se plongeant dans ses divers et nombreux écrits, Dali, sur scène, revient sur sa vision de la peinture, son obsession pour la technique, la maîtrise et l'harmonie des toiles de la Renaissance. Il défend, au-delà de ses provocations régulières, de son excentricité légendaire érigée en système, une rigueur artistique absolue... Nous découvrons que celui qui affirmait « Le surréalisme c'est moi! » n'avait d'yeux que pour Vermeer et Raphaël... Il alterne provocations spectaculaires et propos intimes, profonds. Il attaque avec violence et une certaine dose de joyeuse mauvaise foi certains peintres reconnus pour mieux mettre en valeur sa conception de l'art. Au delà de la seule peinture, c'est une réflexion sur la création artistique, sur l'exigence, la rigueur, la quête vaine et sublime de la perfection. C’est un artiste qui va faire de sa vie une mise en scène perpétuelle et se fabriquer un personnage de toute pièce. Il crée un événement perpétuel, en conscience, en maîtrise complète, il est le pionnier de la « performance », l'artiste ultra médiatique qui se proclame « génie » pour mieux cacher son angoisse artistique, sa quête de perfection inaccessible. Il jouera le fou, le clown, le provocateur, l'excentrique, le détestable, le ridicule... « Je suis un surréaliste total qu'aucune censure, aucune logique n'arrêtera jamais! Aucune morale, aucune peur, aucun cataclysme ne me dicte ma loi. » Dali joue Dali, ce qui ne l'empêche pas d'être vrai, profond et sensible. C'est un homme qui, sur scène, témoigne de sa traversée du groupe surréaliste, la défense de l'imaginaire, un homme qui lutte pour la liberté totale de l'artiste, sans tabous, sans censure, sans morale autre que l'exigence artistique. Il parle de lui, sans concession. Il parle de son personnage, de l'argent, du succès, de ses trahisons, de ses regrets, de ses fantômes... Dali joue et raconte sa vision de l'art, sa position en tant que symbole surréaliste et nostalgique de la Renaissance... Il se confie à un secrétaire qui l'accompagne, comme pour écrire ses mémoires... Il est pudique, il ne parle que peinture, imaginaire, liberté de l'artiste... Mais la fin approche, il glissera un mot sur son amour, sur Gala. Il faudra aussi, peut-être, laisser le dernier mot à Lorca... « Je suis un porc suprême. Le symbole de la perfection est un porc. Charles Quint lui-même l'a instauré pour remplacer tous les autres symboles de la perfection. Le porc avance jésuitiquement, mais il ne recule jamais au milieu des ordures de notre époque ». Note d'intention Sur scène, Dali raconte et joue sa vie d'artiste. C'est en s'attachant à l'artiste que nous tentons de découvrir l'homme. Un spectacle sur Dali ne peut témoigner de tout ce qu'est Dali. Nous avons choisi de nous attacher au peintre et à l'artiste qui a fait de sa vie une oeuvre totale, un artiste qui avouait « Je sors naturellement: toujours en uniforme de Dali. » Bien sûr il y a l'image de Dali, image cultivée, travaillée consciencieusement qui reste aujourd'hui dans l'imaginaire de chacun, bien sûr cette image est présente sur le plateau. Mais, au-delà du personnage volontairement excentrique et exagéré, c'est une structure mentale parfaitement maîtrisée, sensible, impressionnante d'intelligence et de vivacité qui apparaît. Aller au-delà de l'image pour entendre sa parole... Il ne s’agit pas d’incarner la ressemblance physique avec Salvador Dali mais de se plonger dans sa « folie », son délire constant, sa « loufoquerie congénitale », trouver une fébrilité inquiète proche de cet étrange personnage… L’étrangeté, l’imaginaire, la fébrilité gracieuse de Philippe Kieffer font de lui un acteur dont la folie, la fébrilité, l'humanité, l'exagération naturelle, la générosité se promènent quelque part dans le voisinage des personnages hors normes qui sont la matière vive du théâtre. « La seule chose importante et décisive dans l'art c'est la touche du pinceau ou le doigt du sculpteur. C'est le seul impondérable, la façon angélique de s'exprimer. Les peintres abstraits aujourd'hui, Un Kandinsky par exemple, font leurs toiles avec des coups de pinceau terriblement amplifiés. Il faut bien savoir qu'un coup de pinceau pour un artiste est l'équivalent d'une tragédie de Sophocle! Mais bon... Kandinsky est russe... C'est Inéluctable: il ne pourra jamais y avoir un peintre russe! » Pourquoi Dali? J'avais 17 ans, comme beaucoup d'adolescents j'étais attiré, amusé et même un peu fasciné par les idées que je découvrais dans les écrits et peintures surréalistes. Ce « délire » apparent érigé en système, l'écriture automatique, la mise en scène des rêves, des hallucinations m'apparaissaient comme un monde où tout était permis et correspondait, de façon bien superficielle et adolescente, à la vie réelle telle que je l'imaginais, que nous la rêvions entre amis... J'avais 17 ans et je suis tombé par hasard sur Le Journal d'un génie... Un choc dès les premières lignes... un livre qui m'a accompagné jusqu'à cette création, enfin... Un retour, un regard vers ces rêves adolescents... Se replonger dans ce rire perpétuel, cet absolu qui est la beauté de cet âge où tout est « trop », à la fois désinvolte et absolu, jamais sérieux bien que grave, sans concession... Aujourd'hui, quelques années plus tard, je retrouve Dali... Il m'apparaît comme un membre de la petite famille qui m'accompagne dans ce que j'aime en littérature, dans la vie, au théâtre... La famille des « trop », des « pas comme il faut », des « infréquentables »... Les trop rêveurs comme Don Quichotte qui meurt en retrouvant « la raison » et en songeant: « la folie suprême n'est-elle pas de voir la vie telle qu'elle est et non telle qu'elle devrait être?», comme Gelsomina qui regarde avec des yeux d'enfants un monde pourtant sordide. Les « trop » révolutionnaires, « trop » violents comme le Jack London du Talon de Fer, du Peuple de l'abîme, Révolution... Les infréquentables, ceux qui auraient sans doute du mal à être publiés, entendus s'ils vivaient aujourd'hui... Villon, Sade, Baudelaire, Lautréamont, Artaud, Céline, Genet, Nabokov, Ferré… Dali est trop, il est parfois choquant, exaspérant, indéfendable mais... complexe, vivant, vivifiant... Il est bon de fréquenter les « maudits » dans ces temps où tout doit être lisse, policé, consensuel, où la moindre parole déplacée, osée, peut anéantir une oeuvre, classer à jamais son auteur dans la rangée des illisibles , des inécoutables. Il est bon de fréquenter les infréquentables... non pour leur dresser un autel, non pour les admirer dévotement mais au contraire pour les apprécier avec esprit, avec la liberté de ne pas être d'accord avec eux sur tout. Pouvoir se fâcher sans rompre, pouvoir s'opposer sans mépriser, accepter que l'homme est complexe, contradictoire, voire déchiré... Refuser le calme, la simplicité, la tiédeur, le compromis, l'habitude, le concret, le fade réalisme... C. Gauzeran FICHE TECHNIQUE Il s’agit d’un spectacle « léger », adaptable à des conditions de représentations diverses. Il est aussi possible de jouer le spectacle « hors les murs » dans divers lieux. Les données ci-dessous sont les données « optimales » pour la version scénique. CONFIGURATION PLATEAU : Ouverture : 8m. Profondeur : 6,50m. (Nous pouvons réduire l’espace de jeu. Il est cependant souhaitable de ne pas être en-dessous de 6m d’ouverture et 5m de profondeur). Le seul élément de décors important est un cadre de projection appuyé au sol. Nous possédons un cadre adaptable : grande configuration : 3,50m x 3m ; petite configuration : 2m x 1,50m. LUMIÈRES : Là encore : conditions optimales. +/- 36 circuits 12 PAR 64 dont 8 cp 62, 2cp61, 2cp60 8 PC 1Kw 12 découpes 614 4 Fresnel 2Kw DIFFUSION & AMPLIFICATION SON 1 plan de diffusion stéréo à la face + SUB (type NEXO PS15 + LS1200) 1 plan de diffusion stéréo au lointain (type NEXO PS15) VIDÉO Le projecteur est amené par la Cie et sera fixé sur perche. Son et vidéo sont gérés en direct via ordinateur. La régie peut être en cabine ou en salle. Il est juste à prévoir un emplacement de +/- 1,2m de large pour l’installation du matériel informatique. Prévoir deux services de montage et réglage (avec préimplantation lumière et son). L’équipe du spectacle se déplace avec 2 techniciens : le régisseur général (qui est le régisseur lumière) et le technicien vidéo. L’EQUIPE ARTISTIQUE Christophe GAUZERAN – Metteur en scène / comédien C’est en 2004 qu’il fonde la Compagnie Fahrenheit 451 et met en scène Croisades de Michel Azama. En 2005, il monte Gelsomina de Pierrette Dupoyet, librement adapté de La Strada de Fellini en commençant à explorer l’univers du cirque pour le faire se rencontrer avec le théâtre (spectacle qui sera joué à Paris, en province, en Avignon et qui est toujours en tournée avec plus de 130 représentations à ce jour). En 2008, c’est un Don Quichotte de Guérin de Bouscal (1640) qui marque la poursuite de son travail entre cirque et théâtre. Ce spectacle sera représenté 2 mois au Vingtième Théâtre de Paris avant de partir en tournée en France et à l’étranger. Pour la Cie de Cirque Les Krilati, il assure la mise en scène de Racines, spectacle créé à l’Académie Fratellini de Saint-Denis en mai 2010. En 2011 il monte le spectacle « Comment j’ai mangé du Chien » d’Evgueni Grichkovets. Il entame parallèlement la création d’un triptyque intitulé « Travail, Rêves et Révolutions » dont le premier volet, Lamineurs de Christophe Tostain, est présenté en février à La Belle Étoile de Saint-Denis. Comédien de formation, il a joué au théâtre sous la direction de Jean-Pierre Vincent, Denis Llorca, Joël Dragutin, Maria Pia Bracchi, Jean-Philippe Daguère… et devant l’écran sous la direction d’Emmanuel Broussouloux, François Velle, Chris Briant,… Par ailleurs universitaire, et formateur, il a enseigné dans les universités de Paris X-Nanterre, StQuentin en Yvelines, Cergy, ainsi qu’en lycée pour diriger l’option théâtre de Vauréal. Il est aujourd’hui professeur de théâtre contemporain à New York University-Paris- ainsi qu’à l’ICART et dirige un atelier théâtre à Bois-Colombes. Philippe KIEFFER - Comédien Formé aux cours d'art dramatique d’Hubert Jappelle, Philippe Kieffer travaille ensuite avec le Théâtre des Bastilles puis suit différents stages, notamment avec : Pierre Trapet, Ahmed Madani, Pierre Debauche, Philippe Duclos, Geneviève Schwoebel, Jean-Yves Dubois, Pierre Vial, Philippe Adrien et Daisy Amias. Il effectue en 1992-1993 un travail sur le clown avec Pierre Chaussat et Jean-François Maurier. Au théâtre, il interprète plusieurs rôles avec la compagnie Hubert Jappelle depuis 1981 jusqu'à aujourd’hui. Il collabore à plusieurs reprises avec Le CRIK – Club de Recherche et d’Investigation Klownesque (Jean-François Maurier). Il a également joué au théâtre sous la direction Christophe Thiry, Vincent Colin, Nadine Varoutsikos, Dominique Pompougnac. En 2000, il créé la compagnie Terminus avec Sabine Larivière. En 2005 il créé « Poquelin » avec la compagnie Hubert Jappelle dans le cadre de la mise en scène pour marionnettes du Malade imaginaire . Il travaille pour la première fois avec Christophe Gauzeran dans le cadre de la création du spectacle « Dali, conférences imaginaires ». Christophe TOSTAIN - Auteur / Metteur en scène / Comédien Site : christophe.tostain.free.fr Après avoir étudié l’art de l’acteur au Théâtre Ecole du Passage, dirigé par Niels Arestrup, il crée la Compagnie du Phoenix en 1992, compagnie de théâtre professionnelle basée à Cormelles-le-Royal (14) avec laquelle il construit des procédés narratifs en utilisant les nouveaux instruments numériques (Fragile(s), Histoire de Chair, Le Cabinet des Larmes). Sa dernière création intitulée Hhn : expérimente d’un théâtre la tentative d’une représentation théâtrale aléatoire en temps réel. Quatre de ses textes (Lamineurs, Histoire de Chair, Par la Voix, Crises de mer) sont édités aux éditions Espaces 34. En tant que comédien, il joue pour différentes compagnies ; Le Perchemine dans des mises en scène de F. Epiard (Ersätz de F. Epiard, Zoo Story d’E. Albee, Fin de siècle de F. Epiard), L’Elan Bleu dans des mises en scène de Olivier Poujol (Pentecôte de S. Parker, Beaucoup de bruit pour rien de W.Shakespeare, Fièvre d’A.Pashku, Faust adapté par O.Poujol) le Tanit Théâtre dans des mises en scène d’Eric Louviot (Berlin ton danseur est la mort d’E.Corman), la Compagnie Six Pieds Sur Terre dans des mises en scènes de Myriam Zwingel (Un rêve parti de M. Zwingel, Le Feuilleton de M. Zwingel, Grand Peur et Misère du IIIème Reich de B ;Brecht), Le Papillon Noir Théâtre dans une mise en scène de Philippe Bombled… Depuis plusieurs années, parallèlement, Christophe Tostain développe son projet Kostik Animal, projet qui allie musique électronique, vidéo et nouvelles technologies, ce qui lui permet de trouver une façon audiovisuelle de fouiller d’autres champs poétiques. Il s’est déjà produit en performance ou en concert, notamment plusieurs fois lors des soirées Café Concrete à Plymouth (UK), et dernièrement à Minsk en Biélorussie pour le Live Performer Meeting. Il crée aussi l’habillage vidéo du concert Cristal Electro de Karinn Helbert, et du spectacle Les Demeurées de Jeanne Bennameur mis en scène par Eric Louviot. Manuel Martin - Comédien/Assistant metteur en scène C’est avant tout un comédien fidèle de la Cie Fahrenheit 451 pour laquelle il joue dans le Don Quichotte. Depuis 2009, il participe, à différents postes, au développement de celle‐ci et y assume en tant que formateur différents ateliers. Il sera pour la première fois assistant à la mise en scène. Formé au théâtre et à la commedia dell’arte au Studio Alain de Bock, aux techniques du clown au Samovar, aux marionnettes et au mime, il joue sous la direction de Jean‐Hervé Appere (La nuit des rois, de Shakespeare), Sylvia Roche (La mégère apprivoisée, de Shakespeare ; Caligula, de Camus), André Bénichou (M. Fugue ou le mal de terre, de L. Atlan), Olivier Courbier (Les Caprices de Marianne, de Musset), Pippo Delbono (Enrico V), Miguel Borgas, David Delmas, Guillemette Ferrie (Le Locataire Chimérique de R. Topor). Au cinéma, il apparaît dans Un long dimanche de fiançailles de J. ‐P. Jeunet, et Du jour au lendemain, de Philippe Le‐Guay, ainsi que dans quelques courts‐métrages (Décrépitude, de Manuel Trista ; Le sifflement d’une balle de Guillaume Albert, Comme une ombre de Cyrille Benvenuto,Derrière la vitre d'Hendy Chiarello) LE PROJET ARTISTIQUE DE LA COMPAGNIE Le roman de Ray Bradbury (1953) auquel j’emprunte le nom nous décrit une résistance à un monde totalitaire qui peut apparaître comme une métaphore du théâtre. Dans ce monde futuriste, les livres sont interdits, les rares exemplaires conservés ici ou là sont brûlés par les pompiers. Toute pensée individuelle, toute contestation est bannie. La société vit dans une illusion de bonheur, dans une réelle indifférence… sous le regard omniprésent de murs-écrans de télévision interactive placés dans tous les foyers. Mais le plus terrifiant dans ce roman est que l’interdiction des livres n’a pas été décidée par les autorités mais s’est effectuée suivant une évolution décrite avec acuité dès 1953 et qui résonne aujourd’hui étrangement : face à ce système, des résistants s’organisent de façon simple : ils vivent en dehors des villes et apprennent par cœur des livres entiers pour en garder la mémoire et pouvoir les transmettre. Une résistance comme métaphore de l’activité théâtrale entre transmission des textes passés et remise en question des dysfonctionnements de nos sociétés contemporaines. Créée en 2005, la Compagnie Fahrenheit 451, propose d’assurer des allers et retours entre les auteurs contemporains et la transmission de textes classiques. L’identité de la Compagnie est marquée par une théâtralisation revendiquée, aussi bien dans le jeu de l’acteur que nous voulons généreux, dans la folie cadrée par une dramaturgie rigoureuse et dans des procédés scénographiques qui rendent le plus accessible possible la transmission du texte au public (emploi des techniques circassiennes, de la vidéo…). Cette identité se retrouve dans deux aspects du travail de la Cie. D’une part des textes traités de façon strictement théâtrale (Lamineurs ; Comment j’ai mangé du chien ; Dali, Conférences imaginaires ou Le Talon de fer – en création), d’autre part la rencontre du théâtre et des arts du cirque, ou plus exactement, la convocation des arts du cirque dans un univers théâtral (Gelsomina, Don Quichotte). Mais quelle que soit la forme employée, nous nous attachons à la mise en scène de textes exigeants qui sont toujours marqués par l’excès, par l’idéal, le rêve… Nous aimons les personnages qui sont « trop », les trop idéalistes, trop révolutionnaires, trop tendres et naïfs, trop désespérés, trop excentriques… C’est avant tout la mise en avant du travail de l’acteur dans une dynamique revendiquée de théâtre populaire, au sens noble du terme. C’est pourquoi nous croisons des comédiens qui sont « trop », des textes très éloignés du quotidien, du « concret réaliste ». De Dali conférences imaginaires à Don Quichotte, de Gelsomina au Jack London du Talon de fer… C’est toujours le rêve ou l’idéal qui est mis en scène. Un rêve peut être plus que jamais nécessaire aujourd’hui. Un rêve en forme de contestation du fade réalisme d’aujourd’hui… Et la folie suprême n’est-elle pas de voir la vie telle qu’elle est, et non telle qu’elle devrait être ? CHRONOLOGIE DE LA COMPAGNIE DALI, CONFERENCES IMAGINAIRES Création 2013 – Théâtre de l’Usine (95) Mise en scène Christophe Gauzeran / Interprété par Philippe Kieffer Ce spectacle met en scène Salvador Dali lors d’une pseudo conférence sur l’art contemporain adressée au public et imaginée sur la base de ses propres écrits. Le point de départ est une réelle conférence prononcée en 1955 à la Sorbonne. Dali arrive dans une Rolls blanche remplie d’une centaine de choux fleurs pour discourir sur l’art contemporain, sur lui, sur Picasso… COMMENT J’AI MANGE DU CHIEN Création 2011 - Texte d’ Evgueni GRICHKOVETS Mise en scène : Christophe GAUZERAN / Interprété par Géraud Andrieux Dans une énergie tragi-comique, un personnage témoigne de sa vie, de son incompréhension totale des codes sociaux dans une peinture touchante et burlesque de la Russie contemporaine. Création version « Hors les murs » à Ansacq. Représentations « Hors les murs » entre mars et juillet 2011. Création de la version théâtre en 2012. Reprise au Théâtre du Ranelagh et à Bois Colombes. DON QUICHOTTE Création 2008 - Texte de Daniel Guérin de BOUSCAL Mise en scène : Christophe GAUZERAN Une comédie extrêmement tonique et inventive, avec des personnages composés, radicalisés : les protagonistes proposent au Chevalier un monde d’illusions qu’il est le seul à tenir pour réel, au cours d’une mascarade incroyable dans des décors de carton-pâte. Coproduction la Foire Saint-Germain, l’Apostrophe Scène Nationale de Cergy et le Théâtre 95 scène conventionnée. Avec le soutien de la Ville de BoisColombes, Le Conseil Général des Hauts de Seine, la Ville de Paris, l’ADAMI. 40 représentations en France et en Suisse (l'Apostrophe à Cergy, le SEL de Sèvres, le Vingtième Théâtre à Paris, Scène Conventionnée de Sablé sur Sarthe, etc.…) GELSOMINA Création 2004 - Texte de Pierrette Dupoyet d’après La Strada de Federico Fellini Mise en scène : Christophe GAUZERAN Seule en scène, Juliette Croizat égrène mot à mot le soliloque de la petite paysanne à la naïveté d’enfant. (…) On connaît l’histoire. On ne s’en lasse pas, surtout qu’elle prend corps ici sous nos yeux, grâce à une interprète qui déploie avec grâce des trésors d’ingéniosité et de tendresse. Gelsomina, qui parle si peu et sourit beaucoup dans le film, nous ouvre enfin son âme, joue du tambour, grimpe au trapèze. Tout dans ce spectacle porte la marque du plus grand soin apporté à l’émotion, depuis le jeu, donc, si intensément poétique, qui vous mène par le bout du cœur, jusqu’à la lumière (Marc Augustin-Viguier) et à la musique, originale (Cyriaque Bellot). « Pendant ce temps a Paris… Juliette Croizat est Gelsomina », Jean-Pierre Léonardini, l’Humanité – le 28 juillet 2007 Création au Festival de la Foire Saint-Germain Reprise aux Arènes de Nanterre (chapiteau des Noctambules) et au Théâtre 95 de Cergy-Pontoise. 120 représentations à travers la France jusqu’en 2010 (Le Ranelagh, le Petit Louvre, Le SEL etc.…) LA PRESSE http://www.froggydelight.com Dali, conférences imaginaires Théâtre Le Ranelagh (Paris) juin 2013 « Spectacle conçu et mis en scène par Christophe Gauzeran, interprété par Philippe Kieffer et Christophe Gauzeran. Avec son titre explicite, "Dali, conférences imaginaires", le spectacle imaginé et mis en scène par Christophe Gauzeran n'a pas besoin d'être raconté : on devine qu'il va y avoir un acteur jouant Dali et qu'il sera face à un intervieweur. Et l'on devine bien : d'un côté de la scène, il y aura donc un bureau encombré d'ouvrages derrière lequel est assis le journaliste, de l'autre, il y aura un siège-trône qui va accueillir le génial séant du peintre espagnol et, au milieu de ce dispositif, une toile centrale sur laquelle défileront principalement des œuvres de Dali. Mais ce qui va d'emblée surprendre dans "Dali, conférences imaginaires", c'est la personnalité même du peintre catalan. Philippe Kiefer, qui l'incarne, va, en effet, balayer par sa composition magistrale la vision caricaturale qu'on a du plus célèbre natif de Figueras. En un instant, Philippe Kiefer se joue du danger de l'accent de Dali. Il réussit le tour de force de ne pas être dans l'imitation. On se souvient que le peintre faisait la joie des imitateurs et qu'il fut un des sujets préférés de Thierry Le Luron. Kiefer a pris le parti pris d'être en deçà de la voix tonitruante et exagérément "rastaquouère"» de celui qui vantait les mérites du chocolat Lanvin les moustaches dressées. Il a cherché avant tout à trouver le rythme, la scansion de la voix de l'artiste. Du coup, on comprend tout ce qu'il dit et - ô surprise - le discours de Dali n'apparaît plus comme une suite d'incohérences non-sensiques dignes des Marx Brothers. Non, les textes choisis par Christophe Gauzeran révèlent un Dali inattendu : bourré d'humour, subtil, intelligent... presque aussi génial que le personnage paranoïaque et surréaliste qu'il jouait pour les médias qui étaient encore à l'époque des mass médias... On se délectera ainsi du récit qu'il fait du procès qu'André Breton lui fit en l'accusant d'hitlérisme, on regrettera de ne pas être venu avec un bloc-notes pour consigner tous les bons mots du peintre des montres molles. Et puis, grâce à l'écran, on aura la preuve visuelle du grand talent de dessinateur de Dali, de sa grande connaissance de l'histoire de la peinture. Les cinéphiles y retrouveront même les tableaux animés imaginés par Dali pour plonger dans l'inconscient de Gregory Peck dans "La maison du Docteur Edwards", le film d'Alfred Hitchcock. On y découvrira aussi l'importance du rhinocéros chez Vermeer... Au début de cet enchaînement de conférences, Christophe Gauzeran, qui joue l'intervieweur, paraît un peu gauche, un peu apeuré par le personnage qu'il lui fait face. Mais, le temps passant, il comprend comme le spectateur que Dali est tout le contraire d'un être incontrôlable, d'une diva infatuée d'elle-même. Au contraire, à mesure que Dali vieillit, il gagne en humanité. On n'est pas devant un monstre d'égoïsme, mais devant l'amoureux fou de Gala, devant quelqu'un qui reconnaît - ô humilité suprême ! - que Picasso est aussi un génie qu'il admire. "Dali, conférences imaginaires" évite les écueils qu'on craignait, celui de montrer un Dali excessif et vain, celui d'en faire un histrion vautré dans sa propre publicité. Au bout du compte, c'est à une réhabilitation qu'on assiste. Grâce à Christophe Gauzeran, ce n'est plus le bruit du Dali avide de gloire et de dollars qui intéresse mais le silence, plus pudique que narcissique, de celui qui peignait ses fantasmes. Le temps du regard est revenu et c'est tant mieux. » Philippe Person LA PRESSE (extraits autres spectacles) COMMENT J’AI MANGE DU CHIEN Beau moment de théâtre dans une Russie en perdition Géraud Andrieux nous offre une peinture contemporaine et humaine d'une Russie dure, enfermée dans le carcan d'une dictature dont on ne parle pas directement... qu'on ébauche, dessine avec finesse. Le texte est magnifique, l'engagement de l'acteur nous embarque... un beau moment de théâtre porté par un acteur charismatique qui vit pleinement cette pièce. Venez découvrir la face cachée d'une Russie contemporaine... du grand théâtre ! Beau moment de théâtre L'acteur nous embarque dans une belle heure de théâtre dans une Russie authentique et dure. Une belle performance, un texte fin et aiguisé, acide et tendre... beau moment ! GELSOMINA ÉPOUSTOUFLANTE GELSOMINA Le festival jeux de jardins n’en finit pas de surprendre. Hier soir, avec la pièce Gelsomina, le jardin de la maison Robert Schuman a rendu un bel hommage à Fellini. Le monologue de Juliette Croizat résonne de manière époustouflante. Successivement délicate, naïve et généreuse, la comédienne acrobate de la Compagnie fahrenheit 451 campe Gelsomina. (…) L’auteure, Pierrette Dupoyet, libère la parole de ce petit être fragile vendu à Zampano, un hercule de foire brutal qui finira par tuer le farceur, Il Mato, dont les histoires avaient tant séduit le petit clown. Entre beauté et laideur, l’enfance et le monde adulte, la performance est étonnante de charme, de poésie, mais aussi de cruauté. Du beau et du bon spectacle, dans la droite ligne de la programmation du Festival. M.O.C. le 13 juin 2010 PENDANT CE TEMPS A PARIS… JULIETTE CROIZAT EST GELSOMINA Au moment où des centaines de comédiens s’échinent en Avignon, capitale saisonnière du théâtre, il en est encore qui oeuvrent en province temporaire, c’est-à-dire à Paris. Parmi ceux-ci, il y a Juliette Croizat. Mise en scène par Christophe Gauzeran, elle joue Gelsomina, que Pierrette Dupoyet a librement adapté, en 1988. (…) Seule en scène, Juliette Croizat égrène mot à mot le soliloque de la petite paysanne à la naïveté d’enfant. (…) On connaît l’histoire. On ne s’en lasse pas, surtout qu’elle prend corps ici sous nos yeux, grâce à une interprète qui déploie avec grâce des trésors d’ingéniosité et de tendresse. Gelsomina, qui parle si peu et sourit beaucoup dans le film, nous ouvre enfin son âme, joue du tambour, grimpe au trapèze. Tout dans ce spectacle porte la marque du plus grand soin apporté à l’émotion, depuis le jeu, donc, si intensément poétique, qui vous mène par le bout du cœur, jusqu’à la lumière (Marc Augustin-Viguier) et à la musique, originale (Cyriaque Bellot). Jean-Pierre Léonardini – le 28 juillet 2007 (...) Ce qui est émouvant, ici, c’est la délicatesse avec laquelle Christophe Gauzeran dirige l’interprète passionnante qu’est Juliette Croizat. Il y a des spectacles qui sont magiques, qui possèdent un charme puissant. Cette transcription légère, aérienne et en même temps grave, avec ce qu’il faut de mélancolie, subjugue tous les publics. C’est que la grâce de l’interprète, son intelligence et l’étendue de ses talents (elle est acrobate autant que bonne actrice) nous enchantent. Elle reprend, sans l’imiter mais en s’inspirant de ce qui émanait de Giuletta Masina, le costume de Gelsomina. Dans la version scénique, on ne voit pas Zampano, le colosse de foire. Celui qui a acheté Gelsomina comme il avait acheté sa sœur qui, depuis, est morte…Tout est évoqué d’une manière subtile et efficace à la fois. (…) On ne peut que rêver d’une reprise, ici ou là. Armelle Héliot – le 28 juillet 2007 La fragile et émouvante Juliette Croizat revient sur scène pour une reprise de Gelsomina. (…) Jouant sur les arts du cirque, la mise en scène de Christophe Gauzeran foisonne d’images. Seule sur les planches, Juliette Croizat incarne une jeune fille perdue, Gelsomina, que le public suit tout au long d’une aventure semée d’embûches, entre poésie et émotion. Au sol avec son tambour ou perchée sur son trapèze, Gelsomina va de cirque en cirque, accompagnant le bourru Zampano. Un voyage durant lequel elle apprend l’importance de se sentir exister. Carène Verdon – le 22 juillet 2007 COUP DE CŒUR (…) L’auteur, Pierrette Dupoyet, dans une langue toute en poésie et en humour, avec des mots aussi gros que le cœur de Gelsomina, sait nous prendre par les sentiments. (…) Pas facile d’enfiler le polo rayé, la cape et le chapeau si bien portés par la grande Giuletta Masina. Juliette Croizat a su s’en parer, gardant une belle âme. Mutine, elle a une sacrée frimousse sur laquelle s’accroche la joie de vivre comme la tristesse. Elle virevolte sur son trapèze, court sur son fil, passe d’un personnage à l’autre avec aisance. Son interprétation est limpide, délicate, bouleversante. Le metteur en scène, Christophe Gauzeran a su créer une ambiance qui nous transporte. Courrez voir ce petit bijou. Marie-Céline Nivière – le 11 juillet 2007 UNE MERVEILLEUSE EVOCATION ! Il y a la joliesse à la fois charmeuse et mélancolique du monde du cirque. Pierrette Dupoyet (…) a réussi une vraie transposition. (…) Le jeune Christophe Gauzeran s’en empare avec beaucoup d’intelligence et de sensibilité. La comédienne, actrice d’une sensibilité magnifique rappelle, sans la copier, Giuletta Masina et son personnage dans La Strada. (…) Christophe Gauzeran a beaucoup d’imagination, il sait avec rien, presque rien, susciter une atmosphère, donner le sentiment d’une humeur particulière. Il s’appuie sur des lumières très bien dosées de Marc Augustin-Viguier et sur la musique originale de Cyriaque Bellot. Quant à Juliette Croizat, une Juliette des esprits, elle est exceptionnelle dans la finesse et la profondeur. Suivezla. Elle vous bouleversera. Et le spectacle s’adresse aux grands comme aux plus petits. Une belle histoire, un très beau spectacle. Armelle Héliot – le 23 juillet 2007 UN PUR BONHEUR (…) J'ai eu la chance encore de découvrir une merveilleuse comédienne, drôle et touchante, fragile et forte... (…) Mise en scène par Christophe Gauzeran, la comédienne, à travers ce long monologue d'une heure trente entre rêve et souvenirs, prend littéralement les spectateurs en otage. Qu'elle balance sa silhouette gracile du haut d'un trapèze ou d'une corde, qu'elle s'emporte, qu'elle implore, qu'elle s'amuse, elle est tous les personnages à la fois et suspend du début à la fin l'auditoire à ses lèvres. Il y a là une grande beauté, de la poésie, de la tendresse et des sourires. On en redemande ! Jeanne Hoffstetter - le 16 mars 2007 DON QUICHOTTE LE MASQUE ET LA PLUME Je voulais vous parler de Don Quichotte au Vingtième Théâtre à 19h. Ce n’est pas le Don Quichotte de Cervantes, c’est écrit par un auteur complètement oublié qui s’appelle Daniel Guérin de Bouscal et c’est en vers, en alexandrins. Il a une vision très comique, très française, très intéressante et très originale du mythe de Don Quichotte. C’est joué par une compagnie dirigée par Christophe Gauzeran ; ce sont des gens qui font du cirque et du théâtre à la fois, c’est à dire qu’ils peuvent vous dire des alexandrins sur un trapèze en tournant autour du trapèze.Il y a une santé sur ce spectacle et il y a une révélation de ce classique oublié qui m’a absolument conquis ! Gilles Costaz, 12 octobre 2008. Le Quichotte français, une brillante redécouverte. Le spectacle est un roman constitué d’une succession d’épisodes enchaînés avec une fougue voluptueuse. Toute la troupe donne une flamboyance continue à une soirée savamment échevelée. Gilles COSTAZ le 18 septembre 2008 La mise en scène de Christophe Gauzeran est d’une très belle facture, accompagnant le texte d’un bel imaginaire fait d’un mélange de genre admirablement bien dosé. Les numéros de cirque, trapèze, corde, tissus verticaux, acrobatie s’accordent avec les jeux de masques, de combats d’épée, de comédie et de sentiments. Les comédiens sont tous excellents. M.Céline NIVIERE le 24 septembre 2008 Une farce délurée sur fond de rêverie aérienne. Les membres de la Compagnie Fahrenheit 451 font assaut de drôlerie et de poésie à l’instar du chevalier dont ils ressuscitent la « triste figure » avec éclat, et proposent une interprétation qui mêle avec bonheur leurs talents de comédiens et d’acrobates. Un spectacle de fort jolie facture. Catherine ROBERT, octobre 2008 "C'est très beau ! Philippe Beautier, en Sancho, est particulièrement bon." J.L. JEENER 24 sept 2008 L’originalité de ce spectacle réside en l’harmonieuse cohabitation du jeu proprement dit avec les prouesses circassiennes, aux tissus verticaux, au trapèze et à la corde. La distribution témoigne de l’énergie qu’a dû déployer la jeune Compagnie Fahrenheit 451 pour mettre sur pied un spectacle aussi ambitieux. J.P. LEONARDINI le 22 septembre 2008 Le spectacle réussit le double pari qu’il s’est lancé : la recréation de la pièce et l’actualisation de son classicisme par les ressources des arts du cirque. Ajoutez à cela que la pièce est accompagnée d’une excellente bande-son et qu’elle peut ravir tous les publics, et vous trouverez largement de quoi décider le plus sceptique. David LARRE, juin 2006 CONTACTS Direction Artistique Production/Diffusion CHRISTOPHE GAUZERAN [email protected] [email protected] 06 03 49 57 22 Chargée de diffusion PATRICIA MORENO [email protected] 06 14 30 60 91 Attachée de presse MURIELLE RICHARD [email protected] 06 11 20 57 35 Compagnie Fahrenheit 451/ Adresse de correspondance : Théâtre de l’Usine. 33 chemin d’Andrésy. 95610 ERAGNY SUR OISE Site internet : www.cie-fahrenheit451.com Facebook : www.facebook.com/fahr451 Photographies Dominique Chauvin La Compagnie Fahrenheit 451 est soutenue par la Ville de Bois-Colombes et le Conseil général des Hauts-de-Seine. La Compagnie Fahrenheit 451 est en résidence au Théâtre de l’Usine (Éragny-sur-Oise)