la sicile - les iles eoliennes

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LA SICILE - LES ILES EOLIENNES
"Une terre indispensable à voir et unique au monde, c'est qu'elle est, d'un bout
à l'autre, un étrange et divin musée d'architecture." (Maupassant, 1890)
Autrefois appelée Trinacria (l’île au trois pointes) pour sa forme
triangulaire, la Sicile est île depuis 600 000 ans, période pendant laquelle
elle fut arrachée à la botte italienne par de violents séismes.
Confortablement couchée au centre de la Méditerranée, elle se montre
fièrement comme la plus grande île italienne. En tant que grande sœur,
elle met habilement en vue ses beautés, celles, naturelles, des plages
solitaires et des rochers spectaculaires, celles au charme incontesté, dues
à l'héritage de civilisations millénaires qui ont laissé de grands chefsd'œuvre. Il semble que ses habitants veulent remercier une terre où ils
sont arrivés comme conquérants mais qui les a bien vite conquis avec sa
capacité de séduction irrésistible. Elle a été enrichie au cours des siècles
par une collection de gemmes précieuses telles que les temples grecs
d'Agrigento, Segesta et Selinunte, les ruines de la colonie
phénicienne de Mozia, le Théâtre romain de Taormina. C'est une île solaire
avec une nature pleine de contrastes, une côte splendide et une cuisine
raffinée, riche et variée, aux saveurs anciennes et aux arômes exquis : la
quintessence du caractère méditerranéen. Elle abonde pourtant de
complexité et de raffinement intellectuel, comme le représentent si bien
les chefs-d'œuvre littéraires de Luigi Pirandello, Giuseppe Tomasi di
Lampedusa, Leonardo Sciascia, Gesualdo Bufalino et Andrea Camilleri.
Chaque style, chaque courant sont amplement représentés en Sicile : dans
des villes comme Palerme, Catane, Caltanissetta, Enna, Syracuse, Raguse,
Trapani,
Agrigente
et
Messine,
dans
les
centres
moins
importants tels que Cefalù, regroupé autour de la cathédrale romane
construite par les Normands ou Noto, avec sa cathédrale baroque autrefois
extraordinaire (la coupole et une partie de l'abside se sont
malheureusement écroulées il y a quelques années). Sans oublier l’Etna,
refuge des Cyclopes, le plus grand volcan d’Europe, mais aussi l’un des
plus grands de la Terre, qui trône sur tous ces trésors...
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NATURE & SITES
Agrigente
La ville d’Agrigente fut fondée au VIe siècle av. J.-C. par des colons grecs sur un site d’une
extraordinaire beauté. Ville aux richesses colossales, l’antique Akragas, avec une population de 200.000
habitants, fut chantée par Pindare comme “la plus belle ville des mortels”. Les dévastations du temps et
des hommes n’ont pas réussi à faire disparaître les superbes constructions des Temples de cette vallée
enchantée. A visiter : la terrasse des Temples, le musée archéologique national. Environs: Caos,
Eraclea Minoa, Mussomeli, Racalmuto, musée archéologique de Gela.
Caccamo
Village typique de l’intérieur, dominé par la silhouette crénelée de son château médiéval, le plus beau
de Sicile après celui de Mussomeli.
Caltabellotta
L’antique Kal’At Al Ballut, village aérien d’une incomparable beauté situé à 800 m d’altitude. A visiter :
église gothique de San Salvatore, église normande du XIe s. et les restes du château arabo-normand
d’où la vue est superbe.
Caltagirone
La route qui mène de Syracuse à Caltagirone traverse une région de campagne parmi les plus fertiles
de Sicile. Caltagirone, ville de 40.000 habitants, est réputée pour être la capitale de la céramique
sicilienne. Pour faire preuve de leur habileté, les artisans de la ville ont décoré en 1959 un majestueux
escalier dans le centre de la ville. A visiter: musée de la céramique, églises et bâtiments baroques.
Catania
Deuxième ville de Sicile avec ses 400.000 habitants, elle
est considérée comme la “Milan du Sud” de par son activité
commerciale. Située en bordure Sud de l’Etna, elle fut
presque entièrement détruite par le volcan au XVIIe siècle;
il ne reste que les vestiges du théâtre grec, de l’odéon
romain et de quelques thermes romains. Voies rectilignes,
églises et palais baroques, plus tard “liberty”, et
maintenant modernes, voici la ville sur laquelle trône
l’éléphanteau fétiche de lave de la Piazza del Duomo. A
visiter : théâtre grec, odéon romain, Piazza del Duomo,
église de San Nicolò, couvent bénédictin aujourd’hui siège
de l’Université, musée Bellini (maison natale) et Teatro
Massimo (théâtre lyrique).
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Cefalù
C’est l’une des plus belles villes de Sicile, dominée par un imposant rocher, “La Rocca”, d’où l’on jouit
d’un “panorama de carte postale”. Ville fondée par les Phéniciens, elle est surtout célèbre grâce au
Duomo, superbe cathédrale édifiée par les Normands au XIIe siècle, où trône le Christ Pantocrator
bénissant l’Orient et l’Occident. La magnifique façade est flanquée de deux tours et ornée d’un portique
surmontant un remarquable portail. A visiter : cathédrale, musée de la Mandralisca. Environs :
Càccamo, Castelbuono.
Enna
Ville aérienne perchée sur des falaises rocheuses à 948 m d’altitude, fondée par les Sicules 1000 ans
av. J.-C., Enna fut tour à tour, selon les vicissitudes de l’histoire, grecque, carthaginoise, romaine et
arabe. Ombilic historique et géographique de la Sicile, la ville fut l’un des centres les plus importants de
la vie culturelle et politique du royaume normand et conserva ce rôle lors de l’avènement de la dynastie
souabe en Sicile. A visiter : Castello di Lombardia, belvédère et terrasses. Environs : Calascibetta,
Caltanissetta, l’abbaye de Santo Spirito, Lac de Pergusa, Morgantina, Sperlinga.
Eraclea Minoa
Ville fondée par Sélinonte à la fin du VIIe s. av. J.-C. et détruite par les armées carthaginoises avant la
conquête romaine. A visiter : théâtre grec, vestiges de maisons romaines, falaises blanches sur la mer
d’Afrique.
Erice
Au-dessus de Trapani, perchée sur un rocher haut de 750 m, s’élève la ville aérienne d’Erice, l’antique
Erix, dont les fortifications étaient attribuées aux Cyclopes et à Dédale. Sur l’acropole qui dominait
toute la Sicile occidentale s’élevait le légendaire Temple d’Astarté-Aphrodite, la Vénus des Phéniciens et
des Grecs. Aujourd’hui, le Centre International Scientifique E. Majorana y a son siège. A visiter : village,
remparts puniques et normands, églises. Environs : Iles Egades, Trapani.
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Etna
Au bord de la Mer Ionienne, entre Taormina et Catania, se dresse, majestueux, le plus grand volcan
d’Europe, un des plus grands de la Terre : l’Etna. Cette gigantesque montagne, de 1600 km2 de
surface, a un périmètre de base de 300 km et son altitude dépasse 3340 mètres. Cette montagne qui,
comme tous les volcans de la terre, fume, crache du feu, gronde, provoque des désastres et sème la
mort, a toujours suscité chez les hommes une terreur sacrée. Mais si, d’une part, les laves apportent la
destruction, d’autre part elles renouvellent les surfaces cultivables et favorisent ainsi l’établissement
des hommes. L'Etna possède de nombreuses grottes volcaniques dont la quasi totalité peut être
visitée. Ces grottes sont un véritable trésor pour les spéléologues et pour les naturalistes qui peuvent y
observer toutes les phases d'une éruption volcanique. Les grottes peuvent être visitées tout au long de
l'année et les principales sont : "La Grotta del Gelo", "La Grotta dei tre livelli", "Grotta dello sciatore",
"Grotta dei lamponi". A visiter : Acireale, Aci Trezza, Adrano, Bronte, Linguaglossa, Nicolosi, Piano
Provenzana, Randazzo, Zafferana, zone sommitale (avec guide) et Valle del Bove.
Marsala
Ancien bastion carthaginois,
la ville actuelle a perdu
presque toutes traces de son
passé. Aujourd’hui, elle est
connue avant tout pour ses
p r o d u it s
v in ic o les ,
le
“Marsala” en particulier, aux
c ou leu rs
d ’ or
anc ien .
La route du littoral qui mène
de Marsala à Trapani est
ponctuée de marais salants
et de moulins à vent.
Environs : Ile de Mozia.
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Messina
La ville de Messine, située face au détroit qui porte son nom, est le principal point d’accès à la Sicile.
Depuis sa fondation par les Grecs 700 ans av. J.-C., la ville fut plusieurs fois détruite. En 1908, Messine
fut en grande partie rasée par un tremblement de terre qui fit 70.000 morts. A visiter : dôme normand,
musée (en particulier peintures de Caravaggio et d’Antonello da Messina). Environs : Reggio di Calabria,
Tindari.
Modica
Fondée par les Sicules, Modica fut dès le Moyen-Age un des fiefs les plus riches et les plus importants
de Sicile. Son architecture porte les traces de différents styles, de l’époque normande à la Renaissance.
Environs: Scicli, Cava d’Ispica, longue vallée très intéressante pour l’étude de l’habitat humain :
maisons troglodytes, catacombes chrétiennes, tombes byzantines (avec peintures), constructions
médiévales, château.
Monreale
Située sur une terrasse à quelques
kilomètres de Palerme, la ville de
Monreale doit sa renommée à la
superbe cathédrale normande bâtie
sous Guillaume II en 1173 avec ses
proportions grandioses, son
immense cycle de mosaïques (42)
aux influences arabes (en particulier
dans la représentation du Christ et
dans le récit de la Genèse).
A côté du Duomo : très beau cloître
d’un ancien monastère bénédictin,
aux colonnes et chap iteaux
merveilleusement sculptés.
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Morgantina
Située sur l’ancienne route de Syracuse, à 6 km d’Aidone. Habitée depuis l’âge du bronze, elle fut
hellénisée dès le VIe siècle av. J.-C. A visiter: enceinte en maçonnerie, agora, marché, temples, autels,
habitations avec belles mosaïques, dont la “maison de Ganymède”. Environs : Aidone, petit centre
existant déjà au moment de la conquête arabe, qui fut important à l’époque médiévale et aragonaise.
Mozia
Dans un décor extraordinaire fait de salines et d’anciens moulins à vent, pas bien loin de la côte
sicilienne, on découvre un petit point vert, l’île de Mozia, la légendaire et antique Motye. L’antique cité
fut fondée par les Phéniciens et devint par la suite une place forte carthaginoise. On débarque sur un
môle de fortune, accueilli par un bosquet de pins, des massifs de géraniums arborescents, des oliviers
et des vignes, une vraie oasis hors du monde. Les recherches de l’antique ville se poursuivent.
Mussomeli
Petit village de l’intérieur de la Sicile, situé à 769 m d’altitude sur un piton rocheux. A deux kilomètres
du village on trouve le plus beau château de Sicile (XIVe siècle), véritable forteresse aérienne accrochée
au sommet d’un rocher solitaire.
Nebrodi (parc naturel)
Il est connu pour ses grandes forêts faites d’arbres majestueux (érables, frênes, houx et hêtres, chênes).
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Noto
Noto est la ville baroque de Sicile par excellence. Reconstruite à quelques kilomètres de la cité ancienne
rasée par le tremblement de terre de 1693, elle bénéficie d’un plan harmonieux typique de l’urbanisme
baroque: une grande artère rectiligne traverse la ville d’ouest en est, autour de laquelle se déploient les
places, les palais, les couvents et les églises, comme dans un grand décor de théâtre. A visiter: la
cathédrale, la place de l’Immacolata et la place Municipio avec leurs palais et leurs églises. Environs :
Eloro, Morgantina (Avola), Noto Antica, Noto Marina, Pachino, Palazzolo Acreide.
Palazzolo Acreide
Classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, l’ancienne Akrai est l’une des premières colonies fondées
par les Syracusains. La bourgade actuelle, centre agricole et artisanal, a été rebâtie après le
tremblement de terre de 1693 à côté de la cité antique. A visiter : la zone archéologique, à la sortie de
la ville : théâtre grec, odéon, latomies, temple d’Aphrodite, ensemble des “santoni”, 12 reliefs
grandioses liés au culte de Cybèle, déesse de la fertilité.
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Palermo
La ville de Palerme a été dans l’antiquité une grande capitale arabe et le centre politique des Normands
en Méditerranée. Ville de rêve, par ses palais, ses jardins, ses deux cent cinquante églises et ses trois
cents mosquées, elle fut la synthèse vivante de l’Orient et de l’Occident. A visiter: Quattro Canti,
fontaine Pretoria ou de la honte, Martorana, cathédrale, palais des Normands, chapelle Palatine, S.
Giovanni degli Eremiti, musée archéologique, galerie régionale de Sicile à Palazzo Abatellis
(réaménagée par l’architecte Carlo Scarpa - peintures d’Antonello da Messina), la Zisa, la Cuba, San
Giovanni dei Lebbrosi, Santa Maria dello Spasimo. Environs: Bagheria, Mondello, Monreale, Monte
Pellegrino, Piana degli Albanesi.
Pantalica
Classée au patrimoine mondiale de l’Unesco, cette admirable forteresse naturelle fut fondée par les
Sicules ; Pantalica fut très prospère entre 1400 et 600 ans av. J.-C. De cette époque nous est restée
cette immense nécropole creusée dans un plateau calcaire où ont été dénombrées plus de 5000 tombes
de dimensions et formes très variées. Pantalica est le plus bel exemple d’habitat rupestre de Sicile.
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Piazza Armerina
Cette ville typique de l’intérieur de la
Sicile doit sa célébrité à la découverte
de la villa romaine du Casale,
somptueuse demeure de l’époque
impériale romaine, dont les fouilles
ont restitué les admirables
pavements en mosaïques d’une
surface de 3500 m2. Un des plus
grands attraits archéologiques de
Sicile.
Ragusa
Important centre agricole et minier, la ville est partagée en deux parties : Raguse supérieure, bâtie
après le tremblement de terre de 1693 et Raguse inférieure ; cette dernière a pris le nom antique de
Ragusa Ibla. La cité, adossée à des falaises calcaires criblées de grottes et de carrières transformées en
jardins, garde les traces d’Hybla Heraia, l’antique Raguse des Sicules, des Grecs et des Byzantins, et
propose de beaux bâtiments de style gothique et baroque. A visiter à Ragusa Ibla : basilique de San
Giorgio, églises de San Giuseppe et Sant’Antonio. A Ragusa : l’église de Santa Maria delle Scale, la
cathédrale et le musée archéologique. Environs : Castello di Donnafugata : le site était déjà occupé par
les Arabes qui y avaient établi des fortifications dès, semble-t-il, le XIe siècle. Le nom "Donnafugata"
viendrait d'ailleurs de l'arabe et signifierait "source de jouvence"; Camarina, Modica, Cava d’Ispica,
Grammichele.
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Santo Stefano di Camastra
Un des principaux centres de l’île pour la fabrication artisanale de la céramique.
Segesta
La ville de Ségeste fut fondée, selon Thucydide, par les Troyens échappés de leur ville en feu. Le temple
de Ségeste, remarquable exemple de style dorique, est peut-être celui qui, parmi les édifices antiques
de la Sicile, donne de la façon la plus frappante le sentiment du divin. A visiter : temple dorique,
sanctuaire élyme, le théâtre magnifiquement situé. Environs : Alcamo.
Selinunte
La colonie grecque la plus occidentale de Sicile. Ville frontière face au monde phénicien et carthaginois
pendant 250 ans (VIIe-IVe siècles av. J.-C.), elle tomba finalement sous la domination punique et fut
complètement détruite (vers 250 av. J.-C.). Les ruines de l’antique cité, que les Arabes appelèrent
“hameau des idoles”, constituent l’une des plus importantes zones archéologiques de Sicile.
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Syracuse
L’ancienne Syrakousai fut le plus grand centre hellénique d’Occident jusqu’à la conquête arabe, et l’une
des plus belles villes d’Europe, la rivale d’Athènes, de Carthage et de Rome. A visiter : théâtre grec,
amphithéâtre romain, Ara de Hiéron, Latomie du Paradis et Oreille de Denys, Ile d’Ortigia, centre
historique de la ville, avec fontaine d’Aréthuse et Duomo, musée archéologique national, récemment
rénové. A 9 km, le château de l’Euryale, la plus importante et puissante fortification d’époque grecque
construite par Denys l’Ancien, 400 ans avant J.-C. La citadelle, bâtie sur un site d’une beauté
exceptionnelle d’où l’on peut jouir d’un merveilleux panorama et admirer la ville de Siracusa, était le
dernier bastion de l’enceinte longue de 22 km, supérieure donc à celle construite par Aurélien à Rome
700 ans plus tard. Environs : Megara Iblea, Noto, Noto Marina, nécropole de Pantalica, Palazzolo
Acreide.
Sperlinga
Un des villages rupestres les plus typiques de Sicile, dominé par un château normand auquel on accède
par un escalier impressionnant. C’est ici que se réfugièrent les Français après le fameux épisode des
Vêpres Siciliennes.
Taormina
La petite ville de Taormine, d’aspect moyenâgeux, dominée par un vieux château, est formée d’une
longue artère sur laquelle débouchent de petites rues pittoresques. Taormine offre par sa situation
même, sa végétation luxuriante, la richesse de ses couleurs et son théâtre grec, un charme
incomparable que n’arrivent pas à gâcher les nombreuses boutiques où l’on peut d’ailleurs trouver des
objets intéressants. Le théâtre grec reste un des monuments les plus impressionnants du monde
antique, autant par sa structure que par le cadre grandiose dans lequel il s’insère.sont aussi très
intéressantes.
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Tindari
Fondée par Denys l’Ancien, tyran de Syracuse, en l’an 369 av. J.-C., Tindari surgit toute en pente sur
un joli balcon jouissant d’une superbe vue sur ses “lacs”. A visiter : murs de l’époque de Denys, théâtre
grec, maisons et thermes romains, célèbre sanctuaire de la Vierge noire, musée archéologique.
Trapani
La ville renferme un riche centre historique où se mêlent gothique, renaissance et baroque. Elle
constitue le départ pour une excursion sur les îles Egades, ainsi que sur la curieuse île de Pantelleria,
située à mi-chemin de la côte africaine.
Zingaro (réserve naturelle)
Première réserve naturelle crée en 1980, située au coeur du Golfe de Castellammare, Zingaro fut la
première zone protégée de Sicile. Elle offre aujourd’hui sept kilomètres de côtes, des roches calcaires
en surplomb, de ravissantes petites criques, des fonds sous-marins pleins de vie, sans oublier le
promontoire de San Vito lo Capo et l’antique usine de traitement du thon (tonnara) de Scopello,
aujourd’hui monument national. La flore et la faune y sont aussi très intéressantes.
Les plages
La Sicile possède quelques-unes des plus belles plages de toute la Méditerranée ; si certaines d’entre
elles sont longues et sablonneuses, d’autres sont de petites anses cernées de rochers volcaniques de
toutes le couleurs. Qu’elles se trouvent sur la côte septentrionale, entre Palerme et Cefalù, sur la côte
orientale (région de Taormina) ou sur la côte méridionale (région d’Agrigente), elles dégagent toutes un
charme qui leur est propre.
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LES ILES EOLIENNES
La Sicile, terre émergée dans les ères géologiques des profondeurs de la mer, soumise à de fortes
pressions par la poussée du continent africain, donna naissance, en des périodes relativement récentes,
à un formidable système volcanique. Ainsi naquirent les Iles Eoliennes, résidence mythique d’Eole, Dieu
du vent. Elles sont au nombre de sept et forment un ensemble volcanique reposant sur le fond de la
mer à une profondeur qui varie entre 1000 et 2000 mètres. Lipari, l’ancienne Meligunis, chef-lieu des
Iles Eoliennes, est aussi l’île la plus fréquentée. Les montagnes de pierre ponce et les coulées
d’obsidienne forment l’ensemble le plus spectaculaire de l’île. C’est ici que surgissent les volcans et que
le feu jaillit de la terre et de la mer. Les forces primordiales de la nature se manifestent à chaque
instant. L’eau bouillonne, les émanations de gaz fusent des fissures du sol et les explosions du
Stromboli recréent, pour celui qui y assiste, le sentiment du “tremendum” qui un temps éveillait la
dévotion des hommes pour les dieux. Ces terres furent en effet la demeure des dieux, des géants, des
héros et des mythes.
Lipari
L’île la plus importante de l’archipel des Iles Eoliennes. Sur la côte orientale, le principal village, du
même nom, accueille les voyageurs qui débarquent de ferry-boats et d’aliscaphes. Typique et
charmant, il est dominé par l’antique acropole, grecque, romaine, byzantine, puis château-fort
espagnol. Vers le nord se trouve Canneto qui fut le centre d’extraction de la pierre ponce. On peut
encore visiter les blanches carrières de pierre ponce qui disparaissent dans l’eau turquoise. A visiter :
musée éolien et zone archéologique, carrières de pierre ponce, coulées d’obsidienne. Cette île possède
quelques belles plages de sable et de galets et est recouverte d’un typique maquis méditerranéen
qu’égayent les taches colorées des bougainvillées, des géraniums sauvages et des figuiers de barbarie.
Un tour de l’île en voiture vous offrira de magnifiques vues sur les autres îles de l’archipel).
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Vulcano
C’est sur cette île de 21 km2 que la mythologie grecque situe les forges d’Héphaïstos (Vulcain pour les
Romains). La plus au sud de l’archipel éolien et la plus proche de la Sicile, elle est séparée de Lipari par
un canal d’environ 1,6 km. D’un point de vue géologique, l’île est composée de 4 volcans : Lentia,
Vulcano Piano, Fossa di Vulcano et Vulcanello. Le seul encore actif est le cratère de la Fossa. En entrant
dans le port, on est pénétré par l’âcre parfum de soufre qui descend de la montagne. Si l’on excepte
une légère nuée de vapeur blanche, cette odeur, quoique localisée, est pratiquement tout ce qui émane
encore de ce volcan, dont la dernière éruption remonte à 1890. Toutefois, il affirme sa présence dans
toute l’île sous la forme de minéraux aux éclatantes couleurs orange, vermillon et jaune acide. La petite
heure d’ascension jusqu’au cratère, par un sentier sinueux bien balisé, en vaut la peine. L’odeur de
soufre se fait plus enivrante à mesure qu’on approche du sommet, d’où s’échappent de légères
fumerolles blanches. Du côté du port de Levante, la principale occupation est le fango (bain de boue)
qu’on prend au pied d’un faraglione déchiqueté. A 15 minutes à peine de marche du précédent, vous
trouverez le port de Ponente avec sa plage de sable volcanique noir ainsi que de beaux points de vue
sur les faraglioni et sur Lipari. À ne pas manquer : L’ascension au cratère (environ 2h aller-retour) et la
vue magnifique sur l’ensemble de l’archipel Éolien depuis le sommet.
Salina
Eloignée et solitaire, avec ses deux cônes volcaniques jumeaux, l’île est célèbre pour ses câpriers et sa
malvoisie. Les ferries accostent à Santa Marina Salina, qui possède au nord de son joli port une
agréable plage de galets. Juste au sud, à Lingua, se trouve le lagon salé qui a donné son nom à l’île.
Une route panoramique offrant d’innombrables vues sur la côte accidentée permet de rejoindre les
différents centres habités de l’île. À ne pas manquer : le sommet de la “Fossa delle Felci” (962 m, vue
magnifique sur tout l’archipel), l’anse de Pollara, au nord-ouest, qui est le meilleur endroit pour la
baignade avec son impressionnante falaise blanche en demi-cercle, vestige de l’intérieur d’un ancien
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Panarea
Située au Nord-Est de Lipari, la plus petite des Éoliennes (3km de long et 1,5 km de large) culmine à la
Punta del Corvo (420 m) dont le versant ouest tombe presque à pic dans la mer. Le versant est, aux
pentes plus douces, finit sur une côte formée de hauts rochers volcaniques et de petites plages de
galets derrière lesquelles se situent les zones habitées. Aux alentours de Punta Milazzese, au Sud-Est,
les vestiges d’un village préhistorique de l’âge de bronze, dominent la jolie baie de Cala Junco, prisée
par les plongeurs. Panarea est particulièrement appréciée des amateurs de sports aquatiques pour sa
ceinture d’îlots et de rochers, parmi lesquels les terribles « fourmis » (formiche), dont les arêtes
affleurant à peine ont causé tant de naufrages durant l’Antiquité. A faire également : promenade en
barque à moteur dans les îlots de Basiluzzo et Dattilo (paysage unique de criques et de rochers).
Stromboli
Le volcan le plus célèbre au monde, le seul qui soit en constante
activité depuis plus de 2000 ans. Le spectacle nocturne (invisible à la
lumière du jour) des étincelles écarlates et de la lave en fusion qui
s’échappent toutes les minutes du volcan fait de Stromboli une île à
part. L’agglomération est en réalité la réunion de trois hameaux
coincés entre la mer et le pied du volcan. Du port de Scari, la route se
dirige au nord vers les grandes plages de sable volcanique noir de
Ficogrande. Un peu en retrait se trouve San Vincenzo. En longeant la
côte vers l’ouest, vous arriverez à Piscita, qui possède une belle plage
de cendres volcaniques. En raison de l’activité permanente du volcan,
l’ascension jusqu’au cratère (924 m) s’effectue pour votre sécurité avec
un guide. Comptez environ trois heures pour grimper, une heure sur
place et deux heures pour redescendre (prévoir suffisamment d’eau et
des lampes de poche pour le retour) et ce, sous votre entière
responsabilité. Vous pouvez choisir de bivouaquer au sommet pour
admirer les magnifiques explosions accompagnées des grondements du
volcan ; vous vivrez alors des moments très forts qui vous laisseront
d’impérissables souvenirs. Sinon, dès la tombée de la nuit, sur le pont
d’un bateau, depuis la mer, le spectacle est également saisissant.
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Filicudi
Versants déchiquetés et côtes rocheuses souvent basaltiques caractérisent cette petite île formée par
des cratères. Dans la partie sud, Filicudi dispose d’une route de quelques kilomètres entre ses deux
ports minuscules, Filicudi Porto et Pecorini a Mare qui, avec le hameau de Valdicchiesa perché dans la
verdure, regroupent ses 200 habitants permanents. C’est dire que les trois quarts de ce volcan aux trois
cratères éteints – Fossa delle Felci (774 m), Montagnola (383 m) et Torrione (278 m) – demeurent à
l’état sauvage, à l’exception de ses sentiers, bordés de genêts, de fougères, de maquis en fleurs au
printemps et de palmiers. À Capo Graziano : intéressant site archéologique de l’âge du bronze (env.
1500 av. J.-C.), dont les objets exposés au musée de Lipari montrent les contacts étroits qui existaient
avec les îles de la mer Égée. Filicudi possède plusieurs grottes marines dont celle de Bue Marino, d’où
l’on voit surgir un récif, la Canna, de 85 m de haut. Possibilités de plongée.
Alicudi
Véritable ermitage naturel, cette île est la plus occidentale des Éoliennes. Elle semble perdue depuis la
nuit des temps. Toute violette de bruyères, elle survit essentiellement de la pêche et de l’agriculture
pratiquée en terrasses. À l’écart des routes touristiques, cette île-volcan (éteint) en forme de cône
parfait est sillonnée de vieux sentiers muletiers au milieu des figuiers de Barbarie et des câpriers
sauvages. Ici, ni routes, ni voitures, ni plages de sable… le charme est véritablement d’un autre temps.
Du sommet du monte Filo dell’Arpa, à 675 m d’altitude (2 bonnes heures à pied A/R), le panorama sur
les pentes rocheuses stratifiées qui tombent presque à la verticale dans la mer est somptueux. Alicudi
compte un seul village aux maisons richement fleuries et une population clairsemée de pêcheurs et
d’agriculteurs.
Une autre île pleine de charme, Pantelleria, perle noire de la Méditerranée
Née d’une éruption volcanique issue du contact entre les deux plaques tectoniques de l’Afrique et de
l’Eurasie, elle est située à mi-distance entre la Sicile et la Tunisie. Bent El Rion, qui signifie « fille du
vent » en arabe, était l’antique nom de cette île qui fut pendant des siècles le paradis des corsaires.
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Ses côtes découpées, baignées par une mer cristalline, la richesse de ses fonds, les versant escarpés
couverts de cultures aux terrasses délimitées par des murets de pierre, ses typiques maisons de
pierres volcaniques appelées « dammusi » confèrent une beauté et un caractère exceptionnel à cette
île. D'une superficie de près de 82km², Pantelleria elle est la plus vaste des îles siciliennes. L’île est
notamment réputée pour sa production de câpres et de vin (Passito et Moscato), ainsi que pour les
bienfaits des saunas naturels de l'île appelés Bagno asciutto (bain sec) : l'activité volcanique émet des
vapeurs qui, à l'intérieur des grottes, reproduisent les effets du sauna. Ces dernières années, elle a
attiré une clientèle haut de gamme et de nombreuses célébrités. On dit même que c’est ici que Giorgio
Armani eut l'inspiration et l'idée de créer son parfum pour homme Acqua di Giò. De tout temps, l’île a
été loué par de nombreuses personnalités … Alphonse de Lamartine : ...« l'île de Pantelleria, ancienne
île de Calypso, délicieuse encore par sa végétation africaine et la fraîcheur de ses vallées et de ses
eaux ». Gabriel García Márquez : « Je ne crois pas qu'il existe au monde un lieu plus adapté pour
penser à la Lune. Mais Pantelleria est plus belle ». Giuseppe Bertolucci : « C'est la première île au
monde qui ne provoque pas en moi anxiété et désir de fuite, mais seulement calme et volupté ».
Sting : « A Pantelleria, les paroles étaient dans le vent, j'ai simplement dû allonger la main et les
recueillir ».
CULTURE & TRADITIONS
La Sicile est véritablement une terre de traditions qui sont issues des croyances religieuses mais aussi
populaires et le fruit d'un héritage multi-culturel. Elles jouent un rôle très important en Sicile et
influencent et rythment la vie quotidienne des siciliens. Elles se manifestent par la transmission de
croyances, de rites, de coutumes, d'un savoir faire, d'un art de vivre. Ces traditions encore très suivies
aujourd'hui ont donné à la Sicile toute son unité et sa forte personnalité.
Les symboles, Carretti e Puppi
La charette (carri) est le symbole de la désertification des campagnes puisqu'elle était autrefois le seul
mode de transport permettant aux paysans vivant en ville de rejoindre leurs champs. Elle était
fièrement décorée par des fresques hautes en couleurs restituant les conquêtes normandes en Sicile.
Aujourd'hui, elles se font rares mais les fresques traditionnelles peuvent se retrouver sur des supports
surprenants tels que des tricycles ou des Fiat 500.
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Les « Pupi »: proclamés «Chef-d'œuvre du Patrimoine de l'humanité» par l’Unesco, les « Pupi Siciliens »
représentent une expression théâtrale qui n'a pas d’égal dans le monde. Les pupi (du pupus latin,
signifie poupons) sont des marionnettes du théâtre épique populaire qui était présent à Naples et à
Rome, mais surtout, vers la première moitié de l'an 800, en Sicile. Les pupi mettent en scène l’aventure
épique de l'Iliade, de la Bible et les Chansons de Roland. Sans oublier les épopées chevaleresques
d’ Orlando, Rinaldo, Carlo Magno. Ce n'est pas un théâtre de marionnettes comme les autres, les
personnages en bois prennent vie, comme par magie, et les pupari, (marionnettistes) sont des vrais
artistes, à la fois auteurs et acteurs, écrivains et costumiers, techniciens éclairagistes et musiciens.
Aujourd'hui l'œuvre des Pupi est reprise par des passionnés, et il n’est pas rare de rencontrer des
représentations ici et là en Sicile de ces créatures en bois. Comment oublier les exploits d’Orlando et
Angélica, Rinaldo et Floriana, Ferraù et Gradasso, Ruggero et Rodomonte, patrimoine incomparable
d'un art simple et populaire...
Nous ne pouvons oublier que l’île a vu naître de grands hommes qui ont marqué le destin de l’humanité.
ARCHIMEDE
Savant, fondateur de l’hydrostatique, également auteur de travaux en statique, mécanique,
géométrie et physique, Archimède est né vers 287 av J-C à Syracuse. On sait assez peu de choses sur
sa vie, seuls quelques épisodes sont racontés par Plutarque, écrivain grec très postérieur au
scientifique. Tout juste sait-on qu'il est le fils d'un astronome, Phydius, qu'il est ami du roi Hiéron, tyran
de Syracuse. Formidable mathématicien, nous lui devons la célèbre formule d'approximation de pi, ainsi
que le « principe d’Archimède » : principe fondamental de l’hydrostatique, il stipule que « tout corps
plongé dans un fluide subit une poussée verticale, dirigée de bas en haut, égale au poids du fluide
déplacé ». Considéré comme le père de la mécanique statique, il est l'inventeur de la vis sans fin, et il
découvre la roue dentée. En 215 av. J.-C. il organise la défense de Syracuse face à l'invasion des
Romains lors de la seconde guerre punique. Durant trois ans, il fait construire des machines de guerre.
Catapultes et miroirs ardents tiennent en échec l'armée romaine.
DIODORE DE SICILE (1er siècle avant JC)
Professeur en Egypte puis à Rome il est l'auteur, entre - 60 et - 30 d'une compilation historique dite
Bibliothèque, en 40 livres qui mènent le lecteur des origines mythiques du monde jusqu'à - 59.
EMPEDOCLE
Issu d'une famille aristocratique, Empedocle est né en 495 avant J.-C. à Agrigente. Médecin, prophète
et chef, après son père, du parti démocratique de sa ville natale, Empédocle aurait même remporté une
victoire aux Jeux Olympiques. Selon Aristote, il serait mort en Grèce à l'âge de soixante ans; mais une
légende voulait qu'il se soit jeté dans l'Etna, en abandonnant ses sandales au bord du cratère. Il fut
considéré par ses contemporains comme un demi-dieu. De ses deux grands poèmes philosophiques
(les Purifications et Sur l'Univers), il ne subsiste qu'une centaine de fragments, où s'exprime une
conception du cosmos: celui-ci résulterait de l'antagonisme entre l'amour et la haine, principes de l'intégration et de la désintégration de l'eau, de la terre, de l'air et du feu.
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Les peintres, sculpteurs et architectes
Antonello de Messine (Messine, vers 1430 - 1479)
En plein Quattrocento, Antonello de Messine est bien un maître de l'art. Aux
alentours de 1457, l'atelier du peintre est le premier et le seul à s'imposer en
Sicile. Il crée de nombreux tableaux de dévotion, il séjourne à Venise en 1475
où il peint le célèbre Saint-Jérôme dans son atelier (Londres N-G 1475); il y
maîtrise la technique flamande de la peinture à l’huile, mais si la lumière
modulée est flamande, la vision en volume est bien italienne.
Pietro Novelli Dessinateur, Peintre, (1603 – 1647)
Peintre le plus important de Sicile du 17eme siècle, Pietro Novelli s’est
formé avec son père, peintre lui aussi, puis il a étudié la peinture et la
perspective à Palerme. La visite de Anthony Van Dyck’s en Sicile en 1624 l'a
influencé pour la vie. En effet, cela l’a encouragé à illuminer sa palette, une
décision qui a ajouté une douceur et élégance à son art. Ses voyages ont aussi
influencé durablement son travail. Pendant sa visite à Rome entre 1622 et
1625, il étudie des tableaux auprès des artistes italiens célèbres de la
Renaissance. Pendant un voyage à Naples en 1630, il vit des œuvres de
Ribera et de peintres naturalistes napolitains qui l'ont encouragé à développer
un art plus réaliste et populaire. En échange, son style a apporté à Ribera et
Bernardo Cavallino une conscience de l'élégance et de la couleur riche de Van
Dyck. De retour en Sicile en 1637, il peint des sujets essentiellement religieux,
des toiles et fresques pour les institutions ecclésiastiques et fait aussi office
d'architecte royal.
Antonello Gagini sculpteur (1478-1536)
La primauté de la sculpture sicilienne appartient à l'Antonello Gagini qui, aidé
par ses fils Antonio, Fazio, Giacomo et Vincenzo, sculpteurs éminents, détient
le monopole artistique de son temps et fit front à un nombre exorbitant de
commandes. La grâce et la délicatesse de sa facture sont vraiment uniques,
que ce soient les beaux visages pensifs de la Vierge, notamment celle de la
Sainte Vierge de l'Escalier à Palerme ou le Saint Giovanni Battista de
Castelvetrano et le Crucifix d'Alcamo.
Matteo Carnelivarí Architecte (XVème)
La fin du XVème siècle voit l 'avènement d'un architecte de génie, Matteo
Carnelivari, qui construit, entre autres, les Palais Abbatellis et Aiutamicristo et
l'église de la Catena à Palerme. Il est considéré comme le premier architecte
de la Renaissance en Sicile. Le Palazzo Abatellis, également connu sous le nom
de Palazzo Patella, abrite aujourd’hui la Galleria Regionale della Sicilia.
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Et aujourd’hui … du sport à la littérature en passant par les arts ou la politique, les fils ou les petitsfils de siciliens forts de leurs racines, ont réussi leur carrière professionnelle, certains jusqu'à la
célébrité et ont marqué leur époque, comme Al Pacino, Robert de Niro, Claudia Cardinale, Francis Ford
Coppola, Martin Scorsese, Franck Sinatra, ou encore Adamo, Fréderic François, John Travolta, Loris
Azzaro, Jean Alesi…
CUISINE
La Sicile n'est pas seulement le pays où fleurissent les citronniers. Outre les
agrumes, l'agriculture est riche en autres produits : par exemple les figues
de Barbarie, les câpres, le riz, le blé et bien sûr la vigne. Et les trois mers
qui baignent la Sicile fournissent en abondance non seulement du poisson
(thon, espadon, sardine, anchois) et des fruits de mer, mais aussi du sel
marin réputé pour sa qualité. Câpres : les meilleures câpres du bassin
méditerranéen proviennent des îles volcaniques de Pantelleria et Salina. Les
boutons floraux du câprier sont récoltés de la mi-mai à la mi-août avant
l'éclosion de la fleur. Ensuite on les met à macérer dans le sel pendant
plusieurs semaines pour leur faire perdre leur amertume. On commercialise
aussi les fruits du câprier.
Sel : on extrait du sel marin près de Trapani, Marsala et Augusta. Près de Cattolica Eraclea se trouvent
des mines de sel gemme. Le long de la Via del Sale, la route du sel qui relie Trapani à Marsala, le sel
marin est encore récolté à la main et mis à sécher lentement sous des tuiles. Ce produit naturel se
distingue des sels industriels par une teneur nettement plus élevée en précieux potassium, magnésium
et iode, et une quantité plus faible de chlorure de sodium. Beaucoup plus aromatique que le sel normal,
il permet d'en utiliser moins.
Les vins : le vin sicilien est connu du temps des Grecs et la Sicile était déjà réputée pour ses vins au
temps des Romains. Depuis toujours les vignobles ont caractérisé le paysage de l'Île et cette île bénie
par le soleil est aujourd'hui la plus grande région viticole d'Italie. Désormais les vins siciliens sont
connus et appréciés dans le monde entier : doux comme le Marsala, le Moscato de Noto ou le Passito de
Pantelleria (produit exclusivement sur la petite île de Pantelleria); blancs comme le Bianco d'Alcamo, ou
rouges comme le Nero d'Avola. Au cours des dernières années, la production a augmenté et atteint des
niveaux de qualité très élevés. Plusieurs vins siciliens ont reçu d'importantes reconnaissances
internationales.
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Marsala : ce vin ambré élaboré dans la province de Trapani bénéficie du label DOC (appellation d'origine
contrôlée). Nous le connaissons surtout comme vin doux, mais en Sicile, il se décline en «secco» (sec)
et «abboccato» ou «semisecco» (demi-sec). Ce dernier est souvent consommé à l'apéritif. Les qualités
supérieures (Fino, Superiore, Vergine et Vergine Stravecchio, Riserva) doivent titrer au moins 17 ou
18° et séjourner entre une et plus de dix années en fût de bois.
En savoir plus sur le Marsala
Couscous, riz, pâtes : pendant des siècles, les Siciliens ont pratiqué ce qui est devenu très tendance
chez nous: le mélange de différentes traditions culinaires, autrement dit la cuisine métissée. L'héritage
multiculturel est évident en Sicile, où l'on consomme aussi bien des pâtes que du riz et du couscous.
A Trapani, on sert souvent une soupe de poisson au couscous, plat d'inspiration orientale à base de
poissons et de fruits de mer. Les arancini sont des croquettes de riz farcies de viande. Mais il en existe
aussi une version végétarienne. Les «busiate» en forme de torsades ou de bouclettes sont des pâtes
typiquement siciliennes. Leur nom est dérivé du mot italien «busi» qui signifie tiges. Autrefois, les
ménagères enroulaient la pâte à nouilles autour des robustes tiges d'une plante méditerranéenne pour
donner à leurs pâtes cette forme caractéristique.
Les desserts : en Sicile, il existe pratiquement un gâteau pour chaque fête. Et elles sont nombreuses
dans l'année catholique. A ces fêtes sacrées s'ajoutent diverses fêtes de villages et journées d'action de
grâce pour les moissons et les récoltes. Cannoli : jadis, ce célèbre gâteau sicilien n'était consommé que
pendant le carnaval. Aujourd'hui, les boulangers et les bars en proposent tout au long de l'année. Ces
cônes croustillants frits sont fourrés de ricotta, crème à la vanille ou au chocolat. Cassata :
la célébrissime et authentique cassata siciliana n'est pas une simple glace, mais un gros gâteau de fête
réservé aux grandes occasions, qui se compose de plusieurs tranches de biscuit copieusement
masquées de ricotta, fruits confits, pépites de chocolat, noix et selon la préférence du pâtissier, aussi de
massepain.
Gelo di melone (purée de pastèque) : à l'origine, ce dessert était préparé à l'occasion de la fête de
Sainte Rosalia (du 13 au 15 juillet) à Palerme.
Sorbet et granité : ce sont les Arabes qui ont transmis aux Siciliens l'art du sorbet au IXe ou Xe siècle.
La fabrication originale (neige de l'Etna mélangée à du jus de fruit, cidre, vin ou miel) se retrouve
encore aujourd'hui sous la forme de sorbets ou de granités. Scursunera (sorbet au jasmin)
spécialité de Trapani, est préparée à partir de fleurs de jasmin fraîches, sucre et rhum. Grands
amateurs de saveurs sucrées, les Siciliens en raffolent au petit-déjeuner et l'accompagnent d'une
brioche ou d'un cornetto. Ils la remplacent parfois par du sorbet au citron ou aux amandes. Granité :
l'été est très chaud en Sicile et le granité n'a pas son pareil pour désaltérer. Comme le sorbet, il se
compose uniquement d'eau gelée et de jus de fruit ou d'autres supports d'arômes. Une variante
typiquement sicilienne consiste à servir du café sur de la glace pilée.
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ACTIVITES
La mer est omniprésente, et lorsque vous vous promenez sur ces terres entourées d’eau, elle n’est
jamais bien loin. La plupart des stations sont bien équipées pour les sports nautiques, mais les
meilleurs spots diffèrent selon l’activité pratiquée : pour la plongée, les fonds marins volcaniques des
îles Eoliennes offrent de belles surprises, mais également la réserve marine d’Ustica, au large de
Palerme. C’est au large de Taormine qu’a été tourné « Le Grand Bleu ». Vous pourrez pratiquer la
planche à voile surtout dans la région de Cefalù et Capo d’Orlando. Rendez-vous à Mondello et Termini
Imerese, sur la côte nord, pour pratiquer le surf, mais préférez Marina di Ragusa au sud pour le
kite-surf. L’équitation est surtout pratiquée dans la réserve naturelle de la Ciane et à Pantalica ; les
ranchs y proposent de belles randonnées dans l’arrière-pays syracusain. Quant au vélo, d’anciennes
voies ferrées ont été transformées en pistes cyclables, par exemple entre Agrigente et Castelvetrano.
La randonnée, à l’intérieur de l’île, se pratique principalement dans les parcs naturels de Madonie,
Nebrodi et Peloritani. Le parc naturel de l’Etna est le cadre idéal pour de magnifiques balades ainsi que
les sentiers côtiers de la réserve naturelle du Zingaro, succession de criques, baies et promontoires
rocheux.
Le golf
Il Picciolo : cet unique terrain de golf 18 trous en terre sicilienne, se situe dans un amphithéâtre
naturel sur le versant Est de l'Etna entre les communes de Randazzo, Linguaglossa et Castiglione di
Sicilia. Le Madonie Golf Resort : 18 tours situé dans le parc naturel, entre oliviers et citronniers.
Le territoire de ce parc comprend les reliefs les plus hauts de la Sicile exception faite pour l’Etna ; il y
pousse presque 50% des espèces de la flore de l’île. Villa Airoldi Golf Club, à proximité de Palerme.
Pantelleria Golf Club : sur l'île de Pantelleria, dans la province de Trapani, à l’ouest de l’île.
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COMMENT DECOUVRIR LA SICILE & LES ILES EOLIENNES
La Sicile se laisse facilement découvrir en voiture, que vous choisissiez de venir avec la vôtre, en
bateau depuis Gênes, Livourne, Naples ou encore Reggio Calabria, ou que vous choisissiez de la louer à
votre arrivée à Catane (vols directs de Genève avec Air Malta).
Notre partenaire GEO DECOUVERTE, propose divers types de circuits : guidés, en liberté (vol +
voiture + hôtels), d’une semaine ou deux. Nous en avons sélectionné 3 que nous avons le plaisir de
vous présenter, mais n’hésitez pas à nous consulter pour d’autres possibilités.
Circuits accompagnés d’une semaine :
♦ Histoire & Paysages de Sicile
♦ Les Iles Eoliennes
Circuit spécial du 11 a 20 septembre 2008 :
♦ De la Sicile antique aux fastes du Baroque
LES ILES EOLIENNES
Depuis la Sicile, elles sont atteignables depuis Milazzo, en hydroglisseur ou aliscafi (passagers
uniquement) ou encore en ferry, ce qui vous permet de traverser avec votre véhicule. Toutefois, il faut
savoir que, sur place, une voiture ne vous sera pas nécessaire et qu’il est très difficile de se garer sur
les îles. A Stromboli, elles sont interdites. Il est donc préférable de réserver un transfert de l’aéroport
de Catane au port de Milazzo (si vous vous rendez directement sur les îles ) ou sinon, laissez votre
véhicule au garage « Delle Isolle » (env. 10 € par jour). Sur les îles, tout est prévu pour les visiteurs
non motorisés : taxis (voiturettes), bus, bateaux, scooters, vélos. Et les hôtels proposent des services
de navettes de/pour le port. Les billets pour la traversée de Milazzo vers les îles doivent être achetés et
payés directement sur place. Deux sites vous informeront sur les tarifs et les horaires :
www.usticalines.it ou bien www.siremar.it. Il existe d’autres liaisons, au départ de Cefalu ou de
Palerme et les îles sont également reliées entre elles.
Une autre façon de découvrir l’Etna…
La Circumetnea est un train circulant sur des voies à écartement réduit depuis 1859. Il serpente le long
des pentes de l'Etna dans un décor qui alterne les terrains cultivés (agrumes, oliviers, figuiers de
Barbarie) et les paysages sauvages lorsque la voie traverse les coulées de laves plus ou moins
anciennes. C'est une façon fascinante d'admirer les paysages de l'Etna dans toute leur majesté et de
découvrir des villages qui, depuis des siècles, sont
accrochés sur les pentes de ce grand volcan. Vous
pouvez partir de l'un des deux terminus de la gare
ferroviaire : la gare de Catane Borgo, dans la partie
supérieure de la via Etnea ou bien de la gare de Giarre,
dans les environs de la gare de Trenitalia qui se trouve
sur la ligne principale Messine-Catane. C'est la solution
la plus pratique pour les voyageurs qui viennent ou qui
vont à Taormine. Le service est assuré du lundi au
samedi. Le dimanche, vous pourrez en revanche opter
pour le superbe tour organisé par l'Association de la
Route des Vins de l'Etna. À bord d'une littorine datant de
1937, vous pourrez visiter des caves et goûter les vins et les produits typiques de l'Etna.
Départ et arrivée à Riposto.
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LA SICILE - LES ILES EOLIENNES EN CATAMARAN
Ombre Blu ****
Croisières à la carte dans les Iles Eoliennes
en catamaran
Découvrez les îles à votre rythme, en famille, ou
entre amis, à bord d’un catamaran de luxe.
Imaginez le spectacle de Stromboli depuis le pont
de votre bateau, en privé, juste pour vous…
Expérimentés et sérieux, les propriétaires,
également équipage du bateau, souhaitent faire
de votre séjour à bord une expérience exclusive et
inoubliable. Leur impératif : vous proposer le
séjour adapté à vos désirs. Que vous souhaitiez
des vacances centrées autour de la détente et la
relaxation, de la gastronomie et de l’œnologie, de
la découverte culturelle et géologique de chacune
des îles ou encore d’une croisière « plongée »,
l’équipage saura répondre à toutes vos exigences.
Votre séjour sera conçu à votre image et selon
votre envie ! Spacieux et aménagé avec soin, le
catamaran est doté de 4 cabines (3 avec grand lit
et 1 avec deux lits), chacune avec salle de bain
privative. Ce bateau est également équipé des
dernières technologies (air conditionné, DVD dans
le salon, TV Satellite, accès Internet). Autres
équipements disponibles : serviettes de plage, 2 kayaks, skis nautiques, matériel de pêche,
équipements de « snorkelling » et plongée.
Les possibilités sont multiples et variées pour répondre avec un maximum de flexibilité aux demandes
les plus précises. Cotations et disponibilités sur demande, n’hésitez pas à nous contacter.
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EXCURSIONS EN BATEAU
M/N Zeffiro
Excursions en bateau dans les Iles Eoliennes
Créé en juillet 2007 dans le chantier naval de Lipari,
ce bateau appartient à une entreprise familiale.
Passionné par ses îles natales, l’équipage souhaite
faire découvrir aux curieux les aspects de chaque île
grâce à des excursions quotidiennes. D’une capacité
maximum de 108 passagers (80 sur le pont
inférieur, 28 sur le pont supérieur), ce bateau compte
parmi les plus rapides des Iles Éoliennes.
Excursions proposées :
Stromboli & Panarea : excursion d’une demi-journée. Départ en début d’après-midi pour l’île de
Panarea. Temps libre. Navigation vers Stromboli. Au coucher du soleil, continuation jusqu’à
« La sciara del fuoco » pour observer les explosions du volcan (si l’activité volcanique le permet).
Retour en soirée. Repas libres.
Salina : excursion d’une journée. Départ de Lipari / Vulcano dans la matinée. Arrivée près des côtes de
Salina et tour de l’île en passant par la baie de Pollara. Arrêts à Rinella et Santa Marina di Salina. Dans
l’après-midi, retour à Lipari en longeant la côte et ses nombreuses grottes. Repas libres.
Alicudi & Filicudi : excursion d’une journée. Départ de Lipari / Vulcano dans la matinée. Navigation pour
Alicudi, la plus lointaine des îles. Tour de l’île et continuation vers Filicudi. Tour de Filicudi et visite de
l’immense grotte « del Bue Marino ». Arrêt au port de Filicudi. Retour à Lipari en fin d’après-midi. Repas
libres.
Vulcano (pour des départs depuis Lipari) : excursion d’une journée. Départ de Lipari en matinée et
début du tour de Vulcano en passant par la grotte « del cavallo » et la piscine naturelle de Vénus.
Continuation pour Gelso, arrivée au port principal de Vulcano. Temps libre sur Vulcano. Retour sur
Lipari, (2 horaires différents dans l’après-midi). Repas libres.
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LA SICILE - LES ILES EOLIENNES
HEBERGEMENT
La Sicile ayant une longue tradition touristique derrière elle, les hôtels offrent en général un service de
bonne qualité. Outre les hôtels de villégiature, il existe de nombreux petits établissements, notamment
dans les îles Eoliennes, ainsi que des hôtels de charme. L’une des façons de découvrir la Sicile est de
loger dans des gîtes ruraux. Souvent fermes et domaines agricoles, producteurs de produits
biologiques, plantations de citronniers, orangers et mandariniers, on appelle agritourisme cette forme
d’hébergement. L’accueil y est convivial, on vous y sert une cuisine sicilienne de tradition, utilisant la
production de la ferme.
Agritourisme
Baglio San Vincenzo - Menfi
Situé sur un promontoire dominant la Vallée du Belice, ce Baglio est entouré de douces collines,
véritables mosaïques d’agrumes, de vignes et d’oliviers. L’architecture de la Bastide est caractéristique
des anciennes résidences rurales fortifiées, composées de multiples unités construites autour d’une
cour commune. Ses 10 chambres et 2 suites sont toutes décorées dans le respect de la tradition locale.
La viticulture est également une activité qui occupe 35 hectares de la propriété. Plage à 10 km.
Tenute Plaia - Scopello
Situé dans la région de Scopello, entre
mer et vignobles, ce nouveau baglio
reproduit exactement la structure des
baglios d’antan. Partageant son activité entre agritourisme de 10 chambres
et exploitation vinicole, il est idéalement situé pour découvrir cette partie
de la Sicile occidentale, ses vignobles
et ses sites archéologiques. Piscine à
hydro massage, VTT gratuit. Services
payants à proximité : plongée.
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LA SICILE - LES ILES EOLIENNES
Torre Pepoli - Erice (5*)
Hôtel de luxe niché dans le Château d’Erice surplombant la ville
médiévale, il est ouvert aux hôtes recherchant histoire et légendes
dans un endroit digne des contes de fées. Disposant de 4 chambres,
1 junior suite et 2 suites, d’un style néo-gothique et toutes singulières
dans leur décoration, il offre un des panoramas les plus exclusifs de la
Sicile occidentale.
Principe di Fitalia - Siracusa
(charme/4*)
Né de la restauration récente et
soignée d’une ancienne villa
seigneuriale du 19ème siècle, cet
hôtel offre 21 chambres aménagées
avec goût, dont une junior suite et
une suite avec jacuzzi. Il est situé
dans le calme de la campagne, à 800 mètres de la côte et 1,8 km de la plage. Salle de fitness, jacuzzi,
ping-pong, VTT gratuits pour les hôtes. Services payants : massages, navettes en bateau pour Ortigia.
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LA SICILE - LES ILES EOLIENNES
Baglio della Luna – Agrigento (charme/4*)
Situé à Kaos, non loin de la maison natale de Pirandello, le Baglio della Luna est constitué d’une tour du
XIIIe siècle et d’un corps de ferme du XVIe siècle, soigneusement réaménagés en hôtel de charme et
meublés avec goût. De son grand jardin méditerranéen, l’on aperçoit la Vallée des Temples. Il dispose
de 19 chambres, 1 senior suite et 3 junior suites. Restaurant réputé, coffre à la réception, jacuzzi dans
le jardin. Animaux de petite taille admis.
Relais Santa
Anastasia – Castelbuono (charme/5*)
Ancienne abbaye du XIIe siècle restaurée et transformée avec
grand soin en hôtel de charme. Cet hôtel de classe jouit d’une
position privilégiée au milieu des collines, à proximité de la petite
ville de Castelbuono. Il dispose de 25 chambres, 1 junior-suite et
3 suites décorées avec élégance. Salons et lieux de détente
luxueusement aménagés, restaurant avec cuisine très soignée.
Immergé dans la nature, il offre le calme et la sérénité nécessaires
à un séjour de qualité.
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En bord de mer
Villa Gaia - Cefalù (4*)
Villa familiale luxueusement transformée en hôtel de charme, la
Villa Gaia est située face à la mer, sur le “lungomare” de Cefalù,
à quelques pas de l’une des plus belles plages de la région et à
quelques centaines de mètres du centre monumental de la ville.
L’hôtel offre non seulement la possibilité d’effectuer un séjour
balnéaire dans les meilleures conditions offertes sur toute la côte
tyrrhénienne, mais aussi de visiter tout le centre de la Sicile,
ainsi que la partie occidentale de l’île. Cette villa dispose de 10
chambres avec balcon et 2 suites prévues pour 4 personnes,
dont une avec terrasse vue mer. Toutes les chambres sont
aménagées avec soin et parfaitement équipées.
NH Villa Sant’Andrea - Taormina – Mazzarò (charme/4*)
Ancienne résidence d’une famille de la noblesse anglaise, l’hôtel
Villa Sant’Andrea, l’un des meilleurs hôtels de la côte ionienne,
conserve encore aujourd’hui son cachet et sa “privacy”.
L’intérieur est décoré de tableaux et de meubles anciens. L’hôtel
de 78 chambres (dont 10 dans la dépendance), 3 junior suites et
1 suite, est situé en bord de mer dans la merveilleuse baie de
Mazzarò. Certaines chambres du corps central ont vue mer (dont
certaines avec balcon). Jardin subtropical, terrasses, piano-bar,
plage privée de gros sable et petits galets. Animaux de petite
taille admis (avec supplément). Services payants : centre
bien-être, pédalos, windsurfs, ski nautique sur demande.
A Palerme
Grand Hotel Wagner (5*)
Belle réussite que la restauration de cette résidence palermitaine
en style néo-classique du XXe siècle. Le Grand Hotel Wagner
doit son nom au célèbre compositeur allemand qui y résida avec
sa famille. Situé dans le centre historique de la ville, à deux pas
du Teatro Massimo, l’opéra de Palerme, et du Théâtre Politeama,
il offre 52 chambres, 6 junior suites et 3 senior suites.
Sicile
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JUIN 2008
LA SICILE - LES ILES EOLIENNES
Castello Di San Marco – Calatabiano
Bel exemple de l’architecture baroque sicilienne aux influences mauresques, ce château datant de 1689
est entouré d’un parc luxuriant de 4 hectares. Ancienne demeure du Prince de Palagonie Ignazio Gravina,
elle a été restaurée depuis peu et offre 26 chambres, 1 Grand suite, 1 suite avec spa et 6 junior suites.
Parcours de jogging, fitness, animaux admis. Services payants : plage privée à 50 mètres, service de
navettes pour Taormina sur demande, Golf Club et nombreuses autres activités à proximité.
Le Club Med est présent en Sicile, dans le sud de l’île, en bord de mer.
Club Med KAMARINA, village "Bonheurs de goûter à tout"
À Kamarina, la Sicile s'apprécie à l'ombre des oliviers. Selon vos envies, vous pourrez vous imprégner
du charme des bougainvillées dans les allées pavées du Villaggio, ou vous rafraîchir dans la très belle
piscine aux jardins en fleurs, la plus grande du Club Med ! Dans ce vaste village de 96 hectares qui
décline les plaisirs du roller in line, du tennis et de la voile, petits et grands pourront se retrouver pour
des vacances 100% famille. Sans oublier l’école de cirque pour les enfants, trapèze volant pour petits et
grands. Mise à disposition de matériel de puériculture et restauration adaptée pour les bébés jusqu’à 23
mois et, dès 2 ans, un encadrement est dédié à chaque âge. La nouveauté : Il Cabaret", le Club Med
Passworld, un nouvel espace exclusif dédié aux jeunes de 11 à moins de 18 ans pour découvrir des
activités créatives, sportives, artistiques. A noter également : le Club Med Spa, qui propose une gamme
de soins à base d'actifs naturels ainsi qu’une palette de soins esthétiques et de massages variés
(7 cabines de soins individuelles, espace Zen, tisanerie, prêt de peignoir). Divers forfaits de cures 4,5
ou 6 jours. Hammam, parcours aquatique tonifiant (en supplément).
Photos : Géo-Découverte, ClubMed, lasicile.com, Nozio, Etnatura, Enit, André Lareunti
Sicile
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