Place Jemaa El Fna : Les grandes stars à la rencontre du vrai public

Place Jemaa El Fna : Les grandes stars à la rencontre du vrai public du FIFM
Ils l’ont tous fait ! Le fameux bain de foule à Jemaa El Fna. Après leur présentation officielle
dans l’ambiance très glamour du Palais des congrès, les stars rejoignent la place Jamaa El Fna
à la rencontre du vrai public du festival. C’est une marée humaine qui les a accueillis durant tout
le weekend. Adel Imam, les acteurs du film hindou « Happy New Year » et, l’acteur américain
Viggo Mortensen. En effet, lundi soir, pour la troisième et dernière soirée hommage du FIFM, le
public marrakchi de Jemaa El Fna a eu droit à la projection en avant-première du film
« Loin des hommes »
du réalisateur français David Oelhoffen. Près de 7000 personnes ont accueilli chaleureusement
l’acteur et l’équipe du tournage, qui ont vécu des moments d’intense d’émotion. Viggo
Mortensen est monté sur scène avec le drapeau de son équipe
« San Lorenzo »
qui participera au Mondialito qui débutera ce mercredi dans la ville ocre.
Au public présent, l’acteur a avoué que durant le tournage du film qui s’est déroulé dans
plusieurs lieux, les montagnes du Haut Atlas ou encore le désert, il a pu découvrir non
seulement la beauté des paysages du Maroc mais également la simplicité et la générosité de
ses habitants. Il confesse aussi qu’il a été rapidement pris d’admiration pour le dialecte
marocain, la darija, et a décidé d’en apprendre quelques phrases. C’est donc dans la langue
arabe qu’il remercie son public en leur disant ces quelques mots, « qu’il était chanceux de
pouvoir partager ce rêve (le film « Loin des hommes ») avec le public marocain ». « Loin des
hommes »
, dont les
événements remontent à 1954, relate l'histoire de deux hommes que tout oppose et qui sont
contraints de fuir à travers les crêtes de l'Atlas algérien, alors que la rébellion gronde dans la
vallée. Durant un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un paysan
accusé du meurtre de son cousin. Poursuivis par des villageois réclamant la loi du sang et par
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les colons, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté.
Fous du cinéma indien.
La place Jemaa Fna s’est également remplie le samedi soir de milliers de personnes pour la
projection de la grosse production bollywoodienne, « Happy New Year ». Malheureusement
pour le public, la star tant attendue Shahrukh khan n’a pu participer avec ses collègues à la
projection du Film. En compagnie de son équipe, la réalisatrice Farah Khan a fait le
déplacement pour aller à la rencontre du public ainsi que les autres acteurs. Déjà à sa sortie, le
film a enregistré des milliers d’entrées de par le monde, et reconnu comme étant le succès de
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Bollywood pour l’année 2014. Le jeune public présent en grand nombre le connait déjà le film
de même que ses chansons et quelques pas de danses,
« Dès sa sortie, je suis partie sur internet pour le télécharger, je ne pouvais pas attendre. Je
suis un très grand fan de Shahrukh Khan, c’est mon idole, et je connais tous ses films. Pourquoi
le cinéma indien? Et pourquoi pas, au moins c’est mieux que ces séries turques tristes, ou les
séries mexicaines qui se ressemblent toutes. Dans un film hindou, il y a tout, de l’action, des
scènes d’amour, et de la bonne musique. Non, il n’y pas mieux que le cinéma indien à mon
avis », explique Soufiane, un Marrakchi, fan invétéré du cinéma indien.
Il est difficile d’expliquer l’attachement des Marocains au cinéma indien, mais cela remonte aux
années 70’s, selon Abdelkader.« Dans les années 60, 70, cela ne coûtait pas cher d’aller au
cinéma. On avait l’embarras du choix. Avec à peine 5 dirhams, on pouvait rester toute la
journée à regarder des films. Et puis les films indiens ne coûtaient pas cher en ce temps-là pour
les distributeurs, donc ils en achetaient suffisamment. Toute la journée, il y avait une dizaine de
films différents à voir. On avait fini de voir un film américain, ou français et comme il nous restait
de l’argent, on terminait avec les films indiens. A mon avis, cela vient de là ! ».
Grâce à une production en masse, le cinéma indien a su s’implanter au Maroc et aussi un peu
partout dans le monde, pour devenir de nos jours un sérieux concurrent à l’immense usine de
film qu’est Hollywood. Dès les premières images du film apparues sur le grand écran de la
place Jemaa El fna, le public présent était comme tétanisé devant l’idole indienne à la chevelure
parfaite et luisante, Shahrukh Khan.
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