Terre de bruyère - Aebi
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Terre de bruyère - Aebi
Leucothoé Leucothoe fontanesiana Fleurs: blanches, odorantes Floraison: avril à mai Remarque: arbuste persistant, coloration automnale rouge carmin Camélia Camellia 1 williamsii ‘Donation’ Fleurs: blanches, roses à rouges, doubles ou simples, selon variété Floraison: novembre à mai Remarque: arbuste persistant Photinia de Fraser Photinia 1 fraseri ‘Red Robin’ Fleurs: blanches Floraison: mai Remarque: arbuste persistant à jeunes feuilles rouges Enkianthus Enkianthus campanulatus Fleurs: blanches rayées de pourpre Floraison: mai à juin Remarque: arbuste caduc à coloration automnale jaune à rouge Andromède Pieris japonica ‘Forest Flame’ Fleurs: blanches Floraison: mars à avril Remarque: arbuste persistant Gaulthérie couchée Gaultheria procumbens Fleurs: roses Floraison: juillet à août Remarque: arbuste persistant Sarcocoque de petite taille Sarcococca hookeriana var. humilis Fleurs: blanches, odorantes Floraison: septembre à novembre Remarque: couvre-sol persistant, peu exigeant, à baies rouges Hamamélis Hamamelis mollis Fleurs: jaunes à rouges, selon variété Floraison: janvier à mars Remarque: fleurit en hiver, belle coloration automnale Skimmia Skimmia 1 confusa ‘Kew Green’ Fleurs: blanches à roses, selon variété Floraison: avril à mai Remarque: arbuste persistant à baies rouges Laurier des montagnes Kalmia latifolia ‘Bullseye’ Fleurs: roses à blanches Floraison: mai à juin Remarque: arbuste persistant Pour de plus amples informations, adressez-vous à notre personnel spécialisé et motivé. Nous vous conseillons volontiers. © Fleur de cire Kirengeshoma palmata Fleurs: jaune pâle Floraison: septembre à octobre Remarque: vivace d’ombre Le conseil de votre professionnel du vert Des beautés à part Astible Astilbe 1 arendsii ‘Bergkristall’ Fleurs: blanches, roses à rouges, selon variété Floraison: juillet à septembre Remarque: vivace d’ombre Terre de bruyère Plantes accompagnant idéalement les rhododendrons L’appellation «plantes de terre de bruyère» est souvent mal interprétée, voire prête à confusion. Bien que «terre de bruyère» puisse faire penser à des zones telles que tourbières, marais, marécages, etc., les rhododendrons et autres plantes de terre de bruyère n’aiment absolument pas avoir les pieds dans l’eau. Ils aiment un sol humifère où l’eau s’écoule bien. Le rhododendron est un arbuste apprécié au jardin pour son abondante floraison printanière. Combiné avec d’autres plantes de terre de bruyère, il charme par son feuillage persistant durant tout son cycle de végétation. Quelques espèces caduques, telles les azalées, perdent leurs feuilles après une jolie coloration automnale, laquelle attire à nouveau les regards au jardin. Si quelques règles de base sont observées, cet important groupe de plantes horticoles, avec les plantes qui l’accompagnent, procure bien des joies. Soins Emplacement et sol Les rhododendrons et autres plantes de terre de bruyère aiment les emplacements avec une humidité de l’air élevée. Si le sol est suffisamment humide, les rhododendrons et plantes similaires supportent le plein soleil. Dans les régions où l’air est plutôt sec, un emplacement à l’ombre ténue d’arbustes ou à proximité de bâtiments est judicieux. Le sol doit absolument être meuble, humifère et perméable à l’eau, car ces plantes sont à enracinement superficiel, avec des racines fines et denses. Un taux d’acidité se situant entre 5,5 et 6,0 de valeur pH est optimal. Pour une nouvelle plate-bande, il faut incorporer au sol de jardin suffisamment de tourbe ou de substitut de tourbe (p. ex. compost d’écorce ou ‘Toresa®’. Les nouveaux ‘rhododendrons INKARHO®’ prospèrent également sur des sols à valeur pH plus élevée. Remarque: À l’ombre épaisse des arbres, les rhododendrons fleurissent moins et leur port est souvent trop peu compact. Période de plantation et plantation La meilleure période pour mettre en place des plantes de terre de bruyère va de début septembre à mi-novembre ou, au printemps, de début mars à mi-mai. Le nu supérieur de la motte de pot doit se trouver si possible au niveau du sol et ne jamais être recouvert de plus de 2–3 cm de terre. Si les couches du sol sont difficilement perméables à l’eau, une saturation d’eau sous la motte peut être évitée grâce à un drainage composé de gravier ou de sable. Par rapport à la motte racinaire, le trou de plantation doit en règle générale être creusé trois à quatre fois supérieur en largeur et deux fois supérieur en profondeur. Le déblai est à mélanger en proportion de 1:1 avec de la tourbe aussi claire et humidifiée que possible ou avec un substitut. Un apport d’engrais lors de la plantation est absolument déconseillé. Les inflorescences fanées sont à détacher prudemment (épamprage) dès la période de floraison terminée et avant un nouveau bourgeonnement. Lorsque les plantes sont déjà plus grandes et plus âgées, on peut sans hésiter les rabattre ou les mettre en forme. On peut le faire à l’avant-printemps, environ début mars, par des tailles de correction. Seules les branches de 1 à 3 cm de diamètre doivent alors être étêtées. Après le rabattage, un apport d’engrais est conseillé. Les plantes ne doivent en aucun cas être transplantées la même année ou l’année suivante. Fumer régulièrement avec des engrais organiques (p. ex. raclures de corne ou «Oscorna») ou avec des engrais complets (p. ex. «Nitrophoska®») ou encore des engrais longue durée (p. ex. «Floranid Permanent®») garde vos plantes de terre de bruyère saines et vigoureuses. Vivaces, arbustes nains et arbustes à feuillage persistant accompagnent idéalement les rhododendrons et les azalées.