Vêtements pour femmes (commerce de détail)
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Vêtements pour femmes (commerce de détail) Décembre 2006 / GWO / GJO Zoom Conso. de prêt-à-porter féminin unité : % des variations annuelles en valeur / Prévisions Xerfi / Source : IFM-CTCOE 2,0% 6-DIS16/X7 NAF : NACE : CITI : 52.4C 52.42 5242 1,5% 1,3% 1,5% 1,3% 1,0% 1,0% 0,5% 0,5% Prévisions 2007 0,0% Conso. de pap féminin (en valeur) +1,0% Prix à la consommation -0,5% -0,5% -0,1% -1,0% -1,0% -1,5% Prévisions 2006 2001 2002 2003 2004 2005 2006 (p) 2007 (p) Conso. de pap féminin (en valeur) +1,3% A retenir Prix à la consommation -0,2% Le succès des stratégies de valorisation de l’offre mises en place par Les chiffres clés (*) les grands magasins sur le marché du prêt-à-porter féminin se Conso. de pap féminin (en valeur) +0,5% Prix à la consommation -0,1% Prix des détaillants +0,1% CA du commerce de détail de textilehabillement (en valeur) +0,7% Croissance en volume +0,6% Nbre d’établissements du commerce spécialisé 31 219 Effectifs 142 618 confirmera au cours des prochaines années. Susciter l’envie des consommatrices pour une offre haut de gamme était pourtant un pari audacieux. En effet, de telles politiques se heurtent aux contraintes budgétaires des ménages : dans un contexte de faibles gains de pouvoir d’achat, ces derniers recherchent le meilleur rapport qualité prix, expliquant le succès grandissant des petits prix, promotions et soldes. De manière générale, les évolutions structurelles du côté de l’offre (prix de l’immobilier commercial, conditions de sourcing, adaptation (*) données 2005 probable de la législation commerciale, amélioration des systèmes d’information, etc.) penchent en faveur des chaînes spécialisées, de Les enseignes spécialisées leaders (*) centre-ville comme de périphérie, qui seront les grandes gagnantes de la restructuration à venir du marché du prêt-à-porter. CACHE CACHE Les indépendants multimarques, lourdement fragilisés, peuvent CAMAÏEU difficilement lutter contre les réseaux organisés qui ne se battent pas CAROLL avec les mêmes armes. Les enseignes maillent le territoire et ETAM proposent une offre mode au bon rapport qualité/prix, attirant les JENNYFER consommatrices dans un contexte de hausse modérée du pouvoir PIMKIE d’achat. Leurs fonds de commerce sont aujourd’hui convoités par ces (*) classement alphabétique, selon le nombre de boutiques enseignes qui y voient un moyen sûr et rapide de densifier leur parc de magasins. Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Table des matières 0. SYNTHÈSE 4 1. L’ACTIVITÉ 8 1.1. Le cadre de l’étude _______________________________________________________ 9 Le champ statistique de l’étude 9 Les sources statistiques 10 1.2. Les fondamentaux du secteur_____________________________________________ 11 Les catégories de produits 11 Les frais d’installation et la cessation 12 La concurrence élargie 13 1.3. La réglementation_______________________________________________________ 14 La distribution 14 La circulaire Dutreil 16 Les relations commerciales 18 La fin des quotas 19 2. ANALYSE & PERSPECTIVES DU MARCHÉ 21 2.1. Cadrage économique ____________________________________________________ 22 Coefficient budgétaire 22 2.2. La demande____________________________________________________________ 23 La consommation de PAP féminin 23 La consommation de pièces de dessus 25 2.2. La demande____________________________________________________________ 27 La consommation de petites pièces de dessus 27 Soldes et promotions 29 2.3. L’offre_________________________________________________________________ 30 Le chiffre d’affaires du commerce spécialisé 30 La politique tarifaire des distributeurs 31 La marge commerciale 32 Les parts de marché des circuits de distribution 33 2.4 Les prévisions 2006-2007 _________________________________________________ 35 Scénario prévisionnel 35 La consommation de PAP féminin 36 Les prix à la consommation 37 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 2 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 3. STRUCTURE DE LA CONCURRENCE 38 3.1. Les circuits de distribution _______________________________________________ 39 Panorama 39 Forces, faiblesses et type de clientèle par circuit 40 3.2. Structure économique des circuits spécialisés ______________________________ 41 Les chiffres clés 41 Répartition du parc d’entreprises 42 Les indépendants : multimarques et commerce associé 43 Les chaînes spécialisées : en tête 46 Les GSS de grande diffusion : en développement 47 3.3. Structure commerciale___________________________________________________ 48 Les modes de développement 48 Données commerciales 52 3.4. Les forces en présence __________________________________________________ 54 Le contrôle financier 54 3.5. Les monographies ______________________________________________________ 56 Les groupes étrangers : Inditex 56 Les groupes étrangers : H&M 58 Les groupes étrangers : C&A 60 Les groupes étrangers : Benetton 62 Les groupes étrangers : Mango 63 Les groupes français : Etam Développement 64 Les groupes français : Famille Mulliez 65 Les groupes français : Eram 67 Les groupes français : Promod, Jennyfer 68 Les groupes français : Beaumanoir 69 Les groupes français : Naf Naf / Jacqueline Riu 71 Les groupes détenus par des fonds d’investissement : Vivarte 72 Les groupes détenus par des fonds d’investissement : New Look 75 Les groupes détenus par des fonds d’investissement : Camaïeu 77 Les groupes détenus par des fonds d’investissement : Un Jour Ailleurs, Morgan 78 Les véadistes : PPR 79 Les véadistes : 3 Suisses International 81 Les grands magasins : Galeries Lafayette 82 Les grands magasins : France Printemps 83 3.6. La vie des entreprises ___________________________________________________ 84 Ephéméride 84 3.7. Les compétiteurs _______________________________________________________ 90 Les éléments financiers des entreprises 90 4. SOURCES D’INFORMATION 95 5. NOTE MÉTHODOLOGIQUE 98 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 3 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 0. Synthèse Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 4 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Bipolarisation du marché autour… Après avoir retrouvée des couleurs en 2004, la consommation de prêt-à-porter féminin a de nouveau ralenti en 2005, conséquence d’un climat économique morose. Les ménages portent désormais une attention toute particulière au facteur prix, devenu discriminant. Une fois encore, les Françaises se sont laissées tenter par les offres des chaînes spécialisées, à la fois modes et économiques. Pourtant, les grands magasins ont enregistré une nette progression de leurs ventes grâce à un positionnement haut de gamme et à la conclusion de partenariats avec des grandes marques et des créateurs. … des grands magasins, proposant une offre haut de gamme voire luxe… Ainsi, le Bon Marché est devenu un grand magasin de luxe ; le Printemps s’oriente de plus en plus dans cette voie, avec une révision rigoureuse des familles de produits pour se concentrer sur le cœur de marché, la mode, la beauté et les accessoires ; le BHV négocie son tournant vers la maison, tout en gardant une stratégie opportuniste sur l’habillement avec une offre plus classique et citadine. Quant aux Galeries Lafayette, elles se positionnent sur le haut de gamme accessible et accordent une place croissante à leurs marques propres. … et des chaînes spécialisées, au positionnement prix économique Ces stratégies visent avant tout à contrer l’offensive des chaînes spécialisées tout en restaurant leurs marges. Car il faut dire qu’elles sont particulièrement « agressives ». Non seulement le secteur se renouvelle en permanence avec la création régulière de nouvelles enseignes et l’arrivée de chaînes étrangères. Mais surtout, de grands opérateurs intégrés apparaissent, captant une part croissante des ventes et contribuant à la concentration d’un marché encore très atomisé. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 5 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Vers une redistribution des cartes… Outre la création de nouveaux réseaux comme InBlue (l’enseigne dernière-née du groupe Beaumanoir qui va être rebaptisée Bonobo), des chaînes internationales s’implantent en France en disposant du support d’un groupe déjà solide sur son territoire national. Ainsi, le britannique New Look a entamé son internationalisation en ouvrant des magasins en France et en Belgique en 2006. L’enseigne anglaise Topshop du groupe Arcadia affiche également ses ambitions sur le marché français, de même pour la chaîne suisse à la communication provocante, Tally Weijl. L’arrivée d’un business model radicalement différent pourrait révolutionner l’ensemble du marché français, à l’instar de l’essor de Zara et H&M qui ont instauré la « fast fashion » dans les années 1990. … et une concentration autour du réseau organisé Malgré l’essor du réseau organisé, le marché du prêt-à-porter féminin reste peu concentré. Pourtant, dans un contexte économique morose et très concurrentiel, l’atteinte d’une taille critique va devenir un enjeu majeur pour les opérateurs. Les grands groupes internationaux aujourd’hui présents sur le marché français préfigurent cette restructuration. Ils ont intégré l’amont de la filière habillement pour développer une marque-enseigne reconnue et misent sur la réactivité tout au long de la chaîne de valeur. Les plus avancés ont montré leur faculté à mettre en place une stratégie de groupe cohérente autour de différentes enseignes aux positionnements complémentaires. Un secteur en pleine mutation La distribution de prêt-à-porter féminin vit un tournant stratégique majeur. La progression atone de la consommation va entraîner une redistribution des cartes, d’où les chaînes spécialistes de prêt-à-porter sortiront les grandes gagnantes. Faïza Bolongaro, Décembre 2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 6 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Le tableau de bord économique (source Xerfi) Chiffre d’affaires du commerce de détail de textile-habillement unité : % des variations annuelles en valeur Consommation de PAP féminin unité : % des variations annuelles en valeur 3% 0,6% 2% 0,4% 1% 0,2% 0% 0,0% -1% -0,2% -2% -0,4% -3% -0,6% -4% 20 07 p 20 05 20 06 p 20 04 20 03 20 02 20 01 20 00 3,0% 2,5% 2,0% 1,5% 1,0% 0,5% 0,0% -0,5% -1,0% -1,5% Prix à la consommation de l’habillement unité : % des variations annuelles -0,8% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Les circuits spécialisés : les établissements unité : nombre Prix des détaillants unité : % des variations annuelles 2000 2002 2003 2004 2005 2004 2005 Les circuits spécialisés : les effectifs unité : nombre 0,8% 32 000 145 000 0,6% 31 000 140 000 30 000 135 000 29 000 130 000 28 000 125 000 -0,4% 27 000 120 000 -0,6% 26 000 0,4% 2001 0,2% 0,0% -0,2% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 115 000 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2000 2001 2002 2003 Principales enseignes de prêt-à-porter féminin Type de contrôle financier des principales enseignes de PAP féminin et mixte : montée en puissance des groupes étrangers et des fonds d’investissements Nombre de magasins > 200 Alain Manoukian Camaïeu Cache-Cache La Halle! Gémo Pimkie Armand Thierry Jennyfer Mim Etam Naf Naf 1.2.3 Comptoir des Cotonniers (*) 100-200 M&S Mode Esprit < 100 C&A Zara H&M Benetton Mango Groupes étrangers Caroll Un Jour Ailleurs Morgan J. Riu Promod Patrice Bréal Kiabi Fabio Lucci Scottage Devernois La City Sinequanone Kookaï Chaînes détenues par un fonds d'investissement Groupes français multi-enseignes Chaînes françaises indépendantes Type de contrôle (*) Comptoir des Cotonniers a été racheté à 100% par le groupe de textile japonais Fast Retailing en juillet 2006. Ce dernier a accéléré le processus de rachat de l’entreprise au fonds d’investissement Alpha et aux fondateurs, la famille Elicha Source : Precepta Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 7 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 1. L’Activité Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 8 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 1.1. Le cadre de l’étude Pas de code NAF spécifique au secteur Le champ statistique de l’étude La nomenclature de l’INSEE répertorie les distributeurs de prêt-à-porter féminin au sein du code de la nomenclature d’activité française (NAF) 52.4C intitulé « Le commerce de détail d’habillement ». Cette classification couvre l’ensemble des commerces d’habillement et ne permet donc pas d’identifier précisément les seuls magasins qui s’adressent aux femmes. Cette classe comprend le commerce d’habillement en tissu, étoffe et fourrure, ainsi que le commerce d’accessoires du vêtement comme les gants, les cravates, les bretelles et les ceintures. En revanche, elle ne comprend pas les produits de mercerie et de laine, répertoriés depuis 1993 sous le code NAF 52.4A « Commerce de détail de textiles ». Plus largement, elle ne prend en compte ni le commerce de détail non spécialisé dans l’habillement, comme les grandes surfaces ou les magasins populaires, ni la vente à distance. Les réseaux généralistes seront toutefois abordés dans l’étude, dans la mesure où ils réalisent une part importante des ventes au détail de prêt-à-porter féminin. Par ailleurs, les chaînes organisées peuvent être référencées sous d’autres codes d’activité correspondant à leur métier d’origine : - il peut s’agir de fabricants, de grossistes ou d’opérateurs s’étant diversifiés dans la distribution de prêt-à-porter féminin ; - à l’inverse, des enseignes peuvent s’être dotées d’une structure d’achat afin d’approvisionner leur réseau et sont donc répertoriées dans le négoce. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 9 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 1.1. Le cadre de l’étude Les sources statistiques La distribution de prêt-à-porter féminin recouvre des formes variées d’organisation, allant du petit détaillant spécialisé aux grands hypermarchés de périphérie. Les sources d’information Afin d’apprécier au mieux le secteur de la distribution de vêtements pour femme et d’analyser les politiques stratégiques des différentes catégories d’enseignes, plusieurs sources d’information ont été mises à contribution. Elles assurent un suivi globalement satisfaisant du marché. L’INSEE Dans sa publication annuelle « La consommation des ménages », l’INSEE publie des indicateurs relatifs à la consommation en valeur et en volume de vêtements et accessoires. Cependant, depuis 1998, cette publication agrège les vêtements masculins, féminins, pour enfants et la layette. Les Bulletins Mensuels de Statistiques (BMS) fournissent des données chiffrées sur les prix à la consommation des vêtements féminins. La Fédération française du prêt-à-porter féminin Une analyse plus détaillée de la consommation française en vêtements de dessus pour femme a cependant pu être réalisée grâce au bilan annuel 2005 de la Fédération Française du prêt-à-porter féminin. Le CTCOE et la Banque de France Les publications du Centre Textile de Conjoncture et d’Observation Economique (CTCOE) et les enquêtes conjoncturelles de la Banque de France ont été exploitées en particulier pour étudier l’évolution de l’activité des détaillants spécialisés. Le Panorama Trade Dimensions 2007 Par ailleurs, le Panorama 2007 édité par Trade Dimensions a permis de faire un état des lieux du paysage commercial de la distribution de prêt-à-porter féminin en France, au 1er septembre 2006. La presse spécialisée Enfin, la presse professionnelle et notamment les revues LSA et Points de Vente ainsi que Le Journal du Textile ont apporté de nombreux éléments sur la vie des entreprises et sur l’évolution des comportements d’achats. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 10 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 1.2. Les fondamentaux du secteur Les catégories de produits Deux familles de produits La Fédération Française du prêt-à-porter féminin distingue deux grandes catégories de vêtements, elles-mêmes divisées par familles de produits. Les pièces de dessus Les Pièces de Dessus (PDD) rassemblent quatre catégories d’articles dont les vêtements de protection, la silhouette féminine, les pantalons et jeans et les vêtements de travail. Elles représentent les deux tiers des achats, notamment en raison de leur prix de vente élevé à l’unité. En effet, les manteaux, les blousons en cuir ou encore les tailleurs grèvent plus lourdement le budget d’un ménage que des pièces plus légères. Les catégories de produits dans la famille des pièces de dessus Les vêtements de protection Manteaux et imperméables, anoraks, parkas, coupes-vent, blousons, blazers et vestes, manteaux, blousons, vestes en cuir et daim, gilets sans manches Silhouette féminine Tailleurs et ensembles, robes, jupes Pantalons et jeans Pantalons (*), shorts et bermudas, salopettes, combinaisons, jeans Vêtements de travail Blouses et tabliers (*) Pantalons ville, loisirs, caleçons dessus, ville sport Source : Fédération Française du prêt-à-porter féminin Les petites pièces de dessus Les Petites Pièces de Dessus (PPDD) regroupent trois postes de vêtements. Il s’agit des pièces légères, épaisses et de sport maille. D’un poids moindre dans les achats des consommateurs, elles font pourtant l’objet d’une forte créativité, notamment pour les tee-shirts. Les catégories de produits dans la famille des petites pièces de dessus Légères Chemisiers, tee-shirt de dessus, caracos, débardeurs de dessus, polos, bodies de dessus Epaisses Pull-overs, gilets, cardigans, sweatshirts Sport maille Survêtements, trainings Pantalons de sport Maillots de bain Hauts de sport, justaucorps, bodies Maillots de sport Source : Fédération Française du prêt-à-porter féminin Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 11 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 1.2. Les fondamentaux du secteur Les frais d’installation et la cessation Les locaux La recherche du meilleur emplacement dans le secteur du commerce de détail de prêt-à-porter en général impose des coûts de location ou de pas-de-porte très onéreux. La surface moyenne établie par l’APCE (Agence Pour la Création d’Entreprises) se situe entre 25 m² et 150 m² et varie en fonction du type de magasin. Les points de vente des chaînes occupent généralement des espaces plus spacieux que les indépendants. La taille et l’emplacement des locaux influent sur la rentabilité des pas-de-porte. Fonds de commerce Le chiffre d’affaires est l’élément principal de l’évaluation d’un fonds de commerce de prêt-à-porter. Les barèmes Francis Lefebvre, édition 2003, utilisés par les experts et les tribunaux, donnent pour base d’évaluation 30 à 70% du CA TTC annuel pour le prêt-à-porter vêtements et de 70 à 180 % du CA TTC annuel pour le prêt-à-porter de luxe. A noter qu’il existe des taux particuliers pour les magasins franchisés. Les taux peuvent également être différents selon l’implantation géographique des points de vente. Equipements et matériels Le mobilier comprend des présentoirs ou des penderies ainsi que des cabines d’essayage. L’agencement du magasin tient une place importante dans l’image d’une boutique et génère des frais importants (de 600 à 1 500 euros/m² selon l’enseigne). L’agencement peut être imposé par la marque, tout en restant le plus souvent financé par le point de vente. Toujours selon l’APCE, la vitrine et une partie de la décoration du magasin doivent être refaits tous les 4-5 ans. L’informatisation des points de vente progresse également rapidement notamment au sein des chaînes organisées qui s’équipent de logiciels voire d’Intranet pour améliorer la gestion des stocks et des réassorts ainsi que des programmes de fidélisation de la clientèle (cartes de fidélité, etc.). Par ailleurs, certaines chaînes disposent d’un site Internet de vente en ligne permettant aux clients d’acheter sur Internet. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 12 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 1.2. Les fondamentaux du secteur La concurrence élargie Les principaux intervenants dans la distribution de prêt-à-porter féminin Type de réseau Spécificités Les chaînes spécialisées Les chaînes spécialisées ont pour la plupart adopté le commerce intégré comme mode de développement. Certaines ont choisi le régime de la franchise ou celui de l’affiliation, tandis que d’autres sont organisées en groupements. Ces chaînes, tant françaises (Promod, Etam, Pimkie, etc.) qu’étrangères (Zara, H&M, Mango, etc.) ont gagné des parts de marché ces dernières années. Implantées majoritairement dans les centres-ville et les centres commerciaux, elles ont adopté une politique expansionniste, ouvrant de nombreuses boutiques sur le territoire français. Les magasins indépendants Les magasins indépendants sont traditionnellement implantés en centre-ville. Ils ont vu leur part de marché s’éroder rapidement face aux politiques agressives des chaînes. L’offre de ces commerçants est souvent multimarque. Les GSS Les GSA Les grandes surfaces spécialisées (GSS) en textile-habillement, comme Kiabi ou La Halle Vêtements, sont implantées à la périphérie des villes. Leur organisation repose sur de gros volumes d’achats avec une forte rotation des stocks, leur permettant de maintenir un différentiel de prix significatif par rapport à la concurrence. Les grandes surfaces alimentaires (GSA) sont présentes sur le marché de l’habillement. D’une surface égale ou supérieure à 2 500 m², elles sont situées dans la périphérie des villes. S’adressant à un marché de masse, les GSA distribuent des articles milieu et bas de gamme La VAD La Vente à Distance (VAD) rassemble d’une part des généralistes comme La Redoute ou les 3 Suisses, d’autre part des spécialistes de l’habillement comme Quelle et Cyrillus. Les grands magasins Les grands magasins proposent une large offre multimarque en matière de confection féminine, positionnée sur le haut de gamme. Les espaces habillement des Printemps et des Galeries Lafayette accueillent également des lignes de PAP de créateurs. Les magasins populaires Les magasins populaires, localisés en centre-ville, présentent une gamme réduite de prêt-à-porter féminin. Monoprix, principale enseigne, propose une offre textile et accessoire plus ou moins étendue selon ses points de vente. Les magasins de sport Les spécialistes de la distribution d’articles et de vêtements de sport occupent une place encore limitée dans la distribution de prêt-à-porter féminin. Beaucoup ont cependant créé un espace dédié aux modèles féminins au sein de leur magasin, pour exploiter la vague du sportswear. Les marchés et foires Enfin, les marchés et les foires ponctuelles offrent une grande variété d’articles de milieu et bas de gamme. Source : Precepta Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 13 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 1.3. La réglementation La distribution Instaurées respectivement en 1996 et 1997, les lois « Raffarin » et « Galland » ont pour objectif l’équilibre des relations entre fournisseurs, distributeurs et grandes surfaces alimentaires et petits commerçants. La première loi concerne l’urbanisme commercial et la seconde le droit de la concurrence. La loi « Raffarin » La loi « Raffarin » 96-603 du 5 juillet 1996 étend aux surfaces de plus de 300 m² le système d’autorisation d’ouverture préalablement défini par la loi Royer de 1973. Cette dernière soumettait l’ouverture des magasins d’une surface de vente supérieure à 1 000 m² à des autorisations, et celle des unités de plus de 6 000 m² à une enquête publique. Désormais, un seuil unique de 300 m² est défini par la loi Raffarin pour les créations de magasins. Les autorisations sont délivrées par m² de surface. Seule la surface de vente est prise en compte, la référence de plancher hors d’œuvre étant supprimée. Tout changement d’activité est soumis à des autorisations dans le commerce non alimentaire pour les magasins dépassant 2 000 m² (300 m² pour l’alimentaire). Les projets de plus de 6 000 m² font l’objet d’une enquête d’utilité publique devant la CDEC (Commission Départementale d’Equipement Commercial). La délimitation de la zone de chalandise, la taille du marché concerné, le chiffre d’affaires prévisionnel et l’état de la concurrence doivent être précisés au cours de l’enquête. Les contraintes sont toutefois allégées pour les projets ne dépassant pas 1 000 m². Vers une réforme ? Début juillet 2005, la France a été mise en demeure par Bruxelles de modifier la loi Raffarin, accusée de restreindre l’implantation des groupes étrangers en France. Renaud Dutreil prévoit de préciser la position française à la Commission européenne et de constituer un groupe de travail sur ce thème au Parlement. Une réforme n’est toutefois pas attendue avant les élections présidentielles en 2007. La loi « Galland » Mise en application le 1er janvier 1997, la loi « Galland » 96588 du 1er juillet 1996 vise à lutter contre la revente à perte, les prix abusivement bas et les abus de dépendance économique. Diverses règles ont été adoptées. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 14 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Tout d’abord, seuls les rabais et ristournes acquis à la réalisation de la vente sont pris en compte dans la facturation, le seuil de revente à perte en dessous duquel les distributeurs ne peuvent vendre les produits de marque nationale, étant calculé en fonction du prix d’achat effectif figurant sur la facture. Ainsi, un produit au tarif fournisseur de 100 est facturé 90 après une remise sur facture de 10. Malgré une marge arrière de 40 accordée par le fournisseur au distributeur, le prix unitaire net facturé de 90 correspond au Seuil de Revente à Perte (SRP). De plus, sont prohibées les offres de prix ou pratiques de prix de vente aux consommateurs abusivement bas par rapport aux coûts de production, de transformation et de commercialisation, dès lors que ces offres ou pratiques ont pour objet ou peuvent avoir pour effet d'éliminer d'un marché ou d'empêcher d'accéder à un marché une entreprise ou l'un de ses produits. Les MDD et hard discounters sont particulièrement visés par cette nouvelle mesure. En outre, le refus de vente devient licite s’il n’est pas discriminatoire ou le résultat d’ententes ou de position dominante. Enfin, le déréférencement du fournisseur sans préavis ni justification et la menace de la rupture d’un contrat avec un distributeur pour obtenir des avantages commerciaux sont interdits. A l’inverse, toute prime de référencement doit être assortie d’un engagement écrit. La récente réforme de la loi Adoptée le 2 août 2005, la loi 2005-882 comprend un volet sur la modernisation des relations commerciales, soit une réforme de la loi « Galland » avec pour grand objectif la baisse des prix de vente à la consommation des produits de marque nationale par un encadrement accru des pratiques commerciales entre fournisseurs et distributeurs. Au cœur du texte, la redéfinition du seuil de revente à perte devrait permettre de réaliser cet objectif. Loi sur les NRE La Loi sur les Nouvelles Régulations Economiques (NRE) du 15/05/2001 vise à encadrer les relations entre les distributeurs et leurs fournisseurs. En ce qui concerne le délai de préavis à appliquer en cas de rupture des relations commerciales avec un fournisseur, ce sont des accords professionnels, ou en leur absence, des arrêtés du ministre de l’Economie qui détermineront les préavis pour chaque catégorie de produits. L’article L.442-6 du code du commerce précise que le fait d’obtenir un avantage ne constituant pas la contrepartie d’un service commercial est passible d’une amende de deux millions d’euros pour les enseignes. L’article L.442-617 transpose la directive du 29/06/2000 sur les retards de paiement des acheteurs et condamne le non-respect des délais de paiement (généralisés à trente jours). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 15 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 La circulaire Dutreil 1.3. La réglementation La circulaire Dutreil Ce texte du 28/11/02 vise à faciliter et clarifier les relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs. La circulaire porte sur les conditions générales de ventes, la différenciation tarifaire, la coopération commerciale et sur la politique de contrôle des éléments facturés. Les conditions générales de ventes Les conditions générales de vente (CGV) sont définies par le fournisseur. Elles doivent informer l'acheteur avant toute transaction du barème de prix (non obligatoire) et des conditions de vente du vendeur (conditions et délais de paiement, rabais et ristournes, escomptes, etc.). C’est sur la base des CGV que se fait la négociation commerciale entre acheteur et vendeur. La transparence est de mise afin d’éviter toutes dérives discriminatoires. La différenciation tarifaire La différenciation tarifaire suppose les principes suivants : l’acheteur peut éviter de se soumettre aux CGV du fournisseur en négociant ses propres conditions d’achats. Cependant, le fournisseur n’est pas obligé d’accepter les conditions demandées par l’acheteur. De plus, si le fournisseur décide d’accepter un traitement différencié, celui-ci doit être justifié par une contrepartie réelle et proportionnelle. La coopération commerciale « La coopération commerciale est un contrat de service dont le contenu et la rémunération sont définis d’un commun accord entre un fournisseur et un distributeur. » Le contrat porte sur des services permettant de facilité la revente des produits du fournisseur par les distributeurs (actions commerciales et publicité sur le lieu de vente, mise en avant des produits en magasin, etc.). Ainsi tout service entrant dans le domaine de la coopération commerciale doit faire l’objet d’une facture. Mais à aucun moment, le distributeur peut déduire de sa facture d’achat de produits les services liés à la coopération commerciale (sauf accord du fournisseur). Les services doivent également faire l’objet d’un contrat écrit en double exemplaire réalisé avant la fourniture des services. Il y sera mentionné la dénomination exacte des services proposés, leur date de réalisation ainsi que leurs prix. En résumé Les principaux objectifs de ce texte sont : − d’inciter les fournisseurs à détailler au maximum leurs conditions générales de ventes ; − de faciliter l’adoption de conditions particulières (différenciation tarifaire) ; − de lutter contre les abus et conditions discriminatoires dans le cadre de la coopération commerciale notamment ; − de rendre possible les remises du prix de vente via la suppression de certaines marges arrières. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 16 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Ephéméride du cadre réglementaire Dates Textes 27/12/1973 31/12/1989 Loi n°73-1193 dite « Loi Royer » Loi Doubin Objets Loi d’orientation du commerce et de l’artisanat. 29/12/1993 Loi Sapin Loi relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques. 09/04/1993 CDEC / CNEC Décret relatif à l'autorisation d'exploitation commerciale de certains magasins de commerce de détail et de certains établissements hôteliers, aux observatoires et aux commissions d'équipement commercial. 01/07/1996 Loi n° 96-588 dite « Loi Galland » Loi sur la loyauté et l’équilibre des relations commerciales. 05/071996 Loi n° 96-603 dite « Loi Raffarin » Loi relative au développement et à la promotion du commerce et de l’artisanat. 01/07/2001 Loi n°2001-420 Loi relative aux nouvelles régulations économiques. Loi relative au développement des entreprises commerciales et artisanales et à l'amélioration de leur environnement économique, juridique et social. Création de La Commission d’examen des pratiques commerciales. 15/05/2001 16/05/2001 Modification de l’article L124-1 Modification de l’article L 124-1. Les groupements coopératifs de nationalités européennes différentes peuvent effectuer des opérations commerciales ou publicitaires communes. 28/11/2002 Projet circulaire Dutreil Le texte vise à faciliter et clarifier les relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs. 16/05/2003 Circulaire ministérielle Circulaire ministérielle du 16 mai 2003 relative à la négociation commerciale entre fournisseurs et distributeurs (rappels sur l’interprétation de la loi « Galland »). 02/082005 Loi 2005-882 du 2 août 2005 ou loi « Dutreil II » 2ème loi « Dutreil » en faveur des Petites et Moyennes Entreprises (PME). Outre des mesures visant à favoriser la pérennité des entreprises nouvellement créées ou encore leur transmission, elle inclut la réforme de la loi « Galland » réglementant les relations commerciales. Source : Precepta Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 17 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 1.3. La réglementation Des relations commerciales de plus en plus encadrées Les relations commerciales En mai 2000, la législation communautaire relative à la concurrence dans le secteur de la distribution a été révisée. De nouvelles lignes directrices applicables dès le 1er juin 2000 ont été tracées, afin de maintenir la libre concurrence sur les prix entre distributeurs, en garantissant la liberté de choix pour les consommateurs. La nouvelle réglementation permet aux entreprises dont la part de marché est inférieure à 30% de bénéficier d’une grande souplesse au regard des règles de concurrence communautaires, moyennant certaines conditions. Le producteur ne peut prescrire à ses distributeurs les prix de revente de ses produits, mais les prix maximaux et les prix recommandés restent autorisés. Le producteur ne peut pas non plus imposer une restriction des ventes des distributeurs à des clients quels qu’ils soient. Une entreprise fournissant des composants à un producteur aura le droit de vendre aussi des pièces détachées à des consommateurs finaux ou à des réparateurs indépendants. Politique commerciale commune pour les groupements de commerçants associés Le Conseil de la Concurrence s’est déclaré favorable au commerce associé dans une décision rendue en novembre 1999. Ceci signifie que les commerçants associés ne pourront être poursuivis pour entente illégale sur les prix si celle-ci a lieu « dans le [seul] cadre de promotions temporaires ». Les modes de paiement Les différences existant entre les Etats membres s’agissant des règles de paiements ont conduit le Parlement Européen et le Conseil à adopter, en date du 29 juin 2000, une directive concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales. Celle-ci a été transposée par la France dans le cadre de la loi NRE le 5 mai 2001. Dans l’esprit de cette directive européenne, fournisseurs et distributeurs de biens de consommation durables manifestent le souci de définir entre eux les bonnes pratiques et usages commerciaux et de rechercher les conditions permettant à chacun une meilleure maîtrise des délais et des coûts financiers. Les autorités européennes envisagent de mieux protéger le consommateur de produits financiers transfrontières, notamment concernant les prêts personnels pour de gros achats, comme les produits de gros électroménager. De nouveaux règlements entre un client et un établissement financier appartenant à des pays différents de la zone euro permettraient au consommateur d’avoir davantage de temps de réflexion et de pouvoir annuler son achat sans contreparties financières. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 18 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 La fin des quotas 1.3. La réglementation La fin des quotas d’importation sur le textile Le 1er janvier 2005, la fin de l’Accord sur les Textiles et les Vêtements (ATV) a levé les restrictions quantitatives à l’exportation de tous les pays membres de l’OMC. Mis en place en 1974 par le GATT, l’ATV protégeait les industries locales de l’effet d’importations massives de produits textiles en provenance notamment de Chine. Cet accord autorisait différents pays à mettre en place une politique de quotas des importations de produits textiles. En 1994, date de création de l’OMC, seuls les Etats-Unis, le Canada et l’Union Européenne pratiquaient encore cette politique de restriction quantitative. La clause de sauvegarde L’accord d’adhésion de la Chine à l’OMC (en 2001) prévoit une clause de sauvegarde qui autorise des mesures de protection sur le textile si les importations chinoises augmentent de façon soutenue. Elle consiste en une limitation de la hausse des importations à 7,5% (par rapport aux douze mois précédents) jusqu’en 2008. Déferlante chinoise L’industrie textile européenne, après avoir constaté une hausse extraordinaire des importations de textiles chinois entraînant une baisse des prix en Europe, avait saisi dès le mois de mars la Commission européenne, en vue d’une application de la clause de sauvegarde sur 12 catégories de produits. Le 6 avril 2005, la Commission européenne a défini des « lignes directives » pour la mise en place de la clause de sauvegarde : − Des « niveaux d’alerte » par produits sont déterminés en fonction de la hausse des importations chinoises mais également de la part de marché de la Chine dans la catégorie de produits concernés. Ainsi, quand les importations de textile chinois augmenteront de « 10 à 100% » par rapport aux niveaux de 2004, des « enquêtes » pourront être lancées. − Dans le cadre de l’« enquête », les parties intéressées seront consultées (21 jours) parallèlement à la mise en place de consultations « informelles » avec la Chine (60 jours). − Si les consultations ne débouchent pas sur une solution, les consultations « formelles » seront lancées avec la Chine, avec « en dernier recours », la consultation des Etats membres pour un éventuel déclenchement de la clause de sauvegarde. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 19 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 L’accord de Shanghai Le 10 juin 2005, a été signé entre l’Union Européenne et la Chine, un accord qui a rétabli les quotas jusqu’en 2007 pour 10 catégories (pull-overs, pantalons pour homme, tee-shirts, chemises, soutiens-gorge, robes, linge de table, linge de lit, fils de lin et tissus en coton). Ces quotas sur les taux de croissance autorisés sont compris, selon les produits, entre 8 et 12,5% pour 2005 et entre 10 et 12,5% pour 2006 et 2007. Nouveaux quotas à l’exportation des textiles chinois vers l’UE unité : croissance en % Catégories de produits − Pull-Overs, − Pantalons pour hommes − Chemisiers − − − − − − − − T-shirts Robes Soutiens-gorge Fils de lin Tissus de coton Linge de lit Linge de table Linge de cuisine Croissance annuelle autorisée 8% 10% 12,5% Source : La Tribune Les importations chinoises bloquées En quelques semaines, les quotas textiles ont été remplis pour 7 des 10 catégories, entraînant ainsi, en application de l’accord de Shanghai, le blocage de quelque 75 millions d’articles chinois dans les ports européens et provoquant le mécontentement des importateurs et distributeurs. Les accords de Pékin Un nouvel accord signé le 5 septembre entre l’Union européenne et la Chine a permis de débloquer ces importations. Une première moitié des produits a pu pénétrer en Europe, considérée comme un surplus de quotas. L’autre moitié sera débloquée en contrepartie d’une baisse des contingents pour 2006. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 20 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 2. Analyse & perspectives du marché Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 21 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Coefficient budgétaire 2.1. Cadrage économique Arbitrage en faveur des loisirs et des communications La part des dépenses d’habillement et de chaussures dans le budget des ménages a diminué régulièrement depuis 50 ans. La banalisation des produits et la baisse continue des prix des articles ont permis aux Français de reporter une partie de leurs achats sur d’autres domaines comme les loisirs ou les communications : ceux-ci bénéficient de l’augmentation du temps libre et de l’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Pour autant, la consommation de vêtements a progressé en volume. L’évolution du poste « habillement et chaussures » dans la structure des dépenses des ménages résulte en effet de changements dans les comportements d’achat, de plus en plus orientés vers la recherche de prix compétitifs. Cette tendance est notamment marquée chez les femmes, qui sont moins sensibles aux marques que les hommes et privilégient les achats d’articles à petits prix, en grande quantité. Hausse des dépenses contraintes Le renchérissement des prix de l’immobilier et de l’énergie depuis plusieurs années pèse également dans le budget des Français, qui sont amenés à faire des choix de consommation plus tranchés. Encore récemment, la part des dépenses liées au logement, au chauffage et à l’éclairage a progressé : elle est passée de 23% à 24,5% du budget total entre 2000 et 2005, soit une hausse de 1,5 point en cinq ans. Des budgets habillement hétérogènes En 2005, les foyers ont dépensé en moyenne 681 euros dans l’habillement (contre 678 euros en 2004), tiré par les achats des femmes qui ont été les plus nombreuses à consommer. Les catégories les plus modestes sont celles qui ont réduit le plus leurs dépenses. Par ailleurs, ces dernières diminuent avec l’âge et sont plus élevées dans les grandes villes que dans les zones rurales. Evolution de la structure des dépenses des ménages unité : %, part des dépenses en valeur, prix courants Prod. alimentaires et boissons non alcoolisées Boissons alcoolisées et tabac Articles d'habillement et chaussures Logement, chauffage, éclairage Equipement du logement Santé Transport Communications Loisirs et culture Education Hôtels, cafés et restaurants Autres biens et services Total 1960 1970 1980 1990 2000 26,3% 20,8% 17,2% 15,6% 14,1% 6,1% 4,4% 3,3% 2,9% 3,4% 12,0% 10,1% 7,6% 6,8% 5,3% 11,1% 17,4% 19,2% 20,0% 23,0% 9,4% 8,5% 8,0% 6,7% 6,1% 2,2% 2,2% 2,1% 2,9% 3,2% 10,7% 12,3% 14,9% 15,3% 15,1% 0,5% 0,7% 1,6% 1,8% 2,3% 7,3% 8,1% 8,6% 8,5% 9,1% 0,6% 0,6% 0,5% 0,6% 0,6% 6,4% 5,4% 5,5% 5,8% 6,2% 7,4% 9,5% 11,5% 13,1% 11,6% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 2005 13,8% 3,1% 4,8% 24,5% 5,8% 3,5% 14,7% 2,8% 9,2% 0,7% 6,1% 11,0% 100,0% Source : INSEE, La consommation des ménages 2005 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 22 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 2.2. La demande Timide progression La consommation de PAP féminin Après une année 2004 encourageante, la croissance de la consommation de PAP féminin a ralenti en 2005, à surfaces commerciales comparables. Elle dépasse toutefois les autres segments du marché de l’habillement. Les Françaises se sont laissées tenter par les offres des chaînes spécialisées qui ont misé sur les achats plaisir. Un des moteurs de la consommation a notamment été la multiplication des minicollections, rendues encore plus attractives grâce à l’organisation de la pénurie par les chaînes spécialisées. Ce sont toutefois les grands magasins, les magasins populaires et les GSS de grande diffusion qui ont le plus bénéficié de la progression du marché en 2005. Les premiers ont joué la carte de la mode pour faire face au ralentissement de la consommation. C’est en particulier le cas des grands magasins qui poursuivent leur positionnement haut de gamme et s’appuient sur des partenariats avec des grandes marques et des créateurs. Hormis un effet parc favorable, les GSS ont attiré les consommateurs par un rapport qualité/prix/mode intéressant, qui les a distinguées des autres distributeurs présents en périphérie. Enfin, soldes et promotions ont dynamisé les ventes bien qu’à une moindre mesure par rapport à 2004, notamment grâce à des réductions alléchantes proposées dès les premiers jours de soldes (jusqu’à -50%). Les 13-24 ans, segment le plus dynamique Les jeunes de 13-24 ans constituent le segment le plus dynamique du PAP féminin : elles représentent désormais 25% du marché, alors même qu’elles comptent pour moins de 15% de la population féminine. D’après la Fédération du prêt-àporter féminin, les dépenses de cette tranche d’âge ont augmenté de 8% entre 2004 et 2005. Les 13-18 ans ont consacré le budget le plus important (621 euros), suivi des 1924 ans (547 euros). En comparaison, le budget habillement moyen des femmes s’est élevé à 406 euros en 2005. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 23 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Evolution de la consommation de PAP féminin (*) unité : %, variation annuelle en valeur (euros constants) 3% Contrairement aux autres segments du prêt-à-porter, la consommation de PAP féminin a progressé en 2005 (+0,5% en valeur, en euros courants). Cette évolution marque un ralentissement par rapport à 2004, et à l’ensemble de la période 1996-2005 pendant laquelle le marché a progressé de 11,1%, soit une hausse annuelle moyenne de 1,2%. 2% 1% 0% -1% -2% 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 (*) à surfaces commerciales comparables Source : IFM-CTCOE Evolution de la consommation de PAP féminin (*) unités : indice en valeur, base 100 en 1996, variation en % 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Indice 100,0 102,1 103,5 105,8 108,7 108,6 110,0 108,9 110,5 111,1 Croissance nd 2,1% 1,4% 2,2% 2,7% -0,1% 1,3% -1,0% 1,5% 0,5% (*) données à surfaces commerciales comparables Source : IFM-CTCOE Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 24 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 2.2. La demande Jeans et pantalons en tête La consommation de pièces de dessus Le segment des pantalons de ville et de loisirs, et surtout celui des jeans, se sont révélés particulièrement dynamiques au cours des dernières années. Leur poids dans la consommation de pièces de dessus a augmenté respectivement de 6 et 7,7 points entre 2000 et 2005. Le succès des pantalons s’est fait au détriment de la demande en robes, jupes et tailleurs. Les vêtements de protection (manteaux, cabans, anoraks, parkas, blazers et vestes) ont perdu du poids dans les volumes d’achats de pièces de dessus féminins. Les conditions météorologiques clémentes des derniers hivers ont notamment pénalisé la consommation de pièces chaudes (sauf en 2005). Dynamique des segments du marché des pièces de dessus (*) (*) quantité de pièces achetées, hormis la catégorie « autres pièces de dessus ». Part en % et variation en points Source : Precepta, d’après la Fédération du prêt-à-porter féminin Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 25 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Le jean à l’honneur Entre 2004 et 2005, la consommation de jeans a particulièrement dominé la demande de pièces de dessus féminins (+16,6% en volume), et ce au détriment des pantalons de ville et de loisirs dont les volumes vendus ont diminué (8,9%). Le jean a bénéficié des tendances de la mode qui l’ont remis à l’honneur : l’offre s’est encore étoffée, aussi bien du côté des grandes marques que dans l’assortiment des chaînes à marques propres, dopant ainsi la consommation. Ce segment a ainsi continué de gagner des parts de marché, atteignant 17% des pièces de dessus féminins vendues. Alors que les achats de jupes et robes ont quasi-stagné, la demande en tailleurs et ensembles a repris de l’ampleur en 2005 (+10,5%). Elle bénéficie notamment de l’introduction d’offres bon marché dans les chaînes de PAP, rendant ce type de vêtements accessibles à une large population. La météo de 2005 a enfin influencé la demande de pièces de protection. L’hiver froid et l’été frais ont en effet été favorables aux achats de vêtements chauds, en particulier de manteaux, cabans et imperméables (+11,7% en volume). La consommation de pièces de dessus par type de pièces unités : millier de pièces, variation annuelle en %, part en % des ventes totales, variation de la part en points de pourcentage Pantalons de ville, loisirs Jeans Jupes Robes Tailleurs et ensembles Anoraks, parkas, blousons (*) Manteaux, cabans, imperméables Shorts et bermudas Caleçons Blazers, vestes Autres pièces de dessus Total 2004 2005 Var. 04/05 Part 2005 Var. part 65 257 27 327 28 125 15 044 11 104 11 016 8 757 3 821 2 831 2 356 8 180 59 439 31 854 28 144 15 107 12 273 11 179 9 779 3 952 3 330 3 444 8 977 -8,9% 16,6% 0,1% 0,4% 10,5% 1,5% 11,7% 3,4% 17,6% 46,2% 9,7% 31,7% 17,0% 15,0% 8,1% 6,5% 6,0% 5,2% 2,1% 1,8% 1,8% 4,8% -3,8 2,1 -0,3 -0,1 0,5 0,0 0,5 0,0 0,2 0,6 0,3 183 818 187 478 2,0% 100,0% - (*) y compris coupes-vent Source : Fédération du prêt-à-porter féminin Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 26 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 La consommation de petites pièces de dessus 2.2. La demande Succès des tee-shirts Le marché des petites pièces progresse plus rapidement que celui des pièces de dessus (+2,6% contre +2%). Il profite du report de la demande grâce à des prix plus bas. Pourtant, seul le segment des tee-shirts a augmenté en nombre de pièces vendues par rapport à 2000 (avec les maillots de bain). Avec une croissance en volume de près de 40%, il a gagné du terrain sur les autres produits, et concentrait 42,6% des pièces écoulées en 2005, en hausse de 7,8 points par rapport à 2000. Le poids des survêtements, trainings et maillots de bain est resté globalement stable dans les achats de petites pièces de dessus depuis cinq ans, mais il reste limité. La part des pullovers, gilets, caracos, débardeurs et chemisiers, bien que non négligeable dans les achats, a quant à elle diminué. Dynamique des segments du marché des petites pièces de dessus (*) Var. 00/05 en points Segment dominant et dynamique Tee-shirts > 5 pts 0 à 5 pts -2 à 0 pts Survêtements, Maillots trainings de bains -4 à -2 pts Caracos, débardeurs Pull-overs, gilets < -4 pts Chemisiers 0 à 5% 5 à 10% 10 à 20% >20% Part 2005 (*) quantité de pièces achetées, hormis la catégorie « autres petites pièces de dessus ». Part en % et variation en points Source : Precepta, d’après la Fédération du prêt-à-porter féminin Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 27 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les tee-shirts, segment vedette en 2005 Dans la lignée de l’évolution de ces dernières années, la demande de tee-shirts est restée dynamique en 2005 (+13,2% en volume). Ce segment constitue désormais la base de l’habillement pour des occasions variées, que ce soit pour le sport, la détente ou pour les sorties. Les tee-shirts sont en effet devenus un élément de mode incontournable que les créateurs et les grandes marques déclinent volontiers dans leurs collections. Enfin, souvent bon marché, les tee-shirts se prêtent particulièrement bien aux achats coup de cœur dans un contexte économique atone où les consommatrices sont contraintes à des arbitrages. Supplantés par les tee-shirts dans bon nombre de cas, les chemisiers suivent une évolution inverse du segment vedette. Ils ont perdu près de 5 points de part de marché des petites pièces de dessus depuis 2000, et les volumes achetés continuent de baisser rapidement (-20,2% entre 2004 et 2005). Caracos et débardeurs ont également souffert de l’essor de la demande de tee-shirts en 2005. Enfin, conséquence de l’engouement des femmes pour les vêtements de sport et loisirs, la demande en survêtements et trainings a augmenté (+3,2% en volume). La consommation de pièces de dessus par type de pièces unités : millier de pièces, variation annuelle en %, part en % des ventes totales, variation de la part en points de pourcentage Tee-shirts de dessus Pull-overs, gilets, cardigans Chemisiers Caracos, débardeurs de dessus Sweatshirts et polos Maillots de bain Survêtements, trainings Autres petites pièces de dessus Total 2004 2005 Var. 04/05 Part 2005 Var. part 85 890 56 933 24 410 23 572 13 341 9 460 2 076 6 687 97 189 56 564 19 472 21 634 12 799 10 652 2 142 7 733 13,2% -0,6% -20,2% -8,2% -4,1% 12,6% 3,2% 15,6% 42,6% 24,8% 8,5% 9,5% 5,6% 4,7% 0,9% 3,4% 4,0 -0,8 -2,4 -1,1 -0,4 0,4 0,0 0,4 222 369 228 185 2,6% 100,0% - Source : Fédération du prêt-à-porter féminin Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 28 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Soldes et promotions 2.2. La demande Impact déterminant des soldes et promotions Soldes et promotions jouent un rôle primordial dans l’activité des distributeurs de textile-habillement, représentant plus d’un quart du chiffre d’affaires. Vente à distance mise à part, ce sont les acteurs qui subissent de plein fouet la concurrence des circuits discount qui ripostent le plus par des promotions en masse et des soldes agressifs. Parmi eux : les grandes surfaces alimentaires et les magasins de sport. Par l’application de prix cassés dès les premiers jours, les périodes de soldes contribuent largement à la tendance déflationniste du marché. Ainsi, la part des soldes a progressé dans le chiffre d’affaires des distributeurs de prêt-à-porter, passant de 10,8% en 2003 à 12,2% en 2005 (5,7% pour les soldes d’été et 6,5% pour les soldes d’hiver). Part des soldes et promotions dans la distribution textile-habillement unité : %, part du chiffre annuel total Les périodes de soldes et de promotions contribuent à plus du quart du chiffre d’affaires de la distribution de textile-habillement. Avec 40% des ventes en valeur réalisées grâce à des soldes ou promotion, la vente à distance devance largement les autres circuits. Inversement, les GSS de grande distribution qui occupent un positionnement discount pratiquent une politique de prix bas permanents qui restreint la part des soldes et promotions. 2004 2005 VAD 42,5% 33,2% GSA 27,8% TOTAL textile-habillement GSS 27,5% Chaînes spécialisées 26,8% 26,6% Magasins de sport 24,0% Grands magasins 21,7% Magasins indépendants 0% 10% 20% 30% 40% 50% Source : enquête consommateurs IFM Part des soldes et promotions dans le chiffre d’affaires des distributeurs d’habillement unité : %, part du chiffre d’affaires annuel total 30% Promotions 25,3% 25% La part des promotions est restée relativement stable dans la valeur des ventes de prêt-à-porter (14,5% du chiffre d’affaires en 2005). En revanche, les soldes, en particulier les soldes d’hiver, ont pris de l’ampleur : de 10,8% du chiffre d’affaires en 2003, elles sont passées à 12,2% en 2005. Soldes d'hiver 27,3% Soldes d'été 26,7% 6,6% 6,5% 5,4% 5,8% 5,7% 14,5% 14,9% 14,5% 2003 2004 2005 5,4% 20% 15% 10% 5% 0% Source : enquête consommateurs IFM Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 29 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Le chiffre d’affaires du commerce spécialisé 2.3. L’offre NB : L’indicateur présenté sous forme d’indice suit l’évolution de l’activité d’un échantillon constant d’entreprises spécialisées dans la distribution de vêtements. L’éventuelle extension des réseaux franchisés ou concédés, et donc le chiffre additionnel réalisé par les nouveaux sites, n’est pas pris en compte. Embellie confirmée La reprise de l’activité du commerce de détail d’habillement amorcée timidement en 2004 s’est confirmée en 2005, avec une accélération de la croissance. Celle-ci reste toutefois modeste, à moins de 1%. Après un mois de janvier difficile où les commerçants ont fortement baissé les prix, le premier semestre 2005 a été dynamique. Les ventes de fin d’années en revanche ont eu un effet d’entraînement limité sur la croissance. Face à un budget limité et des priorités de consommation tournées vers d’autres postes que l’habillement, les ménages ont préféré attendre les soldes de janvier pour se rendre dans les magasins de vêtements. Montée en puissance des spécialistes Les ventes du commerce du détail d’habillement progressent plus rapidement que la consommation globale. En 2005, le chiffre d’affaires des détaillants de prêt-à-porter a augmenté de 0,7% en valeur, contre une baisse de 0,5% pour l’ensemble de la consommation d’habillement. Ces données reflètent l’évolution de la distribution de prêt-à-porter, où les spécialistes (chaînes spécialisées de centre-ville et GSS de grande diffusion) gagnent des parts de marché, au détriment des circuits généralistes (en particulier la VAD et les hypermarchés). Chiffre d’affaires du commerce de détail de textile-habillement unités : indice en valeur et en volume CJO-CVS, base 100 en 1996, variation en % 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Valeur Indice 100,0 100,6 103,7 103,8 105,7 106,5 107,4 104,3 104,5 105,2 Crois. n.d. 0,6% 3,1% 0,1% 1,8% 0,8% 0,8% -2,9% 0,2% 0,7% Volume Indice 100,0 100,0 103,3 103,2 104,9 105,3 105,4 102,9 103,0 103,7 Crois. n.d. 0,0% 3,2% 0,0% 1,6% 0,4% 0,1% -2,4% 0,2% 0,6% Source : Banque de France Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 30 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 La politique tarifaire des distributeurs 2.3. L’offre Stabilité tarifaire Globalement, les prix à la vente des articles d’habillement sont restés stables en 2005. Facteur d’achat déterminant, les détaillants ont consenti à stabiliser leurs tarifs en 2005 (+0,1%). Il faut dire qu’entre la multiplication des enseignes de discount textile, la généralisation des promotions et les réductions de plus de 50% dès les premiers jours des soldes, les consommateurs ont pris l’habitude de comparer les prix et savent où trouver les tarifs les plus bas. Reconstitution des marges La fin des quotas sur le textile chinois intervenue le 1er janvier 2005 a permis aux distributeurs de prêt-à-porter de réduire le coût de leurs approvisionnements. Les importations en provenance de Chine ont d’ailleurs fortement augmenté à partir de cette date. Toutefois, la différence de prix n’a pas été entièrement répercutée sur les prix de vente, les distributeurs ayant saisi cette opportunité pour reconstituer leurs marges d’exploitation, sous pression depuis plusieurs années. Les prix en magasins de détail d’habillement unité : %, variation annuelle Prix de vente des détaillants Prix à la consommation 1,0% Les prix à la consommation de l’habillement ont légèrement baissé en 2005, tandis que les prix de vente des détaillants étaient orientés à la hausse. Ainsi, ce sont les circuits généralistes, en particulier les GSA et les vépécistes, qui ont le plus joué la carte de la baisse des prix pour tenter de riposter à l’offensive des chaînes spécialisées. 0,5% 0,0% -0,5% -1,0% 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Source : INSEE et Banque de France Les prix en magasins de détail d’habillement unités : indice de prix, base 100 en 1998, variation en % 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Prix des détaillants (*) Prix à la consommation Indice Crois. Indice Crois. 100,0 n.d. 100,0 n.d. 100,2 0,2% 100,1 0,1% 100,4 0,2% 100,3 0,2% 100,8 0,4% 100,6 0,3% 101,5 0,7% 101,1 0,5% 101,0 -0,5% 100,4 -0,7% 101,0 0,0% 100,4 0,0% 101,1 0,1% 100,3 -0,1% (*) déflateur du chiffre d’affaires Sources : INSEE et Banque de France Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 31 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 La marge commerciale 2.3. L’offre Note méthodologique La marge commerciale de la profession est calculée à partir d’un échantillon de 740 entreprises de commerce de détail de prêt-à-porter, ayant réalisé un chiffre d’affaires de 1,2 à 586,5 millions d’euros en 2004. Marge commerciale en hausse Le taux de marge commerciale du commerce de détail d’habillement est globalement en hausse depuis le début de la décennie. L’optimisation de l’approvisionnement, avec notamment un fort accroissement du grand import, a permis aux détaillants d’acheter leur marchandise à des prix plus bas, et ce, sans nécessairement diminuer d’autant leurs prix de vente. Il faut dire que la hausse de la marge commerciale a permis aux distributeurs de compenser l’augmentation des charges d’exploitation, en particulier des coûts immobiliers et des frais de personnels, et ainsi de sauver leur marge opérationnelle. Mais de façon inégale selon la taille des opérateurs Le taux de marge commercial est d’autant plus élevé que le chiffre d’affaires des distributeurs est important. Les conditions d’achat découlent en effet directement des volumes commandés, et les plus gros distributeurs disposent d’un pouvoir de négociation sans pareil par rapport aux indépendants isolés. Ces derniers ne font pas le poids vis-à-vis des chaînes intégrées. Si certains détaillants ont regroupé leurs achats pour bénéficier de conditions meilleures auprès des fournisseurs, ces initiatives sont encore rares sur le marché du prêt-à-porter féminin. Taux de marge commerciale du commerce de détail d’habillement par tranches de chiffre d’affaires (*) unité : % (marge commerciale/chiffre d’affaires) 2000 2001 2002 2003 2004 2005 (e) > 50 ME 47,2% 48,0% 49,3% 49,5% 52,3% 54,4% 10,1 à 50 ME 43,1% 44,5% 45,7% 47,4% 47,5% 49,4% 5,1 à 10 ME 36,9% 37,9% 39,0% 38,0% 39,0% 40,6% 2,1 à 5 ME 38,1% 39,6% 39,8% 40,1% 41,7% 43,1% < 2 ME 39,8% 39,8% 40,4% 40,3% 40,6% 41,4% (*) Chiffre d’affaires 2004 (e) estimation Precepta Source : Precepta d’après les comptes déposés aux greffes des tribunaux de commerce Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 32 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 2.3. L’offre Chaînes spécialisées et GSS dominent Les parts de marché des circuits de distribution En 2005, les chaînes spécialisées et les GSS de grande diffusion ont réalisé plus de 40% du chiffre d’affaires de la distribution de prêt-à-porter féminin. Ce sont deux circuits dynamiques qui continuent de progresser : ensemble, ils ont gagné près de 20 points de part de marché en 15 ans, principalement au détriment des magasins indépendants. En 2005, leur croissance s’est ralentie, surtout pour les chaînes spécialisées (+0,5%), alors que les ventes des GSS de grande diffusion ont progressé de 6,3% en valeur : - l’extension du parc de magasins a été particulièrement motrice pour les GSS de grande diffusion, qui ont par ailleurs souffert de l’offensive sur les prix lancée par les réseaux concurrents grâce au sourcing lointain. Les hard discounters de mode ont ainsi perdu l’exclusivité des prix bas toute l’année et plusieurs enseignes ont dû faire face à cette nouvelle donne : plan de relance adopté par Vet’Affaires fin 2005, fermeture de Parti Prix, le format hard discount du groupe Vivarte en février 2006, etc. ; - la situation des chaînes spécialisées est également contrastée : d’un côté, certains groupes très dynamiques ont continué sur leur lancée (notamment les groupes étrangers H&M et Inditex, mais aussi des groupes français comme Camaïeu) ; d’un autre, des enseignes ont dû faire face à une forte baisse de la fréquentation (Gérard Pasquier) ou à des difficultés de gestion pénalisantes (Jennyfer). Aussi, ce circuit n’a connu qu’une croissance modérée sur l’année 2005. Dynamisme des circuits secondaires en 2005 Trois circuits ont progressé de plus de 10% en 2005 : les magasins de sport, les grands magasins et les magasins populaires. Les premiers ont bénéficié de l’engouement des femmes pour les vêtements sport et loisirs, qu’elles achètent aussi bien pour le sport que pour la détente. Malgré une offre encore largement conçue pour les hommes, les enseignes de sport prêtent davantage attention aux attentes des femmes et développent des collections spécifiques. Décathlon, avec ses marques passion au design travaillé et aux prix compétitifs, s’est ainsi imposé comme un acteur incontournable du prêt-à-porter. Grands magasins et magasins populaires ont tiré profit de deux éléments : leur situation en centre-ville et leur positionnement mode grâce à un assortiment composé de grandes marques, de marques de créateurs et de produits sous marque propre qui suivent les dernières tendances. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 33 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les circuits en recul : VAD, magasins indépendants et GSA Enfin, certains circuits peinent à progresser sur le marché du prêt-à-porter féminin. Les magasins indépendants continuent de perdre des parts de marché, bien que certains détaillants multimarques parviennent à résister à la concurrence exacerbée des chaînes de centre-ville. Vente à distance et grandes surfaces alimentaires (GSA) tentent aujourd’hui de reprendre position, alors que leurs parts de marché s’effritent (-0,4 point pour les GSA et la VAD en 2005). Part de marché des circuits de distribution en 1990 et 2005 unité : %, part du chiffre d’affaires total Chaînes VPC VPC spécialisées 12,9% 10,3% Chaînes et GSS 21,3% GSA Grands GSA et GSS 6,4% 40,8% 7,4% magasins et spécialisées Autres 2005 1990 magasins circuits pop. Autres Grands 6,4% circuits magasins et 9,7% magasins Magasins 12,8% Magasins indép. pop. indép. 42,3% 7,3% 22,5% Source : Fédération du prêt-à-porter féminin Evolution des parts de marché des circuits de distribution unités : chiffre d’affaires en millions d’euros, variation annuelle et part du chiffre d’affaires total en %, variation de la part en points de pourcentage Chaînes spécialisées (*) Magasins indépendants Vente à distance GSS Grande diffusion Supers et hypermarchés Grands magasins Magasins de sport Marchés et foires Magasins populaires Autres circuits Total 2004 3 276 2 468 1 135 1 022 718 571 449 454 112 389 10 594 2005 3 292 2 415 1 101 1 086 683 648 542 453 133 374 10 727 Crois. 04/05 0,5% -2,1% -3,0% 6,3% -4,9% 13,5% 20,7% -0,2% 18,8% -3,9% 1,3% Part 2005 30,7% 22,5% 10,3% 10,1% 6,4% 6,0% 5,1% 4,2% 1,2% 3,5% 100,0% Crois. part -0,2 -0,8 -0,4 0,5 -0,4 0,7 0,8 -0,1 0,2 -0,2 - (*) les enseignes Zara et H&M sont regroupées dans les chaînes spécialisées Source : Fédération du prêt-à-porter féminin Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 34 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Scénario prévisionnel ] ] ] CA des distributeurs spécialisés ] Prix à la consommation Coûts des achats de marchandises ] Consommation en valeur 2007 (p) Pouvoir d’achat des ménages 2006 (e) 2005 ] 2.4 Les prévisions 2006-2007 Estimation, prévision et source : Precepta Le tableau ci-dessus présente les perspectives de croissance du secteur. Le signe « + » (bleu) exprime une croissance positive par rapport à l’année précédente, alors que le signe « - » (rouge) signifie une croissance nulle ou négative. La taille des « + » & « - » est fonction du rythme de croissance des indicateurs. ] Note méthodologique Croissance positive Croissance nulle/négative Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 35 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 2.4 Les prévisions 2006-2007 Accélération en 2006 La consommation de PAP féminin La consommation de prêt-à-porter féminin a bénéficié d’un renouveau en 2006, avec une progression de 1,3% (contre 0,5% en 2005). Le premier semestre 2006 a été marqué par ventes très inégales selon les périodes : le dynamisme du début d’année a contrasté avec les mois de mars et avril, grêlés par la crise du CPE et une météo peu favorable. Les mois d’été ont permis de relancer l’activité. Facteur non négligeable, la fréquentation touristique en hausse sur le territoire français a continué de doper la consommation française. Elle bénéficie en particulier aux grands magasins grâce à une clientèle américaine et asiatique amatrice de produits haut de gamme, en particulier de prêt-à-porter. Les gains de pouvoir d’achat en 2006 ont eu une répercussion positive sur les ventes de vêtements. L’augmentation du revenu disponible permet aux consommatrices de se tourner de nouveau vers l’achat d’habillement, poste de dépense qu’ils avaient relégué au second rang derrière d’autres priorités (logement et autres produits de loisirs). Croissance modeste en 2007 Les gains de pouvoir d’achats seront plus modestes en 2007, affectant la consommation de prêt-à-porter féminin qui va progresser à un taux annuel de 1%. Si les volumes achetés vont croître à un rythme plus soutenu, la consommation en valeur sera affectée par des prix à la consommation orientés à la baisse. La détente du pouvoir d’achat des ménages va inciter les consommatrices à se rendre dans les boutiques, mais elles resteront toutefois attentives aux prix. Ces derniers continueront à être un élément moteur d’achats dans un contexte économique et politique encore incertain (décrue légère du chômage, confiance faible des Français en l’avenir, échéances électorales). Consommation de PAP féminin unités : indice en valeur, base 100 en 2000, variation en % 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 (e) 2007 (p) Indice 100,0 99,9 101,2 100,2 101,7 102,2 103,5 104,5 Croissance nd -0,1% 1,3% -1,0% 1,5% 0,5% 1,3% 1,0% (*) données à surfaces commerciales comparables (e) estimation, (p) prévision et source Precepta, historique IFM-CTCOE Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 36 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 2.4 Les prévisions 2006-2007 Les prix à la consommation Baisse modérée en 2006 L’évolution à la baisse des prix à la consommation de prêt-àporter féminin se poursuit en 2006. Néanmoins, la baisse des prix reste quasi-nulle. Ce segment de l’habillement bénéficie en effet de l’effet mode qui permet, en renouvelant rapidement les collections, de justifier un niveau de prix stable, voire en hausse dans les chaînes spécialisées de centre-ville. Les circuits de périphérie par contre, gardent leur positionnement discount qui constitue le cœur de leur communication, et continuent de baisser leurs prix de vente. Nouvelle diminution en 2007 La tendance déflationniste du marché ne touche cependant pas à sa fin. Les acteurs moyens de gamme doivent s’adapter aux attentes d’une cliente toujours sensible au prix, même si elle peut céder ponctuellement sur un achat coup de cœur plus cher. Les chaînes de mode à prix modérés (dont certaines ont fait récemment leur entrée sur le marché français comme le « H&M anglais » New Look en 2006) vont continuer d’influencer les prix du marché à la baisse, en particulier sur la part des collections composée de produits basiques. Enfin, la suppression définitive des quotas sur le textile chinois en janvier 2008 va influencer l’évolution des prix à la consommation en 2007, les circuits de distribution anticipant une potentielle offensive sur les prix en 2008. Pour autant, les gains réalisés grâce à la délocalisation lointaine de la production et à la baisse du coût des achats ne seront que partiellement répercutés sur les prix de vente. Prix à la consommation des vêtements de dessus pour femmes unités : indice base 100 en 2000, variation en % 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 (e) 2007 (p) Indice 100,0 100,1 100,1 99,0 98,7 98,5 98,3 97,8 Croissance nd 0,1% 0,0% -1,1% -0,2% -0,2% -0,2% -0,5% (e) estimation, (p) prévision et source : Precepta, historique INSEE Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 37 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 3. Structure de la concurrence Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 38 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Panorama 3.1. Les circuits de distribution Marché du prêt-à-porter féminin 10,6 milliards d'euros en 2005 +1,3% Chaînes spécialisées Part de marché : 30,7% Ò Magasins indépendants Part de marché : 22,5% Ô Vente à distance Part de marché : 10,3% Ô GSS Grande Diffusion Part de marché : 10,1% Ò Grandes surfaces alimentaires Part de marché : 6,4% Ô Grands magasins Part de marché : 6,0% ÒÒ Magasins de sport Part de marché : 5,1% ÒÒ Marchés et foires Part de marché : 4,2% = Autres (*) Part de marché : 4,7% Ò La tendance indiquée correspond à l’évolution des ventes en valeur (*) y compris magasins populaires Source : Precepta, d’après la Fédération du prêt-à-porter féminin Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 39 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 3.1. Les circuits de distribution Forces, faiblesses et type de clientèle par circuit Chaînes spécialisées Magasins indépendants - - Offre peu large, limitée à une sélection de marques - Prix souvent plus élevés - Clientèle d’habituées et citadine, en particulier les 45 ans et plus - Fidèle Vente à distance - Possibilité de toucher les clientes les plus isolées - Offre importante - Espace créateur - Prix compétitifs - Présence forte sur Internet - Frein aux achats coup de cœur - Pas de possibilité d’essayage - Catalogue figé, peu de renouvellement de l’offre - Toutes catégories de clientèle - Elargissement vers les jeunes et branchés grâce aux marques et créateurs, ainsi que via l’e-commerce GSS Grande Diffusion - Positionnement prix - Offre importante - Maillage territorial - Implantation en périphérie des villes - Image discount - Produits bas de gamme - Toutes catégories de clientèle - Politique de prix bas - Générateur de fort trafic - Maillage territorial - - Cible large : toutes les catégories de clientèle - Offre de marques très large - Offre diversifiée - Implantation limitée à Paris et aux grandes villes de province - Prix élevés - Clientèle citadine au pouvoir d’achat élevé - Touristes (Paris) - Prix compétitifs - Bon maillage territorial - Offre limitée au sportswear - Clientèle essentiellement de sportives, mais aussi clientèle familiale - Prix abordables - Offre de plus en plus modernisée - Offre de PAP limitée - Clientèle de centre-ville Grandes surfaces alimentaires - Clientèle ciblée selon les enseignes, des plus jeunes (Pimkie, Jennyfer, Bershka) aux plus âgées (Un Jour Ailleurs) Grands magasins Clientèle Magasins de sport Faiblesses Magasins populaires Forces - Offre large - Renouvellement fréquent des - Standardisation et collections banalisation de l’offre et des - Maillage du territoire concepts - Prix compétitifs pour la plupart des enseignes Fidélité de la clientèle Proximité Bonne image Assortiment original Offre basique et limitée Manque de modernité Peu de marques Bas de gamme Source : Precepta Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 40 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les chiffres clés 3.2. Structure économique des circuits spécialisés Stagnation du nombre d’établissements Le nombre d’établissements de commerce de détail d’habillement d’un salarié ou plus a stagné entre 2004 et 2005, après une période de croissance dans la première moitié des années 2000. La légère progression des effectifs sur la période analysée traduit une hausse de la taille moyenne des commerces. Cette tendance est liée au développement des chaînes spécialisées sur le marché du prêt-à-porter. Celles-ci appartiennent à des groupes organisés qui emploient davantage de salariés. L’augmentation de l’effectif moyen par établissement au cours des 10 dernières années, passé de 4 à 4,6 employés entre 1996 et 2005, illustre ce phénomène. Cette évolution s’explique également par la multiplication des boutiques au sein d’une même entreprise. Nombre d’établissements et effectifs salariés (*) unités : nombre d’établissements (échelle de droite) et effectifs salariés (échelle de droite) Etablissements (G) 32 000 Effectifs (D) 145 000 140 000 31 000 En 2005, le nombre d’établissements de commerce de détail d’habillement a atteint 31 219 établissements qui emploient 142 618 personnes. L’effectif moyen par établissement est resté stable à 4,6 employés par établissement. 135 000 30 000 130 000 29 000 125 000 28 000 120 000 27 000 115 000 110 000 26 000 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 (*) établissements de 1 salarié et plus Source : UNIstatis Nombre d’établissements et effectifs salariés (*) unités : nombre et variation annuelle en % 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Etablissements 28 536 28 365 28 131 28 335 28 184 28 893 29 591 30 044 31 223 31 219 Crois. n.d. -0,6% -0,8% 0,7% -0,5% 2,5% 2,4% 1,5% 3,9% 0,0% Effectifs 114 840 115 607 118 428 123 016 126 991 132 010 135 782 138 123 142 510 142 618 Crois. n.d. 0,7% 2,4% 3,9% 3,2% 4,0% 2,9% 1,7% 3,2% 0,1% Effectif moyen 4,0 4,1 4,2 4,3 4,5 4,6 4,6 4,6 4,6 4,6 (*) établissements de 1 salarié et plus Source : UNIstatis Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 41 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 3.2. Structure économique des circuits spécialisés Répartition du parc d’entreprises Domination en nombre des TPE Le tissu économique du commerce de détail d’habillement est dominé par des entreprises de moins de 10 salariés, qui représentent 95% du parc d’entreprises. Elles sont composées de commerçants indépendants, sous enseigne ou non. L’expansion des chaînes spécialisées sur le mode du partenariat (franchise et surtout commission-affiliation) a tiré la croissance du nombre de TPE, en particulier celles qui emploient entre un et cinq salariés. Ces dernières ont vu leur part augmenter, passant 49,2% du parc en 2002 à 53,8% en 2004. Concentration de l’activité sur les entreprises d’au moins 20 salariés Peu nombreuses en termes de nombre d’établissements (elles ne représentent que 1,5% des établissements), les entreprises de plus de 20 salariés concentrent en revanche plus de la moitié du chiffre d’affaires du secteur, et emploient près de 45% des effectifs du secteur. Il s’agit notamment des chaînes de prêt-à-porter spécialisées succursalistes (Zara, H&M) et des GSS de grande diffusion (Kiabi, La Halle!). Concentration du secteur du commerce de détail d’habillement unité : %, part du parc d’entreprises unité : %, part du chiffre d’affaires total 6 à 9 salariés 7,3% 10 à 19 20 salariés et + 52,4% salariés 3,4% 20 salariés et + 1,5% 1 à 5 salariés 53,8% 10 à 19 salariés 8,9% 0 salarié 4,8% 6 à 9 salariés 9,4% 0 salarié 34,0% 1 à 5 salariés 24,5% Source : INSEE, Les entreprises du commerce de détail 2004 (dernières données disponibles) Concentration du secteur du commerce de détail d’habillement unités : nombre d’entreprises et d’équivalents temps plein, chiffre d’affaires en million d’euros 0 salarié 1 à 5 salariés 6 à 9 salariés 10 à 19 salariés 20 salariés et + Total Entreprises Part 11 802 18 675 2 534 1 180 521 34 712 34,0% 53,8% 7,3% 3,4% 1,5% 100,0% Chiffre d’affaires 1 023 5 221 2 003 1 897 11 168 21 312 Part 4,8% 24,5% 9,4% 8,9% 52,4% 100,0% Effectifs occupés (*) 12 206 46 605 16 328 13 157 70 225 158 521 Part 7,7% 29,4% 10,3% 8,3% 44,3% 100,0% (*) Equivalent temps plein Source : INSEE, Les entreprises du commerce de détail 2004 (dernières données disponibles) Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 42 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 3.2. Structure économique des circuits spécialisés Magasins indépendants : 22,5% Les indépendants : multimarques et commerce associé Bien qu’ils représentent encore plus de 20% des ventes de PAP féminin en 2005, les indépendants ont vu leur part de marché s’écrouler depuis deux décennies. Cette dernière a été réduite de moitié entre 1990 et 2005, passant de plus de 42% du chiffre d’affaires à 22,5%. Les indépendants souffrent de la concurrence des chaînes d’habillement qui ont introduit sur le marché une mode attractive à des prix abordables. Aujourd’hui, ils touchent une clientèle d’habitués et cherchent à se démarquer des réseaux intégrés en proposant un assortiment multimarque original, parfois sur des niches (grandes tailles, lignes de créateurs, etc.). Evolution du chiffre d’affaires des indépendants unité : million d’euros 2 700 Le chiffre d’affaires des magasins indépendants de prêt-à-porter féminin diminue chaque année, au profit des chaînes spécialisées. Entre 2002 et 2005, les ventes de ce circuit ont baissé de près de 9%. Toutefois, on note en 2005 un ralentissement de la perte de part de marché. Le chiffre d’affaires a diminué de 2,1% (contre plus de 3% les années précédentes) et la part de marché est passée de 23,3% à 22,5%. 2 651 2 600 2 549 2 468 2 500 2 415 2 400 2 300 2 200 2002 2003 2004 2005 Source : Fédération du prêt-à-porter féminin Les détaillants multimarques en tête Le commerce indépendant de prêt-à-porter féminin est dominé par les détaillants multimarques qui représentent 69% des boutiques. Ils constituent un groupe hétérogène aussi bien en termes de segments de marché (jeunes, senior, grandes tailles, etc.) que de positionnement prix (de la friperie au magasin haut de gamme). En 2005, les créations de boutiques multimarques ont progressé, et certaines boutiques indépendantes particulièrement dynamiques se sont distinguées : il s’agit de détaillants qui ont fait le pari d’un positionnement original et décalé et misent sur une relation client personnalisée. A cet égard, les détaillants les plus avancés se sont équipés d’outils informatiques afin de mettre en place des opérations de relance et de fidélisation. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 43 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Répartition du parc de boutiques de PAP féminin par mode de développement unité : %, part du parc de boutiques total Les magasins multimarques dominent dans le parc de boutiques indépendantes de prêt-à-porter. Les chaînes succursalistes, qui se sont fortement développées depuis les années 1990 ont atteint 22% des points de vente. Beaucoup poursuivent leur expansion grâce à un réseau de commerce associé qui complète l’ouverture de magasins intégrés. Magasins multimarques 69% Commissionaffiliation 5% Franchises 4% Succursales 22% Source : IFM via « Boutiques de mode, mode d’emploi », édition 2006 Répartition du parc de boutiques de mode unités : nombre de magasins, part en % Magasins multimarques Chaînes Franchises Groupement d'indépendants Commission-affiliation Total Tous segments (*) Nombre Part 29 229 62,1% 11 814 25,1% 2 562 5,4% 1 912 4,1% 1 565 3,3% 47 082 100,0% PAP Femmes Nombre Part 12 775 69,0% 4 075 22,0% 682 3,7% 0 0,0% 982 5,3% 18 514 100,0% (*) hommes, femmes, enfants, mixte, lingerie, multispécialistes (dont sport) Source : IFM via « Boutiques de mode, mode d’emploi », édition 2006 Répartition des détaillants multimarques de PAP féminin par segment de marché unité : %, part du parc total de boutiques multimarques Les boutiques de prêt-à-porter féminin classique sont en tête en termes de nombre de magasins, représentant 20% du parc. Elles sont suivies de près par les boutiques de jeans et de sportswear. Ces dernières bénéficient de l’engouement des consommatrices pour ce type de vêtements. Ce sont les créneaux qui attirent le plus de nouveaux commerces avec la mode de grande diffusion (plus de 20% des créations chacun en 2005). 20% Classique 18% Jeans-sportswear 16% Mode grande diffusion 15% Casual 11% Femmes actives 10% Lignes de créateurs 6% Grandes tailles 4% Luxe 0% 5% 10% 15% 20% 25% Source : IFM via « Boutiques de mode, mode d’emploi », édition 2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 44 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Une clientèle de 45 ans et plus En 2005, 60% de la clientèle des détaillants multimarques était composée de femmes de 45 ans et plus. Cette cible est plus sensible à la relation de proximité instaurée dans les boutiques indépendantes que les plus jeunes. Elle se tourne également vers ce circuit de distribution pour y trouver des produits plus adaptés en termes de style et de morphologie que dans les chaînes spécialisées. Le retour des jeunes consommatrices Parmi les évolutions récentes de la clientèle des boutiques multimarques, la progression de la part des 15-34 ans est remarquable en 2005. Elles comptent aujourd’hui pour 30% du chiffre d’affaires des indépendants. Cette tranche d’âge, adepte des chaînes spécialisées, se tourne de nouveau vers les détaillants qui ont su adapter leur offre à leurs attentes avec une mode originale et branchée. Répartition des circuits de distribution de PAP féminin par tranches d’âges (*) unité : %, part des dépenses totales Les jeunes filles de 15-24 ans sont les plus grosses consommatrices de prêtà-porter féminin, et également les plus adeptes des chaînes spécialisées chez qui elles réalisent plus de 40% de leurs achats. Les femmes plus âgées se tournent davantage vers les magasins indépendants. Les jeunes femmes de 35-44 ans privilégient la grande distribution, souvent pour regrouper les achats de toute la famille. Indépendants Chaînes spécialisées Autres Grands magasins et magasins populaires Grande distribution (*) 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65 et plus (*) y compris chaussants, sous-vêtements et lingerie Source : IFM via « Boutiques de mode, mode d’emploi », édition 2006, données 2005 Répartition des circuits de distribution de PAP féminin par tranches d’âges (*) unité : million d’euros Indépendants 15-24 ans 25-34 ans 35-44 ans 45-54 ans 55-64 ans 65 et plus Total 516 340 303 477 564 651 2 851 Grands magasins (1) 148 146 187 252 217 194 1 144 Chaînes spécialisées 1 196 727 533 552 380 337 3 725 Grande distribution (2) 885 848 845 786 636 844 4 844 Autres Total 201 121 202 195 141 215 1 075 2 946 2 182 2 070 2 262 1 938 2 241 13 639 (*) y compris chaussants, sous-vêtements et lingerie (1) et magasins populaires (2) GSS de grande diffusion (y compris magasins de sport), GSA et vente à distance Source : IFM via « Boutiques de mode, mode d’emploi », édition 2006. Données 2005 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 45 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 3.2. Structure économique des circuits spécialisés Chaînes spécialisées : 30,7% Les chaînes spécialisées : en tête Les chaînes spécialisées de centre-ville ont progressé rapidement depuis deux décennies, en particulier depuis l’arrivée de groupes étrangers (H&M et Inditex notamment) qui ont bousculé le marché et ont largement contribué à son évolution. Certaines chaînes françaises de prêt-à-porter féminin font également preuve d’initiatives et ont su tirer parti de l’engouement pour les boutiques de centre-ville en proposant une offre mode en perpétuel renouvellement, à des prix attractifs (Camaïeu, Promod, Cache-Cache). Evolution du chiffre d’affaires des chaînes spécialisées unité : million d’euros 3 295 3 292 3 290 Les ventes des chaînes spécialisées de centre-ville progressent depuis trois ans. Elles ont su s’imposer comme le principal circuit de distribution sur le marché du prêt-à-porter féminin, avec un chiffre d’affaires de 3,3 milliards d’euros en 2005, soit plus de 30% de part de marché. 3 285 3 283 3 280 3 276 3 274 3 275 3 270 3 265 2002 2003 2004 2005 Source : Fédération du prêt-à-porter féminin Principales chaînes spécialisées de centre-ville unité : million d’euros H&M Etam Zara Camaïeu Armand Thierry Cache-Cache Promod Jennyfer Pimkie J. Riu Naf Naf Gap Mim CA boutiques (*) 567 538 535 (1) 518 380 (1) 370 350 (2) 306 (2) 301 170 170 (1) 167 166 Variation 04/05 15,9% n.d. 14% 10,2% 15% 23% 8,5% -12,3% -10,3% 2% n.d. -6% n.d. (*) chiffre d’affaires TTC 2005 France (1) estimation LSA (2) estimation Precepta Source : Precepta d’après sociétés et presse professionnelle et économique Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 46 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 3.2. Structure économique des circuits spécialisés GSS de grande diffusion : 10,1% Les GSS de grande diffusion : en développement Le plus souvent installées en périphérie des villes, les GSS de grande diffusion connaissent un vif succès depuis plusieurs années. Elles n’apparaissent toutefois qu’en quatrième position parmi les circuits de distribution de prêt-à-porter féminin, avec 10,1% de part de marché. Ce sont en effet des enseignes mixtes qui étendent leur offre à toute la famille, et parfois même à d’autres catégories de produits (maison et bazar chez Babou). Elles misent sur une offre au rapport qualité/prix/mode attractif et gagnent des parts de marché sur les circuits généralistes concurrents (vépécistes, GSA). Chiffre d’affaires des GSS de grande diffusion unité : million d’euros 1 120 Le chiffre d’affaires des GSS de grande diffusion a augmenté de 6,3% en 2005, confirmant le succès de ce format de magasins spécialistes de l’habillement. Toutefois, tous les modèles ne sont pas fructueux : alors que les ventes des chaînes leaders continuent de progresser, celles de la plupart des enseignes de hard discount textile baissent. 1 086 1 080 1 069 1 040 1 022 988 1 000 960 920 2002 2003 2004 2005 Source : Fédération du prêt-à-porter féminin Principales GSS de grande diffusion unité : million d’euros La Halle! Kiabi C&A Gemo Babou Vêti Eurodif Fabio Lucci Défi Mode Styleco CA boutiques (*) 800 565 (2) 513 495 (2) 305 (1) 230 228 200 (3) 100 92 Variation 04/05 +15,9% +10,80% +3,90% +1,10% +5% -3,50% n.d. n.d. +20% +9% (*) Chiffre d’affaires TTC 2005 France (1) Données 2004 (2) Estimation LSA( 3) Estimation Precepta Source : Precepta d’après sociétés et presse professionnelle et économique Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 47 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les modes de développement 3.3. Structure commerciale L’intégration en tête La grande majorité des enseignes de PAP féminin (selon le nombre de points de vente) est détenue en propre. La franchise reste marginale, tandis que l’affiliation est encore peu développée bien qu’elle offre des avantages en termes de rapidité d’extension du réseau, et permet aux groupes succursalistes de conserver le contrôle de la gestion des stocks. Mais aussi une forte mixité La mixité des formules est toutefois une caractéristique propre à l’habillement que l’on ne retrouve guère dans les autres secteurs. De plus en plus d’acteurs intégrés ont recours au partenariat (en particulier sous la forme de contrats de commission-affiliation) pour développer leur parc de magasins dans les petites et moyennes villes. Mode de développement des principales enseignes spécialisées de prêt-à-porter féminin Nombre total de points de vente > 200 151-200 Camaïeu Pimkie Jennyfer Mim Etam Cache-Cache Comptoir des Cotonniers Naf Naf J. Riu 1.2.3 Promod Caroll Patrice Bréal 101-150 M&S Mode Morgan Un Jour Ailleurs Devernois Julie Guerlande Christine Laure Antonnelle La City Chattawak Multiples < 100 Xanaka Kookaï Rodier Femmes Intégré Sym Sinequanone Mango Chantal Rosner Scottage Un Moment avec L Affilié Franchisé Principal mode de développement Source : Precepta d’après Panorama Trade Dimension 2007, données sociétés et presse professionnelle Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 48 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 L’intégration avant tout La suprématie des magasins détenus en propre (commerce intégré) est aussi flagrante du côté des enseignes de PAP mixtes. En revanche, dans ce secteur, la mixité entre les modes de développement est moins marquée. Les surfaces de vente souvent plus étendues rendent difficile la création de points de vente indépendants. Parmi les GSS de grande diffusion, Styleco, et depuis peu Kiabi, font figures d’exception : elles développent leur réseau en partie avec l’aide de commerçants affiliés (le premier point de vente Kiabi affilié a ouvert ses portes en décembre 2005). Mode de développement des principales enseignes spécialisées de prêt-à-porter mixte Nombre total de points de vente La Halle! > 200 Gemo Armand Thierry Pantashop Alain Manoukian Burton Défi Mode 101-200 Kiabi Vêti Styleco Mexx Esprit Fabio Lucci Districenter < 100 C&A Zara Eurodif H&M Vêt' Affaires IKKS Damart Intégré Benetton New Man Vedimo Affilié Franchisé Adhérent Principal mode de développement Source : Precepta d’après données sociétés et presse professionnelle, Panorama Trade Dimension 2007 (données au 01/09/2006) Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 49 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Mode de développement des principales enseignes spécialisées de prêt-à-porter féminin unité : nombre de magasins Total Magasins France Intégré Affilié Franchisé International Camaïeu 393 335 - 58 110 Cache-Cache 326 121 205 - 6 Pimkie 270 270 - - 390 Jennyfer 255 213 42 - 117 Mim 235 235 - - - Etam 206 174 32 - 312 (*) Comptoir des Cotonniers 198 78 57 63 13 Naf Naf 195 145 7 43 320 J. Riu 194 155 35 4 14 1.2.3 188 167 21 - 73 Promod 177 170 7 - 280 Caroll 176 114 62 - 79 Patrice Bréal 153 63 90 - - M&S Mode 141 141 - - 266 Morgan 129 101 28 - 451 Un Jour Ailleurs 128 123 5 - 13 Devernois 118 68 38 12 56 Julie Guerlande 115 46 44 25 - Christine Laure 110 65 45 - - Antonelle 106 66 40 - 4 La City 101 57 14 30 10 Chattawak 89 74 13 2 - Sym 85 18 61 6 2 Multiples 76 73 3 - 1 Sinequanone 72 14 - 58 155 Mango 70 30 40 - 793 Scottage 70 22 48 - - Chantal Rosner 67 10 - 57 4 Un Moment Avec L 62 17 36 9 - Xanaka 66 66 - - 89 Kookaï 59 32 26 1 320 Rodier Femmes 52 22 14 16 3 (*) plus Etam Chine sous les enseignes Etam, Etam Sport et Etam Week-end (2 067 points de vente) Source : Precepta d’après données sociétés et presse professionnelle, Panorama Trade Dimension 2007 (données au 01/09/2006) Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 50 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Mode de développement des principales enseignes spécialisées de prêt-à-porter mixte unité : nombre de magasins Magasins France International Total Intégré Affilié Franchisé Adhérent La Halle! 318 318 - - - 17 Gemo 275 275 - - - 140 Armand Thierry 270 270 - - - - Pantashop 250 - - 250 - 30 Alain Manoukian 219 103 25 91 - 10 Vêti 156 - - - 156 9 Burton 138 138 - - - - Défi Mode 136 136 - - - - Esprit 132 17 - 115 - 101 Kiabi 123 123 - - - 27 Styleco 117 39 78 - - 4 Fabio Lucci 115 115 - - - 20 Mexx 113 13 100 - - 62 Districenter 100 100 - - - - C&A 92 92 - - - 911 Zara 91 91 - - - 2 793 Eurodif 81 81 - - - - H&M 75 75 - - - 1 170 Vet' Affaires 75 75 - - - - Benetton 74 25 - 49 - 4 500 IKKS 73 42 31 - - 61 New Man 71 28 - 43 - 19 Damart 67 49 18 - - 71 Vedimo 65 - - - 65 - Source : Precepta d’après données sociétés et presse professionnelle, Panorama Trade Dimension 2007 (données au 01/09/2006) Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 51 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Données commerciales 3.3. Structure commerciale Caractéristiques des principales enseignes spécialisées de prêt-à-porter féminin : domination des boutiques de centre-ville unités : nombre de magasins, surface moyenne en m², zone de population en nombre d’habitants Magasins Surface moyenne Zone de population Type d’implantation Camaïeu 393 200 à 600 25 000 CV, P Cache-Cache 326 150 à 180 20 000 CV, CCial Pimkie 270 150 à 600 n.d. CV, CCial Jennyfer 255 150 à 300 50 000 CV, CCial Mim 235 150 à 500 50 000 CV, CCial Etam 206 160 à 1 500 100 000 CV, CCial Comptoir des Cotonniers 198 70 à 100 n.d. CV, P Naf Naf 195 50 à 450 50 000 CV, CCial J. Riu 194 120 à 250 45 000 CV, CCial 1.2.3 188 150 à 250 50 000 CV, CCial Promod 177 250 100 000 CV, CCial Caroll 176 80 à 200 100 000 CV, CCial Patrice Bréal 153 90 n.d. CV, CCial M&S Mode 141 200 à 250 n.d. CV, P Morgan 129 100 à 120 50 000 CV, CCial Un Jour Ailleurs 128 130 50 000 CV, CCial Devernois 118 50 à 100 50 000 CV, CCial Julie Guerlande 115 70 à 100 30 000 CV, CCial Christine Laure 110 80 n.d. CV, CCial Antonelle 106 60 30 000 CV, CCial La City 101 80 70 000 CV, CCial Chattawak 89 55 à 70 80 000 CV Sym 85 60 50 000 CV, CCial Multiples 76 80 100 000 CV, CCial, P Sinequanone 72 150 n.d. CV, CCial Mango 70 300 à 700 60 000 CV, P Scottage 70 70 n.d. CV, CCial Chantal Rosner 67 50 à 120 50 000 CV, CCial Un Moment Avec L 62 50 n.d. CV, CCial Xanaka 66 160 à 180 200 000 CV, CCial Kookaï 59 100 à 250 50 000 CV, CCial Rodier Femmes 52 70 100 000 CV, CCial CV = centre-ville ; CCial = centre commercial ; P = périphérie Source : Precepta d’après données sociétés et presse professionnelle, Panorama Trade Dimension 2007 (données au 01/09/2006) Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 52 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Caractéristiques des principales enseignes spécialisées de prêt-à-porter mixte : marques mixtes vs. GSS de grande diffusion unités : nombre de magasins, surface en m², CA en milliers d’euros, zone de population en nombre d’habitants Magasins Surface moyenne Zone de population Type d’implantation La Halle! 318 1 100 100 000 CV, P Gemo 275 1 400 n.d. P Armand Thierry 270 120 à 600 50 000 CV, CCial Pantashop 250 75 15 000 CV, CCial, P, R Alain Manoukian 219 90 à 350 50 000 CV, CCial Vêti 156 1 000 n.d. P Burton 138 100 à 1 300 100 000 CV, CCial Défi Mode 136 800 10 000 à 50 000 CV, CCial, P Esprit 132 200 100 000 CV, CCial Kiabi 123 1 400 30 000 à 60 000 CCial, P Styleco 117 700 50 000 CV, P Fabio Lucci 115 900 60 000 P Mexx 113 180 100 000 CV, CCial Districenter 100 950 n.d. CCial, P C&A 92 2 000 à 6 000 > 200 000 CV, P Zara 91 700 à 1500 100 000 CV, CCial Eurodif 81 1 000 à 1 200 50 000 CV H&M 75 500 à 3 000 50 000 CV, CCial Vet' Affaires 75 700 à 1 500 50 000 à 500 000 P Benetton 74 115 à 1 500 50 000 à 500 000 CV, CCial IKKS 73 85 70 000 à 150 000 CV, CCial New Man 71 100 40 000 à 50 000 CV Damart 67 150 à 250 n.d. CV Vedimo 65 250 3 000 CV, CCial, R CV = centre-ville ; CCial = centre commercial ; P = périphérie ; R = rural Source : Precepta d’après données sociétés et presse professionnelle, Panorama Trade Dimension 2007 (données au 01/09/2006) Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 53 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 3.4. Les forces en présence Le contrôle financier Un marché de plus en plus structuré L’arrivée des groupes étrangers Inditex puis H&M en France dans les années 1990 a profondément bouleversé le secteur de la distribution de prêt-à-porter féminin, qui ne cesse depuis de se professionnaliser avec l’implication croissante de gestionnaires dans la direction des chaînes. La proportion des enseignes indépendantes, qui auront toujours leur place du fait de l’émergence permanente de nouveaux acteurs sur le marché de la mode, tend à se réduire au profit de groupes multi-enseignes, français et étrangers, et de chaînes passées sous le contrôle de fonds d’investissement. Des intervenants français encore majoritaires Les capitaux familiaux sont encore nombreux dans le secteur tant du côté des grands groupes tels que Eram ou l’association familiale Mulliez (à la tête de Pimkie, Kiabi, Xanaka-Orsay et Choyo), que de sociétés de moindre envergure mais incontournables (Promod, Naf Naf, etc.). Renforcement des groupes étrangers Toutefois, les capitaux étrangers s’imposent de plus en plus dans le paysage concurrentiel français du prêt-à-porter féminin et mixte. Si plusieurs groupes étrangers de prêt-à-porter ont fait irruption sur le marché français dans les années 1990, le mouvement n’est pas terminé. Après quelques années de calme, le marché français suscite de nouvelles ambitions. Ainsi, Inditex poursuit l’introduction des enseignes du groupe encore absentes en France (Pull&Bear et Zara Home en 2006, Kiddy’s Class et Oysho annoncés pour 2007) ; le groupe New Look a lancé son enseigne éponyme en 2006 avec des objectifs de développement rapide ; la chaîne britannique Topshop du groupe Arcadia dirigé par Philip Green compte s’implanter prochainement sur le sol français ; Tally Weijl, l’enseigne suisse de vêtement pour jeunes filles de 15-25 ans à la communication volontairement provocatrice a également l’intention de pénétrer le marché français… Rôle croissant des fonds d’investissements Par ailleurs, l’intérêt des fonds d’investissement pour le marché de la distribution de prêt-à-porter se maintient. Les opérations de rachats, déjà nombreuses en 2005, se sont poursuivies en 2006 : Modamax (Axa Private Equity) a lancé une deuxième OPA sur Camaïeu, acquérant ainsi 64,6% du capital de la chaîne. Le fonds d’investissement Astorg Partners, propriétaire de l’enseigne Un Jour Ailleurs, l’a revendue à Astria Capital Partenaires. Enfin, PAI Partners a annoncé vouloir revendre le groupe Vivarte (La Halle, Kookaï, Caroll), acquis deux ans auparavant. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 54 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Type de contrôle financier des principales enseignes de PAP féminin et mixte : montée en puissance des groupes étrangers et des fonds d’investissements Nombre de magasins > 200 Alain Manoukian Camaïeu Cache-Cache La Halle! Gémo Pimkie Armand Thierry Jennyfer Mim Etam Naf Naf 1.2.3 Comptoir des Cotonniers (*) 100-200 M&S Mode Esprit < 100 C&A Zara H&M Benetton Mango Groupes étrangers Caroll Un Jour Ailleurs Morgan J. Riu Promod Patrice Bréal Kiabi Fabio Lucci Scottage Devernois La City Sinequanone Kookaï Chaînes détenues par un fonds d'investissement Groupes français multi-enseignes Chaînes françaises indépendantes Type de contrôle (*) Comptoir des Cotonniers a été racheté à 100% par le groupe de textile japonais Fast Retailing en juillet 2006. Ce dernier a accéléré le processus de rachat de l’entreprise au fonds d’investissement Alpha et aux fondateurs, la famille Elicha Source : Precepta Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 55 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les groupes étrangers : Inditex 3.5. Les monographies Groupe Inditex Site Internet www.inditex.com (site institutionnel) Chiffre d’affaires 2005 ¾ 6 741 millions d’euros (+21% ; +5% à périmètre comparable) Principaux actionnaires Au 31 janvier 2006, M. Armencio Ortega Gaona via Gartler SL (59,3%), Rosalia Mera Goyene (7%), public (33,7%). Inditex est coté à la bourse de Madrid. Présentation du groupe - Le groupe succursaliste espagnol Inditex intervient de la conception à la distribution de vêtements et chaussures pour hommes, femmes, enfants, ainsi que de textile et linge de maison. Il est présent dans 62 pays à travers huit enseignes et près de 3 000 magasins. En France, il est présent dans le prêt-à-porter féminin avec les enseignes Zara, Massimo Dutti, Bershka et Pull&Bear. Evolution du chiffre d’affaires du groupe Inditex (*) unité : milliard d’euros 8 6,74 7 L’activité du groupe Inditex se développe à un rythme soutenu, avec une croissance moyenne annuelle du chiffre d’affaires de près de 21% depuis 2000. Entre 2005, celui-ci a augmenté de 21%, atteignant 6,74 milliards d’euros. 5,57 6 4,60 5 3,97 4 3 3,25 2,62 2 1 0 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05 2005/06 (*) clôture de l’exercice au 31/01 Source : groupe Inditex Activités du groupe ¾ Design et conception : 200 designers conçoivent les produits en Espagne. 20 000 modèles sont ainsi dessinés chaque année. Ils n’ont pas pour vocation de précéder la mode, et se contentent de coller aux dernières tendances. ¾ Production et approvisionnement : les produits à forte rotation les plus liés à la mode sont fabriqués dans les usines du groupe en Espagne, au Portugal ou au Maroc (plus de 50% de la production) ; la production des pièces basiques qui restent plus longtemps en rayon est sous-traitée, principalement en Asie et en Turquie. ¾ Logistique : la marchandise est livrée au moins deux fois par semaines dans les magasins, à partir des plateformes logistiques du groupe situées en Espagne. ¾ Distribution : les produits Inditex sont distribués dans huit enseignes de prêt-à-porter et art de la maison aux positionnements distincts. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 56 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Enseignes du groupe ¾ Zara : milieu de gamme, vêtements, accessoires et chaussures pour femme, homme et enfant, parfums ; ¾ Bershka : milieu de gamme, vêtements, accessoires et chaussures pour jeunes filles de 12 à 25 ans ; ¾ Massimo Dutti : milieu/haut de gamme, vêtements et accessoires pour homme et femme ; ¾ Pull&Bear : milieu de gamme, vêtements et accessoires sportswear et casualwear, mixtes, pour les 15-35 ans ; ¾ Stradivarius : milieu de gamme, vêtements et accessoires pour jeunes femmes urbaines ; ¾ Kiddy’s Class : mode enfantine milieu de gamme ; ¾ Oysho : lingerie moyen de gamme ; ¾ Zara Home : textile et linge de maison milieu de gamme. Parc de magasins du groupe Inditex unités : million d’euros, variation en %, surface de vente en m² Zara Bershka Massimo Dutti Pull&Bear Stradivarius Kiddy's Class Oysho Zara Home Total Chiffre Variation 04/05 d’affaires (*) 4 440,8 18% 639,4 26% 533,8 16% 445,1 21% 341,1 41% 155,4 29% 107,0 49% 78,1 93% 6 740,7 21% Nombre de magasins (**) 928 405 382 447 280 168 179 133 2 922 dont France 91 24 11 1 1 0 0 1 129 Ouvertures prévues en 06 130 à 140 65 à 75 30 à 40 45 à 55 35 à 45 30 à 40 40 à 50 35 à 45 410 à 490 (*) chiffre d’affaires HT 2005-2006, clôture de l’exercice au 31/01 (**) données au 04/09/2006 Source : groupe Inditex Progression de l’activité en France L’enseigne Zara a réalisé un chiffre d’affaire estimé de 535 millions d’euros en France en 2005, en progression de 14% par rapport à 2004. 7 nouveaux magasins Zara ont ouvert leurs portes. Les autres enseignes de prêt-à-porter féminin ou mixte se sont également développées avec 10 Bershka supplémentaires, 3 Massimo Dutti et l’introduction de Pull&Bear, entre fin janvier 2005 et fin janvier 2006. La France fait partie des marchés stratégiques pour Inditex, qui compte y introduire l’ensemble des ses enseignes. Ainsi, l’enseigne de lingerie Oysho et celle de mode pour enfant Kiddy’s Class devraient faire leur entrée dans l’Hexagone en 2007. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 57 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les groupes étrangers : H&M 3.5. Les monographies Groupe H&M (Hennes & Mauritz) Site Internet www.hm.com (site institutionnel) Chiffre d’affaires 2005 61 262,2 millions de couronnes suédoises (+14,1%), soit 6 601,8 millions d’euros (HT) Principaux actionnaires Au 1er décembre 2005, trois actionnaires détenaient plus de 3% du capital : famille Persson (36,5%), Lottie Tham (4,4%), Alecta (3,2%). Le groupe H&M est coté à la bourse de Stockholm. Présentation du groupe - Le groupe succursaliste suédois H&M intervient dans la conception et la distribution de vêtements et accessoires pour femmes, hommes et enfants. Fondé en 1947, H&M est aujourd’hui présent dans 23 pays à travers près de 1 250 magasins. La stratégie du groupe s’appuie sur le slogan « Mode et qualité au meilleur prix ». Une seule enseigne baptisée H&M regroupe différents styles et marques de produits (Divided Male, Divided Female, L.O.G.G., H&M Ladies, etc.) qui sont organisés de plus en plus fréquemment dans des modules plus petits intégrés dans les magasins. Evolution du chiffre d’affaires du groupe H&M (*) unité : milliard de couronnes suédoises 70 Le chiffre d’affaires du groupe Hennes & Mauritz croît à un rythme de 11,5% en moyenne chaque année depuis 2001. En 2005, le développement de l’activité s’est accéléré et les ventes ont atteint 61,3 milliards de couronnes suédoises (6,6 milliards d’euros), progressant de 14,1% par rapport à 2004. 61,3 60 50 53,7 45,5 48,2 2001/02 2002/03 39,7 40 30 20 10 0 2000/01 2003/04 2004/05 (*) clôture de l’exercice au 30/11 Source : groupe H&M Répartition géographique du chiffre d’affaires unité : %, part du chiffre d’affaires TTC total Très internationalisé, le groupe H&M réalise moins d’un quart de son chiffre d’affaires en Scandinavie, sa région d’origine. Les autres pays d’Europe représentent la majorité de l’activité, l’Allemagne étant le plus gros marché du groupe. L’Amérique du Nord quant à elle, ne compte encore que pour 6% des ventes. H&M n’y est présent que depuis 2000. Pays scandinaves 22% Amérique du Nord 6% Allemagne 27% France 7% Reste de l'Europe 38% Source : groupe H&M Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 58 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Activités du groupe ¾ Design et conception : le groupe H&M s’appuie sur une équipe de 100 stylistes et 55 modélistes qui réalisent les modèles à Stockholm. ¾ Production : pour la fabrication de ses produits, H&M ne détient pas d’usines en propre mais fait appel à 700 fournisseurs via 22 bureaux de production à travers le monde. Dans un souci de recherche du meilleur prix, H&M travaille en majorité avec des pays à bas coûts de fabrication. Ainsi, 60% des marchandises sont produits en Asie (notamment en Chine), le reste essentiellement en Europe. ¾ Logistique : afin de garder le contrôle de l’approvisionnement et de limiter les intermédiaires, H&M assure lui-même la logistique à partir de ses plateformes de distribution. Le rétablissement des quotas chinois sur certaines pièces en juillet 2005 a fortement gêné l’approvisionnement des magasins étant donné l’importance des importations du groupe en provenance de ce pays. Néanmoins, cet événement n’a pas eu de conséquences notoires sur les résultats de l’année. ¾ Distribution : à l’instar des autres fonctions du groupe, la distribution est organisée en vue d’une optimisation maximale des coûts. Les points de vente sont loués, les réserves réduites au minimum et les invendus écoulés rapidement via du déstockage. Progression de l’activité en France La France fait partie des pays stratégiques de H&M. Avec un chiffre d’affaires de 567 millions d’euros en 2005 (+16%), elle représente 7% de l’activité du groupe. Le groupe détenait 76 succursales au 31 mai 2006, et compte poursuivre son développement, notamment en province où il est moins présent qu’en région parisienne. Il prévoit également l’ouverture prochaine d’un magasin amiral de 3 000 m² sur les Champs-Elysées. Le premier semestre 2006 confirme la progression de l’activité en France : H&M a réalisé un chiffre d’affaires de 299,7 millions d’euros sur les 6 premiers mois de son exercice, en hausse de 17% par rapport au premier semestre 2005. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 59 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les groupes étrangers : C&A 3.5. Les monographies Groupe C&A Site Internet www.c-et-a.com (site institutionnel) Chiffre d’affaires consolidé 5,2 milliards d’euros TTC (+8,5% à périmètre non comparable, +1,5% à périmètre constant) Principaux actionnaires Famille Brenninkmeyer via la holding suisse Cofra. Groupe non coté. Présentation du groupe Créé en 1841 à partir d’un entrepôt et d’une société commerciale, le groupe hollandais succursaliste C&A est aujourd’hui un des leaders de la distribution de prêt-à-porter en Europe. Il intervient dans la conception, la fabrication et la distribution de vêtements et accessoires pour hommes, femmes et enfants. Il s’est imposé comme le « spécialiste européen de l’habillement pour toute la famille ». Avec plus de 1 000 points de vente, C&A est présent dans 13 pays avec les enseignes C&A, Clockhouse Shop et Kids Store. Il détient un portefeuille de 11 marques exclusives, de Clockhouse pour les jeunes branchés à Westbury et Your Sixth Sense pour une clientèle classique. Répartition géographique du chiffre d’affaires du groupe C&A unité : %, part du chiffre d’affaires TTC total C&A est présent dans 13 pays européens. Avec 10% du chiffre d’affaires, la France représente le deuxième marché le plus important, après l’Allemagne qui constitue le poids lourd de l’activité du groupe avec 52% des ventes en 2005. France 10% Allemagne 52% Pays Bas 9% Portugal 1% Rép. tchèque/Hong/Pol 2% Espagne 5% Autriche 6% Suisse 7% Belg/Lux 8% Source : C&A Europe via presse professionnelle, données 2005 Activités du groupe ¾ Design et conception : en deux ans, C&A a agrandi de 30% son équipe de stylistes qui compte désormais 80 personnes réparties entre Bruxelles (homme et enfant) et Düsseldorf (femme). ¾ Fabrication et logistique : à partir des sièges de Bruxelles et de Düsseldorf, les acheteurs du groupe travaillent avec 14 bureaux d’achats en Asie, Europe de l’Est et Turquie, et s’approvisionnent auprès de 1 200 fournisseurs contrôlés par la Socam. La part du sourcing direct tend à être augmentée. Les produits sont ensuite acheminés dans les magasins à partir de douze centres logistiques. ¾ Distribution : les magasins sous l’enseigne historique C&A sont des grandes surfaces de 1 800 à 2 000 m² qui regroupent sous un même toit l’ensemble des collections. Deux enseignes plus petites, Clockhouse Shop et Kids Store, proposent respectivement l’offre sous marque Clockhouse et les collections enfants dans des boutiques de taille plus modeste. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 60 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Progression de l’activité en France Le chiffre d’affaires de C&A en France a progressé de 4% en 2005, pour atteindre 513 millions d’euros. Le parc de magasins s’est agrandi de 14 nouveaux points de vente dont une grande partie a ouvert en périphérie. Il comptait ainsi 93 magasins au 28 février 2006, répartis entre centres-ville (38), galeries commerciales (23) et périphéries (32). Un magasin C&A de 800 m² consacré aux collections féminines a été testé en 2003, mais cette initiative ne devrait pas être renouvelée pour le moment, le groupe se concentrant sur son format historique (1 800 à 2 000 m²) en France. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 61 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les groupes étrangers : Benetton 3.5. Les monographies Groupe Benetton Site Internet www.benettongroup.com (site institutionnel) Chiffre d’affaires 2005 1 765 millions d’euros (+3,6%) Principaux actionnaires Famille Benetton via Edizione Holding S.p.A. (67,1%), public (32,9%). Le groupe est coté aux Bourses de Milan, Francfort et New York. Présentation du groupe Spécialiste de l’habillement pour femmes, hommes et enfants, le groupe italien Benetton est présent dans 120 pays à travers environ 5 000 boutiques, dont 280 détenues en propre. Il détient les marques United Colors of Benetton, Sisley, Undercolors (lingerie), Playlife (cuir) et Killer Loop (streetwear). Benetton réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires dans le prêt-à-porter (93% des ventes en 2005), le solde concernant le sportswear, le matériel, les activités de fabrication et autres. Il produit quelque 110 millions de vêtements par an, dont 20% en Italie. Sur le marché français, le groupe Benetton intervient à travers les enseignes United Colors of Benetton et Sisley. La première propose des vêtements colorés, décontractés et pratiques, ainsi que des accessoires, des parfums, des articles textiles pour la maison, etc. Sisley propose quant à elle des vêtements moyen-haut de gamme pour hommes et femmes. Evolution du chiffre d’affaires du groupe Benetton unité : milliard d’euros 2,5 Après plusieurs années de baisse consécutives, le chiffre d’affaires de Benetton a de nouveau progressé en 2005. Une meilleure gestion des livraisons et le développement du marché turc notamment ont contribué à la hausse de 3,6% de l’activité. Les ventes ont ainsi atteint 1,77 milliard d’euros en 2005. 2,10 1,99 2,0 1,86 1,70 1,77 2004 2005 1,5 1,0 0,5 0,0 2001 2002 2003 Source : groupe Benetton Activités du groupe ¾ Design et conception : 200 stylistes travaillent au siège du groupe près de Venise à l’élaboration de quatre collections annuelles. ¾ Production et logistique : le plan de réduction des coûts mené par le groupe depuis 2004 a conduit à la délocalisation de 80% de la production en Tunisie, en Turquie, en Asie et en Europe de l’Est. 20% des produits continuent à être fabriqués en Italie. Le centre de Castrette, ancien lieu de production technologique, a été transformé en plateforme de distribution qui traite 40 000 colis par jour. Ce centre est complété par un second hub logistique ouvert à Hong Kong depuis 2004, qui permet de mieux gérer les approvisionnements des zones Asie et Amériques. ¾ Distribution : le groupe Benetton distribue ses produits dans quatre enseignes. Les boutiques sont majoritairement développées sous le mode du partenariat, mais Benetton ouvre de plus en plus de magasins intégrés afin d’harmoniser les points de vente, de mieux contrôler la distribution et de disposer de plus grandes surfaces de vente. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 62 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les groupes étrangers : Mango 3.5. Les monographies Groupe Mango Sites Internet www.mango.com (site institutionnel) www.mangoshop.com (site marchand) Chiffre d’affaires 2005 881 millions d’euros (+5,9%) Principal actionnaire Famille Andic Présentation du groupe Le groupe espagnol Mango intervient dans la conception, la fabrication et la distribution de vêtements, d’accessoires et de chaussures pour femmes. Située près de Barcelone, la centrale du groupe occupe une surface de 150 000 m² et accueille l’ensemble des services centraux (design, contrôle de la production et de la distribution sur les points de vente, architecture et décoration intérieure des boutiques, marketing et communication, services administration et logistique). Mango est présent à l’international dans 81 pays. Le groupe continue son expansion à l’étranger avec notamment l’entrée aux Etats-Unis, en Syrie, à l’île Maurice et en Ouzbékistan en 2006. Evolution du chiffre d’affaires de détail de Mango (*) unité : million d’euros International 1 400 Le groupe espagnol Mango réalise aujourd’hui la majorité de son activité à l’international (75%). Les ventes à l’étranger son le moteur de la croissance : elles ont progressé de 11,3% entre 2004 et 2005, contre 0,5% en Espagne. Dans l’ensemble, le chiffre d’affaires du groupe a augmenté de 8,4%, s’élevant à 1,14 milliard d’euros en 2005. Espagne 1 200 1 000 286 271 800 273 285 267 600 400 575 680 729 771 2002 2003 2004 858 200 0 2001 2005 (*) chiffre d’affaires des boutiques HT, succursales et affiliés Source : groupe Mango Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 63 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les groupes français : Etam Développement 3.5. Les monographies Etam Développement Sites Internet www.etamdeveloppement.com (site institutionnel) www.etam.fr (site marchand) Chiffre d’affaires 2005 880,7 millions d’euros HT (+7,3% en réel et +0,5% à périmètre constant) Principaux actionnaires Public (31%), Fitema Participations (23%), famille Milchior (10%), famille Tarica (10%), auto-contrôle (5%), autres (21%) au 31 décembre 2005. Etam Développement est coté au Second Marché d’Euronext Paris. Présentation du groupe Créé en 1916, le groupe Etam Développement est aujourd'hui un acteur international sur le marché de la mode féminine (prêt-à-porter, lingerie et accessoires). Son activité consiste dans la conception et la distribution de produits de mode. Fin décembre 2005, le groupe comptait plus de 15 000 collaborateurs et animait un réseau de plus de 3 000 points de vente à travers le monde à l'enseigne de ses deux marques Etam (prêt-à-porter et lingerie ; mode jeune dans un style féminin et chic) et 1.2.3 (prêt-à-porter moyen-haut de gamme classique à destination des femmes actives). Chaque marque conçoit ses collections et fait appel à un réseau de sous-traitants et d'industriels du textile dans le monde entier. Evolution du chiffre d’affaires de Etam Développement unité : million d’euros Suite au désengagement d’Etam Développement de sa filiale anglaise, le chiffre d’affaires du groupe a baissé de près de 16%, tombant à 881 millions d’euros. Toutefois, l’activité sur les autres marchés a progressé : avec une croissance de 35%, la Chine est le marché moteur du groupe. Le marché français se développe quant à lui à un rythme ralenti : +1% entre 2004 et 2005. 1 200 Grande-Bretagne 1 000 226 800 600 1 100 1 132 1 073 400 821 881 2004 2005 200 0 2001 2002 2003 Source : Etam Développement Parc de magasins du groupe Etam Développement unité : nombre de magasins France Belgique/Lux. Espagne/Portugal Allemagne Italie Chine Franchises internat. Total Etam Lingerie 251 23 72 2 14 60 422 Etam 210 51 9 42 312 1.2.3 195 21 44 9 269 Chine (*) 2 067 2 067 Total 656 95 72 46 23 2 067 111 3 070 (*) enseignes Etam, Etam Sport et Etam Week-end Source : Etam Développement Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 64 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les groupes français : Famille Mulliez 3.5. Les monographies Famille Mulliez Sites Internet www.pimkie-shop.com (site marchand) www.kiabi.com (site marchand) www.xanaka.com (site d’information de l’enseigne) web.orsay.com (site marchand) Principal actionnaire Famille Mulliez Présentation du groupe L’association familiale Mulliez est un groupe diversifié dans la distribution. Il détient une multitude d’entreprises qui se positionnent parmi les leaders de leur marché, notamment le groupe de la grande distribution Auchan. Dans le commerce de prêt-à-porter féminin, le groupe est à la tête des enseignes Kiabi, Pimkie, Xanaka, Orsay et plus récemment Choyo. Pimkie ¾ Enseigne de prêt-à-porter féminin à destination des 15-25 ans, offrant des vêtements mode moyen de gamme. ¾ Chiffre d’affaires 2005 : 650 millions d’euros (-10%), dont 301 millions d’euros en France. ¾ 665 magasins en 2005, dont 270 en France, 163 en Allemagne, 101 en Espagne, 57 en Italie, 31 en Belgique, 20 en Autriche, 6 au Portugal, 6 en Suisse, 5 aux Pays-Bas, 2 au Luxembourg et 4 en Arabie Saoudite. ¾ 6 500 employés en 2005 (4 500 ETP). ¾ 4 centrales d’achats en Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne), 5 bureaux d’achats à Tunis, Casablanca, Istanbul, Hong Kong et Shanghai, 5 entrepôts logistiques. ¾ L’enseigne Pimkie s’est développée sur le mode de la succursale jusqu’en 2003, date à laquelle un réseau de franchises a été mis en place pour accélérer le développement du parc de magasins, en particulier dans les petites et moyennes villes. ¾ Pimkie a introduit un nouveau concept de magasins, d’abord en Allemagne en 2005 puis déployé dans les autres pays du groupe (réaménagement des points de vente français depuis avril 2006). ¾ L’enseigne compte faire de Pimkie une véritable marque. Pour cela, elle remet en cause l’autonomie des quatre centrales d’achats et va développer une collection internationale pour le printemps-été 2007. Kiabi ¾ Enseigne de prêt-à-porter discount pour toute la famille (femmes, hommes, enfants, lingerie, accessoires, maternité, grandes tailles). ¾ 133 magasins en France (dont 4 franchises), 17 en Espagne, 4 en Italie, 1 au Portugal et 5 au Moyen-Orient. ¾ Chiffre d’affaires 2005 : 565 millions d’euros en France (+10,8%). ¾ 5 entrepôts logistiques en France et en Belgique. ¾ Kiabi s’est développé sur le mode de l’intégration. Toutefois, l’enseigne a introduit une franchise en 2005 pour accélérer l’expansion du parc de magasins. Les magasins franchisés sont plus petits, 900 m² en moyenne contre 1 500 m² pour les succursales. Le réseau intégré continue néanmoins de s’étendre, avec 24 nouveaux magasins prévus en 2006 et 4 franchises. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 65 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Orsay-Xanaka ¾ Offre moyen de gamme de prêt-à-porter, bijoux et accessoires pour femmes urbaines autour de 30 ans. ¾ Xanaka : 66 succursales en France, 7 en Belgique, 62 en Allemagne, 8 en Autriche. Magasins en partenariat en Arabie Saoudite (11) et un à Dubaï. ¾ 2 centrales, une en France (Nord), l’autre en Allemagne, qui regroupent les bureaux de style, les achats et les entrepôts logistiques. ¾ Xanaka s’est développé sur le mode de l’intégration. Depuis 2006, un réseau d’affilié a été créé pour s’implanter dans les villes petites et moyennes. ¾ Orsay : 420 magasins dans 13 pays, dont 200 en Allemagne et 5 en France. L’enseigne va quitter le marché français d’ici fin 2006 pour concentrer son développement sur l’Europe de l’Est. Choyo / Trafic ¾ Enseigne de hard discount textile et bazar créée en 2003. ¾ 80-85% du chiffre d’affaires est réalisé dans le textile, le reste dans les accessoires et les jouets à bas prix. ¾ 4 magasins fin 2005 (Villeneuve-d’Ascq, Boulogne-sur-Mer, Tourcoing, Lille) d’une surface moyenne de 900 m², deux autres magasins sont prévus en 2006, dans le Nord de la France pour des raisons de logistique et de notoriété de l’enseigne. Les points de vente sont implantés sur la mode de la location-gérance. ¾ Les articles vendus proviennent en majorité de produits déstockés et de fins de séries, et l’approvisionnement se fait en grande partie chez des importateurs. ¾ Chiffre d’affaires de 3,5 millions d’euros en 2005 (+75%) associé à une perte nette de 0,9 million d’euros (0,6 million d’euros en 2004). Choyo a conclu un partenariat avec la chaîne de bazar belge Trafic afin de relancer les ventes de la chaîne. Les deux enseignes mettent en commun leur assortiment complémentaire (bazar et textile). Les magasins Choyo ont été rebaptisés Trafic en septembre 2006. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 66 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les groupes français : Eram 3.5. Les monographies Groupe Eram Site Internet www.eram.fr (site institutionnel) Principal actionnaire Famille Biotteau (95%) Présentation du groupe Créé en 1927, le groupe Eram s’impose comme un spécialiste de l’équipement de la personne. Il se positionne notamment comme le premier fabricant de chaussures. Il est également un des leaders de la distribution de chaussures et de vêtements en centre-ville avec ses enseignes Eram, Tanéo, France Arno, Divergence, Heyraud, Jorcel, Rigoletto, Bocage, Na et en périphérie avec ses enseignes Gémo, L’Hyper aux Chaussures et L’Hyper aux Vêtements. Il détient également depuis mai 2003 l’enseigne Fabio Lucci dans le cadre d’un partenariat 50-50 avec le groupe Vetura. A noter que ce dernier a racheté en 2004 l’enseigne de textile et bazar discount Tati. Eram est à la tête d’un réseau de 1 591 points de vente, dont 1 373 succursales. Activités du groupe Les activités du groupe Eram sont organisées autour de trois grands métiers : ¾ la fabrication et la distribution de chaussures avec neuf usines en Maine-et-Loire et une au Portugal qui produisent chaque jour 40 000 paires de chaussures, et les enseignes Eram, Taneo, France Arno, Divergence, Heyraud, Rigoletto, Jorcel, Bocage, NA et L’Hyper aux Chaussures ; ¾ la distribution de prêt-à-porter à travers des enseignes de grande diffusion L’Hyper aux Vêtement et Gémo (ainsi que Fabio Lucci détenu à 50% par le groupe et Tati) ; ¾ les activités industrielles de fabrication de semelles, de revêtements de surfaces antidérapants, de terminaux informatiques pour points de vente, etc. ¾ Chiffre d’affaires 2005 TTC : 495 millions d’euros (+1,1%) Gémo ¾ 420 magasins en France et à l’étranger ¾ Implantés dans les zones commerciales de périphérie, les magasins Gémo proposent un grand choix de vêtements, de chaussures et d’accessoires pour hommes, femmes et enfants à des prix discount L’Hyper aux Vêtements ¾ 35 magasins en France ¾ Implantés en périphérie, les magasins L’Hyper aux Vêtements proposent, à des prix discount, une offre de vêtements et d’accessoires pour toute la famille Fabio Lucci ¾ 115 points de vente au 1er septembre 2006 ¾ Les magasins Fabio Lucci proposent un assortiment discount de vêtements pour hommes, femmes et enfants, ainsi que des chaussures et des accessoires. Tati ¾ 29 magasins en France ¾ Tati est une enseigne de textile et bazar hard discount. Elle propose des vêtements à prix bas pour toute la famille. Implantée historiquement en centre-ville, l’enseigne teste une nouvelle formule en périphérie sur une surface de 2 000 m² depuis 2005 à SainteGeneviève-des-Bois (91). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 67 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les groupes français : Promod, Jennyfer 3.5. Les monographies Groupe Promod Site Internet www.promod.com (site marchand) Chiffre d’affaires 2005 518,5 millions d’euros HT Principaux actionnaires Famille Pollet Présentation du groupe Créée en 1975 par Charles Pollet, Promod intervient dans la conception, la fabrication et la distribution de prêt-à-porter féminin. L’enseigne propose des vêtements et des accessoires moyen de gamme pour jeunes femmes. Elle est présente dans 30 pays à travers 460 points de vente intégrés et en partenariat. Ces derniers représentent 20% du chiffre d’affaires. La plus grande partie de l’activité est aujourd’hui réalisée à l’étranger (55%). En France, le groupe détient 181 magasins intégrés (dont 3 corners en grands magasins et 8 solderies Promod Stock) et 7 points de vente en partenariat (commission-affiliation), implantés en centre-ville et en centre commercial. Jennyfer Site Internet www.jennyfer.com (site institutionnel) Chiffre d’affaires 2005 285 millions d’euros HT (-12,3%), dont 90% en France Principaux actionnaires Marc et Laurent Grosman via Glam Holding (51%), David Trodjman et Gérard Depagnat (49%). Créée en 1986 à Saint-Denis, l’enseigne Jennyfer intervient dans la distribution de prêt-à-porter à destination des jeunes filles de 12-25 ans. Suite à des difficultés financières en 2004-2005 liées à une baisse des ventes, à un gonflement des stocks et à un manque de trésorerie, l’enseigne a dû céder quatre magasins et faire appel à un mandataire ad hoc. Depuis, elle a été rachetée par les frères Grosman (Celio et Laurent Cerrer) qui ont repris la majorité du capital. Jennyfer détient 255 boutiques (213 succursales et 42 affiliés) en France et il est présent en Europe via 25 succursales, 63 partenaires et 29 corners Présentation du groupe Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 68 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les groupes français : Beaumanoir 3.5. Les monographies Groupe Beaumanoir Site Internet www.groupe-beaumanoir.com (site institutionnel) Chiffre d’affaires 2005 (clos au 28/02/2006) 403 millions d’euros HT (hors réseau de franchises) (+67,9%) 507 millions d’euros (succursales et franchises) (+31%) Principal actionnaire Famille Beaumanoir Présentation du groupe Le groupe malouin Beaumanoir s’impose comme un poids lourd du prêt-à-porter féminin. Il détient en effet les enseignes Cache-Cache, Patrice Bréal, Scottage, et Inblue depuis 2005. Discret quant à la communication autour de ses enseignes, il privilégie les investissements en amont de la filière, dans la logistique, les systèmes d’information, l’informatique, etc. Il possède d’ailleurs deux filiales, CLog et Circuit Court Conseil, spécialisées dans la distribution de mode et le conseil en distribution. En France, il détient un réseau de 550 boutiques. Evolution du chiffre d’affaires du groupe Beaumanoir (*) unité : million d’euros Les rachats des enseignes Patrice Bréal en 2003 et Scottage en 2004 ont permis au groupe Beaumanoir d’accélérer son développement, déjà dynamique grâce à l’essor de la chaîne Cache-Cache. Le groupe s’appuie notamment sur l’agrandissement de son parc de magasins (près de 200 points de vente supplémentaires entre 2004 et 2005). Son chiffre d’affaires a progressé de 68% en 2005, s’élevant à 403 millions d’euros. 500 403 400 300 240 200 160 107 100 73 0 2001 2002 2003 2004 2005 (*) clôture de l’exercice fin février Source : groupe Beaumanoir Activités du groupe ¾ Distribution de prêt-à-porter avec les enseignes Cache-Cache, Patrice Bréal, Scottage et Inblue. Le groupe Beaumanoir gère également une soixantaine de magasins Pantashop dans le cadre d’un partenariat avec Magellan. ¾ Logistique : C-Log, la filiale logistique de Beaumanoir, est spécialisée dans la préparation de commandes multiclients dans les domaines du textile, chaussures, bijoux, etc. C-Log gère la logistique des enseignes du groupe avec un entrepôt en Bretagne de 20 000 m² (en phase d’agrandissement) entièrement informatisé et un entrepôt à Compiègne pour l’enseigne Scottage. ¾ Conseil : l’entreprise de conseil Circuit Court Conseil, créée par le groupe Beaumanoir, est spécialisée dans les techniques de distribution. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 69 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Cache-Cache ¾ Vêtements pour femmes de 18-30 ans. ¾ Chiffre d’affaires de détail (succursales et affiliés) en 2005-06 : 370 millions d’euros (+23%). ¾ 326 points de vente en France début 2006, dont 205 affiliés et 121 succursales. 35 ouvertures prévues en 2006. ¾ Présence en Chine depuis 2005 avec 6 succursales et un objectif de 30 points de vente fin 2006. Implantation au Moyen-Orient. Patrice Bréal ¾ Vêtements pour femmes de 40-50 ans. ¾ Chiffre d’affaires de détail (succursales et affiliés) en 2005-06 : 110 millions d’euros (+57%). ¾ 153 points de vente début 2006, dont 90 affiliés et 63 succursales. 40 ouvertures prévues en 2006. ¾ Implantation en centre-ville ou galeries marchandes. Scottage ¾ Prêt-à-porter pour les femmes de 45 ans et plus. ¾ Chiffre d’affaires de détail (succursales et affiliés) en 2005-06 : 27 millions d’euros (+59%). ¾ 70 magasins en France début 2006, 30 ouvertures prévues en 2006. ¾ Suite au rachat de Scottage par le groupe Beaumanoir, les contrats de franchise sont peu à peu transformés en contrats d’affiliation. Cela permet au groupe de piloter les stocks en interne, d’éviter les invendus et de réduire les soldes afin d’augmenter les marges. Par ailleurs, l’enseigne a été repositionnée. Les prix ont été baissés de 30% en moyenne et un nouveau concept de magasin a été développé. Inblue ¾ Création en France en 2005. ¾ Prêt-à-porter sportswear pour hommes et femmes de 25-30 ans. ¾ 5 magasins fin 2005, plus de 41 points de vente fin 2006. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 70 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 3.5. Les monographies Les groupes français : Naf Naf / Jacqueline Riu Naf Naf Site Internet www.nafnafgroup.com (site institutionnel) Chiffre d’affaires 2005 240 millions d’euros (exercice clos fin février 2006), stable par rapport à 2004 Principaux actionnaires Famille Pariente Présentation du groupe Le groupe Naf Naf intervient dans la conception, la fabrication et la distribution de prêt-à-porter pour femmes, hommes et enfants. Il est à la tête de trois marques-enseignes : Naf Naf (mode féminine), Chevignon (mode masculine) et NC Kids (marques Naf Naf enfants et Chevignon Kids). Il réalise 35% de son chiffre d’affaires à l’étranger. Début 2006, la rumeur d’une cession du groupe a été démentie alors que Gérard Pariente cédait ses parts à son frère Patrick. Naf Naf détenait 195 magasins (7 affiliés, 43 partenaires et 145 succursales) et 320 à l’étranger (70 affiliés, 230 partenaires et 20 succursales) fin février 2006. Jacqueline Riu Présentation du groupe Créée en 1971, l’enseigne de prêt-à-porter féminin Jacqueline Riu s’adresse aux femmes actives avec une offre jeune et mode. Implantés majoritairement dans les centres commerciaux sous la forme de succursales, des points de vente sont aujourd’hui ouverts en centre-ville à l’aide d’un réseau d’affiliés. Le groupe détenait 194 magasins en France (35 affiliés, 4 partenaires et 155 succursales) et 14 points de vente à l’étranger. Chiffre d’affaires 2005 178 millions d’euros, dont 171 millions d’euros en France Principaux actionnaires Michel Riu (54%). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 71 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les groupes détenus par des fonds d’investissement : Vivarte 3.5. Les monographies Groupe Vivarte Site Internet www.vivarte.fr (site institutionnel) Chiffre d’affaires 2005 (clos au 31/08/05) 2,1 milliards d’euros (+5,5%) Principaux actionnaires PAI Partners via la société financière 2 PAI. Groupe non coté. Présentation du groupe Créée en 1896 à Nancy, la manufacture nancéenne de chaussures intervient initialement dans la fabrication de chaussures bon marché. Dès 1904, elle prend le nom d’« André », et devient leader sur le marché de la chaussure en France en 1936. Dans les années 1980, le groupe se tourne vers le discount et le secteur de l’habillement. Renommé Vivarte en 2001, il totalise aujourd’hui plus de 2 500 points de vente en France (70%) et à l’étranger à travers 15 enseignes de chaussures et d’habillement. La société se positionne comme l’un des acteurs majeurs de l’équipement de la personne en Europe et comme le leader sur le marché français. Evolution du chiffre d’affaires du groupe Vivarte (*) unité : milliard d’euros 2,2 Le chiffre d’affaires de Vivarte a repris le chemin de la croissance depuis 2003-2004. Suite à la reprise du groupe par le fonds d’investissement PAI Partners, des mesures ont été prises pour redresser l’activité des enseignes en difficulté (reposition-nement, changements dans les équipes de direction, etc.). En 2004-2005, les ventes ont progressé de 5,5% et ont dépassé la barre des 2 milliards d’euros. 2,10 2,1 2,0 1,99 1,96 1,92 1,89 1,9 1,81 1,8 1,7 1,6 1999/00 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05 (*) clôture de l’exercice au 31/08 Source : Vivarte via presse économique Activités du groupe ¾ Conception, fabrication et distribution de chaussures (53% du chiffre d’affaires en 2003) avec les enseignes André, Chaussland, San Marina, Besson, Orcade-Minelli, Pataugas, Cosmo, Fosco et Merkalzados. ¾ Conception, fabrication et distribution de prêt-à-porter (43% du chiffre d’affaires en 2003) avec les enseignes La Halle, Caroll, Kookaï, Liberto et Parti Prix (abandonnée en 2006). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 72 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 La Halle ¾ Ouverture du premier magasin en 1984 par le groupe Vivarte. ¾ Leader français de l’habillement discount en GSS avec 8 millions de clients par an, La Halle pratique une politique de prix bas toute l’année. ¾ Chiffre d’affaires 2004/05 : 690 millions d’euros. ¾ Offre de prêt-à-porter hommes, femmes, enfants, bébés, d’accessoires, de lingerie, et de maternité, avec des lignes classiques, tendances et branchées, ainsi qu’une ligne de grandes tailles. ¾ 318 points de vente en France en 2006, et 16 magasins en Suisse. ¾ Magasins d’une surface type de 1 200 m², implantés en zones périphériques et en centres commerciaux. Caroll ¾ Ouverture du premier magasin en 1963. ¾ L’enseigne devient une filiale du groupe Vivarte en 1988. ¾ Offre de prêt-à-porter féminin et d’accessoires. ¾ La marque-enseigne Caroll est réputée pour son savoir-faire, son style et la qualité de ses produits. ¾ 221 boutiques en France dont 62 affilliés, 45 corners et 114 succursales. 79 magasins à l’étranger (Espagne, Japon, Liban, Portugal, Suisse, Tunisie) dont 46 affiliés, 4 partenaires et 26 succursales. ¾ Points de vente type de 100 à 150 m², implantés en centres-ville et en centres commerciaux ¾ En 2005, ouverture de 9 nouvelles boutiques en France (dont 4 affiliés) et 5 à l’étranger. Kookaï ¾ Ouverture du premier magasin en 1983. ¾ Prise de participation à hauteur de 50% du groupe Vivarte en 1990, filiale à 100% en 1996. ¾ Chiffre d’affaires 2003/04 : 94 millions d’euros (-14,5%). ¾ Offre de prêt-à-porter féminin et d’accessoires. ¾ Cœur de cible : femmes urbaines et mode de 25 à 35 ans. ¾ 131 points de vente en France en septembre 2006 (32 succursales, 26 affiliés, 1 franchisé et 72 corners), et plus de 320 points de vente à l’international dans plus de 40 pays. ¾ Points de vente d’une surface moyenne de 100 à 150 m², implantés de préférence en centre-ville ou centre commercial dans des agglomérations de plus de 100 000 habitants. ¾ Pour faire face à une situation financière dégradée (baisse du chiffre d’affaires et perte nette de 27 millions d’euros en 2003/04), la marque-enseigne travaille depuis fin 2005 sur un nouveau positionnement pour renforcer l’identité de marque : rénovation des points de vente, élargissement de l’offre aux chaussures et accessoires, lancement d’une nouvelle campagne de communication… A l’international, l’enseigne a choisi de mieux contrôler son réseau de magasins (création d’une filiale en Allemagne, rachat de son partenaire suisse, création d’un jointventure en Grande-Bretagne). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 73 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 ¾ Ouverture du premier magasin en 1983. ¾ Marque du groupe Vivarte depuis 1989. ¾ Acteur majeur du marché du jeanswear et du sportswear, avec une offre de prêt-à-porter hommes et femmes. ¾ Cœur de cible : jeunes adultes urbains. ¾ 12 boutiques à la marque en France en 2006, 21 corners en grands magasins, et distribution dans des magasins multimarques. La marque est également distribuée dans les réseaux multimarques à l’étranger (Belgique, Liban, Portugal, Italie, Grèce, Arabie Saoudite, Suisse, Tunisie). ¾ Implantation de préférence dans les centres commerciaux. Liberto ¾ Liberto poursuit son développement avec une politique d’ouvertures de points de vente autour d’un nouveau concept au design moderne et authentique. Parti Prix ¾ Ouverture du premier magasin en août 2003. Dès la première année, inauguration d’une vingtaine de points de vente installés en ZAC sur des surfaces de 600 à 800 m². ¾ Positionnement hard discount textile et entrée de gamme, avec un prix moyen des produits textiles et bazars de 4 euros. ¾ Offre diversifiée à destination de toute la famille : lingerie, chaussettes, nuit, petites pièces basiques, prêt-à-porter pour bébés, enfants, femmes et hommes, offre de puériculture, produits d’hygiène, jeux et jouets. ¾ 20 points de vente début 2006. ¾En février 2006, Vivarte a annoncé mettre un terme à l’enseigne Parti Prix qui n’a pas donné les résultats escomptés. Les magasins vont passer progressivement sous d’autres enseignes du groupe Vivarte. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 74 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les groupes détenus par des fonds d’investissement : New Look 3.5. Les monographies Groupe New Look Site Internet www.newlook.co.uk (site institutionnel) Chiffre d’affaires 2005 855 millions de livres sterling (+22,9%), soit 1,26 milliard d’euros Principaux actionnaires Apax Partner et Permira via la société Trinitybrook plc. Suite à son rachat, New Look a été retiré de la cote en avril 2004. Présentation du groupe Le groupe succursaliste britannique New Look intervient dans la conception, la fabrication et la distribution de vêtements pour femmes, hommes et adolescents, d’accessoires et de chaussures. Il détient 770 boutiques environ en Europe (Grande-Bretagne, Irlande, France et Belgique) sous les enseignes New Look et Mim qui proposent une offre « mode à petits prix ». En Grande-Bretagne, New Look est la troisième enseigne de prêt-à-porter derrière Marks & Spencer et Next. Evolution du chiffre d’affaires du groupe New Look (*) unité : million de livres sterling L’activité de New Look a progressé à un rythme soutenu depuis le début des années 2000, avec une croissance moyenne de 15,1% par an. En 2005, son développement s’est accéléré grâce à l’expansion du parc de magasins en Grande-Bretagne : le chiffre d’affaires du groupe a atteint 855 millions de livres sterling (1,26 milliard d’euros), soit une augmentation de près de 23% par rapport à 2004. 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 855,0 584,2 366,9 1998/99 418,7 1999/00 643,5 695,6 469,8 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05 (*) clôture de l’exercice fin mars de chaque année Source : groupe New Look Activités du groupe ¾ Design et conception : une équipe de 25 designers travaille en collaboration avec les acheteurs pour établir des collections originales en phase avec les tendances de la mode. Une vingtaine de collections est présentée chaque année : quatre collections complètes, ainsi que des mini-collections développées par thème toutes les deux ou trois semaines. ¾ Production et logistique : le groupe New Look ne possède pas d’usine mais travaille avec un millier de fournisseurs pour produire son offre entièrement composée de marques propres. Le sourcing de New Look et Mim est partagé entre l’Asie, l’Europe continentale, et la Grande-Bretagne. Une plateforme logistique est installée près de Londres pour gérer l’approvisionnement des magasins. ¾ Distribution : le groupe New Look distribue ses produits dans des magasins intégrés, essentiellement installés en périphérie et dans les centres commerciaux. En France, les deux enseignes Mim et New Look sont positionnées sur des créneaux différents, la première s’adresse aux adolescentes, la seconde à une clientèle un peu plus âgée (29 ans en moyenne). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 75 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 New Look ¾ 540 magasins en Grande-Bretagne, une quinzaine en Irlande, 4 en France et 2 en Belgique au 1er septembre 2006. ¾ Implantation le plus souvent en périphérie ou en galeries commerciales, sur une surface moyenne de 1 500 m². Des magasins plus petits ne présentent qu’une partie de l’offre (collections femme à Rosny 2 par exemple). ¾ Initialement positionnée sur le discount, New Look propose aujourd’hui une « mode internationale, fun, chic et accessible » pour une clientèle de 20 à 45 ans. L’enseigne a été annoncée comme le « H&M anglais » à son arrivée en France en avril 2006. Le groupe a investi 9 à 10 millions d’euros pour entrer sur ce marché et vise à terme environ 200 points de vente. ¾ L’assortiment ainsi que l’aménagement des magasins insistent sur l’aspect mode et décalé de l’enseigne. Les points de vente sont très colorés, avec une vitrine travaillée et un podium central pour présenter les collections et organiser des opérations de communication. Mim ¾ Chiffre d’affaires 2004-2005 : 166 millions d’euros, soit 13% de l’activité du groupe New Look. ¾ 235 magasins en France. L’enseigne va poursuivre son développement avec une trentaine d’ouvertures chaque année et un parc de 350 à 400 boutiques à terme. ¾ Implantation en périphérie ou en galerie commerciale, sur une surface moyenne de 250 m². ¾ Mim s’adresse à une clientèle de 20 à 25 ans, uniquement féminine. Alors qu’elle visait initialement les adolescentes de 15 à 20 ans, elle a élargi son offre et évolué vers une cible un peu plus âgée. ¾ Un plan de rénovation des points de vente a été lancé en 2005. Un nouveau concept est testé à Evry 2 (91) et devrait permettre de réaménager rapidement l’ensemble du parc de magasins avec plus de vendeurs et une meilleure mise en avant des produits. ¾ Depuis le rachat de Mim, des synergies ont été mises en place avec le groupe New Look, notamment dans les achats. Le développement du sourcing asiatique a permis de baisser les prix de vente des produits. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 76 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les groupes détenus par des fonds d’investissement : Camaïeu 3.5. Les monographies Camaïeu Site Internet www.camaieu.com (site institutionnel) Chiffre d’affaires 2005 476 millions d’euros HT (+21% en réel, +13% à surface comparable) Principaux actionnaires Axa Private Equity via Modamax (64,6%), Boussard & Gavaudan (9%), Citygroup (4,9%) au 28 février 2006. Camaïeu est coté à la Bourse Euronext Paris. Présentation du groupe Camaïeu est spécialisé dans la conception et la distribution de prêt-àporter, destiné aux jeunes femmes de 20-40 ans. Il commercialise une offre moyen de gamme sous marque propre. Le groupe comptait 516 magasins au 30 juin 2006 (d'une superficie moyenne de 200 à 250 m2), dont 406 en France et 110 à l’international (répartis entre l'Espagne, l'Italie, la Belgique, la République tchèque, la Pologne et le Moyen-Orient). En 2005, il a procédé à l’ouverture de 47 nouveaux points de vente. Le programme d’ouverture de nouveaux magasins pour l’année 2006 est fixé à une quarantaine d’unités, moitié en France, moitié à l’international. Evolution des résultats de Camaïeu unité : million d’euros Chiffre d'affaires 500 L’activité du groupe Camaïeu progresse de 13,7% par an en moyenne depuis 2001. La croissance s’est accélérée en 2005, dépassant les 20%, pour atteindre un chiffre d’affaires consolidé de 476 millions d’euros. Le résultat opérationnel a augmenté plus rapidement encore que le chiffre d’affaires. Ainsi, la marge opérationnelle du groupe est en hausse. Elle a atteint 17,5% en 2005. Résultat opérationnel 476 393 400 364 323 300 285 200 100 83 63 60 48 39 0 2001 2002 2003 2004 2005 Source : Camaïeu Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 77 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 3.5. Les monographies Les groupes détenus par des fonds d’investissement : Un Jour Ailleurs, Morgan Un Jour Ailleurs Site Internet www.unjourailleurs.com (site institutionnel) Chiffre d’affaires 2004 195 millions d’euros Principaux actionnaires Atria Capital Partenaires (51%), Félix Soussan, management. Présentation du groupe L’enseigne de prêt-à-porter féminin Un Jour Ailleurs (148 magasins, dont 135 en France) s’adresse aux femmes de plus 40 ans, avec une offre moyen-haut de gamme. Elle estime pouvoir implanter 200 boutiques en France et compte poursuivre son développement à l’étranger (notamment en Suisse et au Moyen-Orient). Les collections sont essentiellement fabriquées en Europe de l’Est, mais aussi en France. La Chine n’intervient que pour 5% de l’approvisionnement direct. Morgan Site Internet www.morgan.fr (site institutionnel) Chiffre d’affaires 2005 (clos à fin juin) 180 millions d’euros (+5,9%) Principal actionnaire Apax Partners Présentation du groupe Créée en 1988, l’enseigne du sentier Morgan (580 magasins dans le monde, dont 129 en France) intervient dans la conception, la fabrication et la distribution de prêt-à-porter féminin. Elle se positionne sur les segments de la mode, de la féminité et de la séduction, et s’adresse à une cible de 15-30 ans. En 1998, Morgan a été repris par le fonds d’investissement Apax Partners qui dispose depuis de la majorité du capital du groupe. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 78 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les véadistes : PPR 3.5. Les monographies Groupe PPR Site Internet www.ppr.com (site institutionnel) Chiffre d’affaires 2005 17 766 millions d’euros (+4,2%) Principaux actionnaires Artémis (42,2%), institutionnels français (21,8%), institutionnels internationaux (20,1%), actionnaires individuels (11,2%), autocontrôle (4,0%), actionnaires salariés (0,7%). Le groupe est coté au Premier Marché d’Euronext Paris. Présentation du groupe Aujourd’hui leader européen de la distribution non alimentaire, le groupe Pinault, créé en 1963 à partir d’activités de négoce du bois, est rebaptisé Pinault-Printemps-Redoute en 1994 après les prises de contrôle de Conforama, Le Printemps, La Redoute et Finaref. PPR est entré dans le secteur du luxe en 1999 avec l’acquisition de 42 % du capital de Gucci Group. Cette participation a progressivement été renforcée pour atteindre 99,4 % en 2004. Simultanément, le groupe a cédé ses activités de distribution professionnelle et son pôle crédit et services financiers donnant naissance au « nouveau PPR » organisé autour de deux activités principales : luxe et distribution grand public. En août 2006, le groupe Printemps a été cédé au groupe italien Borletti et à la Deutsche Bank. Evolution du chiffre d’affaires du groupe PPR unité : milliard d’euros 30 Le chiffre d’affaires du « nouveau » groupe PPR (branches distribution grand public et luxe) s’est établi à 17,8 milliards d’euros en 2005, en augmentation de 4,2% par rapport à 2004. Le pôle distribution a représenté 83% de l’ensemble (soit 14,8 millions d’euros). Son activité a progressé de 2,8% à périmètre comparable. CA "ancien" PPR 24,4 25 20 CA "nouveau" PPR (*) 27,4 16,3 24,2 16,5 17,0 17,8 15 10 5 0 2002 2003 2004 (**) 2005 (*) activités des pôles distribution grand public et luxe (**) données aux normes IFRS et intégration du changement de calendrier du groupe Gucci Source : groupe PPR Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 79 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Activités du groupe ¾Distribution de loisirs, produits culturels et équipement de la maison avec les enseignes Conforama, Fnac et Surcouf. ¾ Distribution de produits d’équipement de la personne avec le groupe de vente à distance Redcats (La Redoute, Daxon, Cyrillus, Redcats US, etc.). ¾ Services chèques-cadeaux Kadeos. ¾Distribution automobile et de produits pharmaceutiques en Afrique et dans les DOM-TOM avec CFAO. ¾ Luxe avec les marques du groupe Gucci : Gucci (maroquinerie, prêt-à-porter, bijoux, accessoires), Bottega Veneta (maroquinerie, chaussures, prêt-à-porter), Yves Saint Laurent (prêt-à-porter et accessoires), YSL Beauté (parfums et cosmétiques), Sergio Rossi (chaussures), Boucheron (joaillerie et horlogerie), Bedat & Co (horlogerie), Balenciaga (couture, prêt-à-porter et accessoires), Alexander McQueen (prêt-à-porter et accessoires) et Stella McCartney (prêt-à-porter et accessoires). ¾ Le groupe Printemps qui détient les grands magasins Printemps ainsi que les enseignes Madelios, Citadium et Made in Sport a été cédé en août 2006 à la famille Borletti, propriétaire des grands magasins La Rinascente en Italie. Redcats Présent dans 25 pays, Redcats intervient dans la distribution multicanal (catalogue, Internet et magasins) de produits d’équipement de la personne, d’équipement de la maison et de loisirs. Le groupe dispose d’un important portefeuille de marques en France et à l’international, notamment en Grande-Bretagne (Empire Stores), en Scandinavie (Ellos, Jotex, Josefssons) et aux Etats-Unis (Chadwick’s of Boston, Lerner, Lane Bryant, Roaman’s…). Il est structuré en trois divisions : - La Redoute (La Redoute France, La Redoute International, La Maison de Valérie), - les marques spécialisées européennes (marques anglaises, scandinaves, marques enfant-famille et senior), - et Redcats USA (Plus-Size Apparel, Misses’ Apparel, Home Fashions and Gifts). En France, Redcats intervient via 17 marques, dont La Redoute (catalogue généraliste), La Maison de Valérie (équipement de la maison), Verbaudet, Somewhere et Cyrillus (pôle enfants-famille), et Daxon, Celaia et Edmée (pôle seniors). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 80 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les véadistes : 3 Suisses International 3.5. Les monographies 3 Suisses International Site Internet www.3suisses.fr Chiffre d’affaires 2005 3,6 milliards d’euros, dont 30% réalisés à l’international Principaux actionnaires Groupe Otto et association familiale Mulliez. Otto (14,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2005/2006) est le premier groupe mondial de vente à distance. Présentation du groupe Créé en 1932 sur le segment du fil à tricoter, 3 Suisses International est aujourd’hui un groupe de vente à distance généraliste. Implanté dans une quinzaine de pays, il compte 21 enseignes de vente à distance de produits (textile, équipement de la maison, cosmétiques, bureau) et de services financiers. Il est également à la tête de 5 entreprises de services aux entreprises. Sa filiale 3 Suisses France est numéro 2 de la vente à distance en France (derrière La Redoute). Elle est positionnée sur les marchés du textile, de l’équipement de la maison et des loisirs. Activités du groupe ¾Vente à distance de produits et de services financiers en France et à l’international via 21 enseignes spécialisées dans quatre domaines différents : textile et maison (3 Suisses, 3 Pagen, Blanche Porte, Becquet, Bleu Bonheur, Body Bloom, Helline, Unigro, Venca, Vitrine Magique, Witt International), cosmétiques (Le Club des Créateurs de Beauté), bureau (Bruneau, Otto Office, Orga System) et services financiers (Cofidis, monabanq., C2C, Créfidis, Créatis). ¾ Commerce C to C via le site Internet 2xMoinsCher.com, racheté par le groupe en août 2006 ¾ Services aux entreprises via cinq enseignes : Mondial Relay (logistique), Cité Numérique, Cogemag, Contentia, SI3SI. 3 Suisses France ¾ 3 Suisses France est un spécialiste de la vente à distance (catalogue et Internet) qui propose une offre de produits d’équipement de la personne (PAP femme, homme et enfant, lingerie, sport) et de la maison (linge de maison, mobilier, literie, électroménager, micro-informatique, téléphonie, image, son, jeux vidéos). Il est présent en France, en Belgique, en Allemagne et en Chine. ¾ En marge de son offre généraliste, il dispose de catalogues spécialisés destinés à certains segments spécifiques de clientèle : Together, Votre Mode (grandes tailles), l'Enfant, le Blanc de maison, Doremicado (cadeaux, loisirs créatifs), la Boutique électronique multimédia. ¾ Chiffre d’affaires TTC 2005 : 842 millions d’euros (estimation LSA) ¾ 3 Suisses France a renoué avec les bénéfices en 2002-2003 après un début de décennie difficile (perte de 14 millions d’euros en 2001 pour un chiffre d’affaires de 805 millions d’euros). Le résultat a néanmoins été divisé par près de 8 en 2004 (à moins d’un demimillion d’euros). Le résultat de l’année 2005 n’est pas connu. Toujours en difficulté, 3 Suisses France a conclu un pacte social (avec notamment un gel des salaires) en juin 2006 lors d’un comité d’entreprises extraordinaire. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 81 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les grands magasins : Galeries Lafayette 3.5. Les monographies Groupe Galeries Lafayette Site Internet www.groupegalerieslafayette.fr (site institutionnel) Chiffre d’affaires 2005 4 943,6 millions d’euros (+0,7%) Principaux actionnaires Motier (ex-Semad, holding de la famille Moulin) et BNP Paribas. Présentation du groupe Le groupe Galeries Lafayette est un acteur généraliste de la distribution. Il opère dans des domaines aussi variés que la mode, les loisirs ou la maison. Né au début du 20ème siècle et très rapidement introduit en Bourse, le groupe s’est tout d’abord développé par croissance interne (création des Galeries Lafayette et de Monoprix) avant de procéder par croissance externe dans les années 1990 avec notamment l’acquisition du groupe Nouvelles Galeries (grands magasins Nouvelles Galeries, BHV, Cofinoga, etc.), de Prisunic puis de Marks & Spencer France. La famille Meyer qui détenait 29,5% du capital a revendu ses parts à BNP Paribas en 2005. Le nouveau pacte d’actionnaires composé de Motier (ex-Semad, holding de la famille Moulin) et de BNP Paribas a retiré le groupe de la Bourse. Répartition du chiffre d’affaires par enseigne unité : %, part du chiffre d’affaires total L’activité de distribution du groupe Galeries Lafayette a représenté près de 80% du chiffre d’affaires en 2005 à travers les enseignes Galeries Lafayette, Monoprix et BHV ainsi que des enseignes secondaires comme Télémarket ou Goldy. La filiale de services LaSer a contribué à 23% de l’activité, mais a vu sa part augmenter en 2005 (20% en 2004). Galeries Lafayette 32% BHV 10% Autres 4% LaSer 23% Monoprix 31% Source : Groupe Galeries Lafayette, données 2005 Activités du groupe ¾ Distribution généraliste en grands magasins avec les Galeries Lafayette et le BHV, et en magasins populaires avec l’enseigne Monoprix. ¾ Services financiers, notamment crédit à la consommation, via la filiale LaSer. Galeries Lafayette Les Galeries Lafayette sont la principale enseigne du groupe présente sur le marché du prêt-à-porter féminin. Ce dernier représente d’ailleurs les deux tiers du chiffre d’affaires de l’enseigne. Celle-ci propose une offre multimarque résolument tournée vers la mode et un assortiment de produits de luxe et haut de gamme. Elle développe également plusieurs marques propres (Jodhpur, Avant-Première, etc.) et travaille avec des fournisseurs en Asie, en Europe de l’Est et au Portugal. ¾ Chiffre d’affaires 2005 des magasins Galeries Lafayette (y compris les concessions) : 2,23 milliards d’euros (+2,2%) ¾ 53 magasins intégrés en France et 10 affiliés début 2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 82 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 3.5. Les monographies Les grands magasins : France Printemps France Printemps Chiffre d’affaires 751,8 millions d’euros (-4,3%) Présentation du groupe Le Printemps a été racheté par François Pinault en 1992, donnant ainsi forme au groupe Pinault-Printemps. Ce dernier a cédé l’enseigne ainsi que l’ensemble du groupe France Printemps à l’Italien Borletti en août 2006. Le magasin phare du boulevard Haussmann à Paris, inauguré en 1865, est le plus gros point de vente avec 43 700 m², ce qui représente 23 % de la surface totale de l’enseigne. Ce navireamiral est également la vitrine internationale du Printemps, et un écrin idéal pour les marques de la division luxe du groupe PPR. Par ailleurs, l’enseigne bénéficie d’une forte présence dans la région parisienne avec 5 magasins (ce qui explique son leadership) ainsi que dans les principales villes de province. A l’étranger, Le Printemps est également implanté en Andorre, au Japon et en Arabie Saoudite. Outre les 27 magasins sous enseigne Printemps, le pôle Printemps comprend également Madelios, Citadium et Made In Sport, ainsi qu’une boutique Printemps Design au Centre Pompidou à Paris. A noter, le groupe PPR s’est défait de sa filiale Finaref de services financiers qui gère notamment la carte de fidélité Printemps (acquise par le Crédit Agricole fin 2004). Répartition du chiffre d’affaires du Printemps unité : %, part du chiffre d’affaires total Les grands magasins Printemps réalisent plus d’un tiers de leur chiffre d’affaires avec la mode. Les autres produits d’équipement de la personne constituent également une part importante des ventes (30% pour les accessoires, 10% pour la beauté). Mode 36,6% Autres 22,4% Beauté 10,2% Accessoires 30,8% Source : groupe PPR, données 2005 Activités du groupe Le groupe France Printemps est spécialisé dans la distribution de produits d’équipement de la personne. Il intervient à travers quatre enseignes principales : ¾ Printemps : les grands magasins Printemps sont au nombre de 17 en France. Ils proposent une offre de prêt-à-porter homme, femme, enfant, de lingerie, de beauté et de chaussures, complétée d’un assortiment de produits pour la maison. ¾ Pôle sport : les enseignes Citadium et Made in Sport sont spécialisées dans les articles de sport. Alors que Citadium se positionne avant tout sur l’habillement sport à travers une offre de grandes marques et de marques émergentes, Made in Sport (24 magasins et un site Internet marchand) couvre l’actualité sportive avec des produits sous licence de grands clubs sportifs. ¾ Madelios : le magasin parisien Madelios s’adresse à une clientèle masculine à la recherche de vêtements haut de gamme classiques. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 83 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Ephéméride 3.6. La vie des entreprises Principaux faits marquants de la vie des entreprises en 2006 Groupe Inditex • Juin : Inditex a annoncé son ambition de développer en France l'enseigne Stradivarius, rachetée par le groupe en 1999. Trois ouvertures sont programmées d'ici fin 2006 en plus du magasin existant de Toulouse. L'enseigne propose une offre pour une clientèle jeune et urbaine, plus âgée que la clientèle de Bershka, et uniquement pour les femmes. • Avril : ouverture du premier Zara Home en France, à Boulogne-Billancourt (92). • Avril : Inditex a l'intention d'ouvrir deux nouvelles plateformes logistiques en Espagne à Leon et Madrid, pour compléter les deux centres qui gèrent l'approvisionnement des magasins Zara dans le monde. • Juillet : le groupe Inditex a racheté 15 magasins à Omnium Participations (5 Eurodif et 10 Bouchara) pour accélérer l'extension du parc de magasins en France. Le passage de ses magasins sous enseignes du groupe Inditex va conduire à la relocalisation de certains points de vente. • Août : Inditex a annoncé vouloir introduire les deux dernières enseignes manquantes du groupe dans l'Hexagone, Kiddy's Class et Oysho, en 2007. Groupe H&M • Février : le groupe H&M prévoit d’ouvrir 150 magasins supplémentaires dans le monde en 2006. • Mai : H&M a annoncé l'ouverture prochaine d'un magasin amiral sur les Champs-Elysées sur une surface de 3 000 m². • Juin : H&M a annoncé l'ouverture d'une nouvelle enseigne plus haut de gamme, « lifestyle » pour adulte. Dix magasins sont prévus dans le monde à partir de 2007. • Août : H&M a signé un partenariat avec Madonna et sa troupe pour sa campagne de communication. Un survêtement griffé Madonna est vendu en magasin à partir du mois d’août. • Octobre : H&M va lancer son activité de vente à distance par Internet et sur catalogue à partir des Pays-Bas à l'automne 2006. • Novembre : la fin de l’année 2006 est mise sous le signe du partenariat avec les créateurs Viktor & Rolf qui ont signé une ligne de vêtements composée de 50 pièces féminines et 25 masculines. La gamme de prix s’étale de 39 euros pour un sweatshirt, à 298 euros pour la pièce phare de la collection : une robe de mariée. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 84 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Groupe C&A • Avril : à l'occasion de l'ouverture du 1 000ème magasin du groupe, C&A a lancé une vaste opération de communication en France (spot radio, surcouverture du journal gratuit Metro, affichage et encart dans le journal gratuit Paru Vendu). • Mai : le groupe C&A a annoncé ses objectifs de croissance pour les prochaines années, 300 à 350 ouvertures d'ici 2008 pour atteindre un chiffre d'affaires de 6 milliards d'euros. • Mai : une dizaine d'ouvertures sont prévues en France pour l'exercice 2006-2007, notamment à Paris Porte de Châtillon, Sevran, Gennevilliers, Franconville, Sainte-Geneviève-des-Bois, Toulouse-Blagnac, Rouen, Lens, Nîmes et Châlons-en-Champagne. Groupe Benetton • Juillet : accord de partenariat avec le Percassi Group pour développer la distribution des marques du groupe Benetton dans 48 magasins au Nord de l'Italie. Groupe Mango • Janvier : Mango installe des magasins dans les aéroports. Ce nouveau lieu d'implantation va être développé en commençant par Madrid, avec une boutique de 230 m² dans le nouveau terminal 4 de l'aéroport Barajas. Un projet est déjà en court pour l'aéroport de Mexico et d'autres villes sont envisagées (Heathrow à Londres, Charles de Gaulle à Paris, Francfort, etc.). • Mars : Mango, qui consacre 4% de son chiffre d’affaires à la communication, a présenté sa nouvelle collection dans la rue, transformant les abribus parisiens en de véritables showcases. • Juillet : Mango lance une nouvelle ligne de vêtements plus haut de gamme, Mng Exclusive Edition, vendus en édition limitée. Les articles sont environ 50% plus chers que les autres collections, et distribués dans les points de vente les plus appropriés (sur Oxford Street à Londres, place de l'Opéra à Paris, etc.). Etam Développement • Mai : Etam est entré dans le capital de l'enseigne d'accessoires de mode Moa, à hauteur d’un tiers du capital environ. Cette dernière possède déjà des corners dans certains magasins Etam, et compte poursuivre son développement avec l’appui du groupe partenaire. • Mai : Etam a signé un accord de principe avec The Future Group pour implanter la marque de lingerie et de prêt-àporter en Inde. Son développement se fera à partir d’un partenariat 50-50 entre les deux entreprises. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 85 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Famille Mulliez • Janvier : l’enseigne Orsay, présente en France à travers 5 magasins, a annoncé son retrait de l’Hexagone d’ici fin 2006. La chaîne donne la priorité à son développement en Europe de l’Est, notamment en Pologne où elle détient déjà 70 magasins, et dans de nouveaux pays comme la Croatie et l’Ukraine. • Mars : pour accélérer son développement dans les villes petites et moyennes, Xanaka a lancé un réseau d'affiliation avec l'ouverture de deux boutiques en région parisienne. • Mai : Pimkie a inauguré son nouveau concept dans son magasin du Forum des Halles. L'aménagement est divisé en deux parties : la première partie, Catwalk, présente les collections de la marque sur un podium central ; la deuxième partie, Backstage, propose un espace cabine vaste et accueillant. L'objectif en France est de déployer le concept dans 40 points de vente et de réaliser 10 créations d'ici février 2007. • Juin : ouverture du cinquième entrepôt logistique de Kiabi sur la plateforme Delta 3 près de Lens (Pas-de-Calais), sur une surface de 35 000 m² louée et gérée par un prestataire logistique. Il permet d’alimenter l'ensemble des points de vente et de massifier les achats en Asie. Kiabi possède par ailleurs quatre autres entrepôts à Tournai (Belgique), Villeneuve-d'Ascq, Arles et Lyon. • Septembre : ouverture du premier magasin Kiabi à Paris, dans le 11ème arrondissement. Plus que d’une stratégie d’implantation en centre-ville, ce magasin affilié s’inscrit dans la volonté de l’enseigne de renforcer sa présence en région parisienne, où elle est encore peu visible. Groupe Beaumanoir • Février : le groupe Beaumanoir a introduit une nouvelle enseigne, InBlue, à destination des 18-30 ans, autour d'une offre sportswear et casualwear centrée sur le jean. • Novembre : Beaumanoir a annoncé le changement de nom de l’enseigne InBlue, qui va être rebaptisée Bonobo en 2007. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 86 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Groupe Vivarte • Janvier : suite à la mise en redressement judiciaire de la filiale anglaise de Kookaï, Kookaï SA et la société anglaise Amery Capital ont créé un joint-venture au nom de Kookaï UK pour reprendre 14 magasins (sur 25) et 26 corners (sur 30). • Février : Vivarte se retire du créneau du hard discount en mettant un terme à l'enseigne Parti Prix. Une première vague de fermetures a eu lieu fin février, une deuxième fin mars avec la cession des magasins restants. • Juin : deux ans après l’acquisition du groupe, PAI Partners étudie la vente de Vivarte. Trois solutions pourraient être envisagées : la cession à un groupe industriel, la vente à un autre fonds d’investissement ou l’introduction en Bourse. • Septembre : le groupe Vivarte a repris la marque-enseigne Mosquitos auprès du groupe Stéphane Kelian. Les huit magasins acquis sont passés sous d'autres enseignes du groupe, mais Vivarte compte relancer la marque en travaillant sur son positionnement. • Octobre : une procédure de due diligence à l’initiative du management de Vivarte a été lancée en vue de la vente du groupe par PAI Partners, qui devrait intervenir d’ici le début de l’année 2007. Groupe New Look • Février : ouverture du premier magasin New Look en Belgique, à Bruges sur 1 200 m². • Avril : l'enseigne éponyme du groupe New Look a ouvert ses deux premiers magasins français à Argenteuil (centre commercial Côté Seine, sur 500 m²) et à Rosny 2 (sur 350 m²), en région parisienne. Elle poursuit des objectifs d'ouverture ambitieux avec 200 boutiques dans les prochaines années. • Juin : le groupe New Look a prévu d'ouvrir une douzaine de points de vente sous enseigne New Look en France et en Belgique en 2006. • Juin : New Look a ouvert son troisième magasin dans le centre commercial Parinor en région parisienne. Contrairement aux deux premiers points de vente trop petits pour présenter l'ensemble de l'offre, celui-ci s'étend sur 1 500 m² et propose les différentes collections : prêt-à-porter féminin et masculin, ligne junior, accessoires, chaussures, lingerie et grandes tailles. • Septembre : inauguration du 4ème point de vente sous enseigne New Look en France, dans le centre commercial Evry 2 (91). Installé sur 1 200 m², le magasin présente l'ensemble de l'offre de la chaîne. • Octobre : New Look devrait s'implanter à Dubaï en franchise via un partenaire local. Groupe Camaïeu • Février : Modamax (Axa Private Equity) a lancé une 2ème OPA sur Camaïeu. Le fonds d'investissement a ainsi acquis 64,6% du capital de Camaïeu. Toutefois, il ne récupère que 12% supplémentaires du capital, contre 44% visés initialement. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 87 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Groupe Morgan • Juillet : suite au dépôt de bilan de son distributeur anglais Orbitside, Morgan a repris sous son aile 10 des 25 succursales, 47 corners en grands magasins, et 30 magasins franchisés sur une centaine de points de vente exploités par Orbitside. Avec cette opération, Morgan poursuit la prise de contrôle de ses réseaux de distribution à l’étranger. • Depuis l’arrivée de Dominique Darmon à la tête de Morgan en avril 2006, un plan social a été élaboré au siège du groupe, ainsi qu’un plan de réorganisation de la marque destiné à améliorer sa gestion (rotation des collections, approvisionnement, etc.), tout en s’appuyant les fondements de son identité : féminité, émotion et séduction. Groupe PPR • Janvier : La Redoute signe son retour en Italie, avec l'aide d'un partenaire, Postalmarket, qui est en charge du marketing, de la logistique et des opérations commerciales du véadiste dans le pays. • Mars : La Redoute lance un nouveau label « La Redoute Création » dans son catalogue automne-hiver 2006-2007, pour renforcer son image de « prescripteur de tendances ». Les stylistes du groupe ont dessiné des modèles en accord avec les dernières tendances de la mode. Ils sont présentés sur 6 pages au début du catalogue, puis mêlés à d’autres modèles de créateurs tels que Tara Jaramon, Lolita Lempicka, Hi & Fly et Antik Batik. Cette nouvelle marque renforce la stratégie de La Redoute qui s’appuie sur le développement de ses marques propres et le partenariat avec des créateurs (la styliste gréco-londonienne Sophia Kokosalaki est l’invitée de la saison automne-hiver 2006-2007). • Mai : Redcats a lancé son site shopoon.fr, un guide d'achat en ligne qui a pour objectif le recrutement de nouveaux clients et la création de trafic sur les sites partenaires du groupe. Il est également rémunéré au click par sites référencés. • Juillet : La Redoute fait son entrée sur le marché russe, avec le lancement d'un catalogue et d'un site Internet d'habillement et de linge de maison. • Septembre : La Redoute développe un nouveau concept de magasin de centre-ville baptisé So’ Redoute et destiné principalement à la femme de 35-45 ans. Il propose un assortiment de grandes marques et de marques propres (La Redoute, Soft Grey, etc.). Cette nouvelle enseigne est vouée à remplacer les magasins La Redoute, en pleine restructuration. En effet, 9 des 21 magasins devraient être cédés, tandis que 10 vont changer d’enseigne pour alimenter l’expansion des chaînes Somewhere, Cyrillus et Vertbaudet. Dans les trois prochaines années, le groupe de VAD compte par ailleurs ouvrir 18 nouveaux magasins à l’enseigne So’ Redoute. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 88 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Groupe 3 Suisses International • Mai : Jean-Charles de Castelbajac entre dans le catalogue automne-hiver 2006-2007 des 3 Suisses avec 20 pages sur lesquels sont présentés 50 produits du créateur. Ce partenariat s'inscrit dans la volonté du groupe de VAD de se rapprocher de créateurs afin de proposer une offre mode accessible, empreinte de séduction et d'originalité. • Juin : 3 Suisses France a annoncé un plan social baptisé « pacte social » suite à une baisse de son chiffre d'affaires (-1,2% au premier semestre 2006). Le groupe de vente à distance a fortement augmenté ses ventes via Internet et doit prendre des mesures pour adapter ce nouveau modèle commercial et économique à son développement. • Août : le groupe 3 Suisses International a racheté le site de vente entre particuliers de produits neufs et d'occasion à prix fixe 2xMoinsCher.com. Les deux partenaires souhaitent multiplier les synergies, notamment la gestion de la base de données et la logistique de livraison via les points relais. Groupe Galeries Lafayettes • Mars : ouverture d'un nouveau magasin Galeries Lafayette dans le centre commercial de Belle Epine (94), à la place d'un BHV qui a fermé ses portes en 2005. • Mars : les Galeries Lafayette ont annoncé l'ouverture en 2007 d'un nouveau magasin à Lille dans le futur espace Béthune sur 11 000m². • Septembre : ouverture d'un nouveau magasin Galeries Lafayette dans le centre commercial de Rosny 2 (93), qui reprend deux étages (10 000 m²) d'un magasin BHV fermé en 2005. Le troisième étage est réaménagé selon le nouveau concept BHV Déco. • Octobre : le groupe Galeries Lafayette va investir dans une nouvelle plateforme logistique de 60 000 m², qui sera opérationnelle en octobre 2007. Installée sur un terrain de 13 hectares à Bussy-Saint-Georges (77), elle aura la charge de la logistique de la moitié nord de la France, soit une trentaine de magasins. Groupe France Printemps • Août : le groupe France Printemps est vendu par sa maison mère, PPR, à l'Italien Maurizio Borletti et Reef (filiale immobilière de la Deutsche Bank). La transaction a été validée par la Commission européenne fin septembre. • Septembre : pour accompagner la stratégie de montée en gamme des grands magasins Printemps, l'enseigne déploie une communication au niveau national, sur le thème du rapprochement de l'art et de la mode. Les opérations organisées doivent animer l'ensemble du magasin, et seront déclinées dans les régions : semaine de la création à Lille en septembre-octobre 2006, Semaine des jeunes créateurs à Lyon fin septembre, etc. • Octobre : trois magasins Printemps sont inaugurés après plusieurs mois de travaux (Metz, Tours et Marseille). Le réaménagement s’inscrit dans le repositionnement « au cœur du monde contemporain », entrepris depuis 2003. Les surfaces de vente sont réallouées, le portefeuille de marques retravaillé, et les segments de produits recentrés sur le cœur de marché : la mode homme et femme, les chaussures, la beauté et la lingerie. Source : Precepta d’après presses professionnelle et économique Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 89 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 3.7. Les compétiteurs Les éléments financiers des entreprises Les dates de clôture Sociétés 2001 2002 2003 2004 2005 ALBERT DELALONDE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005 ARMAND THIERY 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd BCBG MAX AZRIA GROUP 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd BELMART 30/06/2001 30/06/2002 30/06/2003 30/06/2004 30/06/2005 BURTON 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd BURTON HAUSSMANN 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd CAROLL INTERNATIONAL 31/08/2001 31/08/2002 31/08/2003 31/08/2004 nd CINQINFO 28/02/2002 28/02/2003 29/02/2004 28/02/2005 nd CL DISTRIBUTION 31/08/2001 31/08/2002 31/08/2003 31/08/2004 31/08/2005 CMVP 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd COGEMAG 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005 CYRILLUS 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd D2J 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd DISPORT 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd DUKAN DE NITYA 31/10/2001 31/10/2002 31/10/2003 31/10/2004 31/10/2005 ELIAL NORD 28/02/2002 28/02/2003 29/02/2004 28/02/2005 nd ELIAL SUD 28/02/2002 28/02/2003 29/02/2004 28/02/2005 nd ERIC BOMPARD 31/03/2002 31/03/2003 31/03/2004 31/03/2005 nd EURODIF 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd FATHER AND SONS 31/01/2002 31/01/2003 31/01/2004 31/01/2005 31/01/2006 FRANCK ET FILS 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005 FREDUCCI 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd GAP FRANCE 02/02/2002 01/02/2003 01/02/2004 29/01/2005 nd HALLE 31/08/2001 31/08/2002 31/08/2003 31/08/2004 nd HENNES & MAURITZ 30/11/2001 30/11/2002 30/11/2003 30/11/2004 nd HFP PHENIX 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd IMPERIAL CLASSIC DIFFUSION 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd JULIE GUERLANDE 30/11/2001 30/11/2002 30/11/2003 30/11/2004 30/11/2005 KIABI EUROPE nd nd nd 31/12/2004 nd LA BOUTIQUE 38 31/01/2002 31/01/2003 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005 LES AUBAINES MAGASINS 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd MANGO FRANCE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd MDSA 31/07/2001 31/07/2002 31/07/2003 31/07/2004 31/07/2005 MEXX BOUTIQUES 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd MIM 31/03/2002 31/03/2003 31/03/2004 31/03/2005 nd MIROGLIO FRANCE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd N.C.C. 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd NAF NAF BOUTIQUES 28/02/2002 28/02/2003 29/02/2004 28/02/2005 nd OLD ENGLAND 31/03/2002 31/03/2003 31/03/2004 31/03/2005 nd RIU AUBLET 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 90 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Sociétés 2001 2002 2003 2004 SO FRA DE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 2005 SOMEWHERE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd STE NOUVELLE D'EXPANSION LA REDOUTE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005 STOKOMANI 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005 VETSOCA 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005 VETURA 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd WEILL BOUTIQUE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd XMF 28/02/2002 28/02/2003 29/02/2004 28/02/2005 nd ZARA FRANCE 31/01/2002 31/01/2003 31/01/2004 31/01/2005 31/01/2006 ZV FRANCE 31/07/2001 31/07/2002 31/07/2003 31/07/2004 31/07/2005 2001 2002 2003 2004 2005 nd Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce Le chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires est exprimé en millier d’euros. Sociétés ALBERT DELALONDE 48 188 44 542 41 323 37 254 30 745 ARMAND THIERY 202 022 229 525 241 373 264 530 nd BCBG MAX AZRIA GROUP 157 997 153 351 142 734 129 228 nd BELMART 84 497 88 248 91 153 95 690 97 211 BURTON 149 056 149 804 163 122 158 025 nd 8 470 10 583 11 037 12 042 nd 124 506 128 759 127 651 134 515 nd CINQINFO 20 457 18 943 14 262 12 647 nd CL DISTRIBUTION 16 050 23 150 29 428 37 279 43 652 CMVP 11 661 12 759 12 936 16 491 nd COGEMAG 26 447 27 958 24 809 25 984 26 044 CYRILLUS BURTON HAUSSMANN CAROLL INTERNATIONAL 111 049 108 020 89 779 86 012 nd D2J 13 480 15 909 16 046 16 757 nd DISPORT 54 494 54 480 55 628 61 090 nd 1 276 1 442 1 126 10 004 11 470 ELIAL NORD 17 019 22 965 29 497 37 048 nd ELIAL SUD 12 869 16 608 19 464 23 420 nd ERIC BOMPARD 22 464 24 405 25 392 28 748 nd EURODIF 1 363 1 507 226 537 202 943 nd FATHER AND SONS 8 793 10 693 11 963 14 132 17 016 21 339 22 597 21 329 22 724 19 430 8 123 10 497 12 042 14 171 nd 82 849 73 273 69 684 140 022 nd HALLE 516 944 549 631 559 546 586 466 nd HENNES & MAURITZ 199 569 271 448 355 108 419 681 nd 13 902 13 333 15 918 19 017 nd 0 15 893 14 392 13 880 nd 17 107 14 807 16 158 17 017 17 756 DUKAN DE NITYA FRANCK ET FILS FREDUCCI GAP FRANCE HFP PHENIX IMPERIAL CLASSIC DIFFUSION JULIE GUERLANDE KIABI EUROPE LA BOUTIQUE 38 nd nd nd 500 852 nd 2 592 5 370 7 010 10 181 12 291 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 91 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Sociétés 2001 2002 2003 2004 2005 LES AUBAINES MAGASINS 28 929 28 034 25 437 24 253 MANGO FRANCE 41 584 52 809 51 953 50 104 nd 7 340 10 146 12 665 13 456 13 209 MDSA MEXX BOUTIQUES nd 7 892 12 382 17 970 23 634 nd MIM 93 541 113 640 125 358 139 094 nd MIROGLIO FRANCE 42 264 42 778 44 508 42 798 nd N.C.C. 12 421 13 117 14 102 13 267 nd 161 064 177 325 166 720 161 269 nd 11 663 11 796 11 665 12 022 nd 114 692 131 260 134 022 139 507 nd 5 024 19 277 20 470 21 683 nd SOMEWHERE 38 622 47 903 47 584 48 765 nd STE NOUVELLE D'EXPANSION LA REDOUTE 73 230 67 174 64 567 62 008 56 921 STOKOMANI 41 637 45 696 48 610 54 760 65 495 VETSOCA 55 752 65 198 98 567 107 931 110 227 129 237 145 882 149 752 200 118 nd WEILL BOUTIQUE 14 562 14 571 15 111 15 244 nd XMF 30 885 55 603 66 297 77 446 nd 263 511 327 662 341 001 391 977 449 615 3 518 4 608 6 612 13 333 21 406 NAF NAF BOUTIQUES OLD ENGLAND RIU AUBLET SO FRA DE VETURA ZARA FRANCE ZV FRANCE Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce La valeur ajoutée La valeur ajoutée est exprimée en millier d’euros. Sociétés 2001 2002 2003 2004 2005 ALBERT DELALONDE 14 905 13 349 12 757 11 781 9 022 ARMAND THIERY 73 281 86 654 90 931 97 046 nd BCBG MAX AZRIA GROUP 44 565 37 100 26 069 33 717 nd BELMART 16 101 16 881 18 099 19 952 21 872 BURTON 44 439 39 894 50 311 47 727 nd 307 746 1 025 1 244 nd 30 196 31 619 33 808 37 558 nd CINQINFO 5 384 4 724 3 128 2 545 nd CL DISTRIBUTION 1 795 3 787 4 850 6 593 8 391 CMVP 2 344 2 416 2 639 3 523 nd COGEMAG 8 811 8 399 6 479 6 250 4 896 CYRILLUS 26 729 27 271 19 777 18 840 nd 2 437 3 434 3 244 2 995 nd 12 047 13 052 12 471 15 740 nd 393 434 219 1 410 1 972 ELIAL NORD 4 263 5 132 5 402 7 948 nd ELIAL SUD 3 760 4 241 4 449 5 975 nd ERIC BOMPARD 4 795 5 969 7 544 9 399 nd 155 191 51 697 41 172 nd FATHER AND SONS 3 676 4 452 5 220 6 179 7 216 FRANCK ET FILS 4 322 4 280 4 115 3 871 4 217 BURTON HAUSSMANN CAROLL INTERNATIONAL D2J DISPORT DUKAN DE NITYA EURODIF Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 92 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Sociétés FREDUCCI GAP FRANCE HALLE HENNES & MAURITZ HFP PHENIX IMPERIAL CLASSIC DIFFUSION JULIE GUERLANDE KIABI EUROPE LA BOUTIQUE 38 LES AUBAINES MAGASINS MANGO FRANCE MDSA MEXX BOUTIQUES 2001 2002 2003 2004 2005 3 145 4 242 4 708 5 316 nd 43 364 40 534 41 671 41 075 nd 128 601 155 033 166 926 188 531 nd 40 355 77 394 116 307 142 279 nd 3 266 2 987 2 763 3 702 nd -7 4 690 4 927 4 810 nd 3 828 4 881 4 867 5 423 6 271 nd nd nd 127 360 nd 981 1 732 2 292 3 288 4 142 nd 1 067 -602 2 309 2 756 10 964 14 785 14 964 16 185 nd 2 050 2 706 3 340 2 612 3 539 1 278 2 029 3 239 3 068 nd MIM 26 768 31 177 31 854 47 033 nd MIROGLIO FRANCE 13 609 13 588 14 301 13 721 nd 3 788 4 489 5 104 4 456 nd 30 878 38 569 34 124 31 260 nd 2 309 1 921 1 403 1 588 nd 36 271 43 418 41 706 48 016 nd 940 4 234 4 340 4 722 nd 3 193 7 998 8 416 6 297 nd STE NOUVELLE D'EXPANSION LA REDOUTE 16 922 15 074 13 660 15 976 14 045 STOKOMANI 12 398 13 569 14 196 17 800 21 396 VETSOCA 14 758 18 159 35 845 38 755 40 240 VETURA 21 468 26 861 25 419 40 836 nd WEILL BOUTIQUE 3 489 4 133 4 408 4 101 nd XMF 7 564 16 291 16 380 20 756 nd 76 261 100 026 87 775 113 365 131 510 1 264 1 738 2 595 5 796 9 927 N.C.C. NAF NAF BOUTIQUES OLD ENGLAND RIU AUBLET SO FRA DE SOMEWHERE ZARA FRANCE ZV FRANCE Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce Le résultat net Le résultat net est exprimé en millier d’euros. Sociétés ALBERT DELALONDE ARMAND THIERY BCBG MAX AZRIA GROUP BELMART BURTON BURTON HAUSSMANN CAROLL INTERNATIONAL CINQINFO CL DISTRIBUTION CMVP 2001 2002 2003 2004 2005 7 071 6 408 6 174 5 723 4 565 13 487 19 206 21 624 23 986 nd 4 742 -2 540 -10 607 -2 868 nd -2 519 -3 222 -656 -16 646 9 697 5 278 7 356 9 443 nd -1 314 -595 -935 -969 nd 5 296 5 318 5 337 5 296 nd 625 295 -307 -2 449 nd 11 524 135 360 360 603 689 752 1 027 nd COGEMAG 1 462 -64 -3 746 -4 919 -2 562 CYRILLUS -165 -1 803 -3 502 1 219 nd Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 93 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Sociétés D2J DISPORT DUKAN DE NITYA ELIAL NORD 2001 2002 2003 2004 2005 -1 226 -1 208 -1 404 -1 806 340 1 186 315 1 554 nd nd 6 25 1 138 -1 062 -1 483 60 173 370 763 nd 543 813 981 1 136 nd 1 112 1 313 1 617 2 378 nd -342 -198 -6 769 -14 764 nd 880 925 1 037 1 480 1 607 1 822 105 -914 256 262 404 703 939 810 nd 3 931 5 038 2 318 121 nd 19 554 33 394 39 451 45 839 nd -15 753 352 32 338 28 382 nd HFP PHENIX 266 -131 -1 046 -1 282 nd IMPERIAL CLASSIC DIFFUSION 139 356 377 377 nd -6 433 17 9 461 ELIAL SUD ERIC BOMPARD EURODIF FATHER AND SONS FRANCK ET FILS FREDUCCI GAP FRANCE HALLE HENNES & MAURITZ JULIE GUERLANDE KIABI EUROPE nd nd nd 22 073 nd 416 72 125 205 525 LES AUBAINES MAGASINS -1 465 -3 903 -1 525 -1 061 nd MANGO FRANCE -3 059 -1 088 -2 646 -2 207 nd 20 -136 -216 246 262 LA BOUTIQUE 38 MDSA MEXX BOUTIQUES -309 38 271 -305 nd MIM 6 119 7 402 6 243 8 851 nd MIROGLIO FRANCE 1 124 967 1 183 475 nd 350 426 745 439 nd 4 860 8 235 4 791 2 544 nd -538 -962 -2 982 -1 480 nd RIU AUBLET 9 912 9 125 7 662 9 286 nd SO FRA DE -418 -1 633 -915 -221 nd -5 378 403 -124 -409 nd 2 226 1 723 -1 551 2 361 1 008 N.C.C. NAF NAF BOUTIQUES OLD ENGLAND SOMEWHERE STE NOUVELLE D'EXPANSION LA REDOUTE STOKOMANI VETSOCA VETURA 4 207 4 476 5 011 5 388 5 743 10 057 10 926 9 629 10 076 10 462 4 918 5 836 1 345 1 771 nd WEILL BOUTIQUE -333 214 34 5 nd XMF -326 2 912 1 156 2 285 nd 6 541 12 976 6 011 8 560 16 022 204 467 573 1 444 3 399 ZARA FRANCE ZV FRANCE Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 94 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 4. Sources d’information Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 95 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les organismes officiels Fédération française du prêt-à-porter féminin Fédération française du prêt-à-porter féminin 5, rue Caumartin – 75009 Paris Tél. : 01.44.94.70.80 – Fax : 01.44.94.70.04 www.pretaporter.com CTCOE Centre Textile de Conjoncture et d’Observation Economique 37/39, rue de Neuilly – 92113 Clichy Tél. : 01.47.56.30.30 www.textile.fr IFM Institut Français de la Mode 33, rue Jean Goujon – 75008 Paris Tél. : 01.56.59.22.22 – Fax : 01.56.59.22.00 www.ifm-paris.org FNH Fédération Nationale de l’Habillement 9, rue des Petites Ecuries – 75010 Paris Tél. : 01.42.02.17.69 – Fax : 01.42.02.53.95 www.federation-habillement.fr La presse spécialisée Journal du Textile 61, rue de Malte – 75541 Paris Cedex 11 Tél. : 01.43.57.21.89 – Fax : 01.47.00.08.35 LSA 12-14, rue Méderic – 75815 Paris Cedex 17 Tél. : 01.56.79.43.00 – Fax : 01.56.79.43.02 www.lsa.fr Points de Vente 84, boulevard de Sebastopol – 75003 Paris Tél. : 01.42.74.28.08 – Fax : 01.42.74.28.10 www.pointsdevente.fr Fashion Daily News Editions Larivière 12, rue Mozart – 92587 Clichy Cedex Tél. : 01.41.40.33.33 – Fax : 01.41.40.35.10 Fashion Mag 5, rue de l’Echelle – 75001 Paris Tél. : 01.42.06.93.25 – Fax : 01.44.09.84.68 www.fashionmag.fr Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 96 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Les sites des groupes Alain Manoukian Beaumanoir Benetton C&A Camaïeu Caroll Damart Etam Eram Gap H&M Jennyfer Kiabi Kookaï Mango MIM Morgan Naf Naf New Look Pantashop Pimkie Promod Tati Vendex kbb Vivarte Zara www.alainmanoukian.fr www.groupe-beaumanoir.fr www.benetton.com www.c-and-a.com www.camaïeu.fr www.caroll.fr www.damart.fr www.etam.fr www.etamdeveloppement.com www.eram.fr www.gap.com www.hm.com www.jennyfer.fr www.kiabi.com www.kookai.fr www.mango.fr www.mangoshop.com www.compagny.mango.es www.mim.fr www.morgan.fr www.naf-naf.com www.newlook.co.uk www.pantashop.fr www.pimkie.fr www.promod.fr www.tati.fr www.vendexkbb.nl www.groupe-vivarte.com www.zara.com www.inditex.com Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 97 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 5. Note méthodologique Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 98 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Traitement statistique et méthodes de prévisions Le champ de cette étude a été délimité en fonction du concept de « secteur », c’est-à-dire d’entreprises ayant la même activité principale. Il suit généralement la codification officielle mise en place depuis 1993 en France (la NAF). Pour faciliter la lecture, nous avons utilisé les termes économiques sous leur acception la plus courante, telle qu’elle est employée en général dans la littérature économique. Nous avons cependant adopté pour certains concepts ou termes des définitions très rigoureuses, afin d’éviter des confusions qui entraîneraient des difficultés d’interprétation. Ainsi, les mots « secteur » et « branche » seront utilisés dans la définition précise de la comptabilité nationale : SECTEUR : appartiennent à un même secteur les entreprises qui ont la même activité principale. BRANCHE : la branche est constituée d’entreprises ou fractions d’entreprises (dans le cas où ces dernières ont des activités diversifiées) qui exercent une même activité, principale ou secondaire. Le recoupement branche/secteur n’est jamais parfait. L’activité d’une profession peut être assurée par des entreprises dont l’activité principale se situe sur d’autres marchés et donc non prise en compte par le secteur. C’est une des raisons pour lesquelles nous avons choisi le concept de branche, considéré comme l’indicateur le plus significatif pour analyser l’activité économique d’un ensemble de produits ou de services. Cependant ces notions de secteur et de branche ne correspondent pas toujours à la réalité économique, telle qu’elle peut se concrétiser dans les organisations professionnelles. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser également le terme de « PROFESSION » pour matérialiser ce sentiment d’appartenance à une communauté d’activité économique. Nomenclatures d’activité La nouvelle Nomenclature d’Activités Française (NAF), qui se substitue à la NAP (Nomenclature d’Activités et de Produits), a été élaborée dans l’optique de l’harmonisation des nomenclatures européennes. L’objectif principal consiste à améliorer la transparence de l’information économique. De fait, la NAF s’emboîte parfaitement avec les nomenclatures internationales : CITI rev.3 : Classification Internationale Type par Industrie (ISIC en anglais) ; la troisième révision de cette nomenclature d’activités a été adoptée par l’ONU en février 1989 ; Nace rev.1 : Nomenclature des Activités Economiques des Communautés Européennes ; la première révision de cette nomenclature a eu lieu en octobre 1990. Prenant effet en 1993, la Nomenclature d’Activités Française (NAF) distingue 700 « positions élémentaires » (secteurs). Les premières données statistiques disponibles selon ce nouveau système ont été publiées en cours d’année 1994. Sur certaines activités, nous avons constaté l’absence de correspondance entre l’ancienne et la nouvelle nomenclature. Cette situation nous a contraints à en redresser les données statistiques afin de mieux préserver un champ d’analyse homogène. Si la nouvelle nomenclature constitue un outil précieux de classification des activités économiques sur le plan sectoriel, celles-ci peuvent aussi posséder des logiques économiques autonomes. Par conséquent, nous avons dû faire appel, chaque fois que nécessaire, à d’autres sources de données quantifiées, que ce soient des syndicats professionnels, des organismes d’études spécialisés. Dans de nombreux cas, Xerfi a été amené à effectuer ses propres estimations. Traitement des données statistiques Les données annuelles concernant l’évolution de l’activité sont le plus souvent issues des Enquêtes Annuelles d’Entreprises ou des publications professionnelles. Les données mensuelles utilisées pour le suivi économique de l’activité sont issues du Bulletin Mensuel de Statistique publié par l’Insee. Deux types de données sont présentés par Xerfi : Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 99 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 la série brute qui apporte, notamment, une information sur le caractère cyclique d’une activité ; le lissage de la série CVS (corrigée des variations saisonnières) qui reflète les tendances à court et moyen termes. La technique utilisée est celle de la moyenne mobile centrée. Le traitement de Xerfi sur ces données est double : homogénéisation des séries statistiques par redressement ; calculs d’évolutions en glissement, dans le but de déterminer les tendances les plus récentes ; mise en valeur des cycles économiques ; dans une optique de réalisation d’estimations prévisionnelles, ces données chiffrées font l’objet de traitements internes, par des techniques quantitatives ou qualitatives (entretiens avec des professionnels). Afin de mieux rendre compte du suivi d’une activité, un certain nombre de concepts économiques et statistiques est couramment utilisé. Définition de certains concepts économiques et statistiques utilisés EUROS CONSTANTS / PRODUCTION EN VOLUME : les mesures en euros constants permettent de neutraliser les effets des mouvements de prix. Par conséquent, dans le cadre de la quantification de la production, la terminologie employée est celle de production en volume. La formule de calcul est la suivante : Ind en Euro cst=Valeur de la variable/Ind des prix CHIFFRE D’AFFAIRES : le chiffre d'affaires mesure le montant global des ventes de marchandises et de production de biens et de services, mesuré à leur prix de cession et réalisé au cours d’un exercice. FACTURATIONS : les facturations sont l’expression en valeur (hors taxes) des livraisons effectuées par les entreprises. Elles peuvent être différentes du chiffre d'affaires pour deux raisons : les facturations excluent les marchandises revendues en l’état ; des divergences peuvent également exister en raison de décalages enregistrés dans les écritures comptables. CONSOMMATION DES MENAGES : selon le système élargi de la comptabilité nationale, la consommation finale des ménages représente la valeur des biens et services, marchands et non-marchands, utilisés pour la satisfaction directe des besoins humains individuels. Evaluée par produit, la consommation des ménages intègre l’ensemble des achats effectués par des ménages résidents ou non. Plus large que la notion de dépense, elle intègre l’autoconsommation, les avantages en nature, les loyers « fictifs » (logements occupés par leurs propriétaires ou par des personnes logées gratuitement), l’allocation logement, les sommes remboursées par la Sécurité Sociale suite à l’achat de médicaments. En revanche, elle n’inclut ni la valeur ajoutée domestique (bricolage, travail ménager...), ni les achats de ménages à ménages (comme les voitures d’occasion) : seules les marges commerciales des revendeurs sont comptabilisées. La consommation des ménages est suivie annuellement par l’Insee. Soulignons particulièrement que les données publiées dans leur version définitive, le sont avec un décalage de trois ans. MARCHE INTERIEUR APPARENT : le MIA (exprimé en euros) permet de quantifier la demande sur le marché national. Il se définit comme suit : MIA = Facturations - Exportations + Importations Cependant, cette notion pourtant très pertinente indicateur imparfait, et ce pour plusieurs raisons : doit être prise avec précaution. En effet, le MIA s’avère être un les divergences entre les différents niveaux de prix (prix industriels pour les facturations, CAF pour les importations, FAB pour les exportations) ; les décalages dans les périodes d’enregistrement ; les divergences de champs. Les statistiques douanières totalisent le matériel neuf et d’occasion. Par ailleurs, il est souvent difficile de rapprocher les données issues des nomenclatures douanières des autres statistiques. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 100 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 TAUX DE PENETRATION : il mesure l’étendue du marché intérieur apparent couvert par les importations, c’est-à-dire la part occupée par les opérateurs étrangers sur le marché national. Taux de pénétration = (Importations/MIA) × 100 TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN TCAM %= ((Xn/X1)1/(n-1) -1)*100 où X est la valeur et n le nombre des années LA METHODE DE LISSAGE Face à des fortes variations entre les valeurs d’une série, les tendances ont du mal à ressortir. Il peut être alors intéressant d’effectuer un lissage. La méthode de lissage retenue par Xerfi est le plus souvent la moyenne mobile centrée. Méthodes de prévisions sectorielles Les prévisions sur l’évolution de l’activité sont établies à partir de l’analyse des principales variables et d’une méthode générale d’élaboration des prévisions qui s’effectue en plusieurs étapes détermination des cycles économiques de l’activité de la profession ; positionnement de la dernière donnée disponible dans le cycle ; étude de l’amont et de l’aval, qui s’effectue en deux étapes : - analyse de la conjoncture : ce qui permet de déterminer notamment pour l’aval l’évolution de la demande ; - analyse des rapports de force : il s’agit ici de déterminer dans quelle mesure les secteurs fournisseurs sont capables de répercuter sur une profession leurs variations de coûts (évolution des prix des matières premières) mais également la capacité d’une profession à faire porter sur l’aval ses propres variations de coûts ; examen du commerce extérieur : - analyse des importations : détermination du taux de pénétration des importations et anticipation de son évolution probable compte tenu notamment des évolutions des parités monétaires ; - analyse des exportations : évolution de la part des exportations dans la formation du chiffre d'affaires d’une profession et prévision de son évolution compte tenu de l’évolution des parités monétaires et de la conjoncture économique dans les différents pays ; prise en compte d’éventuels facteurs perturbateurs (bouleversements technologiques, apparition de nouveaux substituts...) ou exceptionnels capables de casser le cycle. Si l’ensemble des prévisions est effectué au niveau sectoriel, les principales prévisions macro-économiques (issues des principaux instituts de prévisions) sont prises en compte. Principales sources officielles statistiques EAE (Enquêtes Annuelles d’Entreprises) : les EAE sont la principale base statistique sectorielle disponible en France. Celle-ci fournit chaque année une description des structures du système productif, par l’intermédiaire de tableaux généraux présentant les principaux résultats des activités économiques. Réalisé à partir de questionnaires envoyés aux entreprises de plus de 20 salariés, ce panorama est notamment conçu par : le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (Agreste) pour les industries agricoles et alimentaires ; le Ministère de l’Equipement, des Transports et du Tourisme (DAEI, OEST) pour l’ensemble du BTP et des transports ; le Ministère de l’Economie (INSEE) pour le commerce et les services ; le Ministère de l’Industrie, des Postes et Télécommunication (SESSI) pour l’ensemble de l’Industrie ainsi que des secteurs non-mentionnés ci-dessus. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 101 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 BMSI : Bulletin Mensuel de Statistiques industrielles : Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production industrielle française. Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits suivis par le Sessi. BMS : Bulletin Mensuel de Statistique : Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production économique française (production, prix industriels et à la consommation...). Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits. Traitement Xerfi des données financières Xerfi réalise depuis 1994 ses propres traitements pour produire des comptes et indicateurs économiques et financiers agrégés au plan sectoriel. La méthode a été développée et perfectionnée par Xerfi grâce à l’expérience cumulée sur plusieurs centaines de secteurs. L’agrégation des comptes des sociétés est en effet l’une des clés majeures de passage du « micro » au « macro » par l’intermédiaire de la notion de « secteur ». Cette opération soulève néanmoins de très nombreux problèmes méthodologiques, conséquences tout à la fois des objectifs recherchés, de la qualité et de l’exhaustivité de l’information disponible. Les problèmes rencontrés ont exigé la mise en œuvre de méthodes spécifiques de sélection d’échantillon, et de traitement de l’information financière. La disponibilité des comptes des sociétés Rappelons que l’article 293 du décret sur les sociétés commerciales fait obligation à toute société par action de déposer au greffe du tribunal de commerce ses comptes annuels (bilan, comptes de résultats, annexes), son rapport de gestion. Ce dépôt des « liasses fiscales » doit normalement être effectué dans le mois qui suit l’approbation des comptes annuels par l’assemblée des actionnaires. Ces comptes sont publics et peuvent être obtenus directement auprès des greffes des tribunaux de commerce, ou par l’intermédiaire de multiples bases de données spécialisées. Remarquons tout d’abord que le dépôt des comptes n’est pas obligatoire pour toutes les formes juridiques. Ainsi, à titre d’exemple, les S.N.C. (sociétés en nom collectif) ne sont pas tenues au dépôt de comptes. Par ailleurs, un nombre statistiquement important de comptes est déposé avec retard, ou pas déposé du tout, en infraction avec les dispositions de l’article 293. L’identification de l’activité des sociétés Chaque société se voit attribuer un Code APE (en nomenclature NAF). Le traitement statistique des liasses fiscales se heurte à l’existence de nombreuses erreurs d’identification par les Codes APE, soit parce que la liasse a été mal remplie, soit même parce que l’attribution du code NAF est erronée. Ces cas sont très fréquents, et seule une connaissance intime des entreprises appartenant à un secteur permet d’obtenir des échantillons homogènes par des procédures d’inclusion/exclusion de sociétés au code mal attribué. En effet, si l’impact statistique d’une société de petite taille est souvent négligeable, des erreurs sur des sociétés importantes peuvent entraîner des distorsions majeures. La constitution des échantillons Les difficultés rencontrées quant au traitement des liasses fiscales ont amené Xerfi à rejeter la méthode d’un traitement exhaustif et à l’aveugle des données sur les sociétés. Outre les non-dépôts et les erreurs d’attribution de code NAF, il convient encore de signaler parmi les principaux obstacles : - des différences sensibles d’enregistrement de certains postes comptables selon les sociétés, - des erreurs fréquentes d’imputation de lignes sur les liasses fiscales, et des lignes non renseignées, - la non-disponibilité des comptes de certaines sociétés sur l’ensemble de la période, - des évolutions erratiques de certains postes, liées à des phénomènes exceptionnels ou accidentels. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 102 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Xerfi a ainsi été amené à définir une méthode de sélection d’échantillons de sociétés représentatives des évolutions sectorielles. Méthode de traitement de l’information sur les sociétés La méthode mise en œuvre par Xerfi pour bâtir des indicateurs sectoriels a dû également prendre en compte les problèmes d’homogénéité et de qualité des informations contenues dans les liasses fiscales. Xerfi a ainsi été amené à privilégier systématiquement le critère de pertinence technique des soldes et indicateurs construits par rapport à telle ou telle méthode orthodoxe d’analyse économique et financière. Nous avons, par exemple, été amenés à bâtir des soldes corrigés permettant tout à la fois de mieux rendre compte de la réalité sectorielle, et de contourner certains obstacles liés aux « défauts » de l’information primaire. L’expérience du traitement des liasses fiscales révèle en effet que si les comptables remplissent soigneusement les lignes qui entraînent des conséquences fiscales, les informations intermédiaires ou complémentaires à caractère essentiellement statistique sont l’objet d’erreurs ou d’omissions extrêmement fréquentes (à titre d’exemple : confusions entre marchandises et production vendues, omissions sur la part à court terme de l’endettement, erreurs d’imputations sur les postes autres charges et autres produits, etc.) Le traitement Xerfi des liasses fiscales : Postes et soldes de gestion CHIFFRE D’AFFAIRES NET Ventes de marchandises - Coût des marchandises. =MARGE COMMERCIALE (*) + production vendue + production stockée + production immobilisée =PRODUCTION (*) - Achats de mat. premières et approvisionnements. - Var. stocks de mat. prem. et approv. (= Coût des matières premières et approv.) =MARGE BRUTE - Autres achats et charges externes +Autres produits - Autres charges = VALEUR AJOUTEE CORRIGEE + Subventions d’exploitation - Impôts et taxes - Frais de personnel corrigés (1) = EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION Solde reprises - dotations aux provisions - Dotations aux amortissements EXCEDENT NET D’EXPLOITATION + Solde des opérations en commun + Produits financiers - Charges financières dont intérêts et charges assimilées (Solde des opérations financières) = RESULTAT COURANT AVANT IMPOT + Solde des éléments exceptionnels - Impôt sur les bénéfices RESULTAT NET Correspondance Lignes Cerfa n°30-3398 FL FC -FS-FT FF + FI FM FN FU FV FW FQ GE FO FX FY + FZ + HJ FP - GB - GC - GD GA + GH - GI GP GU GR GV HD - HH HK HN (*) sur certains secteurs, les confusions entre les achats de matières et les achats de marchandises nous amènent à renoncer à calculer une marge commerciale. Le concept de « production » est alors remplacé par celui de « produit » (chiffre d’affaires + production stockée + production immobilisée). (1) réintégration de la participation des salariés aux résultats ; les données sur le personnel extérieur à l’entreprise ne peuvent par contre pas être retraitées car elles ne sont pas statistiquement fiables. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 103 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Ratios de gestion Postes et soldes de gestion Correspondance Lignes Cerfa Rotation des stocks (en jours) Pour les secteurs 50, 51, 52 372Z, 261J ou 574R Marchandises/(achat + variation stocks de marchandises)*360 BT/(FS+FT)*360 Pour tous les autres secteurs Stocks/Chiffre d’affaires net * 360 (BL+BN+BP+BR+BT)/FL*360 Crédit Client (en jours) (Clients + effets portés à l’escompte non échus)/chiffre d’affaires TTC*360 (BX+YS)/(FL+YY)*360 RQ : Si YY n’est pas connu, YY est estimé à 19,6% du CA Crédit fournisseur (en jours) Fournisseurs/achats TTC*360 DX/(FS+FU+FW+YZ)*360 RQ : Si YZ n’est pas connu, YZ est estimé à 19,6% de (FS+FU+FW) Le modèle Mapsis Xerfi a développé une méthodologie spécifique de prévisions à court terme des marges et résultats sectoriels, baptisée « Mapsis » (modèle d’analyse et de prévisions du système d’intelligence sectoriel). La démarche de XerfiMapsis est résolument micro-économique. Elle repose principalement sur : 1°) la compréhension et la prévision de l’évolution des rapports de force du secteur avec son environnement (analyse concurrentielle élargie). Selon cette approche, le taux de marge brute moyen du secteur est la résultante de l’ensemble des pressions (positives ou négatives) auxquelles sont soumises les entreprises. Selon ce modèle de comportement, la concurrence entre les entreprises d’un même secteur national est elle-même déterminée par ces pressions. 2°) l’analyse des comportements d’ajustement d’exploitation, en tenant compte des spécificités historiques du secteur et des contraintes de l’environnement macro-économique. En d’autres termes, confrontées aux évolutions favorables ou défavorables de leur environnement, qui influent très directement sur la formation de la marge brute et de la valeur ajoutée, les entreprises vont chercher à effectuer des corrections sur leurs postes d’exploitation. Les ajustements prévisibles sont la résultante des prévisions concernant : l’intensité des pressions issues de l’environnement sectoriel direct (amont, aval, substituts, etc.), et la situation concurrentielle du secteur, les contraintes liées à l’évolution de l’environnement macro-économique (marché du travail, marchés financiers et monétaires, politique budgétaire etc.), les « conventions » de comportement sectorielles : rigidité vs flexibilité de chaque poste d’exploitation, identification des fluctuations potentielles. L’informatisation du modèle Mapsis permet d’intégrer quantitativement l’ensemble de ces variables, de rechercher par itérations successives un scénario de prévision cohérent et probable, compte tenu des informations disponibles à la date de prévision. Seul le scénario choisi in fine fait l’objet d’une publication. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 104 Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006 Principales pressions concurrentielles qui déterminent le taux de marge brute OPERATEURS AMONT Nouveaux Substituts entrants Nouvelles capacités de production Comportements dissidents W W W · Exportations · MARGE BRUTE · V V V V Importations INDUSTRIES INTERMEDIAIRES et/ou DISTRIBUTION V MARCHES FINAUX Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 105