Lettre d`information N°20

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Lettre d`information N°20
AGATHE - Lettre d’information – n° 20
AVRIL 2004
Additif au Bulletin N° 16
L'Amour de la Cité
Le Regard du Citoyen
EDITORIAL
L’avenir du rôle des Associations dans la « Décentralisation »
On reparle beaucoup, en ce moment, de décentralisation. L’administré, celui qui est un véritable citoyen soucieux de comprendre
l’évolution de ses rapports avec les Collectivités locales dont la plus proche de lui est la commune, aurait tort de ne pas prêter attention à tout ce que
recouvre, concrètement, ce terme.
La décentralisation est présentée comme une réforme de caractère politique et administratif ayant pour objet de rapprocher les décideurs
politiques du citoyen et de l’administré.
La première Loi du genre, appelée « Loi DEFERRE » du nom de son auteur, avait, en premier lieu, profondément modifié le contrôle de
la légalité des actes des assemblées territoriales (délibérations des conseils municipaux, des départements, des Régions …) et de leurs chefs (arrêtés
du Maire …..)
Aujourd’hui, on parle de l’acte II de cette réforme. Celui qui doit orchestrer tous les transferts, autrement dit, tous les glissements vers le
bas, en partant de l’Etat, en haut de la pyramide, vers les communes, tout en bas. C’est la suite logique de la révision constitutionnelle du 28 mars
2003.
Les textes vont définir d’abord, les conditions de transfert des compétences, puis des charges financières, enfin des ressources.
Es-ce une réforme aussi séduisante qu’il y paraît ? Apporte-t-elle plus d’avantages que d’inconvénients aux administrés de base que nous
sommes ?
On pourrait en douter si aucun correctif n’était apporté, rapidement, aux effets pervers qui apparaissent ici ou là ,sur le terrain.
On constate, en effet, que le contrôle de la légalité des actes des assemblées territoriales , tel qu’il est organisé aujourd’hui, ne garantit plus
au Citoyen, faute de moyens à la disposition de ceux qui sont chargés de le mettre en oeuvre, le respect de toutes les lois pourtant seul capable
d’éviter les abus.
C’est pour ces raisons que, dans les hautes sphères administratives du département auxquelles nous sommes appelés à exposer, parfois, les
dysfonctionnements de notre commune, lorsque nous nous étonnons du désengagement des Services de l’Etat ou du Département, pour corriger les
anomalies, comme autrefois, bon nombre de nos interlocuteurs répondent que les compétences territoriales, transférées en cascade vers les derniers
maillons de la chaîne, vont entraîner des contrôles et des sanctions d’un autre type.
Ces sanctions, nous dit-on, sont entre les mains de l’administré : par l’exercice du droit de vote s’il est électeur ou, dans certains cas,
par le recours à la justice, seul ou groupé.
Quant au contrôle proprement dit, il est évidemment primordial que l’électeur soit informé par des sources de sensibilités différentes et
non émanant de l’expression d’une pensée unique.
Sauf à vouloir jouer les courroies de transmission, c’est là que le rôle des Associations va s’accroître. Non pas en abandonnant leur
caractère apolitique, mais en apportant au citoyen, d’abord les informations dont il a besoin pour exercer, pleinement, les nouvelles missions qui lui
sont dévolues et, ensuite, en l’aidant, éventuellement, à porter les litiges devant les tribunaux.. Ce n’est qu’à cette condition, qu’elles pourront
prétendre participer au développement de la démocratie.
A l’électeur de déterminer, en fonction de ses intérêts, en quel lieu il se doit d’assumer cette nouvelle
responsabilité : à sa résidence principale ou à sa résidence secondaire.
Le Président
AGATHE : adresse postale : B.P.909 – Le Grau – 34304 AGDE Cedex
Permanences tous les samedis matin de 10 h30 à 12 heures à son siège social 2 rue de la Poissonnerie,
centre historique de la cité à AGDE ville.34300
1
NOS REFLEXIONS sur la POLITIQUE de l’URBANISME.
A propos de la Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager. ( Z.P.P.A.U.P )
Il existe en Agde un élément architectural majeur. C’est la Cathédrale Saint Etienne bâtie au XII ème siècle. Autour de cet
élément pris comme centre d’un cercle de 500 mètres de rayon, , avait été conçue une zone architecturalement protégée par des textes
Théoriquement, le but était de conserver à la vieille ville l’empreinte de son passé, c’est-à-dire, son architecture spécifique,
faite de pierres de lave noires.
Une ZPPAUP est d’une superficie beaucoup plus grande. Elle s’étend sur plusieurs zones. Nôtre ZPPAUP, s’applique au
seul territoire de la commune. Elle recouvre des sites construits comme des sites naturels, c’est-à-dire paysagers. Elle n’est plus
matérialisée par une figure géométrique mais par des morceaux de territoire. Pour bien les connaître, il faut, obligatoirement,
consulter le plan qui les délimite.
Le volumineux dossier comprenant notamment rapport de présentation – textes et Plans, mis en chantier en août 1998, vient
d’être soumis à enquête publique.
Ce dossier est important car, dans les zones protégées, qu’il s’agisse de construire ou de réparer, il faudra recueillir l’avis
des Services des Bâtiments de France.
Avant de préparer une demande de Permis de Construire, les règles édictées devront être connues de manière à
savoir ce qui est interdit ou non.
Voici, ci-après, les observations formulées et déposées le 9 Avril 2004, entre les mains du Commissaire Enquêteur avec
lequel nous avons longuement commenté l’état des lieux sur la ville.
CONCERTATION
La participation du Milieu associatif a été négligée et rendue difficile. Alors que les services municipaux ont travaillé
de longues années sur le dossier, les 15 jours d’ouverture de l’enquête publique sont nettement insuffisants pour permettre un
examen sérieux et complet d’un dossier d’une telle dimension . Surtout lorsqu’il convient d’effectuer l’examen des pièces sur
place.
OBSERVATIONS GENERALES PORTANT SUR LES SITES CONSTRUITS
D’une manière générale, les textes devraient pouvoir permettre de suivre la réglementation se rapportant au respect de
l’architecture de la vieille Ville. Cependant quand on voit, aujourd’hui comment sont traités certains problèmes existant dans le
périmètre des 500 ml autour de la cathédrale, comme par exemple :
- L’existence d’un ponton en tube galvanisé au pied de la cathédrale du XII siècle
- La construction d’un abri en structure légère au dessus de celui-ci
- Les percements des pierres angulaires du quai en basalte pour y fixer diverses structures
- Les façades d’ immeubles anciens dans ce périmètre, ravalées sans tenir aucun compte de leurs caractères
On peut se demander, en l’absence de volonté si la réglementation avancée sera suivi des
effets recherchés
Notre scepticisme est encore plus fort quand nous voyons inscrit la notion « de constructions actuelles soumises à servitudes
protégeant la configuration de la silhouette urbaine et le panorama depuis le sommet du cap proprement dit » alors que le Maire
soutient aujourd’hui l’édification d’un manége métallique de plus de 60 mètres de haut qui défigure l’aspect paysager du Cap d’Agde,
de près, comme de loin.
Cette crainte est renforcée par les dispositions instituant des possibilités de dérogation
Pour éviter les inconvénients ci-dessus signalés, il nous semble indispensable de prévoir, dans le dossier, des sanctions,
pouvant être facilement misent en œuvre, sans lesquelles les meilleures dispositions demeureront lettre morte
OBSERVATIONS PORTANT SUR LE REGLEMENT DES SITES NATURELS
En ce qui concerne la Zone P 1a , dans laquelle se trouve le bois de Pins Maritimes de la Tamarissière pour laquelle il
est prévu que « des règles de gestions doivent sauvegarder, protéger, et assurer son renouvellement » , il est fait observer que ces
prescriptions sont trop imprécises. Il conviendrait de les relier, explicitement, au respect du plan de gestion, figurant pourtant dans
les pièces annexées au dossier
Pour ce qui concerne les sites inscrits :
2
-
du parc du Château Laurens
des Falaises du Môle au Cap
de la Pinède de Notre Dame
Il conviendrait également que soit prévu et inclus dans le dossier un plan de gestion fixant les règles à respecter pour chacun
des sites
Dans le même esprit concernant l’exploitation commerciale d’ un camping dans le site inscrit de la pinède à la Tamarissière,
le plan de gestion devrait être établi par un organisme totalement indépendant ( et surtout pas payé par le gestionnaire ). Ce plan
devrait faire ressortir séparément les obligations du gestionnaire du camping et celle du propriétaire de la partie restante du bois) ,
d’autant plus que le site est aussi un site protégé par le PLU sous la dénomination « espaces boisés classés » et, de ce fait assujetti à
l’article L 130-1 du code de l’urbanisme . Le plan de gestion joint au dossier ne nous paraît pas inspiré d’un désir fort de protection
du site conforme à la législation en vigueur. Ne devrait on pas trouver dans le dossier les avis donnés par les administrations
consultées (DIREN, DAF, ABF, DDE etc…)
Il ne nous reste qu’a souhaiter que toutes les protections instituées pour les sites inscrits, et par le PLU demeurent plus fortes
que les dispositions du dossier de ZPPAUP.
L’ACTIVITE DANS LES SECTEURS GEOGRAPHIQUES
En ce qui concerne le Secteur-0- Le CAP
1-Au sujet du manège de plus de 60 mètres de haut, appelé l’Adrénaline
Nous sommes toujours penchés sur la conduite du dossier.
Depuis notre dernière lettre d’INFORMATION, n° 19, trois évènements
marquants méritent d’être relatés :
• - La tenue de quatre réunions publiques au Palais des Congrès du Cap,
pendant les vacances scolaires de février et de Pâques.
• - L’ Ouverture du procès devant le Tribunal Administratif de
MONTPELLIER
• - La demande de participations fixées à 50 €
Sur le premier point.
Nous reprendrons ces réunions dès
l’ouverture de la saison estivale aux mois de juillet et d’août.
Sur le deuxième point. Le mémoire introductif d’instance a
été accusé de réception par le greffe du Tribunal Administratif de
MONTPELLIER pour valoir à compter du 16 mars. Plusieurs
personnes, auxquelles une copie du document a été remis, ont trouvé le
mémoire déposé par notre Avocat, maître GRANDJEAN à
MONTPELLIER, remarquable parce que bien argumenté et traitant tous
les aspects du problème.
Nous ne manquerons pas d’en envoyer un exemplaire à ceux
qui nous le demanderons.
D’ailleurs, s’il s’avérait exact que le propriétaire exploitant se
serait engagé auprès du Maire à faire disparaître le manège après l’avoir
démonté et remonté une paire de fois, nous aurions la faiblesse de
penser que l’attitude ferme de notre Association y serait pour quelque
chose. D’autant plus que la démonstration serait faite que cette
construction n’est pas aussi légale que certains ont bien voulu le dire et
l’écrire.
Sur le troisième point. L’Avocat nous a réclamé ses
honoraires. Un acompte va lui être versé. Avec son accord, nous
nous sommes fixé jusqu’à la fin de l’été pour réunir les fonds
nécessaires.
Nous remercions tous ceux qui se sont empressés à nous faire
parvenir leur participation et qui, en majorité, ont adhéré à AGATHE.
Nous comptons sur vous pour convaincre voisins, connaissances ou
amis à suivre l’exemple.
Chut
Pour médire du bonheur d’habiter au Cap d’Agde
Par ces quelques vers buvez mon état d’âme
Tout conspire ici à troubler mon repos
Et je me plains encore du pire de ces maux
Que de vils noctambules dans la nuit en courroux
Eructent leurs plaisirs tout autour de chez nous
Avec ces cris maudits qu'en angoisse ils apprêtent
A grand coups de sono me font fendre la tête
Il faut dans la clameur que pour vous balancer *
A nous tirer des pleurs il doit que vous hurliez
Pour vous envoyer en l’air il est d’autres moyens
Qu’un pudique refrain vous fait un va et vient
Et qui débrouillant mal une pénible intrigue
D’un divertissement me fait une fatigue
Puis, à peine les coqs commencent leurs ramages
De nouveaux vacarmes frappent le voisinage
J'entends déjà partout leurs guimbardes rugir
Leurs danseurs imbibés, nos visages blêmir
Tandis que dans les airs le matin revenu
Un funeste concert fait retentir les rues
En mêlant le sort du rêche boniment
Pour enrichir le Port font gémir les vivants
Signature
*Saut à l’élastique et grande balançoire
3
Nos études continuent, à la recherche d’une solution pour hâter l’arrivée du moment où le démontage définitif du
manège sera acquis. Le montant des participations versées, sera, lui aussi, un concours important.
En dernière minute, nous venons de recevoir un projet de plainte auprès du Procureur de la République, établi par notre Avocat.
2-Au sujet de l’accroissement du nombre d’anneaux d’amarrage dans le port.
Les effets d’annonce sont répartis par paliers. En 2003, 110 emplacements supplémentaires ont été réalisés. On parle aussi
d’une autre tranche de 220 pour un proche avenir. D’autres chiffres auraient été annoncés selon lesquels l’augmentation pourrait
être, au total de 500 voire plus.
Il est vrai que, devant les difficultés rencontrées, l’objectif pourrait être revu à la baisse. Si plusieurs personnes adhérentes ou
non, nous ont fait part de leurs sentiments, nous ne sentons pas, encore, se dégager une position marquée en faveur ou contre cette
multiplication des places d’amarrage.
Pour l’instant, nous nous contenterons de faire appel à la réflexion de tous nos amis sur le sujet en leur livrant nos
observations :
sur l’eau, même si de nombreux plaisanciers attendent une place, il ne nous semble pas souhaitable que le port devienne une
véritable boîte à sardines. Personne n’y trouverait son compte. Récemment, un article de presse indiquait que devant l’importance de
la demande à satisfaire, sur l’ensemble du littoral méditerranéen, la solution se trouvait plutôt à l’extérieur des ports qu’à l’intérieur.
à terre, chaque nouvel anneau au port exige une place de stationnement. On imagine ce que deviendrait la situation, déjà difficile, si
tous les projets se réalisaient.
N’attendons pas trop longtemps avant de prendre position. La qualité de la vie au Cap est en jeu.
En ce qui concerne le Secteur-4- La TAMARISSIERE
1-Le Camping dans le Bois de Pins
Après un entretien avec M. Eric OGER, journaliste, chef de l’agence MIDI LIBRE à AGDE, entretien à la suite duquel un
remarquable compte rendu de la situation du bois de la TAMARISSIERE a été publié en page locale de la ville,voici l’article que
nous avons fait paraître dans l’AGATHOIS, pour manifester notre totale désapprobation avec le traitement infligé à ce site inscrit.
MASSACRE à la TRONÇONNEUSE et aux GROS ENGINS DE CHANTIER
Les mots de ce titre ne sont pas trop forts pour décrire ce qui vient d’être constaté dans la pinède de l’embouchure droite de
l’Hérault. Ils donnent, malheureusement, l’idée de ce qui a été vu sur le terrain :
• - la partie du bois, illégalement annexée, a été profondément labourée
par des engins de chantier pour y installer les réseaux d’alimentation de
chaque nouvel emplacement de campeur.
• - des pins en bonne santé ont été abattus et subrepticement emportés,
sans autre raison que pour faciliter le travail de ces engins.
• - et, pour couronner le tout, des chemins rustiques qui
serpentaient sous les pins ont été transformés par une niveleuse,
au mépris de l’arrachage de nouvelles racines, en véritables
routes goudronnées sur lesquelles ont été répandu du gravillon.
Le saccage que nous avions craint a eu lieu. Il faut aller voir ce
qui est encore visible, pour le croire.
Tout vient de se passer à une telle vitesse, avec tant de rage
destructrice du site, avec tant de frénésie, qu’il est permis de se
demander si une volonté morbide sortie d’un cerveau malade n’anime
pas ceux qui ont en charge les destinées de ce lieu.
Pas assez vite, cependant, pour que notre vigilance ait été prise en défaut, pas plus, d’ailleurs, que celle des Architectes des
Bâtiments de France.
Devant l’ampleur des atteintes portées à la pinède par les exploitants du camping , le bureau de l’Association a décidé
d’intervenir, dans un premier temps, par la correspondance adressée à tous les élus locaux, dont nous publions ci-après la teneur.
« Mesdames et Messieurs les Adjoints et les Conseillers Municipaux de la Commune d’AGDE
Voici plus de deux ans que, par des démarches auprès du Maire, par des articles de presse et tous autres moyens, notre
Association tente, en vain, de sensibiliser toutes les personnes dotées d’un minimum d’intérêt pour les valeurs de notre patrimoine
paysager.
Hélas, seules, plus de 400 signatures apposées sur la pétition que nous avons proposée au public ont répondu à notre
appel en faveur de la sauvegarde de la magnifique pinède de La TAMARISSIERE.
Peut-être par manque de confiance dans notre jugement, sans doute par méconnaissance de la situation créée par des
irresponsables, mais aussi, pour certains, par complicité, la situation s’est dégradée, irrémédiablement.
Aujourd’hui, nous ne sommes plus seuls. De hautes instances administratives ont constaté, elles aussi, les dégâts. Voici
comment, l’Architecte des Bâtiments de France a exprimé sa désapprobation dans la lettre publiée ci-après.
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Monsieur le Maire,
Le 19 février dernier, mon adjointe, Madame Saint - Sardos s'est rendue à Agde dans le site inscrit du bois de la
Tamarissière.
Elle a constaté que la SODEAL, gestionnaire du camping dont la ville est propriétaire réalisait des travaux dans le site :
des tranchées de 50 à 100 cm de profondeur sur plus de 500 mètres de linéaire,(1) qui ont altéré irrémédiablement les racines des
arbres (voir photos jointes)
Or, l'inscription sur la liste des sites protégés entraîne pour
les parcelles concernées l'obligation pour la SODEAL de ne pas
procéder à des travaux autres que ceux de l'exploitation courante,
sans avoir avisé quatre mois à l'avance l'administration de son
intervention (article L 341-1 alinéa 4 du code de l'environnement) .
Par conséquent, 'le fait de procéder à des travaux dans un
site inscrit sans en aviser l'administration dans les conditions visées
ci - dessus, constitue une infraction, au sens de l'article L 341-19-1
du code de l'environnement, punie d'une amende de 9 000 euros.
Enfin, je considère que la SODEAL a dégradé et mutilé le
site ce qui constitue une infraction punie des peines prévues à
l'article 322 - 2 du code pénal (article L 341-20 du code de
l'environnement).
En conclusion, je vous demanderai de bien vouloir dresser
un procès-verbal d'infraction à l'encontre de Monsieur le Directeur
de la SODEAL, et, de saisir Monsieur le Procureur de la République
pour les deux infractions constatées.
Enfin, la SODEAL s'est engagée à mettre en oeuvre le plan de gestion validé en sous - commission départementale des
sites le 16 septembre 2003, sous le contrôle d'un expert forestier.
Je vous propose de demander à la SODEAL la copie du contrat passé avec Monsieur Valette, chargé de la mise en oeuvre
du plan de gestion du bois de la Tamarissière.
Un état d'avancement détaillé sera établi et soumis à la sous - commission départementale des sites.
Je vous -prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes sentiments distingués.
L'architecte des bâtiments de France, Alain Vernet »
(1) En réalité, plus de 2 100 mètres de tranchées ont été creusées par les engin,s.
Pour plus d’informations, encore, demandez à M. le Maire de vous communiquer la lettre en date du 08 avril 2004,
provenant, sur le même sujet, de M. le Préfet de Région. Vous pourrez ainsi vous convaincre que la gestion du Directeur de la
SODEAL , se fait non seulement sans le moindre respect de la pinède, mais en toute illégalité, notamment, eu égard au déplacement
du camping sur du terrain situé en zone inondable rouge et protégé par son classement en « espace boisé classé. » Seules sont
réglementaires aujourd’hui les dispositions de l’arrêté préfectoral de 1994, appuyé du plan de 1991. Ce qui veut dire qu’il convient
impérativement de ramener la clôture déplacée illégalement aux limites antérieures
Allez-vous continuer à laisser faire ?
Est-il trop tard pour espérer une saine réaction de la part de tous ceux dont vous faites partie, qui, à un titre quelconque, ont
une responsabilité dans la défense des joyaux de leur cadre de vie dont les agathois vous ont confié la garde ?..
Voulez-vous ou pas, comme vous en avez le pouvoir et le devoir, faire respecter, en AGDE, la législation qui s’impose à
tous, voulez-vous faire respecter la volonté d’une partie de vos électeurs, en empêchant qu’un pareil saccage continue ?.
Alors, faites en sorte, d’enlever les possibilités de nuire à tous ceux qui ont montré une incapacité certaine à exercer des
tâches dont ils se sont montrés indignes.
Nous osons espérer, au moins par correction, une réponse de l’un d’entre vous.
Veuillez agréer, mesdames et messieurs les Adjoints et Conseillers municipaux, nos respectueuses salutations.
Nous attendons, avec confiance, qu’il se trouve quelque part des personnes respectueuses de la loi pour faire rétablir une
situation convenable dont on n’aurait jamais dû s’écarter.
Bien entendu, notre action continue pour tenter de sauver ce qui peut l’être. Rappelons que cette pinède s’étendait sur 40 hectares au
début du siècle dernier. Aujourd’hui il n’en reste que 20, fortement menacés par une utilisation commerciale effrénée.
2-L’érosion de la Plage
Dans notre dernière Lettre d’Information, nous avions indiqué comment la Commission avait rempli le premier objectif
qu’elle s’était fixé celui de savoir quel était le calendrier précis des tâches destinées à la protection des plages de la TAMARISSIERE.
Qu’il s’agisse des renseignements obtenus dans le Comité de Quartier, des démarches effectuées par le Bureau de
l’Association auprès des Services Maritimes à SETE, ou tout simplement, de la constatation de visu, nous pouvons affirmer que le
dossier avance sans être sorti, pour l’instant, du calendrier annoncé. Les dispositifs destinés aux travaux envisagés pour l’apport de
sable avant l’été, se mettent en place.
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Lors de l’ enquête Publique ouverte pour la réalisation de ce projet, nous avons consigné les observations suivantes :
Sous la plume de Jean Pierre ABBAL,
« Non au rechargement de la plage de la TAMARISSIERE avec du sable de dragage prélevé dans l’embouchure de l’Hérault. Ils
ont fait cela du côté de CANET, (à Sainte Marie). C’est une horreur ! Les enfants soulèvent la poussière en jouant. Chez nous, ce
sera de la poussière de vase. On n’en veut pas ! Exactement comme quand ils avaient mis des graviers transformant notre plage
en supplice pour aller à l’eau. Plus de sable fin comme nous avions, mais des cailloux qui blessent les pieds.
Sous la plume d’Auguste MONSIRMEN (Voir sous la rubrique du GRAU)
En ce qui concerne le Secteur-5- Le GRAU
1-Les Concessions de Plage, les Pontons du Quai Méric et le respect de la bande des 100 mètres
Le 3 février, une délégation de l’Association, composée de ABBAL, Jean Pierre, TREILLE Jacques et RAVAILLE Jean, a
rencontré M. Jean JORGE, Subdivisionnaire des Services Maritimes à SETE.
Sur les sujets qui entrent dans les compétences de cette Administration, nous avons abordé :
• - la situation des pontons du quai Méric, au GRAU, pour demander où en étaient les contraventions de Grande Voirie
prononcées par le Tribunal à l’encontre des constructions de pontons sans autorisation et par conséquent, sans cahier des charges.
Les réponses nous ont laissé perplexes. Pour certains des contrevenants reconnus, les condamnations n’ont pu être
signifiées, dans l’ignorance des adresses des intéressés. Pour les autres, bien que signifiées, elles n’ont pas été exécutées. Bref ! c’est
un coup d’épée dans l’eau. Selon les propos qui nous ont été tenus, nous pouvons craindre qu’on fasse disparaître l’illégalité en
changeant la Loi. C’est tellement plus facile ! Une étude serait menée en ce sens.
• - la situation des concession de Plage pour poser la question de savoir qui était compétent pour faire respecter la réglementation.
La réponse nous a indiqué que l’Etat avait toujours gardé la charge de la Gestion du domaine public. Un décret en cours de
gestation actualiserait les conditions de la gestion des concessions..
• - la situation des bords de mer, par rapport à la bande des 100 mètres appelée aussi, « Loi d’ORNANO » pour faire
remarquer que l’application des prescriptions de cette Loi n’était pas très faciles à appliquer sur le terrain.
Cette application, implique, en premier lieu, que soit précisément défini, côté mer, le point de départ de cette zone.
Il nous a été répondu que cette tâche incombait aux Services Maritimes. Périodiquement, surtout lorsqu’il s’avère que
des modifications interviennent dans « le trait de côte », des relevés sont effectués, dans le but de mettre à jour les cartes. Dans
le cas ou des petits malins s’imagineraient pouvoir influencer les cartographes, en faisant disparaître les traces laissées par les plus
hautes eaux, ou par des apports de sable, il nous a été indiqué que ces relevés étaient, aujourd’hui, précis, car réalisés à l’aide du
G.P.S.
Dans le cadre de notre participation au CLAPE, Comité de Liaison des Associations Pour l’Environnement, nous
pensons pouvoir vous obtenir des précisions intéressantes en ce domaine.
2-L’érosion de la Plage
Lors de l’ enquête Publique ouverte pour la réalisation de ce projet, nous avons consigné les observations suivantes :
Sous la plume d’Auguste MONSIRMEN
« Pour le Grau et La TAMARISSIERE, on veut être sûr que le dragage, s’il se fait dans l’embouchure de l’Hérault, respectera,
strictement, les limites dans le fleuve, fixées sur la cartographie annexée à la délibération du Conseil Municipal du 27 mai 2003
Sous la plume de Roger SUAU
« Le rechargement en sable est une bonne chose en attendant les protections en mer. Encore faut-il que ce sable soit propre et
puisse satisfaire les nombreux estivants sur cette portion de plage. Afin de ne pas renouveler la ou les dernières expériences de
1994 et 1996, il serait souhaitable de commencer à recharger la plage par le sable dans l’Hérault et de terminer le rechargement
par une couche de sable propre prélevé en mer ou transporté par camions .
En ce qui concerne le Secteur-7- AGDE-VILLE
Que dire de nouveau ?
1-Sur le Château Laurens.
Point n’est besoin de pénétrer dans l’île. Il suffit de jeter un regard depuis les stationnements
devant la Poste pour tout comprendre. Le parc s’en va par morceaux. Qu’attend-on pour entreprendre les travaux de
sauvegarde ? Est-il si difficile de trouver un financement provisoire pour agir, dans l’attente que les Collectivités Locales se mettent
d’accord sur la répartition des charges ? Ne pouvait-on faire attendre la réalisation de travaux moins urgents ?
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2-Sur l’Urbanisme. Quel est l’idée conductrice ? Bon nombre de
nos interlocuteurs extérieurs ont une piètre idée de la politique urbanistique
telle qu’elle apparaît concrètement dans le paysage de la vieille ville.
Faut-il fermer les yeux et ne rien dire ? Pour ceux qui ont encore quelque
intérêt pour nos vieilles pierres, les réveils pourraient être douloureux.
3-Sur l’Insécurité.
C’est, il est vrai, un mal qui touche à un très
haut degré le Centre Ville. Nous vous renvoyons, cependant, à la rubrique
du travail des Commissions, dans laquelle nous pourrons nous exprimer
plus complètement.
4-Sur L’Environnement Qu’ils soient plantés dans un espace public
ou privé, qu’il s’agisse d’individus isolés ou groupés, les arbres entrent
dans l’épuration de leur environnement par les phénomènes complexes
de leurs échanges chimiques.
A l’époque où on se préoccupe de la pollution de l’air, où on consacre des sommes importantes dans l’implantation et l’entretien de
stations destinées à la mesurer, est-il responsable de laisser se multiplier l’abattage de nombreux arbres sur la commune :
- dans la Pinède de la TAMARISSIERE
- dans le parc du Château Laurens
- dans diverses propriétés privées du CAP d’AGDE
- sur des espaces publics, le long des voies de circulation.
Ne serait-il pas souhaitable et possible, même lorsque des autorisations ne sont pas nécessaires, d’engager une concertation avec les
fossoyeurs de la nature, au moins pour un remplacement immédiat ?
Tel ne semble pas être le cas pour une nouvelle attaque en règle contre Plus de 130 résineux marqués d’une croix rouge les destinant
à l’abattage. Il s’agit de la réalisation d’un Parc Résidentiel de Loisir sur le Mont Saint Loup par la SARL « Les
PESCALUNES » Nous sommes également en train d’examiner la régularité de l’opération vis à vis des règles d’Urbanisme.
Au fait, existe-t-il un élu responsable de l’Environnement ?
5-Sur La Fiscalité locale. C’est la deuxième fois qu’une adhérente commerçante nous soumet, par personne interposée, un
problème de Droits d’occupation du Domaine Public. Dans le dossier de madame HACHEMI, la propriétaire exploitante du Bar
Restaurant de la place de la marine, il nous est immédiatement apparu combien les pièces justificatives étaient inconsistantes et, sur
certains points irrégulières, Cela avait déjà été le cas dans le premier cas que nous avions examiné. Il est difficile de trouver une
explication rationnelle à un pareil acharnement du Maire, allant jusqu’à refuser la concertation avec ceux qui avaient jugé bon de
soutenir « la résistante » dans son combat, face à l’injustice dont elle était victime. Il est inqualifiable qu’elle ait dû recourir à une
grève de la faim pour que le Maire finisse par reconnaître son erreur, vraisemblablement, à la suite de l’intervention du Sous-Préfet,
alerté par une lettre.
En ce qui concerne le Secteur-8- Le MAIL de ROCHELONGUE
1 - Rencontre avec M. BEZES, le Directeur de l’Office de Tourisme.
Le 17 mars, une délégation de l’Association, représentée par son Président et M. LOUVET, responsable du Secteur du Mail,
a rencontré le Directeur de l’Office de Tourisme et son proche collaborateur, M. Jean Pierre PONGHELLINI, responsable du Service
Animation.
Cette rencontre annuelle dont l’ordre du jour s’articule autour des problèmes du Mail, tend à s’institutionnaliser. Il est vrai
que nous apprécions, particulièrement, la qualité des discussions qui nous sont offertes. Empreintes de cordialité, de clarté, de
franchise et d’une attention soutenue de la part de nos interlocuteurs, ces échanges de vues nous laissent voir une démarche vers les
mêmes objectifs. A savoir, marier le désir d’apporter aux touristes des distractions de qualité tout en répondant, autant que faire
se peut, aux aspirations des habitants du quartier au repos nocturne à partit d’une heure raisonnable. Nous sommes bien conscients
que M.BEZES agit dans la limite de ses compétences. Il nous semble, cependant, que ces entretiens sont positifs, dans la mesure où
ils nous permettent de mieux cerner les directions dans lesquelles nous devons intervenir pour approcher de nos fins.
2 – Dans le Comité de Quartier
Guy LOUVET, le représentant d’AGATHE pour le secteur et membre du Comité de quartier, après avoir déjà demandé et
obtenu diverses améliorations concrètes, a fait parvenir en mairie, la lettre suivante
Monsieur le premier Adjoint au Maire
Ne pouvant être présent à la prochaine réunion de quartier, je souhaite que vous fassiez part de mes remarques aux personnes
qui seront présentes.
Demeurant environ six mois par an au Mail de Rochelongue et propriétaire depuis 11 ans, j’aborderai mon propos sous un
angle de touriste, pensant être le seul dans ce comité de quartier, en sachant que c’est le tourisme qui fait vivre principalement notre
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cité.
Pourriez vous nous dire, afin d’améliorer la communication, les titres qui ont prévalu pour la désignation, de l’ensemble des
membres des sept comités de quartier.
Les missions qui sont dévolues aux comités de quartier sont la proposition, et la concertation, ces deux fonctions ne peuvent
être menées à bon terme que si nous connaissons :
Les domaines qui ont été abordés sont divers : éclairage public, voirie, stationnement, entretien, entretien des espaces verts,
ramassage des ordures ménagères, circulation.
Cité touristique, notre ville a besoin d’animation, mais, cette animation peut encourager l’incivisme. Les nuisances sonores
sur les places et dans les campings, sont nombreuses. Elles peuvent entraîner des dérapages en matière de sécurité. Ne serait il pas
bon que vous nous proposiez le programme des animations de l’office du tourisme, autrement que par un communiqué de presse le 11
février 2004. Et que nous discutions avec l’amicale des commerçants de leurs intentions.
Beaucoup de propriétaires vendent leurs appartements ne pouvant plus supporter le bruit . Dans ma résidence 10% des
propriétaires ont vendu en 2003. Beaucoup de commerces vont ou sont partis. Les déclarations à la Tété n’arrangent pas les choses.
Et ce n’est pas quand une autorité municipale répond aux plaignants « il fallait acheter au Larzac » que l’on réglera ces problèmes
Pour améliorer la vie quotidienne en dehors des projets municipaux, il faut aussi s’intéresser aux petits problèmes qui sont
souvent faciles à régler et dont le coût est minime.
Une dame (Mme Claude Gaillard) m’écrit pour que je demande la réouverture d’une fontaine en eau potable située au bout
de la route de Rochelongue, à coté de la plage, qui a été supprimée depuis 1 an. Cette dame parle au nom de tous ses voisins.
Une autre personne, commerçant propriétaire de « Grol Import, » me fait part de quelques réflexions :
- donner un nom à une placette qui sert de boulodrome jusqu’à 1h du matin. Cette placette se trouve située entre l’allée Vaugelas, la
rue Raffanel et la rue Noël Blascher qui est plus une allée qu’une rue. Cela améliorerait les livraisons des commerçants.
- il demande que la rue Raffanel ait un passage protégé à cet endroit , c’est une voie très fréquentée (habitants des petites villas et
enfants de centres aérés venant par car à la plage), il faudrait mettre un panneau limitant la vitesse à 10Km.
- par ailleurs il semble important d’encadrer ce terrain de boules d’une bordure en bois afin que les boules ne frappent pas les
revêtements muraux en roches volcaniques et les cassent, ainsi que les baies vitrées des commerçants.
Serait il possible de limiter à minuit la durée de ces parties de boules, les voisins voulant porter plainte pour tapage nocturne.
La rue Noël Blascher n’a jamais été terminée, l’eau stagne, quand il pleut . L’eau pourrait trouver un écoulement en creusant
un V en ciment pour aboutir à la grille d’évacuation.
Ce sont ces petits détails qui améliorent la vie au quotidien des riverains. Ne pas oubliez, également, l’installation d’ une
poubelle sur la place.
Dans le plan d’aménagement de la plage de Rochelongue, vous avez prévu l’augmentation du nombre de douches et
l’implantation de WC . Il y avait une douche à l’entrée de la plage face à la rue Noël Blascher qui a disparue en 2003, compte tenu de
la fréquentation d’enfants à cet endroit ne pourrait-on pas la rétablir.
On attend toujours que la promenade en bord de mer soit pourvue de bancs. Toute l’année des promeneurs marchent sur ce
sentier. Un éclairage a déjà commencé à être installé, des bancs le long de ce chemin seraient les biens venus.
Et que dire de l’étang, qui sert de retenue des eaux de pluie, comme il dépend de la communauté d’agglo, il est rarement
nettoyé, odeurs et moustiques envahissent en été la résidence le Circé.
Ne pourrait-on pas percer un puits qui alimenterait en eau de mer cet étang et détruirait les plantations nuisibles.
Des endroits à poubelles mieux répartis et plus nombreux seraient aussi les bienvenus.
Après avoir rencontré plusieurs fois les jeunes joueurs de skate board , je leur ai conseillé de contacter l’association sportive
pour les organiser, ils sont une soixantaine à venir jouer sur le parvis du Mail.
Les riverains s’en plaignent à cause du bruit . Puisque vous disposer du matériel à Skate, ne serait il pas possible de leur
trouver un endroit qui leur permettrait de pratiquer ce sport.
La prairie entre Aqualand et la plage serait un endroit qui leur conviendrait, déjà des jeux y sont installés. Leur demande date
de plusieurs années.
L’année dernière, M. Dubois dit M. Bruit, un représentant de la police municipale, et des membres d’associations sont venus
dans mon appartement constater avec sonomètre un niveau sonore difficile à supporter et pourtant la musique était paisible ce jour là.
En dehors du rapport fait, aucune solution n’a été proposée. Qu’avez vous l’intention de faire cette année. Une concertation
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avant la saison touristique entre Mairie, police, riverains et commerçants permettraient peut être de diminuer sensiblement les
nuisances sonores.
Je serai de retour à Agde début juin , je laisserai mes coordonnées à votre secrétariat si l’on souhaite me contacter.
Recevez Monsieur l’Adjoint au Maire mes salutations distinguées .
PS ; Laisser le sens de la circulation comme actuellement
L’ACTIVITE DANS LES COMMISSIONS
En ce qui concerne la Commission n° I sur Le BRUIT.
Les représentants de cette Commission ont participé à la réunion du COMITÉ CONSULTATIF DE LUTTE CONTRE LE
BRUIT tenue en Mairie le Mardi 30 Mars.
Étaient présents : M. Le Maire - M. CAVAILLES - M. CALVET - M. BOURDEL Mme BECHAUX - M. ORTEGA (police
Municipale ) - M . GRILLET - M. DRUILLE M. DUBOIS ( M. BRUIT) Représentant la Municipalité
Le Commandant ZANNETTACI (Police Nationale )
Les représentants des Syndics de Copropriétés, ainsi que des Associations Notre Cap et, pour AGATHE , M. COQUET –
DUVAL – FAGUET – MINANA.
Cette réunion avait pour but de dresser le bilan de la saison 2003 et de présenter les orientations municipales en matière de
lutte contre le bruit pour la nouvelle saison.
Présentés sous forme de projection vidéo les documents statistiques et les tableaux récapitulatifs étaient expliqués par
M.BOURDEL, chef de la division Environnement Littoral.
Le Bilan Global de la saison 2003 fait apparaître une diminution très sensible des plaintes et doléances reçues par le CSU
pour les mois de Juillet et Août au Cap d’Agde. Concernant Agde centre, le Grau d’Agde et la Tamarissière le nombre de
plaintes et doléances est resté stable . Aucune amélioration sensible n’a été enregistrée. Surtout en ce qui concerne les bruits
provenant des animations musicales des campings ( grau d’Agde)
Concernant ce dernier point, M. le Maire nous a informé qu’il avait l’intention de réunir avant le début de la saison
2004 les responsables de discothèques, boites de nuit, et de campings, afin de rappeler le droit et les mesures prises par la
municipalité dans le cadre de la loi du 31 décembre 1992. AGATHE sera présente lors de cette nouvelle réunion et vous tiendra
informé de la suite à donner.
Toujours dans le bilan de l’année écoulée
Concernant le suivi et la transmission des plaintes à M. le procureur de la République, il faut savoir qu’il y a eu 5 campagnes de
mesures de bruit liées au fonctionnement de moteurs de groupes frigorifiques
• Rédaction d’un procès verbal
• Plusieurs courriers d’avertissements des services municipaux et de la sous préfecture
• Une menace de fermeture administrative au quartier Naturiste ( le Melrose)
Et plusieurs interventions des patrouilles des Polices Nationale et Municipale pour des problèmes d’aboiement de chiens et de
joueurs de Tam Tam sur la plage.
Au cours de l’année 2003 il a été mis en place un dispositif expérimental de mesures en continu des niveaux sonores. L’un
d’eux situé sur les quais du Cap et l’autre sur l’Ile des loisirs . Ces stations ont permis d’apprécier les niveaux sonores sur des
secteurs sensibles de la commune en affinant la connaissance des phénomènes sonores et leur évolution sur les plages de 24 heures
Cet outil supplémentaire permettra à terme de servir de témoin et de référence en cas de litige et de contestation .
Dans le cadre du dispositif réglementaire. et législatif nous avons demandé à être associé au contrôle du respect de la réglementation
• Que les arrêtés d’autorisation musicale soient de courte durée (1mois) et centralisés en Mairie
• Que les mêmes autorisations ne soient délivrées qu’après étude d’impact et qu’elles ne se retrouvent pas concentrées
en même temps sur un même lieu.
• Qu’il y ait un contrôle plus efficace des limiteurs acoustiques
• Que les campagnes de mesures sono métriques soient réalisées de manière inopinée et sans publicité aucune afin de
préserver un minimum d’efficacité
• Et qu’enfin les patrouilles des Polices Nationale et Municipales se montrent plus efficientes dans le constat de
nuisance et dans la délivrance des avertissements et PV
Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons faire en sorte que chacun puisse y trouver son compte. Re connaître la spécificité de
notre ville en tant que station touristique bénéficiant d’animations musicales festives et de qualité et satisfaire aux besoins légitimes
de repos de la population Agathoise. C’est ce juste équilibre qu’il faut s’attarder à retrouver. Les nouvelles propositions
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municipales exprimées ce mardi 30 mars 2004 nous semblent aller dans le bon sens. Nous jugerons sur Pièce .
H. MINANA.
En matière de BRUIT, la municipalité juge l’amélioration de la situation sur la diminution du nombre de plaintes. Par
conséquent, si ce critère ne reflète pas la réalité, il convient de ne pas se décourager, en continuant à se plaindre auprès de la
Mairie, des situations anormales, et, surtout, de ne pas oublier d’en informer AGATHE.
En ce qui concerne la Commission n° III sur Le PPRI. (Plan de Prévention des Risques
Inondations)
Nous nous apprêtions à vous donner, enfin, les résultats de l’Instance engagée au nom des personnes concernées par ce
problème, car nous avions reçu de notre Avocat, maître GRANDJEAN , l’indication que l’affaire devait être jugée le 2 avril dernier.
Hélas, peu de temps après, nous avons appris qu’elle était retirée de l’audience et reportée à une date ultérieure, pas encore fixée,
mais qui devrait l’être pour la fin 2004.
En ce qui concerne la Commission n° IV sur La POLLUTION.
S’agissant plus particulièrement de l’élimination des déchets.
C’est un problème que nous suivons attentivement car nous craignons que la Taxe d’enlèvement des Ordure des
Ménagères subisse, sur notre feuille d’impôt Foncier, une augmentation dont on n’imagine pas l’ampleur. Or, nous attendons
toujours que la municipalité veuille bien exposer la politique qu’elle se propose de suivre en cette matière. Cela nous permettrait de
mesurer si les efforts demandés aux utilisateurs sont justifiés ou non, et si le soucis de respecter l’environnement est pris en compte.
Au lieu de cela, on voit émerger, ici ou là, une réalisation, comme la deuxième déchetterie, on entend des bruits, comme
ceux concernant l’extension du tri sélectif à AGDE, alors que d’autres s’évanouissent, comme le recours au procédé de la « Torche à
Plasma », dont le projet aura fait long feu.
Certes, nous reconnaissons que le SICTOM de PEZENAS fait des efforts de communication. Invités à une réunion
d’information tenue le 17 mars dans les locaux du SICTOM, nous avons apprécié la brochure remise aux participants. Elle donne pas
mal d’informations statistiques sur l’actuel, et des indications sur les projets….2004- Cependant, ces informations ne sont le
privilège que d’une minorité. Ils ne peuvent remplacer le rôle que devrait jouer nos élus pour informer tous les administrés Agathois
et ils ne sont, en rien, l’exposé d’une politique, c’est-à- dire d’un fil conducteur permettant aux contribuables-électeurs de juger et,
éventuellement de sanctionner la sauce à laquelle on le mange. Par exemple, nous voudrions savoir si notre municipalité effectue les
meilleurs choix pour nous offrir le meilleur coût, dans le respect de notre environnement et dans combien de temps reviendrons-nous
à une charge supportable du traitement de nos Ordures Ménagères. Nous ne cesserons de le répéter.
C’est cette recherche qui nous guide, comme nous l’avons déjà écrit, lorsque nous allons voir ce qui se passe ailleurs.
Ce trimestre, le 09 janvier, nous sommes allés visiter le site de Lambert exploité dans un vallon près de NARBONNE.
C’est un Centre de Stockage de Déchets ultimes (CSDU) géré par une Société Privée :SITA SUD, filiale de SITA
France. La même qui pourrait exploiter le site de TANARES, à côté de SAINT PONS.
Le 09 février, nous étions à MILLAU. Nous y avons admiré une Station d’Epuration des Eaux Usées. Construite en pleine
nature, sans gêne olfactive pour riverains malchanceux.
Le 31 mars, enfin, nous étions à BELLEGARDE, Centre gigantesque de Stockage de classe I et II (CDSU)
Pour compléter, encore, nos connaissances sur ce thème, une ou deux visites sont encore programmées, à l’issue desquelles nous vous
ferons part de nos conclusions.
En ce qui concerne la Commission n° VII sur La
SECURITE
A peine avions-nous remis aux autorités ayant en charge les problèmes de
Sécurité, avant d’enclencher notre campagne sur ce point, un feu nourri et croisé est parti
des armes de la Police Nationale comme de celles de la Municipale. La presse a servi de
« pas de tir » Les munitions, on les connaît. Elles sont un peu mouillées. Il s’agit des
Statistiques faisant ressortir les résultats obtenus. A peine étaient-elles utilisées en AGDE
que les statistiques nationales d’un ministre ont été contestées par son successeur.
Elles manquent donc de fiabilité.
C’est bien pourquoi depuis quelques mois, nous nous sommes lancés dans une
entreprise consistant à comparer le concret, le réel sur le terrain, avec l’abstrait, le monde
irréel des statistiques.
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Nous sommes atterrés tellement les témoignages recueillis de la bouche des victimes, parlent d’eux mêmes. Nous ne
dévoilerons pas encore notre commentaire. Nous en réservons la teneur aux responsables de la Sécurité indiqués ci-dessus. Vous
aurez, ensuite, le loisir de juger si les statistiques vous suffisent pour assurer votre sécurité.
En ce qui concerne la Commission n° IX sur La Fiscalité
Avec le concours de nos adhérents, nous avions tendu l’oreille en direction de divers propos concernant des avantages
fiscaux attribués aux dons faits à des Associations. Après avoir officiellement questionné les Services Fiscaux, nous sommes en
mesure de donner la marche à suivre en vue de bénéficier des mesures fiscales favorables.
Les brèves de l’activité du Bureau, ce trimestre
- nous avons rencontré pour vous :
⇒ le 03 février, à SETE,
M. JORGE, Services Maritimes (voir le compte rendu à propos du GRAU)
⇒ le 11 mars Le Directeur de la SODEAL
M.CORTEGIANI
⇒ le 16 mars à MONTPELLIER, le matin
• - L’Adjointe à l’Architecte des Bâtiments de France
• - Une Chef de Service de la DDE spécialisée pour les campings
⇒ le 16 mars, l’après midi, à MONTPELLIER un chef de Service de la DDE (M.MILKO)
⇒ le 17 mars Le Directeur de l’Office de Tourisme (voir le compte rendu à propos du Mail de Rochelongue)
⇒ le 30 mars à MONTPELLIER, à la DDE, Service de l’Urbanisme, Mme SERRAT
⇒ le 09 avril, Le Commissaire Enquêteur chargé du dossier de la ZPPAUP
⇒ Des Responsables d’autres Associations Loi 1901 :
• le 06 février, M. ALIZON et
• le 20 mars 2004 avec M. Michel VARLET, Président du « COMITE DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
DES ONGLOUS
Ces échanges de vues avec des responsables d’Association ont pour objectif de rechercher à renforcer le poids de l’action
associative quand cela est possible.
⇒ le 11 février, notre Avocat, maître GRAND JEAN pour l’ADRENALINE
- nous avons participé pour vous :
• - le 27 février, à une réunion du Comité Local de Concertation sur « La Qualité de l’Air dans l’Hérault
• Le résumé des études est disponible sur le site Internet http://www.air-lr.org.
le 30 mars, à la Commission du BRUIT, réunie par la Mairie (voir le compte rendu dans les travaux de la Commission
AGATHE)
∩ - à diverses réunions organisées par le CLAPE
• - le 13.janvier, pour son Conseil d’Administration
• - le 14 mars Commission LITTORAL
• - le 24 mars, Commission 20 ème Anniversaire
∩ - au groupe de Travail de l’ADENA
• - le 27 janvier au Comité de Pilotage de l’ADENA pour la gestion de la réserve du Bagnas,
- nous avons tenu et organisé 4 réunions publiques au CAP, pendant les vacances scolaires.
• Les 17 et 21 février
• Les 10 et 17 avril
- nous sommes intervenus avec succès, auprès de la Municipalité pour qu’il soit trouvé une solution logique à un problème de
stationnement entravant les déplacements d’un médecin dans l’exercice de ses missions d’urgence.
- nous avons écrit
Κ Au Directeur de la DDA pour l’ADRENALINE, par une lettre datée du 04 avril.
Κ et le 15 avril, à tous les Conseillers Municipaux au sujet du bois de pins de la TAMARISSIERE reproduite intégralement dans
la présente Lettre d’Information. à la rubrique de La TAMARISSIERE
- nous avons constaté l’état de saleté innommable des VERDISSES et demandé le nettoyage
© - nous avons réuni pour des travaux de réflexion préparant les décisions
• la Commission de la TAMA le 12 janvier,
• la Commission des Inondations le 10 février,
• la Commission Sécurité le 07 avril,.
- nous avons fait paraître douze articles sur l’AGATHOIS
et accordé … le 16 février, un entretiens au quotidien Midi Libre
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Divers - PLU - Gens du Voyage
P.L.U
Nous avons appris par le journal local que la Municipalité lance une Enquête Publique sur le
projet de modification du le PLU (ancien POS) .Nous ne saurions trop conseiller à nos adhérents d’aller consulter
ce dossier, certaines modifications peuvent concerner votre quartier. L’enquête se déroulera en Mairie, Hôtel de
ville Mirabel du 24 Mai au 23 Juin inclus. , une fois de plus nous regrettons de n’avoir pas été associé à
l’élaboration de ce dossier, comme le permet la réglementation
Le mot sur les Gens du Voyage
Nous voici encore à l’ouverture d’une nouvelle saison touristique et nous allons, comme pour les précédentes, avoir à supporter
l’envahissement anarchique des Gens du Voyage.
Déjà, à l’heure actuelle, de nombreuses personnes nous ont signalé le, stationnement de nombreuses caravanes sur
plusieurs points de la Commune. Comment la Municipalité va-t-elle gérer encore une fois cette pénible situation ?
Dans son arrêté n° 2003-1044 du 21.11.2003, Monsieur le Maire indique que la Ville d’Agde à satisfait aux
obligations qui lui incombent au titre du schéma départemental pour l’accueil des Gens du Voyage et stipule que le
stationnement des caravanes et autres habitations mobiles des Gens du voyage est interdit sur l’ensemble du secteur classé en zone
rouge du PPRI de la commune d’Agde et notamment sur le terrain lieu-dit “ La Guitoune “, et ordonne l’évacuation immédiate des
résidences mobiles stationnées sur les terrains susvisés
Pourquoi cet arrêté ne s’applique qu’à la zone rouge du PPRI, et non sur tous les autres lieux publics ou
privés comme lui en donne droit la loi BESSON ? Sur les autres emplacements, que faut-il faire ?
La réponse est évidente : Il ne s’agit pas d’avoir l’intention de réaliser les aires d’accueil pour être en conformité
avec la loi, encore faut-il mettre ses promesses en exécution.
A une lettre que nous lui adressions en février 2000 au sujet de la mise en place de la loi BESSON sur les Gens du
Voyage, Mme. Raymonde LE TEXIER, rapporteur du groupe parlementaire sur cette loi à l’Assemblée Nationale, nous répondait : “
Ce sont des êtres humains comme vous et moi, et qui plus est des Français à part entière. De plus, on ne peut leur interdire d’être
itinérants, chacun à le droit de choisir sa façon de vivre.”
Dans notre dernier article sur le sujet, paru dans ce même journal le 26 février de cette année, nous mettions l’accent
sur l’urgence qu’il y avait à créer rapidement des aires d’accueil afin d’être en conformité avec la loi. Nous indiquions pour notre part
dans quelles conditions ces aires d’accueil devaient être aménagées, c’est à dire être financées par les Gens du Voyage,
puisqu’il s’agit de Français à part entière., soumis aux mêmes droits mais aussi aux mêmes devoirs
Le Mot du Trésorier
t bien voulu renouveler leur adhésion pour 2004. Si, parmi eux, certains ne nous ont fait confiance à nouveau qu’au prix de leur
indulgence, qu’ils n’hésitent pas à formuler leurs observations. Vous avez de nombreux moyens pour cela :
la correspondance - le téléphone,- le fax – le message e mail
la visite à notre siège le samedi matin à partir de 10 heures 30
Aux incorrigibles distraits, nous demandons de descendre quelques instants sur terre. Ils pourront rejoindre leur confortable
état dès qu’ils se seront acquittés de leur cotisation 2004 . Dépêchez-vous, avant qu’elle n’augmente !
Grande est notre satisfaction de pouvoir dire merci, et de souhaiter bienvenue à la centaine de nouveaux
adhérents pour l’année 2004.
AGATHE - Lettre d'information - ISSN 1636 - 6190 . Directeur de la publication Jean RAVAILLE. Rédaction Membres du Bureau .Association
au Titre de la loi 1901
- Déclarée parution au Journal Officiel N° 23 du 27 01 1975
- Agréée par Arrêté Préfectoral N° 97 - 1 - 023 pour l'Urbanisme et l'Environnement selon le Code rural et le Code de l'urbanisme
Imprimerie Agathoise Mothes 26 rue jean jacques Rousseau AGDE
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