Situation financière
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Situation financière
Rapport financier Sommaire > PARTIE I I.1 Responsable du rapport annuel p 36 I.2 Responsables du contrôle des comptes p 36 I.3 Politique d’information p 36 > PARTIE II p 37 II.1 Chiffres clés II.2 Assemblée Générale Ordinaire du 6 juin 2005 Personne assurant la responsabilité du rapport annuel Situation financière p 36 p 37 p 37 II.2.1 Ordre du jour de l’Assemblée Générale Ordinaire du 6 juin 2005 p 37 II.2.2 Rapport de gestion du Directoire à l’Assemblée Générale Ordinaire du 6 juin 2005 p 38 II.2.3 Adoption des normes comptables internationales (IFRS) p 56 II.3 p 57 Comptes consolidés II.3.1 Compte de résultat consolidé p 57 II.3.2 Bilan consolidé p 58 II.3.3 Tableau des flux de trésorerie consolidés p 60 II.3.4 Annexe aux comptes consolidés p 61 II.4 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés p 91 II.5 Rapport de gestion du Directoire sur Groupe Gascogne S.A. p 92 II.6 Comptes sociaux p 93 II.6.1 Compte de résultat p 93 II.6.2 Bilan actif p 94 II.6.3 Bilan passif p 95 II.6.4 Annexe des comptes annuels de l’exercice 2004 p 96 II.6.5 Tableau des filiales et participations p 104 II.7 Rapports du Conseil de Surveillance p 105 II.8 Rapports des Commissaires aux Comptes sur les comptes sociaux p 108 II.9 Autre rapport des Commissaires aux Comptes p 112 II.10 Résultats des cinq derniers exercices et inventaire des valeurs mobilières p 113 II.11 Résolutions de l’Assemblée Générale Ordinaire du 6 juin 2005 p 115 > PARTIE III III.1 Renseignements de caractère général concernant l’émetteur p 117 III.2 Renseignements de caractère général concernant le capital p 125 III.3 Répartition actuelle du capital et des droits de vote p 130 Renseignements de caractère général p 117 III.4 Marché des titres de l’émetteur p 132 III.5 p 132 Dividendes III.6 Organigramme p 133 > PARTIE IV IV.1 Historique p 134 IV.2 Présentation du Groupe et de ses activités p 134 IV.3 Dépendance à l’égard de l’environnement économique p 136 IV.4 Politique en matière de gestion des risques liés à l’activité p 136 IV.5 Faits exceptionnels et litiges p 139 IV.6 Effectifs p 139 IV.7 Politique d’investissement p 139 IV.8 Perspectives et évolution récente p 140 Renseignements concernant l’activité du Groupe p 134 34-35 Personne assurant la responsabilité du rapport annuel I.1 Nom et fonction du responsable du rapport annuel M. François VITTOZ – Président du Directoire I.2 Responsables du contrôle des comptes COMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRES : • KPMG AUDIT – DEPARTEMENT DE KPMG SA 19, avenue Kennedy 33704 MERIGNAC CEDEX Représenté par M. Thierry COLATRELLA Mandat attribué le 14 juin 2004 et expirant lors de l’AGO statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31/12/2009. •M. Jean-Henri LEGORJU 30, avenue Franklin Roosevelt 75008 PARIS Mandat attribué le 14 juin 2004 et expirant lors de l’AGO statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31/12/2009. COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTS : •M. Xavier BOROTRA 19, avenue Kennedy 33704 MERIGNAC CEDEX Mandat attribué le 14 juin 2004 et expirant lors de l’AGO statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31/12/2009. •M. Pierre MANIGAND 11 à 13, villa Croix Nivert 75015 PARIS Mandat attribué le 14 juin 2004 et expirant lors de l’AGO statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31/12/2009. I.3 Politique d’information •Responsable de l’information financière : M. Bruno VIZIOZ Tél : 05 58 56 54 01 – Fax : 05 58 74 55 48 E.mail : [email protected] 36 (En milliers d’euros) 2004 2003 2002 2001 Chiffre d’affaires 626 797 615 988 600 003 551 202 Part à l’international du chiffre d’affaires 253 284 230 879 205 713 175 272 Taux du chiffre d’affaires à l’international 40,4 % 37,5 % 34,3 % 31,8 % Excédent brut d’exploitation 29 931 36 144 49 426 46 290 774 6 571 23 062 22 093 (2 840) 1 824 18 223 17 409 12 173 Résultat d’exploitation Résultat courant Résultat net (part du groupe) 952 353 10 721 Taux de marge nette (RN/CA) 0,2 % 0,1 % 1,8 % 2,2 % 10 616 22 007 32 110 31 909 Investissements industriels Marge nette d’autofinancement 22 909 28 508 38 364 34 671 Capitaux propres (part du groupe) 173 026 176 558 181 474 176 151 95 € 97 € 101 € 98 € Capitaux propres par action Endettement net/capitaux propres 58 % 84 % 76 % 67 % Bénéfice net par action 0,52 € 0,20 € 5,97 € 6,76 € Effectifs (nombre de personnes au 31 décembre) 2 820 3 000 2 862 2 546 Situation financière II.1 Chiffres clés II.2 Assemblée Générale Ordinaire du 6 juin 2005 II.2.1 Ordre du jour de l’Assemblée Générale Ordinaire du 6 juin 2005 • Lecture du rapport de gestion du Directoire incluant le rapport de gestion sur l’activité et la situation de la société et du Groupe durant l’exercice 2004, et sur les comptes sociaux et consolidés dudit exercice. • Lecture du rapport du Conseil de Surveillance. • Lecture des rapports des Commissaires aux Comptes sur l’exécution de leur mission et sur les conventions visées à l’article L 225-86 du Code de Commerce. • Approbation desdites conventions ainsi que des comptes annuels et des comptes consolidés et autres opérations de l’exercice, quitus aux membres du Directoire, aux membres du Conseil de Surveillance et aux Commissaires aux Comptes. • Affectation du résultat de l’exercice. • Ratification de la cooptation de deux membres du Conseil de Surveillance. • Autorisation d’émission d’un emprunt obligataire réservé au personnel du groupe adhérent aux fonds communs de placement rattachés au plan d’épargne entreprise. • Jetons de présence. • Pouvoirs pour l’accomplissement des formalités légales. 37 Situation financière II.2.2 Rapport de gestion du Directoire à l’Assemblée Générale Ordinaire du 6 juin 2005 Mesdames, Messieurs, Nous vous avons réunis en Assemblée Générale pour vous rendre compte de la gestion de votre Groupe durant l’exercice 2004 ainsi que pour soumettre à votre approbation les propositions du Directoire. II.2.2.1 Faits marquants • Pour la seconde année consécutive, une conjoncture économique européenne particulièrement pénalisante a pesé sur l’activité et les performances du Groupe : l’atonie des marchés – notamment en France et en Allemagne où le Groupe réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires – a freiné le développement des activités. • Pourtant, après une année 2003 durant laquelle il n’avait pu éviter un repli de l’ordre de 4,6 % de son chiffre d’affaires à périmètre et taux de change constants, le Groupe est parvenu en 2004 à inverser la tendance (+ 0,2 % à périmètre et taux de change constants), grâce au développement de ses ventes hors d’Europe. • La poursuite de la baisse du dollar face à l’euro a accentué l’écart de compétitivité entre les producteurs européens et leurs concurrents implantés en zone dollar, et provoqué des baisses de prix sur l’ensemble des marchés où la concurrence, déjà très vive, s’est encore durcie : pour les branches concernées (Papier et Emballage Souple), l’impact de la baisse du dollar sur les résultats dépasse ainsi très largement le simple effet de change sur les facturations libellées dans cette devise, qui excède pourtant 5 M€. • Préserver un niveau de résultats acceptable malgré ce handicap constituait donc le premier objectif du Groupe, qui s’est attaqué à cette indispensable tâche en dépit des difficultés de production rencontrées durant l’année, notamment au sein de la branche Papier, affectée par un bas de cycle dont les effets ont été accentués par des incidents techniques survenus dans l’usine. • Le Groupe s’est donc, en premier lieu, concentré sur l’amélioration de sa compétitivité, en poursuivant et amplifiant les programmes d’économies engagés dès 2003 et complétés en 2004 :une nouvelle fois,les objectifs fixés ont été dépassés, grâce à la mobilisation de toutes les équipes. • En outre, le Directoire – à la tête duquel François Vittoz a succédé, le 17 mai 2004, à Paul Désarmeaux – a souhaité étendre les actions de progrès à tous les domaines de l’entreprise, afin de préparer le Groupe à sortir dans les meilleures conditions possibles de cette période difficile ; c’est ainsi que des actions d’envergure ont été engagées dans les domaines suivants : - Stratégie : le Directoire a clarifié sa stratégie, affirmant notamment sa volonté de conserver tous les métiers actuels, tout en portant l’effort de développement sur les activités les plus porteuses de valeur ajoutée et susceptibles des meilleures croissances. - Structure financière : le besoin en fonds de roulement a été réduit de manière importante dans toutes les branches ; conjuguée à un volume d’investissements limité, cette baisse a entraîné une réduction très substantielle de l’endettement net consolidé du Groupe. - Sécurité : la mise en œuvre début 2005 d’un système de management de la sécurité devrait permettre d’amplifier rapidement les progrès importants déjà accomplis en 2004, avec une réduction très sensible des taux de fréquence et de gravité des accidents du travail. - Management : le renouvellement et le renforcement des équipes opérationnelles, déjà engagé en 2004, se poursuivra en 2005 dans un cadre structuré, en particulier en ce qui concerne l’encadrement qui bénéficiera du support de Groupe Gascogne S.A. ; une coordinatrice de la fonction R.H. a été recrutée notamment à cet effet. 38 permettra d’accélérer et de rendre plus efficaces les processus de décisions ; l’exploitation systématique des synergies entre entités du Groupe permettra d’améliorer les performances des branches. - Organisation administrative : la réalisation, début 2005, d’un audit de l’organisation des fonctions administratives et financières, l’élaboration d’un schéma directeur informatique pour l’ensemble du Groupe, permettront de gagner en efficacité et en sécurité dans ces domaines sensibles. - Conformité des procédures et contrôle : le lancement d’un “compliance program” (programme de conformité destiné à garantir que le Groupe satisfait à toutes les exigences posées par les autorités de la Concurrence), le recrutement d’un auditeur interne, le renforcement substantiel du “reporting”sont autant de mesures visant à doter le Groupe des meilleures pratiques. Situation financière - Efficacité opérationnelle : la mise en œuvre d’une politique de délégations de pouvoirs responsabilisant leurs signataires • Ces actions, initiées ou accentuées en 2004, ont généré sur cet exercice des coûts non récurrents pour environ 2,5 M€, qui constituent en quelque sorte un “investissement” pour l’avenir : dès 2005 en effet, l’impact de ces mesures devrait s’amplifier et contribuer significativement à l’amélioration des résultats. Doté d’une stratégie claire et d’équipes renouvelées poursuivant des objectifs précis, le Groupe devrait pouvoir saisir tout rebond de conjoncture pour extérioriser les progrès accomplis, dont les résultats ont été depuis deux ans occultés par un environnement défavorable. • Sur le plan boursier, l’année 2004 a été calme : avec un volume quotidien de transactions de 774 titres contre 918 en 2003, l’action a évolué dans une fourchette de 66€ à 79,9€, terminant l’année à 67,55€ . • La composition du capital n’a pas enregistré d’évolution majeure depuis l’Assemblée Générale de juin 2004. • Dans le cadre de l’allègement et de la simplification de ses procédures administratives, le Groupe a décidé de se retirer de l’indice “Next Prime” d’Euronext, et de cesser dès cette année de produire un “document de référence” : les moyens mis en œuvre pour répondre aux exigences posées par ces deux sujets sont en effet apparus, à l’expérience, disproportionnés par rapport au profit que le Groupe en retire ; pour autant, le Groupe n’envisage évidemment pas de réduire le niveau de transparence ni la qualité de l’information financière qu’il délivre. • Enfin, l’année 2004 a vu la poursuite de la préparation du passage aux normes IFRS, qui s’imposeront dès la publication des comptes consolidés arrêtés au 30 juin 2005 : la charge de travail et les coûts, internes et externes, générés par ce changement de référentiel sont considérables, mais le Groupe a suffisamment anticipé cette échéance pour être en mesure de produire, le moment venu, l’information requise. Il est cependant trop tôt pour estimer avec précision l’impact que pourrait avoir sur le résultat ou les fonds propres du Groupe l’adoption de ces normes. II .2.2.2 Activité et résultats du Groupe • Le Groupe termine l’exercice avec un chiffre d’affaires de 626,8 M€, en hausse de 1,8 % sur celui de l’exercice précédent. A périmètre et taux de change constants, cette progression est ramenée à 0,2 %, les principaux effets s’analysant ainsi : C.A. 2003 : 616,0 M€ Moins : activité CHR (Collectivités, Hôtels, Restaurants), cédée par CENPAC au 01/01/04 : 3,0 M€ C.A. 2003 hors C.H.R. 613,0 M€ C.A. 2004 : 626,8 M€ Moins : C.A. 1er semestre SOPAL PKL (intégrée au 01/07/03) Plus : impact défavorable change USD / € C.A. 2004 à périmètre et taux de change constants : 17,5 M€ 5,1 M€ 614,4 M€ 39 Situation financière • Si les ventes en France reculent de 2,3 % (à périmètre constant), traduisant l’atonie de l’économie nationale, à l’étranger en revanche le chiffre d’affaires progresse de 9,8 % (dont 4,5 % à périmètre et taux de change constants), en dépit du recul marqué de l’Allemagne où, comme en France, la conjoncture s’est révélée défavorable. • Des progressions sont intervenues notamment en Asie (+ 9 %) et en Amérique du Nord (+ 14 %) : ce développement géographique traduit assez bien la volonté du Groupe de faire progresser ses activités dans des zones porteuses de croissance, en dépit de l’impact de taux de change actuellement défavorables. • La seule devise américaine a en effet – comparativement à son cours moyen de 2003, déjà en net repli – pesé de 5,1 M€ sur le chiffre d’affaires directement facturé en dollars ; bien plus, le handicap de compétitivité des producteurs européens créé par l’ajustement des parités monétaires a entraîné une accentuation de la concurrence sur l’ensemble des marchés, et des baisses de prix dans la plupart des secteurs : la baisse des marges à laquelle le Groupe a dû faire face depuis deux ans dépasse ainsi de loin le simple effet de change sur les facturations en dollars, qui totalise pourtant en 2004 plus de 13 M€ par rapport au cours de référence de 2002. • Cette perte de marge se traduit dans les chiffres consolidés : ainsi, la marge brute sur production totale (C.A. corrigé de la production déstockée, moins consommations de matières premières et marchandises), recule de 3,5M€ (13,5 M€ à périmètre constant), soit environ 1,2 point (4,7 point à périmètre constant). • L’effort de réduction des coûts, généralisé à toutes les entités du Groupe, se traduit notamment dans la stabilité des autres achats et charges externes, en léger retrait et même en baisse sensible à périmètre constant (- 4,8 M€) ; les frais de personnel enregistrent une légère diminution à périmètre constant (- 0,4 M€), la progression apparente du poste (2,8 M€) étant due à l’intégration en année pleine de la filiale allemande SOPAL PKL. • L’excédent brut d’exploitation s’établit ainsi à 29,9 M€, en repli de 6,2 M€. • Les dotations aux amortissements ne reflètent pas encore la réduction des investissements engagée depuis 2002, et demeurent stables, à 29,5 M€. Les provisions d’exploitation enregistrent une légère diminution, et le résultat d’exploitation ressort à 0,7 M€. • Le résultat financier s’améliore assez sensiblement, conséquence logique du désendettement marqué du Groupe, et les frais financiers nets ne représentent désormais plus que 0,6 % du chiffre d’affaires contre 0,8 % en 2003 : le résultat courant s’inscrit cependant en perte pour 2,8 M€. • Après un résultat exceptionnel positif (0,8 M€, comprenant notamment la plus-value réalisée sur la cession d’un entrepôt dans la branche Distribution), et compte tenu d’un crédit d’impôt correspondant à l’activation des déficits de l’exercice des sociétés intégrées fiscalement, le bénéfice net consolidé après amortissement des survaleurs s’établit à 0,9 M€, contre 0,3 M€ en 2003. • La structure financière a enregistré d’importantes évolutions au cours de l’exercice : - La réduction du volume des investissements, rendue possible par les importants programmes réalisés au cours des années précédentes, a entraîné une réduction prévisible de plus de 20 M¤ de l’actif immobilisé. Dans le même temps, les fonds propres enregistraient une baisse de l’ordre de 3 M¤, conséquence du maintien en 2004 du versement d’un dividende élevé. - L’évolution la plus spectaculaire concerne cependant le besoin en fonds de roulement, dont tous les composants ont fait l’objet d’un suivi particulier tout au long de l’année, conformément à l’objectif que s’était fixé le Directoire à l’issue de l’exercice précédent : ainsi, les stocks et les créances ont été réduits dans d’importantes proportions tandis que le 40 tation) : cette baisse volontariste du besoin en fonds de roulement, conjuguée à la réduction du volume d’investissements (10,8 M€), a permis de réduire de 46,7 M€ (soit 31,6 %) l’endettement net consolidé, qui s’établissait ainsi à 101 M€ au 31 décembre 2004 après paiement d’un dividende de près de 5 M€. Le ratio d’endettement net sur fonds propres consolidés (58 % avant retraitements de l’escompte fournisseurs et des titres autodétenus, 40 % après ces retraitements) s’améliore considérablement. Des renseignements plus détaillés sur les caractéristiques des emprunts et dettes financières du Groupe figurent en annexe aux comptes consolidés. Situation financière Groupe exploitait au mieux les ressources du crédit fournisseur (augmentation de 11 M€ du poste fournisseurs d’exploi- II.2.2.3 Activité et résultats des branches > Branche Bois • L’exercice 2004 marque le retour aux bénéfices de la branche Bois, après trois années consécutives de pertes : dans une conjoncture qui demeure difficile, la branche commence à percevoir les fruits des actions engagées pour rationaliser sa structure et optimiser son fonctionnement. • Avec une contribution de 107,8 M€ au chiffre d’affaires consolidé, la branche Bois enregistre un recul de 0,8 % par rapport à l’exercice précédent : - Le passage du site de Saint Symphorien à un rythme de fonctionnement à la journée depuis juin 2004 a naturellement limité la production et les ventes de sciages bruts, même si ce site a amélioré sensiblement sa productivité. - Les ventes de lambris continuent de suivre la tendance du marché au repli, particulièrement marqué en ce qui concerne les produits bruts, la branche n’ayant pas enregistré de perte de parts de marché durant cette période. - Les ventes de parquets, tirées par le segment des produits finis en particulier à l’export, enregistrent une progression satisfaisante. - Les ventes de moulures enregistrent une progression encourageante dans un marché stable et fortement concurrencé. - Les ventes de produits de négoce augmentent sensiblement. - Enfin, si la gamme “Tiempo” (bois d’extérieur) recule fortement en raison de l’arrêt de certains produits, l’activité panneaux connaît une progression importante grâce notamment au développement des exportations. • Le plan de redéploiement de la branche, décidé à la fin de l’exercice 2003, a été mis en œuvre dans le courant du premier semestre 2004, et s’est traduit par la suppression de 95 postes ; l’allègement de charges qui en est résulté, conjugué à un bon contrôle des charges directes d’usine ainsi qu’à la maîtrise des prix d’achat des bois sur pieds, a permis de restaurer la rentabilité de l’activité : ainsi, la branche termine l’exercice avec un résultat courant positif (+0,5 M€, contre une perte courante de 3,0 M€ en 2003), en avance de près d’un an sur le plan de marche qui lui avait été assigné. • Cette performance mérite d’être soulignée dans le contexte difficile qui a caractérisé le secteur ; en outre, le résultat de l’exercice 2004 a supporté des frais non récurrents (environ 1 M€) correspondant à des actions destinées à poursuivre et accentuer l’amélioration de la rentabilité, actions dont la plupart des effets ne sera perceptible qu’à compter de l’année 2005. • La structure financière de la branche a également connu une remarquable amélioration : un contrôle accru réalisé sur le besoin en fonds de roulement d’exploitation a permis de ramener ce dernier à 38 M€ contre plus de 45 M€ au 31 décembre 2003. • Cette réduction, conjuguée à un strict contrôle des investissements ainsi qu’à l’amélioration sensible de la capacité d’autofinancement de la branche, a permis de réduire de près de 15 M€ l’endettement net global de la branche, qui retrouve un niveau (35,2 M€) correspondant aux standards de ce type d’industrie. 41 Situation financière • Pour aborder l’exercice 2005, la branche dispose d’atouts incontestables dans un marché qui demeure cependant difficile : avec des parts de marché préservées, une structure opérationnelle et financière assainie, des perspectives réelles d’allègements de charges – les frais de personnel, notamment, n’ayant commencé à diminuer qu’à compter du second semestre 2004 – et de nouveaux projets d’économies planifiés, elle devrait logiquement progresser sur la voie de l’amélioration sensible de sa rentabilité, dans la mesure où les marchés sur lesquels elle opère n’enregistrent pas de nouveau recul. • La mise au point de nouveaux produits, le développement commercial et la poursuite de l’amélioration des résultats sont les missions confiées à Jérôme Podolsky, qui succède courant avril 2005 à Emmanuel Taillez à la tête de la branche Bois. > Branche Papier • L’exercice 2004 s’inscrit dans la tendance enregistrée durant le second semestre 2003 : face à la contraction de la demande en Europe, Papeteries de Gascogne a été amenée, comme la plupart des producteurs, à consentir des baisses de prix pour assurer des volumes de ventes suffisants. Ce phénomène a été aggravé par la baisse continue de la devise américaine, rendant moins attractifs les marchés de la zone dollar et attisant une concurrence déjà très vive sur le marché européen. • Dans ce contexte défavorable, Papeteries de Gascogne est néanmoins parvenue à vendre l’intégralité de sa production de l’année et à réduire de 3.000 t son stock de produits finis : l’augmentation des volumes vendus (145.000 t contre 144.000 t en 2003) s’est cependant traduite par une baisse du chiffre d’affaires (-4,9 % en social), le prix moyen de vente des papiers ayant subi une baisse de 50€/t après la baisse de 30€/t déjà enregistrée en 2003. • Avec un impact direct estimé à 1,4 M€ sur les seules ventes exprimées en USD, la baisse du dollar a joué un rôle important dans cette dégradation. • La branche termine l’exercice avec un chiffre d’affaires (hors ventes aux sociétés du Groupe) de 79,7 M€, en repli de 3,4 % sur le chiffre de 2003. • Sur le plan industriel, l’exercice 2004 a été marqué par trois arrêts de l’usine – dont un arrêt programmé de 16 jours en février pour travaux réglementaires : ces arrêts, dont certains se sont avérés plus longs et plus coûteux que prévu, ont réduit le temps d’ouverture – 10 jours de moins qu’en 2003 – et engendré des dépenses d’entretien élevées. En outre, la production s’est révélée moins performante qu’attendu, avec un volume quotidien de production en léger recul par rapport à 2003. • En revanche, l’usine a accompli des progrès considérables en matière de sécurité, avec une division par trois du nombre d’accidents du travail avec arrêt. • La conjugaison d’une conjoncture monétaire et commerciale défavorable et d’une production pénalisée par plusieurs arrêts se traduit dans les résultats financiers de la branche ; l’ambitieux programme de réduction des coûts initié en 2003 a cependant permis de limiter le recul, en générant sur l’année un gain de 2,1 M€ : au total, la branche termine cependant l’exercice avec un résultat courant fortement négatif (-10,2 M€). • Une gestion particulièrement rigoureuse a toutefois été à l’origine de motifs de satisfaction : outre le succès du plan d’économies déjà évoqué – dont les effets devraient s’amplifier considérablement à partir de 2005 – on observe en effet que la branche est parvenue à réduire très fortement son besoin en fonds de roulement d’exploitation (-34 %, soit - 8,5 M€) ; en outre, grâce à une sélection très sévère des investissements, l’endettement a pu être réduit. • Dans un marché qui tarde à repartir, Papeteries de Gascogne s’efforcera en 2005 de reconquérir les parts de marché cédées en 2004. En outre, les importants efforts de productivité réalisés cette année devraient porter leurs fruits. 42 la transmission des savoir-faire : les nombreux départs (naturels ou consécutifs à la mise en œuvre de mesures telles que la “loi Fillon”) devront en effet être absorbés sans heurt, Papeteries de Gascogne ayant par ailleurs annoncé une réduction d’effectif de 130 personnes à l’horizon 2006. > Activité Sacs • Dans un environnement européen de plus en plus concentré et concurrentiel, l’activité a conforté sa place de quatrième producteur, et poursuivi sa croissance en s’appuyant sur son principal site de production de Mimizan. • La demande s’est révélée atone sur certains marchés (alimentation animale et humaine notamment), et la plupart Situation financière • L’un des principaux défis des prochaines années résidera cependant dans la capacité de Papeteries de Gascogne à assurer des producteurs européens ont adopté une attitude agressive en baissant leurs prix de vente : la rentabilité de nos unités s’en est trouvée légèrement affectée. • L’activité des cinq sacheries du Groupe a été fédérée sous la bannière commune “Gascogne Sacks”, et placée sous la direction de Georges Loupit : la mise en œuvre de cette offre globale pour les grands comptes européens a permis un développement dans de nouvelles zones géographiques. • Au total, l’activité Sacs réalise en 2004 un chiffre d’affaires de 107 M€, en recul de 4,9 % sur le chiffre record de 2003. • Sur le plan industriel, l’activité a poursuivi sa démarche Qualité et Prévention des risques : ainsi, tous les sites sont certifiés ISO 9001, et les deux unités françaises – Gascogne Emballage et Chupin Emballage – ont obtenu la certification HACCP, qui couronne la conformité aux exigences réglementaires internationales en matière de sécurité alimentaire. • Une gestion rigoureuse de l’activité a permis, malgré la réduction du chiffre d’affaires, de préserver un bon niveau de résultats : l’activité clôture ainsi l’exercice avec un résultat courant de 5,8 M€, profitant pleinement des économies de coûts réalisées (1,4 M€). • En outre, la structure financière continue de s’améliorer, sous l’effet conjugué d’une réduction du besoin en fonds de roulement d’exploitation (3,2 M€) et d’un niveau d’investissements limité : au 31 décembre 2004, l’activité Sacs dispose d’une trésorerie nette supérieure de 2 M€ à son endettement à moyen terme. • L’exercice 2005 semble s’annoncer sous des auspices favorables : en terme d’activité, tous les grands contrats cimentiers ont été reconduits, même si la baisse générale des grammages de papier et une concurrence toujours plus forte pèsent sur les prix de vente ; par ailleurs, Gascogne Emballage a investi dans une toute nouvelle ligne de production de sacs plastique, qui devrait être mise en service avant l’été : le Groupe deviendra ainsi le premier producteur capable d’offrir à ses clients du petfood (aliments pour animaux domestiques) une gamme complète de solutions d’ensachage : sac papier, hybride, plastique, avec ou sans système de fermeture. • L’exercice 2005 reposera donc sur la réussite du lancement de cette nouvelle ligne, et sur la capacité de l’activité à conquérir de nouveaux marchés plus rémunérateurs en Europe et à répondre, en partenariat avec la branche Papier, à la demande du marché des matériaux de construction qui tend à utiliser, pour les sacs de 25 Kg, des sacs ne comportant qu’une feuille de papier de fort grammage au lieu des deux feuilles de plus faibles grammages qui prévalaient jusqu’alors. > Activité Complexes • D’une manière générale, l’activité a enregistré une forte hausse en 2004 : cette hausse a plus spécialement concerné la principale société de l’activité – Sopal SAS – dont les ventes progressent de près de 12 % en volume, et la filiale suisse Sopal Panoval qui enregistre une nouvelle progression de plus de 14% après celle déjà enregistrée en 2003. • Le développement des ventes a concerné en particulier les segments industriels (habitat notamment), les autocollants et, à un degré moindre, les gommés. Sur le plan géographique, l’activité a progressé dans certains pays d’Europe (notamment en Allemagne, conséquence des synergies commerciales développées depuis l’acquisition de Sopal PKL) et au Moyen-Orient où les ventes avaient été très affectées par le conflit irakien. En revanche on observe un recul en France. 43 Situation financière • Le chiffre d’affaires de l’ensemble de l’activité s’inscrit à 178,2 M€, en progression de 15,1 % : une part de cette hausse provient cependant d’un effet de périmètre, la filiale allemande Sopal PKL n’ayant été intégrée qu’à compter du second semestre 2003 ; à l’inverse, le dollar a affecté négativement (3,7 M€) le chiffre d’affaires de l’activité : à périmètre et taux de change constants, l’activité enregistre néanmoins une progression de chiffre d’affaires de 6,2 %, remarquable dans le contexte économique général. • Sur le plan industriel, de nombreux progrès ont été accomplis, tant en matière de productivité – réduction des déchets et de la non-qualité, ayant contribué à la réalisation d’économies de coûts supérieures à 2 M€ – qu’en matière de sécurité, avec l’élaboration d’un plan d’amélioration de la sécurité qui s’est traduit dès 2004 par une réduction sensible (43 %) du nombre d’accidents avec arrêt. En outre, la baisse du prix de certaines matières premières a permis de conserver un taux de marge inchangé en dépit de la baisse du dollar. • En revanche, les frais de personnel ont subi un alourdissement consécutif d’une part à la gestion d’un contexte d’activité irrégulière rendu plus complexe encore par la mise en œuvre des dispositions de la loi Fillon, et d’autre part au renforcement des équipes dans tous les domaines afin de préparer l’activité aux défis qui l’attendent. • Les usines françaises ont freiné leur rythme de production durant le second semestre pour s’ajuster au fléchissement de la demande et pour permettre un déstockage significatif. • Si cette décision a pesé sur le résultat de l’activité, elle a cependant eu un effet très positif sur le besoin en fonds de roulement d’exploitation, qui enregistre une baisse très substantielle (-10 M€). • Au total, l’activité termine l’exercice avec un résultat courant équilibré (84 K€). La structure financière s’est sensiblement améliorée, avec un endettement réduit de près de 50 % à 15,1 M€. • Si les carnets de commandes se regarnissent de manière assez générale en ce début d’année 2005, la prudence reste toutefois de mise en ce qui concerne les perspectives pour l’ensemble de l’exercice : l’un des gros enjeux de cette année réside en effet dans la capacité de l’activité à répercuter en clientèle les hausses de prix des matières premières enregistrées lors du second semestre 2004 et au début de 2005, tout en conservant les volumes nécessaires à l’optimisation de l’utilisation de son outil industriel. > Branche Distribution • Jean-François Régnier, promu en septembre 2004 Directeur Général des Opérations de la branche, a validé et poursuivi la mise en œuvre de la stratégie définie par son prédécesseur Laurent Labatut. • L’exercice 2004 s’achève sur un chiffre d’affaires de 153,7 M€, stable à périmètre constant – la cession du fonds de commerce “Collectivités Hôtels Restaurants” ayant mécaniquement provoqué un retrait du chiffre d’affaires total de l’ordre de 2,2 %. • Le chiffre d’affaires du principal secteur (Industrie) a enregistré une légère progression dans un marché stable. En revanche les ventes du secteur Commerce et GMS ont été perturbées par l’émergence du hard discount, peu consommateur d’emballages, au détriment de la clientèle traditionnelle d’hypermarchés et supermarchés, et s’inscrivent en retrait sur l’exercice précédent. • La hausse des matières plastiques, au cours du second semestre, a affecté le taux de marge de CENPAC, qui recule de près d’un point ; néanmoins, la forte réduction des coûts fixes (2,8 M€), engagée dès 2003 mais dont les effets se sont amplifiés en 2004, ainsi que le développement de la pratique de l’escompte fournisseur pour paiement comptant, ont permis d’améliorer très significativement le résultat courant de la société. • MUPA Emballages voit également son résultat progresser sensiblement grâce à une gestion efficace des coûts matière et à une bonne maîtrise de l’ensemble de ses charges. 44 • Au cours de l’exercice, l’effectif a été réduit d’une quarantaine de personnes, sans que la qualité de service en soit altérée : ainsi, le taux de service de l’entrepôt de la Houssaye-en-Brie, dont la dégradation avait contribué au recul des performances de l’entreprise au cours des exercices précédents, est désormais stabilisé autour de 99,7 %, ce qui constitue une référence dans ce type de métier. • La structure financière de la branche a évolué très favorablement au cours de l’exercice : le travail réalisé sur le besoin en fonds de roulement d’exploitation a permis de réduire ce dernier de 6 M€ ; dans le même temps, l’endettement net Situation financière • Au total, la branche termine l’exercice avec un résultat courant de 2,3 M€, confirmant le retournement entamé en 2003 et mettant en relief le succès des mesures de redressement engagées depuis plusieurs années. de la branche a été ramené à 21,8 M€, soit une baisse de 14,6 M€. • Ainsi, malgré un environnement économique peu porteur en France, où elle réalise la quasi-totalité de son activité, la branche a poursuivi son redressement, conformément au plan de marche qui lui avait été assigné. • Aucun signe ne semble annoncer en ce début d’année 2005 une franche reprise ; cependant sur le début de l’exercice la branche réalise des performances en ligne avec ses objectifs, conséquence notamment des restructurations réalisées et des économies de charges qui en découlent. De nombreuses actions ont par ailleurs été engagées, tant dans le domaine commercial que du marketing et des achats, visant à améliorer encore sensiblement la rentabilité de la branche. La mise en œuvre du plan social annoncé par CENPAC en début d’année 2005 devrait permettre à la branche de conforter son redressement et de progresser au-delà. > Société mère • Le chiffre d’affaires social de Groupe Gascogne S.A ., essentiellement constitué des prestations facturées à ses filiales au titre de l’assistance technique, du contrôle et de la coordination des activités, s’établit à 6,3 M€, en hausse de 13 % par rapport à l’exercice précédent : cette hausse correspond pour l’essentiel à des facturations de frais de personnel ou de frais engagés par Groupe Gascogne S.A. mais directement imputables à certaines activités ou filiales. • A l’exception des frais de personnel, qui prennent en compte les mouvements intervenus, notamment au sein du Directoire, les charges d’exploitation – et en particulier les charges externes – enregistrent une baisse sensible, liée pour l’essentiel aux dépenses non récurrentes engagées en 2003 dans le cadre de l’offre publique d’échange visant la société. • Le résultat d’exploitation s’inscrit ainsi en très nette amélioration (-0,5 M€ contre –2,6 M€ en 2003). • La forte réduction des dividendes encaissés en 2004 (4,1 M€ contre 8,2 M€) pénalise cependant le résultat financier, et le résultat courant ressort à 3 M€, en baisse de 47 % sur celui de 2003. • Le résultat exceptionnel comprend principalement la régularisation du prix d’achat de la filiale grecque AIGIS consécutive à la prise en charge par le vendeur, au titre de la garantie de passif, du redressement fiscal subi en 2004 par cette filiale. • Le résultat net ressort ainsi à 3 M€, en repli sensible sur celui de l’exercice précédent. • La structure du bilan n’enregistre pas d’évolution majeure, à l’exception d’un emprunt de 5,7 M€ souscrit pour une durée de deux ans, et d’une augmentation équivalente des prêts consentis aux filiales ; par ailleurs, le nombre d’actions autodétenues (134.318) n’a pas changé depuis la clôture de l’exercice précédent, la société n’ayant procédé à aucun achat ni aucune vente de ses propres actions. 45 Situation financière > Évolution récente • L’activité et le chiffre d’affaires consolidé à fin février 2005 s’inscrivent en retrait par rapport à la même période de 2004 : ainsi, le chiffre d’affaires consolidé s’établit à 103,4 M€ contre 106,4 M€ à fin février 2004 . Le Groupe n’anticipe pas de redressement significatif de la conjoncture durant les premiers mois de 2005, et poursuit la recherche d’économies permettant d’améliorer ses résultats sans remettre en cause ses capacités de développement. II.2.2.4 Conclusion et perspectives • L’exercice 2004 a permis au Groupe de démontrer la qualité de sa gestion en période de crise : l’évolution des résultats peut cependant sembler décevante au regard des efforts accomplis, les progrès réalisés étant masqués par les effets d’une conjoncture économique et monétaire difficile, à laquelle s’est ajoutée une succession inhabituelle d’incidents de production . • Les actions engagées ou poursuivies au cours de l’exercice ont pourtant produit des résultats très positifs : baisse globale du besoin en fonds de roulement de 35 M€, réduction de l’endettement net consolidé de 46,7 M€, réduction supplémentaire des coûts de 7 M€ (soit plus de 13 M€ en cumul par rapport à l’année de référence 2002), plaçant le Groupe en bonne position pour rebondir et lui donnant par ailleurs les moyens de saisir des opportunités de croissance externe. • Doté d’une stratégie claire, d’équipes renouvelées, de moyens financiers intacts et d’une structure opérationnelle en voie d’optimisation, le Groupe envisage sereinement son développement au cours des prochaines années. II.2.2.5 Application des nouvelles dispositions de la loi NRE • Les informations requises en vertu des dispositions de l’article L 116 de la loi NRE du 15 mai 2001 figurent dans la note V.2 de l’annexe aux états financiers consolidés. • Les informations requises en vertu de l’article L 132 III de ladite loi font l’objet du rapport spécial figurant au paragraphe ci-après. II.2.2.5.1 Rapport spécial du Directoire sur les options de souscription d’actions • Conformément aux dispositions de la loi NRE, nous portons à votre connaissance les informations relatives aux salariés et mandataires sociaux de Groupe Gascogne SA, bénéficiaires d’options de souscription d’actions au cours de l’exercice 2004 (il n’existe pas actuellement d’options d’achat d’actions) : - Aucun salarié ni aucun mandataire social n’a bénéficié d’attribution d’options de souscription d’actions au cours de l’exercice. 46 Bénéficiaires Nombre d’options levées Prix d’exercice Date d’échéance 2,50 1,16 69,36 € 21 mars 2004 Mandataires sociaux M. Paul DESARMEAUX : Plan du 21 mars 1997 850 Salariés (3 salariés concernés) : Plan du 31 janvier 1997 Plan du 21 mars 1997 Plan du 30 janvier 1998 Total : 862 Situation financière Ont effectué en 2004 des levées d’options sur des plans en cours : 1 200 200 2 262 Prix moyen pondéré : 66,79 € II.2.2.5.2 Politique du Groupe en matière sociale • Les orientations données par le Groupe en 2004 ont déterminé en partie les axes de développement présentés ci-après. Compte tenu toutefois de la spécificité de nos métiers, la mise en œuvre de la politique sociale est conduite par les différentes branches d’activité. • Le Groupe souhaite favoriser l’émergence d’une culture commune et des synergies de compétences sont mises en œuvre par le renforcement d’actions transversales comme celles menées en matière de politique sociale. II.2.2.5.2.1 INDICATEURS SOCIAUX QUALITATIFS DU GROUPE GASCOGNE > La gestion des Ressources Humaines • La volonté du Groupe de développer la gestion des Ressources Humaines et de renforcer les actions transversales s’est traduite par la mise en place d’un processus commun de gestion des Cadres. La constitution d’un système d’informations RH, une évaluation des postes et des niveaux de responsabilités et une analyse des rémunérations ont été réalisées en 2004. La pratique d’entretiens individuels de fixation d’objectifs et d’évaluation de la performance est généralisée à l’ensemble des managers du Groupe. • En 2004, l’activité Sacs a fait évoluer sa fonction Personnel par la création d’un poste de Responsable des Ressources Humaines ; fonction commune aux sociétés Gascogne Emballage et Chupin avec pour premiers objectifs le développement des Ressources Humaines, la déclinaison des processus RH et le renforcement des réseaux d’informations entre les sites. > La sécurité au travail • Les actions engagées en matière de prévention des accidents du travail au sein des activités Papier et Complexes se traduisent d’ores et déjà par une nette amélioration des résultats en 2004 pour les branches concernées. Une approche systématique d’un Management de la Sécurité sera étendue en 2005 à l’ensemble du Groupe sur la base notamment des réflexions menées en 2004 pour chacune des deux sacheries en France et de l’audit Sécurité réalisé dans la branche Bois. 47 Situation financière > Les effectifs et les organisations • La branche Bois a finalisé en 2004 son plan de restructuration. Dans ce cadre, la concertation et le renforcement du dialogue social sur l’emploi au sein de la filière Bois ont permis la mise en œuvre de Congés de Reclassement par le biais de reconversions professionnelles et ont donné lieu à des reclassements internes à hauteur de plus de 22% de l’effectif concerné. • La Distribution a également finalisé en terme d’effectif l’intégration de Storopack. L’évolution de l’organisation interne, notamment en terme de logistique, s’est traduite par un redéploiement et une gestion plus efficiente des postes et des effectifs. Une importante démarche d’identification et de caractérisation des métiers de la branche a été lancée en 2004, en consultation avec l’ensemble des populations concernées - commercial, logistique et Siège. Cette démarche sera poursuivie en 2005 et 2006. • En 2004, les activités Papier et Complexes commencent à gérer des départs naturels ou consécutifs à l’application de la Loi Fillon qui nécessiteront de faire face à la transmission et au maintien des savoir-faire de ces métiers. Ces départs génèrent toutefois des opportunités d’évolutions et de réorganisations internes. L’activité Complexes a ainsi renforcé sa structure Contrôle de Gestion et sa présence commerciale terrain. > La formation • Pour accompagner ses mouvements internes, la branche Papier a d’ores et déjà mis en place un plan de formation au poste de travail de façon à renforcer les compétences de l’entreprise. • L’activité Sacs a défini un plan de formation commun à ses deux sites en France selon quatre orientations : la satisfaction des clients – la recherche de compétitivité – la préparation à l’évolution des métiers et des techniques – le renforcement de la prévention au travail. • Une formation au Management a été dispensée à l’ensemble des cadres de la Distribution et sera étendue aux Agents de Maîtrise en 2005. Un recensement complet des besoins en formation sera effectué en 2005 pour l’établissement d’un plan de formation triennal. > Le dialogue social et la communication • Des accords d’intéressement aux résultats ont été renouvelés en 2004 pour chacune des deux sociétés françaises de l’activité Sacs. • Dans le cadre d’un partenariat social, un nouvel accord d’intéressement a été signé dans la branche Distribution. La branche a également renégocié les conditions d’application de la loi sur les 35 heures en terme d’organisation du temps de travail et la création d’un Compte Epargne Temps accessible à tous. • Les programmes ”Groupes d’Amélioration Continue”lancés en 2004 pour l’amélioration de la performance, favoriseront la concertation et l’expression des salariés au sein des branches concernées. • En terme de communication interne on peut noter dans l’activité Sacs la création d’un journal d ‘entreprise dont l’objectif est d’informer mensuellement le personnel des évènements récents relatifs à l’activité. 48 Effectif - Répartition Effectif total temporaire / Effectif total permanent / Autres total CDD 2004 2003 Société mère 1 - 2004 CDI 2003 17 16 Autres 2004 2003 - - Total 2004 2003 18 16 Branche Bois 1 3 487 574 7 32 495 609 Branche Papier 1 2 599 636 40 36 640 674 1 218 Branche Emballage Souple 15 19 1 132 1 132 61 67 1 208 Branche Distribution 23 24 541 580 6 26 570 630 Total 41 48 2 776 2938 114 161 2 931 3 147 CDD 2004 2003 2004 Situation financière II.2.2.5.2.2 INDICATEURS SOCIAUX QUANTITATIFS DU GROUPE GASCOGNE • Les effectifs ci-dessous s’entendent équivalent temps plein à la date du 31 décembre. Embauches - Répartition Effectif permanent / Effectif temporaire CDI 2003 Total 2004 2003 Société mère 1 - 2 - 3 - Branche Bois - 16 8 19 8 35 Branche Papier - 1 25 32 25 33 Branche Emballage Souple 11 13 78 74 89 87 Branche Distribution 41 42 33 160 74 202 Total 53 72 146 285 199 357 Répartition par ancienneté de 0 à 10 2004 2003 de 11 à 20 2004 2003 de 21 à 30 2004 2003 plus de 30 2004 2003 Société mère 12 10 4 3 1 2 1 1 Branche Bois 157 233 179 203 119 127 40 46 Branche Papier 221 205 98 136 227 228 94 105 Branche Emballage Souple 461 512 356 315 252 234 139 157 Branche Distribution 301 353 127 133 99 103 43 41 1 152 1313 764 790 698 694 317 350 Total Taux d’absentéisme (%) Total 2004 2003 Société mère 2,50 1,16 Branche Bois 6,08 6,03 Branche Papier 4,90 5,91 5,17 5,96 4,40 5,30 5,21 5,81 Branche Emballage Souple Branche Distribution Taux moyen 49 Situation financière Accidents du travail Taux de gravité Taux de fréquence Nombre de journées perdues 2004 2003 2004 2003 2004 2003 - - - - - - Branche Bois 2,10 1,85 68,86 50,53 2 006 1936 Branche Papier 0,78 1,18 16,07 46,40 631 968 1,15 1,61 43,49 57,80 1 957 2365 0,50 0,70 24,00 28,10 561 596 1,14 1,38 35,89 48,70 5 155 5 865 Société mère Branche Emballage Souple Branche Distribution Taux moyen/Nombre de journées Répartition Hommes / Femmes Hommes 2004 2003 Société mère 9 Femmes 2004 2003 7 9 9 Total 2004 2003 18 16 609 Branche Bois 391 477 104 132 495 Branche Papier 568 600 72 74 640 674 1 000 1003 208 215 1 208 1218 Branche Emballage Souple Branche Distribution Total 323 378 247 252 570 630 2 291 2 465 640 682 2 931 3147 Répartition Hommes / Femmes Cadres Hommes 2004 2003 Femmes 2004 2003 Total 2004 2003 Société mère 6 6 3 2 9 8 Branche Bois 47 51 6 6 53 57 Branche Papier 36 37 4 5 40 42 102 97 13 8 115 105 75 81 13 13 88 94 266 272 39 34 305 306 Branche Emballage Souple Branche Distribution Total II.2.2.5.3 Politique du Groupe en matière environnementale • Compte tenu de la spécificité des activités du Groupe, c’est aux branches qu’incombe la tâche de mener une politique environnementale responsable, élaborée dans un souci de gestion durable. II.2.2.5.3.1 INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX QUALITATIFS DU GROUPE GASCOGNE • Les principales actions réalisées en 2004 ont concerné les domaines suivants : - Formation : Papeteries de Gascogne a concrétisé en 2004 sa démarche en matière d’entretiens de compétence. - Sécurité : l’activité Complexes a engagé sur l’ensemble de ses sites une démarche SMS, avec pour objectif de réduire très significativement les taux d’accidents du travail. La branche Papier a également engagé cette démarche, après avoir divisé par trois le taux de fréquence des accidents du travail au cours de l’exercice. - Certifications : la certification PEFC acquise par la branche Bois sur ses approvisionnements en bois, profite désormais également à Papeteries de Gascogne. Les sociétés françaises de l’activité Sacs (Gascogne Emballage et Chupin Emballage) ont obtenu la certification HACCP. Dans l’activité Complexes, la plupart des sites sont certifiés ISO 9001 et SOPAL PKL se lance dans la démarche EMAS. Enfin, la sacherie grecque AIGIS est certifiée ISO 14001. - Investissements : poursuite d’une politique d’investissements orientée vers le respect de l’environnement : réduction 50 des solvants, développements en base aqueuse, gestion écologique des encres (station de dosage), réduction des taux de déchets… INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX QUANTITATIFS DU GROUPE GASCOGNE 2002 2003 2004 12 479 097 13 037 942 12 313 470 1 295 662 1 283 003 1 184 063 Papier 120 718 103 194 113 445 Colles 6 708 7 262 8 032 Encres N.D. N.D. 1 216 Consommation d’eau (m3) Consommations de matières premières (tonnes) Bois Soude 5 549 5 766 4 744 Chaux 6 950 5 692 5 453 226 047 236 674 236 087 Situation financière II.2.2.5.3.2 Consommation d’énergie (MWh) Electricité Gaz Fuel (1) Biomasse 58 450 75 773 84 506 198 109 242 579 248 811 1 006 821 972 007 951 800 Rejets dans l’eau (tonnes) DBO 1 511 1 397 1 124 DCO 5 025 4 807 3 430 MES 619 827 545 Emissions à l’atmosphère (tonnes) CO2 "fossile" 56 441 83 662 87 213 SO2 (branche Papier) (1) 332 359 303 NOX (branche Papier) 255 354 355 - - - Poussières (branche Papier) Déchets (tonnes) Déchets industriels spéciaux 1 017 1 206 1 339 27 439 40 133 36 870 Valorisation matière (recyclage) 6 954 7 364 11 328 Mise en centre de stockage 15 223 27 025 17 102 2 223 2 473 5 220 4 049 6 930 5 589 Déchets industriels banals Valorisation des déchets (tonnes) Valorisation énergétique (incinération) Compostage (1) 2002 hors branche Emballage Souple (données non disponibles). ND : non disponible DBO : demande biologique en oxygène DCO : demande chimique en oxygène MES : matières en suspension CO2 : gaz carbonique SO2 : dioxyde de soufre NOX : azotes 51 Situation financière > Commentaires sur l’évolution des indicateurs (N.B. ces commentaires prennent en compte l’évolution du périmètre,avec l’intégration de la filiale allemande SOPAL PKL) : • Consommation d’eau : à périmètre constant, elle a été réduite de 5,6 %. • Consommation d’énergie : la consommation d’électricité a baissé de 0,25 % ; les consommations d’énergie thermique sont stables, avec malgré tout un appel relativement important aux combustibles fossiles, du fait notamment d’une moindre consommation de biomasse par la branche Papier (réduction du volume de production). • Consommation de matières premières : la consommation de bois est en recul de 7,6 % (réduction des volumes de production). • Les consommations de soude et de chaux sont en retrait sensible. • Rejets dans l’eau : c’est le progrès le plus notable en matière d’environnement, avec une forte baisse des paramètres DBO, DCO et MES ; cette réduction très importante de la pollution organique est due aux investissements en matière d’environnement que la branche Papier a réalisé depuis deux ans dans son usine de cellulose. • Emissions à l’atmosphère : les émissions de gaz carbonique d’origine fossile sont stables à périmètre constant. • Déchets : à périmètre constant, la production de déchets industriels spéciaux diminue de 13 % ; les déchets industriels banals baissent également de 8 % à périmètre constant, et leur valorisation augmente notablement dans les branches Papier et Emballage Souple. 52 > Autres informations dans l’annexe consolidée • Les informations suivantes figurent dans l’annexe consolidée : - les événements post-clôture - les modifications intervenues dans la présentation des comptes annuels et dans les méthodes d’évaluation retenues - la rémunération des mandataires sociaux - les informations concernant les risques de marché (liquidité, taux, change). > Répartition du capital • Au 31 décembre 2004, le capital de votre société était composé de 1 950 378 actions au nominal de 15 € contre 1 947 266 Situation financière II.2.2.6 Autres informations et présentation des projets de résolutions actions au 31 décembre 2003. • L’évolution du nombre d’actions s’analyse comme suit : - levées d’options de souscription d’actions consenties à des salariés du Groupe : création de 3 112 actions • A la date de rédaction du présent rapport, le nombre d’actions composant le capital est de 1 950 378. Compte tenu de l’existence du droit de vote double pour les actions détenues en compte nominatif depuis plus de 3 ans, de la limitation des droits de vote d’un actionnaire et de l’auto-détention, le nombre total de droits de vote s’établit à 2 604 812 sur la base des dernières données disponibles au 28 février 2005. • Identité des principaux actionnaires connus : A la connaissance de la société, les actionnaires suivants détiennent directement : • plus de 5 % du capital ou des droits de vote : - SG Capital Développement (Groupe Société Générale) - CAPE Holding (Groupe Crédit Agricole) - Tocqueville Finances SA • plus de 10 % du capital ou des droits de vote : - FCP Gascogne Investissement (salariés) - Compagnie d’Investissements de Paris (Groupe BNP) • plus de 27,5 % du capital ou des droits de vote : - Electricité et Eaux de Madagascar Des informations complémentaires figurent dans le paragraphe III.3. Renseignements de caractère général concernant le capital. • Au 31 décembre 2004, la participation des salariés dans le capital de votre société se monte à 144 908 actions, soit 7,43 % du capital, détenues : - par le Fonds Commun de Placement Gascogne Investissement : 144 520 actions, - par les salariés directement et incessibles, dans le cadre de la Loi de 1973 : 388 actions. • Enfin, nous vous informons qu’au 31 décembre 2004, votre société détenait 134 318 actions Groupe Gascogne S.A. 53 Situation financière > Délibérant à titre ordinaire Affectation du résultat • Le bénéfice net comptable à prendre en considération pour l’affectation du résultat de doit être majoré du report à nouveau, soit Le résultat distribuable est donc de 3 019 949,28 € 334 931,60 € 3 354 880,88 € Nous vous proposons l’affectation suivante : - résultat distribuable de - prélèvement sur le poste ”réserve facultative” de la somme de soit un total de : - affectation à la réserve légale de la somme de 3 354 880,88 € 550 543,12 € 3 905 424,00 € 4 668,00 € - distribution d’un dividende de 2 € au 1 950 378 actions, soit 3 900 756,00 € soit un total de : 3 905 424,00 € • Le montant de la réserve facultative sera porté de 57 107 332,02 € à 56 556 788,90 € • Le montant du dividende servi à chaque action sera de 2 € . L’avoir fiscal ayant été supprimé, la loi de finances 2004 permet un abattement de 50 % sur le montant des dividendes distribués aux personnes physiques domiciliés en France. • Les dividendes afférents aux actions détenues par Groupe Gascogne SA à la date de mise en paiement seront affectés en report à nouveau. • Le dividende distribué au titre des trois derniers exercices a été le suivant : Exercices Montant Avoir fiscal Revenu global 2001 2,70€ 1,35€ 4,05€ 2002 2,70€ 1,35€ 4,05€ 2003 2,70€ 1,35€ 4,05€ • Le résultat net consolidé par action au 31 décembre 2004 ressort à 0,52 €. Compte tenu de l’existence d’instruments relutifs au 31 décembre 2004, le résultat net consolidé dilué par action ressort à 0,52 €. • La loi de finances rectificative pour 2004 impose aux sociétés ayant constitué des réserves spéciales de plus-values à long terme de virer, avant le 31 décembre de l’exercice 2005, les sommes correspondantes dans un poste de réserves ordinaires, moyennant paiement d’une taxe exceptionnelle de 2,5 % sur les montants excédant 500.000 €. Nous vous proposons donc d’autoriser le Directoire à opérer ce virement et à acquitter cette taxe. 54 réglementation en vigueur ci-dessous rappelée : • pour les actions inscrites en compte nominatif administré ainsi que pour les actions au porteur faisant l’objet d’une inscription en compte : par les intermédiaires habilités auxquels la gestion de ces titres a été confiée. Les Etablissements suivants sont habilités à effectuer sans frais le paiement de ce dividende : - Banque Pelletier - Société Générale - Banque Nationale de Paris - Crédit Agricole Situation financière Modalités de paiement du dividende • Le paiement du dividende sera effectué à la date du 5 juillet 2005. Cette mise en paiement se fera conformément à la - Crédit Commercial de France - Société Bordelaise de Crédit Industriel et Commercial. • pour les actions inscrites en compte nominatif pur : directement par la Société Générale, mandataire de votre société pour la tenue des comptes titres nominatifs. Ratification de la cooptation de deux membres du Conseil de Surveillance • Dans sa séance du 10 septembre 2004, après avoir pris acte de la démission de M. ROUX de LUZE et de M. SARGOS, le Conseil de Surveillance a coopté M. HIGUINEN et M. MARTIN pour la durée de leur mandat restant à courir. Nous vous proposons de ratifier ces cooptations. Emission d’un emprunt obligataire réservé au personnel • Les capitaux collectés par les fonds communs de placement rattachés au Plan d’Epargne d’Entreprise sont prêtés à la maison mère GROUPE GASCOGNE SA qui émet à due concurrence des emprunts obligataires privés. Nous vous demandons l’autorisation d’émettre jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire qui se tiendra en 2007 un nouvel emprunt obligataire réservé au personnel du Groupe pour un montant total maximum de 15 000 000 €, utilisable en une ou plusieurs fois. Jetons de présence • Nous vous demandons de statuer sur le montant des jetons de présence alloués à votre Conseil de Surveillance, y compris pour la participation aux Comités spécialisés , que nous vous proposons de fixer à un montant maximal – inchangé par rapport à l’exercice précédent – de 110.000 € pour l’exercice 2005. Achats / ventes de titres • Contrairement aux années précédentes, le Directoire ne sollicite pas le renouvellement de l’autorisation d’acheter ou de vendre des actions de la société ; il est rappelé qu’à ce jour la société détient 134.318 actions propres, et que la précédente autorisation n’expirera que le 13 décembre 2005. St Paul Lès Dax, le 17 mars 2005 Le Directoire 55 Situation financière II.2.3 Adoption des normes comptables internationales (IFRS -International Financial Reporting Standards) • Conformément au règlement européen n° 1606/2002 du 19 juillet 2002, le Groupe adoptera les normes internationales à compter de l’exercice 2005. • A cet effet, le Groupe a engagé un projet visant à préparer la mise en application de ces normes et à faire évoluer ses systèmes d’information et de consolidation afin d’être en mesure de respecter les nouvelles obligations en matière d’information financière pour l’échéance 2005. • Le déroulement des opérations est fondé sur les principaux axes suivants: - constitution d’un comité de pilotage, rapportant au Directeur Financier du Groupe, - mis en place d’un calendrier de passage, - identification des principales différences entre les normes françaises et les normes IFRS, avec leurs conséquences sur les systèmes d’information, - adaptation des systèmes d’information et actualisation des procédures, - programme de formation du personnel impliqué dans le projet. • A ce stade du projet : Les principales normes qui ont un impact sur les comptes du Groupe ont été analysées et expliquées aux sociétés ; des manuels de procédures , revus par les auditeurs externes, sont en cours d’écriture. Les options proposées par IFRS ont été étudiées et les choix préparés en liaison avec les auditeurs. Une première évaluation des principaux impacts a été effectuée pour permettre de guider les choix : cette estimation reste trop imprécise et incomplète pour pouvoir être communiquée. Une étude d’impact sur l’organisation comptable et sur les logiciels a été engagée. Un calendrier indicatif présentant les différentes étapes et répartissant les responsabilités a été élaboré et présenté aux intervenants concernés : selon ce calendrier, le Groupe prévoit de publier en IFRS ses comptes arrêtés au 30 juin 2005, cette publication devant intervenir le 27 septembre 2005. 56 II.3.1 Compte de résultat consolidé 2004 (En milliers d’euros) Chiffre d’affaires consolidé Note 2004 2003 2002 V.1-a,b 626 797 615 988 600 003 373 284 385 109 394 290 dont réalisé en France 253 513 230 879 205 713 Autres produits d'exploitation dont réalisé à l'étranger IV.1-a (3 155) 3 288 4 942 Achats consommés IV.1-b (454 868) (446 981) (428 342) (12 689) (12 890) (12 533) (123 918) (121 118) (112 638) Autres charges d'exploitation (2 236) (2 143) (2 006) Excédent brut d’exploitation 29 931 36 144 49 426 Impôts et taxes IV.1-c Charges de personnel (Dotations) reprises aux provisions d'exploitation III.6, IV.1-d Dotations aux amortissements Résultat d’exploitation Produits et charges financiers IV.2 Résultat courant 317 44 898 (29 474) (29 617) (27 262) 774 6 571 23 062 (3 614) (4 747) (4 839) (2 840) 1 824 18 223 Produits et charges exceptionnels IV.3 822 (2 054) (312) Impôts sur les sociétés IV.4 897 (468) (6 655) 11 256 Résultat net des entreprises intégrées (1 121) (698) III.2-e 144 49 141 IV-5 1 895 988 (609) Résultat net de l’ensemble consolidé 918 339 10 788 Intérêts minoritaires (34) (14) 67 Résultat net (part du groupe) 952 353 10 721 Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence Amortissement des écarts d'acquisition (net) Résultat par action IV.6 0,52 0,19 5,97 Résultat dilué par action IV.6 0,52 0,21 5,57 Situation financière II.3 Comptes consolidés 57 Situation financière II.3.2 Bilan consolidé 2004 II.3.2.21 Actif 2004 (En milliers d’euros) Note > Actif immobilisé 2004 Amortissements et provisions Montants nets 2003 Montants nets 2002 Montants nets 541 649 368 331 173 318 193 692 201 622 Écarts d’acquisition III.1.a 11 293 3 473 7 820 8 923 10 043 Immobilisations incorporelles III.2.a 32 983 18 174 14 809 15 466 17 158 Immobilisations corporelles III.2.b 491 243 345 628 145 615 164 377 169 603 Titres non consolidés III.2.d 111 47 64 66 113 Autres immobilisations financières III.2.d 3 650 1 009 2 641 2 615 2 529 Titres des sociétés mises en équivalence III.2.e 2 369 - 2 369 2 245 2 176 310 812 12 478 298 334 318 796 322 195 115 534 6 484 109 050 125 152 123 353 11 - 11 14 30 154 129 5 855 148 274 154 528 156 869 > Actif circulant Stocks III.3.a Avances et acomptes versés Clients et comptes rattachés Autres créances d'exploitation III.3.b 11 795 139 11 656 12 669 12 655 Autres débiteurs III.3.c 9 205 - 9 205 10 742 9 846 Valeurs mobilières de placement III.8 765 - 765 6 845 5 699 Disponibilités III.8 19 373 - 19 373 8 846 13 743 > Compte de régularisation actifs 7 669 - 7 669 7 462 5 835 Charges constatées d'avance 1 394 - 1 394 1 412 1 425 5 871 - 5 871 5 555 4 250 404 - 404 495 160 860 130 380 809 479 321 519 950 529 652 Impôts différés actifs Écarts de conversion actifs Total Actif 58 Montants Bruts III.9 (En milliers d’euros) Note 2004 2003 2002 III.4 173 026 176 558 181 474 29 256 29 209 28 934 153 893 158 128 152 560 (10 712) (10 712) (10 712) (363) (420) (29) Résultat consolidé 952 353 10 721 > Intérêts minoritaires 203 215 239 Réserves 237 229 172 Résultat (34) (14) 67 > Capitaux propre (part du Groupe) Capital Réserves consolidées Titres de l'entreprise consolidante III.4.c Écarts de conversion > Autres fonds propres III.5 183 398 610 > Subventions d’investissement III.6 1 182 1 045 1 060 2 254 4 014 4 047 > Impôts différés Provisions pour impôts 169 187 226 III.8 2 085 3 827 3 821 III.1.b 7 170 10 168 3 325 III.7 29 063 31 228 26 660 266 040 296 035 311 966 121 155 163 380 158 181 17 68 15 102 840 91 544 107 792 24 384 Impôts différés passifs > Provisions résultant d’écarts d’acquisition passifs > Provisions pour risques et charges > Dettes Emprunts et dettes financières (*) Avances et acomptes reçus Fournisseurs et comptes rattachés Dettes fiscales et sociales III.8 23 843 23 321 Autres dettes d'exploitation 6 115 6 636 6 526 Dettes sur immobilisations 2 602 4 295 9 570 Autres créditeurs 9 468 6 791 5 498 200 289 271 10 15 242 > Comptes de régularisation passifs Produits constatés d'avance Écarts de conversion passifs Total Passif (*) dont Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque 190 274 29 479 321 519 950 529 652 47 959 96 562 86 496 Situation financière II.3.2.2 Passif 2004 59 Situation financière II.3.3 Tableau des flux de trésorerie consolidés 2004 (En milliers d’euros) 2004 2003 2002 794 310 10 667 25 564 29 474 26 352 Plus et moins values sur cessions d'immobilisations (820) (428) (42) Subventions virées au compte de résultat (399) (306) (315) Impôts différés (2 230) (542) 1 702 > Marge nette d’autofinancement 22 909 28 508 38 364 Variation du Besoin en Fonds de Roulement 38 978 (7 423) 727 Flux de trésorerie d’exploitation (A) 61 887 21 085 39 091 (10 793) (22 178) (33 786) 1 789 1 267 2 838 (1 871) (4 706) 4 949 - 112 (23 687) (10 875) (25 505) (49 686) Augmentation des dettes financières 24 596 21 643 16 185 Remboursement des dettes financières (18 374) (27 903) (24 142) Augmentation de capital 210 1 218 180 Subventions reçues 536 293 80 (4 903) (4 883) (4 844) (86) 210 (103) 1 979 (9 422) (12 644) (80 767) (66 925) (43 686) 52 991 (13 842) (23 239) Trésorerie au 31 décembre (27 776) (80 767) (66 925) Avances en comptes courants 45 105 129 765 6 845 5 699 19 373 8 845 13 743 Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque (47 959) (96 562) (86 496) Trésorerie à la clôture (27 776) (80 767) (66 925) Résultat net consolidé avant impact des sociétés mises en équivalence Amortissements et provisions Acquisitions d'immobilisations Produits de cessions des immobilisations Décalages de trésorerie liés aux opérations d'investissement Impact de la variation de périmètre Flux de trésorerie d’investissement (B) Dividendes versés Décalages de trésorerie liés aux opérations de financement Flux de trésorerie de financement (C) Trésorerie au 1er janvier Variation de la tresorerie (A) + (B) + (C) Valeurs mobilières de placement Disponibilités 60 I. Principes comptables et méthodes d’évaluation I.1 Référentiel comptable et méthodes de consolidation I.2 Méthodes et règles d’évaluation I.3 Méthodes préférentielles II. Périmètre de consolidation II.1 Évolution du périmètre de consolidation Situation financière II.3.4 Annexe aux comptes consolidés 2004 II.2 Périmètre de consolidation III. Détail des postes du bilan III.1 Écarts d’acquisition III.2 Immobilisations III.3 Actif circulant III.4 Capitaux propres III.5 Autres fonds propres III.6. Subventions d’investissement III.7 Provisions pour risques et charges III.8 Trésorerie et dettes financières III.9 Impôts différés IV. Détail des postes du compte de résultat IV.1 Produits et charges d’exploitation IV.2 Résultat financier IV.3 Résultat exceptionnel IV.4 Impôts sur les sociétés IV.5 Amortissements des écarts d’acquisition actifs et reprise des écarts d’acquisition passifs V. Autres informations V.1 Informations sectorielles V.2 Données sociales V.3 Engagements hors bilan V.4 Évènements survenus après la clôture de l’exercice 61 Situation financière I. Principes comptables et méthodes d’évaluation Note I.1 Référentiel comptable et méthodes de consolidation a) Référentiel comptable • Les comptes consolidés sont établis en conformité avec les principes français et les dispositions du règlement n° 99-02 du Comité de Réglementation Comptable (“CRC”) relatif aux comptes consolidés. • Les comptes sont établis suivant les principes comptables en vigueur en France, dans le respect du principe de prudence et selon les hypothèses de base suivantes : - continuité de l’exploitation - permanence des méthodes - indépendance des exercices • Le Groupe a procédé à un changement de méthode en application de la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires. Désormais, les engagements de la société en terme d’indemnités de fin de carrière et de régimes de retraite à prestations définies sont évalués selon la méthode des unités de crédits projetés alors qu’auparavant ils étaient déterminés selon la méthode actuarielle rétrospective. En conséquence, l’impact à l’ouverture de l’exercice de ce changement de méthode, s’élevant à 152 K€ net d’impôt, a été imputé sur les capitaux propres consolidés. • En octobre 2003, le CNC a émis la recommandation n° 2003-R.02 concernant la prise en considération des aspects environnementaux, dans les comptes individuels et consolidés des entreprises. Cette recommandation s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2004. • L'application de cette recommandation n'a pas eu d'impact sur le résultat ou la situation financière du Groupe. Au cours de l'exercice : - les dépenses environnementales significatives portées en charges s'élèvent à 0,2 M€ - les dépenses environnementales significatives capitalisées s'élèvent à 1,9 M€ - les aides publiques liées à la protection de l'environnement représentent un montant de 0,4 M€ • En décembre 2002, le Comité de la Réglementation Comptable (“CRC”) a adopté le règlement CRC 02-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. Ce règlement, qui a été amendé par le règlement CRC 03-07 en décembre 2003, s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005, avec une application anticipée possible au 1er janvier 2002. Le Groupe n’a pas anticipé l’application de ce règlement. b) Méthodes de consolidation • Les sociétés dont le Groupe détient directement ou indirectement, de droit ou de fait, le contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. • La mise en équivalence s’applique aux sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable. c) Écarts d’acquisition • L’écart d’acquisition correspond à la différence entre le coût d’acquisition des titres, comprenant le prix d’acquisition majoré des frais d’acquisition nets d’impôts, et la quote-part dans l’évaluation des actifs et passifs identifiables à la date d’acquisition. L’évaluation des actifs et des passifs identifiables retenus pour la détermination de cet écart est effectuée sur la base d’une situation comptable proche de la date de prise de participation. La politique du Groupe est d’amortir les écarts d’acquisition sur une durée n’excédant pas vingt ans. Les écarts d’acquisition actifs figurant actuellement au bilan sont toutefois amortis sur dix ans. 62 ci comprennent des changements significatifs défavorables présentant un caractère durable, affectant l’environnement économique ou les hypothèses et objectifs retenus à la date de l’acquisition. La perte de valeur correspondante, évaluée par référence aux perspectives de rentabilité, est alors constatée sous la forme d’un amortissement exceptionnel. • Les écarts d’acquisition négatifs sont enregistrés au passif au jour de l’acquisition, en provisions pour risques et charges. La durée sur laquelle s’effectue la reprise est celle retenue à l’origine pour le calcul de la rentabilité globale de l’investissement. La durée de reprise des écarts d’acquisition négatifs figurant actuellement au bilan n’excède pas dix ans. Situation financière • La valeur d’utilité des écarts d’acquisition fait l’objet d’un examen si des indices de perte de valeur sont identifiés. Ceux- d) Méthode de conversion • Les comptes des sociétés étrangères sont convertis selon la méthode du taux de clôture, à l’exception des capitaux propres dont la conversion est effectuée sur la base du taux historique. • Le résultat et les éléments du compte de résultat (produits et charges) sont convertis au taux de clôture ; les écarts de conversion qui en résultent sont portés dans les capitaux propres. Les écarts de conversion des sociétés situées dans la zone euro et consolidées au 31 décembre 2000 ont été figés dans les capitaux propres. • Aucune des filiales consolidées du Groupe n’est située dans un pays hyper-inflationniste au sens de la définition donnée par le CNC. Note I.2 Méthodes et règles d’évaluation a) Immobilisations incorporelles • Les immobilisations incorporelles sont enregistrées à leur coût d’acquisition. Elles comprennent essentiellement des fonds commerciaux, des concessions, brevets, licences, et des autres immobilisations incorporelles. • Les fonds de commerce figurant actuellement au bilan font depuis 1997 l’objet d’une évaluation suivant une méthode d’estimation qui repose sur deux critères, le chiffre d’affaires et l’excédent brut d’exploitation. La valeur du fonds de commerce est représentée par la somme de : - 10 % de la moyenne du chiffre d’affaires des trois derniers exercices, - la moyenne des excédents bruts d’exploitation des trois derniers exercices. Cette évaluation est actualisée chaque année. Une provision pour dépréciation est constituée dans le cas où la valeur résultant de l’évaluation deviendrait inférieure à la valeur globale d’inventaire portée à l’actif du bilan. • Les autres immobilisations incorporelles nettes sont principalement constituées de la valeur des parts de marché de la société Cenpac Distribution (ex-Storopack Packaging Distribution France). L’acquisition de Cenpac Distribution par la société Cenpac a en effet permis de renforcer le chiffre d’affaires de la branche Distribution, dans le cadre des structures logistiques actuelles. • Compte tenu de cet effet de croissance, la valeur de la part de marché acquise avec Cenpac Distribution a constitué un élément d’actif identifiable constaté lors de la prise de contrôle pour un montant de 4 M€, évaluation validée par un expert indépendant. 63 Situation financière • Jusqu’au 31 décembre 2003, l’évaluation de l’avantage économique tiré de ces parts de marché était fondée sur l’actualisation des effets de la croissance sur le différentiel de cash-flow nets. • L’application de cette méthode est devenue difficile dans la mesure où la société Cenpac Distribution a donné son activité en location gérance à Cenpac avec prise d’effet au 1er janvier 2003. • En effet, du fait de cette location gérance, et du phénomène naturel d’érosion et de renouvellement de la clientèle, la notion de chiffre d’affaires lissé annuel moyen issu de l’activité propre à la société Cenpac Distribution, utilisé dans le modèle initial de valorisation, perd en pertinence au fil du temps. • A compter du 1 er janvier 2004, il a donc été décidé de privilégier une approche basée sur le délai de retour sur investis- sement apprécié sur la base des cash-flow nets cumulés pour valoriser ces parts de marché. b) Frais de recherche et de développement • Les frais de recherche et de développement sont portés à l’actif du bilan lorsque les conditions permettant d’opérer leur immobilisation sont réunies (existence d’un projet identifié, d’un montant significatif, dont il n’est pas douteux qu’il génèrera dans le futur des revenus). Les frais de recherche et de développement ne correspondant pas à des projets immobilisables ne sont pas identifiés en tant que tels. • La politique du Groupe est d’amortir les frais de recherche et de développement immobilisés sur une durée n’excédant pas cinq ans.Toutefois, la durée d’amortissement des frais de recherche et de développement figurant actuellement au bilan n’excède pas trois ans. c) Immobilisations corporelles • Les immobilisations corporelles sont enregistrées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles ayant fait l’objet de réévaluations légales (dernière en date : 1976). Le cas échéant, ces immobilisations sont également majorées des écarts d’évaluation. • Les biens, dont les entreprises consolidées ont la disposition par un contrat de crédit bail, sont traités au bilan et au compte de résultat comme s’ils avaient été acquis à crédit. Toutefois, seuls les contrats de crédit bail d’un montant significatif font l’objet d’un retraitement. • Les amortissements pratiqués sont calculés selon le mode linéaire en fonction de la nature des immobilisations concernées. Les durées moyennes suivantes sont appliquées : - bâtiments et constructions : 15 à 33 ans, - installations techniques, agencement, matériel et outillage : 5 à 10 ans, - matériel de transport, de bureau, informatique et mobilier : 3 à 10 ans. d) Titres de participation • Les titres de participation non consolidés figurent au bilan pour leur prix d’acquisition et sont dépréciés par voie de provision lorsque leur valeur d’inventaire est inférieure à leur coût d’acquisition. La valeur d’inventaire est déterminée en fonction d’une évaluation patrimoniale et d’une évaluation fondée sur la rentabilité présente et future. e) Titres mis en équivalence • Les titres mis en équivalence sont portés au bilan consolidé pour la quote-part de situation nette, déterminée d’après les règles de consolidation, détenue par le Groupe. 64 marchandises, et au prix de revient pour les encours et produits finis. • Dans le cas où la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur d’entrée ou à la valeur de marché à la clôture, les stocks font l’objet d’une provision pour dépréciation. g) Effets escomptés non échus • Les effets escomptés non échus sont reclassés au bilan dans les créances. Situation financière f) Stocks et en-cours • La valorisation des stocks est effectuée au coût moyen unitaire pondéré pour les matières premières, fournitures et h) Créances et dettes en monnaie étrangère • Les gains ou pertes de change latents relatifs à la conversion au cours de clôture des créances et dettes en monnaie étrangère sont enregistrés au bilan par les comptes d’écarts de conversion actif et passif. Les écarts de conversion actif correspondant à des éléments non couverts font l’objet d’une provision pour perte de change. i) Provisions pour risques et charges • Le groupe applique le règlement CRC 2000-06 sur les passifs. Ainsi, le groupe comptabilise des provisions pour risques lorsqu’il existe des risques représentant une obligation de l’entreprise à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. j) Provisions pour avantages accordés au personnel • Conformément à la méthode préférentielle du règlement 99-02 du CRC, les engagements de retraite et avantages similaires accordés aux salariés sont enregistrés dans les comptes consolidés, charges sociales incluses et nets d’impôts différés. • Groupe Gascogne est engagé dans différents régimes de retraite et autres avantages à prestations définies accordés aux salariés tels que les indemnités de fin de carrière et les couvertures médicales accordées aux anciens salariés. • Les provisions pour engagements de retraite et avantages similaires sont déterminés en application de la recommandation n° 2003-R.01 du CNC. L’intégralité des écarts actuariels a été comptabilisée en capitaux propres à l’ouverture. • Hypothèses retenues pour l’évaluation actuelle des engagements. Les taux utilisés en France, pays où les engagements du Groupe sont les plus significatifs sont les suivants : (En milliers d'euros) Taux d’actualisation 4,50 % Taux d’augmentation des salaires 2,50 % Taux d’inflation 2,00 % Taux de rendement estimé des fonds 4,33 % • Une partie des régimes est financée par le biais de versements effectués à un fonds d’assurance qui représentent un montant capitalisé de 3.656 K€ à la clôture de l’exercice. 65 Situation financière k) Impôts différés • L’économie d’impôts liée aux déficits des sociétés intégrées fiscalement est enregistrée pour la partie utilisée au sein du Groupe intégré fiscalement en impôt exigible, et pour la partie reportable en avant en impôts différés dans la mesure où leur utilisation est probable. • Les déficits fiscaux reportables des filiales non intégrées fiscalement, ainsi que les déficits fiscaux constatés par les filiales antérieurement à leur entrée dans le périmètre fiscal, dont la recouvrabilité n’est pas suffisamment assurée à ce jour, ne font l’objet d’aucune activation. • Les impôts différés sont calculés sur les différences temporaires entre la base imposable et le résultat comptable. Ces différences comprennent notamment l’élimination des écritures constatées dans les comptes individuels des sociétés consolidées en application d’options fiscales locales dérogatoires. • Le calcul des impositions différées est effectué selon la méthode du report variable. Les effets des modifications des taux d’imposition sont enregistrés dans le résultat de l’exercice au cours duquel le changement de taux est décidé. • Suite à la Loi de Finance rectificative pour 2004, les réserves spéciales des plus values à long terme ont été soumises à une taxe exceptionnelle à hauteur de 2,5 % sous déduction d’un abattement de 500.000 €. Au sein du Groupe Gascogne, les sociétés Sopal et Groupe Gascogne SA ont supporté cette taxe exceptionnelle. Conformément à la position retenue par le Comité Comptable APE, la taxe a été prélevée sur les capitaux propres dans les comptes sociaux des filiales et reclassée en charge de l’exercice dans les comptes consolidés pour un montant de 57 K€. l) Subventions d’investissement • Les subventions d’investissement sont exclues des capitaux propres, et présentées au passif sur une ligne particulière du bilan. m) Participation des salariés • La participation des salariés est reclassée dans l’Excédent brut d’exploitation, dans le poste “Charges de personnel”. n) Résultat exceptionnel • Les éléments exceptionnels du résultat sont constitués de produits ou de charges significatifs dont la nature sort du cadre normal des activités du Groupe, et comprennent également les plus ou moins values de cession d’actifs. • En particulier, y figurent les coûts de restructuration des sites ou de branches d’activité. o) Résultat par action • Le résultat net par action est calculé sur la base du nombre moyen pondéré d’actions émises, déduction faite des actions détenues en autocontrôle. • Le résultat dilué par action tient compte de l’effet de dilution des actions à émettre dans le cadre des options et des obligations convertibles. p) Transactions avec les parties liées • La société mère assure auprès de l’ensemble de ses filiales un rôle de contrôle et de coordination. • Les relations entre la société mère et ses filiales se matérialisent par des prestations de services telles que la mise à disposition de dirigeants, opérations de communication, assistance dans la réalisation d’opérations de croissance externe, etc… Par ailleurs, la société mère assure son rôle d’actionnaire en mettant à la disposition de ses filiales des avances en compte courant ou en souscrivant aux augmentations de capital nécessaires au développement de leurs activités. 66 • Seule la méthode préférentielle suivante n’est pas appliquée : les écarts de conversion passifs ne sont pas enregistrés en résultat au cours de la période, mais sont conservés au passif du bilan. en milliers d’euros Écart de conversion passif 2004 Variation 2004/2003 2003 Variation 2003/2002 2002 Variation 2002/2001 2001 190 (84) 274 245 29 (44) 73 Situation financière Note I.3 Méthodes préférentielles • Ainsi, si la méthode préférentielle avait été appliquée, l’impact sur le résultat consolidé avant impôt aurait été le suivant : - exercice 2004 : -84 K€ - exercice 2003 : +245 K€ - exercice 2002 : -44 K€. II. Périmètre de consolidation • Toutes les sociétés du périmètre ont clôturé leur exercice au 31 décembre 2004. Note II.1 Évolution du périmètre de consolidation • Le périmètre de consolidation est resté identique à celui de l’exercice précédent. 67 Situation financière Note II.2 Périmètre de consolidation • Les sociétés consolidées par intégration globale sont les suivantes : Sociétés Siège social N° de SIREN % de contrôle % d'intérêt Groupe Gascogne 40990 St Paul lès Dax 895750412 Landes Opportunités 40990 St Paul lès Dax Wieda (Allemagne) 421228701 100,00 100,00 HRB54618 100,00 100,00 Wernigerode (Allemagne) HRB550 100,00 100,00 Foresco Forestière de Gascogne 40210 Escource 388628166 99,69 99,69 40210 Escource 323491662 99,81 Escobois 99,81 40210 Escource 775598139 99,62 99,62 > Financier Gascogne Deutschland Wernigerode > Branche Bois Lecopin Espiet GPL 33700 Mérignac 379970403 99,62 99,62 47200 Marmande 727350019 99,62 99,62 40210 Escource 312910821 70,73 70,73 40200 Mimizan 334612967 100,00 100,00 Münster (Allemagne) HRB1009 100,00 100,00 Barcelone (Espagne) 29487F141B152448 100,00 100,00 Milan (Italie) M3090005/7762/5 51,00 51,00 Bussum (Pays-Bas) 31.024.261-GOOI EEMLAND 100,00 100,00 > Branche Papier Papeteries de Gascogne Papeteries de Gascogne GmbH Papeteries de Gascogne SL Papeteries de Gascogne SPA Papeteries de Gascogne Benelux Gascogne Kraft Paper Inc. Atlanta (USA) CBP-2.953.531 100,00 100,00 87200 St Junien 760500587 100,00 100,00 40200 Mimizan 334612959 100,00 100,00 Chupin Emballage 44800 St Herblain 323684720 100,00 100,00 Sachsa Verpackung Wieda (Allemagne) HRB55 100,00 100,00 Aigis Athènes (Grèce) 13138/01AT/B/86/49 100,00 100,00 Sopal 40100 Dax 312757347 100,00 100,00 100,00 Depland > Branche Emballage Souple Gascogne Emballage Sopal Panoval Martigny (Suisse) CH-621.3.0001.891-1 100,00 Düren (Allemagne) HRB3891 100,00 100,00 Doetinchem (Pays-Bas) ARNH18192 100,00 100,00 Cenpac 40100 Dax 652051830 100,00 100,00 Aquitaine Landes Industries 40100 Dax 421228545 100,00 100,00 Mupa Emballages 40100 Dax 389613498 100,00 100,00 Cenpac Distribution 40100 Dax 348498775 100,00 100,00 Siège social N° de SIREN % de contrôle % d'intérêt Grezzana (Italie) V4720 40,00 40,00 Düren (Allemagne) HRB4113 25,00 25,00 Sopal PKL Sopal BV > Branche Distribution • Les sociétés consolidées par mise en équivalence sont les suivantes : Sociétés Branche Emballage Souple Sacchificio Veneto United Flexible 68 • Il n’y a pas de société consolidée par intégration proportionnelle. Note III.1 Écarts d’acquisition a) Écarts d’acquisition positifs • La dotation totale aux amortissements de l’exercice s’élève à 1.103 K€ (cf Détail note IV.5). Aucune dépréciation exceptionnelle des écarts d’acquisition n’a été constatée au titre de l’exercice 2004. Situation financière III. Détail des postes du bilan • Les écarts d’acquisition positifs non amortis totalement sont les suivants : Valeur brute Amortissement Valeur nette Lecopin 2 026 814 1 212 Aigis 1 640 476 1 164 Storopack PDF 7 423 1 979 5 444 11 089 3 269 7 820 (En milliers d'euros) Société Total b) Écarts d’acquisition négatifs • La reprise de provisions totale de l’exercice est de 2.998 K€ (cf Détail note IV.5). Le délai de reprise est de trois ans et cinq ans, respectivement chez Sopal Panoval et Sopal PKL. • Les provisions pour risques et charges correspondant aux écarts d’acquisition négatifs et non reprises totalement sont les suivantes : (En milliers d'euros) Société Valeur brute Reprise Valeur nette Sopal Panoval 3 691 2 784 907 Sopal PKL 8 947 2 684 6 263 12 638 5 468 7 170 Valeur brute Amortissement provisions Valeur nette 394 - 394 Total c) Écarts d’évaluation • L’affectation des écarts d’évaluation non amortis totalement est la suivante : (En milliers d'euros) Affectation Terrains Fonds de commerce Parts de marché Autres immobilisations incorporelles Total 325 - 325 4 000 - 4 000 795 635 160 5 514 635 4 879 • L’affectation en autres immobilisations incorporelles correspond, selon le cas, à des parts de marchés, des acquisitions de clientèles ou de savoir-faire, ou à des combinaisons de ces divers éléments. • La dotation aux amortissements des écarts d’évaluation de l’exercice s’élève à 79 K€. 69 Situation financière Note III.2 Immobilisations a) Immobilisations incorporelles (En milliers d'euros) Concessions, brevets, développement Valeurs brutes au 31 décembre 2003 Augmentations Diminutions Reclassements comptes à comptes Valeurs brutes au 31 décembre 2004 Amortissements et provisions Fonds de commerce Parts de marché Autres immob. incorporelles Total 6 746 16 035 4 000 6 046 32 827 313 - - 1 314 (5) (202) (197) - - 44 - - 6 906 16 035 4 000 6 042 32 983 5 597 6 004 - 5 760 17 361 874 45 - 96 1 015 (197) - - (5) (202) 44 au 31 décembre 2003 Augmentations Diminutions Reclassements comptes à comptes Amortissements et provisions au 31 décembre 2004 Valeurs nettes au 31 décembre 2004 6 274 6 049 - 5 851 18 174 632 9 986 4 000 191 14 809 - Parts de marchés • Le test de dépréciation, décrit au paragraphe “Méthodes et règles d’évaluation” (cf note I.2.a), appliqué à l’écart d’évaluation généré par l’acquisition de Cenpac Distribution affecté en parts de marché pour 4 000 K€, a permis de conclure à l’absence de nécessité d’une dépréciation au 31 décembre 2004. - Fonds de commerce • L’application de la méthode de valorisation des fonds de commerce décrite au paragraphe “Méthodes et règles d’évaluation” (cf note I.2.a) a conduit à l’absence de nécessité d’une dépréciation complémentaires au 31 décembre 2004. 70 (En milliers d'euros) Terrains Constructions Matériels, outillage 15 127 86 698 364 220 Valeurs brutes au 31 décembre 2003 Augmentations Autres Immob. immob en cours, corporelles avances & acptes Total 18 422 4 095 488 562 252 1 647 1 971 490 5 942 10 302 (393) (1 267) (4 211) (1 906) - (7 777) Variation de change - 50 130 19 1 200 Reclassements immobilisations corporelles en cours et immobilisations incorporelles - 825 7 130 113 (8 112) (44) 14 986 87 953 369 240 17 138 1 926 491 243 2 434 44 560 262 689 14 449 53 324 185 Augmentations 247 3 976 22 756 1 526 - 28 505 Diminutions Diminutions Valeurs brutes au 31 décembre 2004 Amortissements et provisions au 31 décembre 2003 (33) (1 102) (4 294) (1 764) - (7 193) Variation de change - 12 104 15 - 131 Reclassements comptes à comptes - - 205 (205) - - Amortissements et provisions au 31 décembre 2004 2 648 47 446 281 460 14 021 53 345 628 Valeurs nettes au 31 décembre 2004 12 338 40 507 87 780 3 117 1 873 145 615 Situation financière b) Immobilisations corporelles • Les amortissements dérogatoires ont été retraités. Les dotations de l’exercice s’élevaient à 3 950 K€ et les reprises à 4 519 K€. c) Crédit Bail • Les retraitements liés aux opérations de crédit-bail sont repris dans le tableau suivant : (En milliers d'euros) Valeurs brutes au 31 décembre 2003 Terrains Constructions 1 239 2 578 Matériels, Autres immob. outillages corporelles 1 140 665 Total 5 622 Augmentations - - - - - Diminutions - - (103) (523) (626) 1 239 2 578 1 037 142 4 996 35 1 059 661 544 2 299 Augmentations - 132 104 63 299 Diminutions - - (51) (523) (574) 35 1 191 714 84 2 024 1 204 1 387 323 58 2 972 Valeurs brutes au 31 décembre 2004 Amortissements et provisions au 31 décembre 2003 Amortissements et provisions au 31 décembre 2004 Valeurs nettes au 31 décembre 2004 71 Situation financière d) Immobilisations financières Titres non consolidés Autres immob. financières Total 113 3 622 3 735 - 177 177 (2) (149) (151) - - - Valeurs brutes au 31 décembre 2004 111 3 650 3 761 Amortissements et provisions au 31 décembre 2003 1 054 (En milliers d'euros) Valeurs brutes au 31 décembre 2003 Augmentations Diminutions Autres variations nettes 47 1 007 Augmentations - 3 3 Diminutions - (1) (1) Amortissements et provisions au 31 décembre 2004 47 1 009 1056 Valeurs nettes au 31 décembre 2004 64 2 641 2 705 • Les titres de participation non consolidés représentent une valeur globale nette de 64 K€. Ils ne sont pas consolidés au regard du faible pourcentage de détention du Groupe dans ces sociétés. Ils sont éventuellement dépréciés si leur valeur d’inventaire à la clôture devient inférieure. • Les titres de la société roumaine AMBRO (pourcentage de détention : 4,6 %), comptabilisés en autres immobilisations financières, font l’objet d’une provision pour dépréciation de 998 K€, dont 3 K€ dotés au cours de l’exercice. e) Titres des sociétés mises en équivalence e.1) Valeur d’équivalence (En milliers d'euros) Société Pourcentage de détention 2004 Valeur d'équivalence 2004 Résultat 2004 Dividendes 2003 Valeur d'équivalence Sacchificio Veneto 40 2 332 148 (20) 2 204 United Flexible 25 37 (4) 2 369 144 Total 41 (20) 2 245 e.2) Éléments significatifs des états financiers sociaux des sociétés mises en équivalence (à 100 %) (En milliers d'euros) Total bilan 31.12.2004 (*) Sacchificio Veneto 31.12.2003 United Flexible 31.12.2003 Sacchificio Veneto 31.12.2002 Sacchificio Veneto 10 429 2 890 9 510 3 070 10 632 Capitaux propres 145 4 138 162 3 817 3 747 Chiffre d'affaires 13 581 14 467 6 767 14 721 14 020 (16) 371 51 120 352 Résultat net * Non audité 72 31.12.2004 United Flexible (En milliers d'euros) 2004 2003 2002 Matières premières 38 517 46 606 46 298 En-cours 15 177 14 036 16 277 Produits finis 46 331 54 955 48 751 Marchandises 15 509 17 086 17 579 Valeur brute 115 534 132 683 128 905 Dépréciation (6 484) (7 531) (5 552) Valeur nette 109 050 125 152 123 353 (En milliers d'euros) 2004 2003 2002 Etat, impôts et taxes 6 570 7 536 8 084 Fournisseurs (soldes débiteurs) Situation financière Note III.3 Actif circulant a) Stocks et en-cours b) Autres Créances d’exploitation 4 046 3 787 2 961 Personnel 509 614 354 Divers 670 883 1 411 Valeur brute 11 795 12 820 12 810 Dépréciation (139) (151) (155) 11 656 12 669 12 655 11 656 12 669 2004 2003 2002 588 410 3 213 Valeur nette (*) (*) dont à moins d'un an : c) Autres débiteurs (En milliers d'euros) Créances sur cessions d'immobilisations Etat, impôts sur les sociétés 8 511 10 170 5 997 Comptes courants 45 103 160 Divers 61 59 562 Valeur brute 9 205 10 742 9 932 Dépréciation - - (86) 9 205 10 742 9 846 9 205 10 742 - Valeur nette (*) (*) dont à moins d'un an : 73 Situation financière Note III.4 Capitaux propres a) Variation des Capitaux propres, part du groupe 2004 (En milliers d'euros) 2003 2002 Montants Nbre d'actions Montants Nbre d'actions Montants Nbre d'actions 176 558 1 812 948 181 474 1 794 598 176 151 1 801 513 Augmentation de capital 47 3 112 275 18 350 41 2 762 Augmentation des autres capitaux propres 163 - 943 - 139 - - - - - (737) (9 677) Capitaux propres, part du groupe En début d'exercice Titres de l'entreprise consolidante (*) Résultat du groupe Dividendes versés 952 - 353 - 10 721 - (4 903) - (4 883) - (4 844) - 152 - (1 300) - - - 57 - (391) - - - - - 87 - 3 - 173 026 1 816 060 176 558 1 812 948 181 474 1 794 598 Changements de méthode Écarts de conversion Autres variations Capitaux propres, part du Groupe En fin d'exercice (*) Les titres d’autocontrôle non annulés sont portés comptablement en diminution des capitaux propres sur une ligne particulière (Titres de l’entreprise consolidante), conformément au règlement 99-02. b) Détail des capitaux propres, part du groupe 2004 2003 2002 Capital social 29 256 29 209 28 934 - Réserves de Groupe Gascogne 115 266 117 175 112 076 - Part du Groupe dans les réserves des filiales 38 627 40 953 40 484 Réserves consolidées 153 893 158 128 152 560 Titres de l’entreprise consolidante (10 712) (10 712) (10 712) Écart de conversion (363) (420) (29) Résultat consolidé 952 353 10 721 173 026 176 558 181 474 (En milliers d'euros) Capitaux propres, part du Groupe 74 • Au 31 décembre 2004, la société détenait 134 318 actions, soit 6,89 % du capital à cette date. • Au 31 décembre 2004, la valeur brute de ces titres, après élimination de la provision pour dépréciation de 1 727 K€ enregistrée dans les comptes sociaux, a été portée en diminution des capitaux propres consolidés. Valeur brute Dépréciation(*) Valeur nette(*) 10 712 990 9 722 Augmentations - 737 (737) Diminutions - - - 10 712 1 727 8 985 (En milliers d'euros) Total au 31 décembre 2003 Total au 31 décembre 2004 Situation financière c) Actions propres • Au cours de l’exercice 2004, le nombre d’actions propres détenues par Groupe Gascogne SA n’a pas varié. (*) Pour mémoire, les dépréciations étant retraitées dans les comptes consolidés. Note III.5 Autres fonds propres • Les autres fonds propres représentent des financements obtenus auprès des collectivités ou d’organismes publics (ANVAR), dans le cadre de projets d’innovations. Ces avances sont définitivement acquises en cas d’échec des projets concernés. (En milliers d'euros) Total au 31 décembre 2003 398 Augmentations Diminutions (215) Total au 31 décembre 2004 183 Note III.6 Subventions d’investissements (En milliers d'euros) Total au 31 décembre 2003 1 045 Augmentations 536 Diminutions(*) (399) Total au 31 décembre 2004 1 182 * Subventions virées au résultat. Note III.7 Provisions pour risques et charges • La variation des provisions s’analyse comme suit : (En milliers d'euros) Provisions pour litiges Provisions pour pertes de change Provisions pour avantages accordés au personnel Provisions pour gros entretien Provisions pour restructurations et départs Autres provisions Total 31/12/03 Reclassements Var Chgmt change méthode Dotations Reprises 31/12/04 2 585 - - - 90 (935) 1 740 270 - 2 - 332 (282) 322 23 177 (22) - (360) 2 032 (1 352) 23 475 810 - - - 264 (104) 970 2 287 3 466 448 - - 1 580 (3 207) 920 (426) - - 215 (440) 269 2 (360) 4 513 (6 320) 29 063 31 228 75 Situation financière • Les dotations et reprises aux provisions pour risques et charges se ventilent de la façon suivante : (En milliers d'euros) Litiges Perte de change Avantages au personnel Gros entretien Restructurations & départs Autres provisions Total 69 - 2 032 264 1 224 187 3 776 Dotations : - exploitation - financier - exceptionnel Total - 332 - - - - 332 21 - - - 356 28 405 90 332 2 032 264 1 580 215 4 513 (929) - (1 352) (104) (277) (356) (3 018) - (282) - - - - (282) (6) - - - (2 930) (84) (3 020) (935) (282) (1 352) (104) (3 207) (440) (6 320) (860) - 680 160 947 (169) 758 - 50 - - - - 50 15 - - - (2 574) (56) (2 615) (845) 50 680 160 (1 627) (225) (1 807) Reprises : - exploitation - financier - exceptionnel Total Net : - exploitation - financier - exceptionnel Total • Le tableau ci-après permet de détailler les reprises pour utilisations des reprises pour non utilisation : (En milliers d'euros) Provisions pour litiges Provisions pour pertes de change Utilisations R. courant R. exceptionnel Non utilisations R. courant R. exceptionnel 631 6 298 - 282 - - - 1 352 - - - 104 - - - Provisions pour restructurations et départs 277 2 859 - 70 Autres provisions 302 85 54 - 2 948 2 950 352 70 Provisions pour avantages accordés au personnel Provisions pour grosses réparations Total Litiges : Litige NCC : • Les provisions pour litiges comprennent notamment une provision de 792 K€ destinée à couvrir le risque de condamnation au paiement de dommages et intérêts à NCC, client égyptien de Papeteries de Gascogne. L’argument de revendication est d’ordre technique et commercial (non respect allégué de qualités et de quantités contractuelles). La demande, libellée en plusieurs monnaies, est de l’ordre de 3,5 M€. Le Groupe, après avoir consulté ses avocats en charge du dossier, estime que le montant provisionné est suffisant pour couvrir le montant maximum des indemnités que Papeteries de Gascogne pourrait être éventuellement condamnée à payer. Litige GILDE : • Au cours de l’exercice 2004, la société GILDE, client belge de Papeteries de Gascogne, a intenté contre cette dernière une demande reconventionnelle pour un montant de 885 K€. La société GILDE prétend que Papeteries de Gascogne lui aurait livré un papier ne répondant pas aux critères de qualité requis, et que ce défaut de qualité aurait entraîné des conséquences dommageables pour la société GILDE, aujourd’hui en situation de faillite. Papeteries de Gascogne a provisionné dans ses comptes l’intégralité de la créance due par GILDE (216 K€), mais considère comme non fondée la demande reconventionnelle de GILDE ; en conséquence aucune provision pour risque n’a été comptabilisée à ce titre au 31 décembre 2004. 76 • Au cours de l’exercice 2002, la Commission européenne (Direction Générale de la Concurrence – Service Cartels) a diligenté une enquête approfondie auprès des producteurs de sacs en plastique membres de l’association Valveplast, afin de rechercher l’existence d’un éventuel cartel entre ces producteurs. Notre filiale Sachsa Verpackung, qui à titre accessoire produit ce type de sacs (CA de l’ordre de 5 M€ sur un total de 21 M€), a été concernée par cette enquête. Les premières conclusions de la Commission de Bruxelles suite à ce contrôle (”notification des griefs”) ont été communiquées au printemps 2004 tant à Sachsa Verpackung qu’à Groupe Gascogne S.A. et à Gascogne Deutschland, en leur qualité de sociétés mères de Sachsa Verpackung. Le Groupe a pris connaissance des griefs relatifs au contrôle, auxquels il a répondu dans le cadre de la procédure en cours. Fin juillet 2004, les sociétés visées par la ”notification des griefs” ont été convoquées par la Commission pour être ”auditionnées” ; parmi les sociétés présentes, seules les trois sociétés du Groupe ont plaidé Situation financière Contrôle de la Commission de Bruxelles : non coupable, confirmant la position qu’elles avaient défendue dans leur réponse écrite à la Commission. • Aucun développement notable n’est entre-temps intervenu dans ce dossier, et aucune provision n’a été enregistrée à ce stade dans les comptes consolidés, le Groupe considérant qu’il n’a commis dans cette affaire aucun manquement aux règlements en vigueur. • A titre d’information, les amendes qui peuvent être infligées par la Commission varient dans ce type d’affaire entre 1 000 euros et 10% du chiffre d’affaires réalisé par la société (ou le groupe de sociétés) incriminée au cours de l’exercice social précédent. Litige CP HOLDING : • Fin 2003, la société Escobois a été assignée par la société holding CP en exécution d’un engagement d’achat signé en 1995 et portant sur les titres de la société FP Bois. La société Escobois, après avoir consulté ses avocats, considère cet engagement comme caduc du fait du non respect par les vendeurs des engagements qu’eux-mêmes avaient souscrits dans ce contrat. • Dans le courant de l’exercice 2004, des discussions sont intervenues entre des représentants du Groupe Gascogne et les actionnaires de FP Bois, visant à étudier dans quelles conditions un rapprochement entre les sociétés Escobois d’une part et FP Bois d’autre part serait envisageable. A l’heure actuelle ces discussions se poursuivent, sans remettre en cause la position de principe exprimée par le Groupe sur la validité de l’engagement d’achat de 1995 ; la procédure judiciaire relative à ce litige n’est d’ailleurs pas éteinte, même si des reports d’audience sont intervenus afin de permettre aux discussions en cours de se poursuivre dans un climat serein. • Aucune provision n’a été enregistrée dans les comptes au titre de cette affaire. Contrôles fiscaux en cours : • Chez Sachsa, le déroulement du contrôle fiscal en cours n’appelle pas de remarques particulières. • A la connaissance de la société, il n’existe pas d’autres litiges non provisionnés pouvant avoir ou ayant eu dans un passé récent, une incidence significative sur l’activité, les résultats, la situation financière ou le patrimoine du Groupe. 77 Situation financière Note III.8 Trésorerie et dettes financières (En milliers d'euros) 2004 2003 2002 Emprunts - à un an - de deux à cinq ans - à plus de cinq ans 24 645 17 666 21 870 39 268 37 140 35 249 4 278 5 673 4 573 68 191 60 479 61 692 49 443 98 528 88 491 3 521 4 371 7 996 - 2 2 Autres dettes financières - à un an - de deux à cinq ans - à plus de cinq ans 52 964 102 901 96 489 Emprunts et dettes financières (A) 121 155 163 380 158 181 - Autres valeurs mobilières de placement - Disponibilités 765 6 845 5 699 19 373 8 846 13 743 Trésorerie (B) 20 138 15 691 19 442 Endettement net (A)-(B) 101 017 147 689 138 739 2004 2003 2002 428 407 487 1 404 1 309 1 987 349 920 737 2 181 2 636 3 211 • L’endettement généré par le retraitement du crédit bail est le suivant : (En milliers d'euros) - à un an - de deux à cinq ans - à plus de cinq ans • Le montant de l’endettement en devises représente 7,3% de l’endettement net du Groupe. • L’écart au 31 décembre 2004 entre la valeur comptable et la valeur de marché des valeurs mobilières de placement est négligeable. Les valeurs mobilières de placement sont constituées principalement de SICAV, ainsi que de certificats de dépôt ou autres placements à court terme. • Les emprunts et dettes financières se répartissent comme suit : 2004 2003 2002 41 440 34 480 56 459 Taux variable 79 715 128 900 101 722 Endettement brut (passif) 121 155 163 380 158 181 Trésorerie (actif) 20 138 15 691 19 442 Endettement net 101 017 147 689 138 739 (En milliers d'euros) Taux fixe • Les clauses particulières sur emprunts sont exposées dans la note V.3 • Au 31 décembre 2004, la société mère et ses filiales disposent de lignes de crédits ouvertes auprès des banques pour un montant de 168 M€. Dans ce cadre, le Groupe a utilisé 48 M€ classés en autres dettes financières à un an. • Le taux d’intérêts moyen de l’endettement au cours de l’exercice 2004 s’est élevé à 2,8 %. 78 2004 (En milliers d'euros) Impôts différés, actif Impôts différés, passif Impôts différés nets 2003 2002 5 871 5 555 4 250 (2 085) (3 827) (3 821) 3 786 1 728 429 Situation financière Note III.9 Impôts différés a) Variations des impôts différés : Variation (En milliers d'euros) Impôts différés à fin décembre 2003 1 728 Impact sur les réserves (185) Impact des écarts de change 13 Impact sur les résultats 2 230 Impôts différés à fin décembre 2004 3 786 b) Sources des principales variations : (En milliers d'euros) 2003 Réserves Résultat Autres 2004 Décalages fiscaux 3 379 - (50) - 3 329 Activation des déficits fiscaux 2 365 - 2 096 - 4 461 Provisions avantages au personnel 6 727 (185) 57 - 6 599 (10 547) - 243 - (10 304) Autres (196) - (116) 13 (299) Solde 1 728 (185) 2 230 13 3 786 Provisions règlementées IV. Détail des postes du compte de résultat Note IV.1 Produits et charges d’exploitation a) Autres produits d’exploitation (En milliers d'euros) 2004 2003 Production stockée 2002 (7 529) (1 113) 839 Production immobilisée 133 198 596 Subventions d'exploitation 99 304 570 Transferts de charges 2 443 2 503 1 901 Autres produits 1 699 1 396 1 036 Autres produits d'exploitation (3 155) 3 288 4 942 79 Situation financière • Le poste Transfert de charges inclut notamment les indemnités d’assurances reçues (sinistres, maladies, assurances clients). Il comprend également les charges de restructuration initialement comptabilisées en résultat d’exploitation (indemnités de licenciement principalement) et transférées en résultat exceptionnel en regard de la reprise de provision, cette dernière ayant été dès l’origine constatée en résultat exceptionnel. • Ainsi, à la fin de l’exercice 2004, ce poste comprend 1.025 K€ de charges de restructuration supportées dans les filiales de la branche Bois. A la fin de l’exercice 2003, il comprenait 1.092 K€ de charges générées par la fermeture du site de Cenpac Distribution. b) Achats consommés (En milliers d'euros) Achats de matières et marchandises Variation des stocks de matières & marchandises 2004 2003 2002 320 963 319 362 305 322 9 693 3 361 1 816 124 212 124 258 121 204 454 868 446 981 428 342 2004 2003 2002 Salaires et traitements 89 204 87 308 79 319 Charges sociales 34 424 33 545 32 450 290 265 869 123 918 121 118 112 638 Autres achats et charges externes Achats Consommés c) Charges de personnel (En milliers d'euros) Participation des salariés Charges de personnel d) Ventilation des variations nettes des provisions d’exploitation (En milliers d'euros) 2004 2003 2002 (Dotations) Reprises sur provisions pour risques et charges (voir note III.7) (758) 1 332 1 350 (Dotations) Reprises sur actifs 1 076 (1 288) (452) 318 44 898 (Dotations) Reprises sur résultat d'exploitation 80 (En milliers d'euros) Intérêts financiers nets (*) Différences de change nettes (Dotations) Reprises sur provisions Résultat financier (*) dont intérêts liés au crédit bail 2004 2003 2002 (3 243) (4 205) (4 692) (318) (581) 9 (53) 39 (156) (3 614) (4 747) (4 839) (158) (201) (184) 2004 2003 2002 (50) 30 (101) (3) 9 (55) (53) 39 (156) 2004 2003 2002 878 508 50 Situation financière Note IV.2 Résultat financier • L ‘analyse des variations nettes des provisions à caractère financier est la suivante : (En milliers d'euros) (Dotations) Reprises sur provisions pour risques et charges (voir note III.7) (Dotations) Reprises sur actifs (Dotations) Reprises sur résultat financier Note IV.3 Résultat exceptionnel (En milliers d'euros) Résultats sur cessions d'actifs immobilisés Subventions virées au résultat (Dotations) Reprises sur provisions (Dotations) Reprises sur amortissements Autres produits exceptionnels Autres charges exceptionnelles Résultat exceptionnel 399 306 315 2 637 (1 714) 426 191 (313) (92) 71 212 692 (3 354) (1 053) (1 703) 822 (2 054) (312) • Dans les résultats de cession des actifs immobilisés, figure la cession d’un immeuble par la filiale Cenpac pour 726 K€. • Les reprises nettes aux provisions sont constituées à hauteur de 2 519 K€ par les reprises nettes de provisions pour restructuration. Ces produits doivent être comparés aux 2 918 K€ de charges de restructuration enregistrées dans le poste autres charges exceptionnelles. L’excédent de charges de 399 K€ par rapport aux reprises nettes s’explique à hauteur de 380 K€ par la comptabilisation de dotations aux provisions pour restructurations complémentaires destinées à couvrir les coûts à supporter au cours de l’exercice 2005 par les sociétés de la branche bois. 81 Situation financière • L’analyse des variations nettes des provisions à caractère exceptionnel est la suivante : (En milliers d'euros) 2004 2003 2002 2 615 (1 795) 414 18 - - (Dotations) Reprises sur provisions pour risques et charges (voir note III.7) (Dotations) Reprises sur provisions pour impôts (Dotations) Reprises sur actifs (Dotations) Reprises sur résultat exceptionnel 4 81 12 2 637 (1 714) 426 2004 2003 2002 1 333 1 010 4 953 (2 230) (542) 1 702 (897) 468 6 655 Note IV.4 Impôts sur les sociétés a) Charge d’impôts dans les résultats (En milliers d'euros) Charge d'impôts exigible Impôts différés Impôts sur les sociétés • Le groupe intégré fiscalement comprend en 2004 les sociétés suivantes : Groupe Gascogne SA., Landes Opportunités, Forestière de Gascogne, Escobois, Espiet , Lecopin, Papeteries de Gascogne, Depland, Gascogne Emballage, Chupin Emballage, Sopal, Cenpac, Mupa Emballages, Aquitaine Landes Industries et Cenpac Distribution. • L’économie d’impôts cumulée réalisée par le Groupe à fin 2004 s’élève à 6 923 K€. • Au cours de l’exercice, des contrôles fiscaux ont eu lieu dans plusieurs filiales et ont donné lieu aux redressements suivants : - Aigis : redressement d’impôt société de 588 K€. Cette charge d’impôt ayant été couverte par la garantie de passif, l’impact sur les comptes consolidés du groupe est nul ; - Papeteries de Gascogne : redressement de 219 K€ pour l’impôt société et de 13 K€ pour la taxe professionnelle - Cenpac S.A.S. : réduction des déficits reportables de 2002 de 114 K€ (en consolidation charge d’impôt de 39 K€) - Sopal : redressements minimes sur la taxe professionnelle et la taxe foncière - Groupe Gascogne S.A. : redressements de TVA et d’IS mineurs. • Les impôts différés ont été calculés au taux futur de 34,93 % dans les filiales françaises pour 2004, contre 35,43 % en 2003. Le changement du taux des impôts différés de 0,50 % a impacté défavorablement le résultat pour un montant de 40 K€. • Les déficits reportables des filiales non intégrées et les déficits reportables antérieurs des sociétés intégrées fiscalement n’ont pas donné lieu à la comptabilisation d’un impôt différé actif dans la mesure où les perspectives de résultats à court terme des sociétés concernées ne permettent pas d’envisager l’utilisation de ces reports avec suffisamment de certitude. Ces déficits non activés représentent un potentiel d’économies futures d’impôts de 3 M€. b) Ventilation des impôts liés aux résultats opérationnels (En milliers d'euros) 2004 Impôts tirés du résultat d'exploitation (272) 2 456 9 513 Impôts tirés du résultat financier (887) (1 273) (1 964) (1 159) 1 183 7 549 Impôts tirés du résultat exceptionnel (111) (752) 73 Autres (boni d'intégration fiscal, divers) 373 37 (967) (897) 468 6 655 Impôts sur le résultat courant 82 Impôts sur les sociétés 2003 2002 2004 (En milliers d'euros) Résultat net de l'ensemble consolidé 918 (-) Amortissement des écarts d'acquisition (net) 1 895 (-) quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 144 Résultat net des entreprises intégrées (1 121) Impôts sur les sociétés (a) (897) Charge d'impôts théorique, au taux en vigueur dans chaque pays (b) (835) Écart (a) - (b) Situation financière c) Preuve d’impôts (62) Analyse de l'écart : Impact des décalages permanents 276 Impact des déficits fiscaux non activés (572) Impact de la différence: taux d'impôt exigible et taux d'impôt différé 60 Impact changement de taux d' I/S (40) Impact des retraitements de consolidation hors impôt (165) Impact lié à la fiscalité de groupe 51 Impact lié au retraitement i/s réserves spéciales des PVLT 55 Crédits d'impôts, IFA, impôts sur les plus values à long terme 273 Total (62) Note IV.5 Amortissement des écarts d’acquisition actifs et reprise des écarts d’acquisition passifs • La répartition est la suivante dans les sociétés intégrées globalement : 2004 2003 2002 (1 103) (1 232) (911) Reprises de provisions sur écarts passifs 2 998 2 220 302 Total (A) 1 895 988 (609) Dotations aux amortissements des écarts actifs - (16) - Reprises de provisions sur écarts passifs - 4 - - (12) - 1 895 976 (609) (En milliers d'euros) Sociétés intégrées globalement : Dotations aux amortissements des écarts actifs Sociétés mises en équivalence : Total (B) Total (A) + (B) • L’accroissement significatif de la reprise nette sur écart d’acquisition s’explique par le fait que la filiale Sopal PKL a été rachetée en juillet 2003. La reprise de provision pour écart d’acquisition passif avait été donc proratisée en conséquences au 31 décembre 2003. 83 Situation financière Note IV.6 Résultat par action • Le résultat par action au 31 décembre 2004 ressort à 0,52€. • Compte tenu de l’existence d’ instruments relutifs au 31 décembre 2004, le résultat net dilué par action ressort à 0,52€. V. Autres informations Note V.1 Informations sectorielles a) Données par zone géographique France Europe (hors France) Amériques Afrique Asie Pacifique Total Groupe • par marché géographique • par zone d'implantation 373 284 202 660 18 417 17 797 14 639 626 797 géographique des filiales 518 242 108 555 - - - 626 797 Résultat courant (avant impôts) (4 939) 2 075 24 - - (2 840) (En milliers d'euros) 2004 Chiffre d'affaires net Immobilisations incorporelles et corporelles 149 090 19 154 - - - 168 244 415 063 64 189 69 - - 479 321 2 327 491 1 - 1 2 820 • par marché géographique • par zone d'implantation 385 109 185 626 16 158 15 700 13 395 615 988 géographique des filiales 525 247 90 741 - - - 615 988 (951) 2 830 (55) - - 1 824 Total actif Effectifs 2003 Chiffre d'affaires net Résultat courant (avant impôts) Immobilisations incorporelles et corporelles 158 613 21 229 1 - - 179 843 445 504 74 386 60 - - 519 950 2 501 498 1 - - 3 000 • par marché géographique • par zone d'implantation 394 290 154 252 16 527 20 338 14 596 600 003 géographique des filiales 550 806 49 197 - - - 600 003 13 993 4 230 - - - 18 223 Immobilisations incorporelles et corporelles 168 602 18 159 - - - 186 761 471 348 58 304 - - - 529 652 2 512 350 - - - 2 862 Total actif Effectifs 2002 Chiffre d'affaires net Résultat courant (avant impôts) Total actif Effectifs • Les immobilisations incorporelles et corporelles sont présentées en valeur nette des amortissements et dépréciations. • Les effectifs sont ceux constatés à la clôture des exercices concernés. 84 (En milliers d'euros) Branche Bois Branche Papier Branche Emballage Souple Branche Distribution 2004 Autres Total Groupe 2004 Chiffre d'affaires • de l'activité • intragroupe Chiffre d'affaires net 248 793 105 285 326 546 161 428 6 260 848 312 (140 991) (25 591) (40 970) (7 716) (6 247) (221 515) 107 802 79 694 285 576 153 712 13 626 797 Résultat courant (avant impôts) 487 (10 221) 5 855 2 336 (1 297) (2 840) Investissements industriels 341 4 070 5 417 746 42 10 616 et corporelles 32 369 45 056 58 493 21 931 2 575 160 424 • Stocks et en-cours • Autres actifs d'exploitation 30 523 19 860 45 273 12 830 564 109 050 34 260 20 205 61 502 45 047 311 161 325 Total des actifs d'exploitation 97 152 85 121 165 268 79 808 3 450 430 799 488 606 1 150 558 18 2 820 Situation financière b) Données par branche d’activité • Immobilisations incorporelles Effectifs 2003 Chiffre d'affaires • de l'activité • intragroupe 261 052 110 651 297 409 167 055 5 535 841 702 (152 403) (28 127) (29 729) (9 941) (5 514) (225 714) Chiffre d'affaires net 108 649 82 524 267 680 157 114 21 615 988 (3 038) 267 6 620 625 (2 650) 1 824 1 318 7 687 11 654 1 181 167 22 007 179 843 Résultat courant (avant impôts) Investissements industriels • Immobilisations incorporelles et corporelles 37 266 50 569 65 495 23 778 2 735 • Stocks et en-cours • Autres actifs d'exploitation 34 312 24 990 50 996 14 276 578 125 152 36 667 20 026 64 621 46 913 382 168 609 Total des actifs d'exploitation 108 245 95 585 181 112 84 967 3 695 473 604 577 657 1 155 595 16 3 000 Effectifs 2002 Chiffre d'affaires • de l'activité • intragroupe 274 764 120 478 237 860 163 984 9 982 807 068 (157 633) (29 323) (7 588) (6 536) (5 985) (207 065) Chiffre d'affaires net 117 131 91 155 230 272 157 448 3 997 600 003 Résultat courant (avant impôts) (803) 8 387 11 803 (1 615) 451 18 223 Investissements industriels 2 902 15 825 10 886 2 242 255 32 110 186 761 • Immobilisations incorporelles et corporelles 41 824 52 211 64 916 25 056 2 754 • Stocks et en-cours • Autres actifs d'exploitation 47 899 19 155 42 188 13 580 531 123 353 39 422 22 558 60 289 48 601 79 170 949 Total des actifs d'exploitation 129 145 93 924 167 393 87 237 3 364 481 063 594 648 990 613 17 2 862 Effectifs 85 Situation financière • Les informations contenues dans l’activité ”AUTRES” concernent principalement la société mère Groupe Gascogne S.A. • Les investissements industriels regroupent les investissements enregistrés dans les immobilisations incorporelles et corporelles. • Les immobilisations incorporelles et corporelles, de même que les stocks et en-cours et les autres actifs d’exploitation sont présentés en valeur nette des dépréciations. • Le poste ”autres actifs d’exploitation” inclut les clients, les autres créances d’exploitation et les charges comptabilisées d’avance. • Les effectifs sont ceux constatés à la clôture des exercices concernés. Note V.2 Données sociales V.2.1 Données générales a) Effectif à la clôture CATÉGORIES 2004 2003 2002 Ouvriers 1 463 1 444 1 567 Employés 561 643 541 Agents de maîtrise et techniciens 509 479 555 Cadres 306 311 303 2 820 3 000 2 862 Total b) Systèmes d’intéressement du personnel • Il n’existe pas de ”contrat-groupe” d’intéressement ou de participation, chaque société disposant de l’autonomie suffisante dans sa gestion pour conclure à son niveau, le cas échéant, de tels contrats. • Aucune distribution d’options de souscription d’action n’a eu lieu au cours de l’exercice 2004. • Un rapport spécial sur les stock-options est établi par le Directoire (cf note II.2.2.5.1). V.2.2 Gouvernement d’entreprise a) Rémunérations allouées aux membres des organes de direction et d’administration • Les rémunérations brutes allouées aux membres du Comité Exécutif se sont élevées en 2004 à 1 367 K€. • Les jetons de présence servis au titre de l’exercice 2004 aux membres du Conseil de Surveillance se sont élevés à 109 935€, y compris pour la participation aux Comités spécialisés. • Le Conseil de Surveillance s’est réuni sept fois au cours de l’exercice 2004. 86 • Conformément aux dispositions de la loi NRE du 15 mai 2001, nous portons à votre connaissance les montants des rémunérations nettes versées aux mandataires sociaux ; ces chiffres comprennent les rémunérations de toute nature, à savoir : salaires, bonus, jetons de présence, primes de toute nature, versés tant par la société mère, Groupe Gascogne S.A., que par ses filiales directes ou indirectes, ainsi que le montant équivalent aux éventuels avantages en nature octroyés à ces bénéficiaires. Les montants considérés sont les suivants : Situation financière b) Rémunérations et avantages octroyés aux dirigeants (€) • Versés aux membres du Conseil de Surveillance : M. Philippe Blanc, Président du Conseil de Surveillance : 208 967 M. Pierre Sargos : 3 171 SG Capital Développement : 10 017 Cape holding : 10 017 Melle Catherine Fargeon : 8 960 M. Gérard Higuinen : 4 732 M. Jacques Loppion : 10 017 M. Christian Martin : 4 732 M. Michel Roux de Luze : 4 228 M. Pierre Neurrisse : 8 960 M. Jérôme Montoya, Directeur Financier de la branche Distribution : 93 160 M. Jean-François Saglio : 10 017 STE OBER : 7 651 • Versés aux membres du Directoire : M. Paul Désarmeaux, Président du Directoire jusqu’au 17 mai 2004 : M. François Vittoz, Président du Directoire : 134 953 300 497 M. Dominique Durand, Directeur Général de la branche Emballage Souple : 167 578 M. Bruno Vizioz, Directeur Financier du Groupe : 142 268 Note V.3 a) Engagements hors bilan • L’évolution des engagements hors bilan sur les trois derniers exercices est la suivante : (En milliers d'euros) 2004 2003 2002 Avals, cautions, garanties donnés 8 902 11 127 1 970 Hypothèques & nantissements donnés 2 600 2 889 4 556 161 275 251 1 667 3 275 1 837 Redevances de crédit bail restant à courir Avals, cautions, garanties reçus 87 Situation financière • Au 31 décembre 2004, les engagements hors bilan se ventilent ainsi : NATURE Montant (en k€) Objet Avals, cautions, garanties donnés • cautions bancaires • cautions bancaires • cautions bancaires • autres 6 999 sur les concours bancaires de filiales 135 sur emprunts bancaires liés à des investissements 1 507 sur des constructions en leasing 261 autres Total 8 902 Hypothèques & nantissements donnés 2 660 Redevances de crédit bail restant à courir sur emprunts bancaires liés à des investissements 161 Avals, cautions, garanties reçus • garanties de passif • cautions bancaires • garanties • garanties 500 Total au profit des cessionnaires de PKL 314 sur des commandes clients 393 retenues de garantie sur travaux 460 sur des créances 1 667 • Les hypothèques et nantissements donnés portent sur les postes suivants (en milliers d’euros) : NATURE Date départ Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Date d'échéance Montant des hypothèques Valeur nette des actifs hypothéqués Total du poste au bilan (VN) % Total 1999 2007 30 101 14 809 0,7 % 1993/1999 au gré des parties et < 2010 2 630 6 154 145 615 4,2 % 2 660 6 255 160 424 3,9 % Total • Les loyers futurs minimum relatifs aux contrats de location (hors loyers de crédit bail activés) se ventilent de la façon suivante : (En milliers d'euros) Loyers futurs A un an De deux à cinq ans A plus de 5 ans Total 4 849 8 602 3 326 16 777 • A notre connaissance, il n’y a pas d’engagement hors bilan significatif qui ait été omis. b) Instruments financiers b.1) Risques de liquidité NATURE Montant (k€) Échéances Couvertures néant Emprunts obligataires Taux fixe 3 913 2005/2008 Emprunts bancaires Taux fixe 36 030 (1) néant Taux variable 29 980 (1) cf note V.3.b Taux fixe 2 181 (1) néant Taux variable 47 959 (1) néant Taux fixe 552 (1) néant Taux variable 540 (1) néant Crédit bail Crédit bancaires Autres dettes Total 88 Taux d'intérêt (1) Voir note III.8 sur la ventilation des échéances 121 155 salariés où figurent 409 K€ d’obligations convertibles. • Dans les emprunts bancaires, il existe des clauses particulières de type ”trigger events, covenants” portant sur un montant de 3 M€, représentant 2,5 % des dettes financières consolidées. Les emprunts concernés s’élèvent chez Espiet et chez Sopal respectivement à 0,5 M€ et 2,5 M€. • Les clauses ainsi que les sociétés concernées sont reprises dans le tableau suivant : Espiet Ratios à respecter FP + C/C Sopal Niveau au 31.12.2004 Ratios à respecter >1 23,84 EFIN. >1 1,95 EFIN. ELMT Situation financière • Les emprunts obligataires représentent les obligations portées par les fonds communs de placements réservés aux Niveau au 31.12.2004 <= 1 0,34 <= 3,2 2,55 <= 0,2 0,35 SN FP + C/C + ELMT IMMO. NETTES CAF CH. FIN. EBE FP : Fonds Propres C/C : Comptes Courants d’associés ELMT : Endettement Long Moyen Terme IMMO. NETTES : Immobilisations Nettes EFIN : Endettement Financier SN : Situation Nette CAF : Capacité d’AutoFinancement CH. FIN. : Charges Financières EBE : Excédent Brut d’Exploitation • L’ensemble de ces ratios est respecté, à l’exception du troisième ratio (CHFIN/EBE) qui dépasse le seuil de 0,2 pour la société Sopal. Il n’y a cependant pas de conséquence défavorable, car l’organisme de prêt a confirmé par écrit ne pas se prévaloir du non respect de cette clause pour demander l’exigibilité anticipée des crédits concernés. b.2) Risques de taux • Les excédents de trésorerie (disponibilités et valeurs mobilières de placement) placés à taux variables, représentent un encours de 20 M€ : ils apportent une couverture naturelle à l’endettement à taux variable non couvert qui s’élève à 69 M€, net des couvertures de taux. Le risque ne porte que sur la partie non couverte de l’endettement à taux variable, soit 49 M€, sur laquelle une variation de 1 point des taux d’intérêt génèrerait une charge complémentaire de 0,5 M€ sur une base annuelle. • Les principaux instruments de couverture de risques de taux sont les suivants : Instrument utilisé Elément couvert Montant Taux Durée SWAP Crédit moyen terme 1 800 Euribor 3 mois contre 2,39% 4 ans SWAP Crédit moyen terme 1 050 Euribor 3 mois contre 2,55% 5 ans CAP Crédit moyen terme 1 050 Euribor 3 mois contre 3,50% 5 ans CAP Crédit moyen terme 858 Euribor 3 mois 5 ans CAP Crédit moyen terme 950 Euribor 3 mois 5 ans CAP Crédit moyen terme 1 000 Euribor 3 mois 5 ans COLLAR Crédit moyen terme 1 800 Euribor 3 mois contre 2,60%-3,09% 4 ans COLLAR Crédit moyen terme 600 Euribor 3 mois contre 2,9%-4,73% 5 ans COLLAR Crédit moyen terme 650 Euribor 3 mois contre 1,7%-4,55% 5 ans Total couvert 9 758 89 Situation financière b.3) Risques de change • Les principales créances et dettes en devises font l’objet de couverture de risques de change. Les transactions ayant fait l’objet d’une couverture sont enregistrées au taux de cette couverture. • Avec des transactions commerciales principalement centrées sur la zone Euro, l’exposition du Groupe aux risques de change est cependant limitée. • Les éventuelles pertes de change latentes sur les montants non couverts font l’objet d’une provision enregistrée pour un montant de 332 K€ au 31 décembre 2004. • Position des couvertures au 31/12/2004 (au cours d’achat) : (En milliers d'euros) Ventes à terme USD GBP 15,7 0,8 Achats à terme b.4) Risques sur les actions • Le portefeuille des valeurs mobilières de placement (cf note III.7 de l’annexe aux comptes consolidés) est constitué principalement de Sicav monétaires, utilisées comme placements temporaires de trésorerie à court terme et qui ne sont pas représentatives d’un portefeuille particulier de titres. • Les actions autodétenues peuvent présenter un risque de liquidité dans le court terme. Note V.4 Evénements survenus après la clôture de l’exercice • Le 14 janvier 2005, la société CENPAC a informé les représentants du personnel d’un projet de plan social prévoyant la fermeture de six agences et la réorganisation de certains services de l’entreprise ; ce plan qui affecte 58 postes pourrait donner lieu, en cas de refus de mutation ou de reclassement, à un nombre maximum de 39 licenciements. L’expert mandaté par les représentants du personnel a présenté ses conclusions le 28 février 2005. Le comité d’entreprise consulté sur ce projet a rendu son avis le 14 mars 2005. Le projet sera déployé au cours de l’exercice 2005. • En mars 2005, Jérôme PODOLSKY succède à Emmanuel TAILLEZ à la direction générale de la branche Bois. 90 Exercice clos le 31 décembre 2004 Mesdames, Messieurs, • En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé au contrôle des Situation financière II.4 Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés comptes consolidés de la société Groupe Gascogne S.A., relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2004, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. 1. Opinion sur les comptes consolidés • Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après. • Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation. • Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, et conformément aux dispositions de l’article L.232-6 du Code de commerce, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable intervenu au cours de l’exercice, résultant de la première application de la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraites et avantages similaires, selon les modalités exposées dans la note I.1.a du chapitre ”Principes comptables et méthodes d’évaluation” de l’annexe. 2. Justification des appréciations • En application des dispositions de l'article L.225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : - Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par la société, nous avons été conduits à examiner la régularité du changement de méthode comptable décrit dans la note I.1.a du chapitre ”Principes comptables et méthodes d’évaluation” de l’annexe et la présentation qui en a été faite. - La valeur comptable des écarts d’acquisition et des parts de marché a fait l’objet d’un examen par la société comme décrit dans les notes I.1.c et I.2.a du chapitre ”Principes comptables et méthodes d’évaluation” de l’annexe. Dans le cadre de nos appréciations, nous avons vérifié le bien fondé de l’approche retenue ainsi que la cohérence des hypothèses utilisées et des évaluations qui en résultent. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport. 91 Situation financière 3. Vérification spécifique • Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Paris et Paris La Défense, le 22 avril 2005 Les Commissaires aux Comptes KPMG Audit Département de KPMG S.A. Thierry Colatrella Jean H. Legorju Associé Commissaire aux Comptes II.5 Rapport du Directoire sur Groupe Gascogne S.A. • Le rapport est intégré dans le paragraphe II.2.2. 92 II .6.1. Compte de résultat 2004 (En milliers d’euros) 2004 2003 2002 > Produits d'exploitation 6 795 5 905 7 982 Ventes de marchandises 2 (1) 1 Ventes de biens 2 23 1 929 6 256 5 513 5 932 535 370 120 7 335 8 465 9 725 6 (8) 6 Prestations de services Autres produits > Charges d'exploitation Variation de stocks de marchandises Achats de matières premières et approvisionnements Variation de stocks (matières premières et approvisionnements) Autres achats et charges externes Impôts, taxes et versements assimilés 2 12 9 12 1 1 582 3 255 5 261 3 942 218 198 240 2 262 1 570 2 562 Charges sociales 903 680 906 Dotation aux amortissements 160 156 160 Dotation aux provisions sur actif circulant 165 171 21 Salaires et traitements Dotation aux provisions pour risques et charges 36 94 - 316 330 297 Résultat d’exploitation (540) (2 560) (1 743) > Produits financiers 4 549 8 694 11 156 Dividendes perçus 4 103 8 196 9 579 371 417 865 Autres charges Produits financiers filiales Plus-value nette sur cessions de valeurs mobilières Produits financiers de trésorerie Reprise sur provisions et transferts de charges > Frais financiers - - - 75 81 67 - - 645 1 048 576 632 Dotations financières aux provisions 740 207 54 Frais financiers divers 308 369 578 Résultat financier 3 501 8 118 10 524 Résultat courant avant impôts 2 961 5 558 8 781 649 3 485 1 535 > Produits exceptionnels Produits exceptionnels sur opérations de gestion 24 32 297 Produits exceptionnels sur opérations en capital 615 3 453 858 Reprises sur provisions et transferts de charges 10 - 380 643 2 019 851 Charges exceptionnelles sur opérations de gestion 16 - - Charges exceptionnelles sur opérations en capital 834 > Charges exceptionnelles 627 2 003 Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions - 16 17 Résultat exceptionnel 6 1 466 684 Participation des salariés aux résultats de l'entreprise Impôts sur les bénéfices Résultat net de l’exercice - 2 36 (53) (40) 28 3 020 7 062 9 401 Situation financière II.6 Comptes sociaux 2004 de Groupe Gascogne S.A. 93 Situation financière II.6.2 Bilan actif 2004 (En milliers d’euros) Actif immobilisé > Immobilisations incorporelles > Immobilisations corporelles Terrains forestiers Montants Bruts 2004 Amortissements et provisions Montants nets 2003 Montants nets 2002 Montants nets 163 489 5 612 157 877 148 700 150 913 76 75 1 - 1 5 384 2 811 2 573 2 733 2 751 242 - 242 245 241 Autres terrains 1 255 160 1 095 1 105 1 105 Constructions 3 479 2 326 1 153 1 240 1 256 408 325 83 143 149 - - - - - > Immobilisations financières 158 029 2 726 155 303 145 967 148 161 Participations 121 003 - 121 003 120 291 111 297 16 548 - 16 548 12 222 22 525 51 - 51 51 72 20 427 2 726 17 701 13 403 14 267 3 793 165 3 628 8 178 10 993 > Stocks 730 165 565 577 531 Matières premières, approvisionnements 543 - 543 555 509 Marchandises 187 165 22 22 22 2 395 - 2 395 4 277 4 730 9 - 9 7 7 Autres immobilisations corporelles Immobilisations en cours Créances rattachées à des participations Autres titres de participations Prêts et autres immobilisations financières Actif circulant > Créances Avances et acomptes sur commandes Clients et comptes rattachés 256 - 256 233 886 2 130 - 2 130 4 032 3 837 > Trésorerie actif 668 - 668 3 324 5 732 Valeurs mobilières de placement 405 - 405 2 953 5 699 Disponibilités 263 - 263 371 33 87 - 87 29 20 167 369 5 777 161 592 156 907 161 926 Autres créances Charges comptabilisées d’avance Charges à répartir sur plusieurs exercices Écart de conversion actif Total de l’actif 94 (En milliers d’euros) 2004 2003 2002 Avant (*)Après Avant Après Avant Après Répartition Répartition Répartition Répartition Répartition Répartition Capitaux propres 141 518 137 617 143 228 137 963 139 814 134 606 Capital social 29 256 29 256 29 209 29 209 28 934 28 934 Prime d'émission 42 343 42 343 42 180 42 180 41 236 41 236 - - - - - - 2 921 2 926 2 893 2 921 2 889 2 893 Réserve facultative 57 107 56 556 55 013 57 107 50 467 55 013 Réserves réglementées 1 609 1 609 1 609 1 609 1 609 1 609 Autres réserves 4 874 4 874 4 874 4 874 4 874 4 874 335 - 325 - 357 - 3 020 - 7 062 - 9 401 - 53 53 63 63 47 47 130 130 94 94 - - 19 944 23 845 13 585 18 850 22 112 27 320 Écart de réévaluation Réserve légale Report à nouveau > Résultat de l’exercice Provisions Règlementées Provisons pour Risques et Charges > Dettes - - - - - - Emprunts & dettes auprès Ets de crédit Emprunt obligataire convertible 5 700 5 700 - - - - Autres dettes financières diverses 17 213 5 669 5 669 6 847 6 847 17 213 Dettes fournisseurs, comptes rattachés 240 240 1 604 1 604 442 442 Dettes sociales et fiscales 1 241 5 142 334 5 599 949 6 157 7 094 7 094 4 800 4 800 3 508 3 508 161 592 161 592 156 907 156 907 161 926 161 926 Autres dettes Situation financière II.6.3 Bilan Passif 2004 Écart de conversion passif Total du passif (*) en fonction du projet d'affectation 95 Situation financière II.6.4. Annexe des comptes annuels de l’exercice 2004 I - Faits majeurs • Le 17 mai 2004, François Vittoz a succédé à Paul Désarmeaux à la présidence du Directoire de la société. • Pour l’ensemble de l’exercice 2004, les ressources de la société ont sensiblement diminué du fait de la réduction des dividendes versés par les filiales, à l’issue d’un exercice 2003 difficile. • La société n’a procédé à aucun achat ni aucune vente d’actions propres ; le capital social a été augmenté de 46 680 € suite à l’exercice de 3 112 options de souscription d’actions. • Groupe Gascogne S.A. a décidé de se retirer du segment ”Next Prime”d’Euronext, les moyens mis en œuvre pour répondre aux exigences posées par l’appartenance à ce segment se révélant disproportionnés par rapport aux bénéfices que la société en retirait. • La société et ses filiales ont poursuivi, tout au long de l’exercice, la préparation du passage aux normes IFRS, qui s’imposeront dès la publication des comptes consolidés arrêtés au 30 juin 2005. • A la suite du contrôle fiscal ayant conduit à un redressement de 588 K€ chez sa filiale Groupe grecque Aigis, Groupe Gascogne S.A. a demandé à la société HERACLES, précédent propriétaire de la société Aigis, le remboursement de cette somme dans le cadre de garantie de passif négociée lors de l’achat de la société. • En juillet 2004, Groupe Gascogne S.A. et ses filiales Gascogne Deutschland et Sachsa Verpackung ont été auditionnées par la Commission européenne (Direction générale de la Concurrence, Service des Cartels) dans le cadre d’une enquête diligentée par la Commission auprès de producteurs de sacs en plastique : les sociétés du Groupe ont démenti toute implication dans un éventuel cartel et plaidé non coupable, contrairement aux autres producteurs auditionnés par la Commission. • Une procédure de vérification fiscale et une procédure de contrôle par l’Urssaf sont intervenues au cours de l’exercice ; les incidences des redressements notifiés, peu significatives, ont été enregistrées dans les comptes de l’exercice 2004. II - Principes, règles et méthodes comptables • Les comptes de bilan et de résultat 2004 sont établis suivant les principes comptables en vigueur dans le respect des règles d'image fidèle et de prudence, selon les hypothèses suivantes : - permanence des méthodes comptables d'un exercice à l'autre, - indépendance des exercices, - continuité de l’exploitation, - coûts historiques. • Le montant des engagements de retraite, non constatés dans les comptes sociaux de Groupe Gascogne S.A. et figurant en engagements hors bilan au paragraphe VI de l'annexe est calculée depuis le 1er janvier 2004 en fonction de la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite en avantages similaires. • Désormais,les engagements de la société en termes d'indemnités de fin de carrière et de régimes de retraite à prestations définies sont évalués selon la méthode des unités de crédit projetées alors qu'auparavant ils étaient déterminés selon la méthode actuarielle rétrospective. 96 Début Exercice Acquisitions Cessions Diminutions Clôture Exercice 78 1 3 76 Immobilisations incorporelles Terrains 1 501 - 4 1 497 Constructions 3 455 24 - 3 479 442 17 51 408 - - - - 5 476 42 58 5 460 Début Exercice Dotations Cessions Reprises Clôture Exercice 78 1 4 75 Autres immobilisations corporelles Immobilisations en cours Situation financière III - Notes sur le bilan 1. Immobilisations incorporelles et corporelles (valeurs comptables brutes, en milliers d’euros) 2. Amortissements et provisions (milliers d’euros) Immobilisations incorporelles Terrains 151 9 - 160 2 215 111 - 2 326 299 41 15 325 2 743 162 19 2 886 Constructions Autres immobilisations corporelles La société a retenu le mode d'amortissement linéaire. Les durées d'amortissement généralement pratiquées sont les suivantes : Bâtiments d'habitation 33 ans Bâtiments d'exploitation 20 ans Matériel de transport 5 ans Mobilier et matériel de bureau 5 ans Matériel informatique 3 ans Logiciels 1 an 3. Immobilisations financières (milliers d’euros) a) Participations • Les titres de participation figurent au bilan pour leur prix d’acquisition et sont dépréciés lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à leur coût d’acquisition. La valeur d’inventaire est déterminée en fonction d’une évaluation patrimoniale et d’une évaluation fondée sur la rentabilité (capacité bénéficiaire passée et perspectives d’avenir). Il est tenu compte des critères de valorisation d’origine et actuels et, le cas échéant, des perspectives de réalisation. • Pour se conformer à la réglementation en vigueur en Allemagne, les fonds propres ont été augmentés de 1 300 K€ dans la filiale allemande Gascogne Deutschland, par prélèvement sur le compte courant. • La dénomination de la société Storopack Packaging Distribution, filiale de Cenpac, a changé et est devenue Cenpac Distribution. • Au cours de l’exercice, la filiale grecque Aigis a fait l’objet d’un redressement fiscal pour un montant de 588 K€ au titre des exercices 1998 à 2001. Groupe Gascogne S.A. avait racheté Aigis au groupe Herakles en 2002 avec une clause de garantie de passif. Ce redressement a donc à ce titre été pris en charge par l’ancien actionnaire. Conformément à l’article 321-1 du plan comptable général, la somme à recevoir d’Herakles en exécution de la convention de garantie est venue diminuer de 588 K€ la valeur des titres AIGIS détenus par Groupe Gascogne. 97 Situation financière b) Créances rattachées à des participations (milliers d’euros) • Ce poste correspond aux comptes courants des filiales : Escobois 16 547 500 Gascogne Emballage 1 000 Cenpac 5 000 Gascogne Deutschland 6 311 Sopal Panoval 3 736 • Les comptes courants des filiales sont rémunérés au taux Euribor à un mois. c) Prêts et autres immobilisations financières (milliers d’euros) • En 2002 , un prêt a été accordé à la société Cenpac. Montant : 4 600 000 € Durée : 7 ans Echéances trimestrielles Rémunération : Moyenne Euribor 3 mois Solde au 31 décembre 2004 : 2 957 • En 2004, un prêt a été accordé à la société Escobois. Montant : 5 700 000 € Durée : utilisable par tirages de Billets à ordre pour une durée maximale de 24 mois Rémunération : Euribor majoré de la marge fixe qui s’élève à 0,80 % l’an. Première Echéance : 13 mai 2005 renouvelable jusqu’au 15 novembre 2006 au plus tard. Solde au 31 décembre 2004 : 5 700 - Groupe Gascogne S.A. détient, au 31 décembre 2004, 134 318 de ses propres actions ; à la date de clôture, le dernier cours coté est de 67,55 €. Un complément de provision pour dépréciation sur les titres Groupe Gascogne S.A. a été opéré pour un montant de 737 K€ en prenant comme référence le cours moyen du mois de décembre 2004 soit 66,89 € ; la provision au 31 décembre 2004 s’élève à 1 727 K€. - Groupe Gascogne S.A. détient une participation, pour un montant brut de 1 056 K€, d’environ 4,6 % dans la société Ambro, société de droit roumain cotée à la Bourse de Bucarest, spécialisée dans la fabrication de papier et d’emballage souple. Un complément de provision sur les titres Ambro a été comptabilisé pour un montant de 2 K€ par ajustement au cours de bourse. Au 31 décembre 2004, la provision s’élève à 998 K€. 4. Stocks (milliers d’euros) • Matières premières et approvisionnements Stocks de bois sur pieds sur terrains forestiers • Marchandises (stock net) 543 22 Les stocks de bois représentent les plantations forestières, dont les entrées sont valorisées au coût des frais de plantation ou d’acquisition des parcelles. 5. Créances (milliers d’euros) • Elles sont toutes à moins d’un an Clients et comptes rattachés Impôt société : acomptes versés Solde dû par les filiales : impôt société 258 1 015 Créances sur immobilisations 588 Etat, TVA 217 Autres créances 98 256 51 au bilan ont été acquises dans les derniers jours de l’exercice et il n’y a pas lieu de les provisionner. 7. Charges comptabilisées d'avance (milliers d’euros) • Elles comprennent uniquement des charges d'exploitation 87 8. Capital (milliers d’euros) • Capital au 01 janvier 2004 29 209 - Augmentation de capital du fait de levées d'options (3 112 actions) Situation financière 6. Valeurs mobilières de placement • Les valeurs mobilières de placement sont comptabilisées à leur prix d’achat. Les valeurs mobilières de placement figurant 47 • Capital au 31 décembre 2004 29 256 • Au 31 décembre 2004, le capital est composé de 1 950 378 actions de nominal 15 euros. • Lors des différentes augmentations de capital de l'exercice, il a été porté en prime d'émission un montant de 163 K€. Libellés (en milliers d'euros) Situation Nette au 01 Janvier 2004 Montant Nombre d'actions 143 228 1 947 266 Augmentation de capital 47 3 112 Augmentation des autres capitaux propres - primes d’émission 163 - Diminution des autres capitaux propres - 2,5 % d’impôt lié à la RPVLT (27) - Résultat Net Dividendes versés 3 020 - (4 903) - (10) - 141 518 1 950 378 Provisions réglementées Situation Nette au 31 Décembre 2004 9. Provisions pour risques et charges (milliers d’euros) • A la clôture de l’exercice, une provision au titre des engagements de l’entreprise vis-à-vis de ses salariés en matière de médailles du travail, a été comptabilisée pour un complément de 36 K€. La provision au 31 décembre 2004, s’élève à 130 K€. Cette provision résulte de l’application de la recommandation du CNC N°2003-R.01. 10. Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit • Groupe Gascogne a souscrit un emprunt auprès de la BNP Paribas pour une durée de 24 mois. Montant : 5 700 000 € Durée : utilisable par tirages de Billets à ordre pour une durée maximale de 24 mois Rémunération : Euribor majoré de la marge fixe qui s’élève à 0,80 % l’an. Première Echéance : 13 mai 2005 renouvelable jusqu’au 15 novembre 2006 au plus tard. Solde au 31 décembre 2004 (milliers d’euros) 5 700 11. Dettes financières diverses (milliers d’euros) • Ce poste se compose principalement des éléments suivants : - comptes courants des filiales (avance de trésorerie) 1 330 - comptes courants des filiales (solde impôt société) 225 - emprunts auprès des Fonds Communs de Placement du personnel 3 913 99 Situation financière • émis en obligations non convertibles Date Date Échéance Nbre Obligations Émission Nominal de Total emprunt l'obligation en € en K€ 10,00 570 avr-00 avr-05 57 000 avr-01 avr-06 183 422 10,00 1 834 avr-03 avr-08 30 000 10,00 300 avr-04 avr-09 80 000 10,00 800 Total 3 504 • émis en obligations convertibles en actions Groupe Gascogne S.A. Date Émission Date Échéance Nbre d’obligation Nominal de l’obligation en € Total emprunt en K€ avr-00 avr-05 2 650 80,00 212 81,60 avr-01 avr-06 2 077 95,00 197 96,90 Total - Intérêts courus sur les obligations souscrites par les Fonds Communs de Placement - Autres emprunts Prix d'émission de l'action (102 % du nominal de l'action) en € 409 165 35 12. Échéancier des dettes (milliers d’euros) • L'échéancier des dettes s'établit comme suit - à un an au plus - à plus d'un an et à cinq ans au plus - à plus de cinq ans 16 811 3 133 1 13. Autres dettes (milliers d’euros) • Ce poste se compose pour l’essentiel de l’économie d’impôt liée à l’intégration fiscale (6 923 K€), et des jetons de présence à verser au titre de l’exercice (110 K€). 14. Charges à payer • Intérêts courus sur dettes financières diverses 165 - Fournisseurs 101 - Dettes fiscales et sociales 711 15. Intégration fiscale • Le Groupe intégré fiscalement comprend les sociétés suivantes : Groupe Gascogne S.A., Forestiere de Gascogne, Escobois, Lecopin, Espiet, Papeteries de Gascogne, Depland, Gascogne Emballage, Chupin Emballage, Sopal, Cenpac, Mupa Emballages, Cenpac Distribution, Aquitaine Landes Industries, Landes Opportunités. Les filiales calculent leur charge d’impôt comme si elles étaient imposables séparément et s’acquittent des acomptes et soldes d’impôt auprès de la tête du groupe, Groupe Gascogne S.A. • Dans le bilan l’intégration fiscale fait apparaître : - A l’actif, une créance de 258 K€ correspondant au solde de l’impôt et une créance de 1 015 K€ correspondant à l’impôt dû par les filiales à la société mère. - Au passif, une dette correspondant au solde dû par la société mère à certaines filiales soit 225 K€ et à l’économie d’impôt accumulée au 31 décembre 2004 soit 6 923 K€. 100 fiscal et le traitement comptable des produits ou des charges sont les suivants : (En milliers d’euros) NATURE Début d’exercice Actif Passif Variations Actif Passif Fin d’exercice Actif Passif Décalages certains ou éventuels - Provisions réglementées - - - - - - - Provisions pour investissement - (21) - 3 - (18) - - - - - - 33 - 4 - 37 - - - - - - - 19 - - - 19 - - - - - - - 52 (21) 4 3 56 (18) Charges non déductibles temporairement à déduire l'année suivante : - Congés payés (ancien régime) - Participation des salariés - Autres Situation financière 16. Situation fiscale latente • Les accroissements et allègements de la dette future d’impôt provenant des décalages dans le temps entre le régime Charges non déductibles temporairement à déduire ultérieurement : Total IV. - Notes sur le résultat 1. Produits • Ils se composent essentiellement de prestations de services aux filiales, de produits financiers et de dividendes. Les autres produits correspondent notamment à des remboursements de charges sociales et à des reprises de provisions sur stocks. 2. Effectif de l’exercice 2004 - Cadres - Agents de maîtrise et techniciens - Employés moyenne 31-12-2004 18 18 10 10 4 4 4 4 3. Rémunérations des dirigeants • Les rémunérations brutes allouées aux membres du Comité Exécutif se sont élevées en 2004 à 1 367 K€. Les jetons de présence servis au titre de l’exercice 2004 aux membres du Conseil de Surveillance, y compris pour leur participation aux Comités spécialisés, se sont élevés à 109 935 €. Le Conseil de Surveillance s’est réuni sept fois au cours de l’exercice 2004. Aucun salarié ni aucun mandataire social n’a bénéficié d’attribution d’options de souscription d’actions au cours de l’exercice. 4. Intéressement du personnel • Un système d’intéressement bénéficiant à l’ensemble du personnel de Groupe Gascogne S.A. (société mère) a été mis en place depuis plusieurs années ; le dernier accord a été signé en 2003 pour une période de trois ans. Les résultats de l’exercice 2004 ne génèreront aucun versement en 2005. 5. Résultat exceptionnel (milliers d’euros) • Produits exceptionnels de gestion (contrôle fiscal) • Prix de vente immobilisations corporelles et financières (dont réduction de prix titres AIGIS 588 K€) • Reprises de provisions réglementées • Charges exceptionnelles sur opérations de gestion (contrôle fiscal) • Valeur nette comptable des immobilisations cédées (dont réduction de prix titres AIGIS 588 K€) 24 615 10 16 627 101 Situation financière 6. Ventilation de l’impôt sur les sociétés (milliers d’euros) Résultat avant Impôts Retraitements fiscaux Résultat fiscal avant impôt Impôt société théorique Compensation 2 961 (3 892) (931) (320) 5 (21) (16) (5) 2 966 (3 913) (947) (325) Résultat courant Résultat exceptionnel Total Imputation impôts sociétés déficit antérieurs Impôt société intégration fiscale Total Résultat impôts net société comptable 320 - (53) (53) 3 014 5 - - - 5 325 - (53) (53) 3 019 V - Informations générales Informations sur les entreprises liées (milliers d’euros) Immobilisations financières - Participations 121 003 - Créances rattachées à des participations 16 547 - Prêts 8 657 Créances et comptes rattachés - Clients et comptes rattachés et créances diverses - Comptes courants (solde impôt filiales) 301 1 017 Dettes - Fournisseurs et comptes rattachés - Comptes courants (avance de trésorerie) - Comptes courants (solde impôt filiales) 5 1 330 225 Charges d’exploitation - Autres services extérieurs 54 Chiffre d’affaires H.T. - Prestations de services à l’égard des filiales 6 247 Produits financiers - Intérêts des comptes courants et prêts aux filiales - Produits financiers de participations 360 4 103 Charges financières - Intérêts des comptes courants 102 15 lués en prenant comme base les rémunérations de l’entreprise et en les pondérant d’un coefficient tenant compte de l'ancienneté et de la durée probable de carrière jusqu'à l'âge légal de la retraite. Ces engagements s'élèvent à 488 K€. Ces engagements n’ont pas, à ce jour, fait l'objet de provisions. • Il n’y a pas eu de versement en 2004. Les versements capitalisés à la clôture de l’exercice représentent une somme de 731 K€. • Par ailleurs, il existe des contrats de retraite par capitalisation pour l’ensemble des cadres de Groupe Gascogne S.A. Situation financière VI - Relevé des engaments hors bilan au 31 décembre 2004 Engagements en matière de retraite • L’entreprise applique les dispositions de la Convention Collective. A ce titre, les engagements y afférents ont été éva- La valeur actuelle des engagements au 31 décembre 2004 s’élève à 3 163 K€, et les versements capitalisés à 1 491 K€. VII - Événement postérieur à la clôture • En mars 2005, Jérôme PODOLSKY succède à Emmanuel TAILLEZ au poste de Directeur général en charge des opérations de la branche Bois. 103 Situation financière II.6.5. Filiales et participations 2004 (en milliers d’euros) Sociétés ou groupes de sociétés Capital Capitaux Quote-part propres de capital autres détenue que le (en %) capital Valeur comptable des titres détenus Brute Prêts et Montant C.A.H.T. Bénéfice Dividendes avances des cautions dernier ou perte encaissés consentis par et avals exercice du dernier par la la société donnés par écoulé exercice sté en Nette non encore la société clos 2004 remboursés (hors avoir fiscal) A-Renseignements détaillés sur les participations dont la valeur brute excède 1 % du capital de Groupe Gascogne S.A. 1-Filiales détenues à plus de 50 % - Cenpac (Dax) 13 822 12 165 100 21 433 21 433 7 957 - 152 076 1 548 465 - Chupin Emballage (Saint Herblain) 3 624 7 188 100 6 555 6 555 - - 20 549 775 679 19 669 11 496 99 31 770 31 770 6 200 - 60 168 (1 658) - 7 223 12 010 100 8 255 8 255 1 000 - 55 616 1 717 1 133 16 000 21 798 100 19 594 19 594 - - 102 749 (11 143) - 5 155 24 248 100 20 663 20 663 - - 108 692 (277) - - Escobois (Escource) - Gascogne Emballage(Mimizan) - Papeteries de Gascogne (Mimizan) - Sopal (Dax) - Gascogne Deutschland (Allemagne) 1 227 2 832 100 2 860 2 860 6 311 - - (123) 1 800 - Aigis (Grèce) 2 870 4 928 100 7017 7017 - - 11 478 (85) - - Sopal Panoval (Suisse) 7 777 863 100 1 980 1 980 3 736 - 40 127 23 - 10 835 835 - - 20 785 1 638 25 2-Participations détenues entre 10 % et 50 % - Sachsa Verpackung (Allemagne) 6 136 5 713 B-Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n' excède pas 1 % du capital de Groupe Gascogne S.A. 1- Filiales françaises - Forestière de Gascogne (Escource) 80 2 - 1 1 - - 53 084 151 - 40 (4) 100 40 40 - - - (1) - 552 934 (8 888) 2 277 - Landes Opportunités (Saint Paul lès Dax) 2- Participation dans une société française C-Renseignements globaux sur tous les titres 1- Filiales françaises 65 613 88 903 - 108 311 108 311 15 157 - 2- Filiales étrangères 18 010 - 12 692 12 692 10 047 - 72 390 1 453 1 825 - 121 003 121 003 25 204 - 625 324 (7 435) 4 102 14 336 3- Participation dans une société française Total 104 83 623 103 239 II.7.1 Observations du Conseil de Surveillance à l’Assemblée Générale Ordinaire du 6 juin 2005 • Le Conseil de Surveillance, dans sa séance du 25 mars 2005, a examiné les comptes de votre société et les comptes consolidés pour l’exercice 2004, ainsi que le rapport de gestion du Directoire. Situation financière II.7 Rapports du Conseil de Surveillance • Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les comptes, ni sur la proposition d’affectation du résultat que nous approuvons, ni enfin sur le rapport de gestion et le projet de résolutions. II.7.2 Rapport du Président du Conseil de Surveillance suite à la loi sur la sécurité financière (article L 225-68 du Code de Commerce) Chers Actionnaires, • Conformément à la loi de sécurité financière du 1 er Août 2003, je viens vous rendre compte des conditions de prépara- tion et d’organisation des travaux du Conseil de Surveillance, ainsi que des procédures de contrôle interne utilisées par la société. I – Préparation et organisation des travaux du Conseil de Surveillance • A la date d’établissement du présent rapport, le Conseil de surveillance est composé de onze membres : - Yves-Claude ABESCAT Directeur de banque - Philippe BLANC Chef d’entreprise - Frédéric DOULCET Chef d’entreprise - Catherine FARGEON Ingénieur - Gérard HIGUINEN Chef d’entreprise - François de LISLE Directeur d’investissements - Jacques LOPPION Chef d’entreprise - Christian MARTIN Expert-comptable - Jérôme MONTOYA Directeur financier, Président du fonds commun de placement Gascogne Investissement (salariés) - Pierre NEURRISSE Ancien notaire, propriétaire sylviculteur - Jean-François SAGLIO Administrateur de sociétés • Durant l’exercice écoulé, le Conseil a accueilli deux nouveaux membres en remplacement de deux membres démissionnaires. • Le calendrier des réunions du Conseil est fixé pour l’exercice suivant lors de l’avant-dernière réunion de l’exercice. Des réunions supplémentaires ont lieu si nécessaire. Les réunions programmées sont au nombre de cinq. Au cours de l’exercice écoulé il y a eu deux réunions supplémentaires pour des sujets d’actualité. Le Conseil s’est donc réuni sept fois. • Les convocations aux réunions du Conseil sont envoyées quinze jours au moins à l’avance, sauf exception. La présence physique ou la représentation est requise, le recours à des moyens de visioconférence n’étant pas prévu. Les membres du Conseil sont assidus. 105 Situation financière • Le Directoire au complet assiste aux réunions du Conseil chaque fois que nécessaire et au minimum une fois par trimestre pour rendre compte de sa gestion. • Aucune réunion n’a été provoquée à l’initiative d’un membre du Directoire ou de membres du Conseil de surveillance. • Les Commissaires aux Comptes sont convoqués aux réunions du Directoire et du Conseil sur les comptes annuels et les comptes semestriels. Ils y participent régulièrement. • Le Conseil a travaillé et mis au point son règlement intérieur.Tous les membres se sont engagés à respecter son contenu. Chaque nouveau membre du Conseil devra y adhérer. • Trois Comités spécialisés, qui sont des émanations du Conseil, ont été créés : Comité de stratégie, Comité des comptes et Comité des rémunérations. Chaque Comité s’est réuni deux fois au second semestre. II - Limitation des pouvoirs du Directoire • Conformément à la décision de l’Assemblée du 22 mai 2000 et à la modification des statuts, le Directoire doit obtenir l’autorisation du Conseil de surveillance dans les cas suivants : - pour toute décision d’investissement industriel d’un montant unitaire supérieur à deux millions d’euros ; - pour toute décision relative à une prise de participation supérieure ou égale à 10 % du capital d’une société cotée ou non, ou d’un montant supérieur à trois millions d’euros, réalisée par tous moyens y compris par échange de titres ; - pour toute décision portant sur le capital susceptible d’entraîner une modification supérieure à 0,5 % des fonds propres de la société. III - Procédures de contrôle interne 3.1 Organisation générale des procédures de contrôle interne • L’audit interne en vigueur dans le groupe n’est pas, à ce jour, organisé dans le cadre d’un service autonome. Conformément à la décision annoncée l’année dernière, le Directoire a recruté un auditeur interne Groupe qui a pris ses fonctions le 17 janvier 2005. • Le Groupe fonctionne avec une organisation en ”râteau” par branches d’activité. Cette organisation rend plus facile un contrôle des filiales. • Le contrôle et la coordination de l’activité des branches reposent sur l’organisation suivante : • Le Comité Exécutif (Comex) du Groupe : Il est composé des membres du Directoire et des directeurs généraux de branches. Il se réunit mensuellement pour : - examiner l’activité, les perspectives et les résultats de chaque branche ; - coordonner l’activité des différentes branches ; - mener une réflexion stratégique et arrêter les actions à mener ; -contrôler la bonne application de la politique générale et de la stratégie arrêtées. • Les Comités de branche et / ou d’activité : Ils sont composés, a minima, du Président du Directoire, du directeur financier du Groupe, du directeur général de branche, du directeur financier de la branche ou de l’activité. Il se réunit une fois par trimestre pour, notamment : - examiner l’activité et les résultats - décider des investissements - réviser les orientations stratégiques 106 Tous les deux mois au maximum, le directeur financier du Groupe, qui est également membre du Directoire, réunit les directeurs financiers de chaque branche pour : - faire le point sur l’activité ; - examiner la situation et les perspectives financières ; - faire le point sur les financements en place, les éventuels dérapages et les besoins prévisionnels ; - préparer le passage aux nouvelles normes comptables. • Il est également systématiquement institué un organe de contrôle dans les filiales étrangères où la forme sociale induit une direction générale individuelle. Situation financière • La réunion des directeurs financiers : Dans cet organe de contrôle siègent le directeur de branche et le directeur financier de branche. Cet organe se réunit au moins deux fois par an. Cela s’ajoute au ”reporting” mis à la charge du dirigeant de filiale. 3.2 Procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information financière et comptable • Les procédures de reporting et de budget, puis d’élaboration et de contrôle des comptes consolidés sont présentées ci-dessous : Procédures de budget et de reporting • Les processus de reporting et de budget peuvent être résumés comme suit : - établissement et approbation d’un budget détaillé annuel (compte de résultat et plan d’investissement) - reporting mensuel par filiale, puis par branche détaillant les résultats cumulés et mensuels ainsi que des données en volume - analyse détaillée des écarts constatés avec le budget et l’année précédente tous les mois par le Comité Exécutif - actualisation des prévisions trois fois par an Procédures d’élaboration et de contrôle des comptes • Une consolidation des comptes du Groupe est réalisée tous les semestres (bilan, compte de résultat, tableaux de variation des flux de trésorerie et de variation des capitaux propres). • La société mère utilise les systèmes comptables (logiciels) Sage pour les comptes du holding et Sage Concept pour la consolidation des comptes des filiales. • Les liasses de consolidation et leur conformité aux règles comptables du Groupe font l’objet d’une revue systématique par les auditeurs locaux. IV – Passage aux nouvelles normes comptables (IFRS) • Bien que le Comité des comptes ait déjà travaillé sur l’incidence pour le Groupe du passage aux normes IFRS, le Directoire a décidé de ne pas communiquer tant que toutes les informations ne seront pas complètes et fiabilisées conformément recommandations de l’AMF. • Les premiers comptes publiés par Groupe Gascogne en IFRS seront les comptes semestriels de l’exercice 2005. Ils seront alors comparés aux comptes du 1er semestre 2004 retraités en normes IFRS. Le 25 mars 2005, Le Président du Conseil de Surveillance 107 Situation financière II.8 Rapports des Commissaires aux Comptes sur les comptes sociaux II.8.1. Rapport général des Commissaires aux Comptes Exercice clos le 31 décembre 2004 Mesdames, Messieurs, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2004, sur : • le contrôle des comptes annuels de la société Groupe Gascogne S.A., tels qu’ils sont joints au présent rapport ; • la justification de nos appréciations ; • les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes. 1. Opinion sur les comptes annuels • Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. 2. Justification des appréciations • En application des dispositions de l’article L.225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance l’élément suivant : - Votre société est conduite à effectuer des estimations et à formuler des hypothèses relatives aux modalités d’évaluation des titres de participation, telles que décrites dans la note III-3 de l’annexe des comptes. Dans le cadre de nos appréciations, nous avons vérifié le bien fondé de l’approche retenue ainsi que la cohérence des hypothèses utilisées et des évaluations qui en résultent. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport. 108 spécifiques prévues par la loi. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Paris et Paris La Défense, le 22 avril 2005 Situation financière 3. Vérifications et informations spécifiques • Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications Les Commissaires aux Comptes KPMG Audit Département de KPMG S.A. Thierry Colatrella Jean H. Legorju Associé Commissaire aux Comptes II.8.2. Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées Exercice clos le 31 décembre 2004 Mesdames, Messieurs, • En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous devons vous présenter un rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés. Conventions autorisées au cours de l’exercice • Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence de conventions, mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 117 du décret du 23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention visée à l'article L. 225-86 du Code de commerce. Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice. 1. Parrainage de l’Association pour la Découverte du Patrimoine Landais (ADPL) Nature et objet : - Octroi d’une subvention à l’association ADPL pour son fonctionnement courant, - Mise à disposition gratuite de la maison Pierre Benoît et du bâtiment construit par Groupe Gascogne S.A. à l’association ADPL afin que celle-ci y installe un musée ouvert à la visite du public. 109 Situation financière Modalités : Groupe Gascogne n’a octroyé aucune subvention à l’association ADPL au cours de l’exercice 2004. 2. Conventions de prestations de services Nature et objet : - Prestations délivrées par les services de la société mère : elles sont constituées des relations publiques et du « loyer social » (les charges de structure de votre société sont réparties entre ses différentes filiales en fonction du montant de leurs capitaux propres). - Mise à disposition de dirigeants. - Utilisation du pavillon de Woolsack. Modalités : Au titre de ces prestations, Groupe Gascogne S.A. a facturé les montants suivants à ses filiales au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2004 : Relations publiques et loyer social Autres 1 100 458 460 976 Gascogne Emballage 437 789 214 111 Cenpac 593 996 469 148 Sopal 695 392 215 080 Escobois 737 610 220 328 - 116 173 230 988 98 985 172 740 26 404 226 626 35 144 - 2 586 (En euros) Papeteries de Gascogne Forestière de Gascogne Sachsa Verpackung Aigis Chupin GPL Lecopin - 468 Landes Opportunités - 800 190 812 - 4 386 411 1 860 203 Sopal Panoval Total 110 Nature et objet : Les conventions de prestations financières concernent des mises à disposition de fonds sous forme d'avances en compte courant ou sous forme de prêts aux différentes sociétés du groupe. Modalités : Les intérêts sont facturés au taux Euribor. Au titre de ces prestations, Groupe Gascogne S.A. a facturé les montants suivants à ses filiales au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2004 : Situation financière 3. Conventions de prestations financières Intérêts facturés (En euros) Gascogne Emballage 10 980 Cenpac 71 200 Escobois 41 493 Gascogne Deutschland 161 002 Sopal Panoval 74 835 Total 359 510 • Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Paris et Paris La Défense, le 22 avril 2005 KPMG Audit Département de KPMG S.A. Thierry Colatrella Jean H. Legorju Associé Commissaire aux Comptes 111 Situation financière II .9 Autre rapport des Commissaires aux Comptes Rapport des Commissaires aux Comptes établi en application du dernier alinéa de l'article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance de la société Groupe Gascogne S.A, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière Exercice clos le 31 décembre 2004 Mesdames, Messieurs les actionnaires, • En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Groupe Gascogne S.A. et en application des dispositions du dernier alinéa de l'article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-68 du Code de commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2004. • Il appartient au Président du Conseil de Surveillance de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil de Surveillance et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la société. Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations données dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. • Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Celle-ci requiert la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Ces diligences consistent notamment à : - prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne, ainsi que des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, présentés dans le rapport du Président ; - prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations ainsi données dans le rapport. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, contenues dans le rapport du Président du Conseil de Surveillance, établi en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225- 68 du Code de commerce. Paris et Paris La Défense, le 22 avril 2005 KPMG Audit Département de KPMG S.A. 112 Thierry Colatrella Jean H. Legorju Associé Commissaire aux Comptes 2004 2003 2002 2001 2000 I - Capital en fin d'exercice a. Capital social (en K€) 29 256 29 209 28 933 28 892 28 201 1 950 378 1 947 266 1 928 916 1 926 154 1 879 171 134 318 134 318 134 318 124 641 60 000 6 260 5 535 7 862 5 494 5 774 3 887 7 400 9 880 11 877 8 196 (53) (40) 28 (8) 301 3 020 7 061 9 401 11 027 6 453 3 901* 5 265 5 208 5 201 5 758 2,02 3,82 5,11 6,17 4,20 1,55 3,63 4,87 5,72 3,43 2,00* 2,70 2,70 2,70 3,00 18 16 19 16 19 b. Montant masse salariale de l'exercice (en K€) 2 262 1 570 2 092 1 819 2 129 c. Montant versé pour avantages sociaux (en K€) 903 680 859 796 871 b. Nombre d' actions émises c. Nombre d'actions détenues par la société Situation financière II.10 Résultats des cinq derniers exercices et inventaire des valeurs mobilieres detenues en portefeuille au 31 décembre 2004 (société mère) II - Opérations et résultats exercice (en K€) a. Chiffre d'affaires hors taxes b. Résultat avant impôt, amortissements et provisions c. Impôts sur les bénéfices d. Résultat après impôt, amortissements et provisions e. Résultat distribué au titre de l'exercice III - Résultat par action (en euros) a. Résultat après impôt avant amortissements et provisions b. Résultat après impôt et amortissements et provisions c. Dividende net distribué par action IV - Personnel a. Effectif moyen des salariés de l'exercice * Soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale Ordinaire du 06 juin 2005 113 Situation financière Inventaire des valeurs mobilières détenues en portefeuille au 31 décembre 2004 (en milliers d’euros) Nombre Nature % Sociétés Actions de Participation Dépréciation Valeur Nette 121 003 121 003 21 433 727 468 A 100,00 % Cenpac 21 433 226 480 A 100,00 % Chupin Emballage 6 555 6 555 1 152 637 A 99,62 % 31 770 31 770 Escobois 10 A 0,20 % 451 422 A 100,00 % Gascogne Emballage 1 000 000 A 100,00 % 322 162 A 2 500 A 1 P 10,00 % 1 P 100,00 % Gascogne Deutschland 37 000 100,00 % 120 000 100,00 % Forestière de Gascogne 1 1 8 255 8 255 Papeteries de Gascogne 19 594 19 594 100,00 % Sopal 20 663 20 663 100,00 % Landes Opportunités 40 40 Sachsa 835 835 2 860 2 860 Aigis 7 017 7 017 Sopal Panoval 1 980 1 980 Autres titres hors participation 53 9 Caisse Régionale Crédit Agricole 3 3 2 050 P 1 P 0,01 % Compagnie des Landes 1 1 1 P 0,01 % Coop. Agr. Forestière Sud-Atlantique 1 1 20 A 0,40 % Sté Developpement Economie Forestière 3 3 299 A 1,30 % Aquitaine Création Innovation 12 A 0,03 % Cofogar Total A : Actions P : Parts sociales 114 Valeur d'Acquisition 44 - 1 1 121 056 121 012 Première résolution L'Assemblée Générale, après avoir entendu : • la lecture du rapport de gestion du Directoire sur l'activité et la situation de la Société et du Groupe pendant l'exercice 2004 et sur les comptes annuels sociaux et consolidés dudit exercice, • la lecture du rapport du Président du Conseil de Surveillance prévu par l’article L. 225-68 du Code de Commerce, • la présentation des observations du Conseil de Surveillance, • la lecture du rapport des Commissaires aux Comptes sur l'exécution de leur mission au cours dudit exercice, Situation financière II.11 - Résolutions de l’Assemblée Générale Ordinaire du 6 juin 2005 approuve les comptes annuels sociaux se soldant par un bénéfice de 3 019 949,28 € et les comptes consolidés se soldant par un bénéfice de 951 761 € dudit exercice tels qu'ils lui sont présentés ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports. • L'Assemblée Générale donne, en conséquence, quitus entier et sans réserve au Directoire, aux membres du Conseil de Surveillance et aux Commissaires aux Comptes pour l'exécution de leur mandat au cours de l'exercice. Deuxième résolution • L'Assemblée Générale prend acte du rapport établi par les Commissaires aux Comptes en application de l’article L 225-86 du Code de Commerce et constate qu’aucune nouvelle convention réglementée n’est intervenue durant l’exercice. Troisième résolution • L’Assemblée Générale constate que le bénéfice net comptable à prendre en considération pour l'affectation du résultat est de 3 019 949,28 €. • L’Assemblée Générale décide de prélever sur ce résultat la somme de 4 668 € afin de doter complètement la réserve légale. • Le solde, soit 3 015 281,28 €, majoré du report à nouveau : 334.931,60 € s’élève donc à 3 350 212,88 €. Il est décidé de le majorer d’une somme de 550 543,12 € par prélèvement sur le poste ”réserve facultative” afin de le porter à 3 900 756 € et de l’affecter intégralement en dividendes à distribuer. • L’Assemblée générale décide enfin de virer les sommes figurant au compte de la réserve spéciale des plus values à long terme au compte de réserve ordinaire. • Elle décide aussi de prélever sur la réserve ordinaire ainsi dotée, un montant égal à la taxe exceptionnelle exigible, instituée par la loi de finances rectificative pour 2004, pour l’affecter au crédit du compte report à nouveau. Quatrième résolution • En conséquence de la résolution qui précède, l'Assemblée Générale fixe le dividende revenant à chaque action au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2004 à 2 €. • Ce dividende sera mis en paiement le 5 juillet 2005. • L'Assemblée Générale reconnaît en outre qu'au titre des trois derniers exercices, il a été distribué les dividendes suivants : Exercices Montant Avoir Fiscal Revenu Global 2001 2,70 € 1,35 € 4,05 € 2002 2,70 € 1,35 € 4,05 € 2003 2,70 € 1,35 € 4,05 € 115 Situation financière Cinquième résolution L’Assemblée Générale ratifie la cooptation de Monsieur Gérard HIGUINEN, demeurant 8 avenue Ernest Cadet à Chaville (92370), en qualité de membre du Conseil de Surveillance, en remplacement de M. Michel ROUX de LUZE, démissionnaire, pour la durée du mandat restant à courir de ce dernier, soit jusqu’à l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2005. Sixième résolution L’Assemblée Générale ratifie la cooptation de Monsieur Christian MARTIN, demeurant 17 allées de Tourny à Bordeaux (33000), en qualité de membre du Conseil de Surveillance, en remplacement de M. Pierre SARGOS, démissionnaire, pour la durée du mandat restant à courir de ce dernier, soit jusqu’à l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2005. Septième résolution L’Assemblée Générale décide de donner pouvoir au Directoire, jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire qui se tiendra en 2007, pour émettre en une ou plusieurs fois des obligations privées dont la souscription sera réservée au personnel du Groupe adhérant aux Fonds communs de placement rattachés au Plan d’Epargne d’Entreprise, à concurrence d’un montant maximum de 15 000 000 €. Huitième résolution L’Assemblée Générale fixe à la somme de 110 000 € le montant maximal des jetons de présence susceptibles d’être versés au Conseil de Surveillance, au titre de l’exercice 2005. Neuvième résolution L’Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal de la présente assemblée à l’effet d’effectuer toutes les formalités prévues par la loi. 116 • Groupe Gascogne SA - 650 avenue Pierre Benoit - BP 98 40993 Saint-Paul-lès-Dax Cedex. III.1.2 – Forme et législation de l’émetteur • Société Anonyme régie par la législation française. III.1 3 – Conseil de Surveillance et Directoire au 31 décembre 2004 Conseil de Surveillance au 31 décembre 2004 • Philippe BLANC Président du Conseil de Surveillance Administrateur du Groupe Sud-Ouest Président du Conseil de Surveillance de la Banque Pelletier Président-Directeur Général des Dérives Résiniques et Terpeniques Président du Conseil de Surveillance de la société Renseignements de caractère général III.1.1 - Dénomination sociale et siège social Aquitaine Création Innovation • Jacques LOPPION Vice-Président du Conseil Membre des Conseils de Surveillance de : de Surveillance - SGL Carbon (Allemagne) - KME (Allemagne) Président de SAI • Catherine FARGEON Membre du Conseil de Surveillance • Gérard HIGUINEN Membre du Conseil Co-Président du Directoire de Pomona de Surveillance Président de : - Agd SAS - Arguelles Jose SAS - Ets Boix SAS - Est Distribution SAS - Ets Fournier Varlet Guillaume SAS - Frigo 50 SAS - Haupydis SAS - Limoges Primeurs SAS - Marée du Cotentin SAS - Pecheries Oceanes SAS - Pecheries de Cornouaille SAS - Real Holding SAS - Sicaer SAS - Ets Thomas Olano SAS - Toulouse Fromages SACS - Viviers du Porsguen SAS 117 Renseignements de caractère général Co-Gérant de : - Coboma SARL - Pomona Import SARL - Primeurs du Berry SARL - Fibahi Directeur Général de : - Avon SAS - Ballester et Senechal SAS - Banexo SAS - Bureau SAS - Chapoy SAS - Distribution et Promotion en Frais - Disfruits SAS - Fruidor SAS - Jlm Primeurs SAS - Les Crudettes SAS - Ets Marien SAS - Pomona Episaveurs SAS - Savco SAS Représentant permanent de Pomona Episaveurs gérante de : - SCI du Clafos - SCI l’Egalité Gérant de PPF LUX (Luxembourg) Administrateur de Bargosa (Espagne) • Christian MARTIN Membre du Conseil Gérant de Christian MARTIN et Associés de Surveillance • Jérôme MONTOYA Membre du Conseil Directeur Financier de la branche Distribution Surveillance de Président du Conseil de Surveillance du Fonds Commun de placement Gascogne Investissement (salariés) Représentant permanent de Cenpac au Conseil d’Administration de Mupa Emballages S.A. • Pierre NEURRISSE Membre du Conseil de Surveillance • Jean-François SAGLIO Membre du Conseil Président de Packfinance de Surveillance Administrateur de : - EEM - Petrojet Vice-Président de SCH et BNFL SA 118 Membre du Conseil Yves-Claude ABESCAT de Surveillance Représentant permanent Directeur de la Banque d’Investissement des Entreprises de la Société Générale et Membre du Comité de Direction Groupe Président Directeur Général de Salvepar Administrateur de : - Société Générale Marocaine de banque - Ipsos - 21 Centrale Partners - François Charles Oberthur Fiduciaire Représentant permanent de SGCD au Conseil de : - Oberthur Smart Cards - Lt Participations (Groupe Ipsos) • Société Ober Membre du Conseil Président de Verneuil participations S.A. Frédéric DOULCET de Surveillance Président de : Représentant permanent - Sairo SAS - Ober SAS - La Tête dans les nuages Administrateur de Duc SA Co-Gérant de verneuil et Associés • CAPE Holding Membre du Conseil Représentant permanent de Cape holding au François LESCHALLIER de LISLE Surveillance de Conseil de : Représentant permanent Renseignements de caractère général • S.G. Capital Developpement - Financière Tractel - Immobilière Dumoulin - Dufour Yachts - Kappa 26 - International Sailing Boats SPA Représentant permanent de Idia Participations au Conseil de : - Rep holding - Bacou Dalloz Les membres du Conseil de Surveillance détiennent 193.836 actions au 28 février 2005. 119 Renseignements de caractère général Directoire au 31 décembre 2004 • François VITTOZ Président du Directoire Président de Cenpac SAS • Dominique DURAND Directeur Général branche Emballage Souple Membre du Directoire Président du Conseil de Surveillance (Beirat) de Sachsa Verpackung (RFA) et Sopal PKL Président de Sopal SASU et de Sopal Panoval Président-Directeur Général de Aigis SA Président du Conseil de Surveillance de Sopal BV Trésorier adjoint de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Landes • Bruno VIZIOZ Membre du Directoire Directeur Financier du Groupe Dirigeant associé de GPL SAS Président-Directeur Général de Landes Opportunités Représentant permanent de Groupe Gascogne S.A. au Conseil d’Aigis Les membres du Directoire détiennent 5.293 actions au 28 février 2005. Comité éxécutif au 31 décembre 2004 • François VITTOZ • Bruno VIZIOZ Président du Directoire Directeur Financier du Groupe et membre du Directoire • Emmanuel TAILLEZ • Dominique DURAND Directeur Général branche Emballage Souple • Guy-Michel SEMBRES Directeur Général branche Papier Commissaires aux Comptes • KPMG, représenté par Thierry COLATRELLA • Xavier BOROTRA • Jean Henri LEGORJU • Pierre MANIGAND Suppléant Directeur Général branche Bois et membre du Directoire Titulaire Titulaire Suppléant III.1.4 - Constitution et durée • La société a été constituée en 1925. Elle a été transformée en société holding à compter du 1 expirera le 2 juillet 2085, sauf cas de dissolution anticipée ou prorogation. 120 er juillet 1986. Sa durée Conformément à l'article 3 des statuts, la Société a pour objet : • l'exploitation directe ou indirecte par l'entremise de ses filiales et participations, de tous fonds d'industrie et de commerce principalement dans les secteurs d'activité ”bois - papier – emballages” ou tout autre secteur connexe ou complémentaire ; • la gestion des titres des filiales et participations qu'elle détient ou détiendra ; • la participation directe ou indirecte dans toutes opérations industrielles ou commerciales pouvant se rattacher aux secteurs d'activité ci-dessus, notamment par voie de création de sociétés nouvelles, de souscription ou d'achat de titres ou droits sociaux, de fusion, scission, apport partiel d'actif, commandite, société en participation ou autrement ; • et plus généralement, toutes opérations, de quelque nature que ce soit, se rattachant directement ou indirectement à l'objet social ou susceptibles d'en faciliter l'extension ou le développement. III.1.6 - Registre du commerce et des sociétés • RCS : DAX B 895 750 412 • Code APE : 741 J III.1.7 - Consultation des documents juridiques • Les documents juridiques relatifs à Groupe Gascogne S.A. (statuts, procès verbal de l’assemblée générale, rapports des Renseignements de caractère général III.1.5 - Objet social Commissaires aux Comptes et tous les documents mis à la disposition des actionnaires) peuvent être consultés auprès du secrétariat du Conseil, au siège social, 650 avenue Pierre Benoit à St Paul lès Dax (Landes). III.1.8 - Exercice social • L'année sociale commence le 1er janvier et s'achève le 31 décembre de chaque année. III.1.9- Clauses statutaires particulières Article 9 – Déclaration de franchissement de seuil • Les dispositions de l’article L 233-7 du Code de commerce s’appliquent à tout actionnaire qui vient à posséder un nombre d’actions représentant 2,5 pour cent du capital ou des droits de vote ou un multiple de 2,5 pour cent du capital ou des droits de vote. Toutes les déclarations de seuil doivent être effectuées par lettre recommandée avec accusé de réception adressée au siège social. • En cas de non-respect de l’obligation de déclaration de franchissement des seuils statutaires mentionnés à l’alinéa qui précède, les dispositions des deux premiers alinéas de l’article L.233-14 du Code de commerce s’appliqueront à la demande consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée Générale, d’un ou plusieurs actionnaires détenant une fraction au moins égale à 2,5 pour cent du capital ou des droits de vote. 121 Renseignements de caractère général Article 10 – Droits et obligations attachés aux actions • La possession d'une action emporte de plein droit adhésion aux statuts et aux résolutions régulièrement adoptées par toutes les Assemblées Générales. • Les actionnaires ne supportent les pertes qu'à concurrence de leurs apports. • Chaque action donne droit à une part proportionnelle à la quotité du capital qu'elle représente dans les bénéfices et dans l'actif social. Le cas échéant, et sous réserve de prescriptions légales impératives, il sera fait masse entre toutes les actions indistinctement de toutes exonérations ou imputations fiscales, comme de toutes taxations susceptibles d'être prises en charge par la société, avant de procéder à tout remboursement au cours de l'existence de la société ou à sa liquidation, de telle sorte que, compte tenu de leur valeur nominale respective, toutes les actions alors existantes reçoivent la même somme nette quelles que soient leur origine et leur date de création. • Les droits et obligations attachés à l'action suivent le titre dans quelques mains qu'il passe. La possession d'une action emporte, de plein droit, adhésion aux statuts de la société et aux résolutions prises par l'Assemblée Générale. • Les héritiers ou créanciers d'un actionnaire ne peuvent, sous quelque prétexte que ce soit, requérir l'apposition des scellés sur les biens et papiers de la société, en demander le partage ou la licitation, ni s'immiscer en aucune manière dans les actes de son administration ; ils doivent, pour l'exercice de leurs droits, s'en rapporter aux inventaires sociaux et aux décisions de l'Assemblée Générale. Article 11 – Directoire • Un Directoire administre et dirige la société sous le contrôle d'un Conseil de Surveillance. Le nombre de ses membres est fixé par le Conseil de Surveillance sans pouvoir excéder le chiffre de cinq. Si un siège est vacant, le Conseil de Surveillance doit pourvoir à la vacance. Les membres du Directoire, personnes physiques, peuvent être choisis en dehors des actionnaires. Nommés par le Conseil de Surveillance, ils peuvent aussi être révoqués par celui-ci. Le Directoire est nommé pour une durée de quatre ans. • Tout membre du Directoire est réputé démissionnaire d'office lorsqu'il atteint l'âge de soixante-cinq ans. Les réunions du Directoire peuvent se tenir même en dehors du siège social. Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres en exercice, chacun d'eux disposant d'une voix. Le vote par représentation est interdit. En cas de partage, la voix du Président du Directoire est prépondérante. Les procès-verbaux des délibérations du Directoire, lorsqu'il en est dressé, sont établis sur un registre spécial et signés du Président et d'un autre membre. Les copies ou extraits de ces procès-verbaux sont valablement certifiés par le Président ou un Directeur Général. • Le Directoire est investi à l'égard des tiers des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société, dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux expressément attribués par la loi au Conseil de Surveillance et aux assemblées d'actionnaires. En outre, à titre de mesure interne non opposable aux tiers, le Directoire devra obtenir l’autorisation du Conseil de Surveillance dans les cas suivants : - pour toute décision d’investissement industriel d’un montant unitaire supérieur à deux millions d’euros ; - pour toute décision relative à une prise de participation supérieure ou égale à 10 pour cent du capital d’une société cotée ou non, ou d’un montant supérieur à trois millions d’euros, réalisée par tous moyens y compris par échange de titres ; - pour toute décision portant sur le capital susceptible d’entraîner une modification supérieure à 0,5 pour cent des fonds propres de la société. 122 clôture de chaque exercice, il lui présente, aux fins de vérification et de contrôle, les documents comptables qui doivent être soumis à l'assemblée annuelle. • Le Conseil de Surveillance confère à l'un des membres du Directoire la qualité de président, mais le Directoire assume en permanence la direction générale de la société. • Le Président du Directoire représente la société dans ses rapports avec les tiers. Le Conseil de Surveillance peut attribuer le même pouvoir de représentation à un ou plusieurs membres du Directoire qui portent alors le titre de directeur général. La présidence et la direction générale peuvent être retirées à ceux qui en sont investis par décision du Conseil de Surveillance. Vis-à-vis des tiers, tous actes engageant la société sont valablement accomplis par le Président du Directoire ou tout membre ayant reçu du Conseil de Surveillance le titre de directeur général. Article 12 – Conseil de Surveillance • Un Conseil de Surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion de la société par le Directoire. Il est composé de cinq membres au moins et de douze au plus. • Conformément aux prescriptions légales, chaque membre est tenu d’être propriétaire d’un nombre d’actions déterminé. Ce nombre est fixé à 25. • Les membres du Conseil sont nommés pour six années par l'Assemblée Générale Ordinaire qui peut les révoquer à tout moment. Renseignements de caractère général • Une fois par trimestre au moins, le Directoire présente un rapport au Conseil de Surveillance. Dans les trois mois de la • Le nombre des membres du Conseil de Surveillance ayant atteint l'âge de soixante-dix ans ne peut dépasser le tiers des membres du Conseil. Lorsque l'âge limite est atteint, le membre le plus âgé est réputé démissionnaire d'office. En outre, le nombre des membres ayant atteint l’âge de quatre-vingt ans ne peut être supérieur à deux. Si ce nombre est dépassé, le membre le plus âgé est réputé démissionnaire d’office. • Le Conseil élit parmi ses membres un président et un vice-président qui sont chargés de convoquer le Conseil par tous moyens écrits et d'en diriger les débats et qui exercent leurs fonctions pendant la durée du mandat du Conseil de Surveillance. Le président et le viceprésident sont des personnes physiques. • Le Conseil de Surveillance délibère et prend ses décisions dans les conditions prévues par la loi. Article 13 – Assemblées d’actionnaires • Les assemblées d'actionnaires sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par la loi et les règlements. • Elles sont réunies au lieu indiqué dans l’avis de convocation. • Les titulaires d'actions nominatives inscrites en compte depuis cinq jours au moins avant l'assemblée peuvent assister à cette assemblée sans formalité préalable. Les propriétaires d'actions au porteur doivent, pour avoir le droit d'assister à l'Assemblée Générale, déposer au siège social, cinq jours au moins avant cette assemblée, les certificats d'immobilisation relatifs à leurs titres. • Le délai prévu pour le dépôt des certificats d'immobilisation est de plein droit réduit à trois jours pour les Assemblées Générales Extraordinaires autres que la première. 123 Renseignements de caractère général • Lors de la réunion de l'assemblée, l'assistance personnelle de l'actionnaire annule toute procuration ou vote par correspondance. • Il n'est tenu compte que des formules de vote par correspondance qui sont parvenues à la société trois jours au moins avant l'assemblée. • En cas de conflit entre ces deux modes de participation, la procuration prime le vote par correspondance, quelle que soit la date respective de leur émission. • Tout actionnaire propriétaire d'actions d'une catégorie déterminée peut participer aux assemblées spéciales des actionnaires de cette catégorie, dans les conditions visées ci-dessus. • Sauf l'effet du droit de vote double, le droit de vote attaché aux actions est proportionnel à la quotité du capital social qu'elles représentent. Le droit de vote attaché aux actions dont la propriété est démembrée appartient à l’usufruitier. • Un droit de vote double est attribué, dans les conditions légales, à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justifié d'une inscription nominative depuis trois ans au moins au nom d'un même actionnaire. De même, ce droit de vote double est attribué, en cas d'augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d'émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d'actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit. III.1.10 Politique en matière de gouvernement d’entreprise • L’adoption par Groupe Gascogne S.A., en 2000, de la structure à Directoire et Conseil de Surveillance permet de séparer les pouvoirs de gestion et de contrôle de la gestion. Cette structure duale favorise, par essence, le contrôle par les représentants des actionnaires (le Conseil de Surveillance) des actes de gestion réalisés par le management (le Directoire). Ce contrôle est régi par la loi et par les statuts de l’entreprise, dont les dispositions principales sont rappelées dans le paragraphe III-1-9 ci-dessus. • Le Conseil de Surveillance comprend en son sein plusieurs membres répondant aux critères d’indépendance généralement admis. Deux nouveaux membres répondant à ces critères ont rejoint le Conseil en 2004, en lieu et place de deux membres démissionnaires. • Trois Comités spécialisés, qui sont des émanations du Conseil, ont été créés : Comité de stratégie, Comité des comptes et Comité des rémunérations. Ces Comités ont tenu leurs premières réunions dès le second semestre de l’exercice. • Enfin, un auditeur interne a rejoint le Groupe dans les premiers jours de 2005. 124 les suivants : (En milliers d’euros) KPMG Montant % 2003 2004 2003 2004 Jean-Henri LEGORJU Montant % 2003 2004 2003 2004 Audit - Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés - Missions accessoires 511 555 - - 34 72 - - 72 4 - - - - - - 583 559 87 % 75 % 34 72 100 % 100 % - Juridique, fiscal, social 59 182 - - - - - - - Croissance externe 27 - - - - - - - Sous-total 86 182 13 % 25 % - - - - 741 100 % 100 % 34 72 Sous-total Autres prestations Total 669 100 % 100 % Renseignements de caractère général • Les honoraires versés aux Commissaires aux Comptes et aux membres de leur réseau durant l’exercice 2004 sont III.2 - Renseignements de caractère général concernant le capital III.2.1 - Montant du capital • Au 17 mars 2005, le capital social est de 29 255 670 € , divisé en 1 950 378 actions de 15 € de nominal chacune, entièrement libérées. • Compte tenu de l’existence du droit de vote double pour les actions détenues en compte nominatif depuis plus de trois ans, le nombre total de droits de vote s’établit à 2 604 812, sur la base des dernières données disponibles au 28 février 2005, déduction faite de l’auto-détention et de la suppression d’une partie des droits de vote d’un actionnaire. 125 Renseignements de caractère général III.2.2 - Autres titres donnant accès au capital • En dehors des options de souscription décrites dans le rapport spécial en II.2.2.5.1, il existe dans le cadre du plan d’épargne entreprise des obligations convertibles non cotées, détenues par le fonds commun de placement Gascogne Expansion. • Ci dessous les différents emprunts en cours en vertu des autorisations des Assemblées Générales Extraordinaires des 7 juin 1993 et 25 mai 1998 : Emprunts en cours Date d'autorisation du Conseil Emprunt Prix d'émission annuel et nominal en euro en euro Taux Date d'émission Durée Date de Nombre conversion d'obligations mars 2000 211 914 80,00 € 6% 01/04/00 5 ans 01/04/05 mars 2001 294 500 95,00 € 6% 01/04/01 5 ans 01/06/06 Amortissement Total 2 650 3 100 - 1 023 4 727 • Le Conseil de Surveillance de ce fonds a décidé de convertir les obligations en actions à l’échéance de la durée de l’emprunt à raison d’une action pour une obligation si à cette date, le cours de l’action est au moins égal à 102 % du prix d’émission. Dans le cas contraire, les obligations sont remboursées au pair à l’échéance. Dans l’hypothèse où les 4 727 obligations convertibles en actions seraient converties, elles représenteraient 4 727 actions, soit 0,242 % du capital au 17 mars 2005. 126 • En vertu des pouvoirs conférés par les Assemblées Générales Extraordinaires des 6 juin 1988, 7 juin 1993 et 25 mai 1998, le Directoire a consenti des options de souscription d'actions de la société, au bénéfice de certaines catégories de personnel. • Restent à lever au 17 mars 2005 : 112 700 options équivalant à 112 700 actions. Informations sur les options de souscription ou d’achat d’actions Date de la décision Nombre total dont d'actions attribuées aux attribuées mandataires sociaux 30/01/1998 68 600 21 600 dont attribuées aux salariés Point de départ d'exercice des options Date Prix de d'expiration souscription ou d'achat 47 000 31/01/2003 30/01/2008 65,86 € Nombre Nombre d'actions d'actions levées au restantes au 17 mars 05 17 mars 05 5 300 63 300 5 200 26/03/1999 5 200 2 500 2 700 26/03/2004 25/03/2009 71,80 € - 24/03/2000 5 500 1 500 4 000 24/03/2005 24/03/2010 65,25 € - 5 500 18/09/2000 2 000 - 2 000 18/09/2005 17/09/2010 68,65 € - 2 000 09/02/2001 5 400 5 400 - 09/02/2006 08/02/2011 78,20 € - 5 400 18/04/2001 11 300 500 10 800 18/04/2006 17/04/2011 81,05 € - 11 300 1 000 12/09/2006 12/09/2001 1 000 - 07/12/2001 5 000 5 000 08/03/2002 1 500 - 11/09/2011 76,64 € - 1 000 07/12/2006 06/12/2011 75,00 € - 5 000 1 500 08/03/2007 07/03/2012 69,69 € - 1 500 - 30/04/2002 700 - 700 30/04/2007 29/04/2012 76,35 € - 700 07/02/2003 8 800 2 250 6 550 07/02/2007 07/02/2011 73,55 € - 8 800 05/05/2003 3 000 3 000 - 05/05/2007 05/05/2010 63,11 € - 3 000 118 000 41 750 5 300 112 700 Total 76 250 Renseignements de caractère général III.2.3 - Option de souscription d’actions Pas d’options de souscription ou d’achat d’actions annulées durant l’exercice. III.2.4 - Titres non représentatifs du capital • Néant. 127 Renseignements de caractère général III.2.5 – Évolution du capital III.2.5.1 Évolution en francs Exercice Opérations (en francs) Nature 1 312 000,00 3 337 375,00 1 336 720,00 5 662 873,00 31/12/1998 01/01/1999 Levées d'options augmentation de capital prime d'émission Émission d'actions réservée au fonds commun de placement augmentation de capital des salariés prime d'émission Annulation d'actions réduction du capital Levées d'options augmentation de capital (en cours à la clôture) prime d'émission 240 000,00 597 000,00 1 200 000,00 4 800 000,00 -16 070 800,00 1 864 000,00 4 636 700,00 31/12/1999 01/01/2000 Levées d'options augmentation de capital prime d'émission Levées d'options augmentation de capital prime d'émission Conversion du capital en euros augmentation de capital 22/05/2000 128 Nombre d’actions de 80 F de nominal 158 456 240 1 312 000 1 980 703 16 400 1 336 720 16 709 161 104 960 2 013 812 161 104 960 240 000 2 013 812 3 000 1 200 000 15 000 -16 070 800 1 864 000 -200 885 23 300 148 338 160 1 854 227 148 338 160 81 040 1 854 227 1 013 216 000 2 700 34 174 112 182 809 312 1 857 940 Montants 01/01/1998 Levées d'options augmentation de capital prime d'émission Émission d'actions réservée au augmentation de capital fonds commun de placement prime d'émission des salariés Capital social (en francs) 81 040,00 201 587,00 216 000,00 899 100,00 34 174 112,00 Droits de vote double 240 854 276 192 Évolution en euros Exercice Opérations (en euros) Nature 22/05/2000 Émission d'actions réservée au augmentation de capital fonds commun de placement prime d'émission des salariés Levées d'options augmentation de capital prime d'émission Conversion d’obligations du augmentation de capital fonds communde placement prime d'émission des salariés 31/12/2000 236 835,00 677 821,77 41 250,00 147 634,33 40 380,00 173 022,92 150 600,00 496 113,80 527 145,00 1 472 843,13 27 000,00 123 930,00 31/12/2001 01/01/2002 Levées d'options augmentation de capital prime d'émission 41 430,00 138 358,04 31/12/2002 01/01/2003 Émission d'actions réservée au augmentation de capital fonds commun de placement prime d'émission des salariés Levées d'options augmentation de capital prime d'émission 31/12/2003 210 000,00 722 540,00 65 250,00 220 631,00 01/01/2004 Levées d'options augmentation de capital prime d'émission 31/12/2004 Nombre d’actions de 15 € de nominal 27 869 100 236 835 1 857 940 15 789 41 250 2 750 40 380 2 692 28 187 565 1 879 171 28 187 565 150 600 1 879 171 10 040 527 145 35 143 27 000 1 800 28 892 310 1 926 154 28 892 310 41 430 1 926 154 2 762 28 933 740 1 928 916 28 933 740 210 000 1 928 916 14 000 65 250 4 350 29 208 990 1 947 266 29 208 990 46 680 1 947 266 3 112 29 255 670 1 950 378 Montants 01/01/2001 Levées d'options augmentation de capital prime d'émission Émission d'actions réservée au augmentation de capital fonds commun de placement prime d'émission des salariés Conversion d’obligations du augmentation de capital fonds commun de placement prime d'émission des salariés Capital social (en euros) 46 680,00 163 348,00 Droits de vote double 285 999 296 358 Renseignements de caractère général III.2.5.2 313 266 586 115 959 863 129 Renseignements de caractère général III.3 - Répartition actuelle du capital et des droits de vote Répartition du capital et des droits de vote • Voir rapport de gestion, paragraphe 2.2.2.7. • Au 28 février 2005, le capital de Groupe Gascogne S.A. était divisé en 1 950 378 actions de 15 € de nominal. Sur la base d’une enquête TPI réalisée au 28 février 2005, la répartition du capital social et des droits de vote à cette date était la suivante : ACTIONNAIRES Situation au 28 février 2005 Nombre % du Nombre de % droits d’actions capital droits de de vote vote Groupe Gascogne Groupe Société Générale CAPE Holding Autres membres du Conseil de Surveillance 134 318 6,89 - - 102 645 5,26 205 290 7,88 78 357 4,02 146 357 5,62 12 834 0,66 22 758 0,87 Personnel et FCP du personnel 141 700 7,27 283 400 10,88 Electricité et Eaux de Madagascar 539 196 27,65 781 442(*) 30,00 Groupe BNP 161 288 8,27 322 526 12,38 Tocqueville S.A. 143 264 7,35 143 264 5,50 Public 636 776 32,65 699 775 26,86 Total 1 950 378 100,00 2 604 812 100,00 (*) droits de vote plafonnés à 30% suite à la décision de l'Assemblée Générale Mixte du 14 juin 2004 Pacte d’actionnaires • A la connaissance de la société au 17 mars 2005, aucun pacte d’actionnaires n’est actuellement en cours et aucun actionnaire (autre que ceux mentionnés dans le tableau) ne détient plus de 5% du capital ou des droits de vote. Autocontrôle • Au 17 mars 2005, le capital est divisé en 1.950.378 actions de 15 € de nominal parmi lesquelles 134 318 actions sont détenues directement par Groupe Gascogne S.A. Augmentation de capital • Les augmentations de capital et les émissions d’obligations autorisées en cours figurent dans le tableau ci-après : A.G. du 5 mai 2003 Compétence Délégation Durée Ordinaire Émission d’obligations privées réservées au 2 ans personnel par l’intermédiaire des FCP (15 000 000 €) 130 Situation au 31 janvier 2003 Nombre % du Nombre de % droits d’actions capital droits de de vote vote 134 318 6,89 - - 134 318 6,96 - - 102 645 5,27 205 290 8,55 102 645 5,32 205 290 9,73 78 357 4,02 146 357 6,10 78 357 4,06 146 357 6,94 18 563 0,95 33 738 1,41 18 027 0,93 33 106 1,57 152 820 7,84 268 392 11,18 151 728 7,87 236 511 11,21 553 056 28,39 808 663 33,68 544 504 28,23 544 504 25,81 161 288 8,28 161 313 6,72 161 288 8,36 161 313 7,65 101 856 5,23 101 856 4,24 - - - - 645 225 33,12 675 140 28,12 738 049 38,26 782 857 37,10 1 948 128 100,00 2 400 749 100,00 1 928 916 100,00 2 109 938 100,00 Renseignements de caractère général Situation au 31 janvier 2004 Nombre % du Nombre de % droits d’actions capital droits de de vote vote 131 Renseignements de caractère général III.4 - Marché des titres de l’émetteur Cotation • En 2004, les titres Groupe Gascogne S.A., code Euroclear FR00000124414, étaient cotés sur le 1 er Marché de la bourse de Paris. A compter du 21 février 2005 ils sont référencés sur l’Eurolist d’Euronext compartiment C. Volumes mensuels (extraits de Euronext Paris S.A.) Nombre de titres échangés Capitaux (millions d’euros) Septembre 56 584 4,47 82,75 74,20 Octobre 30 333 2,26 76,80 71,60 Novembre 24 432 1,79 76,00 72,30 Décembre 21 594 1,55 75,90 69,50 Mois Cours extrêmes plus haut plus bas euros euros 2003 2004 Janvier 18 108 1,33 74,95 71,60 Février 20 987 1,57 77,00 73,15 Mars 26 877 2,01 79,90 71,70 Avril 22 763 1,66 74,10 71,60 Mai 7 252 0,53 73,30 71,60 Juin 20 414 1,47 73,95 69,50 Juillet 17 273 1,22 71,50 69,80 Août 8 396 0,59 70,65 69,00 Septembre 11 866 0,84 72,60 69,50 Octobre 15 040 1,04 71,50 66,05 Novembre 15 608 1,06 69,00 67,05 Décembre 15 928 1,06 67,55 66,00 2005 Janvier 19 261 1,31 73,50 66,90 Février 15 317 1,10 74,50 70,80 16 681 1,21 74,20 71,30 Mars III.5 - Dividendes Exercices Montant Avoir Fiscal (*) Revenu Global 1999 17,05 F (2,60 €) 8,53 F (1,30 €) 25,58 F (3,90 €) 2000 3,00 € 1,50 € 4,50 € 2001 2,70 € 1,35 € 4,05 € 2002 2,70 € 1,35 € 4,05 € 2003 2,70 € 1,35 € 4,05 € (*) Pour les actionnaires y ayant droit. • Le délai de prescription du dividende est le délai légal, soit 5 ans. 132 bois papier emballage souple distribution 0,20 % 49,9 % escobois 99,62 % 49,9 % forestière de gascogne papeteries de gascogne 100 % lecopinexoland 99,62 % feutres depland 100 % serge espiet 99,62 % papeteries de gascogne benelux (pays-bas) 100 % gpl 70,73 % papeteries de gascogne sl (espagne) 100 % papeteries de gascogne GmbH (allemagne) 100 % gascogne italia srl (italie) 51 % gascogne kraft paper inc (usa) 100 % gascogne emballage 100 % sopal 100 % sacchificio veneto (italie) 40 % sopal bv (pays-bas) 100 % chupin emballage 100 % sopal pkl (allemagne) 100 % sachsa verpackung GmbH (allemagne) 100 % united flexible (allemagne) 25 % agis (grèce) 100 % sopal panoval (suisse) 100 % cenpac* 100 % Renseignements de caractère général III.6 - Organigramme simplifié au 1er mars 2005 cenpac distribution 100 % mupa emballages 99,99 % (*) Cenpac est locataire gérant de Cenpac Distribution depuis le 01/01/2003 • Les pourcentages sont exprimés en capital et en droits de vote (pas de droits de vote doubles) 133 Renseignements concernant l’activité du Groupe 134 IV.1 – Historique 1925 : Création de la société Papeteries de Gascogne à Mimizan par un groupe de sylviculteurs landais. 1952 : Création d’une activité de fabrication de sacs à Mimizan. 1963 : Acquisition des Etablissements Tité & Bonifait, futur Escobois et acquisition de la Société Provençale d’Aluminium Sopal. 1976 à 1978 : Organisation de Papeteries de Gascogne en 3 divisions : Bois, Papier, Sacs. Création d’une société d’approvisionnement en bois : Forestière de Gascogne. Acquisition de AFP Cenpa. 1986 à 1989 : Création de la holding Gascogne S.A. avec 4 branches d’activité : Bois, Papier, Emballage Souple, Distribution. Création de Gascogne Emballage. Acquisition de Feutres Depland (Papier) 1993 à 1997 : Acquisition de Mupa Emballages (Distribution). Acquisition de Sachsa Verpackung (Emballage Souple Allemagne). Acquisition de Chupin Emballage (Emballage souple). Acquisition de Cegepac (Distribution), Lhospital (Bois), Papiéthylène (Emballage Souple). Création de Cenpac (Distribution). 1999 à 2000 : Gascogne S.A. devient Groupe Gascogne S.A. Nouvelle organisation sociale à Conseil de Surveillance et Directoire. 2001 à 2004 : Acquisition de Lecomte (Bois). Acquisitions de Aigis (Emballage Souple - Grèce),Storopack Packaging Distribution France (Distribution) (devenue Cenpac Distribution), de SJP qui devient Sopal Panoval (Emballage Souple - Suisse) et de PKL Flexible Verpackung GmbH qui devient Sopal PKL (Emballage Souple - Allemagne). IV.2 - Présentation du Groupe et de ses activités IV.2.1 Relations société mère et filiales • La société mère assure auprès de l’ensemble de ses filiales un rôle de contrôle et de coordination. Les relations entre la société mère et ses filiales se matérialisent par des prestations de services telles que la mise à disposition de dirigeants, opérations de communication, assistance dans la réalisation d’opérations de croissance externe, etc. Par ailleurs, la société mère assure son rôle d’actionnaire en mettant à la disposition de ses filiales des avances en compte courant ou en souscrivant aux augmentations de capital nécessaires au développement de leurs activités. Ces prestations sont reprises dans la note II.8.2 présentation 2004 et complètent ainsi le rapport annuel 2004. • Les principaux produits et marchés visés par les sociétés du Groupe sont présentés dans le tableau suivant : Branches Bois Produits fabriqués ou distribués Principaux marchés Bois d’œuvre et de trituration Scieries et Papeteries Sciage Palettes - Caisses - Menuiseries Lamellés - collés Parquets - Lambris - Bois d’extérieur Bricolage - Bâtiment Moulures - Panneaux Bricolage - Bâtiment Kraft Naturel Frictionné Emballage et Contenants Enveloppes - Industrie SacKraft Naturel Fabrication de sacs de grande et moyenne contenance Sacs grande et moyenne contenance Alimentation animale et humaine Chimie - Cimenterie - Bâtiment Animalerie Complexes multicouches Emballages imprimés Agro - alimentaire - Hygiène Bâtiment - Médical - Papeterie Complexes couchés et polyéthylène Agro - alimentaire - Bâtiment Kraft adhésifs-gommés renforcés Complexes auto-adhésifs Fermeture caisse carton Industrie et Adhésifs Tous moyens d'emballage Industrie - GMS - Commerce de détail Papiers Cadeaux Papiers Alimentaires Adhésifs GMS - Commerce de détail Papier Emballage Souple Sacs Complexes Distribution Renseignements concernant l’activité du Groupe IV.2.2 Activités du Groupe • Les informations concernant la présentation du Groupe et de ses activités sont contenues dans le document de 135 Renseignements concernant l’activité du Groupe 136 IV.3 - Dépendance à l’égard de l’environnement économique • Le Groupe ne présente pas de dépendance économique particulière à l’égard de brevets, licences ou de fournisseurs. IV.4 - Politique en matière de gestion des risques liés à l’activité Les assurances • Les risques fondamentaux des entreprises du Groupe sont garantis auprès de sociétés d’assurance spécialisées dans la couverture de risques industriels et disposant d’une solidité financière reconnue, par l’intermédiaire de courtiers d’assurance capables d’offrir le service et le conseil nécessaires. • Le Groupe est donc garanti pour les risques qu’il fait courir aux tiers (responsabilité civile) et ceux qu’il pourrait subir par perte de valeur de ses actifs matériels et immatériels ; les éventuelles pertes d’exploitation après réalisation de risques sont également garanties pour des durées en principe suffisantes pour financer les reconstructions des outils de travail. • La gestion des risques et la prévention sont déléguées au niveau des branches d’activité, au plus près des usines. Les efforts de prévention et d’amélioration des conditions de sécurité des personnels, de l’environnement et des biens font l’objet d’une attention constante des directions opérationnelles. • Le tableau ci-dessous détaille les risques couverts : Branche RC RC avant livraison après livraison Dommages aux biens Franchises Capitaux Franchises 35,0 (ns) Bois 6,1 3,0 213,0 (ns) Papier 5,0 5,0 381,0 0,5 61,0 5 jours et 0,5 M€ Sacs 16,0 15,0 185,0 (ns) 75,0 3/7 jours Complexes 16,0 15,0 218,0 (ns) 92,0 3/7 jours Distribution 7,6 1,5 73,0 (ns) 60,0 3/5 jours Le montant total des primes annuelles s’élève à 2,7 M€. • La matière première la plus significative est le bois. La fourniture de bois est gérée par notre filiale Forestière de Gascogne, deuxième acteur du massif, qui est présente sur les zones de production, et qui dispose d’une cellule de Coopération Forestière pour aider les fournisseurs à améliorer la gestion du massif forestier. • Dans une moindre mesure, le polyéthylène est géré sur la base d’une politique d’achats par anticipation, mais qui inclut des facteurs extérieurs non maîtrisables (exemple : le prix du pétrole). • Pour les autres matières, il n’y a pas de couverture, notamment pour le papier. • Compte tenu de la diversité de ses approvisionnements, le Groupe estime ne pas présenter de risque majeur lié à un fournisseur particulier. Les grands comptes • La gestion des grands comptes est faite au niveau de chaque branche, compte tenu de la spécificité des métiers. Au niveau du Groupe, la proportion des grands comptes parmi l’ensemble des clients est relativement faible. Elle ne constitue pas un risque majeur. La recherche et développement • D’une manière générale, le Groupe exerce ses activités sur des produits à faible valeur ajoutée et à faible niveau technologique. La seule exception significative concerne la branche Emballage Souple qui est la seule où on peut parler raisonnablement de R&D. De ce fait, il n’est pas d’usage dans la société de s’appuyer sur ce point dans la politique de communication. La concurrence • Dans ce domaine comme dans d’autres, il est difficile de traiter de cette question d’une manière générale en raison de la diversité des activités du Groupe. • Dans la branche Bois, la concurrence est dans l’ensemble vive, aussi bien dans le sciage que dans les produits de Renseignements concernant l’activité du Groupe Les matières premières • Les couvertures de risques sur les matières premières sont gérées par chaque branche en fonction de son métier. deuxième transformation avec des centaines de concurrents souvent de petite taille. On note depuis quelques années une intensification de la concurrence en provenance de l’Europe de l’Est et d’Amérique du Sud. • Dans la branche Papier, le positionnement stratégique de Papeteries de Gascogne est très fort en Kraft Naturel Frictionné (2/3 des activités), les principaux concurrents sont d’importantes sociétés étrangères : Backhammars (Suède), UPM (Finlande), Frantschach (Autriche), Tihlmany (USA). Dans le domaine du kraft pour sacs (1/3 des activités), le positionnement stratégique est plus faible, et l’exposition à la concurrence est plus forte. Les principaux concurrents sont d’importantes papeteries : Groupe Frantschach (Autriche,Tchéquie, Pologne), UPM (Finlande), Billerud (Suède, Pologne), Korsnäs (Suède). 137 Renseignements concernant l’activité du Groupe • Dans la branche Emballage Souple, dans l’activité Sacs, le Groupe, 4 e producteur européen, a un positionnement stratégique fort. Les principaux concurrents sont Frantschach (Autriche), Korsnäs (Suède), Smurfit (Irlande). Dans l’activité Complexes,le Groupe cherche à se positionner davantage sur des produits de spécialités afin d’éviter la concurrence frontale avec de très grands groupes comme Alcan ou Amcor sur les marchés de grande consommation. • Dans la branche Distribution, l’activité s’exerce exclusivement en France. Il n’y a pas de concurrent de taille nationale équivalent à Cenpac, mais des dizaines de petits concurrents locaux. • D’une manière générale, compte tenu des marchés spécifiques sur lesquels il opère, le Groupe ne dispose pas de données macroéconomiques fiables permettant de quantifier précisément chaque marché. Les risques propres à chaque secteur (environnement, saisonnalité, cyclicité) • Les risques environnementaux concernent au premier chef Papeteries de Gascogne. Pour l’industrie papetière, les questions environnementales revêtent une grande importance pour des raisons technologiques. L’aspect le plus important concerne l’eau, mais la lutte contre la pollution de l’air est également un sujet d’importance. Papeteries de Gascogne est soumise à un arrêté préfectoral qui est régulièrement renégocié en fonction des directives françaises et même européennes. • L’évolution des indicateurs suivis par le Groupe est fournie au § II.2.2.5.3.2 de ce rapport. • La saisonnalité est une question relativement peu significative pour l’ensemble des activités du Groupe. La gestion sociale • La gestion du personnel est faite au niveau de chaque branche. Le souci permanent d’une bonne circulation de l’information tant au niveau du Groupe qu’au niveau des filiales via les représentants du personnel et via des supports de communication permet d’instaurer un dialogue permanent et d’éviter ainsi des conflits dont l’incidence pourrait se révéler significative. La logistique • Comme pour la plupart des fonctions, la logistique est totalement décentralisée dans les branches. Les filiales sont très généralement propriétaires de leur surface de stockage et elles sous-traitent les transports. L’importance de la logistique est variable selon le type de métier : elle revêt bien entendu une importance particulière dans la branche Distribution dont c’est la vocation même d’assurer la livraison dans toute la France des milliers d’articles stockés sous un délai de 48 heures. 138 • Les faits exceptionnels et les litiges concernant l’exercice 2004 ont été décrits dans les différentes sections les concernant du présent document. • Les litiges identifiés (litige chez la société Papeteries de Gascogne avec certains clients et litige chez la société Escobois avec la société Holding CP) sont décrits dans l’annexe aux comptes consolidés (note III.7).Dans cette dernière note également, est fait le point sur le contrôle par la Commission de Bruxelles des producteurs de sacs plastiques en Allemagne, Benelux, France et Espagne. • A la connaissance de la société, il n’existait à cette date, et il n’est intervenu entre temps aucun litige ayant une incidence sensible sur la situation financière de l’émetteur, son activité et son résultat. IV.6 - Effectifs • L’évolution des effectifs à la clôture de l’exercice par catégorie figure dans la note V.2.a de l’annexe aux comptes consolidés. • La répartition des effectifs, respectivement par zone géographique et par branche, est indiquée dans les notes V.1.a et V.1.b de l’annexe aux comptes consolidés. • La politique du Groupe en matière sociale est décrite dans la note II.2.2.5.2. IV.7 - Politique d’investissement • La ventilation des investissements par zone géographique et par branche d’activité est décrite dans les notes V.1 a et V.1.b de l’annexe aux comptes consolidés. Renseignements concernant l’activité du Groupe IV.5 - Faits exceptionnels et litiges 139 Renseignements concernant l’activité du Groupe IV.8 – Perspectives et évolution récente • Les perspectives sont reprises dans le communiqué de presse publié le 30 mars 2005 sur les résultats annuels 2004: Exercice 2004 : l’amorce du changement Forte réduction du BFRE : 35 M€ (-20 %) Baisse significative de la dette : 46,7 M€ (-32 %) Accélération du programme de réduction des coûts Plans d’actions pour améliorer la compétitivité • Le chiffre d’affaires consolidé s’établit à 626,8 millions d’euros en progression de 1,8 % sur 2003, pour un résultat net part du groupe de 0,95M€ (0,35M€ en 2003). • Pour la seconde année consécutive,les activités de Groupe Gascogne ont évolué dans un contexte économique pénalisant : - Une atonie des marchés, notamment en France et en Allemagne, où le Groupe réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires. - La poursuite de la baisse du dollar face à l’euro. - Des baisses de prix sur l’ensemble des marchés. • Le Groupe a toutefois réalisé de belles performances, grâce à une mobilisation de toutes les équipes : - Une bonne résistance des activités à l’exportation. Le chiffre d’affaires réalisé hors de France, en hausse de 9,8 % sur 2003, représente désormais 40,4 % du chiffre d’affaires total. - Des objectifs de réduction de coûts largement dépassés : 13M€ réalisés pour 10M€ fixés (base 2002). - Une forte réduction du BFRE : 35 M€ (-20 %). - Une baisse significative de la dette nette : 46,7 M€ (-32 %). • Sous l’impulsion du Directoire dont François Vittoz a été nommé Président en mai 2004, des actions de progrès ont été lancées ou étendues à tous les niveaux de l’entreprise, afin d’améliorer la compétitivité du Groupe, en termes d’efficacité industrielle, d’organisation, d’achats, de couverture commerciale et de gestion des actifs. Ces actions, essentiellement initiées en 2004, ont généré sur l’exercice clos, des coûts non récurrents pour environ 2,5 M€, investissement destiné à préparer l’avenir du groupe Gascogne. • Dès 2005, l’impact de ces mesures devrait s’amplifier et contribuer à l’amélioration des performances opérationnelles. Doté d’une stratégie claire et d’équipes renouvelées poursuivant des objectifs précis, le Groupe entame une métamorphose pour pouvoir saisir tout rebond de conjoncture et extérioriser les progrès accomplis, masqués depuis 2 ans par un environnement défavorable. 140 a examiné les comptes de l’exercice 2004, arrêtés par le Directoire. Résultats de l’exercice 2004 Chiffres Groupe consolidés en M€ 2003 2004 Variation Chiffre d’affaires 616,0 626,8 + 1,8 % dont CA France 385,1 373,3 - 3,1 % dont CA à l’étranger 230,9 253,5 + 9,8 % Excédent brut d’exploitation 36,1 29,9 - 17,2 % Résultat d’exploitation 6,6 0,8 NS Résultat courant 1,8 - 2,8 NS + 0,3 + 0,9 NS Résultat net, Part du Groupe • A périmètre et taux de change constants, le Groupe enregistre une légère croissance de son chiffre d’affaires 2004 de + 0,2%. L’impact défavorable du dollar sur le chiffre d’affaires est de 5,1 M€. • Les ventes en France reculent de 2,4 % (à périmètre constant), traduisant l’atonie de l’économie nationale. • En revanche le chiffre d’affaires réalisé à l’étranger progresse de 9,8 % (4,5 % à périmètre et taux de change constants). Le développement géographique notamment en Asie (+ 9 %) et en Amérique du Nord (+14 %) traduit assez bien la volonté du Groupe de faire progresser ses activités dans des zones porteuses de croissance. - Le résultat financier s’améliore de 1,2 M€, conséquence logique du désendettement marqué du Groupe. - Le résultat courant s’inscrit en perte de 2,8 M€. - Le résultat net consolidé après amortissement des survaleurs s’établit à 0,95 M€. • La structure financière a enregistré d’importantes évolutions au cours de l’exercice : - La réduction du volume des investissements, de près de 10 M€ a été rendue possible par les importants programmes réalisés au cours des années précédentes. - Les fonds propres enregistrent une baisse de l’ordre de 3 M€, conséquence du maintien en 2004 du versement d’un Renseignements concernant l’activité du Groupe I. Groupe Gascogne en 2004 : l’amorce du changement • Le Conseil de Surveillance de Groupe Gascogne réuni le 25 mars 2005 sous la Présidence de Monsieur Philippe Blanc, dividende de près de 5 M€. - L’endettement net consolidé de 101 M€ au 31/12/2004 a été réduit de 46,7 M€ (soit 31,6 %), après paiement du dividende. - Le ratio d’endettement net sur fonds propres consolidés s’améliore considérablement à 58 % (contre 84 % en 2003). Analyse des activités Chiffres consolidés par activités en M€ Bois Papier Sacs Complexes Distribution Chiffre d’affaires 107,8 79,7 1 07,4 178,2 153,7 6,1 0,4 11,6 8,4 3,8 +0,5 -10,2 5,8 0,1 2,3 Excédent brut d’exploitation Résultat courant 141 Renseignements concernant l’activité du Groupe Bois : redressement confirmé et avance d’un an sur le plan de marche • L’exercice 2004 marque le retour aux bénéfices de la branche Bois, après 3 années consécutives de pertes : Avec un chiffre d’affaires de 107,8 M€, pour un résultat courant positif de + 0,5 M€ (vs une perte courante de 3 M€ en 2003), la branche Bois enregistre une avance de près d’un an sur le plan de marche qui lui avait été assigné. • Malgré une conjoncture défavorable, le Bois commence à percevoir les fruits des actions engagées sur le 1 er semestre 2004. Le BFRE a été réduit à 38 M€ retrouvant un niveau standard pour ce type d’industrie. • La branche dispose désormais d’atouts incontestables dans un marché qui demeure cependant peu porteur : des parts de marché préservées, une structure opérationnelle et financière assainie, des perspectives réelles d’allègements de charges et de nouveaux projets d’économies planifiés. Papier : une année difficile dans un contexte de bas de cycle • L’exercice 2004 s’inscrit dans la tendance enregistrée durant le second semestre 2003, la branche Papier étant affectée par un bas de cycle durable : marché tendu face à la contraction de la demande en Europe, baisses de prix pour assurer des volumes de ventes suffisants, baisse du dollar. • Dans ce contexte, et ayant connu trois arrêts de sa production, la branche termine l’exercice avec un chiffre d’affaires de 79,7 M€ (hors ventes internes au groupe), en repli de 3,4 % sur celui de 2003 et un résultat courant fortement négatif (10,2 M€), avec un impact dollar négatif de 1,5 M€. • Toutefois, Papeteries de Gascogne a enregistré quelques progrès notables: le plan PERF lancé en 2003 a permis à la branche de réaliser 2,1 M€ de gains ainsi qu’une forte baisse du BFRE. • Les résultats de ces efforts devraient s’amplifier en 2005. Sacs : bonne performance d’ensemble • Dans un environnement européen de plus en plus concentré et concurrentiel, l’activité a conforté sa place de quatrième producteur européen, avec une croissance des volumes, excepté dans le domaine du pet food qui a subi une substitution de la demande en faveur du sac plastique. • Au total, l’activité Sacs réalise en 2004 un chiffre d’affaires de 107,4 M€, en recul de 4,9 % sur le chiffre record de 2003. Malgré ce recul et grâce à une gestion rigoureuse, la branche affiche un résultat courant de 5,8 M€, des économies de coûts de 1,3 M€ et un BFRE en baisse de 3,2 M€. • Sur le plan industriel, l’activité a poursuivi sa démarche Qualité et Prévention des risques : tous les sites sont certifiés ISO 9001 et les deux unités françaises ont obtenu la certification HACCP, (conformité aux exigences réglementaires internationales en matière de sécurité alimentaire). 142 • D’une manière générale, les Complexes ont connu une forte hausse d’activité en 2004 : le chiffre d’affaires s’inscrit à 178,2 M€, en progression de 15,1 % pour un résultat courant de + 0,1M€. • La baisse des coûts permet de compenser, sur les résultats, l’impact négatif du dollar de 3,7 M€. • Sur le plan industriel, de nombreux progrès ont également été accomplis : amélioration de la productivité, amélioration de la sécurité, maintien du taux de marge en dépit de la baisse du dollar. • Le BFRE enregistre une baisse substantielle (10 M€). Distribution : amélioration significative des résultats • L’exercice 2004 s’achève sur un chiffre d’affaires de 153,7 M€, stable à périmètre constant. • Le chiffre d’affaires du principal secteur (Industrie) est en légère progression dans un marché stable. • En revanche les ventes du secteur Commerce et GMS s’inscrivent en retrait sur l’exercice précédent. • La forte réduction des coûts fixes (2,8 M€) a permis d’améliorer très significativement le résultat courant à 2,3 M€. • Le BFRE a diminué de 6 M€. • Au cours de l’exercice, l’effectif a été réduit de 43 personnes. • Le taux de service a été amélioré à 99,7 % sur le site de la Houssaye en Brie. • La branche a ainsi poursuivi son redressement, conformément au plan de marche qui lui avait été assigné malgré un environnement économique peu porteur en France, où elle réalise la quasi-totalité de son activité. II. Faits marquants début 2005 • Nomination de Jérôme Podolsky, à la tête de la branche Bois (Mars 2005) Renseignements concernant l’activité du Groupe Complexes : forte hausse des volumes en 2004 • Création de Gascogne Sacks : sous l’égide du nouveau Directeur Général, Georges Loupit, la nouvelle entité regroupera toutes les activités sacs dans l’optique de créer une offre globale. • Investissement dans une nouvelle ligne de production de sacs plastique, mise en service au 2 ème trimestre 2005 : le Groupe deviendra ainsi le premier producteur capable d’offrir une gamme complète de produits d’ensachage dans le domaine du pet food. • Mise en place d’un plan de réorganisation de la Distribution : fermeture de 6 agences sur 20 et annonce d’un plan social. Ce plan déployé à partir du printemps 2005, concerne 59 personnes de la branche pour une réduction de l’effectif de 33 personnes. 143 Renseignements concernant l’activité du Groupe III. Stratégie/Perspectives : Rentabiliser et développer toutes les activités • Le Directoire a clairement affirmé sa volonté de rentabiliser et développer tous les métiers actuels. • Dès 2004, des actions ont été lancées à tous les niveaux de l’entreprise, pour préparer l’avenir du groupe Gascogne. Ces mesures seront accélérées en 2005, pour atteindre les objectifs définis pour chacune des branches : - Bois : Consolider et reprendre le développement de la branche. - Papier : Améliorer la compétitivité. - Sacs : Accélérer la croissance (interne et externe). - Complexes : Optimiser l’outil de production et poursuivre les acquisitions. - Distribution : Améliorer l’efficacité commerciale et optimiser les achats. • Pour atteindre ces objectifs, le Groupe a mis en place un plan d’actions articulé autour de 4 volets essentiels : > Corporate : Créer une réalité de groupe qui favorise l’émergence d’une culture commune et les synergies de compétences - Création d’une charte d’éthique et définition des valeurs du Groupe - Renforcement des actions transversales (RH, audit interne, achat, commercial...) - Elaboration d’un schéma directeur informatique pour l’ensemble du Groupe > Management : Réaliser une gestion active des équipes - Renforcement des équipes dirigeantes des différentes branches - Priorité à la formation et à la transmission du savoir - Généralisation de la démarche sécurité > Opérationnel : Atteindre une meilleure compétitivité - Généralisation des benchmarks dans chaque métier - Accélération des plans de réduction de coûts - Optimisation des ressources par développement des synergies - Innovation sur des produits à forte valeur ajoutée (fertilisation croisée entre activités) Se renforcer sur les marchés porteurs à l’international - Extension et rationalisation du réseau commercial mondial - Poursuite d’une politique d’acquisitions dans des métiers à forte valeur ajoutée > Financier : Poursuivre l’amélioration de la structure financière - Préparation du Groupe aux normes IFRS - Poursuite du suivi et du contrôle rigoureux des ratios financiers Conclusion • Avec une structure opérationnelle en voie d’optimisation par une série d’actions amorcées en 2004 et renforcées en 2005 à tous les niveaux du Groupe, mais aussi avec des moyens financiers accrus et une forte motivation de ses équipes, le Groupe Gascogne envisage avec optimisme son développement au cours des prochaines années. • Le versement d’un dividende de 2 euros sera soumis à l’approbation des actionnaires réunis en Assemblée Générale le 6 juin 2005. 144 Contact : Groupe Gascogne 650 avenue Pierre Benoit BP 98 - 40993 Saint-Paul-Lès Dax Cedex - France Tél. : 05 58 56 54 00 - Fax : 05 58 74 55 48 E-mail : [email protected] www.groupe-gascogne.fr Conception et réalissation : Photos : Dominique Narbeburu - Patrick Cronenberger S.Riba - Studio 33 - Groupe Gascogne - X. 650, avenue Pierre Benoit - BP 98 40993 Saint-Paul-Lès-Dax Cedex - France Tél. : (33) 05 58 56 54 00 Fax : (33) 05 58 74 55 48 www.groupe-gascogne.fr