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Pourquoi les entreprises délocalisent
Le départ des entreprises des pays développés vers le Sud est l'une des grandes peurs économiques de
notre temps: nous n'aurions d'autre choix que de nous aligner sur les salaires chinois ou nous résigner à
voir nos emplois disparaître. Cependant, la menace que représentent ces délocalisations est très
surestimée, car le niveau des salaires n'est qu'un élément parmi de nombreux autres qu'une entreprise prend
en considération au moment de choisir la localisation de ses activités. C'est plutôt la concurrence sauvage
entre pays développés pour attirer les entreprises qu'il faut redouter.
1. Une grande liberté d'installation
La mondialisation n'est pas une idée neuve. Mais la liberté d'installation des entreprises n'a jamais été aussi
grande. L'origine de cette liberté réside dans le progrès des transports de biens et de données, accompagné d'une
libéralisation des échanges. Les bateaux porte-conteneurs associés à des terminaux portuaires adaptés et à des flottes de
camions sillonnent la planète rapidement avec une manutention limitée au minimum (1). Le résultat est qu'il n'est guère plus
onéreux de transporter des marchandises en France depuis la Chine que depuis l'Espagne.
La diminution du coût des communications téléphoniques et entre ordinateurs, en particulier dans les pays en
développement, est considérable: en Inde, le prix des communications internationales à haut débit a été divisé par vingt en
cinq ans ! La voie est alors ouverte à la délocalisation (*) de nombreuses activités de service, des centres d'appels à la
gestion des fiches de paye ou à la maintenance informatique à distance. Les services comptent aujourd'hui pour 50 % des
investissements étrangers reçus par les pays en développement, contre 35 % en 1990. Dans le même temps, les barrières
tarifaires ou réglementaires aux échanges ont régressé, par la mise en oeuvre d'accords mondiaux ou par des accords
régionaux et bilatéraux. L'internationalisation de la finance permet aux banquiers d'accompagner l'expansion de leurs clients.
Notons que cette facilité des échanges a parfois des effets ambigus, car certaines délocalisations sont la conséquence de la
difficulté technique ou réglementaire d'échanger.
Les conditions techniques sont donc réunies pour que les entreprises qui le souhaitent délocalisent leur production. Le
font-elles ? Les données manquent un peu pour le savoir et la délocalisation est une notion mal définie. Au sens strict, c'est
le déplacement d'une activité existante d'un pays vers un autre. Mais cette vision statique est inadaptée: lorsqu'une
entreprise crée une activité à l'étranger qui aurait pu être créée dans le pays, n'est-ce pas également une délocalisation ?
Lorsqu'un service est externalisé, c'est-à-dire supprimé dans l'entreprise et remplacé par le recours à la sous-traitance et que
le sous-traitant est étranger, n'est-ce pas une délocalisation ? Dans ce cas, toute création à l'étranger d'activités qui auraient
pu être localisées dans le pays est une délocalisation, mesurée par l'ampleur des investissements directs à l'étranger (IDE).
Ceux-ci sont passés de 2 % de l'investissement mondial en 1980 à 13 % aujourd'hui, ce qui est une progression
remarquable. Toutefois, les délocalisations pures ne concernent que quelques milliers d'emplois. Mais cette situation est
assez rare. Plus importantes sont les délocalisations par création d'activités qui auraient pu être créées sur place. Le cas de
figure le plus fréquent est toutefois la délocalisation par externalisation (*) . Concernant d'abord les fonctions périphériques
de l'entreprise, comme les services informatiques ou la gestion des impayés, elle se développe également dans la production
elle-même par modularisation (*) : un ordinateur est obtenu en assemblant des éléments standardisés (processeur, carte
mère, périphériques...), dont chacun peut être fabriqué par une entreprise spécialisée (disques durs à Singapour, mémoires
en Corée, etc. Ainsi, le iPod d'Apple est-il composé d'un minidisque dur Toshiba, d'un lecteur Nidec, d'un processeur ARM
(tout ceci japonais), d'une carte Texas Instruments et d'une interface USB Cypress, une mémoire flash Sharp, le tout
assemblé en Chine par le taiwanais Inventec. Le design lui-même a été en partie sous-traité (2). La modularisation de la
production est donc une étape importante dans le développement de la division internationale du travail (*) .
Cependant, en 2004, 49 % des contrats de sous-traitance concernent l'Europe et 42,3 % les Etats-Unis (3), le reste du
monde n'en absorbant que 8,7 %. Quant aux IDE, les deux tiers continuent d'aller vers les pays développés. A l'exception de
l'Asie orientale, dont la part est passée de 5 % à 15 % en trente ans, la redistribution des cartes ne se fait donc guère en
faveur du Sud, toujours marginalisé. Comment peut-on l'expliquer?
2. Les bas salaires, élément secondaire
La recherche du coût du travail le plus bas est censée être le motif essentiel des délocalisations vers le Sud,
alimentant la peur des salariés des pays développés d'être mis en concurrence avec des ouvriers d'Asie ou d'Europe
orientale bien meilleur marché. Mais, dans ce cas, pourquoi les entreprises des pays développés ne se précipitent-elles pas
en masse au Malawi, qui n'a reçu que 2 millions de dollars d'IDE en 2005, c'est-à-dire 40 000 fois moins qu'en Chine ? Il est
pourtant possible d'y embaucher un ouvrier pour 30 centimes de l'heure, soit 40 fois moins qu'en France.
La première raison est que le travail d'exécution n'est qu'un élément du coût de production d'un produit parmi d'autres. Du fait
de la mécanisation, il ne représente plus aujourd'hui que 5 % du coût dans la fabrication de fils de nylon, sans doute moins
de 25 % dans l'automobile. L'avantage conféré par les bas salaires est alors limité.
D'autre part, la qualité de l'environnement est souvent médiocre dans les pays à bas salaires, qu'il s'agisse des institutions
(stabilité politique et économique, droit des affaires, monnaie), des infrastructures (routes, télécommunications, électricité) ou
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des machines et biens intermédiaires. Cette faiblesse entraîne des surcoûts qui font plus qu'annihiler, dans la plupart des
cas, l'avantage de salaire. Ainsi, malgré les grandes qualités et le bas coût de sa main-d'oeuvre, l'Inde accueille très peu
d'entreprises industrielles étrangères, du fait de ses routes encombrées, de ses pannes d'électricité récurrentes et de son
droit de la propriété incompréhensible.
Importance perçue des facteurs de localisation
N. B. : quelques facteurs ont été omis. Le taux de non-réponses au questionnaire envoyé par la Cnuced est assez élevé.
Mais des enquêtes plus anciennes ont abouti à des conclusions proches.
Enfin, il faut tenir compte de la qualité de la main-d'oeuvre, car il existe finalement peu d'emplois non qualifiés. La plupart des
entreprises qui délocalisent dans les pays à bas salaires sont obligées d'encadrer les opérateurs locaux par des cadres
expatriés, ce qui leur coûte extrêmement cher et ne suffit pas toujours. Ainsi, pour l'entreprise Luxottica, fabriquer des verres
pour lunettes de soleil coûte deux fois moins cher en Italie qu'en Chine, à cause des pannes, des défauts de fabrication et du
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gaspillage de matières premières; ce qui renvoie à la qualité de la main-d'oeuvre. En outre, la réactivité et la capacité à
diversifier la production sont désormais des objectifs importants pour les entreprises. Pour y parvenir, la main-d'oeuvre doit
être polyvalente et capable de gérer plusieurs processus en même temps, ce qui suppose un niveau de formation élevé.
Or, il est rare de trouver une main-d'oeuvre compétente et bon marché. C'est le cas dans certaines régions d'Asie orientale
pour le travail industriel simple ou en Inde, où 200 000 ingénieurs anglophones sortent de l'école chaque année. Dans ce
dernier pays, l'investissement en formation joue un rôle essentiel. Par exemple, les employés des centres d'appels ou de
recouvrement de créances apprennent à parler avec l'accent américain et suivent des cours sur la culture américaine.
Cependant, ce vivier commence à se tarir, si bien que les salaires indiens dans les technologies de l'information et de la
communication augmentent de 10 % à 15 % par an, approchant, pour les cadres dirigeants, les niveaux occidentaux.
Importance perçue des facteurs de localisation
N. B. : quelques facteurs ont été omis. Le taux de non-réponses au questionnaire envoyé par la Cnuced est assez élevé.
Mais des enquêtes plus anciennes ont abouti à des conclusions proches.
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Il n'en est pas de même pour la main-d'oeuvre non qualifiée. Mais les créneaux sur lesquels elle peut se déployer sont
limités. Dans le textile, par exemple, de nombreux pays du Sud ont reçu par le passé des IDE et ont développé une capacité
de production destinée à l'exportation. Mais c'était d'abord la conséquence de l'accord multifibres, qui empêchait la
concentration de la production dans les pays les plus efficaces. Maintenant que le libre-échange est revenu, la production
s'effondre dans de nombreux pays, au bénéfice de la Chine. Cependant, l'avantage chinois ne se limite en aucune façon aux
bas salaires. Ainsi, l'industrie mondiale de la chaussette est largement concentrée dans la région de Datang. Mais cette
domination s'explique par la présence de 10 000 PME, d'un vaste marché accueillant les acheteurs internationaux, d'un
complexe portuaire et de l'absence de droit du travail, conditions qui permettent de valoriser les bas salaires.
L'image de pays du Sud prenant par millions les emplois du Nord car pouvant réaliser les mêmes productions pour des
salaires de misère est donc fausse. La compétitivité de certains pays du Sud augmente avec leur expérience, mais elle est
pour l'instant limitée par la qualité de l'environnement et de la main-d'oeuvre.
3. Les autres facteurs de la localisation
Une motivation essentielle des délocalisations est de se rapprocher des clients. Certains pays en développement,
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les plus grands, ont compris qu'un de leurs atouts maîtres était leur marché intérieur, pour lesquels ils négocient l'accès des
firmes transnationales contre des transferts de technologie. Par exemple, un pays peut limiter les droits de douane ou offrir
des subventions pour les produits fabriqués sur place, en fixant un seuil minimal de contenu local. Les marchés publics sont
un autre moyen de négocier la production sur place (équipements ferroviaires contre TGV, participation à la production
contre achat d'Airbus, etc.). Cette attraction des grands marchés est une explication de la multiplication des accords créant
des marchés régionaux en Asie, en Amérique ou en Afrique. D'autre part, il existe en fait peu d'industries mondiales
susceptibles de proposer les mêmes produits d'un bout à l'autre de la planète. Etre proche des clients est nécessaire pour
connaître le marché sur lequel l'entreprise vend: la concurrence et la dynamique des prix, les habitudes de consommation
locales, les réseaux de distribution, les modes d'achat.
Les entreprises cherchent également toutes les ressources rares: main-d'oeuvre très qualifiée, instituts de recherche,
sources d'énergie bon marché. Elles peuvent le faire en étant présentes ou en utilisant la sous-traitance. La géographie
économique enseigne que la présence de facteurs rares en un même lieu peut entraîner des effets d'agglomération. Un
ensemble de compétences uniques est en effet réuni en un même endroit; la main-d'oeuvre très qualifiée passe d'une
entreprise à l'autre, contribuant à la diffusion des connaissances; les échanges informels permettent de connaître les
tendances de la production et de la demande; le réseau de fournisseurs est dense. Les politiques publiques tentent de
favoriser ces agglomérats (ou clusters), en particulier dans les techniques avancées. On en trouve dans le nord de l'Italie
(textile, habillement haut de gamme), à Toulouse (aérospatial), en Suisse (horlogerie), à Los Angeles ou Mumbay (cinéma).
L'exemple le plus connu est la Silicon Valley, au sud de San Francisco, dans le domaine de l'informatique. Le paradoxe de
cette situation est qu'elle incite les grandes entreprises du Sud, comme l'indien Ranbaxy (médicaments génériques) ou le
chinois Lenovo (informatique) à investir au Nord, plutôt que l'inverse.
L'autre solution pour accéder à ces ressources rares est la sous-traitance. Par exemple, une firme américaine peut confier à
un sous-traitant indien un projet de recherche impliquant de coordonner le travail de 300 ingénieurs et chercheurs. Un
fabricant de baladeurs numériques chinois peut sous-traiter le design de ses produits à un spécialiste italien, etc. De la sorte,
ne reste dans l'entreprise que ce qu'elle fait mieux que les autres. Le recours à ce type de sous-traitance s'explique
également par le fonctionnement par projet: réunir des compétences variées au sein d'une équipe mobilisée sur un projet de
développement d'un produit, d'une technique, d'un nouveau service ou d'une nouvelle implantation ne nécessite pas
d'engager toutes ces personnes comme salariés permanents. Il est beaucoup plus pratique de s'adresser à une entreprise
spécialisée, comme l'indien Wipro dans les télécoms.
Enfin, les entreprises localisent leurs activités là où l'environnement est le plus favorable, en particulier dans les arbitrages
qu'elles font entre pays développés. Les avantages fiscaux, la stabilité macroéconomique et politique (jugée comme le critère
le plus important dans l'enquête de la Cnuced) sont essentiels. Cependant, la faible qualité des institutions peut
paradoxalement être un avantage: l'absence de contrôle de la santé sur les chantiers navals indiens ou le fait que les
autorités africaines ferment les yeux sur la pollution engendrée par le recyclage des vieux PC sont en quelque sorte des
avantages compétitifs de ces pays.
Les délocalisations sont-elles un danger ?
"Ce qui est bon pour General Motors est bon pour les Etats-Unis", disait autrefois son directeur général C. Wilson. Mais
les destinées des entreprises et des nations sont aujourd'hui séparées, car les entreprises ne produisent plus toujours là
où elles vendent et réciproquement. Les politiques visant à favoriser des "champions nationaux" sont sans doute plus
dictées par les relations personnelles qui unissent le personnel politique aux dirigeants d'entreprise qu'à une réflexion
stratégique sur la politique industrielle.
Dans ce contexte, le débat sur les délocalisations est marqué par deux craintes. La première concerne la
désindustrialisation (hollowing out). Il est particulièrement vif aux Etats-Unis. L'idée est que la délocalisation de l'essentiel
de l'industrie ferait perdre le contact avec l'innovation, qui se fait largement dans l'atelier. Cette analyse est partagée par
les firmes japonaises, qui estiment indispensable de continuer à produire sur place pour innover.
Le second débat porte sur l'emploi. En France, l'Insee estime que l'emploi des grandes entreprises françaises est passé
de 2,6 millions à 3,75 millions de personnes dans le monde entre 1997 et 2002, alors qu'il n'augmentait que de 100 000
personnes en France. Mais ces emplois sont largement liés aux marchés étrangers. Dans les services, le McKinsey
Global Institute estime les emplois perdus par les pays développés au bénéfice du Sud à 1,5 million en 2003 et sans
doute 4,1 millions en 2008, ce qui est peu au regard de l'emploi global.
Cependant, l'impact se fait aussi sentir sur les salaires, la menace réelle ou supposée de la délocalisation pesant sur les
négociations salariales. D'autre part, l'effet sur l'emploi dépend largement du degré de flexibilité et de réactivité des
marchés. La mondialisation reconfigure l'emploi rapidement et certains pays s'adaptent plus vite que d'autres. Une autre
enquête du McKinsey Global Institute, datant de 2004, a montré que les délocalisations avaient un effet global positif aux
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Etats-Unis et négatif en Allemagne, essentiellement parce que 70 % des personnes licenciées aux Etats-Unis retrouvaient
un emploi dans les six mois, contre 40 % seulement en Allemagne.
La concurrence oppose donc les pays développés entre eux et le risque pour la France, plutôt que le fantasme chinois, c'est
de voir les sièges sociaux partir aux Pays-Bas et les usines en Europe de l'Est. Dans cette concurrence renouvelée,
l'attractivité repose sur la qualité de la main-d'oeuvre, des institutions et des infrastructures, autant que sur le coût du travail.
Arnaud Parienty
Alternatives Economiques - n°268 - Avril 2008
(*) Division internationale du travail : répartition de la production entre territoires selon les spécialisations. Autrefois, elle
opposait industries de main-d'oeuvre au Sud et haute technologie au Nord. La situation est aujourd'hui nettement plus
nuancée.(*) Modularisation : division du produit en modules indépendants jusqu'à l'assemblage final, ce qui favorise
l'externalisation et la division internationale du travail.(*) Externalisation (outsourcing) : abandon de fonctions de l'entreprise,
désormais confiées à la sous-traitance. A l'extrême, l'externalisation aboutit au modèle de l'entreprise sans usines.(*)
Délocalisation : ou offshoring en bon franglais. Au sens strict, c'est le changement de localisation internationale d'une activité
économique. Au sens large, c'est la création d'unités de production dans des pays étrangers.
Notes
(1)
Les plus modernes embarquent 10 000 conteneurs de 20 pieds (6 mètres) à 46 km/h, ce qui permet de traverser
l'Atlantique en cinq jours, le Pacifique en huit.
(2)
Ces informations viennent de Made in monde, voir "Pour en savoir plus".
(3)
The Economist, 3 mars 2005.
En savoir +
Made in monde, par Suzanne Berger, éd. du Seuil, 2006. Le compte rendu de la nouvelle enquête du MIT est
passionnant. Une visite guidée dans les entrailles de l'économie mondiale, au-delà des clichés et des généralisations
faciles.
Mondialisation et délocalisation des entreprises, par El Mouhoub Mouhoud, éd. La Découverte, 2006. Un point de vue
universitaire sur la question, qui s'appuie largement sur les théories économiques.
Les nouvelles géographies du capitalisme: comprendre et maîtriser les délocalisations, par Olivier Bouba-Olga, éd. du
Seuil, 2006. Une présentation complète du mouvement de délocalisation dans le cadre de modèles de développement
nationaux variés.
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Seuil, 2006. Une présentation complète du mouvement de délocalisation dans le cadre de modèles de développement
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