Le petit journal du 01/10/2013

Transcription

Le petit journal du 01/10/2013
1Route des Ruines
les Clavaux
38220 LIVET GAVET
04/76/68/4677
06/66/59/25/51
Journal no 7
[email protected]
E
E
D
T
O
R
A
L
ED
DIIIT
TO
OR
RIIIA
AL
L
Mes très chers amis
Les élections sont passées. L’indifférence flagrante de nos candidats, et de nos élus, sur la protection animale, ne
me laissent peu d’espoir sur le devenir de l’animal maltraité dans notre pays ;
Malgré la pétition que j’avais lancée « Pas un mot des politiques pour la condition animale », qui a recueilli plus
de 11000 signatures.
Malgré la marche pour les animaux à Nîmes en ce mois de mars, rien n’ à ému ceux qui nous gouvernent.
Quand on a un président qui prône le foie gras, la corrida, la chasse, l’enfer des abattoirs, quoi attendre de lui ?
Un syndicat de la protection animale et de la nature doit voir le jour. C’est la seule vraie solution à ce massacre
organisé sur les animaux.
Que tous les adhérents des associations, se réunissent en son sein. Seul l’union fait la force. Hélas dans la
protection animale, toutes les associations, se tire la couverture à elle, et ne savent même pas se donner la main.
Dans ce domaine, il y a ceux qui aiment les animaux et les respectent. Et ceux qui ne pensent qu’au pouvoir et à
l’argent. Les véreux, qui dirigent des mouroirs, qui n’ont que le nom de refuge. Ou les animaux sont cloîtrés
dans des cages, et du béton. Ou l’animal n’est considéré que comme un objet. Certaines associations ont du fric,
mais les véreux ne le dépensent pas pour les animaux….
Dans chaque département, il y a des lacunes.
Pourquoi ces lieux immondes ne seraient pas démolis pour être reconstruit à l’image d’UNE NOUVELLE
CHANCE ?
Ou les chiens vivraient en semi-liberté, ou ils seraient choyés et caressés ?
C ‘est tellement facile de recueillir un animal et de le mettre en cage.
Un jour l’homme paiera ces crimes contre les animaux. C’est la loi de la nature !
Mais pour cela ils faillent se mettre d’accord.
Aime t’on l’animal, sur notre dos, dans notre assiette, au bout d’un fusil, ou dans nos bras ? A MEDITER !
JEAN-PIERRE HALIMI
M
M
E
R
V
E
L
L
E
U
X
A
U
V
E
T
A
G
E
ME
ER
RV
VE
EIIIL
LL
LE
EU
UX
X SSSA
AU
UV
VE
ET
TA
AG
GE
ESSS
Six heures, au téléphone, une dame me dit ‘ J’entends en contre bas de ma maison, au niveau du torrent, des
plaintes d’un animal, comme s’il est apeuré ou coincé’.
Je lui dis d’aller voir de quoi il retourne, mais il ne faisait pas encore très jour, mais elle pense que c’est un
chien.
J’appelle les pompiers qui se font un plaisir de se rendre sur place ; ou je l es rejoins ; Dans un ravin de 50 m il y
a le torrent. Là sur le coté, un chien bringé type american staff, évite l’eau qui peut monter à tout moment, si
EDF ouvre les vannes.
Les pompiers descendent avec appréhension vue la psychose de cette race, en rappel, pour essayer de la
récupérer.
Le chien traîne derrière lui, une très longue corde. Impossible qu'il soit descendu de lui-même dans ce précipice,
n’ayant aucun accès ; J’en conclus qu’une personne l’aurait descendu avec cette corde, afin qu’il y meure noyé.
Les pompiers réussissent à l’approcher grâce au paquet de croquettes que je leur ai fourni. Ils arrivent à la mettre
dans une cage, et le hisser en dehors de lieu qui aurait pu être son tombeau.
Magnifique chienne, croisé american staff bringé.
Je l’embarque à la maison, et en dix minutes elle devient amie avec toute la meute. Très sociable, joueuse,
adorable. Elle fait mentir les inepties sur sa race.
La loi stupide, comme celui qui l’a pondu n’a pas lieu d’être. Tous ces mollosses, s’ils sont dans de bonnes
mains d’amour ne deviennent pas des tueurs. L’humain est lui seul sanguinaire.
Les refuges sont remplis de ces animaux qui n’ont aucun espoir de vie, puisque certaines fourrières, et refuges
les assassinent avec joie.
C’est un scandale, un génocide canin ! Encore une dérive de l’humain tout puissant !
Vous vous souvenez d’ULYSSE sur l’ancien journal ? Merveilleux labrador de 8 ans qui a fait trois ans de cage
dans un refuge traditionnel. Je l’avais fait adopter à un jeune homme à quelques kilomètres de chez moi, croyant
que ce pauvre chien allait trouver le bonheur.
Hélas son maître fut incompétent pour le rendre heureux. Faisant une saison d’hiver en station de ski, Ulysse
passait ses journées dans un fourgon, ou il ne sortait que quelques minutes. Son maître ne pouvant l’assumer par
manque de temps, et de volonté, je lui ai proposé de garder Ulysse tout l’hiver, et qu’il le reprendrait au début du
printemps. Sacrifice que je faisais, sachant le sale caractère d’Ulysse avec certains mâles.
J’ai été naïf ! Son maître à quitter son emploi, et à fuit le département, me laissant le chien sans même m’en
avertir. Ni appel, ni lettre d’explication. Ulysse est heureux ici, et son caractère c’est vraiment adouci. Il tire la
langue à son ancienne vie, et maître ;
Un matin on m ‘informe, qu’un chien divague depuis huit mois dans un village de montagne.
Les paysans du coin, n'arrive pas à la capturer. Elle aurait accouché de plusieurs chiots, croisé labrador à priori.
De part les dires des habitants, ils auraient récupéré les chiots après avoir nourri la mère qui c’était réfugié dans
une étable.
On m’avertit qu ‘elle pourrait être en danger de mort, car la chasse n’allait pas tarder à ouvrir, et qu’elle pourrait
être confondue avec un lapin. Et pourquoi pas un loup ?
Je décide de monter accompagner d’une cage piège.
Les habitants du hameau m’attendaient tous. J’aperçus la chienne au fond d’un champ. Petite et noire.
En me voyant m’approché, elle détale à la vitesse de la lumière….
J’installe le piège prés de l’ étable, avec recommandation de laisser de la nourriture sans enclencher le piège, le
temps que la chienne s habitue sans crainte.
Il a fallut patienter quinze jours, pour que le fauve soit emprisonné. Les paysans ne la nourrissaient que de pain
et du lait. J’ai du les appelés pour leur dire de mettre de la boite, et de préparer le piège.
Un matin ils m’appellent tout content.
Je monte récupérer cette petite chienne, qui n’avait pas l’air terrorisé.
Le premier contact avec la meute s’est bien déroulé. Elle est tellement belle que je la surnomme MIGNONNE ;
Une semaine après, je l’ai fais rapidement stériliser. Elle attendait de nouveaux des gosses.
Six mois après j’ai du l’opérer d’un ligament croisé. A force de courir et jouer, elle ce l ‘es es fait sauter. Elle
s’en est bien remise et s’est un amour qui a du caractère,
La MIGNONNE !
Et voilà trois récits, qui ne sont qu’un échantillon des différents sauvetages qu’une nouvelle chance essaye
d’effectuer.
Depuis la création de la maison d’accueil, je vous avoue que je commence à sérieusement à être fatigué.
J’effectue toutes les taches seul, pour 15 heures de présence journalières, quant les animaux sont levés.
L’association n’a aucun bénévole. J’ai pourtant posté des appels à l’aide via les réseaux sociaux, et le site ; Tout
le monde me dit qu ‘ils vont venir rencontrer la meute, mais je ne vois personne.
On me dit que je dois être invivable pour que les gens ne m’aident pas. Mais comment le savent-ils sans me
rencontrer. A croire que la meute en liberté fait peur aux soit disant amoureux des animaux. Les refuges ou les
chiens sont en cage ont des bénévoles à gogo. Et chez moi, ou les chiens sont libre et heureux personne !
Je ne veux pas d’aide pour les taches journalières, mais juste pour me remplacer un jour par mois, que je puisse
me libérer et partir rencontrer mes vrais amis que je perds, sans les revoir depuis des années.
Je sais que je suis le seul à diriger la meute. Mais après plusieurs visites, les candidats de bonne volonté,
pourront s’occuper des chiens pour quelques heures.
Mais le temps passe, et je n’y crois plus. Alors je vais au bout de mes forces. J’espère le plus longtemps possible
UNE NOUVELLE CHANCE ne vie que par les adhérents et par ma seule présence sur le terrain.
Hélas, je ne suis pas surhumain, même si les chiens sont ma vie.
JJJE
E
A
N
E
R
R
E
EA
AN
N---PPPIIIE
ER
RR
RE
E
PERTES INESTIMABLES
En ce début d’année SLAP Mon soleil d’amour m’a quitté en une semaine. Ce chien je l’ai sauvé de la mort,
sous prétexte qu’il était mordeur, donc dangereux ; Il a vécu prés de moi pendant cinq courtes années. Il était très
proche de moi. Gourmand, obèse, câlin ! Tout pour me plaire ; Il n ‘a jamais mordu personne ici. Il vivait libre et
aimer. Depuis quelques temps sa forme physique diminuait. Apres une batterie d’examen, rien ne fut décelé par
le véto. Malgré ces résultats négatifs, je savais qu’au fond de moi, il me préparait une « merde ». Puis un matin
il commença à tousser. Nous avons foncé chez le vétérinaire, et le verdict que j’attendais est tombé comme un
coup de couteau à ma vie. CANCER DES POUMONS !
Malgré les soins, l’amour intense, ma présence de tous les instants, SLAP à lâcher prise dans la nuit, entouré de
mes bras qui ont tant tenté de sauver tous mes chiens perdus.
Ma douleur me laissa sur le carreau pendant des jours. J’étais ravagé, défigure.
SLAP restera dans ma vie, dans mon cœur. Il est l’un des plus beaux sauvetages de cette existence si dure que
j’ai choisi
STAN a été trouvé sur la route par la fourrière. Ce beau labrador aveugle était condamné à mort. J’ai ameuté
mon réseau, pour le sauver. L’un de mes amis se proposa de le sortir de sa cage de temps à autres, pour
l’emmener en week-end. Mais STAN a su se faire accepter, et il n’a plus jamais quitté son sauveteur.
Apres cinq années entourer d’amour, STAN à été foudroyé par un cancer des os. Malgré les antis- douleur, et
une nourriture bio, STAN ne désiré plus s’accrocher à cette existence qui lui as tant donné.
Nous l’avons accompagné pour son ultime voyage. Il a sûrement senti ce qui se préparait, et n’a pas réagi. Il est
parti dans les bras de son maître bouleversé par cette perte douloureuse ; STAN aveugle savait se débrouiller
aussi bien qu’un chien voyant ; Ici la meute l’acceptait, et devinait son handicap. STAN était un amour, d’une
douceur et d’une intelligence incroyable. Je pense très souvent a lui. Repose en paix MON AMI !
Un mot à celle qui me soutient à chaque perte de mes compagnons. Elle m’appelle et partage ma peine, et me
réconforte par ses paroles. BRIGITTE BARDOT, la femme qui as le cœur le plus pur pour les animaux, restera
mon amie la plus précieuse, et un exemple pour la protection animale. Cette étoile, je l’aimes et la respecte.
QUE DIEU LUI PRETE ENCORE UNE TRES LONGUE VIE ! JE VOUS AIMES BRIGITTE.
MERCI D EXISTER ! Vous êtes ma grande sœur ;
FFR
RA
AIISS D
DEE FFO
ON
NC
CTTIIO
ON
NN
NEEM
MEEN
NTT
Je remercie un donateur qui se reconnaîtra de m’avoir offert son fourgon d’occasion. J’ai effectué quelques
travaux sur le véhicule : 800 euros ont été nessaicere pour la sécurité.
Il me sert à promener une partie des chiens, pendant les courses, ou chez le vétérinaire.
Les chiens s’empressent de s’y engouffrer. Ils adorent prendre le large, en regardant par les fenêtres.
Plus de dix chiens à tour de rôle, se promène ainsi.
Je remercie infiniment mon fournisseur de croquettes de très bonne qualité : ARDEN GRANGE ,SEULEMENT
NATUREL, en m’offrant chaque mois plus de 100 kg de nourriture. Les chiens mangent 10 kg par jour, mais ont
aussi droit à de la cuisine maison, faites de riz, pâtes, boites, légumes ,jambon, poulet 3 fois par semaines.
Budget annuel : 1600 euros ;
Comme d’habitude le budget vétérinaire flambe malgré les 30 ou 50 % de remise que m’octroient les
vétérinaires ! Cette année Ma SANDY d’amour est tombé gravement malade. Un mastocytome à été décelé.
Grâce à DIEU elle va mieux, et j’espère que cela durera. Elle est sous ma surveillance constante.
Je pense aussi à ma TANIA qui s’est fait attaquer par ULYSSE avant qu’il devienne sociable. Il à fallu recoudre
ma TANIA d’amour…
BENSON mon Braque allemand, abandonné par des gens du voyage, car mauvais chasseur de hérisson, à un
défaut comme les hémophiles. A chaque choc, bousculade, des grosseurs apparaissent. A chaque fois je suis
contraint de le faire opérer, et ensuite traité. C’est un très gentil chien, qui ne chasse que les papillons.
Les soins, opérations, et examens ont augmenté les dépenses, qui se sont montés au total cette année à près de
8700 euros ;
Les frais annexes ; Téléphone, papeteries, Internet, eau, assurances, s’élèvent à 950 euros ;
J’ai pris du retard pour solder le crédit de la maison. Il sera clôt qu’en fin 2013.
Cet été à été très chaud par moment. Les chiens auraient beaucoup souffert de cette chaleur, Même à l’ombre,
même si je les arrosais.
Je leur ai offert 2 grands bacs abreuvoir pour chevaux au prix de 300 euros ; Ils ont passé l’été à se baigner, et
jouer au ballon. Les femelles se jeté à l’eau sans se faire prier, pendant que les mâles trouillards, devaient
Etre portées, à l’intérieur de cette piscine de fortune. De grande partie de rigolade !
Après le combat pour acquérir le terrain, en partie grâce à vous tous, afin de déplacer les chalets des chiens, et
les éloigner des lignes hautes tensions, qui m’ont tué plusieurs compagnons ;
Je me retrouve confronté à ce problème encore une fois. A croire que EDF veut mon départ, ou ma mort !
Le pilonne prés de la maison va être détruit pour en reconstruire 2. De là, les câbles électriques seront enterrés
sur la route longeant la maison, à dix mètres des chalets ; Et pour couronner le tout, à cinquante mètres, ils vont
construire un transformateur électrique.
Que faire ? Acheter le terrain un peu plus loin, pour replacer les chalets plus loin ? Impossible, l’association et
moi-même n’avons pas les douze mille euros nessaicere.
Les travaux vont m’empêcher de sortir de la maison. Je négocie avec eux, afin qu’ils me donnent un
dédommagement pour toutes ces nuisances du aux travaux. J’attends leur réponse ! Mais je n’ai pas d’espoir !
Entre les camions, les engins, les ouvriers, le bruit, la rupture de route, mes chiens vont être existés, ne pourront
plus sortir en promenade. Tout cela pour le progrès, quel malheur ! Si on me propose une autre maison dans un
coin tranquille, je dégage d’ici avec la meute. Mais il faut de l’argent pour une autre maison ;
Alors je reste dans mon coin et je m’accroche à ce lieu, n’ayant rien d’autre en échange.
Mais je vais tenter de la vendre, car je sens que je tombe malade, moi aussi.
EDF dément toujours le risque de ces ondes néfastes ; Mais si je tombe malade, peut-être qu’ils vont réfléchir !
LE PILONNE CI -PRES.
A l’instant présent, la route d’UNE NOUVELLE CHANCE continue. Sans ma présence constante sur le terrain,
et votre aide primordiale, précieuse, l’association ne serait qu’un souvenir !
Vous êtes tous indispensable, même si vous n’êtes pas sur le terrain. Je serais heureux de vous rencontrez, un
jour. Il suffit de prendre rendez-vous, afin que vous découvriez le lieu ou la meute vie en harmonie.
Peut-être que vous désirerez ensuite me donner la main.
500 chiens ont retrouvé un foyer ; Une goutte d’eau dans cet océan de misère !
Les animaux souffrent chaques jours, et vivent des abominations sur cette terre ; Pour certains ils sont en enfer,
avant de mourir. J’ai honte parfois d’être un humain, en voyant ces massacres. Et je pleurs d’impuissance.
Les chiens d’UNE NOUVELLE CHANCE ont oublié leur calvaire.
Grâce à vous, et un peu à moi
MERCI DE PENSER ENCORE A NOUS
Vous pouvez envoyer vos dons, ou cotisations à l’adresse de l’association, ou par papayl, via le site
www.unenouvellechance.org
N’oubliez pas de faire un tour à la boutique du site.
REJOIGNEZ MOI SUR LE RESEAU SOCIAL FACEBOOK OU TWITTER
Sur le mur de
JEAN PIERRE HALIMI
OU D’UNE NOUVELLE CHANCE
Pour découvrir, partager, mes coups de gueule, photos, et films
Et pour finir, la fin de l’année, pointe son nez, réveillonné en empêchant le calvaire des animaux d’abattoir, en
faisant un gueuleton végétarien ; la fête ne doit plus être complice d’assassinat et de souffrance.
En plus vous garderez la ligne, et la santé !
JE VOUS AIMES
JEAN PIERRE HALIMI
A découvrir sur la boutique du site