ns 5.2.1. Livret Retraite AFCA - AFCA
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Le mot de l'A.F.C.A. La retraite est un sujet d’actualité. L’Afca a voulu, par cette nouvelle publication, vous donner la possibilité de réfléchir en couple sur la meilleure façon de prévoir l’avenir. Nous avons mis l’accent sur la situation du conjoint qui n’a pu se constituer une "vraie" retraite et sur les différentes méthodes qui permettront de compenser ce déséquilibre en prévoyant par exemple des cotisations volontaires à une caisse de retraite complémentaire. Bien connaître ses droits est important, c’est pourquoi nous avons pensé qu’il était aussi utile de rappeler la législation de la retraite concernant les Agents de l’Etat dont le conjoint est parti lié dans la réversion. Notre but est de vous aider à clarifier ce sujet complexe et vous donner des débuts de solutions pour vous permettre de mettre en place votre retraite dans la sérénité. SOMMAIRE I AMELIORER SA RETRAITE, SEUL OU EN COUPLE Possibilités des conjoints A- Le choix du régime matrimonial et le problème des successions P4 B- La retraite : recherche de revenus supplémentaires P6 1 - Avant toute chose faites le calcul de vos droits a- Faites l'addition de vos années de travail salarié b- L'importance des enfants 2 - Trouvez sans attendre des solutions complémentaires a- Rééquilibrage des cotisations volontaires b- Comment l'agent peut-il participer ? : "le supplément familial de traitement" C- Étudiez le système de retraite qui vous convient le mieux P6 P7 P9 1 - Le régime Général de la Sécurité Sociale P9 2 - La retraite complémentaire des Expatriés P 11 3 - Les retraites complémentaires spécifiques aux P 11 Agents de l'Etat ouvertes aux conjoints : PREFON, CREF 4 - Les autres possibilités : Assurance-vie, PEP, PEA, immobilier... P 16 D- En résumé P 19 II CONNAITRE SES DROITS EN FAMILLE Droits des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat A- Les droits du fonctionnaire de l'Etat P 21 1 - PENSION CIVILE P 21 2 1) Condition d'attribution 2) Calcul du montant de la pension 2 - PENSION DE RÉVERSION P 25 1) Conditions d'ouverture du conjoint survivant, séparé de corps ou divorcé 2) Droits du conjoint séparé de corps ou divorcé 3) Droits du conjoint survivant, séparé de corps ou divorcé en cas de remariage 4) Droits des orphelins 3 - CAPITAL DÉCÈS P 29 B- Les droits de l'agent contractuel de l'Etat 1 - RETRAITE 1) La Sécurité Sociale 2) L'IRCANTEC P 30 P 30 2 - PENSION DE RÉVERSION P 32 1) Régime général d'assurance vieillesse 2) Régime Complémentaire de l'IRCANTEC 3) Décès consécutif à un accident du travail 3 - CAPITAL DÉCÈS 1) Sécurité Sociale 2) IRCANTEC 3) Attentat P 34 C- Autres dispositifs P 35 1 - ATTENTATS 2 - CAPITAL DÉCÈS MUTUALISTE III CONCLUSION IV ANNEXES 3 P 34 P 35 Adresses utiles Présentation de l'AFCA Bulletin d'adhésion P 37 P 38 P 39 4 I Améliorer sa retraite, seul ou en couple Les possibilités des conjoints Mieux protéger l'autre Face à l'avenir le conjoint d'agent du Ministère des Affaires Etrangères peut se trouver confronté à une situation difficile (veuvage, divorce). En effet pour suivre l'agent en poste à l'étranger, il a dû souvent sacrifier sa vie professionnelle et n'a pu acquérir une retraite à taux plein et souvent même n'a aucune retraite. Il est important d'en prendre conscience et d'envisager le plus vite possible des solutions pour améliorer cette situation. Pour se faire, il est utile d’étudier son régime matrimonial afin d'en connaître les exactes implications puis prévoir l'épargne nécessaire pour constituer à l'époux survivant une retraite individuelle suffisante et donc cotiser à un système de retraite complémentaire. A- LE CHOIX DU REGIME MATRIMONIAL ET LE PROBLEME DES SUCCESSIONS Le régime matrimonial règle les intérêts pécuniaires des époux dans leurs rapports entre eux et avec les tiers. Il est important de savoir qu'en cas de décès, le conjoint n'est pas un héritier mais un ayant droit. Contrairement à ce que beaucoup pensent les époux ne sont pas automatiquement héritiers l'un de l'autre. Aucune part de l'héritage ne leur revient de droit. La part de succession 5 varie selon le régime matrimonial et les dispositions testamentaires prises ou non ainsi que la qualité des héritiers (ascendants : parents, grands parents; descendants : enfants, petits enfants). Pensez à protéger l'autre en "gérant" votre régime matrimonial. Il existe plusieurs grands contrats : - La Communauté de biens réduites aux acquêts (le régime légal des époux qui se marient sans contrat de mariage) - La participation aux acquêts. - La séparation de biens. - La Communauté universelle ( avec la possibilité au conjoint survivant de clause d'attribution). Tout contrat de mariage est modifiable ou modulable. Des possibilités d’aménagements favorisant les avantages matrimoniaux sont donc envisageables. Ces changements se font par acte notarié homologué par le tribunal de grande instance. Les frais sont variables et fonction du montant des biens constatés. La donation entre époux est une autre solution, simple et moins onéreuse (moins de 1000F). Les conjoints doivent prendre contact avec un notaire, se présenter munis de leur livret de famille pour que la donation entre époux soit immédiatement signée. Pour tout conseil faites appel à votre notaire ou tous les 3èmes vendredis du mois de 10h30 à 13h30, au 34 rue la Pérouse. Mme Marianne Malpelet de Blic, juriste conseil de la Mission pour l'Action Sociale (MAS), spécialisée en droit de famille et successoral, peut être consultée. Pour prendre rendez-vous, contactez le Secrétariat au 01.43.17.63.28 ou utilisez l' E-mail [email protected]. ou le courrier au CNIDFF 7, rue du Jura 75013 Paris. 6 B- LA RETRAITE : RECHERCHE DE REVENUS SUPPLEMENTAIRES Le conjoint qui n'a jamais travaillé ne relève pas à titre personnel d'un régime obligatoire de retraite. Il bénéficie en tant qu'ayant droit des prestations du régime de son conjoint. Au décès de celui-ci il n'aura donc éventuellement qu'une pension de réversion. Compte tenu des charges qui incombent à un ménage, la disparition de l'un des deux époux ne divise pas pour autant par deux les frais (chauffage, électricité, assurances, ...). 1-Avant toute chose faites le calcul de vos droits a- Faites l'addition de vos années de travail salarié Informez-vous auprès de la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse de vos droits à une retraite de la Sécurité Sociale. Un mois de cotisation peut suffire à valider un trimestre qui donnera droit à un minimum de pension. Demandez la reconstitution de votre carrière. L'estimation de votre future retraite se fait à 58 ans. Déposez votre demande de retraite 4 mois avant la date choisie de votre départ à la retraite. Si vous avez cotisé à plusieurs régimes, on prendra en compte la totalité de vos trimestres. Chaque régime vous versera la pension qu'il vous doit, proportionnellement à vos cotisations. Renseignements sur les Points d'accueil Retraite (il en existe 15 sur Paris) Paris au 01 40 37 37 37 service Minitel 3615 RETRAITEL (0.85 la minute) b- Importance des enfants N'oubliez pas aussi que la femme qui a cotisé, même peu, à l'Assurance Vieillesse, donc dit "active" valide 8 trimestres soit 2 ans par enfant "élevé". 7 Par contre la femme fonctionnaire valide seulement un an par enfant "élevé". Les deux parents d'au moins 3 enfants voient automatiquement leur pension augmentée de 10%. Un enfant "élevé" est un enfant qui été élevé au moins 9 ans et avant ses 16 ans (ou 20 ans s'il poursuit des études) par la personne qui en demande la validation. 2-Trouvez sans attendre des solutions complémentaires a- Rééquilibrage des cotisations volontaires Soyez attentif au conjoint non salarié. En effet il serait sage de privilégier le conjoint non salarié en versant pour lui, dans des caisses volontaires de retraites complémentaires ou dans des assurances vie, au choix, des cotisations lui permettant de compenser ce déséquilibre. Il aura ainsi, au moins, un début de vraie "retraite personnelle". Cet argent ne sera en aucun cas "perdu" par l'Agent de l'Etat, car ils pourront en profiter en couple pendant leur retraite. Si le conjoint décède le premier, par réversion, l'agent de l'Etat pourra en quelque sorte "récupérer" une partie des sommes versées. b- Comment l'agent peut-il participer ? "Le supplément familial de traitement" En France celui-ci perçoit : S'il a des enfants des prestations familiales indépendantes du revenu + Allocations familiales ( à partir de deux enfants) + Allocation parentale d'Education + Allocation de soutien familial + Allocations d'Education Spéciale. Subordonnées aux revenus + Allocation pour jeune enfant + Complément familial + Allocation de rentrée scolaire 8 La famille peut aussi recevoir directement par la Caisse d'Allocations familiales de son lieu de domicile d'autres allocations (Allocation logement, Frais de garde...). Un supplément familial de traitement dont le montant est fonction de l'indice et du nombre d'enfants à charge jusqu'au 21ème anniversaire s'ils poursuivent des études. En cas de divorce, le parent divorcé qui n'est pas agent de l'Etat, peut en demander le versement pour les enfants dont il a la garde. Ces prestations sont, pour l'essentiel, toutes liées aux enfants. A l'étranger celui-ci reçoit : Des majorations familiales jusqu'au 21ème anniversaire de chaque enfant s'il poursuit des études. Sans limite d'âge pour l'enfant atteint d'une infirmité permanente d'au moins 80% dûment constatée avant 21 ans, le mettant dans l'impossibilité d'exercer une activité professionnelle et qui ne peut bénéficier au titre de la législation de l'Etat de résidence d'une allocation pour cet handicap. Un supplément familial de traitement (décret n° 93-490 du 25 mars 1993 art4) - si l'agent est marié et que son conjoint n'exerce pas d'activité professionnelle, - si l'agent est célibataire, veuf , divorcé ou séparé de corps, et qu'il a au moins un enfant à charge ouvrant droit aux majorations familiales. Ce supplément familial peut néanmoins être attribué lorsque le conjoint travaille et que sa rémunération est inférieure à deux fois le montant du supplément familial. (décision "BARROUX" du Conseil d'Etat du 15 mai 2000). Le taux du supplément familial est forfaitaire. Il est fixé à 10% de l'indemnité de résidence perçue par l'agent. Il peut être réduit, voire supprimé, lorsque l'agent n'est pas présent au poste (congé de maladie, appel par ordre,...). 9 Ces avantages familiaux ne doivent pas être confondus. L'un est fonction uniquement des enfants, l'autre peut être perçu par tout agent marié même s'il n'a pas d'enfant, dès qu'il est en poste à l'étranger. Il est normal et même réconfortant pour le conjoint de connaître le montant de ce supplément familial que l'agent de l'Etat perçoit parce qu’il existe. Le supplément familial est donc bien en quelque sorte destiné à compenser partiellement l'absence de salaire du conjoint à l'étranger et aussi son absence de retraite. A la question posée précédemment : "Comment l’agent peut-il participer à la constitution d’une retraite personnelle à son conjoint ?" La réponse est la suivante : le supplément familial pourrait être consacré, au moins partiellement, au versement de cotisations et à l'achat de points de retraite. C- ÉTUDIEZ LE SYSTÈME DE RETRAITE QUI VOUS CONVIENT LE MIEUX. 1-LE REGIME GENERAL DE LA SECURITE SOCIALE Le conjoint d'un agent de l'Etat peut cotiser à l'assurance volontaire de vieillesse du régime général de la Sécurité Sociale dans la mesure où il se trouve dans l'une des situations suivantes : L' article L 742-1 du code de la Sécurité sociale : 1- Il exerce une activité salariale en France, dans le secteur privé ou public, depuis au moins six mois et cesse de travailler ou d'être indemnisé par l'assurance chômage. La demande d'adhésion à l'assurance vieillesse doit être faite dans les six mois qui suivent la cessation d'activité ou d'indemnisation par l'assurance chômage. 10 2- Il remplit effectivement les fonctions et obligations de la tierce personne auprès d'un membre de sa famille invalide médicalement reconnu. La demande d'adhésion doit être déposée dans un délai de deux ans, à compter du début de l'activité de l'intéressé au service de la personne invalide. 3- Il n’exerce aucune activité professionnelle et se consacre à l’éducation d’au moins un enfant de moins de 20 ans à la date de la demande d’adhésion. Où faire la demande d'adhésion : a) Il réside en France au moment de l'adhésion Il doit s'adresser à La Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) dont relève son domicile en France b) Il réside à l'étranger au moment de l'adhésion Points 1 et 2 : CPAM du dernier domicile en France; Point 3 seulement : il doit être de nationalité française et s'adresser à la Caisse des Français de l'étranger (CFE) BP 100 -77950 RUBELLES (France) ? 01.64.70.70.00 Fax 01.60.68.95.74. Internet www.cfe.fr E-mail : courrier @cfe.fr En vertu de l'article 156/32 alinéa 4 du Code Général des Impôts les cotisations volontaires régies par l'article L 742-1 sont déductibles du revenu global pour les fonctionnaires et Agents de l'Etat qui ont leur résidence fiscale en France. Activité salariée à l'étranger : 1- Le conjoint travaille et il est de nationalité française ou ressortissant d'un pays de la CEE (sous conditions de résidence et de travail en France antérieures à l'activité salariée à l'étranger et si cette dernière ne s'exerce pas dans le pays d'origine) : il peut demander son adhésion à tout moment à la Caisse des Français de l'Etranger (CFE) 2- Le conjoint a travaillé : il peut racheter, avant le 31 décembre 2002, les cotisations d'assurance vieillesse pour les périodes salariées déjà effectuées. 11 Ces cotisations peuvent être déductibles du revenu global dans certaines conditions à vérifier auprès du Centre des Impôts. Pour tous renseignements, s'adresser à la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (CNAV) Services des Rachats - BP 7266 - 37072 TOURS CEDEX 2 2 - LA RETRAITE COMPLEMENTAIRE DES EXPATRIES Le conjoint salarié français ou ressortissant de l'Union Européenne qui cotise déjà aux régimes français de retraite complémentaire (ARRCO et AGIRC) peut y rester s'il s'expatrie en adhérant pour les cadres et non cadres à la CRE (Caisse de Retraite pour la France et l'Extérieur) et/ou à l'IRCAFEX (Institution de Retraite des Cadres et Assimilés pour la France et l'Extérieur) pour les cadres. De même, le conjoint français qui débute sa carrière à l'étranger, peut adhérer à la CRE et/ou à l'IRCAFEX et bénéficier ainsi d'une continuité de droits lorsqu'il revient en France. Les points de retraite acquis en France et à l'étranger se cumulent comme si la totalité de la carrière avait été effectuée en France. En cotisant à la CFE et à la CRE/IRCAFEX, qui prennent le relais de la Sécurité Sociale et des Caisses françaises de retraite complémentaire, le conjoint qui travaille à l'étranger conserve les garanties du système français en matière de retraite. Où se renseigner : Maison des Français de l'Etranger (MFE) Ministère des Affaires Etrangères 34, rue la Pérouse 75116 PARIS ? 01 43 17 60 24 fax : 01 43 17 70 03 E-mail mfe @ expatries. Org Internet :www.expatries.org CRE/IRCAFEX 4, rue du Colonel Driant 75001 Paris ? 01 44 89 44 44 fax : 01 44 89 44 48 12 3- LES RETRAITES SPECIFIQUES AUX AGENTS DE L'ETAT VOUS SONT OUVERTES AUX CONJOINTS : PREFON, CREF Accès Peuvent s'affilier tous les personnels de l'Etat ou assimilés, titulaires ou non et par extension les conjoints et concubins dès lors que l'agent de l'Etat est affilié ou s'affilie simultanément (même pour une durée limitée). Continuité Dès que vous êtes adhérent, vous devenez membre de la Caisse de Retraite Complémentaire de plein droit. La souscription vous est définitivement acquise. Tout changement de situation familiale (séparation, divorce, retrait de le Fonction Publique) ne modifie pas votre adhésion. Il vous appartient, bien sûr, de veiller à continuer de verser vos cotisations pour obtenir une retraite raisonnable. Tous les points acquis par l'adhérent restent à son bénéfice (il peut continuer à cotiser à la classe de son choix et bénéficier de la déduction fiscale). Souplesse du système Il existe plusieurs classes de cotisations. Vos versements peuvent être chaque année différents en fonction de vos liquidités et de votre situation personnelle. On peut suspendre ses versements à tout moment, sans pénalité et sans limitation de durée et cotiser à nouveau par la suite. Etant à l'étranger et disposant en couple d’un supplément familial de traitement amélioré vous avez intérêt à verser des cotisations dans une grille qui vous donnera une retraite raisonnable, quitte lors de vos séjours en France, à ne payer que la somme minimum par mois (environ 100F). En effet la suspension momentanée des cotisations restera toujours pénalisante, sauf si vous avez la possibilité de faire des rachats ultérieurs. 13 Les cotisations pour les conjoints non agents de l'Etat peuvent être versées par chèque bancaire ou postal ou par prélèvement automatique bancaire mensuel, trimestriel ou annuel. Avantage de la cotisation à ces caisses complémentaire : déduction fiscale intégrale de retraite Toutes les cotisations et tous les rachats sont intégralement déductibles du revenu annuel imposable. Le conjoint adhérent ne disposant pas personnellement d'un traitement, salaire ou pension, les cotisations et les rachats de points sont intégralement déductibles du revenu global du foyer fiscal à inscrire sur la déclaration fiscale de revenus, à la rubrique "charges déductibles" à la ligne "déductions diverses" (c'est à dire après la liquidation de 10% pour frais professionnels et abattement de 20%). Ceci est très incitatif, d'autant plus que la déduction fiscale n'est plus applicable aux cotisations des nouveaux contrats d'assurance vie. Liquidation La pension est versée normalement à 60 ans, mais on peut en fixer librement l'échéance entre 55 et 70 ans. En cas de décès, la réversion des points acquis peut se faire sur le conjoint ou le concubin ou à défaut tout autre bénéficiaire. Cette retraite est entièrement versée à l'adhérent, quels que soient ses revenus. S'il y a réversion une réduction des droits est appliquée. Abordez de façon comptable votre décision de cotiser Combien notre couple va-t-il consacrer pour ma retraite chaque mois ? Quelle économie d'impôt, grâce à ma cotisation, notre couple obtiendra-t-il cette année ? Combien donc paierons-nous réellement cette retraite chaque mois ? 14 Combien aurai-je mensuellement lors de la liquidation de ma retraite ? Ai-je intérêt, compte tenu de mon retard à cotiser, à faire des rachats de points, eux aussi déductibles du revenu imposable ? Plus vous souscrivez tôt, plus vous allégez votre effort d'épargne Les Caisses font des facilités aux jeunes adhérents 15 LA PREFON Caisse Nationale de Prévoyance de la Fonction Publique Cette Caisse fonctionne selon le principe de la capitalisation (sans le risque de déséquilibre démographique). Elle est donc intégralement garantie. Le rendement est actuellement d'environ 4,5% et le point de retraite est régulièrement revalorisé. Ce régime a été créé en particulier pour résoudre le problème propre aux fonctionnaires, dont les primes et les indemnités ne sont pas retenues pour le calcul de la pension civile. N'hésitez pas à interroger la Préfon-Retraite de cette façon : Compte tenu de mon âge, combien dois-je cotiser par mois pour obtenir une pension d'un montant x.? De combien le rachat de points augmente ma retraite complémentaire ? Vous pouvez alors choisir en toute connaissance de cause. Renseignements PRÉFON-MAE 23 rue la Pérouse 75116 Paris (ou par valise) Bureau 607 Tel 01 43 17 75 75 Le CREF géré par la Mutuelle Retraite de la Fonction Publique, son objectif est de suivre l'évolution des traitements de la Fonction Publique. Le complément-retraite CREF fonctionne selon une formule qui associe 1/3 de capitalisation et 2/3 de répartition. Contrairement à la capitalisation (épargne individuelle) la répartition est un système d'épargne collectif. Les cotisations des actifs servent à payer les allocations de retraités. 16 Le CREF est ouvert à tous les fonctionnaires appartenant à l'une des 28 mutuelles qui ont signé le protocole ainsi qu'à leur conjoint ou concubin à condition que le fonctionnaire soit lui même sociétaire du CREF à l'inscription de celui-ci. Chaque adhérent s'engage toutefois à effectuer 10 versements annuels au moins avant la liquidation. CREF Force Plus Cette formule d'épargne retraite par capitalisation permet une adhésion soit en complément d'une retraite CREF, soit de façon indépendante et donc au delà de 50 ans. On achète des parts qui se valorisent régulièrement. La totalité des parts acquises constitue le montant du plan, qui au moment de la liquidation est transformé en rente viagère. La rente viagère est ensuite revalorisée régulièrement. Sa liquidation intervient au plus tard à 70 ans. Les versements sont souples, libres et sont plafonnés à 554 900 F. Réversion possible à 60, 80, ou 100% uniquement au profit du conjoint ou du concubin désigné au moment de la liquidation. Qui peut s'affilier: - Le fonctionnaire, le conjoint ou le concubin même s'il n'est pas fonctionnaire, sous réserve que l'agent soit lui-même souscripteur Force + ou CREF. - Etre âgé de 68 ans au plus. - Ne pas disposer des 10 années de cotisations requises pour pouvoir souscrire un CREF ou choisir une option supérieure. Ou bien être déjà à l'option 8 de son complément-retraite CREF. Renseignements N° vert 0 88 08 2000 Minitel 3614 code CREF www.cref.tm.fr 17 4 -AUTRES POSSIBILITES: ASSURANCE-VIE, PEP, PEA, IMMOBILIER... Les retraites complémentaires ne sont pas le seul moyen d'augmenter ses revenus à l'heure de la retraite. Les Français reprennent goût aux assurances-vie puisque leur chiffre d'affaires a augmenté de 15% en 1999. Ce sont les contrats multisupports qui suivent de près l'évolution des actions qui ont été le plus souvent conclus. Voici plusieurs systèmes qui permettent de faire fructifier votre épargne à long terme car ils sont exonérés d'impôts (sauf prélèvements sociaux) à condition de ne pas y toucher pendant cinq ou huit ans après leur ouverture suivant la formule choisie. Etant complémentaires, vous pouvez utiliser les trois, ensemble ou séparément. a--L'Assurance-vie (auprès des Banques et Assurances, la Poste) Plus de mille contrats différents sur le marché, alors faites attention. L' assurance-vie vous donne la possibilité d'opter, dans 8 ans ou plus, pour une rente certaine ou viagère ou encore d'effectuer des retraits à votre convenance. Environ 4% de droit d'entrée. Fiscalité. (Elle dépend de la date de souscription ou de la prorogation du contrat, de sa nature et du montant de la cotisation de référence). Depuis janvier 1999 -En cas de retrait (total ou partiel) des capitaux. - avant 4 ans Imposition sur le revenu ou prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 35%, hors prélèvements sociaux. - de 4 à 8 ans 18 imposition sur le revenu ou prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 15% hors prélèvements sociaux. - au-delà de 8 ans Imposition sur le revenu ou prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) de 7,5% après un abattement de 30 000 F pour une personne seule ou de 60 000 F pour un couple, hors prélèvements sociaux. -En cas de transmission successorale Les sommes investies avant l'âge de 70 ans bénéficient d'une exonération des droits de succession: - dans leur intégralité, si elles ont été investies avant le 13/10/98. - à hauteur de 1 MF (intérêts compris) par bénéficiaire, si elles ont été investies à compter du 13/10/98 Taxation forfaitaire de 20% sur la fraction des sommes excédant 1 MF par bénéficiaire. - Tous les versements effectués après 70 ans bénéficient d'une franchise de 200 000F Un bon contrat Les versements doivent être libres. Libellés en Francs (pas de perte de capital) Possibilité d'opter à la sortie du contrat en capital ou en rente jusqu'au dernier moment. Il est dangereux de s'engager lors de la souscription, sans avoir la possibilité de changer d'avis si les événements l'imposent. Le contrat doit respecter plusieurs règles à commencer par la transparence. Il doit être explicite sur les droits d'entrée, les frais de gestion, les procédures d'arbitrage, les modalités de sortie en capitaux ou en rente. Il convient d'être très prudent sur toutes les clauses annonçant un avantage gratuit. Il doit être à durée illimitée (c'est vous qui décidez le moment où vous y mettez un terme; en effet vous risquez de ne pas retrouver la totalité de votre épargne, au cas où vous seriez obligé de la récupérer, à un moment où le support est à la baisse). Possibilité de choix entre des formules devenues classiques 19 Les contrats en francs conservent leur attrait. L'an dernier ils ont résisté aux mouvements sur les taux d'intérêt. Ils sont sécuritaires (le capital est garanti)et d'un rapport satisfaisant malgré l'inconvénient du 10% de prélèvements sociaux chaque année. Les multisupports. Ce système présente le grand avantage de s'adapter à des situations qui changent, mais les performances en dents de scies sont fonction de la bourse. Les frais peuvent atteindre 5% lorsqu'on effectue des transferts au sein des différents fonds qui sont offerts, ce qui n'incite pas trop à changer souvent de support. Les prélèvements sociaux se font en fin de contrat. Il existe trois formules allant de la prudence à l'audace. L'absence de terminologie commune rend impossible la comparaison des rendements des contrats entre les compagnies d'assurance. Les profils "prudents" comptent souvent peu d'actions. Les profils "équilibrés" et surtout "offensifs" ou "dynamiques" sont largement investis en Bourse. b- Le PEP - Plan d'Epargne Populaire (Banque) Vous pouvez investir jusqu'à 600 000Fpar personne (1.2MF investis sur deux PEP pour un couple marié). Sécurité car le capital est garanti. Il permet après 8 ans d'obtenir une rente viagère défiscalisée (sauf prélèvements sociaux CRDS et CSG) et après 10 ans d'effectuer des retraits partiels net d'impôt. Avant 4 ans les pénalités sont de 40% sur les plus values. De 4 à 8 ans 25%. Exonération en cas de décès et d'invalidité du titulaire, un fin de droits au chômage. c- Le PEA - Plan d'épargne en actions (Banque) Il permet d'acquérir des actions françaises (jusqu'à 600 000F par personne) en franchise d'impôt sur les plus-values et dividendes dès lors que le plan est conservé plus de cinq ans (sauf CRDS et CSG) Pas de minimum. Durée d'épargne 8 ans. Entre 1 à 2 % de droit d'entrée 20 d- L'immobilier Investir dans la pierre est un autre choix. Certains préfèrent acheter pour louer et se garantissent une rentrée d'argent mensuelle indexée sur le coût de la construction, suivant donc l'évolution du marché. Il faut veiller à sélectionner une surface facilement louable, de bonne qualité et de préférence dans une ville. Prendre les services d'un organisme qui gère le bien et garantit le loyer (absence de locataire ou loyer impayé) augmente la sécurité de cette option. D- En résumé pour un avenir serein 1- Réfléchissez en couple de la meilleure façon de préservez le niveau de vie de chacun de vous deux lors de la retraite et de la somme que vous êtes prêts à y consacrer. 2- Déclenchez le compteur qui fait tourner l'horloge fiscale le plus tôt possible et placez chaque mois une somme même minime sur votre plan de retraite-complémentaire volontaire qui vous est personnel. 3- Faites le compte de vos droits à retraite ( années de cotisation, enfants) 4- Réétudiez si besoin est votre contrat de mariage. 5- Pensez aussi, peut-être, à faire l'acquisition de votre habitation. Avoir à se reloger parce que le loyer est devenu trop cher pour une personne qui n'a que sa pension de réversion ou parce que le propriétaire veut reprendre son logement est un souci qu'il vaut mieux avoir à s'éviter lorsqu'on prend de l'âge. Statistiquement, les retraités 21 propriétaires ont en général besoin de revenus inférieurs à ceux des retraités locataires. 22 II CONNAITRE SES DROITS Droits des Fonctionnaires et Agents de l'État Les fonctionnaires et les agents contractuels de l'État ne sont pas soumis au même régime d'assurance vieillesse, d'assurance décès, d'assurance pour les risques d'accidents imputables au Service. Ce mémento fait le point de la plupart des droits de chacun et des conséquences qu'ils peuvent avoir sur les ayants cause. Les fonctionnaires relèvent d'un régime "spécial" et du Code des pensions civiles et militaires. Les agents contractuels dépendent du régime général régi par le Code de la Sécurité Sociale. A - LES DROITS DU FONCTIONNAIRE DE L'ÉTAT I- PENSION CIVILE Les fonctionnaires bénéficient à leur mise à la retraite d'une pension civile de l'État qui leur est personnelle. Son montant est fonction du grade, de la durée des services, de la nature et de la zone d'exercice des services. 1 - Conditions d'attribution a)- Ouverture du droit : Pour bénéficier d'une pension civile, il faut impérativement : * avoir accompli au moins 15 ans de service effectif civil ou militaire. 23 NB : le fonctionnaire, qui n'a pas 15 ans de service effectif au moment de sa cessation d'activité, bénéficie alors, comme les agents contractuels de l'Etat, d'une retraite du Régime Général de Sécurité Sociale et d'une retraite complémentaire servie par l'IRCANTEC. Il est affilié rétroactivement au Régime Général de Sécurité Sociale pour la période concernée et ses services sont validés par le régime complémentaire. Le montant de la retraite est calculé selon les règles en vigueur dans le Régime Général. * ou sans condition de durée, en cas de cessation d'activité pour invalidité. Cette mise à la retraite est généralement accordée à l'expiration de droits statutaires (congé maladie, congé de longue maladie, congé de longue durée,...), après avis favorable du Comité Médical ou de la Commission de Réforme. * avoir été rayé des cadres : - soit à la demande du fonctionnaire avant 65 ans ; - soit d'office à l'initiative de l'Administration lorsque le fonctionnaire a atteint la limite d'âge de 65 ans. NB : Report de la limite d'âge : - 1 an par enfant encore à charge au moment où le fonctionnaire atteint la limite d'âge, dans la limite de 3 ans. - 1 an si le fonctionnaire avait 3 enfants vivants lorsqu'il a atteint l'âge de 50 ans. Ces deux dispositifs ne sont pas cumulables, sauf si l'un des enfants à charge est handicapé. Toute demande de prolongation doit être présentée au moins 6 mois avant la date prévue de radiation des cadres. b)- Jouissance : * immédiate - à 60 ans et plus, à la date de la cessation d'activité ; - avant 60 ans : . en cas de mise à la retraite pour invalidité. . pour les femmes fonctionnaires, qui à la date de radiation des cadres : 24 = sont mères d'au moins 3 enfants vivants, = ou ont un enfant de plus d'un an atteint d'une invalidité égale ou supérieure à 80 %, = ou ont élevé au moins 3 enfants pendant 9 ans avant leur 20ème anniversaire. * différée dans tous les autres cas. 2 - Calcul du montant de la pension Il est fonction : a) - du nombre d'années de service effectif civils et militaires. Les périodes de service à temps partiel sont décomptées pour leur durée réelle. Les périodes de congé parental ou de mise en disponibilité ne sont pas prises en compte dans le calcul des annuités. b) - de bonifications : annuités supplémentaires attribuées dans certaines situations qui n'entrent pas en compte dans le calcul des 15 ans de service indispensables pour l'ouverture du droit. - bonification de dépaysement (suivant le pays : le quart, le tiers ou la moitié de la durée de services hors d'Europe). - bonification pour les femmes fonctionnaires : 1 an par enfant légitime, naturel ou adoptif, élevé pendant 9 ans au moins avant leur 21 ème anniversaire. - bonification pour bénéfice de campagne qui s'ajoute au temps de service militaire. Le nombre total d'années de services effectifs est plafonné à 37 ans et demi. Le nombre total d'annuités (services effectifs civils et militaires + bonifications) est plafonné à 40. c) - du traitement indiciaire brut de grade, déterminé par un indice, détenu pendant au moins 6 mois. Le nombre d'annuités (services effectifs civils et militaires + bonifications) multiplié par 2 donne le pourcentage du dernier traitement servi pour la retraite. Exemple : Pour un adjoint administratif principal de 2ème classe d'administration centrale au 9ème échelon (traitement brut au 25 er décembre 1999 : 9.663,66F) qui a effectué 30 ans de services et qui bénéficie de 5 ans de bonification : * total d'annuités : 30 + 5 = 35 35 x 2 = 70 Le montant de la pension de cet agent s'élèvera à 70% de son traitement brut, c'est à dire : 9.663,66 x 70% = 6.764,66 francs. 1 d) - de majorations Au montant de la pension peuvent s'ajouter 2 majorations : ? )- majoration pour enfants à charge : *10 % de la pension si l'agent a élevé au moins 3 enfants pendant 9 ans avant 16 ans ou avant leur 20ème anniversaire s'ils poursuivent des études. *5 % pour chaque enfant au delà du 3ème. ? )- majoration pour tierce personne : En cas d'inaptitude physique et de demande de mise à la retraite pour invalidité, le retraité peut, après avis de la Commission de Réforme, bénéficier d'une majoration pour tierce personne s'il nécessite l'assistance constante d'une personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie. Cette majoration (5 681 F par mois au 1er juillet 2000) ne peut être accordée si l'invalidité est reconnue après la date de radiation des cadres. Montant garanti : - pour 25 ans de service effectif et plus : traitement brut afférent à l'indice nouveau majoré 204 ( 5681,25 F par mois au 1/12/99). - pour moins de 25 ans de service : 4 % du traitement brut afférent à l'INM 204 au prorata des annuités obtenues. La pension principale et la majoration pour enfant à charge sont soumises au paiement de la Contribution sociale généralisée (CSG : 6,2 % au 01/01/98) et à la Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale (CRDS : 0,5 % ). 26 Où vous renseigner : Les dossiers de pension des fonctionnaires titulaires du Ministère des Affaires Étrangères sont traités au sein même du ministère par le Bureau des Pensions, pécules, accidents du travail et maladies statutaires (PLB/RET/AM). Le Bureau des pensions commence à instruire automatiquement les dossiers deux ans avant le 65ème anniversaire de l'agent. Tout projet de départ à la retraite anticipé doit en revanche faire l'objet d'une demande écrite 6 mois au moins avant la date de départ envisagée, par voie hiérarchique et non pas directement au Bureau des Pensions. Les fonctionnaires détachés auprès du Ministère doivent s'adresser au Bureau des pensions de leur ministère d'origine. II - PENSION DE RÉVERSION : 1 - Conditions d'ouverture du droit à pension du conjoint survivant, séparé de corps ou divorcé a) - Durée de mariage : Le droit à pension de réversion est ouvert : * dès qu'un enfant est issu du mariage. * ou si le mariage a duré au moins 4 ans après la cessation d'activité du fonctionnaire, * ou s'il a duré au moins 2 ans avant la cessation d'activité du fonctionnaire (c'est à dire que le fonctionnaire ait accompli au moins 2 années de services valables pour le calcul de la pension). b) - Date d'entrée en jouissance : * immédiate quel que soit l'âge de la veuve, de l’épouse séparée de corps ou divorcée * à partir de 60 ans pour le veuf. Si le veuf est invalide, la jouissance est immédiate ou prend effet à la date de constatation de l'invalidité. 27 c) - Montant de la pension de réversion : 50 % de la pension, de la majoration pour enfants à charge et de la rente d'invalidité attribuées ou qui auraient été attribuées au fonctionnaire. Minimum : la pension de réversion est éventuellement portée au niveau des minima sociaux (3 618,19 F par mois au 01/01/2000). Maximum : la pension de réversion perçue par le veuf ne peut dépasser 37,5 % de l'indice brut 550 ( 4 817,84 F par mois en 1999). Pour la veuve et les orphelins, elle ne peut excéder les montants (pension et rente d'invalidité éventuelle) attribués ou qui auraient été attribués au fonctionnaire décédé. 2) - droit du conjoint séparé de corps ou divorcé : Il ne peut prétendre à une pension de réversion au prorata des années de mariage que s'il remplit la condition de mariage exigée pour le conjoint survivant. Quant un conjoint survivant et un conjoint divorcé ont tous deux droit à pension de réversion, celle-ci est partagée entre eux au prorata de la durée respective de chaque mariage. Au décès de l'un des bénéficiaires, sa part vient accroître celle de l'autre, sauf si des enfants du fonctionnaire décédé, âgés de moins de 21 ans, sont susceptibles d'en obtenir le bénéfice. Ce droit doit être réclamé. 3) - Droit du conjoint survivant, séparé de corps ou divorcé en cas de remariage : La veuve, le veuf ou l'ex-conjoint qui se remarie ou vit maritalement après le décès du fonctionnaire, perd ses droits à pension de réversion. Ceux-ci passent éventuellement aux orphelins à charge de moins de 21 ans. 28 Ces droits à pension peuvent être rétablis sur demande en cas de dissolution de la nouvelle union (décès, divorce, séparation ou cessation de la vie maritale). Le conjoint divorcé qui s'est remarié avant le décès du fonctionnaire ne peut prétendre à pension de réversion sauf s'il remplit les 3 conditions suivantes : il n'existe aucun ayant cause du fonctionnaire, sa nouvelle union a cessé et ne lui ouvre pas de droit à pension de réversion. 4) - Droit des orphelins : a ) - Chaque orphelin à charge de moins de 21 ans a droit à une pension temporaire d'orphelin (P.T.O.) égale à 10 % de celle du fonctionnaire décédé. N.B. : la P.T.O. n'est pas cumulable avec certaines prestations familiales ni avec les majorations familiales servies à l'étranger versées en priorité. Si le montant de la P.T.O. est supérieur aux prestations familiales, une P.T.O. différentielle est payée. b) - En cas de décès de l'autre parent ou si ce dernier n'ouvre pas droit à pension de réversion, l'ensemble des orphelins du fonctionnaire, à charge de moins de 21 ans, se partagent les droits de l'autre parent qu'ils cumulent avec la P.T.O. c) - Si le père et la mère décédés étaient tous deux fonctionnaires, les orphelins cumulent, jusqu'à 21 ans, les pensions de réversion acquises au titre de chacun des 2 parents et la P.T.O. d) - Enfants orphelins handicapés : Le versement de la P.T.O. est maintenue au delà de 21 ans après avis de la Commission de Réforme du Département, pour les enfants 29 reconnus handicapés à la charge du fonctionnaire au moment du décès de ce dernier et qui sont dans l'impossibilité de gagner leur vie De même, les enfants atteints d'une invalidité permanente ne leur permettant pas de gagner leur vie et qui étaient à la charge effective du fonctionnaire avant son décès ou sont atteints d'une infirmité avant leur 21ème anniversaire après le décès, peuvent faire valoir leur droit à la pension de réversion (pension principale d'orphelin) si l'autre parent ne peut y ouvrir droit (décès, remariage, vie maritale,...) après avis de la Commission de Réforme du Département. Ils cumulent cette réversion avec la P.T.O.. Ces 2 avantages ne sont pas cumulables avec tout autre avantage vieillesse ou d'invalidité versé en priorité. Toutefois, un montant différentiel peut être versé. Cas des décès survenus à la suite d'un accident de service ou d'un attentat - Accident de service Le veuf ou la veuve perçoit, en sus de la pension de réversion, la moitié de la rente d'invalidité qu'aurait pu obtenir la victime. En outre, la pension de réversion est calculée sur le dernier traitement indiciaire du fonctionnaire décédé, même si celui-ci ne l'a pas détenu pendant au moins 6 mois. - Attentat survenu en service ou en mission à l'étranger Le total de la pension de réversion et de la rente d'invalidité dû au conjoint et aux orphelins du fonctionnaire décédé est élevé au montant du dernier traitement perçu par le fonctionnaire. Où vous adresser pour faire instruire votre demande de pension de réversion et d'orphelin ? - Pour les agents titulaires des Affaires Étrangères décédés en activité auprès du Bureau des Pensions du Ministère. - Pour les agents titulaires détachés décédés en activité auprès du Bureau des Pensions de leur Ministère d'origine. 30 - Pour les fonctionnaires décédés à la retraite, le conjoint survivant doit s'adresser à la Paierie Générale qui verse la pension déjà attribuée. III -CAPITAL DÉCES Le capital décès est dû aux ayants cause des fonctionnaires décédés en activité. Il est fonction de l'âge du fonctionnaire au moment du décès. - fonctionnaire âgé de moins de 60 ans : le capital est égal à une année de traitement indiciaire brut, majoré de 3 % du traitement annuel brut afférent à l'indice brut 585 par enfant à charge de moins de 21 ans. - fonctionnaire âgé de plus de 60 ans : le capital est égal à 3 mois de traitement indiciaire brut dans la limite de 3 fois le salaire plafond de la Sécurité Sociale (44 100 F au 01/01/2000). Il est payable en un seul versement à raison de 1/3 pour le conjoint survivant non divorcé, 2/3 pour les enfants à charge de moins de 21 ans ou infirmes, à défaut, les ascendants à charge du fonctionnaire. Décès suite à un attentat : dans ce cas, le capital décès est triplé. Il est réglé en 3 fois (un versement par an pendant 3 ans). Dans tous les cas, le dossier et le versement du Capital décès sont instruits par la Sous-Direction de la Comptabilité du Ministère. Fonctionnaires détachés : Le capital décès est versé par le Ministère qui rémunère l'agent au moment de son décès. 31 B -LES AGENTS CONTRACTUELS DE L'ÉTAT I - LA RETRAITE L'agent contractuel de l'État est soumis au régime général du secteur privé. Il cumulera donc une retraite de base de la sécurité sociale et une retraite complémentaire servie par l'IRCANTEC. Le total des sommes versées par ces 2 organismes est environ égal à 75 % du traitement brut perçu au moment du départ à la retraite. 1) La retraite de Sécurité Sociale. Elle est fonction du salaire de base, de la durée d'assurance, de l'âge de départ à la retraite et d'un taux : * salaire de base correspondant à la moyenne : - des 25 meilleurs salaires annuels brut, pour un départ à la retraite à compter de 2008 ; - entre les 10 et 24 meilleurs salaires annuels brut, pour un départ avant 2008. * trimestres : - soumis à cotisations "vieillesse" à titre obligatoire pour les périodes salariées, ou à titre volontaire (travail à l'étranger, rachats, parent chargé de famille...). - assimilés sous certaines conditions (service militaire, chômage, maladie, invalidité, période de travail à l'étranger soumis à un autre régime..;) - validés uniquement pour les femmes : 8 trimestres par enfant élevé pendant 9 ans avant leur 16ème anniversaire. N.B. 1 seul trimestre de cotisation peut ouvrir droit à une retraite. * le taux : - 50 % dès 60 ans si le nombre de trimestres valides tous régimes confondus (général, spéciaux, étranger et les périodes assimilées) est égal à : . 160 trimestres pour un départ à la retraite à compter de 2003 ; 32 . entre 150 et 159 trimestres selon l'année de naissance pour un départ avant 2003 (ex : 1936 : 153 trimestres, 1937 : 154, puis ajouter un trimestre par année). - 50 % dès 60 ans, en cas d'invalidité même si le nombre de trimestres requis n'est pas atteint. - 25 % à 60 ans plus 5 % par année au-delà de 60 ans, si le nombre de trimestres requis n'est pas atteint. Le calcul de la retraite se fait selon la formule : Salaire de base x Taux x Nbre de trimestres validés Nbre de trimestres requis 2) IRCANTEC Créée en 1971, l'IRCANTEC (Institution de Retraite Complémentaire des Agents Non Titulaires de l'Etat et des Collectivités Publiques) sert des prestations qui s'ajoutent à celles versées par la Sécurité Sociale. La retraite versée aux Agents de l'Etat par cet organisme est fonction de : - de points acquis par : . les cotisations, . les validations de services qui donnent lieu à cotisations rétroactives, - de points gratuits (bonification parentale pour les agents ayant interrompus leur activité pour élever un enfant légitime, naturel ou adoptif, service militaire, chômage,...). Le total des points acquis peut être majoré de 10 %, si l'agent a élevé au moins 3 enfants pendant 9 ans avant leur 16ème anniversaire, plus 5 % par enfant au delà du 3ème. - d'un taux fonction de l'âge de départ à la retraite et de la durée d'assurance : . taux plein à partir de 65 ans, 33 . taux plein entre 60 et 65 ans, si l'assuré totalise 150 trimestres d'assurance ou est admis à faire valoir ses droits pour invalidité, . variable en fonction de l'âge de départ à la retraite et de la durée d'assurance, entre 55 et 60 ans, sauf cas particulier. L'allocation annuelle de retraite est égale au nombre total de points acquis (cotisés, validés et gratuits) multipliés par leur valeur revalorisée au 1er janvier et au 1er juillet, chaque année (valeur du point au 1er juillet 2000 : 2,486). Où vous renseigner : IRCANTEC - 24, rue Louis Gain - 49039 Angers Cedex 01 Tél. : 02 41 05 25 00 II - PENSION DE RÉVERSION 1) Régime Général d'assurance vieillesse Le conjoint survivant âgé de plus de 55 ans, non remarié, non divorcé peut prétendre, sous conditions de ressources personnelles, à une pension de réversion égale à 54 % du montant qu'aurait pu percevoir l'assuré, augmentée d'une majoration pour enfants de 10 % s'il a eu ou élevé au moins 3 enfants pendant 9 ans avant leur 16ème anniversaire. En outre, une majoration de 505,25 F (au 1er janvier 2000) peut être versée pour chaque enfant encore à charge de moins de 20 ans poursuivant des études ou invalide). Le mariage doit avoir duré au moins 2 ans, sauf si un enfant est issu du mariage. Son montant maximum est de 46.882,80 F par an au 01/01/99 et son minimum est de 17.683 F par an au 01/01/99. Les ressources personnelles du conjoint survivant doivent être inférieures à 84.697 F par an au 1er juillet 1999. En cas de plusieurs mariages, la pension est partagée entre les bénéficiaires, au prorata de la durée de chaque mariage. Le décès d'un bénéficiaire vient accroître la part de l'autre ou des autres. En cas de remariage, les bénéficiaires perdent leur droit, sauf cas particulier. 34 Le conjoint survivant âgé de moins de 55 ans, non divorcé, non remarié, ne vivant pas maritalement, s'il réside en France, qui a un enfant à charge ou a élevé au moins un enfant pendant 9 ans avant l'âge de 16 ans, peut prétendre à une allocation veuvage versée sous condition de ressources (inférieures à 3.950 F/mois au 01/01/2000). L'allocation veuvage est forfaitaire. Elle est versée pendant 2 ans. Toutefois, si le conjoint survivant a 50 ans au moment du décès, l'allocation peut être servie jusqu'à 55 ans, âge à partir duquel il peut toucher une pension de réversion. Son montant est de 3.160 F par mois au 01/01/2000. N.B. Il n'y a pas de pension d'orphelin dans le régime général. 2) Régime complémentaire de l'IRCANTEC Son montant est de 50% des droits de l'agent décédé, plafonné pour les veufs et les personnes divorcées. Conditions : * ne pas être remarié, * durée du mariage : - 4 ans ou au moins 2 ans avant que l'agent décédé n'ait atteint 55 ans. - ou sans condition de durée de mariage si un enfant est issu de cette union. * être âgée, pour les femmes, d'au moins 50 ans ou avoir 2 enfants de moins de 21 ans ou majeurs infirmes à charge au moment du décès. * être âgé de plus de 60 ans pour les veufs et divorcés, ou d'au moins 50 ans pour les titulaires d'une pension d'invalidité. 3) Décès consécutif à un accident du travail Une rente est servie par le Ministère au conjoint survivant et aux orphelins jusqu'à 20 ans s'ils poursuivent des études ou sont invalides ainsi qu'aux ascendants à charge au moment du décès après examen du dossier par la Commission des Rentes. La rente est de 30 ou 50 % du salaire annuel pour le conjoint survivant, 15 % pour les 2 premiers enfants, 10 % au-delà et 10 % par ascendant à charge). 35 Le total des rentes ne peut dépasser 85 % du salaire retenu pour le calcul. En cas de remariage, la rente s'éteint lorsque le dernier enfant à charge a atteint l'âge de 20 ans. Il n'existe aucune disposition spécifique en cas d'attentat. III - CAPITAL DECES 1)- Sécurité Sociale : Il est versé aux ayants droit des agents décédés en activité (ou bénéficiaires d'une pension d'invalidité) dans l'ordre priorité suivant : conjoint survivant ou partenaire lié par un pacs, enfants, ascendants à la charge effective totale et permanente de l'assuré. En l'absence de bénéficiaire prioritaire le partenaire lié par un pacs perçoit le capital décès même s'il n'était pas à charge de l'assuré. Il est égal à 3 fois le salaire mensuel brut de base dans la limite de 3 fois le salaire plafond de la Sécurité Sociale, (44.100 F au 01/01/2000). La demande doit être formulée auprès de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie à laquelle appartenait l'agent. 2) - IRCANTEC Le conjoint survivant non divorcé en perçoit le tiers et les enfants âgés de moins de 21 ans ou majeurs infirmes, les 2/3. A défaut, le capital est versé aux ascendants à charge rattachés au foyer fiscal de l'agent. Montant : 75 % du traitement brut perçu au cours des 12 mois précédents la date du décès. La demande doit être adressée à l'IRCANTEC - 24, rue Louis Gain - 49039 ANGERS Cédex 01. 36 Il n'existe aucune disposition spécifique ni pour le régime général ni pour l'IRCANTEC en cas de décès de l'agent suite à un attentat. 37 C -AUTRES DISPOSITIFS 1) ATTENTATS - Lois du 9 septembre 1986 et du 26 janvier 1990 - art 6 Les droits et les démarches ne sont pas spécifiques aux fonctionnaires et agents de l'État mais à tous ressortissants français victimes d'un attentat à l'étranger et à toutes personnes, quelle que soit la nationalité, victimes d'un attentat sur le territoire français. ? Les ayants cause de la victime (veuve, orphelin, ascendants, collatéraux) peuvent obtenir une indemnisation du Fonds de Garantie des Victimes d'Actes de Terrorisme créé en 1988. Les demandes d'indemnisation doivent être adressées par lettre en recommandé avec accusé de réception au : FONDS de GARANTIE d'aide aux victimes d'acte de terrorisme 64, rue Defrance - 94682 VINCENNES Cédex. L'indemnisation porte à la fois sur les préjudices personnels (moral, pretium doloris, physique, remboursement des frais engagés en liaison avec l'attentat, ...) et sur les préjudices économiques et professionnels. A noter cependant que le Fonds déduit de ses règlements les sommes destinées à indemniser ces préjudices s'ils ont déjà fait l'objet, au même titre, d'un versement par d'autres organismes. ? Les ayants cause peuvent également approcher le service départemental de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de leur lieu de résidence pour obtenir : * le statut de victime civile de guerre, qui leur permettra de bénéficier de divers avantages comme une pension de veuve et d'orphelin de victimes civiles de guerre, sous réserve de l'application de la règle de non cumul, l'exonération des droits de succession et la possibilité d'être recrutés dans la Fonction Publique dans le cadre des emplois réservés. * le statut de pupille de la Nation pour les enfants de moins de 21 ans qui permet de bénéficier de bourses d'études ainsi que d'aides financières et d'exonérations diverses. 38 Ces démarches étant complexes, adressez-vous à une assistante sociale du Ministère qui assurera le suivi de votre dossier auprès des différents organismes. 2 ) - CAPITAL DECES MUTUALISTE La plupart des Mutuelles prévoient, sous réserve d'adhésion spécifique prévue dans leur statut, le versement d'un capital lorsque l'adhérent décède en activité ou est atteint d'une invalidité permanente avant 65 ans. Pour ce qui est de la Mutuelle des Affaires Étrangères, l'adhésion est d'office depuis juillet 1971 pour tout adhérent âgé de moins de 40 ans. Suivant l'option choisie, le capital décès est équivalent, dans la limite d'un plafond, à : - 130 % du demi traitement annuel indiciaire brut ; - 130 % du plein traitement annuel indiciaire brut ; - majoré de 25 % par enfant à charge jusqu'au second. La limite d'âge peut être reportée en cas d'activité après 65 ans ou si l'agent est retraité et qu'il a au moins un enfant à charge. Ce capital est multiplié par : - 2 en cas de décès ou d'invalidité de l'adhérent suite à un accident - 3 en cas de décès ou d'invalidité de l'adhérent suite à un accident de la circulation. Par contre le décès suite à un attentat ne donne pas lieu à une majoration. Où vous renseigner : Mutuelle des Affaires Etrangères - 1, rue de l'Abbé Roger Derry ? . : 01 43 17 54 00. 39 III CONCLUSION Il n'est jamais trop tôt pour penser à la retraite. Nous espérons que cette étude, que nous avons voulu la plus complète possible, puisse vous apporter des éléments de réponse sur la façon dont vous devriez l'aborder. Soyez sûrs que c'est vous et vous seuls, en liaison avec vos conjoints, qui pouvez, en l'état de la législation actuelle, décider du montant des cotisations que vous devez consacrer à une caisse de retraite complémentaire volontaire et donc prévoir votre avenir. C'est pourquoi vous devez dès aujourd'hui vous prendre en main. Appréhender ce problème le plus vite possible permet des solutions plus variées et moins onéreuses. N'hésitez pas à prendre contact avec les organismes qui sont à votre disposition et qui répondront par une étude chiffrée à vos demandes. A vous de faire les comparaisons. Penchez-vous aussi sur votre statut matrimonial et éventuellement trouvez le logement le plus approprié pour pouvoir en toute tranquillité "savourer" votre retraite. L'AFCA est heureuse d'avoir réalisé en collaboration avec le Ministère, ce travail approfondi de recherche pour répondre aux demandes répétées de ses membres et souhaiterait que cette étude puisse vous servir à penser à votre avenir. Rédigé par Marie-Noëlle DEFAY avec la participation de la Conseillère technique de Service Social (Mission pour l'Action Sociale). 40 Septembre 2000 41 IV ANNEXES ADRESSES UTILES Assistantes Sociales - Mission pour l'Action Sociale - 34, rue La Pérouse Secrétariat : poste 73 628 Juriste conseil de la Mission de l'Action Sociale (tous les 3èmes vendredis du mois de 10h30 à 13h30 au 34 rue la Pérouse). Secrétariat au Tél : 01.43.17.63.28 ou utilisez l'E-mail [email protected]. ou le courrier au CNIDFF 7, rue du Jura 75013 Paris Caisse des Français de l'étranger (CFE) BP 100 - 77950 RUBELLES (France) Tél : 01.64.71.70.00 Fax : 01.60.68.95.74. Internet www.cfe.fr E-mail : courrier @cfe.fr Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (CNAV) Renseignements sur les Points d'accueil Retraite (il en existe 15 sur Paris) Paris au Tél : 01 40 37 37 37 service Minitel 3615 RETRAITEL (0.85 la minute) Services des Rachats - BP 7266 - 37072 TOURS CEDEX 2 CNAVTS - 110, rue de Flandres 75019 PARIS CREF N° vert 0 88 08 2000 Minitel 3614 code CREF www.cref.tm.fr FONDS de GARANTIE d'aide aux victimes d'acte de terrorisme 64, rue Defrance - 94682 VINCENNES Cédex. IRCANTEC -24, rue Louis Gain -490039 ANGERS cedex 01 Tél : 02 41 05 25 00 Mutuelle des Affaires Etrangères - 1, rue de l'Abbé-Roger Derry 75015 - PARIS - . Tél : 01 43 17 54 00 PREFON-MAE 23 rue la Pérouse 75116 Paris (ou par valise) Bureau 607 Tél : 01 43 17 75 75 42 Service des Pensions PLB/RET : uniquement pour les fonctionnaires titulaires des Affaires Etrangères - 23, rue La Pérouse - poste 76383 43 A.F.C.A. MAE Association Française des Conjoints d'Agents du Ministère des Affaires Etrangères Une association, la vôtre, au service de tous les conjoints. Association loi 1901 composée d'une équipe de bénévoles renforcée par la présence de deux salariées avec pour adresse :. ? le Bureau 602 au23, rue la Pérouse - 75116 Paris, ? : 01.43.17.70.67. télécopie : 01.43.17.70.66). ? email : [email protected] ? ccmail : [email protected] ? site web : http://phaage/afca/index.htm L'AFCA a pour objectif de faciliter l'adaptation des conjoints d'agents du M.A.E. aux particularités de la vie diplomatique. L'AFCA est un lieu d'accueil, de rencontres, d'entraide aussi bien qu'une cellule de réflexion et de propositions sur la situation des conjoints et de leur famille tant en France qu'à l'étranger. Au sein de chaque poste, des correspondants s'efforcent de contribuer à l'insertion des nouvelles et des nouveaux venus. ? Son action consiste à : - informer ses adhérents en matière de formation, d'emploi, de réinsertion, de retraite, d'éducation et de santé, - sensibiliser le Département sur ces thèmes et rechercher ensemble des solutions, - être à l'écoute des familles, notamment des conjoints étrangers, et se faire l'interprète de leurs souhaits auprès du Département, - organiser des tables rondes autour de thèmes variés : éducation, santé, emploi, retraite, assurances..., - contribuer à la participation des conjoints aux stages mis en place par le Département (langues, informatique, préparations au départ, secourisme et communication), - donner des conseils sur le rôle de réception et de représentation de la France. ? Ses publications sont un moyen privilégié de communication et de diffusion d'informations et créent entre ses adhérents un lien susceptible de lutter contre leur isolement : les Carnets, la Lettre de l'AFCA, l'annuaire, le livret de santé, la brochure "retraite mode d'emploi", les livrets d'accueil en poste... A paraître : un recueil d'information sur toutes les possibilités d'emplois en France et en poste. Présidente : Christine CARRASCO-SAULNIER Déléguée générale : Bernadette NIZART Secrétaire : Véronique BOUVATTIER Permanences : Bureau 602 lundi, jeudi, vendredi : de 9h00 à 13h00 et de 14h00 à 16h00. 44 mardi, mercredi : de 9h00 à 13h00 et de 14h00 à 18h00. POURQUOI ADHERER ? Pour mieux connaître le Ministère mais aussi mieux nous faire connaître, pour prendre conscience plus pleinement de nos droits et de nos devoirs, mieux préparer et vivre l'expatriation, soutenir efficacement le travail de notre conjoint, tisser un réseau d'amitiés à travers le monde et en France, sortir de l'isolement, trouver un soutien solide en cas de problèmes, préparer notre avenir et celui de nos enfants en profitant de l'expérience des autres et, aussi, pour contribuer à l'évolution de notre image. L'AFCA est ouverte : en France : aux conjoints de tous les agents du Ministère des Affaires Etrangères. à l'étranger : aux conjoints de tous les agents du MAE et à ceux d'agents d'autres ministères en exercice auprès de nos missions. BULLETIN D'ADHESION NOM : ________________________________PRENOM : ___________________________ Profession : ____________________________Date de naissance :______________________ Adresse (résidence effective pour l'envoi du courrier) : _______________________________ ______________________________________________________________________ _____ Téléphone domicile : _____________________Téléphone bureau : _____________________ Télécopie : ____________________E-mail (en lettres d'imprimerie) : ___________________ Souhaitez-vous que votre ? téléphone personnel, ? télécopie, ? E-mail figurent dans l'annuaire ? désire adhérer à l'Association et joint à cet effet un chèque bancaire à l'ordre de l'AFCAMAE : ? Une cotisation de 120 Frs (agent en poste à Paris, Nantes ou Colmar) 45 ? Une cotisation de 200 Frs (agent en poste à l'étranger) ? une cotisation de ..............Frs (membre bienfaiteur) Renseignements concernant l'agent : NOM : ______________________________PRENOM : _____________________________ Affectation actuelle : __________________________________________________________ 46