Gérer le risque pour optimiser les résultats
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Gérer le risque pour optimiser les résultats
Perspectives d’affaires Gérer le risque pour optimiser les résultats Qui ne risque rien n’a rien. Tous les entrepreneurs et toutes les entreprises sont d’accord avec cette équation et en tirent même souvent profit. Mais pour récolter les fruits, il est également primordial de savoir quand, où et comment gérer le risque, en particulier les éléments moins évidents à cerner, mais qui peuvent avoir une incidence importante sur la réussite de votre entreprise. « Lorsque vous évaluez le risque, explique Stephen Prime, directeur national des Stratégies clientèle aux Services commerciaux de RBC Banque Royale, vous devez penser à la probabilité qu’une situation se produise réellement et à l’incidence que cela aurait alors sur votre entreprise. Ensuite, vous pouvez établir des priorités et commencer à traiter les éléments de risque un par un. » M. Prime suggère de diviser les risques en grandes catégories afin d’avoir rapidement une bonne idée de ceux qu’une entreprise donnée pourrait devoir affronter. Par exemple : > r isques associés aux personnes, comme la perte d’un employé clé ou une dispute entre partenaires ; > risques opérationnels, qui vont des interruptions de la chaîne logistique aux catastrophes telles qu’un incendie ou une inondation ; > risques du marché, qui échappent à la maîtrise de l’entreprise, par exemple les fluctuations des taux d’intérêt, des taux de change et du prix des marchandises. Pour chaque type de risque, il existe plusieurs stratégies d’atténuation. Par exemple, l’un des principaux risques associés aux personnes est la perte d’employés clés. Il est important d’offrir un salaire concurrentiel, des avantages sociaux et des occasions d’avancement si on veut embaucher et conserver les meilleurs éléments. « Il est également important, ajoute M. Prime, de détenir une bonne police d’assurance pour les propriétaires et les partenaires en cas de blessure ou de maladie grave. » La catégorie des risques opérationnels est celle qui comporte le plus d’éléments dont il faut tenir compte. Parmi ceux-ci, les risques concernant la chaîne logistique se retrouvent en haut de la liste, car ils peuvent toucher votre entreprise de plusieurs façons. « La meilleure façon de protéger votre chaîne logistique, affirme Bill Murphy, partenaire national aux servicesconseils de KPMG, est de choisir avec soin vos fournisseurs de biens et de services. La qualité et la rapidité de votre réseau d’approvisionnement ont un effet direct sur votre réputation, sur votre aptitude à apporter une valeur ajoutée à un produit afin de faire des profits et, au bout du compte, sur votre capacité à satisfaire aux exigences de votre clientèle. » M. Murphy recommande également aux entreprises de souscrire une assurance pour se protéger contre les imprévus. « Vous pouvez accepter le risque, l’éviter ou le transférer, explique-t-il. L’assurance est un moyen de transférer le risque : vous poursuivez vos activités, mais vous transférez la composante de risque à un tiers, moyennant une prime. » « Par exemple, ajoute M. Prime, les entreprises négligent souvent de souscrire une assurance pertes d’exploitation. Mais dans l’éventualité d’une catastrophe, comme un incendie ou une inondation, cette assurance fournit une source de revenus jusqu’à la reprise des activités. » Ensuite, l’assurance comptes clients offre une protection contre le nonpaiement de la part d’un client. « Cela s’avère important, dit M. Prime, si vous êtes une petite entreprise ayant plusieurs gros comptes clients, ou encore si vous poursuivez des activités de vente à l’étranger. » Dans un même ordre d’idées, M. Murphy mentionne que des organismes d’État tels qu’Exportation et développement Canada offrent des assurances contre les créances à l’exportation permettant aux entreprises de réduire leur exposition au risque de crédit. La variation des coûts de la chaîne logistique, y compris la volatilité des prix et l’interruption de service d’un fournisseur clé, peut également avoir une incidence sur les prix et sur la rentabilité. Pour ces types de risques, les deux experts suggèrent d’envisager des stratégies de couverture. Il peut s’agir, par exemple, d’établir un contrat à terme pour acheter des marchandises à un prix déterminé. M. Murphy recommande de demander de l’aide à des conseillers externes, surtout en ce qui a trait au risque financier et aux stratégies de couverture. « Pour ces questions, votre relation bancaire se révèle cruciale, dit-il. Votre institution de crédit peut fournir, de manière continue, des renseignements importants à l’entreprise sur l’évolution des marchés. » M. Murphy suggère également de faire le suivi du risque comme s’il s’agissait du tableau de bord d’un véhicule, en remplaçant les indicateurs et les cadrans par les principaux indices de rendement. « Les principaux indices de rendement peuvent servir d’indicateurs de risque, explique-t-il, surtout s’ils annoncent une tendance défavorable. Un coup d’œil rapide à des éléments tels que les sommaires des flux de trésorerie, les recouvrements et les paiements vous permet de constater où se situe le risque et dans quelle mesure vous le gérez efficacement. » De cette façon, vous gardez les yeux sur la route devant vous plutôt que sur le rétroviseur. Pour obtenir des ressources et des conseils utiles qui vous permettront d’atteindre vos objectifs d’affaires, rendez-vous au www.rbc.com/conseilsalentreprise. Ce document est présenté uniquement à des fins d’information et n’est pas conçu pour fournir des conseils précis. Veuillez consulter votre conseiller personnel avant de mettre en place une stratégie. ® Marques déposées de la Banque Royale du Canada. RBC et Banque Royale sont des marques déposées de la Banque Royale du Canada. VPS55192 33115 (11/2009)