Conseils Eco conduite
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Conseils Eco conduite
Novembre 2010 Conseils Eco conduite. Rouler mieux pour faire moins de CO². De bonnes habitudes pour l’environnement Peugeot conçoit ses véhicules en se préoccupant de leur impact sur notre environnement. La diminution de la consommation de carburant s’inscrit dans cette démarche et les véhicules Peugeot bénéficient des derniers progrès réalisés. Pour aller encore plus loin, vous trouverez ci-dessous des conseils ou des bonnes habitudes à prendre qui vous aideront à maîtriser votre consommation de carburant. Ces préconisations simples concernent l’utilisation et l’entretien de votre véhicule, comme la façon de le conduire, poste majeur d’économie de carburant : supérieur à 15%. Lisez attentivement ces quelques lignes pour que l’utilisation de votre véhicule vous coûte moins cher à la pompe. Nous avons classé ces conseils par ordre d’importance, au regard des gains moyens qu’ils peuvent vous apporter sur une longue période d’utilisation. 1. Etre toujours sur le bon rapport de vitesse. Rouler sur le bon rapport de vitesse est un moyen très simple d’optimiser la consommation de carburant. Si la configuration de l’environnement et la sécurité contraignent parfois à rouler à régime soutenu, il est très souvent possible de pratiquer un régime moteur plus faible. Votre véhicule est équipé d’une boîte de vitesses mécanique à commande manuelle. N’hésitez pas à utiliser le rapport de vitesse le plus élevé possible. Si votre véhicule est équipé d’un indicateur de changement de rapports (fonction qui permet l’optimisation de la consommation de carburant au travers du choix judicieux du rapport de vitesse), engagez le plus souvent que vous pouvez le rapport qui vous est préconisé. Un moteur qui tourne à des régimes faibles consomme moins, même s’il vous semble parfois peiner davantage pour propulser votre véhicule. Si vous avez besoin d’accélérer, n’hésitez pas à rétrograder. Ne craignez pas d’endommager la mécanique. Les moteurs modernes sont conçus pour être sollicités dans ces conditions. A 50 km/h, rouler en 5ème (lorsque c’est possible) au lieu de la 3ème permet un gain compris entre 20 et 25% de consommation. Lors des phases d’arrêt de votre véhicule (au feu pour traverser un carrefour par exemple), ne restez pas débrayé avec le premier rapport engagé. Mettez votre boîte de vitesse au point mort. Vous éviterez ainsi de solliciter inutilement votre embrayage. D’autre part, si votre véhicule est équipé d’une fonction « Stop & Start » cette condition permettra l’arrêt du moteur, poste de gain en consommation très important lors des roulages en milieu urbain. Votre véhicule est équipé d’une boîte de vitesses mécanique pilotée ou automatique. Celle-ci dispose d’un automatisme de changement des rapports. Le mode « auto » adapte les changements de rapport en fonction du type de sollicitation. Adoptez au maximum ce mode associé à une conduite souple. Accélérez de manière modérée et l’automatisme optimisera la consommation de carburant au travers du choix du rapport le plus adapté. 2. Rouler sans agressivité et à vitesse modérée Les accélérations et les freinages répétés, qui caractérisent une conduite nerveuse ou agressive, augmentent inutilement votre consommation de carburant. Suivre de trop près le véhicule qui précède sollicite votre moteur et vos freins, particulièrement en roulage urbain. Rouler à haute vitesse accroît considérablement la consommation de votre véhicule. Roulez le plus possible à vitesse constante et gardez vos distances avec les véhicules qui vous précèdent. Si votre véhicule dispose d’un régulateur ou d’un limiteur de vitesse, utilisez-le lorsque vous pouvez rouler à vitesse stabilisée sur sol plat en le réglant sur une vitesse légèrement inférieure à la limitation (127 km/h pour 130 par exemple). Lorsque vous devez ralentir, ne freinez pas au dernier moment, mais utilisez le plus souvent possible votre frein moteur (décélération pied totalement levé de l’accélérateur avec une vitesse engagée ce qui permet une consommation nulle lorsque le régime moteur est supérieur à 1200 tr/min) en commençant à ralentir plus tôt et en rétrogradant lorsque le régime descend sous les 1200 tr/min. De plus, les véhicules les plus modernes sont équipés de la fonction « récupération d’énergie en décélération ». Le gain est donc double. Pour anticiper le plus possible la circulation qui vous entoure, regardez loin devant vous. Jonglez sur la vitesse et l’anticipation des ralentissements pour éviter au maximum de vous arrêter aux feux par exemple. Par contre, si votre véhicule est équipé d’une boîte manuelle et de la fonction « Stop & Start », cette dernière est active à partir de 20 km/h. Donc lorsque vous allez vous arrêter vous pouvez mettre le levier de vitesses au point mort et relâcher l’embrayage dès 20 km/h, le moteur ce coupera et votre consommation sera nulle. Roulez à vitesse modérée pour consommer moins. En résumé, adoptez une conduite souple qui vous fera gagner de l’argent. 3. Rouler sans surcharger son véhicule Plus votre véhicule est lourd, plus son moteur est sollicité pour le faire avancer et plus sa consommation de carburant est importante. Une charge placée sur le toit cumule les effets néfastes puisque l’aérodynamique de votre véhicule est également dégradée. Evitez au maximum le transport d’objets superflus, en particulier les plus lourds. N’utilisez un coffre de toit que si vous ne pouvez faire autrement. Si vous devez transporter des objets, chargez au maximum l’intérieur de votre véhicule. Si vous devez utiliser un coffre de toit, démontez-le aussitôt après l’avoir utilisé et retirer la galerie. Vérifier régulièrement la pression des pneumatiques La résistance au roulement de votre véhicule est supérieure à la normale lorsque ses pneumatiques sont sous-gonflés. Dans ces conditions, ils chauffent anormalement ce qui peut les endommager et toucher votre sécurité. Dans un moindre mal, le moteur est davantage sollicité, ce qui augmente sa consommation en carburant. Les variations de température font naturellement varier la pression des pneumatiques. La pression diminue lorsque la température baisse (passage de l’été à l’hiver). Vérifiez et ajustez régulièrement la pression des pneumatiques de votre véhicule, en particulier lors des baisses importantes de la température ambiante et/ou lorsque vous devez rouler fortement chargé. Respectez les pressions d’usage, qui sont indiquées dans l’ouverture de la portière conducteur et qui s’appliquent à des pneumatiques froids. Même si votre véhicule est équipé d’un système de détection du sous-gonflage, n’attendez pas qu’il vous alerte pour ajuster la pression de vos pneumatiques. En effet le seuil d’alerte est calibré pour garantir votre sécurité mais ne prend pas en compte les sous-gonflages mineurs qui sont pourtant source de surconsommation. L’utilisation de pneumatiques adaptés au roulage hivernal augmente considérablement la résistance au roulement lorsque vous roulez sur sol sec. Bien que ceux-ci vous apportent de la sécurité quand les conditions climatiques sont mauvaises, veillez à les retirer dès que les conditions de roulage ne nécessitent plus leur utilisation. 4. Planifier ses trajets Votre consommation de carburant augmente lorsque vous roulez dans des zones embouteillées ou lorsque vous réalisez de nombreux petits trajets. La densité de la circulation contraint à une conduite nerveuse, synonyme d’accélérations et freinages répétés, qui augmentent inutilement votre consommation de carburant. Planifiez et combinez vos déplacements pour les rentabiliser au maximum. Evitez autant que possible les heures de pointe et les zones embouteillées. Optimisez votre parcours pour vous permettre de circuler de manière fluide en limitant les accélérations et les freinages, tout en parcourant la distance la plus faible possible. Rendez vous à la destination la plus lointaine en priorité pour permettre à votre véhicule de rouler le plus longtemps possible à chaud. Si vous restez coincé dans les embouteillages et que votre véhicule n’est pas équipé de la fonction « Stop & Start », n’hésitez pas à éteindre momentanément le moteur de votre véhicule. De même, lorsque vous stationnez pour faire une course rapide (pain, journaux, etc.), l’arrêt du moteur doit être un reflexe. Un geste qui se traduit toujours par une économie d’énergie et limite la gêne occasionnée par la présence de gaz d’échappement. 5. Rouler pour chauffer son véhicule Plus votre véhicule est froid, plus il faut d’énergie pour le faire avancer. Sur des petits trajets hivernaux, votre véhicule peut consommer jusqu’à 50% de plus. Après avoir démarré votre moteur, n’attendez pas que le moteur chauffe au ralenti par exemple. Roulez raisonnablement le plus tôt possible. Votre véhicule chauffera plus vite pendant que vous roulez. Les véhicules modernes sont conçus pour démarrer sans accélérer, action consommatrice de carburant qui n’apporte rien au démarrage. Eviter d’accélérer au moment d’arrêter le moteur (les moteurs modernes n’ont plus besoin de ça pour être redémarré et cela endommage le turbo). 6. Rouler les vitres fermées La résistance aérodynamique de votre véhicule est fortement affectée lorsque le toit ouvrant ou une fenêtre est ouverte et que vous roulez au dessus de 50 km/h. C’est également le cas pour les véhicules découvrables en configuration cabriolet. Vous économiserez du carburant si vous roulez vitres fermées à vive allure. Privilégiez l’utilisation du système de ventilation pour rafraîchir l’habitacle de votre véhicule ou la climatisation qui est d’autant plus efficace que la vitesse est élevée. C’est aussi vrai pour son rendement. 7. Limiter l’utilisation de consommateurs de puissance Tous les systèmes électriques disponibles dans votre véhicule sont alimentés par le réseau de bord qui produit son énergie via le moteur. Par le fait, plus vous utilisez d’électricité, plus vous consommez de carburant. De manière générale, soyez raisonnable dans l’utilisation des consommateurs disponibles dans votre véhicule. Ne laisser pas des appareils électriques branchés pour rien. Les sièges chauffants, le dégivrage de la lunette AR et la ventilation par exemple doivent être éteints ou réglés au plus juste niveau en fonction du besoin. La climatisation puise également son énergie via le moteur. En cas de forte chaleur, la consommation de votre véhicule peut augmenter de 25% si vous refroidissez beaucoup l’habitacle. En cas d’arrêt prolongé de votre véhicule, en plein soleil par exemple, la climatisation nécessitera beaucoup d’énergie pour rétablir une température de confort dans l’habitacle lorsque vous reprendrez la route. Utilisez la climatisation à bon escient et si vous disposez d’un modèle automatique, veillez à ne pas mettre une température de consigne trop froide ou trop éloignée de la température extérieure (pas plus de 4 à 5°C). En plus d’économiser du carburant, c’est plus sain pour les passagers qui subissent moins de « choc thermique » quand ils rentrent ou sortent du véhicule. En cas de stationnement prolongé en plein soleil, roulez les premiers mètres, à basse vitesse, climatisation coupée et avec toutes les vitres grandes ouvertes pour permettre l’évacuation de la chaleur. La climatisation prendra ensuite le relais pour maintenir la température quand les vitres sont fermées. Pour minimiser le réchauffement de l’habitacle, veillez à vous garer en priorité à l’ombre. Occultez au maximum les parties vitrées de votre véhicule en cas de stationnement prolongé en plein soleil. Fermez les stores d’occultation si votre véhicule en est équipé, en particulier s’il dispose d’un toit vitré. 8. Entretenir régulièrement son véhicule Le mauvais état des organes constitutifs de votre véhicule (moteur, boîte de vitesses, climatisation, pneumatiques, etc.) nuit à son fonctionnement optimal, d’ou une consommation de carburant excessive. Vous ne pourrez conserver les prestations de votre véhicule si vous ne le faites pas régulièrement entretenir par un mécanicien professionnel. Veillez à ce qu’il utilise des pièces et des consommables (huiles, filtre à air, pneumatiques, etc.) garantis, préconisés et testés par le constructeur. Chaque composant de votre véhicule satisfait à un cahier des charges complet. Une huile moteur répond, par exemple, à un besoin de lubrification, mais contribue aussi au rendement du moteur. C’est le cas de la majorité des pièces de votre véhicule. Un système de climatisation en mauvais état augmente considérablement votre consommation de carburant. Vous avez tout à gagner à maintenir votre véhicule en parfait état de marche car il consomme moins, il est plus fiable et cote plus à la revente. 9. Utiliser les informations fournies par l’ordinateur de bord Bon nombre de véhicules Peugeot sont équipés d’un ordinateur de bord. Cet équipement est parfaitement adapté pour évaluer vos capacités à économiser du carburant. La fonction « consommation instantanée vous permet de visualiser à quel point la consommation de votre véhicule est sensible à la sollicitation de la pédale d’accélérateur. Par ce moyen vous verrez que vous pouvez réduire votre consommation si vous levez le pied de l’accélérateur avec un rapport engagé. Si vous pratiquez souvent le même trajet, la fonction « consommation moyenne » peut vous permettre de visualiser les gains que vous faites en anticipant les contraintes liées au trafic et/ou en modérant votre vitesse. 10. Roder son véhicule Les véhicules nécessitent une petite période de rodage pour bénéficier à 100% de toutes ses prestations. La consommation de carburant de votre véhicule sera optimale au-delà d’une distance totale parcourue comprise entre 3000 et 5000 kilomètres. 11. Conditions météorologiques Même si on ne peut pas les éviter, elles impactent fortement la conso. En effet, la pluie dégrade fortement les coefficients de résistance au roulement et de pénétration dans l’air par exemple. En hiver, l’air est plus froid donc plus dense et dégrade également la pénétration dans l’air. Mieux comprendre les consommations annoncées : Les consommations de carburant annoncées correspondent aux valeurs homologuées suivant la réglementation européenne applicable à tous les constructeurs et tous les véhicules particuliers vendus en Europe. Ces valeurs vous permettent de comparer les véhicules et d'orienter votre choix : - La consommation ECE est obtenue sur un parcours de type urbain d’environ 4 kms. - La consommation EUDC est obtenue sur un parcours extra urbains de 7 kms environs. - La consommation MIXTE correspond à la moyenne des 2 parcours, soit environ 11 kms. Ces valeurs sont obtenues dans des conditions d'essais strictes et normalisées (température, masse, caractéristiques du banc d'essais à rouleaux, etc...) et avec un profil de roulage très calme. Les conditions réelles de circulation, les conditions atmosphériques, l'état de charge du véhicule, le style de conduite, la pression des pneumatiques, la présence d'une galerie (même sans chargement), l'utilisation importante de la climatisation et/ou du chauffage, l'état du véhicule peuvent bien sûr amener à des consommations différentes de celles homologuées.