A Rome. La 64e Session du C.I.O.

A ROME
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Pour le Comité International Olympique, se réunir
à Rome c’est un peu se retrouver chez soi puisque, en avril dernier, c’était la quatrième fois
qu’il y tenait session depuis sa fondation. Peutêtre, sans doute même, la fontaine de Trevi et
sa jolie légende y sont-elles pour quelque chose.
Mais, ce qui est certain, c’est que le C.I.O. trouve
à Rome, outre ce cadre témoin d’heures infiniment glorieuses, un accueil d’une telle cordialité
que tout naturellement il y revient.
Le C.O.N.I. et son président, M. Giulio Onesti,
membre du C.I.O. pour l’Italie en même temps
que M. Giorgio de Stefani, n’ont pas failli à
leur réputation solidement établie et souventefois éprouvée d’hôtes généreux et attentifs. Cette
64e session, dont l’ordre du jour en cinquante
points voulait qu’elle fût austèrement laborieuse,
a été marquée au contraire par l’équilibre d’un
programme habilement composé. La cérémonie
d’ouverture, tenue à l’Opéra le 24 avril et au
cours de laquelle furent prononcés les importants discours que nous publions ci-après,
fut suivie, en fin de journée, par une brillante
réception offerte aux membres du C.I.O. et aux
représentants des Fédérations Internationales
par le président de la République italienne,
M. Giuseppe Saragat, au Palais du Quirinal. Dès
le lendemain, aux longues journées de travail
succédèrent en alternance des heures libres
LA 64
SESSION
particulièrement bienvenues et des divertissements de choix, parmi lesquels il convient de
relever le grand dîner donné au C.I.O. par le président du C.O.N.I., le 27 avril ; la soirée organisée
par l’ambassadeur du Japon à Rome — qui n’est
autre que M. Shigeru Yosano, l’ancien secrétaire
général du Comité d’organisation des Jeux de
Tokyo — au cours de laquelle nous eûmes le
plaisir d’assister à la projection d’un supplément
de l’admirable « Tokyo-Olympiade », ainsi que
les réceptions de la délégation mexicaine et des
villes organisatrices des Jeux de 1972, Munich
et Sapporo.
Qu’il nous soit permis de rendre grâces ici à
nos hôtes romains et à leurs dévoués collaborateurs pour avoir si largement contribué au déroulement harmonieux de cette 64e session olympique, tant par le climat chaleureux et détendu
qu’ils surent créer que par l’excellente organisation qui présida à ces importantes réunions,
lesquelles furent couronnées par l’audience
accordée aux membres du C.I.O. par S.S. le
pape Paul VI que nous évoquons par ailleurs
dans ce « Bulletin ».
DU C.I.O.
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