Sebastian Sturm

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Sebastian Sturm
Sebastian Sturm
Sebastian Sturm, 28 ans est un des plus jeunes reggae men
d’Europe. Il a développé son propre style mêlant l’art de combiner l'écriture de chanson classique et du reggae authentique. Pour autant, Sebastian Sturm attache la grande importance aux paroles vraies en terme
de sens. « J'aime chanter les images, elles donnent la liberté d’imaginer
à chacun sa propre version du message. » Un moment dans la paix, par
exemple, n'est pas toujours le contraire de guerre militaire ! La paix peut
signifier des choses simples mais importantes comme avoir un bon quartier, se satisfaire avec votre propre situation personnelle, être tolérant
vis-à-vis de votre environnement, ou n'ayant pas uniquement de l’attrait
pour la richesse !
Chaque chanson de Sebastian Sturm possède sa propre histoire. L’auteurcompositeur-interprète n’hésite pas à combiner des paroles sérieuses sur
des musiques joyeuses. Si quelquefois les mélodies sont mélancoliques,
il chante des mots au sens toujours positif, chargés d'espoir pour l’avenir.
La musique est jouée avec les instruments authentiques et l'équipement
strictement similaire à celui de la Motown et des Studios d’Abbey Road.
Il chante en anglais pour être compris par le plus grand nombre, logique pour
un artiste dont la musique résonne déjà dans plusieurs pays d’Europe,
jusqu’aux Etats-Unis. Les californiens de Groundation l’ont d’ailleurs invité à
ouvrir leur concert avec son Jin Jin Band, au Zénith de Paris.
Au mois d’août 2008, il monta sur la scène du festival Reggae Sun Ska au
coté de Kiddus, après avoir répété pendant une semaine en compagnie de
cette légende du reggae jamaïquain (Cf le film « Rockers »).
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Sebastian Sturm
Reggae Night
Sebastian Sturm
«Un son roots profond, exaltant,
dans la plus pure tradition du
reggae de Kingston»
Jouby's Band (1 ère partie)
Sandwichs et viennoiseries avec
Jeudi 9 juillet
à 21h
Musée de l’ardoise
(repli salle Louis Aragon)
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Sebastian Sturm
Révélé au grand public en 2006 avec un album
prometteur « This Change is Nice », Sebastian
Sturm, jeune chanteur, germano-indonésien,
élu «Espoir reggae de l’année » par les lecteurs
du magazine allemand Riddim, nous présente
son 2ème album «One Moment in Peace».
«Suite à ce succès, je me suis mis la pression,
car tout le monde m’attendait au tournant.
Donc je me suis réfugié dans mes petites
habitudes, effectuant un travail simple et
basique, avec ma guitare et mon petit enregistreur, seul à la maison». Il a ainsi composé
les douze titres de «One Moment In Peace»
cet hiver, avant l’enregistrer en studio à
Cologne, en continuant à affiner sa complicité avec le Jin Jin Band.
S’il aime voyager dans la Jamaïque d’autrefois à travers sa musique, son message demeure ancré dans une réalité concrète, qu’il appelle à la paix ou qu’il
narre le quotidien de ses contemporains. «Hey Honey» est par exemple une
ballade un peu « blues », celle d’un homme à bout de souffle qui appelle sa
femme à le suivre, à quitter la ville pour tout recommencer ailleurs.
« Je n’utilise pas la bible pour écrire mes textes. Je ne parle pas du ghetto, ni
de Sélassié, je reste fidèle à ma réalité. Je suis un rasta ayant grandi en
Europe, mes problèmes et mes aspirations sont forcément différents.(…)»
Le titre de l’album n’est pas seulement un appel à la paix pour les pays en
guerre, nous avons tous la responsabilité quotidienne de travailler pour faire
durer les «moments de paix».
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1ère partie de Sebastian Sturm
JOUBY’S BAND
«Pour ce qui est de la bio, on s'est tous rencontré il y a 4 ans au C.I.A.M. en formation intensive
chant. Il faut reconnaitre que c'était surtout intense en rigolade et en fumisme, mais, certains
des profs ne demandaient que ça... Rapidement,
l'ivresse nous fait chanter ensemble dans les
soirées les chansons de Jouby qui sont, il faut
bien le dire, à l'époque, les plus faciles à retenir.
Puis, c'est le plaisir qui se charge de tout le reste.
D'abord, une amitié forte et sincère qui nous
permet de se gerber comme de se câliner, et une
réelle passion pour l'harmonie dans son ensemble, surtout au niveau des couleurs... Alors,
nous commençons à arpenter des chemins qui
nous mènent de plus en plus loin du bercail
comme des oisillons quittent leur nid et se
confrontent au monde. Au final, tant qu'il y en a
du monde, on est content, quel que soit l'endroit. Alors peut être à un de ces 4 chez vous,
chez nous pour vous prêcher notre joie d'être
ensemble, et on l'espère, vous la transmettre.»
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Jeudi 9 juillet
à 21h
Musée de l’ardoise
(repli salle Louis Aragon)