Elle réalise le dessin prémonitoire de son agression

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Elle réalise le dessin prémonitoire de son agression
Elle réalise le dessin prémonitoire de son agression
Extrait du 7 Lames la Mer
http://7lameslamer.net/elle-realise-le-dessin-1738.html
Histoire vraie
Elle réalise le dessin
prémonitoire de son agression
- Lames de fond - Les mystères du grand océan -
Date de mise en ligne : mercredi 2 mars 2016
Description :
Confidences de Clarisse, jeune Réunionnaise agressée il y a quelques années par un inconnu, dans une ville du sud de la France. Si ce type de violences exercées
envers les femmes alimente régulièrement les pages des faits-divers, en revanche, l'histoire de Clarisse est insolite : quelques jours auparavant, elle avait dessiné
les circonstances exactes de son agression. Un dessin qu'elle intitulera bien des années plus tard : « Un visage derrière la porte ». Histoire vraie...
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Elle réalise le dessin prémonitoire de son agression
Confidences de Clarisse, jeune Réunionnaise agressée il y a quelques années par un inconnu,
dans une ville du sud de la France. Si ce type de violences exercées envers les femmes
alimente régulièrement les pages des faits-divers, en revanche, l'histoire de Clarisse est
insolite : quelques jours auparavant, elle avait dessiné les circonstances exactes de son
agression. Un dessin qu'elle intitulera bien des années plus tard : « Un visage derrière la porte
». Histoire vraie...
Quelques jours avant d'être agressée, Clarisse réalise ce dessin prémonitoire : "la proie derrière la porte".
À gauche, l'ombre menaçante d'un homme derrière une porte. À droite, une femme s'apprête à fermer la porte.
C'est ce que l'on voit sur le dessin réalisé par Clarisse (prénom d'emprunt)... quelques jours avant son agression par
un inconnu.
« Je ne sais pas pourquoi je m'étais mise à dessiner. Je ne suis pas particulièrement douée pour le dessin
d'ailleurs. Mais à cette époque, j'en avais réalisé trois ou quatre différents. Puis sentant que je n'avais pas de don
particulier pour cela, je suis passée à autre chose », confie Clarisse...
C'était l'hiver, dans une ville du sud de la France. Il faisait froid, la nuit tombait ainsi qu'une fine pluie glacée. Avec
son chien en laisse, la jeune Réunionnaise remontait une grande avenue fréquentée lorsqu'elle croisa le regard d'un
inconnu qui lui fit froid dans le dos.
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Bientôt, elle sent qu'elle est suivie. C'est lui. L'homme au regard.
Elle s'arrête sur le bord du trottoir, avec son chien et laisse passer l'inconnu qui la dévisage. Il est grand, mince,
blond...
C'est désormais elle qui marche derrière lui, à quelques distances. Mieux vaut l'avoir à l'oeil que d'être à sa merci.
Quelque mètres plus loin, Clarisse ralentit son allure et d'un coup, elle bifurque dans la ruelle où se trouve
l'entrée de son immeuble, monte les escaliers en courant jusqu'au troisième étage et parvient — malgré son
affolement — à ouvrir son studio.
Au moment de refermer la porte, elle jette un oeil vers l'escalier : l'homme est là et franchit les dernière
marches. Trois grandes enjambées et il sera sur elle !
« J'étais tétanisée, se souvient-elle. Mais j'ai eu un sursaut, certainement un sentiment ancestral face au danger :
l'instinct de survie. Attaquer l'agresseur pour le déstabiliser ! Je me suis jetée sur lui en criant, je l'ai frappé avec mes
poings, avec mon sac. Au même moment, comme un homme montait l'escalier, mon agresseur a reculé et j'ai ainsi
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eu le temps de me précipiter avec mon chien à l'intérieur de mon studio. En une fraction de seconde, j'ai claqué la
porte et enclenché le verrou. Alors, j'ai soufflé, pensant que j'étais enfin en sécurité ».
Mais ce n'est pas une porte, fut-elle verrouillée, qui allait arrêter ce fou.
— Ouvre-moi. Je veux juste discuter...
— Foutez-moi la paix !
L'homme se met alors à donner des coups poings et de pieds dans la porte du studio de Clarisse. Son but :
défoncer la porte dont le chambranle n'est pas des plus résistants. Dans l'immeuble, personne ne semble s'inquiéter
du vacarme...
« Ce qui m'a sauvée, c'est que le téléphone avait été installé dans mon studio depuis 15 jours, poursuit Clarisse.
À cette époque, il n'était pas question de téléphone portable... J'ai donc composé le « 17 », la voix entrecoupée de
sanglots, priant que la police n'arrive pas trop tard. Je dois avouer qu'ils n'ont pas traîné. Ils sont arrivés juste à
temps avant que la porte, déjà bien ébranlée, ne cède sous les attaques de mon agresseur »...
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Plaqué à terre par trois policiers, l'homme se débat. Dans sa poche, les flics trouvent un rasoir...
Pendant longtemps, cette histoire a hanté Clarisse, précipitant même son retour à La Réunion.
Ce n'est que plusieurs années plus tard, en mettant de l'ordre dans des papiers, que Clarisse retrouve le dessin
dont elle avait presque oublié l'existence. Ce dessin qu'elle avait fait peu de temps avant d'être « la proie derrière la
porte ».
Le caractère prémonitoire de ce dessin est alors apparu à Clarisse avec une saisissante acuité, réveillant chez
la jeune Réunionnaise le redoutable souvenir de ce « Visage derrière la porte »...
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