MIREILLE MATHIEU (1947)

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MIREILLE MATHIEU (1947)
MIREILLE MATHIEU (1947)
Née en 1947, en Avignon, dans une famille modeste de treize enfants, Mireille
Mathieu abandonne très tôt l'école pour travailler. Comme Michèle Torr, autre
méridionale, sa carrière commence par les radios crochets. A 18 ans elle gagne un
concours de chant consacré à Edith Piaf, devant Georgette Lemaire. Johnny Stark
prend en main la carrière de cette chanteuse à voix populaire, qui va devenir l'une
des plus célèbres représentantes de la chanson française à l'étranger. Dès 1967, elle
se classe dans les hit-parades allemands. Tout au long de sa carrière, elle partira en
tournée à travers le monde : l'Europe, les Etats-Unis (Ed Sullivan Show), l'URSS, le
Japon, la Corée (où elle chante pour l'ouverture des Jeux Olympiques en 1988). Son
premier succès reste « Mon Credo », en 1966. Cette année là, elle passe en
première partie d'Hugues Aufray, France Gall et Sacha Distel à l'Olympia. En marge
de la vague yé-yé, elle enchaîne les tubes. Une voix, une coupe de cheveux aussi
indémodable que les lunettes de Nana Mouskouri, une diction à l'ancienne (en
roulant les "r"), Mireille Mathieu traverse les lieux et les époques. « J'ai gardé
l'accent », « Paris brûle t-il ? », « La Dernière valse », mais aussi « Une femme
amoureuse » (reprise de « Woman in love » de Barbra Streisand, 1980), et
« Together we are strong » (1983, en duo avec Patrick Duffy, héros la série
américaine Dallas), sont quelques-uns de ses plus grands succès. Interprète du
répertoire d'Edith Piaf, à laquelle elle est souvent comparée, Mireille Mathieu a
également repris « Les Parapluies de Cherbourg » de Michel Legrand. Elle interprète
avec Serge Lama, Michel Delpech et Juliette Gréco, l'oratorio de Francis Lemarque,
« Paris populi », en 1977. Elle remonte sur la scène de l'Olympia, à la fin de l'année
1985, après douze ans d'absence. En 1990, François Feldman assure la production
de son nouvel album, « Ce soir je t'ai perdu », suivi à la fin de l'année par une série
de récitals au Palais des Congrès. En 1993, elle rend hommage à Edith Piaf, à
l'occasion du trentième anniversaire de sa mort, en lui consacrant un disque entier.
Sur « Vous lui direz », sorti en 1996, Maxime Le Forestier lui compose une chanson,
« A la moitié de la distance ». Elle fait un triomphe à Las Vegas, habillée par le
couturier Christian Lacroix, la même année. Elle chante une nouvelle fois en Chine
en 1997, ainsi qu'au Vatican. Fin 1998, elle interprète les succès de ses trente-cinq
ans de carrière sur la scène de l'Olympia. Elle reçoit la Légion d'Honneur en
décembre 1999.
© Le Hall de la chanson