Saint-Brieuc Agglo Mag n°24 - Saint

Transcription

Saint-Brieuc Agglo Mag n°24 - Saint
n°24 Mai - Juin13
PHOTOREPORTER p. 5 à 8
HABITAT p. 12
2e édition
Accession à la propriété
Objectif : Monde
135 familles
soutenues
Dossier p.19-27
L'Agglo
monte le son !
Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac
“
Une réflexion
partagée
La diversité et le
dynamisme de l’offre
culturelle portée
par les communes,
les associations, les
acteurs culturels,
relayés par le Département, la Région
est une spécificité de
l’Agglomération dont
nous sommes particulièrement fiers.
”
En effet, la culture participe à l’accomplissement des individus et favorise l’accès à la connaissance. Elle est un
flambeau d’épanouissement qui permet à chaque citoyen
de se construire et de s’impliquer dans la vie de la cité,
y compris ceux qui s’en trouvent exclus pour des raisons
sociales, économiques, culturelles ou physiques. Elle est
curiosité pour le monde dans lequel nous vivons et que
nous souhaitons pour demain. Elle est porteuse à la fois
d’identité locale, d’universalisme et d’ouverture vers les
autres. Elle participe ainsi à une meilleure connaissance
d’autrui, dans le respect des diversités culturelles.
Enfin, la culture contribue aussi au développement des
activités économiques, au renforcement du vivre ensemble
et à l’aménagement harmonieux d’un territoire.
Pour améliorer son action, l’Agglomération s’est dotée en
décembre 2010 d’une compétence en complément des politiques de chaque commune qui restent primordiales. Elle
est venue renforcer ce que nous développions déjà dans
nos équipements communautaires.
Et, comme nous le constatons maintenant, cette dimension
communautaire renforce et facilite une réflexion partagée, la
mise en relation et en réseau des structures et surtout des
personnes qui parfois se méconnaissent. Elle permet aussi
de mieux mettre en lumière et en cohérence la diversité
des actions existantes.
Édito
Armelle Bothorel
Présidente de Saint-Brieuc
Agglomération
Ainsi dans ce numéro, vous allez trouver tout ce qui se
fait sur notre territoire autour des musiques actuelles. Les
événements sont intenses et multiples : du petit au très
grand, du ponctuel au permanent.
Allez à la découverte de toutes ces richesses créées par les
acteurs de ce territoire. Ça bouge dans l’Agglo, ça bouge
dans la baie, participez à ces explosions de vie et faites le
savoir loin autour de vous. Soyez les ambassadeurs de la
vitalité culturelle de notre territoire.
Le 15 avril, Orange et les
élus de l’Agglomération
lançaient officiellement
le déploiement de la fibre
optique sur notre territoire.
L'Agglo investit pour donner une nouvelle
dimension au Palais des Congrès et des Expositions, inauguré le 25 mars. Prochain événement
accueilli : les Terralies.
Page 4
Sommaire
2
Page 15
Les animations et démonstrations ont attiré une foule
de passionnés au salon de
la moto à Ploufragan. Toujours côté 2 roues, le VTT
trace sa route dans l’Agglo.
Page 13
Le projet de réaménagement des Rosaires, qui
consiste à transformer ce site en une véritable
station balnéaire, est lancé. Désormais, la
plage se découvre aussi depuis la Rando’Baie.
Page 18
Joli succès pour les conférences et rencontres
organisées dans le cadre de la semaine du
breton et du gallo. Pour une lecture en breton,
rendez-vous en rubrique Agenda.
Page 29
SAINT-BRIEUC AGGLOMÉRATION 3 PLACE DE LA RÉSISTANCE - BP 4403 - 22044 SAINT-BRIEUC CEDEX 2 SITE INTERNET WWW.SAINTBRIEUCAGGLO.FR DIRECTRICE DE LA PUBLICATION ARMELLE BOTHOREL RESPONSABLE DE LA PUBLICATION LÉNAÏCK HEMERY RÉDACTEUR EN
CHEF KEVIN STORME CONCEPTION GRAPHIQUE CIBLES ET STRATÉGIES ENQUÊTES - RÉDACTION CIBLES ET STRATÉGIES, OLIVIER BOYER,
MARIE-LAURE CHARLES, KEVIN STORME IMPRESSION IMAYE GRAPHIC DIFFUSION LA POSTE EDITEUR SAINT-BRIEUC AGGLOMÉRATION
CRÉDITS PHOTOS JOËL BELLEC, CIBLES & STRATÉGIES, SAINT-BRIEUC AGGLOMÉRATION, ROGER TOINARD, EDITIONS ALAN SUTTON, BRUNO TODESCO, ©P6-7 : WWW.FESTIVAL-PHOTOREPORTER.FR, ENIGM-À-TICS, FRANCK VOGEL, GRAND BESTIAIRE N°3 – ÉDITION ATELIERS ART TERRE, AGENCE
TOTEM, À L'ENCRE BLEUE, THE CLASPERS, GOOGLE, UNVSTI, SYLVAIN LE LEPVRIER, DOMINIQUE BINET, LIGHTS CONTACT, ASSOCIATION ANDEL'IR
- ISA -, DES RONDS DANS L'EAU, CARLOS AMORALES IMPRIMÉ À 62 000 EXEMPLAIRES SUR PAPIER RECYCLÉ - ISSN 2105-1844
Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook
facebook.com/saintbrieucagglo
3
Je réag
is
Enseignement
supérieur
Les maths,
c’est pas dur !
Depuis septembre 2012, Saint-Brieuc
Prépas propose des ateliers d’initiation à la recherche mathématique
au lycée Rabelais. “L’objectif de
cet atelier est de faire découvrir les
mathématiques dans une démarche
'recherche'”, explique Nicolas Nguyen
de Saint-Brieuc Prépas. “Contrairement à l’image sélective de la discipline, l’idée de l’atelier, c’est d’amener
tous les élèves à créer leurs propres
outils mathématiques”.
Dans le cadre de l'Association Maths
en Jeans, cet atelier d'initiation propose de renouer avec les fondements
des mathématiques, sans compétition,
sans sélection, sans note... Et même
d’une manière ludique !
Les ateliers se déroulent tous les jeudis au lycée Rabelais. Avis aux autres
établissements qui seraient intéressés par la démarche pour la rentrée
prochaine.
Plus d’infos
06 81 53 88 75
Littérature
Auteurs du cru
Deux approches différentes.
Deux auteurs de l’Agglo.
Un même objectif : parler du
territoire.
Le premier, Roger Toinard, avec son ouvrage, "Du trou noir à l’embellie", propose une approche historique très intéressante sur l’émigration costarmoricaine.
L’autre, Yolaine Coutentin, accompagnée
du photographe Gérard Ringuenoir, illustre le passé et le présent de SaintBrieuc dans une singulière confrontation
avant/après dans le livre "Saint-Brieuc
d’hier à aujourd’hui".
Si l’approche de Roger Toinard, de l’association des Bistrots de l’histoire de
Saint-Brieuc, peut paraître pessimiste au
premier abord, elle est très éclairante,
au regard de la renaissance du territoire,
notamment celui de l’Agglomération de
Saint-Brieuc.
L’ouvrage de Yolaine Cotentin et Gérard
Ringuenoir permet de comprendre les
mutations de la ville. Sans jugement, les
photos rappellent les vieux quartiers et
les métamorphoses, parfois heureuses,
Économie d'énergie
En bref
>
Initiée en 2008, l'opération Vir'volt
a permis de réaliser des tests d'économie d'électricité auprès de différentes catégories d'usagers, dont les
entreprises et les collectivités. Avec
Vir'volt-ma-maison, les propriétaires
de maisons individuelles peuvent désormais bénéficier d’aides en matière
d’isolation et de chauffage.
Saint- Brieuc Agglomération abonde
le fonds de maîtrise de l’énergie à
hauteur de 35 000€ et finance pour
11 000€ l’Agence Locale de l’Energie
pour les opérations de sensibilisation
des ménages.
Festival PHOTOREPORTER
en Baie de Saint-Brieuc
comme l’ancienne Caisse d’épargne, le
Champ de Mars ou la Place du Chai. Parfois plus discutables, comme la destruction de l’îlot de la Grille ou du secteur
de la chapelle de Nazareth. Quoi qu'il en
soit, ces deux ouvrages sont à mettre
entre toutes les mains pour mieux comprendre d’où l’on vient. •
Saint-Brieuc d’hier à aujourd’hui. Editions
Alan Sutton. 22€. Disponible dans les
points de vente locaux.
Du trou noir à l’embellie ou l’histoire de
l’émigration costarmoricaine de la Révolution à nos jours. 23€.
Plus d’infos
[email protected]
Je réag
is
Vir’volt
à la maison
>
L’actualité “à chaud” !
Réagissez, complétez, critiquez… les thèmes abordés
sur notre page facebook.
Très haut débit
La fibre tisse sa toile dans l’Agglo
Saint-Brieuc Agglomération, Orange et la ville de Saint-Brieuc ont lancé le déploiement
du très haut débit. Un enjeu majeur pour l’attractivité du territoire, pour les particuliers
comme au niveau économique.
Le très haut débit (THD) dans l’Agglo, c’est
pour bientôt. Dès fin 2013 pour cinq quartiers
de Saint-Brieuc : Cesson, Ginglin, Les Villages,
La Croix Saint-Lambert et la Ville Oger. “A
terme, la fibre optique couvrira les 14 communes de l’Agglomération”, précise Armelle
Bothorel, présidente de l’Agglo.
Avec un débit 20 fois supérieur à celui de
l’ADSL, atteignant les 200 Mbit/sec, la fibre
optique constitue un “enjeu majeur pour
l’attractivité économique du territoire”,
explique Bruno Janet, directeur des relations
avec les collectivités locales chez Orange.
“Les nouveaux usages du numérique, tels
que la télé 3D, les jeux en réseau, mais aussi
les pôles de télétravail, ou encore les solutions de télé-médecine, vont devenir une
réalité pour tous”. Une réalité qui devrait
toucher 60% des foyers français à l’horizon
2020.
Les usagers pourront choisir le fournisseur
d’accès Internet (FAI) de leur choix, pas nécessairement Orange.
Entretien avec
Olivier Laurent
Né en France en 1980 et diplômé
en 2005, Olivier Laurent, membre
du jury du Festival Photoreporter
en Baie de Saint-Brieuc, est parti
à Londres poursuivre sa carrière
de journaliste. En 2012, il a siégé
dans les jurys du Prix "Visa pour
L’image" et du prix "Carmignac
Gestion du Photojournalisme". Il
écrit également pour le magazine
photographique Polka. Curieux
de connaître les raisons de son
implication dans le jury du festival PHOTOREPORTER, nous lui
avons posé quelques questions
pour faire connaissance avec ce
regard qui compte dans le monde
de la photographie.
Quel est votre regard sur la Baie de SaintBrieuc et la Bretagne en général ?
Je dois avouer que je n'ai visité la Baie
de Saint-Brieuc qu'une seule fois et
c'était l'année dernière pour la première
édition du festival. L'accueil était vraiment chaleureux. J'ai beaucoup apprécié
la région, et j'espère la découvrir de
manière plus approfondie dans les prochains mois !
Comment voyez-vous la situation des Photoreporters actuellement ?
Leur situation est difficile, et ce n'est
pas nouveau. Mais, ces dernières an-
Olivier Laurent, Rédacteur en chef adjoint British Journal of Photography, membre du jury 2013 du festival.
nées, le photojournalisme fait face à une
diminution dramatique du nombre de
pages dédiées à la photographie et des
budgets qui lui sont consacrés. Alors,
quand on rajoute le fait que des jeunes
de plus en plus nombreux sortent des
écoles de photographie chaque année,
ainsi que le développement de ce qu'on
appelle le "citizen journalism", la situation n'est pas au beau fixe. Du coup,
il est de plus en plus difficile pour ces
photoreporters de trouver les budgets
nécessaires pour le développement de
vrais projets de fond.
Pensez vous que le Festival PHOTOREPORTER apporte des réponses à ce que l’on
appelle la crise du Photojournalisme ?
Je ne sais pas si le festival apporte des
réponses, en tout cas il apporte un financement qui se fait de plus en plus
rare. Il permet à des photographes de
renom, mais aussi de jeunes praticiens,
de compléter des projets qui n'auraient
jamais vu le jour autrement. Ces projets peuvent ensuite être revendus par
les photographes et publiés dans la
presse avec l'espoir que cela conduira
à d'autres commandes.
Quelles sont pour vous les perspectives de
la profession ?
La profession a un potentiel énorme et
je ne parle pas que d'un point vue artistique ou créatif. Nous avons de nombreux photographes avec d'excellentes
idées pour aider la profession et pour
sortir de cette "crise". Je pense à des
personnes comme Karim Ben Khelifa
qui, au lieu de débattre encore et toujours sur l'avenir du photojournalisme, a
pris les devants et a créé Emphas.is, un
site qui aide au financement du métier.
Nous avons beaucoup de gens comme
lui avec des idées brillantes, mais ils
doivent souvent faire face à une communauté qui est fermée sur elle-même
et qui refuse de s'ouvrir à d'autres domaines ; je pense, par exemple, à la
Silicon Valley qui foisonne de jeunes
entrepreneurs en quête d'idées. Le fait
est que nous sommes dans une industrie trop basée sur l'individualisme au
lieu de s'unir pour prendre en main son
propre destin.
Pourriez-vous nous dire un mot de la sélection officielle du festival Photoreporter
édition 2013 ?
Je pense que l'édition 2013 du festival va être encore meilleure que celle
de l'année dernière. Nous avons choisi
un groupe très éclectique de photographes avec de nombreux jeunes praticiens comme Guy Martin et Robin Hammond, ainsi que des photographes qui
ont une longue carrière derrière eux :
Philip Blenkinsop et Darcy Paddila par
exemple. Personnellement, j'ai hâte de
voir le projet conçu par Donald Weber ;
un projet qui s'annonce très différent
de ce que l'on peut voir d'habitude,
dans un festival de photojournalisme. •
Olivier Laurent | Acting Deputy Editor
British Journal of Photography
www.bjp-online.com
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Au fil
de l'actu
Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac
Photoreporter
4
5
Marie Dorigny
Je réag
is
(France)
Festival Photoreporter 2 édition
e
D’abord rédactrice,
cette parisienne a
entamé une carrière
de photographe
avec la révolution roumaine de 1989.
L’esclavage domestique, les femmes
de banlieue, le travail des enfants,
la prostitution et l’immigration clandestine dans le monde sont autant de
thèmes sur lesquels Marie Dorigny a
posé son regard.
Objectif : Monde
Fort d’un succès populaire et d’estime (près de 80 000
visiteurs et de larges retombées médias), la 2e édition
du Festival Photoreporter en Baie de Saint-Brieuc est
désormais lancée. Un jury d’exception, composé de
professionnels, a retenu, parmi 300 sujets proposés,
13 photoreporters venant du monde entier. 13 points
du vue qui pourront s’exprimer grâce à la bourse que le
Festival leur alloue avec l'aide de ses partenaires privés. Présentation de cette sélection 2013.
Robin Hammond
(Nouvelle Zélande)
Lauréat de quatre
Prix du reportage humanitaire d’Amnesty
International, il a
eu l’occasion de se rendre dans plus
de 50 pays depuis le début de sa carrière, la plupart du temps pour rendre
compte des dramatiques conditions de
vie des hommes à travers le monde ou
du non-respect de notre planète (prix
de la fondation Carmignac en 2011).
(Anglo-Australien)
Photoreporter
Au fil
de l'actu
>
Padilla Darcy
(Américaine)
Cette californienne
photographie les
sans-abri, les toxicos, les marginaux…
Lauréate du prix Eugene Smith, le
grand public a alors découvert avec
enthousiasme son travail.
LE PROJET 2013
BURMA
BEFORE THE CHANGE
(BIRMANIE)
LE PROJET 2013
"DRILL BABY
DRILL"
UNE NOUVELLE
RUÉE VERS L’OR
NOIR (USA)
(Angleterre)
Diplômé de l’Université de Derby, il
travaille depuis 1998
comme photojournaliste. Connu pour ses 10 années de
travaux documentant l’Angleterre, son
style inimitable se reconnait surtout à
son humour sec.
www.peterdench.com
Agnès Dherbeys
Guy Martin
(France)
(Canada)
Cette photographe
française vit à Paris.
Si elle a photographié Palestiniens
et Israéliens, elle travaille surtout en
Asie. Prix de la fondation Lagardère
en 2005, elle a ensuite travaillé sur
le Timor oriental, le soulèvement
du peuple népalais, les séropositifs
thaïlandais, la révolte des Chemises
rouges (prix Robert Capa).
LE PROJET 2013
MOTHER
(CORÉE DU SUD)
LE PROJET 2013
THE BRITISH
ABROAD
Né en 1980 au Japon,
Kosuke Okahara n’a
de cesse d’arpenter
le monde, de traquer la souffrance humaine, celle des
réfugiés du Darfour, des drogués et de
leurs dealers en Colombie, des jeunes
japonais qui se mutilent… Cette souffrance, fixée à jamais par les images,
ne pourra plus tomber dans l’oubli.
2013
JET2013
PRO
JET
LELEPRO
SURVIVING
FOR THE
EXISTENCE.
ABKHAZIA, A
COUNTRY THAT
DOESN’T EXIST.
www.kosukeokahara.com
LE PROJET 2013
LE PROJET 2013
LAGOS
RHYTHMS
OF AN AFRICAN
MEGA-CITY
Claude Rives
(France)
Photographe-reporter français spécialisé dans la prise de
vue sous-marine,
Claude Rives est considéré comme l’un
des pionniers de l’image sous-marine.
Il a participé depuis de nombreuses
années à des expéditions scientifiques
se déroulant dans toutes les mers du
globe.
JET
LELEPRO
2013
JET2013
PRO
LES
ENVAHISSEURS
DE LA LOIRE
>
www.merimages.fr
Ce photographe italien aime s’immiscer
dans les coulisses
de l’image : la
mode, l’industrie pornographique, le
cinéma alternatif, la cécité au travers
le monde… Son style fait de couleurs
vives, de visages intenses et de décors
insolites lui ont valu un World Press,
catégorie "Art & entertainment".
www.stefanodeluigi.com
Inspiré par les
régions en période
de transition, Guy
Martin a travaillé au
début de sa carrière sur la frontière
entre la Turquie et le nord de l’Irak. Par
la suite, il a photographié la renaissance du mouvement cosaque et le
nationalisme russe, ainsi que les révolutions qui ont balayé le Moyen-Orient
et l’Afrique du Nord.
LE PROJET 2013
LE PROJET 2013
THE RISE OF
TURKISH SOFT
POWER
J.B. Russell
(USA)
Aux quatre coins du
globe, le travail de
J.B. Russell porte sur
l’actualité, les conséquences humaines des conflits et les
questions liées à la sécurité humaine.
Il a reçu de nombreuses distinctions,
dont le Prix du public au Concours des
correspondants de guerre de Bayeux.
LE PROJET 2013
LE PROJET 2013
AN IRAQI
JOURNEY
www.jbrussellimages.com
www.guy-martin.co.uk
www.agnesdherbeys.com
Catalina Martin
Chico
(Italie)
Peter Dench
LES FEMMES
PAIENT LE PRIX
DE LA PAIX
(NÉPAL)
(Japon)
www.robinhammond.co.uk
Stefano Di Luigi
www.darcypadilla.com
LE PROJET 2013
Kosuke Okahara
www.mariedorigny.com
Philip Blenkinsop
Du Laos aux guérillas
du Timor oriental,
le reporter fait le
portrait d’une Asie
violente et contrastée. Il questionne
tout autant l’éthique que l’esthétique
du photojournalisme et a reçu de
nombreux prix pour son travail (prix
Photojournalisme du concours annuel
Amnesty International Medias Awards,
1er prix World Press Photo ; Visa d’or au
20e festival perpignanais)
LE PROJET 2013
LE PROJET 2013
REALITY
WEDDING
(ITALIE)
(France)
Citoyenne du monde,
Catalina a remporté
en 2011 le Visa d’Or
Humanitaire du CICR pour son travail
"La révolution yéménite". Elle expose
son travail à New York et à Bruxelles
et a été publiée dans de grands magazines français et étrangers (Le Monde
magazine, le Figaro Magazine, GEO,
ELLE, The Guardian, etc.).
www.catamartinchico.com
Donald Weber
LE PROJET 2013
LE PROJET 2013
SAINT-MARTIN
OU LES
PARADOXES
DU PARADIS
(ANTILLES
FRANÇAISES)
(Italie)
Donald Weber a
largement exposé
et a travaillé pour
des publications
internationales, y compris le New York
Times, Newsweek, Time et Stern. Il a
documenté la vie quotidienne en pays
post-soviétiques depuis 2005, dans la
perspective d’un skytalets, vagabond
russe traditionnel. Il a reçu une bourse
Guggenheim, un prix World Press
Photo, et le prix du documentaire
Lange-Taylor.
LE PROJET 2013
LE PROJET 2013
WAR SAND
(FRANCE)
www.donaldweber.com
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Au fil
de l'actu
Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac
Photoreporter
6
7
2007
Gaël Turine reçoit le prix du "Trèfle d’or",
pour son projet “Voodoo”
>
8 000 photos
à l'actif de Franck Vogel au moment de ses débuts
comme photoreporter (sources : www.franckvogel.com)
Je réag
is
Festival
“Longue vie à Photoreporter !”
Au fil
de l'actu
Photoreporter
Les reportages de Franck Vogel ("L’eau du Nil, partage ou guerre ?") et de Gaël Turine ("L’Inde et le mur
de la honte") ont marqué les esprits à l’occasion de la 1ère édition du festival Photoreporter en Baie de
Saint-Brieuc. Leurs auteurs, qui ont encore gagné depuis en notoriété, n’ont pas oublié...
>
Ils ont déjà publié les reportages financés grâce à Photoreporter dans des
magazines de haute tenue : "Courrier
International" pour Gaël Turine ("Bangladesh : la clôture de la honte"), "Géo"
pour Franck Vogel ("La guerre du Nil
aura-t-elle lieu ?"). Aucun des deux
n’a oublié le festival Photoreporter et
ses multiples rencontres entre professionnels, organisateurs, partenaires et
public.
Gaël Turine. “L’énorme avantage est que
le boulot a pu être financé grâce au festival de la Baie de Saint-Brieuc, qu’il se
poursuivra avec la bourse obtenue en
Belgique et que tout sera édité et exposé
en 2014. Ces deux modes de diffusion
restent les deux déclinaisons les plus
intéressantes pour ce type de travail
puisqu’on peut y présenter la série dans
son entièreté et dans une séquence choisie par le photographe et le graphiste”.
“Il va de soi que, dans le climat d’aujourd’hui, trouver un organe de presse
qui publiera un sujet tel que le mien, en
noir et blanc, sur un thème difficile et
hors actualité, est quasiment de l’ordre
de l’impossible. Donc ce qui a été obtenu
jusqu’à ce jour est satisfaisant”, confie
“Très naturellement, j’ai parlé de Photoreporter dès que je pouvais”, poursuit Gaël. “La vocation du festival et
son soutien à la profession, proposant
notamment un nouveau modèle économique et de production, méritent largement d’être évoqués. Et puis, il y a eu
l’accueil incroyable réservé aux exposants par l’équipe. Le public aussi, qui
s’est mobilisé en nombre et s’est montré
pertinent. Tout cela fait de ce festival une
expérience unique. Longue vie à Photoreporter !”.
Gaël Turine.
“La directrice photo de Géo m’a confirmé
son accord pour publication à SaintBrieuc”, se souvient Franck Vogel aux
yeux de qui le festival est d’ores et déjà
"connu et reconnu". Son reportage sur
le Nil devrait être publié prochainement
dans "Stern" et "Sunday Times Magazine". “Photoreporter nous a permis de
réaliser des sujets qui n’auraient jamais
été financés par un magazine”, expliquet-il. “Géo, Paris-Match, Stern… continuent de produire, mais investissent
moins. Dans ce contexte, Photoreporter
apporte une vraie réponse. J’ai lu récemment une enquête d’opinion qui montrait
que le métier dont rêvait le plus grand
nombre de personnes, c’était celui de
photographe. Mais quand j’ai quitté mon
poste de consultant financier, je gagnais
Entreprises
Mécanique de précision
Armor Précision Méca a quitté Langueux fin 2012 pour s’implanter
au Parc des Hautières à Trémuson dans des locaux de 2 000 m2.
Elle poursuit résolument son développement malgré la crise.
L’entreprise fait partie du groupe ST Industries, codirigé par Thierry Troesch et
Alexandre Soto. Spécialisé dans l’usinage
et le décolletage mécanique de précision,
celui-ci comporte trois autres sociétés
bretonnes : UCN Méca (Cavan), Breizh
Usinage Services (Pleyben) et DECARMOR (Trégueux). “Ce regroupement de
savoir-faire nous permet d’offrir un éventail d’usinage très large”, affirme Thierry
Troesch. Côté clients, l’activité du groupe
Franck Vogel
au Soudan du Sud
300 à 400€ par an en tant que photographe à mes débuts. Le déclic s’est produit en 2008 avec le succès du reportage
sur les Bishnoïs”.
De Saint-Brieuc, où il était encore présent tout récemment aux côtés de Michel Lesage, Franck ne conserve que de
bons souvenirs, d’autant plus “qu'entre
photographes, un véritable groupe s’est
créé”.
Il va désormais poursuivre sa carrière au
fil de l’eau. Au programme : d’abord le
Brahmapoutre puis le Mékong, le Jourdain, le Colorado et l’Amazone… •
Plus d’infos
www.festival-photoreporter.fr
www.gaelturine.com
www.franckvogel.com
est multisectorielle : agroalimentaire,
mobilier industriel et urbain, robotique,
machines spéciales, aéronautique, naval…
Elle est aussi à 70% régionale, ce qui correspond au credo maison : le service de
proximité. Malgré la conjoncture morose,
ST Industrie poursuit sa progression. Le
groupe compte 105 salariés (dont 32 à
Trémuson) pour un chiffre d’affaires de
plus de 10 millions d’euros. L’an dernier,
le groupe a investi environ deux millions
d’euros : 1,2 M€ pour le déménagement
de Langueux vers Trémuson, auxquels
s’ajoutent les coûts d’acquisition de nouveaux équipements sur les quatre sites.
L’achat le plus impressionnant (400 000€)
a concerné Armor Précision Méca. Il s’agit
d’une "Vision Wide", énorme machine de
44 tonnes capable d’usiner des pièces
de 5 à 6 tonnes, opérationnelle depuis
février. “Elle peut intervenir sur cinq faces,
ce qui permet de traiter des pièces de géométries très différentes”, explique Franck
Barbier, fraiseur commandes numériques.
Si l’on additionne nuances et formats,
l’entreprise trémusonnaise compte plus
d’un millier de pièces en catalogue. De
quoi s’épargner la routine…
D’autant plus qu’un nouveau défi se profile à l’horizon. “ST Industries fait partie
des 20 sociétés costarmoricaines présélectionnées par Areva dans le cadre de la
partie émergée du projet éolien en Baie
de Saint-Brieuc”, indique Thierry Troesch.
“Nous allons entrer dans une phase d’audit. Si nous sommes retenus, la phase active devrait intervenir en 2015/2016”. •
Plus d'infos
armorprecision.free.fr
PARTENAIRE
Bâtiment
chantier des cliniques privées de Plérin pour
lequel elle s’est portée candidate.
Solide et solidaire
Implantée au Parc d’Activités de
la Hazaie à Trégueux, la coopérative SCOBAT (gros œuvre et béton
armé) s’affirme comme un acteur
global du territoire, comme en
témoigne son engagement dans
le festival Photoreporter.
La SCOBAT est une Société coopérative ouvrière
de production créée en 1978 par une équipe de
professionnels du bâtiment qui se trouvaient
alors en situation de demandeurs d’emploi.
Trente-cinq ans plus tard, elle est toujours là
et bien là. “Nous sommes aujourd’hui 60. Ce
format correspond à notre mode de gestion
fondé sur la relation humaine et aux réalités
du marché”, affirme le PDG, Jean-Jacques Le
Guern. La coopérative, spécialisée dans les
Jean-Jacques Le Guern, PDG
de la coopérative SCOBAT.
ouvrages en béton, a réalisé l’an dernier un
chiffre d’affaires d’environ 10 millions d’euros
avec un résultat net satisfaisant. “Nous préférons constituer une réserve financière plutôt
que de nous partager les bénéfices”, précise
le dirigeant. Sage attitude en ces temps économiquement imprévisibles… Dans l’Agglo, la
SCOBAT a déjà marqué son empreinte : la station d’épuration de Saint-Brieuc voici quelques
années, l’EHPAD d’Hillion et un immeuble rue
Saint-Guillaume actuellement. En attendant le
Même si elle s’est beaucoup développée dans
le Pays de Brest (Ikéa, extension du siège du
Crédit Mutuel) ou l’agglomération rennaise
(Conseil régional à Patton en 1991), la SCOBAT
demeure profondément ancrée dans l’Agglo.
C’est pourquoi la coopérative trégueusienne a
adhéré d’emblée au projet du festival Photoreporter. “Quand une entreprise fonctionne bien,
c’est qu’il y a un territoire derrière”, explique
Jean-Jacques Le Guern. “Le concept m’a plu
immédiatement : donner les moyens à des photoreporters d’aller au bout de leur idée et organiser autour une grande manifestation ouverte
à tous. Nous serons à nouveau partenaire cette
année. Avec à l’esprit cette réflexion que je propose : n’y aurait-il pas moyen de développer
une nouvelle activité économique en lien avec
ce festival dont la 1ère édition a connu un retentissement considérable ?”.
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Au fil
de l'actu
Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac
Économie
8
9
1,20€
est le tarif actuel du ticket
unitaire des TUB.
Je réag
courses par an sont réalisées par TAXITUB
(chiffres 2010 - www.tubinfo.fr)
is
is
Je réag
Euralis
TUB
Stalaven
investit
12,5 M€
sur l’Agglo
Une carte, des transports
et des loisirs
Le 3 avril, les élus de l’Agglomération
visitaient l’usine Euralis d’Yffiniac.
Vous êtes tous passés devant cette grande usine rouge à Yffiniac qui borde la 4 voies. Vous la connaissez
bien sûr sous le nom de Stalaven. Mais savez-vous que cette entreprise phare de notre territoire appartient
au groupe Euralis ? Explications.
Au fil
de l'actu
Économie
Poids lourd dans l'industrie des produits
traiteurs et plats préparés, le groupe Stalaven est passé à la vitesse supérieure
en entrant dans le giron d’Euralis dès
2006. Depuis l’année dernière, le groupe
coopératif détient 98% du capital, 2% des
parts étant conservées par les salariés.
>
Cet accord confirme l’ambition d’Euralis dans l’agroalimentaire et marque sa
volonté de développer ses activités sur
un marché traiteur à fort potentiel. Pour
Pierre Couderc, Directeur Général d’Euralis, “cet accord s’inscrit dans notre stratégie de développement. Avec les marques
Rougié, Montfort et Jean Stalaven, nous
disposons de leviers solides pour faire
du Pôle Alimentaire un vecteur de croissance rentable et renforcer sa compétitivité. Nous entendons doubler le chiffre
d’affaires du pôle sur nos activités agroalimentaires, en dépassant le milliard d’euros d’ici à 2020”.
Valoriser les productions locales
Lors de la visite du site d’Yffiniac le 3
avril, nos élus s’interrogeaient sur les
liens entretenus par Euralis avec les producteurs locaux. Une donnée essentielle
pour l’économie de notre territoire que
le groupe coopératif entend bien préserver. Comme le soulignait Alain Tapie,
directeur du pôle alimentaire, “ce lien
avec l’économie locale fait partie de notre
>
24 708
ADN. 90% du porc que nous utilisons
vient de Bretagne, nos pommes de terre
proviennent du Gouessant, le céleri de St
Malo... Cette stratégie de circuit court est
essentielle pour nous, elle marque notre
enracinement local”. Elle correspond de
plus parfaitement aux attentes de l’Agglo
en matière de développement durable.
Le consommateur aussi y est sensible,
Euralis l’a bien compris.
L’ancrage du groupe sur le territoire est
également caractérisé par son engagement dans l’Association Bretonne des
Entreprises Agroalimentaires, qui fait
partie du pôle de compétitivité Valorial,
basé à Ploufragan. Un rapprochement est
également en cours avec Zoopôle Développement.
Une aventure humaine
L’histoire de Stalaven est avant tout une
aventure humaine qui fait la fierté des
salariés. La reprise par le groupe Euralis a bien sûr suscité des interrogations
chez ces derniers. Mais comme le rappelle
Pierre Couderc, “Euralis est un groupe
coopératif. Ce n’est pas une société de
capital mais une société de femmes et
d’hommes. La somme des résultats est
réinvestie dans le développement de
l’activité”. Stalaven et le groupe Euralis partagent ainsi les mêmes valeurs
de qualité, de tradition. “Nous avons un
Armelle Bothorel, Présidente
de Saint-Brieuc Agglomération, entourée de Pierre
Couderc, directeur général
d’Euralis, et Alain Tapie, directeur du pôle alimentaire.
Pour parler avec
une opératrice,
faites le 9
Pour répondre à la demande de mobilité des personnes plus âgées et
moins à l'aise avec le serveur vocal ou
avec l'usage d'internet, lorsqu'elles
composeront le 02 96 62 02 22 du
Taxi-tub, elles pourront appuyer sur
la touche 9 de leur téléphone et seront
mises en relation avec une opératrice.
Elle les guidera dans l'utilisation du
serveur, jusqu'à ce qu'elles soient à
l'aise avec l'outil. Une option supplémentaire sur le serveur pour satisfaire
tous les utilisateurs et faciliter leurs
déplacements.
Cette nouvelle fonctionnalité vient
en complément des autres possibilités offertes par le serveur vocal du
taxi-tub : obtenir des informations,
faire une réservation occasionnelle ou
régulière, annuler des réservations...
ADN commun, celui de la passion du produit et du service. Certes, l’intégration de
Stalaven au groupe Euralis ne s’est pas
faite sans difficulté, mais nous avons su,
avec les salariés, créer une nouvelle dynamique devenue nécessaire compte tenu
des évolutions de la société et des modes
de consommation. Les engagements pris
ont été tenus. Le pôle alimentaire avance”.
Et poursuivra sa route encore longtemps
puisque Euralis va investir 12,5 millions
d’euros d’ici 2015 pour agrandir et moderniser le site d’Yffiniac. •
Taxi-Tub
Dominique Le Meur,
vice-président de l'Agglomération
en charge des transports.
Evolution dans la billetterie des transports en commun briochins :
en 2014, le ticket devient carte magnétique et le sésame pour de
nombreux services. Explications avec Dominique Le Meur,
vice-président de l'Agglomération en charge des transports.
L'Agglomération a lancé en mars un marché pour la mise en place d'une "billettique inter-opérable", de quoi s'agit-il ?
C'est une évolution qui va permettre de
passer d'un système papier à un système
de carte magnétique. Cette modernisation
des titres de transports va nous apporter
une meilleure connaissance des déplacements. A n'importe quel moment, nous
pourrons avoir une photographie de ce qui
se passe sur le réseau, de la fréquentation
des arrêts. Cela nous permettra d'adapter le réseau pour répondre aux attentes
des usagers et aux évolutions urbaines.
Sans entrer dans l'intimité des abonnés.
L'idée c'est de leur simplifier le transport.
Comme dans d'autres villes bretonnes,
ce nouveau type de titre de transport
donnera-t-il l'accès à d'autres modes de
déplacements ?
Oui, nous adhèrerons au dispositif régional Korrigo. Il permet de s'abonner à plusieurs modes de déplacements : le TER, le
tub à Saint-Brieuc mais aussi Taxi Tub et
Roue Libre, notre service de location de
vélos et les autres réseaux urbains bretons. L'avantage, c'est qu'il sera possible
d'obtenir son titre de transport depuis un
ordinateur chez soi ou depuis son mobile.
Et pour les usagers qui n'ont pas cette
possibilité ?
Des bornes seront à disposition et le personnel sera là pour les guider. Mais tout
cela ne se fera pas d'un coup et les usagers seront accompagnés dans cette évolution, notamment les personnes âgées
ou illettrées. Tous auront une solution.
Peut-on imaginer d'autres usages couplés à cette carte ?
Pas dans un premier temps, mais oui, les
grands équipements de l'Agglomération
pourraient être accessibles par l'intermédiaire de cette carte : prendre son abonnement à la piscine, réserver son entrée à
la patinoire... Ce support va bien au-delà
de la mobilité.
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Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac
Déplacements
10
11
is
Je réag
VTT
350 km de bien-être
Foncier existant
Portes d’entrée
vers la qualité
Habitat
Au fil
de l'actu
>
*Le SIRES Bretagne-Atlantique, agence immobilière à caractère social, est également partenaire de Rénov’action.
Plus d'infos
www.saintbrieuc-agglo.fr
Rubrique Cadre de vie.
Je réag
Accession à la propriété
135 familles soutenues
par l’Agglo cette année
Saint-Brieuc Agglomération accordera en 2013 près d’un demi-million
d’euros de subventions aux projets d’accession, dans le neuf ou l’ancien,
des ménages aux revenus modestes, notamment les jeunes.
L’accompagnement des ménages aux
revenus modestes souhaitant accéder à
la propriété constitue un objectif fort du
Programme Local de l’Habitat 2012-2017.
Les bénéficiaires sont principalement les
jeunes qui, faute de moyens financiers,
pourraient être contraints de s’installer
à la périphérie de l’Agglo. Les enjeux
sont importants : effectifs scolaires,
commerces de proximité, impact sur les
déplacements… En 2012, 124 familles
ont ainsi été soutenues par Saint-Brieuc
Agglomération pour un total de 434 000€
de subventions accordées.
Les portes d’entrée du dispositif sont
clairement identifiées. Il s’agit du Pact
HD 22 et de l’Agence Locale de l’Energie (ALE)*. En fonction de la situation
du demandeur et des travaux envisagés, les aides peuvent être financières (subventions, prêts bonifiés…),
fiscales (abattements jusqu’à 60%
des loyers perçus) et/ou techniques
(diagnostic énergétique, adaptation,
suivi des travaux…).
A quoi sert VTT 22 ?
La Confédération départementale VTT
22* a été créée en 1992 à l’initiative
du Conseil général des Côtes-d’Armor
et de la Direction Départementale de la
Jeunesse et des Sports. Il s’agit d’une
plateforme de conseils et d’échanges
qui a également pour objectif de créer
de nouveaux itinéraires. Nous estimons
qu’il y a près de 5 000 pratiquants
dans les Côtes d’Armor, dont environ
un quart possède une licence.
is
Rénov’action s’adresse aux propriétaires occupants ou bailleurs. Ce
programme concerne 700 logements
par an dans l’Agglo pour un budget
annuel de 1,2 millions d’euros. Il regroupe trois dispositifs d’aides soutenus par Saint-Brieuc Agglomération.
D’abord, le programme d’amélioration
des logements "Précarités" destiné
aux familles à ressources modestes.
Ensuite, l’opération "Vir’volt ma
maison" qui cible la rénovation des
logements chauffés à l’électricité à
l’échelle du Pays de Saint-Brieuc.
Enfin, le "conventionnement des logements locatifs à loyer maîtrisé sans
travaux" qui encourage les propriétaires à "louer responsable".
Le vélo tout terrain trace sa route dans l’agglo. Un réseau de chemins de
randonnées verra le jour au second semestre 2013. Echanges avec Christophe Mahé, responsable de la Confédération Départementale VTT 22.
Le dispositif d’aides à l’accession à la
propriété est reconduit cette année. L’objectif 2013 est de soutenir 135 ménages
en mobilisant une enveloppe globale de
subventions plafonnées à 472 500€. L’accession dans le neuf pour les logements
éligibles à la réglementation thermique
2012 ou au label "maison passive" sera
de nouveau soutenue par Saint-Brieuc
Agglomération à travers deux aides
d’un montant de 4 000€ chacune. La
première est destinée aux organismes
d’habitat social réalisant une opération
en location-accession au profit des ménages modestes. La seconde concerne
les particuliers achetant ou construisant
un logement neuf financé par un PTZ+.
L’achat d’un logement ancien peut également être subventionné, sous conditions,
par l’Agglo, notamment dans le cadre
d’une rénovation visant à le rendre moins
énergivore après travaux. Une aide de
3 000€ est prévue pour les logements
atteignant au maximum le seuil de 200
Kwhep/m2/an*. Dans le cadre de ce dispositif, Saint-Brieuc Agglomération rend
obligatoire le passage à l’Agence Locale
de l’Energie (ALE) et l’Association Départementale d’Information et de Logement
(ADIL) afin d’offrir aux primo-accédants
un conseil neutre, objectif et gratuit en
amont du projet.
Juliette et son compagnon ont bénéficié
de ce parcours sécurisé. Ils ont obtenu
une subvention de l’Agglo d’un montant
de 3 000€ pour l’achat, en août 2012, de
leur logement rue du Chesnay à SaintBrieuc. Le couple s’est engagé à faire
passer l’étiquette énergétique de leur
habitation de E à D.
Les travaux d’isolation des combles permettront d’atteindre ce seuil. La subvention de l’Agglo leur sera versée lorsque
les travaux seront achevés et auront
porté leurs fruits. •
2
*L’étiquette D se situe entre 151 et 230 Kwhep/m /an. Cette
unité de mesure sert à caractériser la performance énergétique
d’un logement.
Plus d'infos
www.saintbrieuc-agglo.fr
Rubrique Cadre de vie.
L’image de Julie Bresset, championne
olympique à Londres et championne du
monde, a eu un impact sensible auprès
des jeunes parce qu’il s’agit d’une sportive humble, compétente et disponible.
Christophe Mahé, responsable de la Confédération
Départementale VTT 22.
Où peut-on pratiquer le VTT dans
l’Agglo ?
Il existe 4 000 km de circuits balisés
dans le département (180 boucles). Dans
l’Agglomération de Saint-Brieuc, les
quatre circuits structurants sont situés
à Plérin, Hillion, Plédran et Trégueux.
Les fiches individuelles "VTT randonnée" éditées par VTT 22 se déclinent en
deux versions : Côtes d’Armor Ouest et
Hippodrome de la Baie
Pari gagnant
Pilotée par Saint-Brieuc Agglomération, la
réalisation d’un espace d’accueil, d’information et de restauration à l’Hippodrome
de la Baie à Yffiniac représente une étape
importante dans la montée en puissance
continue de cet équipement communautaire
à fort potentiel. L’Hippodrome de l’Agglo
figure déjà en 1ère catégorie trot et accueille
chaque année 12 réunions, dont 2 PMU.
Est. Au recto, figurent une présentation
générale du parcours, des infos sur les
distances et les temps de parcours, les
dénivelés…
Au verso, on trouve une carte IGN. Elles
comportent une "charte du bon vététiste" pour une meilleure cohabitation
avec les autres usagers.
Quelles sont les projets visant à améliorer l’offre VTT sur le territoire de
l’Agglo ?
Un réseau de chemins de randonnées
sera mis en place au second semestre.
Il comportera 16 circuits pour un total
de 349 km. Afin de rendre possible
cette réalisation, plus de 140 conventions ont été signées sur le domaine
privé. •
*Elle rassemble la Fédération sportive et gymnique du Travail
(FSGT), la Fédération française de cyclisme (FFC), l’Union française des œuvres laïques (UFOLEP) et la Fédération française de
cyclotourisme (FFCT).
>
Plus d'infos
www.vtt-22.fr
vrir à la mi-2014. L’exploitation sera confiée
à Traiteur Briochin dans le cadre d’une
délégation de service public. Des travaux
complémentaires sont programmés : création d’un local "pesée" et d’une infirmerie,
réorganisation du hall d’accueil et des vestiaires au rez-de-chaussée ; restructuration
des espaces bar et sanitaires au 1er étage ;
création d’un ascenseur permettant l’accès
des personnes à mobilité réduite…
Le montant global des études et travaux
s’élève à environ 1,9 million d’euros hors
taxes.
Le prochain objectif est d’accéder au même
niveau en galop. L’espace de restauration,
d’une capacité de 200 couverts, devrait ou-
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Y ALLER
EN TUB
Taxitub
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Grands équipements
12
13
50 à 70%
Emmaüs
de méthane dans le biogaz.
(source : www.ademe.fr )
La grande surface
de la solidarité
Horaires d’ouverture : du mardi au
samedi, de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Plus d'infos
www.emmaus22.org
Y ALLER Ligne 30
EN TUB Arrêt : Moulin à papier
Au fil
de l'actu
Social
Microcrédit
>
Le numéro utile
Vous habitez l’Agglo* et nourrissez des
projets visant à améliorer votre situation
personnelle. Vos revenus sont trop faibles
ou irréguliers aux yeux des banques. Mais
vous avez quand même les moyens de rembourser. Saint-Brieuc Agglomération a créé
pour vous un dispositif de microcrédit personnel. Les conditions sont avantageuses et
sécurisantes (ni frais de dossier ni apport,
mensualités constantes, taux d’intérêt
réduit et fixe ; accompagnement par des
partenaires sociaux) et le cadre souple
(montant de 300€ à 3 000€, durée de 6 à
Je réag
Solidarité
Une longueur d’avance
Je réag
Une passerelle
pour les voyageurs
La société Evalor, basée à Plérin, est le n°1 français du traitement et
de la valorisation des affluents agricoles. Parmi ses réalisations figure
l’unité-pilote de l’EARL de la Fontaine-Neuve à Saint-Donan.
Copiloté par Saint-Brieuc Agglomération et les municipalités
concernées, le projet social intercommunal des aires d’accueil a
pour but "d’intégrer les gens du voyage à la vie de la commune".
Reportage à Ploufragan.
Depuis le 1 janvier 2012, Saint-Brieuc
Agglomération exerce la compétence
"création et gestion des aires d’accueil
et de passages" des gens du voyage*.
Souhaitée par les communes, la mise
en œuvre du projet social intercommunal (PSI) des aires d’accueil répond aux
exigences posées par le Schéma départemental d’accueil et d’habitat des gens du
voyage 2010-2016. “L’objectif est d’intégrer les voyageurs à la vie de la commune”,
explique Loïc Bidault, vice-président de
Saint-Brieuc Agglomération en charge des
politiques urbaines contractuelles. “Cet
objectif nécessite qu’ils aient connaissance
des services, équipements et dispositifs de
droit commun existant sur la collectivité et
qu'ils puissent y accéder.
er
36 mois). Afin de promouvoir ce dispositif
qui constitue une véritable opportunité à
saisir, l’Agglo a mis en ligne en novembre
2012 un numéro vert (gratuit depuis un
poste fixe) : le 0800 007 967, accessible du lundi au vendredi de 9h à 13h. Les
conseillers vous orientent vers les structures
d’accompagnement partenaires. Après remboursement intégral du prêt, Saint-Brieuc
Agglomération vous reverse les intérêts.
Plus d'infos
Voir les conditions à remplir
pour que votre demande soit examinée :
www.saintbrieuc-agglo.fr
(cadre de vie/action sociale)
is
Le produit des ventes permet à la fois
de faire vivre la communauté, ce qui
nécessite un budget annuel d’environ
1 million d’euros, et de financer des actions de "dépannage" au bénéfice des
familles en grande difficulté, le tout
sans augmentation de prix pour les
acheteurs. Coût de l’opération : près
de 1,2 million d’euros pour l’achat de
l’ancien garage et les travaux. Emmaüs
mène également à bien l’acquisition
du parking attenant de 48 places.
réalisations à l'actif
de la société Evalor.
Méthanisation à la ferme
is
La communauté Emmaüs 22, forte
d’une quarantaine de compagnons
appuyés par 150 bénévoles, dispose
désormais d’une véritable vitrine à
Saint-Brieuc. L’ouverture de la nouvelle
salle de vente (1 600 m2), située au 44
rue du Docteur-Rahuel, est prévue les
10 et 11 mai à l’occasion de la vente
de printemps, l’un des temps forts de
l’association. Cette “grande surface de
la solidarité”, selon les mots du président Noël Lemoine, a l’apparence
d’un magasin “ordinaire” - où l’accent
est mis comme il se doit sur l’accueil,
l’information et la présentation - tout
en s’affirmant comme un lieu à forte
valeur ajoutée humaine et sociale.
>
205
Ce qui implique de créer en partenariat avec
les communes, l’association Itinérance et
les gens du voyage des passerelles contribuant à leur intégration”. Le PSI comporte
des actions pilotées par l’Agglo (insertion
professionnelle, accès aux équipements
communautaires, déplacements, collecte
des déchets…) et d’autres propres à
chaque aire d’accueil (cadre de vie, scolarisation, accès à la santé, animations
socioculturelles…). “Cette année, notre
priorité consiste à amener les adolescentes
à fréquenter les locaux jeunes et centres
de loisirs”, explique Marie-Françoise Duplenne, maire-adjointe au développement
social et aux solidarités à Ploufragan. Dans
cette optique, le travail effectué en amont
par l’équipe du CCAS se révèle très précieux. La commune envisage d’organiser
sur l’aire d’accueil au printemps un pot
de l’amitié auquel seront conviés élus et
habitants car, constate Mme Duplenne, “il
existe des a priori réciproques”.
L’élue souhaite également la venue d’une
exposition itinérante à l’espace VictorHugo. Pour ce qui concerne la rénovation de l’aire d’accueil, l’une des plus anciennes de l’Agglo avec celle d’Hillion, des
travaux de réfection des toitures, financés
par l’Agglo, sont prévus cette année. •
*Il existe 8 aires d’accueil dans l’Agglo : Hillion, Langueux,
Plédran, Plérin, Ploufragan, Pordic, Saint-Brieuc et Trégueux
(68 emplacements au total).
Plus d'infos
www.saintbrieuc-agglo.fr
Rubrique Cadre de vie.
Deux ministres – Delphine Batho (écologie, développement durable, énergie) et
Stéphane Le Foll (agriculture, agroalimentaire, forêt) - ont lancé le 29 mars dernier
dans le Morbihan le plan "Energie-méthanisation-autonomie-azote". L’objectif est
très ambitieux : faire progresser de 90 à
1 000 le nombre d’unités de méthanisation en France. La société Evalor, installée
à Plérin, était aux premières loges de cet
évènement. A juste titre. Créée à l’initiative
de coopératives agricoles, elle développe
depuis plus de dix ans des solutions environnementales performantes et pérennes
pour le traitement et la valorisation des
effluents organiques.
Numéro un français dans son secteur d’activité (stations individuelles, partagées ou
mobiles), elle compte 205 réalisations à son
actif, assurant le traitement des effluents
de 285 exploitations. Pour ce qui concerne
la méthanisation, Evalor affichera 12 réalisations en fin d’année, dont quatre dans
les Côtes-d’Armor. “Les intérêts de la méthanisation sont multiples : production
d’énergie renouvelable sous forme de
chaleur et d’électricité à partir de déchets
organiques, réduction des gaz à effets
de serre liés à l’élevage, diversification
des activités agricoles (vente de chaleur,
prestation de traitement de déchets…),
développement économique local (autonomie énergétique, synergie entre les
acteurs d’un territoire…)”, explique Isabelle Robin, directrice d’Evalor. Sa priorité :
“concevoir des unités de méthanisation
répondant aux exigences des agriculteurs en matière de fiabilité, robustesse,
simplicité d’exploitation et maîtrise des
coûts de fonctionnement”.
Dans l’Agglo, il n’existe à ce jour qu’une
seule unité de méthanisation à la ferme.
Elle est implantée au sein de l’élevage porcin cogéré par Jean-Noël Daniel et Danielle
Even à Saint-Donan : l’EARL de la FontaineNeuve qui figurait parmi les lauréats du
premier appel à projet "innovation-énergie" lancé par Saint-Brieuc Agglomération
en 2009. “L’idée consiste à transformer
une contrainte légitime - la gestion des
effluents - en économie d’énergie”,
explique Jean-Noël Daniel. “Nous avons
Terralies
Le grand rendez-vous
ville-campagne
La 12e édition de Terralies, le salon de l’agriculture en Côtes-d’Armor, aura lieu les 24, 25
et 26 mai au Palais des Congrès et des Expositions de Saint-Brieuc à Brézillet. Le nouveau président de l’association, Jean-Claude
Chasseboeuf, et son équipe attendent
30 000 visiteurs pour ce grand rendez-vous
ville-campagne qui rassemble chaque année agriculteurs, grand public et scolaires
dans un esprit d’échanges, de découverte
et de convivialité. Le vendredi est ouvert à
Isabelle Robin,
directrice d’Evalor.
mis en œuvre un traitement conservatif
de l’azote. Il serait en effet aberrant de
consommer de l’énergie pour détruire
l’azote organique issu de l’exploitation
alors qu’il est possible de le transformer
en azote minéral valorisable. Dans un
contexte de crise, personne ne peut se
permettre de gaspiller !”.
Cette unité-pilote réalisée en lien avec Evalor témoigne d’une dynamique forte. “Le
plan gouvernemental contribue à soutenir
la filière de l’élevage et permet de mettre
l’accent sur les actions positives accomplies par les agriculteurs en faveur de l’environnement”, conclut Isabelle Robin. •
Plus d'infos
www.evalor.fr
tous. La fréquentation, moins importante
ce jour-là, en fait le jour de visite idéal. Les
"grands classiques" seront de mise tout au
long des trois jours : l’étable, les villages
du lait et du cochon, l’écurie, la ferme des
enfants… Côté nouveautés, l’équipe de Terralies a décidé de mettre en valeur la place
de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des
emplois indirects dans notre département.
Horaires d’ouverture : vendredi 24 de 9h à
18h ; samedi 25 et dimanche 26 de 9h à 19h.
Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook
Plus d'infos
www.terralies.com
Y ALLER Ligne B
EN TUB Arrêt : Equinoxe
facebook.com/saintbrieucagglo
Au fil
de l'actu
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Environnement
14
15
Le climat fait
son show
Les abeilles, reines
des Apidays
Dans le cadre du débat national sur
la transition énergétique et en corrélation avec son plan climat, l’Agglo
organise un ciné-débat le 28 mai
prochain à 20h au Club 6.
Les 21 et 22 juin, dans le cadre des
journées Apidays, la ferme pédagogique de la Ville Oger va proposer
des ateliers culinaires aux enfants du
quartier. Saveurs de la ruche qu'ils
distribueront ensuite aux visiteurs…
Plus d'infos
www.debatpublic-eoliennesenmer22.org
Pourquoi l’Agglo s’empare-t-elle aujourd’hui
de ce dossier sur les risques majeurs ?
Par souci d’égalité. Tout le monde a le droit
à la même qualité de services, quelle que
soit la taille de la commune dans laquelle
il réside. La mutualisation des moyens permet de gagner en efficacité tout en réduisant les coûts. Concrètement, le pouvoir
de police, qui englobe la compétence sur
les risques majeurs, est conservé par chacune des 14 communes. Mais la mise en
place d’un service commun offrira une plus
grande expertise à chacun pour un sujet
qui, s’il est complexe et technique, nous
concerne tous.
D’ailleurs, cette évolution est très logique.
Pouvons-nous imaginer qu’un risque majeur
soit circonscrit aux frontières d’une seule
commune ? Les catastrophes se moquent
bien des limites administratives…
A quels risques l’Agglo est-elle soumise ?
Il y a tout d’abord les risques de catastrophes naturelles, comme la tempête, le
tremblement de terre, l’inondation ou la
submersion marine, les éboulements ou
effondrements… Ensuite, il y a également
les risques d’accidents. Deux sites classés
SEVESO se trouvent sur l’Agglo et un incident lors du transport de matières dangereuses peut également provenir des voies
routières, ferrées ou maritimes.
Tout cela est un peu inquiétant !
Ce qui serait inquiétant, c’est que les pouvoirs publics n’anticipent rien. Evidemment
qu’il ne s’agit pas de faire peur, car par définition, les risques majeurs ne se produisent
que très rarement. Mais c’est bien la rareté
du sujet qui nécessite de travailler avec des
spécialistes. Le capitaine des pompiers m’a
dit un jour “plus il y a de prévention, plus
il est facile pour nous d’intervenir.” Nous
allons donc créer les conditions favorables
d’intervention en cas de besoin.
Venez nombreux, ce Ciné-débat est gratuit.
Y ALLER Lignes B - C - 4 - 10 - 70 - 110
EN TUB Arrêt : Kléber
Et quels sont vos outils pour y parvenir ?
Nous allons, lors des deux prochaines
années, créé le Plan Intercommunal de
Sauvegarde, qui est une compilation des
PCS* enrichie des informations plus précises obtenues grâce à la mise en place
du service commun. Ensuite, il y a un volet
sensibilisation et prévention. Les outils et
canaux de communication seront prochainement définis. Des exercices, suivis de
séance de debriefing, permettront de former le personnel dans les écoles ou les
lieux publics. Ensuite, il conviendra de
mettre à jour l’ensemble des outils pour
rester prêt en cas de besoin. •
Vendredi 05 avril
à 20 h
Majestic de Douai
Entrée gratuite
z-vous
rive
su
sc
at
.f r
Justement, vous avez interpellé le consortium sur la mobilisation des entreprises
locales, quelle réponse avez-vous ?
Nos entreprises ont un savoir-faire à valoriser pour s'inscrire dans ce projet. Le chargé
de mission recruté par l'Agglomération va
mettre en relation les compétences du territoire et les demandes du maître d'ouvrage.
Ce projet ne va pas se faire du jour au
lendemain. Les entreprises seront accompagnées dans leur développement, dans
l'évolution de leurs potentiels pour qu'elles
puissent répondre à la demande. La force
du réseau est importante en Bretagne, nous
ferons les connexions nécessaires avec les
entreprises, les centres de formation, la
chambre de commerce...
Dans le courant de la soirée, le public a
quant à lui soulevé plusieurs interrogations,
notamment sur l'impact visuel. Qu'en pensez-vous ?
Que nos concitoyens se posent des questions, c'est légitime. Je sais qu'ils sont attachés à la qualité de leur environnement et
on le remarque dans l'intérêt qu'ils portent
au tri sélectif par exemple. Nous avons la
chance de vivre au cœur d'une réserve naturelle, d'être reconnus pour notre coquille
Saint-Jacques... et c'est une fierté pour tous.
Tous les élus sont mobilisés pour veiller à
l'équilibre entre ce projet industriel, même
s'il entre dans une logique d'énergies renouvelables, et la préservation de notre
environnement. Nos exigences sont très
fermes en la matière. Il en va de la crédibilité d'Ailes Marines de réussir ce pari.
L'innovation ne se fera pas au détriment de
la qualité environnementale. •
Le débat qui suivra la projection sera
l’occasion de réagir sur le film avec son
réalisateur, d’aborder le présent, l’avenir
et de connaître les actions menées par
l’Agglo pour lutter contre le réchauffement climatique sur le territoire.
ou
ais
cli
m
Quels sont les atouts de ce projet pour la
Baie de Saint-Brieuc ?
C'est l'opportunité de relier qualité environnementale et ambition d'innovation. Ce
projet a une vocation structurante forte.
Saint-Brieuc et la Bretagne, peuvent faire
figure d'exemple en matière d'innovation,
de savoir-faire industriel. Cela représente
140 emplois de maintenance, peut-être un
4e quai au port du Légué... Notre ambition
est donc de créer toutes les conditions pour
que les entreprises locales puissent prendre
part à ce challenge.
L’Agglo met à la disposition des 14 communes qui la compose ses services et ses
compétences pour organiser un Plan Intercommunal de Sauvegarde avec une déclinaison par commune. L’objectif ? Parer aux éventuels risques majeurs susceptibles de se produire sur notre territoire de manière à en limiter les conséquences.
Philippe Faisant, vice-président en charge de l’Agenda 21, détaille la démarche.
r:
Environnement
Le 28 mars dernier était lancé, à Robien, le débat public sur le projet de parc
éolien offshore dans la baie de Saint-Brieuc. Première étape d'une dizaine de
rendez-vous au cours de laquelle Armelle Bothorel a fait entendre la voix de
l'Agglomération.
Je réag
d
Au fil
de l'actu
L’anticipation comme
maître-mot
w.
Y ALLER Ligne C
EN TUB Arrêt : Vau Louis
Le débat public
est lancé
Je réag
Ce film nous offre une vue d’ensemble du
mode de vie de 6 hommes et femmes vivants
dans diverses conditions climatiques (équatoriale, semi-aride, montagne, mousson,
océanique, polaire). Ces rencontres avec
un Ethiopien, un Népalais, un Kiribatien,
un Inuit, un Brésilien et un Bangladais nous
apportent à travers leurs témoignages de
précieux éléments de réponse à toutes les
questions qui se posent à nous aujourd’hui.
Qu’est-ce que le climat ? Quel lien existet-il véritablement entre les hommes et le
climat ? Quel changement attend notre
civilisation dans le cadre du dérèglement
climatique global qui s’installe aujourd’hui
rapidement ? Quelle civilisation souhaitonsnous ?
ww
Apidays,
vendredi 21 juin de 9h30 à 16h,
samedi 22 juin de 10h à 18h.
Ferme pédagogique de la ville oger
à Saint-Brieuc.
Toutes les animations sont gratuites.
Risques Majeurs
Parc éolien offshore
is
>
Ces deux journées, dédiées aux abeilles,
sentinelles de l'environnement, avaient
accueilli l'an dernier près de 200 visiteurs.
Pour un vaste programme allant de l'exposition sur l'abeille et la vie de la ruche, des
démonstrations d'extraction de miel, des
ateliers de création de bougies, de fabrication de fagots de sureau pour abriter
les abeilles solitaires, de rénovation d'une
ruche... Conformément au thème de l'année :
saveurs et vertus des produits de la ruche,
les apiculteurs feront découvrir du pollen et
de la propolis et une dégustation à l'aveugle
de quatre miels différents.
Philippe Faisant,
vice-président en charge
de l’Agenda 21.
is
Tout public
Le film présenté "Une planète – une civilisation", réalisé par Gaël Derive, aborde le
dérèglement climatique avec un nouveau
regard, plus humain, plus concret.
Environnement
Apidays
Ce sera la seconde participation de la ferme
pédagogique aux journées Apidays de
l'Union Nationale de l'Apiculture Française.
Pauline et Sandrine, les animatrices ont
planché sur les recettes qu'elles proposeront aux enfants. “Nous allons élaborer des
toasts chèvre-miel, des toasts au chèvre sur
du pain d'épice, des toasts miel et saumon,
des cakes au miel et aux noix, des cookies
pommes miel, des palets au miel et des muffins cœur de praliné au miel. Nous profiterons du miel produit sur place. Et les enfants
partageront les douceurs qu'ils auront cuisinées avec les visiteurs”, expliquent-elles.
Habitués des lieux, les enfants participent
régulièrement à des ateliers cuisine et à un
atelier de restauration d'une ancienne ruche.
>
Cinéma
is -p o u rle
*Plan Communal de Sauvegarde.
Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook
facebook.com/saintbrieucagglo
Au fil
de l'actu
Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac
In
16
17
Randonnée
Le chemin passe par toutes les grandes
curiosités touristiques du territoire. Les
équipements culturels, évidemment –
Maison de la Baie, Briqueterie – et les
grands sites naturels – Pointe du Roselier,
Réserve naturelle, Chaos du Gouët, étang
de Saint-Barthelemy, Pointe de Pordic…
Côté patrimoine, là aussi, les randonneurs peuvent (re)découvrir le Port
du Légué, l’église de La Méaugon, ou
encore les mines de Trémuson. L’intérêt
de ce circuit est de faire découvrir toutes
les facettes de l’Agglo et la dualité entre
terre et mer. Côté mer,
le parcours emprunte
le GR34 entre la
Mai-
is
14 communes, 100 km de chemins de randonnée et un patrimoine
unique. L’Agglo a sa grande boucle, accessible aux marcheurs et,
sur certaines portions, aux cyclistes et aux cavaliers.
is
La boucle est bouclée
Je réag
Je réag
son de la Baie à Hillion et la pointe de
Pordic, via les Grèves d’Yffiniac et de
Langueux, Saint-Brieuc et Plérin. Au-delà,
une petite incursion est faite hors Agglo,
à Binic. Le chemin bifurque ensuite vers
Tréméloir, Trémuson, La Méaugon, SaintDonan, Ploufragan, Saint-Julien, Plédran
et Trégueux. Une bonne idée d’escapade
de plusieurs jours sans aller trop loin. •
Téléchargez les circuits
sur www.saintbrieuc-agglo.fr
Rubrique Environnement.
DÉPART DE LA BRIQUETERIE
Y ALLER Ligne 50
EN TUB Arrêt : Boutdeville
PORDIC
Circuits
à la carte
14 km
PLÉRIN
Pour celles et ceux qui
ne voudraient pas avaler
les 100 km – on les
comprend – ou revenir
sur leur pas, des circuits
sont également disponibles, de 7 à 18km, en
marge de la boucle.
BREST
a pris la compétence culture. Une véritable dynamique
culturelle s’est structurée sur le territoire, sous l’impul-
HILLION
sion de l’Agglo. Un territoire marqué par des temps forts
Au fil
de l'actu
tels qu’Art Rock et le Festival Photoreporter. Au quoti-
SAINT-DONAN
5
RENN
ES
dien, les artistes, le public, les associations, les salles
de spectacle, se sont fondus dans cette dynamique
2 La pointe du Roselier
Avec ses 8,3 km, c’est l’un des plus
faciles. Il passe également dans les
terres, via le ruisseau du Bachelet
et la chapelle d’Argantel. Le point
d’orgue, la pointe du Roselier évidemment.
3 Panorama d’Hillion
Avec ses 17,8 km, il est réservé aux
randonneurs aguerris. C’est probablement le plus sauvage de l’Agglo, avec
ses incursions sur les plages désertes
au-delà de la pointe des Guettes, des
dunes et l’estuaire du Gouessant.
même au-delà, avec des noms tels que Yelle, Bumpkin
C / VA
D’une longueur de 12,7km, il cumule la
terre et la mer et passe par le Parfond
du Gouët et la plage des Rosaires.
musique, la scène actuelle est reconnue en Bretagne et
PLÉDRAN
UDÉA
1 Tournemine les Rosaires
NNES
pour une culture accessible et de qualité. Du côté de la
Island ou 1969 Club. Au-delà de la prestigieuse vitrine
PLAINT
EL / LO
Environnement
PLOUFRAGAN
>
L'Agglo
monte le son !
Voilà plus de deux ans que Saint-Brieuc Agglomération
SAINT-BRIEUC
>
4 L’Urne
15 km et un circuit complètement Argoat. Une balade entre bois, bocages,
rivière et patrimoine, avec notamment
une chapelle et sa fontaine aux sept
saints, et un pont d’origine romaine.
5 Sainte-Catherine
Bocages et points de vue sur la campagne qui fleure déjà le Centre Bretagne. 9,3 km aux confins de l’Agglo,
à Saint-Donan.
Art Rock, ce sont des centaines de groupes qui profitent
6 Le barrage
Le circuit le plus court, avec 7,1km.
Court mais riche, puisqu’il mêle le
patrimoine – église de La Méaugon et
viaduc – et la nature, avec le ruisseau
de la Salle, le plan d’eau du Gouët et
de nombreux sous-bois.
7 Entre Rodo et Camet
Entre Binic, Pordic et Tréméloir, ce
circuit de 9,2 km longe deux vallées
escarpées, avec de superbes points
de vue. Pour les plus courageux, un
circuit sportif est également accessible.
de la vitalité de cette scène qui s’appuie sur un véritable
réseau informel entre les acteurs : artistes, disquaires,
salles de concert, festivals, studios d’enregistrement et
de répétition… Avec le festival, c’est l’occasion d’explorer la face immergée de l’iceberg, qui fait de la scène
briochine l’une des plus visibles de la région par rapport
au nombre d’habitants. Alors, pendant le festival, n’hésitez pas à mettre les amplis au maximum pour montrer
que l’Agglo est un territoire Rock’n’roll !
Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook
Dossier
Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac
Musiques actuelles
18
facebook.com/saintbrieucagglo
19
22e
3e
édition du Festival des
Vieilles Charrues en 2013.
édition du festival
Andel’ir en 2013.
Musiques actuelles
Dossier
artistes étaient présents pour
l'édition 2012 d'Art Rock.
Ouverture Art Rock
DJ mix
>
350
Quand on est à l’écoute…
Un trio qui envoie !
DJ connu et reconnu sur l’Agglo, Julien Tiné propose des bandes-sons
éclectiques dans des endroits très différents les uns des autres.
Point de vue d’un fan de toutes les musiques sur son territoire
d’adoption.
Ils sont trois. Ils sont jeunes. Ils sont "The 1969 Club". Formé en 2009,
ce groupe punk rock originaire de Saint-Brieuc impose aujourd’hui son
style énergique partout en Bretagne. Ils feront l’ouverture d’Art Rock au
Forum, vendredi 17 mai, à partir de 17 heures.
D’emblée, Julien Tiné s’excuse : “Je préfère
passer des disques que parler.” Pourtant
très rapidement, il évoque avec un plaisir évident son territoire d’adoption et la
vie construite ici. “Venir de Rennes pour
s’installer à Saint-Brieuc, c’est pas original.
Habituellement, les musiciens font le trajet inverse”, s’amuse-t-il. Mais après plus
de 15 ans passés sur l’Agglo, le DJ ne se
voit pas revenir en arrière. “Mes amis, mes
repères et la mer à proximité… ma vie est ici
désormais.”
Lorsqu’on les appelle “The Nineteen
Sixty Nine Club”, Marie alias Hermann
Lopez est ravie. Mais pour beaucoup, ils
sont "les soixante-neuf". “C’est comme
ça que beaucoup nous appelle, c’est plus
facile à dire”, confirme la bassiste/chanteuse. Et s’ils sont si nombreux à les
connaître, c’est que le groupe a beaucoup joué… D’abord dans les bars et
cafés du coin, puis devant des publics
de plus en plus nombreux, jusqu’à
chauffer la scène des Trans Musicales
de Rennes en décembre dernier.
“Nous n’avons jamais eu vraiment besoin
de chercher des dates. Notre formation
est petite et s’adapte bien à la configuration des bars”, se souvient la jeune
femme. Ensuite, le bouche à oreille a
fonctionné jusqu’à convaincre Art Rock
de les programmer en ouverture du festival cette année.
C’est en 1996, que ce fondu de musique
arrive à Saint-Brieuc pour y faire son objection de conscience. S’en suit la création
d’un collectif de DJ au début des années
2000 baptisé Lame 2 Fonk. Les soirées
s’enchaînent et en 2002, Julien rencontre
Yelle et Grand Marnier. Avec ce dernier, ils
forment un duo : "Club Cabaret", pour des
soirées qui enchaînent avec une grande
liberté les titres musicaux sans se soucier
des genres. “Pendant cette période, j‘étais
également vendeur de disques. Mais plus
ça allait, plus le DJ prenait de l’importance
et en 2009, je ne me suis plus consacré qu’à
ça”, se souvient-il. “Aujourd’hui, je crée des
mix d’ambiance d’une part et je fais danser
les gens d’autre part.” Voilà comment Julien
porte aussi bien ses sons à la Passerelle
avant un spectacle que dans des clubs ou
des bars comme le O’Kenny ou La Cave. “Il
y a toujours moyen de surprendre les gens,
de leur faire découvrir d’autres univers. Mon
truc c’est l’ouverture. D’ailleurs, je travaille
un peu partout”. Artbist'rock, Andel’Ir, La
Roche Jagu…
Julien promène ses platines un peu partout. “Notre territoire peut parfois avoir une
image un peu négative, mais si les gens ont
l’énergie et le temps, ils trouveront une offre
très riche. On apprend vite qu’il se passe
plein de choses, quand on est à l’écoute…”.
Et pour garder les gens à l’écoute, Julien
Tiné sait y faire ! •
Un univers punk rock qui décoiffe !
Art rock & Les Vieilles Charrues
Les trois membres du groupe, Hermann
Lopez, Charlie B. Rodriguez et Douglas
Los Gaspachos se connaissent depuis
L’avis des spécialistes…
Qui de mieux pour découvrir l’Agglo côté musiques actuelles, que les directeurs d’Art
Rock et des Vieilles Charrues ? Le premier est riche d’une expérience qui dépasse celle
de son festival trentenaire et le second a grandi à Saint-Brieuc avant de diriger le plus
grand festival de musique de France. Jean-Michel Boinet et Jérôme Tréhorel nous livrent
leur point de vue.
Jean-Michel Boinet :
Depuis le début, Art Rock propose de mettre en
lumière les talents locaux. Aujourd’hui encore,
pour cette trentième édition, la programmation
inclut des artistes du cru, mais qui proposent des
univers très différents. Le groupe de punk rock
"The 1969 Club", le rappeur Lenny ou le cirque
Galapiat en sont quelques exemples.
Cet éclectisme est à l’image de ce que propose
l’Agglo tout au long de l’année avec la Passerelle, La Citrouille et d’autres salles de spectacles généralistes comme Bleu Pluriel ou le
Grand Pré. Il y a 35 ans, j’organisais mon premier
festival à Quessoy. Depuis, j’ai vu beaucoup de
groupes et d’artistes se succéder sur la scène locale, mais je dois dire que la génération actuelle
Le 19 avril, au festival Andel’Ir, à
Andel, "The 1969 Club" jouait un
peu à domicile. Ce sera encore le cas
lors de l’ouverture d’Art Rock le 17
mai prochain.
est particulièrement remarquable. Certainement
que le succès de Yelle a un effet locomotive sur
d’autres musiciens, d’autant qu’elle reste très
attachée à son territoire d’origine.
Jérôme Tréhorel :
Si je connais la scène locale à Saint-Brieuc ?
C’est vrai que je vais aujourd’hui moins dans les
bars, mais je continue d’être en lien avec ce qui
se passe sur ce territoire où j’ai grandi.
Nous avons notamment le dispositif des Jeunes
Charrues qui permet à de jeunes talents de participer à des soirées concert et de se faire repérer
par un jury. Ces artistes, qui n’ont pas encore
signé avec un label, participent à une sélection
qui les conduit ensuite jusqu’aux Vieilles Char-
l’école. Leurs goûts musicaux les rapprochent à l’adolescence et très vite,
ils commencent à jouer ensemble. En
2009, ils se baptisent "The 1969 Club"
et exportent leur punk rock décoiffant
au-delà des frontières de l’Agglo. “Aujourd’hui, nous sommes sur Rennes, pour
nos études, mais on revient très souvent
à Saint-Brieuc. C’est l’occasion de croiser d’autres groupes et toutes les personnes qui font vivre la musique actuelle
ici. C’est un petit monde qui fréquente
les mêmes endroits… Et on est toujours
contents de le retrouver”. •
rues. Là, c’est l’occasion pour eux d’apprendre
quelques ficelles du métier pour ce qui est de la
musique, mais également plus largement pour
la gestion de leur carrière.
Sur l’Agglo de Saint-Brieuc, les Jeunes Charrues s’appuient sur des structures déjà bien
implantées comme la Citrouille. Notre objectif
est de travailler main dans la main avec les MJC
et les SMAC pour faire émerger de nouveaux
groupes. •
68
spectacles, expositions et concerts
à Art Rock l'année dernière.
Programmation 2013
Art Rock :
l’aventure
continue !
Depuis 30 ans, l’Agglo de SaintBrieuc s’ouvre avec Art Rock aux
artistes du monde entier, qu’ils
soient musiciens, acteurs, danseurs, inventeurs ou plasticiens…
Leur point commun ? Cette énergie
rock qui caractérise l’esprit d’Art
Rock ! Cette année encore, c’est cet
esprit qui a animé l’équipe à l’heure
des choix de programmation.
Le résultat ? Une variété de propositions musicales ou artistiques prêtes à
agiter les esprits comme les corps du
17 au 19 mai. La compagnie de théâtre
espagnole mondialement célèbre "La
Fura dels Baus" revient une nouvelle
fois pour animer les rues briochines
dans la nuit du dimanche au lundi.
Le grand chorégraphe anglais Michael Clark, à l’univers résolument
pop, présente au Grand Théâtre de
Saint-Brieuc "New Work" et "Come,
been and gone" sur les musiques de
Scritti Politti et David Bowie. Au Petit
Théâtre de la Passerelle, la "Conférence des Oiseaux" singulière créée
pour Art Rock, permettra de découvrir
les artistes inclassables Bernard Szajner et Yro.
>
Côté concert, les artistes d’aujourd’hui et de demain se partageront
la scène avec pour ne citer qu’eux :
Benjamin Biolay, Lou Doillon, Lescop, Kavinsky, Skip the use, Sexion
d’Assaut, Féfé, Emir Kusturica &The
No smoking Orchestra…
Enfin, le festival confie aux plus
grands chefs costarmoricains réunis
dans le collectif Rock’n Toques le
régal des papilles, aux musiciens du
métro parisien celui des oreilles et
offre aux festivaliers expositions de
photographies, projections vidéos et
rencontres littéraires…
30 ans après, l’aventure Art Rock
continue !
Plus d'infos
www.artrock.org
Y ALLER Navettes
EN TUB Arrêt : Les Champs / Gare Urbaine
Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook
facebook.com/saintbrieucagglo
Dossier
Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac
Musiques actuelles
20
21
Blind test musical
10 000€
Oreilles d’or
et stars du buzzer
investis en 2010 par la Citrouille, afin de renouveler
les espaces de répétition.
Gilles James,
chef du restaurant La Cascade.
Gilles Barbé,
cidrier.
Dans le sillage du succès remporté le
26 janvier dernier par son 1er blind test
géant, La Citrouille programme une
2ème édition samedi 8 juin de 20h à 1h
dans ses locaux de la Place Nina Simone
à Saint-Brieuc. La règle est simple : vingt
équipes composées chacune de quatre
amateurs éclairés de styles musicaux
d’époques différentes confrontent leurs
connaissances encyclopédiques.
Denis Ozanne,
chocolatier.
Rock'n Toques
Gastronomie, chefs et rock'n roll
Dossier
Musiques actuelles
Le collectif Rock'n Toques qui réunit une quinzaine de talents gastronomiques de la région se prépare à
régaler les yeux et les papilles des festivaliers. Rencontre avec des Toqués très rock'n roll !
>
Cinquième collaboration pour le chef de
La Cascade et de la créativité à revendre.
“Rock'n Toques, c'est le reflet de l'esprit
du collectif : faire un truc sympa avec des
produits simples et locaux. Et surtout combattre l'idée que la cuisine gastronomique
c'est cher et qu'il n'y a rien dans l'assiette !
Chaque fois, Rock'n Toques est une remise
en cause. Ici je fais 40 à 50 couverts quand
pour Art'Rock il en faut 300 ! Pour cette nouvelle édition, je prépare un Chicken swing
potatoes : une écrasée de pommes de terre
aux herbes avec une effilochée de volaille
sauce poulette. Une sauce à base de lait
de poule”.
Alors quand on lui demande si la gastronomie c'est rock'n roll, l'arrière petit-fils de
ténor assure “Oui ! Et sans aucune fausse
note !”. •
Tourisme
La Baie, territoire
de gourmands
Plaisir de la table, convivialité, partage du
plaisir et du goût, harmonie entre l'être
humain et les productions de la nature :
le crédo du collectif Rock'n Toques flotte
sur la baie de Saint-Brieuc comme un
étendard depuis 2007. Un parti pris pour
valoriser l'ensemble de la filière du territoire qui contribue au bien manger et à la
Producteur de cidre à Merdrignac, Gilles
Barbé a pris la relève de son père et de
son grand-père. L'artisan disserte sur les
pommes de terroir avec la verve d'un
œnologue et une maxime : “la nature propose, à nous d'adapter notre savoir-faire”.
Le P'tit Fausset est présent aux côté des
cavistes pour Rock'n Toques. “Je suis le
produit local de l'étape ! C'était intéressant
de faire sortir cette boisson de sa perception populaire et de pouvoir l'associer à des
mets gastronomiques”.
Et pour sa 5e participation, Gilles servira
sa nouveauté : “un jus de pommes pétillant. Une offre sans alcool pour le brunch
du dimanche midi”. Autrement dit, Gilles le
cidrier, sait “faire bouger les lignes, ne pas
respecter toutes les règles”. Et,vous l'aurez
compris : ça, c'est rock'n roll ! •
gourmandise. “Gastronomie et tourisme
sont liés. La Baie de Saint-Brieuc se distingue de bien des destinations pour
cela. Nous voulons valoriser ce potentiel
comme par exemple, les circuits courts et
leur distribution, l'évolution des filières de
production animale, les enjeux de santé et
de nutrition...” explique Philippe Faisant,
Vice Président en charge du tourisme à
l’Agglomération. La démarche pourrait
même aboutir à une labellisation et inscrire ainsi la gastronomie briochine au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco...
A suivre.
Installé depuis 23 ans à Saint-Brieuc, Denis
Ozanne connaissait la plupart des chefs
du collectif. “J'ai été tenté par l'ambiance
et l'esprit de l'équipe Rock'n Toques. Nous
ne venons pas défendre nos enseignes, on
a tous les mêmes t-shirts. On est là avant
tout pour donner une image gastronomique de Saint-Brieuc, on apporte chacun
nos connaissances, on s'entraide si besoin.
C'est sympa. Chaque année, j'essaie de
trouver une idée innovante, tout en restant
simple ! L'an dernier c'était le cake burger
confectionné avec des macarons. Cette
année, ce sera un sandwich avec une base
de biscuit au chocolat”.
La gastronomie, c'est rock'n roll ? “Oui, car
c'est associé à quelque chose de festif ! Et
pour nous aussi : quand on bosse, on bosse
mais quand on fait la fête, on fait la fête” ! •
Philippe Faisant, Vice Président en
charge du tourisme à l’Agglomération.
La Citrouille
Grandir en groupe
La scène de musiques actuelles accueille dans ses studios 200 musiciens par an (entre 80 et 100 groupes). Sa "Rockschool" forme 350
élèves dont certains constituent les "petites perles" de demain.
Gagner réclame détermination, cohésion
et sang-froid, puisqu’il s’agit non seulement d’identifier à coup sûr l’interprète
et le titre de chaque morceau mais aussi
d’actionner le buzzer au plus vite et à
bon escient…
“Notre action attire encore, et même
plus, malgré la crise et la morosité
ambiante”, soulignaient les responsables de La Citrouille dans leur rapport d’assemblée générale 2011-2012.
Au cours de cette saison-là, les studios
ont accueilli 66 groupes et 180 adhérents (répétitions, enregistrements, préproductions scéniques, Pur Jus, tremplin
Riboul). Cela à des tarifs défiant toute
concurrence, service public oblige, et
dans des conditions récemment améliorées. 10 000€ ont en effet été investis
en 2010 pour renouveler les espaces
de répétition : panneaux acoustiques
sur les murs pour améliorer le confort
auditif des musiciens, acquisition d’une
nouvelle batterie, d’un clavier et deux
amplis haut de gamme pour basse et
guitare. L’un des trois studios a notamment été équipé avec du matériel professionnel.
“Le blind test comporte trois manches
d’une demi-heure. Il y en a pour tous les
goûts : années 50-60, puis 70-80, enfin
de 90 à nos jours”, précise Matthieu
Boudeville, attaché à l’information de
La Citrouille et animateur de la soirée. En
cas d’égalité, un morceau ultime départage les finalistes. C’est ce qui s’était
produit en janvier où l’équipe de Monbled.TV avait coiffé sur le fil… celle de La
Citrouille. “Le niveau général était plutôt
impressionnant”, se souvient Matthieu.
“Notre objectif consistera cette fois-ci à
parfaire la Playlist afin de la rendre encore plus représentative”. Sans oublier
le caractère convivial de cet évènement
transgénérationnel par essence. Chacun
est invité à se déguiser s’il le souhaite.
Quant aux spectateurs, ou supporters,
ils pourront s’installer tranquillement au
bar et apprécier les joutes à distance…
tout en se préparant pour la prochaine
fois.
Partant du principe qu’un groupe au
potentiel avéré peut se "crasher" dès
lors qu’il cesse d’avoir envie de progresser ou qu’il perd sa cohésion, La
Citrouille propose également un panel
de formations permettant d’entretenir
une dynamique et de s’inscrire dans
la durée. Elle s’attache de même à favoriser l’épanouissement de nouvelles
"petites perles" qui, si elles finissent
presque toujours par quitter l’Agglo,
n’en oublient pas pour autant d’où elles
viennent et qui les a façonnées…
Rockschool (350 élèves), autre activité
phare de La Citrouille avec les concerts,
comporte pour sa part plusieurs ateliers. Ceux qui sont consacrés à la guitare, au piano, à la batterie et à l’éveil
musical demeurent les plus prisés.
“Nous privilégions la notion de plaisir,
l’apprentissage en petits groupes, la
finalité de se produire en public”, souligne Marylise Le Gac, directrice de la
Citrouille. Plusieurs "anciens élèves"
ont créé leur groupe. Aucune raison que
la source se tarisse. •
Plus d'infos
www.lacitrouille.org
Y ALLER Ligne A
EN TUB Arrêt : Ville d'Ys
>
Contacts
La Citrouille
02 96 01 51 40
www.lacitrouille.org
Inscriptions : 5€ par personne,
"grignotage" offert.
Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook
facebook.com/saintbrieucagglo
Dossier
Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac
Musiques actuelles
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23
Cri de l'Ormeau
Le Dandy accueille Art Rock
“Les talents ne
manquent pas”
Disquaire
Dandy rock creuse son sillon
Trois questions à Patrice Verdure,
responsable de la publication et
fondateur du "Cri de l’Ormeau"
et Delphine Cilia-Mahé, rédactrice
Dossier
Musiques actuelles
Qu’entendez-vous par musiques actuelles ?
Les définitions varient selon les
interlocuteurs. Certains y intègrent
par exemple le jazz ou les musiques
traditionnelles. Nous n’avons pas à
prendre parti sur ce point. Quand on
reçoit une info, on la traite, principalement sous forme d’annonce. Nous
mélangeons les genres culturels sans
privilégier aucun d’eux. Cela correspond bien à l’ouverture d’esprit de
l’équipe.
>
Quels sont les atouts de l’Agglo ?
Labellisée scène de musiques actuelles, La Citrouille représente un
lieu phare. Hermione permet aux
habitants de l’Agglo d’avoir accès
à de gros concerts avec des têtes
d’affiche. La Passerelle organise des
soirées Priz’Unique à 5€. Côté évènements, le festival Art Rock constitue
un temps fort. Mais ce n’est pas le
seul. "Cité Rap" (La ContreMarche),
"Zéro à la tolérance zéro" pour le hiphop (UnVsti), "Complet’Mandingue"
pour les musiques de l’Afrique de
l’Ouest (Djabotu Binghi), le Tremplin
des Jeunes Charrues… fédèrent aussi
un large public. L’Agglo bénéficie par
ailleurs d’un important maillage de
centres culturels généralistes.
Quelles seraient les pistes d’amélioration ?
Il manque toujours un café-concert.
Il serait également souhaitable de
renforcer l’accompagnement des
groupes, même si La Citrouille accomplit un travail remarquable dans
ce domaine. Un groupe qui gagne un
tremplin ne peut s’inscrire dans la
durée que s’il bénéfice de formations
professionnalisantes. De même, à
partir d’un certain niveau, il devient
difficile d’organiser ses tournées
soi-même. En tout cas, dans l’Agglo,
les talents ne manquent pas comme
le démontrent "The 1969 Club",
"M.Shadd’y Under The Tree" ou encore Lenny, le jeune et très prometteur
rappeur de Ploufragan.
Plus d'infos
www.cridelormeau.com
>
Du 17 au 19 mai
Onze ans que les amateurs de musiques actuelles voient Alban Fontenay trimbaler ses vestes de sport dans
l’Agglo. En arrivant à Saint-Brieuc,
ce mélomane passionné n’a qu’une
idée : vivre de sa passion et faire du
territoire une véritable "scène".
Partenariat
“Accompagner
les dynamiques
du territoire”
David Hervé, responsable de
la communication du Crédit
Agricole des Côtes d'Armor.
Art Rock, Label Mozaïc… le Crédit
Agricole des Côtes-d’Armor s’implique depuis longtemps et avec
force dans le développement des
musiques actuelles dans l’Agglo.
Rencontre avec David Hervé, son
responsable de la communication.
Que représente économiquement et
socialement le Crédit Agricole dans le
département ?
Le Crédit Agricole des Côtes d’Armor
emploie 1043 salariés, dont 350 au siège
départemental situé à Ploufragan. Il s’appuie sur un réseau de 500 administrateurs
et un maillage de 87 agences (346 000
clients). Il a injecté l’an dernier 1,1 milliard
d’euros dans l’économie costarmoricaine.
L’ensemble des bénéfices est réinvesti dans
une logique de circuits courts.
Sur quoi repose votre engagement en
faveur des musiques actuelles ?
Notre volonté est d’accompagner les dynamiques du territoire, contribuer à créer
du lien, favoriser les connexions. Cela correspond aux valeurs coopératives et mutualistes qui fondent notre action. Nous
raisonnons et agissons sur le long terme.
En termes d’évènementiel, l’essentiel n’est
“Il y a toujours eu une scène underground ici.
Avant c’était le punk, puis le reggae. Là, on
est en pleine phase rock. Comme partout en
Bretagne. Il n’y a pas de région équivalente
en matière de rock”. Parole de Normand.
Il a ouvert son commerce il y a quelques
mois, après avoir quitté le Disquaire (voir
par ailleurs) et l’a baptisé du nom très évo-
cateur de "Dandy rock". Son créneau : le
vinyle. “Je suis content de faire du vinyle car
je n’entends plus parler de téléchargement.
C’est un autre mode d’écoute, explique-t-il.
Je vois souvent des gamins de 20 ans acheter
des vinyles, alors qu’ils débarquent avec leur
Ipad ou Ipod. Les deux ne sont pas incompatibles”. Dandy rock aurait-il sa place si
le vinyle n’était pas devenu un phénomène
de mode ? “Oui, il y a sûrement une mode,
concède-t-il, mais c’est surtout un véritable
geste d’écoute. On se pose dans son canapé.
On change de face au bout de vingt minutes.
Et on écoute. C’est pas comme si on faisait
le ménage pendant trois heures avec des
écouteurs dans les oreilles”.
Son fond de commerce, ce n’est pas que le
vinyle. Outre les disques à sillon, il propose,
pas à nos yeux d’apposer notre logo en bas
de l’affiche. Nos engagements s’inscrivent
plutôt dans le cadre d’une démarche globale et durable d’ancrage et de proximité.
C’est pourquoi nous sommes partenaires
d’Art Rock depuis trente ans. Nous proposons à nos clients des billets à tarif préférentiel via le site "breizh-banque.fr". Nous
avons aussi créé une application Smartphone spécifiquement dédiée au festival.
Quels sont vos autres champs d’intervention musicaux ?
Les quatre caisses régionales du Crédit Agricole en Bretagne organisent le tremplin
musical Label Mozaïc en lien avec le Centre
régional information jeunesse (CRIJ). Quatre
groupes costarmoricains ont été présélectionnés. La finale aura lieu à Rennes le 23
mai prochain. Nous entretenons également
des liens étroits avec Rock’n Toques, Cité
Rap, la MJC du Plateau... et réfléchissons
à un projet de partenariat avec la Citrouille
concernant les tremplins Riboul. •
“Solidarité entre les acteurs”
Toute une émulation qui naît de l’entraide.
“Il y a une solidarité entre les acteurs. Un
groupe de gosses qui veut commencer à faire
de la musique ici le fera sans problème”, se
félicite Alban. Non pas qu’il se voit comme
un pivot, mais comme “un entremetteur”.
“La scène est petite. Tout le monde se file
un coup de main, ça donne des idées. On
crée des choses ensemble”. Par exemple,
Tous à l’asso en avril 2011, organisé par
des acteurs locaux (Le Disquaire, Diwan, la
Contremarche…) avec des artistes locaux
(Julien Tiné, Rafale…). “L’idée, c’est de faire
venir 1000 personnes sans rien demander
à personne. On n’a plus beaucoup de subventions, ça nous force à être autonomes
et à fonctionner avec le système D”. Un
mal pour un bien finalement, car la scène
briochine est bien visible. Même s'il y a un
côté à améliorer. “Il y a peu de bars rock
à Saint-Brieuc, qui permettent d’accueillir
un groupe dans de bonnes conditions”. Un
constat récurrent chez les amateurs de rock
qui déplorent aussi la fermeture très tôt des
bars, “même pendant Art Rock”. Un motif
d’espoir ? “Les caves bretonnes sortent de
travaux et devraient proposer un bel espace
pour la musique”. Une arrivée qui devrait
encore booster la scène locale. •
Y ALLER Lignes : Toutes
EN TUB Arrêt : Gare Urbaine
Plus d'infos
www.ca-cotesdarmor.fr
www.breizh-banque.com
Y ALLER Ligne 90
EN TUB Arrêt : Crédit Agricole
en marge, des CD, des BD, des livres et des
tee-shirts, mais surtout, une véritable expertise musicale sur la scène locale. “Il y a plein
de groupes au niveau local, même si certains préfèrent se revendiquer de Rennes”.
Visibilité oblige. Il y a évidemment Yelle,
la locomotive, mais aussi des “groupes
comme Bumpkin Island, The 1969 Club
(voir article page 21, Ndlr), Rafale, les
Wankin Noodles”…
Alban Fontenay,
propriétaire du Dandy rock.
Dandy Rock.
21 Place Duguesclin
à Saint-Brieuc.
02 96 61 00 95
Les dates Art Rock chez Dandy :
Le vendredi 17 mai, de 15h à 18h : Roll’it,
The Craftmen Club.
Le samedi 18 mai : Thomas Howard Memorial, Totoro, Gilles Le Guen.
Le dimanche 19 mai : Bumpkin Island et…
une “surprise”
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Dossier
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Musiques actuelles
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Clap de début
Le prix d’un concert Priz’unic
The Claspers signifie Ptérygopodes en
français. Le nom d’une nageoire chez
les requins. Si ce groupe de jeunes lycéens semble inoffensif, il commence
sérieusement à se faire connaître dans
les eaux de l’Agglo. Trois questions à
Clémentin, membre du groupe.
Passerelle
Sandwich sur le pont
Loin de l’image élitiste des Scènes nationales, La Passerelle est
largement ouverte sur les musiques actuelles et la scène locale,
via des concerts accessibles, autant au niveau du prix que de
la programmation.
Le Disquaire
Passeur de passion
Depuis 2006, il rythme le tempo de la
scène underground dans l’Agglo. Rencontre avec Gilles Ollivier. Bien plus qu’un
disquaire.
Comment sont nés The Claspers ?
Martin, Nathan et moi, jouions ensemble au
collège. Ça faisait longtemps que nous voulions sortir un EP. Le groupe a réellement
vu le jour fin août 2012 avec la rencontre
d'Adrien. Dès le début notre objectif était
clair : enregistrer pour jouer sur scène. Une
fois les CDs arrivés et notre setlist finalisée,
un showcase a été organisé à Sainte-Cécile et on a donné notre premier concert
au O'Kenny.
Dossier
Musiques actuelles
Comment est né le Disquaire ?
Nous sommes arrivés en 2006. Il y avait un
manque de disquaires dans le centre. Nous
avons fondé le disquaire à trois.
>
Mardi. L’heure du déjeuner. Des dizaines
de "seniors" ont déjà investi les tables
et les chaises du Forum de la Passerelle. Les enfants arrivent en groupe,
avec leur école. Les actifs, armés d’un
sandwich, cherchent tant bien que
mal, une place libre dans la "fosse".
Pour les retardataires, le concert, ce
sera assis sur les marches ou debout.
Qu’importe. Ce qui compte, lors de ces
concerts sandwich, c’est avant tout la
musique et la convivialité. Perrine, une
étudiante de 21 ans l’assure : “dès que
la Passerelle organise un concert sandwich, on y va entre copines. Ça permet
de nous ouvrir à différents genres musicaux”. Aujourd’hui, place au rock progressif, avec le collectif Elephant walk.
Influencé par Genesis ou Pink Floyd, les
cinq musiciens font vibrer les oreilles
du public et friser la salade de leurs
sandwichs.
“L’élitisme, une injure”
“Le but est de capter tous les publics”,
explique Alex Broutard, le directeur de
la Passerelle. Au-delà de la programmation habituelle de la salle de spectacle
- qui sévit autant dans la musique que
la danse, mais surtout le théâtre - ces
>
The Claspers
5€
rencontres gratuites permettent d’amener tous les publics sur une scène nationale. “Nous avons aussi les concerts
Priz’unic, deux fois par an, ajoute Alex
Broutard. De grands noms ont été découverts lors de ces soirées”. Exemple,
Coup 2 Cross, désormais plus connu
sous le nom de C2C. A 5€ la soirée, les
jeunes et moins jeunes s’y pressent. La
présence régulière de Julien Tiné (voir
ailleurs) aux manettes du bar atteste
aussi de cette ouverture. Il était donc
naturel qu’Art Rock investisse le Forum
de la Passerelle. “Normal, ils sont nés
chez nous en quelques sortes”, sourit
Alex Broutard.
Différentes manières pour la Passerelle, de passer entre les gouttes de
l’élitisme, qui caractérise souvent les
Scènes nationales. Un mot qu’Alex
Broutard déteste : “la notion d’élitisme, c’est une injure, un préjugé. Tout
demande un effort. Le sport en est un.
Tout comme la vie”. •
Plus d’infos
www.lapasserelle.info
Comment expliquez-vous votre succès dans un
secteur moribond, surtout en 2006 ?
Dès le départ, on a voulu être en prise avec la
scène locale : les groupes, les assos, les festivals… Un simple disquaire qui vend juste des
disques ne peut survivre. Nous animons la
scène locale grâce à des showcases, à des partenariats avec des festivals, des expos… Nous
suggérons aussi des artistes dans le cadre de
programmations. Il faut bénéficier du soutien
de la scène et l’animer.
Qu’apportez-vous de plus aux clients que la
grande distri ?
Aux visiteurs, nous faisons découvrir des
groupes locaux, on propose des choses différentes. On essaye de donner de l’élan aux
sorties plus confidentielles. Je ne vends pas
certains disques trop "markettés".
Quels acteurs vous ont aidé au niveau
local ?
Le Koyote nous a prêté ses locaux pour tourner notre premier clip, réalisé par Alexandre
Beurrier. Sainte-Cécile où nous avons fait
notre showcase. Nous avons aussi rencontré Julien Pion, d'Itinéraire Bis, qui nous
a guidé dans nos diverses interrogations
et nos premiers pas vers les concerts. Les
radios locales comme Radio Activ ou Cob
FM nous ont accueillis pour nos premiers
passages radio.
Pour nos visuels nous avons reçu l'aide de
Hulyss Bowman. Mais c'est aussi grâce à
l'aide de nos parents que le projet tiens
debout.
Quels sont vos projets (concerts, EP…) ?
On sera le 7 mai à Saint-Gilles du Méné et
le 7 juin lors de Bars'n'Saint-Brieuc à la
Citrouille. D'autres dates sont à venir très
prochainement.
Côté EP, on prépare quelque chose d'exceptionnel, un ovni. En tous cas, on y travaille
dur. Par ailleurs, notre EP "Perturbation"
Radio
Plus d'infos
Le Disquaire.
22 rue du Général Leclerc
à Saint-Brieuc.
02 96 68 67 26
Plus d'infos
www.theclaspers.com
101.9, les ondes actives
les artistes qui passent au forum ; la scène
locale particulièrement”.
Il est loin le temps de la petite radio qui émettait trois mois par an, de
1997 à 2006. Depuis son entrée dans le réseau Férarock, la radio s’est
inscrite durablement sur la scène locale, mais pas seulement.
Au-delà des partenariats avec les événements musicaux du coin, la radio participe
aux sélections des différents tremplins, tels
que Buzz booster. Ils ont ainsi retenu Lenny,
un jeune rappeur briochin parti en finale à
Marseille. Idem pour les Jeunes Charrues, qui
verront notamment la présence des 1969
Club (voir page 21).
Comment vous rattachez-vous aux grosses
"machines" du type Art Rock ou la Citrouille ?
Je les relaye du mieux possible. Nous avons à
la fois de la billetterie, des ventes d’albums des
groupes en concert, et ce quelle que soit la salle
dans l’Agglo.
Pour Art Rock, nous prévoyons une programmation spéciale et gratuite, la journée. Une expo de
sérigraphie va également permettre de découvrir la programmation de manière décalée.
1969 Club, entre autres, sera en showcase chez
le Disquaire avant leur concert au Forum de La
Passerelle
est disponible à Sainte-Cécile (SaintBrieuc), Imagine (Langueux) et dans les
Leclerc (Plérin, Ploufragan, Lamballe).
Les grafs sur la façade de Radio Activ’ ne
permettent pas le doute. Ici, la liberté de ton
et l’indépendance jouent à domicile. Normal
pour une radio appartenant depuis 2007
à Férarock, un réseau de 25 radios libres
en France. “Si on passait du David Guetta,
on n’y serait pas”, prévient d’emblée Pierre
D’Avancy, le coordinateur d’antenne. Une
indépendance vis-à-vis des majors donc,
mais surtout une prise totale avec la scène
locale. “On est sur plein de festivals en dehors de l’Agglo, mais aussi dans l’Agglo :
Complét’Mandingue, Cité Rap et Art rock”.
Surtout Art Rock où la radio tient tous les
ans une émission dans la cour du musée.
“L’an dernier, on a interviewé notamment
Shaka Ponk, Brigitte ou encore C2C, se félicite Pierre. Mais notre créneau, c’est surtout
Cohésion sociale
Signe de la vitalité de la radio, le dernier
sondage Médiamétrie évoquait 5 000 auditeurs par jour sur le Pays de Saint-Brieuc
et 18 000 par semaine. En attendant les
nouveaux chiffres qui vont bientôt sortir.
Aux Vieilles Charrues, Radio Activ’ est même
solidement installée. “Pourtant, c’est très difficile d’avoir des accréditations pour ce festival désormais”, souligne Pierre D’Avancy.
Avec trois salariés et une cinquantaine d’animateurs bénévoles, la radio est devenue
incontournable sur le Pays de Saint-Brieuc.
Au-delà de la musique, elle a un véritable
rôle de cohésion sociale. “Nous animons par
exemple une émission sur l’emploi en partenariat avec la Maison de l’Emploi et l’Agglo”,
illustre Pierre. Pas de doute, le 101.9 s’active
sur tous les fronts. •
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Y ALLER Ligne D
EN TUB Arrêt : Langueux Stade
facebook.com/saintbrieucagglo
Dossier
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ARTS
Le 18 mai
Nuit des musées
Briqueterie
Langueux - 02 96 63 36 66
LOISIRS
Le 26 mai
Barba Party
Patinoire
Langueux - 02 96 33 03 08
LOISIRS
Le 2 juin
Dans 22, danses bretonnes
Hermione
Saint-Brieuc - 02 96 78 12 72
LOISIRS
Le 31 mai
Spectacles de rue
Bleu Pluriel
Trégueux - 02 96 71 31 20
LOISIRS
Le 9 juin
Brocante sur le port
Le Légué
Plérin - 06 26 34 41 90
Briqueterie
Sport
Hippodrome
Pour vibrer…
Mario, an torero e votoù
basket
Galop de printemps
Du 27 mai au 14 juin, sur l’Agglo de SaintBrieuc, vibrera l’énergie du plasticien
sonore et ingénieur du son Hugues Germain. Formé à l’école supérieure d’arts
de Brest, cet artiste sera en résidence à
la Briqueterie pour réaliser, entre autres,
des cylindres vibrants en acier en s’inspirant des machines industrielles de
l’ancienne usine. Il recréera, grâce au son
émis par le métal en vibration, une nouvelle énergie... Les Cylindres vibrants :
une installation à la fois sonore, visuelle
et tactile.
N’eo ket ken kriz ar c’horrida e Langaeg hag e
Bro-Spagn pe er c’hreisteiz, pell ac’hane. Amañ
ne vez ket skuilhet gwad, hektolitradoù c’hwez
ha… c’hoarzhadennoù ne lavaromp ket. Evel
ma lavar Super Mario : “A-raok e vouge ar
varatonerien gant ar boan, bremañ e reont
gant ar c’hoarzh”. A-benn an 22 a viz Even
ec’h ay kantadoù a rederien, evel bep bloaz,
da c’haloupat war hentoù ar bae. Hag e-kreiz
ar jeu emañ Super Mario, e-mesk ar re gentañ
bepred, daoust d’e varc’h-houarn. Ne vank
dezhañ nemet e gamarad Luigi. D’ar re a zo sot
gant ar plomer bihan da c’hoari ivez !
Maison de la Baie
Rallye entre terre
et mer
Ce n'est pas le Paris Dakar. Il n’y a pas
de grosses voitures, mais des petites et
des grandes pointures… de chaussures.
Pour émailler cette balade qui prend le
nom de rallye, des énigmes au cœur d’un
véritable jeu de piste. Questions, orientations, memory, petits défis…
Briqueterie
Ressentir l’énergie
des lieux
Jérusalem, le Taj Mahal, Machu Picchu… Il
y a des lieux qui sont de véritables boules
d’énergie. L’exposition "Contact", qui se
déroulera du 15 juin au 10 novembre à la Briqueterie, envisage de faire ressentir la même
chose avec ce qui est aussi, toute proportion
gardée, un lieu de mémoire. "Contact" pro-
pose une expérience immersive et émotionnelle qui mettra le visiteur en rapport avec
l’histoire du lieu. Il sera alors en mesure de
capter l’énergie ambiante. Installations interactives, sonores et vidéo, toute l’énergie de
la Briqueterie va vibrer en vous.
Plus d’infos
www.saintbrieuc-agglo.fr
Y ALLER Ligne 50
EN TUB Arrêt : Boutdeville
Danse
Hip Hop show chaud
Avec plus de 2 500 spectateurs depuis 5 ans
et une programmation artistique de qualité, l’UnVsti Event est marqué au fer rouge
chez les amateurs de cultures urbaines dans
l’Agglo. Grâce à UnVsti Event, le territoire est
désormais un pôle important de la culture
hip-hop. Ce festival regroupe chaque année
les 48 meilleurs danseurs français, mais
aussi d’Europe (Belgique, Pays Bas, Allemagne), et du monde (USA, Corée, Maroc)
et propose diverses animations : Stages Hiphop, Jam Graff, DJ, etc.
Le samedi 29 juin 2013 à 20h
Salle Steredenn à Saint-Brieuc.
Agenda
Rallye nature le 9 juin à 10h
à la Maison de la Baie
Inscription des équipes obligatoire
avant le vendredi 24 mai
Vous avez toujours rêvé d’exposer comme
un vrai artiste ? Avis aux sculpteurs du dimanche. Tout le monde peut relever le défi :
fabriquer des bestioles extraordinaires à
partir de matériaux de récupération. A vous
d’être créatif et d’inventer votre propre animal, en redécouvrant les matières, en cherchant des formes et en trouvant des noms
délirants et humoristiques. Le concours est
ouvert à tous, avec cinq catégories.
Les œuvres choisies seront exposées pendant toute la durée de l’exposition Duo de
bestioles, du 7 octobre au 1er décembre.
Plus d’infos
Plus d’infos
www.saintbrieuc-agglo.fr
Renseignements et modalités sur :
www.saintbrieuc-agglo.fr
Y ALLER Ligne 60
EN TUB Arrêt : Hillion Centre
Y ALLER Ligne B
EN TUB Arrêt : Equinoxe
Terra/Angleterre, qui a
gagné le baby battle l'an
dernier au Unvsti Event
2012, sera encore présente
pour cette édition 2013.
Un concours tout bête
Ce jeu s’adresse à tous les publics et
permet de faire découvrir la presqu’île
d’Hillion sous un angle ludique. A la fin
du parcours, vers 13h, la Maison de la
Baie offre l’apéro et un pique-nique sur le
site. L’après-midi, tout le site est accessible gratuitement.
Le 9 mai, l’Hippodrome fait sa fête des
courses. L’occasion de découvrir ce milieu
particulier. Des animations gratuites seront également accessibles pour les plus
jeunes : structures gonflables, poneys,
manège, maquillage, jeux de bois géants…
Le 9 juin, l’hippodrome accueille la 4ème
édition du Pied à l’Etrier. Ce concours de
spectacles équestres allie prouesses
techniques, communion entre l’homme
et le cheval et recherche artistique. Les 3
ingrédients du succès pour cet événement
devenu incontournable.
>
Plus d’infos
www.saintbrieuc-agglo.fr
Evit gouzout hiroc’h
www.corrida-langueux.com
Maison de la Baie
>
SPORT
Du 31 mai au 2 juin
Coupe de France des régions de football
Centre technique Henri Guérin
Ploufragan - www.cdsa22.com
Agenda
28
Football gaélique
Bol d’Eire dans le foot
Foot gaélique. Derrière cette appellation
qui fleure bon la Guiness et la sueur, se
cache pourtant un sport tactique et peu
violent. Moins en tout cas que le foot et
surtout le rugby, dont il s’inspire. C’est le
sport numéro 1 en Irlande. Le Centre Henri
Guérin accueille, le 15 juin, les finales des
championnats de France. Une quinzaine
d’équipes seront présentes (Saint-Brieuc,
Niort, Paris… ainsi que les îles anglo-normandes de Jersey et Guernesey) et plus de
200 joueurs et joueuses. Les 10 clubs bretons représentent 50% des clubs français.
Plus d’infos
footballgaelique-finales2013.fr
Y ALLER Ligne C
EN TUB Arrêt : Aldo Moro
Juno Bravo
Bannoù treset
Bois Armez
“Lagadennoù da chakat”
gant o femp bloaz
Diskouezadegoù, emgavioù, frikoioù, diduamantoù, kejañ gant an aozerien, stalioù levrioù
kozh, atalieroù, taolioù arz hag abadennoù
gant ar c’henstrollad Rock ’n Toques, marc’had
an traoù lipous… D’al lennerien B.T. ha d’ar
begoù lipous da vezañ prest ! Ar bloaz-mañ e
vo dalc’het ar bempvet festival "Lagadennoù
da chakat" a-benn an 8 hag an 9 a viz Even er
C’harrez Rosengart. War-lerc’h Rock ’n Tokoù
da-geñver Art Rock, setu un digarez a-feson da
gaout leizh ho taoulagad hag ho kenoù !
Version française disponible sur www.saintbrieuc-agglo.fr
Marionnettes, cirque, sculpture, chansons,
contes, jeux, expos… Le Juno Bravo va
décliner le bois à toutes les sauces les 25
et 26 mai sur le quai Armez, dans le cadre
de la fête de la Bretagne. Ce festival "Bois
festival" fait écho à la vocation initiale de
Juno Bravo, qui accueille sur son Bat’O
Scène, en été, le musée du jouet en bois.
Evit gouzout hiroc’h
Plus d'infos
www.bullesacroquer.net
Y ALLER Lignes 20 - 30
EN TUB Arrêt : Pont de Pierre
www.junobravo.com
Y ALLER Lignes 20 - 30
EN TUB Arrêt : Résistance - Beaumont
Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook
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Michel HINAULT
pour le groupe des élus socialistes et apparentés
Jean-Guy LE BÈRE
Pour le groupe des
élus communistes
Groupe de la minorité
Groupe de la majorité
La mutualisation des services :
un enjeu de service public
A propos
de la mutualisation...
Stop aux grandes
surfaces commerciales
Transports urbains : pour un service public
de qualité et de proximité
La mutualisation entre les services des quatorze communes et ceux de la communauté
d’Agglomération est un objectif inscrit dès
le départ dans le projet de territoire adopté
à l’unanimité en février 2009.
L'Agglomération et les 14 communes travaillent en ce moment à la mutualisation
des moyens et des compétences sur un
certain nombre de domaines. La démarche
initiée se fait dans le cadre d'une coopération entre les collectivités, les services
et les élus.
L’hypothèse de la venue de l’enseigne
Auchan sur le secteur des Plaines villes à
l’Ouest de Saint-Brieuc relance le débat sur
les équilibres commerciaux de notre agglomération. Si l’aménagement équilibré et
harmonieux de ce futur quartier nécessite
des commerces et services de proximité,
rien ne justifie une nouvelle grande surface
alimentaire avec sa galerie commerciale.
Les transports urbains relèvent d'une compétence
historique essentielle de l'intercommunalité, au
point sans doute d'être l'élément fondateur de la
coopération intercommunale dans l'agglomération
briochine.
La mutualisation n’est pas un transfert de
compétences des communes vers l’Agglomération comme cela a été le cas pour l’eau
et l’assainissement par exemple.
Expression politique
Marie-Claire DIOURON
Vice-présidente de l'Agglomération
1ère adjointe au Maire de Saint-Brieuc
Robert PÉDRON
Pour le groupe des
élus UDB - Les Verts
Divers Gauche
La mutualisation n’est pas non plus la centralisation de personnels en un seul lieu
ou encore une concentration unique des
pouvoirs. Elle permet de renforcer l’efficacité de nos services en les décloisonnant,
d’instaurer une transversalité permettant
d’affecter les besoins humains là où ils sont
les plus nécessaires.
Cette démarche n’est pas nouvelle ou propre
à notre territoire mais elle est unique en
France pour le moment, par sa dimension.
En effet, dans de nombreux endroits, des
mutualisations ont été mises en place par
la fusion des services de la ville centre avec
ceux de l’intercommunalité. Ici, nous visons
à la mutualisation entre toutes les communes et l’Agglomération. Nous avançons
donc à quinze.
Car les élus peuvent
prendre les décisions
mais elles resteraient
lettres mortes sans l’engagement des services à
leur côté.
C’est toute notre originalité. Elle traduit
notre volonté constante de concertation et
de co-construction avec l’ensemble des élus
et, dans le cas présent, avec également les
agents de nos communes avec le souci de
leurs conditions de travail.
Cela repose sur des valeurs de transparence et de confiance dans les échanges,
de solidarité territoriale, de partage dans la
recherche des solutions.
Il s’agit de reconnaître et développer le savoir faire des agents et cadres, de dégager
des marges de manœuvre financières par le
partage des ressources, de moderniser les
modes de fonctionnement.
Au final, l’objectif est un service rendu à
l’habitant encore plus performant et de
proximité.
Cela peut prendre parfois un peu plus de
temps mais nous n’en doutons pas, le résultat sera à la hauteur. Les agents ne s’y
trompent pas et s’investissent très activement.
Notre souhait de travailler à un bien vivre
ensemble sur un territoire de qualité trouve
dans cette démarche une traduction essentielle. Car les élus peuvent prendre les décisions mais elles resteraient lettres mortes
sans l’engagement des services à leur côté.
La mutualisation est une nouvelle étape
dans cette volonté d’améliorer toujours plus
le service public, c’est un enjeu de long
terme hors des considérations de calendriers électoraux.
Les élus doivent à présent prendre les
décisions nécessaires la concrétisation du
mouvement démarré, toujours ensemble,
dans notre précieuse originalité, à Quinze,
communes et Agglomération. •
Cette démarche de mutualisation peut avoir
comme objectif de mettre librement en commun des services afin de mieux rendre le
service public à la population, d'en améliorer la qualité voire d'en permettre l'accès à
un plus grand nombre. Mais en ces temps
d'austérité budgétaire, l'on peut également
… de la notion
de coopération à celle
d'intégration...
craindre que cela ne soit pas ce souci qui
prime. Certains peuvent y voir un moyen
d'“optimiser les dépenses publiques en
mettant en place une logistique commune”
et n'y voir que ce seul objectif. Cette vision aurait pour conséquence une perte
de savoir-faire, de compétences dans nos
communes, Elle viderait nos communes de
leur "substance" et éloignerait alors les
citoyens des lieux de décision. Dans le
projet de "décentralisation" dit "Acte III"
en débat actuellement, la question de la
mutualisation est abordée dans la partie
traitant du bloc communal et de la coopération intercommunale. C'est malheureusement la deuxième logique qui prévaut et qui
va jusqu'à interdire la mutualisation. On y
passe donc de la notion de coopération à
celle d'intégration.
Nous sommes, si le texte devait en rester
en l'état, devant une chronique de la mort
des communes annoncée...
Sur une question d'une telle importance, à
un moment où la question de la démocratie,
celle de la transparence sont en débat dans
le pays, les élus et les citoyens ne peuvent
être tenus à l'écart de tels enjeux. •
Le Pays de Saint-Brieuc est déjà très largement doté en grandes et moyennes surfaces commerciales, la densité est très largement supérieure à la moyenne française.
Les conséquences sont connues : fragilité
du commerce dans le centre ville de SaintBrieuc, comme dans les centres villes des
autres communes. Le développement de
… il y a urgence à
prendre des mesures.
Au fil du temps, le territoire desservi, le mode
de gestion du service, les besoins et les moyens
destinés à y répondre ont évolué mais cette compétence a toujours été considérée et ce - à juste
titre - comme une priorité.
Dans cet esprit, les transports urbains doivent s'inscrire dans une stratégie
performante et cohérente
de développement de la
fréquentation, qui prenne
en compte l'exigence de
qualité du service et la
dimension de proximité.
Si l’on veut préserver et renforcer l’attractivité des centres villes et des quartiers et
y maintenir des commerces et des services
de proximité, il y a urgence à prendre des
mesures. Deux sont primordiales : la première est de stopper l’implantation de toute
nouvelle grande surface commerciale. La
seconde est de ne pas ouvrir de nouvelles
zones commerciales en périphérie des communes.
Le SCOT, schéma de cohérence et d’organisation du territoire, en cours de révision,
doit fixer les règles. Sans cela, les opérations d’animations commerciales, le nécessaire soutien à l’artisanat, à la valorisation
des produits locaux, aux circuits courts…
feront figure de cataplasme sur une jambe
de bois ! •
Ces instances de concertation examineraient régulièrement les propositions liées à la gestion et à
l'évolution du service, et ainsi permettraient de
répondre avec pertinence et consensus aux réels
enjeux de qualité du service rendu.
Cette nécessité de dialogue doit naturellement
s'illustrer tout aussi régulièrement entre l'agglomération et les communes desservies, afin d'adapter
le réseau aux spécificités de chacune d'entre
elles, qu'il s'agisse des
demandes spécifiques
de leur population res… cet enjeu concerne
pective, ou des aménaaussi la qualité
gements de voirie que
et la préservation
justifie une bonne desserte du territoire comde l'environnement…
munal.
Cela suppose des modalités de mise en œuvre
de moyens adaptés aux
besoins qui s'appuient sur une large concertation
des usagers et de la population.
De ce point de vue, plusieurs points doivent être
abordés et soumis à discussion :
zones commerciales périphériques en bordure d’axes routiers ou en entrée des villes
n’a fait qu’accentuer le problème.
usagers et aux élus municipaux.
• la desserte de l'ensemble du territoire, des équipements publics, des établissements et sites
divers fréquentés par la population,
• le rythme des fréquences permettant de renforcer
l'attractivité du service,
• des tarifs susceptibles d'accroître la fréquentation,
• des véhicules confortables et adaptés en fonction des horaires, des points de desserte et de
la topographie des itinéraires,
• une diversité de réponses proposées liées à la
diversité des demandes formulées et recensées.
L'ensemble de ces questions doit faire l'objet
d'une large concertation qu'il convient de poursuivre au fil des évolutions normales pouvant
intervenir sur la réalité du service.
A cet égard, et à l'instar de ce qui existe pour
la desserte du réseau ferroviaire régional, il est
souhaitable d'encourager la création de "comités
de lignes", réunissant l'ensemble des acteurs du
transport urbain, associé à des représentants des
Il y a donc lieu de définir la méthode et d'organiser les modalités de
concertation qui puissent contribuer à la réussite
collective d'un service public qui constitue un
enjeu majeur de la vie quotidienne.
Car cet enjeu concerne aussi la qualité et la préservation de l'environnement et constitue une
réponse évidente à la lutte contre la pollution de
l'air, et à la présence trop massive de la voiture
sur l'espace public.
C'est l'ensemble de ces données qui a justifié il y a
plusieurs années la décision de réaliser la mise en
œuvre d'un transport en site propre (T.E.O. - Transport Est-Ouest) qui saura répondre aux exigences
d'un service moderne, pratique et accessible ; c'est
aussi dans cet esprit que devront être réalisés
des parkings-relais aux entrées de ville, afin de
rendre plus facile l'accès du territoire, en termes
de circulation et de stationnement notamment.
Toutes ces considérations n'excluent pas que le
service des transports publics urbains soit conçu
selon une approche de gestion rigoureuse, ce qui
n'est pas incompatible avec le souci de répondre
le mieux possible aux préoccupations de la population désireuse de fréquenter ce mode de déplacement.
Il dépend de la pertinence de ces réponses que
soit inscrit durablement cet objectif parmi les
enjeux d'avenir. •
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Sylvain Le Lepvrier
Banque d’images
Ils font l'Agglo
Il n’est sur l’Agglo que depuis 6
mois et il est déjà en 4e de couv
du mag de l’Agglo. Bénévole
sur le Festival photoreporter et
photographe de la Baie, cet ex
banquier explique sa mue et son
attachement au territoire.
Ce que Sylvain Le Lepvrier a fait, beaucoup de gens y songent, sans jamais
oser franchir le pas. Balancer un CDI
pépère dans une entreprise convenable,
comme on s’extrait d’un canapé aussi
moelleux que sclérosant, pour caresser un rêve ; celui d’être photographe
indépendant. Une attitude que les gens
"raisonnables" jugeront immature, mais
que Sylvain, du haut de ses 42 ans,
revendique et encourage. “J’ai bossé
20 ans chez BNP Paribas. J’étais responsable d’un centre d’appels de 80
personnes, commence-t-il. Je gagnais
bien ma vie mais je n’en pouvais plus
de la banque”.
Et c’est un divorce qui a tout précipité. Avec sa barbe de plusieurs jours,
ses lunettes un peu "bobos", son ton
détendu et ses réflexions aussi désabusées que lucides, on se dit que l’habit
de l’artiste lui va beaucoup mieux que
le costard du banquier. Ironie du sort
ou signe du destin, c’est au Crédit agricole que le (toujours jeune) homme
a été affecté en tant que bénévole
au festival Photoreporter. “Six mois
après, je retournais en banque, mais de
l’autre côté de la barrière”, plaisantet-il. Du côté de Sonia Naudy et Franck
Vogel, qui y exposaient. Il accueille les
gens, mais on lui demande parfois des
conseils sur la photo. Après une formation aux Gobelins et surtout, un regard
photographique unique, Sylvain est
dans son élément. “Ça ne fait pourtant
que deux ans que je fais de la photo”,
rappelle-t-il. “J’ai reçu un bridge en
cadeau pour mes 40 ans et ça a été la
révélation. J’ai commencé avec des photos de concerts, backstage”.
Publication dans Polka magazine
Son âme d’artiste, il la cultivait déjà depuis plusieurs années. “J’ai été parolier
pour une chanteuse à Paris. Je sortais
beaucoup, j’habitais Pigalle. Mais j’étais
frustré car je n’étais pas sur scène. Je
n’écrivais que les paroles”, ajoute celui
dont les textes ont notamment été entendus à la Boule noire, la célèbre salle
du 18e. Une boule noire, qui préfigure
la boule de cristal à laquelle Sylvain
semble croire. “Je suis cartésien, mais
je crois aux signes, comme au destin. Je
suis arrivé à Saint-Brieuc le jour d’ouverture du Festival photoreporter”. Tout
sauf un hasard, selon le photographe.
“Je revenais aussi chez moi. Mes racines
sont dans le département, ma mère y
vit toujours. J’ai suivi ma compagne
qui était mutée en Bretagne”. Ici, il a
retrouvé une lumière unique. “Tout le
monde parle de la côte de granit rose
ou du cap Fréhel. Moi, je trouve que le
fond de baie est encore plus magique.
La lumière est changeante. Le paysage
fascinant”. Un sujet d’inspiration inépuisable. “Les photos de paysage m'ennuient. Mon but, c’est de les approcher
différemment”.
A regarder son portfolio, nul doute
qu’il y parvient. Il a même gagné un
concours photo organisé et publié par
le célèbre Polka magazine, dont le
directeur est Alain Genestar, jury pour
le Festival. “C’était la reconnaissance
de mon travail par la profession. J’en
ai pleuré”. Une confession qui illustre
toute la fragilité d’un homme trop sensible pour être banquier. Et qui a eu
la force de (re)naître à l’âge de 40 ans
comme pour dire qu’il n’est jamais trop
tard pour devenir grand. •