Saint-Brieuc Agglo Mag n°24 - Saint
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Saint-Brieuc Agglo Mag n°24 - Saint
n°24 Mai - Juin13 PHOTOREPORTER p. 5 à 8 HABITAT p. 12 2e édition Accession à la propriété Objectif : Monde 135 familles soutenues Dossier p.19-27 L'Agglo monte le son ! Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac “ Une réflexion partagée La diversité et le dynamisme de l’offre culturelle portée par les communes, les associations, les acteurs culturels, relayés par le Département, la Région est une spécificité de l’Agglomération dont nous sommes particulièrement fiers. ” En effet, la culture participe à l’accomplissement des individus et favorise l’accès à la connaissance. Elle est un flambeau d’épanouissement qui permet à chaque citoyen de se construire et de s’impliquer dans la vie de la cité, y compris ceux qui s’en trouvent exclus pour des raisons sociales, économiques, culturelles ou physiques. Elle est curiosité pour le monde dans lequel nous vivons et que nous souhaitons pour demain. Elle est porteuse à la fois d’identité locale, d’universalisme et d’ouverture vers les autres. Elle participe ainsi à une meilleure connaissance d’autrui, dans le respect des diversités culturelles. Enfin, la culture contribue aussi au développement des activités économiques, au renforcement du vivre ensemble et à l’aménagement harmonieux d’un territoire. Pour améliorer son action, l’Agglomération s’est dotée en décembre 2010 d’une compétence en complément des politiques de chaque commune qui restent primordiales. Elle est venue renforcer ce que nous développions déjà dans nos équipements communautaires. Et, comme nous le constatons maintenant, cette dimension communautaire renforce et facilite une réflexion partagée, la mise en relation et en réseau des structures et surtout des personnes qui parfois se méconnaissent. Elle permet aussi de mieux mettre en lumière et en cohérence la diversité des actions existantes. Édito Armelle Bothorel Présidente de Saint-Brieuc Agglomération Ainsi dans ce numéro, vous allez trouver tout ce qui se fait sur notre territoire autour des musiques actuelles. Les événements sont intenses et multiples : du petit au très grand, du ponctuel au permanent. Allez à la découverte de toutes ces richesses créées par les acteurs de ce territoire. Ça bouge dans l’Agglo, ça bouge dans la baie, participez à ces explosions de vie et faites le savoir loin autour de vous. Soyez les ambassadeurs de la vitalité culturelle de notre territoire. Le 15 avril, Orange et les élus de l’Agglomération lançaient officiellement le déploiement de la fibre optique sur notre territoire. L'Agglo investit pour donner une nouvelle dimension au Palais des Congrès et des Expositions, inauguré le 25 mars. Prochain événement accueilli : les Terralies. Page 4 Sommaire 2 Page 15 Les animations et démonstrations ont attiré une foule de passionnés au salon de la moto à Ploufragan. Toujours côté 2 roues, le VTT trace sa route dans l’Agglo. Page 13 Le projet de réaménagement des Rosaires, qui consiste à transformer ce site en une véritable station balnéaire, est lancé. Désormais, la plage se découvre aussi depuis la Rando’Baie. Page 18 Joli succès pour les conférences et rencontres organisées dans le cadre de la semaine du breton et du gallo. Pour une lecture en breton, rendez-vous en rubrique Agenda. Page 29 SAINT-BRIEUC AGGLOMÉRATION 3 PLACE DE LA RÉSISTANCE - BP 4403 - 22044 SAINT-BRIEUC CEDEX 2 SITE INTERNET WWW.SAINTBRIEUCAGGLO.FR DIRECTRICE DE LA PUBLICATION ARMELLE BOTHOREL RESPONSABLE DE LA PUBLICATION LÉNAÏCK HEMERY RÉDACTEUR EN CHEF KEVIN STORME CONCEPTION GRAPHIQUE CIBLES ET STRATÉGIES ENQUÊTES - RÉDACTION CIBLES ET STRATÉGIES, OLIVIER BOYER, MARIE-LAURE CHARLES, KEVIN STORME IMPRESSION IMAYE GRAPHIC DIFFUSION LA POSTE EDITEUR SAINT-BRIEUC AGGLOMÉRATION CRÉDITS PHOTOS JOËL BELLEC, CIBLES & STRATÉGIES, SAINT-BRIEUC AGGLOMÉRATION, ROGER TOINARD, EDITIONS ALAN SUTTON, BRUNO TODESCO, ©P6-7 : WWW.FESTIVAL-PHOTOREPORTER.FR, ENIGM-À-TICS, FRANCK VOGEL, GRAND BESTIAIRE N°3 – ÉDITION ATELIERS ART TERRE, AGENCE TOTEM, À L'ENCRE BLEUE, THE CLASPERS, GOOGLE, UNVSTI, SYLVAIN LE LEPVRIER, DOMINIQUE BINET, LIGHTS CONTACT, ASSOCIATION ANDEL'IR - ISA -, DES RONDS DANS L'EAU, CARLOS AMORALES IMPRIMÉ À 62 000 EXEMPLAIRES SUR PAPIER RECYCLÉ - ISSN 2105-1844 Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook facebook.com/saintbrieucagglo 3 Je réag is Enseignement supérieur Les maths, c’est pas dur ! Depuis septembre 2012, Saint-Brieuc Prépas propose des ateliers d’initiation à la recherche mathématique au lycée Rabelais. “L’objectif de cet atelier est de faire découvrir les mathématiques dans une démarche 'recherche'”, explique Nicolas Nguyen de Saint-Brieuc Prépas. “Contrairement à l’image sélective de la discipline, l’idée de l’atelier, c’est d’amener tous les élèves à créer leurs propres outils mathématiques”. Dans le cadre de l'Association Maths en Jeans, cet atelier d'initiation propose de renouer avec les fondements des mathématiques, sans compétition, sans sélection, sans note... Et même d’une manière ludique ! Les ateliers se déroulent tous les jeudis au lycée Rabelais. Avis aux autres établissements qui seraient intéressés par la démarche pour la rentrée prochaine. Plus d’infos 06 81 53 88 75 Littérature Auteurs du cru Deux approches différentes. Deux auteurs de l’Agglo. Un même objectif : parler du territoire. Le premier, Roger Toinard, avec son ouvrage, "Du trou noir à l’embellie", propose une approche historique très intéressante sur l’émigration costarmoricaine. L’autre, Yolaine Coutentin, accompagnée du photographe Gérard Ringuenoir, illustre le passé et le présent de SaintBrieuc dans une singulière confrontation avant/après dans le livre "Saint-Brieuc d’hier à aujourd’hui". Si l’approche de Roger Toinard, de l’association des Bistrots de l’histoire de Saint-Brieuc, peut paraître pessimiste au premier abord, elle est très éclairante, au regard de la renaissance du territoire, notamment celui de l’Agglomération de Saint-Brieuc. L’ouvrage de Yolaine Cotentin et Gérard Ringuenoir permet de comprendre les mutations de la ville. Sans jugement, les photos rappellent les vieux quartiers et les métamorphoses, parfois heureuses, Économie d'énergie En bref > Initiée en 2008, l'opération Vir'volt a permis de réaliser des tests d'économie d'électricité auprès de différentes catégories d'usagers, dont les entreprises et les collectivités. Avec Vir'volt-ma-maison, les propriétaires de maisons individuelles peuvent désormais bénéficier d’aides en matière d’isolation et de chauffage. Saint- Brieuc Agglomération abonde le fonds de maîtrise de l’énergie à hauteur de 35 000€ et finance pour 11 000€ l’Agence Locale de l’Energie pour les opérations de sensibilisation des ménages. Festival PHOTOREPORTER en Baie de Saint-Brieuc comme l’ancienne Caisse d’épargne, le Champ de Mars ou la Place du Chai. Parfois plus discutables, comme la destruction de l’îlot de la Grille ou du secteur de la chapelle de Nazareth. Quoi qu'il en soit, ces deux ouvrages sont à mettre entre toutes les mains pour mieux comprendre d’où l’on vient. • Saint-Brieuc d’hier à aujourd’hui. Editions Alan Sutton. 22€. Disponible dans les points de vente locaux. Du trou noir à l’embellie ou l’histoire de l’émigration costarmoricaine de la Révolution à nos jours. 23€. Plus d’infos [email protected] Je réag is Vir’volt à la maison > L’actualité “à chaud” ! Réagissez, complétez, critiquez… les thèmes abordés sur notre page facebook. Très haut débit La fibre tisse sa toile dans l’Agglo Saint-Brieuc Agglomération, Orange et la ville de Saint-Brieuc ont lancé le déploiement du très haut débit. Un enjeu majeur pour l’attractivité du territoire, pour les particuliers comme au niveau économique. Le très haut débit (THD) dans l’Agglo, c’est pour bientôt. Dès fin 2013 pour cinq quartiers de Saint-Brieuc : Cesson, Ginglin, Les Villages, La Croix Saint-Lambert et la Ville Oger. “A terme, la fibre optique couvrira les 14 communes de l’Agglomération”, précise Armelle Bothorel, présidente de l’Agglo. Avec un débit 20 fois supérieur à celui de l’ADSL, atteignant les 200 Mbit/sec, la fibre optique constitue un “enjeu majeur pour l’attractivité économique du territoire”, explique Bruno Janet, directeur des relations avec les collectivités locales chez Orange. “Les nouveaux usages du numérique, tels que la télé 3D, les jeux en réseau, mais aussi les pôles de télétravail, ou encore les solutions de télé-médecine, vont devenir une réalité pour tous”. Une réalité qui devrait toucher 60% des foyers français à l’horizon 2020. Les usagers pourront choisir le fournisseur d’accès Internet (FAI) de leur choix, pas nécessairement Orange. Entretien avec Olivier Laurent Né en France en 1980 et diplômé en 2005, Olivier Laurent, membre du jury du Festival Photoreporter en Baie de Saint-Brieuc, est parti à Londres poursuivre sa carrière de journaliste. En 2012, il a siégé dans les jurys du Prix "Visa pour L’image" et du prix "Carmignac Gestion du Photojournalisme". Il écrit également pour le magazine photographique Polka. Curieux de connaître les raisons de son implication dans le jury du festival PHOTOREPORTER, nous lui avons posé quelques questions pour faire connaissance avec ce regard qui compte dans le monde de la photographie. Quel est votre regard sur la Baie de SaintBrieuc et la Bretagne en général ? Je dois avouer que je n'ai visité la Baie de Saint-Brieuc qu'une seule fois et c'était l'année dernière pour la première édition du festival. L'accueil était vraiment chaleureux. J'ai beaucoup apprécié la région, et j'espère la découvrir de manière plus approfondie dans les prochains mois ! Comment voyez-vous la situation des Photoreporters actuellement ? Leur situation est difficile, et ce n'est pas nouveau. Mais, ces dernières an- Olivier Laurent, Rédacteur en chef adjoint British Journal of Photography, membre du jury 2013 du festival. nées, le photojournalisme fait face à une diminution dramatique du nombre de pages dédiées à la photographie et des budgets qui lui sont consacrés. Alors, quand on rajoute le fait que des jeunes de plus en plus nombreux sortent des écoles de photographie chaque année, ainsi que le développement de ce qu'on appelle le "citizen journalism", la situation n'est pas au beau fixe. Du coup, il est de plus en plus difficile pour ces photoreporters de trouver les budgets nécessaires pour le développement de vrais projets de fond. Pensez vous que le Festival PHOTOREPORTER apporte des réponses à ce que l’on appelle la crise du Photojournalisme ? Je ne sais pas si le festival apporte des réponses, en tout cas il apporte un financement qui se fait de plus en plus rare. Il permet à des photographes de renom, mais aussi de jeunes praticiens, de compléter des projets qui n'auraient jamais vu le jour autrement. Ces projets peuvent ensuite être revendus par les photographes et publiés dans la presse avec l'espoir que cela conduira à d'autres commandes. Quelles sont pour vous les perspectives de la profession ? La profession a un potentiel énorme et je ne parle pas que d'un point vue artistique ou créatif. Nous avons de nombreux photographes avec d'excellentes idées pour aider la profession et pour sortir de cette "crise". Je pense à des personnes comme Karim Ben Khelifa qui, au lieu de débattre encore et toujours sur l'avenir du photojournalisme, a pris les devants et a créé Emphas.is, un site qui aide au financement du métier. Nous avons beaucoup de gens comme lui avec des idées brillantes, mais ils doivent souvent faire face à une communauté qui est fermée sur elle-même et qui refuse de s'ouvrir à d'autres domaines ; je pense, par exemple, à la Silicon Valley qui foisonne de jeunes entrepreneurs en quête d'idées. Le fait est que nous sommes dans une industrie trop basée sur l'individualisme au lieu de s'unir pour prendre en main son propre destin. Pourriez-vous nous dire un mot de la sélection officielle du festival Photoreporter édition 2013 ? Je pense que l'édition 2013 du festival va être encore meilleure que celle de l'année dernière. Nous avons choisi un groupe très éclectique de photographes avec de nombreux jeunes praticiens comme Guy Martin et Robin Hammond, ainsi que des photographes qui ont une longue carrière derrière eux : Philip Blenkinsop et Darcy Paddila par exemple. Personnellement, j'ai hâte de voir le projet conçu par Donald Weber ; un projet qui s'annonce très différent de ce que l'on peut voir d'habitude, dans un festival de photojournalisme. • Olivier Laurent | Acting Deputy Editor British Journal of Photography www.bjp-online.com Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook facebook.com/saintbrieucagglo Au fil de l'actu Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac Photoreporter 4 5 Marie Dorigny Je réag is (France) Festival Photoreporter 2 édition e D’abord rédactrice, cette parisienne a entamé une carrière de photographe avec la révolution roumaine de 1989. L’esclavage domestique, les femmes de banlieue, le travail des enfants, la prostitution et l’immigration clandestine dans le monde sont autant de thèmes sur lesquels Marie Dorigny a posé son regard. Objectif : Monde Fort d’un succès populaire et d’estime (près de 80 000 visiteurs et de larges retombées médias), la 2e édition du Festival Photoreporter en Baie de Saint-Brieuc est désormais lancée. Un jury d’exception, composé de professionnels, a retenu, parmi 300 sujets proposés, 13 photoreporters venant du monde entier. 13 points du vue qui pourront s’exprimer grâce à la bourse que le Festival leur alloue avec l'aide de ses partenaires privés. Présentation de cette sélection 2013. Robin Hammond (Nouvelle Zélande) Lauréat de quatre Prix du reportage humanitaire d’Amnesty International, il a eu l’occasion de se rendre dans plus de 50 pays depuis le début de sa carrière, la plupart du temps pour rendre compte des dramatiques conditions de vie des hommes à travers le monde ou du non-respect de notre planète (prix de la fondation Carmignac en 2011). (Anglo-Australien) Photoreporter Au fil de l'actu > Padilla Darcy (Américaine) Cette californienne photographie les sans-abri, les toxicos, les marginaux… Lauréate du prix Eugene Smith, le grand public a alors découvert avec enthousiasme son travail. LE PROJET 2013 BURMA BEFORE THE CHANGE (BIRMANIE) LE PROJET 2013 "DRILL BABY DRILL" UNE NOUVELLE RUÉE VERS L’OR NOIR (USA) (Angleterre) Diplômé de l’Université de Derby, il travaille depuis 1998 comme photojournaliste. Connu pour ses 10 années de travaux documentant l’Angleterre, son style inimitable se reconnait surtout à son humour sec. www.peterdench.com Agnès Dherbeys Guy Martin (France) (Canada) Cette photographe française vit à Paris. Si elle a photographié Palestiniens et Israéliens, elle travaille surtout en Asie. Prix de la fondation Lagardère en 2005, elle a ensuite travaillé sur le Timor oriental, le soulèvement du peuple népalais, les séropositifs thaïlandais, la révolte des Chemises rouges (prix Robert Capa). LE PROJET 2013 MOTHER (CORÉE DU SUD) LE PROJET 2013 THE BRITISH ABROAD Né en 1980 au Japon, Kosuke Okahara n’a de cesse d’arpenter le monde, de traquer la souffrance humaine, celle des réfugiés du Darfour, des drogués et de leurs dealers en Colombie, des jeunes japonais qui se mutilent… Cette souffrance, fixée à jamais par les images, ne pourra plus tomber dans l’oubli. 2013 JET2013 PRO JET LELEPRO SURVIVING FOR THE EXISTENCE. ABKHAZIA, A COUNTRY THAT DOESN’T EXIST. www.kosukeokahara.com LE PROJET 2013 LE PROJET 2013 LAGOS RHYTHMS OF AN AFRICAN MEGA-CITY Claude Rives (France) Photographe-reporter français spécialisé dans la prise de vue sous-marine, Claude Rives est considéré comme l’un des pionniers de l’image sous-marine. Il a participé depuis de nombreuses années à des expéditions scientifiques se déroulant dans toutes les mers du globe. JET LELEPRO 2013 JET2013 PRO LES ENVAHISSEURS DE LA LOIRE > www.merimages.fr Ce photographe italien aime s’immiscer dans les coulisses de l’image : la mode, l’industrie pornographique, le cinéma alternatif, la cécité au travers le monde… Son style fait de couleurs vives, de visages intenses et de décors insolites lui ont valu un World Press, catégorie "Art & entertainment". www.stefanodeluigi.com Inspiré par les régions en période de transition, Guy Martin a travaillé au début de sa carrière sur la frontière entre la Turquie et le nord de l’Irak. Par la suite, il a photographié la renaissance du mouvement cosaque et le nationalisme russe, ainsi que les révolutions qui ont balayé le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. LE PROJET 2013 LE PROJET 2013 THE RISE OF TURKISH SOFT POWER J.B. Russell (USA) Aux quatre coins du globe, le travail de J.B. Russell porte sur l’actualité, les conséquences humaines des conflits et les questions liées à la sécurité humaine. Il a reçu de nombreuses distinctions, dont le Prix du public au Concours des correspondants de guerre de Bayeux. LE PROJET 2013 LE PROJET 2013 AN IRAQI JOURNEY www.jbrussellimages.com www.guy-martin.co.uk www.agnesdherbeys.com Catalina Martin Chico (Italie) Peter Dench LES FEMMES PAIENT LE PRIX DE LA PAIX (NÉPAL) (Japon) www.robinhammond.co.uk Stefano Di Luigi www.darcypadilla.com LE PROJET 2013 Kosuke Okahara www.mariedorigny.com Philip Blenkinsop Du Laos aux guérillas du Timor oriental, le reporter fait le portrait d’une Asie violente et contrastée. Il questionne tout autant l’éthique que l’esthétique du photojournalisme et a reçu de nombreux prix pour son travail (prix Photojournalisme du concours annuel Amnesty International Medias Awards, 1er prix World Press Photo ; Visa d’or au 20e festival perpignanais) LE PROJET 2013 LE PROJET 2013 REALITY WEDDING (ITALIE) (France) Citoyenne du monde, Catalina a remporté en 2011 le Visa d’Or Humanitaire du CICR pour son travail "La révolution yéménite". Elle expose son travail à New York et à Bruxelles et a été publiée dans de grands magazines français et étrangers (Le Monde magazine, le Figaro Magazine, GEO, ELLE, The Guardian, etc.). www.catamartinchico.com Donald Weber LE PROJET 2013 LE PROJET 2013 SAINT-MARTIN OU LES PARADOXES DU PARADIS (ANTILLES FRANÇAISES) (Italie) Donald Weber a largement exposé et a travaillé pour des publications internationales, y compris le New York Times, Newsweek, Time et Stern. Il a documenté la vie quotidienne en pays post-soviétiques depuis 2005, dans la perspective d’un skytalets, vagabond russe traditionnel. Il a reçu une bourse Guggenheim, un prix World Press Photo, et le prix du documentaire Lange-Taylor. LE PROJET 2013 LE PROJET 2013 WAR SAND (FRANCE) www.donaldweber.com Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook facebook.com/saintbrieucagglo Au fil de l'actu Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac Photoreporter 6 7 2007 Gaël Turine reçoit le prix du "Trèfle d’or", pour son projet “Voodoo” > 8 000 photos à l'actif de Franck Vogel au moment de ses débuts comme photoreporter (sources : www.franckvogel.com) Je réag is Festival “Longue vie à Photoreporter !” Au fil de l'actu Photoreporter Les reportages de Franck Vogel ("L’eau du Nil, partage ou guerre ?") et de Gaël Turine ("L’Inde et le mur de la honte") ont marqué les esprits à l’occasion de la 1ère édition du festival Photoreporter en Baie de Saint-Brieuc. Leurs auteurs, qui ont encore gagné depuis en notoriété, n’ont pas oublié... > Ils ont déjà publié les reportages financés grâce à Photoreporter dans des magazines de haute tenue : "Courrier International" pour Gaël Turine ("Bangladesh : la clôture de la honte"), "Géo" pour Franck Vogel ("La guerre du Nil aura-t-elle lieu ?"). Aucun des deux n’a oublié le festival Photoreporter et ses multiples rencontres entre professionnels, organisateurs, partenaires et public. Gaël Turine. “L’énorme avantage est que le boulot a pu être financé grâce au festival de la Baie de Saint-Brieuc, qu’il se poursuivra avec la bourse obtenue en Belgique et que tout sera édité et exposé en 2014. Ces deux modes de diffusion restent les deux déclinaisons les plus intéressantes pour ce type de travail puisqu’on peut y présenter la série dans son entièreté et dans une séquence choisie par le photographe et le graphiste”. “Il va de soi que, dans le climat d’aujourd’hui, trouver un organe de presse qui publiera un sujet tel que le mien, en noir et blanc, sur un thème difficile et hors actualité, est quasiment de l’ordre de l’impossible. Donc ce qui a été obtenu jusqu’à ce jour est satisfaisant”, confie “Très naturellement, j’ai parlé de Photoreporter dès que je pouvais”, poursuit Gaël. “La vocation du festival et son soutien à la profession, proposant notamment un nouveau modèle économique et de production, méritent largement d’être évoqués. Et puis, il y a eu l’accueil incroyable réservé aux exposants par l’équipe. Le public aussi, qui s’est mobilisé en nombre et s’est montré pertinent. Tout cela fait de ce festival une expérience unique. Longue vie à Photoreporter !”. Gaël Turine. “La directrice photo de Géo m’a confirmé son accord pour publication à SaintBrieuc”, se souvient Franck Vogel aux yeux de qui le festival est d’ores et déjà "connu et reconnu". Son reportage sur le Nil devrait être publié prochainement dans "Stern" et "Sunday Times Magazine". “Photoreporter nous a permis de réaliser des sujets qui n’auraient jamais été financés par un magazine”, expliquet-il. “Géo, Paris-Match, Stern… continuent de produire, mais investissent moins. Dans ce contexte, Photoreporter apporte une vraie réponse. J’ai lu récemment une enquête d’opinion qui montrait que le métier dont rêvait le plus grand nombre de personnes, c’était celui de photographe. Mais quand j’ai quitté mon poste de consultant financier, je gagnais Entreprises Mécanique de précision Armor Précision Méca a quitté Langueux fin 2012 pour s’implanter au Parc des Hautières à Trémuson dans des locaux de 2 000 m2. Elle poursuit résolument son développement malgré la crise. L’entreprise fait partie du groupe ST Industries, codirigé par Thierry Troesch et Alexandre Soto. Spécialisé dans l’usinage et le décolletage mécanique de précision, celui-ci comporte trois autres sociétés bretonnes : UCN Méca (Cavan), Breizh Usinage Services (Pleyben) et DECARMOR (Trégueux). “Ce regroupement de savoir-faire nous permet d’offrir un éventail d’usinage très large”, affirme Thierry Troesch. Côté clients, l’activité du groupe Franck Vogel au Soudan du Sud 300 à 400€ par an en tant que photographe à mes débuts. Le déclic s’est produit en 2008 avec le succès du reportage sur les Bishnoïs”. De Saint-Brieuc, où il était encore présent tout récemment aux côtés de Michel Lesage, Franck ne conserve que de bons souvenirs, d’autant plus “qu'entre photographes, un véritable groupe s’est créé”. Il va désormais poursuivre sa carrière au fil de l’eau. Au programme : d’abord le Brahmapoutre puis le Mékong, le Jourdain, le Colorado et l’Amazone… • Plus d’infos www.festival-photoreporter.fr www.gaelturine.com www.franckvogel.com est multisectorielle : agroalimentaire, mobilier industriel et urbain, robotique, machines spéciales, aéronautique, naval… Elle est aussi à 70% régionale, ce qui correspond au credo maison : le service de proximité. Malgré la conjoncture morose, ST Industrie poursuit sa progression. Le groupe compte 105 salariés (dont 32 à Trémuson) pour un chiffre d’affaires de plus de 10 millions d’euros. L’an dernier, le groupe a investi environ deux millions d’euros : 1,2 M€ pour le déménagement de Langueux vers Trémuson, auxquels s’ajoutent les coûts d’acquisition de nouveaux équipements sur les quatre sites. L’achat le plus impressionnant (400 000€) a concerné Armor Précision Méca. Il s’agit d’une "Vision Wide", énorme machine de 44 tonnes capable d’usiner des pièces de 5 à 6 tonnes, opérationnelle depuis février. “Elle peut intervenir sur cinq faces, ce qui permet de traiter des pièces de géométries très différentes”, explique Franck Barbier, fraiseur commandes numériques. Si l’on additionne nuances et formats, l’entreprise trémusonnaise compte plus d’un millier de pièces en catalogue. De quoi s’épargner la routine… D’autant plus qu’un nouveau défi se profile à l’horizon. “ST Industries fait partie des 20 sociétés costarmoricaines présélectionnées par Areva dans le cadre de la partie émergée du projet éolien en Baie de Saint-Brieuc”, indique Thierry Troesch. “Nous allons entrer dans une phase d’audit. Si nous sommes retenus, la phase active devrait intervenir en 2015/2016”. • Plus d'infos armorprecision.free.fr PARTENAIRE Bâtiment chantier des cliniques privées de Plérin pour lequel elle s’est portée candidate. Solide et solidaire Implantée au Parc d’Activités de la Hazaie à Trégueux, la coopérative SCOBAT (gros œuvre et béton armé) s’affirme comme un acteur global du territoire, comme en témoigne son engagement dans le festival Photoreporter. La SCOBAT est une Société coopérative ouvrière de production créée en 1978 par une équipe de professionnels du bâtiment qui se trouvaient alors en situation de demandeurs d’emploi. Trente-cinq ans plus tard, elle est toujours là et bien là. “Nous sommes aujourd’hui 60. Ce format correspond à notre mode de gestion fondé sur la relation humaine et aux réalités du marché”, affirme le PDG, Jean-Jacques Le Guern. La coopérative, spécialisée dans les Jean-Jacques Le Guern, PDG de la coopérative SCOBAT. ouvrages en béton, a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires d’environ 10 millions d’euros avec un résultat net satisfaisant. “Nous préférons constituer une réserve financière plutôt que de nous partager les bénéfices”, précise le dirigeant. Sage attitude en ces temps économiquement imprévisibles… Dans l’Agglo, la SCOBAT a déjà marqué son empreinte : la station d’épuration de Saint-Brieuc voici quelques années, l’EHPAD d’Hillion et un immeuble rue Saint-Guillaume actuellement. En attendant le Même si elle s’est beaucoup développée dans le Pays de Brest (Ikéa, extension du siège du Crédit Mutuel) ou l’agglomération rennaise (Conseil régional à Patton en 1991), la SCOBAT demeure profondément ancrée dans l’Agglo. C’est pourquoi la coopérative trégueusienne a adhéré d’emblée au projet du festival Photoreporter. “Quand une entreprise fonctionne bien, c’est qu’il y a un territoire derrière”, explique Jean-Jacques Le Guern. “Le concept m’a plu immédiatement : donner les moyens à des photoreporters d’aller au bout de leur idée et organiser autour une grande manifestation ouverte à tous. Nous serons à nouveau partenaire cette année. Avec à l’esprit cette réflexion que je propose : n’y aurait-il pas moyen de développer une nouvelle activité économique en lien avec ce festival dont la 1ère édition a connu un retentissement considérable ?”. Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook Plus d'infos www.scobat.fr facebook.com/saintbrieucagglo Au fil de l'actu Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac Économie 8 9 1,20€ est le tarif actuel du ticket unitaire des TUB. Je réag courses par an sont réalisées par TAXITUB (chiffres 2010 - www.tubinfo.fr) is is Je réag Euralis TUB Stalaven investit 12,5 M€ sur l’Agglo Une carte, des transports et des loisirs Le 3 avril, les élus de l’Agglomération visitaient l’usine Euralis d’Yffiniac. Vous êtes tous passés devant cette grande usine rouge à Yffiniac qui borde la 4 voies. Vous la connaissez bien sûr sous le nom de Stalaven. Mais savez-vous que cette entreprise phare de notre territoire appartient au groupe Euralis ? Explications. Au fil de l'actu Économie Poids lourd dans l'industrie des produits traiteurs et plats préparés, le groupe Stalaven est passé à la vitesse supérieure en entrant dans le giron d’Euralis dès 2006. Depuis l’année dernière, le groupe coopératif détient 98% du capital, 2% des parts étant conservées par les salariés. > Cet accord confirme l’ambition d’Euralis dans l’agroalimentaire et marque sa volonté de développer ses activités sur un marché traiteur à fort potentiel. Pour Pierre Couderc, Directeur Général d’Euralis, “cet accord s’inscrit dans notre stratégie de développement. Avec les marques Rougié, Montfort et Jean Stalaven, nous disposons de leviers solides pour faire du Pôle Alimentaire un vecteur de croissance rentable et renforcer sa compétitivité. Nous entendons doubler le chiffre d’affaires du pôle sur nos activités agroalimentaires, en dépassant le milliard d’euros d’ici à 2020”. Valoriser les productions locales Lors de la visite du site d’Yffiniac le 3 avril, nos élus s’interrogeaient sur les liens entretenus par Euralis avec les producteurs locaux. Une donnée essentielle pour l’économie de notre territoire que le groupe coopératif entend bien préserver. Comme le soulignait Alain Tapie, directeur du pôle alimentaire, “ce lien avec l’économie locale fait partie de notre > 24 708 ADN. 90% du porc que nous utilisons vient de Bretagne, nos pommes de terre proviennent du Gouessant, le céleri de St Malo... Cette stratégie de circuit court est essentielle pour nous, elle marque notre enracinement local”. Elle correspond de plus parfaitement aux attentes de l’Agglo en matière de développement durable. Le consommateur aussi y est sensible, Euralis l’a bien compris. L’ancrage du groupe sur le territoire est également caractérisé par son engagement dans l’Association Bretonne des Entreprises Agroalimentaires, qui fait partie du pôle de compétitivité Valorial, basé à Ploufragan. Un rapprochement est également en cours avec Zoopôle Développement. Une aventure humaine L’histoire de Stalaven est avant tout une aventure humaine qui fait la fierté des salariés. La reprise par le groupe Euralis a bien sûr suscité des interrogations chez ces derniers. Mais comme le rappelle Pierre Couderc, “Euralis est un groupe coopératif. Ce n’est pas une société de capital mais une société de femmes et d’hommes. La somme des résultats est réinvestie dans le développement de l’activité”. Stalaven et le groupe Euralis partagent ainsi les mêmes valeurs de qualité, de tradition. “Nous avons un Armelle Bothorel, Présidente de Saint-Brieuc Agglomération, entourée de Pierre Couderc, directeur général d’Euralis, et Alain Tapie, directeur du pôle alimentaire. Pour parler avec une opératrice, faites le 9 Pour répondre à la demande de mobilité des personnes plus âgées et moins à l'aise avec le serveur vocal ou avec l'usage d'internet, lorsqu'elles composeront le 02 96 62 02 22 du Taxi-tub, elles pourront appuyer sur la touche 9 de leur téléphone et seront mises en relation avec une opératrice. Elle les guidera dans l'utilisation du serveur, jusqu'à ce qu'elles soient à l'aise avec l'outil. Une option supplémentaire sur le serveur pour satisfaire tous les utilisateurs et faciliter leurs déplacements. Cette nouvelle fonctionnalité vient en complément des autres possibilités offertes par le serveur vocal du taxi-tub : obtenir des informations, faire une réservation occasionnelle ou régulière, annuler des réservations... ADN commun, celui de la passion du produit et du service. Certes, l’intégration de Stalaven au groupe Euralis ne s’est pas faite sans difficulté, mais nous avons su, avec les salariés, créer une nouvelle dynamique devenue nécessaire compte tenu des évolutions de la société et des modes de consommation. Les engagements pris ont été tenus. Le pôle alimentaire avance”. Et poursuivra sa route encore longtemps puisque Euralis va investir 12,5 millions d’euros d’ici 2015 pour agrandir et moderniser le site d’Yffiniac. • Taxi-Tub Dominique Le Meur, vice-président de l'Agglomération en charge des transports. Evolution dans la billetterie des transports en commun briochins : en 2014, le ticket devient carte magnétique et le sésame pour de nombreux services. Explications avec Dominique Le Meur, vice-président de l'Agglomération en charge des transports. L'Agglomération a lancé en mars un marché pour la mise en place d'une "billettique inter-opérable", de quoi s'agit-il ? C'est une évolution qui va permettre de passer d'un système papier à un système de carte magnétique. Cette modernisation des titres de transports va nous apporter une meilleure connaissance des déplacements. A n'importe quel moment, nous pourrons avoir une photographie de ce qui se passe sur le réseau, de la fréquentation des arrêts. Cela nous permettra d'adapter le réseau pour répondre aux attentes des usagers et aux évolutions urbaines. Sans entrer dans l'intimité des abonnés. L'idée c'est de leur simplifier le transport. Comme dans d'autres villes bretonnes, ce nouveau type de titre de transport donnera-t-il l'accès à d'autres modes de déplacements ? Oui, nous adhèrerons au dispositif régional Korrigo. Il permet de s'abonner à plusieurs modes de déplacements : le TER, le tub à Saint-Brieuc mais aussi Taxi Tub et Roue Libre, notre service de location de vélos et les autres réseaux urbains bretons. L'avantage, c'est qu'il sera possible d'obtenir son titre de transport depuis un ordinateur chez soi ou depuis son mobile. Et pour les usagers qui n'ont pas cette possibilité ? Des bornes seront à disposition et le personnel sera là pour les guider. Mais tout cela ne se fera pas d'un coup et les usagers seront accompagnés dans cette évolution, notamment les personnes âgées ou illettrées. Tous auront une solution. Peut-on imaginer d'autres usages couplés à cette carte ? Pas dans un premier temps, mais oui, les grands équipements de l'Agglomération pourraient être accessibles par l'intermédiaire de cette carte : prendre son abonnement à la piscine, réserver son entrée à la patinoire... Ce support va bien au-delà de la mobilité. Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook facebook.com/saintbrieucagglo Au fil de l'actu Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac Déplacements 10 11 is Je réag VTT 350 km de bien-être Foncier existant Portes d’entrée vers la qualité Habitat Au fil de l'actu > *Le SIRES Bretagne-Atlantique, agence immobilière à caractère social, est également partenaire de Rénov’action. Plus d'infos www.saintbrieuc-agglo.fr Rubrique Cadre de vie. Je réag Accession à la propriété 135 familles soutenues par l’Agglo cette année Saint-Brieuc Agglomération accordera en 2013 près d’un demi-million d’euros de subventions aux projets d’accession, dans le neuf ou l’ancien, des ménages aux revenus modestes, notamment les jeunes. L’accompagnement des ménages aux revenus modestes souhaitant accéder à la propriété constitue un objectif fort du Programme Local de l’Habitat 2012-2017. Les bénéficiaires sont principalement les jeunes qui, faute de moyens financiers, pourraient être contraints de s’installer à la périphérie de l’Agglo. Les enjeux sont importants : effectifs scolaires, commerces de proximité, impact sur les déplacements… En 2012, 124 familles ont ainsi été soutenues par Saint-Brieuc Agglomération pour un total de 434 000€ de subventions accordées. Les portes d’entrée du dispositif sont clairement identifiées. Il s’agit du Pact HD 22 et de l’Agence Locale de l’Energie (ALE)*. En fonction de la situation du demandeur et des travaux envisagés, les aides peuvent être financières (subventions, prêts bonifiés…), fiscales (abattements jusqu’à 60% des loyers perçus) et/ou techniques (diagnostic énergétique, adaptation, suivi des travaux…). A quoi sert VTT 22 ? La Confédération départementale VTT 22* a été créée en 1992 à l’initiative du Conseil général des Côtes-d’Armor et de la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports. Il s’agit d’une plateforme de conseils et d’échanges qui a également pour objectif de créer de nouveaux itinéraires. Nous estimons qu’il y a près de 5 000 pratiquants dans les Côtes d’Armor, dont environ un quart possède une licence. is Rénov’action s’adresse aux propriétaires occupants ou bailleurs. Ce programme concerne 700 logements par an dans l’Agglo pour un budget annuel de 1,2 millions d’euros. Il regroupe trois dispositifs d’aides soutenus par Saint-Brieuc Agglomération. D’abord, le programme d’amélioration des logements "Précarités" destiné aux familles à ressources modestes. Ensuite, l’opération "Vir’volt ma maison" qui cible la rénovation des logements chauffés à l’électricité à l’échelle du Pays de Saint-Brieuc. Enfin, le "conventionnement des logements locatifs à loyer maîtrisé sans travaux" qui encourage les propriétaires à "louer responsable". Le vélo tout terrain trace sa route dans l’agglo. Un réseau de chemins de randonnées verra le jour au second semestre 2013. Echanges avec Christophe Mahé, responsable de la Confédération Départementale VTT 22. Le dispositif d’aides à l’accession à la propriété est reconduit cette année. L’objectif 2013 est de soutenir 135 ménages en mobilisant une enveloppe globale de subventions plafonnées à 472 500€. L’accession dans le neuf pour les logements éligibles à la réglementation thermique 2012 ou au label "maison passive" sera de nouveau soutenue par Saint-Brieuc Agglomération à travers deux aides d’un montant de 4 000€ chacune. La première est destinée aux organismes d’habitat social réalisant une opération en location-accession au profit des ménages modestes. La seconde concerne les particuliers achetant ou construisant un logement neuf financé par un PTZ+. L’achat d’un logement ancien peut également être subventionné, sous conditions, par l’Agglo, notamment dans le cadre d’une rénovation visant à le rendre moins énergivore après travaux. Une aide de 3 000€ est prévue pour les logements atteignant au maximum le seuil de 200 Kwhep/m2/an*. Dans le cadre de ce dispositif, Saint-Brieuc Agglomération rend obligatoire le passage à l’Agence Locale de l’Energie (ALE) et l’Association Départementale d’Information et de Logement (ADIL) afin d’offrir aux primo-accédants un conseil neutre, objectif et gratuit en amont du projet. Juliette et son compagnon ont bénéficié de ce parcours sécurisé. Ils ont obtenu une subvention de l’Agglo d’un montant de 3 000€ pour l’achat, en août 2012, de leur logement rue du Chesnay à SaintBrieuc. Le couple s’est engagé à faire passer l’étiquette énergétique de leur habitation de E à D. Les travaux d’isolation des combles permettront d’atteindre ce seuil. La subvention de l’Agglo leur sera versée lorsque les travaux seront achevés et auront porté leurs fruits. • 2 *L’étiquette D se situe entre 151 et 230 Kwhep/m /an. Cette unité de mesure sert à caractériser la performance énergétique d’un logement. Plus d'infos www.saintbrieuc-agglo.fr Rubrique Cadre de vie. L’image de Julie Bresset, championne olympique à Londres et championne du monde, a eu un impact sensible auprès des jeunes parce qu’il s’agit d’une sportive humble, compétente et disponible. Christophe Mahé, responsable de la Confédération Départementale VTT 22. Où peut-on pratiquer le VTT dans l’Agglo ? Il existe 4 000 km de circuits balisés dans le département (180 boucles). Dans l’Agglomération de Saint-Brieuc, les quatre circuits structurants sont situés à Plérin, Hillion, Plédran et Trégueux. Les fiches individuelles "VTT randonnée" éditées par VTT 22 se déclinent en deux versions : Côtes d’Armor Ouest et Hippodrome de la Baie Pari gagnant Pilotée par Saint-Brieuc Agglomération, la réalisation d’un espace d’accueil, d’information et de restauration à l’Hippodrome de la Baie à Yffiniac représente une étape importante dans la montée en puissance continue de cet équipement communautaire à fort potentiel. L’Hippodrome de l’Agglo figure déjà en 1ère catégorie trot et accueille chaque année 12 réunions, dont 2 PMU. Est. Au recto, figurent une présentation générale du parcours, des infos sur les distances et les temps de parcours, les dénivelés… Au verso, on trouve une carte IGN. Elles comportent une "charte du bon vététiste" pour une meilleure cohabitation avec les autres usagers. Quelles sont les projets visant à améliorer l’offre VTT sur le territoire de l’Agglo ? Un réseau de chemins de randonnées sera mis en place au second semestre. Il comportera 16 circuits pour un total de 349 km. Afin de rendre possible cette réalisation, plus de 140 conventions ont été signées sur le domaine privé. • *Elle rassemble la Fédération sportive et gymnique du Travail (FSGT), la Fédération française de cyclisme (FFC), l’Union française des œuvres laïques (UFOLEP) et la Fédération française de cyclotourisme (FFCT). > Plus d'infos www.vtt-22.fr vrir à la mi-2014. L’exploitation sera confiée à Traiteur Briochin dans le cadre d’une délégation de service public. Des travaux complémentaires sont programmés : création d’un local "pesée" et d’une infirmerie, réorganisation du hall d’accueil et des vestiaires au rez-de-chaussée ; restructuration des espaces bar et sanitaires au 1er étage ; création d’un ascenseur permettant l’accès des personnes à mobilité réduite… Le montant global des études et travaux s’élève à environ 1,9 million d’euros hors taxes. Le prochain objectif est d’accéder au même niveau en galop. L’espace de restauration, d’une capacité de 200 couverts, devrait ou- Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook Y ALLER EN TUB Taxitub facebook.com/saintbrieucagglo Au fil de l'actu Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac Grands équipements 12 13 50 à 70% Emmaüs de méthane dans le biogaz. (source : www.ademe.fr ) La grande surface de la solidarité Horaires d’ouverture : du mardi au samedi, de 10h à 12h et de 14h à 18h. Plus d'infos www.emmaus22.org Y ALLER Ligne 30 EN TUB Arrêt : Moulin à papier Au fil de l'actu Social Microcrédit > Le numéro utile Vous habitez l’Agglo* et nourrissez des projets visant à améliorer votre situation personnelle. Vos revenus sont trop faibles ou irréguliers aux yeux des banques. Mais vous avez quand même les moyens de rembourser. Saint-Brieuc Agglomération a créé pour vous un dispositif de microcrédit personnel. Les conditions sont avantageuses et sécurisantes (ni frais de dossier ni apport, mensualités constantes, taux d’intérêt réduit et fixe ; accompagnement par des partenaires sociaux) et le cadre souple (montant de 300€ à 3 000€, durée de 6 à Je réag Solidarité Une longueur d’avance Je réag Une passerelle pour les voyageurs La société Evalor, basée à Plérin, est le n°1 français du traitement et de la valorisation des affluents agricoles. Parmi ses réalisations figure l’unité-pilote de l’EARL de la Fontaine-Neuve à Saint-Donan. Copiloté par Saint-Brieuc Agglomération et les municipalités concernées, le projet social intercommunal des aires d’accueil a pour but "d’intégrer les gens du voyage à la vie de la commune". Reportage à Ploufragan. Depuis le 1 janvier 2012, Saint-Brieuc Agglomération exerce la compétence "création et gestion des aires d’accueil et de passages" des gens du voyage*. Souhaitée par les communes, la mise en œuvre du projet social intercommunal (PSI) des aires d’accueil répond aux exigences posées par le Schéma départemental d’accueil et d’habitat des gens du voyage 2010-2016. “L’objectif est d’intégrer les voyageurs à la vie de la commune”, explique Loïc Bidault, vice-président de Saint-Brieuc Agglomération en charge des politiques urbaines contractuelles. “Cet objectif nécessite qu’ils aient connaissance des services, équipements et dispositifs de droit commun existant sur la collectivité et qu'ils puissent y accéder. er 36 mois). Afin de promouvoir ce dispositif qui constitue une véritable opportunité à saisir, l’Agglo a mis en ligne en novembre 2012 un numéro vert (gratuit depuis un poste fixe) : le 0800 007 967, accessible du lundi au vendredi de 9h à 13h. Les conseillers vous orientent vers les structures d’accompagnement partenaires. Après remboursement intégral du prêt, Saint-Brieuc Agglomération vous reverse les intérêts. Plus d'infos Voir les conditions à remplir pour que votre demande soit examinée : www.saintbrieuc-agglo.fr (cadre de vie/action sociale) is Le produit des ventes permet à la fois de faire vivre la communauté, ce qui nécessite un budget annuel d’environ 1 million d’euros, et de financer des actions de "dépannage" au bénéfice des familles en grande difficulté, le tout sans augmentation de prix pour les acheteurs. Coût de l’opération : près de 1,2 million d’euros pour l’achat de l’ancien garage et les travaux. Emmaüs mène également à bien l’acquisition du parking attenant de 48 places. réalisations à l'actif de la société Evalor. Méthanisation à la ferme is La communauté Emmaüs 22, forte d’une quarantaine de compagnons appuyés par 150 bénévoles, dispose désormais d’une véritable vitrine à Saint-Brieuc. L’ouverture de la nouvelle salle de vente (1 600 m2), située au 44 rue du Docteur-Rahuel, est prévue les 10 et 11 mai à l’occasion de la vente de printemps, l’un des temps forts de l’association. Cette “grande surface de la solidarité”, selon les mots du président Noël Lemoine, a l’apparence d’un magasin “ordinaire” - où l’accent est mis comme il se doit sur l’accueil, l’information et la présentation - tout en s’affirmant comme un lieu à forte valeur ajoutée humaine et sociale. > 205 Ce qui implique de créer en partenariat avec les communes, l’association Itinérance et les gens du voyage des passerelles contribuant à leur intégration”. Le PSI comporte des actions pilotées par l’Agglo (insertion professionnelle, accès aux équipements communautaires, déplacements, collecte des déchets…) et d’autres propres à chaque aire d’accueil (cadre de vie, scolarisation, accès à la santé, animations socioculturelles…). “Cette année, notre priorité consiste à amener les adolescentes à fréquenter les locaux jeunes et centres de loisirs”, explique Marie-Françoise Duplenne, maire-adjointe au développement social et aux solidarités à Ploufragan. Dans cette optique, le travail effectué en amont par l’équipe du CCAS se révèle très précieux. La commune envisage d’organiser sur l’aire d’accueil au printemps un pot de l’amitié auquel seront conviés élus et habitants car, constate Mme Duplenne, “il existe des a priori réciproques”. L’élue souhaite également la venue d’une exposition itinérante à l’espace VictorHugo. Pour ce qui concerne la rénovation de l’aire d’accueil, l’une des plus anciennes de l’Agglo avec celle d’Hillion, des travaux de réfection des toitures, financés par l’Agglo, sont prévus cette année. • *Il existe 8 aires d’accueil dans l’Agglo : Hillion, Langueux, Plédran, Plérin, Ploufragan, Pordic, Saint-Brieuc et Trégueux (68 emplacements au total). Plus d'infos www.saintbrieuc-agglo.fr Rubrique Cadre de vie. Deux ministres – Delphine Batho (écologie, développement durable, énergie) et Stéphane Le Foll (agriculture, agroalimentaire, forêt) - ont lancé le 29 mars dernier dans le Morbihan le plan "Energie-méthanisation-autonomie-azote". L’objectif est très ambitieux : faire progresser de 90 à 1 000 le nombre d’unités de méthanisation en France. La société Evalor, installée à Plérin, était aux premières loges de cet évènement. A juste titre. Créée à l’initiative de coopératives agricoles, elle développe depuis plus de dix ans des solutions environnementales performantes et pérennes pour le traitement et la valorisation des effluents organiques. Numéro un français dans son secteur d’activité (stations individuelles, partagées ou mobiles), elle compte 205 réalisations à son actif, assurant le traitement des effluents de 285 exploitations. Pour ce qui concerne la méthanisation, Evalor affichera 12 réalisations en fin d’année, dont quatre dans les Côtes-d’Armor. “Les intérêts de la méthanisation sont multiples : production d’énergie renouvelable sous forme de chaleur et d’électricité à partir de déchets organiques, réduction des gaz à effets de serre liés à l’élevage, diversification des activités agricoles (vente de chaleur, prestation de traitement de déchets…), développement économique local (autonomie énergétique, synergie entre les acteurs d’un territoire…)”, explique Isabelle Robin, directrice d’Evalor. Sa priorité : “concevoir des unités de méthanisation répondant aux exigences des agriculteurs en matière de fiabilité, robustesse, simplicité d’exploitation et maîtrise des coûts de fonctionnement”. Dans l’Agglo, il n’existe à ce jour qu’une seule unité de méthanisation à la ferme. Elle est implantée au sein de l’élevage porcin cogéré par Jean-Noël Daniel et Danielle Even à Saint-Donan : l’EARL de la FontaineNeuve qui figurait parmi les lauréats du premier appel à projet "innovation-énergie" lancé par Saint-Brieuc Agglomération en 2009. “L’idée consiste à transformer une contrainte légitime - la gestion des effluents - en économie d’énergie”, explique Jean-Noël Daniel. “Nous avons Terralies Le grand rendez-vous ville-campagne La 12e édition de Terralies, le salon de l’agriculture en Côtes-d’Armor, aura lieu les 24, 25 et 26 mai au Palais des Congrès et des Expositions de Saint-Brieuc à Brézillet. Le nouveau président de l’association, Jean-Claude Chasseboeuf, et son équipe attendent 30 000 visiteurs pour ce grand rendez-vous ville-campagne qui rassemble chaque année agriculteurs, grand public et scolaires dans un esprit d’échanges, de découverte et de convivialité. Le vendredi est ouvert à Isabelle Robin, directrice d’Evalor. mis en œuvre un traitement conservatif de l’azote. Il serait en effet aberrant de consommer de l’énergie pour détruire l’azote organique issu de l’exploitation alors qu’il est possible de le transformer en azote minéral valorisable. Dans un contexte de crise, personne ne peut se permettre de gaspiller !”. Cette unité-pilote réalisée en lien avec Evalor témoigne d’une dynamique forte. “Le plan gouvernemental contribue à soutenir la filière de l’élevage et permet de mettre l’accent sur les actions positives accomplies par les agriculteurs en faveur de l’environnement”, conclut Isabelle Robin. • Plus d'infos www.evalor.fr tous. La fréquentation, moins importante ce jour-là, en fait le jour de visite idéal. Les "grands classiques" seront de mise tout au long des trois jours : l’étable, les villages du lait et du cochon, l’écurie, la ferme des enfants… Côté nouveautés, l’équipe de Terralies a décidé de mettre en valeur la place de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des emplois indirects dans notre département. Horaires d’ouverture : vendredi 24 de 9h à 18h ; samedi 25 et dimanche 26 de 9h à 19h. Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook Plus d'infos www.terralies.com Y ALLER Ligne B EN TUB Arrêt : Equinoxe facebook.com/saintbrieucagglo Au fil de l'actu Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac Environnement 14 15 Le climat fait son show Les abeilles, reines des Apidays Dans le cadre du débat national sur la transition énergétique et en corrélation avec son plan climat, l’Agglo organise un ciné-débat le 28 mai prochain à 20h au Club 6. Les 21 et 22 juin, dans le cadre des journées Apidays, la ferme pédagogique de la Ville Oger va proposer des ateliers culinaires aux enfants du quartier. Saveurs de la ruche qu'ils distribueront ensuite aux visiteurs… Plus d'infos www.debatpublic-eoliennesenmer22.org Pourquoi l’Agglo s’empare-t-elle aujourd’hui de ce dossier sur les risques majeurs ? Par souci d’égalité. Tout le monde a le droit à la même qualité de services, quelle que soit la taille de la commune dans laquelle il réside. La mutualisation des moyens permet de gagner en efficacité tout en réduisant les coûts. Concrètement, le pouvoir de police, qui englobe la compétence sur les risques majeurs, est conservé par chacune des 14 communes. Mais la mise en place d’un service commun offrira une plus grande expertise à chacun pour un sujet qui, s’il est complexe et technique, nous concerne tous. D’ailleurs, cette évolution est très logique. Pouvons-nous imaginer qu’un risque majeur soit circonscrit aux frontières d’une seule commune ? Les catastrophes se moquent bien des limites administratives… A quels risques l’Agglo est-elle soumise ? Il y a tout d’abord les risques de catastrophes naturelles, comme la tempête, le tremblement de terre, l’inondation ou la submersion marine, les éboulements ou effondrements… Ensuite, il y a également les risques d’accidents. Deux sites classés SEVESO se trouvent sur l’Agglo et un incident lors du transport de matières dangereuses peut également provenir des voies routières, ferrées ou maritimes. Tout cela est un peu inquiétant ! Ce qui serait inquiétant, c’est que les pouvoirs publics n’anticipent rien. Evidemment qu’il ne s’agit pas de faire peur, car par définition, les risques majeurs ne se produisent que très rarement. Mais c’est bien la rareté du sujet qui nécessite de travailler avec des spécialistes. Le capitaine des pompiers m’a dit un jour “plus il y a de prévention, plus il est facile pour nous d’intervenir.” Nous allons donc créer les conditions favorables d’intervention en cas de besoin. Venez nombreux, ce Ciné-débat est gratuit. Y ALLER Lignes B - C - 4 - 10 - 70 - 110 EN TUB Arrêt : Kléber Et quels sont vos outils pour y parvenir ? Nous allons, lors des deux prochaines années, créé le Plan Intercommunal de Sauvegarde, qui est une compilation des PCS* enrichie des informations plus précises obtenues grâce à la mise en place du service commun. Ensuite, il y a un volet sensibilisation et prévention. Les outils et canaux de communication seront prochainement définis. Des exercices, suivis de séance de debriefing, permettront de former le personnel dans les écoles ou les lieux publics. Ensuite, il conviendra de mettre à jour l’ensemble des outils pour rester prêt en cas de besoin. • Vendredi 05 avril à 20 h Majestic de Douai Entrée gratuite z-vous rive su sc at .f r Justement, vous avez interpellé le consortium sur la mobilisation des entreprises locales, quelle réponse avez-vous ? Nos entreprises ont un savoir-faire à valoriser pour s'inscrire dans ce projet. Le chargé de mission recruté par l'Agglomération va mettre en relation les compétences du territoire et les demandes du maître d'ouvrage. Ce projet ne va pas se faire du jour au lendemain. Les entreprises seront accompagnées dans leur développement, dans l'évolution de leurs potentiels pour qu'elles puissent répondre à la demande. La force du réseau est importante en Bretagne, nous ferons les connexions nécessaires avec les entreprises, les centres de formation, la chambre de commerce... Dans le courant de la soirée, le public a quant à lui soulevé plusieurs interrogations, notamment sur l'impact visuel. Qu'en pensez-vous ? Que nos concitoyens se posent des questions, c'est légitime. Je sais qu'ils sont attachés à la qualité de leur environnement et on le remarque dans l'intérêt qu'ils portent au tri sélectif par exemple. Nous avons la chance de vivre au cœur d'une réserve naturelle, d'être reconnus pour notre coquille Saint-Jacques... et c'est une fierté pour tous. Tous les élus sont mobilisés pour veiller à l'équilibre entre ce projet industriel, même s'il entre dans une logique d'énergies renouvelables, et la préservation de notre environnement. Nos exigences sont très fermes en la matière. Il en va de la crédibilité d'Ailes Marines de réussir ce pari. L'innovation ne se fera pas au détriment de la qualité environnementale. • Le débat qui suivra la projection sera l’occasion de réagir sur le film avec son réalisateur, d’aborder le présent, l’avenir et de connaître les actions menées par l’Agglo pour lutter contre le réchauffement climatique sur le territoire. ou ais cli m Quels sont les atouts de ce projet pour la Baie de Saint-Brieuc ? C'est l'opportunité de relier qualité environnementale et ambition d'innovation. Ce projet a une vocation structurante forte. Saint-Brieuc et la Bretagne, peuvent faire figure d'exemple en matière d'innovation, de savoir-faire industriel. Cela représente 140 emplois de maintenance, peut-être un 4e quai au port du Légué... Notre ambition est donc de créer toutes les conditions pour que les entreprises locales puissent prendre part à ce challenge. L’Agglo met à la disposition des 14 communes qui la compose ses services et ses compétences pour organiser un Plan Intercommunal de Sauvegarde avec une déclinaison par commune. L’objectif ? Parer aux éventuels risques majeurs susceptibles de se produire sur notre territoire de manière à en limiter les conséquences. Philippe Faisant, vice-président en charge de l’Agenda 21, détaille la démarche. r: Environnement Le 28 mars dernier était lancé, à Robien, le débat public sur le projet de parc éolien offshore dans la baie de Saint-Brieuc. Première étape d'une dizaine de rendez-vous au cours de laquelle Armelle Bothorel a fait entendre la voix de l'Agglomération. Je réag d Au fil de l'actu L’anticipation comme maître-mot w. Y ALLER Ligne C EN TUB Arrêt : Vau Louis Le débat public est lancé Je réag Ce film nous offre une vue d’ensemble du mode de vie de 6 hommes et femmes vivants dans diverses conditions climatiques (équatoriale, semi-aride, montagne, mousson, océanique, polaire). Ces rencontres avec un Ethiopien, un Népalais, un Kiribatien, un Inuit, un Brésilien et un Bangladais nous apportent à travers leurs témoignages de précieux éléments de réponse à toutes les questions qui se posent à nous aujourd’hui. Qu’est-ce que le climat ? Quel lien existet-il véritablement entre les hommes et le climat ? Quel changement attend notre civilisation dans le cadre du dérèglement climatique global qui s’installe aujourd’hui rapidement ? Quelle civilisation souhaitonsnous ? ww Apidays, vendredi 21 juin de 9h30 à 16h, samedi 22 juin de 10h à 18h. Ferme pédagogique de la ville oger à Saint-Brieuc. Toutes les animations sont gratuites. Risques Majeurs Parc éolien offshore is > Ces deux journées, dédiées aux abeilles, sentinelles de l'environnement, avaient accueilli l'an dernier près de 200 visiteurs. Pour un vaste programme allant de l'exposition sur l'abeille et la vie de la ruche, des démonstrations d'extraction de miel, des ateliers de création de bougies, de fabrication de fagots de sureau pour abriter les abeilles solitaires, de rénovation d'une ruche... Conformément au thème de l'année : saveurs et vertus des produits de la ruche, les apiculteurs feront découvrir du pollen et de la propolis et une dégustation à l'aveugle de quatre miels différents. Philippe Faisant, vice-président en charge de l’Agenda 21. is Tout public Le film présenté "Une planète – une civilisation", réalisé par Gaël Derive, aborde le dérèglement climatique avec un nouveau regard, plus humain, plus concret. Environnement Apidays Ce sera la seconde participation de la ferme pédagogique aux journées Apidays de l'Union Nationale de l'Apiculture Française. Pauline et Sandrine, les animatrices ont planché sur les recettes qu'elles proposeront aux enfants. “Nous allons élaborer des toasts chèvre-miel, des toasts au chèvre sur du pain d'épice, des toasts miel et saumon, des cakes au miel et aux noix, des cookies pommes miel, des palets au miel et des muffins cœur de praliné au miel. Nous profiterons du miel produit sur place. Et les enfants partageront les douceurs qu'ils auront cuisinées avec les visiteurs”, expliquent-elles. Habitués des lieux, les enfants participent régulièrement à des ateliers cuisine et à un atelier de restauration d'une ancienne ruche. > Cinéma is -p o u rle *Plan Communal de Sauvegarde. Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook facebook.com/saintbrieucagglo Au fil de l'actu Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac In 16 17 Randonnée Le chemin passe par toutes les grandes curiosités touristiques du territoire. Les équipements culturels, évidemment – Maison de la Baie, Briqueterie – et les grands sites naturels – Pointe du Roselier, Réserve naturelle, Chaos du Gouët, étang de Saint-Barthelemy, Pointe de Pordic… Côté patrimoine, là aussi, les randonneurs peuvent (re)découvrir le Port du Légué, l’église de La Méaugon, ou encore les mines de Trémuson. L’intérêt de ce circuit est de faire découvrir toutes les facettes de l’Agglo et la dualité entre terre et mer. Côté mer, le parcours emprunte le GR34 entre la Mai- is 14 communes, 100 km de chemins de randonnée et un patrimoine unique. L’Agglo a sa grande boucle, accessible aux marcheurs et, sur certaines portions, aux cyclistes et aux cavaliers. is La boucle est bouclée Je réag Je réag son de la Baie à Hillion et la pointe de Pordic, via les Grèves d’Yffiniac et de Langueux, Saint-Brieuc et Plérin. Au-delà, une petite incursion est faite hors Agglo, à Binic. Le chemin bifurque ensuite vers Tréméloir, Trémuson, La Méaugon, SaintDonan, Ploufragan, Saint-Julien, Plédran et Trégueux. Une bonne idée d’escapade de plusieurs jours sans aller trop loin. • Téléchargez les circuits sur www.saintbrieuc-agglo.fr Rubrique Environnement. DÉPART DE LA BRIQUETERIE Y ALLER Ligne 50 EN TUB Arrêt : Boutdeville PORDIC Circuits à la carte 14 km PLÉRIN Pour celles et ceux qui ne voudraient pas avaler les 100 km – on les comprend – ou revenir sur leur pas, des circuits sont également disponibles, de 7 à 18km, en marge de la boucle. BREST a pris la compétence culture. Une véritable dynamique culturelle s’est structurée sur le territoire, sous l’impul- HILLION sion de l’Agglo. Un territoire marqué par des temps forts Au fil de l'actu tels qu’Art Rock et le Festival Photoreporter. Au quoti- SAINT-DONAN 5 RENN ES dien, les artistes, le public, les associations, les salles de spectacle, se sont fondus dans cette dynamique 2 La pointe du Roselier Avec ses 8,3 km, c’est l’un des plus faciles. Il passe également dans les terres, via le ruisseau du Bachelet et la chapelle d’Argantel. Le point d’orgue, la pointe du Roselier évidemment. 3 Panorama d’Hillion Avec ses 17,8 km, il est réservé aux randonneurs aguerris. C’est probablement le plus sauvage de l’Agglo, avec ses incursions sur les plages désertes au-delà de la pointe des Guettes, des dunes et l’estuaire du Gouessant. même au-delà, avec des noms tels que Yelle, Bumpkin C / VA D’une longueur de 12,7km, il cumule la terre et la mer et passe par le Parfond du Gouët et la plage des Rosaires. musique, la scène actuelle est reconnue en Bretagne et PLÉDRAN UDÉA 1 Tournemine les Rosaires NNES pour une culture accessible et de qualité. Du côté de la Island ou 1969 Club. Au-delà de la prestigieuse vitrine PLAINT EL / LO Environnement PLOUFRAGAN > L'Agglo monte le son ! Voilà plus de deux ans que Saint-Brieuc Agglomération SAINT-BRIEUC > 4 L’Urne 15 km et un circuit complètement Argoat. Une balade entre bois, bocages, rivière et patrimoine, avec notamment une chapelle et sa fontaine aux sept saints, et un pont d’origine romaine. 5 Sainte-Catherine Bocages et points de vue sur la campagne qui fleure déjà le Centre Bretagne. 9,3 km aux confins de l’Agglo, à Saint-Donan. Art Rock, ce sont des centaines de groupes qui profitent 6 Le barrage Le circuit le plus court, avec 7,1km. Court mais riche, puisqu’il mêle le patrimoine – église de La Méaugon et viaduc – et la nature, avec le ruisseau de la Salle, le plan d’eau du Gouët et de nombreux sous-bois. 7 Entre Rodo et Camet Entre Binic, Pordic et Tréméloir, ce circuit de 9,2 km longe deux vallées escarpées, avec de superbes points de vue. Pour les plus courageux, un circuit sportif est également accessible. de la vitalité de cette scène qui s’appuie sur un véritable réseau informel entre les acteurs : artistes, disquaires, salles de concert, festivals, studios d’enregistrement et de répétition… Avec le festival, c’est l’occasion d’explorer la face immergée de l’iceberg, qui fait de la scène briochine l’une des plus visibles de la région par rapport au nombre d’habitants. Alors, pendant le festival, n’hésitez pas à mettre les amplis au maximum pour montrer que l’Agglo est un territoire Rock’n’roll ! Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook Dossier Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac Musiques actuelles 18 facebook.com/saintbrieucagglo 19 22e 3e édition du Festival des Vieilles Charrues en 2013. édition du festival Andel’ir en 2013. Musiques actuelles Dossier artistes étaient présents pour l'édition 2012 d'Art Rock. Ouverture Art Rock DJ mix > 350 Quand on est à l’écoute… Un trio qui envoie ! DJ connu et reconnu sur l’Agglo, Julien Tiné propose des bandes-sons éclectiques dans des endroits très différents les uns des autres. Point de vue d’un fan de toutes les musiques sur son territoire d’adoption. Ils sont trois. Ils sont jeunes. Ils sont "The 1969 Club". Formé en 2009, ce groupe punk rock originaire de Saint-Brieuc impose aujourd’hui son style énergique partout en Bretagne. Ils feront l’ouverture d’Art Rock au Forum, vendredi 17 mai, à partir de 17 heures. D’emblée, Julien Tiné s’excuse : “Je préfère passer des disques que parler.” Pourtant très rapidement, il évoque avec un plaisir évident son territoire d’adoption et la vie construite ici. “Venir de Rennes pour s’installer à Saint-Brieuc, c’est pas original. Habituellement, les musiciens font le trajet inverse”, s’amuse-t-il. Mais après plus de 15 ans passés sur l’Agglo, le DJ ne se voit pas revenir en arrière. “Mes amis, mes repères et la mer à proximité… ma vie est ici désormais.” Lorsqu’on les appelle “The Nineteen Sixty Nine Club”, Marie alias Hermann Lopez est ravie. Mais pour beaucoup, ils sont "les soixante-neuf". “C’est comme ça que beaucoup nous appelle, c’est plus facile à dire”, confirme la bassiste/chanteuse. Et s’ils sont si nombreux à les connaître, c’est que le groupe a beaucoup joué… D’abord dans les bars et cafés du coin, puis devant des publics de plus en plus nombreux, jusqu’à chauffer la scène des Trans Musicales de Rennes en décembre dernier. “Nous n’avons jamais eu vraiment besoin de chercher des dates. Notre formation est petite et s’adapte bien à la configuration des bars”, se souvient la jeune femme. Ensuite, le bouche à oreille a fonctionné jusqu’à convaincre Art Rock de les programmer en ouverture du festival cette année. C’est en 1996, que ce fondu de musique arrive à Saint-Brieuc pour y faire son objection de conscience. S’en suit la création d’un collectif de DJ au début des années 2000 baptisé Lame 2 Fonk. Les soirées s’enchaînent et en 2002, Julien rencontre Yelle et Grand Marnier. Avec ce dernier, ils forment un duo : "Club Cabaret", pour des soirées qui enchaînent avec une grande liberté les titres musicaux sans se soucier des genres. “Pendant cette période, j‘étais également vendeur de disques. Mais plus ça allait, plus le DJ prenait de l’importance et en 2009, je ne me suis plus consacré qu’à ça”, se souvient-il. “Aujourd’hui, je crée des mix d’ambiance d’une part et je fais danser les gens d’autre part.” Voilà comment Julien porte aussi bien ses sons à la Passerelle avant un spectacle que dans des clubs ou des bars comme le O’Kenny ou La Cave. “Il y a toujours moyen de surprendre les gens, de leur faire découvrir d’autres univers. Mon truc c’est l’ouverture. D’ailleurs, je travaille un peu partout”. Artbist'rock, Andel’Ir, La Roche Jagu… Julien promène ses platines un peu partout. “Notre territoire peut parfois avoir une image un peu négative, mais si les gens ont l’énergie et le temps, ils trouveront une offre très riche. On apprend vite qu’il se passe plein de choses, quand on est à l’écoute…”. Et pour garder les gens à l’écoute, Julien Tiné sait y faire ! • Un univers punk rock qui décoiffe ! Art rock & Les Vieilles Charrues Les trois membres du groupe, Hermann Lopez, Charlie B. Rodriguez et Douglas Los Gaspachos se connaissent depuis L’avis des spécialistes… Qui de mieux pour découvrir l’Agglo côté musiques actuelles, que les directeurs d’Art Rock et des Vieilles Charrues ? Le premier est riche d’une expérience qui dépasse celle de son festival trentenaire et le second a grandi à Saint-Brieuc avant de diriger le plus grand festival de musique de France. Jean-Michel Boinet et Jérôme Tréhorel nous livrent leur point de vue. Jean-Michel Boinet : Depuis le début, Art Rock propose de mettre en lumière les talents locaux. Aujourd’hui encore, pour cette trentième édition, la programmation inclut des artistes du cru, mais qui proposent des univers très différents. Le groupe de punk rock "The 1969 Club", le rappeur Lenny ou le cirque Galapiat en sont quelques exemples. Cet éclectisme est à l’image de ce que propose l’Agglo tout au long de l’année avec la Passerelle, La Citrouille et d’autres salles de spectacles généralistes comme Bleu Pluriel ou le Grand Pré. Il y a 35 ans, j’organisais mon premier festival à Quessoy. Depuis, j’ai vu beaucoup de groupes et d’artistes se succéder sur la scène locale, mais je dois dire que la génération actuelle Le 19 avril, au festival Andel’Ir, à Andel, "The 1969 Club" jouait un peu à domicile. Ce sera encore le cas lors de l’ouverture d’Art Rock le 17 mai prochain. est particulièrement remarquable. Certainement que le succès de Yelle a un effet locomotive sur d’autres musiciens, d’autant qu’elle reste très attachée à son territoire d’origine. Jérôme Tréhorel : Si je connais la scène locale à Saint-Brieuc ? C’est vrai que je vais aujourd’hui moins dans les bars, mais je continue d’être en lien avec ce qui se passe sur ce territoire où j’ai grandi. Nous avons notamment le dispositif des Jeunes Charrues qui permet à de jeunes talents de participer à des soirées concert et de se faire repérer par un jury. Ces artistes, qui n’ont pas encore signé avec un label, participent à une sélection qui les conduit ensuite jusqu’aux Vieilles Char- l’école. Leurs goûts musicaux les rapprochent à l’adolescence et très vite, ils commencent à jouer ensemble. En 2009, ils se baptisent "The 1969 Club" et exportent leur punk rock décoiffant au-delà des frontières de l’Agglo. “Aujourd’hui, nous sommes sur Rennes, pour nos études, mais on revient très souvent à Saint-Brieuc. C’est l’occasion de croiser d’autres groupes et toutes les personnes qui font vivre la musique actuelle ici. C’est un petit monde qui fréquente les mêmes endroits… Et on est toujours contents de le retrouver”. • rues. Là, c’est l’occasion pour eux d’apprendre quelques ficelles du métier pour ce qui est de la musique, mais également plus largement pour la gestion de leur carrière. Sur l’Agglo de Saint-Brieuc, les Jeunes Charrues s’appuient sur des structures déjà bien implantées comme la Citrouille. Notre objectif est de travailler main dans la main avec les MJC et les SMAC pour faire émerger de nouveaux groupes. • 68 spectacles, expositions et concerts à Art Rock l'année dernière. Programmation 2013 Art Rock : l’aventure continue ! Depuis 30 ans, l’Agglo de SaintBrieuc s’ouvre avec Art Rock aux artistes du monde entier, qu’ils soient musiciens, acteurs, danseurs, inventeurs ou plasticiens… Leur point commun ? Cette énergie rock qui caractérise l’esprit d’Art Rock ! Cette année encore, c’est cet esprit qui a animé l’équipe à l’heure des choix de programmation. Le résultat ? Une variété de propositions musicales ou artistiques prêtes à agiter les esprits comme les corps du 17 au 19 mai. La compagnie de théâtre espagnole mondialement célèbre "La Fura dels Baus" revient une nouvelle fois pour animer les rues briochines dans la nuit du dimanche au lundi. Le grand chorégraphe anglais Michael Clark, à l’univers résolument pop, présente au Grand Théâtre de Saint-Brieuc "New Work" et "Come, been and gone" sur les musiques de Scritti Politti et David Bowie. Au Petit Théâtre de la Passerelle, la "Conférence des Oiseaux" singulière créée pour Art Rock, permettra de découvrir les artistes inclassables Bernard Szajner et Yro. > Côté concert, les artistes d’aujourd’hui et de demain se partageront la scène avec pour ne citer qu’eux : Benjamin Biolay, Lou Doillon, Lescop, Kavinsky, Skip the use, Sexion d’Assaut, Féfé, Emir Kusturica &The No smoking Orchestra… Enfin, le festival confie aux plus grands chefs costarmoricains réunis dans le collectif Rock’n Toques le régal des papilles, aux musiciens du métro parisien celui des oreilles et offre aux festivaliers expositions de photographies, projections vidéos et rencontres littéraires… 30 ans après, l’aventure Art Rock continue ! Plus d'infos www.artrock.org Y ALLER Navettes EN TUB Arrêt : Les Champs / Gare Urbaine Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook facebook.com/saintbrieucagglo Dossier Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac Musiques actuelles 20 21 Blind test musical 10 000€ Oreilles d’or et stars du buzzer investis en 2010 par la Citrouille, afin de renouveler les espaces de répétition. Gilles James, chef du restaurant La Cascade. Gilles Barbé, cidrier. Dans le sillage du succès remporté le 26 janvier dernier par son 1er blind test géant, La Citrouille programme une 2ème édition samedi 8 juin de 20h à 1h dans ses locaux de la Place Nina Simone à Saint-Brieuc. La règle est simple : vingt équipes composées chacune de quatre amateurs éclairés de styles musicaux d’époques différentes confrontent leurs connaissances encyclopédiques. Denis Ozanne, chocolatier. Rock'n Toques Gastronomie, chefs et rock'n roll Dossier Musiques actuelles Le collectif Rock'n Toques qui réunit une quinzaine de talents gastronomiques de la région se prépare à régaler les yeux et les papilles des festivaliers. Rencontre avec des Toqués très rock'n roll ! > Cinquième collaboration pour le chef de La Cascade et de la créativité à revendre. “Rock'n Toques, c'est le reflet de l'esprit du collectif : faire un truc sympa avec des produits simples et locaux. Et surtout combattre l'idée que la cuisine gastronomique c'est cher et qu'il n'y a rien dans l'assiette ! Chaque fois, Rock'n Toques est une remise en cause. Ici je fais 40 à 50 couverts quand pour Art'Rock il en faut 300 ! Pour cette nouvelle édition, je prépare un Chicken swing potatoes : une écrasée de pommes de terre aux herbes avec une effilochée de volaille sauce poulette. Une sauce à base de lait de poule”. Alors quand on lui demande si la gastronomie c'est rock'n roll, l'arrière petit-fils de ténor assure “Oui ! Et sans aucune fausse note !”. • Tourisme La Baie, territoire de gourmands Plaisir de la table, convivialité, partage du plaisir et du goût, harmonie entre l'être humain et les productions de la nature : le crédo du collectif Rock'n Toques flotte sur la baie de Saint-Brieuc comme un étendard depuis 2007. Un parti pris pour valoriser l'ensemble de la filière du territoire qui contribue au bien manger et à la Producteur de cidre à Merdrignac, Gilles Barbé a pris la relève de son père et de son grand-père. L'artisan disserte sur les pommes de terroir avec la verve d'un œnologue et une maxime : “la nature propose, à nous d'adapter notre savoir-faire”. Le P'tit Fausset est présent aux côté des cavistes pour Rock'n Toques. “Je suis le produit local de l'étape ! C'était intéressant de faire sortir cette boisson de sa perception populaire et de pouvoir l'associer à des mets gastronomiques”. Et pour sa 5e participation, Gilles servira sa nouveauté : “un jus de pommes pétillant. Une offre sans alcool pour le brunch du dimanche midi”. Autrement dit, Gilles le cidrier, sait “faire bouger les lignes, ne pas respecter toutes les règles”. Et,vous l'aurez compris : ça, c'est rock'n roll ! • gourmandise. “Gastronomie et tourisme sont liés. La Baie de Saint-Brieuc se distingue de bien des destinations pour cela. Nous voulons valoriser ce potentiel comme par exemple, les circuits courts et leur distribution, l'évolution des filières de production animale, les enjeux de santé et de nutrition...” explique Philippe Faisant, Vice Président en charge du tourisme à l’Agglomération. La démarche pourrait même aboutir à une labellisation et inscrire ainsi la gastronomie briochine au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco... A suivre. Installé depuis 23 ans à Saint-Brieuc, Denis Ozanne connaissait la plupart des chefs du collectif. “J'ai été tenté par l'ambiance et l'esprit de l'équipe Rock'n Toques. Nous ne venons pas défendre nos enseignes, on a tous les mêmes t-shirts. On est là avant tout pour donner une image gastronomique de Saint-Brieuc, on apporte chacun nos connaissances, on s'entraide si besoin. C'est sympa. Chaque année, j'essaie de trouver une idée innovante, tout en restant simple ! L'an dernier c'était le cake burger confectionné avec des macarons. Cette année, ce sera un sandwich avec une base de biscuit au chocolat”. La gastronomie, c'est rock'n roll ? “Oui, car c'est associé à quelque chose de festif ! Et pour nous aussi : quand on bosse, on bosse mais quand on fait la fête, on fait la fête” ! • Philippe Faisant, Vice Président en charge du tourisme à l’Agglomération. La Citrouille Grandir en groupe La scène de musiques actuelles accueille dans ses studios 200 musiciens par an (entre 80 et 100 groupes). Sa "Rockschool" forme 350 élèves dont certains constituent les "petites perles" de demain. Gagner réclame détermination, cohésion et sang-froid, puisqu’il s’agit non seulement d’identifier à coup sûr l’interprète et le titre de chaque morceau mais aussi d’actionner le buzzer au plus vite et à bon escient… “Notre action attire encore, et même plus, malgré la crise et la morosité ambiante”, soulignaient les responsables de La Citrouille dans leur rapport d’assemblée générale 2011-2012. Au cours de cette saison-là, les studios ont accueilli 66 groupes et 180 adhérents (répétitions, enregistrements, préproductions scéniques, Pur Jus, tremplin Riboul). Cela à des tarifs défiant toute concurrence, service public oblige, et dans des conditions récemment améliorées. 10 000€ ont en effet été investis en 2010 pour renouveler les espaces de répétition : panneaux acoustiques sur les murs pour améliorer le confort auditif des musiciens, acquisition d’une nouvelle batterie, d’un clavier et deux amplis haut de gamme pour basse et guitare. L’un des trois studios a notamment été équipé avec du matériel professionnel. “Le blind test comporte trois manches d’une demi-heure. Il y en a pour tous les goûts : années 50-60, puis 70-80, enfin de 90 à nos jours”, précise Matthieu Boudeville, attaché à l’information de La Citrouille et animateur de la soirée. En cas d’égalité, un morceau ultime départage les finalistes. C’est ce qui s’était produit en janvier où l’équipe de Monbled.TV avait coiffé sur le fil… celle de La Citrouille. “Le niveau général était plutôt impressionnant”, se souvient Matthieu. “Notre objectif consistera cette fois-ci à parfaire la Playlist afin de la rendre encore plus représentative”. Sans oublier le caractère convivial de cet évènement transgénérationnel par essence. Chacun est invité à se déguiser s’il le souhaite. Quant aux spectateurs, ou supporters, ils pourront s’installer tranquillement au bar et apprécier les joutes à distance… tout en se préparant pour la prochaine fois. Partant du principe qu’un groupe au potentiel avéré peut se "crasher" dès lors qu’il cesse d’avoir envie de progresser ou qu’il perd sa cohésion, La Citrouille propose également un panel de formations permettant d’entretenir une dynamique et de s’inscrire dans la durée. Elle s’attache de même à favoriser l’épanouissement de nouvelles "petites perles" qui, si elles finissent presque toujours par quitter l’Agglo, n’en oublient pas pour autant d’où elles viennent et qui les a façonnées… Rockschool (350 élèves), autre activité phare de La Citrouille avec les concerts, comporte pour sa part plusieurs ateliers. Ceux qui sont consacrés à la guitare, au piano, à la batterie et à l’éveil musical demeurent les plus prisés. “Nous privilégions la notion de plaisir, l’apprentissage en petits groupes, la finalité de se produire en public”, souligne Marylise Le Gac, directrice de la Citrouille. Plusieurs "anciens élèves" ont créé leur groupe. Aucune raison que la source se tarisse. • Plus d'infos www.lacitrouille.org Y ALLER Ligne A EN TUB Arrêt : Ville d'Ys > Contacts La Citrouille 02 96 01 51 40 www.lacitrouille.org Inscriptions : 5€ par personne, "grignotage" offert. Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook facebook.com/saintbrieucagglo Dossier Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac Musiques actuelles 22 23 Cri de l'Ormeau Le Dandy accueille Art Rock “Les talents ne manquent pas” Disquaire Dandy rock creuse son sillon Trois questions à Patrice Verdure, responsable de la publication et fondateur du "Cri de l’Ormeau" et Delphine Cilia-Mahé, rédactrice Dossier Musiques actuelles Qu’entendez-vous par musiques actuelles ? Les définitions varient selon les interlocuteurs. Certains y intègrent par exemple le jazz ou les musiques traditionnelles. Nous n’avons pas à prendre parti sur ce point. Quand on reçoit une info, on la traite, principalement sous forme d’annonce. Nous mélangeons les genres culturels sans privilégier aucun d’eux. Cela correspond bien à l’ouverture d’esprit de l’équipe. > Quels sont les atouts de l’Agglo ? Labellisée scène de musiques actuelles, La Citrouille représente un lieu phare. Hermione permet aux habitants de l’Agglo d’avoir accès à de gros concerts avec des têtes d’affiche. La Passerelle organise des soirées Priz’Unique à 5€. Côté évènements, le festival Art Rock constitue un temps fort. Mais ce n’est pas le seul. "Cité Rap" (La ContreMarche), "Zéro à la tolérance zéro" pour le hiphop (UnVsti), "Complet’Mandingue" pour les musiques de l’Afrique de l’Ouest (Djabotu Binghi), le Tremplin des Jeunes Charrues… fédèrent aussi un large public. L’Agglo bénéficie par ailleurs d’un important maillage de centres culturels généralistes. Quelles seraient les pistes d’amélioration ? Il manque toujours un café-concert. Il serait également souhaitable de renforcer l’accompagnement des groupes, même si La Citrouille accomplit un travail remarquable dans ce domaine. Un groupe qui gagne un tremplin ne peut s’inscrire dans la durée que s’il bénéfice de formations professionnalisantes. De même, à partir d’un certain niveau, il devient difficile d’organiser ses tournées soi-même. En tout cas, dans l’Agglo, les talents ne manquent pas comme le démontrent "The 1969 Club", "M.Shadd’y Under The Tree" ou encore Lenny, le jeune et très prometteur rappeur de Ploufragan. Plus d'infos www.cridelormeau.com > Du 17 au 19 mai Onze ans que les amateurs de musiques actuelles voient Alban Fontenay trimbaler ses vestes de sport dans l’Agglo. En arrivant à Saint-Brieuc, ce mélomane passionné n’a qu’une idée : vivre de sa passion et faire du territoire une véritable "scène". Partenariat “Accompagner les dynamiques du territoire” David Hervé, responsable de la communication du Crédit Agricole des Côtes d'Armor. Art Rock, Label Mozaïc… le Crédit Agricole des Côtes-d’Armor s’implique depuis longtemps et avec force dans le développement des musiques actuelles dans l’Agglo. Rencontre avec David Hervé, son responsable de la communication. Que représente économiquement et socialement le Crédit Agricole dans le département ? Le Crédit Agricole des Côtes d’Armor emploie 1043 salariés, dont 350 au siège départemental situé à Ploufragan. Il s’appuie sur un réseau de 500 administrateurs et un maillage de 87 agences (346 000 clients). Il a injecté l’an dernier 1,1 milliard d’euros dans l’économie costarmoricaine. L’ensemble des bénéfices est réinvesti dans une logique de circuits courts. Sur quoi repose votre engagement en faveur des musiques actuelles ? Notre volonté est d’accompagner les dynamiques du territoire, contribuer à créer du lien, favoriser les connexions. Cela correspond aux valeurs coopératives et mutualistes qui fondent notre action. Nous raisonnons et agissons sur le long terme. En termes d’évènementiel, l’essentiel n’est “Il y a toujours eu une scène underground ici. Avant c’était le punk, puis le reggae. Là, on est en pleine phase rock. Comme partout en Bretagne. Il n’y a pas de région équivalente en matière de rock”. Parole de Normand. Il a ouvert son commerce il y a quelques mois, après avoir quitté le Disquaire (voir par ailleurs) et l’a baptisé du nom très évo- cateur de "Dandy rock". Son créneau : le vinyle. “Je suis content de faire du vinyle car je n’entends plus parler de téléchargement. C’est un autre mode d’écoute, explique-t-il. Je vois souvent des gamins de 20 ans acheter des vinyles, alors qu’ils débarquent avec leur Ipad ou Ipod. Les deux ne sont pas incompatibles”. Dandy rock aurait-il sa place si le vinyle n’était pas devenu un phénomène de mode ? “Oui, il y a sûrement une mode, concède-t-il, mais c’est surtout un véritable geste d’écoute. On se pose dans son canapé. On change de face au bout de vingt minutes. Et on écoute. C’est pas comme si on faisait le ménage pendant trois heures avec des écouteurs dans les oreilles”. Son fond de commerce, ce n’est pas que le vinyle. Outre les disques à sillon, il propose, pas à nos yeux d’apposer notre logo en bas de l’affiche. Nos engagements s’inscrivent plutôt dans le cadre d’une démarche globale et durable d’ancrage et de proximité. C’est pourquoi nous sommes partenaires d’Art Rock depuis trente ans. Nous proposons à nos clients des billets à tarif préférentiel via le site "breizh-banque.fr". Nous avons aussi créé une application Smartphone spécifiquement dédiée au festival. Quels sont vos autres champs d’intervention musicaux ? Les quatre caisses régionales du Crédit Agricole en Bretagne organisent le tremplin musical Label Mozaïc en lien avec le Centre régional information jeunesse (CRIJ). Quatre groupes costarmoricains ont été présélectionnés. La finale aura lieu à Rennes le 23 mai prochain. Nous entretenons également des liens étroits avec Rock’n Toques, Cité Rap, la MJC du Plateau... et réfléchissons à un projet de partenariat avec la Citrouille concernant les tremplins Riboul. • “Solidarité entre les acteurs” Toute une émulation qui naît de l’entraide. “Il y a une solidarité entre les acteurs. Un groupe de gosses qui veut commencer à faire de la musique ici le fera sans problème”, se félicite Alban. Non pas qu’il se voit comme un pivot, mais comme “un entremetteur”. “La scène est petite. Tout le monde se file un coup de main, ça donne des idées. On crée des choses ensemble”. Par exemple, Tous à l’asso en avril 2011, organisé par des acteurs locaux (Le Disquaire, Diwan, la Contremarche…) avec des artistes locaux (Julien Tiné, Rafale…). “L’idée, c’est de faire venir 1000 personnes sans rien demander à personne. On n’a plus beaucoup de subventions, ça nous force à être autonomes et à fonctionner avec le système D”. Un mal pour un bien finalement, car la scène briochine est bien visible. Même s'il y a un côté à améliorer. “Il y a peu de bars rock à Saint-Brieuc, qui permettent d’accueillir un groupe dans de bonnes conditions”. Un constat récurrent chez les amateurs de rock qui déplorent aussi la fermeture très tôt des bars, “même pendant Art Rock”. Un motif d’espoir ? “Les caves bretonnes sortent de travaux et devraient proposer un bel espace pour la musique”. Une arrivée qui devrait encore booster la scène locale. • Y ALLER Lignes : Toutes EN TUB Arrêt : Gare Urbaine Plus d'infos www.ca-cotesdarmor.fr www.breizh-banque.com Y ALLER Ligne 90 EN TUB Arrêt : Crédit Agricole en marge, des CD, des BD, des livres et des tee-shirts, mais surtout, une véritable expertise musicale sur la scène locale. “Il y a plein de groupes au niveau local, même si certains préfèrent se revendiquer de Rennes”. Visibilité oblige. Il y a évidemment Yelle, la locomotive, mais aussi des “groupes comme Bumpkin Island, The 1969 Club (voir article page 21, Ndlr), Rafale, les Wankin Noodles”… Alban Fontenay, propriétaire du Dandy rock. Dandy Rock. 21 Place Duguesclin à Saint-Brieuc. 02 96 61 00 95 Les dates Art Rock chez Dandy : Le vendredi 17 mai, de 15h à 18h : Roll’it, The Craftmen Club. Le samedi 18 mai : Thomas Howard Memorial, Totoro, Gilles Le Guen. Le dimanche 19 mai : Bumpkin Island et… une “surprise” Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook facebook.com/saintbrieucagglo Dossier Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac Musiques actuelles 24 25 Clap de début Le prix d’un concert Priz’unic The Claspers signifie Ptérygopodes en français. Le nom d’une nageoire chez les requins. Si ce groupe de jeunes lycéens semble inoffensif, il commence sérieusement à se faire connaître dans les eaux de l’Agglo. Trois questions à Clémentin, membre du groupe. Passerelle Sandwich sur le pont Loin de l’image élitiste des Scènes nationales, La Passerelle est largement ouverte sur les musiques actuelles et la scène locale, via des concerts accessibles, autant au niveau du prix que de la programmation. Le Disquaire Passeur de passion Depuis 2006, il rythme le tempo de la scène underground dans l’Agglo. Rencontre avec Gilles Ollivier. Bien plus qu’un disquaire. Comment sont nés The Claspers ? Martin, Nathan et moi, jouions ensemble au collège. Ça faisait longtemps que nous voulions sortir un EP. Le groupe a réellement vu le jour fin août 2012 avec la rencontre d'Adrien. Dès le début notre objectif était clair : enregistrer pour jouer sur scène. Une fois les CDs arrivés et notre setlist finalisée, un showcase a été organisé à Sainte-Cécile et on a donné notre premier concert au O'Kenny. Dossier Musiques actuelles Comment est né le Disquaire ? Nous sommes arrivés en 2006. Il y avait un manque de disquaires dans le centre. Nous avons fondé le disquaire à trois. > Mardi. L’heure du déjeuner. Des dizaines de "seniors" ont déjà investi les tables et les chaises du Forum de la Passerelle. Les enfants arrivent en groupe, avec leur école. Les actifs, armés d’un sandwich, cherchent tant bien que mal, une place libre dans la "fosse". Pour les retardataires, le concert, ce sera assis sur les marches ou debout. Qu’importe. Ce qui compte, lors de ces concerts sandwich, c’est avant tout la musique et la convivialité. Perrine, une étudiante de 21 ans l’assure : “dès que la Passerelle organise un concert sandwich, on y va entre copines. Ça permet de nous ouvrir à différents genres musicaux”. Aujourd’hui, place au rock progressif, avec le collectif Elephant walk. Influencé par Genesis ou Pink Floyd, les cinq musiciens font vibrer les oreilles du public et friser la salade de leurs sandwichs. “L’élitisme, une injure” “Le but est de capter tous les publics”, explique Alex Broutard, le directeur de la Passerelle. Au-delà de la programmation habituelle de la salle de spectacle - qui sévit autant dans la musique que la danse, mais surtout le théâtre - ces > The Claspers 5€ rencontres gratuites permettent d’amener tous les publics sur une scène nationale. “Nous avons aussi les concerts Priz’unic, deux fois par an, ajoute Alex Broutard. De grands noms ont été découverts lors de ces soirées”. Exemple, Coup 2 Cross, désormais plus connu sous le nom de C2C. A 5€ la soirée, les jeunes et moins jeunes s’y pressent. La présence régulière de Julien Tiné (voir ailleurs) aux manettes du bar atteste aussi de cette ouverture. Il était donc naturel qu’Art Rock investisse le Forum de la Passerelle. “Normal, ils sont nés chez nous en quelques sortes”, sourit Alex Broutard. Différentes manières pour la Passerelle, de passer entre les gouttes de l’élitisme, qui caractérise souvent les Scènes nationales. Un mot qu’Alex Broutard déteste : “la notion d’élitisme, c’est une injure, un préjugé. Tout demande un effort. Le sport en est un. Tout comme la vie”. • Plus d’infos www.lapasserelle.info Comment expliquez-vous votre succès dans un secteur moribond, surtout en 2006 ? Dès le départ, on a voulu être en prise avec la scène locale : les groupes, les assos, les festivals… Un simple disquaire qui vend juste des disques ne peut survivre. Nous animons la scène locale grâce à des showcases, à des partenariats avec des festivals, des expos… Nous suggérons aussi des artistes dans le cadre de programmations. Il faut bénéficier du soutien de la scène et l’animer. Qu’apportez-vous de plus aux clients que la grande distri ? Aux visiteurs, nous faisons découvrir des groupes locaux, on propose des choses différentes. On essaye de donner de l’élan aux sorties plus confidentielles. Je ne vends pas certains disques trop "markettés". Quels acteurs vous ont aidé au niveau local ? Le Koyote nous a prêté ses locaux pour tourner notre premier clip, réalisé par Alexandre Beurrier. Sainte-Cécile où nous avons fait notre showcase. Nous avons aussi rencontré Julien Pion, d'Itinéraire Bis, qui nous a guidé dans nos diverses interrogations et nos premiers pas vers les concerts. Les radios locales comme Radio Activ ou Cob FM nous ont accueillis pour nos premiers passages radio. Pour nos visuels nous avons reçu l'aide de Hulyss Bowman. Mais c'est aussi grâce à l'aide de nos parents que le projet tiens debout. Quels sont vos projets (concerts, EP…) ? On sera le 7 mai à Saint-Gilles du Méné et le 7 juin lors de Bars'n'Saint-Brieuc à la Citrouille. D'autres dates sont à venir très prochainement. Côté EP, on prépare quelque chose d'exceptionnel, un ovni. En tous cas, on y travaille dur. Par ailleurs, notre EP "Perturbation" Radio Plus d'infos Le Disquaire. 22 rue du Général Leclerc à Saint-Brieuc. 02 96 68 67 26 Plus d'infos www.theclaspers.com 101.9, les ondes actives les artistes qui passent au forum ; la scène locale particulièrement”. Il est loin le temps de la petite radio qui émettait trois mois par an, de 1997 à 2006. Depuis son entrée dans le réseau Férarock, la radio s’est inscrite durablement sur la scène locale, mais pas seulement. Au-delà des partenariats avec les événements musicaux du coin, la radio participe aux sélections des différents tremplins, tels que Buzz booster. Ils ont ainsi retenu Lenny, un jeune rappeur briochin parti en finale à Marseille. Idem pour les Jeunes Charrues, qui verront notamment la présence des 1969 Club (voir page 21). Comment vous rattachez-vous aux grosses "machines" du type Art Rock ou la Citrouille ? Je les relaye du mieux possible. Nous avons à la fois de la billetterie, des ventes d’albums des groupes en concert, et ce quelle que soit la salle dans l’Agglo. Pour Art Rock, nous prévoyons une programmation spéciale et gratuite, la journée. Une expo de sérigraphie va également permettre de découvrir la programmation de manière décalée. 1969 Club, entre autres, sera en showcase chez le Disquaire avant leur concert au Forum de La Passerelle est disponible à Sainte-Cécile (SaintBrieuc), Imagine (Langueux) et dans les Leclerc (Plérin, Ploufragan, Lamballe). Les grafs sur la façade de Radio Activ’ ne permettent pas le doute. Ici, la liberté de ton et l’indépendance jouent à domicile. Normal pour une radio appartenant depuis 2007 à Férarock, un réseau de 25 radios libres en France. “Si on passait du David Guetta, on n’y serait pas”, prévient d’emblée Pierre D’Avancy, le coordinateur d’antenne. Une indépendance vis-à-vis des majors donc, mais surtout une prise totale avec la scène locale. “On est sur plein de festivals en dehors de l’Agglo, mais aussi dans l’Agglo : Complét’Mandingue, Cité Rap et Art rock”. Surtout Art Rock où la radio tient tous les ans une émission dans la cour du musée. “L’an dernier, on a interviewé notamment Shaka Ponk, Brigitte ou encore C2C, se félicite Pierre. Mais notre créneau, c’est surtout Cohésion sociale Signe de la vitalité de la radio, le dernier sondage Médiamétrie évoquait 5 000 auditeurs par jour sur le Pays de Saint-Brieuc et 18 000 par semaine. En attendant les nouveaux chiffres qui vont bientôt sortir. Aux Vieilles Charrues, Radio Activ’ est même solidement installée. “Pourtant, c’est très difficile d’avoir des accréditations pour ce festival désormais”, souligne Pierre D’Avancy. Avec trois salariés et une cinquantaine d’animateurs bénévoles, la radio est devenue incontournable sur le Pays de Saint-Brieuc. Au-delà de la musique, elle a un véritable rôle de cohésion sociale. “Nous animons par exemple une émission sur l’emploi en partenariat avec la Maison de l’Emploi et l’Agglo”, illustre Pierre. Pas de doute, le 101.9 s’active sur tous les fronts. • Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook Y ALLER Ligne D EN TUB Arrêt : Langueux Stade facebook.com/saintbrieucagglo Dossier Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac Musiques actuelles 26 27 Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac ARTS Le 18 mai Nuit des musées Briqueterie Langueux - 02 96 63 36 66 LOISIRS Le 26 mai Barba Party Patinoire Langueux - 02 96 33 03 08 LOISIRS Le 2 juin Dans 22, danses bretonnes Hermione Saint-Brieuc - 02 96 78 12 72 LOISIRS Le 31 mai Spectacles de rue Bleu Pluriel Trégueux - 02 96 71 31 20 LOISIRS Le 9 juin Brocante sur le port Le Légué Plérin - 06 26 34 41 90 Briqueterie Sport Hippodrome Pour vibrer… Mario, an torero e votoù basket Galop de printemps Du 27 mai au 14 juin, sur l’Agglo de SaintBrieuc, vibrera l’énergie du plasticien sonore et ingénieur du son Hugues Germain. Formé à l’école supérieure d’arts de Brest, cet artiste sera en résidence à la Briqueterie pour réaliser, entre autres, des cylindres vibrants en acier en s’inspirant des machines industrielles de l’ancienne usine. Il recréera, grâce au son émis par le métal en vibration, une nouvelle énergie... Les Cylindres vibrants : une installation à la fois sonore, visuelle et tactile. N’eo ket ken kriz ar c’horrida e Langaeg hag e Bro-Spagn pe er c’hreisteiz, pell ac’hane. Amañ ne vez ket skuilhet gwad, hektolitradoù c’hwez ha… c’hoarzhadennoù ne lavaromp ket. Evel ma lavar Super Mario : “A-raok e vouge ar varatonerien gant ar boan, bremañ e reont gant ar c’hoarzh”. A-benn an 22 a viz Even ec’h ay kantadoù a rederien, evel bep bloaz, da c’haloupat war hentoù ar bae. Hag e-kreiz ar jeu emañ Super Mario, e-mesk ar re gentañ bepred, daoust d’e varc’h-houarn. Ne vank dezhañ nemet e gamarad Luigi. D’ar re a zo sot gant ar plomer bihan da c’hoari ivez ! Maison de la Baie Rallye entre terre et mer Ce n'est pas le Paris Dakar. Il n’y a pas de grosses voitures, mais des petites et des grandes pointures… de chaussures. Pour émailler cette balade qui prend le nom de rallye, des énigmes au cœur d’un véritable jeu de piste. Questions, orientations, memory, petits défis… Briqueterie Ressentir l’énergie des lieux Jérusalem, le Taj Mahal, Machu Picchu… Il y a des lieux qui sont de véritables boules d’énergie. L’exposition "Contact", qui se déroulera du 15 juin au 10 novembre à la Briqueterie, envisage de faire ressentir la même chose avec ce qui est aussi, toute proportion gardée, un lieu de mémoire. "Contact" pro- pose une expérience immersive et émotionnelle qui mettra le visiteur en rapport avec l’histoire du lieu. Il sera alors en mesure de capter l’énergie ambiante. Installations interactives, sonores et vidéo, toute l’énergie de la Briqueterie va vibrer en vous. Plus d’infos www.saintbrieuc-agglo.fr Y ALLER Ligne 50 EN TUB Arrêt : Boutdeville Danse Hip Hop show chaud Avec plus de 2 500 spectateurs depuis 5 ans et une programmation artistique de qualité, l’UnVsti Event est marqué au fer rouge chez les amateurs de cultures urbaines dans l’Agglo. Grâce à UnVsti Event, le territoire est désormais un pôle important de la culture hip-hop. Ce festival regroupe chaque année les 48 meilleurs danseurs français, mais aussi d’Europe (Belgique, Pays Bas, Allemagne), et du monde (USA, Corée, Maroc) et propose diverses animations : Stages Hiphop, Jam Graff, DJ, etc. Le samedi 29 juin 2013 à 20h Salle Steredenn à Saint-Brieuc. Agenda Rallye nature le 9 juin à 10h à la Maison de la Baie Inscription des équipes obligatoire avant le vendredi 24 mai Vous avez toujours rêvé d’exposer comme un vrai artiste ? Avis aux sculpteurs du dimanche. Tout le monde peut relever le défi : fabriquer des bestioles extraordinaires à partir de matériaux de récupération. A vous d’être créatif et d’inventer votre propre animal, en redécouvrant les matières, en cherchant des formes et en trouvant des noms délirants et humoristiques. Le concours est ouvert à tous, avec cinq catégories. Les œuvres choisies seront exposées pendant toute la durée de l’exposition Duo de bestioles, du 7 octobre au 1er décembre. Plus d’infos Plus d’infos www.saintbrieuc-agglo.fr Renseignements et modalités sur : www.saintbrieuc-agglo.fr Y ALLER Ligne 60 EN TUB Arrêt : Hillion Centre Y ALLER Ligne B EN TUB Arrêt : Equinoxe Terra/Angleterre, qui a gagné le baby battle l'an dernier au Unvsti Event 2012, sera encore présente pour cette édition 2013. Un concours tout bête Ce jeu s’adresse à tous les publics et permet de faire découvrir la presqu’île d’Hillion sous un angle ludique. A la fin du parcours, vers 13h, la Maison de la Baie offre l’apéro et un pique-nique sur le site. L’après-midi, tout le site est accessible gratuitement. Le 9 mai, l’Hippodrome fait sa fête des courses. L’occasion de découvrir ce milieu particulier. Des animations gratuites seront également accessibles pour les plus jeunes : structures gonflables, poneys, manège, maquillage, jeux de bois géants… Le 9 juin, l’hippodrome accueille la 4ème édition du Pied à l’Etrier. Ce concours de spectacles équestres allie prouesses techniques, communion entre l’homme et le cheval et recherche artistique. Les 3 ingrédients du succès pour cet événement devenu incontournable. > Plus d’infos www.saintbrieuc-agglo.fr Evit gouzout hiroc’h www.corrida-langueux.com Maison de la Baie > SPORT Du 31 mai au 2 juin Coupe de France des régions de football Centre technique Henri Guérin Ploufragan - www.cdsa22.com Agenda 28 Football gaélique Bol d’Eire dans le foot Foot gaélique. Derrière cette appellation qui fleure bon la Guiness et la sueur, se cache pourtant un sport tactique et peu violent. Moins en tout cas que le foot et surtout le rugby, dont il s’inspire. C’est le sport numéro 1 en Irlande. Le Centre Henri Guérin accueille, le 15 juin, les finales des championnats de France. Une quinzaine d’équipes seront présentes (Saint-Brieuc, Niort, Paris… ainsi que les îles anglo-normandes de Jersey et Guernesey) et plus de 200 joueurs et joueuses. Les 10 clubs bretons représentent 50% des clubs français. Plus d’infos footballgaelique-finales2013.fr Y ALLER Ligne C EN TUB Arrêt : Aldo Moro Juno Bravo Bannoù treset Bois Armez “Lagadennoù da chakat” gant o femp bloaz Diskouezadegoù, emgavioù, frikoioù, diduamantoù, kejañ gant an aozerien, stalioù levrioù kozh, atalieroù, taolioù arz hag abadennoù gant ar c’henstrollad Rock ’n Toques, marc’had an traoù lipous… D’al lennerien B.T. ha d’ar begoù lipous da vezañ prest ! Ar bloaz-mañ e vo dalc’het ar bempvet festival "Lagadennoù da chakat" a-benn an 8 hag an 9 a viz Even er C’harrez Rosengart. War-lerc’h Rock ’n Tokoù da-geñver Art Rock, setu un digarez a-feson da gaout leizh ho taoulagad hag ho kenoù ! Version française disponible sur www.saintbrieuc-agglo.fr Marionnettes, cirque, sculpture, chansons, contes, jeux, expos… Le Juno Bravo va décliner le bois à toutes les sauces les 25 et 26 mai sur le quai Armez, dans le cadre de la fête de la Bretagne. Ce festival "Bois festival" fait écho à la vocation initiale de Juno Bravo, qui accueille sur son Bat’O Scène, en été, le musée du jouet en bois. Evit gouzout hiroc’h Plus d'infos www.bullesacroquer.net Y ALLER Lignes 20 - 30 EN TUB Arrêt : Pont de Pierre www.junobravo.com Y ALLER Lignes 20 - 30 EN TUB Arrêt : Résistance - Beaumont Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook facebook.com/saintbrieucagglo 29 30 Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac Michel HINAULT pour le groupe des élus socialistes et apparentés Jean-Guy LE BÈRE Pour le groupe des élus communistes Groupe de la minorité Groupe de la majorité La mutualisation des services : un enjeu de service public A propos de la mutualisation... Stop aux grandes surfaces commerciales Transports urbains : pour un service public de qualité et de proximité La mutualisation entre les services des quatorze communes et ceux de la communauté d’Agglomération est un objectif inscrit dès le départ dans le projet de territoire adopté à l’unanimité en février 2009. L'Agglomération et les 14 communes travaillent en ce moment à la mutualisation des moyens et des compétences sur un certain nombre de domaines. La démarche initiée se fait dans le cadre d'une coopération entre les collectivités, les services et les élus. L’hypothèse de la venue de l’enseigne Auchan sur le secteur des Plaines villes à l’Ouest de Saint-Brieuc relance le débat sur les équilibres commerciaux de notre agglomération. Si l’aménagement équilibré et harmonieux de ce futur quartier nécessite des commerces et services de proximité, rien ne justifie une nouvelle grande surface alimentaire avec sa galerie commerciale. Les transports urbains relèvent d'une compétence historique essentielle de l'intercommunalité, au point sans doute d'être l'élément fondateur de la coopération intercommunale dans l'agglomération briochine. La mutualisation n’est pas un transfert de compétences des communes vers l’Agglomération comme cela a été le cas pour l’eau et l’assainissement par exemple. Expression politique Marie-Claire DIOURON Vice-présidente de l'Agglomération 1ère adjointe au Maire de Saint-Brieuc Robert PÉDRON Pour le groupe des élus UDB - Les Verts Divers Gauche La mutualisation n’est pas non plus la centralisation de personnels en un seul lieu ou encore une concentration unique des pouvoirs. Elle permet de renforcer l’efficacité de nos services en les décloisonnant, d’instaurer une transversalité permettant d’affecter les besoins humains là où ils sont les plus nécessaires. Cette démarche n’est pas nouvelle ou propre à notre territoire mais elle est unique en France pour le moment, par sa dimension. En effet, dans de nombreux endroits, des mutualisations ont été mises en place par la fusion des services de la ville centre avec ceux de l’intercommunalité. Ici, nous visons à la mutualisation entre toutes les communes et l’Agglomération. Nous avançons donc à quinze. Car les élus peuvent prendre les décisions mais elles resteraient lettres mortes sans l’engagement des services à leur côté. C’est toute notre originalité. Elle traduit notre volonté constante de concertation et de co-construction avec l’ensemble des élus et, dans le cas présent, avec également les agents de nos communes avec le souci de leurs conditions de travail. Cela repose sur des valeurs de transparence et de confiance dans les échanges, de solidarité territoriale, de partage dans la recherche des solutions. Il s’agit de reconnaître et développer le savoir faire des agents et cadres, de dégager des marges de manœuvre financières par le partage des ressources, de moderniser les modes de fonctionnement. Au final, l’objectif est un service rendu à l’habitant encore plus performant et de proximité. Cela peut prendre parfois un peu plus de temps mais nous n’en doutons pas, le résultat sera à la hauteur. Les agents ne s’y trompent pas et s’investissent très activement. Notre souhait de travailler à un bien vivre ensemble sur un territoire de qualité trouve dans cette démarche une traduction essentielle. Car les élus peuvent prendre les décisions mais elles resteraient lettres mortes sans l’engagement des services à leur côté. La mutualisation est une nouvelle étape dans cette volonté d’améliorer toujours plus le service public, c’est un enjeu de long terme hors des considérations de calendriers électoraux. Les élus doivent à présent prendre les décisions nécessaires la concrétisation du mouvement démarré, toujours ensemble, dans notre précieuse originalité, à Quinze, communes et Agglomération. • Cette démarche de mutualisation peut avoir comme objectif de mettre librement en commun des services afin de mieux rendre le service public à la population, d'en améliorer la qualité voire d'en permettre l'accès à un plus grand nombre. Mais en ces temps d'austérité budgétaire, l'on peut également … de la notion de coopération à celle d'intégration... craindre que cela ne soit pas ce souci qui prime. Certains peuvent y voir un moyen d'“optimiser les dépenses publiques en mettant en place une logistique commune” et n'y voir que ce seul objectif. Cette vision aurait pour conséquence une perte de savoir-faire, de compétences dans nos communes, Elle viderait nos communes de leur "substance" et éloignerait alors les citoyens des lieux de décision. Dans le projet de "décentralisation" dit "Acte III" en débat actuellement, la question de la mutualisation est abordée dans la partie traitant du bloc communal et de la coopération intercommunale. C'est malheureusement la deuxième logique qui prévaut et qui va jusqu'à interdire la mutualisation. On y passe donc de la notion de coopération à celle d'intégration. Nous sommes, si le texte devait en rester en l'état, devant une chronique de la mort des communes annoncée... Sur une question d'une telle importance, à un moment où la question de la démocratie, celle de la transparence sont en débat dans le pays, les élus et les citoyens ne peuvent être tenus à l'écart de tels enjeux. • Le Pays de Saint-Brieuc est déjà très largement doté en grandes et moyennes surfaces commerciales, la densité est très largement supérieure à la moyenne française. Les conséquences sont connues : fragilité du commerce dans le centre ville de SaintBrieuc, comme dans les centres villes des autres communes. Le développement de … il y a urgence à prendre des mesures. Au fil du temps, le territoire desservi, le mode de gestion du service, les besoins et les moyens destinés à y répondre ont évolué mais cette compétence a toujours été considérée et ce - à juste titre - comme une priorité. Dans cet esprit, les transports urbains doivent s'inscrire dans une stratégie performante et cohérente de développement de la fréquentation, qui prenne en compte l'exigence de qualité du service et la dimension de proximité. Si l’on veut préserver et renforcer l’attractivité des centres villes et des quartiers et y maintenir des commerces et des services de proximité, il y a urgence à prendre des mesures. Deux sont primordiales : la première est de stopper l’implantation de toute nouvelle grande surface commerciale. La seconde est de ne pas ouvrir de nouvelles zones commerciales en périphérie des communes. Le SCOT, schéma de cohérence et d’organisation du territoire, en cours de révision, doit fixer les règles. Sans cela, les opérations d’animations commerciales, le nécessaire soutien à l’artisanat, à la valorisation des produits locaux, aux circuits courts… feront figure de cataplasme sur une jambe de bois ! • Ces instances de concertation examineraient régulièrement les propositions liées à la gestion et à l'évolution du service, et ainsi permettraient de répondre avec pertinence et consensus aux réels enjeux de qualité du service rendu. Cette nécessité de dialogue doit naturellement s'illustrer tout aussi régulièrement entre l'agglomération et les communes desservies, afin d'adapter le réseau aux spécificités de chacune d'entre elles, qu'il s'agisse des demandes spécifiques de leur population res… cet enjeu concerne pective, ou des aménaaussi la qualité gements de voirie que et la préservation justifie une bonne desserte du territoire comde l'environnement… munal. Cela suppose des modalités de mise en œuvre de moyens adaptés aux besoins qui s'appuient sur une large concertation des usagers et de la population. De ce point de vue, plusieurs points doivent être abordés et soumis à discussion : zones commerciales périphériques en bordure d’axes routiers ou en entrée des villes n’a fait qu’accentuer le problème. usagers et aux élus municipaux. • la desserte de l'ensemble du territoire, des équipements publics, des établissements et sites divers fréquentés par la population, • le rythme des fréquences permettant de renforcer l'attractivité du service, • des tarifs susceptibles d'accroître la fréquentation, • des véhicules confortables et adaptés en fonction des horaires, des points de desserte et de la topographie des itinéraires, • une diversité de réponses proposées liées à la diversité des demandes formulées et recensées. L'ensemble de ces questions doit faire l'objet d'une large concertation qu'il convient de poursuivre au fil des évolutions normales pouvant intervenir sur la réalité du service. A cet égard, et à l'instar de ce qui existe pour la desserte du réseau ferroviaire régional, il est souhaitable d'encourager la création de "comités de lignes", réunissant l'ensemble des acteurs du transport urbain, associé à des représentants des Il y a donc lieu de définir la méthode et d'organiser les modalités de concertation qui puissent contribuer à la réussite collective d'un service public qui constitue un enjeu majeur de la vie quotidienne. Car cet enjeu concerne aussi la qualité et la préservation de l'environnement et constitue une réponse évidente à la lutte contre la pollution de l'air, et à la présence trop massive de la voiture sur l'espace public. C'est l'ensemble de ces données qui a justifié il y a plusieurs années la décision de réaliser la mise en œuvre d'un transport en site propre (T.E.O. - Transport Est-Ouest) qui saura répondre aux exigences d'un service moderne, pratique et accessible ; c'est aussi dans cet esprit que devront être réalisés des parkings-relais aux entrées de ville, afin de rendre plus facile l'accès du territoire, en termes de circulation et de stationnement notamment. Toutes ces considérations n'excluent pas que le service des transports publics urbains soit conçu selon une approche de gestion rigoureuse, ce qui n'est pas incompatible avec le souci de répondre le mieux possible aux préoccupations de la population désireuse de fréquenter ce mode de déplacement. Il dépend de la pertinence de ces réponses que soit inscrit durablement cet objectif parmi les enjeux d'avenir. • Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur facebook facebook.com/saintbrieucagglo 31 32 Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac Sylvain Le Lepvrier Banque d’images Ils font l'Agglo Il n’est sur l’Agglo que depuis 6 mois et il est déjà en 4e de couv du mag de l’Agglo. Bénévole sur le Festival photoreporter et photographe de la Baie, cet ex banquier explique sa mue et son attachement au territoire. Ce que Sylvain Le Lepvrier a fait, beaucoup de gens y songent, sans jamais oser franchir le pas. Balancer un CDI pépère dans une entreprise convenable, comme on s’extrait d’un canapé aussi moelleux que sclérosant, pour caresser un rêve ; celui d’être photographe indépendant. Une attitude que les gens "raisonnables" jugeront immature, mais que Sylvain, du haut de ses 42 ans, revendique et encourage. “J’ai bossé 20 ans chez BNP Paribas. J’étais responsable d’un centre d’appels de 80 personnes, commence-t-il. Je gagnais bien ma vie mais je n’en pouvais plus de la banque”. Et c’est un divorce qui a tout précipité. Avec sa barbe de plusieurs jours, ses lunettes un peu "bobos", son ton détendu et ses réflexions aussi désabusées que lucides, on se dit que l’habit de l’artiste lui va beaucoup mieux que le costard du banquier. Ironie du sort ou signe du destin, c’est au Crédit agricole que le (toujours jeune) homme a été affecté en tant que bénévole au festival Photoreporter. “Six mois après, je retournais en banque, mais de l’autre côté de la barrière”, plaisantet-il. Du côté de Sonia Naudy et Franck Vogel, qui y exposaient. Il accueille les gens, mais on lui demande parfois des conseils sur la photo. Après une formation aux Gobelins et surtout, un regard photographique unique, Sylvain est dans son élément. “Ça ne fait pourtant que deux ans que je fais de la photo”, rappelle-t-il. “J’ai reçu un bridge en cadeau pour mes 40 ans et ça a été la révélation. J’ai commencé avec des photos de concerts, backstage”. Publication dans Polka magazine Son âme d’artiste, il la cultivait déjà depuis plusieurs années. “J’ai été parolier pour une chanteuse à Paris. Je sortais beaucoup, j’habitais Pigalle. Mais j’étais frustré car je n’étais pas sur scène. Je n’écrivais que les paroles”, ajoute celui dont les textes ont notamment été entendus à la Boule noire, la célèbre salle du 18e. Une boule noire, qui préfigure la boule de cristal à laquelle Sylvain semble croire. “Je suis cartésien, mais je crois aux signes, comme au destin. Je suis arrivé à Saint-Brieuc le jour d’ouverture du Festival photoreporter”. Tout sauf un hasard, selon le photographe. “Je revenais aussi chez moi. Mes racines sont dans le département, ma mère y vit toujours. J’ai suivi ma compagne qui était mutée en Bretagne”. Ici, il a retrouvé une lumière unique. “Tout le monde parle de la côte de granit rose ou du cap Fréhel. Moi, je trouve que le fond de baie est encore plus magique. La lumière est changeante. Le paysage fascinant”. Un sujet d’inspiration inépuisable. “Les photos de paysage m'ennuient. Mon but, c’est de les approcher différemment”. A regarder son portfolio, nul doute qu’il y parvient. Il a même gagné un concours photo organisé et publié par le célèbre Polka magazine, dont le directeur est Alain Genestar, jury pour le Festival. “C’était la reconnaissance de mon travail par la profession. J’en ai pleuré”. Une confession qui illustre toute la fragilité d’un homme trop sensible pour être banquier. Et qui a eu la force de (re)naître à l’âge de 40 ans comme pour dire qu’il n’est jamais trop tard pour devenir grand. •