Les Musicals ont leur festival, leur site Internet, il leur - Accueil
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Edito Il y a encore une dizaine d’années, le théâtre musical - dans un registre léger - avait presque totalement déserté les scènes de notre capitale. Son retour a été fulgurant et en dix ans, toute une génération d’artistes d’un très haut niveau est née. Paris fut le berceau du théâtre musical léger. Il eut, au cours des siècles, des hauts et des bas et plus d’une fois, au cours de sa tumultueuse histoire, on l’a déclaré moribond. Pourtant, à chaque fois, il a su évoluer, se renouveler et se mettre au goût du jour, pour se relever avec encore plus de vigueur. Son dernier effondrement avait eu lieu au cours des années 1970. Malgré l’augmentation devenue exorbitante des coûts de production, on avait alors tenté de préserver l’opérette, en la montant (trop souvent) à l’économie et des productions de qualité médiocre avaient alors proliféré. Devenue ainsi synonyme de spectacle ’’ringard’’ ou vieillot, elle s’effondra, entraînant dans sa chute la comédie musicale qui finit par renaître, tel Le Phénix, au milieu des années 1990. Les Musicals ont leur festival, leur site Internet, il leur manquait un magazine. C’est chose faite désormais avec MUSICALS MAGAZINE. Ce nouvel outil tentera de montrer au grand public, tout au long de l’année, la richesse et la qualité des musicals produits en France. Sous cette terminologie encore rare dans notre pays, sont regroupés la comédie musicale (musical comedy), le spectacle de théâtre musical (musical theatre), le spectacle musical (musical show), l’opérette et le film musical (musical film). Certes, l’introduction d’un nouveau vocable n’est jamais simple, mais il facilite la compréhension d’un art qui porte un nom quasi identique en anglais, en allemand, en italien et en espagnol. L’intérêt grandissant du public pour ce genre mérite qu’on y consacre un magazine où l’actualité côtoie les dossiers de fond, les critiques, les annonces de spectacle et les stars, celles et ceux qui progressent dans l’ombre. Cette aventure qui commence n’aurait jamais vu le jour sans l’engagement indéfectible de Bernard Gray, de Jenny Krieff et de l’équipe du festival Les Musicals qui prépare la troisième édition à Béziers du 22 au 25 février 2007, puis une édition grand public à Paris du 21 juin au 14 juillet 2007. MUSICALS MAGAZINE vous donne d’ores et déjà rendez-vous en juin pour son numéro d’été et vous souhaite d’ici là, une bonne lecture. Matthieu Gallou Directeur de la Publication Au cours de ces vingt années de traversée du désert, seul, un magazine trimestriel : ’’Opérette’’ (créé en 1971 et qui deviendra en 1991 : ’’Opérette – Théâtre Musical’’), a soutenu le genre contre vents et marées. Avec l’arrivée d’Internet, le site ’’Regard en Coulisse’’ l’a rejoint et ils sont désormais devenus tous deux, une formidable source documentaire et d’information en matière de spectacles musicaux et, je tenais ici, à leur rendre hommage(1). D’autres nombreux sites sont venus depuis les rejoindre sur la toile, mais la nécessité d’un tel magazine - gratuit - devenait également indispensable pour assurer la promotion d’un genre qui n’est encore que très modestement relayé par les gros médias. Pour ce premier numéro, je me retrouve promu ’’rédacteur en chef’’, au bénéfice de l’âge. Titre démesuré car je n’ai fait que canaliser la jeune équipe qui s’est alors rapidement constituée, en laissant ’’carte blanche’’ à chacun de ses rédacteurs. Cela vous permettra, au fil de leurs articles, d’y trouver la plus totale diversité de tons, de styles … et de sujets… exclusivement consacrés au ’’musical’’. Bernard Gray Rédacteur en chef (1) Site de la revue ’’Opérette - Théâtre Musical ’’ : http://perso.orange.fr/anao Site ’’Regard en coulisse’’ : http://www.regardencoulisse.com N°1 sommaire 4 CIné-musicals High School Musical - Cheetah Girls Dreamgirls - La Môme - Foon DVD EXPRESS 6 COUP DE PROJECTEUR à la recherche de Joséphine 9 COCOACH MINUTE 10 Côté cour - côté jardin Panique à bord - Le Roi Lion L’Histoire de Sally Mac Laureen - L’Opéra de Sarah 11 événement L’Autre histoire de Babel 12 PLEINS FEUX SUR Lambert Wilson Candide au Châtelet 16 NOUS AVONS VU Shoubidoo - à Voix et à vapeur - épouse-moi ! Cabaret - Souingue souingue - Mon alter Hugo Adam, le sans-logis de la logique - Lucienne et les garçons Le Cabaret des hommes perdus - Les Années St-Germain 20 BROADWAY - HOLLYWOOD The Rocky Horror (Picture) Show 24 Rencontre avec Olivier Séverin 25 coup de projecteur Les Dindes galantes 26 AGENDA La Valse des pingouins - Un et un Feydeau L’Opéra thérapeutique - Les Brigands Jeffrey - Signé Venus 28 DEMANDEZ LE PROGRAMME ! Les Musicals de Béziers 2007 MUSICALS MAGAZINE est édité par MAGLOO Productions - 14, rue Cavé 75018 Paris - N° 1 - Printemps 2007 - Tirage : 10 000 exemplaires - Directeur de la publication : Matthieu Gallou - Rédacteur en chef : Bernard Gray - Rédacteurs : Barbara Coulon (B.C.) - Suzia Denys (S.D.) - Magali Dieux (M.D.) - Nicolas Engel (N.E.) - Dorothée Gallou (D.G.) - Bernard Gray (B.G.) - Jenny Krieff (J.K.) – Deborah Pierre-Bloch (D.PB.) - Secrétaire de rédaction : Hélène Milon - Conception graphique et mise en page : Jenny Krieff - Crédits photographique : Disney (High School Musical, Cheetah Girls) - TFM distribution (La Môme) - Jenny Krieff (L’autre histoire de Babel), Marie-Noëlle Robert (Candide) - Marthe Lemelle (Souingue Souingue) - Sylvie Lalanne, Yann Philippe, Annemiek Veldman (Les Dindes galantes) - Franchella/Stoflet (Signé Venus) - Crédits photographique du programme des Musicals© : Sébastien Cirade (Duel) - Annemiek Veldman (Les Dindes Galantes) - Stage Entertainment France / Sébastien Mathé (Claire Pérot) - Olivier Vadrot (Alyssa Landry) - Chantal Depagne (Sinan Bertrand) - Stage Entertainment France / Philippe Wojazer (Fabian Richard) - Jean-Bernard Susperregui (Trophée) - Illustration Alfrédo Lopez - Responsable multimédia : Victor ZamoulinePrescott - Iconographie Fany Dias - Impression : PRINTALL, Lettonie - Rédaction : [email protected] - Publicité, partenariat : [email protected] - Site Internet : www.lesmusicals.com - Aucun texte ou illustration ne peut être reproduit sans l’autorisation de l’éditeur. Merci. - LES MUSICALS® est une marque déposée. ... en couverture Rencontre avec Lambert WILSON En quelques questions et autant de réponses formulées par sa voix suave, Lambert Wilson nous livre sa vision du musical et nous fait partager son admiration pour Stephen Sondheim. Quel musical a marqué votre enfance ? A la maison, nous écoutions en boucle West Side Story (L. Bernstein, A. Laurents). Comme je m’étais imaginé et représenté les personnages, j’ai été presque déçu lorsque j’ai vu le film. Mais c’est un autre musical, Side by side by Sondheim, qui m’a révélé la puissance de l’équilibre idéal entre le théâtre et la musique. J’avais 18 ans. Les trois années passées au Drama Center à Londres m’ont convaincues que le chant faisait partie des qualités d’un interprète. En France, il y a une scission entre les comédiens et les chanteurs, ce qui est presque impensable aux états-Unis ou en Angleterre. Heureusement, cela commence à changer et je n’ai enfin plus à me justifier d’être comédien ET chanteur. Quel est le dernier musical que vous ayez vu ? Je vois beaucoup de spectacles et de tous genres. Mais un musical… C’était il y a longtemps… Et j’avoue que je ne me souviens même plus lequel c’était ! Par contre, je m’en veux d’avoir raté la reprise de Company (S. Sondheim, G. Furth) à Broadway l’an passé. Quel style de musical inspire ? Je suis très exigeant et cela est du, justement, à la spécificité des musicals qui savent mélanger livret, lyrics, musique et danse. Je fuis ceux qui ne me semblent pas équilibrés ou dont l’un des’’ ingrédients’’ n’est pas à la hauteur des autres. J’aime les musicals dont thème est original ou profond. C’est pourquoi je suis un fan absolu des oeuvres de Sondheim. Pour n’en citer que quelques unes : Assassins (livret de J. Weidman) met en scène de façon très décalée les assassins de présidents américains, Into the Woods (livret de J. Lapine) explore les contes pour enfants avec beaucoup d’humour en s’inspirant des ouvrages du psychanalyste américain Bettelheim, et encore, A Little night music (livret de H. Wheeler) dont le thème des amours croisées est abordé avec beaucoup de finesse. Que pensez - vous de l ’ évolution du musical en F rance ? Le genre semble être mieux accepté et reconnu ces dernières années après avoir été longtemps ringardisé. Aux états-Unis et en Angleterre, l’opérette a évolué vers le style musical que l’on connaît actuellement et ce dernier est plébiscité par le public, tout comme en Espagne, en Allemagne, aux PaysBas… En France, le musical ’’moderne ’’ de qualité commence enfin à prendre ses marques et à (re)conquérir le public. Les succès récents du Chanteur de Mexico et de Candide le montrent bien. J’en profite pour féliciter Jean-Luc Choplin, le nouveau directeur du Théâtre du Châtelet, qui a su prendre le risque de les programmer. J’espère que cette initiative incitera d’autres salles françaises, publiques et privées. Encore faut-il qu’elles en aient les moyens. Peut-être aussi, y a-t-il un esprit ’’rebelle’’ du public français qui se méfie de l’influence américaine. Et pourtant, même le thème historique des Misérables (A. Boublil, C.M. Schönberg) n’a pas trouvé son public il y a 20 ans alors qu’il connait depuis des années un grand succès Outremanche. Il y aurait peut-être un créneau à développer pour des œuvres plus intimistes, qui nécessitent moins de moyens et d’interprètes sur scène. The Little shop of horrors qui a marché en France en est un bon exemple. Pensez-vous que le festival des M usicals ou que l ’ implantation de S tage E ntertainment * puissent contribuer au renouveau du musical en F rance ? Oui, s’ils permettent de mettre en valeur des musicals de bonne qualité. Les spectateurs, avec ces cautions, seront peut-être au rendez-vous. Encore que Stage Entertainment est une machine bien huilée et pourrait fausser la donne au détriment d’autres salles. Avez-vous des musicals en projet ? J’adorerais interpréter des musicals tels Sweeney Todd (S. Sondheim, H. Wheeler), Sunday in the park with George (S. Sondheim, J. Lapine) ou encore Carousel (R. Rodgers et O. Hammerstein). Et pourquoi pas, remonter sur les planches pour A Little night music. Mais, cette fois, pour y interpréter le rôle de Frederik Egerman, l’ancien amant de Desiree. Propos recueillis par Dorothée Gallou *Producteur en France de Cabaret et bientôt du Roi Lion. Ciné-musicals... ...Ciné-musicals FOON DREAMGIRLS Film français des Quiches (2005) Sortie DVD le 3 janvier 2007 Suite au succès de son court-métrage Grease Side Story, l’équipe des Quiches (du programme court de Canal+ Allô Quiches) a réalisé un long métrage musical sorti au cinéma en novembre 2005 dans l’indifférence générale. Profitez donc de la sortie DVD pour (re)découvrir cet étrange objet cinématographique ! High School Musical de Kenny Ortega Diffusé sur M6 en octobre 2006, High School Musical est un des musicals à succès de l’année. Ce téléfilm américain produit par Disney Channel est devenu un véritable phénomène outre Atlantique : six nominations aux Emmy Awards, une bande originale qui s’est déjà vendue à 2,7 millions de copies, deux DVD, des romans tirés du film, des sonneries de téléphone… Ces histoires d’amours et d’amitiés chantées et dansées sont pourtant des plus banales… Troy, le capitaine de l’équipe de basket-ball rencontre Gabriella, une jeune fille timide et douée en mathématiques. Se découvrant une passion commune pour le chant, ils décident de s’unir pour participer à la comédie musicale du lycée mais se heurtent aux regards de leurs camarades. On se remémore Grease, Roméo et Juliette ou encore Dirty Dancing (dont Kenny Ortega, le réalisateur avait signé les chorégraphies) mais on en regrette un peu le mordant tant l’ensemble est ici aseptisé par les studios Disney. Le public visé est celui des très jeunes adolescents. Le producteur exécutif, Bill Borden, explique d’ailleurs qu’il a voulu faire un film qui puisse être vu et revu un grand nombre de fois en famille, un film qui dégage une énergie très positive et de bonnes valeurs morales. Pari tenu ! Le film surfe d’ailleurs sur la vague Star Academy en entretenant le rêve selon lequel chacun peut réussir et devenir la nouvelle star. Au programme des mois à venir : une sortie DVD française, une suite pour l’été prochain, une adaptation scénique à Broadway… Alors prévenez vos petites sœurs : on n’a pas fini d’entendre parler de High School Musical ! Nicolas Engel www.disney.fr/DisneyChannel/originalmovies/highschoolmusical cheetah girls Elles viennent de New York et ont bien l’intention de devenir les prochaines Spice Girls ! Cheetah Girls 2, téléfilm américain diffusé sur Disney Channel, suit les péripéties de quatre adolescentes se rendant en Espagne pour participer à un Festival de Musique. En chemin, les ‘‘amigas Cheetahs’’ vont apprendre tout un tas de choses sur l’amitié, l’indépendance et la danse. Vous l’aurez compris, Kenny Ortega, le réalisateur de High School Musical remet le couvert. Avis aux amateurs ! (N.E.) Adapté d’un musical de Broadway, Dreamgirls s’inspire de l’histoire du groupe The Supremes pour relater l’évolution aux états-Unis de la musique Rn’B. Il s’agit d’un projet de longue date qui a déjà failli voir le jour à de nombreuses reprises. Il fut ainsi question de Whitney Houston, de Lauryn Hill ou encore de Kelly Price… Ce sont finalement sous les traits de Beyoncé Knowles, Jennifer Hudson et Anika Noni Rose que prend vie le groupe The Dreams. Elles sont accompagnées d’un casting masculin de premier choix réunissant Jamie Foxx, Eddie Murphy ou encore Danny Glover. écrit et réalisé par Bill Condon, le scénariste de Chicago, le film a rencontré outre Atlantique un joli succès réconciliant le public américain avec les comédies musicales (après les échecs de The Phantom of the Opera, Rent et The Producers). Espérons que les spectateurs français réserveront un accueil tout aussi chaleureux aux Dreamgirls. Verdict le 28 février 2007… (N.E.) LA MÔME PIAF édith Piaf est née dans la misère et pourtant elle deviendra l’une des plus grandes légendes universelles. La ‘‘Môme Piaf’’, comme l’avait surnommé Louis Leplée, alors directeur d’un cabaret sur les Champs-élysées, saura aussi bien lancer des modes que des carrières. Une vie marquée par une renommée extraordinaire, une succession de drames et cette force de caractère qui l’animera toute sa vie. Disparue depuis plus de 40 ans, elle renaîtra le 14 février prochain, portée par une Marion Cotillard complètement habitée par l’artiste. Elle succède ainsi à évelyne Bouix qui avait joué sa vie en 1983 dans le drame sentimental de Claude Lelouch, édith et Marcel. Le film y retraçait la passion de Piaf pour le boxeur Marcel Cerdan. De Belleville à New York, Marion Cotillard nous transporte dans le destin incroyable de cette gamine de la rue, forte et fragile, intense, dévouée à son art jusqu’à sa mort. Olivier Dahan, réalisateur des Rivières pourpres 2, signe ici l’un des films les plus attendus du moment… Autant dire qu’il ne sera pas possible de passer à côté de Piaf cette année. Tantôt incarnée par Nathalie Lhermitte, poignante dans Piaf, une vie en rose et noir de Jacques Plessis (actuellement en tournée) ou retrouvant la scène de l’Olympia en juillet prochain avec Piaf, je t’aime de Jacques Darcy, la Môme semble continuer de nous faire voir la vie en rose…. (J.K.) Sortie en salle le 14 février 2007 DVD EXPRESS Les Classiques - Cabaret (1972) - Vous avez applaudi Claire Pérot aux Folies Bergère, découvrez maintenant l’inoubliable Liza Minnelli dans le rôle qui l’a consacrée, accompagnée du saisissant Joel Grey dans le rôle d’Emcee. Vous ne verrez sans doute pas le spectacle du même œil ensuite… - Un Violon sur le toit (1971) Cela fait déjà 40 ans que le brave laitier Tevye conserve comme il peut, mais toujours avec bonne humeur, l’équilibre dans son petit shetl juif au cœur de la Russie tsariste. Mazel Tov à ce DVD donc, offrant en bonus bande-annonce, commentaire audio du réalisateur et livret d’informations. - Grease (1977) - Nouveau packaging et karaoké intégré pour replonger dans les souvenirs de Sandy et Danny… Films musicaux - Tout le monde dit I love you - Le plus romantique des Woody Allen, entre New York, Venise et Paris, où Joe (Woody Allen), malheureux célibataire, est poussé par sa fille à rencontrer l’amour (Julia Roberts), en chansons bien entendu ! L’action se déroule dans un lycée de la ‘‘banlieue ouest de Philadelfoon’’ où s’opposent deux bandes rivales : les ‘‘Foons’’ (les élèves rebelles, branleurs et very fashions) et les ‘‘Pas Foons’’ (les ringards moches et re-moches). Parodie des ’’High School comedies’’ à l’américaine, Foon est une joyeuse pagaille interprétée en franglais dont les situations renvoient aussi bien à Grease qu’au Rocky Horror Picture Show (en passant par Carrie de De Palma ou Cry Baby de John Waters), le tout agrémenté de numéros musicaux… Au programme : une déclaration d’amour chantée à la cafet’, un ’’blues du beau gosse‘‘ ou encore une chanson Isabelle-adjaniesque au fond d’une piscine ! L’ensemble est assez bancal, pas toujours drôle mais très séduisant. Les Quiches ont le mérite d’oser ce que peu ou pas de productions françaises osent faire de nos jours : un vrai film de genre totalement assumé. Et rien que pour la composition de l’excellentissime Dominique Frot dans le rôle de Miss Ashtrey, ce film ne devrait pas manquer de séduire les amateurs de séries B. Ou Z… (N.E.) Le site officiel http://www.foon.fr L’Opérette - Le Chanteur de Mexico - Luis Mariano, Bourvil et Annie Cordy dans la ’’Lopezerie’’ récemment remise au goût du jour au Châtelet. Un immortel chef-d’œuvre baigné de soleil, de musique et de romance. Ou comment installer des cigales dans son salon ! Sur scène - Le Roi Soleil (2006) - Le spectacle événement enfin en DVD. En bonus : making-of, clips, commentaires audio de Kamel Ouali, Dove Attia et Albert Cohen, et un livret de 23 photos pour la version collector. Pour les enfants - émilie Jolie (2003) - Après 15 ans d’absence, émilie et ses amis font à nouveau rêver grands et petits dans une toute nouvelle mise en scène de Philippe Chatel au Théâtre Mogador. Les enfants ont grandi, les interprètes aussi, mais la magie, elle, est restée intacte au pays des lapins bleus. - Annie (1982) - L’histoire éternelle de la malicieuse orpheline Annie (ici interprétée par Aileen Queen) et de son non moins éternel sourire en dépit des épreuves traversées. Une excellente introduction au musical pour les téléspectateurs en herbe ! En bonus : bande-annonce, notes biographiques, galerie photos, musique isolée. Vous voyez que la vie n’est pas si dure ! coup de projecteur sur... Jérôme Savary devant le succès de sa nouvelle création, à la recherche de Joséphine, la reprendra du 26 avril au 9 juin 2007, à l’Opéra Comique. A la recherche j oséph ine , à l’Opéra Comique de Cette reprise nous permettra de retrouver autour de Nicole Rochelle Leach qui, dans le rôle de Cindy, évoque Joséphine Baker de façon saisissante, sans jamais l’imiter. Allen Hoist, que nous avions déjà pu apprécier dans le rôle du sympathique G.I. de Zazou, un Jimmy Justice tour à tour drôle et émouvant, un captivant James Campbell, dans le rôle pourtant statique du narrateur et Michel Dussarrat qui tient le seul rôle français de la distribution et donne la touche humoristique au spectacle, avec son habituelle efficacité (il en signe aussi, comme dans la plupart des spectacles de Jérôme Savary, les superbes costumes). Ils sont entourés par une brillante équipe de danseurs (sur des chorégraphies très variées de Wanjiru Kamuyu et Brian Scott Bagley), accompagnés par un petit orchestre composé de musiciens d’exception. Racisme, ségrégationnisme et colonialisme ne pouvaient laisser Jérôme Savary insensible et l’on connaît sa passion pour le jazz et la musique afro-cubaine. C’est donc à partir de ces ingrédients de base, qu’il a construit le livret de ce spectacle, en hommage à Joséphine Baker (dont il fête ainsi, à sa manière, le centenaire) : un producteur de spectacles français, recherche dans les ruines de la Nouvelle-Orléans dévastée par l’ouragan Katrina, une danseuse noire pour incarner Joséphine Baker, dans une revue parisienne. Des livrets que Meilhac et Halévy écrivirent pour Offenbach maniant la satire de façon parfois féroce, aux livrets de Hamerstein II, pour Rodgers qui ne dédaignait pas aborder ’’en costumes’’, des problèmes de société contemporains, le théâtre musical, sous des airs de légèreté, n’a jamais hésité à aborder des sujets sérieux. C’est dans cette lignée que Jérôme Savary nous propose ce spectacle qui flirte tout autant avec la comédie musicale qu’avec la revue. Le 29 août 2005, l’ouragan Katrina dévastait la Nouvelle-Orléans. Tragédie humaine, ce cataclysme fut également un désastre culturel. Grâce à la tradition française de libéralisme, au temps de l’esclavage (contrairement au puritanisme anglais qui régnait sur l’ensemble des états-Unis), les musiciens noirs, en Louisiane, étaient libres de s’exprimer, le plus souvent dans les rues et sous forme de fanfares. Lorsque naquit le jazz, au coup de projecteur sur... JOSéphine La Périchole, la chanteuse et le dictateur C’est sa Périchole, la chanteuse et le dictateur, une vision très personnelle de la célèbre opérette d’Offenbach, que Jérôme Savary reprend actuellement à l’Opéra Comique (jusqu’au 25 mars 2007). Il terminera la saison avec un projet qu’il a depuis longtemps en tête : Carmen 2, le retour, un ouvrage original mêlant (avec la complicité de Gérard Daguerre) les grands succès du célèbre ouvrage de Georges Bizet, à des standards de salsa, de jazz ou de flamenco. ’’Vous en verrez de belles ! nous promet-il, mais avant de rajouter : notre Carmen 2 n’est pas un canular, c’est un hommage’’. Chanteurs lyriques et comédiens chantants y seront accompagnés par l’Ensemble Orchestral de Paris, placé sous la direction de Dominique Trottein. NdR : J’ai employé dans cet article des mots qui - aujourd’hui - ont pris une connotation raciste. C’était les mots utilisés à l’époque. Le mot ’’nègre’’ (d’ailleurs étymologiquement le seul correct) n’avait alors rien de péjoratif et le plus populaire, ’’bamboula’’, (qui a fait, a priori, son apparition en France après la guerre de 1914-1918 en même temps que le ’’bamboula’’ Banania), était plutôt affectueux (empreint toutefois d’une certaine condescendance). Il y a cent ans, à Saint-Louis justement, naissait celle qui imposa, au cours des Années Folles, avec ses excès, l’image d’une femme libérée : Joséphine Baker. Après une enfance difficile, elle découvrait Paris, en 1925, au sein de la troupe de la célèbre ’’Revue nègre’’ où elle fera scandale… et finira par faire un triomphe ! Multipliant les excentricités et les provocations, elle aura alors, rapidement, le ’’Tout Paris’’ des arts et des lettres à ses pieds. Elle posa pour Van Dongen, Foujita et Picasso. Elle eut pour secrétaire Georges Simenon. Elle en fit son amant ! (Ce passage de sa vie a fait l’objet d’une comédie musicale : Simenon et Joséphine de Patrick Laviosa sur un livret de Stéphane Laporte). Son courage durant la guerre, ses prises de position et ses engagements en faveur des droits civils et de la communauté noire, son combat pour sa famille ’’de toutes les couleurs’’ qu’elle avait constituée, avec son mari, le chef d’orchestre Jo Bouillon, en adoptant des enfants de toutes les ethnies et de toutes les religions, transformeront son image de sauvageonne en celle d’une icône de courage et d’humanité. Personnage hors du commun, elle eut les honneurs de funérailles militaires, pour son action, durant la guerre. Lorsqu’elle était arrivée de sa Louisiane natale, à Paris en 1925, la situation de la communauté noire dans la capitale était pour le moins ambiguë. Depuis près de cinquante ans, on exhibait telles des bêtes curieuses, des figurants noirs, hommes, femmes et enfants, à moitié nus, dans des reconstitutions de villages ’’nègres’’ et un public dit ’’civilisé’’ se pressait dans ces ’’zoos humains’’ (qui ne disparaîtront qu’en 1931), avec un certain voyeurisme. Mais la Grande Guerre était passée par là et avait modifié les esprits, car près de deux cent mille Noirs (dont cent quatre-vingt mille tirailleurs Sénégalais) étaient venus en métropole pour défendre ’’la mère patrie’’. Le Noir, placé en premières lignes, y avait été une véritable ’’chair à canon’’ et son image de ’’sauvage primitif’’ avait fait place à celle du bon ’’bamboula’’ loyal et courageux. Les Noirs à Paris, et quelles que soient leurs origines, ne souffraient donc pas du racisme (qui était presque inexistant), encore moins de ségrégation et pouvaient vivre une vie ’’normale’’. Aussi, lorsque les jazzmen noirs américains débarquèrent dans la France de l’entredeux-guerres, ils crurent rêver (le régime ségrégationniste ne se termina - officiellement et difficilement - qu’en 1954, aux états-Unis) et Paris devint rapidement (et jusque dans les années 1950) un des hauts lieux du jazz. C’est avec le recul que nous pouvons désormais mesurer l’influence qu’eut l’Art Nègre sur la culture française (et européenne). Les compositeurs les plus classiques furent influencés par le jazz, puis par l’ensemble des rythmes afrocubains. Les peintres cubistes et plasticiens de l’époque, fu- MINUTE par Magali Dieux rent fortement influencés par l’esthétique ’’nègre’’. Quant au peuple des faubourgs, il allait alors se déhancher au rythme du charleston, de la biguine ou de la rumba, dans les bals nègres qui avaient fini par s’installer dans la plupart des quartiers de la capitale. tout début du XXe siècle (a priori vers 1903), ceux, en particulier de la Nouvelle-Orléans et de Saint-Louis, s’en emparèrent pour créer ce style jazz band très particulier. Depuis plus d’un siècle, les musiciens noirs y avaient perpétué - de génération en génération - ce jazz, qualifié de ’’Nouvelle-Orléans’’. Ils sont aujourd’hui disséminés aux quatre coins des états-Unis. COCOACH Bernard Gray Votre échelle des valeurs. Votre vie est-elle en phase avec votre échelle des valeurs ? Notre société nous pousse à : 1. AVOIR des connaissances pour... 2. CHOISIR la bonne filière pour ensuite... 3. FAIRE un métier pour enfin... 4. êTRE réalisé. La sagesse nous encourage à : 1. Nous connaître (ETRE) avant de... ALA RECHERCHE DE 2. FAIRE des expériences qui nous permettront de... Spectacle musical écrit et mis en scène par Jérôme Savary Assistance à la mise en scène : Manon Savary et Simone Strickner Chorégraphies : Wanjiru Kamuyu et Brian Scott Bagley Décors : Jérôme Savary - Costumes : Michel Dussarrat 4. récolter (AVOIR) les fruits de notre parcours. JOSEPHINE Avec : Nicole Rochelle Leach (Cindy / Joséphine), Jimmy Justice (Old Joe), Allen Hoist (Tom), Michel Dussarrat (Le producteur), James Campbell (Le Narrateur) - Ballet composé de : Stéphanie Batten Bland, Wanjiru Kamuyu, Myorah B. Middleton, Carmen Barika White, Meimouna Coffi, William AballiPerez, Brian Scott Bagley, Kendrick Jones et Santiago Herrera Quesada, Ensemble instrumental intégré au spectacle : David Boeddinghaus (piano), Allen Hoist (saxophone), Kathleen Cavera (banjo, guitare), Otis Bazoon (saxophone, clarinette), Chris Tyle (cornet à pistons), Michael Joussein (trombone), Tom Saunders (tuba), James Alsanders (batterie) et Orlando Poleo (percussions). Du 26 avril au 9 juin 2007 à l’Opéra Comique, Paris www.opera-comique.com 3. CHOISIR notre contribution au monde qui nous fera... Et vous, dans quel ordre mettez-vous ces 4 verbes ? ’’Pour moi, l’important c’est...’’ Est-ce que les grands choix de votre vie correspondent à votre échelle des valeurs ? Si oui : bravo, votre vie est en harmonie avec votre manière de penser. Si non : de quelles façons pourriez-vous synchroniser votre vie avec votre échelle des valeurs ? Posez vos questions sur : [email protected] ... évènement Côté cour - côté jardin Panique à bord ! Ce sera la Panique à bord, au Vingtième Théâtre, à partir du 5 septembre 2007. Cet ouvrage, qui a remporté, en 2005, le Prix SACD du Meilleur livret aux MUSICALS de Béziers, et qui y a fait un triomphe lors de sa présentation partielle l’an passé, vient d’être présenté sous forme d’une nouvelle lecture, au Petit Théâtre de Paris, pour l’annonce de sa création. Auteur du livret et des paroles, Stéphane Laporte est déjà l’auteur de plusieurs autres comédies musicales originales, mais c’est aussi un auteur dramatique, adaptateur français de plusieurs pièces de théâtre et comédies musicales étrangères (dernièrement Un Violon sur le toit ou la version cinématographique,dialogues et chansons, du Fantôme de l’Opéra). Et lorsqu’il se lâche, il se lâche ! Car, si c’est la panique à bord, c’est dans la salle que l’on suffoque, mais de rire ! Outre les multiples rebondissements en cascade, chaque réplique fait mouche et les paroles des chansons sont irrésistibles. Son complice musical, Patrick Laviosa, s’est de plus malicieusement amusé à composer, pour certaines d’entre elles, une musique en parfait décalage avec le texte. Mis en scène par l’indispensable Agnès Boury, le jeu des interprètes est un pur délice. Pour la mise en espace de cette lecture, il aurait fallu un œil ’’grand angle’’ pour ne rien rater, tant sa direction d’acteurs est irréprochable. Mais il faut aussi avouer qu’elle dispose ici d’une distribution idéale : Vincent Heden (Meilleure Interprétation Masculine aux MUSICALS en 2006), Christine Bonnard (Meilleure Interprétation Féminine aux MUSICALS en 2006), Jacques Verzier, Ariane Pirie (Meilleure Interprétation Féminine aux MUSICALS en 2005), Gilles Vajou et Angélique Rivoux. (B.G.) Le Roi Lion Stage Entertainment, dont le premier spectacle à Paris, Cabaret, joue les prolongations aux Folies Bergère, annonce l’adaptation française, à la rentrée, d’une comédie musicale qui est certainement la plus originale que Broadway ait produit au cours de ces dernières années : Le Roi Lion. Il assurera de ce fait, la réouverture - après travaux - du Théâtre Mogador que cette entreprise de spectacle d’origine néerlandaise vient de racheter. Nous reviendrons plus en détails sur cet ouvrage de l’excellent tandem Elton John - Tim Rice, dont le succès tient pour beaucoup à l’originalité de sa mise en scène signée Julie Taymor. En attendant, vous pouvez d’ores et déjà consulter son site : www.leroilion.fr (B.G.) L’Opéra de Sarah Avant de partir pour seize mois à Londres afin d’y créer le rôle d’Aragorn dans la version musicale du Seigneur des Anneaux (le prochain évènement du West End), Jérôme Pradon (actuellement à l’affiche du Cabaret des hommes perdus) a présenté sous forme d’une lecture - mise en espace, la première époque de L’Opéra de Sarah, une véritable épopée musicale qui se déroulera sur deux soirées. Cet ouvrage, écrit et composé par Alain Marcel (bien connu des amateurs de comédies musicales), qui en assurera la mise en scène, était accompagné au piano par Damien Roche (qui a assuré les arrangements musicaux du spectacle). Jérôme Pradon y interprète le rôle d’un homme qui se lance dans la concrétisation d’un rêve : concevoir un spectacle musical à partir des mémoires d’un personnage qui le fascine : Sarah Bernhardt. Durant les deux heures de cette première époque, seul en scène et sans aucun artifice, il le fait vivre en interprétant la trentaine de personnages qui le compose. Passant instantanément de la fantaisie à l’émotion et sans jamais forcer le trait, Jérôme Pradon trouve ici un rôle à sa démesure. Sa performance d’acteur (et bien évidemment de chanteur) devrait faire de ce spectacle un réel évènement théâtral. (B.G.) 10 L’Histoire de Sally Mac Laureen Christine Kandel avait présenté au cours des MUSICALS 2006 de Béziers, dans le cadre des ’’MiniMusicals’’, un superbe petit ouvrage de dix- sept minutes qu’elle avait composé sur un livret écrit en collaboration avec Barbara Scaff : L’Histoire de Sally Mac Laureen. Le 18 décembre dernier, la SACD accueillait, dans ses salons, sa nouvelle version ’’longue’’, sous forme de lecture, mise en espace par Barbara Scaff. Pour cette attachante épopée celte en trois actes, Christine Kandel a composé une agréable partition aux accents irlandais, qui se teinte de blues dans le dernier acte. Il est à espérer que ces présentations offriront un bel avenir à cet ouvrage. (B.G.) Après plus de 800 représentations de la comédie musicale Chance !, Hervé Devolder peaufine sa nouvelle création dont il signe le livret, la musique et la mise en scène. de L’ autre histoire babel Chance !, actuellement en tournée, a été récompensé lors de la première édition du Festival LES MUSICALS, en recevant le Prix de la meilleure comédie musicale en 2005. Depuis le spectacle a conquis un public divers et a participé à la promotion du genre musical en France et à l’étranger. Depuis, une quarantaine de comédiens ont endossé les rôles d’Agnès, du Boss ou de Nina Fleury. La simplicité et la qualité du spectacle ont contribué à la promotion des artistes qui se retrouvent actuellement dans des productions françaises et londoniennes de grande ampleur (Cabaret, Roméo et Juliette, le Roi Lion). L’histoire : de l’amour et de l’humour ! Un homme terriblement épris veut offrir la Lune à sa compagne. Il décide de construire une tour et rassemble quelques amis animés de motivations autres pour réussir son entreprise. Dieu n’a pas dit son dernier mot et va multiplier les obstacles contre l’ambition démesurée des hommes. L’histoire se déroule en 2000 avant Jésus-Christ dans des décors et des costumes réalistes. Babel est une adaptation fantaisiste et décalée du mythe biblique où des personnages se débattent dans une société qui est finalement assez proche de celle que nous connaissons actuellement. La Musique : un orchestre vocal, des polyphonies à couper le souffle… Chaque comédien est à la fois un orchestre vocal. Les artistes sont, tour à tour, solistes, mais également une guitare ou un violon. Les parties instrumentales sont ainsi chantées par des voix qui imitent le timbre des instruments. Ce parti pris original sera également une performance d’acteurs, tant sur le jeu que sur le chant. Seuls un batteur-percussionniste et un bassiste soutiendront les voix. L’épisode de la construction de la Tour de Babel est célèbre, parce qu’il a eu pour conséquence la distribution des langages dans le monde. Dès lors, les hommes ne se sont plus compris. Hervé Devolder a interprété cet événement en recourant à différents genres musicaux : ainsi se rencontrent l’opéra et la world music. Et même si l’inspiration est d’influence jazzy, voire funky, des évocations de musique asiatique, africaine, orientale ou celtique peuvent surgir… L’équipe de Chance ! au boulot ! Avec L’Autre histoire de Babel, Hervé Devolder et son équipe développent un projet d’une envergure supérieure avec la présence de 18 acteurs-chanteurs et de 2 musiciens sur scène. Les 15, 16 et 17 mars 2007, la prestigieuse salle du Casino de Paris accueillera donc un décor babylonien et des artistes de haut niveau. Quand on interroge l’auteur sur les ambitions de ce nouveau spectacle, celui-ci répond presque étonné qu’il s’agit surtout d’offrir quelque chose de qualité et de se faire plaisir. ’’L’Autre histoire de Babel est une envie incroyable de retrouver toute une équipe sur scène et de divertir le public en nous amusant nous-mêmes’’. Cette nouvelle création d’Hervé Devolder promet des surprises en mêlant habilement tendresse, dérision et comique des situations. Nous sommes évidemment impatients de la découvrir. Pour l’heure, la troupe entame les dernières répétitions avant la Générale qui aura lieu le 26 février 2007 à Coignières. Suzia Denys www.babeloperaworld. com Pour connaître les dates de Chance ! en tournée et savoir tout sur l’actualité de la troupe : www. chancelespectacle.com Les Musicals de Béziers à Coignères... Pour participer et soutenir toute l’équipe, le Festival LES MUSICALS a loué un bus qui fera le trajet BéziersCoignières (voir p. 35) le lundi 26 février pour les chanceux qui auront réservé leur place : www.lesmusicals.com. 11 pleins feux sur... Lambert WILSON A l’occasion de sa prestation remarquée dans le Candide de Léonard Bernstein, présenté au Châtelet, petit retour sur la carrière de cet artiste complet. Tant sur scène qu’au cinéma, Lambert Wilson n’a cessé, depuis le début de sa carrière, de se renouveler, afin de ne pas se laisser enfermer dans les emplois d’acteur romantique et sensible, qu’il ’’pratique’’, d’ailleurs, à merveille, et dans lesquels son physique aurait pu le cantonner. Dans ce Candide, son rôle lui permettait de composer trois personnages très différents, passant du malicieux Voltaire, véritable ’’maître de cérémonie’’ du spectacle, au naïf Professeur Pangloss, pour terminer par une impressionnante interprétation de Martin, le double négatif de Pangloss. Il a pu également y faire preuve de ses qualités de chanteur lyrique. Connu de tous, cet artiste discret (voire secret), a su se faire accepter en France (avec une autre exception : Jean-Pierre Cassel), comme acteur, comédien, et aussi comme chanteur, à une époque où le grand public conçoit encore difficilement, pour un artiste, la possibilité de coiffer cette double ’’casquette’’. Fils du grand comédien et metteur en scène, Georges Wilson, il baigne dans le milieu théâtral dès son plus jeune âge. C’est à l’âge de quatorze ans, alors qu’il assiste à la première, à Paris, du film de Richard Lester, Les Trois Mousquetaires, qu’il décide de faire carrière dans le cinéma. C’est toutefois sur scène qu’il fera ses débuts, aux côtés (et sous la direction) de son père, dans Ubu à l’Opéra, au cours de l’été 1974, au Festival d’Avignon (avec Anna Prucnal, Dave, ...). En septembre de la même année, il s’inscrit à la prestigieuse école londonienne du Drama Center. Il y apprendra, jusqu’en 1978, le métier d’acteur, mais aussi le chant et la musique. Il devient, au cours de cette période londonienne, un habitué des théâtres de West End (où il ira d’ailleurs, applaudir, Jean-Pierre Cassel, dans A Chorus Line) et se prend ainsi d’une deuxième passion définitive : celle du théâtre musical et plus spécialement de la comédie 12 musicale américaine. Il fait ses débuts sur le grand écran, en 1977, dans Julia de Fred Zinneman (le réalisateur du Train sifflera trois fois) avec Jane Fonda. Le même réalisateur lui offrira, cinq ans plus tard, un premier grand rôle dans Cinq jours, ce printemps là, face à Sean Connery. En France, sa carrière d’acteur débutera réellement en 1984, avec La Femme publique. En une soixantaine de films, il sera passé du film ’’en costumes’’ à la comédie populaire ou décalée en passant par le film musical ou d’art et d’essais, sous la direction des plus grands réalisateurs français (Claude Chabrol, André Téchiné, Alain Resnais, Philippe de Broca, Georges Wilson, Jacques Doillon, Pitof…) et étrangers (Peter Greenaway, Carlos Saura, James Ivory, Andrzej Zulawski, John Duigan, Raoul Ruiz, Andrzej Wajda, Deborah Warner…). Il a été nommé cinq fois aux Césars et a obtenu en 1990, le Prix Jean Gabin, pour son interprétation de l’Abbé Pierre dans Hiver 54. Si ses apparitions à la télévision sont plus rares, c’est toujours dans de remarquables productions, avec - là encore - les plus grands metteurs en scène (Bernard Borderie, Raymond Rouleau, Luigi Comencini, Nadine Trintignant). Il a par ailleurs prêté son concours, en 1992, pour un documentaire vidéo d’Alain Resnais sur le compositeur George Gershwin. Et c’est avec ce réalisateur qu’il tournera par la suite, deux films musicaux, l’original On connaît la chanson en 1997 puis, en 2003, la version cinématographique de l’amusante opérette de 1925 de Maurice Yvain (adaptée du livret original d’André Barde) : Pas sur la Bouche (aux cotés de Sabine Azéma, Isabelle Nanty, Audrey Tautou, Pierre Arditi…) La musique est d’ailleurs une partie intégrante de la vie de cet artiste complet et son agréable et chaude voix de baryton (qu’il continue à entretenir avec son professeur) lui vaut d’enregistrer en 1989, une sélection de grands airs de la comédie musicale américaine : Musicals. Cet enregistrement donna naissance, l’année suivante, à une série de concerts au Casino de Paris, puis en tournée, sous le titre de Lambert Wilson Chante, mis en scène par Jean-Claude Penchenat. Il fera ensuite partie de la distribution d’une comédie musicale à Londres, pour la deuxième reprise, du superbe A Little night music, de Stephen Sondheim, aux cotés de Judi Dench, Sian Phillips (que nous avons pu applaudir en France, dans sa saisissante composition de Marlène Dietrich, pour la création de la comédie musicale Marlene, à L’Espace Cardin). Cette production du Royal National Theater a démarré à l’Olivier Theatre le 26 septembre 1995, dans une mise en scène de Sean Matthias et une chorégraphie de Wayne McGregor. Il retrouvera, en 1996, Bruno Fontaine (qui avait assuré la direction musicale de Lambert Wilson Chante) pour enregistrer un album des plus belles chansons du cinéma français des années 1930 à 1960. Là encore, un nouveau spectacle suivra, en avril 1997 au Théâtre des Abbesses (puis en tournée), sous le titre de Démons et merveilles, dans une mise en scène de Tilly. En juin 2004, il revient aux grands classiques américains avec La Nuit américaine, un spectacle qu’il présente, entouré de Stéphy Haik et Maria Laura Baccarini, à la Cité de la Musique, puis à l’Opéra Comique, dans une mise en scène d’Hélène Vincent et accompagné par huit musiciens, sur des arrangements musicaux de Régis Huby. Un album sera tiré de ce spectacle qui regroupait une trentaine de grands airs de comédies musicales et standards américains. Mais dans un registre beaucoup plus classique, il a également tenu, en 1998, le rôle-titre dans Le Martyre de Saint-Sébastien de Claude Debussy et Gabriel d’Annunzio, mis en scène par Bob Wilson, sous la direction musicale de Georges Prêtre, au Musikverein de Vienne et à la Scala de Milan, puis, sous la direction de Kurt Masur, au Théâtre des Champs-élysées. Il participe d’ailleurs régulièrement, en tant que récitant, à des représentations ou enregistrements d’œuvres classiques, mêlant texte et musique. Il a ainsi travaillé sous la direction des plus grands chefs d’orchestre, tels Mstislav Rostropovitch, Marek Janowski, Seiji Ozawa, Michel Plasson, Michel Corboz, Franz Welser-Möst ou Charles Dutoit … Au théâtre, c’est toujours dans un répertoire de qualité que nous le retrouvons régulièrement et, sous la direction des plus grands metteurs en scène : Jean-Louis Barrault, Marcel Maréchal, Simon Callow, Antoine Vitez, Georges Wilson, Bernard Murat, Jacques Lassalle, Hélène Vincent… Il a notamment assuré, en 1998, la création française de Ashes to Ashes d’Harold Pinter dans une mise en scène de l’auteur. Il s’est également mis en scène dans Les Caprices de Marianne (Théâtre des Bouffes du Nord en 1994 puis tournée dans toute la France) et dans Bérénice avec Kristin Scott Thomas (Festival d’Avignon 2002, puis Théâtre National de Chaillot). Le théâtre musical français étant actuellement en plein essor, il est à espérer qu’il donne à cet artiste rare l’opportunité de se retrouver rapidement (et plus souvent), dans des productions ’’musicales’’. Bernard Gray DISCOGRAPHIE : Musicals (EMI), Lambert Wilson Chante (Trema), Démons et Merveilles (Virgin Classics), La Nuit américaine (Le Chant du Monde), A Little night music (Ed. du National Theater), Grieg - Ibsen, Peer Gynt (Aeon), Honegger : La Danse des Morts / Milhaud : L’Homme et son désir (Calliope), Honegger : Le Roi David (Cascavelle), Hector Berlioz : Lélio (Decca), Le Gendarme incompris (Decca), Rédemption (EMI), Prokoviev : Pierre et le loup (EMI), Stravinsky : Oedipus Rex (EMI), Jean Racine : Musique pour les intermèdes d’Athalie (Calliope), A l’Ombre des jeunes filles en fleurs (Theleme Eds), L’éducation sentimentale (Auvidis). 13 pleins feux sur... l’avouer, le public New-Yorkais. Toutefois, un enregistrement fut réalisé chez Sony Classical (SK 48017). Si cet échec fut rapidement oublié grâce au phénoménal triomphe de West Side Story, huit mois plus tard, l’ouvrage, par contre, fit alors l’objet de moultes reprises, mais dans des adaptations (et parfois même, mutilations) plus ou moins réussies. Une deuxième version ’’officielle’’ (dite de Chelsea), sur un nouveau livret en un acte de Hugh Weeler (Stephen Sondheim ayant réécrit certains lyrics) est créée le 19 décembre 1973 au Chelsea Theatre, pour une série limitée de 48 représentations. Devant le succès de cette courte reprise, le grand Harold Prince décide de remonter l’ouvrage au Broadway Theatre. On étoffe le livret et les représentations redémarrent le 10 mars 1974. Il tiendra cette fois l’affiche durant 740 représentations. Il vaudra un premier Tony Award à Harold Prince pour sa mise en scène originale (la salle avait du être, pour la circonstance, totalement réaménagée à grands frais). Un deuxième sera décerné à Eugene et Franne Lee pour leurs décors particulièrement innovants et un troisième (spécial), pour l’ouvrage en lui-même (’’pour sa contribution capitale au développement artistique du théâtre musical’’). Il fut couronné par ailleurs ’’meilleur spectacle musical 1974’’ par le Critics Circle Awards. Cette version fut représentée à plusieurs reprises jusqu’en 1982, date à laquelle Hugh Weeler redéveloppe sa version en deux actes, pour être montée au New York City Opera, toujours dans une mise en scène d’Harold Prince. Candide Après la reprise du Chanteur de Mexico qui marquait l’arrivée en ce début de saison de Jean-Luc Choplin à la direction du Châtelet, c’est une autre opérette, d’un tout autre genre, Candide de Léonard Bernstein, qui s’est installée sur la scène du théâtre municipal, du 11 au 31 décembre 2006. Voila une bonne raison pour faire un peu mieux connaissance avec cet ouvrage écrit par le compositeur de West Side Story et que les amateurs de comédies musicales s’accaparent, alors que les aficionados du ’’grand lyrique’’ l’accueillent désormais sur les plus grandes scènes internationales. Cependant, Leonard Bernstein, pour le composer, s’était fortement inspiré des recettes de Gilbert et Sullivan, et qualifia d’opérette et plus exactement de ’’comic operetta’’ cette oeuvre. Pour l’écrire, il avait mis en sommeil plusieurs projets dont West Side Story amorcé sept ans auparavant avec Jerome Robbins. Suite au succès de leur comédie musicale commune, On the Town (réalisée d’après leur ballet Fancy Free), cet ouvrage marqua un tournant dans l’histoire de la comédie musicale 14 américaine. Pourtant, avec ce Candide, Leonard Bernstein s’éloigne totalement des critères du Broadway de l’époque. La dramaturge Lillian Hellman, auteur du livret d’origine, lui avait proposé cet ouvrage en 1953. Bernstein ne cachait pas ses idées progressistes et ne pouvait qu’être séduit par les thèmes développés dans la nouvelle de Voltaire. Le message de tolérance, inspiré par la philosophie du ’’Siècle des Lumières’’, est d’une actualité brûlante, au début de ces années 1950, alors que ’’l’Amérique vient de perdre son innocence’’ et est encore secouée par les derniers soubresauts du MacCartysme. Lillian Hellman avait d’ailleurs fait parti des ’’blacklistés’’ et la légèreté de son livret (sur des lyrics, à l’origine, de Richard Wilbur, John La Touche et Dorothy Parker), sur un ton parodique, n’en est pas moins grinçant et n’avait alors rien d’anodin. Initialement créé à Boston le 29 octobre 1956, il est à l’affiche de Broadway, au Martin Beck Theatre, le 1er décembre 1956, pour disparaître de l’affiche le 2 février 1957, après soixantetreize représentations qui ne mobilisèrent guère, il faut bien pour certains, fut difficile, malgré les embûches d’une mise en scène souvent turbulente. William Burden campe, avec un charisme certain, un Candide attachant et touchant, Anna Christy, interprète une juvénile Cunégonde effrontée puis désabusée, Jeni Bern joue une accorte et amusante Paquette et David Adam Moore prête sa voix ’’musclée’’ et son physique avantageux au rôle de Maximilian. Et puis il y a Kim Criswell, qui se révèle être une comédienne d’une redoutable efficacité, défendant le rôle de la délirante - voire truculente - vieille dame, avec une drôlerie débridée. Formée, il est vrai, sur les scènes du West End et de Broadway, ses qualités vocales lui permettent d’être également programmée régulièrement sur les grandes scènes lyriques. Véritable Maître de Cérémonie, Lambert Wilson interprète le rôle de Voltaire puis, incarnera au cours du spectacle le Docteur Pangloss, le sympathique philosophe, et celui de son double négatif, Martin. Cette excellente idée sur le plan dramatique, permet à Lambert Wilson de faire preuve de ses multiples talents. La distribution est à l’avenant, l’Ensemble Orchestral de Paris, placé sous la brillante direction de John Leonard Bernstein n’avait jusqu’alors que très peu pris part à ces nouvelles versions. Au milieu des années 1980, il décide donc de revoir l’ouvrage avec Hugh Weeler (puis, après son décès, avec John Wells). Il en réalise une version définiti- ve à partir de l’ensemble du matériel disponible (incorporant même des numéros non joués dans la version d’origine) et sur un nouveau livret revenant de façon très proche à la version primitive de Lillian Hellman). Elle sera créée en 1988 par le Scottish Opera et Leonard Bernstein l’enregistrera en décembre 1989, quelques semaines avant sa mort, avec le London Symphony Orchestra et une somptueuse distribution : Jerry Hadley, June Anderson, Adolph Green, Christa Ludwig, Nicolaï Gedda... (Deutsche Gramophon, 429.734 – 2). C’est cette version définitive (dite du Scottish Opera) qui avait été annoncée au Châtelet (en version originale surtitrée). Malheureusement, Robert Carsen, qui en a signé la mise en scène, l’a également réadaptée et actualisée en déplaçant même certains numéros (sortis de leur contexte). Il reste pour cette production, qui a fait l’objet d’une captation diffusée sur Arte le 20 janvier 2007, et ultérieurement sur France 2, l’atout majeur d’une irréprochable distribution tant sur le plan scénique que vocal. Essentiellement lyriques, tous les interprètes se tirent avec brio d’une partition qui, Axelrod, est excellent et s’incorpore parfaitement dans la mise en scène, les ballets de Rob Ashford, les décors de Michael Levine et les costumes de Buki Shiff sont irréprochables. Quant à ce parti pris de mise en scène, destiné, semble-t-il, à faire comprendre au public, des idées pourtant particulièrement explicites dans le livret d’origine, il oscille entre Broadway, le Lido, le Théâtre des Deux ânes et le Cirque d’Hiver . Même si on peut apprécier séparément tous les genres qu’ils représentent, encore faut-il aimer leur mélange. à vous de juger… Bernard Gray * Concernant les enregistrements des diverses versions, l’originale (simple), celle du Broadway Theatre (double) et celle de la version définitive (double) ont fait l’objet de réédition en CD (imports). Les versions du New York City Opera (double) et du Scottish Opera (simple) ont également, à l’époque, fait l’objet d’enregistrements, mais a priori, n’ont pas fait l’objet de réédition en CD. 15 ...nous avons vu nous avons vu... SHOUBIDOO Après ses débuts au Canotier du Pied de la Butte à la rentrée 2005, puis plusieurs mois au Théâtre du Temple, au cours de l’été 2006, Shoubidoo est de retour au Caf’Conc’ - café-théâtre des Champs-élysées. Shoubidoo ça sonne très ’’sixties’’ et c’en est un. Anaïs Nyl, Pierre Gallacio et Léo Hippolyte chantent, dansent, font des claquettes et jouent la comédie durant deux fois une heure à un rythme d’enfer, pour nous raconter l’histoire du tour du monde (100% musical et en 45 tours) de Brigitte, la blonde ’’dactylo-rock’’ et de ses deux copains Antoine et Johnny. Conçu et mis en scène par Katy Amaïzo, c’est frais ! C’est gai ! C’est enlevé ! C’est sans prétention et les vingt ans et le tempérament de ses trois interprètes font le reste ! (B.G.) Shoubidoo reprise au Caf’Conc’ A voix et a vapeur Transfuges des délirants ’’Caramels fous’’ (c’est tout dire !), ’’Les Versatiles’’ présentent, depuis le 2 octobre 2006, au Théâtre Darius Milhaud, à voix et à vapeur. Luc Carpentier et Christian Dupouy, dans un récital alliant avec brio les mots et la chanson, interprètent des airs connus, en les assaisonnant à leur sauce. C’est frais et gai, avec une petite pointe d’ironie qui nous fait réfléchir sur leur vie pas toujours rose. Entre chaque tableau, un présentateur (Jean-Marc Daniel), sorte de prestidigitateur du verbe, se plaît à jouer avec les mots et leurs sens, sans jamais en perdre le fil. C’est un moment de pure fantaisie, durant lequel il se livre à un véritable tour de passe-passe. Un spectacle ingénieux et drôle, à voir sans retenue. (B.C.) à voix et à vapeur Théâtre Darius Milhaud tous les vendredis jusqu’en mars 2007. 16 LE KIT KAT KLUB AUX FOLIES BERgère à l’affiche des Folies Bergère transformés en Kit Kat Klub depuis le 27 octobre 2006, le spectacle musical Cabaret vous souhaite la bienvenue ! Sa version, mise en scène par Sam Mendès et chorégraphiée par Rob Marshall, est présentée pour la première fois à Paris (dans une adaptation française de Jacques Collard et éric Taraud). Véritable immersion dans un univers particulier, la magie opère instantanément : nous sommes dans un cabaret berlinois des années 1930 ! (Du moins pour les spectateurs qui peuvent s’offrir une des tables centrales). éPOUSE-MOI Le jour J est arrivé : dans quelques heures, Mathilde et Alex vont se dire ’’oui’’ pour le meilleur et pour le pire… enfin… devraient se dire ’’oui’’. Car la veille au soir, une dispute entre les deux tourtereaux fait surgir des angoisses prénuptiales à notre futur marié. Et ce ne sont ni les visites intempestives de sa mère ultra-protectrice, ni la rencontre avec sa future progéniture qui risquent de lui démêler les idées. Aux femmes de sa vie s’ajoutent des souvenirs de voisines indélicates et d’un père sur lequel pesait une malédiction. Le rêve et la réalité s’emmêlent en situations burlesques et tendres et brouillent les pistes du présent. Les personnages sont profonds et attachants… et nous font étrangement penser à quelqu’un… peut-être bien à nous-mêmes… On pourrait regretter que le thème du couple soit un peu trop supplanté par la relation à la mère mais le casting est de très bon niveau (Camille Turlot, Isabelle Turschwell, Nathalie Macé, Virginie Bracq et Cyril Barbessol au piano) et la mise en scène drôle et inventive de Patrick Alluin nous font passer un très bon moment en trois temps. Célibataires en quête d’âme sœur, fiancés, jeunes mariés ou couples aguerris à l’approche de vos noces de diamant, plongez-vous dans les affres du ’’plus beau jour de leur vie’’. Alors… se marieront, se marieront pas ? Réponse au Théâtre Le Méry depuis le 16 janvier.... ça souingue souingue ! Après le triomphe de Souingue dix ans plus tôt, Florence Pelly, Fabienne Guyon, Jacques Verzier et Gilles Vajou ont été à nouveau réunis, du 5 au 24 octobre 2006 au Théâtre de l’Ouest Parisien, pour nous offrir une ’’anthologie peu scrupuleuse de la chanson drôle’’. Ils ont encore une fois fouillé leurs greniers et dégoté des perles rares pour rafraîchir notre mémoire sur notre beau patrimoine. Sans prétention, le quatuor vocal nous amuse avec un florilège d’auteurs allant de Boby Lapointe à Raymond Devos en passant par Francis Blanche et bien d’autres. Le tout brillamment mis en scène par Laurent Pelly, Souingue Souingue est un choix éclectique et judicieux de refrains peu connus ou oubliés, interprétés avec raffinement et drôlerie. à ne pas manquer ! (J.K.) Ce lieu de débauche et de strass sert avant tout à nier le climat de peur qui s’installe sur Berlin : crise économique, montée du nazisme, racisme et rancœur latents. Au beau milieu se débattent les protagonistes, partagés entre leur moralité et leur instinct de survie. Servi par une troupe talentueuse, où la plupart des interprètes sont à la fois comédiens, chanteurs et musiciens, ce spectacle est sans aucun doute l’un des meilleurs de la rentrée musicale, même si certaines interprétations laissent parfois à désirer. Soit ! Ne faisons pas la fine bouche et goûtons notre plaisir. Tout de même… Quel dommage que notre frilosité parisienne nous empêche d’être des spectateurs à la hauteur du spectacle et que la salle ne dégage pas la même ambiance décadente des années folles de ce Berlin en crise… Allez mesdames, sortez vos talons aiguilles et vos boas ! Messieurs, soyez gentlemen… Rincez-vous l’œil ! (D.G.) Cabaret depuis le 27 octobre 2006 (www.foliesbergere.com) SOUINGUE SOUINGUE Actuellement en tournée. éPOUSE-MOI Actuellement au Théâtre Le Méry. Dates et informations sur le site de Fabienne Guyon (http://users.skynet.be/fabienneguyon/souingue) 17 nous avons vu... ...nous avons vu ADAM, LE SANS-LOGIS DE LA LOGIQUE Le Cabaret des hommes perdus Adam, le sans-logis de la logique revient à Paris, au Théâtre du Renard pour 40 représentations. Amateurs de bons mots, ce spectacle est pour vous. Jean-Marie Lecoq avec sa verve époustouflante nous interprète un texte de son cru retraçant l’épopée d’Adam, de la création du monde à nos jours. Ce one-man-show, entrecoupé de chansons sur des airs d’accordéon, nous balade à travers les époques et... les stations de métro parisiennes en rendant hommage à la première flamme, à Josette, aux Huns sanscœur qui ont pourtant vaincu… Conseil d’ami : mieux vaut aller voir le spectacle deux fois pour en apprécier toutes les subtilités de langage… en attendant que le texte soit un jour édité. N’en doutez pas, Adam est un être à voir ! (D.G.) Adam, le sans-logis de la logique Depuis le 9 janvier 2007 au Théâtre du Renard. Mon alter Sacrée Lucienne ! Un brin de gouaille planté au coin des lèvres, Gérard Berliner, passant du mode narratif à un ’’je’’ Hugolien, raconte dans Mon alter Hugo, durant quatre-vingt-dix minutes, ’’son’’ Victor Hugo, celui humaniste et résolument moderne des états-Unis d’Europe et de sa monnaie unique, des droits de l’enfant et du vote des femmes, de son combat contre la peine de mort, ou pour l’école laïque et la liberté de la presse. Entre chacun de ces sujets, c’est une autre facette de ce visionnaire qui est malicieusement abordée, celui de séducteur invétéré. Sujets sérieux et croustillantes anecdotes font de ce spectacle intelligent, un divertissement populaire (dans le sens noble du mot). On pourra seulement regretter l’absence de Roland Romanelli, qui avait assuré les premières représentations à Marigny mais qui est désormais remplacé par un accompagnement enregistré. Ce spectacle re-déménage à nouveau, au Théâtre des Variétés cette fois, pour de nouvelles prolongations. (B.G.) ’’Amusez-vous, foutez vous de tout’’ et ça, pour s’amuser, on s’y amuse ! Sacrée Lucienne, elle et ses gars réinventent le music-hall avec une énergie jubilatoire. Ils sont un rien rétros et polissons. Ils nous font revivre toute la verve d’une époque longtemps négligée et joliment démodée. Ne rougissez pas de leur ménage à trois, c’est pour la bonne cause ! Ce trio vocal aux multiples talents dépoussière avec élégance et insouciance ces désopilantes ritournelles des années folles. Lucienne et ses garçons nous offrent un moment musical au charme coquin et au jeu malicieux grâce à une interprétation juste et moderne. Elle est hors norme et c’est pour ça qu’on l’aime. Créé début 2006 au Vingtième Théâtre, il a été repris au Théâtre de la Reine Blanche du 30 novembre 2006 au 13 janvier 2007 et est actuellement en tournée. Ce spectacle a reçu le Prix SPEDIDAM aux ’’Molière’’ 2006. (J.K.) Mon alter Hugo reprise depuis le 8 janvier 2007 au Théâtre des Variétés. Lucienne et les garcons Actuellement en tournée Hugo... 18 Le Cabaret des hommes perdus est l’un de ceux (avec, dans des styles très différents, celui des Folies Bergère et celui des Chiche Capon) à ne pas manquer cette saison. Créé à la rentrée 2006 au Théâtre du Rond-Point, il continue sa carrière à la Pépinière Opéra. Cette comédie musicale dramatique, écrite par Christian Siméon (Prix SACD du Nouveau Talent Théâtral en 2004) et composée par le talentueux Patrick Laviosa (au piano) est parfaitement mise en scène par JeanLuc Revol. Au Cabaret des hommes perdus, le temps transgresse les lois physiques et nous projette dans l’un des futurs possibles de Dicky. Ce jeune paumé se réfugie dans une boîte drag-queen des bas-fonds new yorkais où Dédé, Lullaby (drag-queen naïf et enthousiaste) et Johnny (barman-tatoueur) le prennent en main. Si la vie marque le corps et l’esprit, vous comprendrez à quel point cela est vrai dans cette histoire. Homosexualité masculine, cinéma gay, amitiés (amours) inconditionnelles sont traités dans un tourbillon de paillettes, de tendresse et de dureté, sans jamais sombrer dans la vulgarité, ni dans le sentimentalisme. Alexandre Bonstein (écorché vif ), Denis D’Arcangelo (maître presque incontesté du destin), Sinan Bertrand (le plus jeune, mais non des moindres) et Jérôme Pradon (très touchant) nous mènent peu à peu aux frontières du réel… (D.G.) Le Cabaret des hommes perdus Actuellement à La Pépinière Opéra. Le retour des Années Saint-Germain Les Années Saint-Germain, sera repris à partir du 26 mars 2007 pour dix semaines, chaque lundi à 20h30 au Théâtre de Dix Heures. Une spectatrice retardataire interrompt l’ouverture ’’musette’’ d’un spectacle et s’impose sur scène pour y évoquer, avec la complicité des deux musiciens, les grandes heures de Saint-Germain-des-Prés. Ce prétexte, sobrement ’’mis en espace’’ par Dominique Conte, permet à la comédienne Corinne Cousin de revenir à ses premières amours : le chant, tout en jouant la comédie avec ses deux musiciens, Raoul Duflot et Roland Romanelli, qui n’hésitent pas, avec elle, à jouer avec le public. Sa voix de chanteuse réaliste, pouvant se teinter d’une pointe de gouaille, et sa parfaite diction, qui n’est pas sans rappeler les diseuses ’’début de siècle’’’, est idéale pour détailler des chansons, avec – ô bonheur ! – de vrais textes, signés par les plus grands auteurs de l’aprèsguerre. Quant aux arrangements musicaux de Roland Romanelli, qui assure la direction artistique du spectacle, ils dépassent, et de loin, le niveau du simple accompagnement musical. Un véritable moment de délectation. (B.G.) Les Années Saint-Germain Reprise à partir du 26 mars 2007 Chaque lundi au Théâtre de Dix Heures. BLOC NOTE EN LIBRAIRIE NOUVEAUTéS : • Le Roi Soleil – collectif (éd. TF1, 2006) • Les Métiers du spectacle de James D. Chabert (éd. Puits Fleuri, 2006) • Guide des intermittents du spectacle - collectif (éd. Millénaire Presse, 2006) • Produire un spectacle – collectif (éd. Presse Universitaire de Rennes, 2006) • Guide-annuaire du spectacle vivant 2007 – collectif (éd. Centre National du Théâtre, 2006) • Moi aussi je suis Catherine Deneuve de Pierre Notte (éd. Avant-Scène, 2005) • Une Introduction à l’anthropologie du spectacle – étude de Jean-Marc Leveratto (éd. La Dispute, 2006) • La Véritable opérette marseillaise de Georges Crescenzo (éd. AutresTemps, 2005) REéDITION • Pour vous replonger dans l’ambiance de Cabaret, Hachette Littératures a eu l’excellente initiative d’assurer la réédition de Adieu à Berlin, le livre de Christopher Isherwood qui fut à l’origine du célèbre musical de Kander et Ebb. Préfacé par Michel Bulteau (éditeur français d’Isherwood), cet ouvrage écrit à l’origine à partir de 1934, sous forme de nouvelles (Mr Norris change de train en 1935, Sally Bowles en 1937 et Les Howard en 1939) est une galerie de portraits avec, pour toile de fond, le Berlin décadent de la République de Weimar. C’est en 1939 qu’Isherwood les rassembla et les compléta en un seul roman définitif qui, aujourd’hui, prend une valeur de réel document. (B.G.) CONCOURS 7e TREMPLIN JEUNES TALENTS Le ’’Tremplin Jeunes Talents’’ qui se déroule en marge du Festival des ’’Not’en Bulles’’, se tiendra à l’Espace Culturel Athéna d’Auray, les 13 et 14 avril 2007. Ce concours a été créé afin d’encourager les jeunes chanteurs de 18 à 35 ans répartis en trois catégories : lyrique, comédie musicale et cabaret. L’impératif est d’effectuer, devant un jury de professionnels et en public, une prestation mise en scène d’une durée maximale de dix minutes (choix de répertoire libre). Il est doté de 4 000 € de prix grâce au soutien de la Ville d’Auray, du Conseil Général du Morbihan et de la SPEDIDAM. Renseignements et dépôt de candidatures à adresser à Orphée Théâtre – 12, rue du Sablen 56400 Auray (date limite d’inscription le 15 mars 2007) – ou http://notenbulles. free.fr (B.G.) 19 broadway-hollywood... The R ocky H orror (PIC TURE ) Show Construit comme un vieux film d’horreur et de science fiction des années 1950, le Rocky est une sorte d’hommage aux productions de la RKO, respectant tous les codes du genre avec la liberté sexuelle des années 1970. Picture Show. Le Rocky appartient à cette veine de films tellement mauvais qu’ils sont bons. ! Tout est second degré : des personnages hauts en couleurs, des costumes digne d’un bal d’Halloween gothique, des chansons entraînantes et coquines et des tableaux aux chorégraphies délirantes. Il est impossible de ne pas se laisser séduire par la folie ambiante qui émane de ce film. RKO Pictures (Radio-Keith-Orpheum) est la plus ancienne des sociétés américaines indépendantes de production de films de cinéma. Créée en 1928, elle absorbe les studios Pathé en 1930, avant d’être rachetée par Paramount en 1968. Son catalogue, très fourni, comprend entre autres Citizen Kane et King Kong mais aussi les premiers films de Walt Disney (Blanche Neige et les sept nains, Fantasia) et de nombreuses comédies musicales avec Fred Astaire et Ginger Rogers (La Joyeuse divorcée, Le Danseur du dessus). Les détracteurs diront que c’est une mauvaise comédie musicale, une série Z à laisser au placard. Mais les fans répondront que c’est justement ça qui fait tout le charme du Rocky Horror 20 LA RKO SYNOPSIS Le Rocky Horror (Picture) Show raconte les mésaventures des très coincés Brad Majors et Janet Weiss, sa fiancée. Alors qu’ils décident d’aller rendre visite à leur ancien professeur (le Docteur Scott), le couple tombe en panne et trouve refuge dans un lugubre château, où il est accueilli par Riff Raff, le majordome. Ce soir, la Convention annuelle des Transylvaniens se réunit chez Frank N. Furter, un savant-fou habillé en guêpière. Durant cette soirée, le maître des lieux présente à l’assemblée sa nouvelle création qui n’est autre qu’un jeune éphèbe dénommé Rocky Horror. Les réjouissances sont de courte durée : Eddie, un biker enragé, vient réclamer son expetite amie, Columbia. Lorsque le Docteur Frank assassine Eddie, il devient évident pour Brad et Janet qu’ils ne quitteront pas le château de sitôt… HISTORIQUE L a pièce En 1973, Richard O’Brien écrit le livret, les paroles et la musique d’une petite pièce, le Rocky Horror Show, qui sera montée au théâtre expérimental Royal Court de Londres, en tant que projet d’atelier théâtral. Mais son succès fut tel - la pièce fut nominée meilleure comédie musicale de 1973, par le London Evening Standard - qu’elle déménagea rapidement dans une plus grande salle vouée à la démolition, pour finir au King’s Road Theatre qu’elle remplit pendant plusieurs années. Lors d’un passage à Londres, Lou Adler, figure emblématique de la scène musicale américaine (producteur des Mama’s and Papa’s, et découvreur de Janis Joplin et Jimi Hendrix par son documentaire Monterey Pop), s’empresse d’en acquérir les droits pour les états-Unis. Le producteur de la version théâtrale Michael White et Lou Adler s’associent dans le but d’en faire une version cinéma. Le film Le tournage de The Rocky Horror Picture Show démarre en octobre 1974 aux Studios Bray, dans la très célèbre ’’Maison de l’Horreur’’ anglaise et dans un château du XIXe siècle, autrefois refuge du Général De Gaulle lors de la Seconde Guerre Mondiale. Jim Sharman, metteur en scène de la pièce en Angleterre et 21 broadway - hollywood... rocky horror picture show ROCKY MET L’AMBIANCE LE AU STUDIO GALANDE Ils sont juriste, apprenti électricien ou fonctionnaire… mais une nuit par semaine, ils enfilent bas résilles et porte-jarretelles et deviennent Frank N. Furter, Janet ou Rocky. C’est la tradition depuis 1981 d’animer au Studio Galande, petit cinéma de 80 places du Quartier Latin, les séances du Rocky Horror Picture Show, comédie musicale culte des années 1970. Armé d’un sachet de riz et d’une petite bouteille d’eau, le public est invité à reproduire dans la salle les scènes de mariage (le riz !), de tempête (l’eau !) ou d’orgie (… !) qui se déroulent sur l’écran. aux états-Unis, fait ici ses débuts en tant que réalisateur. Il explique alors : ’’Lors de la version théâtre, j’avais constamment l’image du film en tête, la mythologie du cinéma y étant omniprésente. Mais que vous soyez fan ou non des vieux films d’horreur, le Rocky se tient tout seul en tant que film, ce n’est pas seulement une parodie’’. La version filmée conserve la plupart des membres de l’équipe originale, tels que Richard O’Brien (Riff Raff ), Patricia Quinn (Magenta), Nell Campbell (Columbia), et Jonathan Adams qui devient le Docteur Scott, alors qu’il incarnait le narrateur. Tim Curry, qui fait ses débuts devant la caméra, endosse le personnage de Frank N. Furter qu’il avait joué à plusieurs reprises à Londres, Los Angeles et Broadway. S’ajoutent enfin au casting Susan Sarandon qui remplace Abigale Hanesse dans le rôle de Janet Weiss et Barry Bostwick dans celui de Brad Majors, succèdant ainsi à Bill Miller. également transfuges de la scène à la pellicule : Sue Blane, costumière, et Pierre Laroche, créateur des maquillages outranciers des personnages (il fut également, pour la petite histoire, le maquilleur de nombreuses célébrités, dont Mick et Bianca Jagger). En 1975, le film fait ses débuts en Angleterre et aux états-Unis. Ce n’est pas un succès, jusqu’à ce qu’il soit diffusé en séance de minuit au Waverly Theatre, à New York où le public se met à parler et à jeter des objets à l’écran. De par cette réaction inattendue des fans vis-à-vis de ce film, ce cinéma devient le berceau du phénomène de l’animation et de la participation du public. Une mode est lancée à travers le monde. Un culte est né. Reprenant ce principe ’’participatif’’, le film se joue depuis 1981 au Studio Galande (voir page suivante). 22 ROCKY HORROR LA SUITE S’APPELLE “SHOCK TREATMENT” Surfant sur la vague du succès insoupçonné du Rocky Horror, Richard O’Brien se met à travailler à une suite, Rocky Horror shows his heels (Rocky Horror montre ses talons), qui devient The Brad and Janet Show pour enfin devenir Shock Treatment. Ce nouveau film, réalisé par Jim Sharman, sortira en 1981. Mais c’est un flop, malgré une bande son enjouée de Richard O’Brien. De plus, du casting original ne reste que Richard O’Brien, Patricia Quinn, Nell Campbell et Charles Gray. Il manque les trois personnages principaux, c’est sans doute ce qui fait défaut au film. Nous suivons les aventures de Brad (Cliff de Young) et de Janet (Jessica Harper), à présent mariés, qui se rendent dans une petite bourgade afin de participer à un jeu TV pour s’apercevoir, une fois sur scène, qu’ils sont prisonniers du jeu, entourés d’étranges personnages. Deborah Pierre-Bloch Panier garni : DVD : trois versions du Rocky éditées par 20th Century Fox. Chaque vendredi soir à 22h10, retrouvez la jeune et pétillante équipe des Irrational Masters. Ce groupe, fondé il y a quatre ans par trois jeunes filles est principalement constitué d’étudiants. ’’Notre rôle est d’animer la séance’’, explique Minou qui interprète Magenta, ’’d’interagir avec le film, de jouer avec tout ce qui se passe sur l’écran. Il faut que ce soit un peu comme si les acteurs du film venaient dans la salle’’. ’’La base de notre animation vient de ce qui est fait en Angleterre et aux états-Unis’’ raconte Alexandre qui étudie les langues à Nanterre. ’’Mais comme les Français ne sont pas bons en anglais, on a énormément adapté en français ! On ajoute beaucoup d’actualités aussi’’. Bien loin de rester figé dans ce qui se fait depuis 30 ans, le phénomène du Rocky Horror cherche constamment à se réinventer. ’’On a comme ça des spectateurs qui viennent une fois tous les dix ans pour voir ce que le Rocky devient !’’. ’’Mon père est un très grand fan et venait il y a vingt ans au Studio Galande’’, nous raconte Lily qui joue Janet. ’’Un jour, il est revenu avec le DVD et m’a dit : vendredi, je t’emmène au Rocky ! Du coup, je suis revenue toutes les semaines. C’est sympa, c’est une histoire de famille.’’ Les samedis soirs, à 22h10, place aux Sweet Transvestites, dirigées par Brigitte et Christophe. ’’On a vu le Rocky à Paris pour la première fois le 3 septembre 1999, c’était un vendredi’’ se souvient Christophe. Coup de foudre. Le couple anime les séances depuis bientôt sept ans et se fait une règle d’or de ne pas en manquer une seule ! ’’On est toujours là ! Quand on part en vacances, c’est du dimanche au vendredi.’’ Plus qu’une activité parallèle, le Rocky est pour eux une occupation à plein temps. ’’C’est comme de gérer une mini entreprise’’, nous explique Christophe qui, en plus de s’occuper de l’organisation du cast et du site Internet, fabrique également les accessoires. Brigitte, elle, fait les costumes. Et avec un sacré souci du détail ! Le spectacle sur scène doit être identique en toutes choses à celui se déroulant sur l’écran. Fidèles à la tradition, les Sweet Transvestites proposent en première partie un ’’pré-show’’ haut en couleurs plongeant immédiatement les spectateurs dans l’ambiance ! Réfléchie et répétée, leur mise en scène fait preuve de professionnalisme. D’ailleurs, l’aventure du Rocky ne s’arrête pas pour eux au Studio Galande : ils ont pour projet de monter un mini Rocky Horror Show. à suivre… Envie de faire partie de l’aventure ? Alors ’’don’t dream it, be it !’’ : ’’on recherche tout le temps des animateurs, mieux vaut être trop nombreux’’, explique Christophe. ’’Il faut être passionné et répéter chez soi devant son téléviseur : le Rocky c’est quelque chose qui désinhibe les gens’’. Alors n’hésitez pas à venir à leur rencontre à l’issue d’une séance, ils vont toujours boire un verre après ! Nicolas Engel Shock Treatment (20th Century Fox, 2006). CD : la BO du film (Castle, 2006) et l’original London Cast de 1973 (Rhino/Wea, 1991). Livre : Rocky horror de Mick Rock (éd. Schwarzkopf, 2005). Jeu : Rocky Horror Picture Show™ Trivia Game 30th Anniv. Edition produit par US Opoly à l’occasion du 30e anniversaire du film. Séances au Studio Galande : Le vendredi soir avec les Irrational Masters (www.rocky.fr) Le samedi soir avec les Sweet Transvestites (www.rockyhorror.fr) Studio Galande : www.studiogalande.fr 42, rue Galande - 75005 Paris Réservations : 01 43 54 72 71 23 ...coup de projecteur sur rencontre... OlivierSéverin comédien-costumier Rencontre avec le créateur de costumes des Dindes Galantes, Olivier Séverin, autodidacte passionné... Qu’est ce qui vous a donné envie de créer des costumes de spectacle ? Même si j’ai imaginé et confectionné très tôt des costumes, je n’étais pas forcément préparé à en faire une de mes professions. Mais voilà, je suis tombé amoureux de la folie et de la force d’un spectacle des Caramels Fous : Les Aventures de l’archevêque perdu... 1996 : premier déclic. J’ai intégré la compagnie, où je suis resté 7 ans, et tout en étant sur scène, je suis devenu responsable de l’atelier costumes. En 2001, j’ai fait la rencontre de Pascale Bordet qui cherchait alors un assistant sur le festival d’Angers. Nous avons collaboré 2 ans sur différents spectacles dont La Locandiera mise en scène par J.C. Brialy. Puis j’ai enchainé avec Les Noces de Figaro (m.e.s. A. Sachs), Créatures (A. Bonstein et L. Maddeford), Portrait de famille (D. Bonal), pour n’en citer que quelques-uns. Comment avez-vous imaginé les costumes des Dindes galantes… ? En février 2004, Michel Heim m’a confié le livret. Il m’a laissé très libre d’imaginer les costumes de la bassecour, l’important étant de ne pas caricaturer les volatiles mais bien de les personnifier et de les rendre crédibles. Deux mois plus tard, je lui ai proposé des croquis, inspirés du XVIIIe siècle tout en conservant une touche très actuelle. Une équipe de 6 personnes 24 s’est attelée tous les mardis pendant 8 mois à la fabrication. Ce délai nous a permis une grande souplesse pour adapter les costumes aux mouvements des interprètes et leur procurer aisance et confort... C’était de fait un échange permanent avec la chorégraphe, Nadine Féty. les dindes galantes Les Dindes galantes n’ont pas souffert de la grippe aviaire, elles ne sont victimes que de leur succès ! La Compagnie des Caramels Fous sera aux Musicals de Béziers le 24 février prochain... Il faut se laisser aller à une créativité sans borne pour (se) surprendre tout en respectant la cohérence de l’ensemble. Outre les connaissances de base telles que les caractéristiques des matières, de leur rendu face à la lumière, de la façon de les travailler, un costumier se doit d’être à l’écoute du metteur en scène et du chorégraphe d’un côté et des interprètes qui endosseront les costumes de l’autre. Les Dindes galantes est le dixième spectacle des Caramels Fous. Cette troupe d’amateurs (dans le meilleur sens du terme), encadrée par une solide équipe professionnelle, a fêté son vingtième anniversaire cette année. Elle est devenue un véritable phénomène et son réel professionnalisme lui a valu - par sa nomination aux ’’Molières’’ 2006 dans la catégorie ’’Meilleure Compagnie’’ - la reconnaissance de toute la profession. On les a vus d’ailleurs dans une émission de Mireille Dumas… en parallèle avec la troupe du Roi Soleil. Comme quoi, la notoriété n’est pas qu’une question de moyens. Quels sont vos coups de cœur ? Nous l ’avons vu Quelle est la recette de votre créativité ? Les pintades des Dindes galantes. Pour l’anecdote, Michel Heim porte un chapeau et un boa ayant appartenus à Joséphine Baker - Nadine Féty, pour sa créativité, son énergie et son dévouement - les costumes de Dominique Borg dans La Dernière nuit pour Marie Stuart (m.e.s. D. Long) - Pascale Bordet, pour son talent Raymond Acquaviva, celui qui a su me révéler à la scène. Quels sont vos projets ? Après avoir joué dans le prochain long métrage de Marc Fitoussi, La Vie d’artiste (sortie : septembre 2007), je me consacre surtout à la comédie : je joue M. Jourdain dans Le Bourgeois gentilhomme (m.e.s. R. Acquaviva) actuellement en tournée. Et je monte une pièce pour 2007 (dont je signerai les costumes)… Et encore plus tard… j’aurai plaisir à retravailler avec Alain Sachs et qui sait, avec Patrice Chéreau, Didier Long, José Paul, Agnès Boury ou encore Jérôme Savary. Propos recueillis par Dorothée Gallou Trente-neuf numéros musicaux s’enchaînent durant plus de deux heures - non dans le style ’’plamandonnerie’’ (façon clips) mais dans une parfaite continuité dramatique sur un savoureux livret de Michel Heim. Les nouveaux lyrics qu’il a écrits, sur des chansons détournées, puisées dans un répertoire allant de Rameau (inévitablement !) à Alain Souchon, après un détour par Offenbach, sont une succession de petites perles. Tout, dans ce spectacle, n’est que satires, détournements musicaux et franche rigolade ! Mais chez les Caramels Fous, la ’’gaudriole’’ est une affaire sérieuse et la mise en scène et les chorégraphies (signées par Michel Heim et Nadine Féty) sont réglées comme du papier à musique et d’une efficacité redoutable. Toutefois, si cette bassecour de bande-dessinée et les superbes et amusants costumes d’Olivier Séverin peuvent laisser supposer que nous sommes au beau milieu d’un spectacle pour enfants, détrompez-vous. Les propos sont légers (mais sans aucune vulgarité) et entre trois ’’affreux’’ canards, un brin ’’titi’’ qui sautent sur tout ce qui bouge et une vieille pintade maquerelle, qui joue de son truc en plume pour aguicher un jars bigot dont les jeunes oies ne sont pas si blanches que ça ; les mœurs, dans cette basse-cour, sont des plus coquines ! (B.G.) Les Dindes Galantes Molière 2006 : nomination Meilleure Compagnie Livrets & textes : Michel Heim Mise en scène : Nadine Féty et Michel Heim avec le concours amical de Jean-Pierre Rouvellat Chorégraphies : Nadine Féty Direction musicale et harmonisation des chœurs : Nicolas Kern Tournée : Charleville-Mézières (17 mars), Puteaux (6 octobre)... et d’autres dates à venir. www.lescaramelsfous.com Et qu’en est-il de 2007 ? Le 30 janvier 2007 au Théâtre Trianon : Les Caramels fous s’associent au chœur gay et lesbien EQUIVOX et au chœur international gay de Paris MELOMEN pour fêter la dixième édition des Voix Contre le Sida, concert exceptionnel animé par Charlène Duval au profit de Kiosque Info Sida. Les Caramels fous proposeront en mai 2007 La Bête au bois dormant, conte de fées à haute tendance satirique, vous vous en doutez… Ce spectacle est à la frontière de la reprise et de la création. En effet, il a été créé en 1999, lorsque la compagnie ne comptait qu’une quinzaine de membres. Le livret, la mise en scène, les costumes… sont actuellement retravaillés pour l’adapter à une troupe de 30 interprètes. Affaire à suivre… (D.G.) 25 ...Agenda Agenda... LA VALSE DES PINGOUINS, UN ET UN FEYDEAU ! au Théâtre du Renard au Théâtre des Nouveautés LES BRIGANDS au Théâtre de l’Athénée Avec le triomphe de Ta Bouche, voici deux ans (spectacle nommé aux ’’Molières’’), et de Toi c’est Moi la saison dernière, Les Brigands remet l’opérette au goût du jour. Cette excellente compagnie itinérante a pris l’heureuse habitude de venir déposer ses bagages au Théâtre de l’Athénée, pour y présenter ses productions. Comédien de formation, Patrick Haudecoeur se lance rapidement, dans l’écriture. Sa première pièce (écrite en collaboration avec Danielle Navarro), Thé à la Menthe, ou t’es Citron, totalisera 700 représentations. La deuxième, Les P’tits Vélos, atteindra la 300e. Il se retrouve - presque par hasard - dans le monde de l’opérette (Là-Haut, au Théâtre des Variétés, L’Auberge du Cheval Blanc, à Mogador et Le Sire de Vergy, aux Bouffes Parisiens). Pour sa pièce suivante, il décide d’y insérer des reprises de chansons. Retrouvant ainsi, tout à la fois, l’esprit du vaudeville et celui des Branquignols, son Frou-Frou les Bains totalisera plus de mille représentations Paris-Province. Il présente depuis le 12 janvier 2007, au Théâtre des Nouveautés, son nouveau spectacle La Valse des pingouins, une histoire burlesque de soirée d’entreprise, ponctuée de numéros musicaux, dans une mise en scène de Jacques Decombe et des chorégraphies d’Hervé Lebeau. Si l’on y retrouve plusieurs reprises, trois chansons originales ont été également composées spécialement pour ce spectacle par Corinne Mamet sur des paroles d’Isabelle Spade. (B.G.) La valse des pingouins Depuis le 12 janvier 2007, au Théâtre des Nouveautés. Un et Un Feydeau ! Du 9 janvier au 4 mars 2007 au Théâtre du Renard. L’OPERA THERAPEUTIQUE au Théâtre du Lucernaire Le Lucernaire reprend du 31 janvier au 31 mars 2007, L’Opéra Thérapeuthique, un opéra-bouffe du compositeur contemporain Isabelle Aboulker. Mais que ce titre ne vous effraie pas car cet opéra, créé dans le cadre du dernier Festival des ’’Not’en Bulles’’, est loufoque et original. Il détourne malicieusement trois textes sur des pratiques médicales en usage au cours des trois derniers siècles. Un professeur en médecine (Lionel Muzin), secondé par son infirmière-chef (Anne-Lise Faucon) et une infirmière stagiaire (Marie-Louise Duthoit) vous dévoileront au cours d’une conférence tumultueuse, ’’les différents moyens dont on peut se servir pour donner des secours aux noyés…’’ (Vicq d’Azir, 1777), ’’les connaissances médicales et psychologiques sur les problèmes posés par la luxure’’ (Pierre-Jean-Corneille Debreyne, 1848) et ne vous cacheront rien sur ’’les traitements par l’électro-choc’’ (Lapipe, 1942). Cette conférence lyrique et burlesque est accompagnée par une pianiste neurasthénique (Sylvaine Valespir), mais on le serait à moins, la pauvre... ! (B.G.) 26 au Théâtre Clavel Christian Bordeleau avait adapté en français et mis en scène Torch Song Trilogy la pièce de Harvey Fierstein. Déjà légèrement musicale (une chanson et plusieurs interventions pianistiques, en musique de scène), cette pièce, présentée au Vingtième Théâtre en 2005 et reprise, devant son succès, à la rentrée 2006, lui a donné l’idée d’adapter Jeffrey, la pièce de Paul Rudnick, en l’actualisant dans une version musicale (sur des musiques enregistrées en reprises). Elle est présentée au Théâtre Clavel jusqu’ au 28 avril 2007. Le succès de cette pièce, créée en 1993, à l’origine, dans une petite salle de Chelsea, lui valut d’être jouée à travers toute l’Amérique, de remporter de nombreux prix et de faire l’objet d’une adaptation cinématographique et, pour son auteur, d’entrer dans le groupe des quelques scénaristes les plus en vue d’Hollywood. Christian Bordeleau présente ainsi son adaptation : ’’Jeffrey est une comédie féroce qui parle de l’essentiel : la vie, l’amour, la mort, mais qui choisit l’humour, la dérision, et une apparente superficialité pour toucher le spectateur. Le spectacle aura donc le rythme d’une revue de music-hall et les couleurs d’un conte de fée à la Jacques Demy - qui le premier fit chanter sur la guerre. Le SIDA reste une guerre de tranchées, ne l’oublions pas. C’est pourquoi il fallait trouver un autre chemin que le réalisme pour se réapproprier la réalité ; la voie du rêve… Pour réapprendre l’espérance’.’ Dans une mise en scène de Christian Bordeleau et des chorégraphies de Joseph Fowler, cette tragi-comédie est interprétée par Julien Baptist, Samuel Ganes, édouard Thiébaut, Cyril Montero, émilie Coiteux, Loïc Blanco, Jean Leloup et Renato Ribeiro. (B.G.) La Troupe du Phénix présente en double programmation au cours de la même période (du 9 janvier au 4 mars 2007), son dernier spectacle en date : Un et un Feydeau, créé en juin dernier au ’’Mois Molière’’ à Versailles, avant une tournée qui l’a notamment emmené au Festival d’Avignon. Cette compagnie itinérante créée en 1995, par Guillaume Cramoisan et Laurent Madiot, s’est résolument tournée, depuis sa création, vers le théâtre musical. On se rappellera en particulier de leur Petit Monde de Georges Brassens, qui a tourné durant six saisons de façon presque ininterrompue, en revenant avec succès à Paris, à quatre reprises. Conçu et mis en scène par élise Roche, Un et un Feydeau est librement inspiré de la célèbre pièce de Georges Feydeau, L’Hôtel du Libre échange, transposée au début des années 1970. Ce chassé-croisé de trois couples reprend la recette du vaudeville (à l’origine : comédie de boulevard ponctuée de chansons) sur des musiques originales de Fred Pallem, interprétées par un petit ensemble ’’seventies’’ : synthétiseurs, guitares électriques et boîtes à rythmes (sur des arrangements de Fred Pallem, Jonathan Pontier et Benoît Simon). Il est interprété par éric Mariotto, Domitille Bioret, Guillaume Cramoisan, Valérie Even, Angèle Humeau, Jean-Luc Muscat et Bruno Paviot ou Stéphane Russel dans un décor de Michel Rigoult et élise Roche et des costumes d’émilie Lechevalier. (B.G.) JEFFREY Jeffrey Du 8 janvier au 28 avril 2007, au Théâtre Clavel. Après être passée par Paris, pour les fêtes de fin d’année avec un opéra-bouffe en un acte, La Société Anonyme Des Messieurs Prudents (S.A.D.M.P) de Louis Beydts, sur un croustillant livret de Sacha Guitry et Chonchette, une opérette de Claude Terrasse sur un non moins excellent livret du tandem Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, elle sera de retour du 21 février au 4 mars 2007, avec l’ouvrage qui lui a donné son nom, Les Brigands. Jacques Offenbach composa cet opéra-bouffe en trois actes (1869) sur un livret de son tandem fétiche, Henri Meilhac et Ludovic Halévy. Satire féroce de la société du Second Empire à son crépuscule, elle sera représentée dans une version de quinze chanteurs, accompagnés par une formation de quinze musiciens (dans des orchestrations de l’excellent Thibault Perrine), sous la direction musicale de Benjamin Lévy, et dans une mise en scène de Stéphane Vallé et Loïc Boissier. (B.G.) Les Brigands Du 21 février au 4 mars 2007 au Théâtre de l’Athénée. SIGNE VENUS (One touch of Venus) Après Trouble in Tahiti, de Leonard Bernstein, ou Of Thee I Sing (Pour toi, baby), de George Gershwin, des spectacles qui avaient tourné en régions en faisant escale à Paris et sa banlieue, le metteur en scène Jean Lacornerie continue son exploration des raretés de la comédie musicale américaine, avec Signé Venus (One touch of Venus) de Kurt Weill, dans une adaptation française de René Fix (livret) et Hélène Delavault (lyrics). Ce spectacle, créé en juin dernier à l’Opéra de Lyon, tourne actuellement et sera ’’autour de Paris’’ entre le 24 mars et le 6 avril 2007. Par jeu, Rodney Hatch, barbier du grand collectionneur Whitelaw Savory, passe au doigt de la Venus de marbre de son client, la bague qu’il destinait à sa petite amie. Et voila que Venus se réveille et tombe immédiatement amoureuse de son libérateur qui s’enfuit épouvanté. Une double course-poursuite s’engage alors entre Venus et son barbier, le collectionneur et sa statue… Cette variation sur le mythe de Pygmalion, créée le 7 octobre 1943 à l’ Imperial Theatre, porte un regard critique sur le conformisme de la bourgeoisie américaine et les milieux de l’art moderne. Autour de la mezzo-soprano Hélène Delavaut, nous y retrouverons, dans les rôles principaux : Gilles Bugeaud, Jacques Verzier, Florence Pelly, Jean-Pierre Deschaix, Gilles Avisse, accompagnés par vingt musiciens de l’Orchestre des Pays de Savoie, placés sous la direction de Scott Stroman. (B.G.) Signé Venus (One touch of Venus), Suresnes (Théâtre Jean Vilar) les 24 et 25 mars - Corbeil Essonnes, le 27 marsLongjumeau, le 30 mars - Colombes (L’Avant Seine), le 3 avril - Brétigny, le 4 avril - VélizyVillacoublay (L’Onde), le 6 avril 2007. 27 LES MUSICA LS n d ! a e e m z e m le prog ram D Les MUSICALS ont deux éditions en 2007 : une édition professionnelle à Béziers, ouverte au grand public et une édition grand-public à Paris, ouverte aux professionnels. LES MUSICALS DE BéZIERS 2007 Tout pour la création ! Cette édition est entièrement axée sur la création et l’accompagnement des auteurs, compositeurs et producteurs à faire connaître leur travail. Quatre nouveaux projets de musicals sont à l’affiche de cette troisième édition : Les Délirantes, Gigolo, Jusqu’aux dents et L’Impasse. En soirée, au Théâtre Municipal de Béziers, trois spectacles plus spectaculaires les uns que les autres : Duel, Les Dindes galantes et, pour les plus jeunes, Théo Prince des Pierres. Une Nuit de ciné-musicals au Théâtre 28 des Franciscains où alterneront clips, courts-métrages, pilotes de série télévisée, documentaires, long métrages, bandes-annonces et ce, jusqu’au petit matin. Enfin, à ne pas manquer, la cérémonie de clôture le dimanche 25 février où seront remis les Trophées des Musicals qui récompensent les meilleurs spectacles musicaux de l’année et leurs interprètes : une soirée gala exceptionnelle accompagnée par un jazz band d’une vingtaine de musiciens. En scène… ! Les Musicals de Béziers du 22 au 25 février 2007 Les Musicals de Paris du 21 juin au 14 juillet 2007 Renseignements www.lesmusicals.com Béziers - Paris, Les MUSICALS ont connu une croissance exponentielle depuis leur première édition en 2005. Retour sur les premiers pas d’un rendez-vous devenu incontournable. On dit qu’un festival atteint sa vitesse de croisière à partir de la troisième édition. Nous y voilà. Pourtant, il me semble que l’aventure ne fait que commencer... Petit flash back : en avril 2004, à l’occasion d’un dîner avec un ami de longue date, Louis Peretti, alors Directeur des Affaires Culturelles de la ville de Béziers, j’évoque l’idée d’un festival de théâtre musical ou plutôt d’un lieu de rencontres entre créateurs, producteurs et programmateurs de théâtres. Louis répond, du tac au tac, qu’il dispose d’un créneau dans sa programmation, suite à l’annulation d’un festival dans sa ville et d’une petite subvention prévue initialement pour cette manifestation : 20 000 €. Cependant, ce créneau est en janvier 2005, ce qui ne laisse que huit mois pour imaginer, financer et organiser un festival qui n’a pas d’équivalent en France, et donc pas de modèle à copier. Suivent quelques avis pessimistes, notamment, qu’il n’existe pas suffisamment de spectacles de qualité chaque année pour faire un festival, que le nom pressenti, Les MUSICALS, ne sera pas compris par les Français ou encore que Béziers est trop excentré pour y faire venir qui que ce soit. Trois rencontres déterminantes vont nous convaincre du contraire : Hervé Devolder, l’auteur-compositeur-metteur en scène de Chance !, une comédie musicale d’un nouveau genre ; Valérie-Anne Expert et Clémence Bouzitat ensuite, chargées de l’Action Culturelle à la SACD qui cherchaient justement à développer le théâtre musical ; Claude-Michel Schönberg enfin, que je rencontre grâce à Gilles Tinayre, à qui j’avais commandé les arrangements de la comédie musicale Oliver Twist. D’abord réticent à l’idée de présider le jury, il accepte cependant de créer ’’Le Prix Claude-Michel Schönberg’’ de la meilleure chanson d’un musical et donnera deux très beaux premiers lauréats : Au Petit bonheur la chance, extrait du spectacle éponyme en 2005 et Je suis Camille, extrait de Camille C. en 2006. La programmation du festival prend forme avec l’accord obtenu à l’arrachée auprès de Jean-Claude Lande, producteur courageux du déjanté Créatures et la participation de la troupe de In the bocal, sublime poème urbain de François Berdeaux et Laure Saupique. En tout, dix spectacles et deux tables rondes, dont l’une sur la création d’une association professionnelle pour le développement du musical en France, une préfiguration de ce qui deviendra un an et demi plus tard la Fédération Professionnelle des Musicals. Malgré la progression du ’’musical’’ depuis cette édition, je me dis que la vitesse de croisière est loin d’être atteinte et il faudra quelques années encore pour voir le frémissement d’un ralentissement. L’aventure ne fait que commencer ! à ce propos, nous vous donnons rendez-vous aux MUSICALS de Paris, du 21 juin au 14 juillet 2007 pour trois semaines, oui, trois semaines de spectacles, showcases, lectures, conférences, trophées, et ciné-musicals ! Matthieu Gallou - Directeur des MUSICALS 29 demandez le programme... Théâtre des Franciscains Tarif unique : 5 € Vendredi 23 fevrier 2007 - 21h00 jeudi 22 février 2007 17h00 18h00 19h00 19h30 20h30 21h00 22h30 Accueil des festivaliers Pot d’accueil Ouverture du Festival LES Délirantes - Show case Entracte - Bar DUEL - Spectacle Dîner Pro vendredi 23 février 2007 09h30 10h00 13h00 14h30 15h00 17h00 17h30 18h00 19h00 21h00 Accueil des festivaliers Congrès de la Fédération des Musicals Espace déjeuner Accueil des festivaliers GIGOLO - Lecture SACD * Accueil des festivaliers Mini-Musical Théo prince des pierres - Jeune public Buffet Nuit du Ciné-Musical samedi 24 février 2007 09h30 10h00 13h00 14h30 15h00 17h00 19h00 19h30 20h00 22h00 Accueil des festivaliers Atelier : le Show case et le dossier de presse Espace déjeuner Accueil des festivaliers JUSqu’aux dents - Lecture SACD Espace Pro Accueil des festivaliers Mini-Musical les dindes galantes - Spectacle Dîner Pro 09h30 10h00 13h00 14h30 15h00 17h00 19h30 20h00 21h00 22h30 Accueil des festivaliers Coaching au sommet avec Magali Dieux et Richard Cross Espace déjeuner Accueil des festivaliers L’IMPASSE - Lecture SACD Espace Pro Accueil des festivaliers Apéro Soirée de Gala - Trophées des Musicals Dîner de clôture dimanche 25 février 2007 Fraîcheur, gaieté et spontanéité communicative sont les mots clés des Musicals, ce festival qui, grâce au sérieux, à la motivation et à l’investissement de tous les instants de ses organisateurs, avait ouvert la voie, il y a deux ans, à une meilleure connaissance d’une forme de spectacle encore méconnue : le théâtre musical. Béziers pérennise le rendezvous et accueille à nouveau les professionnels du spectacle qui s’y produisent et qui, l’espace de quelques jours, viennent à la rencontre de notre ville et de ses habitants. Une fois encore, l’édition 2007 promet de beaux et de bons moments et chacun y trouvera, j’en suis certain, de quoi assouvir sa curiosité ou sa passion. Il y a deux ans, lorsque m’était revenu le plaisir et l’honneur de clôturer la première édition des Musicals en remettant officiellement le Prix de la Ville de Béziers, j’avais recommandé, en guise d’anecdote, à d’éventuels médecins présents dans la salle, plutôt que de prescrire des antidépresseurs ou d’autres médications pour lutter contre la morosité et la mauvaise humeur, de rendre obligatoire une cure de ’’Musicals’’ à Béziers. 30 Théâtre Municipal (Théâtre) Théâtre des Franciscains (Théâtre) Colonie Espagnole Foyer du Théâtre Municipal Palais des Congrès Théâtre de Coignères (Théâtre) Hall du Théâtre Municipal * présentée hors compétition Toute la nuit durant, vibrez au son des refrains de quelques grands classiques de la comédie musicale et à celui moins connu de plus petites productions ou de projets en cours de création. Découvrez les coulisses de Broadway sous le regard amusé de Rémy Batteault dans le documentaire chanté The Funny Face of Broadway. Des directeurs de compagnies aux costumières, des avocats à Liliane Montevecchi, partez à la rencontre de ceux qui font l’industrie du spectacle à New York. Je vous invite donc à suivre une nouvelle cure de Musicals et souhaite à tous les artistes de vivre un très beau festival. Raymond Couderc Maire de Béziers Conseiller régional Président de la Communauté d’Agglomération Béziers Méditerranée lundi 26 février 2007 09h30 Départ du Bus des MUSICALS 20h30 L’AUTRE HISTOIRE DE BABEL - Spectacle De 20h30 à l’aube, rendez-vous au Théâtre des Franciscains pour une programmation éclectique qui vous présentera le ciné-musical dans tous ses états ! Courts-métrages, programmes courts et bandes-annonces de spectacles se mêleront à des films d’animation, des documentaires et des longs-métrages pour vous faire découvrir la richesse et la diversité du genre. Un grand merci à tous ceux qui soutiennent ce festival et plus particulièrement à Elie Aboud, Richard Astre, Patrice Barth, Bertrand Bouys, Béatrice Calcet, Gilles Castanier, Serge Coll, Pascale Cuq, Bruno Deschamps, Louis Dunoyer de Segonzac, ValérieAnne Expert, Alfrédo Lopez, Elisabeth Molina, Emmanuel Noirot, Louis Peretti, Claude-Michel Schönberg, Jean-Bernard Susperregui, ainsi qu’à toutes les personnes citées dans ce programme. Retrouvez les habitants déjantés de l’Hôtel des Zoizos, (ceux-là même qui avaient clos le Festival 2006 avec leur hilarant minimusical) dans la version audiovisuelle qu’Hervé Devolder vient de réaliser ! à la suite d’une panne de voiture, un groupe de jeunes artistes débarque dans un hôtel de campagne qui vient d’être ré-ouvert par un couple fauché mais plein d’enthousiasme. C’est justement le soir où le banquier vient dîner et où il faut faire bonne figure… Alors soyez nombreux à vivre cette toute première nuit des Ciné-Musicals ! … Nicolas Engel - Programmateur de la Nuit du Ciné -Musical 31 Durée Théâtre des Franciscains Tarif unique : 5 € de chaque lecture : 45 mn jeudi 2 2 fevrier 2 0 0 7 - 2 1 h 0 0 Théâtre Municipal Tarif unique : 15 € Durée : 1h15 P rix SACD 2007- FINALE Vendredi 23 fevrier 2007 - 15h00 GIGOLO de Michel Frantz Dans une petite ville de province, trois sœurs se partagent le même appartement. Vieilles filles, elles se contentent d’une petite vie tranquille jusqu’au jour où surgit un pseudo cousin Giorgio Giovanni. En réalité, celui-ci fait profession de gigolo pour vieilles dames argentées. Mais s’il débarque un beau soir chez ces demoiselles, ce n’est pas par hasard. C’est une idée du Diable, qui lui propose de séduire les trois femmes et les pousser à commettre les pires méfaits, afin que leurs âmes franchissent tout droit le seuil des enfers. En échange, il héritera de leur fortune. Aidé par les maléfices douteux de Mephisto, Giovanni accepte sans scrupule. S oirée d’ouverture 18h00 Pot d’accueil 19h30 Les Délirantes samedi 24 fevrier 2007 - 15h00 Nomination Les Trophées des M usicals 2007 Meilleur spectacle musical JUSQU’AUX DENTS de Emmanuel Lenormand, Alyssa Landry et Thierry Boulanger Pour l’une, c’est une bénédiction, pour l’autre, un dilemme. Quant à la troisième, être mère célibataire ne lui pose aucun problème… Elles vont nous confier leurs angoisses, leurs impatiences, leurs joies, vont se noyer dans le choix des prénoms, passer leur brevet de changement de couches, se faire torturer par leurs lombaires, supplier pour des fraises, sans oublier la péridurale : pour ou contre ?… Elles en ont pris pour neuf mois et avant l’accouchement, bien des choses vont se passer… Distribution : Alyssa Landry, Amanda Fahey, Christine Bonnard. Dimanche 25 fevrier 2007 - 15h00 L’ IMPASSE de Vincent Vittoz et Raphaël Bancou S.F.A. : Solidarité pour les Femmes Assassinées ! C’est vrai quoi ! De nos jours, on ne sait plus mourir. C’est une épreuve difficile à surmonter qui peut marquer définitivement les personnalités. C’est ainsi que quatre fantômes de femmes célèbres se retrouvent envoyées en assistance psychologique vers une bourgeoise, vivante, égarée dans une impasse, qui doit se faire assassiner dans… disons vingt minutes. Mais il y a manière et manière de l’annoncer, surtout quand tout ne se passe pas comme prévu. Distribution : Jocelyne Sand, Magali Bonfils, Alyssa Landry, Angélique Rivoux, Cathy Sabroux, Isabelle Ferron. 32 Deux musiciens virtuoses, s’affrontent en une joute musicale impitoyable et drôle aux allures de performance circassienne. Distribution : Annick Cizaruk, Isabelle Ferron, Francine Bouffard, Jean-Pierre Leblan, Mark Marian, Julien Salvia. C’est l’histoire de trois femmes… En cloque !… Tu parles d’un choc ! Un polichinelle dans l’tiroir… Comme c’est ringard ! Une brioche au four… Mon Dieu, au secours !!! Bref, elles sont enceintes… Jusqu’aux dents ! DUEL Théâtre Municipal Show-case Tarif unique : 5 € Durée : 1h 00 jeudi 2 2 fevrier 2 0 0 7 - 1 9 h 3 0 Le concert (mais est-ce vraiment un concert ?) débute merveilleusement bien, puis dérape insensiblement avant de verser dans le délire le plus total. Dans ce duel déconcertant, sidérant même, Satie s’interprète couché par terre et les mains à l’envers sur le piano, et Le Sacre du printemps promptement marié à La Vie en rose de Piaf se joue menotté. Le violoncelle se transforme en barbecue et le violoncelliste décolle dans les cintres, prenant littéralement Le Vol du bourdon au pied de la lettre. Archet contre clavier, les gags fusent et jamais la musique n’en pâtit. Ditribution: Paul Staïcu (piano) et Laurent Cirade (violoncelle). Mise en scène : Agnès Boury. Contact : Note Prod 01 40 40 75 70 samedi 2 4 fevrier 2 0 0 7 - 2 0 h 0 0 Théâtre Municipal Tarif unique : 15 € Durée : 2h00 avec Entracte LES Délirantes LES DINDES GALANTES Panique dans la bassecour : le coq est mort ce soir... Poules, dindes, pintades et autres oies blanches s’affolent à l’idée de finir à la cocotte, tandis que les dindons et le jars s’inquiètent de voir l’anarchie s’installer, ce qui ferait trop bien l’affaire des vilains canards ! Par chance, surgit un coq qui promet de baisser les impôts, mais s’avère bien maladroit quand il s’agit d’engrosser la poule Amélie. Il suffira d’un cygne pour finir de semer le trouble chez les volailles... Lauréat Prix SACD 2006 De nos jours, deux sœurs se chamaillent en attendant de se préparer pour aller au bal organisé par un grand producteur de cinéma. Elles rêvent d’être stars et fantasment sur leur future carrière glorieuse. Cendrillon – charmant garçon – leur sert de souffre-douleur, ainsi qu’à leur mère. Lui aussi voudrait bien aller au bal. Il invoque les fées, mais c’est Merlin qui apparaît. Et au lieu de le transformer en jeune premier irrésistible, il se trompe et le métamorphose en Comtesse de Perrault. Or, le bal approche, il est trop tard pour reculer… Autreurs : Philippe Rondest et Michel Frantz Distribution : Annick Cizaruk, Marianne Vigues, Mark Marian, Francine Bouffard, Jean-Pierre Leblan. Le Prix SACD récompense les auteurs et compositeurs du meilleur projet de musical. Il est doté de 3 000 €. Nomination Les Trophées des M usicals 2007 Meilleur musical Livrets & textes : Michel Heim - Mise en scène : Nadine Féty et Michel Heim avec le concours amical de Jean-Pierre Rouvellat - Chorégraphies : Nadine Féty - Direction musicale et harmonisation des chœurs : Nicolas Kern - Distribution : L. André , V. Baillet, P. Bernard, G. Cabiddu, L. Carpentier, O. Champeroux, J.-M. Daniel, J.-F. Dewulf, C. Dupouy, F. Dussillol-Godar, M. Frémondière, J.-P. Gaudfroy, L. Giordanengo, J. Guérin, L. Guérin, M. Heim, Y. Huiban, F. Isoart, L. Lapeyre, F. Meillier, O. Ménestrier, V. Merval, M. Petit, Y. Philipp, L. Plessi, T. Quessada , J. Rosé avec la participation de V. Goupy. Contact : Les Caramels Fous 01 43 45 55 38 33 Palais Des Congrès Entrée Libre Durée : 3h00 Samedi 24 fevrier 2007 - 09h30 ATELIER Première partie : Lectures, Show-cases : Comment donner toutes les chances à votre projet d’aboutir ? Comment monter un show-case ou une lecture ? à quel endroit le faire ? Quel jour, à quel moment de l’année, quelle durée ? Comment le financer ? Qui inviter ? Quelles sont les étapes ensuite ? vendredi 2 3 fevrier 2 0 0 7 - 1 8 h 0 0 Théâtre Municipal Tarif enfant : 5 € Tarif adulte : 10 € Durée : 1h00 Spectacle jeune public A partir de 5 ans Dossier de présentation d’un spectacle : vendredi 23 fevrier 2007 - 09h30 CONGRès La Fédération des Musicals a rendezvous à Béziers : une rencontre, des échanges, des projets ! Vous pensiez vous reposer à Béziers… faire la grasse matinée… ne pas travailler… ne pas réfléchir et juste dévorer du Musical… ? Il faudra attendre la fin de cette première matinée… rien de tel qu’une petite séance de gymnastique fédératrice !! La Fédération des Musicals, qui rassemble et représente les professionnels du musical (comédie musicale, opérette, spectacle musical, film musical) vous donne rendez-vous. Au programme de cette séance, ouverte à tous les festivaliers, membres ou non de la fédération : Raffermir, Enrichir, Renforcer ! Faire d’un bon dossier un dossier formidable. Quelles informations y mettre ? Comment le présenter ? Photos, vidéos, extraits ? à qui l’envoyer ? à quel moment de la saison ? Comment relancer ? Dimanche 25 fevrier 2007 - 09h30 COACHING AU SOMMET Richard Cross et Magali Dieux reviennent aux Musicals pour offrir aux festivaliers quelques séances de coaching en public. Si vous êtes candidat, envoyez une maquette de votre chanson à : participer2007@ lesmusicals.com En exclusivité, à l’occasion de son passage à Béziers, Richard Cross dédicacera son livre ’’Pepapipopu - Abécédé du chant’’à la fin de l’atelier. • échauffement : expression des attentes et des idées de chacun pour alimenter les actions de la Fédération des Musicals ; • Mise en jambes : un temps de présentation des actions en cours et à venir par les membres du Conseil d’Administration ; • Abdos : séance de travail intensive !! Dispatchés en différents ateliers, tous les membres présents travailleront sur les thèmes et propositions issus de ces échanges ; • Sport CO : des actions et projets concrets pour animer et faire grandir la Fédération seront tirés de ces ateliers et présentés à l’ensemble des membres. Foyer du Théâtre Municipal Entrée sur présentation Gardez votre tonus, votre souffle, votre énergie pour ce rendez-vous incontournable ! Depuis l’édition précédente, cet espace dédié à l’échange et à la rencontre permet d’élaborer de nouveaux partenariats ou d’envisager de nouvelles collaborations. Ce lieu convivial permet de se retrouver autour d’un verre et de prendre le temps de se parler, tout simplement. Retrouvez la Fédération des Musicals sur : www.federationdesmusicals.org 34 prince des pierres Les deux anges chargés de l’éducation de Théo vont lui montrer que le destin réserve parfois de bonnes surprises. Une aventure musicale qui finit bien... Ce n’était pourtant pas gagné d’avance ! Théo est pressé de se coucher. Demain, il aura 7 ans et pourra enfin devenir le Mage qu’il rêve d’être depuis toujours. Mais son père, le Grand Empereur Feldegor en a décidé autrement... Il n’a que faire de ce garçon encombrant et Théo sera Prince des Pierres, un point c’est tout ! Heureusement, dans sa malveillance, Feldegor a engagé deux Anges blancs pour veiller à l’éducation de son fils. Ils vont emmener Théo dans une folle aventure : un arbre qui défend la forêt, une rivière qui piège les promeneurs, le Hideux Chevalier Frabulgur, le Grand Mage de la forêt et... Mais chut ! Nous en avons déjà trop dit ! Seconde partie : Palais Des Congrès Entrée Libre Durée : 3h00 Théo Nomination Les Trophées des M usicals 2007 Meilleur musical Auteur : Ida Gordon et Aurélien Berda Compositeur : Hervé Devolder Mise en scène : Rémi Cotta Distribution (sous réserve) : David Koenig, Mathilde Hennekinne, Chloé Pimont Contact : Double D Production 01 42 39 89 95 lundi 2 6 fevrier 2 0 0 7 - 2 0 h 3 0 Théâtre Alponse Daudet de Coignères Durée : 1h45 L’ AUTRE HISTOIRE Départ à 9h30 BUS des Musicals avec le BABEL Un homme envisage d’offrir la Lune à celle qu’il aime. Avec l’aide de quelques amis assoiffés ’’d’élévation’’, il entreprend la construction d’une tour qui lui permettra d’atteindre son but. Dieu n’approuve pas cette entreprise et va multiplier les langages pour établir des ’’barrières de protection’’ contre le danger que représente l’ambition démesurée des hommes et la démence d’un éventuel meneur. De et mis en scène par : Hervé Devolder - Assisté de : A. Berda - Chorégraphies : V. Masset - Costumes : K. Berda - Décors : L. Chang - Sound Designer : M. Richelme - Lumière : C. Mazubert - Son : D.V. Tongerloo - Coiffures : S. Testu - Avec : l’équipe de Chance ! de votre accréditation Samedi 24 fevrier 2007 - de 17h00 à 19h00 dimanche 25 fevrier 2007 - de 17h00 à 19h30 ESPACE PRO DE Infos : www.babeloperaworld.com Le bus des Musicals Un retour en douceur pour les Parisiens après 4 jours intenses de festival. Et une escale lundi 26 février au Théâtre de Coignières pour assister gratuitement à la générale de L’Autre histoire de Babel, Réservez votre siège en vous connectant sur www.lesmusicals.com. Le billet, non remboursable mais cessible, coûte approximativement le même prix qu’un billet de train Béziers - Paris... Alors n’hésitez plus ! 35 demandez le programme ... annick cizaruk Chassé Croisé Comédienne et chanteuse, Annick a fait ses études au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Depuis, elle alterne théâtre, cabaret, tour de chant, cinéma (ou télévision). Mais c’est dans le théâtre musical qu’elle s’épanouit pleinement et les plus grands metteurs en scène en ce domaine, font appel à elle (Benno Besson, Giorgio Strelher, Saverio Marconi, Roland Topor, Alain Germain, Marcel Buwal, Jean-Luc Moreau…), pour un répertoire allant de L’Opéra de Quat’Sous (rôles de Lucy ou Polly) à Nine (aux Folies Bergère). Au Theâtre de l’Oeuvre, elle a été une émouvante Camille internée, dans Camille C. de Jonathan Kerr (Molières 2005 – puis, au festival Les Musicals 2006 : Prix de la meilleure comédie musicale et Prix Claude-Michel Schönberg pour la chanson Je suis Camille). Elle a reçu le Prix Charles Oulmont pour son spectacle Vian, Ferré, Aragon, qui a fait l’objet d’un premier album et qui a déjà tourné en France, Allemagne, Angleterre et à Philadelphie. Elle est actuellement à l’Essaïon, superbement accompagnée par David Venitucci, avec son nouveau spectacle Parce que..., un hommage à Barbara dont elle vient d’enregistrer l’album. Une soirée exceptionnelle où seront remis les Trophées des Musicals. Présentation des nominés pour les prix de la meilleure intérprétation féminine et masculine de l’année... nathalie lhermitte Piaf, une vie en rose et noir Nathalie commence à se produire sur scène dès l’âge de six ans, avec des orchestres de bal. Dix ans plus tard, elle démarre sa carrière professionnelle en enregistrant plusieurs disques. En 1986, son album Tu es tout ce que j’aime, se vendra à 400 000 exemplaires. à la suite d’un rôle dans un téléfilm, elle prend le goût de la comédie et finit par se faire engager pour reprendre le rôle de Cristal dans Starmania, au Théâtre Marigny puis en tournée (1989-1991). Puis ce sera le rôle de Wendy dans Peter Pan au Casino de Paris en 1992, mise en scène d’ Alain Marcel. Entre 1997 et 1999, elle incarne édith Piaf dans la comédie musicale Piaf Je t’aime, mis en scène par Ned Grujic (Théâtre de l’Eldorado puis Théâtre du Gymnase et tournée). Elle retrouvera ensuite ce metteur en scène à deux reprises pour Oliver Twist dont elle interprète le rôle-titre (Trianon, puis tournée), et pour Merlin dans lequel elle interprète le double rôle de Viviane et Guenièvre, présenté en 2003, en tournée. Elle incarne actuellement et pour la seconde fois, la Môme Piaf dans le spectacle de Jacques Plessis, Piaf, une vie en rose et noir. CLAIRE PEROT cabaret à 24 ans, Claire Pérot, a déjà un beau parcours. Elle se découvre très jeune une passion pour la danse… mais aussi pour la gymnastique (qu’elle pratiquera au niveau national), puis vinrent le piano, le théâtre et le chant. A l’âge de 10 ans, elle interprète sa première comédie musicale autour de chansons du ’’Big Bazar’’. Elle enchaîne, depuis, les rôles, passant du théâtre au cinéma et à la télévision (elle a en particulier interprété le rôle principal féminin du film de Jean-Paul Civeyrac, Le Doux amour des hommes), avec de fréquents retours à ses premières amours : la comédie musicale (avant Sally Bowles de Cabaret, elle avait été Dolly dans Concha Bonita d’Alfredo Arias). Parallèlement à cette carrière d’interprète, elle a poursuivi sa formation, notamment au Studio des Variétés et aux Ateliers de Chaillot. Elle prépare actuellement son premier album. prix d’ interprètation masculine et féminine dans un second rôle isabelle ferron Un Violon sur le toit fabienne guyon Souingue Souingue Hervé Lewandowski D’Amour et d’Offenbach manon landowski D’amour et d’offenbach alyssa landry tentative d’opérette en dingochine Née à Chicago, Alyssa Landry adopte la France en 1985 après avoir suivi ses parents aux quatre coins du globe. Elle poursuit ses études au prestigieux Berklee College Of Music de Boston. Elle participe alors à plusieurs concerts avec The Boston Camerata. Mais attirée avant tout par le théâtre musical, elle intègre la troupe de Cats (Théâtre de Paris), puis ce seront Les Misérables (Mogador), Hello Dolly (Opéra Royal de Wallonie), Nine (aux Folies Bergère) ou encore, à Disneyland Paris : La Belle et la Bête et Lillie’s Follies. Elle a fait partie de la troupe de Roger Louret, pour Les Années Tubes à la télévision, ce qui lui permît de participer, en 1997, à la grande aventure de La Vie Parisienne à Bercy, qu’il mettait en scène. Elle a travaillé avec Laurent Pelly, pour C’est pas la vie ?, créé au Festival d’Avignon en 2000 et a participé au tournage du court-métrage musical de Stéphane Ly-Cuong : Paradisco. 36 La formation artistique de Manon a commencé à l’âge de 7 ans, avec le piano. à 13 ans, elle entre au Conservatoire National Supérieur de Danse et en sort trois ans plus tard avec un premier prix qui lui permet de rentrer à l’Opéra de Paris. Elle le quittera un an plus tard pour poursuivre des études de philosophie et le cours de théâtre Périmony, tout en écrivant ses premières chansons. Auteur, compositeur, interprète, comédienne et danseuse, elle passera alors de la chanson au théâtre. Mais sa formation pluridisciplinaire la prédestine à l’opérette et la comédie musicale, et elle va de Phiphi à la création des Innocentines (Molière du Meilleur Spectacle Musical) en passant par I Do, I Do. En 1997, elle créé et interprète sa comédie musicale dans une mise en scène de Daniel Mesguich : Le Manège, (Opéra Comique, Espace Cardin, puis Los Angeles). Elle a enregistré 3 albums : Sur l’Instant (Grand Prix de l’Académie Charles Cros), Overground n’existe pas et Le Manège (tiré de sa comédie musicale). pierre regianni Cabaret jacques verzier Souingue Souingue 37 demandez le programme... Théâtre Municipal Durée 1h30 Tarif unique : 15€ Soirée de Gala SINAN BERTRAND LE CABARET DES HOMMES PERDUS Sinan passa toute son enfance et son adolescence dans les coulisses des théâtres de sa ville natale, Ankara, puis du Caire, où se produisait sa mère, comédienne. Il veut alors être, tour à tour : chanteur lyrique, peintre… et styliste. Il arrive en France en 1992, et quatre ans plus tard, démarre une carrière professionnelle dans Vive Offenbach à l’Opéra Bastille. En 1998, il fait partie de la distribution de la nouvelle version française de Hair mais c’est en 2000 qu’il se fera remarquer dans le rôle du délirant Génie des Mille et Une Vies d’Ali Baba. Il retrouvera le chorégraphe de ce spectacle pour son amusant Zapping. Ses prestations sont toujours remarquées et on lui doit, par ailleurs, la superbe et originale affiche de Créatures, d’Alexandre Bonstein qu’il joua également en remplacement. FABIAN RICHARd cabaret Le théâtre, le cinéma (et la télévision) font partie de son parcours professionnel, mais la comédie musicale a toujours occupé une place à part dans sa carrière. C’est à l’âge de 8 ans, avec le rôle de Gavroche dans un spectacle amateur qu’il attrape le virus du théâtre et plus particulièrement celui de la comédie musicale. Il joue alors dans différentes troupes amateures et à 18 ans, intègre l’école du spectacle du Théâtre des Bains Douches, au Havre, sa ville natale. Puis il ’’monte’’ à Paris où il suit les cours de l’école de Guy Bontempelli. S’ensuit un spectacle musical, Si ça vous chante. Il alterne ensuite contes pour enfants, pièces de théâtre (Goldoni, Strindberg, Giraudoux...), courts-métrages, téléfilms (Joséphine ange gardien) et bien sûr, comédies musicales. Ainsi, en 2000, il est engagé pour Titanic à l’Opéra Royal de Wallonie, puis obtient le rôle de Botticelli dans Da Vinci, au Casino de Paris ; en 2001, il intègre la troupe des Dix Commandements pour y doubler le rôle de Josué ; il sera ensuite Grégory dans Belles, Belles, Belles, à l’Olympia ; puis étienne dans Chance !. Il a joué également dans une création : être Ange Destin et dans une petite production de Hair. Il a participé aux présentations de La Valse du Diable et on a pu également le voir dans le court-métrage musical Paradisco de Stéphane Ly-Cuong. DImanche 25 février 2007- 21h00 Soirée précédée d’un cocktail au Foyer du Théâtre Municipal (vers 20h00) Tenue de soirée recommandée Alexandre bonstein LE CABARET DES HOMMES PERDUS Alexandre a suivi sa formation de comédien à l’HB Studio de New York. Il a travaillé le chant avec Hubert Weller et la danse avec Lucienne Denance. Interprète français désormais incontournable du théâtre musical (il a déjà remporté le trophée du meilleur interprète masculin aux Musicals 2005), il a participé à Cats (au Théâtre de Paris), Les Misérables (au Théâtre Mogador), Zazou (à l’Opéra Comique), Barnum (aux Célestins de Lyon), la reprise de Mayflower (au Bataclan), Les Années Twist (aux Folies Bergère en 1996), Hair (à Mogador, en 1998), 7 Filles pour 7 Garçons (aux Folies Bergère en 1999), L’Air de Paris (à l’Espace Cardin, en 2000), La Tempête (dans une version très musicale présentée par la compagnie du Phénix, au Théâtre Sylvia Monfort), Cymbeline (à La Criée de Marseille et au TNP), Anges et Démons (lors de sa création à Radio France). Il a également participé au court-métrage musical Paradisco. Il est aussi l’auteur et interprète de la délirante ’’comédie déjantée et néanmoins musicale’’ Créatures et des Hors la Loi, une comédie musicale réunissant artistes valides et handicapés. TROPHéE Meilleur du Musical Original A la Recherche de Joséphine Le Cabaret des hommes perdus Les Dindes galantes Mon Frigo me trompe Rutabaga swing Théo, Prince des Pierres trophée du Meilleur Musical dans une adaptation ou une réadaptation française Cabaret D’Amour et d’Offenbach Dora et les pirates Le Chanteur de Mexico Le Songe d’une nuit d’été trophée du Meilleur Spectacle Musical Duel Estelle Bright Mon alter Hugo DENIS D’ arcangelo LE CABARET DES HOMMES PERDUS Le parcours de Denis d’Arcangelo est totalement atypique. Après avoir suivi les cours de Théâtre Jean-Yves Bouin, nous le retrouvons en 1984 dans l’équipe du PianoZinc. Son goût pour la chanson réaliste et populaire le pousse alors à se réinventer chanteur des rues (en particulier, à partir de 1988, avec la compagnie du Tapis Franc). Il se voit proposer, l’année suivante, d’être l’ ’’héroïne’’, d’une pièce de théâtre de rue. En acceptant ce rôle de Madame Raymonde, la ’’Diva du Petit Monde’’, il ne pensait pas être poursuivi par ce personnage (deux autres pièces ont, en effet, vu le jour et ce personnage est encore revenu pour un tour de chant ’’en vedette’’, la saison passée au Vingtième Théâtre) abordant avec lui des scènes beaucoup plus conventionnelles. Il n’en continue pas moins de mener parallèlement une carrière de comédien et de chanteur, tant au cinéma qu’au théâtre. On a pu, en particulier, le retrouver dans le rôle du chanteur réaliste, pour Cyril Collard, dans son film Les Nuits Fauves ou encore, en 1996, sur le plateau des Folies Bergère dans Les Z’Années Zazous. L’an passé, il était au Tango, dans le spectacle musical de Michel Heim Chantons dans le placard. 38 Music-Hall (Lucienne et les Garçons) franck vincent un violon sur le toit Venu du théâtre, Franck s’est fait, en quelques années, une solide réputation dans le monde du théâtre musical dans lequel il est arrivé presque par hasard. Après avoir suivi des cours d’art dramatique auprès d’Ada Lonati, des cours de chant avec Yaël Benzaquen, puis de danse et de claquettes, il serait resté dans le monde du théâtre s’il n’avait rencontré Belkacem Tatem qui préparait La Petite Boutique des Horreurs et qui l’engagea pour faire la voix d’Audrey, la plante carnivore. Il interprèta ensuite Dupond dans Tintin et le Temple du Soleil, chanta sur la scène de la Nouvelle ève dans la revue Parce que je vous aime, ainsi qu’à l’Opéra Bastille dans Le Paris d’Aziz et Mamadou, mis en scène par Alain Marcel. On a pu le voir dans Chance ! de Hervé Devolder et sa solide voix de baryton le mènera jusqu’au rôle de Tevye dans Un Violon sur le toit, qui lui donna la satisfaction d’interpréter un vrai rôle de théâtre, dans une comédie musicale. Il continue d’ailleurs ’’énergiquement’’ à mener de front ces deux disciplines. Souingue Souingue trophée de la Meilleure Reprise d’un Musical ou d’un Spectacle Musical Comme de bien entendu La Veuve joyeuse Le Chanteur de Mexico Les Empires de la Lune Trois Valses 39 Pour tous les billets à l’unité, et les Accréditations Pro : FNAC, Carrefour, Géant, www.fnac.com, 0 890 60 36 22 (0,34 € / mn) ou sur www.lesmusicals.com OFFICE DU TOURISME DE béziers 29 av Saint-Saëns 34500 BEZIERS Tel. 04 67 76 84 00 Les hôtels • Hôtel MERCURE - Avenue Saint-Saëns - 34500 BEZIERS Tél. 04 67 00 19 96 60 € par nuitée, pour 1 ou 2 personnes, 1 petit déjeuner compris (+8 € par personne supplémentaire) • ETAP Hôtel - Rue Racine/Angle de l’Avenue Saint Saëns - 34500 BEZIERS Tel. 08 92 68 30 73 31 € par nuitée, pour 1 ou 2 personnes, 1 petit déjeuner compris (+4 € par personne supplémentaire) • Hôtel des POETES - 80 Allées Paul Riquet - 34500 BEZIERS Tel. 04 67 76 38 66 31 € par nuitée pour 1 personne - 35 € pour 2 personnes Les lieux de manifestation • THEATRE MUNICIPAL de Béziers Allées Paul Riquet - 34500 Béziers • THEATRE DES FRANCISCAINS 13 Boulevard Du Guesclin - 34500 Béziers • PALAIS DES CONGRES 29, Avenue Saint-Saëns - 34500 BEZIERS • COLONIE ESPAGNOLE Rue Vieille Citadelle - 34500 BEZIERS • THéâtre AlphonSe Daudet 26, Rue du Moulin à Vent - 78310 CoignIères programme LES DELIRANTES - Tarif 5 € - Théâtre Municipal DUEL - Tarif 15 € - Théâtre Municipal GIGOLO - Tarif 5 € - Théâtre des Franciscains THEO PRINCE DES PIERRES - Enfants 5 € - Adultes 10 € - Théâtre Municipal NUIT CINE-MUSICAL - Tarif 5 € - Théâtre des Franciscains JUSQU’AUX DENTS - Tarif 5 € - Théâtre des Franciscains LES DINDES GALANTES - Tarif 15 € - Théâtre Municipal L’IMPASSE - Tarif 5 € - Théâtre des Franciscains SOIREE CLÔTURE FESTIVAL - Tarif 15 € - Théâtre Municipal l’acCréditation Pro des musicals Elle donne accès à tous les spectacles, show-cases, lectures, ateliers, congrès, projections, espace pro et soirée de Gala du Festival. EIles sont nominatives et disponibles au Théâtre Municipal. L’équipe des Musicals : Aline Pélissier, Victor Zamouline Prescott, Virginie Pivard, Jenny Krieff, Bernard Gray, Cynthia Bonnet, Fany Dias, Nicolas Engel, Dorothée Gallou, Antoine Soltys, Hélène Milon, Régine Lecoeur, Yveline Lacaze, Marie-Claude Vaucouleur 40