PARIS - Trencadis, Fons locals digitalitzats

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PARIS - Trencadis, Fons locals digitalitzats
Année. N" «77
i " JUJN 1908
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ACADÉMIE
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tous
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SCIENCES :
PRIX
MONTYON
B A V A N T S LKS PT.l'S A l : r O l U S É S
O I S T RECONMIT Q U E
l'nATIQTE
L A F I L L T A T I O N i i l ' A l T J,Ii S l i L L M O Y E N
stmEii
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L ' I N > ; O C I I [ T É D E L ' E A U , LIÎ F C I . T B S
MALLIÉ, C O M M L L ' I
[ Q U E NT L E S RAITORTS
D I S S O L H , l ' H É B I i N T l i L'A G A l ' . A N T I K
Rapport
U'AS"
TASTEURISAC L
I . A PLUS COMPLKTL,
d e M. le D'
MIQUEL
ï Pendant
dsuT períodes
de Î2 Jcurs canA^catif^ sans
ueitiM/ùgft
aucun, t'saa était aussi stênJisëe
Je dernier JOVT
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Jmtr & r<jlde d'ua filtre M a i l l é - ^
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R a p p o r t d e M. l e
DE
TIRABOSCHI
L'IHSTITÜT D'HÏGIÊNE
DE
GÊNE3.
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Vibrions
dti cnùlëfa
dans íes conditions
ordinaires
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Jie SOTJÎ jojnajs
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Je fiUre
M a l l l i , tes expériences
ont dura un.
mois.^
Rapport d e MM. S i m s Vood=
h e a d et C a r t w r i g h t W o o d
B ' H E N R Y
ArJlÈS L'EHQCETIÍ OrFIOIEl·Lfi QI^'lLB EIItRH]; EH Ab-QLHi B l t Î l H fiDa TOUS l.r.Ë S i L ï n l Î S
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d'ahtBnir pfT taas Í Í J St/sièmíS de iu J C I E N C E
connus fusqu'à
ce Jour.
- Le dispcsitif
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ioat ce qui peut ûtrtt dÉsiré
comme
p^rfsctian.
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KIALLIÊ
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FIL.TLLL! I M M ^ ^ A C C
155, Faubourg Poissonnière, PARIS
A I^IE L'Lis LU:^
T É L É P H O N E :
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SJI,S3 I'IIL:!Í:>ÍI>.-Í
Créateur de la natte à deux pointes et de la. torsade
uoue, succis de cette dernière saison, noiis réservait
pour l'été 1 9 0 8 cette iner\'cinexise surprise qu'est
la coifíure grecque dont le double avantage est
d'être seyante et très, irès légère,
Ai:nables lectrices, nous vous annonçons une nouvelle qui vous fei-a plaisir. A l'Exposition
Iníarnaíionalô ds Prodmts
alimentaires
et
d'Hygiène,
' B ' " H E N R Y , votre coiffeur attitré, a remporté le
PRIX
D'HONNEUR
POUE SON
" Séchoir Universel "
et pour son' appareil à coiffer le p o s t l c i e . Nous les
reproduisons ici afin que vous jugiez de l'ingéniositi
de ces deux inventions de la plus haute utilité.
6£
M"-' "b £ S B R U
È R E S
MESDAMES,
Avant le Grand PriXj avmti ie vous disperser dans vos châteaux,
sur des 'plages ou dans la moniagne, n'ovibUez fas de vous munir du
posiithe qm vous fera belles durant toute la saison du plein air, saison,
'pendant laquelle le grand mnt, l'himiiitê
de la mer et la
¿ranspintíon
aplatissent towte coijjure et vous dotynmi V aspect que l'on aurait au sortir
do l'eau. Avec Us postiches B " H E N R Y , rien à craindre, les ahemax
en fristirss mkwoiles ne se défrisant jamais. A la fitt de la journée, grâce
m concours de quelques légères épingles, toul est m place et vous pouvez
affrunisr les rigumrs de la table d'hôte.
Jt vous conseille tout pariiculiirentent
me visite dans les élégant^
salons du 6 0 , R u e d o T u r h î g o . Vous serea émerveiUêes dss sitpmii^
el nouvdUs coiffures que l'on y voit.
'0^
UNIVERSEL
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B"HENR%
Aveclampeàalcool 7 0 ^
La.mpeàga2 . . . 7 5fif^'
é. .
A l'électricité.
Sur demande Envoi franco de l'Album illustré
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ISOfJ
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Corset
T>ORISE"
E CORSET " DORISE " qui coth
/' vient à toules les tailles et aux
Datnes convine oM» jaunes Fuies, constitue
LE CORSET D'ETE par excellence,
la gaine rêvée pour U saisan des voyages
et des villégialures.
Il procure au iorps
un bien.être délicieux en laissant tottte
liberté aux mouvements ef aux organes.
E CORSET
" DORISE
"
de
£
A. Claverie e&t le Corset
en'Vogne
g-ui a séaiíit les plus exquises. Grâce à sa
coups spéciale, tfh éludik, et à Vingé«îsîijc disposilif de son nouveau SYSTÈME DE BALEINAGE
extra-soapk
meds indéformable ; grâce à la finesse el
à 'la légèreté de son iissu exclusif de
BATISTE
EXTRA-FORTE
pékinSô
soie dcl, fmwve, rose, paille, blanehe OM
mife sur fond hlanc, très riche en fnêm
temps qm d'une
grande solidité,
k
CORSET " DORISE " répond à mer¬
veille aux désirs de loulf-s les DamM sou• cieusûs de leur Beauté es de leur Santé,
Ajoutez
que le CORSET
" DORISE
Très élégant en même temps que d'une
précision anaiomique rigoureuse, il affine
les hanches et l'aMomen selon îa Mode
actuelle el permet d'adopter les plus riches
ioilettes si les plus difficiles à bien porier.
Léger, fm, coqttet, pratique
ei portant le cachet inimitable de toutes les créaiions
du Maître
corsetier,
le
CORSET " DORISE " est
étabU SUR MESÜBI:
à
ms Lectrices au prix exceptionnellentent réduit de 2 8 ir. 5 0 an lieu,
de 5S franos, prix réel de l'Album
lo
des Corsets de A . Claverse.
"
est établi strictment sur mcs-ure pour ks
lectrices de .Femina au prix spécial de
2 8 ir. SO au lieu • de 55 francs, et votis
comprendre»
pourquoi
ceJ,U séduisante
création a été accueillie dans tous lss
milieux avec mt réel enthousiasme.
Celles de nos Lectrices et Abonnées qui voudront profiter de cette prime exceptionnelle devront
le faire sans retard. Il leur suffira d'envoyer les mesures de circonférence de la •
poitrine, de la taille et des hanches, prises aur la personne coraetée de son
corset habituel, eu joignant un mandat-poste de 28 fr. 50, ainsi
que la nuance désirée, à l'adresse de M.
A. C L A V E R I E
Corsetier
234,
Faubourg Saint»Martin, Paris,
L'expédüiúiv
sïíïiírff ííflíií le.^ i jnuys. Elrajlger
ét
Colfmies
2tr. SO de sMppUTjient pçtír pofî £t
embtdiagespétiitl.
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LE S I G N E D E L A
P E R F E C T I O N
CHEZ
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REINE
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CORSET
M"X. QUI LLOT
PARIS,
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LA MODE AU THEATRE ET A LA VILLE
LES
MAIL
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La supériorité des Parlums LUBIN
est incontestée depuis plus d'un siècle.
Mais il a été reconnu que la Maison
LUBIN s'est elle-même surpassée en
créant ses quatre derniers Parfums :
ENIGiVlA
P A M P R E S D'OR
SOLA MIA
BOUQUET CREUZE
L U B IN.
I I . R U E ROYALE.
PARIS
BE.EVETÉ
1. y a en France une multitude de gens qui, à force
d'avoir été trompés, ne savent
plus où s'adresser pour être
sûrs qu'au lieu de iioire du vin — du vrai
vin — ils ne se mettent pas dans le corps
quelque mixture plus ou moins chimique qui leur ravage
la santé.
Or, depuis de* générations, on fait à Segonzac une
moyenne de quatre mille barriques de bon vin par an.
C'est le fameux Châtcau-Segonzac que voua offre
" N O S LOISIRS''.
II n'y a pas de pire ennemi dc fa fraude que le propriétaire de ce domaine. Sachez, de plus, qu'il a les moyens
de ne pas s'abaisser à. des coupages, mouilJages, sucrages
et autres pratiques louches.
Le vin de Segonzac est vendu avec la garantie absosolue que c'est le pur jus du raisin, qu'il estlsien de l'année.
qu'on vous indique, qu'i) est sans aucune addition d'eau,
de sucre, de colorant et sans aucun coupa.ge de vin du
Midi ou d'ailleurs.
L'innovaiion l a p l u s s e n s a t i o n n e i l c d e cette s a i s o n ost, a u théâtre
el à l a v i l l e , l a s u p p r e s s i o n d e s d e s s o u s pat- l e s M A I L L O T S d e
M'"' Guillat, q u e d ' e n t h o u s l a s t n e a d o p t e n t l ' u n e api'Ës l ' a u t r e n o s
plus grandes artistes, ainsi quo n o cesse de l e constater l a grande
presse dans s e s compte» rendus d e s pièces à s u c c è s .
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BREVETÉ
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L a s u p p r e s s i o n d e s d e s a o u a o s t e n effet l a p l u s g r a n d e prfiooCTÎ?
patlon du jour c h e s toutes n o s élégantes. L e s M A I L L O T S de
M'"" Guillot, t o u t e n d o n n a n t u n e l i g n e p e r s o n n e l l e et t o u t e s p é c t a l a
des iolies statuettes de Tanacra, procurent également u n "
O
amincissement.
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Nous voici â la veille cUi Grantl Prix,
dernière étapt; delà grande saison pariâiemic qui sera cette année, paratt^il,
PARFUM CAMIA
373^
RaeSciTit-fionorô
Lka
BERT
|îi ticHo Kdjtsû,
fjlAlSCW lÎENÛAHT LE h^EL
l LËUH mm
DE TOUT
Blouses
MantHfiUK
Robes
Cola
En Broderies, filet Clííny,Jrland^et YeniRe véritable
p,mr.iLil -i i.pLiuc sjL louiw le& t:li;u5!S,
e x c e p i L Q U i i e l l í m e n t brillante.
Nus couturiers rivalisent à cette
épcxjiie U'iiigcniositè pour cròer ces
mervfiilles rtont. la. f e i n m e , L juste
titre, s'eviorguoillit, car elle sait que ce
jour-là, elle aussi-sfiiit courir li? Tout
PariÈ, admirateur du Inxe et de l'élégaiice.
Comme toujours, le Seni.i6r de laVcttu
est chaque matiïl le rendez-vons tle
tOLilfjs nos Parisiennes; aussi, si voua
viiul£2 c O ü n p i t r c la dernière mode, c*est
bien là qu'il faut aller.
D'a-illeurs, le Bcjis mfiintenantt les
dcjetiiiers.leÊ dînera a-u son d s S tziganes,
] b s gai'den parties, voilà ne qui nous
attire en ûe moment et nûus a.vona
bien raison d'en profiter, car les saisons
commencent si tB.rd q^ue no^s avons
á peine le lempa de montrer nos
loïfettes d'été. Et pourtant ii en est de
si jolies! Ou en iait de ravissantes ea
tussoi" ; ct chose cnrîeusû, c'est qne jamaja l'alliance de ce tisâu et du drap
n'a été plus envogueqii'en cette saison.
Voici la description d'une toilette
de re genre vue CCS joure ilerniers
ch/zz un de nos grands couturiers : jnpe
très uolîant& tlana le haut, évasée ilans
le bas, garnie de trois la:;gcs bandes de
drap: grande rçdiiifjote eu tusaor avec
col. parements et gilet de même drap.
Très simple, très cliic et très élè^ut
tout à la rois.
Voici également pour jeune nlle njíe
autre toilette : en voile de soie, jupe et
corsage plissèsà tout petits plis et tenant
ensemble ; le corsage est décolleté en
rond sur une guimpe de tulle; les Jnancb.es en même áloffeque la robe, et également plissées. l·Iiie l a í g e ceinture en
ruban de satin, Liberty souple^ nouée sur
le devant de la jupe avec deux longs
pans fraugós.
Comme toilette du soir bien que, la
saison soit finie, en voici cependant une
qu<i j'ai vue ces jours-ci à un. dîner de
JrançaJlles et qui pourrait vons servir i
l'occagion: c ' e s t une délicieuse robô de
jeune fille en crêpe de Chine rose tendre,
la taille très haute sous les bras, autour
de la<ïuelle émit enroulée une ceinture
dè faille bleu Kattier tros souple. Dans
les cheveux torsade çle même teinte eue
la ceinture posée en auréole sur le devant des cheveujc. Le décçlîetêct l e b a s
de la. jupe étaient terjuinés par une
guirlande de petites roses pompon.
J^airemaxqnêavec {ïlaisirqiï'on porte
beaucoup, avec .les toilettes claires, de
grands chapeaux noirs garnis de grosses
roscE> ce qui est infinimeut distinguo,
. D'ailleurs beaucoup de fleura c e t été
sur nos chapeaux. On en fait de si jolies
que c'est à se dernander souvent si oui
DTi non elle& sout naturelles,
Mins >í:iiLL-.
•IBO li
A tare iÎL' rC'liine. •^f^
í-íïiiliW iiu'itk·i·i ÍC Je ícif;
Ces niiidàiúa sent Yi^'i
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Itafant. CouiiMiriimttitoti teilïi si
minpiffis latBSe l'ûirolrpulaf
l l U ™ ment,ol50 lecomraanii ¡m
cela il VmtM les miraans sm
:t c l e u « & 4 <Je l a s a n l é d «
' B é b é s . — Moéilsi M ¡Olíít!
Comtesse \V. D ü h b m ,
••teinte.-IfodéiSíiíHMÍ'Iei.
ME^
CONSEILS
Voici une excellente recette ponr
ia iabrication des saclieta à parfumer
le iings. Faites un mélange de' 6a ^r.
de pct^Lles de roses rouges, 60 gr. d'iris
de jFlorcnce, 5 gr, de poudre da urnacade, S gr. de clous de giroÛe et i q ^r,
dc poudre de grains d'ombrette. Paitesen de petits sachets qne vous placerez
daas -vos arji*oiaes et vous obtiendrez
•une odeur délicieuse.
^emesers depuis déjà t^oTs ans d'un
lait de beauté extraordinaire; il satine
la peau^ rend adhérente la poudre de
Ti'£ et ne fatigue pas l'épiderme. C'est
la création d'une de mes amie&, chi• miste à. sea moments, qui n'apas voulu
jusqu'àprésent mettre son produit dans
lé commerce, J| espère l'amener, chères
lectrices^ à vous donner son adresse,
pour le plus grand bien de la beauté
de votre visage. Jé ne pourrai que vous
donner le conseil i'essayer ce produit
dont je me trouve à. merveille.
PETrr
COURRIER
Une blonde, Paris. —Seul chez Goestcliel, ii.rueKichcpanse. vous trouvercî;
l'extrait de camoaiille allemande.
Célimène. — En effet, Pavy, 4, rue
Meyerbe^, est bien le peintre dont
V0U.6 me ç^lez, mais il est aussi couturier et vous trouverez chez liù l^g toiUttes les plus exquises.
Dótall
dilua tüulfls maiaojia
de Yoiturcs
SOUTIEN-GORGE
Tout entier en batiste,
s^jia liusc ni balcduogs,
c'est par s a ÇOUPB
SPECIALE, fort i n ^ ûieuse, que Je ^ ^
SOUTIEN
• GORGE
rem put iehutj^siri
, .
. . tout eu resta:ç^ ifivisiblo. Il forme unepoifrinaidéale et n^tile
uae taUla parfaite. ,
Il s'impose aux lîatties qui font du iS^nis,
de réijuitalion, des sports en génáríl. ^
S'adresser
à
AT™
.LUls'·ri.
SEURJtE
SS» Boulevard. do& Batlgnvlloc,
a d i u z pus de ï a
' SWRRE
^
Station d u T.Tg1?DppUlLLiii I VrLldEI^S
est 61! msBcre d'iUbliT des
par GorrûapûndaiiM
. -D
Yï
,
d'Enfants, BïiïaiE,
Opos; ?MnBDWu>m/LLETiifuBII£T,iî,T. du CalM,PKiV
AUTARD
Imê CastigHone
Succursale
André,
T É L É P H O N E
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NEW-YORK
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POSTICHES
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L ' e m p l o i rie h
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Les dames habitant la -proviace an/ont
I.
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Crépon Lamballe . '
Pouf fantaisie
Coifiure Hippique.
Transformation impériale
5.
Coiffure
3 3 ir.
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8 0 fr.
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Manucui?e,
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3.
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6. Coiffure natte fantaisie.
¡f. Grappe Printania
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Grande .guirlande.
NsÀio simple. • . _ _ _
Guirlande Prinlaiila.
Natte d o u b l e
Grappe Printania . .
Natte Royale . . . .
commande.
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Chiropodist,
5 fr.
Vll
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VIN
Consei'vGtîon
dii M viavde
peixâanf
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chaleurs,
— L e s grandes chaleurs, l e s
t e m p s orageux et lourds font le désespoir d e s ïnénagôres. Ce a e Kont.à table,
que d e s plaintes continocliesj aujourd'hui c'eit le rôti q u i e s t dur, coriace
e t s a n s g o û t , d e n i a i r i Cf^ s e r a It biXteCk
o u l a c ò t n i í í t t c q u i "avancé
' ' en aura trop.
DiLiis l e p i ' e m i e r c a s la. v i a n d e e s t
trop fraïclie t a n d i s qu'elle n e l'est p a a
a s s e z d a n s l e socond..
Alors, cotiimeiït faire, o ù ae procurer
lé morceau « X poiat
ou, comment
le conserver ?
D a n s c e r t a i n e s g r a n d e s villes il e:siste
d e s e h a m b r e s írigoriñíiuüs q^i'utilisent
b e a u c n i i p d e b o u c h e r s a v e c suûcèÈ.
P a r d e s p r o c é d é s c l i i m i q u e s . l'air,
r i v a n t d e p é n ò t r e r d a n ; ; c e s chiL.mbr<:Sj
e s t c o m p l â t e r n e u t d è b a r r a E s é d e la, v a p e u r d'eaT.1 q u ' i l c o n t i e n t t o u j o u r s e t i l
est constammeot maîntemi à unet e m p 5 r a t u r e d e î'> ^ 2° a u - d e s s u s d e z é r u .
S û r t a û t d e là., l e s p i è c e a d e b o u c h e r i e
peiivejit résister à l'actinn d e l'air
e?^têrieur t o u t c u n i m e s i e l l e s s o r t a i e n t
d e r a b a t l û i r [lUEiis e l l e s o n t S u r c e s
d e r n i ô r e s l a s u p é r i o r i t é d^être t o u t à
fait
à'poini).
Malfieu reu s è m e n t , Vótablisseiueiit d e
cps c h a m b r e s frigûritiques c o û t e très
cher.
O n a alors recours à l a cougélation
ou a u x glacières orilinaires.
P a r l a congélation,la viande acquiert
s o u v e n t u n e d u r e t é telle qu'il
fa,ut
q u ü L q u e í o i s a t t e n d r e d e u x j o u r s po-ur
qu'elle a i t repris s o n aspect ordinaire
e t p o u r Ift d é b i t e r .
C'est à l'aide d e c e p r o c é d é q u e l e s
inoutOES e t l e s b œ u f s a b a t t u s e n A u s tralie a r r i v e n t s u r l e s marcIiès européens e t rivalisent a u point d ev u e d u
p r i x — d u p r i x s e u l e m e n t , c a r Ja q u a l i t é ept i n f é r i e u r e — a v e c n o s prodTiits
t u é s Sur p l a c e .
L a g l a c i è r e ûrdiD&ire q u ' e m p l o i e t o u t
le c o m m e r c e de l'alimeatation a d e
grands avantages,c'est certain; d'abord
o a l ' a c h e z s o i . jna.ï9 l ' a i r q u i e n t o u r e
!e m o x c e a u à, c o n a e r v i i r e s t h u m i d e e t
il e s t flifficile d ' é v i t e r u n e a l t é r a t i o n
rapide quand il est a u dehors,
A l a cajn;^agne o ù il n ' y a p a s d e
c h a m b r e s frig;orifiqueset l e p l u s s o u v e n t ,
pas d e glace, o n e a t encore plus e m b a r rassé, surtout que, généralement, o u n e
p e u t i e p r o c u r t r d e liLbouclierie fraîche
c|.ue d e u x f o i s pîtr s e m a i n e ; i l e s t d o n c
indispensable de pouvoir l a conserver
trois o u quatre jours.
Voici u n procédé q u i a fait l'objet
d'une c o m m u n i c a t i o n à li. S o c i é t é N a tionale d'Agriculture ;
K n b r û l a n t un p e u d e s o u f r e d a n s u n
garde-manger e n toile métallique, o n
peut conserver fraîche plusieurs j o u i s
la v i a n d e q u i y e s t accrochée. — L e
CDDsommateur ne. s'apercevra d e rien.
Pour q u e l a conservation soit plus
longue, il faut opérer e n vases clos
sur d e s m u r o e a u x r é c e m m e n t a p p o r t é s
de l'abattoir. Après avoir passé d e u x
j o u r s dsius l e gas: a c i d e s u l f u r e u x p r o v e n a n t . d u soufre eii ignition à l'air
JiÎDtre, o n r e m p l a c e r a c e d e r n i e r p a r d e
l'acide carboniqiie gazeux. Ainsi traités,
ils p o u r r o n t s e c o n s e r v e r fort l o n g t e m p s
sans q u e le goût e n soit le m o i n d r e m e n t altéré.
Ce n'est q u e d a n s la v i e d o m e s t i q u e
que l'on peut essayer CE procédé.
TONIQUE
HYGIÉNIQUE
wm
Fâll avec d e s vïna vieux exce tionnellomont g néreu:<i
mis au ûonlacl du quinquina 61 de aubslances s m è r e s
et bienfa¡santos, le S Y R R H posséda
arôme
agrËable et de práclauses qualités candiales
lesquelles il est plus partlculièramSDt
Recommandé
a-uxi
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AMINCIT,
F^amilles
AISAISSE
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tHANCE c, KTRANGuI
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REBaKSSE LESNaï
mfllSOli^
.JainUHsm'i-l.
»tS VENTE
•
109. ft TMixj
Lè B Y R R H se conso ma
, soit puri à la dose d'un verre
à Boftfeaux, soit dans un firand- verre, élenau d'eau ordinaire
<l'eau
ds Seitz, Il devient alors une dêliciauss et rafraiohissanto boisson, s a n s
perdra aucune tîe sea qualités bienfaisantes.
TONIQUE HYGIENIQUE^
Et
Employer les produits nm^ucnre H e l t a n
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ral i l s p r é f è r e n t l e S í í / n a n lait, b o u i l l o n e t a u t r e s b o i s s o n s . D é p ô t ; 7, P ) . d e
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mois des roses, a peut-étrs retardé le
bonheur, réjDui&Èez-vou.s : juin, îc mois
cûiisa.cré à la, belle Junon, la déesse du
mariage, est ftppari^ effaçant les tristes
présages, leg malheurs, qui, eu Angleterre surtout,^ soTit encart: v i v a t e K jaour
ceux qui s'unissent eu ee nioîs, depiua le
mariage de Marie Stuart avec Rotliwell. Eat-ce à cette légende d'outre-Tner
qu'est d i i le petit nombre de mariages
pendant le mois dea roses, on bien i la
saison mondaine dont on veut attendre
la ñn ? Nous ne nouË permettons que d e
le constater ot de nous écrier : * Préparez vite vos trousseaux, chères e t charm a T i t e g petites fianeéey e t que juin vous
aoit favorable en vous apportant le
"bonl^eur d e vos H o u l i a i l s avec l'oubli d u
bonheur d'un mois perdu. & Enumérûiis
donc fêtes et feetins avant de parler de
fiançailles et mariages,
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Roi d'Espagne, et de leur mairi et neven,
rinfant don Fernande;. Les autres Convives du marquis et de la marquise d e l
Muni átaient : Comtesse de 3\'Ürasol,
marquis de San FeJice, comtes de Parcent st d e Gïiaqui, marquis et marquise
de LambertyC; marquis et marquise de
Arcicolkr, marquis et niLi^rquise de
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S. E. l e ministre de Belgique et
Mtnc Le Ghait ont donné un dîner suivi
de réception en Tlionneur de LL. AA.
RR, le dtic et la duchesse de Vendôme
et aussi plusieurs autres dîners e t soirées.
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M E S D A M E S
M. Grégoire-J. Ghika.^ m i n i s t r e dc
Eoumanie en France depuis 1S9Û. vient ,
de d é m i a s i o n E e r , voulant qiiitter l e
service d i p l o m a t î q n e pour des raisons de
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mission jusqu'à' La nomination de son
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A literGliiuigtBUi
successeur, qiii p o u r r a i t ê t r e M. Alexan-
dre Lahovary, m i n i s t r e à Vienne.
Petite Jaquette
' .13 Ls comtô et la comtesse Balny
d'Avricourt, venant de Kome, sont
rentrés à Paris, après un court arrêt à
Monaco, où ils ont été - îes hote.? de
S, A. S. le prince de Monaco•
Sun
E r e v s t ó S v G . » 6.
Vous il'ouroi plus l'enjiul û c faire rempltutif
le biiac dc vutro corset, Cfu VOUE p û t i r m
l e laîFfl vQUE-tnûmG tt
I n a t a n l i n é i n e t i t sani
a v o i r r e c o u f i J - MM
aleulllc.
Mesure
a M. D, Stanciûiï^ le nouveau ministre
de Bulgarie en France, et Mme Stancio£t, née de Grenand de Saint-Christuphe, sont arrivés â Paris et ont 6té
reçus à la gare de l'Est par le chargé
d'affaires et les membres de la légation
de Bulgarie, et les membres de l a colonie
bulgare.
.
Le
se fait
d a n s toutes
las formée
Salons.
à Lin AA, RR. le duc et l à duchesse
de Vendôme ont donnó un d î n e r très
élégant suivi de réception intime. Parmi
les Invités, on remarquait ; dncM duchesàe de Rohan, duc de Mortemart»
nrinte Henri de Ligne, due et duchesse
de. Bisaceia, duc et duchesse d'Audîfiret-Pasquier, comte Maurice de CosseErissac, etc./etc.
fi Le comte et la comtesse-A. de Chabriîîan oni donné, en leur hôtel de la rue
Cbristophe-Colomb, nn dîner, suivi de
réception restreinte, en Tlionneur de
LL. AA. RR. le duc et la duchesse de
Vendôme. Parmi les convives et les invités à l a soirée ; prince et prinpesse da
Salm-Salta, le ministre de Belgique et
Mtne Le Ghait, duc et duchesse de Bîsaccia; princes etprincesscs Henri dc Polignac, Dominique Raáziwill, comtes
et tx>mtesses André de Ganay, Guy de
Lubersac, etc.
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des ttibus du. Sud du Maroc. Parmi les .
invités : Prince Louis d'Orléans et Braeance,tnarquise*i d'Aligre,d6Montebëllo, •
de Ploeuc, de Gasquet, de Bacbentane,
princesse Jcaime Bonaparte, comtesses
de BailLenccurt, de Breiùlpont, de Chateanbrtand, de Lauûay, de Vanssay»
d'Aubigny, de Kergariou, î, de LessepS.
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II
T O U T E S les É L É G A N T E S
Drjrgar
S a l o n s (ÍDÍÍE-)
£^ IÏRATIRI dîner chez lady Pirbright,
dont les convives étaieût : J^ambassadeur d'Angleterre et lady FaûdoroV7ia
Bertie, îe ministre de Suède et la. corn»
tassô Gyldeostûlps, príncease Radmvîîl
née Castellane, prince A. de îlolienlohe,
prince ct princesse Dominique RadsdwiJl aveu leur fille, marquis eî marquise
de Lasteydc, miss Marv Maore, comte
de Pûiret, MM. ' Georges Grahame,
W.-A, JOHNSTIJTJ et Lavino. La table
était toute fleurie d*asphodèleg. Le ser
vice était fait dans du vermeil aiicien,
Après le dîner on a joué a MondanîtésKevuò l'amusants fantaisie de jMJguel
Zamacoïs, enlevée de verve par la délieicusù Lyse Bia-ty. M. Adrien Ray
tenait,, avec son habituelle boane gràûô,
le piano d'accompagnement,
à CSnq splendides matinées pnétiqneg
chez îa duckesse de Rohan. Très applaudis, les vers d'Abel Eonnard, lus avec
un art consommé par la maltresse de La
maison ; les ballades de Mlle VacaresCû,
si bien dites par Tauteur ; deux beaux
sonnets de Vega, détaillés à iravir par
Mme I-ods de Wegmann ; la « Naissance de TArum
inteqprctée par
M; IVIanuel, deux poèmes touchants de
la baronne de Baye, rendus avec élégance par M. Lionel ÏSTastorp, et des
vers du prince de Leca, de lilNL Cljarles
Graudmougin, Gustave Zidlcr, BelvalDelahaye, Pli. Dufour^ Delacûnr, Picatis, Gaillard, Pittié, Gaston rie Kaismes,
HentiMalo. Alcanter de Bvahm.Bonetti,
Gabriel Montoya, Guy, Xavier Laug,
Mmes Mesureur et Marthe Dupuy. Dans
relegante assistance : Maj;quis tît marquise de Sésnr, duchesse douairière de
La Eficbe-Guyon, princesse de Léon,
marquise dc Lasteyrie^ princesse Lucien aturat, etc., etc.
• à Bal blanc et cotiîîon chez la barannedeBaraute. Parmi les d'aoseuaes el'
lss danseurs : Mlles d'Andigué, de Fonscûiomhe, de Boisgelin, de La Monneraye,
de Mon tesquiou-Fezensac, de Goulaine,
de Ligne, de Mont^on, de Méré, de
Lévia, etc., prince Ciiarles de la Tourd'Anvergnc, comtes de Ctiarnacé, Í7re5son, de Peliteville, e t d etc.
On a très applaudi, chez la comtesse
Robert de Fitz-James, l'êmineut pianiste Diïïmann qni a Joué des pages de
ia V Waïltyrie i> ct de « Parsifal Û, Parmi
les invités : l'ambassadeur des EtatsUnis et Mme White, princesse d'Hénin,
lady de Grey, marquis et S-flie d'Harcourt, efcc.^ ete,
S A Notre-Dame de Grâce de Passy,
a été béni le mariage du capitaine de
Sugny, breveté hors cadres, oíücier
d'ordonnance du général adjoint au gauverneur de Nice, avec Mlle de La Reveillfirej fille du comte et de la comtesse de La, Eeveilière, La veille du mariag'e, la comtesse de La Reveillère avait
donné une soii'éo tr-Òs restreinte ñ, l'occa.gion de la signature du contrat, dans son
hôtel de la rne du Ranelagh où étaient
exposés les cadeaux.
fi Mgr l'évêqne de Bayeux a béni, en
rógljse Saint-Pierre de Chaillot, le inariagfe du baron François Gérard, fils
du député dn Calvados et de la baronne
Gérard née de Dampjerre, avec Mlle Catherine d'EIva, filie du vicomte et de
la vicomtesse d'EIva née dess Rochers.
Témoins du naneé : le comte Foy et le
comté Gérard de Pampierre, ses oncles ;
de la nancee : le comte d'Eîva, sénateur
de la Mayetine.son oncle* tt le comte dff
Qùéien, son cousin,
0 Le vicomte Maurice BúlJín dtt Fresnçl, fils du colonsi ct de la ctimtease Dallin du Fresnel, née du Morica, est fiancé
à M!le A3ice Ferreîra de Ahueida, fille
du ûoitxte et dc la comtesse Ferreira de
Almeida, née de Paiva,
fi On nous annonce les fiançailles dli.
comte de Sàporta, fils du marqui.^5 de'
Saporta et de la marquise née de Ginostous, avec Mlle Roilocanachi, fille de
M.L, Ttodocanaclil et de Mme, née RalU.
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larwntidïi, M, riin il'Anii^orfrorifihÎHr) dn Vulfjarwntii
YIT pfr.'itTiiloindiitsii iriútí^i'l'!
<l.'(iii,Paris, (]'«nvi»jr(!rffr;i_
•'HOIlnM
aussi Himplo rnio m'tni.·jl·) li t(ílU<¡ii llis psirsoíinoa
qui (in [nront l a dominirlo.
'
Rides, cicatrirtos ou déíormatioils supcrf?
les avantpsuii'outraparontpliiH aucun v i :
Iftj^au
cottn métliode migénèx'iî Ht cadiculoinentla
•
ni les
qu'elle elTace même les iracos de mfttcrni'
plus anoienaes.
t
>^
'u
¡3
Modèles
EICÍTISÍFS
de
LA
Madame BELLANGER
L A Í S O N
ARQUILLIÈRE
10i
; :
LA
ËUP
Rnêâë
T É L É P H O N E
MAISON
SIltPMÎ
DEMANDE
£ï'ÎCTl>,
; :
des
Corsets
STELLA
Elle s'excusa
de
n'avoirpu répündreá
toutes íes d c m a c d e s
q u i lui o n t é t é f a i t e s ,
ayant été littéralement dépouillée d e
toutson stock, lequel
a é t é r e c o n s t i t u é et
ae trouve à peu près
nu complet
raainieDâDt e n
magasin,
aînsiquodanslesmod è l e s sirnilairea v a riant d e i 9 fr. 90 h
EKVOIE
ÈÛN AL'
KT
créatrice
si c o a n u e pour ses créations s a n s c e s s e r e n o u v e l é e s ,
r c m e r d e l e s L e c t r i c e s d û Fcraina d u s u c c è s q u ' e l l e s
o û t l'ait k s e s m o d è l e s p a r u s d a n s l e e n u m é r D a
p r é c o d e û t s e t r e p r é E e i i î é s ici s o u s l e s
auméros
I et 3, le premier d u
priï de
fr. 9a e t
l ' a u t r e d e 35 ft.
Mehelieu
Î 17-99
AEgUILLlfiliE
HUM EE
La
DE
' CAMPAGKE
Les deux modèles
de tricot qu'elle préseate a u j o u r d i i u i
étaient b r é m d e depuis plusieurs mois,
afin d'éviter l e d é i a u t q u ' a v a i t l'usqu'ici
ce tissu de se d é f o r mer très vite e t dc
ü'átre p a r
conséquent pas d'un usage
pratïyuô,etffont c o m plètement au point v o u l u . Ce tricot, t i s s é d'iiue s e u i o
p i è c e c o m m e c e u x e m p l o y é s ,jns<[u'ici a u s c o r s e t s
s e v e n d a n t i w e t ISO fr- — s u i v a n t l e s m a i s o n s —
e s t garanti iadéformablc.
C e s m o d è l e s t r è s différents l ' u n d e l'autre^ l e
n u m é r o 3 é t a n t le corset e n v c l o p p a o t du h a n t et du
b a s e i v a l a n t d e p u i s 3S fr- a l o r s q u e l e n u m é r o 4 e s t
le c o r s e t - o e t n t u r e l a i s s a n t a u c o n t r a i r e l e b u s t e e n 2
tíferemeut
l i b r e e t v a l a n t d e p u i s 19 fr- 90)
est
t o u t i n d i q u é p o u r l e s p e r s o n n e s a i m a n t êi.re t r è s
m a i o t e n u e s t o u t e n é t a n t t r è s s o u p l e s et p o u v o i r
faire d e s s p o r t s e t d e l ' a u t o m o b i l e , a l o r s q u e
le n u m é r o 3 convient au contraire a u x pers o n n e s désirant porter les toilettes très e o l ïantcg:'
11 _y a t o u j o u r s d e c e s
m o d è l e s e o ina{»atia p o u r
les personnes isBÎsaut les
e s s a y e r a v a n t d e faire leur
commande,
Mme
BELLANGER
rappelle qu'elle a
modèles
idéaux
spéciaux pour
les personnes
miaccs
aux-
des
et
iie]!es
ies
ormes
actuelles
ne
peuvent
eoavenir.
.ûlle s e t i e n t
à leurdîspoaitioo
pour
donner
tous
Jes renseí¿^aements ou envoyer
franco
le c a t a l o g u e .
?
TÉLÉPHONB
323-S6
Eügíisk spjfcen
i
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spicht
:. denbcli
•
-
fa). — R O B B D E T O I L E
K A K K fiamJQ p a t t e s p i q u é e s
g a l o n s et s t m t a c h c sur k c ô t é ,
¿chacpe de satinnoir, I S Û f r
B o c r e n paillasEon
ï u m ô , Frarai eoil·
teaus: vieux
b i e n , ilen d e u toUe B t r u b a n
même
ton.
2 9 fr.
XIU
Ctf tes nombreuses
erreurs
qat
lai
soni Signalées múame
Bellangar
pris
que
fon
s'assure
que
la
marque
STELLA est ù natêrisar
de chaque
en
aefietant.
13) T O I L E T T E
DE
COURSE
en Ijatiste L o u i s X V , e^iaio très jo¬
liment d'entre-deui et valenciennes'
sur l e eûlè, ceinture e m p i r e eus a t i n b l e a N a t t i e r , 1 6 0 fi.
sur b a t i s t e , 2 1 0 ft, snr eoie. d i a p e a u très e n l e v é e n
Japott ijlê m u r , garni conronnes Uerrcs e t roses et Brosse
rose r u b i s sur l e c ô t é . . . . . . . . . . . .
SO ir.
article
st
sur
le
earton
Madame B E L L A N G E R
M a i s o n S T E L L A
MARQUE
PARIS
B. E.
DÉPOSÉE
60, CHAUSSÉE D'ANTIN/ 60 :: PARIS
3
VAN Hourej^
La Bi-elagae tragique, âpre.pûiguante.
tenta les íirtÍ5tes: C'est àiuai qu'en la
personne de Mme C^laniû Carrissan,
elle vient de nons offrir une ntusicienne.
d'un grand laQcnt. Sa Fiancen
Caêi,
qu'elle fit leprésenterau tliéâtre Femina.
le mardi ¡ mai, Rst une œuvre originale
et íníÓLXggante. Le pgème de ^l. A. ds
• Cami prêtait à une déllsieuse adaptation îitnsicale, mais l'auteur, surtout
dans la scène d e la sôducdcu, a atteint
au plus grand et plus dramatique e2et :
un gros SUCCÈS a récompensé cet admirable Etïort.
Mllo Peudefer is Colonie, qui j o u a i t l e
rôle de Tiaa, ss révéla à la fuis excellente clianteuse et b o n n e tragòdienue.
Sou vif succès fut p a r t a g é pai
MM. Eimunl Motigin et Cheyrat, de
r O p é r a . d a n s l e s rôles de Ga^l et Loïc
La pièce était précédée d'un ooncei't
où prirent part M. Gravrcmd. ureinier
violon d e l'Opéra ; Mlle Retiis 'jtbatat,
un premier pruc d e harpe, el Mlle Lisa
Pitiaeorska, n n c pianiste de valeur.
Ce fut aussi a u théâtre Femina qu'eut
iièu le 2 a avril la matinée donnée a u
proit de l'CEuvre des Maisons d'accueil
temporaire pour la protection de la
jeune fille.
La. partie concert fut p r é c é d é e d'une
• agréable causerie,. très applaudie, de
M. AKêri de Foitquières.
On e n t e n d i t ensuite Mlle J. Hatfo, d e
l'Opéra, dans des ceuvres de Scliumann,
Chopiu, Sapellnlltoff e t Lavalle ; et
M, i . Fotitiomm
dana des m o c c e a u K d e
Saint-Saéns et Ealf ; M. / . do S I M Î - EstSban joua aussi une sonate de Mozart à
deux pianos dont le premier était reinp l a c é par ua p i a n o l a qui accompagna
d'ailleurs tous les caorceaux interprétés.
On goûta surtout u n quintette d e
Schumann où sc ficant applaudir
Mlles Héllne Morhange, Li;te Tiilhiel,
Jtilíelií Coiídard, Germaute Pelletier.
CettedcrniÈre, violoncelliste de talent,
joua seule des œuvres de Hœndel et
Van Goens e t accompagna Mlle Hatto
dans te Nil de Leroux.
Des plus intéressantes aussi, fut ia
" matinée d o n n é e a u profit de l'CEuvra
dn Patronage de l'Enianoe e t d e l'Ado-
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Coriro
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lescence.
Le concert,était des mieuxcoinposés.
firent applaudir : M. Bene.detti dans
un solo' de vioioncelle. M, Devirio d a n s
dsspoésieadeVcriaine; enfinlHleffi/iHi
Morsl. dans sou amusant répertoire, l e
nain Delphin. si comique, et M. José
Porta obtinrent le p l u s v i f succès,
îî'oubUons pas non pins les excellents
chjansonnierïï Jiasriev Privas et Gabriel
Montoya qtii égayèrent e t émurent tour
à tour l'assistance et Mlles Lmgier e t
Picharl qui dansèrent délicieusement
des danses anciennes.
La jolie comédie de Féraudy et Konché. Tío â Tic. fut jouée à ravir par
• M . B o M e A i f j d e l a Renaissance, et une très
jolie artiste Mlle Simonne ds PaUin, q^ui
fut délicieuse à souhait. •
On t e r m i n a par- : Un mariage sous
Louis XV où l ' o n Temajrqua les talents
si élégants d e M. • Soin'deaiííí et de
Mmes Bourdemje, Malet c t Mignon.
La conférence de M. Jules Bois qui
eut Heu le S m a i e t qui traitait, comme
on sait, du Mifocle moderne, o b t i n t un
g r a n d succès de curiosité. Le remarqnable écrivain y commenta des docn
meiitg ioédits. relatifs á Victor Hugo,
aux p r i s e s aveo l'Invisible.
EnfinM. Panl Seguin-Bertault fit une
exposition de s e s œuvres d u i 3 mai a u
i ¡ juin dans. notre salle.
Cette exposition contenait une centaine de toiles des plus remarquables;
elles réunirent les suttragea des artistes
et de la,critique.
Nous rendrons compte dans nos prochains numéros des conférences de
Mme Jane
Catulle
Mendès^
de
MM. Ábeí Her-mííní&t Fyancis de Crais·
îit, des représentations des Esoholiers.
qui eurent lieu les i i ct is mai. et du
T^Scent concert où MUe Anne Villa se
r é v é l a grande artiste et enthousiasma
l e putÜLC d'élite qui se pressait p o u r
Se
Prendre
Îe^
mesures
sur
ia
"Personne
toute fjabillée.
îr*457, L e r i v # du cûisst. La
jolie CTÎatlûii -pour ]a
Ccnimc avcitc. Ext;r£-dr{>ît
Trière d'ajaU'
ter
lé
port
aux
mandats.
finpprioia l'abdomen, HUod^S
taille d0 cent,, avantag»
la poifrlui. Lt ooisût 1* plut
Coupla ct ]« plus légûr
Bïiatt, En CùU-lll ù flouTH toiito» mi^nces ovt Wanc, blileîne polaire, rî^ha ffarnitBr*^
lubflTi liTïerty, l paira jiirretâUfis
, , 2 0 f'-
l ' e n t e n d r e e t l'applaudir.
-\nnonçoas à • nos abonnées qu'à
notre ñve • o'olocli du i " juin, elles
auront le plaisir d'entendre iVilIe Jeanne
Thomassin et M.Cooper dans : " Mais...
E ' C . Î Î M K Í revue l" de M, Jean Bernao.
Nul doute qu'ils n'obtiennent un gros
succès dans cette petite revue destinée
à, laire le tour des salons, des cercles,
Bt des casinos au mcment des villégiatures.
H i i , è H S AVEYL.
Echange permis
SUCCURSALES
L,I£:«K
M
A
Û A N D
BRUXELLES
JS
L I L L E
614, L o B r a n t l a i i c c f e s
d o l a S a i s o n I LH plue
btJle.criatioti dcJ ucraitíüa
maigtôS Tiût ioinul nîastîiiiiB
id^CiIc, ctauKjíírsíiiiiícsfartas
Un buste avcitc et aojiplc. Cri*
apiclaismcatpour la coBtiirai
íídUüur, l» Tobo piiiicoB6ft ût
la chciDÍflett«t
B[loii^e l i
(aille de ^ teatl metres ú!, «upprímeU&bajicIififl. Eïtía-droit
devaut *t Ciiinbraii,t derriirt.
ETV èeaa COKUI hrazlii s, flfiUTS
rosci ou blcUflB, b i l l e gûfûi• iuTCjboTinie bfllcinfl&t^itf*'^*'
aovple, coupteütiütic. l^ÎT.
En inefviiUeux PiMn muiaùlt, fûa4 Wiflc^ Tayun:» ciftl,
roses 6U qoircajTichegarLÎiure
eu milan Libcrty.iûoimcaur Io
figurine, I p . d e jlïríií, 2 4 fr.
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GRAND
MAGASIN
DE
CHEVEUX
33, rue
POSTICHES
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Marins
PARIS,
::
Rue Bergère,
Bergère-
PARIS
Vis. 16
te»-/'-4
Fis.
LEÇON
DE
COIFFURE
LEÇON
Attacher tous les cheveux sur îe sommet
de la tête. Poser un flou (ftg. 1«) en
l'agrafant derrière la !anq.uo (fig. 15),
relever d'abord le cfité droit en prenant
toute la. partie de la tempe et de la
nuque «nsemble. Placer le peigne de
côté, relever ensuite le côté gauche de
la même maméK, et enfin, le devant du
front. Il ne reste plus qu'à donner à la
DE
ts
COIFFURE
coiffuie la iorme que l'on fJfFiirc. O"
tourne ensuite ses propres oiieveux à
plat sur ie sommet de la têto et on place
une gujrlimdo de boucles de 6a centimètres (fig. lî). Pour la'soirée an encerclera ces touffes de boucles et d'ondulation.s d'un r u b a n que l'oit r o c e r a
derriÈre l'ureillc (fig. IH ei IS)
Fis.
IS
-—•
v>
Postiche de ta Maison Marias HENG, 33, rue "Bergère
Qui envoie franco son journal U Art
à toutes les lectrices de Femina
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gracieusement,
qui en font la demande,
de se Coiffer,
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MARIUS
FRANCO DU CATALOGUE SUR DEM/INDE
HENÔ
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• Sur ie «wtfnEnuiH/ fintinjm
ajrùjimpannM.
l'infiuBnce
£Îf Femina
f v t cfinsidirabli
et fit d i n taui da tmt^ à nas /«MNUF, à rnis u x w f . nux
Ç F 4 K U E L d n m wt CIT. 99, ^ t L
Cbof^£}gsê*M
9. Ar. ¿* rOpinr,
NUMÉRO
177
PÙ»R U PUWLEÎFI : HUPURL. MINAN .R C i t . I
BMILXIARD 4<i \ i t A m .
| " JUIN
IpÒfF
AHNTIDEAAFINTÏ ÏNNUEB: FNNCI, CA IR.: ETRANGAR, LO TR. EDIIIOQ DÜNVRAGSS ( M PATRWN*DÉCOUPÉS EÎ^S OQVRIGUIJT iJirTn«| : FTANÇE. TBfr.: ETRANGER, 30fr,
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M f e L È K E
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Uws trH erattdi ariisie. Chaquà a n n i t a manpiê un proctisi d a n s i ' é p a i i a m s s É m c n i dt ÍOÍÍ taient, e t íes deux poMHHimx
décoratifs
gK*flWff a pitnts pouf ia saiie ârs Autoritis
di la Sorbonru soni ta grand succès du Saton des Artisles
Français en 190a.
y{omancière ef directrice de journal
d'une
Maplei. — J'aiteiids Mme Maacfhii-einlassable, Mme Serao a reçu
alzatilde Seriio dans le bruuîcir qni précède son cabipiés, cil elk habite, l'envoyé de
"Femina".
net de travail. Par la f e n ê t r e onvcrtc, la pince
La conversation tí roulé sur l'art ef la liftéVittaria apparaît, baignée dans une plnio grise,
mais clriire pourtant, et dont la venue inopinée
rahire, et on lira dans cet ariide les intésemble avoir inomontanéniflnt suspendu la vie
ressantes déclarations de Mme Serao sur
gronillaTite
de Naples. C'est à ces moments-là
nos artistes et nos femmes de lettres.
s u r t o u t que le Parisien en voyage songe avoo
If.gist, presque, au charme de la pluie... dc Paris I
Ce boudoir qui. par son caractère intime, paraît
être la pièce favorite de i'ilUistrc romancière, est
tendu dc clair et laqué de blanc. Mille bilielots ornent les tables et les iîta'»Ères, d'innombrables
pliotographios sourient sni les m u r s : o n y remarque les effigies de l'impéiatiice Eugénie, à l a place
•t de Monaco •et d'Elconora. Duse.° An dehorl la pînie tombe toojours...
d'homieur, du Prince Albert
'un
télfcihon
cependant que la sonnerie dd'un
téléphone
s'impatiente, dana la pièce voisine, sans qu'on fasse quoi
que ce soit pour la calmer.
Soudain u n rire joyenx, sonore, éclate, se répand et sème la vlo el la gaîté dans la pièce...
Mtne MatUde Serao apparaît ^ c o m p a g n ó e d'un petit chien jappant qui sauta après elle... et Mme
Serao m'entraine dans son cabinet.
( Cette pièce consiste... en une table chargée, encombrée de livres, papiers et journaux ; dans le fond,
nn canapé, pourtant : a u x murs, des étagères; avec lea dernières nouveautés littéraires françaises,
et près dn bureau, derrière le fauteuil nù s'assied Mme Serao, un calendrier éphèméride décore
dn splendide tableau de Besnard, le portrait de Mme Réjane qui, on s'en souvient, créa d'inoubUablo
façon : Après k Pardon.
~ t Ma vie, commence Mme Serao aj)réa quelques
tnots, est des plus bourgeoises... Je suis une bourgeoise, répète-t-elle cn éclatant de son large rire,
qu'interrompt encore la sonnerie du téléphone.
On demande Mme Serao du Giorno.
— a Voyez-vous, me dit-elle en accroc h a n t le récepteur, voici raa vie, et
elle eat simple.
« Le matin, je valsan Gicrno, de bonne
heure, j ' y reste j u s q u ' à I heure 1 / 2 ,
puis je rentre chez moi, et je passe
mon après-midi ici, à m'occuper dc
mon ournal.
I j
— Mais, hasardai-je, ct vos romans ?
— Ah oui... mes romans !
E t son visage devient sérieux cette
fois. Mme Serao me montre un cadre
placé sur sa table ;
— Voyez-vous ia reproduction de ce
portrait de Balz.ic auquel je tiens
t a n t : c'est Bourget q u i m e l'a do
Il trouvait en elîet que le h a u t de mon
visage ressemblait au front de BaJuac — et d'une
façon frappante je r e m a r q u e e n effet ce r a p p o r t
— E h bien ! ajuutc-t-elle, le senl point commun
LA E D M A N C l i î n i î • A SON B U R E A U
que j'aie avec ce graud génie c e s t que je me
Mfïiiîde^^.Serdo
ne^'fi'nit un romñ-n
mets à m a table à n heures du soir e t que je
que pomt 'en mtmnsr mi autre.
M""= M A T I L D E
SEIÎAO
L'atftmr
îï'Après le P a r d o n si de
tant de Hures étonnants de me, est aussi
tm journaliste d'une atttorité incroyable.
Le jour, cite dirige son journal !s
Giorno ; la nuit,
ells écrit ses
romans. Quand donc se repose-t-elle ?
la filleule de la Duse... maia j ' a i d'autres
cnfauts et do plus grands, des fils, dont l'un,
Iraîné, s'est illustré dans le raid ParisNcw-Yorli en autoniobilî.
Mme Serao attire tendremen t sa fillette à cfitÉ
d'elle et lui recommando (le se tenir très t r a n quille afin de paraître dans Femina... Piiii la
conversation reprend, continue, ct, à ce propos,
Mme Serao remarque les ohanponionts apportes
H notre revue. EUe exprime t o u t e sa satisfaction d'y vrir la littérature si grandement représentée. Ella me fait même cspiror sa collaboration et • c'est ponr nous un grand plaisir que
d'annoncer cette heureuso nouvelle à nos lectrices.
La conversation roule, raaiiltcnant, sur les
femmes écrivains ot naturellement sur toutes les
collaboratrices de Femina.
Mme Serao me dil toute Sa profonde admiration pour la comtesse Mathieu de Noailles, chez
qui l'on sent, très souvent, 4 l'étincelle-du génie».
E t Mme Serao s'explique à l'aide de la parabole
du Christ e n t r a n t chez le PubUcain et lui disant;
« Je suis le fils de Dieu t ; i quoi le Publicain lui
répondit i « Qui me le prouve ? o — í Regarde moi. !., et Jésus-Christ a p p a r a î t s e s y e u x le iront
nimbé d'une anréole,
— C'est cette auréole de génie qui se dégage' de
JVIme de Noailles ; poeta,
^
nasoitur, dit 1u n proverbe
latin, on naii poUe, et cet adage s'applique à
Mme de Noailles mieux qu'à a u c u n . a u t r e poète.
E t Gérard d'I-Iouville, quel écrivain délicieux I quel cliarmc, quelle eiudition, c'est u n
plaisir délicat que de lire ses livres savoureux
comme un beau iruit.E t d'un mot exact, précis, Mme Serao dáfinit,
juge et classe ses confrères françaises.
C'est au t o u r maintenant de Mme Marcelle
Tinayre dont l'auteur à'Après te Pardon fait
l'éloge le plus flatteur, •
— l e t a l e n t de Mme Tinayre e.9t puissant, eon
L A m E E C T I M C E D U -î GIOEÏTO S E N SOK CA.BIN1ET
style est rude, l a force éclate'entre les lignes,
MatildÉ Serûo est adorée ds Ions ses collübovateurs au rniHea desquels elle a hien Doiitii se
c'est un noble ot grand écrivain, dc t o u t prelaisser photographier prmr les lectrices ds Femina sans s'arrêter de donner des ordres,
mier ordre.
ds s'informer des no-uvtlles, de répondre «iijr demaiidss de renseignements de-ses rédacteurs.
J'ose dcraander à Mine Serao son opinion sur
Mme Tinayre... chevalier de la Légion d'honneur.
travaille à mes romans toute la nuit..,
~~ Mais c'est une boutade... une simple boutade et qvi n'est pas digne
A ce moment une délicieuse petite fille fait irruption dans k pièce...
d'elle. Sa lettre n'était pas fondée... Pour moi, d'ailleurs, il n ' y a au monde
— Ma fille, ma dernière, me dit avec orgueil Mme Serao, Eleonora... c'est
qu'une seule décoration, c'est la Légion d'honneur, à cause de son insti-
03
t
M"" SEUAQ TÉLÉrHONE A BON J O U R K A L LY. •! GLOIiNÛ 1>
M"" Seyao a ls iramil des plus fasiles si m craint fas d'êlre dérangée -par sa joHs fiUstts Eléonum, filleule âe la Duse.
tution eile dépasse en importance les décorations de tous les autres pays... HI: quand je pense que Sarah BeinliardL qui a promené l'art français anx quatre coins des continents... »
E t Mme Serao, sans achever sa phrase, d'un geste compléta
sa pensée, son adoration pour notre illustre et nationale tragédienne.
Apràs in'avoir exprimé son goût très vifpour Mme DeLorue-Hardrus, écri¬
vain original et personnel, dont elle aime le style savoureux et plein de
trouvailles, Mme Matilde Sei'ao complétant sa pensée intarrompae, revient
à la décoration de Mme Tinayre :
•—< D'aillemï, en France, l«s femmes de lettres n'ont pas d'indépendance ; elles sont trop entourées ot partant mal conseillées -. il ae forme
autour d'elles des c h a p e l l B S où les amis et les amies exagèreiit leur admiration et font, malgré eax, du tort aux écrivLiiixs
qu'ils aimeat. C'est ainsi qu'il y . a la chapelle de
la noblesse qui entoure Mme de ÎSroaiUes,,la chapelle
des arts où vit Mme dc Régnier ct la chapelfe de
la. bourgeoisie où règne Mme Tinayre... »
J'aborde enfin le sujet qui est le
prmcipal objet de ma visite ; il s'ait de l'œuvre nouvelle que la célere romancière tei-mine eu ee mor
ment et qui doit paraître dans quel- .
ques mois. Et ces indiscrétions antûrisâes sont les premières et les seules
que Maie Serao a bien voulu permettre, et ceci pour les lectrices d c
f
— <t Mon nouveau roman s'appelle :
Vitis la Vie. C'est d'ailleurs le titre
d'une ceuvre de Sudermann. Vive la
Vie est nne sorte de roman cosraopolitoetia scène se passetantfitàKome, '
tantôt à Saiut-MoritE. J'ai voulu •
peindrelagrande sociétéen ^énéralet
le ftift en particulier. La foule est le
principal protagoniiste de nson livre;
il n'y a pas moins de cent personnages, et, remarquez-le bien, tous ces personnages ne sont pas là
puur entourer l'action principale et les héros de ce
roman, mais ils agissent tous pOTif lenr compte :
c'est VOUS dire l'importance qu'ils occupent. *
Matilde Seran me parle ensuite du ftirl et m'explique s e s théorioa ét ses idées sur ce sujet et la façon dont elle l e traite. Sans
vouloir rien déflorer ici et sans même paraître en savoir plus que
Mme Serao ne m'en a dit, qu'il me soit permis pourtant d'exprimer
l'impatience avec laquelle, tous, nous attendons l'œuvre que nous
promet l'anteur du Pays ííe Cooagiw et qui est bien un des plua admirables romaiicierg coDlcmpocains.
Mais Ü est tard et il faut que Mme Serao s'en aille à son jo'urnal où je
vais la retrouver. Pendant qu'elle met son chapeau, Mme Serao me parle
de son culte pour Henry Bataille et pour Beoistein qu'elle considère
comme deux très.grands auteurs dramatiques et elle se souvient encore
de Berthe Bady dans Maman Colibri&l des émotions que lui procura cette
originale et étrange artiste... Mme Serao arrive au
Giovno ; la porte franchie ce n'est plus la romancière
que j'ai sous les y e i J X , c'est la directrice de journal.
A son entrée, toute la rédaction se précipite
au-devant d'elle et c'est une cordiale
et franche effusion. Mme Sarao tra^
verse deux ou trois pièces dallées qui
servent de salles dc rédaction et se
dirige dans son cabinet. Ce n'est plus
ici le bureau confortable et coquet
de la romancière ¡ c'est au contraire
un bureau vaste et nu,sommairemûnt
meublé et décoré; les portes sont
toiijoursouvertes,c'est:un va-et-vient
ooiriin'iel.... La directrice s'assied à
sa table et il peine installée voici
que déjà autour d'elle s'empressent
ses rédiacteurs.
Mais je ns veux pas déranger plus
longtempsMme Serao ctaprés l'avoir
fait poser devant l'objectif avec tous
ses collaborateurs je m'en vais : et
tandis que je m'éloigne j'entends
sa voix impérieuse, grave ct autoritaire, discuter, donner un ordre,
répondre au téléphone et, aussi,rire de co beau rire
éclatant et sonore, comme imprégné de tout le
Soleil de l'Italie.
Jacques BHiNDHJONT-Ol'ífENBACH.
MATILDE SERAO ET S E S O U A T E E F I L S
" ^ - ^
HABILLÉES
POUPEES
>ÎOTIÎTÎ I^KOCI-TAIN
U
?
J'ac-
ocde volontiers k Iftur
déair,ct c'est
I donc le I"
octobre que
sera clos le
Aujour^d'hui, e t
afln de
stimuler le
zèle
des
FOtJPÊE. D E u " " J U N G B W T Í Í
. .
Le i;osiumef second empire^ est concurrentes,
je
donffuns exactitude minutiewse ;
c'est une 7;ériiable reconstiUi- ne ici quel
tion histurigue.i¡,,,„ , 1 . i„ sia6„,„ii.> ques charm a n t e s petites bonnes ferames q u e Mmes Jungbluth,
Lafitte-Daussat e t Kiera exposent à la
Deux poapiis
UN
1;^
Nationale. Voilà, de glorieux modèles à sui
^'rc mais non pas à copier, s'il vous plaît.
''e rappelle encore une iois que les
concurrentes
devi-nnt joindre leur
nom e t l e u r a d r e s s e
à chaque envoi
et que dana le
cas où le costume' serait une (
reconstitu - '
t i ü T i . historique, ane note
explicative
devra nous
être adressés. N'oublions pas
que lefmmier prix
est un
^
- n grand numl're dc vres lectrices me
prient d e retarder jusqu'en octobre
la date de clôture du concours cle
Poupées habillées, ñxé d'abord
au
15 juin. Elles lont valoir, eutrc autres
raisons, q u e le délai q u e je leur laissais
était v r a i m e n t trop court pour préparer à. loisir les merveilles d'ingéniosité
e t de fantaisie qu'elles sc
disposent à [n'envoyer.
Le moyeu dc résister i
des v œ u x si ge.7<
ti menti';
expri>m6B
COKCOL'llS
,••«4'
d'une E ' •
valeur \ .
de 3 0 0 f . , ^ i
le secvndy
un bijou d'une
valeur de i j o f . ,
et q^ue
venirs
DANS LE
PAK
BQtIDOin
M ' "
dans ans pose adorable de naturel,
CONCOURS
DE
L E S riïASES DU
Il y eut, dernièrement, tii^sz Mme H... D..., un concours improvisé de
pitisserie qui obtint le pbis franc succès, A chacune des concurrentes on
KIERA
huit
sou-
seront dis-
J
TROTTIN
P A R M">=' L A T T T T E - D A U S S A T
Remarquable par lu vie intense, le geste et raitilude.
(Cl, ïioreiii )
(iiluü
H.ilîcnilfc)
tiibués a ï L x huit
envois les meilleurs après las d e u x premiers.
(s,j.,fci¡.H,.iiíi«i«.)
SiMOMK
D'Ax,
PATISSERIE
CONCOXJIÎS
remit toutes les denrées qu'elle réclama. Puis, aur un signal donné p a r un
membre du .jury de ce concours, la lutte commença, a r d e n t e sans merci.
u
•a
LETTRES
A
SAISON
LA
LECTRICE
DE
3)00t
P
OU
Parisienne,
aujourd'hui, chaque iemme a
son « jour !.. Pour son jour,
elle s'ait la ^grande toilette du logis,
Elle décore le salon î l e feuiUagea
ot de fleurs, commande cn abondance le thé,
le chocolat, le porto, les sandwiches, les tartes
au caviar, les petits fours ; parfois elle se risque
même à ajouter une o attraction » aux agréments ordinaires d u lien^i musique, récitation
de poèmes, comédie, voire lecture de la penséa
ou séance de magnétisme...
--^ ..i
:¿ ; g
ESort toujours touchant, qu'il faut encourager,
même lorsqu'il aboutit à des résultats discutables I
Grâce à tous ces jours, à tous ces thés, à cette passion moderne de recevoir, les femmes nous font
perdre et perdent elles-mêmes pas mal de temps,
c'est i n c o n l B s t a b l a . ¡\iais un résultat d'importance
est acquis : la vie sociale et sociable se développe,
s'harmonise. Non seulement à Paris, mais encore
(et principalemeut) cn province française, aujourd'hui ne ressemble plus dn t o u t , sons ce
rapport, à autrefois. Balzac, s'il revivait, ne
pourrait plus noter les mesquineries, les béotismes,
les traits de féroce parcimonie qui rendent si
divertissantes les réceptions provinciales de sa
IÍUV1MC1ALÏS
PARIS
=3C00C=
Enfin, depuis quelques années, Paris s'est mis,
lui-aussi, à avoir une saison, qui bat son plein en
ce moment même de l'année, et qui n'a pas tardé
à édipser la plupart des autres saison.9 d'Europe
— sauf peut-être celle de Londres, qu'elle égale.
La saison de Paris est de création assez"récente.
Car si, de temps immémorial, Paris fut une ville
attractive, un foyer permanent de luxe, d'art et de
plaisir, on distinguait peu, naguère, entre aes périodes d'attraction. L'hiver, avec sa fermentation
mondaine, l'éclat des théâtres, la brillante vie
du soir, semble n\>cir été pendant la seconde
moitié du dix-neuvième siècle le beau moment
parisien.
En ces temps lointains, la mondanité vcçpérale se
prolongeait fort avant dans la nuit ; on soupait
tard ; on se couchait an petit matin ; on dormait
volontiers jusqu'à midi. La conquête de .t'aria par
les sports a changé tout cola. Le plein air est
entré dans l'existence élégante : une certaine activité sportive semble désormais indispensable a.ii
visiue
mu.
Une dame angevine ou languedocieime, en
1908, reçoit à. peu prèscommesasceurparisienne.
Piquee d'émulation, elle prétend que son * jour »
soit aussi brillant, aussi artistemani orné, aussi
couru qae si les fenêtres de son salon ouvraient
sur le parc Monceau, sur la rue de Varennes ou sur
l ' a v e n u e du Bois. Èt voilà, pour toute une vüle,
uu foyer de politesse et de goût ; voilà, peut-être
un terrain de réconciliation pour bien des adversaires privés ou politiques...
Car, lorequ'une femme acréé un salon,un «jour*,
—lorsqu' elle a vraiment conquis de l-'autorité mondaine,
elle rêve aussitôt d'élargir aes réceptions,
aile tante de réunir les gcn.·s qualifiés des sortes les
plus diverses. Pour peu qu'eUe y parviemic, c'est
autant de gagné sur les sottes querelles et les puériles di-iTsions qui, depuis tant d'années, 6tent
un peu de son charme au doux pays de France.
Vous verrez qne les femmes, obstinément soM"-" M . D U B O T E .
C^lr.)
ciables, seront les délicates ouvrières de notre
Fille dn peintre aiébre, Mlle Dwlmfd a exposé à la
réconciliation t
Naiionale WJÎ (veniail cn dentellss am est une
n a a
tnerveilh el gui fait l'admiration des
msiiems.
Cependant, les capitales, qui sont femmes, ont
voulu, elles aussi, se faire belles à date fixe, recevoir en tra-ïa-li les gens de leur voisinage et ' contentement dos gens pourvus de loisirs. Aussi
les « saisons t, des divers heux privilégiés du monde
même ceu¡£ des pays lointarns. Les grandes cités
coînoidcnt-t-eUea désormais avec le plus bel insd'Europe ont s leur jour », elles aussi, ou plutôt
tant de leur climat, l'instant le plus favorable à la
• leur mois, ou plutôt enoore, pour user du mot couv i e au dehors. Si Pétersbonrg.' a sa saison en hiver,
• sacré, leur « saison
c'est que l'hiver 3^ est rigoureux, mais sec, et que,
La mode en vint de Londres, comme beaucoup
sur la ncige^durcie, on patine, on glisse en traîd'auti'es modes: depuis longtemps, la siaso» launeau, on joue au tennis. Londres et Paris, viUea de
donienne est célèbre et suivie. Comme fougue de
climat tempéré, devaient nécessairement avoir
mondanité, le Londres de la w r s s c M n e sera
leur
saison à la ineille de l'été — ct Paris ua peu
jamais dépassé. Il y a surtout trois semaines
plus tôt qne Londres.
durant lesquelles tout homme vraiment é l é gant reçoit au moins, chaque matin, dix
ti a a
invitations i luuchcr, quinze à goûter,, trois
ou quatre à dîner. Cependant les théâtres londoLes limites de la saison, à Paris, demeurent touniens font alors tous le maximum. S U T leur
tefois moins précises que ceUes de la seasoii, à
façade on • peut lire, dès le lever dn rideau, la
Londres. Tout ce qu'on en peut dire, c'est qu'eUe
mention : Èmss
full.
bat sonjilain au mois de juin ; la fin de mai en béAvec moins de mise en scène,_ d'autres capinéficie, par voisinage, et souvent aussi l'aube de
tales ont aussi une saison très goûtée. La saison
juillet. Le Grand Prix n'est plus, aujoui-d'hni,
de Rome, c'est la fin de l'hiver. La ville éternelle, . qu'une date eutre autres, dans la saison ; toutes
malgré son climat un peu perfide, l'emportera
ces dernièies années, des réunions mondaines
toujours sur les autres hivernages cosmopolites
considérables se donnèrent aux premiers jours de
par la splendeur dss souvenirs etles trésors d'art
juiUet.
inépuisables. La saison de Vienne, c'est le prinQuclqnos jours avant ia fáta nationale,
temps : il faut entendre une joue Viennoise proParis se vide, comme par enchantement, de
noncer, la bûuolie amincie comme en un baiser et
C J qui iait l a vie brUlantc de la viUe. Certes,
les yeux qua-si-pâmés, ce seul mot : Í T * M A / Í ( A C (prinles étrangers ne manquent pas pour cela :
temps ),pour coniprendre tout ce que la oharmante
mais on dirait que, dans Fariî entré en léthargie,
capitale, quand ffeurissent les Ulas du Prator,peut
ils n'ont plus qu'eux-mêmes à contempler... C'est
offrir d'agréments aux privilégiés qui en connaisl'époque (détestable aux Parisiens) où les allées
sent les détours. Février est la saison de Pétersdu Bois ne sont plus sUlonnées que par des
hourg, La Semaine Sainte est la saison de Madrid
fiacres et des autos de louage ; où, dans leg couetde SévUle.Seule, parmi les capitales des grands
loirs des théâtres subvenüonnés (les seuls ouverts),
Etats, Berlin n'a pas réussi à imposer une saine résonnent plus que des Idiomes exotiques.
son ; croyez que Berlin en est tras mortifiée...
Qu'oifro donc Paris, en juin, pendant cette période d'affluence ct de
vie exceptionnelles f—qu'oñre-t-il de
spécialement attrayant aux l'isiteurs
venus des quatic coins clu monde ?
La concurrence des réceptions y est certes active, mais nullement comparablej^à la_j_frénésie
mondaine de Londres pendant Ja season. Au lieu
de concenti-er, comme Londres, tout son efiûït
artistique sur ces semaines privUégiées, au lieu deréunir, comme Londi-es, laa¿gi'ands artistes do
tous les pays et de passer en revue toutes les
pièces célèbres de l'année, Paris ferme peu à peu
ses théâtres, et ne présente^plus aux dilettantes
que des tsiganes, de vagues revues de café concert, et quelques scènes officielles qui font, tiavailler, piir contrat, des acteurs de second plan,
Les grandes auditions musicales ont cessé avec le
printemps j les expositions se font rares... Qu'offre
donc Pans, encore une fois, qui vaille cet afflux
de l'univers vers ses boulevards, ses larges pvenues, son Bois de Boulogne, son Louvre î
Jl offre lui-même, sans plus.
Il offre Paris, sous la lumière qui sied le mieux à
la beauté de son site, de !,es paies, dc ses rues, de
ses monuments, de son neuve. Il oifte, en outre, la
plus prodigieuse expression dn luxe qu'il soit possible de contempler A travers lo monde. E t cette
exhibition somjptuaire, dans le prestige d'un par
rcU cadre, suffit à attirer les fouies, des bornes de
l'univers, jusqu'à ce contre unique, incompar
rabie.
*
ff
a
Parisiennes, dont l'habitude apeut-être émonssé
la surprise devant oet épanouissement annuel de
la fleur : Paris ; •— provinciales, étrangères qui
visitez la Ville suprême, alors^que précisément elle
s'epaiiûuit, je veux fixer un peu longuement vos
regards sur le spectacle du Faris de juin, vr aiment unique au monde, et pour lequel nulle
autre capitale ue peut rivaliser...
Par un da Ces lents soirs des plus longnei jonrnésj de l'année, pénétrez, par exemple, dansundes
restaurants du Bois, et regardez .
Il y a là, sous vos yeux, d'abord presque tout ce
qui fait la célébrité de la France ; pas une table
où ne soit assis au moins un convive illustre,
homme^politique, artiste, écrivain, héritier d'un,
grand nom. Les célébrités étrangères ae mêlent
aux illustrations françaises ; voici le général anglais de la récente campagne coloniale ; voici
un dramaturge russe, nn prince allemand, un
grand poète italien, nn roi incognito. Quant aux
femmes, eUes sont, elles aussi, à peu prés toutes
représentatives d'une race, d'uu pays, d'un art,
ou tout au moins d'une aventure. Dans tot étonnant congrès de notoriétés, il n'y a pour ainsi dire
pas de place pour les inconnus.,.
E t puis, sur cette assemblée de gens notoires,
Paris a mis ce soir sa marque d'élégance. Les Parisiennes par nature, les étrangères par imitation, toutes les dinenses témoignent du gout le
plus juste, dans la pro'diBalite démosurte.
f
Or, pour réaliser cette conjonction du gouf
dans la parure et de la dépense infinie, songez, ô
spectatrices, quels efforts de ïa nature, de l'éducation, de l'art, de l'esprit durent se cümhiner l...
Regarder, regardez Men !,., Un autre jour, nous
tâcherons de tirer laphilosophie dc ce spectacle ;
nous nous demanderons si cela est bien ainsi i et
si, par exemple, un tel spectacle, jugé par des
témoins prévenus, présente de la France et de
Paris une imago exacte... Aujourd'hui, lectrice,
js vous, dis seulemeiit ; Regardez l Regardez, et
rendez-vous compte que vous avez souslesyeux un
spectacle définitif, un spectacle d'aboutissement...
Cette rencontre, dans le plus beau lieu d'Europe, à l'heure la plus charmante de l'année, de
la plus précieuse élite masculine, avec ia beauté
iéminine la plus rare, parée dans uu style à la
fois prodigue et sûr, c est nn instant do la vie
sûmptnaire du monde, comme le furent certaines
fêtes du paganisme ou de la Renaissance.
MARCEI,
i'BfiVOST.
la chambre par une grippe violeüte, je n'ai pas p u voir' jcuer toutes les
_ pièces d o n t je vais parler. C'est donc seulement par ouï-dire qne je rendrai compte de
certaines d'entre elles ; et, à cause de cela, je me
garderai do t o u t jugement qui ne saurait être
entièrement personnel. Je sais bien qu'il est impardonnable d'être malade î mais cela ne m'arrivc
jamais, e t je prie i n s t a m m e n t que, pour cette
fois, l'on a i t la douceur de mo faire grâce ?
E n vérité t o u t alanguie de fièvre, je n'ai guère
envie de causer de choses t r è s sérieuses. De ma
c h a m b r e de malade, p a r la fenêtre ouverte,
j'aperçois les thyrses blancs des marronniers on
fleurs t a n d i s qne leurs feuilles ont trouvé enfin
la force de redresser et d'étendre en palmes leurs
sept doigts verts. T o u t le boulevard b m i t e t vit
avec ses t r a m w a y s , ses camions, ses autos, ses
pétrolettes, ses pauvres fiacres, e t l'entêtement
orgueilleux de quelques impeccables victorias
a n x belles bêtes bien appareillées. Bes visages
connus passent avec des expressions q u ' o n ne
leur connaissait pas. —• E t voici S a r a h .
A travers les vitres du cab, son visage d'or
fait u n e tache de lumière. Elle se penche un
peu e t lève les y e u x vers la fcnStre ouverte de
m a chambre ; je n'ai pas le temps de lui fairs un
signe, la voiture est déjà loin. Que j'aimerais
à vous détailler t o u t ce chatoyant cinématog r a p h e naturel q u i défile sous le soleil et
q u ' é v e n t e n t les palmes légèrement balancées des
marronniers en fleurs. N'est-ce p a s a n peu du
t h é â t r e aussi, ce boulavard parisien? Mais ce
n ' e s t pas de ce théâtre-là que j ' a i à vous entretenir. On a beau être malade, ü faut être raisonnable. Détournons les y e u x de t o u t e la joie printanière e t abordons les sujets véritables de cette
causerie.
R
ETSNUE à
L a chance a l a gentillesse de me favoriser. Ce
n'est p o i n t u n sujet morose ni trop sévèrequi s'impose a mon choix d'après le plus récent succès
t h é â t r a l . Au contraire, fl est p i m p a n t , mousseux,
iragile, avec des tendresses e t des mélancohes. I l
pourrait s'appeler, selon le tour d'esprit qu'on lui
v o u d r a i t donner : lea charmes ou les dangers de la
coquetterie, et il m'est suscité par l'exquise pièce
q u e vient de représenter le Vaudeville, Mariage d'Etoile, de MM. Alexandre Bisson et
Georges Thurner.
s e a
La comédienne Florence Bell a tous les succès.
Nulle n ' a plus d ' talent, à la scène, e i plus de
séduction, à, la ville. Elle plaît parce qu'elle aime
à plaire, elle est aimée parce qu'elle aime., à être
a i m é e ; elle est u n e perpêtnelle expansion de
grâce t e n d r e , de belle humeur, de vif esprit. Ce
n'est point qu'elle soit t r è s j e u n e ; l'enfant
qu'elle eut iiutrefois, de son premier amour, Gilberte, a dix-huit ans e t h a b i t e en province avec
6 o a père, Ildefonse Lacrampc. J u s t e m e n t , un
jeune homme d'une austère famille bourgeoise,
André L a m b e r t h i e r , s'est épris de Gilberte, et
vient à Paris, aveo ses parents, pour coimattre
Florence.
C'est alors q u e la coqaetterie v a faire t o u t le
mal ou, du moins, u n peu de mal. Florence,
inconsciemment, est si a t t r a y a n t e , si exultante
de plaisir, á charmeuse e f S Í harmonieuse que,
p e n d a n t nne absence de GEberte, André
oublie presque sa fiancée, e t s'éprend presque
violemment de celle q u i doit être sa bellemère. P o u r la première fois l'amour qu'elle
inspire, fait horreur à' Florence, qui repousse e t
chasse le jeune h o m m e . Bien entendu, t o u t
s'arrangera. André, en pleurant, demandera son
p a r d o n , l'obtiendra et épongera G i l b e r t e ; Florence, assagie, épousera Laorampe qui n ' a pas
cassé do l'aimer, e t la coquetterie féminine aura
ou son p e t i t procès, u n p e t i t procès pas bien
méchant, mais qui t o u t • de même la laisse un
peu éberluée e t penaude.
J e voudrais défendre les droits c h a r m a n t s de
la coquetterie. O h l non de la coquetterie froide,
calculatrice, de certaines îemmes intéressées ou
envieuses des succès de leurs amies, e i qui
cherchent sournoisement des revanches, mais de
a coquetteiic instinctive, à la fois naïve et culti-
vée, toujours sincère, et dont, en somme, aucun
acte féminin n'est entièrement dépourvu, aucun,
sinon l'amour. Lui, il est le maître tout-puissant
qui ne permet à aucun autre insidnct de se
manifester. Une femme amaureuse est unegrande
flamme ardente et nue autour de laquelle nulle
fleurette ne saurait s'épanouir. Mais l'amitié ellemêniB n'est-elle pas enjolivée des mille grâces de
la coquetterie ? Que serait la vie si, vraiment, il
en fallait supprimer toutes les prévenances
tendres, t o n t le 'bel entrain familier, toutes les
élégantes hardies.ses, toutea les câlineries de la
voix, t o u t ce jeu changeant e t furtif,^ généreux
et plein de mystère, par lequel la femnie qui sait
le mieux garder son cœur, dispense t o u t de
même un peu de aon éclat e t de sa douceur,
répand le contentement autour de soi — s'il
fallait demeurer perpétuellement renfrognée par
crainte de * blesser les coeurs *. Avouons que ce
serait bien ennuyeux, que même cette terreur n e
serait pas sans quelque ridicule. Puis les cœurs
trueuse coquine. J'espère bien qu'il ne s'eii est
jamais trouvé une seule, sinon, pi^ut-Atre aux
temps barbares du rao^'en âge, quand li^s fi-mmes,
en majeure partie, étaient de Irélca êtres ignorants et terrorisés. Mais à notre époque, il nous
parait impossible qn'aucui'e conscience féminine
puisse accepter le poids de ce rriine. puisse
même un i n s t a n t hésiter. Tonte femme sait ce
q u e peut lui coûter sa faute, eût-elle toutes les
excuses, ét doit en accepter les responsabilités.
La troisième question tjaitée par VÂhbi est la
question du pardon.
Le mari pardonne. J e n'ai jamais tres bien
compris ce q u e cela voulait dire. J e connais
beaucoup de ménages où l'on a pardonné. Ils
vont tons très mal. C'est qu'en vérité on ne
peut pas pardonner. On le donne, ce pardon, en
y croyant, de t o u t son cœur, parce qu'on a tant
de chagrin, parce qu'on voudrait t a n t que ce
qui a été n ' a i t p a s été. C'est vainement. P a r la
trahison, toutes les vertus de l'amour ont été
assassinées. Il ne reste plus que ce qui fait mal.
La trahison n'est pas plus réparable que la
mort. Le doux pardon na p e u t que garder les
coeurs de la colère, de l'injustice, de la rancune ;
c'est une délicate et tendre besogne, mais, dans
ces cœurs, ne luira jamais plus la créatrice et
magnifique illumination de l'amour,
fi
Mil" M A E G U E E I T E B R É S I L
.
Cette belle cptnMimne vimt de jtnier à l'A t}iéné6 la
rôle delà t Rose a, daiis la Conquête des Fleurs,
une 'piéca
miUheureuseifiem, n'a pas réussi,
qui eont ai • facilement « blessés s, ne le sont en
général pas bien profondément; le plus souvent
il y a même quelque fatuité dans leur ,cas, et,
pour ïes guérir, il n ' y a q u ' à leur démontrer gent i m e n t que l'on tient à eux, sans doute, mais
pas plus qu'à beaucoup d'autres, l i ' a y o n s donc
las trop de scrupules a être coquettes, soyons¬
; sans recherche, spontanément, simplenieüí,
oserais-je dire,, comme nos meilleurs, nos plus,
sûrs amis, sont galants envers nous, afin de leur
inspirer non seulement la confiance des qualités
cordiales, mais le plaisir charmant dti sourire.
A l'Odéon, les questions posées par l ' ^ Hbi de
M . Gabriel Trarieux, qui a remporte a n très estimable succès, sont beaucoup plus graves.
I l y a. dans cette pièce, qu'on me dit pleine
d e nobles qualités d équité et de style, trois
sujets proposés, sinon résolus.
La j D r e m i è r e est laquestLondesecte dansl'armée
que, Si vons voulez bien, nous laisserons de côté ;
je n'entends rien à la politique, d'abord, e t ensuite
je la crois, insoluble. Seul le temps peut atténuer
la différence des races, apaiser l'hostilité qui en
résulte, La seconde question posée est celle-ci :
u n homme accusé d'un crime, e t devant pour se
sauver, déshonorer ane femme,. doit-il so laisser
condamner et exécuter, pluiôt que da dire la
vérité P Evidemment, u n homme ne doit, en
a u c u n cas, livrer le nom de la femme qu'il aime,
qui court les p i r i s risques p a r amouf pour lui.
Mais u n e femme qui, p a r son silence, e t pour
sauver sa tranquiUité, laisserait condamner un
innocent, e t , de.plus, cet innocent étant l'homme
qu'elle aime ou qu'elle a aimé, serait une mons-
fi
/S
Au Théâtre Mévisto, qui p a r de courageux
efforts tend à prendre sa place intéressante pai-mi
les théâtres * à côté », on a donné un spectacle
coupé d'un ordre moins psychique m a i s tour à
tour amusant, pittoresque, poignant et terrifiant, que je regrette vivement de ne pouvoh-,
faute dc place, détailler.
Au Paîais-Koyal, Madame
Gribouille,
de
MM. A. Tarride et A. Chennevières, est nn vaudeville plus délicat que ceux qu'on donne ordinairement en ce théâtre, ce qui ne l'emipêcho pas
d'Être souvent spirituel, et parfois extrêmement
oooassc. Mlle Y a h n e s'y montre exquise de belle
gaieté, Mlle Madeleine Dolley a une c h a r m a n t e
langueur.
Aux 'Variétés, Le Roi a un succés toujours
triomphal ; la verve éclatante dc ses auteurs, la
fantaisie dêlioiause de ses interprètes, en i o n t u n
spectacle qui n'a pu éclore qu'à Paris, qui en est
tout u n coin d'âme tintinnabulani e, c t qui pour
cela fait accourir t o u t Paris, bien entendu, mais
plus encore, ei possible, tous les étrangers.
On mo rapporte qu'à l'Athénée l a Conquits
dss Pleurs, de M . Griüet, n ' a pas conquis le
public, malgré l'éclat d'une exquise interprétation féminine, même que la répétition générale
a été assez tumultueuse. K'insistons donc pas.
E t c'est t o u t , je crois. Le cinématogia.phe est
fini. Finie aussi la belle journée printanière ; le
v e n t devient plus frais, il v a faUoir fermer l a
fenêtre, s'enfermer dans Sa chambre comme dans
une coquilla close. Qu'on na me soit pas sévère
aujourd'hui si j ' s i parié un peu superficielleinent
des sujets que j'avais à traiter. Déjà mes médeoins, qui m'avaient interdit la petite fatigue de
lire et d'écrire, vont me gronder. Vous, mes chères
lectrices, accordez-moi toute yiotre indulgence ;
nous causerons gravement la prochaine fois. ,
MME
CATULLE
MEKDÊS.
N.-B, ^ Je remercie mes cliarmanteg correspondantes des lettres exquises ct toueliantos qu'elles
m ont ecntea, surtout à propos tle mon article sur
Mme Sarah Bernhardt. Selon leur désir, je lenr parlerai le plus souvent possible de nutra illustre st
odoiirabk Sarah, et ce me sera une très douce
tache,
M M E C. M ,
EXCEPTIONNEL
OU GRAND FinX
Notre prochain numéro est un des six numéros exceptionnels qu& n o u a a v o n s promis à
n o s lectrices. S o n apparition coïncide aveo la
date da Grand Prix de Paris, et il contiendra
une auperbe double page en trois couleurs
-
MOTRE NUMERO
d e Simont ; Le feiour
de LangoJiamp.
N c a leo-
trieos apprécieront aussi sa ravissantei GOiivûrcouvoiv
tare, également en trois couleurs, d'
lie René
Leloug, (Pi-iV .- 0 fr.
¡0).
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j< Salnn des Altistes français a réservé nne
place d'honneur à la vitrine contenant les
/ bijoux où se réalise le mieux l'efïoi-t mófleme vers la nouveauté de la forme et de la matière. Applaudissons, nous, femmes, à cet acte
de justice. Réjouissons-nous de ce que l'éniulatinns vers le b u t de nous parer mieux, de nous
in.lre ))lus belles, devienne créatrice d'un art
oapablo dc s'imposer à côté des plus nobles ct des
plus hauts. Snr ce même vaste balcon, suspendu
entre la peinture ct la sculpture, à cette place
précisément où ñeurissent les joyaux qui nous
ravissent, j ' a i vu naguère se dresser des statues
de maîtres. Aujourd'hui, sans qne personne leur
refuse u n e identique admiration, voici des
parures, dont les émaux riches et sourds'mettront plus tard la caresse de leurs tons imprévus
dans nos cheveux, contre le velours de nos chapeaux, ÍL notre cou, à nos doigts. L'artiste qui les
a fait éclore, ces émaux soyeux, doux et mate
comme des pétales, nuancés comme les fleurs
aristocratiques, orchidées, iris, lotus, a cherché
leurs reflets sur une palette de feu. Tandis que la
brosse de ses confrères les p d n t r c s mêlait les pâtes
aux couleurs brutal.es pour en composer les plus
frais tremblements de lumière, lui, mettait en jeu
les déconcertantes ardeurs du creuset pour leur
arracher, — parmi quels déboires I — ces pierreries nouvelles qui sont la conquête artistique
la plus intéressante de notre temps.
nous offrir des coiffures de théâtre. Louable
enti'eprise 1 Puissent ses grappes de glycines, son
joli diadème d'eucalyptus, a u x feuilles d'or verdi,
aux grosses graines" d'émail translucide, séduire
définitivement celles d'entre nous, qui, récalcitrantes, oubUent les \rrais principes de la bonne
éducation et de la bonne gr.-ite féminines, jusqu'à
dresser encore dans des stalles d'orchestre,
d'agressifs échafaudages de postiches et de panaches qui n ' o n t rien à faire avec l'art.
Ce n'est pns à dire, d'ailleurs, Ciuc tout soit à
vanter dans cette bijouterie nouvelle, qui cherche
sa voie, et oii les tâtonnements sont parfois de
lourdeur fâcheuse. Décourageons, pour leur bien,
les ciseleurs trop é j i y p t i e n s , byrantins ou í modem styles, comme ies éniaifleurs qui commettent
la faute de ne p a s oheroher au fond de leurs fours
autre c h o s e qu'une copie des p i e r r e r i e s naturelles.
L'essentiel n'est pas de nous restituer des rubis
des é m o r a T i d c s , des s a p l i t r s , Ce s e r a i t travail de
prospecteur chanceux — accroissement de richesse, peut-être, — de beauté, non. L'émail est
une matière relativement neuve, e n ^ s e s p e r f e c tionnements, ses applications. Elle doit nous
Vous pouvez Être coquettes, lectrices da
Pemina. Car nous arrivons à une époque où la
coquetterie devient l'alliée la plus fervente de
l'art. Jamais comme au début de ce vingtième
siècle, l'accord ne s'est fait plus étroit entre l a .
beauté artistique e t la beauté féminine. Que
certains philosophes le déplorent en y voyant la
victoire du matérialisme sur la métaphysique,
du sensualisme sur l'idéalisme, ce n'est pas ee qui
doit nous occuper ici. Le beau contient en soi
quelque chose de si supérieur, de si rayonnant, de
si élevé, que l'essentiel est de le outiver là où il
se réfugie. Avant tout, ne le laissons pas périr, Tl
nous sauvera de toutes les bassesses.
Jl
Mais ai nous avons encore la joie de telles
œuvres anciennes, est-ce à dire q a e nous n'en
créerons plus de semblables ? La question se pose
d e v a n t les femmes dc France. L a solution dépend
d'elles. ïTon pas des humbles, que nul travail ne
rebute, e t d o n t l'adresse, l a vaillance seront
toujours à la hauteur de ca qu'on attendra
d'elles. Mais des autres, de celles qui, dans leur
luxe, doivent songer à leurs responsabilités artistinue.'î et sodBles. I l faut beaucoup de t e m p s pour
créer des dentdlcs dignes de durer comme des
tableaux. E t le temps est, aujourd'hui, la matière
première la plus cofiteuse. E h bien, payons-le ce
qu'il vaut. Chères lectrices de Femina, ne laissez
pas dire à vos maris, qui mettent cent mille francs
stir une toile de maître, peut-être inautbentlque :
«Moi, je fais de l'art », tandis qu'ils ajoutent
dédaigneusement devant votre" coffret" dB_ dentelles ; « Tes 'chiffons ! i
Jt
JK
L ' a r t suit l'évolution dc l'idéal humain. Après
avoir été presque exclusivement roli^eux pend a n t des siècles, u s e n t se glacer l'Inspirationqiii
le soulevait du côté du ciel, du surnaturel, du
symbolique. Alors il se retourne vers la nature,
vers la vie, vers la splendeur terrestre. E t quelle
splendeur, ici-bas, peut rivaliser aveo la séduction
de la femme ?
Voyou-s dans ce fait,— non une satisfoction
frivoie do vanité, — mais une amplification glorieuse de nos responsabilités. Puisque la femme
devient le centre de l'art, puisque, dans ce moment, par une marcha des choses que nous
n'avons pas décrétée, mais qui appariât indéniable, une robe, par exemple, déviant une œuvre
d'art, méditée, dessinée, composée comme nn
tablean, mettons notre consciencieuse applica-.
tion à nous cultiver de façon à remplir au mieux
des nécessités artistiaues, économiques et sociales,
ce rôle de prêtresses de beauté qui nous est dévolu.
Un devoir, entre tous, s'impose à nous. C'est
la rénovation d'une branche de l'art qui doit
plus que toute autre bénéficier de ee mouvement,
iPrenons à cœur, nous, femmes de France, la résurrection de la dentelle,Pour trois raisons: D'abord,
parce que de toutes les expressions de beauté,
cello-li est la plus délicate, la plus sensible, la plus
exquisement féminine. E n second Ueu, parce que
nul pays au monde n ' y a trioiuphé, ne peut encore
y triompher, comme le nôtre. Enfin, parce qu'un
essor '.T,i.inient intense donné à l'art de la dentelle,
C^rirait la meilleure des solutions au problème
du travail des femmes au foyer.
Pour l'art des bijoux, d o n t nons pariions t o u t
â l'heure, nous n'avons qu'à faire œuvre de discernement, de goût. De ce côté, jl y a un élan, des
rivalités, des trouvailles. Autour^ de Ja vitrine
d'honneur, où fleurissent' des chefs-d'œuvre,
d'antres exposants, dc talents inégaux, mais tous
pleins de valeur, présBiitenfY.'des créations charmantes. Il faut louerceux qui, saisissant l'actualité,
y puisent des inspùrationsi Telgce joaiUier-émaJlleur qui tente, avec beaucoup'd'ingêniûsité, idc
Un spectacle, un jour, m'a ravie. J e visitais une
des collections privées les plus fameuses dont
Paris, tout récemment encore, s'enorgueillissait,—
maintenant, hélas I dispersée. E t parmi les Rembrandt, les BoticeUi, les Pérugin, non loin d'un
Ghirlandajo Incomparable, je vis, sur u n pa neau
central, exposé avec autant d'égards et de déférence que les toiles glorieuses, un bandeau cn ancien point de France, La partie de ce bandeau
qui se développait sur n n fond sombre de velours
était d'un mètrccarré environ. Le reste — trois fois
autant peut-être, — se trouvait replié. Cela
valait des centaines de mille francs. E n réalité,
c'était inapprériabic. Comment décrire une telle
mervoiUe 7 J'eus le frisson de la pure beauté,
aussi intense q^ae d e v a n t n'importe quel tableau
de cette collection hantaine. Personne n'efit songé
à disputer une place d'honneur à ce poème de
l'aiguille, rais avec tsjit de justice au même rang
que les poèmes du pinceau. Page sublime, d'aut a n t plus émouvante cpe t a n t de mains ignorées
e t la docilité des longs jours avaient créé sa grâce,
— anonyme et multiple comme la lace mystérieuse d une cathédrale.
LE
volLU
GUIS
(fragment)
P A E LADTH,
íí""*
Ceile graàciíse fig^m esi l'un des plus
succès âu Salon âe la Naiionale.
grands
apporter des impressions nouvelles, des nuances
inconnues, des reflets qui lui soient propres. C'est
.ce qu'ont très bien compris les maítres, qui ne se
lassent pas de chercher.
Q u a n t aux formes, 11 faut toujours revenir à
l'inépuisable trésor des feuiUes e t des fleurs,
élargi par la styliuation. Toutes les comhiaaisons
géométriques de nos cerveaux ne réaliseront
jamais la grâce d'une herbe des champs,
JT
jff
jff
E t voilà ce qui fait aussi la supériorité de la
dentelle. La merveille de œ t art est justement
que, dans une matière subtile, souple e t frissonnante comme u n tissu vivant, s'épanouit la légèreté d'une flore, aérienne comme des graminées
Squs la brise. Les mots sont trop lourds pour dire
la beauté d'une belle dentelle. Mais, hélas 1 malgi'é
la noblesse d'un t d art, les organisateius de nos
Salons annuels n'ont pu donner à aucun de sea
produits la place exceptionnelle réservée à certains émaux, Pourquoi ? Parce que la dentelle,
en fait do chefs-d'oeuvre, ne nous apportait rien do
nouveau, cette arniée. Certain encadrement de
portière, fait de chrysanthèroos en relief, certain paysage de saules eu chantilly noir, certain
•voile princier de mariage cn point d'AJençon,
nous avaient été présentés déjà lors de cette
exposition de la dentelle au musée Galiera, qui,
voici quatre ans, ne détermina pas, malgré son
succès, l'enthousiasme actif dont nous voudrions
enflammer l'âme de toutes les vraies Françaises.
La dentelle est notre a r t national féminin.
Faisons pour lui les sacrifices passionnés que
savent bien^aire les amateurs de grande peinture.
M
je
AfBrmez hautement que ces chiffons-là, c'est
l'âme et le rêve des femmes ide France. Ne les
achetez pas, ces dentelles, pour votre beauté, maia
pour leur beauté à elles. E n p a r t a n t de ce principe,
vous rejetterez le médiocre, vons combattrez
l'imitation. Préférez,si !a sage économie s'impose,
quelques centimètres d'un noble travail, à quelques mètres d'une méprisable camelote.
Restituez au plus bel a r t féminin de France sa
délicate souveraineté. Soyez sévère pour vos
dentelles, comme nos collectionneurs sont sévères
pour les œuvres de leurs galeries. Plus encore.' Car
la dentelle vous approche plus étroitement. Elle
vous enveloppe, vons caresse. Vos dentelles,
c'est un peu vous. E t vos dentelles, c'est encore
tonte anc mnltitude fraternelle des douces filles
de notre pays qui se sont juré de rester honnêtes.
Savez-vous q a e , p o u r 3a dentelle à l'aigiiille,
l'importation est, aujourd'hui, chez nous, supérieure à l'ex-portation. Est-il vn f a i t p l u s douloureux que celui-ci ? Notre France qui, p e n d a n t
deux siècles, sc plaçait au premier r a n g du m o n d e
pour l'art de la dentelle, est devenue la tributaire
de la Belgique e t de l'Angleterre p o u r les points
à l'aiguille, elle qui créa le point d'Alcnçon.
Elle ost encore la reine du fuseau. Ses dentelles du Puy, de Craponne, de Cluny sc vendent
bien au dehors comme au dedans. Mais le fuseau
n ' a t t e i n t pas aux morveiUcs do l'aiguille, a t il
est plus facilement imité par la mécanique.
Seulement l'aiguille réclame la collaboration
du temps. E t ]e temps e s t moinschei à l'étranger,
où les ouvrières subissent on acceptent de moindres salaires. Les nôtres ont vite fait de quit-ter le
village. Elles viennent chercher fortune à Paris.
Quelle fortune 1 Pauvres petites! Les villages de
Normandie ae dépeuplent proportionnellement i
la baisse d e l à production dentellière.
Lectrices do Femina, ayez la passion de la
dentelle. Lectrices de Femina, ne portez que de
la dentelle vraie, e t q u e de la dentelle française.
DANIEL
LEStœuR.
jl
LA
LE
FEMMK
DANS
ROYAUME
A caraotcristiqitc dc notre époque scrait-oUc
donc de faire scientifiquement et avec méthode un certain nombre de choses que l'on
faisait aulrelois spontanément f
Vous ;onvenez-vous q u e l l e mois dernier, nnns
parlions des récents congrès d'éducation familiale ? Or, voici m a i n t e n a n t que l'on nons annonce un prochain congrès international — le
premier de la aorte — d o n t les écoles ménagères
a u r o n t t o u t l'honneur. Il doit sc tenir en Suisse,
à Fribourg, ce qni n ' a rien rie surprenant, si l'on
sait q u e le canton de Fribourg est, jusqu'ici, le
seul É t a t où l'école ménagère soit considérée
comme obligatoire. L a d a t e de ce cojigrès est
ñxéc a u x 3 p e t 30 septembre. Il est clair que
l'enseignement menacer est sujet à. varier, selon
les différents pays où il se donne ; mais le congrés
dc Fribourg s'occupera d'éclaircir, de préciser ct
d'í tudier les points généraux, communs â toutes
les régions. Education familiale, science ménagère, étaient créées, semble-t-il, pour ne s'épanouir que dans le d o u x e t intime rayonnement
du foyer. Les philosophes s'occupent aujourd'hui
de l a première, e t les économistes de la seconde.
A l'heure où t a n t de femmes songent à disputer le terrain aux hommes dans "les carrieles
dites autrefois masculines, n ' y a~t-il pas là quelque jeu malicieux de la destmée ? Je ne sais ce
qu'il en faut conclure, mais t o u t nous porte à
prévoir que los cercles sociaux, les revues sociales, s'occuperont bea.acoup d'enseignement
ménager ce semestre. E t l'henre est propice pour
en dire ici quelques m o t s .
L
• 4 On ne s'imagine P l a t o n e t Aristote qu'avec
d e grandes robes de p é d a n t s . C'étaient des gens
honnêtes et comme les autres, r i a n t avec leurs
a m i s ; et, q u a n d ils se sont divertis à faire lenr.s
Zjiis e t leur PoH(ii¿ue,ils l'ont l a i t en sé jouant ;
c'était la partie la moins philosophe et la moins
sérieuse de leur vie ; la plus philosophe était de
vivre simplement e t tranquillement... 9
Pascal a raison d e parler ainsi : il y a quelque
chose de plus profond que les p h i l o s o p h s R s h u maines, de plus é m o u v a n t que les drames poétiques, de plus a t t e n d r i s s a n t que les douleur.s des
héros : c'est la vie, l a simple vie, sans broderies
e t sans falbalas- intellectuels ou sen-fcimentairx,
toute unie comme la bonne toile de ménage qu'aim a i e n t les pratiques aïeules. J'inscrirais donc
c e t t e pensée de Pascal au fronton d e l'idéale
école ménagère, en y joignaiit les deux beaux
vers do Verlaine :
L'humble vie aux devoirs ennuyeux et faciles
Est une œuvre de choix qui veut bea.ucoup d'amour.
E t , pour montrer combien ces devoirs faciles,
loin d'Stre ennuyeux, sont susceptibles de revêtir
u n e b e a u t é , dans le vestibule d e notre école,
j'établirais u n p e t i t musée historique et artist i q u e , consacre à l a glorifier. E y a, dans l'Economiq-ue. d e S é n o p h o n , une ou d e u x charmantes
page? sur le ménage enseigiié à une nouvelle m a riée p a r son mari. Cela fait rêver d e la petite
maison grecque, si claire c t si c h a u d e l'hiver, si
fraîche e t si sombre l'été, où une jeune femme,
drapée d'un peplos, disposait soigneusement,
avec de beaux gestes, des vases d e matière comm u n e ou précieuse, mais de iornre exquise.
L a médiocre poésie vous désenchante d e la vie
quotidienne, et ta suprême poésie vous la fait
goûter, vénérer, aimer, Tout l ' a r t dc Florence
vous parlera du m o n d e silencieux où respire
votre âme. T o u t l'art de la Hollande vous révèle
la b e a u t é de -vie profonde qui se dégage de l'int é r i e u r de vos maisons ordonnées et paisibles. Il
y a de la poésie d a n s les claires carafes q u ' a r genté un. rellet d'eau limpide, dans les cuivres
brillants où s'accrochent des paillettes d e soleil ;
.dans les bois polis qui vous renvoient comme u n
miroir l'image de votre chambre ; dans le dessin
des! tapis qui s'etïace au contact d e vos p a s ; il y
a de la poésie, et très ancienne, e t très auguste,
dans la lampe que vous allumez, ' dans le foyer
qui vQus réchauffe ; et, d a n s les vastes armoires
où s'empilent des blancheurs de linges plies selon
les rites, e t dans le trousseau de clés qui t i e n t
lieu de sceptre â p l u s d ' u n e main féminine.
Sans doute il n'est pas à, la portée de toutes
LÀ
DU
VIE
MÉNAGE
les bourses d'acquérir un tableau de Peter de
Hoogh, mais il est loisible à u n certam nombre
de ménagères d'avoir une chambre ou une cuisine dignes d'inspirer le pinceau d'un Peter de
Hnogh. J'accrocherais volontiers aux murs de
l'antichambre quelques reproductions des mattres
hollandais, à câté de quelques scènes familières,
dues à notre école française, p a r exemple a 1 art
a-\dsé, discret, harmonieux de Chardin,
Qu'est donc cette science du ménage, si délicate et si ndnutieuae? Prenezles divers programmes
d'enseignement ménager qui circulent, e t vous y
verrez inscrits la couture, le raccommodage, la
lessive, la cuisine, la comptabilité, le miuché,
l'hygiène, le jardinage. U faut sa^-oir acheter et
savoir compter. On y joint des conférences antialcooliques; et des causeries sur le régime, sur
l'éducation des enfants y seraient fort a leur
LES M A U g U i S E S
CASTIiJA
El
DE
DE
CASIKLLANE.
Ces deitx grandes dmtss consacrent lenr vie â, des
œuvres da charité. Elles viemieni d'organiser, aa
prnfil de i ' Œ u v r e des itaisons d'Accueil temporaire pour les jeunes filles,«ms jéte qui eut beaitcaup
de succis.
ICI.xaiHttou»)
place. E n Belgique, le ministère de l'Agriculture
a introduit dans ies écoles ménagères des notions
élémentaires d'éducation physique, intellectuelle
e t morale. Nous reconnaissons une idée chère à
Mme JUoU Weiss. <! P a s de spécialisation 9, nous
dit, justement, Mme de EUesbaoh. S'il est une
science du-'ménage dont on acquiert patiemment
les données, il est un art du ménage qui sert à la
m e t t r e en. valeur. Cet a r t consiste surtout à ne
pas se spéciahser. Après les études de leurenfance,
les jeunes gens se font admettre aux écoles profession neties qui leur ouvrent des carrières. Pourquoi les jeunes filles ne se prépareraient-elles pas,
elles aussi, à leur carrière féminine f
Vers JSÚ5, ia ville de Goteborg, en Suède,
inaugurait une école ménagère. Mais ce fut peutÔti-e on France que l'enseignement ménager, tel
qu'on le conçoit aujourd'hui, c'est-à-dire complété par l'enseignement maraîcher, l'apprentissage a t T l c o l e , î u t d'abord institué, grâce à la mère
Marie-Ernestine. (Ce détail m'est fourni par une
récente brochure i l'Organisation de l'Apprentissage ménager dans les Orphelinats, par mère Marie
Saint-Laurent, préface de M. E m . Cheysaon.)
L'idée a fait du chemin depuis que Mme DoyenDoubliè, en 1870, proposait à la ville de Eeiras
d'annexer une école ménagère à l'école maternelle de cette ville, proposition, que la municipalité déclina. U est vrai que Mme Doyen-Doublté
sut échapper au découragement ; elle fonda son
école ménagère en 1S73, et, après sa mort, en
1S78, la ville a d o p t a cette fondation. Aujourd'hui les écoles ménagères se sont multipliées ; â
P a r i s , en province, an Algérie, L'enseignement
libre e t l'enseignement officiel prônent cette nouveauté et on présentent de t o n t e p a r t des essais,
des expériences. I l faudrait t o u t u n livre pour
los énnmerer. Signalons à. ce sujet le volume de
M. Bcaufretori s u t l'Ensâgnenis'il
mhianer,
volume que vient de couronner r.-\rudé:iiii des
Sciences morales e t politiques.
Comment se donne cet enseignement í II y a.
plusieurs procédés. Parfois dos cours uni t4é faits
dans les écoles ou dans les patriina!;i's. .tilleurs,
les écoles ménagènîs proprement dites o n t été
installées. Le local qui leur conviendrait le mieux,
d'après Mme dc Diesbach, serait une simple maison d'ouvrier, car la leçon y serait ];hiB facile, la
démonstration plus frappante. La iii'cessité d'un
personnel enseignant est reconnue: i: faut joindre la théorie i la pratique, le raisonnement à
l'exemple, sans quoi les cerveaux seront impuissants à garder les meilleures notions.,
Í Les élèves, d i t Mme Ferdinand Dreyfus dans
un rapport présenté à Liège, épLuchent une
pomme de terre, un poireau, g r a t t e n t u n e carotte,
un navet, fon-t u n bouquet de légumes pour le
pot-au-Îeu, essuient u n verre, une assiette, une
ouiiler, un couteau, nettoient une fourctictte,
dressent une table modeste. » Le professeur d éroule
commentaires e t observations, A Fribourg, un
cours normal, rapide, prépare les professeurs brevetés qui d e v r o n t opérer. E n F r a n c e , on se
préoccupe très sérieusement do la formation de
ces professeurs.
Ça et là, oe sont les ménagères elles-mêmes, à
Avaux-lc-Châ-teau (Ardennes), à Castelbiague
(Haute-Garonne), qai s'associent p o u r organiser
l'instruction ménagère.
Le rôle social d'un pareil enseignement est
immense. Il tend à ramélloration du foyer, et,
par là, il consolide l'organisation de la famille.
Que d e maris vont au c a t i a r e t , parce que
ieur femme est une ménagère nègUgento ou
grincheuse 1
Q u a n t aux maîtresses de maison qui ont à
gouverner un personnel domestique, elles ont
besoin d'une préparation. J e ne crois pas que
les occupations ménagères fassent j amais t o r t
à la culture de l'esprit. Ce qui n u i t à une telle
culture, c'est l'oisiveté, la perte de temps. Les
occupations nous apprennent, au contraire, à
classer les heures de notre journée, de sorte
que beaucoup de choses y t r o u v e n t leur place.
Eugénie de Guéiin surveillait la cuisine en
lisant P l a t o n ; éllo no laissait pas pour cela
brûler xm mets.
Certes, aimons les grands, les beaux livres,
auxquels on pense, e t dont on ne parle point
trop, de pour de paraître pédante ; aimons aussi
quelques livres d'une saison, de ceux dont on
parle, e t où des esprits contemporains du nôtre
ont courageusement t e n t é leur effort, maia respectons le rôti de Chrj'aale, car, s'il était manqué, les petits souffriraient, et les grands iraient
dîner hors de la maison familiale.
LUCIE
O
SILENCE,
FÉLIK-FAUEE-GOYÀU.
O
DOUX
FRÈaE...
0 lumièi'e dont la douceur toujours est de so taire,
La Inine, iigrette d'or du del, s'effile et luit.
Sois doux à ma faiblesse, ô allenoc, ô doux frère,
Qui me donnes la main et marches sur tout bruit,,.
Un rlea me briserait ce soir, hors ton Étreinte.
Le tremble a trop souffert, vois-tu, d'avoir tremblé
La force de son souffle
aa nflétri
la jacinthe,
wume
etri la j a c n i r u e ,
La. plaine, au loin,
^ « t v i ; + envia lo T^r^î.ia
rfr....
rin, g é m i t s o u s le p o i d s d'or d u blé.
y)
<u
Les beaux bras d e l ' a z u r q u i p o r t a i e n t l a h i m i â r e ,
Tombent divinement
Jinent l a s s é s a u x é t a n g s froids ;
Aveo tout ee qui
,ij fui
flamme
et c h a l e u r p l f n i è r e
Le soir fait de ''•
l ' a m o u r , a t d u b l e u siii lea b o i s .
.
.triste
....
O silence I le soir fait du
et du tendre
Avea' les plia soyeux ds ta robe i aea pieds,
Il fait son ard«ur toute avec des voix en O B u d ï e ,
E t ton haleine avec le sommeil dea rcsiers.
^
0^
Sois lent à me parler, toi qui sais tant me dire
Et serre hien tea bras autour de mon destin.
Je té suis,., iu prendras le sentier qui soupire
De se tuer lâ-bas, daas le noir du ravin.
HÉLÈNE
VaOAKE-SCO
>•.
o
[Extrait dt( "Jardin Passionné'
•a
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Travestis
d'Enfants
Tly eut, cetle saison, de charmantes fêta enfantines, et l'une
des plus délicieuses fui le bal travesti qui eut Usa ches
Mme 'Lucien Gaumont ; voici quelques costumes.
II!
FOLIE
Beriks
IAYSANNE
LOUIS
La
-petite
moni.
Sanders,
S V
Cm-
LA TÉIL
Jeanne
Tournié.
IÍ05IKE
Edith deJoicvsnel.
DAME
l^AYSAN
André
LOUIS
LOUIS
GeviTiaine
Tatlegmin
MASCOTTE
B E K G È R l î L O U I S XV
Simone Wissenia^er.
CLOWK
Le jeune Borie.
il·fuo
Andrée
Sanders.
XV
Windifck.
-
s.
M . L A EJilNE Hftr.ÈKE
D'ITALIE
Celte souveraine très populaire vtent d'inaugurer, au Capilolù,
le Premier Congrès des femmes italiejmes, an présence du
Syndic do Rome, M. Nathan, ei du Minisire de l'Titstruotion
fiublique, M. Rava, qui jirmmyicireat de remarqmbles discours, Oa
a. liesucoup admiré la délicieuse éUgimce âe la reine, ainsi que lsparfaite bonne grâce et le tact remarquable qui lui cmt permis ds
répendre aux discours sms toucher aucun point f.pi;imx.
Quelqu'un disait en sortant : « C'est un double tnérite que de savoir
conqvS'ir les lauriers de l'lloq->AôHce quand on s'est d'avance
assuré tous ceiix de la beauté. 9
LES FKÍSIDEWTES DES
SECTIOMS
Ds gauchi à droite: Mme Bisi-Albini,
la comtesse Dora
Mslegsri, la comtesse Taverne, la comtesse Dameli. Toutes
ces femmes remarquables ont apporté tme énergie et une actiiiiti toriles masculities à l'organisation de cé Congrès.
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¡3
3
GRAND
P E I N T R E : M"^ H é l è n e
Dufau
Depuis l'ouverture du Salon des Artiste.-: Trancáis, oii les deux panneaux décoratifs que Mlle Dufau a exécutés pour L· salle des
autorités, à la Sorbonne, font sensation, il n'est plus question que de ce peintre admirable, dont la maîtrise s'affirme d'année en année.
êtres''qui se cherchent et a'nnissent, et doivent à Jour présence
continuel hanlieur.
BUc donne à toutes les figures qu'elle point une variété du
mouvement qui va de la grâce voluptueuse et abandonnée do
la femme, à la grâce animale ct souple dos joueurs dc pelote,
à la grâce fière des " p r o m i s " errant sous Jes tamaris. C'e.st
l'éclatante revanche d'un esprit énergique et enthousiaste sur
un corps asservi p a r sa fragilité.
Tout de suite on voit bien qu'elle est Française, mais d'une
France lointaine e t m y a t é r i D u s e . P a r ses origines, MJJe Dufau
est Basque, elle est du pays de Eainuntclio, voilà qui explique
ce caractère si concentré, cette volonté et cette fierté qui sont
les grands titres de noblesse de sa race.
L'avenir est long pour elle; a v a n t la maturité de son âge,
MUe Dufau connaît la gloire. Les deï2x panneaux pour la dico^.ration de la salle des Autorités, à la Sorbonne; Asirononiie^ MaUiématiques et Enâioaiiiviié-Magnétisme
sont le grand succès
du Salon des Artistes Français en ¡908.
Ce fut en plein air et directement qu'elle peignit dans le
petit village d'UrrugJic, prés de Saint-Jcan-de-Lui, son célèbre
jeu de pelotaris,oit s'agitent,si frémissants dcvie, ees Basques au
profil sévère ct ces jeunes filles aux attitudes d'Infantes.
Qttand elle voulut peindre Chiquito à Paris, le célèbre pelotari
a p p a r u t un instant et ne revint jamais. Ces Basques
sont insaisissables comme leur pelote, ot même
une main basquaise ne sut pas arrêter celui-là.
Mlle Dufau a.signé de belles affiches ; on
sc rappelle celle du fronton basque ; l'homme
vêtu de blanc qui s'élance; au livre de
Paul Adam : Basile et SopMa, elle ajouta
unecurieuse illustration. Pour les écoles,
elle composa des images simples qui
portent les bonnes paroles : « Aidezvous les uns les autres ! »
Comment ne pas admirer l'œuvre
synthétique e t j>anthéi,ite d'un peintre
dont la pensée est si moderne et dont
l'œil, si juste, étrcint l'éterncUe beauté.
E t comment ne pas Jouer un talent qui
doit t o u t à' lui-mère a et qui n'&Sit
arrivé que par sa propre force I
tu n'a vu au
Musée du
Luxembourg
cet admirable tableau de VAutomne ; dans un décor
da parc jaunissant,
baigné de soleil, une
E-n costume
d'atelier.
femme s'est assoupie
sur les degrés de marbre d'une fontaine. Debout, près
d'eUe, un jeune faune mire dans la lumière blonde
tme lourde grappe de raisin. Ce poème de l'Automne, si
largement traité, est d'une feinme, l'un de nos granda
peintres modernes r Mlle H.-C. Dufau.
Devant cotte œuvre synthétique et devant
les belles toiles qui figurent au Salon depuis
cinq ans, ûn s'arrête, étonné d'une telle maîtrise
et d un tel renouvellement d'art, se demandant:
qui est cette feinme ? D'où vient-elle ? Comment tiavaille-t-elle ?... Car MUe Dufau est
célèbre, ei on ne la conni^t pas, Ls. voici :
Elle est dans son atelier du Trocadéro, lumineux comme la tourelle .d'un phare. Le soleil,
à chaque heure, entre par une fenêtre différente
(ce qui est rare chez un artiste), S» piOusslère d'or
flotte sur les grandes toiles où s'esquissent les
projets de décoration pour u n amphithéâtre des
sciences à la Sorbonne, baigne des études faites
en plein ait sur les hauteurs qui entourent l'ardente Tolède, glisse sur les portraits, oii des jeunes
femmes, heureuses, sourient, entourées des fleurs
qui s'harmonisent avec leur grâce.
La palette est abandonnée près du piano.
Etendue sur un divan, ime jeune femme se repose,
une guitare à côté d'elle. Elle est petite, menue,
nerveuse. Sa tête fino et brune, avec ses yeux
d'agate nuire, rappelle un célèbre pastel de Latour
qui est au musée de Saint-Quentin,
Mllo Dufau est «n être de réaction ; alors que
beaucoup d'artistes, hommes et femmes, ne
peuvent peindre ou décrire que ce que la vie
leur apporte d'émotions et de passions personnelles, elle, au contraire, dans son œuvre, est en
contraste albsolu aveo sa vie.
De santé déUcate, elle n'a voulu peindre que
des êtres inagnifiques, épanouis p a r l a joie. 'Vivant
dans une solitude de bénédictine, ella a peint les
¡íV
riîAVAIL
Csiis photographie fut prise au moment où Mile Hilins Dufau esquissait et
place i la cma-posHion ds ses grands panneaux poii-r la Sorbonne.
t niellait
en
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1^
i examinant les mslumu ans amasones gui cimiposent ceits filiáis
y réunit à pm pris tous ks cosivmes
cheval. C'est ains^qit e
le petit paieloi-sac pour la monts à oalifourçhon, la iaquetie «jli^ ^ '
redingote claire, cape et jaquette noire, lempion et émanons clasfmf^,
noire- s i ^ e '«
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IC AU
.¿sfí fi*ííse
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ftianège...
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Boii.
'¿(¿(í-íiW'™*^ íí amaeone ds jantaisii
¡latlíe ctm/ah lilcmcho de oheval.
Boulogne, on remarqm le hasard stnguher qui
II
Jiabs de iüüc
vavss
mnhiti ei blanc. Jaquette ornée de petites
pattes boutonnées. .Rmers de toile vert
pré st cravate de dentelle. Blouse de
dentelle neinturée de liberty noir. La manche
de la jaquette sst plaie et i'arrète au covle
Êti un revers de toile verte semblable aa col, haut
volant de moiisseline blanclie. Grande capeline
d'ilalie avec cotironne de roses, grosses aigrettes
blanches s'enlevant à gauche du chapeau et fixées
par une boucle de nacre. Gants de Suède chamois
et hoiiines jaunes.
Costume de tussor
kaki. Longîte redingote rayée tle petits galons
blatics. Manches très partiimtiàres, montées en
épauisHes. complétées par une iria-Ache froncée et
longve ; volant de mousseline encadrant la fermeture
de la ma-nche. Gilet croisé en broderie anglaise
Costunte
composé
d'une jaqueite-unie et d'une jupe rayée. La
jaqueliê esl en knle garnie de bians âe toile
dit même ion. Revers de piqué blanc. Jupe
disposée en biais, ornée dc bandes de toile
unis disposée devant en tunique. Blouse de lingerie.
Volant long et souple tombant en chute sur le devant du corsage. Chapeau de paille blanche entouré
de hautes palmes de plurt-tes bleues et drapé de
taffetas, glacé blanc et bleu autour de la 'calotte.
Voilettes ds lulle bleu. Longs gants ic suède gris et
souliers de daim. gria.
(U
i e i jupes de campagne et de sport sont plus couries que jamais. — Jfabillez-voiis de serge, si le temps est gris; de piqué blanc, st le ciel esl clair. —
I vous le voulez bien, nous irons, cette quinzaine, mes chères lectiices,
faire uu petit tour à la campagne. Ce n'est pas que, surtout ponr
celles d'entre vous qui h a b i t e n t Paris, la ville ne soit pas encore
pleine d ' a t t r a i t s ; nous sommes,cn effet,en pleine saison de fêtes, de gardenparties e t de courses. Mais j'ai assez parlé de ces chiffons brillants qui
parent la beauté des femmes dans nos réunions mondaines et, au moment
même où ces radieuK chiffons sont en pleine flcraison, il n'est pas désagréable
de songer à, u n peu de simphcité, et à nn peu de laisser-aller. Ces sortes de
contrastes reposent parfois l'esprit e t aussi les nerfs.
Aussi bion, avec le ciel plus bleu, avec le soleil plus gai, avec la tempéra-
S
•.
A jupe courte, longue, jaquette ne saurait convenir. - Pour l'aulemcbile,
,
adoptez les'grisailles et les mélangés, car la poussière, c'e.-!} l'ennemi!
-
ture plus chaude, on conçoit, n'est-ce pas, des idées verdoyantes e t on se
sent quelque goût pour la campagne. Là, à, l'ombre des arbres, le íla-íla
n'est plusj:peimis ; il est de bon goût de sc montrer sous de très pratiques
et de très simples atours.
Je ne saurais donc trop vous conseiller — votre villégiature ne serait-elle
même qne de quelques jours — de n'y point emporter ces jolies fantaisies,
dont Je vous parlais dana m a dernière chronique. Point de fauxjpratique,
mais du vrai, du net, du solide. Si les j o m s s'assombrissent,' s il pleut,
si l'air devient trop fi-ais, vous avez la flanelle on la scrgp, cette dernière
préférable, parce qu'elle ne se foule pas au nettoyage : serge blanche ou serge
•D
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'u
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3
Lmig manteau- de voUv/re itis souple fur-tnant pèlerine et se croisant derrière en W. Petit col de satin
•n-oir.Manches tris amples et s'ouvrant sur le dessus.
Robe de.linon rose pâle Jmdé blanc. Deux iiolants
Ismiinmit le bas de la jupe. Corsage plat entièrement brodi. Grand chapeau blane drapé de mous¬
seline blanche. Immense plume blamche dressée
devant, et retombanf- derrière en panache-
Paletot long sans manches e» liberty bleu meim
avec large biais de mousseline Manche bordée d'un
biais de satin blanc formant les -ntanches. Rohe de
linon Uanic brodi de pois, fiant volafit de broderie
tenant la- moitiâ de ¡a jupe. Corsage drapé dans
mie haute ceinture brodée. Gmmpe de mousseline
uiiie remplissamt le décolleté. Grand chapeau noir,
couvert M plumes noires.
bleue, suivant l'usage que vous lui destiner, suivant votre âge ausiji.
Si, par contre, le ciel est clair — ce qui, en dépit des fantaisies de nos
saisons, arrive parfois — je vous recommande le piqué blanc, si joli, si net,
et qui possède ce précieux avantage de se laver IndéiimEneiit.
Que ce soit la serge ou le piqué, la ionne ne varie pas : jupes courtes,
très courtes, beaucoup plus courtes que vous n'y étiez Iiabituées, inesdaines,
puisqu'elles ne doivent pas descendre plus bas qu'une bonne main, audessus de la cheville. C'est la mode nouvelle, lancée et acceptée par presque
toutes les femmes qui habitent la campagne ou qui y font do fréquents
séjours, par tontes celles aussi qui voyagent et se déplacent souvent.
Mode vraiment rationnelle, et confortable, qui est bien dans le ton de
notre époque, si sportive et si mouvementée, mode plaisante qui a son
élégance spéciale, et qui ne concerné point, remarquez-le bien, les toilettes
dc garden-i^arty ou de casino, modèles spéciaux sur lesquels nous aurons
l'occasion de revenir et dont la façon sera identique à celle des toilettes
portées à Paris pendant la saison.
Ces costumes courts, campagnards et voyageurs, sont complétés par dc
cliarmantes guêtres, qui ajoutent à la crânerie de leur aDurc. Notez donc
Grand manteau de voiture très a-mple en liberty
verí, grasse torsade de passementerie, motifs el
boucles indiquant ta fermeture. Robe de mousseline
blavhche rayL· d'entre-deux de dentelles fines, haute
bande de toile UancM entièrement sculachie, alourdissant le has de la ju-pe. Guimpe de tulle blanc.
Grand chapeau noir entouré d'une fantaisie de
plumes noires qui s'enlèvmi.
que la guêtre de drap assorti au costume a un peu trop l'air * cbasser:r »
et qu'il corvient de lui préférer la guêtre de piqué blanc immaculé. Ccjîcndant, quelques-rmcs d'entre vous, mesdames, trouveront perit-être qu'elle
grossit uu peu le pied : je lem conseillerai alors d'adopter la guêtre de
piqué gris ou chamois.
Les jupes de ces trotteurs de serge ou de piqué seront presque toujours
plissées: il n'y a pas, à mon avis, de plus jolie forme pour une jupe très courte,
à qui le collant, précisément à cause de sa façon, est absolument interdit.
Je n'ai pas besoin, en efiet, d'attirer votre attention sur ce qu'il y aurait do
laid ct d'intonveuant à adopter ici lo « collant s-, tandis qu'une jolie jupe
phsfiée, s'évasant bien du bas est tout à fait charmante, avec son aspect do
a
„,,„,..l,.
ir,.,»
„„„ .l'oUl^.rc
o
^ + T,U=
encore les disposer de façon ingénieuse, les croiser, les mélanger, en tirer
ainsi des effets imprévus et gracieux ? Constatons enfin que l'unique volant
dans Iflübis ne se porte plus, non plus que le tablier si longtemps en faveur,
et que si la jupe n'est pas à plis •— car enfin elles ne le sont pas toutes — la
! :
u
¡3
Rolis Al toile Neu del. Cofsage-boíero s'ouvrant sur
une bloiiss de tulle blanc. Jupe formée de pa-nn-saux
soutaohes, .lepares i>ar des bandes de linon brodées
mi phtmetis. Haute ceinture de taffetas noir. Petite
collerette plissée autour de l'encohire du corsage
rayée de deux petits biais de satin noir. Grosse
toque de crin gris aoec choux taffetas noir.
Robe de taile corail ajustée à la taille par deux
gros motifs ds passementerie âu mime ton mec
gros glands.^ Corsage-boléro orné d'une grosse broderie en relief. Manehes terminées par un pli large
sunnonté d'une grosse broderie semblable à celle de
l'encoture. Grand chapeau de paille noire sur letpiel
se dressent deux immenses ailes brunes et corail.
couture est devant et ceci ne s a u r a i t supporter aucune espace d'exception.
Bien entendu, à jupe courte longue j a q u e t t e ne saurait convenir, Celle-ci
restreint donc beaucoup les proportions qu'elle adopte avec nos robes
habillées : toutefois, elle reste arrondie, assez collante à la poitrine, mais
encore u n peu décollée à la taille. Les manches t a u l e u r doivent Être très
siipples, très longues, à peine soutenues à. l'enmímcluire. E t , dessous, ce
seront des blouses de linon, plus ou moins Un, plus ou. moins ouvragé de
petits plis. Plus ce costume paraît simple, plus il est chic et le genre lingerie
très n e t t e semblera d'une élégance plus certaine que les guipures et les
dentelles, même de prix. Le jabot finement plissé, orné ou non d'une minuscule Valenciennes, est devenu une sorte d'uniforme, depuis les premiers tailleurs printaniers, e t i l est fort joli, à la condition, bien entendu, d'attester
toujours une irréprochable fraîcheur. N'oublions pas enfin la ceinture, qui
sera de piqué blanc ou de peau souple blanche.
L a question si complexe des dessous reste toujours d'actualité, ct il
convient d'en dire u n m o t à ce propos. P o u r celles d'enti-e vous, mes chères
Robe de tussor bis, Tuniqtfe tombant de l'éfatUe,
s'entomant autour du corps, bordée d'une largebandesoutadiie « pain brûlé a, Bauls ceinture de
hberty brun fixée derrière. Manche cmtrte â'ùà
s échappe tme manche de mousseline blanche plissée.
L'ettcolure de la robe. Iris échancrée, s'ouvre sut
un col ie mousseline ssr/iblahle aux manches.
leotiiccs, qui, cédant aux volontés de la mode, avez adopté la combinaison
ou la culotte ds sa.tin, elle est toute résolue. iWais combien sont réftaotaires
encore et s'en tiennent au japon : en oe cas, i S jupon de lingerie, p a s trop
froufroutant, est bien plus élégant, l'été, que toutes les soies imagürables,^
J'en arrive enfin, mes chères lectrices, au chapitre des chapeaux, qui ne
laisse point que d'être assez délicat h étudier, à propos de ce costume d'un
genre spicial. En effet, il ne peut gaére être question ici de la grande
charlotte, d'allure si Trianon et qui,ravissante avec des modèles plus souples,
ne s'harmonise guère à des toilettes d'une allure si cavalière.
L e panama est-il donc si décrié i> J e lui vois, cependant, encore de nombreuses fidèles, mais elles le relèvent, cette année, d'un seul côté, et y
ajoutent le mol enroulement d'une echarpe de soie blanche ou de nuance
vive ; cerise, bleu de roy, mandarine, veit-Empire...
Le p e t i t chapeau de toile souple garde aussi des adeptes, mais pour
conserver uir brin d'élégance, il .a besoin d'être blanchi chaque our.
Tel est donc, mesdames et mesdemoiselles, dans sa ligne générale, le cos-
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Costume de Unnis. Jtipe
pliss6e\ àevaiil et alter-
P^^-^f^f ^^^Itnant sw les catês avec ''des panneaun ums et des
fifjJ;"J^¿;¡ quilles plissées. Corsage formé débandes boulonnées
Costmm de icnnü. Me
s·ommnt m double fli ievmt et
trois gres louions et boucles de passementerie. Bre^
ùdL formées de bandes brodées dans le style
linon blanc if^^f-ff^
m-yrthe. Chameau panama relmé sur le côté avec
rubm gros vert antotir SM fond.
[FÂLÂATDE
ti
tombant sms coutures sur les épaules pour former
des manches demi-longues. Col et manckei en mie,
terminés par im petit plissé Ungsne. Petites poches
'carrées placies m-dessus de la cemture.
^1
tume de ca-mpagne actuel. C'est anssi un costume de sport, et lorsque noti-e
amie Françoise joue au tennis ou au golf, elle nous appai'ait, ainsi vêtue,
très crâne d'allure, fort charmante et coites, t o u t à fait de son temps.
Cependant, comme je ne veux point vous sembler exclusive, je vous dirai
qu'il est d'autres toilettes de sport, d'autres toilettes de campagne fort
élégantes, et noti-c coDaboratei-ir Keué, qui a infiniment do goût, vous en
offre, aujourd'hui, trois aimables spécimens, dont vous appréciere^, j ' e n
suis certaine, le charme correct et la jolie fanfaisle.
Les deux premiers sont, ainsi que je vous le disais, des modèles de tennis
pouvant s'appliquer aussi bien à t o u s les sports, qui ne sont que des jeux,
qu'à des simples toilettes de campagne. Quant au troisième, c'est « n d é l i délicicux costume de yachting, "destiné aux feinmes qui le pratiquent
-sérieusement : jupe suffisamment courte et petite vareuse d'officier. Quant
au béret, il semwe décidément devoir remplacer la casquette, qui avait
paru rin moment plus distinguée. Mais je ne vois guêre^que les jeunes filles
e t les très jeimes femmes à qni il puisse convenir et qu'U coiffe bien.
urne de yacht. Jupn pUssâe en serge blanche
régulièrement plissée. Petite vareuse de drap
bleu marine, à bandes piquées. Botitons de niéfat
doré, mures brodJes sur Us revers et les poches, c/temisette di lingerie. Petit béret de drap bleu avec
ruban de satin noir noué autour du bord ei termini
en un nœud noué sur le côté.
M a ds
i s )le yachting_ e s f u n sport auquel n e s'adonnent que quelques privilégiées et il est certain que Vautomobde est beaucoup plus répandu. Si toutes
n'en font pas, presque toutes y pensent. Les grisailles et les mélangés,
dont j ' a i médit t o u t à l'iieure, preiment ici leur revanche. Ce sont des
étoffes contre-poussière, et le véritable ennemi des feinmes, en.automobile,
c'est la poussière, l'horrible poussière, qui pénèti^e partout, et qui vous
laisse peu de répit. Pour la coiffure, après des essais aussi nombreux que
biscornus, on n'a rien trouvé de plus commode et de plus seyant que la
casquette, le canotier, ou môme nne simple toque, emboîtant bien la tête et
solidement assujetti, que l'on enveloppe d'une de ces grandes echarpes de
mousseline de soie, serrée sous le menton, E n nuances tendres ou vives,
cela n'est pas trop laid, ou du moins, cela ne nous semble plus laid, car
nous nous y sommes habituées. E t l'habitude émousse nos sensations e t
nos opinions.
d'Art épistolaire
«Adieu, mon chef oncle
portez-voas bien et croyeï à
ma bonne affection. »
XMEz - VOUS recevoir
des lettres ? P o n r rna
p a r t c'est nue • des
pins g r a n d e s joies de m a vie,
KcinarqneK que les courriers sont en général chargés de prospectus, de
factures e t de missives inutiles. Qu'importe !
Cette enveloppe cachetée qui est là, sur m a
table, c'est un peu d'inconnu, d'imprévu, peutêtre! Je la retourne cent fois cette enveloppe, je
savoure l'émotion qu'il y a à l'ouviir.
Je fus donc servie à souhait et,je puis bien vous
en faire l'aveu, trop bien servie, chères lectrices,
lorsque j ' e u s à décacheter les deux mille six cent
soixante-trois lettres !1 q u e me valut l'avis inséré
dans JFsmina à la suite du délicieux article d ' A b e l
H e r m a n t sur les Lettres d'hier et
d'aujourd'Imi.
J e tiens à vous dire la conscience aveo laquelle
je me livre au long et minutieux travail da
lecture, J e n ' y eus pas grand mérite : la t â c h e
m'amusait.
Commençons par les compliments. Je vous
assure que toutes ces lettres sentent bon,
nn. frais parfum de n a t u r e ct de p r i n t e m p s .
4 Impressions d'un voyage d c vacances », avionsnous demandé. Or nos corresjjondantes o n t
marqué le pins vif a m o u r e t aussi la plus pénét r a n t e compréhension de l a n a t u r e . Beaucoup
de concurrentes sont jeniies, j e m ' e n suis aperçu
a u x écritures encore indécises c t m é m e au « papier
à copie », avec m a r g e rouge, s u r lequel nous
transcrivions, jadis, n o s devoirs de style. J ' a i
trouvé dans ces lettres-là, p a r m i des maladresses,
des fautes mémo, des-phrases charmantes qui
m o n t r a i e n t q u e l'on a v a i t dû rêver d e v a n t u n
paysage, s'imprégner de sa grâce e t d e sou
harmonie ; il y a des mots qui ne t r o m p e n t pas
et Jean-Jacques Rousseau, « l ' h o m m e d e îa
nature e t de la vérité t, e û t éprouvé u n grand
bonheur en dópouüiant ce délicieux courrier.
Aux critiques m a i n t e n a n t , Kos lectrices o n t
eu t o r t de n e paa laisser libre carriàre à lenr
imagination Î la p l u p a r t d ' e n t r e elles se Sont
retrouvées petites filles, gênées d e v a n t le devoir
de style à parachever. I l y a t r o p de p e t i t e s
fleurs, d c petits oiseaux, d'expressions t o u t e s
•, faites, d'images qui ont t r a î n é p a r t o u t — e t pas
toujours dans les meilleurs auteurs. Enfin —
j ' e n arrive au reproche le plus grave — il y a de
manière générale un regrettable m a n q u e de
simplicité. T r o p d'adjectifs, 6 mes chères et, pour
la p l u p a r t , jeunes amies, trop d'adjectifs, t r o p
d'adverbes 1 '
i i premier prix, un bijou d'une valeur de
5oo irancs, a été remporté par Mlle
Marie-Louise
Varenke, 6 dis, boulevari Fereirs,
Paris. Sa
lettre possède de charmantes qualités d'esprit et
de grâce. L a voici :
« Il faut aimer l'autordobile, parce qu'il convient
d'être de son époque et aussi parce que je ne connais
pas de moyen plus merveilleux pour ne plus pensar
avec l'intensité, la lièvre parisienne. L î i vitesse est un
calmant suprême et, quand une main ferme est au
voiant.cela se double d'unedélici en .'îe sensationdesêcuritê.Bien emmitoufiéedans des fotnrures, je suis donc
partie, un peu à l'aventure, déjà heureuse de cette
affreuse banlieue par laquelle il faut bien passer, ou
les arbres ont la tuberculose e t où le gaaoñ e s t niaugé
par la lèpre. Mon mari est devant, a.vec le chauffeur ;
on ne distingue de moi qu'une silhouette v a ^ e :
quelque';phoEe comme uue ourse qui, se serait voilée
avec de'la gaze verte. Au fur et à mesure que nous
avançons, les maisons se raréfiea t, remplacées p a r des
guinguettes, d'humbles • maisons et do psuvres
champs où la nature, malgré les cheminées d'usine,
fait quand même son œuvre.
« Par où passons-nous ? A ma droite, enfermée dans
sa gaine de mica, une c a r t e d'ètat-major attend que je
daigne la consulter. Mais tout g e s t e , toute pensée, me
sant d ' i n s u p p o r t a b l B S eflorts. La earte restera où elle
est. Il me suffit de ramasser tone les lambeaux <J'iotelLectualité qui sont disponibles en ma cervelle, pour
redouter l'écrasement (fes chiens et des poules que
j'aime d'un amour paternel, mais qui sont, devant la
trombe qui passe, d'ixne imprudence frisant l'imbécilité...
< Nous allons, nons allons, nous arrivons dans des
villages où il n ' y a d'autre boutique qae le fatal débitant d e twisson et rimmanquable marchand de caries
postales illustrées. C'ast une procession de petites
places mornes. L'église, la marris, trois platanes et
deux vieux qui devisent paisiblement, sans se soucier
CnAtran PiA.
du progrès q u i défile à soixante kilomètres à l'heure,
devant lours yeux indiftèrenta.
I Soudain le ronronnement de l'auto s'apîi.ise : «Nous
nous arrêtons ?
demandé-je. Mon mari secoue la
t è t e , furieusement : » Alors I Alors ! »
«Lerom-ouDcment s'éteinttûutàfait.C'estlapanne.
Ressort cassé î interroge un antomobiliste. C'est demande à un joueur de bridge son avis sur la quadrature du cercle... Deux heures plus tard nous sommes
encore l à . 'Mous dînons dans une auberge, la nuit
tombe et nous sommes forcés de demander asile...
Í Ne croyez pas â une histoire renouveléedecelle du
iaulbûu qui immortalise dans les anthologies ie nom
de Paul-LauLs Courier. Il ue s'est rien passe d'extraor.
diuaite dans cette auberge, une forme plutôt. Mais le
crépuscule y fut plus exquis qu'aillaurs. Un crépuscule gris-perle et lilas, La petite ferme se réveillalt dans u n e paix suprême, une glychie l'embaumait
de SCS grappes lourdes qui l'auréolaient c o m m e une
couronae de fleurs sur un vieux front. Le chien, d o u x
et confiant,posait Euccesaivcmcut sa grosse tête affectueuse sur m e s genoux. Les vais de 'Verlaine chantaient dans ma mémoire.
Mon D i e u I Mon Diou 1 la vie eet là, o H l m e e t t i û a q ^ e .
t Un rossignol nous donna un divin concert ; — Je
voudrais vivre ici, mu'rmurai-je...
< Hélas I le lendemain, par un ciel gris et par uae
brume ignoble, hék.s ! que restait-il "de ce tableau enclianteur î les parfums de la ferme devinrent de
lourds relents : ie rossignol était remplacé par un
habillé d e soie, d ' u n e ooieuse saleté, une tciatesse i n commensurable tombait d'en haut,' suintait des murs,
et les fleurs paraissaient des âcurs de cimetière I
t Nous sommes repartis, très vite, s i vite q n e la dernière impression se dissipa e t que si je n'avais pas pris
la plunie pour raconter ces pauvres choses, je n ' e n
garderais d'autre souvenir que celui^d'un crépuscule
rdas où tremblait la lueur éperdue d'une étoile. »
Maiuü-Louisií Vaiuíhme,
fi bis, boviaisrd Perr-ire.
Mlle Ciando Pia, d'A Iger, nous raconte simplem e n t e t • p o u r t a n t d'une façon saisissante une
invasion de sauterelles dans son gays. Le j u r y
lui a accordé le second prix (un bijou d'uno valeur de 200 francs).
^11 était onze heures du matin quand le soleil, splendide, s'est subitement voilé. Un gros nuage lourd,
opaque, s'est rapproché ; des crissements se sont fait
entendre ; des cris de peur, d'étonnement ont jailU et
sur las têtea tendues toutes vers un point unique, des
sauterelles sont tombées... Aux premières clameurs je
m'étais élancée sur mon balcon ef je fus bientôt gagnée
par l'excitation générale. Au bout de quelques minutes, je profitai d'une accalmie pour sortir. Tous les
ti:ottoÍTS étaient-couverts de ces bestioles grouillantes,
ce qui rendait la marche difficile. Je pris une voiture
pour voix la c a m p a H i i e ; le sol seiabhiit ae mouvoir.
Mais soudain la lumière sc déroba encore et des hurlements eSroyables fusêj:ent, accompagnés de bruits d e
ferrailles frappées l'une contre l'autre. C'étaient les
Arabes (iui,%'ûyant venir un autre nuage, voulaient le
repousser jusqu'à la mer. Ils n'y réussirent pas e t malgré leur cacophonie à rendre sourdes toutes les sauterelles dc l'univere, nous e n fûmes inondés.
t Dans ma voiture découverte je m'en garai le mieux
queje pus sous mon ombrelle ; j e les entendais crépiter
surta soie, puis tomber, sauter, grimper, voler 1... Les
Arabes en avalent pris leur parti et les ramassaient
dans des sacs, "parce qu'il paraît que cela se... croque
comme des bonbons quand c'est bien sec...
t Une odeur atroce a cominencé à envaJiir l'air e t je
suis venue me mettre à l'abri pour vous raconter mes
impressions. On m ' a appris que les pauvres bêtes v e naient du désert pour pondre en pays cultivé, afin que
leurs petits trouvent à se nourrir. C'est d'un instinct
sublime, mais gênant pour.les colons. J'attendrai
cependant la naissance de ces phénomènes¿qu'il est.
curieux de voir, ai-je entenda dire ettcore, prendre
leur saut, non, pas tout de suite, leur vol.vers VOrient,
leur patrie...
Voici u n e jolie lettre de
«Françoise on petits s a b o t s * adressée à son
oncie illustre, Marcel Prévost.
< Oui mon cher oncle, o'est Françoise, iîrançoiae à
la campagne. Française en petits sabota,.,
«Vous connaissez trop votre nièce, m o n cher oncle,
pour supposer un instant q u e si je suis partie c'est par
Îimple caprice de Parisienne. La cause de ma fugue,
c'est encore u n «Joas de canscienccs, u n <i étal d'âme»
comme ceux qne je vons ai déjà confiés et dans lesquels vous fûtes un si liabile directeur. Voilà, mon
oncle cette fin d'hiver m'a laissée u n peu ennuvée
de tout, énervée par les gens et la v i e de Paris.,,
, Comme la vie des champs est bien faite pour
vous, remettre d'aplomb de corps et d'esprit 1
j e sens déjà que Je vous rendrai dans quinze jours u n e
Françoise t o u t e neuve, une Françoise q u i de nouveau
coraiaendra mieux la vie et saurajmieux la prendre,
qui aimera plus que jamais 50ni.home ; qui vous
reviendra toute i'mprégnée de sève nouvelle, toute
parfumée des dernières violettes avec encore d e
grandes aiguilles da J>m dana ses cheveux... Et je
m'étais interdit d'éorire en roc promettant de panser
beaucoup, mais j e ne sais pourquoi je m e suis éveillée
ce matin avec un cœur léger, lê.^er... Je suis descendue au jardin et j'étais si joyeuse que j'ai
souhaité da bonheur à tout le monde : que Pierre
ait bien vita £ni de planter ses fleurs pour aller ensuite
causer un moment avec sa rieuse fiancée. Que le gamin
ébouriffé qui sifflait en se rendant àrécole sache â merveille ses leçons et qnel'inslituteur, mis en gaîté par le
soleU ne fasse jms pleuvoirlespensums. J'étais on train
de vouloir beaucoup de joie autour de moi quand j'ai
vu arriver le facteur. De son sac, qui porte du rire
et des larmes, il a thé,,. Femina.
• ) J'ai fait sauter la bande et j ' a i ouvert bien vite, et
la première page qui m'est tombée sous les yeux,
c'est ia vôtre, mon onde.ca sont vos 4 Lettres à la lectrice
Me voilà maintenant tout à fait convaincue
qu'il y a une sorte d e transmission de l a pensée, da
communication d'âme entre ceux qui s e connaissent
et qui se comprennent bien réellement.S Vos sendments de 'François d'Assise m'ont expliqué les'miens
et je manque à une de mes résolutions pour vous le
dire,
» Toujours affeolneusement à vous. >
i
riiwçoisïï.
J e m'en voudrais de ne p a s citorencore quelques
lignes de la délicieuse l e t t r e ' d e M l l e H e n n e i t e B a fadire,60,rue de la Condaminc,Paris, t o u t e débord a n t e d'une sensibilité tendre, d'un stjde sou_ple,
à la fois précis et fuyant. Ce sont des impressions
d'excursion que nons donne MUe Henriette Baradère, â qui le j u r y décerne le premier des huit
souvenirs promis aux auteurs des huit lettres
classées après les deux premiôrea.
,..< J'ai v u Cambo, il pleuvait ce jour-là, j'étais
seule, en auto, ;ie suis descendue snr les bords de la
Nive. elle était jaunâtre, boueuse ef elle courait vite,
si vite, à sa perte, la pauvre, tont comme leshommes.
Quelque thoss d e poignant m'étreignait le cœur.
...•Et j ' y suis revenue par un jour de soleil, j'ai vu,
je vous le jure, la montagne toute de nacre, ce fut
un mirage, uu èblOuissement 1 Sans doute pour nie
faire fête, eile s'était vêtus d'arc-en-ciel, c
Les sept autres • souvenirs iront à Mmes e t
îiniss Marcelle Solaire, 1 1 bis, rue d'Edimbourg,
Paris ; Georges Assolant, 4 bis, rue d'Anjou,
Versailles; Hélène Fontaine, 16, r u e d e la Défile,
Hautourdinlez-Ville; G. Basset d'Auriac, souspréfecture de Melle (Deux-Sèvres) ¡Yvonne A lexander, 2 4 , rue des Soupirants, Calais ; M. Potdevin,
6 1 , avenue du Roule, Neuilly-sur-Seine ; RolaniGûsselin, colline de la Paix, Villefranche.
Ces prix s o n t . des encouragements. Poisse
l'exemple donné p a r Femina nous donner une
génération de belles épistolières, de ceUcs qm,siir
le magniñque papier do jadis laissaient courir
des pattes de mouches qui étaient des phrases
fines e t profondes, douces et tendres,
(U
'.^
HÉLÈNE AVKYL.
P,S, Mea lectrices trouveront page xxii des feuillets
de garde les mentions décernées aux concurrentes
dont les lettres ont été tout spécialement remarquéesEUes trouveront même page la suite des mentions
attribuées pour le concours des Margnmies e t pour
L enquêta sur le type idéal de la Jeune fille tmaçaise;
page X X la liste des primes que Pemina réserve
à ses abonnées d'un an.
H. A*
'u
¡3
3
Conte
inédit
par
Paul
MARGUERITTE
l
- ' I
t/»f cavalièrr, le long d'une rampe ie roches, déroula son ruban grisâtre, tormare de ses bas notés : uns
bonne mute
d'entminement...
— Pélican e s t neri'eux ce matin, monsiem: le
comte fera bien de se méfier, dit Fred en tenant
l'étricr à M. de Certes.
Celui-ci s'enleva en selle et, malgré la velléité
que Pélican e u t de Se cabrer et de se dérober, il
le ramena docile et prit par l'allée des Sycomores.
Le lad les regarda s'éloigner : u n beau couple,
l'homme jeune, grand, souple; la cob énergique,
beau i voir aveo sa croupe rocheuse d'Irlandais,
sea jambes à, long poil, dont les bas fauves contrastaient avec le corps alezan clair récemment
tondu.
M. de Certes n'éprouva pohif la jouissance
ordinaire qu'il éprouvait à tenir entre ses mains
e t à sentir e n t r e ses,jambes une bâte de p r i x et,
ce qui valait mieux, une bâte pleine de feu, d'endurance e t de courage. Mauvaise disposition ? Un
souci ?..- Mais pourquoi, et d'oii ?
U n pont de bois rustique, sur le ruisseau large
de la Coulaine, — Pélican ronfla, peureux, — et
du p a r c on entrait dans le bois de pins, feutré
d'aiguilles brunes couleur de tabac. Les ramilles
vert sombra faisaient paraître le ciel plus bleu.
Une splendide matinée, décidément!
• E t M. de Geries n'en ressentit aucune joie.
Il venait de q u i t t e r son exquise jeune femme ;
Gisèle s'était laissé embrasser avec une tendresse
délicieusement endormie, rendant les baisers au
petit bonheur. Etait-elle assez jolie, perdue dans
le grand lit, éclatante comme une rose c t chauds
comme u n e caille.
A. cette amoureuse vision, une analogie d'idées
suscita, par contraste, la rigidité définitive dont
jouissait désormais le dai'nier sommeil de leur
grand'lante, Mme de Chevroohes, et la perspective du considérable héritage qu'elle laissait. Méchante, avare, tracassière, aussi laide d'âme q u e
de visage, alla ne laissait à ses neveux aucun
regret.
De Certes n'était pas intéressé, de plus il était
très riche ; mais l'or s'amalgame volontiers avec
l'or, et en t o u t autre moment il eût souri au million laissé p a r leur acariâtre po rente. Mais, —
voyons, Péhcanl e t un coup d'éperon accentua
le blâme, — aucun plaisir n'accompagna le souvenir de Mmo de Clievrocbea confortablement
murée dans le seigneurial caveau de lamille ; et
même l'image séduisante de Gisèle, dans sa
tendre langueur, le laissa indifférent.
D'habitude, aller ains.i, dans le jour clair e t vif,
sentir en soi, au r y t h m e du pas ou d u petit galop de chasse, une harmonie dc force e t de santé,
causait à Henri de Certes nue rare allégresse.
Anjourd'bai, rien. Cet é t a t morose et inexplicable de vide, de néant, de vague misère et de
mécontentement de soi qui vient souvent de
l'excès même d u bonheur, par irop d'assouvissement.
Heureux î Ahí parbleu, oui, il l'était, avait
toutes les raisons de l'être. Alors î"
Alors, un pli d e rose.
Mais pourquoi ? Plus il s'interrogeait, et moins
il trouvait. Satisfactions d'amour-propre, certitude d'Être aimé, plénitude de l'être physique
e t moral, ane vie selon ses goûts, de bons amis,
hier les Livreuil, demain les' Brascaret, de belles
chasses à courre, une bibliothèque où so trouvait
de tout, depuis les pins nobles chefs-d'œuvre
jusqu'aux romans frivoles, passe-temps légers
d'uno soirée, de la bonne musique avec Gisèle, il
avait t o u t . Que lui mauquait-Ü encore?
Il pouvait chercher, rien, non rien vraiment.
Même p a s le mauvais petit plaisir que nous
tirons des sentiments médiocres, des propos
lestes, des médisances ou des tentations équivoques. Ce diable de Livreuil avait tant d E S p n t ,
le gros Brascaret t a n t de fine méchanceté, et avec
î i a x Cliallango arriverait, deux jours après,
sauvons les apparences l — la toujours belle
Mme de Pouars, la veuve et blanche Hermine,
avec sa fille Lisette, séparée de aon mari, le banquier Hasfer.
4 Ah ç.à, voyons, mon ami, qu'est-ce que tu
as ? Secoue-toi, c'est trop bête I t
a fl il
S'étant ainsi admonesté. M, de Certes constata
avec regret qu'il restait aussi veulc, en proie a
un dégoût de t o u t et de lui-même d ' a u t a u t
moins aurmontable qu'il n ' a ^ i t ni raison m
excuse.
,
, ,
Un brusque écart de Pélican le rappela à la
nécessité de s'occuper moins de lui et davantage
do son cheval.
C'est vrai qu'il était nerveux ce matm. Pélican!
Drôle d'idée de baptiseï- ainsi les c h e r a u x en suivant le dictionnaire 1 Pélican était le clieval
d'armes d'un général, â qui de Certes, sur un
• brusque engouement, l'avait acheté entre deux
bouffées de cigare, après le déjeuner. _
Sacré Pélican! H prenait ti'op ses aises, dans
la v i e oivüe, M. de Certes fronça légèrement le
B o u r d l à un coup de raquette que Pélican, sans
provocation, jugea bon de détacher, puis, plus
ferme en selle q u ' a v a n t , il sourit.
Le pli de rose ?
Ah! fichtre non! Ce n'est paa a u j o u r d h u i
qu'un' cheval l u i ferait pem-.
Jamais les clairières, jamais les gaulis, jamais
les sous-bois de mousse n'a^^aient été aussi réconfortants à voir, t o u t e cette grande vie immobüe
des arbres, de la terre, du ciel. E t jamais Henri
de Certes n'avait jugé ce spectacle d a féerie auSsi
maussade. A pehie répondlt-ü, lui si courtois
envers les plus humbles, au salut de deux bucheP'ordinaire son regard perçant savait distinguer au plus loin la livrée de velours marron de
ses gardes, et d ' u n temps de t r o t il était sur eux,
écoutant aveo un intérêt do propriétaire lésé leur
rapport contre les braconniers, qui vraiment abusaient, surtout le grand Jules.
Aujourd'hui il ne se souciait ni du grand
Tules — i l pouvait bien tendre ses collets! — ni
du brave R a v a u t et de son fils, ses deux plus
vieux gardes, médaillés l'un et l'autre.
L'invisible p l i dc rose, toujours!
Une cairalièi'e, le long d ' u n e rampe de roches,
déroula son r u b a n grisâtre, l'ornière d e ses bas
côtés : une bonne roiite d'entraînement, ni trop
molle, ni trop dure, quelque chose d'élastique et
d e ferme.
— Allons, Pélican!
E t Pélican prit le galop, u n joh galop r y t h m é
comme une valse à trois temp.s, puis peu â peu
gagna à la main, avec de belles enlevées, de ces
foulées, pa-ta-tîc, pa-ta-tacl qui détendent à
pleiii l'allure et réjouissent comme u n e cadence
musicale ua cceur de cavalier.
E h bien, mais il allait comme, un ange, Pélican !
Déjà la rivière, à. gauche, de rouiUe noire entre
' l e s frênes.
Plouf 1 Un éclair de cinématographe arrête net.
Quelque chose de noir e t d e blanc qui tinte la
Soche. Les arbres à l'envers, le sol pour plafond,
e t M. d e Certes passant par-dessus la tête d e
Pélican gliSsC, glisse sur là pente d e la ber^e,
Va-t-il rouler dans la rivière î Un sale endroit,
huit pieds d ' e a u et des herbes ?... Non ! l'instinot
d e la conservation !...
Son pied heurte u n e souche, s'y agrippe ; s e s
mains, qui dans la surprise ont laché les rênes,
enfoncent le grappin dans la terre humide. Il
s e cramponne à presque rien, de toute son
Pélican lire mi renard / Un effort, hardi t...
lout casse/ Non.,,,
de Certes remonte...
donc I Pélican
s'a(jole.
Crac,
Aie
énergie, dc sa volonté têtue à ns pas mourir, dc
son horreur d » trou liquide qui le happe, le tire
aux jambes, alourdit ses reins, le fait de plomb.
Il glisse.
U glisse... La souche pourrie peu à peu cède.
U entend déjà le bruit d u plongeon ; l'eau de
rouille sombre déjà lui glougloute a u x oreilles, il
croit la vomir déjà, se débat, ptss a u x herbes
visqueuses. Noyé t... un fuiieux, un voraco instinct le soulève. Il glisse encore... plus bas.., c'est
la fljil
Une lanière d e cuir fouette sa main crispée, la
rêne de bride qui flotte à taire. Il la saisit : une
secousse le d.éracine. F.., ichu I Une a u t r e
secousse ! PéUoan tire au renard ! U n eflfoct,
hardi !.,, Crac, t o u t casse ! Non,,,, de Certes
remonte.,. Aie donc ! Pélican s'afíole : — Tira,
sacré n o m ! , , . S a u v é !
A genoux, gras de terre, ruisselant de sueur,
livide, de Certes se redresse,; une liorripilation
lui court au long de l'échiae ; il s'approche do
Pélican qui se cabre e t rne, le flatte d e l a main i
— E h bien, mon vieux 1„- E h bien, mon bon
vieux !
Secoué encore d'un frisson, Henri de Certes
voit s'éloigner paisible la chose informe, noire et
blanche, qui tinte de la cloche ; une vache I C'est
d'une vache que Pélican a eu si peur !
I l contemple l a vie ; l e sol est en bas, bon
plancher aux vaches et a u x hommes ; le ciel est
en haut, plafond bleu ; les arbres n ' o n t plus la
tête à l'envers: t o u t est en place,
u n long moment, les rênes au b r a s , M . de
Certes marche, laissant à Pélican le temps de se
calmer. Il a tourné le dos à la rivière, Plus loin
elle sera!... Sale m i n u t e ! Il lui semble que son
angoisse a d u r é un siècle.
Le sentiment des convenances lui revient, il so
nettoie comme il peut, frotte d c son mouchoir
ses bottes vernies. E h bien, où est son cha¬
p e a u ? . . . Ça, c'est drôle... Il e s t nu-tête e t ne
s'en est pas aperçu... C'est vexant. E t il se r a p pelle : dans l'eau, le chapeau ! I l est loin s'il
court toujours. Ce n'est pas le m o m e n t d'aller le
' lechercher. Non. on a beau être brave ! M . de
Certes ne reverra jamais avec plaisir l'endroit...
l'eau profonde, les herbes...
Le pied à l'étrier... Là, là, PéUean !..,
E t H e n r i de Certes continue s a promenade.
Bon Dieu, qu'U. fait beau ! Non, mais est-ce asse?splendide, cette lumière ? E t ces chênes, quels
géants ! On n'en voit pas beaucoup de pareils...
T o u t de même, ii no faudra pas que le gi'and
Jules dépeuple les bois. K t il se réjouit de revoir,
en rentrant, les braves figures des d e u x R a v a u t ,
moustaches de crin, visages hâlés, regard franc.
Henri d e Certes claque l'encolure de Pélican,
Bonne bête 1,,, Ces ohers Livreuil J Ces excellents
Brascaret ¡ on allait donc les voir demain. E t la
blonde et g r a s s e H e r m m e de Pûuats, et Lisette!.,.
Allons, p a s d e bêtises. Quand o a a le bonheur
d'avoir une Gisèle parfaite, douce, ardente, un
amour de Gisèle !
Oui, le bonheur. Bonheur d'aimer, bonheur
d'être fort, plein de sève, bonheur d'être libre,
bonheur d e vivre 1
E t au t r o t superbe d e Pélican, — un fameux
t r o t ! — H e n r i de Certes baigné de soleil, grisé
d'air pur, fouetté par la galvanique secousse,
oublieux d e ' s o n absurde et inexplicable désenchantement, savoura l'extase d e respirer, de
penser, de se sentir un homme, l'ivresse ñ'énétique d'être.
PAUL MARGUERITTË.
:
I
<u
<s
•a
'u
¡3
T 'AET e t l ' a r i s -"^ t o c r a t i c .
Misa
Camille
Clifforó, u n e iLrtiato
secsationnelîe e n Angleterre, v a épouser
ou
a
épousé
l'honorable Henry
L'yndhurst
iruce, lieu tenant au régiment
(l'Hampshira
et
f i s cle l o r d A b e r dare._C'est le troisième
mariage
c o n c l u depuis le c o m m e n c e m e n t
de
cette année entre des artistes et des
ftls d e l ' a r i e t o c r a t i e a n g l a i s e , p e u l - è L r e
la plua h a u t a i n e d e t o u t e s .
L e premier a é t é celui d e m i s s E v a
C a r r i u g t o n a v e c lord Clifford ; l e s e c o n d celui d e miss Francés I>onncUy
a v e c lord Ashburton.
r.^'La n o b l e s s e
britannique]
compte
d'ailleurs p a r m i ses plus jolies ieinjnes
un certain nombre d'anciennes étoiles
d e théfl-tre : m i s s A u n a R o b m s o n , d e venue comtesse de
Eosselyn,
miss
îîosie Booie, aujourd'hui lady
Headf o r t ; m i s s R a o b e l Berridge, protrnia a u
r a n g ds l a d y C l o n m c U ; m i s s
May
y " o h c q u i s ' a p p e l l e a u j o u r d ' h u i IsAy
Francis H o p e ; miss DoUy Tester qui
n'est autre
que la ^présente
lad}?
Ailesburg: misa Connie Gilchrist q u i
parie
la
couronne
de
comtesse
d'Orkney.
ï E Scontradictions d u chic.
'-'
H i e r e a c o r e il é t a i t t r è s c h i c p o u r
les h o m m e s d'exclure tout oe q u i ressemble à u n bijou et d e n e porter
q u e d e s b o u t o n s d e naCre. M a i s u n
revirement
soudain
s'est produit et
voici de nouveau les bijoux masculins
revenus e n honneur.
Pas rasta d u tout, quoi q u ' o n e n dise,
la parure d e b o u t o n s 4 clair d e lune >
c e r c l é s d e b r i l l a u t s t r è s fins.
E t très é l é g a n t le gilet da p i q u é b l a n c
q u i a d e s a l l u r e s d e g r a n d fichu c r o i s é .
a v o n s dit p r é c é d e m m e n t du parfum à
la m o d e ;
^""3
i E u c e m o m e n t , t o u l est à la rose.
Parures, bûuqueta, parfums, tout célèbre
à l ' e n v i l a g l o i r e d e l a r e i n e d e s fieurs.
Elle s'épanouit a u corsage de toutes nos
jeunes élégantes, couvre les chapeaux
de s e s fraîches corolles. L e s robes, les
r u b a n s , les bas, tout est couleur d e rose.
U n parfum n o u v e a u répand à s'y m é .
p r e n d r e l e s elïiuvôS d ' u n parterre d e
roses. Cette faveur d e la rose est unesiinilLtude d e p i u s e n t r o n o t r e t e m p s e t
l'époque
du Directoire
qui procéda
ie C o n s u l a t e t l ' E m p i r e . L e s l u c r o y a b l e s
t e u a i c n t à l a m^a
des bouquets d e
rosea, t a n d i s q u e l e s f e m m e s à l a m o d e ,
Mmes Hamehn, Mural, Junot. Pauline
Bonaparte marchaient environnées du
parfum d'essences à la rose vaporisées
sur leurs tuniques d e moiisselme dca
Indes à transparent d e marceline rose. *
T E s n o b i s m e d e la table.
•'-'
L e luxe d e la table à s o n snobisme, c o m m e l a plupart do n o s luxes.
Voici qu'il s'agrémente d'une
série
de petits Instrumenta qui évoquent
assez l'idée d'une trousse d e ciiirurgien
et q u i laissent l e s c o n v i v e s songeurs et
souvent embarrassés. Pour quel usage
ces p i n c e s ? Il e n e s t pour les asperges,
p o u r les artichauts, pour les p a i t e s d e
h o m a r d . E t cea c o u v e r t s ? P o u r le poisson, p o u r les e n t r e m e t s , pour le d e s sert.
Sans compter que le régime q u e toute
personne chic observe, n o u s v a u t encore
sur l a table d e s tubea dc cristal, d ' o ù
fuae d u céleri e u b r a n c h e s — r e c o n n u
très s a i a e t très r a f r a î c h i s s a n t — a i d e s
t a s s e s i. t h é , d e s p a t s à c o u v e r c l e b a s c u lant, d e s petites corbeilles cajineiées
c o n t e n a n t dfis t r a n c l i e s d e c i t r o n , . . L e s ,
gens simples o u td umal à s ' y reconnaître.
A u x imprudents.
A u x imprudents qui rêveut du
retour
de
la culotte, je d é d i e ce
passage d'une lettre de Pròsper Mé-
r i m é e , q u e p u b l i e l a Revue ie Paris :
L
A fin d u b l o n d .
Il paraît q u e les c h e v e u x
blonds
disparaissent, e t q u e l'avcuii- e s t a u x
brimes. C'est u n s a v a n t allemand, q u i
le dit. E t il ajoute q u ele blond a toujours s u d e fortes supériorités sur le
bruu.
S a n s s'arrêter à ce détail, l e t o u t e s t
de savoir quelle couleur d e cïieveux a
le p l u s d e c h a r m e ot e x e r c e l e p l u s d e
sétiuctíün. J e crois q u e l'une e t l'autrù
ont leurs adorateurs.
La suprématie d'une couleur d e chev e u x vient d e la modo ; e t sur ce point
nous s o m m e s tranquilles. L e blond peut
d i s p a r a î t r e c o m p l è t e m e n t ; s i le c h i c
consiste à être blonde, nûus le serons
toutes, quand même. Sinon...
Mais tout de m ê m e , o u pourrait peutêtre s'en inquiéter. Quelle sera d e m a i n
la couleur é l é g a n t e d e n o s c h e v e u x ?
pNcoKE u n e c o n q u ê t e .
••L'
L a i e m m e vient, officiellement,
de conquérir l'automobilisme.
Mous a v o n s depuis quelques jours
deux
chauffeuses
qui conduisent à
travers Paris d e u x taxi-autoa.
J e n e lea a i p a s v u e s p e r s o n n e l l e m e n t . M a i s d'aprèa leur p h o t o g r a p h i e
je c o n s t a t e qu'elles s o n t très gentilles
e t trèa orâuea a v e o leur p e t i t e a l l u r e
« sportswomen
.
j e suis m ê m e sûre qu'elles conduiront leur voiture, à llavera toutes les
difficultés de îa circulatiim, avec c e
t a c t e t c e b r i o q u e les, f e m m o a m e t t e n t
à conduire leurs aiaîres.
Bravo, meadamea!
"XToici q u i v a faire p l a i s i r a u r o i d e l a
* •rose, l'éminant rosiériste M . Gravereau, propriétaire d e la célélire roseraie
de l'Hay.
M m e C a r o t t e , d a n s l e Gimlois. é c r i t
ces lignes qui justifient t o u t o e q u e n o u s
•s T r i s b e l l e s d é c o r a t i o n s d e s t r e i U e s
d'or g a r n i e s d c v é r i t a b l e lierre, a v e c
fleurs
et jets d'eau. L e tout d'un g o i t
parfait, maia ceux q u i n'avaient p a s
de mollets garnis o n t tons attrapé d e s
r h u m e s , et votre serviteur le premier.
Il e u e s t b i e n p a y é p a r u u sourire
d e S a M a j e s t é , a d r e s s é â. s a p r o p r e p e r s o n n e , fr
Is'e r i e z p a s , c h è r e s l e c t r i c e s ; v o i c i
pour nous — du m ê m e auteur :
c C o m m e la plupart des personnes
d e v o t r e sexe sont laides e n costume
de b a i n 1 Je l e s v o i s t o u s l e s m a t i n s e n
m e f a i s a n t l a b a r b e et c e l a m e c o n f i r m e
d a n s m a résolution de garder le célibat. *
C o m m e q u o i lea a m a t e u r s d e v ê l e m e n t s collants v o n t s o u v e n t àX'eucontre
de leurs désirs,,.
•pêpoNSE d ' u n e l e c t r i c e .
D a n s m e s Bmardagss
d u 15 a v r i l
dernier, je d e m a n d a i s a m e s lectrices
si elie avait raison, c e t t e correspond a n t e q u i nie disait : « Il n ' y a plus
de bous domestiques, parce q u ' i l n ' y a
plus d e bons maîtres. »
O n peut imaginer l'avalanche d e lettres qu'une telle question m ' a value.
Te n e p u i s î e s c i t e r i c i , m a i s q u ' o n s o i t
j i e n rasuré q u e j e l e s classe e t q u e je
tiens toujoura c o m p t e d e s idóes n o u .
velles qu'on m e suggère.
Mais toute la question se
résume
dana c e s m o t s d'une d e mea sensées épistolîères : « Ma chère Françoise, e u eÜet,
il n ' y a p l u s d e b o n s m a î t r e s . Ceux-là
m ê m e s q u i s'efforcent d e l'être n'y parv i e n n e n t plus parco q u e , les caractères
évoluartt a v e o l e s m c e u r s , n o u s n'arrivons p l u s , q u o i q u e n o u s e n a y o n s , à
n o u s i n t é r e s s e r a u x m e n u s d é t a i l s rie l a
vie intime d e n o s doineatiqueS-Nousne
savons
plus provoquer
leurs
coufid e u c e s , si b i e n qu'ils n e nous e n fout
plus. Or, l'afieotion ue vit que de confiance mutuelle.
5 ï l nepeut donc plus y avoir dc bons
m a î t r e s , e t da r á e m e , il n e p e u t p l u s y
avoir de bons domestiques, parce que,
en dépit d ' e u x - m ê m e s , veille au fond d e
l e u r c e r v e a u c e t t e i d é e m o d e r n o s i ré
paudue, q u e c e h ü q u i paie, qui emploie,
c'est l'eauemi. Q u ' y faire?... Mais c'est
b l e u s i m p l e : s'efforcer t o u t d e m ê m e
d'être bons I »
Oui, M a d a m e • sagesse et bonté, tout
est là.
A
VEZ-vous lu, d a n s u u grand journal, l'enquête m e n é e s u r la crise
de l'aïuour? Il paraît que c a n e v a pas
d u t o u t . 11 y a d e s g e n s q u i u e v e u l e n t
pas se marier parce qu'ilsontpeur, Peur
ae q u o i ? D e s e tromper, de m a l toraber,
de l'iDconnuI... E t ià-dessus ils disent
d a raal l e s u n s d e s a u t r e s , q u e c ' e s t
u n e j o i e rie l i r e l e u r s l e t t r e s .
Cela prouve t o u t simplement q u e ces
gens-lFi n e s a v e n t
pas c e q u e c'est
que l'amour, le mariage, n i m ê m e la
vie. Qui a p e u r d e l'incounu n e fera
j a m a Ê r i e n . L e m a r i a g e , a^t-on d i t a v e c
r a i s o n , e s t u n e loterie-. C ' e s t p e u t - ê t r e
ce qu'il a d e plus tentant. M'oublions
as q u e , m é m o a u x j e u x d e îiasatd,
y a f a ç o n d e b i e n jouer, si l ' o n e s t s a g e ,
S
p NTRis nous.
^
On devrait renoncer
â. l a f â c h e u s e tiabitude d e ' salir î a m é m o i r e
d'uu mort, e n allant chercher d a n s sa
vie privée les p e t i t e s choses factieuses
q u i p e u v e n t a ' y t r o u v e r . C'e.st p o u r t a n t
ce q u i se produit tous lesjouis. U n e pers o i m e u n p e u e nvue vient-elle à mourir ?
Aussitôt, sans le moindre respect pour
sa m é m o i r e , sans la moindre pitié pour
c e u x q u i l u i s u r v i v e n t , 011 r e m u e s o n
passé, o n raconte, avec plus a u moins
cl'œtactitude, s e s errements. O n révèle i
.=ia m é r e d e s t a r e s i n s o u p ç o n n é e s , o n
dressa d e v a n t sa v e u v e la liste de... s e s
fautes, o u détruit s o n prestige a u x y e u x
dc sea eafauts. E t tout cela pourquoi f
P o u r a v o i r le plaisir d e m e t t r e u u p e u
d'esprit d a n s u n article o u d e paraître
bien informé. D i e u l les vilaines moeurs I
E t c o m m e elles auront vite fait, si cela
continue, de détruire notre vieille réputation d'urbanité 1
(""ONSEiLS d ' o u t r e - M a n c h e ,
^
L e s Anglais — et les Anglaises —
sout, c o m m e v o u s s a v e z , très forts en
matière d'hygiène. J e leur e m p r u n t e
d o n c ces quelques conseils s u r ia façon
de matchEï pour conserver l a b e a u l ê
et la souplesse d e l a taille. V o u s en
ferez ce q u e v o u s voudrez ;
kja-L s o i u , e u m a r c h a n t , d e t o u j o u r s
purter la poitrine eu avant ; marchez
de préférence avant îes repas,] a mais
aussitôt après, ni après u n e grande
fatigua.
D e p r é f é r e n c e , n e m e t t e z paa d e
g a n t s p e n d a n t l a m a r c h e . Q u e l e cha¬
p e a u s o i t b i e n fixé s u r l a t è t e . P o r t c r
d e s cols d u p e u l a r g e s afin d e laisser
jouer les muscles d u c o u , çt d e s jupes
courtes e t pas lourdes.
S e dèbarrassser d e s tiabits de promenade aussitôt rentré chez soi, et se
reposer.
L e s personues niUgi^ïs d o i v e n t m a r olier l e n t e m e n t . Cela f a i t p r e n d r e d e
l'air a u x p o u m o n s c t p e r m e t d e g a gner du poids.
S AGES c o n a e U a .
Vous doutîez-vous q u e Sfeudltaî •
fût « n féministe î D a n s sa eorrespondauce,
que
vient
d e - publier
M, C h a r l e s ; B o s s c , o a t r o u v e d e s c h o s e s
ohariaautes,
n o t a m m e n t s e s lettres
a d r e s s é e s à s a j e u n e soeur P a u l i n e .
S u r l ' é d u c a f i o n d e s filles, i l a d e s
idées p a s banales du tout.
I l n o v e u t p a s q u ' u n e fille s o i t t o u t o c c u p é e d u m é n a g e e t d u tricotage des bas;
elle d o i t s a v o i r faire u n b a s certes, m a i s
ne pas borner l à ses occupations. Pendant
d e u x lleures p a s s é e s à tricoter o n aurait
lu deux cent cinquante pages d'un livre
utile j p o u r c i n q ou s i x frauûs on a u n e
paire d e b a s et cette légère s o m m e n e
v a u t p a s l e profit d'une belle lecture,
D veut q u e l'éducat i o n l o r rmo e
3l ''ecss p r i ti
d'une
fille,
l'orne
dc c o n n a i s s a n c e s
agréables,
la
prépare à la c o n v s f i a tion, à
l'existence
mondaine.
Décidément Stendhal
était u n m o derne. Bien que de
son
temps
on n e
payât u n e paire de
bas que cinq à s i x
irancs,
on n'eu
a v a i t paa m o i n s d e s
i d é e s a v a n c é e s . A u j o u r í l ' í m i elles staii.
bleut naturelles et sont á médi(er.
C
' E S T v r a i m e n t u n e extiuísí; liisiuire
qu'illustre cette
photof^raphie de
notre b l o c i i o t e s représentant l a princesse: L o u i s e
de Bourbon,
seconde
f e m m e d e l'infant A n t o i n e d e B o u r bon, a v e c les jeunes iufautó A l e x i s et
IsabeUe,
Or ceux-ci sont
les
enfants
très
c h é r i s q u ' e u t s o n m a r i d e .sa p r e m i è r e
femme.la princesse des Astúries dout o n
se rappelle l a m o r t . L e u r n o u v e l l e et
t e n d r e m è r e l e a e n t o u r e d e ta "plus e:;q u i s e a U e c t i o n , d e p l u s d e s o i n s q u e 3a
m a m a n l a plus a i m a n t e e t la plus a t tentive n'en donnerait à ses propres
enfants.
O a n e saurait dire l a t o u c h a n t e i m pression c a u s é e e a E s p a g n e p a r cette jolie
attitude. O femmes, ouvrières ou princesses,
paysannes
oa
millionnaires,
quels trésors e n v o s n o b l e s cneursl
N o mu so rat v odnes
parlé e n s o n t e m p s de la
la fameuse
romancière
a n g l a i s e O u i d a , q u i finit
e u Italie,
d a a s la misère, après avoir gagné d e s
m o n c e a u x d'or, pauvre cigale j
Or, voici q u e notre
confrère,
le
Daily
-liirMr.ouvre.enti-olas s c u l p t e u r s
de toutes les nations, u n
concours
pour le dessin d'un m o n u m e n t à la
m é m o i r e d e O u i d a . C'est là u n o r é p a ration tardive, mais qui noua
touche
d'autant plus que, bien
qu'écrivain
a n g l a i s , l ' a u t e u r d e Cigarafte, C a n i i nièrs
aux sQjioves, é t a i t d e u a i s s a t i û c
françaiso
— elle s ' a p p e l a i t L o u i s e d e
la I t a m é ô , . — q u ' e l l e aimait s a t e r r e
maternelle, c o m m e le prouvent et son
joli p a c u d o u y m o et le titre d e s o n
roman, e t qu'ainsi ce m o n u m e n t sera
encore u n h o m m a g e â notre
génie
national.
T A question d u vote.
Au
fond,
pourquoi
certaines
f e m m e s r é c l a m e n t - e l l e s l e d r o i t d e y o ter,
et qu'eu ferious-nous si nou5 l'avions F
s i n o u s s o m m e s d'accord avec n o s
maris, n o s v o t e s feraient d o u b l e emploi
a v e c l e s leurs ; è t si n o s o p i n i o n s n e s o n t
p o i n t Cûniormea, l a î s s e r o u s - n o u s l a p o l i tique mettre la désunion dans notre
ménage ?
Vaut-il mieux voter e t n e paa avoir
îa p a i x chez soi, ou bien est-il préférable
de ne p a s mettre des petits bouts de
papier d a n s d e s urnes c t d c conservai'
la t r a n q u i l l i t é d e s o n i n t é r i e u r e t l'affection d e son mari 7 T o u t e la question
eslli.
Qu'eu pensez-vous ?
MOT
DE I.A FIM
M m e G,,, e s t q u e l q u e p e u v a i d l e u s e
et l e s c o m p l i m e n t s l ' e n o h a ï U e a t . U n e
bonne a m i e lui disait l'autre jour :
— Q u e v o u s ê t e s heûvo, m a c h é r i e .
Mais c e s gens-li, n e p a n s e n t p a s u n
seul des m o t s
flatteurs
qu'ils
voua
disent et,..
— Qu'est-ce q u e ç a m e fait, répond i t M i n e d e G..., d u m o m e n t q u o j e le
pense, moil
FRANÇOISE.
•a
"
h'
T S L A
DENTELLE
RENAIT,
saurait troj)
1 Llttl j \ ' l
1
K l de
i-lití (in Calvadlas, et
\ iivíi.u-ouíí,
député
de
la ïiau-:c-Luive, de leur
i-.-i(!;;.:ive. R e p r e s e n - B B U G E E , 1.3 P O Y
t a . i i í ñ de deux régions Triptyque par ^
^
I1Ú la Dentelle était
dessinés et
Ces signes du Zoi i ¥ k i 'i-iaifus, dessinés
à
"Noue donnons
ici six dss âousû
signes du Zoàieupie jort
arhsîemènt
j^ff-^-
" 'fj:-
'•^-.^jl^XoKvrièns
de
®V?:r:.i
viUe et
Ziffer.
brodés.
Cette exquise exposition d u travail
féerique do nos ouvrières retient longuement l'attention des visiteuses du Salon.
C'est pourquoi notre eminente collaboratrice, Mme Daniel Lesueur, a tenu aujourd'hui à y consacrer sa chronique : La Vie s«
Beauté, qu'on Urà d'autre p a r t .
|
>^
'u
¡3
M"^"
LALOtî
ÍÍT
LES
JOURNALISTES
Mlh Laki et son ounssil, Mme Maria
Vérone, furent
pense. assaiUies
par les reporters qu'elles renseignireni
I.A
P K O F E 5 S I 0 K
D E
FOI
D E
LA
CANDIDATE
^^niây^
M. E S C U D I E 1 Î ,
LE
comme bisn on
aimahlenienl.
¿^Jé¿.
VAlKgUEUk
L'AFFICJ-IE
Pendant
tout le cours de la lutte
élect&rale,
ipti fut vive dans
le quartier
Si-Georges,
M. Escudier
combattu
sa gracieuse
adversaire avec une parfaite
eourtûis-ie.
LA
PREMIÈRE
On sait qu'une
jeune iemnie,
Mlle
Jeanne
L a i o e , s ' e s t p o r t é e c a n d i d a t e a,ux d e r n i è r e s é l e c tions municipales, d a n s le n e u v i è m e
arrondissem e n t de Paris, quartier S a i n t - G e o r g e s . Mlle J.aloS
avait pris pour conseil u n e avocate, Mlle Maria
V é r o n e , d o n t la science j u r i d i q u e l'aida b e a u c o u p
à vaincre, les résistances q u e préteuclail lui o p p o ser
l'administration.
Mlle Laloé e s t i m e q u e les l e m m e s , ay?,nt les
m ê m e s c h a r g e s q u e l e s h o m m e s , o n t l e d r o i t d&
particdper au g o u v e r n e m e n t
d e leur pays. L e s
u n e s lui d o n n e r o n t raison et les a u t r e s tort, s a n s
d o u t e . E n t o u t c a s , o n n e s a u i - a i i t r o p a p p r é c i e r M líe
s a g i - â c e . Sa C r á n e r i e
e t l ' a u t o r i t é d o n t e l l e fit
p r e u v e a u c o u r s de la l u t t e é l e c t o r a l e .
M. Paul Escudier, conseiller sortant, était u n
rude
adversaire. ïl est fort a i m é dans le quartier
SaintG e o r g e s . C e p e n d a n t , f é m i n i s t e l u i - m ê m e , i l fit l e m e U leur a c c u e i l à s a c o n c u r r e n t e , e t o n ne p u t q n e
cons-
Je relisais, a v a n t de l'envoyer à la composition,
une ch-culairc à mes électeurs, lorsque îa porte
entre-biiUée de mon cabinet remua p l u t ô t qu'elle
ne s'ouvrit davantage et jo vis entrer, m a r c h a n t
avec précautions, une gracieuse petite chatte. Lentement, à petits pas, s'arrêtant à chaque rosace,
à chaque fleur du lapis, clignant de l'ceil à chaque
meuble rencontré, clic v i n t jusqu'au pied d u fauteuil que temporairement j e venais dc quitter. L e
nez en l'air, le dos tendu, elle lorgnait ce f.auteuil.
Elle en fit le tour plusieurs fois. D ' u n b o n d elle
ne pouvait y a t t e i n d r e ; t r o p jeune, n ' a y a n t p a s la
force nécessaire, 11 lui fallait trouver un expédient.
Son imagination ne fut pas en défa.ut : elle vint au
rideau de la fenêtre d e v a n t laquelle une table ^^se
trouve et la. lourde tapisserie lui fut l'escalier rêvé.
L'ascension fut dc courte durée... une hésitation,
une ondulation, u a p e t i t saut.., et la voici sur la
table.
tïn peu effarée, m a r c h a n t snr mes papiers avec
une' lenteur calculée, elle ñaire, vient de sa tête
caresser le dos d'un gros r a p p o r t sur l'achèvement
du boulevard Haussmann, f ai t remuer, oh ! imper-
DU
CONCORIHSKT
L'í, candidate
ne cessa d'étudier
sérieusement les arguments
de son principal
adversaire et s'entendit
iris étoquominen-l à te
combatiré,
CANDIDATE
Laloë a tien voulu noltí confter son i^rogramme, écrit de sa main,
On e n appréciera la nettet^
-le ton, vraiment électoral.
t a t e r la pal'îaite c o u r t o i s i e d e la p o l é m i q u e des
d e u x adversaires.
Mlle LaloS réussit à conquérir poo v o i x . C'est
appréciable pour u n pionnier de la
candidature
féminine. U n e autre lois, à la c o n d i t i o n d e ne
p a s se p r é s e n t e r
contre un
adversaire
aussi
redoutable, elle en aura le d o u b l e . E t
peut-être
v i e n d r a l e j o u r oii e l l e s e r a é l u e . . .
N O U E a v o n s d e m a n d é h. M . P a u l E s c u d i e r d e
n o u s dire s e s i m p r e s s i o n s é l e c t o r a l e s , et v c i c i la
très spirituelle e t a l l é g o r i q u e r é p o n s e q u e l'aimable conseiller
du quartier
Saint-Georges
a
bien v o u l u n o u s faire p a r v e n i r g o u s c e titre :
Conte Electoral.
11 s e d i t é g r a t i g n é ; n ' é g r a t i g n e -
t-il p a s u n p e u l u i - m ê m e ?
N o u s n ' a v o n s pas Cfaliit d e d é p l a i r e à l a
charmante
et é n e r g i q u e l î U e L a l o ê . C ' e s t e l l e - m ê m e u n r u d e jouteur qui n o c c a i n t p a s l'ironie. Elle la m a n i e
vielorieusement. et c o m m e elle a bec et ongles,,.
ceptibiement, les lettres éparses sur mon bureau ;
se faufile entre, deux tomes du B-uîielin
mwncipcii,
revienta l'encrier, puis fait îe tour des porte-plume,
instinctivement se tenant éloignée de îa plume
elle-même ; chatte, ç'est-à-diie presque femme, elle
sait, elle sent ou elle devine que la plume est une
arme quelquefois. A y a n t ainsi fait le t o u r du propriétaire, tout imprégnée des acres odeurs des paperasses encore humides d'encre, elle arrive an bord
de la table q^ui domine le siège de mon fauteuil.
Là, elle s'assied, se pomponne, se bichonne, s'étire,
fait le gros dos, et t o u t à coup s'élance... Hélas !
l'élaTi a été mal calculé, le fauteuil est recouvert
de cuir glissant, la pauvre petite v a tomber. Je
tends unbras et suis assez heureux pour la recevoir
et la remettre indemne sur le tapis.
SOIGNONS L'AFFICHAGE I
Mlle Laloe ne laissa à personne
te soin
veiller son affichage. On sait qu'en temps
c'est de première
importance.
de surélectoral
|
-
Ai'ec les mêmes précautions, la m ê m e lenteur
que pour son entrée, elle sortit da mon bureau.
^ e me remis au travail.
c'est alors qne je vis sur m a main une toute
petite raie rouge.
,' .
Avait-elle voulu me griffer ?
PAtiL
EscuDJEE.
'u
¡3
3
M"^ L A L O Ë
A
LA
TRIBUNE
i
ai
s o u s VE P R É A U B E L'ÉCOLE
Sa-us
mi brean
d'école du
du IX"
IX" arronatssemem,
arrondissamení, ta
la wns
jolie cwnaiaa«,
candidate développa.
Sous mi
bréau d'école
u^v^.ui^t,^
^
•
—
J.....•.^^•ts faisant
^/TJV/>¿.Í preuve
j^fa-nsíí. d
d'unie
son i^'ùgmnime
avec
une étonnanteJ.. h^eiditi,
une coinAiaiscormaissanee
Í Í " politique de ces dernières amiées, réfutant vtctoneu-
sèment toiiles les objections de ses adversaires, répondant à toutes les inlcrruptions, ne se ladssmït jamais troubler, avecunc présence d'espi'il, uns logique
irréfutable, conquérant enfin san auditoire par sa grâce ei sa crânerie.
L'Tmp"D'<>âe Russie ei la
Reins A Isxandra à Lon-
Mariage d-u, capitaine
d^S-ugny et de Mile de
La Réseillire
dres.
[kiSaiiveratrca")
La F"^" Laaise de Bowrhon avec
les Infants Alphonse et Isabelle.
Í
|
-
15"=
VALLET-BISSON
Expose á ta Société des Artistes FroAiçais un portrait oû
se révèle un sentiment très personnel ei très vif de la recherche ei ie
l'imagination.
Min"
BOYEE-BEETON
Son tableau "Fleurs de Mal",
ijue nos lectrices ont pu admirer dans WÍ* de nos derniers
numéros, est l'une des toiles qui
retiennent te plus l'attention.
M"»
MATIIILDE
SÉE
N'est pas qu'une arbitre des
élégances. Artiste
dislineuée,
elle expose cette année au Salon
de ta Nationale deux a^ttarellss de fleurs très appréciées.
Mlle MArLLAET
A envoyé aux  rlisies Français une toile : " D a n s l'Atelier " , csmte tout à fait
remarquable par la couleur
et la solidiié de la facture.
M""
DESfOETES
Ses fraîches peintures hollandaises, ou, elle a. su faire remvre l'atmosphère 1res spéciale
de la Hollande, font l'admiration de lous les connaisseurs.
'u
¡3
3
I
L ' U
Roman
inédit
« Ce sont, en général,
continua Marie-Tliérèse,
(lo vieilles pensionnaires
futiles et sournoises.
Elles n'ont pas évolné,
n'ont pas progressé,.. Il
y a 'un abîme entre notre
conception de la vie, de
la conscience, de l a
beauté morale, enfin de
tout oe qui importe, et
ieurs petites idées craintives, et tortillées ! .., s
E t Lucien Terriel, q u i
assistait souvent à cea
discussions, ne pouvait
s'empêcher d'admirer î a
nette ñ-ancliise, la belle
allure hautaine de MariaThérèse, proclamant la
supériorité morale et
int,ellecl;uelle des jeunes
Dans um boite MÍuce, fiUea d'aujourd'hui.
en or, émaillée, psHie
Pourtant son cteur,
bonhonnièreLowisXVI,
Hn caehei de •pyramidon. son coeur d'homme,
qu'un instinct généreux
entraînait à défendre a t à protéger, slnclinait
surtout vers ÉUse, si faible, si désarmée.
Elle n'avait pas eu, celle-là, pour combattre la
vie, u n cerveau utilement meublé, un caractère
énergique e t fort.
Prédrestinée â pâtir de l'égoïsme masculin, la
nature ne lui avait accordé que des dons de victime : la douceur, !a tendresse, la patience, la
résignation.
Qu'il la trouvait touchante, ainsi meurtrie,
non paa, comme t a n t d'autres femmes de son
âge, par d'anciens et violents orages sentimentaux, mais par d'innombrables, sourdes, incessantes et mmusoules bleseutes dont son mari
jnsouoiamment, inconsciemment, peut-être, avait
lacéré son orgueU et son cœur, pendant quinze
. années de vie commune...
« Elle a souffert, jjenaait-il, et caa souffrances
obscures, jamais révélées, donnent à son visage
un attrait mystérieux I >
Car Marie-Thérèse ne s'était pas trompée :
Terriel chérissait Elise. Il la chérissait depuis
l'heure oû eHo lui était açpanie près du lit de
mort d e Surdier, peiBonmfiaut, avec sa grâce
douloureuse, son attitude de douce vaincue,
l'idée q u e Terriel aimait à se fau,-e de la femme
Tout de suite, la pensée de se dévouer à la
veuve s'était emparée de son cerveau, et, opiniâtrement, tendant aussitôt ses désirs vers un.seul
but, il a\'ait consacré, sans relâche, son énergie, •
sa volonté, toutes ses foixes actives à faire re- '
vivre.l'œuvre dc son atni.
E t dans cette lutte, qui fut rude, aucun
espoir égoïste ne l'avait soutenu.
L'âme trop fière pour souhaiter une récompense à s o n dévouement, l'âme trop haute, aussi,
pour exploiter la reconnaissance d'EIise et la
contraindre peut-être, plus par gratitude que
par s m p a t h i e , à l'accepter pour époux,
ïl décida donc que Mme Surdier ignorerait le
sentiment qui avait exalté son ïéle et il se jura à
lui-même dc ne jamais le lui révéler. .11 tint si
rlgoureusoment parole que, jusqu'au jour où
Marie-Thérèse lui ouvrit les yeux. Elise n'avait
rien p u soupçonner.
Ce jour-la, ce int grande fête dans son âme.
,EJle savoura, sans eu rien laisser paraître, l a
joio de se savoir aimée,
• Mais l'allure réservée, le ton paisiblement
amical dé Lucien, .ses visites courtes, ses théories
sur le mariage, enfin, sa tenue vis-à-vis d'elle,
lorsque, par hasard, ils demeuraient en tête à
tête, tenue aisée, afiiectueuse, de parent, ds frère,
calmèrent, refroidirent la petite flamme heureuse qui, ua instant, avait illuminé son cœur,
« Il m ' a peut-être aimée, pénsa-t-elle, autrefois.,, Mais c'est fini, je ne l'intéresse plus. Je
( i ) Voir n M i i u j n ê r a s k partir n.» du n
L
X
MARNJ^'>
Dans une boîte mince,
suis près de la v i d l l M S C : Quel a t t r a i t peut avoir,
en or, émaillée, petite
pour lui, une bourgeoise mûre, d'une intelligence
bonbonnière
Louis X V I ,
médiocre, mère d une brillante Jeune fille de
il y avait un cachet de
vingt ans ? Pour lui, cultivé, artiste ? Aucun
pyrami,don.
atti-ait, assurément ! N'y pensons plus...»
— Qui t'envoie cela ?
m. Mme Surdior, dont l'exiatence mondaine
interrogea
Marie - Théétait très active, s'efforça d'oubher, dans les
rèse.
nombreuses visites, réceptions, dîners en ville,
Elise pâUt, toute trousoirées au théâtre, etc., la déception douloureuse
blée ct décontenancée.
qu'elle ressentait.
E n enumerant à sa
Cependant, une autre chose l'étcopait ;
Jîllo. a v a n t le dlncr, les
N'étant plus assez, jeune, supposait-elle, pour
visites
de l'après-midi,
plaire à Lucien, jamais, cependant, elle n'avait
elle avait omis de citer
eu plus de succès dans le monde. On la courtisait
le nom de M. Terriel,
davantage que lors de ses trente ans, Pourquoi ?
trop peu maîtresse de
Elle se le demandait, très sincèrement. Sans se
l'émoi qu'elle ressentait
douter que, plus élégante, sachant mieux tirer
en parlant de lui, et,
parti de sa beauté, de sa sUhouctte mince, deaes
craignant que son visage
beaux cheveux, autrefois arrangés sans grâce,
'
ou sa voix ne trahissent
aujourd'hui harmonieusement coiffés, elle avait
cette émotion, eKe s'était
acquis l'art de mettre en valeur toute sa personne,
tne.
Maris-Thêrèse
attmiit
poussée par un innocent et p o u r t a n t impérieux
désir de conquête, que le joug marital avait
Elle hésita une se- que le donustique eût
quitté la, pïiee.
longtemps maîtrisé et qui, libre à présent, s'épaconde, mais, devant le
fit-elle,,.
nouissait.
domestique, que la cu- — Pourquoi,
riosité rendait attentif,
4 J'ai besoin, pour respirer rnoralement
et
Maria-Thérèse,
dont
le
regard
aigu
réclamait
avec plaisir, de ^ ^ v I B dans mie ambiance bienuna réponse. Elise se décida à parler, et du
veillante, disait-elle à Marie-Thérèse, lorsque
ton le plus na.t«rel qu'il lui fut possible de
ceUe-ci Sni reprochait d'être trop gracieuse envers
prendre, eUe dit :
des étrangers, <•
— C'est silrement M, Teriial, J'avais un pau
L e fait est qu'elle se dépensait en phrases
de migraine quand il est parti e t il a eu la pensée
charmantes, disant à. chacun, même à ceux
de m'cnvoyer oe cachet,.. C'est vraiment bien
dont l'hommage lui était indifférent, des choses
aimable, je vais le jprendre tout de suite I
aimables que son t a c t très sur et sa bonté intuiD'un mouvement précipité, eUe versa u n peu
tive lui Suggéraient,
d'eau dans un verre e t but, se félicitant d'avoir
Aussi, était-ele entourée d'adinirations et de
i faire u n geste qui dissimulait, pensait-elle, sa
sympathies par une foule de personnes que Marieooniusion.
Thérèse traftait de haut, avec u n secret mépris
Marie-Thérèse attendit que Je domestique e û t
de ces flatteurs ou adorateurs d'une famnie
quitté la pièce.
honnête qui avait, déclarait-eUe, dépassé, véritablement, l'âge du fliit,
— Pourquoi, fit-elle lentement sans regarder
Elise c t en t r a ç a n t avec son ongle u n profil
'Í Maman a le plus grand t o r t de se distraire
sur la nappe, pourquoi ne m'as-tu pas dit que
ainsi, songealt-dle, elle eat vraiment inoonaéM. Terriel é t a i t venn t a n t ô t î
quente!n
— J'ai oublié, m u r m u r a Ehse, empourprée.
E t elle apportait des yeux critiques et un vi— Oh 1 m a m a n 1 s'éciia Marie-Thérèse d u n ton
sage sévère dans tous les ialous oii Elise triomde blâme.
phait,
— Mais oui, affirma Mme Surdier l'air si -visi— Mme Brouillard insiste beaucoup pour
blemeuf malheureux que Marie-Thérèse, a p i que j'aüle à sa soiiée costumée du 26, dit Eliac à
toyée, n'insista pas, prit la boite, et après l'avoir
Marie-Thérèse, le soîr même de la visite de la
examinée, affirma qu'elle la croyait ancienne et
baronne.
vraiment d'un g o û t ti-és sûr.
Elles étaient toutes les deux à table depms u n
Peu à peu EHse se remettait.
moment.
Devant l'attitude conciliante de sa fille elle
— EUe dorme une soirée costumée ï
se sentait plus forte e t le courage lui vint brus— Oui. •
quement
de prendre l'offensive.
— Mais t u n'as pas de costume.
— A propos, dit-ellé, t u lui as causé beaucoup
— E t le temps manque pour en faire un.
de chagrin, à M. Terriel.
— Tu n'iras pas î
— Moi ? Q u a n d ça 7
J e puis, peut-être, y aller en robe de bal,
— Il y a ij^uelques semaines, a v a n t son d é p a r t
insinua, timidement, Mme Surdier,
pour Bordesiux.
Marie-Thérèse leva les yeux, examina une
— A quelle occasion ?
seconde le visage embarrassé de sa mèi'e e t eut
— A l'occasion d'un refus formulé d'une façon
un furtif sourire.
très
désagréable, le jour où t u n'as pas accepté
— Que t u es * gosse ¡1, dit-elle, m a pauvre
qu'il nous accompagnât à l a saUe G, P e t i t ; t u
maman I Ça t'amuse d'aUer là ?
lui as dit que, s'il venait avec nous, ce serait ridi— Oh ! ça m'amuse I Enfin, ça ne m'ennuie
cule.
pas.
— C'était mon avis,Çjen efiet, déclara Iroide— E h bien, mets t a robe do b a l e t vas-y, c'est
ment la jeune fille.
bien simple l Mais, menaça-t-elle d ' u n ton rieur,
— E t pourquoi donc, jo te prie f
tiens-toi bien ! ne fais pas d'impi'udcnces 1...
La voix d'EIise, légèrement irritée, s'éleva,
— Oh I Marie-Thérèse 1
tandis que, contrairement à son h a b i t u d e , Marie— C'est que je te connais ; sans moi, sans m a
Thérèse baissait le .-tiQn, • '.
surveillance, t u es comme un cheval éohapjpé I
— Tu ne le devines pas, dit-elle ?
La comparaison exagérée iit éciater de rire loa
— Non 1 e t j'exige une explication 1
deux femmes.
Ce verbe « exiger 9, combien peu coutumier sur
•—' Qu'apportez-vous donc l i , Julien, i" demanles lèvres d'EUse, à peine prononcé, elle le reda lajeune fiUe au domestique qui entrait, tenant,
gretta t Les larmes a u x yeux, sans regarder sa
avec le plat, un petit paquet k la main.
ÉUe, eUe q u i t t a la table, suivie immédiatement
— C'est de la pharmacie pour madame, répar Marie-Thérèse, qui la rejoignit dana aa
pondit-il, en plaçant l'o.bjct de^rant Elise.
chambre.
— Pour moi ?
Seules, l a porto ierroée, elles s'embrassèrent
—• Oui, madame,
silencieusement t o u t d'abord, puis, Marie-ThéMme Surdier défit le papier.
!
Il
avril.
1
>o i
rèse faisant asseoir sa. mèro, se mit à genou:!
d e v a n t elle.
— Ponlette blanche, dit-elle, bii donnant
nnc de ces appellations tendres qu'affectionnait
Elise, es-tn bien sûre d'avoir sept ans f
E t comme Mme Surdier souriait au milieu de
ses pleurs...
— T u os trop petite, vraiment, reprit la jeune
fille. J e crois que tu ne les as pas tes sept ans !
Voyons, laa chérie, comprends donc qu'ü ne
suffit pas d'avoir des intentions pures, ici-bas,
ni même une oonduite irréprochable ! 11 faut,
aussi, ne pas prêter, par des imprudences, aux
jugements toujours malveillants du monde...
Quel besoin de t'afficher, en pubUc, avec M. l'crncl ? ^ dis-le-moi. Trouves-tu donc indispensable
que l'on t'accuse d'une chose qui n'existe pas...
On en parle déjà suffisamment,
— On on parle 1 s'exclama Elise, stupéfaite,
on en parle ? c'est impossible 1
— Je' t'affirme que l'on en parie.
— Pas d e v a n t toi, oh I non, pas devant toi,
r é p é t a Mme Surdier, désalée.
— Si I à mots couverts, p a r insinuations, très
souvent... Oh 1 rassure-toi, j e n'incite pas beauc o u p à ces sortes d'audaces. J ' a i l'air trop peu
encourageant. Mais, enfin, quand même, U m'a
été demandé, en même t e m p s que de tes nouvelles, des nouvelles d e M, Terriel.
E t cela comme une chose t o u t e simple, toute
naturelle, « Votre m a m a n va bien ?.„ M, Terriel
aussi? * Dans ces cas-là, j ' a i conscience que
m a figure m a n q u e de cordialité. Sèchement, Je
r é p a n d s : <¡ J'ignore t o n t à fait comment sc porte
M, Terriel, que noua na voyons presque jamais. "
— Ce qui est vrai, d'ailleurs, Maric-Thérêse ;
avança, tremblante, Mme Surdier.
—• H u m I C'est vrai, t o u t e s les fois qu'il est
absent de Paris, mais, dès qu'il est de retour, il
vient bien souvent te voir 1
Elise tressaillit.
U n besoin d'expiation agita sa conscience.
Puisqu'il en était ainsi, il faUait qu'elle p a y â t ,
par u n sacrifice, sa conduite inconsidérée.
— Veux-tu, fit-elle avec lenteur, arrachant,
on eût p u le croire, ies mots u n à u n dc sa pensée,
veux-tu q u e M, Terriel ne vienne plus chez nous,
Marie-Therêse, le veux-tn ?
Marie-Thérèse ue répondît pas t o u t de suite,
frappée de la gravité aveo laquelle sa mère s'exprimait,
— Comme t a es p â l e , . comme t u trembles,
fit-elle après une seconde d'attention, puis elle
reprit :
—, Dis-moi, m a m a n , réponds-moi
franchement, parle-moi, non comme à, t a fiUe, mais comme
à t a meiUenre amie. Cela to ferait beaucoup dé
peine si M, Terrier cessait de venir ici ?
— Beaucoup,de peine, oui, répéta Elise sourdement;
—. Mais, enfin, ce ne serait pas d u désespoir, tu
t ' e n consolerais ?...
— Je... je ne ie crois pas, m u r m u r a Mme Surdier du même ton.
— Alors, alors ?..,
— E h bien, alors, que veux-tu, t a n t pis p o n r
moi t.-.
Il y avait une soumission si completo, u u e
acceptation si douce de la doaleur à subir dans
cette phrase résignée, q u e Marie-Tliérêse sentit
des larmes au bord dé ses cils, .
— Epouse-le I dit-elle dans un grand élan,
épouse-le, mère chérie.
— Mais j e ne sais pas s'il m'aime, je ne crois
p a s qu'il m ' a i m e , il ne me l'a jamais dit l jamais,
jamais, entends-tu ?
— Il t e l'a p r o u v é mille fois I depuis
Lwtlio
f a i i t m ' q u i , sans lui, ne se serait jamais relevé,
jnscjií'i cette boîte de pharmacie, conclut MarieThérèse, d o n t le sentiment du comique, après
cette conrte émotion, reprenait le dessus ; oui, oui,
pour qui s a i t voir, p o u r qni sait comprendre, ce
cachet de pj^ramidon est tiu cri d'amom-1
Mine Surdier ne p u t s'empêcher dc sourire t o u t
en essuyant ses yeux.
Moqueuse I dit-elle, n n p e u gênée.
— J é ne me moque pas du t o u t . Ce sont de
pareils petits faits qui sont,les sûrs indices d'une
profonde affection,
— Tu vois mieux la vie q u e moi, dit h u m b l e m e n t EUsc,
— J e l'observe au travers d'un cristal plus
d a h ' i plus exact, moins e i u b m m é de rêves, d'utopies, peut-être, reconnut Harie-Thérèse aveo une
orgueilleuse conviction.
— Allons, reprit-eUe gaiement, m a i n t e n a n t
que nons voilà d'accord, que tu as mon « a p p r o bation i , p e t i t e poulette, que décidons-nous ?_
— J e ferai ce que tu m e conseüleras, m a chérie,
mais, rien ne presse, il me semble, les choses
p e u v e n t rester telles qu'elles sont actuellement.
— C'est ma foi vrai 1 approuva la jeune fdle,
tou1 de même, il me semble qu'une invitation à
dîner s'impose, qu'en dis-tu ? Une invitation
prochaine ? demain, ou après-demain.
— Si tu lui écrivais toi-même, Marie-Thérèse,
il serait sensible à un mot de toi.
^ Soit I
E t Marie-Tl) érése. s'asseyant devant le petit
bureau d" ^ímc Surdier, traça ces lignes
4 Cher -nonsieur, griice à votre aimable attentioii, m a m a n va mieux. La migraine est tout à
fait finie. Elle vous remercie beaucoup et me prie
de vous dire que vous lui feriez grand plaisir
en vouant dîner avec nous, un jour, í votre choix,
de cotte semaine. J'ajoute que, a y a n t manqué
votre visite de t a n t ô t , je serais très heureuse de
vous voir.
<i Affectueuses pensées,
MATÎIE-TKÉHÎSE.
4 J ' . - S . — VoT'-c boite est exciuise, maman en
est ravie I s
— Est-ce cela P dit la jeune fllle en tendant
la lettre à sa mère.
Elise la parcourut rapideinent, un sourire
heureux aux lèvres.
— C'est parfait !
Mme Surdier sonna et remit le m o t t Pauline,
Quand ta femme ds chambre fut partie, MarieThéfêse reprit.
— Il l'aura demain matin, à son réveil, e t i l va
penser : « Tiens I tiens ! ooninie Marie-Thérèse est
gent-Ue 1 Çu'est-ce qui lui prend ? i. Car, j e reconnais q u e je ne l'ai pas beaucoup gâté jusqu'ici,
—. Pourquoi, m a chérie I
— Pour ne pas encourager les espérances
q u ' ü pouvait avoir. J e vonîats qu'il comprît que
je n'étais pas son alliée, au cas où il a u r a i t voulu
t'épouser.
— E t maintenant
— Maintenant, puisque ton bonheur à toi est
en ien, c'est autre chose, bien que je persiste à
croire qu'il n'est pas du t o u t le mari qu'il te
faudrait,
— T u crains qu'il ne me rende pas heureuse ?
— J e crains quo, faibles et tendres tous .les
deux, vous ne formiez un vacillant et t r e m b l a n t
attelage, voUâ ce que je crains.
— Tu seras prfe de nous, Marie-Thérèse, et...
—- E t je vous servirai de côtier ? merci bien I
Oh I non, maman, ne compte pas sur mol pour
cet emploi-là. Je ne tiens pas à rester vieille fille,
en tiers, consolidant votre ménage ; ce serait
monstrueux, d'abord. Je veux, moi aussi, vivre
m a vie, et avoir la p a r t de bonheur auquel j ' a i
droit 1 •
— Aimes-tu quelqu'un, Maiis-Thérèse ? dit
tendrement Elise.
Marie-Thérèse éclata de rirs.
— Mol ï Ah I par exemple ! U ne manquerait
plus q u e ça I nous vois-tu, toutes les deux, la mère
e t la fiUe, atteintes, en même temps, du « doux
e t terrible mal t, nous confier l'une i l'autre
nos émois sentimentauK ? Ce serait t o u t à fait
grotesque, ma p a u v r e maman, et u n pen choq u a n t aussi, tu ne trouves pas
Et Mar-le-Thérêsû, s'asseyant devant le petit
bureau de Jlííçe Swrdier, traça oes lignes...
Elise, dans l'attitude d'une enfant répninandée, baissa la tête.
Marie-Thérèse reprit du même ton joyeu.x,
— Non, non, rassure-toi, mon cnour est libre.
Personne ne S'intéie.çse particulièrement, personne I grâce au ciel, ot s u r t o u t au parfait équilibre dont je suis heureusement douée, me voici
arrivée à vingt ans, sans avoir ébauché le moindre
petit flirt 1 J'ose dire que, parmi les ñllcs de tes
amies, et, s u r t o u t chez tes amies elles-nicines, le
fait n'est pas très fréquent. Sur ce, je vais te laisser dormir, il est temps qne tu te repos.·;;;. lu as t a
petite figure grosse comme le poing.
Elise attira sa fille vers elle.
— Marie-Thérèse, njon enfant ciiéric, connue
ru as été bonne, t o u t à l'heure, pour t a maman,
balbutia-t-eile, en t e n a n t la jeune ñíle conlre si.n
oxur.
Mais elle se dégagea.
— Allons, allons I ne recommençons plus, asscz
d'émotions... ne nous laissons pas aller à nos
nerfs, veux-tu f Tu es contente, poulette blanche ?
Moi aussi. Tout est donc pour le niieu.x. Fais
dodo. A demain.
E t , envoyant du bout des doigts u n petit baiser rieur à sa mère, Marie-Thérèse q u i t t a îa pièce
vivement.
Mais Mme Surdier, quand elle i n t couchée, n e
p u t dormir. La scène qu'elle venait d'avoir avec
Marie-Thérèse, scène où la jeune iUle s'était
montrée elle-même, avec ses contrastes de générosité et de sécheresse, revivait obsédante dans son
esprit, et malgré l'affirmation de la juvénile
psychologue, elle se demandait si vraiment
M. Terriel ?... Won I Marie-Thérèae se trompait...
Monsieur Terriel ne l'aimait pas I
Cette pensée la chassa de son lit. Vêtne en hâte,
elle aUa trouver la jeune fiUe, avec l'espoir de se
faire, à nouveau, confirmer p a r elle cette affection
dont elle doutait...
Elle trouva Marie-Thérèse assise d e v a n t sa
table à écrire, occupée à mettre en ordre les notes
prises à la conférence dc l'après-midi.
Dès les premiers mots tímides, Marie-Thérésa
comprit et s'écria :
— Assez ! assez I L a question est épuisée ! Moi
aussi i
Mais, voyant sa mère interdite, décontenancée,
s'apprêter á regagner tristement sa chambre, elle
la r e t i n t «ne seconde, déposa son cahier dans ses
mains, et gaiement :
— Lis cela 1 comme disent les gens du peuple,
« ça te changera les idees 1 » et t u verras ce quo
ce pauvre Jean-Jacques a s écopé 4 t a n t ô t I
Avoc sa voix prenante, son ironie suave,
pareille à de la vaseline empoisonnée, Jules
Lemaître a été cet après-midi un démolisseur
délicieux I
Mme Surdier n'insista pas, elle p r i t les notes
de sa fille et, silencieusement, rentra chez elle.
CHAPITRE
m
Ainsi que l'avait prévu Marie-Thérèse, M. Terriel fut un peu surpris lorsqu'il reçut la lettre de
la jeune fille.
Ce n'était pas la première fois qu'eue lui écrivait, • mais, d habitude, ses billets laconiques ne
contenaient guère.de termes très affectueux, ot il
ne se souvenait pas qu'elle eût jamais insisté,
personnellement, pour l'inviter à les aller voir.
« Qu'y a-t-il ? Il y a quelque chose t , se dem a n d a i t Terriel en terminant sa toilette.
I ! chercha le m o ü í de cette amabilité soudaine
e t il ne le trouva p'is.
L e caractère de la -eune fille lui était trop connu
ponr lui permettre de croire à une sorte d'excuse
de sa p a r t ; q u a n t i supposer qu'Elise eût pu lui
dicter ce biUet, c'était impossible â admettre.
L'impérieuse et irréductible Marie-Thérèse l'atriût
sûrement, écrit de son plein gré,
« D'où viennent ces nonveUes et bienveillantes
dispositions, songeait-il, et, évoquant le visage
de Mme Surdier qui, la veille lui avait semblé plus
mélancolique que d'ordinaire.
« Peut-être, la tristesse de sa mère l'a-t-elle .
émue, car elle était bien triste,bien accablée,EIise,
hier, *
Terriel soupçonnait-il la cause de cette tristesse ? Quelquefois, il en avait une fugitive perception, bientôt détruite p a r une conviction contraire, car Terriel, observateur très fin lorsqu'il
s'agissait d'indifférents, perdait, en présence de
Mme Surdier, par cela seul qu'elle lui était t r o p
chère, le don de l'étudier impartialement.
(J
suivre)
J,
|
-
MAHNI
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¡3
3
A U S E R I E
Pow lotit e s qui concerne lu partie financiëre, retiseigKsmmts sur laleurs, erdrei de
/JijMj-jir, paiement des cmpnns, etc., nos lectrioes dnisetü s'adresse/ direetemnl au
Monllfiiir i.liis Capitalistes et d e s rentiers, 9, rm Pillet-Wilt, Paris.
Chemins de Irr de ta Carotina d extensions. — Dans une bonne obligaiian, d e u x
èlénioti^s ^iont à considérer : la sécurité du gage, qui représente la sauvegarde d u
capità! engagé, et la aoliilité doa garanties qui assurent le service régulier des intérêts.
Or, cii3 d e u x éléments SO trouvent réunis dans l'obligation du Chemin de ¡er dt la
Carolitrim
t i l r e est gagé par une hypottièque de premier rang qui frappera, au profit
d e s uljligataifes, tous les biens dc la Société, aon réseau, ses immeubles, son matériel
d ' H x p l o i r a l i o n , en un mot, tout s o n actif industriel, Remarqurms que l'exploilatioa
d'un chemin de for, qui relie des districts miciera aussi importants que ceux dc la
Carolina et dc Linares, comporte un mouvement inten.se de transport et, par
causéquent, nécessite un matériel roulant considérable — d'où accroissement des
garanties,
2^ Le service dc l'intérêt absnrbe une somme d e 200,000 francs. .\ ces 20Q.ÛOO francs,
il faut ajouter, p o u r l'amortissement, 20.oûû francs, eu chiilre rond. C'est donc
2 2 0 . 0 0 0 francs qui devront être prélcvéa chaque année sur lea bénéfices.
Quels serout cea bénéfices ? iVl. Arana, ingénieur des pouls et chausaéca, les évalue
à 7 5 0 . 0 0 0 pesetas ( 5 3 1 . 0 0 0 pour le tronçon de la Carolimi à San Roqite et 1 9 0 . 0 0 0
pour le tronçon de San Rome i Linares).
Mais si mes lecteurs veulent bien arrêter un moment leur attention sur lc.9 ranseignements qui suivent, ils pourioat ae coavaiucre que les chiffres indiqués par
M, Aïana seront évidemmeat dépassés.
Voici le très intéressant article qu'un organe spécial, VEcho des IHiaes ei ds la
Métallurgie, consacre à l'industrie minière dans la province de Jaen.
Les mines de cette province forment deux bassins : celui de Liriares et celui de la
Carolina. Dans le premier, les filons sont généralement encaissés dans le granit, dana.
le second, ils se trouvent, le plus souvent, dans le schiste silurien. Ce qu'il y a de
remarquable, c'est que le filon passe rapidement d'un terrain granitique à nn terrain
schisteux aans s'interrompre. Les affleurements étaient autrefois souvent visibles à la
surface : aussi a-t-on été tenté d e les exploiter dès la plus haute antiquité. Les
affteuiements sc composaient parfois de mineiais de îer au da cuivre ; certaina filons,
comme ceux de Las Cadenas San Enriq-its Mejieana (Compagnie La Cruz) ètaienl
encore exploitas récemment - pour le cuivre qu'ils coutouaient. En profondeur, !e
même fllom de fer on de cuivre a fourni de la galène (sulfure de plomb). Les cauces,
sionnaircs de cette région sont des Espagnols, des Fraiiçaîa, dca Anglais, des Allemands,
des Belges, eto.
Voici le rendement approximatif des mines les plus importantes :
B A S S I N rut
LINARES
La mine la plus importante est celle de l'Etat (miae Ariayaoés), qui est exploitée
L'hsure va bientôt sonner où, joyeuses, nous allons nous envoler vers noa estivales résidaucva : es
moment me paraît propice pour vous aviser qu'au
2 6 dc l'avenue de l'Opéra il y a un admirable asaortiarent de nouveautés pratiques en fait de sacs,
malles, et en général tous les articles de voyage les
mieux compris en même temps que les mieux faits ;
j'ai nommé les bagages V. Martel.
Pour celles de vous qui vont faire du touring en
auto, je leur recommande une ftmlb de petites merveilles pratiques, jolies, indispsoaatiles au coniort du
voyage.
Les bottes pour pneus sont surtout parfaites.
Mon mot d'ordre sera donc, amies lectrices, avant de partir, dès que
vous songez à vous équiper pour le voyage, quel soit-il : « N'achetez pas avant
d'avoir vu les bagages V, Martel ^.
Vous n'aurez qu'à recounattra ijue le conseil eat bon, et j'attends que
vous me le disiez.
Si jamais j ' a i reçu des félicitations et de gentils remerciements pour les
racettea que j ' a i pu découvrir ou les nouveautés que j ' a i pu vous signa3 1er. c'est bien à propos du traitement pour maigrir dont je vous ai parlé
• l'année dernière : ie traitement par les pilules foudautes de Martmbad,
avec le savon Biodé Courtois.
Saus fausse modestie, j'accepte vos remerciements car vous savez
tontes que je ne vous recommande jamais la moiadrc chose sana m'être assurée de sa
valeur absolue.
Les pilules fondantes de Marienbad, quicomporunt plusieurs dosages gradués rt^a j ,
•2, 3, 5, et le savon Biodé Courtois, qui en est le complément obligatoire, se trouvent, j«
vous le répète, à la Pharmacie Normale, 17, rue Drouot,
S'il y a, par hasard, quelques-unes d'entre \^ous qui n'en ont paa encore essayé ct
qui veulent maigrir sans craindre, comme avec d'autres traîtemeuts, de voir leur sauté
s'en ressentb:, qu'elles demandent de ma paît la brochute spéciale qui leur sera envoyée
le plus aima Lilemeiit du monde ; ou bien, si elles me croient sur parole, qu'elles adressent
4 fraucs pour la boîte de pilules et 2 fr, 75 pour le savon eu ajoutant o £r. 85 pour frais
d'envoi. Le succès de ce traitement a été trop probant .pour
que j'aie à insister davantage.
S'ü est un moment où il est pour nous de toute imporfanoe d'être corsetécs à la petiection, c'est bien surtout
pendant les moia d'été.
Nous sommes souvent « en taille », les costumes légers
sont plus difficiles à porter moins « habillants », bref, il faut
que le corset à lui seul nous habille (si j'ose employer cetta
FINANCI
pour le moment par la Société LaPlombifera
annuelle de sulfure de plomb est
ÈRE
Espanùla et dont la moyenne de production
Tonnes
de
The Sopwith and L" anglaise (Mine Gitana et autres)
Société anglaise Pozo Auolio (diverses mines)
,
Sociedad Española cugliah (Mine San Miguel) espagnole
Société de Penarroya (Mine de los Alemanes et autres) fi-ançaise,
Sociedad Bil baiua ( Mina el Collado del lobo) espagnole
,
Sociedad Española (iklina el Mimbre) espagnole
Compañía Francesa de Escombrera Bleyberg (Mine Colo la Luz),française.,
"lo^eo
4- W
6.120
8,^80
IHiues diverses
.'^•9'^°
11.040
9.960
1J , 0 4 0
2.7(10
Total du miuerai de sulfure de plomb
,
97. a6o
Le Sassüi déla Carolina, uu peu moins impoiíaut, produit 7 8 . 4 8 0 tonnes de
sulfure de plomb.
,
,
j
1
Laminerai de la Carolina a une teneur de 7 6 à S o a / o i e plomb et dc 2 5 à 5 0
grammes d'argent par 1 0 0 kilos de plomb. Les d e u x districts dc Linares et de l a
Carolina produisent, le premier, S.ooo tonnes par mois, le deuxième, 6 . 5 0 0 , soit un
total n i o n s B c l de 1 4 . 3 0 0 t o n n c a environ.
. , ,
Donc l'extraction minière dans les deux bassina que dcsscrvna le Chemin de fer de
iaCarolina, se chiffre annuellement par 1 7 5 . 0 0 0 tonnes.
Ce chi2re, qui ressort de statistiques récentes et authentiques, est sensiblement
supérieur i celui qu'indique M. l'ingénieur Arana dans son rapport sur le Cliemin ds
fer de la Carolina. Ses calculs sont, en effet, basés sur ijû.ooo tonnes.
Outre l e transport des minorais, il faut considérer que le transport du charbon,
des bois, des céréales et des denrées diverses nécessaires au ravitaillement d'une populaüon sans cesse croissante, augmentera, dans d'importantes proportions, l'intensité
du trafic,
^ ,
,
.
,
Par conséquent le chiffre de bénéfices que prévoit M. Arana et qui représente plus
de trois fois la somme nécessaire au service des obUgations C«foÎîk», .est de beaucoup
inférieur à la réalité. Nous sommes donc fondés à condore que le service des obligations de la Co)Bi.flï«îe des Chemins de fer de la CiiTOitwa est surabondamment garanti.
Sécurité du gage, service d'amortissement largement a s s u r é , pnme importante de
remboursement, rendement d e 5 1/2 0 / 0 , prix d'achat extrêmemetit avantageux, t e l l e s
senties conditions que réunit l'obligation du Chemins de fer de la Carohna et vollâ,
pour quelles raisons nous conseillons l ' a c h a t immédiat da ost e x c e l l e n t titre.
Kous engageons fort les abonnées de ce magaïine à recevoir et à consulter l e
Moniieur des Capitalistes el des Rentiers, 9, rue Pillet-Will, compliment naturel de
cette rubrique âuaucièie,
L E M o H i i E D n DfiS C A Î I T A L I S T E S E T D E S R E M t n E n s ,
figure hardie). Comprenez-moi bien ; Depuis que j ' a i traité ici cette question
capitale du corset, jé n'ai cassé de vous dh'e de quelle importance pour une personne élégante était le soin de fa îignc, joint à celui d'étie « à l'aiso quels que
soient les mcuvements du corps i».
Je n'ai pas encore trouvé, et je le dis bien haut, rien qui me plaise davantajjc
que le Corset Pcrsephone n" 909, avec aa coupe parisienne bien allongée de dos,
souple et sffj'ant.
Depuis que je vous l'ai recommandé, d'ailleurs, Baihy me dit que mes coiàeils
sont écoutés et que mes chères lêclrices affinent au 187, rue Saint-Honoré.
Ceci n'est pas pour me déplaire, vous pensez bienl
Avec la belle saison qui enfin nous arrive et qui, espérons-le I va durer, voici
. qu'il va falloir affronter le grand ah- et vous n'ignorez pas que I» saison qui vient
est relativement préjudiciable à notre teint et que de plus la fatigue obligatoire
des sporlg augmente dans une proportion navrante les affreuses rides.
Cî'oyez.moi, maintenez d'une façon constante les tissus de votre visage et de
votre con daus un état de « santé réelle «• qui non seulement puisse faire disparaître les rides existantes mais empêche les vilains petits sillons de se creuser dans
votre peau délicate. Pour mol, je vous le dis à nouveau, je ne connais rien de plus
merveilleux et de plus vraiment eiûcace que le traitemenl par l'Auto-Masseur vibratoire Eslhética que vous trouverez, 5 , rue Dupin, en face le Bon Marché,
Je n'aurai de cesse que chacune de mes lectrices n'ait cet
admirable appareil sur a a table de toilette tout comme elle y
place ses brosses et ses flacons 1
• II ne faudrait pas avoir dû raisonnentcui en soi pour ne pas
comprendre combien ce traitement pai le massage, rendu pratique grâce à l'Auto-Masseur vibratoire « Esthética », est le seul
moyen sérieux de comtattre les rides en afi'ermisaant d'une
façon régulière tous les tissus.
J'eatîme que je ne peux pas voua dire mieux pour voua convaincre que ceci '. je me demande comment j'ai pa vivre jusqu'à
ce jour, sans avoir chez moi et aans me servir journellement
de mon Auto-Massaur vibratoire Esthética...
L a Parisíekbe; DK Phmina.
F- S. — Je vous rappelle, parce qu'on me ïe demande, que
c'est à JH. Bclilres. ig, rue Drouot, que vous devez voua adresser
pour cette admimble merveille qu'on appelle la Bigoadine dont
je TOUS ai parlé il y a deux mois et qui fait friser et onduler
les cheveux par une simple application avec une petite éponge sans avoir à se aervir du
fer qui ferait à la longue le soyeux et le brillant de vos ofieveux et les casse.
Je sais par M. Beltíres que plua de 1 . 5 0 0 de mes gentilles lectrices sont devenues dea
clientes assidues.
Cela ma ilattel.,.
¿^1
1
l
- t a i
ÊCHOS
NOTse COBSEILLE
d
OUVRAGE
T I£s abonnées dc notre édition d'ouvrages
^ trouveront aujourd'iini, encartés dans
leur numéro :
I" La Corbeille de Fsmwa,
supplément
de quatre pages illustré, contenant La
description détaillée des dessins décalquables et du patron découpé que nous leur
QÉErons ;
2=1 Une planche de broderie aveo dessins
décalquablea ;
3» Le patron découpé d'un paletot.
Rappelons à toutes nos lectrices quo le
prix de l'abonnement à notre éilition
d'ouvrages, comprenant par an 24. suppléments illustrés, 4S ouvrages de dames
ét 34 patrons découpés, eat de I S francs
(France et Belgique), 30 francs (étranger).
Envoi d'un spécimen franco contre o fr. 75.
NOTRE
SUVPLÊSiENT
DE
NKZ
" F E M I N A "
A HAUTS
TtOVCE
CST-CE Cûllignnn? Hacchus P Silène? On
^ pourrait le croire, alors qu'il n ' e n est
..^ T i e n , l e . s u j e t , b i e n s o u v e n t , n e
•" b u v a n t q u e d e l ' e a u . L e P r o f .
D . Mono, le spécialiste d u visage, scigne e t guérit
depuis
l o n g t e m p s cette affecliou qui relève de l a catégorie des acnés,
soit ; rosée, congestió's, irritat i v e o u i n d u r é e , e t s o u v e n t plusioui'd de
ces f o r m e s à l a fois. L e t r a i t e m e n t est
facile à faire s o i - m ê m e . Questionnaire, n o tice sur les soins d u visage et produits spéc i a u x , 6, r u e d u H a v r e , P a r i s (9").
C
cbauEBures ¿ h a u t s
talons
IL·LUSTRÍ:
f
D
J
LA VEAUTÉ EJTBtTISUE
U
K s o u f f l e , u n r i e n , s u f f i t à, t e r n i r l ' a u réole d e p u r e t é q u i s'irradie, gloi-ieuse,
a u front d e la f e m m e . Envoléei la b e a u t é ,
envolé l e .bonheur. Q u e de pleurs accompagnent l a première ride ou le premier
c h e v e u gris. .C'est p o u r c o n j u r e r
cette
c r u a u t é d e l ' i n h u m a i n o n a t u r e q u e Mnm E.
Adair
a. d e m a n d é à l ' h y ^ i é n e k s f O T r a u l e s
réparatrices. S a l o tion
fr.
Laine d'Ecosse, 7,75 e n 140 ; l a Fiííe Draperie Nemburg à. i o . ? ó , e t New Fancy CJiewons à 8.75. L e mohair Fur haute Noitveauli à 9.35, t o u j o u r s e n 140, e s t a u s s i à
n o t e r . O n p o u s s e l ' é l é g a n c e j u s q u ' à faire
d f s taUleurs en soie...; dans c e caa, faites
joindre d o s échantillons dc boau
Siiantimg
merveillsuse
Toniqzis DiahL· Ga-
iiesAestle composé
le p l u s h y g i é n i q u e ,
inventé
par
la
science
pour
les
soins d e l a toilette.
N o n seulement il
délivre les pores de
toutes les impuretés, m a i s ü resserre
le grain d e l a peau,
éclaircit
le teint
et d é t r u i t t o u s l e s
g
e
r
m
e
s
m
orbides.
CUch¿ muUlntcE.
Son efScacité est
également
souveBli S.G. D. G. .• >? si33.fr.
raine pour rajeunir
le c o n t o u r d e s paupières. A u p r è s d e c e
spécLtique p r é c i e u x , s e p l a c e s a f a m e u s e
HtííVs Orientale
Gamesh. S o n u s a g e p r o l o n g é a p o u x effet d e régénérer l e s m u s c l e s
affaissés, d e refaire le tissu a d i p e u x et
d'effaèer
successivement
les
rides, la
p a t t e d'oie e t a u t r e s stigmates d e la faceDaiis u n Traité spécial, e n v o y é franco
s u r d e m a n d e . Mute Adair p a s s e e n r e v u e
t o u t e s les affections d u visage e t l e traitement approprié, — Consultations tous les
j o u r s . S, r u e Cambon, P a r i s .
Pi/lin
C h a p e a u v u a u v e r n l a s a g e â e l a SooWtÊ d e s A r t i s t e s
Création de Lenihlrie (2iS, NTE Sainí-Honofí,
A
OU IRONS-NO
AiXEVARD
US CEÏTE
pour
soigner
ANNÉE
nos
f
voies
Frsnçaîa
Paris).
Salin i 11.7JI e n I 3 0 .
POURENLBVEja
I L faut
LA ROUILLE
employer la " Crème
tDVLINOE
Eusse
Cette pommade chimique enlève l e s
taches d e rouille et d'encre, s a n s brûler le
FEMME
SVELTE l i n g e , L e flacon ; i f r a n c ; f r a n c o i f r . 25.
N E f e m m e s o u c i e u s e d e l a . b e a u t é d e s a p T é l é g a n t e a j o u t e r a - t - o j i a u s s i t ô t . P o u r L e v a i r e , c h i m i s t e , 11,rue P o l o u z e , P a r i s .
a
chevelure et d e sa santé doit connaitrs ^ le devenir, lisez l'opuscule q u e v o u s
FANTAISIE
DE
FEM.'iE
et surtout
retenir
l'adresse d e - H . C h a - enverra discrètement ot franco, k Savonnerie d e l'Amiral, 35, rue L e Peletier,
HANGER d e n i i a n c e q u e l r ê v e I B r u n e ,
b r i e r , 48, p a s s a g e J o u f l f r o y , à P a r i s ,
devenir blonde à s o n gré; c'est c e q u e
Ce d i s t i n g u é c h i m i s t e a é t é e n effet le
produit l'Eau végétale q u e Marquis, e n
premier e t e s t enoore l e seul jusqu'à préAUX ARMES
DE PRO.
• s e s n o m b r e u x s a l o n s , 77, r u e S a i n t - L a z a r e ,
sent qui ait s u rendre l'emploi d u henné
VENCK,
éO. BUE ÎÎJÎ
21115 é t a g e , a p p l i q u e d i s c r è t e m e n t .
pratique, et qui, à l ' ^ d e d'autres v é g é t a u x
PROVEUCE,
PARIS
a
riches e u x aussi en matières colorantes,
LA TATE
ÉPILATOIRE
VVSSER
ait s u 'fabriquer e t combiner pour toutes
E plus grand choix
D U E
J.-J.-Eousseaii,
peut
être em¬
l e s n u a n c e s , d e s t e i n t u r e s inoTfensives e t
de colliers d e perles
p
l
o
y
é
e
e
n
t
o
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e
s
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r
e
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,
p
u
i
s
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u
e son
d o n n a n t d ' e x c e U e n t s r é s u i l a t s . D e s c o n - u n e s . B i j o u x d e preaction est certaine. Aussi pensons-nous étte
trefaçons surgissent presque journellement, mière qualité. Spéciautile en l a faisant connaître a u x f e m m e s
qui vont m ê m e
j u s q u ' à la capie servilc lité d c corbeilles d e
afâigées d e barbe o u d'une moustache.
d e s b o i t e s e t d e s p r o s p e c t u s . C'est dire mariage. .
fi
que, si n o s aimables lectrices doivent conLEJOVCI
DE LA
-BEAUTÉ
U
L
n a î t r e e t retenir l ' a d r e s s e d e M . H . Cliab r i e r , e l l e s d o i v e n t a u s s i Èe m e n e r d e s c o n trefaçons.
LES
S
.
I.KJ DIAMANTS
!I t
LES
PERLES
I 11
TJ m o m e n t o ù l e s a r t i c l e s dc f o n d d e s
grands journaux cherchent i élucider
par
d'adroits interviews la question d e
la r e c o n s t i t u t i o n d e s d i a m a n l s , n e v o u s
êfes-vous p a s d e m a n d é pourquoi les cherc h e u r s d e p i e r r e s p h i l o s o p l i a k . s n u cle d i a mauts n'avaient pas porlé leurs recherches
sur l a syntlidse de la perle, D c i i n c o u p d e
n a t u r a l i s t e s c u l t i v e n t d e ] n n s tle l o n g u e s
a n n é e s l e s h u î t r e s p e r l i è i c s , i i u ü s c e n'e,it
p a s là. u n e s y n t h è s e c l ù n i i q u e , c ' e s t u n
artifice p h y s i o l o g i q u e . L e s .Japonais o n t su
tirer u n adniirable parti d e s d é c o u v e r t e s
faiies à c e jour pour activer l a production
d e s h u î t r e s p e r l i è r e s ; i l s l a <, f o r c e n t * à.
l'aide d e p r o c é d é s s e c r e i s . O p è r e n t ils p a r
piqûres o u par i n o c u l a t i o n s ? N o u s n e sav o n s . D a n s t o u s l e s c a s ils p r o v o q u e n t
l'éclosion dans l a coquille d'une soufflure
globulaire q u i n'est a u t r e chose
qu'une
perle creuse d ' u n magnifique
orient et
d'une pureté impeccable. E n coulant dans
cette perle de l a nacre, ils obtiennent u n e
perle a b s o l u m e n t réelle. U n e maison réputée d e Paris s'est assuré la production
entière d c cette précieuse perle. Cette mais o n e s t Novûliy, ï S , b o u l e v a r d d e s I t a l i e n s ,
et I I , rue Notre-Damc-de-Lorette,
' UN JOLI
COUPLE
EVX parfums inédits « L e s Marguettesi,,
« G u i , Vert » d'une finesse et d'une
t é n a c i t é e x t r ê m e . I l l u s i o n d e fleurs f r a î c h e s ,
s o n t c r é é s p a r L . L i n o t , p a r f u m e u r , 3J, r u e
J o u b e r t . f f i , JO et 4 f r a n c s , p o r t c i i p l u s ,
if
CEitUISE
PORTERA
A M A I S le costume tailleur n'avait été
p l u s c h i c , s o u p l e sitfioîieUani ; l a f o r m e
américaine se dispute l e succès avec l a
forme japonaise, et l'on emploie pour les
exécuter d e s lainages superbes dont la
C o m p a g n i e d e s I n d e s , 37, r u e d u 4 - S e p tcmbrc, tient l e record. P a r m i s e s plus
b e a u x tissus exclusifs, je v o u s signale l a
Lca acheteurs a u uo peuvent se procurer e s t album e n envoyant un timbre dc
3 .cent,
41, b o u l e v a r d H a u s s m a n n , à l a
M:3Íson,Maiiani, o u en allant l ' y réclamer.
¡¡
^ ,
a
UNE RAVUJ^AÎITE
TSOlf,SSK
A VEC g l a c e b i s e a u t é e , c o n t e n a n t 1 c a r n e t
p a p i e r p o a d r e d e riz, e s t e x p é d i é e p o u r
I fr, 6 0 f e o . p a r l a p a r f u m e r i e E , C o u d r a y ,
13, r u e d'Enghien, Parit. P r i m e gratuite ;
I é c h a n t . « A d i a n t i s i , l e p a r f a m sans égal.
abonnés d e Paris et des départe.
ments o n t trouvé encarté, d a n s ie
d e r n i e r n u m é r o d e « Fsmina»
du i ; mai
1903, u n biïiu e t intéressant supplément
, <iFigitrBs ConiùmpûrainÊS 9 d o n t n o u s l e u r
a v i o n s réservé l a surprise. — L e s éléments
de ce s u p p l é m e n t o n t é t é e m p r u n t é s a u
r é c e n t t o m e s i » d e l ' «Album
Mariani
i
qui forme, a-t-on dit justement, le Panthéon dos célébrités d'aujourd'hui. — L e
Panthéon Maiianî I • un Panthéon îiadar
d'un autre genre, d e s sourires, d e ï'esprit,
de la reconnaissance !
APRÈS
A
l e s p l u s c h i c , f o r m e s e x c l u s i v e s . C a t a l . £r.
ISiJos
BliS.G.D.a.:
TALONJ:
HEZ
S m a r t , 33, m e
Marbeuf, bottier favo
ri d e s t r è s é l é g a n t e s P a r i sieiuies et étrangères, n o s
lectrices
trouveront
les
FILLETTES
SERONT
otJS l ' e x q u i s c h a p e a u
StEN
.JOLIES
d e c a m p a g n e ôû
f r a î c h e cretonne fiouris, c r é é p a r l e spé¬
cialiste Fraysse,
fanb.
Saint-Honoré,
Paris, d a n s l a cour. ( D e m a n d e r le eatalog u i de C h a p e a u x et Chaussures d'enfants.)
• ' ^ respira-toireg;
A
SAIHT-GEÜVAIS pour
calmer nos
LA
•HENGAL·lüE
nerfs,
ouvbL·I:e p e i n t u r e é m a i i p e r f e c t i o n n é e ,
A
S A L I N S - D U - J U R A p o u r guérir n o s
s
'
e
m
p
l
o
i
e
t
r
è
s
f
a
c
i
l
e
m
e
n
t
s
u
r
le fer,ie
maladies interneá..
D e m a n d e r n o t i c e s iUustrëcs, à l a C o m - b o i s , l e p l â t r e e t l e s m é t a u x e t d o n n e d'ellepagnie générale d'eaux minérales, 13,rue m ê m e u n laquage parfait. EchantUlou grat u i t s u r d e m a n d e . 16, r n e S u g e r , P a r i s .
'.Taitbout, Paris.
N
mSCRIVONS-NOUS.
SOINS
HYCIÊNISUES
Et M O M D i î E d c j o l i e s é t r a n g è r e s s ' e m p r e s s e n t ,
•BEAUTÉ
DE LA
CHEVELURE ' ^ p e n d a n t l a season, v e r s n o t r e c a p i t a l e .
A v a n t d e mettre au pillage les grands
lyi E E V E I L L E U S E l a l o t i o u d e M m e s D o J-Vl- v o r s e t G r o s s , n o n s e u l e m e n t e l l e a r - s a n c t u a i r e s d u c h i f f o n , l e s p l u s a v i s é e s
rête l a chute d e s cheveux e n quelques tiennent à se mettre e n forme et i réaliser
jours, e n retarde l a déeoloration,
mais une générale cure d e beauté.
P o u r cela, elles d e m a n d e n t à M m e T a accoinpagnée d e s a v a n t s massages, fait
r e p o u s s e r de's c h e v e l u r e s c o m p l è t e s e t b e r l e t , d o n t l a r é p u t a t i o n e s t v e n u e j u s q u ' à
e
l
l
e
s, d e s soins précieux e t l e s produits
abondantes. P r i x modécés7 12, r u e Sainte
Bcientiñqnes q u i , a v e o l'aide d a ses é t o n Anne. Ascenseur.
nants procédés électriques, lui permettent
d e s u p p r i m e r r a p i d e m e n t ; rides,
bajottes,
JEANINE
ROCHE obSsilâ, couperose, duvets importuns
ct de
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Importante Découverte^
Une des plus faellfîs acquisitions de notre siècSe est, sans contredit, la
découverte de la force, préservatrice des antiseptiques.
C'est à celle-ci que des milliers de personnes doivent leur santé. Il y a
quelque temps, cette merveilleuse découverte a é t é pratiquement ytiliséc pour
les dents. J\jsqu'a présent, des nûlUons de 1561166 d e n t s étaient inexorablement •
rongées par des bactéries et pourrissaient inévitablement. Maintenant. chacun
peut conserver ses dents belles e t saines, par l'usage quotidien d'un dentifrice
antiseptique. Il suffit simplement de se rincer l a bouche avec l'Odol, pour que
la. cavité.buccale soit entièrement purifiée e t protégée contre l e s fermentations
qui détruisent les dents.
L'Ckiol agit selon u n principe
iùiti à fail ttottveau
pour a n dentifrice. S o n
action, dont l'efficacité est prouvée, repose principalenient sur la propriété
particulière à l'Odol de pénétrer dans l e s dents creuses E T de se laisser absorber
par l e s muqueuses des gencives, q u i e n restent e n quelque sorte
imprégnées.
Ou conçoit aisément l'importance énorme d e cette action sans précédent.
i
Tandis que l e s dentifrices généralement employés jusqu'à ce jour n e peuvent
agir que pendant le temps fort court du nettoyage des dents, l'Odol imprègne
les muqueuses de la bouche et l e s d e n t s creuses de ses éléments antiseptiques
et continue encore à exercer ses eifets salutaires pendant
des kemes cuntieres.
D e cette manière, o n obtient une action antiseptique continuelle, par laquelle
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2
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sauf l a t è t e .
P a u v r e s c h e v e u x qui p i r e s s i j o l i m e n t l e s t ê t e s
J e u n e s on v t o l l l e s , c h a q u e Jour voua i t e s m i s i
cûûîi'ïlmtloii e t l ' o n n e ae s o u c i e do v o t r e s a n t é
ijue t r o p t a r d , l o r s q u e v o u s t o m b e z .
C'est ici l e c a s do faJre d e l a m é d e c i n e prévent i v e , d e l'byci&rte b i e n e n t e n d u e . Jadis ott s e
hroasait l e s denta u n e fois l ' a n , pur M q u e t t e r l e ,
e n c u r e Stait-ce fort m a l p o r t a , a u j o u r d ' h u i , du
h a u t e a b a s de l'Échelle s o c i a l e , o n a r e c o n n u
l ' i m p o r t a n c e du. rûle j o u é p a r l e s d e n t s e t o n
fuit l e u r t o i l e t t e p o u r n e p a s q u e u e s t o m b a n t .
A c t a e l i c m c n t . k force d'avoir v n l ' h u m a n i l è
devenir chauve, o n c o m m e n c e t se laver l a tôte,
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d o n n e n t l e b o n e x e m p l e ; b i e n m i e u x . Ils n e se
c o n t e n t e n t p a s (l'entretonii" s o i g n c p s e m e n t lu
p r o p r e t é !l« cuir c h e v e l u , m a i s e n e o r e lia i a v o »
l i s e n t l a v i t a l i t é du c l i e v e u .
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ïCiiLplaiî6 gra.tuitement à n o s aTionuées, ¿ con^ S ' a d r e s s e r M* Hutï-lieh, n o t . ,
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mondB e n t i e r .
Catalogue est envoyé gratis e t iranco s u t deinande adressée a u D é p ô t général.
Extrait du Catalogue :
boursoiiIl·oríB dea piiupLèrea ; iirrétc lea séurèBeauté du teint,bJancbeur,finesse,
ttouB de l'fflil; cDuaürve U v u e ; jiidiapenaiible
souplesse c t velouté de l'épiderme,
a u s veux fatiftuea. Honne a u
eharme,
obtenus par r e m p l o i journalier d o la Ct^i^s
Aihém.
Prévient et finiScit : boutoiiE, «Jartrea,
coagcurfl, X e p o t franco 3 tranca.
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de g:rossesse^ dlspatuít^ont par l'iiûage ilu
Lait Oalyjf'so, Convient ii«x épirfcrmca a n s
déllcata q u i iiû p e u v e n t anpportÈi-Ice [-•rímeo.
Le ftacoQ 6 fr.i irauco eolia posta,!
Pfotectien d e répidermo contre
les iutempi^Hes, les poussières etc.,,
mmèa
T^ir lit Crème écs Welkyries.
Inaispcueaî)?o ûUK pcraaniiea exiiosÉca nwx^ /iiteinpéiica
(eportamen, n.utoniol)LU&tC9, cyülíates, yactitsluen» etc.). Xe p o t friu«o 10 fiancs.
yzgard
ttacoii
j^pficc, Bxpre&5ion. ProdiiltiflfïtîeaBif.
iraïictt 6 fr.
f^ides, sillons^ patte d'oie, relâchement des tissus, e t c . , BOTit traitéfl avec
suorta p a t la Cytophs/lliney q u i revivifie l^e
tlasna e1> iee musoiee, leur d o n n e iériaeté» Slmtlclté. l e pût franc» 12 ïranca,
n
Seing tlfivcloppés, totiiafifl, rafr^cmlH, IjlanOhis par l'emploi dn l a ToTti^û 2})iTí/ñé, qui
harmoiiisô lefl iorjnea» iaLt iJiflparaître ercua,
flEilU«a oa&euBcs, Bftlitírc&. L e pofc iranco fl franca.
Réduction,
-
.S
amincissement, par la
C<K-dÍ7íal,
VtU<i
w^l f a i t di^paiídíTe • buiûucH,
doublée meutouB et t o u t Üép&t gralsseii»; permet íl'oblieníT l'a inj léeles em eut et l e fv,3dë fins
Ëpiflermes grras, luisants, pointa
dùîsîK, « n a WiiiiJî «rwífwroiíïutr. L o p o t Iranco
N O F R S F P O I N T » blancs, C O M É D O N e a â r i s
a fiEinCa.
ïiidlealémeut p i t In.
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Cheveux, calvitie, pellicules^ c h e Lo flanoii franco 1 0 fmnca.
veux.g^ras, etc. 'L·l Uégénéraunr
Simita\ni^
U oIu.:t() dea eliovôux, lea f a i t rcpousaor,
Rosée d^Orîent, hïRiâne e t bonuté de» arrête
détruit le& pelUnnlea, toiilflí le uujr Chevelu»
yeux. iTalt diaparaftre : }m tachca, Énies, flirta
L e fliLCouS fiftnCB; franco j W í t d
fr. 2 5 .
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a Mfl-rmande,
J a n e IT., A Eorde^ins. — RiizaaQ* Moïae, 1 3 , n i » PÍKIIU+Í, Taris.—- Louise
Defrance.
Violctt», — j o M i n o Teaimelte.
— E C g u c ï y , ù Münt-dft-Mn-raau. — Bfite A
B o u P i e i i . — Thomíis da Tadíui, tl EpinaJ. —
Ciiuuiiieau, ò. ilourganouí. — E a t h e r Hodaii, ft.
A3nîÊTfia.—Valette, aa, rue .T,efiertdr6, Paris. —
Sys.—Marie-Il.Q3e Glrarri,!! CfrüIon.—Hélène—
B a b î n , ü Monaco. — Binmnin^ il Gray. —
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Li>iiilí*iiie. — L è o n t i n e p u t c u l l , à. iraiitE&. —
J a i i B D u c . — Y v o n n e dc Kcrviilloii, a£, a v e n u e de Witeram, Vn^rjs.— Mtiuricette.a D u n . —
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Pnris. — D u h a l n e , ii. Saint Oùln. — F . L e m bort> ù tfeuillif-gnr-Seine. — KL·s^ ni, ma
Caulalncoürt,Patis-—MnrieDrûmcjfepàlîayhca.
— l e o U n f i . — Dailleau-PIcrri-layû,— M:IHÎJU1,
a Chaumont. —• P o i t i c t . — Barbiar, à, StûiitD i i . — Líonaríift Allecourt, li "Pilvorâe. —
JMl'Moam, — GÉcard MartlRné, l Forchaud.
—aias-Meiasnler, á (íenftve. — M.-L. <le Tren)blâ, à ÏTeullly-Eiuc-iielnti. — Atice K. — HélCno
FaDtaine; á Hnuhanrdtn-Ie6-LUle. — M w t l i e
Deapeyrnc, à C o n e t a n t í u o p l e . — Marincttj;. —
Lonrionx, i F o é c y . — Q. Bróbcrn. — d'une. —
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fA
suivre.)
" U E S MARGUERITES
(Voif îl"* J'^'Aîafs H id MM.)
'ciirnl)PiS«ïES£T^g
j F a i t disjïaríiiitú
C O N C O U R S DV T Y P E I D É A L D E
L·A J E U N E FILLÍE F R A N Ç A I S E
fFài? îi»« de$
et ÎS Mai.}
Meitiions
frairej.
M m e â e l a c o n i l j e , Koííyïü l ü e r e j . — i l a d e
laine ï l û c h , Ûamédic-I'Tàni^e.
— Mlle 'i'tiom- .
larau» a i , r n e N é r i c a u l t - U e a t o i i c h i s , Tours. —
A n t . V a l e t t e Rordeaiur. — a i y l a , 17i. hO\>
Iñvard d c la Çare^ Parie. —^ Veuve L s r o y ,
D y m è v t e - a u i - V e z o n z c . — ÏÏemletto EoiHora,
23^ rue LucleQ.Paure, B o r d c a u ï i . — M m e V i c tor J a r d , L'Alguillon-aur H e r ¡Teüdée). —
aroMau, 3â, t u e de la, B,a6, Angers. — ftheorgliip, Êaaaie {ïtouinîinlel. — llolîfnet d o
Cléry, 2 , r u e de l ' H ô p i t a l . •— B a s s e t d'Auriae.
—• Héloïse PaBtaïîanûj plftce d e la B u i c h c .
ConetJ-ntbe. — D n r a n t h o n , institutrice, BaintQu.on.tin. — Amfilic S tara a t i a d e s , 38^ r u e
Acharaon, AUiinea. — Cbeuîtiilfi, P.-vrja. —
>EagdeltjLûgj Ma-ñceurtJ (Somme)."— BondoJot^
Pnjol. — iLondot, 7, rue Eorl iaej'^ Dijon. —
ÎvonuQ J o u r n a u , Sû^ rue Mictidet, A l g e r . —
Claudine, 5*rts-3oucj. — iferpier, 2 G , i u e Masséna, L i l l e , ^ — G a i n , 4 1 , iiiŒ d c a t r a 6 h o « T g ,
B o r d e a u x . ^ Jlile ÏTaiielly Mi'chin, rne de l a
FoniiairiB, Challans ( V e n d f i ñ ) . — Simone-J:»oauetr i , r u e B i > i n i è r G j Caen ( C a l v a d o s ) . ^ Mmo '
Angele &loumoau, Bourganeuf (Creuse). •—
M m e L . C i b a u d a n , 6 , û v c n u c d u Btand, H o o t PtiILer. — l £ m e Chanibouilbitj BO» avenue d a
la R é p u b l i q u e , ILouen. — M m e Françoia d o
. SalnVt>TQeï, T l e m t e n iAlg^e).
— 3Jme I s a belle B o y e r o , 2 ô , ruo'liaap&il Tours. — Mmo
ô e r m a i n e (}ùSi'Mt,
SE, r u e Voiney, Angers..
PARIS...
dc
"
déformer.
POUR' PAMES
POUR MESSIEURS
imim,
3'-75
Mme e t M U e a J . P a l l r i e . — U n e amie d e i a p s t .
— Morauerlte R . - - B a y m o n d c Chalirlcr. —
T.éontinû d e Kergarto-u. — J f i a n n c de Sexvièrea— Yvoniie Bodellee d'Estience. — Jeanne
L e a u r q u e s . ^ Marguerite L c o m b e . — , . E e l n e
H a u r l m a i . - Lfllth de M e r e ù s . — L u û i i V é rone. — MaTyKersaint. — I r o n i e Maquen, ^
P i e i c e t t e A t a M o . — BliaabetH Cornu, — Aip h o n s i n e Lecleioq. — J e a n n e ïïirígoyeu. —
Bertîie Tciborne. — Tullo do l o m m e r e u .
R e n é e LaloL — rjtri3tia.ïíc Cralicra. •
Pour r o w ï o i f franco, juindre o i r . B5 p o u r rolie
postal(3oni:cjlLi, i u d i q u e r i a p o i n t u r e d û s c l i a u s s u r e s ,
—CataioRui g i n i n i iUustrd f m n c o aur dcmaiid e. —
PHOTOÛKAPHIETAULBOTER
DOULEURS
BON
DE'RÉDLICTIÙNDESN/OSURLESTAÎIFS-
II Euffit de pfésenfef es bon 9 0 , a v .
desChamps-Etysées.poocbénificîer
— de cette remise
.
Les abonnées antdroità 1 U'It,
XSl
PÉRIODIQUES
'
IRRÉGULARITÉS
Q u e l q u e s e o u t f e s d e R I C Q L E S d a n s u n Tetrire
d'eau s u c f ée.c'est le r e m è d e souverain cotilre l e s
m a l a i s e s c a u s é s p a r l a Î a t ï g u e e t la c h a l e u r ; c ' e s t
a u s s i 1A b o i s s o n h y g i é n i q u e e t d é â a l t â r a n t e p a t
e x c e l l e n c e . Sporlatnen, n e partes pas sans vous
m u n i r d'un flacon dc poche d e RJCQLÊS.
î
'
prompteraent soulagées et
supprimées par V
APIOLINE CHAPOTEAUniT
Ph«iù
VIAL,
2 0 , r u e (ïe ChÎLteaudun,
et t o n t e s FtiarmaciûB
Paris Î:
XXII
1
l
Cíiemine d efe*"d e Paris-Lyon-MèiHterranée. — M.^difiruiinus à la manke des
i^ainsàpartirdu i " mai lyaS.
P a r a ú j t e '''' ^
l i g u e u r , a u i"r m a i
-ochaLn, d u S i : r v i c t d.'í'.i aur l e s C h e m i u s d e
les u i o d i l i c a t i u n s i í i d i q u ò e s ci-après
sciout spp'orlóes, i c e t t e d a t e , d a u s l'iioraire
des trains siiivantd :
amie-MilM!
s::ra a v a . i i c è d e 15 m i n u t e s a u d é ngxt d e P a r i s a i n s i c^u'à l ' a r r i v é e á P o u t a i '
P a r i s , d é p - 2 i l , i ; ,K(iiri:;ni l i e u :1e 2 U. 3 0 ) ;
P o n t a r i i e r , a r r . g li. aO soir l a u iii.™ d e e h, 2 1 ) ,
roflinie o o n s i i i n o i t t î l e c e t t e m o d i f i c a t i o n , l e
train 5 Faris-lirJimilic sera i g a l c r a c n t a v a n c é
rie i ¡ r a î n u t s s a u í l ò p ü i l d e P a r i s ; i l q u i t t e r a
c e l t e a a r e à 2 li- .'S suii- a r . l i e u d e 2 u . 4<^.
Jl
L e traiir
l'anliii-liey-Paris s u i v r a
l ' h o r a i r e ci-cU^ssous : l ' ù n t a r l i r r . rir-p, 4 h , 2 i
soir ( a u l i e u d e 3 liDijon, d é p . 6 h. 53
salr ( a u l i e u d e 6 h. : ! 4 l ; P a r i a , a r r . 1 0 h , 5 5 .
(au i l ™ d e l a li. l u ) .
VINCENT Fils
Le " M a l o l i n "
invite toujours i
un eximen attentif
TéUJiicae : IJI-^o
Che'mlitË iia Î S i - d e l ' O u e s t — D a n s l e
b u i d e faoilit.'^r l e s r e l a t i o n s e n t r e Zi" Ua-i^ve, la
Anciîn' ; Î9, r, du Chélesu-d'Eau
Sesss-^Cfii':'¡,i¡ic c l /(! BrHofüi:, il s e r a d é l i v r é , ,
AclMlHinail :
¿y jcr a v r i l 5,11
o c t o b r e igtiS, p a r t o u t e s l e s
14,rue d e l à Banque, 14
ïores d u riiseau ck l ' O u e s t ot a u x ( j u i e h o t s d e
fa C o m p a g n i e N u r m a u d e d e u a v i f ; a t i o u à VaPARIS
peur, d e s b i l l e t s d i r e c t s c o m p o r t a n t l e p a r c o u r s ,
Maison Je
at-dfi
uar ruer d u l^nvrc à 'írmívílie, e t p a r v o i e f e r r é e
d e l a g a r e d e Tfdu-jilk-Dcawiilk s » pmni ie
df.stiwitionfiti i i v e r s c m e i i t . _
, , , ,^ .
L e p r i x d e c e s b j U e t s [ e s t ainsi^ c a l c u l é :^ i r a iet e u c l i e m i n d e f e r , p r i x d u t a r i f o r d i n a i r e , — '
N o u s Í1Ç saurions trop l e c o r a m a n d e c a u x m a m a n s
Trajet e n b a t e a u : j fr. 7 0 p o u r l e s b i l l e t s d é
[IS e t 2* ol. ( C h e m i n d e f e r ) e t i " c i , ( b a t e a u )
soucieuses d e l a s a n t é û e l e u r s b é b é s , Ja . d o u c e u r d e
et Ü i r .
p o u r l e s b i l l e t s d e 3^ c l . ( C h e m i n de
suspension d e n o s r e s s o r t s (triple acier ñ n ) , q u i é v i t e
fer) e t . i ' c l . ( b a t e a u ) .
t o u t e s s e c o u s s e s s o u v e n t n é f a s t e s àuî: j e u n e s c e r v e a u x
et pecmettCAt à l'enfant d e reposer d a n s s a v o i t u r e
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comme dans s o u berceau.
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20 p e t i t s c a r r é s . P a n s certriinea a a n o n c i i ï , n o u s a v o n s cU^onpé m : d e
c e s c a r r é s ; d a n s d ' a u t r e s , dou:i. V o u s
trouverez sur notre cliché, placés a u
h a s a r d , c e s vináft c a r r é s . V o i i l e z - v o u s
e s s a y a s d e noua dire d a n s i^uelle
iuinonûc Chacun d e s carrés a é t é p d s ?
CONCOURS
Des ilifffcuUcs clüM le mssemmi
ih.<í tüítiYLfÍL'.-i dc CC cuncot:-i'S, qui cotn^
•píiriml •!•• }7""ífiyfHX «-r üh¡u»I, H ™T-rtforeUe,—
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Mouton.
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— lalciul.—HoL A Ï K Î - G o e a e l i n , —• Dglanaoy. — F:tueher. — Blanch&ria. — Hcnnemami, •—
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LE; I V S I I L C I T .
Durand. — Derau. — Stugèrs, — DcrjEijau.
GoTidard, — Derrier. — Surliomel. — filmoiî. — Maiirtr. - Jîee HoJlers.
— Voilier. — Lacróle. — Violotte <JB
Caed.
Auclair. — B^alii. - Mûntlg u y . —FlGury. — PflielJR. - Coiguault.
I>c KervaUoD. — DelûRBe. — V e d y .
JagimTt.
{Ensumi)
E . N. O, A . S.
K'>iis A v o n s r e ç u p o u r c e c o n c o u r s
i.4(ij lipunsas,
l i ^ P j î i x : Ciriqujnic francs en ispècct •
Miiic L a r r i e u , à B c a u l i e u , 1-403 rep o n ses,
3 * P m x ; U J I swperbc c a r í d ; Mlle
O. Diicrca, SiniQndic, pfic L a F o r c e
(DoidoiJíie), 1 . 4 Û 4 r c p a n s e s .
3'' ]R'R.\¡Í : Uft supirîj* carttJ : Mlle J.
Goujon, T F I , n i e H a n u û b u p , Angers.
Ï . 4 3 0 réponses.
Oiitord. — jVFal^é.
Lamíala. —
Motuntl. — "Viïiet, — Oliñimaecourtc. —
Q M N D M O T I T Û F F N O . — Thoroaa, — I>onlica-fi. — l » : n î e a r c . — Î o n e s D o . — F u ç h e .
— Ê s l a u d da Jajcdia. — H e m e r y . —
TUécott. — ï i c . — I i a n u a y . — Girard.
—Wa^lefl. — Pílate. —Jnly.—Diijuancfc.
— Willûmyns. — G ™ . — Diot, —
D n y a n . — Chittaot. — H o n e n l . — Í Í Q U T the. — EtMon. ^ I t o B u a u v a í s - . — Kdmond, — OhambEm. — l o Stunf, —
GlffiUlnl. — îiilaB M&uve. — B v r a i d
Ces l e t t r e s s e t r o u v e n t d a n s T S I E '
n o n a e d e s « Corsets S t e l l a
P o u r ç s candaura iiûus avûiiîj r e ç u
1603 r é p o n s e s .
I " PlîlK ;
ftûiics i n c s p è c i î . S o t çic, à P a r i s , iCOQ réponses.
si P R I X : ÎJ fratics en. M p i c i s . Une
J E U N E Lúrraíiii^, "¡C^^o R É P O N S E À ^
3* P U I S I ro francs en. e s p ë t t i . M m e
1^!. H a t e l , Pprciers-aur-AnilelIe ( E u r e j ,
ti59£ R É P O N S E S .
' A qui
Bont ces
yeux ? ^
L a s o l u t i o n d e ce concoili-s, qui n a u s
a v a U ; u n ntiirihre c n n s i d é r s b l e d e
r é p o n s e s , L^it l a a u i v a i , t c ;
I . C'jriiiKstC M a t h i e u d e Noa.ille5—
s . Üarah Btriiliartlt. —
3.
I m p é r a t r i c e fift R u s s i e . —
4 . Reine
A m é l i s d& Portiiiiftl. —
iî- A l p h o n s e X I H . — ^ " 0 . Liiiû Cíivíilierl.
— M'l Í . K è j a n e , —
S. Edïiujiid
Rostand.
]..iiS y i u x préférés s o n t C C Î I K d e LÎna
Cavalieri q u i Oflt o h t e u n 92S v o i x .
CONCOURS
N° 389
<îiieire oat c e l l e q u e v ^ u s prÉfirCK, e t
combien d e v o i s de majoritû o b l i e n d i a
c e l l e q u i a u r a é t é l e piUS d e foia
cboisieî
ï^es s o l u t i o a s s e r o n t r e ç u e s J u s q u ' a u
X * ' P K Í X ; Un bracelet FixP H I X : U n eofîr«t d £ parfunurje.
^* p K ï x i Û t u K . èpînglts 2. i h a p c B U x .
Fhc. ,
A
A l'emporte-pièce
N o u s avoua, d a n s iz a n n o n c e s q u i
p a r a i s s e n t , d é c o u p e à. l ' e m p o r t e - p i è c s
Tempoi-te-pièce
Bon d oaUer tur renvelvppe
.coatenant l'envoi.
I M - Prïrj: : U n bijou V H I Î U T 3 O O f r a n " ,
M m e Geiisbiirget, à C o n s t a n t i n o p l e
930
vois.
2« PïilK : U n t bourse v i d m r it>o
f v a n i s . M m e A- V i f r y , à C o m p i è g i i e
(Oise), Q 3 Í v o i x .
3I! p E t x : UJL îauti-ir V,II*IÎT 7 a frnncs.
Mma C h a m p a g n o l e ^ à T u u l o n s c , i s c o
voix,
TG s a u v e a i r s ; P - L a l e n d , M ' r í b a n ;
S. Bell a m y , à E r ü ï c U e s :
Sens, â
Marseille i S a c h a üreg^r, à P a r i s s
Mme Normand, à S a i n t - j o a n - d e - L u z ;
Dcspina
N . Maceas,
àAlhèiios;
E . Vasaenr. — 2 1 . M o i n n r y . ^ S . s i a n .
i Fleur d e Vígnü
] . A r n a u d , à Pa^
tiûi. — A T I N C L O T , — L , Pollet-Tlcboïiif.
— PholiïWt. — C. INiaeilller. ^ G , X S L - l i s î
Leièvre, à Marseille; Manou"laapiias. — H . Lcnoblc. — Abd-J31- , v d e s , à P a r i s ,
Wour. ^ Ode pkiJant,. — D'Aiibyii. —
itéau- — C h . Caml>Ay. — A . d e CaiB3r.iTd-MjiTtiïï, - r C. Cliniia.
TVianCL — A . T ü y í l , — VerneniL. —
— i l . \ T e m . — A . M.d'AtbfivIllB.,—A.
UlTicli — A , a n a d a i i i , — De V i l i e r s . —
Tinud.
& . Mûiason. — J . Ta ton. —
— Ketty. — Sclilcoaing. —
Gflvmiat. ^ VilbEsaeli,
J, Atlfiud. —
Saleh-Bcy.
P. 3aïiot. ^ \
d u TrflA . J^uanvina. — C, B i u o t . — 3\idre.
m o D t - — J.
H. Tum^ —
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ï u t l i : i u . — B o y . — " 3lo«^ir n
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I t n a a l n . — H-übcrtot. — Kcjuliold. ~ Mftife.— 3 - AiboTt. — A,-L. ô i u n d . —
Cil. X û s e n t l i u l , — ü .
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Ytíuàand. — ITabía. — . r . Leeraiiií. — 3 ,
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H E N R I O T
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— O'Est effriyRiti 08 (iu.'U faut ilomier de grutlfiCûtloDH quand o u ee marie.
~ .TustBiaent, m o n gendre 1 Vora avez i>uMi l o
fliiiEwe I
— Dites-lui n u e j e l o i (loaMrni la, i r o c l w i n e
fois I
, ,
. B
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3*épaiss)t, q u i p r e a n e n t d e l ' e m ' .
b o n p o i m , ' a o û t l e s traits s'emîtâtent, peuvent redevenir svâltes e t
le rester,Milis l a g u é r i s o n del'obés i t é n c p c u t á r e o b t e n u e que, p a r
u n e m é d i c a t i o n sérieuse e t vrai- .
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\EXPRESS WiLSOfI
JALONS,=K»00D-MILNE
F;ECûlQrant t n a ï a u t a n â *
ohevcuïjde i3.tiaff>9, sans Li _
teindre, les cùtiafirve fli^iis
Jjlaneh£r,liqi]ldcoiipoiTiiTi!i,[îe,
....
\M\O 6
P.ii- WTXO
6Tr, ¡tíroíftüM liainolTAVKKTÎIIîR, GhEjnLsie-Piiarmftcitn
ührjnhte-Píiarm
Sy^.Qüai [i>,|c|.i,í,il,Ljciii,
Dôpôt ; F E R E t , Parfumeui*
A R i g , S 7 . r u e d u FauEiQTirg"Fola5onjii.ére. I*ATîïS
C
~ EïplKHiar-tiioi îb„ , q u s n d Kft toman! e s t Wnn
portjnfe, J'ui uno turlBuse eùviis do divorcer n i d i s
flu'eDs oal> Bouttranlo Je m o déieapiro d e pour do l a
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voua i l l o i dans l e ïTuli, c'est nu'ila o n t u n poids
tcllemont conaldêraiiio que In mlotral c e t inoipaiiio
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et le Nom "CHRISTOFLE"
Afin de l'obtenir
E X I G E Z cette Marque
sur chaque pièce.
sagB des plis
prsfonds; je
aie rendis
bientôt
compte que
noiL
Beuieils altéT
weat
rcront ma
pliysionomie
et me firent
paraître
plus âgée;
mais encore
entravèrent
nies olianceiî de réufiKiie. Les siieeès d'iiuel'etnine
jépeildent beaucoup de son aspect et, ridée ou
marquée par les ans, elle a une lulto bien inégale
i soutenir a v e c sa sœur pins jenne et plus jolie.
.l'acJietai alors divers ¿enees de cold-cream et
proiluitd similaires, sautncttant mon visage i un
traitement régulier et. constant, dans l'espoir de
retrouver ma première fraîclieur. Mes rides, non
seulement ne disparurent point, raaís, au conIraliT, s e j n b l è r c T i t s*nccftntuer dravanUige. J'allai
trrtiver ensuite un spécialiste qui m'assura pouvoir m'en débarrasser facilciiicnt. Je s u i v i s son
t r a i t e m e n t oonsciencimaemeat, m'îmag'in.-tnt parfois qu'elles diminuaient, mais après avoir dépensé tout l'argent dont je pouvais disposer, je
oonsiûtai, à mon grand désespoir, que Je les
avais toujours. Complètement décourag^ée, je
conclus alors que je devais ¡es con.'ieíver toute ma
vie.Acetto époque, u n e personne de connaissance,
chimiste distingué, me sugj^éra une idée. Je me
mis iminédiai c m e n c à l'œuvre, compulsant tona
los documents q;iia je pus trouver sur la matière.
Après plusieurs mois d ' e s s a i s e t d'expériences, je
découvris finaJement un procédé par lequel j ' o b t i n s les résultats les plus étonnants e n une s i f u l e
nuit. Ma joie fut sans bornes. .l'essayai mon
Iraiiement ii nouveau et toujours avec le wièmo
succès. Après un troisièine traitement (trois nnits
en tojjt) jo découvris, à ma ¿grande aatist'action,
<|ue mou teint ét.iit¡)Ius brillant que j a u i a i s . J'offris ensuite mon iraltemeüt à plusieurs de mes
aiïiies, [jui l'eniployèront avec le même S D c c è s ,
et je résolus alors do faire bénéficier le public
de ma merveilleuse découverte.
A
N
Q
4-7.
P^UTES^MARQUES
du monde entier
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DJkllCU''^^^^i'1^-^^<'"" Ib»t33.lej S'jlIJIttlUÏ ni4IDElriU
Trajet
C i M O M l L L E
E T DONNEIÎ L A
TEINTE MOIRÉE
Envoi contre T t i a n d a l j Flacon,
1,0 if.; d / S l l o c o i i , 5 f r . Porteii
suai Franoe.O.eO.Etrauseï,O.PO,
PllbUl'ftCI
-loi-Biiiis, pits lirii.llibl,l"'oraii. hutti
UUnRIUCLi<llae<>i>.lltit.tli'Sii.T>itHi:irllidtiiplgi,
ILCOQÚfKHt
l U T C D l
poar
A i r E U ^ t = ' t ' ' > a clluialirloue alpostre.
IH I C K L A I V E n Kur«al:(«»r<ll»lll.lllril<'.ki:.ColF,
RIGHl,PILfiTE,STANSE<ÎH01!N,
BURDEH5T0CK, ËNQELBEIIG,
U C des QUATBt-WMONS.
3i iTia tío IL i [I com pa m IJ Le. 0 anti-e
d.6'J lac& Kuissea-i tallen s. Mtn
Siiai-tcltarJ li Sippka. l E t. daihn^
i^la rlvàsdiLac Liman,
CantiD d'ûKcursIons.
Cli-'dûforJ&montagne.;
Caslnn.Hanaal
LUCERNE
LUGANO
MONTREUÎ
U n U T c m Cll i'Sl.lnilar,]Du,l:sg>.Miglilik
IWUHI aULtlLSliilrdl>iUi[t.c-iltll.FDrIliuplll.
S
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L'A^\eBSSAI>OR''KH:INEST
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L 6 " B E A U T Y " KLEINERT ipni>urí,a,o™díi
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l'AiDncednCli. ileter F4[lériaii,l
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à injecter sous lit peau et rien pour Tabîmcr,'
c'est uae toute nouvelle découverte et si simple
que vous pouvez f employer sans que vos ajuies
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a i n s i q u e l e déclarait naguÊre
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insti-umont
s ' a d a p t e à t o u s l e s p i a n o s ordî>
n a i r e s , d r o i t s o u à q u e u e , et m e t
instantanément à la disposition
d e t o u s ceux: q u i s o n t d o u é s
s e u l e m e n t d e goût m u s i c a l l e
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La Catalogue
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