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www.intramuroshebdo.com INTRAMUROS M E N S U E L EFFETS ET GESTES TOULOUSAINS / N°365 / JANVIER 2012 / GRATUIT www. L VA I T S deto ursd echa nt.c om 28/J an. 11/F év. E N S OUR S T N ALE ISTE ART H LES UR H MIO TETES SANSE S CHL SEC - RAIDESVERINO O LES E LACAIZIA LES ETRANGN - DI AND FRANGLERS FAMONE R ERI E MINVAISES MILIER C PAU LAREIIELLE - BRIGS V PAA RE MARNE - O+ LIONITTE MAT H - TIN - LIVIEREL SUA REZ C RAJ EL HOUF GIL D N T & RTRANO R E A E B S T MI LOU S|35 EMENNE BAL RAT L C TOU SALLE FER RS PHA 14 DIOU - STE K-END A C E VE E X E I WE LLE D BEZA S A EMILRE SOU GON - BUMALA C GLES A R R E E A T I N E LA S AVEU LLA NF’ - LIZZ O C E E DE- BARC ERS CAF’DALELE N I E V LA RPRISCA H D’AN MME P PO JOSEDE LA OLIS P RUE ES MAL ELLA L IN I - + PULC PRESS L O T EX E LO EUBIETT VOIX F G BI E SUH HŒURS C HERV Design graphique Odile Anton toulouse 2012 12 O U T R É D ECHAS D SNT! O FE 1 1 n° 2/EXPRESSION LIBRE Éditorial © D.R. > Prise de dette! € l’heure où l’on nous fait avaler des couleuvres grosses comme des bras… Au moment du prétexté triple A qui aura fait que finalement ce sont les plus pauvres d’entre nous (les triples andouilles) qui vont combler la dette… Après l’épique expédition de militants écolos qui démontrent qu’il est plus facile de pénétrer au sein d’une centrale nucléaire que d’entrer en boîte de nuit un vendredi soir… Quand des extrémistes se piquent de décider ce qui est bon pour l’esprit ou non… À l’instant où l’usager des transports en commun se demande si on ne le prend pas un peu pour un con avec ce “Big bang” pour lequel il n’a pas été concerté alors qu’il est le premier concerné… Alors que le serrage de ceinture devient le sport national toutes disciplines confondues… Quand le secteur culturel sue sang et eau afin de tenir ses calendriers et garnir ses agendas… Sauf à constater que l’on pratique un psittacisme immodéré et néfaste, on peut se demander s’il est opportun d’arriver la bouche en cœur et de vous la souhaiter bonne cette nouvelle année ; car en 2012, ce qui importe avant tout, c’est de savoir à quelle sauce nous serons mangés… et d’espérer ne pas être trop ragoûtants aux appétits de ceux qui prendront la barre du pays dans quelques mois. À > Éric Roméra (rédacteur en chef) Le bel ouvrage > Jif en papier glacé Le travail du photographe toulousain est salué dans un superbe ouvrage à déguster absolument! oulousains que nous sommes, chacun d’entre nous a touché des yeux un bout de l’œuvre du photographe Jif, omniprésent dans le paysage musical local, il en est l’un des photographes les plus courus. Jif, c’est un style, une patte… un univers particulier et original. En effet, un cliché de Jif se reconnaît au premier coup d’œil tant il lui est personnel. Un style bien à lui qui appelle à quelques adjectifs, superlatifs et barbarismes quand il s’agit de parler de son travail : freak, punk, urgent, rock’n’roll, dérangé, sauvage, cruel, débridé, porno-trash, décadent, crazy, envoûtant, barjot, sans-limite, alternatif… Un tout générationnel qui colle finalement bien à notre époque et dans lequel nombre de desperados modernes se retrouvent et, outre les nombreux musiciens présents ici, il en a d’ailleurs immortalisé quelques-uns. En tous les cas, ce très bel ouvrage qui vient de paraître est une belle occasion de pénétrer l’univers fantasmagorique de cet artiste hors norme. Un véritable régal et cadeau idéal! T > É. R. “C’était mieux maintenant” Édition Populaire (180 pages/25 euros) DE BONS SONS/3 Bouchées à Lareine > Éric tous azimuts Il y a plusieurs occasions de déguster Éric Lareine ce mois-ci, l’un des piliers de la scène culturelle toulousaine… qu’on se le dise et répète! anseur, comédien formé au théâtre d'Antonin Artaud, ancien du groupe de rock Récup'Verre, ancien charpentier, auteur/compositeur/interprète, compagnon de route de la Campanie des Musiques à Ouïr, camarade de jeu du pianiste de jazz Denis Badault ou du guitariste Bernardo Sandoval, animateur d'ateliers d'écritures à Music'Halle, metteur en scène… Éric Lareine est tout cela et plus encore : un artiste engagé en perpétuelle recherche d'équilibre, une voix sauvage et révoltée, musicien avide de rencontres, ayant besoin de se mettre en danger et d'aller là où on ne l'attend pas. C’est tout d’abord avec le pianiste Denis Badault que l’on pourra l’entendre. Ensemble, ils ont monté il y a une douzaine d’années le Duo Reflex, une formation atypique dont les trop rares apparitions sur scène sont de vrais moments de haute voltige. Pour ce spectacle, Éric Lareine écrit et chante des textes sur lesquels Denis Badault improvise. Mais l’inverse est aussi possible. Cela dépend de l’humeur du moment, de l’humidité ambiante, de la force du vent. Nous ne sommes plus dans l’univers de la chanson, ni dans celui du jazz mais ailleurs. Et ici ne comptent que la simplicité d’une rencontre, l’osmose de deux musiciens avides de nouveaux territoires et de nouvelles expériences (1). C’est ensuite avec Les Étrangers Familiers, réunion rêvée d’Éric Lareine, de Loic Lantoine, de Denis Charolles et des musiciens de la Compagnie des Musiques à Ouïr autour d’une relecture du répertoire de Georges Brassens, que l’on le retrouvera. Relecture fantasque et réinventée, un peu comme si Joan Baez était chantée par Iggy Pop. Un machin en tous les cas improbable mais qui se révèle au final enthousiasmant. Sans doute parce que ce spectacle fait l’impasse sur la prétendue fidélité qui doit être de mise dès lors que l’on s’attaque aux chansons du fumeur de pipe sétois. Du coup on a l’impression d’entendre ces morceaux pour la première fois alors que l’on les connaît par © D.R. D cœur. Déjà présenté à la dernière “Fête de l’Huma” toulousaine en mai dernier, ce spectacle sera donné cette fois-ci dans le cadre du festival “Détours de chant!” (2). Et c’est enfin avec sa formation, Éric Lareine et Leurs Enfants, qu’il se produira une dernière fois. Un combo à tendance rock, composé de musiciens de jazz. On retrouve en effet à ses côtés Frédéric Cavalin (batterie), Pascal Maupeu (guitare), Loïc Laporte (sax et guitare baryton, banjo et basse), Cédric Piromalli (claviers analogiques). Sauvage, carré, puissant et rentre dedans, ce répertoire est frappé du sceau de l’urgence et reste à dévorer sans modération. Et alors que leur deuxième album vient d’être enregistré pour une sortie prévue à la rentrée prochaine, ce concert sera l’occasion d’en découvrir les nouveaux morceaux (3). > Jean-Philippe Birac (1) Mercredi 11 janvier, 21h30, au Mandala dans le cadre du festival “Impro-Focus” (2) Vendredi 27 et samedi 28 janvier à 21h00 et dimanche 29 janvier à 15h00 à Odyssud (3) Lundi 30 et mardi 31 janvier, 20h30, à la Salle Bleue/Espace Croix-Baragnon dans le cadre du festival “Détours de Chant!” Fado & tango > Cristina Branco © D.R. Peu de chanteuses arrivent à susciter des larmes d’émotion avec autant de naturel et de simplicité. out à la fois effacée et rayonnante, timide et ayant une personnalité affirmée, proche et distante, Cristina Branco chante les yeux fermés et emporte les spectateurs dans des flots d’émotions ; mais dès que le concert est terminé, elle redevient cette jeune femme sage et un peu en retrait. « Le fado, c’est la nostalgie, le vague à l’âme — confiait-elle au “Monde de la Musique” — mais cela peut-être aussi le bonheur de la vie, les choses légères et gaies. Au risque de déplaire, je bouscule un peu certaines règles traditionnelles ». Mais elle les bouscule avec tant de talent que c’est ça qui justement nous plaît. Assister à un concert de Cristina Branco est un moment qui marque le cœur à jamais. Peu de chanteuses arrivent à susciter des larmes d’émotion avec autant de naturel et de simplicité. T • Mardi 17 et mercredi 18 janvier, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61 93 79 40) 4/CINÉMA Monsieur le producteur • RENDEZ-VOUS CIRCASSIEN INCONTOURNABLE. Après seize années d'existence, le festival “Nez Rouges” s’est imposé en région toulousaine comme un rendez-vous incontournable des amateurs de cirque et plus particulièrement encore des amateurs de clown et d’humour visuel. La dix-septième édition, qui aura lieu du 31 janvier au 11 février à Altigone/Saint-Orens, est presque un "best of" : le public avait découvert lors du dernier festival les extraordinaires Ukrainiens de Mimirichi. Altigone n'a pas résisté au plaisir de les faire revenir avec un de leurs anciens spectacles. Mais aussi Le Boustrophédon avec "Courtmiracles", véritable bijou de théâtre-cirque-marionnettes. Et Michel Navarro, "acrostiche" depuis toujours, nous jouera sa "Fugue de Jak". Nous découvrirons Circoncentrique, jeune compagnie venue de Belgique avec son spectacle "Respire", tourbillon acrobatique et poétique. La compagnie Yllana de Madrid, fidèle parmi les fidèles, fera un grand "Splash!" en milieu de festival. D'autres transpyrénéens, mais Catalans ceux-là, Chapertons, feront "Boom!". Et comme toujours, les adolescents et les jeunes adultes du Lido, l'école de cirque de Toulouse, assureront les deux spectacles d'ouverture du festival. En marge des spectacles, les Nez Rouges accueillent chaque année une exposition d'arts plastiques. Cette année, Altigone a demandé à l'artiste Mayanne Mackay, peintre et héritière d'une technique ancestrale, le "fixé sous verre", de travailler sur le thème du cirque. L’exposition a lieu du 24 janvier au 11 février. Programmation détaillée, renseignements et réservations au 05 61 39 17 39 ou www.altigone.fr • LA SAMBA C’EST SYMPA. L’école de samba Meu Brasil dispense des cours (solo, couple, adultes ou enfants) à raison d’1h30 par semaine, l’occasion pour les Toulousains de se défouler tout en gardant une bonne forme. Car plus qu’une danse, la samba est un véritable sport qui aide à développer le sens du rythme mais aussi à modeler sa silhouette. Plus de renseignements au 06 69 01 45 08 ou sur le site www.dansebresilienne.com • BILBAO BBK EXCLUSIVE. La septième édition du festival “Bilbao BBK Live”, qui se déroulera du 12 au 14 juillet, accueillera en exclusivité pour l’Espagne le groupe anglais Radiohead. Un véritable évé- > Marin Karmitz arin Karmitz est l'invité de la Cinémathèque de Toulouse pour une carte blanche d’onze films qu’il a produits. Réalisateur lui-même, il a accompagné ces grands cinéastes que sont Resnais, les frères Taviani, Kieslowski, Kiarostami, Haneke, Chabrol, Gus Van Sant… Il est l'un des artisans du triomphe d'un cinéma d'auteur aujourd'hui couronné de prix. Héritier de la Nouvelle Vague, son système de production de films à budget modeste s'est déployé grâce aux aides mises en place dans les années 80 en France, aux coproductions des chaînes de télévisions et au soutien financier de l'Europe. Né en Roumanie, il a été l’as> Ses dates < sistant de Godard, 1938 Naissance à Bucarest d’Agnès Varda et de 1947 Arrivée en France Jacques Rozier, avant 1967 Création de MK2 de créer la société de Production production MK2 à la 1972 Réalise "Coup pour veille des événements coup" 1974 Ouverture du premier de Mai 68. Parmi les trois longs-métrages cinéma à Paris 1985 Première collaboration qu'il a réalisés, "Coup pour coup" exhibe une avec Chabrol usine de textile en grève dont le casting est constitué d'ouvrières. Faute de distributeurs pour ses films, Marin Karmitz fonde sa propre société de distribution et ouvre ses salles de cinéma dans la foulée. « Je revendique plus que jamais Mai 68, et j'ai d'ailleurs construit mon entreprise comme un militant », confiait-il au quotidien Le Monde (1). MK2 est depuis devenu l'un des quatre principaux groupes cinématographiques français, doté d'un circuit de dix complexes à Paris. Elle a produit une centaine de longs-métrages, en a distribué 300, gère les droits de plus de 400 films — ceux de Chaplin, Truffaut, Chabrol, etc. — et possède une filiale vidéo. « Je ne suis pas un producteur de cinéma, mais un éditeur et un marchand de films », affirme Marin Karmitz. Il se passionne par ailleurs pour l'art contemporain dont il est un grand collectionneur. M > Jérôme Gac • Du 17 janvier au 2 février, à la Cinémathèque de Toulouse (69, rue du Taur, 05 62 30 30 10, www.lacinemathequedetoulouse.com). Rencontre avec Marin Karmitz le mercredi 18 janvier à 19h30 (entrée libre). (1) édition du 23/01/2009 © Benoît Linero > ACTU La Cinémathèque de Toulouse confie une carte blanche au fondateur de MK2. > « FIN DU MONDE ? » Selon le calendrier des Mayas qui indique un changement radical et global à l’échelle mondiale, la fin du monde serait prévue pour le 21 décembre 2012. L’Apocalypse inspire tant les réalisateurs que le cinéma regorge de films catastrophe. Nombreuses sont les prédictions mises en avant : attaques de zombies, astéroïde, virus, présence extra-terrestre, etc. À vérifier à la Cinémathèque de Toulouse. • Jusqu'au 15 janvier, à la Cinémathèque de Toulouse Jazz poem > “Films (noirs)” Thom York/Radiohead © D.R. nement pour lequel il est prudent de réserver à l’avance, d’autant plus qu’une offre spéciale est proposé aux futurs festivaliers : les abonnements 3 jours au tarif promotionnel de 85 € + frais de distribution (avec accès gratuit au camping) seront mis en vente jusqu'au 24 janvier! Plus de plus : www.bilbaobbklive.com • RENDEZ-VOUS JAZZ HEBDOMADAIRE. Le tromboniste Rodolphe Tissinier et le pianiste Jérôme Vaccari nous donnent rendez-vous chaque jeudi soir, jusqu’au 29 mars, dans les murs du restaurant “La Cendrée” (11, rue des Tourneurs, métro Esquirol, 05 61 25 76 97) pour un concert jazz’n’classique. Plus de plus au 06 20 98 76 44. • RADIO HORS PISTE. Selon “Télé Obs”, les audiences du Mouv', la radio jeune du groupe Radio France qui a vu le jour à Toulouse en 1998 avant d’être rapatriée à Paris en 2010, sont en berne. À la rentrée dernière, la plupart des audiences des chaines de Radio France étaient en hausse sauf celle du Mouv’ qui gigotait difficilement à 0,4 % d’audience. « Jean-Luc Hees, le patron de Radio France, a fait de cette antenne, destinée aux jeunes adultes, son chantier personnel. Il l’a placée sous la direction de Patrice Blanc-Francard et a accru ses moyens de 30 %. “Personne n’a réussi avec le Mouv’”, clame-t-il. Faux : Frédéric Schlesinger l’avait amené, en 2004, entre 1,2 % et 1,4 % d’audience et cette radio n’avait, à l’époque, que dix-sept fréquences contre trente aujourd’hui. » Le jazz… le cinéma. Voilà deux activités artistiques nées quasiment en même temps, et qui auront rythmé le XXè siècle chacune de son côté, sans trop se soucier l’une de l’autre. e sont généralement le hasard et la nécessité qui seront à l’origine de leurs plus belles rencontres. Les plus connues : Miles Davis improvisant en 1957 devant les images d’“Ascenseur pour l’échafaud” de Louis Malle, Mingus travaillant pour le “Shadows” de Cassavetes, Art Blakey et les Jazz Messengers élaborant en 1959 à la demande d’Edouard Molinaro la bande musicale de “Des femmes disparaissent” ou encore Martial Solal composant en 1960 la musique d’“À bout de souffle” de Godard. C’est cette relation compliquée et atypique qui est la base de la nouvelle création de la Grande Ritournelle, collectif inventif animé par le saxophoniste Jean-Marc Padovani et le romancier, essayiste et auteur de théâtre Enzo Cormann. Collectif déjà responsable, entre autres, de “Mingus, Cuernavaca” en 1992 ou du “Tribute to Kerouac” en 2007. C Avec “Films (noirs)”, il est question d’ambiances nocturnes, de femmes invariablement fatales, de poursuites effrénées, de braquages et de pognon, de chapeaux mous et de milieux interlopes. Sur fond d’images vidéos, soit tournées pour l’occasion dans un superbe noir et blanc par les vidéastes Pablo Padovani et Alberto Gemmi, soit extraites de classiques du film dit « noir », un quartette de jazz très bop sert d’écrin à des textes dits par Enzo Cormann. Écriture dense et foisonnante, lecture haletante, musique sophistiquée, mi-écrite, mi-improvisée composée par Jean-Marc Padovani et Philippe Léogé, le pianiste de cette formation complétée par le contrebassiste Maxime Delporte et le batteur Pierre Pollet. Et tandis que sur l’écran s’agitent Serge Reggiani, Rita Hayworth ou Richard Widmark, qu’une voiture s’arrête pour faire de l’essence ou que la caméra s’attarde sur un visage de femme, Enzo Cormann balance ses mots et « phrase » ses poèmes sur des polyrythmies diaboliques élaborées par un quartette étincelant. Jazz, écriture et images se répondent alors, entrelacent leurs formes et se chahutent mutuellement. Le jazz fabrique des images, les images jouent du jazz, les mots se gorgent de swing dans un entrelacs étourdissant et charnel. Conseillé! > Jean-Philippe Birac • Du mercredi 11 au samedi 14 janvier, 20h30, à la MJC Roguet (9, rue de Gascogne, métro SaintCyprien/République ou Patte d’Oie, 05 61 77 26 00) Enzo Cormann © D.R. Jean-Marc Padovani © D.R. DANSE & CIRQUE/5 Pomme stories > “New York Dances” Un programme chorégraphique à la Halle aux Grains, par le Ballet du Capitole. rogramme dédié au répertoire américain, “New York Dances” est un clin d'œil du Capitole à George Balanchine, à ses disciples et à Twyla Tharp — qui fut la chorégraphe de la comédie musicale "Hair". Directrice de la danse au Ballet du Capitole depuis 1994, Nanette Glushak remonte chaque saison pour la compagnie toulousaine les œuvres de Balanchine. Née à New York, elle s'est formée à la School of American Ballet fondée par le chorégraphe d'origine russe. Sur l'invitation de ce dernier, elle a rejoint sa troupe du New York City Ballet à l’âge de 16 ans, avant de danser à l’American Ballet Theatre en tant que première soliste. Elle y danse les rôles principaux dans la plupart des ballets du répertoire, ainsi que dans les chorégraphies de George Balanchine, Jerome Robbins, Alvin Ailey… Alors que Nanette Glushak quittera ses fonctions de directrice de la danse à la fin de la saison, ce programme de “New York Dances”, qualifié par ses soins de « grand divertissement chorégraphique », s'annonce donc comme un hommage à ses maîtres. Elle explique : « George Balanchine, qui ne représente pas le style américain mais un style américain parmi d’autres, très inspiré par l’"American way of living", a introduit dans son esthétique chorégraphique l’extrême vitesse de bas de jambe, le dynamisme, l’énergie, l’asymétrie, le déséquilibre, l’allongement des lignes, la liberté de mouvements qui n’existait pas alors dans la danse européenne… et surtout une très grande musicalité qui, par exemple, exige l’utilisation des contretemps dans la musique ». Ce faisant, Balanchine a construit un nouveau répertoire en adéquation parfaite avec les qualités physiques des danseurs d’outre-Atlantique. Le pas de deux de "Stars and stripes", créé en 1958 sur une musique de John Philip Sousa, sera l'une des pièces dansées par le Ballet du Capitole. P Du maître ont éclos des disciples, dont Jerome Robbins, son collaborateur et successeur direct. Il en radicalise les conceptions en proposant un ballet sans musique, sans décors et sans costumes : "Moves", créé en 1959, fera son entrée au répertoire de la compagnie toulousaine. Lui-même émule de Robbins et étoile du New York City Ballet, Benjamin Millepied est présent dans ce programme avec la pièce créée en 2006 : "Paganini!". La soirée s'achèvera sur les "Nine Sinatra songs" de Twyla Tharp. Une chorégraphie inscrite dans la continuité de son travail réalisé dans "Once more Frank ?" inspiré par Frank Sinatra, et de ses recherches sur la danse de salon pour le film "Ragtime". Les smokings et robes de soirées portés par chaque couple ont été créés par le couturier américain Oscar de la Renta pour les besoins de cette série de duos de danse de salon. D'une élégance folle et d'une réjouissante légèreté, ce spectacle créé en 1982 pour Mikhaïl Baryshnikov et Elaine Kudo, porte la marque terriblement frivole du début des années 80. À la fois vif et nostalgique, le regard de Twyla Tharp sur les années 50 redonne à chacune des chansons du crooner sa théâtralité naturelle. > Jérôme Gac • Du 26 au 29 janvier (du jeudi au samedi à 20h00, samedi et dimanche à 15h00), à la Halle aux Grains (place Dupuy, 05 61 63 13 13, www.theatre-du-capitole.fr). Conférence “Balanchine et ses émules américains” le lundi 23 janvier, 18h00, au Théâtre du Capitole (place du Capitole) Circassiens > Voyages intérieurs Les 7 Doigts de la Main et Mathurin Bolze montrent leurs créations respectives à Odyssud. près "Traces", Les 7 Doigts de la Main est de retour avec "Psy". La compagnie québécoise plonge dans les profondeurs denses et surréalistes de la psyché humaine pour un voyage kaléidoscopique où la perception est déformée. On y croise un patient atteint de troubles obsessionnels compulsifs tentant d'échapper à la marée humaine, ou un homme perdu dans une foule de visages. Jonglerie, mâts chinois, roue allemande, planche sautoir : les techniques des arts du cirque sont ici déployées avec grâce. Dans "Du goudron et des plumes", Mathurin A Bolze embarque cinq personnages sur un équipage de fortune pour un périple où les territoires traversés constituent une collection de sensations, de paysages intérieurs parfois chaotiques. Les acrobaties se mêlent à la danse dans ce spectacle qui donne autant à penser qu’à ressentir. • "Psy", du 4 au 8 janvier, "Du goudron et des plumes", du 24 au 26 janvier (du mardi au samedi à 21h00, dimanche à 15h00), à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 10, www.odyssud.com) Emma Morin docuf(r)ictions 18 jan 4 fév #2 Gilles Pastor 05 62 48 54 77 1 place offerte pour 1 place achetée jusqu’au 10 janvier 1 ave du Château d’Eau / M° St-Cyprien République / www.theatregaronne.com licence n°1050565-566-567 / graphisme : t2bis.eu / photographie : Isabelle Arthuis 6/THÉÂTRE > ACTU Fragilité > “Violet” • FORM’ACTION. L’Usine, lieu conventionné dédié aux arts de la rue sis à Tournefeuille, propose une formation de création de costumes sur mesure, du 23 janvier au 3 février, dont l’objectif est technique mais simple : savoir réaliser le patron d’un costume à partir des mensurations d’une personne. Ces deux semaines de formation permettront la réalisation du patron (à partir du corsage-type féminin), le traçage, la coupe, le montage, pour aboutir à la réalisation d’un vêtement aux mesures du stagiaire. Le public visé est professionnel (adultes débutants et novices acceptés), la formation sera dispensée par Sylvie Héguiaphal. Des aides au financement sont possibles, renseignements et inscriptions auprès de Céline Blanché au 05 61 07 45 18. • FESTIVAL MUY CALIENTE. La quinzième édition du festival “Cuba hoy!… Terres de rencontres” aura lieu du 3 au 5 février à Tournefeuille. Une édition 2012 qui s’envolera dans le monde des esprits, plongera dans les origines, les mythes fondateurs des civilisations africaines et latino-américaines : « Odeur de colonialisme, de sacré, de sacrifice… Traces d'hommes et d'animaux totems… Symboles qui reflètent la force des traditions enracinées et résolument vivantes. Tel est le point de départ de cette programmation pour pénétrer dans l'univers de ces cultures métissées avec l'envie d'approcher leur part de mystère, de se laisser basculer entre le réel et l'irréel! Il sera question de civilisations disparues, de croyances ancestrales, de frontière entre le visible et l'invisible, de rites de passage… Autant d'énigmes que de réponses possibles sur le sens de l'existence. Laissons la magie agir… » Outre les neufs concerts latinos qu’il proposera dont ceux de Sambafunk Factory (batucada rock), Trafiko (rumba, rock espagnol, ragga) et celui de la tête d’affiche Timba en Talla (timba, salsa et reggaeton), “Cuba Hoy!” programmera des spectacles jeune public à voir en famille, de la danse, des films et ciné-concert, mais également six expositions et rencontres avec des artistes, des tables rondes et stages de danse. Programmation détaillée et renseignements au 05 61 11 28 29 ou www.yemaya.asso.fr • APPEL À AUTEURS. C’est dans le cadre de la douzième édition du festival “Ravensare”, qui aura lieu du 3 au 7 juillet prochain, qu’est lancé cet appel à auteurs toutes disciplines confondues. Pour participer, rien de plus simple : chorégraphes, compagnies de danse, groupes de musique, photographes, plasticiens, sont conviés à partager et à confronter leur création dans cet événement qui s’est imposé à Toulouse comme le panorama de la scène émergente. Ils leur suffit de contacter Le Trait Bleu à l’adresse suivante [email protected] afin de retirer un formulaire d’inscription qui devra être retourné avant le 31 janvier 2012, date de clôture de la présélection. *(frais d’inscription 15 euros pour les artistes sélectionnés). Artiste invité du TNT, Bérangère Vantusso s'approprie la pièce de Jon Fosse avec des marionnettes. u service des écritures contemporaines, Bérangère Vantusso développe un langage singulier avec des créations pour acteurs et marionnettes. Après "Kant" de Jon Fosse et "Les Aveugles" de Maeterlinck, elle revient au TNT avec une nouvelle mise en scène d'un texte de Jon Fosse : « Le choix de "Violet" a été guidé par le désir de poursuivre un champ d’investigation qui a pour particularité de mettre sur scène des marionnettes hyperréalistes. Leur présence sur scène est très troublante et ouvre un espace de jeu étonnant qui se situe au croisement de trois présences, celle de l’acteur, de la figure hyperréaliste et du poème du texte. La pièce de Jon Fosse parle de la fragilité, la violence, la complexité de l’adolescence. Elle met en scène des adolescents de 15 ou 16 ans qui ont créé un groupe de musique, ils ne savent pas encore vraiment jouer. Ils répètent dans les soussols de l’usine abandonnée qui leur sert d’horizon au quotidien. Les tensions et les non-dits qui parcourent leurs relations font vibrer tous les bouleversements de la créativité, du mal être, de la sexualité, de la rivalité, du sentiment amoureux. Pour jouer ces adolescents, cinq marionnettes hyperréalistes seront un peu plus grandes que la taille humaine. Ce sont les corps maladroits des jeunes gens qui nous inspireront ces nouvelles sculptures. Le bassiste Arnaud Paquotte réalise depuis dix ans toutes les musiques, en live ou enregistrées, de la compagnie Trois-six-trente. Ce qui l’intéresse à chaque fois c’est de sonder la pulsation de la pièce plus que son atmosphère, son contexte ou sa narration. Il a créé le groupe Cheresse avec deux autres musiciens bruxellois. Leur musique est puissante, tendue et poétique, elle me fait penser à un volcan. C’est Cheresse qui créera la musique de "Violet". En lisant "Violet", je sens que quelque chose est sur le point d’exploser, quelque chose d’extrêmement fragile. Je voudrais rendre compte de cette fragilité d’être, de l’immense besoin d’amour et de reconnaissance qui précède l’explosion. » A • Du 10 au 21 janvier, du mardi au samedi, 20h00, au TNT (1, rue Pierre-Baudis, 05 34 45 05 05, www.tntcite.com) > “PAROLES GELÉES” Après "Tempête sous un crâne", d'après "Les Misérables", Jean Bellorini revient au TNT avec un spectacle en chansons créé à partir de l’oeuvre de François Rabelais, principalement "Le Quart Livre". Cette adaptation retrace la navigation aventureuse de Pantagruel, en une épopée dans des îles imaginaires et terrifiantes qui décrit avec ironie et pantagruélisme les travers sociaux et les préjugés de notre temps. C'est un hymne à la fraternité et à la connaissance mêlant la version originale et la traduction moderne, pour une invitation à (re)découvrir un Rabelais polyphonique et insolent. • Du 11 au 21 janvier (mardi, vendredi et samedi à 20h30, mercredi et jeudi à 19h30) Plaidoyer > “Le Public” La pièce de Lorca mise en scène par Éric Sanjou au Ring. ièce en cinq temps et un interlude de Federico Garcia Lorca, drame de la création, révolutionnaire et libertaire, "Le Public" fut écrite pour « faire bouger le monde ». En avance sur son époque, elle est aujourd'hui encore un vigoureux plaidoyer pour un théâtre et une vie libérés des entraves d'une morale castratrice. L'enjeu de la pièce est le conflit entre un théâtre de la convention et de l'illusion et un théâtre de « la vérité ». Trois amis font irruption dans le bureau d'un directeurmetteur en scène de théâtre pour le contraindre à choisir entre ces deux formes de représentations qui sont aussi deux manières d'exister, artistiquement, socialement et sexuellement. Le directeur résiste en s'abritant derrière la morale et la censure du public… C’est tout le théâtre qui sera convoqué par le metteur en scène, Éric Sanjou, dans l’espace réinventé du Ring, avec une multitude de personnages, des décors mouvants, des costumes comme s’il en pleuvait, de l’illusion et des images surréalistes… Une grande folie pour ouvrir le double, voire le triple fond d’une pièce miroir, traduite et adaptée par le metteur en scène. Où l'on retrouvera notamment les acteurs Thierry de Chaunac, Georges Gaillard et Reynald Rivart… P • Du 25 janvier au 2 février, du lundi au samedi, 20h30, au Ring (151, route de Blagnac, 05 34 51 34 66, www.theatre2lacte.com) © D.R. • CONCERTS À VENIR. Le chanteur à succès Charlie Winston — auteur et interprète du tube mondial “Like a hobo” en 2009 — sera sur la scène du Bikini le lundi 12 mars à 20h30. Il y présentera “Running still” sorti le 21 novembre dernier chez Realworld/Atmosphériques. Renseignements et réservations (vivement conseillées!) au 05 62 73 44 77. Survivant des années variétés 70’s, Gérard Lenorman n’en continue pas moins d’arpenter l’Hexagone et de se produire sur scène sans cesse et avec grand succès. La preuve : quarante ans après ses débuts, il emporte l’engouement du public avec un nouvel album de duos vendu à plus de 150 000 exemplaires. Le chanteur se produira sur la scène du Casino Théâtre Barrière le jeudi 2 avril à 20h00… il est prudent de réserver au 05 634 31 10 00. Pilier des formations hard-rock les plus respectées à travers la planète, le groupe Thin Lizzy se produira dans les murs du Bikini le mardi 14 février, sans son leader charismatique Phil Lynott décédé en 1986. Infos et réservations : 05 62 73 44 77. Artiste mondialement connu, d’abord pour sa participation au sein du trio Police puis à travers une longue carrière solo ponctuée de succès, Sting est actuellement sur les routes pour une tournée mondiale, il sera d’ailleurs sur la scène du Zénith de Toulouse le mercredi 22 février prochain pour un retour aux sources puisqu’il retrouve son instrument de prédilection, à savoir la basse, dans un “Back to bass tour” où il donne sa vision rock de ses plus grands classiques (réservations au 05 34 31 10 00). Le légendaire groupe punko-gothique anglais Killing Joke poussera ses incantations sur la scène du Bikini le lundi 16 avril prochain à 20h30 (renseignements et réservations au 05 62 73 44 77). Autres vieux de la vieille, les hardos de Deep Purple reviendront se produire sur la scène du Zénith toulousain le jeudi 6 décembre 2012 à 20h00… tan, tan, tan… tantan tantan… dépêchez-vous de réserver vos places au 05 34 31 10 00. © Pierre Hybre • SPACE DRUM ACTIVITY. Un atelier “space drum”, animé par Thierry “Zarca” Di Filippo, est dispensé dans les murs du Centre Culturel des Minimes (6, rue du Cailloux Gris, 05 61 22 51 77) les mercredis tous les quinze jours. Le “space drum”, nouvelle percussion mélodique et harmonique en plein essor, est un instrument plein d’avenir. Renseignements et inscriptions au 06 12 55 72 98. BRITISH PLAY/7 Le dessous des planches > ACTU > Domicile conjugal enis Rey et Sylvie Maury forment dans "L’Amant" un couple adultérin qui fait de sa vie un spectacle et qui, dans un télescopage avec la réalité, montre les failles de personnages pris au piège de leurs propres fantasmes. Rencontre avec le comédien qui présente ici sa seconde mise en scène à la Cave Poésie. Une question de désir… > Denis Rey : « J’avais très envie de me plonger dans l’écriture de Harold Pinter, avec ses dialogues à contre temps, ses contre logiques, et de retrouver Sylvie Maury avec qui j’ai souvent joué et qui aime aussi les écritures contemporaines, comme celles de Jon Fosse, de Jean-Luc Lagarce… Nous aimons ces endroits où le sous-texte est important. » © D.R. D • MARATHON 2012. Le sixième “Marathon du Grand-Toulouse” aura lieu le dimanche 28 octobre 2012. L’ouverture des inscriptions se fera ce dimanche 15 janvier. En 2011, ce grand événement sportif avait confirmé sa place parmi les meilleurs marathons de France avec 5 000 participants et des chronos record. Depuis deux ans, il compte parmi les cinq marathons français qui ont obtenu le label international décerné par la Fédération française d'athlétisme. Plus de 5 200 participants sont attendus. L'ouverture des inscriptions sera ouverte sur le site du marathon : www.lemarathondugrandtoulouse.fr ou 05 81 91 72 72. • ANNULATION. Le concert que devait donner le groupe Happy Mondays le mercredi 18 janvier au Bikini est annulé ; les places sont remboursables auprès du point de vente dans lequel elles ont été achetées. À la Cave Poésie, Denis Rey se met en scène avec Sylvie Maury dans "L’Amant" de Harold Pinter. Un vaudeville cérébral ? « On peut dire, en effet, que Pinter transgresse le vaudeville avec "L’Amant". On y trouve le triangle classique de la femme, du mari et de l’amant avec son lot de soupçon, de mensonge et d’aveu. Cependant, c'est une pièce très ouverte. Elle raconte comment un couple marié depuis plus de dix ans met en place un jeu érotique pour galvaniser et magnifier son désir, dans une tentative de résistance au réel à la fois tragique et magnifique. Dans ce jeu de l’amour et cet amour du jeu, comme dans "Trahisons", les deux personnages y sont à la fois complices et adversaires. » Dualité : vérité/jeu « Ce qui nous intéresse à Sylvie et à moi, ce sont ces personnages qui jouent à en être d’autres. Les différents niveaux de jeu à l’intérieur de la pièce sont un régal pour les comédiens. La pièce implique un jeu désincarné pour faire entendre les non-dits tout en inventant une théâtralité dans un réalisme du quotidien. C’est un gros travail d’acteur extrêmement passionnant. » Dualité comédien/metteur en scène « En tant que metteur en scène, la difficulté majeure est de s’extraire du plateau, surtout dans ce cas où l’interprétation est toute en subtilité. J’ai du mal à me déclarer metteur en scène, même si c’est un terme que je respecte : je préfère me qualifier plutôt de régisseur, comme l’employait Jean Vilar pour lui-même. C’est l'envie de jouer Pinter qui m’a poussé dans cette aventure, mais je suis comédien avant tout et c’est ce que je préfère. Il se trouve qu’à un moment de son parcours, on a besoin d’enfanter quelque chose de personnel et d’avoir les mains libres. Si je choisis de faire la mise en scène c’est parce que j’ai envie de voir le spectacle comme je l’ai rêvé. La scénographie sera simple : "L’Amant" ressemblera à une petite sonate car je ne suis pas porteur d’un projet scénographique défini. Ici, avec Sylvie, on est deux à se regarder mais si, à l’avenir, je devais m'intéresser à une pièce à plusieurs personnages, je ne jouerais pas moimême. Je me suis mis en scène tout seul, il y a quatre ans, dans "Et puis quand le jour s’est levé, je me suis endormie" car j’avais très envie de défendre ce texte. » (Lire encadré) D’un auteur l’autre « Dans ma carrière de comédien, cela m’intéresse de changer de > “ET PUIS QUAND LE JOUR S’EST LEVÉ…” Pour cette première création dont il est aussi l'unique interprète, Denis Rey a adapté un roman du dramaturge Serge Valletti. Où une narratrice, comédienne, évolue dans le monde du théâtre. Dans sa manière de passer allègrement d'un personnage à un autre, de revisiter le passé, et de convoquer la passion du théâtre avec si peu d'artifices, Denis Rey regarde évidemment du côté de Philippe Caubère. Il y a moins d'outrance dans son jeu mais il y a la même générosité. Son regard porté sur la France des années 70 est saturé de tendresse. Il a l'art de restituer les pires galères d'une vie d'artiste avec une infime délicatesse. Par exemple, sa peinture des nuits homosexuelles les plus glauques de la capitale sont d'un incroyable raffinement. Et puis, il est si rare de jouer les travestis perdus avec autant de retenue… Voilà une ode au théâtre pleine de charme, qui réjouit et émerveille. > J. G. • CONCOURS DE COURTS. Dans le cadre du neuvième concours international de courts-métrages “Concours de courts”, organisé par le Master Administration et Gestion de la Communication de l'Université de Toulouse Capitole et qui aura lieu cette année à Toulouse, un appel à candidature est lancé. Ce concours a pour vocation de promouvoir la diversité culturelle et s'adresse aux réalisateurs du monde entier souhaitant faire connaitre leur travail. L’ambition de ses initiateurs est de créer un événement populaire où la découverte et l'échange sont les maîtres mots. Connaissant un succès grandissant, “Concours de courts” attire de plus en plus de candidats : près de 400 films lui sont envoyés chaque année. Le concours est soumis aux conditions suivantes : le thème et le genre du court-métrage sont libres, la durée maximale du film est de quinze minutes (générique compris), le court-métrage doit être envoyé sur un support numérique (DVD +R, DVD-R, MiniDV). Les courts-métrages en langue étrangère devront obligatoirement être sous-titrés en français. Les dossiers d'inscription sont à renvoyer avant le 15 février à l'adresse suivante : Master AGCOMConcours de courts Université Toulouse 1 Capitole 2, rue du Doyen Gabriel Marty 31042 Toulouse Cedex 9. Plus d’infos : [email protected] • TOLOSA EN BÉDÉ. Avec l’ouvrage “Histoire(s) de Toulouse”, les Éditions Grand Sud (editionsgrandsudlivres.over-blog.com) on fait réaliser par des étudiants en histoire de la Ville rose et des dessinateurs originaires du Sud-Ouest, une bande dessinée • Jeudi 12 et vendredi 13 janvier, 20h00, au Théâtre Sorano (35, allées JulesGuesde, 05 81 91 79 19, www.sorano-julesjulien.toulouse.fr) forme d’écriture. J’aime naviguer dans des univers différents. Serge Valletti est un gourmand des mots, son écriture est latine, charnelle. Chez l'Anglais Pinter tout est sibyllin, plus silencieux, suggéré. Mais la passerelle, c’est qu’ils offrent tous les deux des occasions magnifiques de faire l’acteur, avec chez Valletti une foultitude de personnages à convoquer, et chez Pinter des personnages à plusieurs facettes. Ce que j’aime avant tout dans "l’Amant", c’est cette impression de départ où la situation semble claire, limpide, mais d’où émerge, sous cette clarté apparente, une obscurité très ambiguë. » > Propos recueillis par Sarah Authesserre • "L’Amant", du 17 au 28 janvier (mardi à 21h00, du mercredi au samedi à 19h30), à la Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00, www.cave-poesie.com) Tabou > “Blackbird” Au Théâtre Sorano, Alain Daffos met en scène une pièce au sujet sensible de David Harrower. lain Daffos évoque sa vision de la pièce de l'Écossais David Harrower dont il signe une mise en scène au Théâtre Sorano : « "Blackbird" raconte les retrouvailles de deux êtres liés par une relation trouble et complexe qui va au delà du simple fait-divers ou de toute morale. Hors de tout manichéisme, l’auteur n’apporte aucune réponse à la question : Une relation charnelle entre un homme de 40 ans et une enfant de 12 ans peut-elle s’expliquer, voire se justifier ? Ce qui l'intéresse n’est pas de légitimer ou de condamner un tel acte, mais plutôt de révéler la façon dont nous étayons ou nous expliquons, face à l’autre ou à nous-mêmes, les actes que nous avons posés. Ici les deux protagonistes courent le risque du dialogue, de l’explication pour mieux justifier leurs actes ou les dénoncer. Ici l’écriture brute, brève, minimaliste… met en lumière failles et contradictions, comme si ces deux figures hésitaient à se retrouver pour dire leurs vérités. En s’attaquant à un sujet de société que tout un chacun est prêt à refuser ou condamner, Harrower pose un acte courageux au cœur de l’accomplissement de la parole théâtrale. Au-delà du tabou, il place la force de l’amour comme force irrationnelle. Une force au-dessus des lois et des préjugés qui permet de tout comprendre, voire de tout pardonner au risque de troubler la conscience de tout spectateur ». A • Du 18 au 20 janvier, 20h00, au Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde, 05 81 91 79 19, www.sorano-julesjulien.toulouse.fr) inspirée de faits réels qui nous offre l’occasion de découvrir sous un angle inédit la capitale de MidiPyrénées. Un premier tome captivant qui retrace quelques pages de l'histoire de la ville du Xè au XVIIIè siècle. Les réalisations grandioses telles que la basilique Saint-Sernin ou le Canal du Midi sont ici racontées ainsi que les moments tragiques de l'épisode cathare au XIIIè siècle et des guerres de religions au XVIè siècle. L'ouvrage revient également sur des événements qui ont marqué durablement la ville : le grand incendie de 1463, l'épidémie de peste au XVIIè siècle et la célèbre affaire Calas. L’album est en vente dans les librairies toulousaines et alentours, ainsi qu’à la Fnac, Virgin et Cultura (40 pages, 14 euros). • AH… MUSETTE. À l'occasion des “Journées de la Musette”, organisées par l’Université Toulouse II-Le Mirail et le Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse et qui se tiendront les 13, 14 et 15 janvier, le COMDT (Centre Occitan des Musiques et Danses Traditionnelles Toulouse Midi-Pyrénées) accueillera, le vendredi 13 à partir de 14h00, le facteur de musettes Remy Dubois pour une rencontre ayant pour objet une étude sur des modèles mesurés et copiés dans divers musées et collections, une intervention de Nicolas Rouzier, facteur de soufflets, et une démonstration sur les instruments et une audition par Jean-Pierre Van Hees. Le programme de ces journées est disponible sur : http://conservatoire-occitan.org/PDF/musette.pdf 8/OVNI • LOTO THÉÂTRE. L’association Festival International de Théâtre d’Enfants organise son traditionnel loto théâtral le dimanche 8 janvier, à partir de 15h00, à la salle des fêtes de Limayrac (22, rue Darasse à Toulouse). Il s’agit en fait d’une formule unique et originale alliant loto et spectacle, pour tous les âges, une après-midi à vivre en famille ou entre amis. On s'installe devant des cartons de jeu en dégustant par exemple une délicieuse part de gâteau. Les plus petits révisent incognito les chiffres. Les autres se laissent vite saisir par le plaisir du jeu, l'envie de gagner… et les lots sont nombreux. Mais attention, ici, on parle aussi théâtre ou plutôt le théâtre nous parle puisqu’entre les différentes parties, les élèves de l'École de Théâtre proposent des extraits de pièces, des textes ironiques, tendres, surprenants. Et comme le virus est contagieux, on peut même gagner des places pour des spectacles dans les théâtres de Toulouse ou une année entière de cours de théâtre. Plus de renseignements au 05 62 16 00 78. Post-exotisme > “Sans nom(s)” © D.R. > ACTU Reprise du dernier volet d'une trilogie de Christophe Bergon autour de l'œuvre d'Antoine Volodine. • TREMPLIN MUSICAL ÉCLECTIQUE. Sozinho Prod et le Studio Rimshot, les organisateurs du tremplin musical tous styles de la région MidiPyrénées “Les Feux de la Rampe”, lancent un appel à candidature pour la deuxième édition qui aura lieu de mars à juin à l’Aéro (170, avenue de Lespinet à Toulouse). “Les Feux de la Rampe” est destiné aux artistes de tous styles qui souhaitent vivre de leur passion. Ce tremplin est un moyen pour ces artistes indépendants d’avoir l’occasion de se produire dans de bonnes conditions, de se confronter à un vrai public et d’avoir un retour sur leur prestation. Dépôt des candidatures avant le 6 février, formulaire d’inscription disponible c/o www.sozinhoprod.com, plus de renseignements au 05 61 13 86 21. • EST-CE QUE LE SON EST BON ? Agi-Son, l’association interprofessionnelle sur les questions de gestion sonore du spectacle vivant, lance un appel aux collectivités et aux régies de transports pour qu’elles s’associent à une nouvelle campagne : janvier deviendrait le rendez-vous annuel de la sensibilisation des risques auditifs liés à l’écoute du MP3 à forts volumes sonores. Les premières régions pilotes sont la Lorraine, MidiPyrénées et le Limousin. Le message est le suivant : “Moins fort, moins souvent mais pour longtemps!”. Pour cette première édition de sa campagne de sensibilisation à l’écoute du MP3, Agi-Son centre son visuel sur une personne âgée qui prend du plaisir à écouter son baladeur ; le message signale qu’Adèle aussi a des troubles auditifs mais… elle a 86 ans! Le vieillissement de l’oreille est naturel et il est assez logique de moins bien entendre à 86 ans, mais si la personne qui n’a pas 86 ans se rend compte avoir déjà des troubles auditifs, elle doit prendre conscience que ce n’est pas naturel et qu’elle peut préserver son audition avec des gestes simples! Depuis 2000, Agi-Son mobilise les professionnels des musiques actuelles et amplifiées et, plus largement le secteur du spectacle vivant, dans le cadre de la réflexion et de la mise en œuvre de moyens de prévention, de formation et d’éducation en matière de gestion sonore, tant au niveau national que local. L’objectif est alors de parvenir à une responsabilisation et une gestion sonore maîtrisée, conciliant préservation de la santé publique, respect de l’environnement et maintien des conditions d’exercice artistiques, culturelles et techniques de la pratique musicale. Plus de plus : www.agi-son.org • CRÉATION DU CRU. Les fédérations culturelles Pyramid et Mixage présentent “Région(s) en Scène” les mardi 10 et mercredi 11 janvier à Toulouse, Ramonville, Castanet-Tolosan et Balma. Cette opération se veut vitrine de la création interrégionale du spectacle vivant, à cet effet, elle propose une programmation pluridisciplinaire destinée aux professionnels mais ouverte gratuitement au public. Au programme, six compagnies originaires de Midi-Pyrénées : Hervé Suhubiette & Pulcinella (jazz/chanson), Compagnie Divergences (danse contemporaine), Compagnie 220 Vols (cirque), Compagnie Les Vagabonds (théâtre), La Face Cachée des Sous Bois (afro-jazz-funk), Arène Théâtre (théâtre) ; et cinq compagnies en provenance d’Aquitaine : Écrire un Mouvement (théâtre), Les Wackids (rock’n’roll jeune public), Collectif Yes Igor (inclassable), Perrine Fifadji (musique du monde), Crane Angels (musique). Grâce à des collaborations croisées, la région d’Aragon (Espagne) sera également représentée par le groupe Aragonian (jazz fusion). Programmation détaillée et renseignements : http://reseau-pyramid.org/ • MIEUX TRIER. Depuis 2009, la Communauté urbaine gère le ramassage, le tri et la valorisation des déchets de l'ensemble des communes du Grand Toulouse. Elle s'est engagée à organiser plus efficacement la gestion des déchets pour offrir un meilleur service aux habitants du Grand Toulouse et contribuer à la préservation de la planète. En réduisant les déchets à la source, en pratiquant le tri sélectif, en compostant les déchets organiques, en portant les déchets toxiques et les encombrants à la déchetterie, chacun peut agir quotidiennement pour contribuer à la qualité de notre cadre de vie. Le Grand Toulouse a mis en ligne un guide du tri par commune pour informer les habitants sur les bons gestes du tri et leur donner les informations pratiques. Vous pouvez télécharger les guides de tri de toutes les communes sur www.grandtoulouse.fr asciné par l'étrange univers littéraire d'Antoine Volodine, le metteur en scène Christophe Bergon a signé une trilogie autour de l'œuvre de l'écrivain français. Volodine est un auteur hors normes et inclassable. Il s'est lancé dans la confection d'un style de littérature étrangère écrite en français, ses personnages sont souvent des écrivains solitaires errant dans des paysages désertiques d'Asie ou des mondes parallèles futuristes. Indépendamment des maisons d'édition (Denoël, Gallimard, Minuit, Seuil), il construit un édifice romanesque à plusieurs voix nommé « post-exotisme ». Dans "O.R.A.T.O.R.I.O.", Christophe Bergon utilisait des fragments poétiques tirés de "Slogans" de Maria Soudaïeva, auteur né de la plume de Volodine. Puis, "Songes" était une lecture scénique d’après le dernier roman de Volodine "Songes de Mevlido", ainsi qu'une vidéo commandée par les éditions Verdier d’après le roman "Avec les moines-soldats" de Lutz Bassmann. Ce dernier est une autre création de Volodine, un autre personnage d'écrivain devenu écrivain à part entière. « Avec "Songes", je me suis autorisé à tordre la littérature en réorganisant le roman à travers plusieurs supports scéniques : une voix, une dactylographie, un dessin. Pour utiliser la littérature au théâtre, il faut forcément opérer un déplacement car elle n'est pas écrite pour la scène. Une déstructuration est donc nécessaire, rejoignant assez bien le projet littéraire de Volodine, où les couches de fiction se superposent sous la plume de personnages de romans. Dans chacun de ses romans, il y a un personnage qui est auteur : on ne sait plus où est la place de l'écrivain. Il abolit le "je" et se place dans une identité multiple. Le «post-exotisme» est un projet complexe sur lequel plusieurs universitaires se sont penchés depuis vingt ans », raconte Christophe Bergon. "Sans nom(s)" — « pour dire une impossibilité, l'inacceptable » — est une nouvelle approche de cette œuvre exponentielle, une création en deux volets montrés la saison dernière au Théâtre Garonne. C'est le second volet qui est aujourd'hui repris au Théâtre Sorano. Lequel est un objet théâtral singulier pour trois acteurs, deux écrivains (Lutz Bassmann, Antoine Volodine) et un musicien — le compositeur et designer sonore Christophe Ruetsch, du collectif éOle. Cette création collective a été élaborée par la performeuse Manuela Agnesini, le metteur en scène Christophe Bergon et le dramaturge Enrico Clarelli, noyau fondateur du collectif Lato Sensu Museum. F > Jérôme Gac • Du 25 au 27 janvier, 20h00, au Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde, 05 81 91 79 19, www.sorano-julesjulien.toulouse.fr) > “MAUVAIS GENRE” Le chorégraphe Alain Buffard décline sa pièce autobiographique "Good boy" — solo créé en 1998 et présenté au Centre de développement Chorégraphique la saison dernière — en la réadaptant pour le groupe des jeunes danseurs de la formation Extensions du CDC. Il explique ainsi sa démarche : « Comment d’une pièce à caractère autobiographique — "Good boy" — déplier des histoires plus génériques, tel a été le pari de "Good for…", pièce pour quatre danseurs, et de "Mauvais genre" pour une quinzaine de personnes. Je voulais voir ce que donneraient, transposées à d’autres corps, chacun porteur d’une histoire individuelle, les propositions de ce premier travail. Mais avec "Mauvais genre", l’enjeu pour moi, c’est aussi de travailler à partir des possibles architectoniques des sites où sera présentée la pièce afin de tisser d’autres grilles de lecture, de multiplier les regards sur cette histoire. Explorer d’autres possibles dans les espaces de représentation où nous nous produisons nous oblige à repenser les composants de la pièce initiale comme une nouvelle étape. Je pourrais dire aussi qu’un artiste fait toujours la même pièce, j’assume ici et revendique ce doux et lent travail de grattage, de biffures, de retour et d’après-coup qui peut-être disent tous la même obsession, mais sans en empêcher l’altération et les variations ». • Vendredi 27 et samedi 28 janvier, 19h30, au CDC (5, avenue Étienne-Billières, 05 61 59 59 37, www.cdctoulouse.com) L’Arrière-pays > “Odette” Autour de quatre veuves, une création de Gilles Pastor pour un acteur au Théâtre Garonne. ntouré d’une équipe de fidèles, dont le comédien Jean-Philippe Salério, le Lyonnais Gilles Pastor conçoit des œuvres très personnelles, performances, films ou spectacles mêlant texte, jeu et images vidéos. Sans pathos, sans clichés, son théâtre intime, d’une délicate subversion, introduit des éléments autobiographiques et des récits de voyage réels ou fictifs. Il revient sur la genèse de sa dernière création : « "Odette apportez-moi mes morts!" est un nouvel opus sur une mythologie familiale. Mes précédents spectacles parlaient déjà de la mort à travers la maladie, à travers la mort du père également. En convoquant à nouveau les morts, cela me montre bien, me prouve, que je suis encore en vie, que je suis vivant et que je fais du spectacle vivant. Dans "Odette", il se trouve que ce ne sont pas n’importe quels morts, ce sont les morts de ma famille. Ma mère et ses trois sœurs, une fratrie de quatre sœurs, sont devenues veuves dans un temps assez record, de manière assez banale, simplement. Pendant quatre saisons, je suis allé les filmer dans un petit village de montagne en Savoie, en train de se vider de ses habitants, celui de mon enfance, où je suis né. Un voyage à rebours s’est effectué à travers le film de ces veuves. Une friction entre mon intimité et la leur, une distance entre ma mère, ses sœurs et les quatre femmes qu’elles représentent ; une interrogation sur l’absence des hommes, l’absence des pères et l’absence des époux. Je fouille leur mémoire pour en restituer une parole unique, mythique, qui serait celle d’une Pénélope qui a très bien compris que son homme ne reviendrait plus. Mais elle l’attend toujours… ». E • Du 18 au 20 janvier (mercredi et jeudi à 20h00, vendredi à 20h30), au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 54 77, www.theatregaronne.com) MUSIQUES/9 Effervescence > Tugan Sokhiev © Marco Borggreve Après la sortie d'un disque avec l'Orchestre du Capitole, le chef dirige deux concerts attendus à la Halle aux Grains. ublié chez Naïve, le quatrième enregistrement de Tugan Sokhiev avec l'Orchestre du Capitole fait de nouveau la part belle au répertoire russe avec des œuvres de Tchaïkovsky et de Chostakovitch.Véritable pépite livrée au régime soviétique par Chostakovitch en 1947, pour célébrer le trentième anniversaire de la Révolution d'octobre, l'"Ouverture de fête" ne sera créée qu'en 1954, après la mort de Staline. En une poignée de minutes, le chef fait résonner les cuivres triomphant vers le chemin d'une euphorie irrésistible. Il dégraisse l'œuvre de ses effets les plus pompeux pour ne garder que sa redoutable vitalité dans une boucle d'effervescence musicale qui agit comme une sorte d'orgasme. La Cinquième symphonie de Tchaïkovski est la pièce centrale de ce disque, elle est gravée par l'Orchestre du Capitole cinq ans après la Quatrième. Avec la Sixième, les trois dernières symphonies du compositeur forment une trilogie qui reflète ses doutes et tourments existentiels face à la marche du destin. La Cinquième symphonie trouve sa spécificité dans l'omniprésence d'un thème musical repris dans chacun des quatre mouvements. Du premier mouvement introspectif au final flamboyant, l'œuvre réunit la quintessence de l'univers de Tchaïkovski, un monde empreint d'incertitudes mais ponctué de notes de ballet vigoureusement orchestrées. Tugan Sokhiev déploie ici son sens prodigieux de la chorégraphie et livre de multiples instants d'intensité dramatique. P À la Halle aux Grains, lors d'un concert dominical destiné au jeune public, le chef ossète dirigera des extraits de "Casse-Noisette" de Tchaïkovski, et de "L'Oiseau de feu". Écrite en 1910, cette dernière œuvre a été enregistrée en septembre dernier par l'Orchestre du Capitole. Elle sera gravée sur disque dans le courant de l'année, avec une autre musique de Stravinski, elle aussi destinée aux Ballets russes de Paris : "le Sacre du Printemps". Deux poèmes symphoniques signés par des compositeurs français seront aussi au programme de ce concert. "L'Apprenti sorcier" de Paul Dukas, inspiré par la ballade éponyme de Goethe, fut créé en 1897 puis adapté par Walt Disney dans le film "Fantasia". Puis la "Danse Macabre", de Camille Saint-Saëns. Créée en 1875, elle confie un rôle à chaque instrument, des douze coups de minuit sonnés par la harpe, aux squelettes rythmés par le xylophone. Trois autres compositeurs français du XIXè siècle seront à l'honneur d'un second concert où le jeune altiste Antoine Tamestit interprètera "Harold en Italie" de Berlioz. La suite "Scènes de féerie" de Massenet et l'unique symphonie de Bizet devraient offrir à l'Orchestre du Capitole et à son directeur musical une nouvelle occasion de briller ce soir-là. > Jérôme Gac • Concerts de l'ONCT, sous la direction de Tugan Sokhiev, à la Halle aux Grains (place Dupuy, 05 61 63 13 13, www.onct.mairie-toulouse.fr) : "Scènes de féerie" de Massenet, Symphonie de Bizet, "Harold en Italie" de Berlioz par Antoine Tamestit (alto), vendredi 13 janvier, 20h00 ; "L'Apprenti sorcier" de Dukas, "Danse macabre" de Saint-Saëns, "Casse-Noisette" de Tchaïkovski, "L'Oiseau de feu" de Stravinski, dimanche 15 janvier, 10h45. Et aussi : "Le Bourgeois gentilhomme" (suite pour orchestre) de Richard Strauss, "Le Retable de Maître Pierre" de Falla, par Raquel Lojendio (soprano), Gustavo Peña (ténor), Joan Martin Royo (baryton), sous la direction de Josep Pons, vendredi 6 janvier, 20h00 ; "The Chairman dances" d'Adams, Concerto pour clarinette de Copland par David Minetti, Concerto pour orchestre de Bartók, sous la direction de Kristjan Järvi, vendredi 20 janvier, 20h00 > “OMBRES DE MADRIGAL” Cycle de concerts dédiés à la voix — organisée par le Théâtre du Capitole, le collectif éOle, Odyssud et le Théâtre Garonne — la saison de Présences vocales se poursuit avec un concert de l’ensemble Solistes XXI. Fondé en 1988 et dirigé par Rachid Safir, l'ensemble s'est consacré au répertoire vocal chambriste en se tournant à la fois vers les œuvres polyphoniques du haut Moyen-Âge, de la Renaissance et du baroque naissant. Il sollicite par ailleurs des partitions nouvelles auprès de compositeurs du monde entier. Mettant époques et styles en perspectives, les chanteurs feront dialoguer au Théâtre Garonne les "Love Songs" du compositeur canadien Claude Vivier avec les madrigaux de Monteverdi et de Gesualdo, ainsi qu’avec d’autres œuvres plus actuelles, d’inspiration "madrigalesque" du Hongrois Perter Eötvös et de l'Anglais Benjamin Britten. • Samedi 7 janvier, 20h30, au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 54 77, www.theatregaronne.com) Grand Siècle > Les Passions L'Orchestre baroque de Montauban ouvre une nouvelle saison musicale près de Blagnac. e château de Rochemontès, à Seilh, accueillera trois concerts dominicaux pour une première saison à l'Orangerie, près de Blagnac, programmée par Catherine Kauffmann-Saint-Martin. Le duo formé par la violoniste Clara Cernat et le pianiste Thierry Huillet proposera un programme de mélodies de Saint-Saëns, Ravel, Sarasate ou Porumbescu (11 mars), puis la pianiste lituanienne Muza Rubackyté donnera un « récital romantique de la Baltique à l’Adriatique » avec des extraits des "Années de pèlerinage" de Liszt ou des transcriptions de lieder de Schubert tel "le Roi des Aulnes (13 mai). Pour inaugurer cette saison, Les Passions–Orchestre baroque de Montauban propose “Une soirée chez Riquet”, en costumes d’époque et sous la direction de JeanMarc Andrieu. Un spectacle où la musique de la cour de Louis XIV, à Versailles (Marin Marais, François Couperin), rejoint l’histoire de la construction du Canal du Midi — retracée dans un texte dit par le comédien Maurice Petit. L L'orchestre Les Passions vient par ailleurs de publier un recueil de motets à trois voix d'hommes du compositeur français MarcAntoine Charpentier, sélectionnés et dirigés par Jean-Marc Andrieu.Vincent Lièvre-Picard (haute-contre), Sébastien Obrecht (ténor) et JeanManuel Candenot (basse) sont les interprètes poignants de cette musique sacrée de la fin du XVIIè siècle. Technique importée d'Italie où il séjourna, le "Magnificat" sur basse obstinée est un moment rare qui se poursuit sans faiblir sur près de neuf minutes. Il y décline son art de la mélodie et déploie une harmonieuse liberté malgré la construction répétitive et contraignante de la pièce. La complexité du "Salve Regina", où le compositeur s'inscrit dans la tradition grégorienne tout en jouant avec les dissonances, ne nuit en rien à l'épanouissement d'une somptueuse émotion. Un disque qui apaise et dont la splendeur invite à la méditation. > J. G. • "Une soirée chez Riquet", dimanche 29 janvier, 16h30, à l'Orangerie de Rochemontès (Seilh/réservations à la Maison Midi-Pyrénées : 1, rue de Rémusat, métro Capitole, 05 34 44 18 18, www.orangerie-de-rochemontes.com). CD : "Beata est Maria" (Ligia) 10/EFFETS & GESTES > ACTU • UN NOUVEAU DIRECTEUR AUX ABATTOIRS. La mairie de Toulouse, la région Midi-Pyrénées et les représentants de l’État ont choisi Olivier Michelon pour succéder à Alain Mousseigne à la tête du Musée d'Art moderne et Contemporain. Olivier Michelon, conservateur du Patrimoine et directeur du Musée départemental d'Art contemporain de Rochechouart, rejoindra Toulouse en mars prochain où il prendra la direction des Abattoirs, musée d'art moderne et contemporain de la ville et Frac de la région Midi-Pyrénées. Il succédera ainsi à Alain Mousseigne, l’actuel directeur général et fondateur de l’établissement, et assurera la direction du Fonds régional pour l’art contemporain. Catherine Guien, présidente du musée des Abattoirs, se réjouit de cette nomination qui fait l’unanimité des institutions ayant participé à ce recrutement. La mairie de Toulouse, la Région Midi-Pyrénées et les représentants de l’État font ainsi le pari d’une Une saison d’enfer > L’Espace Croix-Baragnon Depuis neuf ans à la barre de la Salle Bleue/Espace Croix-Baragnon, Alain Lacroix délimite une politique singulière entre accompagnement d’artistes émergents, accueil d’artistes prestigieux et volonté de ne pas cantonner sa programmation à un genre unique. Lorsque vous êtes arrivé aux commandes de l’Espace Croix-Baragnon, que vouliez-vous en faire ? > Alain Lacroix : « Réveiller l’endroit. C’était une Belle au Bois Dormant. Ce centre culturel existe depuis une quarantaine d’années et avait été monté par la municipalité de l’époque pour contrer les maisons de la culture façon Malraux. C’est un centre qui a invité Messiaen, qui a fait entendre les grands noms du jazz, de la variété… et qui s’est endormi. J’ai trouvé intéressant de travailler à une programmation qui mette en avant et qui puisse asseoir le vivier artistique toulousain ou régional et favoriser les rencontres. Aussi bien sur la musique, un peu le théâtre et les arts visuels. L’autre idée, c’était qu’il ne devait pas être un centre à part mais un centre avec. D’où un travail de réseau avec d’autres structures et des festivals pour démultiplier l’information, l’offre, et monter des projets croisés. » Olivier Michelon © Michel Huard ambition renouvelée pour les Abattoirs. Diplômé de l'Institut national du Patrimoine, Olivier Michelon a été commissaire adjoint de l'exposition “Le Mouvement des images” au Centre Pompidou, en 2006. Il a d’autre part organisé au Musée d’art contemporain de Rochechouart les expositions monographiques d'Anthony Mc Call, John Wood & Paul Harrison, Laurent Grasso, Gustav Metzger, Aurélien Froment… Chef de rubrique art moderne et contemporain au Journal des Arts de 1999 à 2004, il est également enseignant à l’École du Louvre et membre du comité technique du Frac Ile-de-France depuis 2006. • APÉRO-LUTTE. Ça se passe dans les murs de la librairie autogérée Le Chat Noir Toulousain (18, avenue de la Gloire à Toulouse), des apéros-bouffe… révolutionnaires et syndicaux! Car depuis décembre dernier, c’est auberge espagnole tous les premiers vendredis du mois. « L'occasion de venir nous rencontrer et discuter de manière informelle et festive de l'air du temps, des luttes, des problèmes que vous rencontrez sur vos lieux de travail… Apportez de quoi grignoter, on s'occupe du reste! » Plus de plus au 09 52 58 35 90. • L’IMPRO C’EST TROP! La Brique de Toulouse présentera son “Bric à brac d’impro” les mercredis 4 janvier, 1er et 15 février à 20h30 dans les murs de la Comédie de Toulouse (16, rue Saint-Germier). Le “Bric à brac d’impro” est un spectacle unique basé sur l’improvisation qui place le public au cœur de l’action : choix des thèmes, des contraintes et des scénarii, le public prend le pouvoir pour une soirée inoubliable et à chaque fois inédite. • TREMPLIN MUSICAL JEUNES. La troisième édition du “Tremplin musical jeunes”, qui aura lieu dans cinq communes du pays sud toulousain, se déroulera de février à mai. Il à pour objectif de promouvoir les pratiques musicales amateurs chez les jeunes de plus de 16 ans, mais aussi de faciliter la cohésion sociale sur le territoire. Le gagnant remportera un enregistrement professionnel et la possibilité de se produire en première partie tête d’affiche lors du festival “Sur un R de Folys” en juillet 2012 à Saint-Lys. Clôture des inscriptions le 20 janvier 2012, renseignements : [email protected] ou 05 61 91 96 26. • FESTIVAL DU FILM LGBT. La cinquième édition de “Des Images aux Mots”, festival du film LGBT (Lesbien, Gay, Bi, Trans) de Toulouse, aura lieu du 6 au 12 février prochain dans différentes salles. Cette manifestation à lieu grâce à l’association Arc-en-Ciel Toulouse, les cinémas ABC, Utopia Toulouse, la Cinémathèque, l’institut Cervantès et le Goethe Institut qui accueillent des films du monde entier pour parler d’un même sujet : l’identité de genre et l’orientation sexuelle. Longs-métrages, courts-métrages, films du patrimoine et documentaires vont se succéder pendant sept jours dans les cinémas partenaires : « Alors que la production de films autour de ces thématiques s’enrichit de plus en plus, la diffusion devient notre priorité. Proposant la réflexion, ce festival se veut synonyme de changement : bouleversement d’a priori ou évolution de jugement, le regard se veut tolérant. De ces projections naîtront des rencontres avec les réalisateurs, les acteurs ou les protagonistes des documentaires, permettant ainsi à tous d'échanger librement, dans la convivialité et le respect, sur ces questions d'actualité. » Un Prix du Public et un Prix du Jury récompenseront les meilleurs films, ils seront décernés au cours d’une soirée festive le dimanche 12 février. Plus d’informations : www.des-images-aux-mots.fr D’où un certain nombre de concerts montés en co-production avec d’autres structures toulousaines. « C’est un lieu qui appartient à la mairie de Toulouse. Il fonctionne donc avec de l’argent public. Et c’est important que l’argent public soit bien dépensé. Il est essentiel de se serrer les coudes, de travailler ensemble si l’on veut maintenir une culture de qualité et de création. C’est le rôle de cette salle que d’accompagner et de suivre des carrières artistiques. Je ne travaille pas sur des coups mais sur une politique de long terme, pour aider les équipes artistiques à s’exprimer mais aussi à grandir. Je veux favoriser les projets d’artistes. » Est-ce pour cela que la plupart des concerts donnés par des artistes du cru sont souvent montés autour de la sortie de leur nouvel album ? « On essaye de faire coïncider concert et sortie d’album. Nous sommes dans des économies fragiles. Soit vous êtes une star et la promotion d’un album ne pose pas de problème. Mais pour un artiste toulousain qui débute sur un petit label, je trouve qu’il est important de le soutenir à ce moment-là. Maintenant je voudrais pouvoir faire venir dans le même temps des programmateurs extérieurs à Toulouse pour qu’ils puissent découvrir sur pièces ce vivier Alain Lacroix © DDM, F. Charmeux riche et inventif. Ce qui est assez unique ici, c’est la pluralité des musiques et des esthétiques. Toulouse est vraiment une ville musicale. Et demain nous allons être une ville qui inventera des formes nouvelles. » Avez-vous un exemple de ce travail sur les formes ? « J’aime beaucoup Sans Paradis Fixe, un collectif réuni autour du saxophoniste Camille Secheppet et de Lucie B, que je suis depuis le départ. Ils sont vraiment dans ce travail d’invention de formes. Je viens de voir des moments de leur nouveau spectacle en gestation sur les processions… C’est vraiment quelque chose. Une nouvelle façon de voir, d’amener la culture dans les quartiers de façon intelligente. C’est étrange et cela suscite l’interrogation. Je les ai vus place Belfort et les gens étaient attentifs et curieux. Il faut que la culture sorte dehors. C’est ce que nous essayons de faire avec “Toulouse d’Été”. Il faut aussi que la culture parte du centre vers la périphérie. La ville est en train de réfléchir à cela. Il y a un gros travail de maillage à faire. Et nous nous y employons. Quand j’ai commencé, il y a huit ans, je prêchais dans le désert. Maintenant on travaille dans ce sens là. » Vous travaillez aussi à la diversification les publics. « Un exemple. Jean-François Zygel vient à Croix-Baragnon depuis huit ans. Au début, il venait présenter des leçons de musique classique. Ensuite il est parti sur des “Pochettes surprises” où il invitait des musiciens issus des musiques improvisées. Maintenant on est sur les musiques du monde. “Pochettes surprises” et “Le tour du Monde en 80 minutes” qu’il fait cette année sont des projets conçus pour Croix-Baragnon. Et ces formules ont fidélisé un public féru de musique classique tout en faisant venir des nouveaux adeptes. C’est important pour notre centre culturel. » > Recueillis par Jean-Philippe Birac • Espace Croix-Baragnon : 24, rue Croix-Baragnon, métro Esquirol ou François Verdier, 05 62 27 60 60 Musique en territoires > Les 22 ans d’Art’Cade Avec la multiplicité des pratiques et des lieux, la nécessité de structures culturelles en territoires n’a jamais été aussi justifiée. Pour illustrer le propos, nous avons choisi de parler des actions menées par l’association Art’Cade sise au pied des montagnes ariégeoises. a salle de spectacles de Sainte Croix-Volvestre a été créée en 1989. En effet, depuis vingt-deux ans, l’association Art’Cade œuvre en faveur du développement des musiques actuelles sur le territoire de l’Ariège. Plus de deux décennies d’actions (et de réactions) culturelles pour cette structure au conseil d'administration très actif composé de huit personnes, de deux salariés à temps plein (un chargé de l'administration, et un chargé de la programmation artistique), et d’une équipe de vingt bénévoles : « Notre projet s’est construit autour de valeurs fondamentales communes de solidarité, d’échange, d’équité, et de respect à travers la notion de culture pour tous. Il nous semble primordial d’agir dans une démarche participative et d’échange où les différents acteurs du projet travaillent en interaction. Nous prenons une part active aux réseaux existants, dans l’objectif de populariser le secteur des musiques actuelles et de favoriser une relation de proximité avec les populations. » Car effectivement, pour les structures telles qu’Art’Cade, ce qui prime c’est l’implication dans le territoire à travers une proximité des acteurs sans cesse valorisée, comme une certaine vision du désenclavement. L En 1998, l’association rencontre le Ministère de la Culture, la région Midi-Pyrénées et le département de l’Ariège afin de proposer un plan d’action artistique, culturel et social. Un accord pour un soutien économique voit le jour et permet à Art’Cade de repartir sur de nouvelles bases à partir du 14 juillet 1998. L’association obtiendra la reconnaissance du Ministère de la Culture (préfiguration label SMAC–Scène Musiques Actuelles) et du Conseil Régional (Pôle Structurant des Musiques Actuelles). Elle est également soutenue par le Conseil Général en tant qu'acteur musique actuelle territorial. La structure devenue indispensable en Ariège à donc des missions et des objectifs quelle développe et concrétise, à savoir la diffusion de musiques actuelles de façon régulière et éclectique (chanson, jazz, électro, rock, pop…), la découverte de nouveaux talents à travers une programmation audacieuse et de qualité, une participation à la découverte du vivier départemental grâce au système de scène ouverte destinée à tous les artistes désireux de se produire dans des conditions techniques professionnelles, une programmation pluridisciplinaire destinée au jeune public, la mise à disposition d'un espace dédié à l'information, des formations professionnelles spécifiques au domaine du spectacle, des résidences d’artistes, une implication locale par des coproductions à travers le Pays Couserans avec le projet “Passatges”, une implication régionale (adhérente à Avant-Mardi, Pôle régional des musiques actuelles), ainsi qu’une implication nationale (adhérente au réseau Fédurok, Fédération de lieux de musiques amplifiées/actuelles). Comme souvent pour les animateurs de structures culturelles, ceux d’Art’Cade considèrent que « le spectacle n’est pas une simple scène avec des artistes dessus et un public devant. Mais plutôt un espace où se croisent les gens, les idées, les pratiques artistiques, les lieux… L’association est en relation constante avec les territoires et les populations au travers de son activité propre mais aussi de divers partenariats. Art’Cade est un lieu de vie qui participe depuis vingtdeux ans au maillage artistique et culturel du territoire. La diffusion d’artistes reconnus permet la création de liens entre les différents stades de développement des acteurs en musiques actuelles et répond aux désirs des publics. » En effet, Art’Cade est capable de faire se rencontrer différentes générations et différentes cultures au sein d’un même lieu : « Nous accordons une attention particulière à la coopération, avec les associations artistiques présentes en Ariège (École de Musique de Saint-Girons, Terre de Couleurs, Quart de Tour, Crée Louche, Move en Salat…), et aussi avec la Scène nationale de Foix et de l’Ariège, l’Estive. Nos partenariats se retrouvent à plusieurs niveaux : accueil, soutien matériel, mutualisation de la communication, conseils administratifs, coproduction… » Enfin, et cela reste important, l’association applique des tarifs de spectacles accessibles à tous (de 15 euros à tarif plein, à 6 euros pour les adhérents), favorisant encore plus la mixité et l’accès à la culture pour tous. Souhaitons leur longue route! • Association Art’Cade : place du Village, 09230 Sainte-Croix-Volvestre, 05 61 04 69 27, www.art-cade.com ÉVÉNEMENT CHANSON/11 La chance aux chanteurs > “Détours de chant!” 2012 Miossec le 1er février au Bikini © D. R. Depuis dix ans, le festival “Détours de chant!” s’est donné la mission de diffuser de la chanson sous toutes ses formes en complément au travail engagé depuis des années par des salles comme Le Chapeau Rouge, La Cave Poésie ou Le Bijou ; et cette onzième édition ne dérogera pas à la règle. Rencontre avec Philippe Pagès, le boss du Bijou, qui participe vaillamment à l’organisation de ce festival. Cette année, vous êtes plus impliqué dans l’organisation de ce festival. > Philippe Pagès : « C’est une œuvre plus collective qui réunit depuis l’an dernier plusieurs salles municipales qui participent activement à l’élaboration du programme, quelques salles privées comme La Cave Poésie ou Le Bijou plus un intervenant extérieur, Hervé Suhubiette et son association Voix Express qui œuvre tout au long de l’année au développement de la pratique amateur ; et une structure professionnelle engagée dans les grosses organisations de spectacles, Bleu Citron. Ces structures absolument antinomiques ont quand même un goût commun pour la chanson, qu’elle soit incarnée par des gens connus qui peuvent remplir des Bikini ou des artistes moins connus… Né de la complicité de Hervé Suhubiette et de Philippe Couret de la Salle Nougaro, “Détours de chant!” a très vite intégré d’autres structures et salles pour devenir un festival où chacun proposait des choses dans son coin tout en ayant une communication commune. Dès l’an dernier, nous avons souhaité que les lieux se mettent à la disposition d’une programmation travaillée en commun. » Cette année, la Salle Nougaro qui a initié ce festival il y a dix ans s’en est retirée. « Les choix des dirigeants actuels de la Salle Nougaro les ont amenés à licencier leur programmateur, Philippe Couret, qui était pour nous un collègue mais aussi un ami. Quelqu’un qui a porté le festival sur ses épaules depuis le début. Et sa remise en cause ne nous a pas donné envie d’aller plus loin avec eux. Et je crois que c’est largement partagé. Eux aussi ont choisi de ne plus participer à cette aventure. » Lorsque l’on a appris la nouvelle courant juin, on a eu des doutes quant à la continuité de “Détours de chant!”. « Cette nouvelle édition, c’est un peu une réaction au départ de Philippe Couret. Nous avons chacun notre activité propre. Hervé Suhubiette, qui est surtout chanteur, est lui aussi très occupé. Mais après un début de crise provoqué par des événements extérieurs qui pouvaient le mettre en péril, nous n’avons pas eu envie de voir péricliter un événement pour lequel nous avions l’an dernier enclenché un fonctionnement que nous voulions plus collectif. S’arrêter à ce moment-là ne nous faisait pas plaisir alors que l’on avait repéré plein de choses à améliorer. Le festival doit s’inscrire dans des parcours de développement d’artistes par exemple. Le premier moteur pour prolonger “Détours de chant!”, ça a été l’envie de ne pas laisser tomber le travail commencé. Et comme nous n’avions pas les moyens de nous payer un directeur, nous avons décidé de partager cette direction. Nous avons en commun cette soif de découvertes et cette envie de partager. Les artistes que nous soutenons chacun de notre côté tout au long de l’année ont aussi besoin du retentissement généré par un festival, pour avancer et rencontrer un public qu’ils n’ont pas l’habitude de toucher. » Qu’elle est la ligne éditoriale de cette onzième édition ? « L’accent a été mis cette année sur deux axes. L’importance de la pratique amateur, qui sera beaucoup exposée pendant le premier week-end en étant confrontée au monde professionnel avec, par exemple, la mise en place d’un stage par Voix Express le 28 janvier en prélude à leur participation à la première partie des Franglaises le soir même. On peut déjà s’inscrire sur le site de Voix Express. Le lendemain, d’autres amateurs viendront chanter en première partie des Étrangers Familiers à Odyssud. L’autre axe, c’est la mise en avant de découvertes que l’on proposera à la curiosité du public mais aussi à celle de programmateurs hexagonaux. Une concentration sur le second week-end du festival de spectacles en journée pour permettre à des collègues qui viennent de loin de voir le plus grand nombre d’artistes possibles. D’où, entre autre, la journée “Coups de pousses” du samedi 4 février. Le programmateur de l’Espace Jemmapes à Paris nous a promis de programmer l’an prochain un artiste qu’il choisira dans ce qu’il verra à cette occasion. Si on fait ce festival, c’est pour que des artistes trouvent aussi le moyen d’aller jouer ailleurs. Et entre ces deux week-ends, un ensemble de concerts regroupant quelques cadors de la scène chanson hexagonales plus quelques très bons artistes en devenir. » > Recueillis par J.-P. B. • “Détours de chant!”, du 28 janvier au 11 février, programmation détaillée, renseignements et réservations : www.detoursdechant.com ou 05 62 73 44 77 Dimoné le 10 février au Bijou © D. R. 12/SONOR’IDÉES > Sélection > ACTU • JUPITER À L’AIGLE DE RETOUR AU PAYS! Plus d’un siècle après sa découverte, en 1902 à Avignonet, la statue en calcaire du roi des dieux accompagné de son symbole, l’aigle royal, va retrouver sa région d’origine après un long séjour aux États-Unis. En effet, le Musée Saint-Raymondmusée des Antiques de Toulouse, vient de l’acquérir en vente publique chez Sotheby’s à New York et envisage de lui faire prendre place dans la collection permanente à l’étage de “Tolosa”. Son arrivée au musée est prévue pour ce début d’année. de disques • GAROROCK… LES PREMIERS NOMS. L’édition 2012 du festival “Garorock”, quinzième du nom, change cette année de lieu et d’époque. En effet, le festival marmandais se déroulera les 8, 9 et 10 juin sur le site de la Filhole tout proche du centre ville et en bord de Garonne. Les premiers noms de ce cru 2012 sont tombés : David Guetta, The Specials, Metronomy, Dionysos, Puppetmastaz, Izia, Orelsan, Foreign Beggars et 1995 seront de l’affiche qui réunira une quarantaine d’artistes sur les trois scènes du festival. Les ventes sont déjà ouvertes au 05 34 30 48 19. • POUR LES P’TITS BOUTS. Claude Sicre (Fabulous Trobadors), accompagné des 2Zélectriques, vient de faire paraître le livre-disque “Les Comptines de la Récré” aux Éditions Bayard Jeunesse en co-production avec l’association Escambiar. Un bien bel ouvrage qui réunit les reprises de quelques comptines parues dans le journal “Pomme d’Api”, entre septembre 2009 et juin 2011, avec en plus une longue préface et des indications pédagogiques pour continuer les comptines, en inventer d’autres, etc. Le beau livre contient un CD de 50 mn d’enregistrement pour chanter et s’amuser réunissant des comptines, des gags, des surprises, de l’humour et des inventions. Un miracle de pédagogie et d’amusement en famille, entre copains, à l’école, dans la rue et partout. De nombreux défis extraordinaires pour devenir Champion du monde de gag au tambourin. En vente partout (à partir de 4 ans/prix public conseillé 17,90 €). • PRIX D’ÉCRITURE. La Région Midi-Pyrénées, dans un souci de valorisation et de promotion du livre et de la lecture, lance, pour la sixième année consécutive, son concours d’écriture destiné aux jeunes de 15 à 25 ans. Il s’agit du “Prix d’écriture Claude Nougaro” auquel les participants peuvent envoyer une nouvelle, un scénario de court-métrage, une bande dessinée ou une chanson (date limite des dépôts le 31 janvier 2012). Plus de renseignements : www.midipyrenees.fr • MUSIQUE & IMPRO. “Le lundi de l’impro” est un nouveau rendez-vous qui se tient au Connexion Café (8, rue Gabriel Péri à Toulouse, 09 77 08 59 64) un lundi par mois autour du musicien Vincent Ferrand (contrebasse et voix) qui invite des musiciens à venir improviser. Vincent Ferrand est contrebassiste, chanteur et multi-instrumentiste. Il a commencé par apprendre le piano puis a suivi la formation jazz au JAM (Jazz Action Montpellier) avant d’étudier la contrebasse au conservatoire de Béziers de 1993 à 2000. Il compose et joue avec Glass Onion, groupe de jazz dans lequel se mêlaient les influences de la musique classique, contemporaine et pop. On le voit aussi avec Rude Awakening (électro-jazz), Bed (post-rock), Décadanse (musique contemporaine). Il improvise avec Les Arbres et aussi avec Ça Dépend des Mouettes. On peut l’apercevoir également en solo (hommage à Lina Lamont)… Il a aussi collaboré avec Anne-Marie JeanJean (poésie sonore), Xavier Lambert (art numérique), Olivier Azam, Laurent Firode, Boris Perrin (courts-métrages), Zaléa TV, Nathalie Carlier (danse contemporaine), pour lesquels il compose, arrange et improvise depuis 1997 entre Montpellier, Toulouse et Paris. Il a sorti en 2010 l’album “Ici”. Plus d’infos : http://www.ici-vincentferrand.fr/ > É. R. > LE PEUPLE DE L’HERBE “A matter of time” BonePlak/Discograph Qu’est-ce qu’il est difficile pour nous de chroniquer un nouvel album du Peuple de l’Herbe, c’est à chaque fois la même chose : on apprécie et suit ce groupe depuis ses balbutiements, comment pourrions-nous ne pas aimer une nouvelle œuvre ? Ce serait comme rejeter quelqu’un de notre famille… ou bien se couper une, voire deux oreilles… Même si le groupe s’éloigne un peu plus encore du dub des origines, même s’il choisit de teinter plus encore sa musique de sonorités rock progressif, de funk, de hiphop fort, d’électro 80 et de pop torturée… Peu importe que la jaquette soit hideuse… c’est Notre Peuple de l’Herbe, reconnaissable entre tous, qui nous parle et nous enchante. Et quelle fierté de glisser ce nouvel opus au côté des autres perles labellisées “PdH” qui vivent dans notre discothèque. Que demande le peuple ? (M. R.) (sortie le 16 janvier) > MON CÔTÉ PUNK “Passeport” Mon Point de Côté/L’Autre Distribution On ne peut pas dire qu’il se cultive, Mon Côté Punk. Chez lui, c’est l’esprit plutôt que le style. Un mode de vie, plus qu’un genre de musique. L’aptitude plutôt que l’attitude. Bref, ce groupe ne porte pas si bien son nom. Pourtant, ce joyeux mélange d’artistes en tous genres, revient avec un troisième album studio : “Passeport”. Une invitation au voyage en quelque sorte. L’initiative prise par Mourad Musset, de La Rue Ketanou en 2003, de réunir chanteurs et musiciens rencontrés sur la route, aurait pu tourner à la joyeuse pagaille. Mais Mon Côté Punk tient le coup. Et la scène. De tournées en concerts, il se fonde réputation et la disparité des morceaux que ses membres composent devient vite un atout, forgeant une véritable identité au groupe. C’est après une pause de deux ans, que le collectif sort aujourd’hui ce nouvel album, avec une configuration épurée mais tout aussi efficace. Le mélange des genres se fait encore plus saisissant. Musique africaine, chanson française, tonalité des Balkans. L’heure est à la world music plus qu’au punk électrisant. Mais que dire ? Que le punk est un mode de vie plus qu’un style ? Qu’il se doit de s’ouvrir au monde et d’en exploser les barrières ? Convenons-en. Les textes, eux aussi, ont été travaillés avec résolution. On les doit au collectif, mais aussi à Loic Lantoine, Lazare, ou encore Allain Leprest. Ils sont sombres, drôles, percutants, surprenants. Restent des interprétations tantôt envoûtantes, brutes, réalistes… inégales finalement. Certains morceaux laissent une empreinte :“Lilijana” et “Brussel” où l’enchantement du féminin rivalise avec une poésie au masculin. De là à annoncer qu’il va révolutionner le genre, on ne s’y aventurera pas. Mais l’engagement et l’ouverture dont ils font preuve gagnent à s’écouter pendant quatorze temps. Ce n’est pas de la légitime défense, mais c’est une lutte musicale pour un idéal qu’ils ne trahissent pas. (É. P.) (dans les bacs/En concert à Toulouse le jeudi 26 janvier, 20h30, à La Dynamo : 6, rue Amélie) > par Éric Roméra, Jean-Philippe Birac, Jérôme Gac, Élodie Pages, Master Roy & Michel Castro > LOUISE ATTAQUE “Du monde autour” Barclay/Universal Il fut l’un des groupes chanson-rock majeur français du siècle dernier, marquant son existence de tubes entêtants tel ce “J’t’emmène au vent” qui en fit des millionnaires à vitesse grandes ventes, il leur fallait bien un “best of” à la hauteur de leur popularité, et voici l’objet réalisé… Un “best of” non, un “return of” plutôt, puisque non content de se reformer, le combo d’origine propose ici — outre ses imparables — des inédits, dont un tout neuf qui donne le titre à l’objet et qui va squatter les oreilles des aficionados. Également au menu, un DVD d’1h30 qui contient des titres live, des films et le clip de ce single qui sonne le retour en forme d’un Louise Attaque que nombreux attendaient avec impatience. (M. C.) (dans les bacs) > VÉRONIQUE GENS “Les Héroïnes romantiques. Tragédiennes, vol. 3” Virgin Classics Interprète mozartienne reconnue, la soprano française Véronique Gens et Les Talents Lyriques, dirigés par Christophe Rousset, publient un nouvel opus de la série "Tragédiennes". Intitulé "Héroïnes romantiques", ce troisième disque exhume de multiples raretés du répertoire lyrique français. C'est cette fois l'opéra romantique qui est au cœur de cette sélection dont l'œuvre la plus ancienne est "Iphigénie en Tauride" de Gluck (1779) et la plus tardive "Henry VIII" de Saint-Saëns (1883). On y entend des airs oubliés tirés du "Thésée" de Gossec, du "Prophète" de Meyerbeer, d'"Ariodant" de Méhul ou "Astyanax" de Kreutzer. Mais aussi d'audacieuses interprétations de la Didon des "Troyens" de Berlioz, et d'Elizabeth de Valois du "Don Carlos" de Verdi. La voix est déterminée, la direction musicale est vive et expressive. Déjà ancienne, la complicité entre le chef et la soprano fait une nouvelle fois merveille tout en réservant de curieuses surprises. (J. G.) (dans les bacs) > SIA TOLNO “My life” Lusafrica/Sony Sia Tolno, native de Guinée Conakry, enfance agitée passée à Free Town au Sierra Leone, a sorti ces jours-ci ce deuxième album distillant un afro-funk chaud et sophistiqué. À la croisée de plusieurs influences, la musique de Sia Tolno résonne des rythmes des fêtes villageoises, des subtiles harmonies du pays Mandingue, de l’afro-beat nigérian, de la pop anglo-saxonne. Rajoutez-y quelques pointes de rumba congolaise et vous aurez une petite idée de la richesse harmonique et mélodique de cet album très personnel. Témoignant de la vie vagabonde et tumultueuse de cette chanteuse trentenaire repérée en 2008 dans la version ouest africaine de notre “Star Academy” hexagonale (la Françafrique fait encore bien des ravages), les textes de ses chansons parlent d’amour et de colère, de droits bafoués, de démocratie détournée, des violences faites aux femmes. « La femme est le pilier de la nation/éduquez-en une c’est rendre le monde plus sage. » Chantés d’une voix assurée et très soul,“My life” propose quelques pépites inoubliables et place Sia Tolno quelque part entre Miriam Makeba, Fela et Richard Bona. Largement conseillé! (J.-P. B.) (dans les bacs) > CORNEILLE “Les inséparables” Wagram Malgré des débuts prometteurs, Corneille n’a pas toujours su, au fil de ses albums, conserver l’enthousiasme d’un public pourtant acquis à sa cause. On espérait que le cinquième essai soit à l’origine d’un come-back clairvoyant. Effet en demi-teinte. La touche y est, la voix aussi, tout comme la sensibilité. Mais Corneille a opté pour un son plus électronique, à l’image d’un hip-hop moderne très américanisé. Moins acoustique. Il partage trois morceaux avec des rappeurs dans le vent, type Soprano ou La Fouine. Il rajeunit son auditoire. Ses textes aussi, sont ancrés dans le présent. L’espoir, l’Identité, la Société de consommation, la Spiritualité, sont les thèmes profonds au menu des “Inséparables”. Mais ce qui transpire de cet album, c’est aussi la félicité d’un chanteur qui a su s’entourer et se reconstruire. Dans un écho à “Comme un fils”, masterpiece du premier album, “Tout ce que tu pourras” s’adresse à son fils. Sans plus de ferveur ni de fièvre mais avec grande douceur. Corneille ne s’exprime plus avec ses tripes mais avec son cœur. Cet album en est l’épreuve. (É. P.) (dans les bacs) > THE RAMBLING WHEELS” “The 300'000 cats of Bubastis” Volvox Music/Rue Stendhal On aime cette ambiance pléthorique faite (fête ?) de sonorités disco-glam, de new-wave dance, de rock façon dancefloors, de pop électro… cette capacité que possède The Rambling Wheels à nous faire rouler des hanches et de nous la péter grave en remuant du popotin à l’écoute de leur skeud. On aime la kitcherie assumée de ces petits Suisses qui construisent une musique aérienne très 80’s comme seuls les Anglais les plus coriaces savaient le faire jusqu’à présent, Kaiser Chief et Klaxons en tête… Les plus anciens d’entre nous penseront à la rencontre entre Gang of Four et Spizz Energi, y’a pire comme références non ? (É. R.) (sortie le 2 janvier) > ALLAIN LESPREST “Leprest symphonique” Tacet/L’Autre Distribution Auteur pour Juliette Gréco, Francesca Solleville, Jehan, Enzo Enzo… ou interprète de ses propres textes pour des albums confidentiels d’où perçait une poésie étrange et dense, Allain Leprest est sans doute le secret le mieux gardé de la chanson française. Reconnu par ses pairs et vénéré par une grosse poignée de fidèles « le moins connu des chanteurs connus » comme il aimait se décrire s’en est allé en août dernier. Suicidé dans le village de Jean Ferrat. Juste avant ce drame, il avait commencé d’enregistrer sept chansons en piano/voix pour un album qu’il désirait depuis longtemps, un disque avec orchestre symphonique. C’est cet album, terminé avec l’aide de quelques-uns de ses amis — Jehan, Sanseverino, Christophe, Kent, Daniel Lavoie, Enzo Enzo ou encore Romain Didier qui signe aussi les arrangements — qui vient de sortir. Pas d’inédits dans cet album mais une suite de vieux titres confrontés à un orchestre symphonique, l’Ensemble Orchestral des Hautsde-Seine dirigé par Laurent Brack. Et pour le coup, ce symphonique taille un joli costume à Allain Leprest. On y retrouve sa voix un peu éraillée, rocailleuse qui prenait parfois des accents à la Ferré dont l’émotion est démultipliée par la grâce d’arrangements somptueux. Conseillé! (J.-P. B.) (dans les bacs) CE QU’IL FAUT VOIR ET ENTENDRE/13 > Dans les murs >>> janvier 2012 > Musiques > RUFUS BELLEFLEUR Genre : Cajun vs hip-hop Projet hip-hop/country résolument hors-norme masterisé au Sterling Sound par Jay Franco (Beastie Boys, Johnny Cash), Rufus Bellefleur est une très bonne surprise musicale made in de chez nous! À l'origine, on trouve deux figures de la scène toulousaine, Julien Cassarino (Psykup, Manimal) et Youssef Dassouli (Yuz), rejoints par Gwen Vibancos, dessinateur de BD, puis par des musiciens du collectif Antistatic. Le concept mélange musique, Live, BD, vidéo et narre l'histoire de Rufus Bellefleur, le fantôme du Bayou. La musique de Rufus scelle la rencontre improbable du hip-hop, de la country/folk et du métal ; le tout influencé autant par la Louisiane, les comics-books, que par le cinéma d'épouvante des années 80. On pourra citer comme influences musicales, en vrac, Cypress Hill, Sufjan Stevens, Rob Zombie, Prince,Tool, Arrested Developpement, Dany Elfman… À découvrir au plus vite! • Mardi 24 janvier au Saint des Seins, 20h30, au Saint des Seins (5, place Saint-Pierre, 05 61 22 11 39) > “JOUR 54”, conception, composition et diffusion de Pierre Jodlowski Genre : Opéra radiophonique en hommage à Georges Perec Le projet d’opéra radiophonique “Jour 54” trouve son origine dans le dernier roman inachevé de Georges Perec, “53 jours”. Fondé sur les carnets de l’auteur, publiés en fin d’ouvrage, le livret est un témoignage de la complexité et de la force de la pensée de Perec et veut lui rendre hommage. La musique, qui puise ses matières dans l’orchestre symphonique, quatre solistes et des sons électroniques, est construite en étroite relation avec l’univers littéraire : elle en emprunte le questionnement sur les espaces de référence, la complexité du montage, la prolifération autant que l’épure.Trois comédiens se relaient, dans trois langues différentes, dans ce qui semble être au départ une « histoire policière » et qui glisse dans un vaste univers où s’entremêlent les échos de l’Histoire, la spéculation mentale, la jubilation des mots et des chiffres : un piège se referme, à nous de tenter de l’ouvrir… • Vendredi 20 et samedi 21 janvier, 21h00, au Petit Théâtre Saint-Exupère (Blagnac : rue Cantayre/centre ancien, 05 61 71 75 15) > CORDCORE Genre : Intense et original Tour à tour aérienne, agressive et entraînante, nourrie de rythmiques puissantes et de mélodies hypnotisantes, la musique de CordCore nous plonge dans un univers musical unique en son genre. Ici ce ne sont pas les influences de chaque musicien qui parlent mais les corps qui s’expriment à travers les cordes pour délivrer un son brut chargé d’émotion. Le tout est transcendé par l’utilisation, on ne peut moins conventionnelle, du timbre des différents instruments acoustiques, voix comprise, pour donner corps à une musique intense et originale. • Mardi 7 janvier, 21h00, à la Salle Ernest Renan (5, chemin d’Audibert, métro 3 Cocus, 05 61 57 99 28) décesseurs Bach et Haendel, tout en affirmant sa géniale inspiration. Œuvre inachevée, elle est pourtant le plus parfait exemple de ses qualités d’écriture. À noter la reprise de cette production, le samedi 17 mars, dans la salle Altigone de Saint-Orens. • Lundi 16 janvier, 20h30, à l’Auditorium Saint-Pierre des Cuisines (12, place Saint-Pierre). Renseignements et réservations au 06 86 47 77 96) > L’ORCHESTRE DE MADEMOISELLE DURIN Genre : Imprévisible et plein de surprises Créer des formes nouvelles à partir de sons, d’images, et de mots (ou maux ?) venus du fond de sa mémoire ou bien de nulle part. L’Orchestre de Mademoiselle Durin poursuit sa quête de nouvelles manières de faire cohabiter écriture et improvisation. À chacune de ses sorties, le groupe tente de coller au plus près de l’actualité dans laquelle il s’inscrit. Il observe l’impact que ça aura sur l’histoire qui se raconte et s’inspire de cette (con)fusion pour prétendre à l’intemporalité. Les concerts de l’Orchestre de Mademoiselle Durin sont donc imprévisibles et pleins de surprises. Et si ce qui se joue n’était pas le concert d’aujourd’hui mais la résonance qu’il aura demain ? • Jeudi 12 et vendredi 13 janvier, 20h30, à l’Espace CroixBaragnon (24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60) > ESPERANTO Genre : Melting potes Voici le fruit d'une rencontre : printemps 2010, au Danemark, entre trois Français, deux Danois et un Chilien. Après quelques jours de création, quelques concerts au Danemark et un premier album enregistré dans la foulée, les voilà de retour avec quelques nouveaux musiciens, afin de poursuivre cette belle aventure humaine et musicale. Chacun y apporte sa culture et sa musicalité. Le résultat est un habile mélange, riche en couleurs et sonorités, aux dominantes jazz, musiques latines et flamenco. Un beau voyage musical à travers une musique chaude et originale. • Jeudi 19 janvier, 21h30, au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05) > IMANY Genre : Chanson folk Voici trois ans, une jeune inconnue débarque à Paris avec dans ses bagages quelques vêtements, un book photos et une maquette autoproduite sur laquelle figure une demidouzaine de chansons originales. Pour Imany, cet instant est décisif. Et il est périlleux. Elle vient de passer sept ans à New York à bosser comme mannequin. Fatiguée de « faire le cintre », elle est décidée à tenter sa chance dans la musique. Elle n’a pratiquement aucun repère dans le show-bizz. Son répertoire est aussi mince que son tour de taille. Pourtant, avec l’aide de sa sœur Fatou, elle parvient à convaincre les programmateurs de plusieurs lieux parisiens. Au fil des mois, du Beau Lounge au Réservoir, de la Bellevilloise au China Club, elle « grandit en public » comme on dit, prend confiance en elle, installe un buzz qui, via Internet, se répand dans la capitale, puis au delà. Et surtout, affirme un style personnel. Sa voix un peu rauque promenant une mélancolie mise à nu sur un folk chaloupé rappelle la Tracy Chapman des débuts. • Jeudi 19 janvier, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50) > “GRANDE MESSE EN UT MINEUR DE W. A. MOZART”, Chorale franco-allemande de Toulouse, chef des chœurs Jacques Michel, Orchestre Symphonique Opus 31, solistes Sonia Menen, Mireille Bertrand, Paul Crémazy et Laurent Labarbe, direction musicale de Yann Kerninon Genre : Ouverture de la “Semaine franco-allemande” À l’occasion de la “Semaine Franco-Allemande”, traditionnellement organisée en janvier, la Chorale Franco-Allemande de Toulouse invite l’ensemble vocal Cant’Orens et l’orchestre OPUS31, ainsi qu’un quatuor de solistes professionnels pour la réalisation d’un des sommets de la musique occidentale : la “Grande Messe en ut mineur de Mozart”. 170 exécutants pour une œuvre unique, joyau de l’art sacré et synthèse du génie créateur de son compositeur : amateurs et professionnels sont réunis au sein d’un projet fédérateur et accomplissent ensemble un parcours artistique particulièrement original. Mozart a 25 ans, et s’est affranchi des rigueurs de son premier employeur. Il écrit cette messe comme une action de grâce, mais aussi comme un magnifique acte d’amour pour sa femme Constance. Il puise son inspiration chez ses illustres pré- > JEAN-FRANÇOIS ZYGEL “En Algérie” Genre : Piano & oud (luth arabe) Le traditionnel rendez-vous avec Jean-François Zygel. Des pochettes surprises ludiques, variées et savoureuses, alliant répertoire et improvisation, explications de texte et découvertes musicales… Un concert-causerie bien à l’image de l’un des musiciens les plus originaux de la scène française. La carrière de ce grand pianiste improvisateur se développe dans plusieurs directions : en solo, en duo avec le pianiste de jazz Antoine Hervé, pour le cinéma muet, le théâtre ou la danse, ainsi que pour la radio et la télévision. Ses “Nuits de l’improvisation”, à l’origine créées pour le Théâtre du Châtelet à Paris, s’exportent maintenant dans le monde entier. On peut le retrouver chaque été sur France 2 dans l’émission de télévision “La Boîte à musique” de Jean-François Zygel et chaque trimestre sur France 5 dans “Les Clefs de l’orchestre”. De Toulouse, Jean-François Zygel a fait son second port d’attache… • Mercredi 25 janvier, à 15h30, 18h30 et 21h00, à l’Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60) L’Orchestre de Mlle Durin à Croi x-Baragnon © D. R. © D. R. suite page 14> Rufus Bellefleur au Saint des Seins 14/DANS LES MURS/JANVIER > EXPOS • Jusqu’au 27 janvier à galerie Passage à l’Art (5, grande rue Saint-Nicolas, 06 86 44 41 77) > “Objet(s) de voyage”, Gérard Jan pastels & monotypes Simplicité du trait épuré et évidence d’une lumière complice, voilà en quelques mots présenté Gérard Jan. L’homme tout en discrétion est à l’image de son œuvre. L’artiste dispose d’une technique de virtuose pour restituer avec élégance et délicatesse les objets de son émotion. Objets usés qu’il chine, entrepose dans son atelier, puis représente au gré de ses trouvailles. Parfums d’Italie avec sa lumière et ses couleurs évoqués par les pierres, les paysages, les arbres de Toscane ou de Rome. Lieux de voyage où l’arbre semble remplacer les hommes, une solitude habitée par l’ombre et la lumière, par la couleur douce et veloutée. Monotypes en dégradés de noir/blanc, pastels aux luminosités rares, Gérard Jan joue avec ses deux expressions pour nous émouvoir tout autant. • Du 11 janvier au 3 mars, du lundi au samedi de 14h00 à 19h00, à la Galerie Morellon & Bulles d’Art (23, rue Perchepinte, 05 81 33 11 80) > “Cuba, l’amour, la danse”, Jérôme Dédébat photographie « Comment partir dans un pays dont l’image très esthétisante peut réduire et orienter le regard qu’on porte sur lui ? Et comment le photographier ? Forcement, j’ai été tenté… Qui ne le serait pas ? Par les charognes des voitures dans les rues où le temps s’est arrêté, des ciels d’un pur bleu, des plages de cartes postales et des gens très “buena vista”. Tous ces clichés qui s’offrent à tous, dans une grande facilité. C’est pour cela que dès le début, mon regard s’est focalisé sur une ambiance, un climat, un lieu. Une idée de ce pays qui m’a submergé. Derrière la joie, l’alcool ou la misère, cette évidence, les hommes d’ici vivent avec des fantômes et toutes ces phrases définitives jetées sur les murs… Mes photographies sont principalement prises dans les rues, là où tout se donne, pour en saisir les sens, l’essence. L’amour et la danse, l’amour ou la danse. À cette occasion, j'ai réalisé à mon propre compte un recueil de ces images. Ce livret sera proposé à la vente lors du vernissage et est d'ores et déjà en vente dans les librairies de la Ville rose suivantes : Librairie des Abattoirs, Ombres Blanches, Floury Frères, Association Yemaya, Renaissance. » (J. Dédébat) • Jusqu’au 31 janvier au Laboratoire Photon (8, rue du Pont Montaudran à Toulouse, 05 61 62 44 95) > “À l’épreuve du feu” art & archéologie Après “Néo-Cugnaux” en 2010/2011, l'Espace Paul Éluard de Cugnaux propose une nouvelle saison art et archéologie, une remontée dans le temps, entre préhistoire et époque contemporaine. Une programmation artistique qui s'ancre à la fois dans l'histoire du territoire — le site préhistorique de Villeneuve-Tolosane/Cugnaux — et qui se détermine également comme un lieu d'expérimentation de création contemporaine. “À l'épreuve du feu” fait suite à l'exposition “L'âge d'or du bronze”, qui présentait des vestiges fouillés sur le site et dans le pays toulousain. Cette période préhistorique se caractérise par l'introduction de la métallurgie du bronze permettant de produire des outils nouveaux, des objets de prestige et des armes plus redoutables. Dans la mythologie greco-latine, l'âge d'airain — ou du bronze — marque le début des excès et des crimes de l'humanité : « Les hommes devenus féroces ne respiraient que la guerre » (Ovide). “ À l'épreuve du feu” présente un ensemble d'œuvres d'art contemporain remarquable où le recours au métal, à l'image du feu, à la représentation des armes et de l'érosion évoquent à la fois le désordre et le chaos de cet âge de l'humanité mais aussi le principe régénérateur de ces éléments pour une « évolution probable du temps ». • Du 18 janvier au 17 mars à l’Espace Paul Éluard de Cugnaux (2, rue du Pré-Vicinal, 05 61 76 88 99) • Samedi 14 janvier, 21h00, à la Salle Ernest Renan (5, chemin d’Audibert, métro 3 Cocus, 05 61 57 99 28) > HUBERT POL Genre : Chanson (apéro concert) Hubert Pôl, c'est la rencontre de deux artistes qui décident d'aller s'amuser sur scène. La gouaille en bandoulière, elles se confectionnent des chansons sur mesure et des robes qui leur collent à la peau. • Du 3 au 7 janvier, 19h00, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85). Participation libre mais nécessaire! > LE CABARET GOGOL Genre : Trois en un en chanson Voici réunis sur la même scène Éric Lareine, Manu Galure et Philippe Gelda. Ces trois messieurs remettent l'ouvrage sur l'établi : après une première rencontre dans les murs du Bijou en 2010 et entre leurs belles tournées respectives, ils ont décidé de relancer ce trio. Érudits généreux, ils confrontent leurs références et leurs idées pour créer ce deuxième épisode de leurs aventures. N'en disons pas plus… l'œuvre est encore savamment camouflée. • Jeudi 5 et vendredi 6 janvier, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) > CHOUF Genre : Chanson (apéro concert) Ou quand “L’homme à tête de Chouf” se fait “Tête de clou”… C'est un festin pour qui aime la chanson. Chouf mitonne ses morceaux avec malice et gourmandise. Il arrondit tout ce qu'il chante et il éclaire ses coins sombres. Le sens du récit et des jolis mots transcende ses constats amers et leur donne un goût sucré. C'est amusant de voir ce jeune chanteur manier la nostalgie avec imagination. Cette semaine sera l'occasion de se produire à nouveau en spectacle solo guitare-voix. • Du 10 au 14 janvier, 19h00, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85). Participation libre mais nécessaire! > SERGE LOPEZ & JACKY GRANDJEAN Genre : Flamenco Natif de Casablanca, Serge Lopez a nourri son imaginaire de cette ville à travers les évocations familiales. C’est en 1961, à l’âge de 3 ans, qu’il débarque dans la Ville rose. À la maison, la musique est latine et l’identité espagnole et andalouse. C’est pendant son adolescence qu’il fera rentrer définitivement la guitare dans sa vie… à travers la musique américaine. Les sons électriques seront oubliés après deux années passées à Malaga, il a alors 20 ans et découvre le flamenco. En 1981, de retour à Toulouse, il rencontre Bernardo Sandoval, une longue histoire commencera et les tournées s’enchaineront à travers la planète. Des différentes influences musicales qui l’ont nourri, alliées à une technique toujours travaillée, sont nées des compositions personnelles d’une grande sensibilité qui échappent aux barrières d’un genre défini. Serge Lopez sera accompagné par le bassiste et contrebassiste Jacky Grandjean, musicien tout terrain ouvert à tous les projets. • Jeudi 12 et vendredi 13 janvier, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) > SÉRIE B Genre : Mix électro, hip hop, funk, jazz, rock Série B est le double schizophrénique de Nanopix. Ce dernier crée ses propres productions sonores sur le label Nowaki. Quant à Série B, il préfère livrer ses influences musicales sous formes de "mix" enchaîné qui tourne autour de la musique électronique, du hip-hop, du funk, du jazz ou du rock et aussi, parfois, dans quelques versions kitch de grand classique. Le film "funambule" présenté au festival “Traverse Vidéo” 2007 accompagnera Série B dans cette nouvelle expérience. • Samedi 7 janvier, 22h00, au Connexion Café (8, rue Gabriel Péri, 09 77 08 59 64) > GAVALI + LES CORDES TIMBRÉES Genre : Pique-nique et concert Les Cordes Timbrées sont influencées de différents univers musicaux, du jazz au classique en passant par les musiques du monde. Gavali, ce sont quatre musiciens sortis du fin fond d'un placard toulousain et qui reprennent des tubes du fin fond du grenier… mais à leur sauce : un zeste de swing, un soupçon de manouche, une pincée d'humour, le tout saupoudré de bonne humeur! > ELECTROLUXE FAMILY +ROYAL ROOSTE +FUMULUBUDU +THE PUMPLIES + DEDZU & THE BACQANALS MOONJONES + ROMAIN BOULE & GUTS Genre : Les 8 ans de Progres-son L’association Progrès-Son fait encore et toujours le rock. Huit ans au service de la scène locale toulousaine, ça se fête! Venez-vous joindre à nous pour souffler les bougies, et écouter toujours plus ce son qui crisse, qui crie, et nous réjouit. Une large programmation pour une vaste nuit. Que ce soit le son électronique d'Electrolux Family, le rock des Pumplies, le hip-hop des fabuleux Fumulubudu, le festif de Royal Rooste ou le folk des amis Dedzu & the Bacqanals MonnJones le tout animé par Romain Boule et Guts débauchés des To Loose Punkers... Une année 2012 qui commence sur les chapeaux de roues puisque Progrès-Son fête une nouvelle fois son anniversaire à La Dynamo, non seulement pour le plaisir de ses membres, mais surtout pour voir ce petit sourire, cette petite lumière qui éclaire alors les yeux des âmes rockeuses toulousaines qui les suivent depuis maintenant huit ans. Allez partager avec eux cette passion musicale qui ne cesse de croître! • Mercredi 11 janvier, à partir de 18h30, chez Paul Étudiant (Université Paul Sabatier, entre le tripode B et les salles S, le long de l'avenue de Rangueil, 118 route de Narbonne, Toulouse, 06 42 65 92 28). Participation libre! > ART BOP JAZZTET Genre : Hard-bop et compositions originales Avec le Art Bop Jazztet, l'exploration du répertoire "Hardbop" des années 60 continue avec Joe Henderson, Lee Morgan, Wayne Shorter, Freddie Hubbard, Horace Silver… De plus, des compositeurs plus contemporains seront à l'honneur, des Brandford Marsalis, Roy Hargrove et autre Hervé Valentin… • Mercredi 25 janvier, 21h30, au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05) • Samedi 14 janvier, 20h00, à La Dynamo (6, rue Amélie). Renseignements : www.progres-son.com > NICOLAS JULES Genre : Au delà du tour de chant « Que doit on retenir de ce diable de Nicolas Jules ? Son jeu de jambes qui fait trembler les stades ? Ses farces amères qui content par le menu les déboires amoureux ? Sa voix grave et convaincante qui promène le rock hors des sentiers battus ? Sa propension à marier poésie et bizarre ? On se souvient des ravages du duo, on attend beaucoup de l'arrivée de Béatrice Grea à la contrebasse. Nous tenons là un artiste qui donne sur scène un spectacle bien au delà du tour de chant. » (Philippe Pagès) • Jeudi 19 et vendredi 20 janvier, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) > “LES ÉTRANGERS FAMILIERS-UN SALUT À BRASSENS”, avec Éric Lareine, Loïc Lantoine/Compagnie Musiques à Ouïr Genre : Délire, improvisation, fantaisie, folie… En écho à l’exposition “Brassens ou la liberté” signée Joann Sfar présentée à Odyssud, voilà que la folle tribu des Musiques à Ouïr réveille le génie de Brassens à l’occasion du trentième anniversaire de sa disparition, et fait remonter à la vie la colère, la tripe, le désir, la tendresse du rebelle statufié. Les chanteurs Éric Lareine, baladin blues-rock bien connu des Toulousains, Loïc Lantoine, amoureux des mots, Denis Charolles (directeur artistique), baladin touche-à-tout, font de cette rencontre un moment riche en improvisations avec la complicité des poly-instrumentistes des Musiques à Ouïr. Et la magie opère : on se surprend à être de nouveau ému et bouleversé par des musiques et des textes si souvent écoutés. Les arrangements musicaux font voler la poussière du temps et révèlent des textes tout neufs, pleins d’impertinence et de vie. > DONA ROSA Genre : Fado Devenue aveugle à l’âge de 4 ans suite à une méningite, Dona Rosa, nourrie par le phrasé des traditions populaires portugaises, bouscule les conventions et libère une vitalité étonnante dans ses chansons accompagnées par un orchestre qui allie modernité et tradition de l’accordéon, de la guitare portugaise, du violon et des percussions. Mention spéciale pour “Esmeralda Verde”, titre où le chant se contente du tintement du triangle pour tout accompagnement. Comme quoi, parfois, la simplicité d’un geste peut émouvoir bien plus qu’un orchestre symphonique, comme quoi les yeux ne sont pas indispensables pour contempler la beauté d’une âme. • Vendredi 27 janvier, 21h00, au Théâtre Paul Éluard de Cugnaux (2, rue du Pré-Vicinal, 05 61 76 88 99) > DAVYD VENER Genre : Mix hip-hop/soul/funk Depuis quinze ans, David Vener participe et évolue dans le monde du hip-hop et de la musique en général. Il commence en 1995 par de très nombreux voyages à New York pour faire de l’import de disques vinyles old school et rap, puis devient par la suite en 1999, gestionnaire d’un magasin du même type sur Toulouse nommé Vener Store.Tous ces voyages lui ont permis de rencontrer au fur et à mesure diverses personnalités de cet univers qu'est le hip-hop : rappeurs, producteurs et surtout des représentants du turtablism (pratique des platines vinyles et des tables de mixage, en français on parle de deejaying). • Samedi 21 janvier, 22h00, au Connexion Café (8, rue Gabriel Péri, 09 77 08 59 64) • Dimanche 29 janvier, 15h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15) > SANS TAMBOUR NI TROMPETTE Genre : Classiques sauce swing manouche Sans Tambour Ni Trompette est un trio acoustique qui vous présente une ribambelle de tubes populaires mitonnés à la sauce swing manouche. Avec un aplomb mythomaniaque, les trois faux frères revendiquent la paternité de toutes ces mélodies allant de “Still lovin you” à “Walk on the wild side” et entraînent le public à revendiquer avec eux pour faire reconnaître leurs droits dans cette jungle qu'est le show-biz. Pas sûr que la vérité historique soit toujours respectée dans cette émulsion iconoclaste mais les auditeurs tapent du pied et musclent leurs zygomatiques. Une sacrée dose de bonne humeur musicale! > FRÉDÉRIC VAYSSE-KNITTER Genre : Récital Chopin/Szymanowski « Chopin, Scriabine, Reger… passent comme des ombres fugitives dans ce récital proprement réjouissant (…) Le toucher de Frédéric Vaysse-Knitter réunit les deux composantes essentielles à cette musique : la profondeur et la légèreté. Le jeu perlé, les résonances admirablement contrôlées, puis les déchaînements de passions nous conduisent vers une musique d’une sensualité extraordinaire (…) Voici un nouveau joyau. » (“Pianiste Maestro”) Après la sortie du disque “Szymanowski” (Integral Classic, janvier 2011) largement saluée par le public et la critique, l’Opéra de Saint-Étienne, Leipzig ou encore le Festival Amadeus, Frédéric Vaysse-Knitter a été invité à Berlin, au Concertgebouw d’Amsterdam et opère actuellement une tournée française qui passe par Toulouse ce mois-ci. > ZILHOM Genre : Jazz électrique Du jazz débridé au groove, le répertoire unique de Zilhom est avant tout un électron libre. Aux commandes, Gabriel Midon, un sideman et leader abreuvé d’expériences scéniques et studio, accompagné d’un équipage à qui laisser les commandes semble naturel. Constitué d’une section rythmique charpentée et d’un saxophoniste qui puise ses vibrations dans la sensibilité de chaque membre.Tous issus d’un parcours atypique, les quatre acolytes chatouillent la rigueur de l’écriture. Se jouant des conventions, l’improvisation est un mode d’expression niché à chaque coin de mesure, comme un pied-de-nez à la rigidité. Marquée au fer blanc par des racines jazz allant de Thelonious Monk à Herbie Hanckok en passant par Django Bates, la musique de Zilhom caresse les rythmes de l’afro-beat, du reggae ou du sega, dans un savant dosage de couleurs, de timbres et d’intensités. Chaque thème est l’occasion d’un groove puissant et précis. • Jeudi 12 janvier, 20h00, au Cherche Ardeur (40, rue des Couteliers, 05 61 55 27 22). Entrée libre! • Mardi 3 janvier, 18h30, à l’Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60) • Mercredi 27 janvier, 21h30, au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05) • Vendredi 27 et samedi 28 janvier, 20h30, au 111 Lunares (111, route de Blagnac, 06 22 47 45 35) Chouf au Théâtre du Grand-Rond © D. R. > “Des lignes et des hommes”, Jean-Luc Feixa photographie « Les clichés réunis sous le thème "Des lignes et des hommes" illustrent ma démarche photographique initiée depuis près de dix ans. Ainsi, j'affectionne le jeu des lignes et des contrastes que j'essaie de capturer au hasard de mes voyages. Le noir et blanc est la technique idéale pour cet exercice en ce sens qu'elle permet de mettre en lumière les perspectives et qu’elle souligne et sublime le détail des structures et la présence de leurs habitants. Ces derniers, badauds fugaces ou acteurs de premier plan, occupent toujours une place prépondérante dans l'ensemble de ces décors à la géométrie bien réglée. » (J.-L. Feixa) > PLACE CEAN Genre : Chanson La lumière de la Place éclaire le nouveau spectacle de Mark Cean. Des cascades musicales, suintent des mots qui envahissent les méandres de nos vies dans un débordement d'émotions et de bonheurs furtifs, et qui invitent à s’asseoir près de lui.Tout en intimité chaleureuse les nouvelles chansons se racontent à la lumière d'un réverbère, dans un halo de poésie, les textes posés sur le banc, messages aux passants qui voudraient bien les emporter… > GILLES & AUGUSTE Genre : Chanson d’humour Équilibristes et contorsionnistes de la poésie, affabulateurs lunaires, ils déballent leur joyeux cirque en contant de merveilleuses chimères.Tout cela n'est pas dénué de cruauté, sans doute emballée d'humour mais bien présente. On peut penser aux chants de marins, on peut se croire dans un cabaret exotique, on tangue avec eux sur un océan incertain… © D. R. • Jusqu’au 18 mars au Musée Saint-Raymond-Musée des Antiques de Toulouse (1 ter, place Saint-Sernin, métro Jeanne d’Arc ou Capitole, 05 61 22 31 44) > Musiques © D. R. > “L’image et le pouvoir, le siècle des Antonins” image & opinion au IIè siècle Les hommes politiques d’hier et d’aujourd’hui l’ont bien compris : l’image influence l’opinion. ll faut donc la maîtriser et savoir l’utiliser à son avantage. Les empereurs romains font partie des précurseurs en matière de stratégie de communication politique. Au moyen de portraits les plus marquants possibles, sculptures en marbre ou en bronze, monnaies portant leur effigie, ils ont su déployer leurs valeurs et leur idéologie. L’impact de ces portraits était tel qu’ils influencèrent tout le peuple romain en lançant des modes. Cette exposition présente ces visages — empereurs, impératrices, membres de la famille impériale ou anonymes — en se concentrant sur la période marquant l’apogée de l’Empire romain — le IIè siècle — qui correspond aux règnes de Trajan, Hadrien, Antonin le Pieux, Marc Aurèle, Lucius Verus et Commode. C’est sur la piste de ces codes de représentation instaurés par ces empereurs que nous entraîne cette exposition en nous invitant à observer dans le détail chacun de ces portraits. Tous ressemblants ? Non! Tous différents et chacun porteur d’un message à notre intention. Nicolas Jules au Bijou Frédéric Vaysse-Knitter à Croix-Ba ragnon JANVIER/DANS LES MURS/15 > JULES NECTAR Genre : Il voyage en solitaire Chanteur solo, il s'accompagne à la guitare et utilise une étrange valise avec laquelle il joue des percussions. Cet équipage léger lui donne un air de voyageur sur le départ et on embarque volontiers avec lui. Un sens affirmé des mélodies qui restent en tête et une écriture soignée font de son jeune répertoire une affaire à suivre. ments originaux. Ils ont en commun la passion d’une musique authentique et le plaisir de la partager. Après avoir joué dans plusieurs groupes latinos, le leader de cette formation Fabian est à l'origine, en 1993, de la création d'un des premiers lieux salsero toulousain, à savoir Le Barrio Latino. • Vendredi 27 janvier, 21h00, à la Salle Ernest Renan (5, chemin d’Audibert, métro 3 Cocus, 05 61 57 99 28) • Jeudi 26 et vendredi 27 janvier, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) > ANTOINE VILLOUTREIX Genre : Chanson (apéro concert) Antoine Villoutreix, chanteur français installé à Berlin, rend visite au duo toulousain Valse avec Sirba, composé de Gabriel Saglio (clarinette) et Hubert Plessis (accordéon), également membres du groupe Les Vieilles Pies pour une série de concerts en trio. Pour la première fois, l’album “Les vieux souliers”, enregistré das la Ville rose, sera présenté au public toulousain. Les chansons d’Antoine Villoutreix font mouche, mêlant réflexion, humour, mélancolie et rêve. • Du 24 au 28 janvier, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85). Participation libre mais nécessaire! > “SOIRÉE CODE, SAISON 1-ÉPISODE 3” Genre : 100 % dubstep Les associations Reg@rts et Ombilikal s’associent pour organiser des soirées 100 % dubstep qui ont pour but de présenter des artistes confirmés du registre mais également des valeurs montantes tout aussi talentueuses. À l’affiche ce soir : Dop D.O.D (drum’n’bass/hip-hop de Hollande), Zomboy (dubstep/électro de Grande-Bretagne), Xilent (dubstep/drum’n’bass de Pologne), Cookie Monsta (dubstep de Grande-Bretagne), Infrastep (dubstep de France), Rabbit Killerz (vjeing de Toulouse), Ta DNE (décos de Toulouse) et Linsay & Rol. K (danse de Toulouse). • Samedi 12 janvier, de 23h00 à 5h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50) > LA CEIBA Genre : Latino, énergique et festif Le groupe est un quartet, composé d’une chanteuse flûtiste, d’un percussionniste, d’un guitariste et d’un clarinettiste. Le répertoire est composé de cumbias, de merengue, de forros, et d’un peu de latin jazz : en un mot festif. La Ceiba est une rencontre de quatre musiciens autour de l'envie de jouer la musique latine : ou plutôt des musiques latines. Que ce soit le côté jazz ou les musiques à danser, que ce soit en portugais ou en espagnol, que ce soit du forro, de la cumbia, du merengue, ou des standards de jazz "latinisés". Le groupe explore sa vision de la musique latino dans une optique énergique et festive. • Samedi 21 janvier, 20h00, au Cherche Ardeur (40, rue des Couteliers, 05 61 55 27 22). Entrée libre! > ZAZIE Genre : Chanson pop à la française Quatre ans après son triomphal “Totem tour” et après un concert complet au Bikini en juin 2011, Zazie est de retour dans la Ville rose où elle compte nombre de fans. Elle présentera un “zest of” de son répertoire ainsi que son septième album “Za7ie” paru en septembre 2010. Un opus qu’elle a choisi d’enregistrer à la maison durant sept jours, autour de sept thématiques du quotidien… une intégrale de quarante-neuf chansons. • Mardi 24 janvier, 20h00, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne). Renseignements et réservations au 05 34 31 10 00 > FRÉDÉRIQUE TRUNK Genre : Passions musicales « Musicienne charismatique et aventureuse, pianiste, compositeur et chanteuse, Frédérique Trunk réussit à créer un mélange admirable à partir de ses passions musicales hautement diversifiées : le classique, le jazz, la musique française, les musiques du monde et le jazz ethnique. » (“Concerto Magazine”) • Mardi 31 janvier, 20h00, au Cherche Ardeur (40, rue des Couteliers, 05 61 55 27 22). Entrée libre! > SALSA CALIENTE Genre : Comme son nom l’indique Salsa Caliente propose un voyage de l’autre côté de l’Atlantique pour une soirée muy caliente. Composé de différentes nationalités, il enivre les soirées latinos. Le groupe est un melting-pot de cultures (Cuba, Uruguay, Algérie, Argentine, France). Son répertoire s’inspire des sonorités cubaines, new-yorkaises, portoricaines avec des arrange- > Théâtre > “ET PUIS QUAND LE JOUR S’EST LEVÉ, JE ME SUIS ENDORMIE”, de Denis Rey et Serge Valletti, mise en scène et interprété par Denis Rey Genre : Ode au théâtre qui éblouit et émerveille « Dans sa manière de passer allègrement d’un personnage à un autre, de revisiter le passé, et de convoquer la passion du théâtre avec si peu d’artifices, Denis Rey regarde évidemment du côté de Philippe Caubère. Il y a moins d’outrance dans son jeu mais il y a la même générosité. Son regard porté sur la France des années 70 est saturé de tendresse. Il a l’art de restituer les pires galères d’une vie d’artiste avec une infime délicatesse. » (Jérôme Gac) • Jeudi 12 et vendredi 13 janvier, 20h00, au Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde, 05 34 31 67 16) > “GRAND ÉCART”, de Stephen Belber, avec Thierry Lhermitte, Valérie Karsenti et François Feroleto Genre : Comédie psychologique New York, de nos jours : Tobi est un vieux chorégraphe excentrique qui vit seul dans son loft et s’occupe en collectionnant ses ongles et en faisant du tricot. Un jour, un couple le contacte sous prétexte de rédiger un mémoire sur la danse. L’entretien commence normalement et pourtant quelque chose cloche… Stephen Belber signe là une comédie psychologique pleine d’émotion et entrecroise avec talent les thèmes de la transmission, de la paternité et de la créativité. Benoît Lavigne a su s’entourer de trois acteurs d’une grande justesse, avec en particulier un Thierry Lhermitte très impliqué. À ses côtés, Valérie Karsenti et François Feroleto, tous deux Molières de la révélation théâtrale, rendent leurs personnages infiniment attachants. • Du 9 au 11 janvier, 21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15) > “NOS CLASSIQUES FAVORIS/ABSURDES ?”, de Corneille, Molière, Racine, Adamov, Ionesco, Beckett…, par la Compagnie 3BC Genre : Mix et remix Depuis plusieurs années, la petite équipe de comédiens impliquée dans les productions de 3.B.C Compagnie travaille sur la constitution d’un répertoire qui, à terme, ambitionne de présenter un panorama de l’histoire du théâtre. Ce répertoire, c'est le théâtre classique, entendu au sens large : des pièces célèbres, emblématiques d'un genre ou d'une époque. L’enjeu consiste à présenter ces œuvres dans une adaptation resserrée et miniaturisée, qui dégage l'ossature dramatique de chaque histoire, tout en conservant son intégrité. Le texte est allégé de tous les motifs superflus à la compréhension de la trame essentielle, et certains personnages attachants mais non nécessaires sont parfois supprimés. Les quatre comédiens ne sont pas les interprètes individuels d'un “personnage”. Dépositaires de la totalité de l’histoire, ils restituent ensemble l’économie et l'esprit de chacune des pièces, se répartissant les rôles et les fonctions selon les nécessités du jeu et de la dramaturgie. • Du 17 au 28 janvier 21h00, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85) > “CRAVATE CLUB”, de Fabrice RogerLacan, avec Stéphane Batlle et Pierre Matras Genre : Ça va péter! « J’ai 40 ans… Je m’appelle Bernard! Ma femme organise une fabuleuse fête d’anniversaire qui célèbre d’un seul coup d’un seul mon incontestable réussite sociale, amoureuse et familiale. Je suis un type respectable et verni qui pose un regard calme et probe dans le lointain. Et là, j’apprends que mon meilleur ami et associé, un dénommé Adrien, ne se rendra pas à cette fête qui, entre parenthèses, doit célébrer ma personne en toute humilité, sous prétexte qu’il doit se rendre à la réunion mensuelle d’un club mystérieux dont il a omis jusqu’à présent de mentionner l’existence. Ce n’est pas grand-chose mais ça fait tout péter! » • Du 25 janvier au 11 février, 20h30, au Grenier Théâtre (14, imp. Gramont, 05 61 48 21 00) © D. R. © D. R. suite page 16 > Gilles & Auguste au Bijou Zazie dans le Bikini LES MURS/JANVIER > “ Nature/neitHFr/Natures ”, Lionel Loetscher trois lieux pour un artistes En acceptant la proposition de l’Espace Saint-Cyprien, du Centre Culturel Bellegarde et de l’Espace Bonnefoy, Lionel Loetscher passe de la mise en espace des œuvres à la mise en perspective d’un travail dans trois lieux différents. L’ensemble des réalisations présentées s’inscrit dans un projet intitulé “Nature/neitHFr/Natures” développé depuis plusieurs années par l’artiste et offre une vision globale de sa démarche et de sa pratique, chaque lieu mettant l’accent sur un aspect particulier de son travail. Tableaux photographiques, dessins numériques, peintures, vidéos, installations, l’œuvre de Lionel Loetscher est plurielle. Cette collaboration permet de donner à voir la richesse et la cohérence de son travail artistique. • Du 4 au 26 janvier à l’Espace Saint-Cyprien (56, allées Charles de Fitte, 05 61 22 27 77), à l’Espace Bonnefoy (4, rue du Faubourg-Bonnefoy, 05 67 73 83 60) et au Centre Culturel Bellegarde (17, rue Bellegarde, 05 62 27 44 88) > Cédric Bouteiller géographie mentale & méta-lieu Quoi de plus banal que de photographier la ville ? Quoi de plus commun que de la représenter ? Entre adulation et véhémence, elle fut l’objet de plus d’un fantasme, de plus d’une crainte. La ville intrigue… Le romantisme de Boutellier s’esquisse non par la représentation d’une ville, de Manhattan particulièrement, mais métaphoriquement comme conditions d’expérience. Son œuvre se caractérise par une volonté d’explorer toutes les possibilités formelles d’une iconographie (graffiti, lettrisme, affiche) transitant dans les zones urbaines afin d’en exprimer extases et tourments du cœur et de l’âme telle une réaction du sentiment contre la raison, exaltant mystère et fantastique, cherchant évasion et ravissement dans le rêve, morbide et sublime, exotisme et le passé… • Jusqu’au 14 janvier à la Galerie Alain Daudet (10, rue de la Trinité, métro Esquirol, 05 34 31 74 84) > “Bloom” collective À la source de la création, le travail de dix artistes designers, plasticiens, photographes, vidéastes et sculpteurs est mis en exergue dans l'exposition de la prestigieuse revue internationale “Bloom”. Édité depuis 1998 par l’inspiratrice de tendances Li Edelkoort, ce catalogue d’avant-garde met au jour les talents qui font l’air du temps. Les concepts, les couleurs et formes s’imposeront ensuite dans les domaines variés de la mode ou du high-tech. L’exposition explore trois thématiques : la convivialité, par de nouvelles démarches artistiques proches de l’environnement ; le dialogue avec la nature, qui influence nos habitudes et nos comportements ; l’innovation, grâce à des procédés de fabrication et des matières textiles révolutionnaires. • Du 13 janvier au 25 février, du mardi au samedi de 11h00 à 19h30, à l’Espace Écureuil (3, place du Capitole, 05 62 30 23 30) > “Petits théâtres de l’intime, la peinture de genre française entre Révolution et Restauration” peinture À travers cette exposition, le Musée des Augustins propose un panorama des différents courants qui ont marqué la peinture de genre française de la fin du XVIIIè siècle au début du XIXè siècle. La présentation de ces “scènes de vie” permet de découvrir avec un œil neuf un ensemble de peintres. Certaines œuvres inédites des artistes les plus célèbres tels que Fragonard, Marguerite Gérard, Greuze, Boilly ou Drolling seront présentées au public mais aussi et surtout un grand nombre de toiles d’artistes dont les noms ont été oubliés ou perdus. • Jusqu’au 22 janvier au Musée des Augustins (21, rue de Metz, métro Esquirol, 05 61 22 21 82) > “Tribute to archaic devices”, Vincent Debanne photographie Articulées selon plusieurs temporalités, ses images utilisent des effets anachroniques et travaillent les rapports entre esthétique et politique. Les références à la peinture et à l’histoire donnent à Vincent Debanne les moyens de la parodie, le véritable enjeu étant la description du contemporain. Le recours à une iconographie passée (matrice de ses images), comme la propagande et la peinture d’histoire, lui permet de renouveler le regard sur notre époque et d’y dévoiler les archaïsmes. • Du 4 janvier au 4 mars, tous les jours sauf le lundi de 13h00 à 19h00, à la Galerie du Château d’Eau (1, place Laganne, métro Saint-Cyprien/République, 05 61 77 09 40) > “Imaginaire et illusion, des manipulations photographiques dans la collection du Château d'Eau”, Frank Horvat, Daniel Lee, Lucien Lorelle, Denis Roche, Laurent Binet, Eduard Ibanez, Rafael Navarro et Jerry Uelsmann photographie En écho au travail de Vincent Debanne dont le travail se construit à partir de scénarisations par montages et accumulations, le Château d’Eau explore le photomontage à travers quelques artistes de sa collection permanente. Qu’ils travaillent en argentique ou en numérique, ces photographes utilisent le photomontage grâce à différentes techniques : surimpression, assemblage de négatifs, masquage, collage… C’est pour certains l’expression d’une philosophie surréaliste d’une esthétique proche de la psychanalyse qui devient une solution à la conception d'un univers onirique et fantasque. • Du 4 janvier au 4 mars, tous les jours sauf le lundi de 13h00 à 19h00, à la Galerie du Château d’Eau (1, place Laganne, > Théâtre > “LES MONTAGNES RUSSES”, d’Éric Assous, mise en scène de Jean-Luc Moreau, avec Bernard Tapie et Béatrice Rosen Genre : Humour et émotion Un homme mûr et père de famille profite de l’absence temporaire de sa femme et de son fils, partis en vacances pour la semaine, pour tenter une aventure amoureuse. Lui est resté à Paris pour le travail. Elle, jeune, jolie, souriante et esseulée, elle était ce soir-là dans ce bar, tout comme lui. Il n’a pas exactement son âge, mais disons qu’il a le physique avantageux des hommes grisonnant avec élégance. Ils ont vite sympathisé, il lui propose de venir boire un dernier verre chez lui… • Mercredi 18 janvier, 20h30, au Casino Théâtre Barrière (île du Ramier/18, chemin de la Loge). Renseignements et réservations au 05 62 73 44 77 > “LA FERME”, par Les z'OMNI Genre : Théâtre musical burlesque (tout public à partir de 10 ans) Une conférence clownesque sur l’utopig et la poulitix. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur une révolution animale : Comment chante un mouton ? Qu’est-ce qu’un “wateringen” ? Si l’homme est un loup pour l’homme, qu’est la poule pour le cochon ? Lors d’une virée à la campagne, Les z’OMNI remarquent, dans une ferme abandonnée, un coffre enfoui parmi les foins. Les comédiennes y découvrent un ouvrage poussiéreux : “La Grange aux bêtes”. L’auteur méconnu, Georges Oubien, y retrace les événements de la fameuse révolution du 21 juin et ses conséquences funestes. Les z’OMNI commencent alors leur plongée interminable dans l’histoire des révolutions animales… • Du mardi 24 au jeudi 26 Janvier à 19h30, vendredi 27 et samedi 28 janvier à 21h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78) > “TOUT LE PLAISIR EST POUR NOUS”, mise en scène de Francis Azéma, par la Compagnie Cœur & Jardin Genre : Pur vaudeville Imaginez l’appartement cossu et fraîchement décoré d’un éditeur de livres de jeunesse. Supposez maintenant que le dit appartement, censé être vide ce soir-là, devienne le théâtre des amours clandestines de trois couples illégitimes. Ajoutez l’arrivée impromptue d’une auteure de livres à succès puritaine à souhait et très à cheval sur les bonnes mœurs. Ça y est, c’est fait ? Vous tenez la nouvelle comédie délirante de la compagnie Cœur & Jardin. Malgré toute la bonne volonté des maîtres des lieux qui tentent désespérément de sauver la situation, la soirée tourne à l’imbroglio libertin où, de mensonges en contradictions, de quiproquos en chassés-croisés, la folie s’empare des personnages à un rythme endiablé. Un pur vaudeville et l’une des meilleures pièces du maître du genre, Ray Cooney et de son complice John Chapman, réadaptée par le talentueux Sébastien Castro. • Du jeudi 26 au samedi 28 janvier, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61 93 79 40) > “LE CHEMIN SOLITAIRE”, par le collectif tg Stan, texte d’Arthur Schnitzler Genre : Pièce âpre et introspective En 2009, le Théâtre Garonne en crée la relecture de tg STAN dans sa version française. S'y révèle, non sans humour, l'incroyable mélancolie vrillée au cœur du texte de Schnitzler. Les acteurs jouent tous les rôles, dans un espace où désillusion, impuissance, mensonge et solitude se heurtent et se percutent. L’ironie du collectif flamand nous pousse dans nos retranchements, et avec son autodérision réjouissante, plonge les spectateurs, sans l’ombre d’un sentimentalisme, au cœur d’une petite société en crise : « il n’y a de chemins de la liberté qu’en soi-même ». Mais comme « une existence sans douleur est tout aussi piteuse qu’une existence sans bonheur », les tensions se dénouent aussi dans un certain plaisir… • Mercredi 11 et jeudi 12 janvier à 20h00, vendredi 13 et samedi 14 à 20h30, au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d'Eau, 05 62 48 56 56) > “AJURICABA”, par la Compagnie TESC, de Marcio Souza avec les élèves de l’École de Théâtre de Manaus (Brésil) Genre : Histoire de résistance Brésilien d’Amazonie, Marcio Souza est un poète et dramaturge qui paya de la prison son engagement contre la dictature. Il est le fondateur du TESC, école professionnelle de théâtre formant des jeunes des banlieues pauvres de Manaus. L’école séjourne en France à l’invitation de l’Université de Rennes, elle passera par Paris avant de faire monter “Ajuricaba” sur le plateau de Jules Julien. “Ajuricaba” est un indien d’Amazonie qui s’opposa à l’occupant portugais et devint le symbole de la résistance à l’oppression. • Dimanche 15 janvier à 17h30 et lundi 16 janvier à 14h30, au Théâtre Jules Julien (6, avenue des Écoles J.-Julien, 05 61 25 79 92) > “MORSURE D’ABEILLES”, par la Compagnie Kobez Genre : Double duo danse et théâtre Quatre vies, quatre chemins et un double duo entre danse et théâtre. L’histoire s’écrit toute seule. Comme point de départ : l’habitude. Tout un chapelet de notes de journal, de pages arrachées aux carnets de voyage, les anecdotes de deux couples parcourant le monde, valises, cartons, objets souvenirs, photographies ou films amateurs de monastères coréens, croix bretonnes, forêts roumaines et fumées volcaniques… Pensées, sensations, atmosphères sont scellées dans ces quatre corps qui nous les restituent. Quatre histoires qui se tissent les unes dans les autres, comme sous les doigts du vannier ajustant les uns aux autres les rameaux de son panier, les pliant de la sorte pour un unique objet. Quatre êtres pour que vibre une seule et même voix. • Du jeudi 19 au samedi 21 janvier, 20h30, au Ring (151, route de Blagnac, 05 34 51 34 66) > “LES LUEURS DE LA RUE CUVIER”, par la Compagnie Théâtre Extensible et Prodigima Films Genre : Chimistorique Paris s’éveille ce 24 février 1898. Le jour se lève aussi dans un petit laboratoire désuet, avec ses glouglous et ses sifflements. L’aube brumeuse voit poindre une Mme Curie à la porte de l’Académie des Sciences. Bienvenue dans l’atelier des Lueurs de la rue Cuvier! Au fin fond de ce Paris qui vit au rythme des Expositions Universelles, chemine le sentier semé d’embûches qui mène à la vérité. Pour une femme scientifique qui vient de Pologne commence le merveilleux processus de la recherche. Outre ses découvertes de la radioactivité, du polonium et du radium, Marie Curie a été la seule femme à recevoir deux prix Nobel et à enseigner à la Sorbonne. Une réussite liée au soutien indéfectible de son époux Pierre. C’est à travers un dernier hommage, une rétrospective post-mortem qu’aurait pu rédiger la journaliste américaine Miss Meloney, liée d’amitié à Marie Curie, que nous parcourons ici leur vie. • Vendredi 27 janvier à 10h00, 14h30 et 20h00, samedi 28 janvier à 20h00, au Théâtre Jules Julien (6, avenue des Écoles J.-Julien, 05 61 25 79 92) > “BLOODY MESS”, par Forced Entertainment Genre : Reprise (spectacle en anglais surtitré en français) « Forced Entertainment sait appuyer là où ça fait mal. On vous fait hurler de rire juste avant de vous rappeler que vous serez bientôt mort, et vous vous retrouvez seul avec votre sourire décomposé. Ce genre de détresse n’est comparable qu’à celle que vous éprouvez après une grosse fête, quand à 4h00 du matin quelqu’un décide soudain de rallumer le plafonnier. » (Lyn Gardner, The Guardian) • Mardi 24 et mercredi 25 janvier, 20h00, au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d'Eau, 05 62 48 56 56) > “HENRI IV”, de Daniel Colas, avec JeanFrançois Balmer, Béatrice Agenin, Coralie Audret… Genre : Une captivante leçon d’histoire de France et de théâtre Jean-François Balmer incarne ici de façon remarquable “le bon roi Henri” dans une fresque historique centrée sur les derniers mois de son règne. Imaginée en 2010 par Daniel Colas à l’occasion du 400è anniversaire de la mort d’Henri IV, la pièce relate de façon très fine et historiquement réaliste les démêlés politiques et amoureux du souverain.Visionnaire et grand pacificateur des guerres de religions en France, sa passion pour une beauté d’à peine 15 ans aura failli porter la guerre dans l’Europe entière et lui coûtera la vie. « C’est un personnage truculent, contradictoire, formidablement sympathique », note J.-F. Balmer sur le rôle qu’il incarne avec une ampleur et une justesse saisissante. Un texte ciselé, une troupe d’excellence de quatorze comédiens, des costumes superbes, une mise en scène impeccable. • Jeudi 19 janvier à 20h00, vendredi 20 et samedi 21 à 21h00, dimanche 22 à 15h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15) > “LA PRINCESSE DE CLÈVES” Genre : Élégant, émouvant et … pétillant! Dans cette théâtralisation mise en scène par Jean-Yves Pages, Isabelle Pellausy, seule sur scène, donne à entendre la narration de cette éducation sentimentale et à voir tous les personnages à la fois. Au milieu d'un décor qui évoque le thème du regard, la conteuse-comédienne nous transporte dans cette Cour cruelle de 1558 et tourbillonne dans les méandres des sentiments intimes. La langue du texte authentique (publié en 1678) révèle par le son de la voix et le jeu de la scène sa dentelle musicale et ciselée. Du charme pour les yeux et les oreilles. • Du jeudi 26 janvier au samedi 28 janvier à 19h00, dimanche 29 à 15h00, au Théâtre de La Violette (67, chemin Pujibet/métro Borderouge, 05 61 73 18 51) > “THÉÂTRE SANS ANIMAUX”, de JeanMichel Ribes, mise en scène de Malika Gessinn, par la Compagnie À Fleur de Mot Genre : Décalé et drôle Quel est le rapport entre un sociologue qui disserte sur le concept de « temps », un couple qui explose à cause d'un tout petit « bravo », deux naufragés sur leur radeau, un fumeur en perruque Louis XV ? Jean-Michel Ribes! Observateur aigu du quotidien, cet auteur, à travers des sketches truffés d'observations aiguisées sur un quotidien d'une extrême banalité, nous entraine dans un univers tout à fait décalé et très drôle. Et les répliques s'enchaînent avec une absurdité profondément logique. À chercher la petite bête, il nous montre que nous ne sommes pas si loin du poisson. Pour goûter son humour, il suffit de mordre à l'hameçon. • Jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 janvier, 21h00, à la Salle Ernest Renan (5, chemin d’Audibert, métro 3 Cocus, 05 61 57 99 28) > “REMIX”, de Sylvia Plath, par le Shakespeare’s Wild Sisters Group, avec Hsu YenLing Genre : Énergique et intense La grande comédienne taïwanaise Hsu Yen-ling incarne la poétesse américaine Sylvia Plath, dont le poème “Fever 103°” inspire largement cette pièce primée aux Taishin Arts Awards, pour sa dimension scénique remarquable et généreuse. Au fil du jeu se tissent des liens toujours plus étroits entre création littéraire et mort, dans une langue concise, dont les interprètes se font les porte-parole débordant d’énergie et d’intensité. • Mercredi 25 et jeudi 26 janvier, 20h30, au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d'Eau, 05 62 48 56 56) dans le cadre du festival “Made in Asia” > “RIP, REST IN PEACE”, avec Julie Pichavant et Christophe Hauguel Genre : Syndrôme éternité Julie Pichavant propose dans ce spectacle d’explorer avec elle un nouveau syndrome : le désir d’éternité. Accéder à l’éternité par l’assouvissement sans cesse renouvelé de nos désirs. Par l’avènement éternel de nos vanités… un challenge à la portée d’une société déboussolée mais jamais à court de jus. Alimentée à la nausée par les fabricants de rêve frelatés formés aux écoles de marketing. On picole comme Bukowsky, mais sans être Bukowsky, on squatte un divan sans trouver Freud, on s’embellit sans être belle, on se marie avec un crapaud et on va voir papy à l’hospice le jour de la Toussaint… Julie-Marilyn, exploratrice de nos névroses sociales, laisse ici la parole à une fée acidulée, une mariée abandonnée par Derrida, certes, mais délurée — l’honneur est sauf… Côté arrière-cour, Christophe Hauguel portera une étincelle pour que s’embrasent sur scène les simulacres d’un désir porté au paroxysme jusqu’à l’absurde. Livrés à cette Cassandre au rabais et ce Prométhée échappé de Youporn™, nous aurons tous loisir de jouir ensemble d‘une saine jubilation : se voir sans fard, tels qu’en nous-mêmes. • Du mardi 3 au samedi 14 janvier, le mardi à 21h00, du mercredi au samedi à 19h30 (relâches dimanche et lundi), à la Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00) > “THE THRILL OF IT ALL”, par Forced Entertainment Genre : La danse mène à la bagarre (spectacle en anglais surtitré en français) Les filles ont des robes de satin blanc et la même voix de crécelle, les hommes arborent des costards pas tout à fait impeccables et leur timbre est exagérément viril. Tous sont affublés de perruques plutôt lamentables, et, alors qu'ils enchaînent des numéros chorégraphiques plus improbables les uns que les autres, on a franchement du mal à croire qu'ils vont, comme ils le prétendent « nous faire vivre la plus incroyable expérience de notre vie ». Et pourtant… • Vendredi 27 et samedi 28 janvier, 20h30, au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 56 56) © D.R. > EXPOS © D.R. 16/DANS no Théâtre Barrière “Les montagnes russes” au Casi “Bloody mess” au Théâtre Garonne JANVIER/DANS LES MURS/17 > “FIN DE PARTIE”, d’après Samuel Beckett, par la Compagnie Arène Théâtre, mise en scène d’Éric Sanjou Genre : À partir de 12 ans “Fin de partie” de Beckett nous parle du théâtre et de la représentation comme miroir de la condition humaine. Beckett nous donne une tragicomédie où l’on peut rire et se désespérer de tout et il dissèque, non sans s’en amuser, les défauts de l’Homme et de sa dérisoire existence. Les quatre personnages semblent enfermés dans un refuge post-apocalyptique, Hamm, aveugle et paralytique, règne de son fauteuil et entretient avec Clov, son valet et fils adoptif, une étrange relation à la fois tendre et féroce. Nell et Nagg, les parents de Hamm, ont perdu leurs jambes lors d’un accident de tandem et vivent désormais dans des poubelles et dépendent totalement de Hamm et Clov… • Vendredi 20 janvier, 21h00, au Théâtre Paul Éluard de Cugnaux (2, rue du Pré-Vicinal, 05 61 76 88 99) > “MISÉRABLES”, d’après le roman de Victor Hugo, librement adapté par Philippe Honoré, par la Compagnie Philippe Person, mise en scène de Philippe Person, avec Anne Priol, Emmanuel Barrouyer, Philippe Person Genre : L’œuvre universelle de Victor Hugo remise au goût du jour Dans un décor et un univers musical qui évoquent le cirque et le cabaret, trois comédiens — deux hommes et une femme — jouent, racontent et commentent “Les Misérables”. Ils font revivre la rédemption du forçat Jean Valjean, l’obstination du sévère Javert, la monstruosité du couple Thénardier, le calvaire de la pauvre Fantine et les amours triomphantes de l’éclatant Marius et de la belle Cosette… La première partie de la pièce s’intéresse plus particulièrement au trio :Valjean-JavertFantine, ce sont ensuite Cosette et Marius qui entrent en scène ; sans oublier le grand-père de Marius, le truculent Monsieur Gillenormand. Tous les changements, costumes et décors, se passent à vue comme dans un cabaret où nous pourrions voir les coulisses. La narration et l’interprétation se mélangent tout au long de la pièce comme dans un fondu enchaîné au cinéma, pour nous faire vivre en 1h15 cette vaste fresque. • Vendredi 13 janvier, 20h30, au Moulin de Roques (14, boulevard de la Gare/Roques-sur-Garonne, 05 62 20 41 10) > Danse décliner une pièce à caractère autobiographique — “Good boy” — pour quinze danseurs. Cette nouvelle version intitulée “Mauvais genre”, s’attachera à voir ce que donneraient, transposées à d’autres corps, les propositions du solo initial. • Vendredi 27 et samedi 28 janvier, 19h30, au Studio du CDC (5, avenue Étienne Billières, 05 61 59 98 78) > “MOI SEUL”, par la Compagnie ACTA/Laurent Dupont Genre : Hip-hop calling (à partir de 3 ans) Moi seul dit le titre, et pourtant ils sont trois… "Moi seul" est dédié aux enfants qui s’ouvrent à la complexité du monde. Trois artistes, un pour l’image, un pour le son, un pour le mouvement, interviennent en temps réel sur le plateau pour évoquer ce paradis perdu de l’enfance où certains croyaient que le bonheur parfait était possible. Laurent Dupont et Agnès Desfosses abordent ici un thème universel : l’arrivée d’un second enfant dans une fratrie. Le petit dernier est presque toujours l’intrus… Une interrogation sur la fratrie, sur le "clair/obscur" de ses relations. • Mercredi 25 janvier, à 10h30 et 17h00, au Centre Culturel de Ramonville (place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48) > Spectacles > “LE LAC DES CYGNES” Genre : Du côté de chez swan (ballet russe) “Le Lac des Cygnes” est l’un des ballets les plus célèbres, un des joyaux du répertoire de la musique classique avec des mélodies sublimes de Piotr Tchaikovski. Ce ballet est interprété par le Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre une des meilleures troupes de Russie qui frappe et séduit par sa jeunesse et son entrain. L'élégance et le style, la discipline des alignements et l'harmonie d'ensemble caractérisent la troupe de SaintPétersbourg Ballet Théâtre (SPBT) qui nous fait vibrer en regardant la superbe légende de la danseuse-cygne. L'orchestre qui accompagne cette compagnie prestigieuse crée une atmosphère énigmatique. Une somptueuse représentation scénique pour la troupe de Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre. À voir et à revoir! • Dimanche 22 janvier, à 14h00 et 18h00, au Casino Théâtre Barrière (île du Ramier/18, chemin de la Loge). Renseignements et réservations au 05 62 73 44 77 > “LE PETIT CHAPERON ROUGE”, avec Cécile Grassin, Sylvain Huc et Xavier Coriat Genre : Danse contemporaine (+ de 7 ans) Qu’est-ce que faire peur ? Qu’est-ce que se faire peur ? Quel plaisir peut-on prendre à faire peur ? À se faire peur ? Comment le corps et le spectacle peuvent-ils exacerber ou désamorcer la peur ? Autant de questions qui jalonneront cette création chorégraphique jeune public basée sur le très classique conte du petit chaperon rouge. L’humour et la vivacité des interprètes, Sylvain Huc et Cécile Grassin, accompagnés en direct par le musicien Xavier Coriat aux platines, donnent beaucoup de charme à cette forme tour à tour burlesque ou surprenante. Ils font naître tout un univers en privilégiant une vision ludique et poétique, soutenue par une mise en scène efficace. > “FOLLES NOCES” Genre : Spectacle musical hilarant Hommage insolent et loufoque au théâtre, au cabaret et au music-hall, “Folles noces” est un spectacle musical hilarant mené à un rythme d'enfer. L'histoire est simple : Catherine et JeanPaul vous invitent à leur mariage, défilent alors le souvenir de leur première rencontre, le cauchemar pour élaborer le menu, l'intervention d'invités surprise… Un feu d'artifice de sketches, de chansons fantaisistes et de parodies délirantes pour fêter le plus beau jour de leur vie. Avec en final une galerie de portraits de couples mythiques, un zapping extravagant où tout devient possible : Jules César fredonnant du Polnareff à Cléopâtre, Pénélope gazouillant du Céline Dion à Ulysse… ou bien encore Tarzan roucoulant du Mike Brant à Jane! • Vendredi 13 janvier, 19h00, au Centre Culturel de Ramonville (place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48) • Vendredi 13 janvier, 21h00, au Bascala (12, rue de la Briqueterie à Bruguières, 05 61 82 64 37) > “MAUVAIS GENRE”, Alain Buffard Genre : Création pour danseurs en formation Les étudiants de la promotion 2010/2012 de la formation “Extensions” du CDC, aborderont la création dans quatre contextes différents au cours de leur deuxième année. Le public pourra les retrouver une première fois dans la reprise et la déclinaison d’une pièce de répertoire du chorégraphe Alain Buffard “Good boy” qui donnera “Mauvais genre”, puis aux côtés du metteur en scène Mladen Materic (La Vermeer Danse), hors scène avec Robyn Orlin et son projet “Babysitting Series” au Musée des Augustins et en fin de saison, dans un format plus classique avec l’Opéra “Tannhaüser” de Wagner mis en scène par Christian Rizzo au Théâtre du Capitole. Alain Buffard va tenter ici de > “PHOTOSHOP™ MOI ? NON MERCI!”, de et avec Gina Genre : One madame show (apéro spectacle) Gina, nous parle des Brigades de L'Image Correcte, terrifiantes de répression envers les dames portant trop leurs souvenirs sur le visage, de bien-être intérieur pour vivre pleinement les joies de la ménopause, de guérison de l'achat compulsif quand on est une femme pauvre, licenciée pour cause d'âge trop âgé et que le vieux mari est parti se redorer ses illusions de vigueur sexuelle avec une jeunette. • Du 17 au 21 janvier, 19h00, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85). Participation libre mais nécessaire! > “LA FEMME QUI PERD SES JARRETIÈRES”, d’Eugène Labiche, par la Compagnie Victoria Régia Genre : Spectacle théâtral et musical pour toute la famille Laverdure, ancien valet qui a hérité de son ancien patron, s’ennuie… Afin d’occuper ses journées de nouveau rentier, il tombe amoureux d’une jeune chemisière et engage le valet le plus rustre possible pour le dresser. Or, pendant son voyage du Morvan à Paris, ce dernier a partagé « quelques privautés » avec une jeune femme… et quelle jeune femme… vraiment elle est… Une pièce que vous n'oublierez pas de sitôt! • Du 19 au 22 puis du 26 au 29 janvier, 21h00 (le dimanche à 17h30), au Théâtre de La Violette (67, chemin Pujibet/métro Borderouge, 05 61 73 18 51) > DANY LARY Genre : Magie et mystères (pour la famille) Né en Algérie il y a 52 ans, Dani Lary est l’unique représentant européen d’une espèce rare de magiciens : les “auteurs compositeurs” de la magie. Ce surdoué crée, met en scène et interprète lui même ses numéros, des doubles lévitations au piano volant, en passant par l’Orgue de Barbarie… Dès l’âge de 8 ans, il découvre sa vocation et, de café théâtres en rencontres, il se retrouve sur la scène mythique de l’Olympia. C’est en 1998 qu’il se lie d’amitié avec Patrick Sébastien et cela fait maintenant douze ans qu’il clôture chaque “Plus grand cabaret du Monde” par son originalité. Lorie, Johnny Hallyday, Philippe Candeloro et maintenant Kamel Ouali, pour la comédie musicale “Dracula”, ont fait appel à lui. Aujourd’hui, il sillonne la France pour présenter “La clé des mystères”. La première comédie musicale alliant, chant, danse, théâtre, et bien sur… magie! Sur fond dramaturge et féérique. Dani Lary déploie tout son art et présente plus de quarante grandes illusions au fil de l’histoire du Comte du Boix Naix… • Dimanche 8 janvier, 16h00, au Zénith de Toulouse (11, av. Raymond Badiou). Renseignements et réservations au 05 34 31 10 00 > LE CIRQUE DU SOLEIL “ALEGRIA” Genre : Spectacle événement “Alegria” est un spectacle Cirque du Soleil typique, inspiré par la structure de ces dômes qui sont des symboles architecturaux de nombreuses institutions puissantes. Définitivement lumineux dans son vocabulaire visuel, le casting éclectique des personnages emmène les spectateurs dans un monde de rêve et de fantaisie, un royaume sans roi dans lequel les Bronx qui sont l’allégorie de la jeunesse sont en lutte perpétuel avec les vieux oiseaux nostalgiques pour le pouvoir. Durant les dix-sept ans de tournée de ce spectacle, plus de soixante-dix villes sur les cinq continents ont accueilli ce show, avec plus de 5 000 représentations données pour un public de plus de dix millions de personnes autour du monde. “Alegria” est plus qu’un spectacle, c’est une expérience unique et excitante qui fascine toutes les générations. • Mercredi 25 et jeudi 26 janvier à 20h00, vendredi 27 et samedi 28 janvier à 16h00 et 20h00, dimanche 29 janvier à 13h00 et 17h00, au Zénith de Toulouse (11, av. Raymond Badiou). Renseignements et réservations au 05 34 31 10 00 > “DISNEY SUR GLACE, LES MONDES ENCHANTÉS” Genre : Les célèbres films de Disney sur glace Les personnages Disney/Pixar d’hier et d’aujourd’hui se réunissent pour vous faire partager un moment de féérie dont eux seuls ont le secret. Flash McQueen et ses amis de Radiator Springs, les voitures animées de “Cars”, sont pour la première fois réunis dans un spectacle et vous font vibrer au rythme des cascades à grande vitesse! Vous rêvez de découvrir le monde sous-marin qui regorge de surprises et d’aventure ? Plongez sous l’océan avec Ariel la Petite Sirène qui sera votre guide idéale! Si vous aimez nager, vous adorerez voler. Un coup de baguette magique suffit à La Fée Clochette pour vous émerveiller dans la Vallée des Fées. Les fans d’aventure seront également servis. Woody, Buzz l’Éclair, Jessie et leur gang sont réunis dans l’histoire palpitante “Toy Story 3” qui les voit s’évader de la garderie de Sunnyside… Un spectacle familial qui combine rêve, action, féérie et aventure. • Vendredi 13 janvier à 20h00, samedi 14 janvier à 14h00 et 17h30, dimanche 15 janvier à 10h30 et 14h00, au Zénith de Toulouse (11, av. Raymond Badiou). Réservations au 05 34 31 10 00 © D.R. © D. R. suite page 18 > Toulouse e…” au Zénith de “Disney sur glac “Folles noces” au Bascala/Bruguières 18/DANS LES MURS/JANVIER > EXPOS > “Brassens ou la liberté”, Joann Sfar/Cité de la Musique ludique et humoristique Pour rendre hommage à Georges Brassens, mort il y a tout juste trente ans, la Cité de la Musique (à Paris) a demandé au dessinateur Joann Sfar et à la journaliste Clémentine Deroudille de transmettre leur passion pour le chanteur sous la forme d’une exposition accessible à tous, petits et grands, privilégiant une approche originale, ludique et pleine d’humour. Au delà de l’image de l’artiste aujourd’hui consensuel et fleurant bon la France d’antan, l’exposition invite à reconsidérer sa puissance libertaire dans la France des années 50 à 80. On le disait piètre musicien et il fut pourtant admiré des plus grands jazzmen ; on l’accusa de misogynie mais fut l’auteur de textes magnifiques sur les femmes. Celui dont on railla parfois l’absence d’engagement en mai 68 fit preuve dans ses textes aussi bien que dans sa vie personnelle d’une liberté qui fait écho aux mouvements politiques qui traversèrent la France de l’après-guerre. • Du 10 janvier au 11 février, du mardi au vendredi de 13h30 à 18h30 et le samedi de 14h00 à 19h00 (les soirs de spectacles une heure avant le début de chaque représentation et pendant l’entracte), à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15). Entrée libre et gratuite! > “Archéographie”, Vincent Abadie Hafez calligraphie Du street-art à la gravure, Vincent Abadie Hafez métisse les techniques pour nous dévoiler une calligraphie à la croisée de deux mondes. Dans cette exposition sera abordée une partie de son travail sur l’écriture. Une écriture en mouvement qui nous mène des anciennes civilisations à l’abstraction lyrique, des représentations rupestres préhistoriques au graffiti des années 80. Un travail précis qui magnifie le geste, révèle toute la grâce du mouvement, tout en tirant sa force d’un matériau brut, la plaque de cuivre. • Du 3 janvier au 23 février, du lundi au jeudi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 19h00, vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00, aux Ateliers d’Art de Blagnac (2, rue de la Croix-Blanche, 05 61 71 76 65) > "Le bel horizon", Bernard Villers peinture/livres d’artistes La Médiathèque des Abattoirs clôture son cycle d’expositions pour cette année 2011 avec « le bel horizon », une proposition de Bernard Villers sous forme de regard rétrospectif sur sa production de livres d’artistes depuis 1978. Bernard Villers est peintre et il aborde les possibilités du livre tel un peintre exploitant ce support en tant que matériau : formes géométriques, couleurs en aplat… une attention particulière est également donnée à la forme d’un point de vue physique : il privilégie les papiers, leurs textures et qualités, il utilise le pli, le recto et le verso ; ce qui confère à ses éditions à la fois un parti pris conceptuel tout en préservant une grande sensualité. Ainsi, peintures et livres se conçoivent chez Bernard Villers dans une même logique. « Au mur : le simultané. Dans le livre : le successif. […] Autre temps, autre espace. Moi le même. » C’est ce lien qui est montré à travers “Le bel horizon”, une exposition mêlant peintures (aquarelles, dessins réalisés in situ) et livres, les uns renvoyant aux autres. > Spectacles > “ARRÊTE TON NUMÉRO”, Le Lido Genre : Néo-cirque (tout public à partir de 8 ans) Ça commence à peine… et on ne sait déjà pas jusqu’où ça va aller! Avec audace, avec humour, avec poésie, ils déboulent sur scène dans un élan d’enthousiasme et vous embarquent dans un délire d’idées, de mots, de gestes… Laissons-nous surprendre, ils jonglent avec nos sensations et chatouilleront notre imaginaire. • Mardi 31 janvier, 19h00, à Altigone (place Jean Bellières/Saint-Orens de Gameville, 05 61 39 17 39). Entrée libre dans la limite des places disponibles! > “LA BELLE ET LA BÊTE”, par le Shlemil Théâtre Genre : Grand spectacle (tout public à partir de 8 ans) Ce spectacle est inspiré du célèbre contre initiatique du XVIIIè siècle “La Belle et la Bête” qui constitue à la fois une étonnante métaphore du passage à l’âge adulte et une fable sur les apparences et leurs mensonges. L’histoire est connue : pour sauver la vie de son père menacé par le monstrueux maître d’un château mystérieux, Belle consent à s’offrir à la Bête. Elle découvre l’univers fascinant de ce château et les qualités de cœur de son étrange seigneur. Le spectacle est un voyage tourbillonnant où monstruosité et pureté se rejoignent. Il évolue dans un surréalisme intemporel qui fait dialoguer textes et musiques du XVIIIè siècle, où poésie, métamorphoses, jeu masqué, humour, passages burlesques et magie se conjuguent : carrosse à la verticale, littrampoline, table de festin suspendue dans les airs… Une éblouissante et féérique plongée dans le merveilleux de ce célèbre conte initiatique. • Vendredi 13 et samedi 14 janvier à 20h00, dimanche 15 janvier à 15h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15) > “BRIC À BRAC D’IMPRO”, par La Brique de Toulouse Genre : Ah show! Le “Bric à brac d’impro” est un spectacle unique puisque basé sur de l’improvisation et qui place le public au cœur de l’action : choix des thèmes, des contraintes et des scénarii… le public prend le pouvoir pour une soirée inoubliable et chaque soir inédite. • Mercredi 4 janvier, 20h30, à La Comédie de Toulouse (16, rue Saint-Germier, à la Comédie de Toulouse (16, rue SaintGermier, 0899 19 91 91* (*1,35€ l'appel + 0,34€) > “JOHNNY”, d’après Jack London, par la compagnie Tara Théâtre Genre : Théâtre noir/marionnettes Après “Le voyage dans la Lune”, le Tara Théâtre signe une adaptation poigante d’une nouvelle de Jack London. 1906 en Amérique : Johnny est un gamin qui travaille à l’usine. Il est l’aîné d’une famille de cinq enfants qui vont à l’école et s’amusent. Lui courbe l’échine, il est devenu une machine parfaite et précise, il accélère la cadence sans fin. Usé, déjà vieux, un soir il tombe malade, longtemps il délire, de gigantesques machines mêlées de jeux d’enfants et de rêves en couleurs viennent le hanter. À son réveil, une évidence lumineuse s’impose à lui. C’est avec humour et tendresse que le Tara Théâtre adapte l’histoire de Johnny, dans une mise en scène ciselée et une parfaite maîtrise du théâtre noir. Toute la force et la gaieté grinçante de l’écriture de Jack London y sont exprimées, cette réflexion sociale poétique et burlesque interroge le droit à l’enfance. • Mercredi 25 janvier, 15h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15). Le goûter est prévu! > “MYSTÈRES ET BOUTS D'CHIFFONS” Genre : Théâtre et marionnettes (à partir de 3 ans) Ça dépend de l’humeur de Papotine, ça dépend du public, ça dépend du hasard (Igor, le dé bourru s’en charge), ça dépend des commandes passées par la Fée sans Fil (secrétaire du Bureau de l’Imaginaire) mais surtout ça dépend… de Mystitruc, son assistant : un étrange tissu qui se transforme au gré des histoires qu’elle raconte, un drôle de bout d’chiffon gourmand de mots, dont l’insatiable appétit va la pousser à bouleverser son Menu du Jour. Ces deuxlà se cherchent, se houspillent, se tarabustent, se fâchent et se retrouvent, inséparables et pleins de tendresse… jusqu’au mot de la “faim”. Bon appétit! • Du lundi 2 au dimanche 29 janvier, les mercredis et samedis à 16h00, les dimanches à 15h00, au Théâtre de la Violette (67, chemin Pujibet/métro Borderouge, 05 61 73 18 51) > “BLBLBLB”, de Marlène Boniort, par la Compagnie Dhéâtre Nasional de Baris, mise en scène de Fabio Ezechiele Sforzini, avec Marlène Bouniort Genre : Dès 4 ans Blblblb, c'est le langage, les exclamations et le nom d'une espèce de farfadétincelle qui n'a que le geste et quelques sons pour s'exprimer : difficile de communiquer avec ça! Mais tout va changer pour ce personnage mi-lutin mi-enfant qui va se retrouver un jour nez à nez avec la Musique. Grâce à cette rencontre extraordinaire avec des instruments venus du monde entier, Blblblb se fera enfin comprendre! Une farandole de sensations colorées qui fera swinguer papilles et écoutilles! Ce spectacle théâtral et musical initie les plus petits aux sons et aux instruments. La comédienne donne corps à son personnage avec une énergie et une bonne humeur communicative. • Du 11 au 28 janvier, 15h00, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85) • Jusqu’au 29 janvier, du mercredi au samedi de 14h00 à 18h00, à la Médiathèque des Abattoirs (76, allées Charles-deFitte, métro Saint-Cyprien/République, 05 34 51 10 69) > “Figure vivace”, Emmanuel Bornstein, Murielle Maudet, Hippolyte/Hentgen, Laurent Marguliew et Daniel Dejean peinture L’Espace Croix-Baragnon fête la vivacité de la peinture. La vigueur de ce médium apparaît clairement pour l’amateur d’art, au fil des articles de la presse spécialisée, reflets de sa présence grandissante dans les expositions artistiques internationales. Ce vocabulaire de la croissance vient à propos ici où la peinture est servie par cinq artistes âgés de 25 à 40 ans. Leurs œuvres traitent de la représentation du corps dont la présence invasive est donnée par un élan formel, que ce soit à travers une tentative expressionniste ou une inquiétude silencieuse. Cette exposition se propose de saturer la galerie en mélangeant les types de représentations, allant du corps onirique à l’objet pictural drolatique. Présentation anti-pédagogique, elle souhaite respecter la liberté intérieure du visiteur qui saura emprunter l’une ou l’autre des entrées proposées, cérébrale ou viscérale. Réel plaisir pour les yeux, l’ensemble se clôt par le clin d’œil au peintre Daniel Dejean dont l’autoportrait amène à sourire du sérieux avec lequel nous dévisageons notre propre image. • Jusqu’au 25 février, du mardi au samedi de 12h00 à 19h00, à l’Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon, métro Carmes, François Verdier ou Esquirol, 05 62 27 61 62) > “TERRES!”, de Lise Martin, avec Maxime Cella, Thomas Di Genova, Alexis Jebeile et Sarah Marcuse Genre : Violence, humour et comédie (à partir de 9 ans) Au terme d’un long voyage, Aride et Kétal prennent possession d’une terre. Ils en fixent rapidement les limites imaginaires : ici, il y aura un mur, là, une porte. Leur installation est rapidement dérangée par l’arrivée surprenante d’un troisième homme qui prétend détenir cette « propriété privée ». Au-dessus de cette terre souffle un vent malin. Chacun est prêt à tout pour la conserver! Qui sera le plus fort ? Qui détient la vérité ? Qui l’emportera ? Dans un espace simple et ludique se jouent devant nos yeux les rapports de pouvoir inhérents à toute vie en communauté avec violence, humour et comédie. • Du 25 au 28janvier au TNT (1, rue Pierre Baudis, 05 34 45 05 05) > “COUSCOUS AUX LARDONS”, de Farid Omri, avec Angélique Infante et Jamin Chtouki Genre : Caricature avec finesse Rachid aime Marie-Sophie. Marie-Sophie aime Rachid. Un mariage, deux cultures, du rire, des emmerdes… Une vie à deux qui tourne à la folie! Une confrontation des cultures abordées sans parti pris mais avec dérision. Deux comédiens talentueux, des gags et des quiproquos en avalanche. De quoi dérider les zygomatiques. • Jusqu’au 7 janvier, du mardi au samedi à 20h00, au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert, 05 62 72 06 36) > KEV ADAMS Genre : Comik’ado Phénomène de scène, jeune prodige de 19 ans, Kev Adams est devenu très vite la coqueluche des ados et un véritable phénomène générationnel. Ses cibles ? Les profs du lycée, les potes, les petites copines, son père, sa mère… Kev Adams croque le > GASPARD PROUST Genre : Brillant, abrasif, grinçant… et talentueux « Vous avez fait un effort pour venir jusqu’ici, bravo, très bien. Je vous rappelle que moi aussi ». Voilà comment Gaspard Proust accueille son public. Cynique, insolent, grinçant… rien n’arrête ce jeune humoriste qui n’est pas sans rappeler Cioran, Desproges ou Dr House. « C’est un humour plutôt décalé, il est possible que vous ne commenciez à rire que demain matin », nous prévient-il. Et pourtant, l’effet est immédiat : d’une sobriété incroyable dans la présentation, ce jeune homme à l’humour brillant et abrasif ne connaît aucun tabou. Il passe au scalpel l’air du temps et de nombreuses questions de société avec à chaque fois un angle d’attaque inattendu, cinglant et redoutablement percutant. Ce prodige, déjà bardé de prix, a déjà fait sa place parmi les plus grands. • Mardi 31 janvier, 18h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15) > PATRICK SÉBASTIEN Genre : Imitations & confidences Après avoir abandonné pendant quinze ans le show uniquement consacré à la parodie pour se destiner à sa carrière de chanteur festif et d’animateur télé, Patrick Sébastien a décidé de retourner à ses premières amours pour le bonheur des nostalgiques et des plus jeunes qui ne le connaissent que pour sa propension à faire tourner les serviettes. Entre ses imitations traditionnelles et de nouvelles trouvailles, accompagné sur scène de cinq musiciens, il a choisi de dire adieu à ce registre qui l’a rendu célèbre… comme une dernière pirouette. • Samedi 14 janvier, 21h00, au Hall Comminges de Colomiers (place des fêtes à Colomiers). Renseignements et réservations u 05 61 15 2 82 > “PAS TOUCHE”, de Serge Trinquecoste, avec Cédrick Maronnier et Timbre Poste, mise en scène de Cécile Jaquemet Genre : Comédie tous azimuts Un homme d’affaire douteux et son gendre pas encore officiellement déclaré, confondu comme un vulgaire coursier, une malencontreuse inversion de dossier. Une maitresse vénale qui se fait passer pour une executive woman dont l’objectif est de fonder une entreprise de cabécou dans le Montana. De gros clients chinois capricieux et sans gêne mais très importants auxquels il faut dérouler le tapis rouge. Des fonds secrets planqués dans un paradis fiscal. Un chantage avec une simulation de menace mafieuse. Voilà les ingrédients de cette comédie. • Du 24 au 28 janvier, du mardi au samedi à 21h00, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77) > “PSY, ON VA VOUS SOIGNER!”, de et avec Nicolas Taffin Genre : Univers fou et rythme infernal Un psychologue reçoit des patients tous plus déjantés les uns que les autres. Ce qui tombe bien puisque lui aussi n’est pas très sérieux. Cette succession de patients n’est en fait qu’un prétexte à un délire grandeur nature. De la comédie musicale à la parodie d’émission télé, en passant par le pastiche des “Feux de l’amour”, Nicolas Taffin fait de ce grand n’importe quoi une comédie qui rappelle parfois le style des Robins des Bois de la grande époque, et qui emprunte aux grands classiques du registre. • Jusqu’au 7 janvier, du mardi au samedi à 21h30, au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert, 05 62 72 06 36) > É. R. & D. P. © D.R. • Jusqu’au 27 janvier au CRDP de l’académie de Toulouse (3, rue Roquelaine, 05 61 99 48 48) > P’tits bouts > Humour • Lundi 16 janvier, 21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15) © D.R. > “Explorer”, Christian de Cambiaire peinture « Les pièces de cette exposition sont des “morceaux choisis” dans mon œuvre logicielle “Explorer” (programmation informatique Jean-Pierre Jessel (IRIT) et Andrei Busmachiu). On appelle œuvre logicielle celle dont le donné à voir n'est autre que l'application d'un programme informatique spécifique, c'est à dire créé pour la circonstance. […] Ce que montre “Explorer” a donc son origine dans ma peinture dont il est en quelque sorte une généralisation… et c'est encore de la peinture abstraite que j'ambitionne de faire dans son nécessaire renouvellement formel. […] Dans ce type de mode opératoire, la subjectivité de l'artiste n'est pas supprimée, elle est simplement déplacée d'un lieu à un autre du processus de création : c'est l'artiste qui a créé le logiciel, c'est lui qui, parmi cette infinité de différences déroulées par le logiciel, choisit tel moment plutôt que tel autre. Il exerce un choix subjectif sur des données objectives, celles que les algorithmes du programme génèrent ; c'est là le point central du concept. » (Christian de Cambiaire) décalage des générations et les années lycée avec justesse, malice et tendresse. Chacun y trouve son compte, les parents rient aux éclats et les ados s’esclaffent! Un aplomb et un culot hors norme, un véritable charisme, une sacrée maturité font de Kev Adams un comique qui détone, et qui malgré son jeune âge peut se vanter de jouer déjà dans la cour des grands. nd “Blblblb” au Théâtre du Grand-Ro Kev’ Adams à Odyssud EFFETS & GESTES/19 Musiques libres > “Impro-Focus” Pour la troisième fois, Le Mandala organise son festival dédié aux musiques improvisées. Farm Job © usiques barrées, aventureuses, expérimentales… situées quelque part aux confins du jazz, des musiques populaires, de la musique contemporaine et des univers bruitistes, les musiques improvisées ont mauvaise presse. Jugées élitistes et difficiles d’accès elles font parfois peur. Mauvais procès derrière lequel se cache souvent une certaine flemme à partir à la découverte de propositions et de formes certes peu souvent usitées mais qui ont cet avantage majeur: loin des sentiers battus et du formatage, elles sont devenues au fil du temps l’un des derniers refuges pour l’aventure musicale et l’expérimentation. « Nous sommes partis du constat que l’on programmait régulièrement de la musique improvisée M D. R. mais que nous avions du mal à capter le public qui pouvait être friand de ces musiques qu’ils vont écouter au Ring ou au Théâtre du Pavé. » nous a expliqué Anaïs Cartini, la programmatrice du Mandala. « Pour rendre plus visible ce courant, on va concentrer cette programmation-là sur onze jours en essayant de montrer ce qui peut se faire dans ce style, du plus improvisé au plus jazz avec une part d’improvisation. » Et éclectique, “Impro-Focus”, la nouvelle dénomination de ce festival, l’est assurément. Free-jazz façon année 60 (Eclecpileptic le jeudi 5 janvier au Mandala, entre jubilation, brutalité et parti pris libertaire), Jam Session, vieille forme du jazz où l’improvisation est reine, animée par le batteur Christian “Ton Ton” Salut (mercredi 4 janvier, 21h30, au Mandala), improvisations et expérimentations électroniques le temps d’une leçon de jazz concoctée par le contrebassiste Olivier Sens et le saxophoniste Guillaume Orti (jeudi 12 janvier, 21h00, au Mandala, leçon retransmise sur les ondes de Radio Campus 94 Mhz), jeune garde toulousaine du jazz improvisé (Farm Job avec l’incroyable saxophoniste Robin Fincker, vendredi 6 janvier, 21h30 au Mandala), chansons improvisées (Éric Lareine et Denis Badault, mercredi 11 janvier, 21h30 au Mandala en partenariat avec les Productions du Vendredi), improvisations et musiques du monde avec le duo Andy Moor (guitariste du groupe punk The Ex), Yannis Kyriakides (machines) pour une réappropriation du répertoire traditionnel grec (rebetiko) et portugais. L’événement de cette troisième édition! (vendredi 13 janvier, 21h30, au Mandala). À ne pas rater non plus les deux soirées que le Mandala coproduit en partenariat avec deux acteurs de la diffusion de ces musiques à Toulouse à savoir Freddy Morezon Prod et l’association Un Pavé dans le Jazz. Les premiers ont imaginé une soirée (samedi 7 janvier, 21h30, au Mandala) qui permettra d’entendre deux artistes qu’ils diffusent tout au long de l’année : la pianiste Christine Wodrascka en duo avec le batteur Ramon Lopez, suivi du solo — une première pour lui — de Marc Démereau (sax, claviers, machines). Quant au second, il proposera en clôture de ce festival un ciné-concert avec Maguelone Vidal (sax) et Bruno Chevillon (contrebasse) sur “Le chien andalou” de Luis Buñuel (samedi 14 janvier, 20h30, au Théâtre du Pavé), suivi d’un concert de Rétroviseur, jeune quartet français qui pratique une musique libre et vrombissante (samedi 14 janvier, 22h30, au Mandala). Bon festival! > Jean-Philippe Birac • “Impro-Focus” du 4 au 14 janvier Renseignements au 05 61 21 10 05 ou sur le site wwww.lemandala.com Asian teuf sensations > “Made in Asia” 2012 Depuis 2008, le festival “Made in Asia” s’est donné pour mission de décrypter les réalités de l’Asie contemporaine, ses évolutions, ses tendances, ses transformations. Ina-Ich le 1er février au Connexion Café ette année, à l’occasion du centenaire de la République de Chine, “Made in Asia” met l’accent sur l’île de Taïwan. Une invitation à la découverte d’un pays et d’un continent aux multiples facettes à travers de nombreuses disciplines artistiques et culturelles. Symbole de rêves et de fantasmes, l’Asie attire. Son histoire, sa culture, ses traditions, et même sa gastronomie semblent tiraillées entre recettes ancestrales et modernité débridée. “Made in Asia” tente de révéler les réalités nouvelles d’un continent qui inspire souvent par son passé. Cette année, Taïwan est à l’honneur. Une île qui vaut mieux que tous les clichés des dragons asiatiques qu’on pourrait lui accorder. Elle possède une scène artistique au style unique. Gardiens de la culture chinoise ancestrale et avides de nouvelles technologies, les artistes taïwanais excellent à la croisée de l’Est et de l’Ouest, du passé et du présent. C Pendant presque trois semaines, au moment du nouvel an lunaire, l’Asie sera donc au cœur d’une programmation intense. Films, spectacles, conférences, expositions, rencontres littéraires, ateliers : on la retrouvera à toutes les sauces. “Made in Asia” investit de nombreux lieux de la Ville rose, institutionnels ou alternatifs, pour adultes ou jeune public. Avec un temps fort sur la place du Capitole, pour le Village du nouvel an. Un marché d’Asie où les associations se mêleront aux démonstrations de danse, d’arts martiaux, aux concerts, pour finir en grande parade avec la danse du dragon. Tambours, lanternes… nous serons à Taïwan, deux jours durant. Une programmation audacieuse et créatrice entre Orient et Occident, voilà la promesse de cette quatrième édition. En effet, grâce à la symbiose de différentes structures et associations toulousaines, le “Made in Asia” 2012 s’affirme comme un moment de création commune entre artistes asiatiques et toulousains : résidences croisées de plasticiens, rencontres de cirque, master-class, création musicale franco-chinoise… Un beau pari pour l’association Tchine-Tchine à l’origine du projet qui invite les toulousains à découvrir l’Asie version contemporaine et à introduire une touche de sa culture dans leur quotidien. > Élodie Pages • Du 25 janvier au 10 février, renseignements et programmation détaillée : www.festivalmadeinasia.com > EXPOS > “Un architecte de la couleur à Berlin”, Bruno Taut architecture L’exposition rend hommage au « maître des bâtiments colorés » qui a profondément marqué l’architecture du XXè siècle et dont la contribution à une ville sociale est restée vivante jusqu’à nos jours. Bruno Taut compte parmi les architectes les plus significatifs du Mouvement Moderne et est l’un des premiers membres du Deutschen Werkbund (l’Association Allemande des Artisans). Les cités résidentielles de Taut dans les années 20 à Berlin établissent de nouveaux critères architecturaux et urbains. Avec peu de moyens, le souci du détail et l’intégration des espaces extérieurs au logement, Bruno Taut a réformé les formes de l’habitat. • Du 16 janvier au 7 avril au Centre Méridional de l’Architecture et de la Ville (5, rue Saint Pantaléon, 05 61 23 30 49) > “Anonymes II”, Yoo Hye-Sook peinture « Les peintures de Yoo Hye-Sook sont tactiles. Elles ont des textures extraordinaires, atteintes par une technique combinant le dessin et la peinture. Elle est entrée sous le projecteur de la scène parisienne avec des images de cheveux, remplissant la toile de chevelures ou longuement tressés. Les cheveux sont le caractéristique des animaux, mais l'artiste est fascinée par le fait que ils sont aussi la partie du corps d'humain la plus "semblable à la plante", ainsi créant une nouvelle perception de la double face. » (Kim Airyung) • Jusqu’au 14 janvier, du mardi au samedi de 14h30 à 19h00, à la Galerie Kandler (14, rue Bayard, 05 61 63 85 11) > “Mémoire d’Extrême Orient”, Odile Cariteau peintures « Lorsque je fus face à l’œuvre d’Odile Cariteau, ce ne sont pas les matériaux ni les couleurs pouvant de prime abord rappeler l’Orient qui m’ont envahi, mais une espèce d’énergie qui a réveillé une mémoire très ancienne et oubliée qu’ont en germe tous les êtres vivants depuis le début de l’univers. » (Toshiro Yamaguchi) • Du 25 janvier au 18 février, du mardi au vendredi de 14h00 à 18h30 (samedi de 9h30 à 13h00), au Centre Culturel Le Moulin (14, avenue de la Gare à Roques-sur-Garonne, 05 62 20 41 10) > “Juste l’homme” affiches Le Centre de l’Affiche-Mairie de Toulouse poursuit sa présentation de l’homme à travers l’affiche, avec une exposition consacrée à la mode masculine et aux produits de beauté… juste pour l’homme. Un panorama de la mode masculine depuis plus d’un siècle nous est offert à travers une quarantaine de documents, affiches, publicités de presse, étiquettes de savon et autres objets publicitaires. • Jusqu’au 9 mars, du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00, au Centre de l’Affiche (58, allées Charles-deFitte, métro Saint-Cyprien/République). Entrée gratuite! > “Pollens, aux sources de la diversité” exposition synthétique Le Muséum vous propose cet événement dans le cadre de “L’année internationale de la biodiversité”, accessible aux grands comme aux plus jeunes : les pollens, sources de la diversité, offrent une déclinaison riche, colorée et passionnante ; toutes les facettes sont ici explorées : artistiques, scientifiques, historiques ou poétiques. Vous pouvez donc visiter une exposition synthétique, participer à des animations, profiter d’ateliers, vous divertir en apprenant mille choses ou en jouant avec les médiateurs, vous dégourdir les jambes en faisant un parcours urbain à vélo ou bien encore assister à des conférences… • Au Muséum de Toulouse (35, all. Jules Guesde, 05 67 73 84 84) > “Corps et Corpus”, Yoël Jimenez patrimoine écrit La Bibliothèque de Toulouse vous propose de porter un regard nouveau sur ses collections anciennes, rares et précieuses en invitant un artiste contemporain,Yoël Jimenez, à se plonger dans les rayonnages de sa Réserve, à découvrir une partie du fonds de la Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine, à en lire des extraits et à toucher ces trésors. Le choix des ouvrages sélectionnés par la conservatrice et les centres d’intérêt de l’artiste ont progressivement conduit à définir une thématique qui est devenue le fil conducteur de cette exposition : le corps. Que ce soit à travers les ouvrages d’anatomie du XVIIè siècle ou des textes décrivant les règles vestimentaires au XIXè siècle, cette notion a permis à Yoël Jimenez de donner une lecture personnelle des six documents finalement retenus pour l’exposition. • Jusqu’au 29 janvier à la Médiathèque José Cabanis (1, allée Jacques Chaban Delmas, 05 62 27 41 80) > “Les versants du silence”, Vladimir Velickovic peinture Rares sont les œuvres de V. Velickovic que le regard oublie après s’y être confronté. Rares sont celles qui laissent indifférentes. Chargées d’une densité émotionnelle très forte, c’est de l’homme dont elles parlent. De nos destins misérables, de la mort et de la cruauté humaine, de la dualité de nos nuits. Ce sont majoritairement des corps en souffrance que l’artiste représente dans des visions toujours singulières. Visions qui toutes témoignent d’une qualité plastique puissante, source d’un métier parfaitement maîtrisé que le peintre a su réinventer en renouvelant et iconographie et techniques. • Jusqu’au 29 janvier, du mercredi au vendredi de 10h00 à 18h00, samedi et dimanche de 11h00 à 19h00, aux Abattoirs (76, allées Charles-de-Fitte, métro Saint-Cyprien/République, 05 62 48 58 00) 20/INTRA-MUROS >>>> Agenda des sorties >>>>>> janvier 2012 THÉÂTRE/DANSE • La Cie Théâtre Molotof présente COCKTAIL 7 « Nous sommes tous de la pisse dans une coupe de champagne » au Théâtre du Grand Rond (21h) • RIP, REST IN PEACE mise en scène Julie Pichavant à La Cave Poésie (21h) • COUSCOUS AUX LARDONS (20h) + PSY, ON VA VOUS SOIGNER (21h30) café-théâtre Les Minimes • FIFTY FIFTY au café-théâtre Les 3T (21h) GRATOS • Apéro-spectacle HUBERT PÔL au Théâtre du Grand Rond (19h) MERCREDI 4 MUSIQUE • Festival impro-Focus : Jam Session avec TON-TON SALUT (21h30/Le Mandala) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Théâtre Molotof présente COCKTAIL 7 « Nous sommes tous de la pisse dans une coupe de champagne » au Théâtre du Grand Rond (21h) • RIP, REST IN PEACE mise en scène Julie Pichavant à La Cave Poésie (20h30) • Cirque LES 7 DOIGTS DE LA MAIN à Odyssud (21h) • COUSCOUS AUX LARDONS (20h) + PSY, ON VA VOUS SOIGNER (21h30) café-théâtre Les Minimes • FIFTY FIFTY au café-théâtre Les 3T (21h) P’TITS BOUTS • La Cie Des Mains et des Pieds etc présente MYSTÈRES ET BOUTS D’CHIFFONS au Théâtre de la Violette (16h) dès 3 ans GRATOS • Apéro-spectacle HUBERT PÔL au Théâtre du Grand Rond (19h) JEUDI 5 MUSIQUE • Festival impro-Focus : ECLECPILEPTIC (21h30/Le Mandala) • Fado : ANTONIO ZAMBUJO (20h30/Espace Croix-Baragnon) • Chanson : LE CABARET GOGOL (21h/Le Bijou) • Jazz n’ Classique : RODOLPHE TISSINIER & JEROME VACCARI (Restaurant La Cendrée) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Théâtre Molotof présente COCKTAIL 7 « Nous sommes tous de la pisse dans une coupe de champagne » au Théâtre du Grand Rond (21h) • Cirque LES 7 DOIGTS DE LA MAIN à Odyssud (21h) • VENT D’HALEINE mise en scène Julie Laguasse au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • RIP, REST IN PEACE mise en scène Julie Pichavant à La Cave Poésie (20h30) • COUSCOUS AUX LARDONS (20h) + PSY, ON VA VOUS SOIGNER (21h30) café-théâtre Les Minimes • LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les 3T (21h) • VINCENT MOSCATO à la Comédie de Toulouse (20h30) GRATOS • Apéro-spectacle HUBERT PÔL au Théâtre du Grand Rond (19h) • Garage-folk high quality LES PATTOS au Ôbohem (21h00) VENDREDI 6 MUSIQUE • Festival impro-Focus : FARM JOB (21h30/Le Mandala) • Classique : ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE DE TOULOUSE direction Josep Pons « Strauss, Falla » (20h/Halle aux grains) • Chanson : LE CABARET GOGOL (21h/Le Bijou) • Fado : ANTONIO ZAMBUJO (20h30/Espace Croix-Baragnon) • Steel drums lyrique : LYRIC’O STEEL (21h/Le Chapeau rouge) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Théâtre Molotof présente COCKTAIL 7 « Nous sommes tous de la pisse dans une coupe de champagne » au Théâtre du Grand Rond (21h) • Cirque LES 7 DOIGTS DE LA MAIN à Odyssud (21h) • L’AVARE mise en scène Jérôme Jalabert à Altigone Saint-Orens (16h/21h) • VENT D’HALEINE mise en scène Julie Laguasse au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • RIP, REST IN PEACE mise en scène Julie Pichavant à La Cave Poésie (20h30) • VINCENT MOSCATO à la Comédie de Toulouse (20h30) • COUSCOUS AUX LARDONS (20h) + PSY, ON VA VOUS SOIGNER (21h30) café-théâtre Les Minimes • LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les 3T (21h) (20h) + PSY, ON VA VOUS SOIGNER (21h30) café-théâtre Les Minimes • LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les 3T (21h) P’TITS BOUTS • La Cie Des Mains et des Pieds etc présente MYSTÈRES ET BOUTS D’CHIFFONS au Théâtre de la Violette (16h) dès 3 ans GRATOS • Apéro-spectacle HUBERT PÔL au Théâtre du Grand Rond (19h) DIMANCHE 8 THÉÂTRE/DANSE • Cirque LES 7 DOIGTS DE LA MAIN à Odyssud (15h) • VENT D’HALEINE mise en scène Julie Laguasse au Fil à Plomb (16h) • Magie DANI LARY au Zénith (16h) • LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS au café-théâtre Les 3T (16h30) FADO ET SWING > Antonio Zambujo Ces dernières années ont été prolifiques pour Antonio Zambujo, artiste portugais exceptionnel. Amoureux de la tradition, avec une farouche volonté d’innover dans un style populaire et classique, il contribue à la résurrection du fado au masculin qui a été quelque peu éclipsé par des voix féminines. Avec son nouvel album intitulé “Guia”, il nous entraîne dans son sillage, celui de son propre fado, qui passe par le "cante alentejano", tout en visitant d’autres influences musicales et nous prouve avec brio que le genre peut être à la fois fidèle au passé et contemporain! António Zambujo s’écarte toujours un peu plus des clichés ; à 35 ans, ses horizons artistiques s’étendent de la musique populaire brésilienne jusqu’au swing et au jazz, avec pour fil rouge un timbre de velours. © D. R. MARDI 3 MUSIQUE • Classique : FRÉDÉRIC VAYSSEKNITTER « Chopin, Szymanowski » (18h30/Espace Croix-Baragnon) • Jeudi 5 et vendredi 6 janvier, 20h30, à l’Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60) GRATOS • Apéro-spectacle HUBERT PÔL au Théâtre du Grand Rond (19h) • Conférence : "Mieux se connaître par l'astrologie de l'Inde et l'Ayurveda" avec Thierry Chevalier à Espace Culturel & Artistique Terres de Rencontres (19h) • Soirée Patchwork JAMES au Connexion Café (22h) SAMEDI 7 MUSIQUE • Présences Vocales #4 : RACHID SAFIR & ENSEMBLE VOCAL SOLISTES XXI « Ombres de Madrigal » (20h30) • Festival impro-Focus : Duo CHRISTINE WODRASKA & RAMON LOPEZ + MARC DÉMEREAU, le solo (21h30/Le Mandala) • Kingston Tone Reggae Station #4 : LONGFINGAH + DJ HARDY DIGITAL (23h/Péniche St Louis Midi Evènement) • Intense et originale : CORDCORE (21h/Salle Ernest Renan) • Mix electro hip hop : SÉRIE B (22h/Connexion Café) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Théâtre Molotof présente COCKTAIL 7 « Nous sommes tous de la pisse dans une coupe de champagne » au Théâtre du Grand Rond (21h) • Cirque LES 7 DOIGTS DE LA MAIN à Odyssud (21h) • VENT D’HALEINE mise en scène Julie Laguasse au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • RIP, REST IN PEACE mise en scène Julie Pichavant à La Cave Poésie (20h30) • VINCENT MOSCATO à la Comédie de Toulouse (20h/21h45) • COUSCOUS AUX LARDONS P’TITS BOUTS • Cie Créature présente LE VILAIN PETIT CANARD au Théâtre Paul Éluard Cugnaux (17h) dès 3 ans • La Cie Des Mains et des Pieds etc présente MYSTÈRES ET BOUTS D’CHIFFONS au Théâtre de la Violette (15h) dès 3 ans LUNDI 9 THÉÂTRE/DANSE • GRAND ÉCART mise en scène Benoît Lavigne à Odyssud (21h) MARDI 10 MUSIQUE • Classique : ERIC ARTZ « Chopin » (18h30/Espace Croix-Baragnon) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Théâtre Molotof présente COCKTAIL 7 « Nous sommes tous de la pisse dans une coupe de champagne » au Théâtre du Grand Rond (21h) • La Cie trois-six-trente présente VIOLET mise en scène Bérangère Vantusso au TNT (20h) • GRAND ÉCART mise en scène Benoît Lavigne à Odyssud (21h) • MITSOU ET AUTRES NOUVELLES mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • RIP, REST IN PEACE mise en scène Julie Pichavant à La Cave Poésie (21h) • FIFTY FIFTY au café-théâtre Les 3T (21h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (20h30) DIVERS • Les 40 rugissants saison 5 : Lecture de Francis Azéma « Correspondances » de Gaston Gallimard à la Cave Poésie (19h30) GRATOS • Région(s) en scène : Musique LA FACE CACHÉE DES SOUS BOIS (14h/La Grainerie Balma) + Cie Écrire un mouvement présente POUR RIRE POUR PASSSER LE TEMPS (15h30/Ciné 113 CastaneTolosan) + Musique CRANE ANGELS (17h) + Cie Arène Théâtre présente FIN DE PARTIE (18h30) + Chant danse PERRINE FIFADJI (21h30) au Centre culturel Ramonville • Apéro-spectacle CHOUF au Théâtre du Grand Rond (19h) • THE SHAKING HEADS + TWO HATS AND A CAT + DJ LACABRE au Connexion Café (19h) • Impro théâtrale LE CONSENSUS MOU au Cherche Ardeur (20h) MERCREDI 11 MUSIQUE • Festival impro-Focus : DUO REFLEX (21h30/Le Mandala) • Hard Blues Psyché : SUBSTITUT (21h/Le Cri de la Mouette) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Air de Lune présente PAROLES GELÉES mise en scène Jean Bellorini (19h30) + La Cie trois-six-trente présente VIOLET mise en scène Bérangère Vantusso (20h) au TNT • La Cie Théâtre Molotof présente COCKTAIL 7 « Nous sommes tous de la pisse dans une coupe de champagne » au Théâtre du Grand Rond (21h) • tg Stan présente LE CHEMIN SOLITAIRE au Théâtre Garonne (20h) • GRAND ÉCART mise en scène Benoît Lavigne à Odyssud (21h) • MITSOU ET AUTRES NOUVELLES mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • RIP, REST IN PEACE mise en scène Julie Pichavant à La Cave Poésie (20h30) • FIFTY FIFTY au café-théâtre Les 3T (21h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (21h30) P’TITS BOUTS • Cie Dhéâtre Nasional de Baris présente BLBLBLB mise en scène Fabio Ezechiele Sforzini au Théâtre du Grand Rond (15h) dès 4 ans • TOC ! TOC ! QUI FRAPPE À LA PORTE ? mise en scène Jean Michel Hernandez au Théâtre Le Fil à Plomb (15h30) de 3 à 10 ans • La Cie À Cloche-Pied présente BABAYE SUR LE CHEMIN DU BOUT DU MONDE (11h) de 6 mois à 5 ans + La Cie Des Mains et des Pieds etc présente MYSTÈRES ET BOUTS D’CHIFFONS (16h) dès 3 ans au Théâtre de la Violette GRATOS • Région(s) en scène : Rock’n roll dès 5 ans THE WACKIDS « Rock’n Toys ! (9h30/Salle Jacques Brel Castanet-Tolosan) + Le collectif Yes Igor présente EXERCICES DE PLAYBACK (11h) + Cie Divergences présente LE PETIT CHAPERON ROUGE dès 6 ans (14h) + Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE (15h15) au centre culturel Ramonville + HERVÉ SUHUBIETTE & PULCINELLA « Récréations Nougaro » (18h) + ARAGONIAN (20h30) au Bijou • Dédicace SHY’M au Forum Fnac (de 17h à 18h) • Apéro-spectacle CHOUF au Théâtre du Grand Rond (19h) • Les nuits du Dahu avec O. Vendraminetto au Cherche Ardeur (20h30) • LES CORDES TIMBRÉES + GAVALI chez Paul Université Paul Sabatier (20h) JEUDI 12 MUSIQUE • Festival impro-Focus : Leçon de jazz avec OLIVIER SENS (20h30/Le Mandala) • Jazz : L’ORCHESTRE DE MADEMOISELLE DURIN (20h30/Espace Croix Baragnon) • Chanson : GILLES ET AUGUSTE (21h/Le Bijou) • Jazz n’ Classique : RODOLPHE TISSINIER & JEROME VACCARI (Restaurant La Cendrée) JANVIER/AGENDA DES SORTIES/21 • Rock'n Roll : VERTIGO + THE PLAY-MOBILES (21h/Le Cri de la Mouette) THÉÂTRE/DANSE • tg Stan présente LE CHEMIN SOLITAIRE au Théâtre Garonne (20h) • La Cie Théâtre Molotof présente COCKTAIL 7 « Nous sommes tous de la pisse dans une coupe de champagne » au Théâtre du Grand Rond (21h) • La Cie Air de Lune présente PAROLES GELÉES mise en scène Jean Bellorini (19h30) + La Cie trois-six-trente présente VIOLET mise en scène Bérangère Vantusso (20h) au TNT • ET PUIS, QUAND LE JOUR S’EST LEVÉ, JE ME SUIS ENDORMIE mise en scène Denis Rey au Théâtre Sorano (20h) • MITSOU ET AUTRES NOUVELLES mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • RIP, REST IN PEACE mise en scène Julie Pichavant à La Cave Poésie (20h30) • LES FONCTIONNAIRES caféthéâtre Les Minimes (21h30) • LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les 3T (19h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (21h30) GRATOS • Apéro-spectacle CHOUF au Théâtre du Grand Rond (19h) • SANS TAMBOUR NI TROMPETTE au Cherche Ardeur (20h) VENDREDI 13 MUSIQUE • Festival impro-Focus : ANDY MOOR & YANNIS KYRIAKIDES (21h30/Le Mandala) • Classique : ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE DE TOULOUSE direction Tugan Sokhiev « Massenet, Bizet, Berlioz » (20h/Halle aux grains) • Jazz : L’ORCHESTRE DE MADEMOISELLE DURIN (20h30/Espace Croix Baragnon) • Chanson : GILLES ET AUGUSTE (21h/Le Bijou) • Cabaret : NOBIS + LUCIEN LA MAUVAIZ GRAINE + FAMILLE ARBASSENS + CAILLOUX GRIS (21h/Archipel) • Flamenco : KIKO RUIZ (21h/Le Chapeau rouge) • Cosmic Pop : SUZI + LES ANGES + VIOLETA (22h/Le Cri de la Mouette) • Electro : ADAM-K + SYLVIN WOOD + MODLIGHT (20h30/Le Bikini) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Théâtre Molotof présente COCKTAIL 7 « Nous sommes tous de la pisse dans une coupe de champagne » au Théâtre du Grand Rond (21h) (20h) au TNT • Cabaret Music-Hall FOLLES NOCES au Bascala à Bruguières (21h) • ET PUIS, QUAND LE JOUR S’EST LEVÉ, JE ME SUIS ENDORMIE mise en scène Denis Rey au Théâtre Sorano (20h) • MISÉRABLES adaptation Philippe Honoré au Centre Culturel Le Moulin (20h30) • MITSOU ET AUTRES NOUVELLES mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • RIP, REST IN PEACE mise en scène Julie Pichavant à La Cave Poésie (20h30) • DYSNEY SUR GLACE « Les Mondes enchantés » au Zénith (19h30) • LES FONCTIONNAIRES caféthéâtre Les Minimes (21h30) • LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les 3T (19h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (21h30) P’TITS BOUTS • LA BELLE ET LA BÊTE mise en scène Cécile Roussat et Julien Lubek à Odyssud (20h) dès 8 ans • Danse contemporaine Cie Divergences présente LE PETIT CHAPERON ROUGE au Centre Culturel Ramonville (19h) dès 7 ans • TANGO TANGAGE ou le cinéma de Balthazar Rouscaillou au centre culturel Henri Desbals (14h30/21h) dès 10 ans GRATOS • École Municipale des Enseignements Artistiques (EMEA) en concert salle Albert Camus (18h30) & Théâtre Paul Éluard (21h) à Cugnaux • Apéro-spectacle CHOUF au Théâtre du Grand Rond (19h) • ALDAVIDJAH au Cherche Ardeur (20h) SAMEDI 14 MUSIQUE • Festival impro-Focus : Cinéconcert « Un chien Andalou » musique live MAGUELONE VIDAL & BRUNO CHEVILLON (20h/Théâtre du Pavé) + RÉTROVISEUR (22h/Le Mandala) • Progres-son : ELECTROLUXE FAMILY + ROYAL ROOSTE + FUMULUBUDU + THE PUMPLIES + DEDZU & THE BACQANALS MOONJONES + ROMAIN BOULE & GUTS 20h/La Dynamo) • Chanson : PLACE CÉAN (21h/Salle Ernest Renan) • Piano, trompette : DUO ENHCO BROTHERS (21h/Hôtel Mercure) • Cabaret Freaks : FANGS + THE ELECTRONIC CONSPIRACY + AL’TARBA + MR MAGNETIX + PRO 7 + DR STRANGE (23h/Le Bikini) • Pop rock : IN EXTREMIS (20h30/Le Rio Montauban) © D. R. CRÉATION THÉÂTRALE > “Cocktail 7…” départ du bus à Foix) • tg Stan présente LE CHEMIN SOLITAIRE au Théâtre Garonne (20h30) • La Cie Air de Lune présente PAROLES GELÉES mise en scène Jean Bellorini (20h30) + La Cie trois-six-trente présente VIOLET mise en scène Bérangère Vantusso (20h) au TNT • La Cie Théâtre Molotof présente COCKTAIL 7 « Nous sommes tous de la pisse dans une coupe de champagne » au Théâtre du Grand Rond (21h) • MITSOU ET AUTRES NOUVELLES mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • PATRICK SÉBASTIEN « Imitations & confidences » à la Hall Comminges Colomiers (21h) • La trilogie de Molière LE MALADE IMAGINAIRE mise en scène Franck Biagiotti à Altigone Saint-Orens (21h) • RIP, REST IN PEACE mise en scène Julie Pichavant à La Cave Poésie (20h30) • DYSNEY SUR GLACE « Les Mondes enchantés » au Zénith (10h30/14h/17h30) • LES FONCTIONNAIRES caféthéâtre Les Minimes (21h30) • LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les 3T (19h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (21h30) Jean Bellorini (20h30) + La Cie trois-six-trente présente VIOLET mise en scène Bérangère Vantusso (20h) au TNT • MITSOU ET AUTRES NOUVELLES mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • L’AMANT mise en scène Denis Rey à La Cave Poésie (21h) • FIFTY FIFTY au café-théâtre Les 3T (21h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (20h30) P’TITS BOUTS • Cie Dhéâtre Nasional de Baris présente BLBLBLB mise en scène Fabio Ezechiele Sforzini au Théâtre du Grand Rond (15h) dès 4 ans • LA BELLE ET LA BÊTE mise en scène Cécile Roussat et Julien Lubek à Odyssud (20h) dès 8 ans • TOC ! TOC ! QUI FRAPPE À LA PORTE ? mise en scène Jean Michel Hernandez au Théâtre Le Fil à Plomb (15h30) de 3 à 10 ans • La Cie Des Mains et des Pieds etc présente MYSTÈRES ET BOUTS D’CHIFFONS au Théâtre de la Violette (16h) dès 3 ans MERCREDI 18 MUSIQUE • Chanson jazz : FRANÇOISE GUERLIN « Du Vian dans mon crâne » (21h30/Le Mandala) • Rock : SPAW + ASHES & PUPPETS + THE WANDERERS (21h/Le Cri de la Mouette) GRATOS • Apéro-spectacle CHOUF au Théâtre du Grand Rond (19h) • CARNET NOMADE au Cherche Ardeur (20h) • Mix La Centrifugeuse « Groove is in the heart » au Connexion Café (22h) DIMANCHE 15 MUSIQUE • Piano, trompette : DUO ENHCO BROTHERS (21h/Hôtel Mercure) • Classique : ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE DE TOULOUSE direction Tugan Sokhiev « Dukas, Saint-Saëns, Tchaikovski, Stravinski » (10h45/Halle aux grains) THÉÂTRE/DANSE • Cie Tesc présente AJURICABA mise en scène Marcio Souza au Théâtre Jules Julien (17h30) • LES MONTAGNES RUSSES mise en scène Jean-Luc Moreau au Casino Théâtre Barrière (20h30) • LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS au café-théâtre Les 3T (16h30) P’TITS BOUTS • LA BELLE ET LA BÊTE mise en scène Cécile Roussat et Julien Lubek à Odyssud (20h) dès 8 ans • La Cie Des Mains et des Pieds etc présente MYSTÈRES ET BOUTS D’CHIFFONS au Théâtre de la Violette (15h) dès 3 ans • DYSNEY SUR GLACE « Les Mondes enchantés » au Zénith (10h30/14H) • O’Navio Théâtre présente OÙ VA L’EAU ? au studio de danse Tournefeuille (16h) C’est la première venue sur les planches du Théâtre du Grand-Rond de la jeune compagnie aveyronnaise Théâtre Molotof, avec un spectacle débordant d'énergie qui n'est pas sans rappeler l'univers de Rodrigo Garcia. Les hommes les femmes, les blancs les noirs, les riches les pauvres, le nord le sud, les musulmans les chrétiens, les vieux les jeunes, les homos les hétéros, les grands les petits, les chats les chiens et les autres… Foutons le bordel! Inversons tout ! Mélangeons tout dans un joyeux cocktail. Changeons de sexe, de couleur, de voix… Devenons public, devenez acteurs Interrogeons les normes. Transgressons les différences! « Si je parle si longuement du Living Théâtre, c’est parce qu’en voyant “Cocktail 7, nous sommes de la pisse dans une coupe de champagne”, j’ai ressenti le même bouleversement, la même certitude d’assister à quelque chose d’une forme et d’une force neuves, à un vrai événement théâtral, face à la réalité inacceptable du monde, annoncée dans ce temps si lointain et si proche. » (G. Brun, “Théâtre/Public”) • Du 3 au 14 janvier, 21h00, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85) • tg Stan présente LE CHEMIN SOLITAIRE au Théâtre Garonne (20h30) • La Cie Air de Lune présente PAROLES GELÉES mise en scène Jean Bellorini (20h30) + La Cie trois-six-trente présente VIOLET mise en scène Bérangère Vantusso • Funk : DRAPOK + THE MOJO FEET (22h/Le Cri de la Mouette) THÉÂTRE/DANSE • Pronomade(s) Le Théâtre du Radeau présente BONUS à l’Estive Foix (Rendez-vous à 18h30 à Saint Gaudens, place du Pilat, pour le LUNDI 16 MUSIQUE • Classique : ENSEMBLE VOCAL CANT’ORENS + ORCHESTRE SYMPHONIQUE OPUS31 « Grande Messe en ut mineur de W.A Mozart » (20h30/Saint-Pierre des Cuisines) THÉÂTRE/DANSE • Cie Tesc présente AJURICABA mise en scène Marcio Souza au Théâtre Jules Julien (14h30) MARDI 17 MUSIQUE • Classique : PHILIPPE CASSARD « Chopin, Debussy, Fauré, Scriabine » (18h30/Espace Croix-Baragnon) THÉÂTRE/DANSE • La Cie 3BC présente Nos classiques favoris LE GRAND SIÈCLE EN MINIATURE + ABSURDES ? mise en scène Laurent Ogée au Théâtre du Grand Rond (21h) • La Cie Air de Lune présente PAROLES GELÉES mise en scène P’TITS BOUTS • Cie Les Mille Bras présente LAPIDOUX DÉCOUVRE SON MONDE à la salle Ernest Renan (10h) dès 6 mois • Troupe Michel Populaire présente BLBLBLB au centre culturel Belgarde (10h30/15h30) de 2 à 5 ans DIVERS • Les 40 rugissants saison 5 : Lecture de Lucie Muratet « Contes de la folie ordinaire » de Charles Bukowski à la Cave Poésie (19h30) GRATOS • Apéro-spectacle One madame show PHOTOSHOP MOI ? NON MERCI ! mise en scène Hélène Larrouy au Théâtre du Grand Rond (19h) • MARTA LEE au Cherche Ardeur (20h) THÉÂTRE/DANSE • LES MONTAGNES RUSSES mise en scène Jean-Luc Moreau au Casino Théâtre Barrière (20h30) • DOCUF(R)ICTIONS #2 Hiver : ODETTE, APPORTEZ MOI MES MORTS ! mise en scène Gilles Pastor au Théâtre Garonne (20h) • La Cie Air de Lune présente PAROLES GELÉES mise en scène Jean Bellorini (19h30) + La Cie trois-six-trente présente VIOLET mise en scène Bérangère Vantusso (20h) au TNT • La Cie 3BC présente Nos classiques favoris LE GRAND SIÈCLE EN MINIATURE + ABSURDES ? mise en scène Laurent Ogée au Théâtre du Grand Rond (21h) • Cie La Part Manquante présente BLACKBIRD mise en scène Alain Daffos au Théâtre Sorano (20h) • MITSOU ET AUTRES NOUVELLES mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • L’AMANT mise en scène Denis Rey à La Cave Poésie (20h30) • FIFTY FIFTY au café-théâtre Les 3T (21h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (20h30) P’TITS BOUTS • Cie Dhéâtre Nasional de Baris présente BLBLBLB mise en scène Fabio Ezechiele Sforzini au Théâtre du Grand Rond (15h) dès 4 ans • O’Navio Théâtre présente OÙ VA L’EAU ? au Centre Culturel Ramonville (10h30/16h/17h30) dès 1 an • TOC ! TOC ! QUI FRAPPE À LA PORTE ? mise en scène Jean Michel Hernandez au Théâtre Le Fil à Plomb (15h30) de 3 à 10 ans • La Cie À Cloche-Pied présente BABAYE SUR LE CHEMIN DU BOUT DU MONDE (11h) de 6 mois à 5 ans + La Cie Des Mains et des Pieds etc présente MYSTÈRES ET BOUTS D’CHIFFONS (16h) dès 3 ans au Théâtre de la Violette GRATOS • Scène slam animée par RAJEL thème : Hors sujet au Cherche Ardeur (20h) • Apéro-spectacle One madame show PHOTOSHOP MOI ? NON MERCI ! mise en scène Hélène Larrouy au Théâtre du Grand Rond (19h) JEUDI 19 MUSIQUE • Soul folk : IMANY (20h30/Bikini) • Music melting pot : ESPERANTO (21h30/Le Mandala) • Jazz manouche swing : SAUCE WING (21h/Le Chapeau Rouge) • Chanson : NICOLAS JULES (21h/Le Bijou) • Cosmic pop : SUZI (20h30/Connexion) • Jazz n’ Classique : RODOLPHE TISSINIER & JEROME VACCARI (Restaurant La Cendrée) suite de l’agenda en page 22 > 22/AGENDA DES SORTIES/JANVIER JEUDI 19 MUSIQUE • Folk Rock Hip Hop : LYA + AMUZELER + PIERROT & BOROVITZ BAND (21h/Le Cri de la Mouette) • Chanson humoristique : GARANCE (21h/Centre culturel Henri-Desbals) THÉÂTRE/DANSE • Le CDC présente LE PETIT CHAPERON ROUGE chorégraphie Sylvain Huc et Cécile Grassin au Théâtre Jules-Julien (19h30) • DOCUF(R)ICTIONS #2 Hiver : ODETTE, APPORTEZ MOI MES MORTS! mise en scène Gilles Pastor au Théâtre Garonne (20h) • La Cie Air de Lune présente PAROLES GELÉES mise en scène Jean Bellorini (19h30) • Chanson : NICOLAS JULES (21h/Le Bijou) • Jazz orchestral : STABAT AKISH (21h30/Le Mandala) • Electro rock : SIDILARSEN + SUBWAY (20h30/Le Rio Montauban) • Tremplin Artist Up : CHAUFFE SAVATES + NO TIME FOR LULLABIES + MY SONIC ROSE + THE COMING TOGETHER BY JACK (22h/Le Cri de la Mouette) THÉÂTRE/DANSE • DOCUF(R)ICTIONS #2 Hiver : ODETTE, APPORTEZ MOI MES MORTS ! mise en scène Gilles Pastor au Théâtre Garonne (20h30) • Le CDC présente LE PETIT CHAPERON ROUGE chorégraphie Sylvain Huc et Cécile Grassin au Théâtre Jules-Julien (19h30) PIANO & TROMPETTE JAZZ > Enhco Brothers © D. R. Ils ont commencé leur carrière aux côtés de Didier Lockwood, mais les deux frères font maintenant le tour du monde en duo avec dans les mains un disque produit au Japon. Leur répertoire allie les grands standards du jazz à des compositions personnelles, pour des moments uniques où leur complicité fait des merveilles. En 2010, Thomas Enhco a reçu le “Django d’Or du Nouveau Talent” et est lauréat du “Concours Martial Solal”. En juillet 2011, ils ont gagné le premier “Concours international de jazz de Montauban”. Autant dire des pointures et des valeurs sûres! • Samedi 14 janvier à 21h00 et dimanche 15 janvier à 17h00 à l’Hôtel Mercure Atria (8, esplanade Compans-Caffarelli, métro Compans-Caffarelli, 06 82 49 23 77) GRATOS • Apéro-spectacle One madame show PHOTOSHOP MOI ? NON MERCI ! mise en scène Hélène Larrouy au Théâtre du Grand Rond (19h) VENDREDI 20 MUSIQUE • Classique : ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE DE TOULOUSE direction Kristjan Järvi « Adams, Copland, Bartok » (20h/Halle aux grains) • Jazz manouche swing : SAUCE WING (21h/Le Chapeau Rouge) • Présences Vocales #5 : PIERRE JODLOWSKI & GEORGES PEREC « Jour 54 » (21h/Petit Théâtre St Exupère) • La Cie 3BC présente Nos classiques favoris LE GRAND SIÈCLE EN MINIATURE + ABSURDES ? mise en scène Laurent Ogée au Théâtre du Grand Rond (21h) • HENRI IV mise en scène Daniel Colas à Odyssud (21h) • La Cie Kobez présente MORSURE D’ABEILLE, double duo HhouaAka (A) au Ring (20h30) • Cie La Part Manquante présente BLACKBIRD mise en scène Alain Daffos au Théâtre Sorano (20h) • La Cie Air de Lune présente PAROLES GELÉES mise en scène Jean Bellorini (20h30) + La Cie trois-six-trente présente VIOLET mise en scène Bérangère Vantusso (20h) au TNT • Cie Arène Théâtre présente FIN DE PARTIE mise en scène Éric Sanjou au Théâtre Paul Éluard Cugnaux (21h) • Le Centre d’animation des Chamois et la Cie A fleur de mot présentent THÉÂTRE SANS ANIMAUX mise en scène Malika Gessinn à la salle Ernest Renan (21h) • MITSOU ET AUTRES NOUVELLES mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • La Cie Et si c’était présente LE GROENLAND mise en scène Véni Lacombe au Théâtre du Chien Blanc (20h30) • Humour et chanson la Cie Victoria Régia présente LA FEMME QUI PERD SES JARRETIÈRES au Théâtre de la Violette (21h) • L’AMANT mise en scène Denis Rey à La Cave Poésie (20h30) • LES FONCTIONNAIRES café-théâtre Les Minimes (21h30) • LES MONOLOGUES DU VAGIN au caféthéâtre Les 3T (19h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (21h30) P’TITS BOUTS • Cie Au Fil des Flots présente LES TRÉSORS DE PAPIC à l’Espace Bonnefoy (10h/15h) dès 3 ans GRATOS • Apéro-spectacle One madame show PHOTOSHOP MOI ? NON MERCI ! mise en scène Hélène Larrouy au Théâtre du Grand Rond (19h) • KEUPONS DES BOIS au Cherche Ardeur (20h) INTRAMUROS M E N S U E L est édité par la Sarl de presse O.M.G. Productions - Éditions Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : [email protected] Adresse postale : B.P. 93120, 31026 Toulouse Cedex Internet : www.intramuroshebdo.com Pour nous rendre visite : 13, rue Villeneuve (quartier Saint-Cyprien/Ravelin) Directrice de publication Frédérica Bourgeois Rédacteur en chef Éric Roméra Théâtre Jérôme Gac - Livre/relecture & correction : Michel Dargel Collaborateurs/trices Jean-Philippe Birac, Michel Castro, Élodie Pages, Master Roy Publicité Frédérica Bourgeois 05 61 59 98 01 ([email protected]) ou 06 13 76 20 18 Prépresse TEC/Toulouse - Impression Imprintsa/Barcelone - made in CEE Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551 Dépôt légal Espagne B-39120-2009 Abonnement : 1 an = 15 euros (formule d'abonnement sur demande) Intramuros est édité sans subventions Ne pas jeter sur la voie publique Intramuros adhère à Ecofolio pour le recyclage des papiers LUNDI 23 MUSIQUE • Punk rock : ATLAS LOSING GRIP + FROM BEHIND + I WAS A TEENAGE ALIEN (20h30/Connexion Café) THÉÂTRE/DANSE • La Cie 3BC présente Nos classiques favoris LE GRAND SIÈCLE EN MINIATURE + ABSURDES ? mise en scène Laurent Ogée au Théâtre du Grand Rond (21h) • La Cie Kobez présente MORSURE D’ABEILLE, double duo HhouaAka (A) au Ring (20h30) • HENRI IV mise en scène Daniel Colas à Odyssud (21h) • La Cie Air de Lune présente PAROLES GELÉES mise en scène Jean Bellorini (20h30) + La Cie trois-six-trente présente VIOLET mise en scène Bérangère Vantusso (20h) au TNT • La trilogie de Molière LES FOURBERIES DE SCAPIN mise en scène Jérôme Jalabert à Altigone Saint-Orens (21h) • Humour et chanson la Cie Victoria Régia présente LA FEMME QUI PERD SES JARRETIÈRES au Théâtre de la Violette (21h) • Le Centre d’animation des Chamois et la Cie A fleur de mot présentent THÉÂTRE SANS ANIMAUX mise en scène Malika Gessinn à la salle Ernest Renan (21h) • MITSOU ET AUTRES NOUVELLES mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • La Cie Et si c’était présente LE GROENLAND mise en scène Véni Lacombe au Théâtre du Chien Blanc (20h30) • L’AMANT mise en scène Denis Rey à La Cave Poésie (20h30) • LES FONCTIONNAIRES café-théâtre Les Minimes (21h30) • LES MONOLOGUES DU VAGIN au caféthéâtre Les 3T (19h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (21h30) THÉÂTRE/DANSE • Les z’OMNI présente LA FERME au Théâtre du Pont Neuf (19h30) • Forced Entertainment présente BLOODY MESS mise en scène Tim Etchells au Théâtre Garonne (20h) • La Cie 3BC présente Nos classiques favoris LE GRAND SIÈCLE EN MINIATURE + ABSURDES ? mise en scène Laurent Ogée au Théâtre du Grand Rond (21h) • Cirque la Cie Les Mains Les Pieds et la Tête aussi présente DU GOUDRON ET DES PLUMES par Mathurin Bolze à Odyssud (21h) • PAS TOUCHE mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • L’AMANT mise en scène Denis Rey à La Cave Poésie (21h) • FOOTLOOSE LE MUSICAL au Casino Théâtre Barrière (20h30) • FIFTY FIFTY au café-théâtre Les 3T (21h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (20h30) P’TITS BOUTS • Cie Dhéâtre Nasional de Baris présente BLBLBLB mise en scène Fabio Ezechiele Sforzini au Théâtre du Grand Rond (15h) dès 4 ans • TOC ! TOC ! QUI FRAPPE À LA PORTE ? mise en scène Jean Michel Hernandez au Théâtre Le Fil à Plomb (15h30) de 3 à 10 ans • Cie Au Fil des Flots présente LES TRÉSORS DE PAPIC à l’Espace Bonnefoy (16h) dès 3 ans GRATOS • Apéro-spectacle One madame show PHOTOSHOP MOI ? NON MERCI ! mise en scène Hélène Larrouy au Théâtre du Grand Rond (19h) • LA CELBA au Cherche Ardeur (20h) • La Cie Des Mains et des Pieds etc présente MYSTÈRES ET BOUTS D’CHIFFONS au Théâtre de la Violette (16h) dès 3 ans • Garage-folk high quality LES PATTOS sur la place du Capitole dans le cadre du don du sang (16h00) DIMANCHE 22 THÉÂTRE/DANSE • Le Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre présente LE LAC DES CYGNES au Casino Théâtre Barrière (14h/18h) • HENRI IV mise en scène Daniel Colas à Odyssud (15h) • Humour et chanson la Cie Victoria Régia présente LA FEMME QUI PERD SES JARRETIÈRES au Théâtre de la Violette (17h30) • Ballet LE LAC DES CYGNES au Casino Théâtre Barrière (14h/18h) • LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS au café-théâtre Les 3T (16h30) P’TITS BOUTS • La Cie Des Mains et des Pieds etc présente MYSTÈRES ET BOUTS D’CHIFFONS au Théâtre de la Violette (15h) dès 3 ans > Sur la grille >>> + La Cie trois-six-trente présente VIOLET mise en scène Bérangère Vantusso (20h) au TNT • La Cie Kobez présente MORSURE D’ABEILLE, double duo HhouaAka (A) au Ring (20h30) • Cie La Part Manquante présente BLACKBIRD mise en scène Alain Daffos au Théâtre Sorano (20h) • HENRI IV mise en scène Daniel Colas à Odyssud (20h) • La Cie 3BC présente Nos classiques favoris LE GRAND SIÈCLE EN MINIATURE + ABSURDES ? mise en scène Laurent Ogée au Théâtre du Grand Rond (21h) • Le Centre d’animation des Chamois et la Cie A fleur de mot présentent THÉÂTRE SANS ANIMAUX mise en scène Malika Gessinn à la salle Ernest Renan (21h) • MITSOU ET AUTRES NOUVELLES mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • La Cie Et si c’était présente LE GROENLAND mise en scène Véni Lacombe au Théâtre du Chien Blanc (20h30) • Humour et chanson la Cie Victoria Régia présente LA FEMME QUI PERD SES JARRETIÈRES au Théâtre de la Violette (21h) • L’AMANT mise en scène Denis Rey à La Cave Poésie (20h30) • LES FONCTIONNAIRES café-théâtre Les Minimes (21h30) • LES MONOLOGUES DU VAGIN au caféthéâtre Les 3T (19h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (20h30) SAMEDI 21 MUSIQUE • Présences Vocales #5 : PIERRE JODLOWSKI & GEORGES PEREC « Jour 54 » (21h/Petit Théâtre St Exupère) • Tremplin Artist Up : EMILIE K + ALONE WITH EVERYBODY + I ME MINE + JUDIE + OUT OF SINK (22h/Le Cri de la Mouette) • Jazz orchestral : STABAT AKISH (21h30/Le Mandala) • Soirée CODE Saison #1 – Épisode #3 : DOPE DOD. + ZOMBOY + XILENT + COOKIE MONSTA + INFRASTEP (Bikini) MARDI 24 MUSIQUE • Carte blanche : CONSERVATOIRE DE TOULOUSE (18h30/Espace Croix-Baragnon) • Soirée Magic dice : RUFUS BELLEFLEUR + BLEU BIRD + ASTRONAUTALIS (20h30/Connexion Café) • Chanson : ZAZIE (20h/Le Bikini) P’TITS BOUTS • Cie Aïnoa présente LES BAOBAOS à la salle Ernest Renan (15h30) dès 1 an DIVERS • Les 40 rugissants saison 5 : Lecture de Christophe Anglade « L’étourdissement » de Joël Egloff à la Cave Poésie (19h30) GRATOS • Apéro-spectacle ANTOINE VILLOUTREIX au Théâtre du Grand Rond (19h) MERCREDI 25 MUSIQUE • Musique du monde : JEAN-FRANÇOIS ZYGEL & MEHDIHADDAB (15h30/18h30/21h00/à l’Espace Croix Baragnon) • Ladies First : BURIDANE + LA FÉLINE + PORTELLI (20h/Connexion Café) • Hard-bop : ART BOP JAZZTET (21h30/Le Mandala) • Pop Garage : THE EXISTENTIALISTS + THE DESERTEURS + MILF HUNTERS (21h/Le Cri de la Mouette) THÉÂTRE/DANSE • La Cie 3BC présente Nos classiques favoris LE GRAND SIÈCLE EN MINIATURE + ABSURDES ? mise en scène Laurent Ogée au Théâtre du Grand Rond (21h) • Les z’OMNI présente LA FERME au Théâtre du Pont Neuf (19h30) • Forced Entertainment présente BLOODY MESS mise en scène Tim Etchells (20h) + REMIX mise en scène Baboo (20h30) au Théâtre Garonne • SANS NOM(S) mise en scène Christophe Bergon au Théâtre Sorano (20h) • La Cie Arène Théâtre présente LE PUBLIC de federico Garcia Lorca mise en scène Éric Sanjou au Ring (20h30) • Cirque la Cie Les Mains Les Pieds et la Tête aussi présente DU GOUDRON ET DES PLUMES par Mathurin Bolze à Odyssud (21h) • LE CIRQUE DU SOLEIL « Alegria » au Zénith (20h) • PAS TOUCHE mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • L’AMANT mise en scène Denis Rey à La Cave Poésie (20h30) • CRAVATE CLUB mise en scène Laurence Roy au Grenier Théâtre (20h30) • FIFTY FIFTY au café-théâtre Les 3T (21h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (21h30) P’TITS BOUTS • TERRES ! mise en scène Nino d’Introna au TNT (14h30) dès 9 ans • Cie Dhéâtre Nasional de Baris présente BLBLBLB mise en scène Fabio Ezechiele Sforzini au Théâtre du Grand Rond (15h) dès 4 ans • JOHNNY mise en scène Geneviève Touzet à Odyssud (15h) dès 8 ans • Danse théâtre Cie Acta présente MOI SEUL au Centre Culturel Ramonville (10h30/16h/17h30) dès 3 ans • TOC ! TOC ! QUI FRAPPE À LA PORTE ? mise en scène Jean Michel Hernandez au Théâtre Le Fil à Plomb (15h30) de 3 à 10 ans • La Cie À Cloche-Pied présente BABAYE SUR LE CHEMIN DU BOUT DU MONDE (11h) de 6 mois à 5 ans + La Cie Des Mains et des Pieds etc présente MYSTÈRES ET BOUTS D’CHIFFONS (16h) dès 3 ans au Théâtre de la Violette GRATOS • Apéro-spectacle ANTOINE VILLOUTREIX au Théâtre du Grand Rond (19h) • QUARTETO TASSI au Cherche Ardeur (20h) JEUDI 26 MUSIQUE • Chanson métissée : MON CÔTÉ PUNK (La Dynamo) • Chanson : JULES NECTAR (21h/Le Bijou) • Jazz orchestral : TRIO WIOSNA (21h30/Le Mandala) • Folklore party : HAZY HOOD + MARTIN SAUVAGE + RESIDENTS FOLKLORES (20h30/Connexion Café) • Classique : ORCHESTRE DE CHAMBRE « Mozart, de Léopold à Wolfgang » (21h/Le Chapeau Rouge) • Jazz : IBRAHIM MAALOUF (20h30/Le Bikini) • Jazz n’ Classique : RODOLPHE TISSINIER & JEROME VACCARI (Restaurant La Cendrée) • LMFAO (Le Phare) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Arène Théâtre présente LE PUBLIC de federico Garcia Lorca mise en scène Éric Sanjou au Ring (20h30) • La Cie 3BC présente Nos classiques favoris LE GRAND SIÈCLE EN MINIATURE + ABSURDES ? mise en scène Laurent Ogée au Théâtre du Grand Rond (21h) • REMIX mise en scène Baboo au Théâtre Garonne (20h30) • SANS NOM(S) mise en scène Christophe Bergon au Théâtre Sorano (20h) • Les z’OMNI présente LA FERME au Théâtre du Pont Neuf (19h30) • PAS TOUCHE mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • Cirque la Cie Les Mains Les Pieds et la Tête aussi présente DU GOUDRON ET DES PLUMES par Mathurin Bolze à Odyssud (21h) • Cie Le Grenier de Maurice Sarrazin présente ZORN mise en scène Jean-Louis Hébré au Théâtre du Pavé (20h) • LE CIRQUE DU SOLEIL « Alegria » au Zénith (20h) • Danse ARBOÉSIE TERRE DES ANCÊTRES chorégraphie Pascale Bravo au Théâtre du Chien Blanc (20h30) • LA PRINCESSE DE CLEVES mise en scène Jean-Yves Pages (19h) + Humour et chanson la Cie Victoria Régia présente LA FEMME QUI PERD SES JARRETIÈRES (21h) au Théâtre de la Violette • L’AMANT mise en scène Denis Rey à La Cave Poésie (20h30) • CRAVATE CLUB mise en scène Laurence Roy au Grenier Théâtre (20h30) • LES FONCTIONNAIRES café-théâtre Les Minimes (21h30) • LES MONOLOGUES DU VAGIN au caféthéâtre Les 3T (19h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (20h30) P’TITS BOUTS • Cie Nansouk présente LE PRESQUE PETIT CHAPERON ROUGE au centre culturel Alban Minville (10h/14h30) dès 6 ans GRATOS • Apéro-spectacle ANTOINE VILLOUTREIX au Théâtre du Grand Rond (19h) • LES DUPONTS ÉLECTRIQUES au Cherche Ardeur (20h) JANVIER/AGENDA DES SORTIES/23 VENDREDI 27 MUSIQUE • Chanson métissée : MON CÔTÉ PUNK + BULLE DE VERS (20h30/Le Rio Montauban) • Chanson : JULES NECTAR (21h/Le Bijou) • New jazz : THIBAUD DUFOY TRIO (21h30/Le Mandala) • Salsa : SALSA CALIENTE (21h/Salle Ernest Renan) • Folklore aragonais : NOBLEZA BATURRA (20h30/Centre Culturel Ramonville) • SERGE LOPEZ & JACKY GRANDJEAN (20h30/111 Lunares) • Soirée Kalakuta : LES PLANTEURS + YELENA (22h/Le Cri de la Mouette) • Musique du monde : SWING 39 + MADYL (21h/Centre culturel Henri-Desbals) THÉÂTRE/DANSE • Les z’OMNI présente LA FERME P’TITS BOUTS • TERRES ! mise en scène Nino d’Introna au TNT (20h) dès 9 ans • Classique : ORCHESTRE DE CHAMBRE « Mozart, de Léopold à Wolfgang » au Chapeau Rouge (14h30/15h30) dès 6 ans GRATOS • Apéro-spectacle ANTOINE VILLOUTREIX au Théâtre du Grand Rond (19h) • TRIOXYDE DE JAZZ au Cherche Ardeur (20h) SAMEDI 28 MUSIQUE • Jazz électrique : ZILHOM (21h30/Le Mandala) • SERGE LOPEZ & JACKY GRANDJEAN (20h30/111 Lunares) • Rock : BOTO STRATO + JACK PETROL BAND (22h/Le Cri de la Mouette) JAZZ MANOUCHE/SWING > Sauce Wing GRATOS • Musique baroque Italie : ENSEMBLE DOLCE VITA "Vivaldi, Pergolese" (21h/Eglise de Beauzelle) • Apéro-spectacle ANTOINE VILLOUTREIX au Théâtre du Grand Rond (19h) • FRÉDÉRIQUE TEISSEIRE invite… au Cherche Ardeur (20h) DIMANCHE 29 MUSIQUE • Festival Détours de Chant ! : LES ÉTRANGERS FAMILIERS « Un salut à Georges Brassens » (15h/Odyssud) © D. R. THÉÂTRE/DANSE • LE CIRQUE DU SOLEIL « Alegria » au Zénith (13h/17h) • Cie Le Grenier de Maurice Sarrazin présente ZORN mise en scène Jean-Louis Hébré au Théâtre du Pavé (16h) • LA PRINCESSE DE CLEVES mise en scène Jean-Yves Pages (15h) + Humour et chanson la Cie Victoria Régia présente LA FEMME QUI PERD SES JARRETIÈRES (17h30) au Théâtre de la Violette • Opérette LE BARON TZIGANE au Casino Théâtre Barrière (15h) • LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS au café-théâtre Les 3T (16h30) Créé début 2009, Sauce Wing est un quintet de jazz — guitares, clarinette, contrebasse, batterie — qui revisite les standards des années 40. Influencé par le jazz, le be-bop, la musique latine et les standards de Django Reinhardt, Sauce Wing a concocté des arrangements originaux pour le plus grand plaisir des aficionados. • Jeudi 19 janvier, 21h00, au Chapeau Rouge (56, allées Charles de Fitte). Renseignements et réservations au 05 34 41 14 44 au Théâtre du Pont Neuf (21h) • Alain Buffard présente MAUVAIS GENRE au Studio du CDC (19h30) • La Cie 3BC présente Nos classiques favoris LE GRAND SIÈCLE EN MINIATURE + ABSURDES ? mise en scène Laurent Ogée au Théâtre du Grand Rond (21h) • La Cie Arène Théâtre présente LE PUBLIC de federico Garcia Lorca mise en scène Éric Sanjou au Ring (20h30) • Forced Entertainment présente THE THRILL OF IT ALL mise en scène Tim Etchells au Théâtre Garonne (20h30) • Cie Le Grenier de Maurice Sarrazin présente ZORN mise en scène Jean-Louis Hébré au Théâtre du Pavé (20h) • SANS NOM(S) mise en scène Christophe Bergon au Théâtre Sorano (20h) • Cie Théâtre Extensible et Prodigima Films présentent LES LUEURS DE LA RUE CUVIER au Théâtre Jules Julien (10h/14h30/20h) • PAS TOUCHE mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • LE CIRQUE DU SOLEIL « Alegria » au Zénith (16h/20h) • Cie Papaq présente L’ENFANT SANS NOM à la salle Jacques Brel Castanet-Tolosan (20h) • Danse ARBOÉSIE TERRE DES ANCÊTRES chorégraphie Pascale Bravo au Théâtre du Chien Blanc (20h30) • Humour BOUDU LES COP'S " C'était mieux demain" l'espace culturel Palumbo Saint Jean (20h30) • LA PRINCESSE DE CLEVES mise en scène Jean-Yves Pages (19h) + Humour et chanson la Cie Victoria Régia présente LA FEMME QUI PERD SES JARRETIÈRES (21h) au Théâtre de la Violette • L’AMANT mise en scène Denis Rey à La Cave Poésie (20h30) • CRAVATE CLUB mise en scène Laurence Roy au Grenier Théâtre (20h30) • LES FONCTIONNAIRES caféthéâtre Les Minimes (21h30) • LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les 3T (19h) P’TITS BOUTS • TERRES ! mise en scène Nino d’Introna au TNT (16h) dès 9 ans • Cie Dhéâtre Nasional de Baris présente BLBLBLB mise en scène Fabio Ezechiele Sforzini au Théâtre du Grand Rond (15h) dès 4 ans • TOC ! TOC ! QUI FRAPPE À LA PORTE ? mise en scène Jean Michel Hernandez au Théâtre Le Fil à Plomb (15h30) de 3 à 10 ans • La Cie Des Mains et des Pieds etc présente MYSTÈRES ET BOUTS D’CHIFFONS au Théâtre de la Violette (16h) dès 3 ans • BONJOUR ! TOUTES LES COULEURS à la salle Ernest Renan (15h30/17h) dès 3 ans THÉÂTRE/DANSE • La Cie Arène Théâtre présente LE PUBLIC de federico Garcia Lorca mise en scène Éric Sanjou au Ring (20h30) • Forced Entertainment présente THE THRILL OF IT ALL mise en scène Tim Etchells au Théâtre Garonne (20h30) • La Cie 3BC présente Nos classiques favoris LE GRAND SIÈCLE EN MINIATURE + ABSURDES ? mise en scène Laurent Ogée au Théâtre du Grand Rond (21h) • Les z’OMNI présente LA FERME au Théâtre du Pont Neuf (21h) • Alain Buffard présente MAUVAIS GENRE au Studio du CDC (19h30) • Cie Théâtre Extensible et Prodigima Films présentent LES LUEURS DE LA RUE CUVIER au Théâtre Jules Julien (20h) • La trilogie de Molière LE MÉDECIN MALGRÉ LUI mise en scène Jérôme Jalabert à Altigone SaintOrens (21h) • PAS TOUCHE mise en scène Cécile Jaquemet au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • LE CIRQUE DU SOLEIL « Alegria » au Zénith (16h/20h) • Danse ARBOÉSIE TERRE DES ANCÊTRES chorégraphie Pascale Bravo au Théâtre du Chien Blanc (20h30) • LA PRINCESSE DE CLEVES mise en scène Jean-Yves Pages (19h) + Humour et chanson la Cie Victoria Régia présente LA FEMME QUI PERD SES JARRETIÈRES (21h) au Théâtre de la Violette • Cie Le Grenier de Maurice Sarrazin présente ZORN mise en scène Jean-Louis Hébré au Théâtre du Pavé (20h) • L’AMANT mise en scène Denis Rey à La Cave Poésie (20h30) • CRAVATE CLUB mise en scène Laurence Roy au Grenier Théâtre (20h30) • LES FONCTIONNAIRES caféthéâtre Les Minimes (21h30) • LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les 3T (19h) • LE BEST OUF des Chevaliers du Fiel à la Comédie de Toulouse (20h30) P’TITS BOUTS • La Cie Des Mains et des Pieds etc présente MYSTÈRES ET BOUTS D’CHIFFONS au Théâtre de la Violette (15h) dès 3 ans LUNDI 30 MUSIQUE • Festival Détours de Chant ! : ÉRIC LAREINE (20h30/Espace Croix-Baragnon) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Arène Théâtre présente LE PUBLIC de federico Garcia Lorca mise en scène Éric Sanjou au Ring (20h30) MARDI 31 MUSIQUE • Festival Détours de Chant ! : ÉRIC LAREINE (20h30/Espace Croix-Baragnon) + CLÉMENT BERTRAND (21h/La Cave Poésie) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Arène Théâtre présente LE PUBLIC de federico Garcia Lorca mise en scène Éric Sanjou au Ring (20h30) • La Cie La Controverse présente CARMELLE ETC… au Théâtre du Grand Rond (21h) • Humour GASPARD PROUST à Odyssud (18h) • Contes pour adultes LE CRI D’AMOUR DE L’HUITRE PERLIÈRE par Colette Migne au Théâtre Le Fil à Plomb (21h) • Cie Le Grenier de Maurice Sarrazin présente ZORN au Théâtre du Pavé (20h) P’TITS BOUTS • Cie du Poisson Soluble présente CROCODÉON EN SAULE MINEUR au centre culturel des Mazades (10h/14h30) dès 5 ans DIVERS • Les 40 rugissants saison 5 : Lecture de Jeean-Marie Champagne « Anachronismes » de Christophe Tarkos à la Cave Poésie (19h30) GRATOS • Festival Détours de Chant ! : OLIVIER GIL au CIAM la Fabrique (12h45) • Apéro-spectacle LES HAÏKUS DE LA MER au Grand Rond (19h) • FRÉDÉRIQUE TRUNK au Cherche Ardeur (20h) Prochain numéro : le 31 janvier LE BLOC-NOTES/24 Journal d’un Toulousain > Le goût des autres “The sonic life of a giant Tortoise” © Kikuko Usuyama > Par Jérôme Gac • 28 novembre. À la Halle aux Grains, la saison des Grands Interprètes invite l'ensemble baroque milanais Il Giardino Armonico et son chef Giovanni Antonini. Sous le titre «Le Goût réuni», ils font entendre des pièces de la première moitié du XVIIIè siècle affranchies des frontières musicales. À une époque où les traditions française et italienne se distinguaient par des styles divergents – suite de danses pour la première école et concerto pour la seconde -, l'Allemand Haendel séjournait en Italie avant de triompher à la cour d'Angleterre. Il composa ainsi, selon les règles fixées par Corelli, des concerto grossi, pour des groupes d'instruments solistes, comme celui qui amorce la soirée. Quant à JeanSébastien Bach, il s'inspire du concerto pour musicien soliste à la mode en Italie - dont Vivaldi est un fin spécialiste. Viktoria Mullova rejoint l'ensemble dans l'interprétation du concerto pour violon BWV 1042 de Bach. Je suis captivé par la direction énergique de Giovanni Antonini, lequel secoue ensuite sa flûte à bec dans le fameux concerto "la Tempesta di mare" de Vivaldi. Je reste bouche bée face au spectacle agité de cette tempête de mer chaotique qui remporte les suffrages du public. Italien installé en France et naturalisé, Michele Mascitti connut un grand succès à la cour du régent. Je me laisse emporter par l'enivrante chorégraphie de son concerto pour cordes et basse continue (opus VII n°4), doté d'une fastueuse passacaille. Après la virtuosité du concerto pour violon (opus X n°6) du Lyonnais Jean-Marie Leclair, le concerto "Il Grosso Mogul" (le Grand Mogol) de Vivaldi est la dernière occasion d'apprécier les fougueuses qualités de la violoniste russe Viktoria Mullova. Dans le deuxième mouvement, empreint d'une poétique lenteur, elle magnifie la singularité de la partition. Avec les musiciens d'Il Giardino Armonico, je me réjouis de l'entendre en rappel assurer le sensationnel allegro du concerto "l’Inquietudine", de Vivaldi. • 29 novembre. Pour sa première visite à Toulouse, le Théâtre Garonne programme deux spectacles dont la dernière création du dramaturge et metteur en scène japonais Toshiki Okada. "The Sonic life of a giant Tortoise" est le portrait de personnages empêtrés dans une insatisfaction envahissante. Leurs rêves se heurtent au quotidien de corps en errance sur le plateau. Je me nourris des longs silences qui ponctuent les discours de chacun. Les personnages mutiques attendent une vie meilleure, se raccrochent aux objets de la vie, observent le public comme un miroir. Une étrange expérience de théâtre. • 30 novembre. Je n'avais pas été convaincu par la trop brève prestation d'Alex Beaupain sur la trop grande scène du Théâtre de Montauban, lors de la dernière édition du festival printanier Alors… chante! Je me suis pourtant laissé convaincre d'assister à son concert toulousain à la Dynamo. Ses chansons pluvieuses et son univers endeuillé par des amours perdues sont mal calibrés pour la scène. Passée une première demi-heure parfois ennuyeuse, je me laisse bercer par l'atmosphère hypnotique de ses mélodies torturées. Ses interventions peu loquaces sont d'une efficacité redoutable : il distille ainsi un humour distancié où l'autodérision triomphe de sa maigre expérience de la scène. Une intime complicité s'installe avec le public qu'il égratigne un peu. J'apprécie sa manière d'esquiver toute forme de facilité et de vulgarité. Son élégance naturelle me rappelle celle de Julien Clerc - pour lequel il vient d'écrire un texte de chanson – et celle d'Alain Chamfort. • 2 décembre. Créée au Théâtre du Capitole en 1991, la production de Nicolas Joel du "Falstaff" de Verdi est une nouvelle fois reprise à Toulouse. La qualité de la distribution est éclatante : du très rodé Alessandro Corbelli dans le rôle titre, au jeune ténor Joel Prieto dans celui de Fenton, du baryton Ludovic Tézier à la basse brésilienne Diogenes Randes, des sopranos Soile Isokoski et Adriana Kucerova aux mezzo Janina Baechle et Enkelejda Shkosa. Tous brillent par leur performance vocale autant que par leur goût de la comédie. Pourtant, la direction musicale sans entrain du chef italien Daniele Callegari ne me procure aucune émotion. La mise en scène de Nicolas Joel plombe ce spectacle écrasé par les décors de Carlo Tomasi. Trop nombreux, ceux-ci se révèlent si envahissants que, par exemple, le chœur évolue dans une grande confusion au troisième acte, autour de l'énorme chêne du parc de Windsor où se dénoue l'intrigue. • 15 décembre. À la Halle aux Grains, l'Orchestre du Capitole est dirigé par Tugan Sokhiev devant les caméras du site medici.tv et derrière les micros de Radio Classique, pour les besoins d'une retransmission en direct.Tchaïkovski est d'abord à l'honneur avec l'ouverture de "Roméo et Juliette". Chers au compositeur russes, les thèmes de l'amour, de la mort et du destin sont omniprésents dans cette brillante œuvre de jeunesse. Le chef en livre une interprétation brûlante où les cordes font preuve d'une insoutenable vigueur. Comme tout le monde, j'attends les "Chants et Danses de la mort" de Moussorgski, sur des textes douloureux du poète Arsène Golenistchev-Koutouzov, orchestrées par Chostakovitch. Je suis vampirisé par la justesse musicale et la force théâtrale de l'interprétation de la mezzo-soprano russe Olga Borodina, dont la violence me laisse exsangue. Le programme s'achève avec une sublime première symphonie de Brahms qui sollicite brillamment le hautbois, la clarinette, le cor, et le violon de Geneviève Laurenceau. L'orchestre est tour à tour chaleureux, serein, robuste et aérien sous la direction vertigineuse de Tugan Sokhiev. Un triomphe lui est alors réservé pour cette étourdissante soirée. (1) • 16 décembre. Sur la scène de la Salle bleue de l'Espace Croix-Baragnon, le trio Orlando est rejoint par le batteur Frédéric Cavallin. Je connaissais Aïda Sanchez, Christelle Boizanté et Frédéric Marchand pour leurs performances irrésistibles dans les spectacles du metteur en scène Alain Daffos - autour de nouvelles de Copi et de "l'Avare" de Molière. Je découvre enfin leur univers musical tout aussi transgenre, où la plus délicate poésie et le burlesque le plus acharné font équipe dans un spectacle total. Une complicité sans faille unit le trio dans ce récital aux allures de montagnes russes, à la fois théâtral et sensible, entre guerre des ego volcaniques et chansons joliment maîtrisées. • 19 décembre. "L'Immédiat" de Camille Boitel est à l'affiche du Théâtre Garonne. Avec une précision inouïe, les élucubrations acrobatiques s'enchaînent à un rythme effréné au cœur d'un bric-à-brac inimaginable. Chaque tableau m'évoque irrésistiblement l'univers burlesque et claustrophobe de Polanski, à commencer par l'ouverture cauchemardesque renvoyant au "Locataire". Son court métrage "Deux hommes et une armoire" est tout autant largement décliné. De même, une longue scène où les mâts sont dressés relate les équilibres fragiles et inclinés de ses œuvres embarquées : "Le Couteau dans l'eau", "Pirates", "Lunes de fiel". (1) Concert visible gratuitement jusqu'au 30 janvier sur www.medici.tv / Prochains concerts de l'ONCT: lire p. 9.