Guy des Cars a fait ses études chez les Jésuites, entre autres, au

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Guy des Cars a fait ses études chez les Jésuites, entre autres, au
Guy des Cars a fait ses études chez les Jésuites, entre autres, au Collège SaintFrançois-de-Sales (Évreux), où il entre à l'âge de 7 ans ; il en sort à 16. Entretemps, il est renvoyé six fois. Ses maîtres disent de lui « Brillant esprit, mauvais
élève ». À 19 ans, il part pour le Chili pour mettre fin à une aventure galante et,
lors de son retour en France, il écrit une comédie de boulevard, la Croisière pour
dames seules. Il embrasse alors la carrière de journaliste. À 28 ans, il est
rédacteur en chef du Jour.
Lieutenant dans le 102e régiment d'infanterie qui à participé à la bataille de
l’Ailette, il reçoit la croix de guerre pour sa conduite au front. Après la défaite
de 1940, il se retire dans le Midi, où il écrit son premier roman L’Officier sans
nom, un livre de guerre qui reçoit le prix Goncourt de zone libre en 1941. Il a
écrit de nombreux romans qui ont eu un grand succès, dont L’Impure, La Brute,
La Dame du cirque, Le Château du clown, Les Filles de joie, Le Faussaire,
L’Envoûteuse, La Justicière, L’Entremetteuse, La Maudite.
En 1962, il fut élu directeur de l'Académie du Maine. En 1974, il publia un récit
en forme de confession autobiographique, à diffusion nettement plus
confidentielle sans doute, mais non dénué d'intérêt documentaire, sous le titre :
J'ose.
Guy des Cars fut également un grand amoureux des arts du cirque. En 1980, il
participa avec Yves Mourousi, Francis Fehr, Christian Boner et Jean-Pierre
Thiollet à la création de l'association de la presse, du music-hall et du cirque
(PAVDEC-Presse associée de la variété, de la danse et du cirque) que présida
Jacqueline Cartier et qui, avec le soutien amical de Pierre Cardin et d'autres
personnalités parisiennes, a joué un rôle notable tout au long des années 1980 et
jusqu'au milieu des années 1990.
Rattachant ses œuvres à la catégorie du « roman de gare », ouvrage distrayant et
superficiel, certains critiques littéraires l'avaient surnommé « Guy des Gares ».
Il meurt le 21 décembre 1993 dans les bras de son fils Jean.

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