les tests
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LES TESTS L’objectif de ce cours : Mieux saisir le mode de construction, de validation et d’utilisation (administration, cotation, interprétation) des tests psychotechniques Pour que dans votre pratique en insertion professionnelle, vous puissiez : « Démystifier » le test et maîtriser l’intérêt et les limites de cet outil largement utilisé Définition de REUCHLIN : "Dans la psychologie différentielle, un test se définit comme toute technique permettant une description quantitative contrôlable du comportement d'un individu placé dans une situation définie par référence au comportement des individus d'un groupe défini, placé dans la même situation." Il s'agit donc d'une épreuve proposant une tâche à remplir, identique pour tous les sujets examinés, et utilisant une technique précise pour évaluer le succès ou l'échec, ou encore pour noter la réussite. Pourquoi utiliser un test ? Un test ne s’utilise pas de manière aléatoire, il doit être pensé et réfléchi (Concernant le sujet et pourquoi choisir tel test plutôt qu’un autre ? Qu’est ce qu’on tient à évaluer ?) L’utilisation d’un test ne doit pas être obligatoire ; il doit être justifié selon les hypothèses que l’on se pose, de notre réflexion. Le test doit se faire de manière logique. Les caractéristiques incontournables à cette épreuve : - La standardisation des tests (C’est à dire choisir un matériel-support qui ne variera plus, La consigne doit toujours être sans ambiguïté, La cotation et le dépouillement doivent se faire à l’aide de grilles normalisées afin d’éviter toute évolution subjective des réponses) - La construction des items indépendants de dimensions culturelles. Généralement, les auteurs l’intègrent dans les tests en retenant des items présentant des degrés divers de cette dimension culturelle. L’exploration des différentes sphères Les tests peuvent être regroupés en quatre grandes catégories La sphère cognitive La sphère conative La sphère affective Les tests périphériques LA SPHERE COGNITIVE 1 Test de fonctionnement intellectuel comprenant les épreuves individuelles et collectives, Ces tests de fonctionnement intellectuel peuvent s’adresser aux adultes, adolescents et enfants. La plupart des tests dans le domaine cognitif relèvent d’une approche à la fois empirique et descriptive basée sur l’analyse factorielle (M. Reuchlin, 1964). Ce qui est empirique s’appuie exclusivement sur l’expérience et l’observation, et non sur la théorie. A partir d’épreuves variées, on cherche à dégager des facteurs statistiques rendant compte des performances obtenues et à les interpréter comme les manifestations de certaines formes ou modalités d’intelligence. Sur le plan pratique, on peut se contenter de la valeur normative des mesures pour détecter des problèmes particuliers (retards de développement, détériorations, sous-fonctionnements, etc.) liés à des valeurs anormales. Souvent cependant, nous avons besoin de savoir ce que représente la mesure dans le contexte du problème qu’il a à résoudre. Jusqu’à présent, la prise en compte de ce que représentent concrètement les mesures de l’intelligence s’est faite principalement dans le cadre d’études de validité prédictive. Dans la sphère cognitive, on trouvera un premier ensemble qu’on appelle « tests factoriels », un deuxième ensemble qu’on appelle « outils synthétiques ou composites » Les tests factoriels L’intelligence générale (facteur G) Les tests de cette catégorie vont mesurer l’aptitude générale à résoudre des problèmes. Cette capacité permet l’analyse d’une situation, l’organisation de données et la conduite d’une démarche scientifique ou littéraire. Elle s’appuie sur la déduction (on part du général pour arriver au particulier, par ex Tous les hommes sont mortels, Socrate est un homme, donc Socrate est mortel)) ou l’induction (on part du particulier pour arriver à la généralisation, je vois tous les jours le soleil se lever, j’induis que le soleil se lèvera tous les jours.) et aussi démontrer l’articulation entre les deux. Ce qu’on vérifie à travers le facteur G, c’est de voir et de vérifier si les processus mentaux permettent d’établir le lien causal qui rattache une conséquence à sa cause. L’intelligence concrète ou pratique (facteur F) Ce type d’intelligence s’exprime par un intérêt dominant pour les faits, l’expérience et l’utilité pratique. Elle indique une capacité à raisonner à partir d’éléments concrets liés à une organisation logique. Complémentaire du raisonnement abstrait, elle repose sur une forme de pensée que sous-tend l’intérêt pour la manipulation des choses, l’administration de la preuve par les faits et l’expérience, le besoin de voir ou d’imaginer pour comprendre. L’aptitude verbale (facteur V) Il s’agit d’une capacité à raisonner sur du matériel verbal. Plusieurs types de tests existent en ce domaine. Certains portent sur des séries de mots qui sollicitent, notamment des capacités de sériation, de classification. D’autres, d’un niveau plus complexe, s’appuient sur des textes dont il faut saisir la signification, le sujet devant être capable de contracter le texte, de retrouver parmi des propositions celles qui sont en accord avec le texte, celles qui le contredisent. Cette aptitude indique le niveau de compréhension de la langue, des idées et le sens des phrases. Ces tests permettent de bons pronostics pour les formations (ou emplois) qui nécessitent de raisonner sur des discours. La comparaison avec des tests de faveur G est aussi très intéressante car elle permet de saisir l’influence de l’environnement culturel, dont l’influence, quoi qu’en disent certains auteurs, est plus forte dans le domaine verbal. Dans ce domaine, on peut signaler un aspect particulier, la fluidité verbale (facteur W) qui est la capacité à fournir rapidement et à utiliser aisément un grand nombre de mots. Elle permet des pronostics pour des activités où l’expression verbale est essentielle. Aptitudes spécifiques La conception factorielle de l’intelligence distingue une série de facteurs spécifiques qui désignent des modes de raisonnement liés à des matériels particuliers. Parmi les nombreux facteurs mis avant, on pourra retenir : - l’aptitude numérique (facteur N), qui traduit la capacité à manier des chiffres avec rapidité, vivacité, sans qu’une élaboration logique ou une intelligence concrète soit mobilisée ; - l’aptitude spatiale (facteur S), qui traduit la capacité à représenter un espace à deux ou trois dimensions, à percevoir des configurations dans l’espace en permettant des comparaisons de ces dimensions. Elle permet des pronostics pour les formations (ou métiers) qui exigent une compréhension des systèmes mécaniques ou techniques. C’est la raison pour laquelle lui est parfois associée une aptitude mécanique (facteur M) mais dont le statut est fortement discuté ; Le second sous-groupe de la sphère cognitive : outils synthétiques ou composites. --> Plusieurs échelles d'intelligence basées sur une conception factorielle de l'intelligence. --> Échelles de mesures fournissant des résultats synthétiques et globaux sur l'intelligence. Cette perspective s'appuie sur la notion de quotient intellectuel (QI). LA SPHERE CONATIVE : Les conduites humaines présentent aussi des aspects « non intellectuels ». Pour M Reuchlin (1990), il y aurait deux types de processus : l’un cognitif qui concerne la régulation de l’information et l’autre « conatif » qui concerne la régulation des conduites. L’origine étymologique du mot « conatif » renvoie au latin « conatus » qui signifie : effort, élan. Le conatif se réfère à la volonté de mobiliser ces connaissances et ces compétences dans des comportements, des conduites, de tâches et des activités. Les fonctions conatives assureraient le déclenchement de l’activité, la direction qu’on lui donne, son maintien, sa poursuite mais aussi ce qui lui permet de l’arrêter ou de l’interrompre. La conation correspondrait au « non-cognitif », c'est-à-dire à tout ce qui touche les intérêts, la motivation, les besoins, les valeurs, la personnalité, les rapports à soi. Contrairement aux tests d’intelligence, les tâches consistent non pas à produire une performance, mais à répondre à des questionnaires qui font appel à la connaissance que l’on a de soimême, de la manière dont on fonctionne ou de ses goûts et préférences. Premièrement, on trouve pour cette sphère les intérêts pour différents domaines d’activité. Ici, des questionnaires tentent de mettre en évidence des composantes de toutes sortes (par exemple, l’intérêt pour le plein air, la mécanique, le calcul…). J-L Holland, par exemple, a établit un regroupement d’intérêts en six orientations, qui propose une vision dynamique du comportement (orientation réaliste, renvoie à un intérêt pour les activités requérant coordination motrice, habileté, force physique, attirance pour l'action directe, et les problèmes concrets orientation intellectuelle, cette orientation intellectuelle est marquée par une préférence pour la pensée, le goût de l'organisation et le besoin de comprendre orientation artistique, cette orientation va renvoyer à un besoin d'expression, à un goût pour les relations directes avec autrui via l'expression artistique. orientation sociale, correspond aux besoins de prise en charge d'autrui (enseigner, soigner, accompagner), basée sur un goût des relations interpersonnelles. Orientation entrepreneuriale va renvoyer au goût de l'influence, et de la domination des débats ou d'autrui et orientation conventionnelle va correspondre à un intérêt pour les règles, l'ordre, l'autocontrôle, domination des besoins personnels, et identification au pouvoir ou à l'état). Bien que discutable et discutée, cette typologie est à la base de nombreux tests. Deuxièmement, on trouve les tests sur les valeurs et les tests de motivation. Les tests sur les valeurs et les tests de motivation tentent de mettre en évidence des dimensions plus générales, avec l’inconvénient d’avoir une valeur prédictive limitée. Les tests sur les valeurs professionnelles tentent à cerner l’importance accordée au salaire, à l’autonomie, au prestige, à la sécurité…L’utilisation de ces tests est orientée vers une aide à la construction d’une image de soi. Les tests de motivation veulent mesurer le besoin de réussite, le goût de l’effort et de la ténacité… LES 6 DIMENSIONS DE L’IRMR RÉALISTE Cette rubrique correspond au goût pour les activités concrètes, pratiques, qui nécessitent un travail manuel et une certaine dépense physique. R Les personnes « Réalistes » ont un certain sens pratique, de bonnes aptitudes techniques et une certaine maîtrise de leur corps. INVESTIGATEUR I Cette rubrique correspond au goût pour les activités intellectuelles, le monde des idées, la recherche de connaissances et les théories scientifiques. Les personnes « Investigatrices » sont plutôt réservées, indépendantes, manifestent une grande curiosité intellectuelle et possèdent des aptitudes scientifiques. ARTISTIQUE A Cette rubrique correspond au goût pour les arts et toutes les activités qui autorisent une libre expression de soi. Les personnes « Artistes » sont sensibles, imaginatives, impulsives, anticonformistes et indépendantes. Cette rubrique correspond au goût pour les activités relationnelles, avec l’objectif d’aider, d’informer, de conseiller, d’apprendre aux autres. SOCIAL Les personnes « Sociales » sont souvent coopératives, généreuses, altruistes, idéalistes et optimistes. S ENTREPRENANT Cette rubrique correspond au goût du pouvoir, du leadership, des activités de persuasion et d’influence. Les personnes « Entreprenantes » sont ambitieuses, énergiques et ascendantes. E CONVENTIONNEL C Cette rubrique correspond au goût pour les activités d’organisation et de gestion, nécessitant une certaine minutie et le sens du détail. Les personnes « Conventionnelles » sont plutôt consciencieuses, persévérantes, précises et organisées. LA SPHERE AFFECTIVE : Dans ce domaine, on distingue trois types d’épreuves. Premièrement, on trouve les inventaires de personnalité. Ces tests mesurent des traits déterminés par une analyse factorielle. Ils reposent sur des questionnaires déclaratifs qui doivent mettre en évidence des traits stables dans le temps et quelles que soient les situations. Si la valeur prédictive de ces tests est moindre que celle des tests cognitifs, on doit les utiliser sous certaines conditions, pour compléter l’analyse cognitive. Deuxièmement, on trouve les tests projectifs. Ces tests reposent sur l’idée que l’on peut appréhender les caractéristiques de la personnalité à travers la manière dont la personne donne un sens à un stimulus relativement peu structuré et vide de sens (par exemple, on peut interpréter la forme d’un nuage) On distingue plusieurs catégories de techniques : - les techniques constitutives : par exemple le Rorschach. - Les techniques constructives : on fournit des objets que le sujet doit assembler. - les techniques interprétatives : on demande au sujet, à partir de dessins représentant plusieurs personnages dans des attitudes différentes, d’improviser des histoires à partir de ces dessins. Par exemple Le TAT (et le CAT dans sa version pour enfant) de H . A Murray et L. Bellak. - les techniques cathartiques cherchent à déclencher des décharges émotionnelles. Par exemple, le test du bonhomme - les techniques réfractives : tentent de révéler certains aspects de la personnalité en analysant les distorsions que le sujet fait subir à des codes de communication (écriture, traçage de figures géométriques). Il existe d’autres types de techniques mais les processus mis en jeu dans ces situations relèvent de l’une des cinq principales catégories de techniques énoncées ci-dessus. TESTS « PERIPHERIQUES » Les tests ne mesurent pas des traits psychologiques mais sont intéressants pour compléter le diagnostic du psychologue. Premièrement, on trouve les tests d’évaluation scolaire et connaissances. Le psychologue les utilise pour confirmer ses informations sur le niveau de réussite objectif des sujets qu’il examine. Deuxièmement, on trouve les tests moteurs. Ces tests tentent de mettre en évidence la coordination psychomotrice des sujets. Ils visent à prédire la réussite des sujets dans des tâches impliquant une activité de manipulation sur outils et machines. Troisièmement, on trouve les tests physiologiques. Ces tests permettent de mesurer certains indices comportementaux sur les capacités physiologiques comme l’activité visuelle ou auditive, la vision des couleurs, la capacité respiratoire. LES PROBLEMES DE QUANTIFICATION Pour permettre des comparaisons intra ou interindividuelles, il faut traduire les données recueillies en termes quantifiables. Cependant, il ne faut pas oublier que chaque personne est originale et ne peut être confondue ou assimilée à une autre. Mesurer consiste à systématiser la réalité afin de classer et de différencier des objets en leur affectant des valeurs. Les niveaux de la mesure On distingue plusieurs niveaux : Premièrement, les échelles nominales. Elles permettent des analyses basées sur des notions de dénombrement : compter le nombre d’observations par classe pour rechercher celle qui comporte le plus grand effectif par exemple. Deuxièmement, les échelles ordinales. La notion d’ordre est ici présente. Elle permet d’affirmer qu’une variable observée est plus petite ou plus grande qu’une autre. Pour obtenir une échelle ordinale, il suffit de définir un opérateur, significatif au plan psychologique, tel que les catégories d’observation soient d’une part antisymétriques (si la classe Nb est avant la classe Nc, alors Nc ne peut être avant Nb) et transitives (si Nb>Na et que Nc>Nb, alors Nc>Na). Troisièmement, les échelles d’intervalles. Il va s’ajouter l’idée de distance entre les classes. Dans les échelles d’intervalles, on peut exprimer l’égalité des distances entre les classes. On peut dire non seulement que la classe Nc est plus grande que la classe Na mais aussi que la distance qui sépare Nc de Na est deux fois plus grande que la distance qui la sépare de Nb. Les psychologues utilisent très peu ce niveau de mesure. Quatrièmement, les échelles de rapport et les échelles absolues. Ces échelles présentent un niveau de la mesure rarement atteint en psychologie. Les variables utilisées par les psychologues peuvent se situer au niveau d’échelles de rapport comme par exemple l’âge, les revenus des parents… Or aucun psychologue n’affirmera que tel enfant de quatre ans est deux fois plus développé qu’un enfant de deux ans et que disposer d’un revenu de 2000 € donne un sentiment de richesse deux fois plus développé qu’un revenu de 1000€. Les qualités de la mesure. Tout test psychologique doit posséder plusieurs caractéristiques essentielles : Une situation artificielle et expérimentale visant à provoquer une conduite, mais surtout standardisée pour permettre sa mesure. La standardisation concerne : - La présentation du test : matériel identique, respect des consignes, temps de présentation, exemples proposés ; - Les conditions de passation : temps de travail, attitudes de l’évaluateur, prise de notes, aides éventuelles ; - Les modalités de correction : cotation, modalités de calcul, pondérations - Une population de référence permettant de situer la conduite recueillie grâce à l’utilisation d’un « étalonnage » obtenu à partir des conduites d’un échantillon de sujets placés dans les mêmes conditions ; - Une qualité scientifique de la mesure afin d’affirmer la rigueur de la mesure, de protéger les personnes en renonçant à valider des épreuves ne présentant pas les garanties suffisantes et de permettre une interprétation objective. Ainsi tout test psychologique doit présenter trois qualités dites « métrologiques » On peut dire que les qualités métrologiques permettent de garantir le bon fonctionnement du test. Il faut être sûr que les mesures effectuées permettent de bien différencier des sujets différents ; qu’elles ne fournissent pas d’indications aléatoires ou irrégulières et qu’elles présentent une indication pertinente au regard des situations que l’on étudie. Ces trois conditions générales définissent les qualités de la mesure : la sensibilité, la fidélité, la validité. Il y a deux autres qualités qui sont la précision (donner des mesures précises) et la non contamination (ne pas perturber le sujet). Nous allons détailler les trois premières qualités. La sensibilité : Elle consiste à discriminer des sujets entre eux c’est-à-dire qu’on va mesurer des différences individuelles. La sensibilité réside dans la capacité d’un instrument de mesure à différencier deux objets avec la finesse requise par l’objectif poursuivi La fidélité : Elle concerne la stabilité des données obtenues dans le temps et dans l’espace. La fidélité dans le temps signifie une corrélation élevée sur des mesures effectuées dans le temps et la fidélité dans l’espace correspond à des mesures faites à deux endroits différents. On attend d’un test qu’il fournisse une mesure stable c’est- à- dire qui ne soit pas perturbée par d’éventuels facteurs parasites (erreur de mesure). Nous allons voir, rapidement, trois méthodes : l’indice de constance, l’indice d’équivalence, l’indice d’homogénéité. L’indice de constance : on applique la même épreuve à un même groupe de sujets à deux périodes différentes et on se place dans l’hypothèse que les classements obtenus seront relativement semblables d’une à l’autre (Huteau, 1995). L’indice d’équivalence : on applique deux épreuves parallèles à un même groupe de sujets. Par exemple, on calculera la corrélation entre deux tests proches. On cherche à vérifier que la manière dont les épreuves sont présentées (mise en page, items…) n’est pas perturbatrice. L’indice d’homogénéité : on partage l’épreuve en deux parties équivalentes. Par exemple, on calculera la corrélation entre les résultats aux items pairs et aux items impairs d’un test. On vérifie que le test se comporte de manière homogène. La validité : Elle permet de voir si les résultats reflètent correctement ce qu’ils sont censés refléter. La validité à trois aspects : une validité prédictive, une validité de contenu et une validité de construction ou hypothéticodéductive. La validité prédictive : elle est établie par la corrélation qui existe entre la mesure et ce qu’elle permet de pronostiquer (réussite professionnelle, scolaire…) Le problème essentiel qui se pose concernant ce critère est la fiabilité des indices utilisés pour évaluer sur le terrain, au bout d’un certain temps, le niveau de réussite effectif. La validité de contenu : Le contenu doit s’apparenter à l’individu par rapport à la population étudiée. Elle correspond au fait que le contenu de l’épreuve (par exemple, l’ensemble des questions grammaticales qu’elle contient) représente bien le champ des connaissances qui est évalué (par exemple le programme de telle année scolaire). La validité de construction ou hypothético-déductive : elle réside dans l’élaboration théorique de l’outil de mesure, permettant ainsi d’émettre des hypothèses sur le fonctionnement et l’élaboration de ses réponses par le sujet. Il existe plusieurs types de tests. Différents critères permettent de les classer : Leurs domaines - Les tests d’efficience ou cognitifs - Les tests de personnalité ou conatifs. Leurs formes - Les tests papier-crayon faisant appel à l’écriture ; - Les tests de performance faisant appel à des manipulations ; - Les tests projectifs faisant appel l’expression verbale, - Les tests de dessin ; - Les tests informatisés nécessitant une passation sur ordinateur. Leurs modalités de passation - Individuelle c'est-à-dire en situation de face à face - Collective c'est-à-dire selon une administration simultanée à plusieurs sujets. Leurs modes de questionnement -ouvert demandant une réponse à élaborer et à proposer ; - fermé demandant à choisir une réponse parmi plusieurs possibilités proposées. PS : Vous pouvez (même devez) aller faire un tour sur le site de l’ECPA. Après avoir lu l’historique, vous cliquerez sur Evaluation, aurez accès à chacune des sphères et pour chacune, cliquerez sur « Accès à la liste des tests de la rubrique ». http://www.ecpa.fr/psychologie-clinique/outils-evaluation.asp http://www.vie-etudiante.uqam.ca/orientation/Pages/piste2.aspx (liens vers des sites offrant des tests en ligne gratuits) http://lesmetiersdelachimie.com/fr/testing/testez-vosinterets/test-d-orientation-gratuit http://test-orientation.studyrama.com/choixType.php http://www.letudiant.fr/test/orientation/metier/pour-quelsmetiers-etes-vous-fait/question.html http://www.orientation-pourtous.fr/spip.php?page=rencontrer_conseiller&type=167&choix=1134