Compo 165 - Association Royale des Marches Folkloriques de l
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Compo 165 - Association Royale des Marches Folkloriques de l
ASSOCIATION DES 1 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE ASSOCIATION DES MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Le Marcheur de l'Entre-Sambreet-Meuse Revue trimestrielle éditée par l'Association des Marches Folkloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse (association reconnue par le Ministère de la Communauté Française sous le N° 21/252/1). Internet : www.multimania.com/amfesm Abonnement 2002 7 € au délégué de votre Compagnie ou au compte 000-0384902-06 de l'AMFESM à Gerpinnes. Réclamations et changements d'adresse : André SAINTHUILE Rue de la Paix 4A 6200 CHATELET Tél. et fax 071 39.23.91 Textes et photos A envoyer à : Michel PIERARD Rue du Calvaire 27 6120 HAM-SUR-HEURE Tél. 071 21.64.21 Marc BLAIMONT Rue de la Damejelle 19 5150 FLOREFFE Tél. et fax 081 44.58.52 Imprimerie GUILLAUME Rue de Moncheret 26 6280 ACOZ Tél. 071 50.10.43 Fax 071 50.46.73 Le contenu et photos se rapportant aux articles n'engagent que leurs auteurs. Parution Mars • Juin Septembre • Décembre Imprimerie Guillaume S.A. 6280 Acoz L Editorial MICHEL PIERARD, PRESIDENT es thèmes des deux derniers bulletins nous ont permis de remercier nos cantinières et de saluer nos sapeurs. Ce numéro sera consacré aux tambours et fifres, mais aussi aux musiciens qui rythment nos défilés. Batteries et musiques sont l’âme et le cœur de nos Marches, car ce sont elles qui imposent la cadence à toute la Compagnie. C’est par passion, très souvent, que l’on devient tambour, fifre ou musicien. A cet égard, n’oublions pas les maîtres tambours et les professeurs de fifre qui consacrent une partie de leur temps à la formation de nos jeunes Marcheurs, qui dans l’avenir devront assurer la pérennité de la tradition musicale de nos Marches. Honneur également aux chefs de musique qui inlassablement dirigent les nombreuses répétitions, afin que les morceaux interprétés lors de nos défilés, soient impeccablement exécutés. Nous les en remercions. Merci aussi à tous ceux qui créent de nouvelles compositions, soit pour batterie, soit pour musique. A ce sujet, je me permets de vous rappeler la “Marche de l’Association” trop peu exécutée par nos fanfares et harmonies. En 1963, le comité de l’Association des Marches eut la sagesse de faire graver deux disques 45 tours, reprenant les principaux airs interprétés par les batteries de l’Entre-Sambre-et-Meuse. L’enregistrement fut réalisé dans une salle de théâtre de Bruxelles transformée en studio avec le concours de 56 musiciens, 2 fifres et 6 tambours. Cet effort de sauvegarde de notre patrimoine musical a été poursuivi par le Conseil d’Ethnologie de la Communauté Française et s’est concrétisé par l’édition d’un CD audio “Tradition Wallonne n°2”. Ce CD (suite page 2) ASSOCIATION DES 2 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE EDITORIAL comprend le répertoire presque complet de nos airs de batterie, ainsi que quelques interprétations caractéristiques des musiques dans nos Marches. Il connaît un franc succès. En cette année 2002, la Fanfare ‘L’avenir” d’Hanzinne fête le cinquantième anniversaire de sa créa- Le tambour * C A tous les Marcheurs d’Entre-Sambre-et-Meuse ROGER FOULON haque année, Philibert Donat marchait en tête de la Compagnie des grenadiers. Du menton, il commandait aux tambours et savait, avec maîtrise, entremêler les ras et les flas pour accrocher le fil aigu du fifre brodant des arabesques en l’honneur des foules enthousiastes. Depuis toujours ! Et chaque fois, le troisième dimanche de mai, on le retrouvait au poste pour défiler à tra- (suite de la page 1) tion et deviendra “Société Royale”. Nous l’en félicitons et vous invitons à participer aux différentes festivités organisées à cette occasion. De joyeuses fêtes aux musiciens d’Hanzinne ! ❏ vers la ville, escortant le bon saint Roch, thaumaturge souriant porté par les zouaves pontificaux. Les sapeurs ouvraient le cortège. Pendant des heures, Philibert Donat les suivait, sans voir le balancement unanime de leur colback, ni le frisson de leur fausse barbe, ni l’automatisme de leurs jambes gaînées de laine noire et ponctuées de boutons d’or. Le tapin-chef guettait de l’oeil les gestes méthodiques du tambourmajor. Telle virevolte de la canne annonçait la "Troisième des Vieilles", tel arrêt suivi d’un nouvel élancement demandait "Gerpinnes" ou la "Hollandaise". Entièrement captif de ce code, Philibert Donat évoluait MOURIALME R. s.a. ENTREPRISE DE TOITURES • ZINGUERIES & CHARPENTES Charpentes traditionnelles et fermettes préfabriquées Tous recouvrements ardoises ou tuiles avec isolation tous types Neuf ou restauration is Plates-formes • Petites maçonneries Depu Agréée à la prime pour rénovation 1976 Service dépannage • Devis gratuit Rue des Bruyères 42 • 5640 BIESME • Tél. et fax 071 728 510 ASSOCIATION DES MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE alors dans un monde clos, sans nul souci du soleil, des campagnes et du monde. La tête pleine du ronflement des peaux tendues, il s’abandonnait à cette magie sonore. Chaque nouveau son agissait sur lui comme un puissant levain. Excité, il entraînait les autres tambours dans une ronde sans fin. Il ne s’arrêtait que le soir lorsque les troupiers fatigués s’égaillaient en bande sur le champ de foire. Alors, Donat, tambour à l’épaule, remontait vers sa demeure. Il possédait une demi-douzaine de caisses roulantes de différents gabarits; il en astiquait le cuivre chaque semaine et veillait à la bonne conservation des peaux, des cercles et des tendeurs. Chaque année, il tannait lui-même le cuir parcheminé des chevrettes et des veaux mort-nés qu’il allait écorcher dans les fermes des villages voisins. Pas un détail qu’il ne connût et ne respectât pour tirer d’un tambour le maximum de résonnance heureuse. Chaque soir, il s’enfermait à double tour et, pendant des heures, battait des marches imaginées au cours de la journée. ra fla fla fla flabadabada ra flabada fla fla... Ce simple rythme, créé avec candeur, emplissait Philibert d’une poésie unanime et fervente. Toute sa joie de vivre éclatait dans le tressaillement de l’air et des murs. Sa tête s’emplissait d’un grondement qui, finalement, l’endormait et le comblait de rêves. Le printemps venu, commençait la préparation de la Marche de mai. Saint Roch, abrité dans sa niche à l’église de la Vaulx, 3 paraissait susciter de nouvelles ardeurs. Les néophytes se groupaient au sein des Compagnies tandis qu’avec soin et piété, les vétérans revisaient leurs frusques militaires. C’est alors que les tapins, journée finie, se réunissaient chez Philibert Donat. Il préludait. Il roulait quelques ras et, de ses baguettes nerveuses, balayait la peau vibrante. Aussitôt, les autres tambours emboîtaient la cadence. A chaque bavure, le visage de Donat se chiffonnait. L’homme s’arrêtait : - Il faudra reprendre, les amis. Docilement, les autres recommençaient. La voix des tambours dégringolait vers la vallée, gonflait chaque buisson, poussait les portes entrebaîllées, pénétrait le coeur de la ville. Alors, on sortait sur les seuils. Les gens disaient : - On répète ... - Saint-Roch approche ... Cette année-là, Philibert avait failli ne pouvoir boucler le traditionnel périple. Une mauvaise toux l’avait cloué au lit pendant l’hiver. Mais à présent, qu’importait cela ! Il avait surmonté malaise après malaise et participerait à la Marche, comme d’habitude. A l’instant même où les groupes quittèrent le "Chant des Oiseaux", Philibert Donat fut un autre homme. Ses douleurs, son essoufflement firent place à un ravissement de tout son être. La clique paraissait obéir à ses moindres désirs. Plus malléables même que lors des répétitions, les tapins battaient les marches avec (suite page 4) ASSOCIATION DES 4 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE LE TAMBOUR conviction, serrant le rythme de près, épaulant à ravir l’appel du fifre. D’un bloc, les douze tambours se coulaient entre les haies piquées d’aubépines. Un clair soleil éclaboussait les pentes et dorait, d’un unique rayon, les douze cylindres de cuivre poussés en cadence par les cuisses tendues. Tirées des remparts, les "campes" aboyaient au long de la vallée. Rufin, le sonneur, brimbalait les cloches du beffroi. Les zouaves de Maroëlles tiraillaient à chaque pas, faisant fleurir au-dessus de leur tête des éclatements de fumée grise. Plus loin, les mousquetaires caracolaient sur leur lourd percheron à la croupe moirée par un quadrillage humide. Philibert Donat planait, loin des fébriles agitations de toute une ville. En meneur de jeu parfait, il accomplissait, avec conscience, un rite, à la façon d’un officiant, face à la foule. La Compagnie marchait déjà depuis près d’une heure lorsqu’elle défila devant la statue de saint Roch. D’un geste, le tambour-major commanda le "Pas Ordinaire". Martelant cet air (suite de la page 3) de parade, les baguettes hachèrent à coups secs le silence gonflé de murmures et de religiosité. C’est à ce moment précis que Philibert Donat se sentit soudain pénétré par la lame aiguë d’une vive douleur . . . Il allait, à présent, en automate, essayant de retrouver la bonne cadence. Le souffle court, il ne s’inquiétait plus que du rythme à maintenir à tout prix. Tenir ! Sur le pont, l’haleine fraîche de la rivière le revigora. Il se sentit d’attaque pour entamer la longue montée de la route en lacets conduisant au hameau des Waibes. Les troupes firent halte sur la place. Pendant que les soudards avalaient force chopines de bière mousseuse, Donat alla s’étendre dans un clos tout proche, au milieu de l’herbe haute. Vers le soir, on atteignit la Maladrie, sur le plateau. Des métairies montait la bonne odeur des tartes cuites au four. A nouveau, pendant un autre arrêt, Philibert s’allongea, épuisé, dans la luzerne fraîche d’un pré. Il était à bout. Il n’avait rien répondu à ses compagnons s’enquérant des causes Nous réalisons Le Marcheur depuis plus de 40 ans SOCIETE ANONYME Rue de Moncheret 26 • 6280 ACOZ Tél. 071 501 043 • Fax 071 504 673 E-mail : [email protected] ASSOCIATION DES 5 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE de sa pâleur. Il ne voulait pas, ne pouvait pas. Il devait jouer. Tenir ! Taper sur la peau pour en faire jaillir la voix d’un peuple : ra fla fla fla flabadabada ra flabada fla fla. Toute la ville attendait, au Tienne Trappe, la rentrée triomphale des Marcheurs. Déjà, un par un, les sapeurs attaquaient l’escalade du sentier rocailleux menant à la chapelle du bon saint Roch. Les tambours frappaient leur dernière marche avec une vigueur recouvrée. A leur tête, Philibert Donat se traînait vers l’oratoire. La fatigue lui laminait les muscles, alourdissait sa caisse, lui brisait les os. Sa tête s’était vidée de désir et de joie. Pas après pas, il montait, frôlant la foule tassée contre les haies. Il atteignit le parvis de la chapelle et déposa son offrande sur le plateau d’argent. Tout à coup, alors qu’il commençait à descendre vers la ville, après avoir défilé devant un saint Roch rongé par un ulcère, Donat sentit un grand trouble l’envahir. Il trébucha et ne put se retenir. Son tambour qui s’était décroché roula, au fil de la pente, en rebondissant de pierre en pierre. Un enfant l’arrêta en poussant des cris de joie. On enterra Philibert Donat le jeudi suivant. Sur le cercueil, on avait placé le plus beau de ses tambours. Tandis qu’on descendait le corps en terre, dix tapins, en tenue d’apparat, battirent la "Dernière des Vieilles". Cet ultime roulement fut perçu par toute la ville. (*) publié en 1984 par "L’Alambic", mensuel régional de Recherche et d’Action Culturelles de l’Arrondissement de Thuin. Roger Foulon est le président des Artistes de Thudinie et membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. ❏ En 1985, dans la "Compagnie Saint-Roch", 3 générations : Roger Foulon, son fils Pierre-Jean, ses petits-fils Nicolas et Ludovic. (Photo “Le Rappel” 20/05/1985) ASSOCIATION DES 6 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE En les regardant passer... L Le tambour-major, les tambours et le fifre de la Marche MAURICE CHAPELLE ET R O G E R A N G O T (1) ’ensemble des tambours et fifre est précédé et commandé par un tambour-major, coiffé d’un imposant colback surmonté d’un magnifique "plumet". Sous un large gorgerin d’argent ou hausse-col, le tambour-major porte un luxueux habit dont les manches sont ornées de galons d’argent; son pantalon est fait de flanelle blanche; enfin, barrant sa poitrine, un remarquable baudrier supporte une fine et magnifique épée de cérémonie. Le tambour-major porte une canne à pommeau d’argent dont l’extrémité est enrubannée à profusion. A l’aide de cette "canne-major" il guide le roulement des tambours et le rythme du fifre. La fonction de tambour-major est l’une de celles que les titulaires ne cèdent pas volontiers. Signalons enfin, brièvement, la description de l’uniforme du tambour et du fifre : tunique de drap bleu, épaulettes rouges et pantalon blanc, la tête se coiffe d’un képi. Quelle est l’origine de nos batteries ? Jadis, les cortèges étaient précédés d’un embryon de société de musique; on y voyait un ou parfois quelques violons, des hautbois, des trompettes ou des fifres. Au sein de nos Marches militaires et folkloriques, le fifre s’impose à ses concurrents. Il s’introduit en France avec les mercenaires suisses au service de Louis XI, et son usage se généralise, avec la création des véritables Gardes Suisses en 1616, par Louis XIII. C’est seulement en 1813 qu’il apparaît dans les régiments hollandais et deux ans plus tard, en Belgique. L’armée hollando-belge l’abandonnera en 1829 et le remplacera par le clairon. Le fifre émet un son strident. C’est un simple tube de métal ou de bois, ordinairement percé de six trous. On en joue à la manière d’une flûte traversière. Quelques commas altèrent souvent la justesse de son cri aigu, ce qui lui donne un petit côté champêtre et primitif très envoûtant. (2) Quant au tambour, il provient d’Orient. Grecs et Romains l’ignorent et ce sont les Sarrasins qui l’introduisent en Europe. Dès lors, les Espagnols l’adoptent les premiers, puis les Italiens, les Allemands et les Français en 1347, après la bataille de Crécy. Pour la confection des tambours, on a employé successivement des peaux de serpent, des peaux d’âne et finalement, des peaux de chèvre et de veau, ces dernières étant encore employées aujourd’hui. (3) ❏ (1) : "Les Processions et la Marche de la SaintFeuillen à Fosses-la-Ville" - Imprimerie Palate à Mettet. (2) : Roger Foulon - "Marches Militaires et Folkloriques d’Entre-Sambre-et-Meuse" aux Editions Paul Legrain de Bruxelles. (3) : G. Piret - "Le Marcheur" n°28 de juillet 1968. ASSOCIATION DES 7 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE F Fifres et tambours mais aussi ... PIERRE-JEAN FOULON * ifres et tambours mais aussi fanfares et harmonies sont l’âme vibrante de la Marche; ils en constituent le centre et le pouls, le coeur et le moteur. Tambours et fifres, conduits par leur tambourmajor, constituent ce que l’on appelle "la batterie". Une batterie était jadis constituée seulement d’un fifre et de quelques tambours; "SIX" était considéré comme un nombre parfait. Aujourd’hui, il arrive que certaines batteries soient beaucoup plus importantes, notamment en raison du nombre de Marcheurs très élevé qu’elles doivent entraîner. Le tambour-major précède, de quelques mètres, les instrumentistes rangés par quatre ou cinq; le fifre se place toujours à droite et à sa gauche se tient le "premier tambour". Bien qu’aujourd’hui de nouvelles formules aient été instaurées, l’autorité est habituellement détenue de manière quasi absolue par le tambour-major et son premier tambour. La batterie est tenue de participer à toutes les cérémonies; les journées sont donc très fatigantes. Il n’est pas rare que "le réveil" ait lieu dès cinq heures et "la retraite" après vingtdeux heures. On devient tambourinaire ou fifre par plaisir et par amour des Marches. Nombreux sont les enfants qui désirent apprendre à jouer; ils sont alors menés auprès d’un maître. L’apprentissage se fait généralement d’oreille et, en ce qui concerne le tambour, à l’aide de notations conventionnelles. Les fanfares ou harmonies regroupent en général une quarantaine de musiciens amateurs, placés sous l’autorité d’un "chef de musique". Elles participent volontiers à leur Marche locale, mais il n’est pas rare que certaines soient "embauchées" par des responsables de Marches étrangères. Pendant le défilé, tambourmajor et chef de musique demeurent en étroite relation. C’est le tambourmajor qui, d’un geste de sa canne, pommeau levé vers le ciel, décide que le moment est venu de "faire jouer la musique". Il choisit des lieux réclamant faste et prestige : sortie de l’église, rentrée de la procession, défilé devant les autorités ou la foule (suite page 8) BULLETIN SOCIAL Rue Renkin 35-37 - 4800 VERVIERS - Tél. 087 293 610 - Fax 087 293 637 Depuis 51 ans, pour des milliers d’abonnés répartis dans tout le pays, le BULLETIN SOCIAL «épluche», défriche et commente, chaque quinzaine, à peu près tout ce qui s’écrit en Belgique. Du Moniteur à la revue de quartier, en passant par les documents parlementaires, revues professionnelles, organes d’associations, circulaires administratives, etc..., c’est plus de 200 publications que le BULLETIN SOCIAL dépouille, analyse et restitue à ses lecteurs en un langage toujours clair et accessible dans un temps record. Voulez-vous en savoir plus ? Renvoyez-nous votre adresse et vous recevrez, sans engagement, quelques spécimens du BULLETIN SOCIAL. Abonnement annuel (22 numéros) : 74,12 € TVA COMPRISE ASSOCIATION DES 8 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE FIFRES ET TAMBOURS MAIS AUSSI ... assemblée. Quelques coups de "grosse caisse" signalent alors que tambours et fifres doivent cesser de jouer pour laisser place à la fanfare. Le répertoire Le répertoire est composé d’airs appelés "marches", destinés à être joués en défilé, et d’airs dits "d’ordonnance" généralement exécutés à l’arrêt. Parmi les "marches" proprement dites, il existe quatre allures ou "pas" : • le pas accéléré, contrairement à ce que son nom indique, accompagne une déambulation normale; • le pas de route est un peu plus soutenu que le pas accéléré et permet une progression plus rapide; • le pas de charge est encore plus vif que le pas de route et est exécuté pour les déplacements longs et fastidieux; • le pas ordinaire est un pas lent que la Compagnie adopte pour manifester sa déférence et rendre les honneurs. A l’aide d’un geste convenu de la canne, le tambour-major indique le (suite de la page 7) type de marche qu’il désire entendre et un moulinet en forme de "huit" en précise le moment; on dit alors qu’il "tourne". Si le pas n’est pas précisé, le premier tambour en accord avec le fifre décide de l’air à jouer; se tournant vers les autres tambours dans le bref intervalle de silence laissé entre la fin de la marche précédente et le début de la nouvelle, il crie le nom de cette dernière. Au total, le répertoire contient une soixantaine d’airs. Le pas ordinaire, le pas de route et le pas de charge ne possèdent qu’une seule manière d’être interprétés au tambour; les coups y sont d’ailleurs fort simples. Le fifre dispose de quatre mélodies différentes pour le pas ordinaire, de trois pour le pas de route, et pour le pas de charge il choisira parmi une dizaine d’airs inspirés de vieilles chansons régionales ou composées par des musiciens locaux. La variété dans le jeu des fifres et surtout des tambours réside donc principalement au niveau des pas accélérés et des airs d’ordonnance. Aux Mascarades Pantalons et gants blancs Plumets - Képis - Bérets Costumes complets pour tous les Marcheurs (sur commande) Jupes et tissus pour cantinières Imperméables transparents Galons - Dentelles - Flambeaux... Ouvert de 14 à 18h30 le samedi de 10 à 16h fermé le mardi et dimanche Sur les Marchés 188 • 5621 HANZINNE • Tél./fax 071 503 973 ASSOCIATION DES 9 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE On trouve un premier ensemble de marches dénommé un peu abusivement "marches hollandaises", un second groupe formé de marches dites "françaises", enfin un troisième réunissant les marches spéciales que sont le réveil, la retraite ou l’appel, ce dernier pouvant être aussi considéré comme un air d’ordonnance. Les marches dites "hollandaises" comprennent certains airs de tambours et fifres remontant sans doute au début du XIXe siècle, au moment où les provinces belges étaient réunies aux Pays-Bas. D’autres marches appartenant à cette catégorie ont visiblement été composées à différentes époques et certaines récemment encore, par les fifres et les tambours d’Entre-Sambre-etMeuse. Certaines portent le nom de localités de la région (Gerpinnes, Hymiée, Gougnies, Loverval, ...) ou le nom de l’instrumentiste qui les a créées (les ras du Cage, de Marcel Lechat, de Raymond Rose, de Robert Simons ...). D’autres ont trouvé leur appellation dans leur nature rythmique ou mélodique (fla fla, les baguettes, les ras lents, un ra trois ras ...) ou dans les circonstances par- CHAUFFAGE ET SANITAIRE • Installation • Entretien • Dépannage ticulières de leur création (Aroc = A Roch, la Nouvelle ...). Une "hollandaise" compte en règle générale mais il y a des variations, surtout au niveau de la première reprise - deux phases de huit mesures répétées par deux fois. Une seule marche de ce type compte trois reprises, c’est "la Grande"; particulièrement solennelle elle est jouée dans des circonstances exceptionnelles. Certaines marches sont dites "à solo" si la première reprise ménage des silences pour les tambours, mettant en avant la mélodie du fifre; elles exigent beaucoup de souffle et de virtuosité. Les marches "françaises" sont vraisemblablement des souvenirs de l’époque impériale et du Second Empire. Ce sont les trois "Vieilles", une série de contredanses et de chansons populaires adaptées pour fifres et tambours (Plantons la vigne, J’aime l’oignon, Auprès de ma blonde, Fanfan la tulipe d’Emile Debraux, Trempe ton pain Marie, la chanson wallonne Vive Djean-Djean, Larifla ...). Considérées jadis comme des airs de divertissement joués après les prestations officielles, leur introduc(suite page 10) André LOOZE Reconnu par le Ministère de la Région Wallonne Rue de Dinant 41 6280 GOUGNIES (Gerpinnes) ✆ 071 502 438 ASSOCIATION DES 10 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Service traiteur - Plats à emporter Mariages - Communions - Lunchs Barbecue... (pas de droit de bouchon) PRIX SPECIAUX AUX COMITES, CLUBS, MARCHEURS Rue de Dinant 37 - 6280 GOUGNIES - Tél./fax 071 504 116 Rue de l’Estroit 9a - 5640 METTET - Tél. 071 729 482 FIFRES ET TAMBOURS MAIS AUSSI ... tion dans le répertoire "classique" date des années soixante, au moment où les Marches subissent l’emprise d’un "renouveau napoléonien". Il arrive même aujourd’hui que certaines Compagnies de Marcheurs n’interprètent plus que ces airs dits "français"; c’est bien sûr là une perte des valeurs folklorique, esthétique et musicale. Les marches spéciales telles que le Réveil ou la Retraite s’inspirent souvent d’airs militaires anciens. Il existe un réveil dit "d’Empire" et un réveil dit "d’Entre-Sambre-et-Meuse". Parfois joués alternativement, ces réveils sont destinés à sortir les habitants de leur sommeil pour leur annoncer le début des festivités. L’Appel est joué pour annoncer le départ et former les rangs. Parmi les airs d’ordonnance, les plus joués sont "Au drapeau" et "le Rigodon". La plupart du temps, les fifres jouent à l’unisson. Ils modifient parfois la mélodie et proposent à leur gré variantes et variations. Le jeu des tambours est complexe. En effet, (suite de la page 9) à tour de rôle, un tambour "redouble" sur le rythme de base exécuté par le reste de la batterie. Ce "doublage" consiste à meubler tous les silences (sauf ceux réservés aux solos du fifre et ceux de certaines rares mesures) par des coups exécutés de manière très rapide. Le doubleur est un expert; tous les tambours n’arrivent pas à maîtriser cette technique. Le doublage donne libre cours à la fantaisie et à l’imagination; plus les coups sont serrés et difficiles, plus l’admiration est grande dans le public mais aussi au sein de la batterie. Il existe un système de transcription du jeu des tambours basé sur un certain nombre d’onomatopées évoquant les coups. Les syllabes "fla - fla fla - flabada - ra ou pra" désignent certains enchaînements des percussions des baguettes droite et gauche. Cette pratique, avec d’autres syllabes, est déjà mentionnée dès le XVIe siècle. Cette notation concerne uniquement le jeu non doublé, appelé jeu simple par les tambours. ASSOCIATION DES 11 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Les oeuvres interprétées par les fanfares et les harmonies font partie d’un répertoire habituel et sont jouées en bien d’autres lieux et circonstances. Certains morceaux semblent avoir été composés par des musiciens locaux, d’autres sont tirés de répertoires à vocation civile ou militaire. A côté de "pas redoublés" destinés à entraîner les Marcheurs pendant certaines parties du défilé, fanfares et harmonies exécutent aussi des airs dits de "procession", réservés aux moments religieux, comme par exemple la "rentrée" à l’église. Ces airs se caractérisent par leur pompe et leur solennité. Le Conseil supérieur d’ethnologie de la Communauté française de Belgique veut rendre compte de l’importance et de la qualité de ce répertoire folklorique. En faisant appel à des batteries et des fanfares choisies en des lieux fort différents, le Conseil vous propose le CD des "Tambours et fifres d’Entre-Sambre-etMeuse" - Tradition wallonne n°2. Ce disque met en évidence la diversité, la variété et la vivacité qui font la richesse de notre tradition musicale populaire. ❏ André Dal Cero Rue des Français 149 B-6200 CHATELET Tél. et fax 071 387 197 après 17 heures (*) Membre du Conseil supérieur d’ethnologie de la Communauté française de Belgique Tambours et fifres d’Entre-Sambre-et-Meuse 1. Batterie de la Marche Sainte-Rolende d’Acoz 2. Marche Sainte-Remfroid à Pry 3. Batterie de la Marche Saint-Oger d’Hanzinne 4. L’Avenir d’Hanzinne 5. Batterie de la Marche Saint-Oger d’Hanzinne 6. Marche Sainte-Rolende à Gerpinnes 7. Batterie de la Marche Saint-Martin d’Aiseau 8. Batterie de la Marche Saint-Roch d’Ham-sur-Heure 9. Fanfare Royale et Batterie de la Marche Saint-Roch d’Ham-sur-Heure 10. Batterie de la Marche Notre-Dame de Lumière de Virelles 11. Batterie de la Jeune Garde de la Marche Notre-Dame de Walcourt 12. Compagnie des Chasseurs-Carabiniers de Thuin 13. La Sainte-Barbe à Thuin 14. Batterie de la Compagnie Saint-Roch de Thuin 15. Brass Band de Thudinie 16. Batterie de la Compagnie Saint-Roch de Thuin Voir publicité sur ce CD page 21 Location Vente Réparations Tromblons et fusils de Marche ASSOCIATION DES 12 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Portrait d’un “Aîné” Marcel Lechat, tambour et fifre depuis 60 ans, compositeur de plusieurs marches RENE GHEYS Q. Cher Vice-Président, parlez-nous de votre formation. Je suis né dans une famille de Marcheurs, à Morialmé, pays de la SaintPierre. Mes frères Félix et Victorien m’ont initié très tôt au tambour et en 1943, à l’âge de sept ans, j’entraîne déjà les pèlerins lors de "la Petite Saint-Pierre". Mon troisième frère Emile m’a transmis l’amour du fifre dans les années 1950. Aujourd’hui, mon fils Stéphane (fifre) et mes petits-neveux Thierry et David (petits-fils d’Emile) ainsi que Bruno Lebrun (petit-fils de Félix) assurent la continuité. Q. Expliquez-nous ces pèlerinages de 1943 et 1944. C’est la guerre ! Les Allemands interdisent nos Marches mais tolè- & rent les pèlerinages. Tous les tambours ont enterré leurs caisses protégées par du papier gris huilé car le cuivre intéresse l’occupant. Mais je possède un petit tambour avec un fût en bois que Paul Maroit, facteur de son état, m’a confectionné. Je peux donc répondre à l’invitation du curé Noël et les 29 juin 1943 et 1944, j’entraîne les pèlerins jusqu’à la chapelle Saint-Pierre, au hameau de Fraire La Petite, en battant "les Hollandaises". Pendant l’offrande, je joue le "Pas Ordinaire". Q. Revenons à votre formation de tambour car vous avez cherché un "plus" chez trois autres fameux professeurs. Grâce à mon frère Emile qui "fifre" à la Trinité avec Louis Delbart, je peux profiter des leçons du Maître qui est le spécialiste du "petit coup de 3 retourné". Ensuite, je fréquente les cours de Jules Gobeaux d’Hemptinne qui m’a expliqué "le coup de 3 frisé". Vital Anrijs d’Hymiée m’a montré "les coups anglais". J’ai pu ainsi réaliser une synthèse, Restaurant Grillades Pizzas au feu de bois le Sambre Meuse TOUS NOS PLATS A EMPORTER - 10 % Face à l’église de Gerpinnes Tél. 071 502 659 ASSOCIATION DES 13 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Nous sommes sept à suivre les cours de Louis : Jean Hunin, Paul Penninck, Gilbert Striccelle, André et Aimé Warichet, moi-même, et ... devinez le septième ? ou plus exactement la septième ? ... une jeune fille, Madeleine Hunin, soeur de Jean. Elle a participé en 1947 à la Trinité et à la Marche du Saint-Sacrement. On peut affirmer qu’elle fut la première femme-tambour dans une batterie officielle, après de nombreuses négociations. Vous voyez que le problème des femmes dans les batteries n’est pas nouveau. Q. Parlons maintenant de votre formation de fifre. choisir mes coups de doublage et devenir moi-même. Q. Suite à votre passage chez Louis Delbart, n’avez-vous pas une anecdote ? J’écoute mon frère Emile. J’aime l’entendre fifrer. Je le copie ... et à un point tel, que comme lui, je tiens mon fifre à gauche, vers l’intérieur de la batterie. J’ai aussi subi l’influence de Raymond Rose d’Hanzinelle et d’Octave Guyaux de Florennes (le père de Robert). ARMURERIE (suite page 14) Henri Location de fusils de Marche et tromblons FUSILS DE MARCHE - TROMBLONS - AMORCES ET POUDRE Rue de Philippeville 104 • 6120 NALINNES Tél. 071 215 033 • Fax 071 220 665 (1km après le rond-point du Bultia - direction Philippeville) • Ba ï • Sa onnette s bres • Bri quet s Fabrications de : • Tromblons • Fusils • Haches pour sapeurs ASSOCIATION DES 14 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE PORTRAIT D’UN AINE Ces deux fifres créaient la mélodie, recherchaient un maximum de musicalité, sans dénaturer les marches. Q. Quelles ont été vos créations ? Pour les fifres et tambours : - 1 ra dit "ra de l’Association". - 1 ra 3 ras dit "les Djîreux", en l’honneur de la Marche de Saint-Aubin. - 1 ra "la vieille école", en hommage à tous les anciens. - la marche "Aiseau", une marche à solos. Pour l’Ommegang : - la marche de parade "Charles Quint à Bruxelles". Pour les fanfares et harmonies : - la marche de l’Association de l’E. S. et M. - la marche des Flanqueurs de la Garde de Beignée. - la marche de "Libre-sur-Sambre". Q. Parlez-nous de la marche de l’Association. Notre Association avait son drapeau, sa revue, ses monuments et son musée. Il lui manquait sa marche, 6,50 %* sans aucun risque. Votre épargne (suite de la page 13) mieux son hymne. En ma qualité de vice-président, j’ai voulu lui faire ce cadeau en 1995. Compte tenu de la spécificité de nos défilés - escortes à une procession - cette marche n’est pas une musique militaire à proprement parler, ni une marche de procession. J’ai voulu qu’elle soit une "marche de l’Entre-Sambre-et-Meuse", un véritable "pas redoublé" évoquant les premier et second Empires. Au point de vue du "tempo", j’ai laissé une liberté totale aux chefs de musique pour l’adapter à l’âge et aux caractères des musiciens. Q. Pourquoi cette marche est-elle si peu jouée ? C’est la bonne question ! Je ne comprends pas et cela m’attriste, non pour ma gloriole, mais pour le manque d’identification de l’Association. Cette marche ne présente pas de grosses difficultés et est tout indiquée pour féliciter les décorés, au nom de l’Association (l’hymne). Je sais que les fanfares et harmonies d’Aiseau, de Beignée, de Fraire, d’Hanzinne, de Morialmé et d’YvesPour une étude gratuite de vos assurances contactez Christian Caudron Rue de Bonsecours 117 - 6224 Wanfercée-Baulet Tél. 071/81 80 04 - Fax 071/81 83 78 vous rapporte autant ? www.federale.be Diamant Invest: Pour la seconde fois lauréat des «Trophées de l’Assurance» (* Rendement en 2000 - 3,75% + bonus) L’assureur qui partage tout avec vous, même ses bénéfices ASSOCIATION DES 15 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Gomezée l’ont déjà interprétée et continuent à s’y intéresser. Je peux fournir les partitions à qui les désire. Q. Quel fut un des temps forts de vos prestations ? En 1952, je faisais partie de la batterie qui a obtenu le 1er prix au Concours International de Musique – catégorie Batteries et Cliques – à Bree (près d’Hasselt) avec 143/160 points. Composaient cette batterie : Emile Lechat (fifre) - Félix, Victorien et Marcel Lechat - Achille Vertomen et Louis Leroy (grand-père de Roger) de Morialmé - conduits par Emile Mathieu de Fraire et tambour-major à Villers-deux-Eglises. Remarquez que nous étions 6 musiciens, le nombre parfait à l’époque. Q. Vous êtes devenu le Vice-Président de l’Association. Votre grande expérience de tambour et de fifre a-t-elle un rapport avec ce statut ? Je suis devenu le Vice-Président sur proposition des membres du Comité exécutif et en fonction de mon ancienneté. Toutefois j’ai été appelé au Comité exécutif pour remplacer Lucien Blondiau, délégué aux batteries. Le président Wauthy et Lucien Sainthuile souhaitaient une présence active des tambours et des fifres dans le Comité, compte tenu de leurs problèmes très particuliers. L’article sur les négriers du tambour est très explicite à ce sujet et a été écrit par un de mes élèves. (Ecole des Grognards de Jumet). ❏ Le saviez-vous ? Rigodon ou Rigaudon ... du nom d’un maître de danse appelé Rigaud, mais le fait n’est pas bien certain. Le rigodon, fort en usage aux XVIIe et XVIIIe siècles, est originaire de la Provence. Il se danse sur un air vif et gai à deux temps, divisé en deux reprises phrasées de 4 en 4 mesures et commençant par la dernière note du second temps. Dans nos Marches, le rigodon est la batterie d’honneur par excellence; il accueille, salue, exprime le respect de la Compagnie. Il solennise un moment d’hommage et de reconnaissance, c’est pourquoi il clôture souvent une décharge. ❏ La cassette vidéo sur la Marche Notre-Dame de Walcourt Une production - Une cassette de 150 minutes du Musée des Marches - Réalisée par une équipe de «pros» de l’Entre-Sambre-et-Meuse - Historique de la Marche - Le pèlerinage (mercredi avant la Trinité) - La Marche à la Trinité. - La Marche du Saint-Sacrement (le dimanche suivant la Trinité). S’adresser chez : Daniel VANDENBUSSCHE : Rue du Tilleul 10 - 5630 DAUSSOIS - 071 61 26 26 Bernard LIEVENS : Rue Al’vaux 39 - 5650 Walcourt - 0477 555 402 Pierre BANCU : Rue de l’Eglise 12 - 5070 SART-EUSTACHE - 071 38 20 53 Possibilité d’envoi (frais de port 2 euros) 21 u e ros Tirage limité - Système anti-copie ASSOCIATION DES 16 Raymond LAFFINEUR Président et Adjudant de la Marche Notre-Dame de Lourdes de Chamborgneau décédé le 20 juillet 2002 âgé de 45 ans D Chamborgneau Raymond Laffineur (fils) nous a quittés éjà tout gosse, il marchait dans les rangs de Chamborgneau. Pendant quelques années, les plumes et la hache du sergent sapeur lui allaient à ravir. Raymond Laffineur, Président et Adjudant de la Marche Notre-Dame de Lourdes de Chamborgneau ne criera plus dans les rangs. Pourtant, nous savons que de là-haut, avec ses rires, sa bonne humeur et sa rigueur pour une rentrée impeccable devant les autorités, le dimanche, il continuera à guider nos pas. Merci GRAND !!!!! ❏ MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Yvon LEMAIRE Tambour-Major de la Marche Sainte-Rolende d’Hymiée décédé le 20 juillet 2002 âgé de 46 ans Hommage à Yvon P LA BATTERIE Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Chers amis Marcheurs our nous, membres de la batterie, «marcher» derrière Yvon, était un réel plaisir et la garantie de passer une bonne Pentecôte. Nous le suivions les yeux fermés, sans souci car nous savions que pendant trois jours, notre tambour-major allait être aux petits soins. Yvon avait surtout un énorme respect pour chacun de nous. A ses yeux et dans son cœur, nous étions «ses tambours, ses ASSOCIATION DES 17 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE fifres». Nous formions «sa batterie». Dans nos Marches, cette forme de respect devient rare et va nous manquer beaucoup. Yvon avait également une formule bien à lui pour inviter sa batterie à se préparer pour le départ. Plutôt que de dire : “tambours à l’uch !” c’était : “allez, on vide les canettes !”. Nous savions ce que cela voulait dire. Cette invitation, nous ne l’entendrons mais elle restera pour toujours gravée dans nos mémoires. Aujourd’hui, si on doit garder un souvenir précis d’Yvon, nous retiendrons la dignité avec laquelle il a participé à sa dernière Pentecôte. Malgré la maladie, il a tenu absolument à marcher et il l’a fait avec un courage inouï. Il a toujours marché avec un attachement profond à son village, à son folklore en respectant sans cesse ses traditions. Yvon a surtout marché par dévotion pour sainte Rolende avec une conviction inébranlable. Bref, il nous a donné une formidable leçon en nous montrant et en nous rappelant ce que «marcher» veut dire. Pour toutes ces qualités, Yvon restera l’exemple à suivre, la référence. Au nom de la batterie d’Hymiée, au nom des tambours et des fifres qui ont marché sous ta direction et en souvenir des nombreuses fêtes de Pentecôte passées ensemble, Yvon, nous te disons merci. Nous ne t’oublierons jamais. ❏ Discours prononcé lors des funérailles de Yvon Lemaire FREDDY PIRAUX, PRESIDENT DE LA MARCHE SAINTE-ROLENDE D’HYMIEE U Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Chers amis Marcheurs n triste et pénible devoir m’incombe en tant que Président de la Marche SainteRolende d’Hymiée. Je désire rendre un dernier hommage à notre ami Yvon. Depuis plus de quarante ans, je connais Yvon, je l’ai toujours connu “Marcheur”. Dans sa famille, les garçons marchent depuis leur plus jeune âge. MARCHER, pour Yvon, c’était sa vie ! En 1973, Yvon prête le serment d’officier en cassant le verre; il a 17 ans; il est le plus jeune tambour-major de l’entité. Il devient ainsi la troisième génération de tambour-major après son père et son grand-oncle, le grand “Cherry”. Très vite, il trouve ses marques. Pour lui, la Pentecôte dans son organisation n’a plus de secret. Il devient un officier d’expérience qui conseille les nouveaux. Tambour-major de prestance, homme de forte personnalité, compagnon d’amitié, il est le personnage incontournable au sein de notre corps d’office. A Hymiée, pendant trente années, Yvon a participé à pas moins de six comités sous la présidence de Joseph, (suite page 18) ASSOCIATION DES 18 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE DISCOURS PRONONCÉ LORS DES FUNERAILLES DE YVON LEMAIRE Tony, Philippe, André, Eddy et moimême. Il a côtoyé plus de trente officiers et dirigé plus de cinquante tambours ! Quelle carrière et quelle présence ! Aujourd’hui et demain, ses enfants pourront être fiers de leur père. Yvon, c’est aussi le mari soucieux d’aimer sa femme avec fidélité, le père soucieux d’éduquer ses enfants dans la dignité, le collègue soucieux d’accomplir son travail avec minutie et perfectionnisme... Lorsqu’au mois de janvier nous apprenons qu’il souffre d’une terrible maladie, chacun s’active à l’encourager, il garde un moral d’acier. Un élan de solidarité réunit plus de cent pèlerins pour un tour en l’honneur de Rolende, notre sainte locale qu’il a toujours vénérée sans limite. Entouré de sa famille, sa femme, ses filles, et particulièrement son fils, Yvon se bat pour atteindre sa trentième Pentecôte. Soutenu par tous les officiers, tambours, soldats, c’est avec courage et une volonté indescriptible qu’il (suite de la page 17) effectue non sans panache et émotion sa dernière Sainte-Rolende. Aimé et respecté de tous, je suis certain que ses amis n’oublieront pas ce qu’il a fait pour eux et continueront à suivre son exemple. Son souvenir restera gravé dans la mémoire des générations futures. A son épouse, à ses enfants, à sa maman, à ses beaux-parents, à ses frères et sœurs, à ses beaux-frères et belles-sœurs, à toute sa famille nous présentons nos vives et sincères condoléances, et les encourageons à supporter cette dure épreuve de la séparation de cet être cher que nous aimions tous. A toi Yvon, notre tambour-major, nous t’apportons un dernier adieu, nous garderons de toi un souvenir précieux, car tu nous a donné de magnifiques exemples de dévouement au sein de notre Compagnie. Adieu, grand homme, repose en paix, que sainte Rolende t’accueille au paradis des Marcheurs ... Tambours : “RIGODON”. ❏ POMPES FUNEBRES LAMBOT-DONATI Téléphone 071 501 606 2 FUNERARIUMS Salons mortuaires à la disposition des familles Rue de Villers 47 • B-6010 COUILLET Avenue Albert 1er 25 • B-6280 GERPINNES TOUTES FORMALITES • INCINERATION ASSOCIATION DES MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Sainte-Rolende - Pentecôte 2002 C Parade des Tambours-Majors omme chaque année, les tambours-majors se regroupent après la rentrée pour la parade, il s’agit d’une tradition à laquelle nous tenons particulièrement, car outre l’honneur que représente ce moment, c’est pour des amis, l’occasion de se retrouver. Cette Pentecôte 2002 restera particulièrement gravée dans notre mémoire, car l’un des nôtres, Yvon, ami 19 apprécié de tous pour sa rigueur, sa gentillesse et sa simplicité, venait d’accomplir la rentrée avec un courage qui forçait notre admiration. Ce 20 juillet, il s’en est allé, mais il sera toujours présent dans nos cœurs, et continuera à nous accompagner lors des prochaines Pentecôtes. Ses amis les Tambours-Majors qui ne l’oublieront jamais ! ❏ Les Tambours-Majors de la Pentecôte entourant Yvon, avant la parade. ASSOCIATION DES 20 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Plus d'un siècle au service des Marcheurs Costumes militaires LECLERCQ MAISON Rue des Ecoles 14 • B-5651 TARCIENNE Tél. 071 213 824 • Fax 071 218 197 D Les Négriers du Tambour JEAN-LOUIS VOLAND (*) epuis des décennies, des maîtres tambours s’évertuent à transmettre à leurs élèves, le savoir-faire, les connaissances et surtout l’amour du tambour. Quoi de plus agréable pour un père de voir son fils exécuter les mêmes gestes que lui ! Quoi de plus agréable pour un professeur de voir son élève exécuter les mêmes coups de tambour que lui ! Si une grande fierté et un grand respect naissent entre eux, c’est qu’il a fallu énormément de talent et de patience au professeur pour faire de son élève un musicien, un fervent du folklore, un inconditionnel du "Réveil et de la Retraite". Il a fallu aussi bien du courage et de la persévérance à l’élève pour devenir un tambour de l’Entre-Sambre-et-Meuse. La durée de la formation varie : certains peuvent après une année se débrouiller, d’autres ont besoin de plus d’expérience et de maturité. Il est nécessaire de travailler et de revoir, pendant une heure par jour, ce que le professeur aura expliqué lors de la leçon. Après vingt ans, certains vétérans avouent : "j’apprends encore". "Toute peine mérite salaire", dit-on ! Mais peut-on parler de "salaire" pour nos tambours ? Plus exactement, il s’agit du remboursement des nombreux frais ! Le montant peut différer d’une Marche à l’autre, compte tenu des exigences de la manifestation. Mais ceci ne concerne qu’une catégorie de tambours, les tambours de l’Entre-Sambre-et-Meuse, de vrais Marcheurs. Car il existe une autre catégorie de "tambours", ceux qui abandonnent les leçons car ils décident qu’ils en connaissent assez. J’en connais et ils m’ont déclaré, sans retenue, n’avoir jamais eu de professeur et s’être débrouillés avec des disques et des cassettes. En général, ils ne sont pas suffisamment "bons musiciens" et ils bradent ou jouent gratuitement de façon à compenser leur médiocrité. Cette concurrence déloyale tente certains comités, et de très bonnes batteries sont congédiées pour laisser la place à ces pourvoyeurs. C’est un manque de respect pour les ASSOCIATION DES 21 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE spectateurs, les connaisseurs et tous les Marcheurs. C’est anéantir les efforts de nos prédécesseurs qui ont beaucoup donné pour forger la renommée de notre folklore. Mais comment éviter que ces tambours et fifres de pacotille ne gâchent notre patrimoine ? Il faut garder une certaine rigueur dans la musique et les partitions. Un tambour doit ressembler à un autre tambour, tout CD en vente au prix de 15 € comme un Marcheur aime respecter l’uniforme, de telle façon qu’un sapeur ressemble à un autre sapeur, un grenadier à un autre grenadier, un zouave à un autre zouave ... (*) : un tambour de l’Entre-Sambre-et-Meuse. – cfr " Le Marcheur " n° 124 de juillet 1992. ❏ Par versement de la somme de 17 € (15 € + 2 € de frais de port) au compte 260-0259101-83 de l’asbl MUSEE DES MARCHES FOLKLORIQUES DE L’ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSE Contact : Pierre BANCU • Rue de l’Eglise 12 • 5070 SART-EUSTACHE Tél. 071 38 20 53 COLLIN-PAREZ B U R E A U D E C O U RTA G E ASSURANCES - PRETS - PLACEMENTS TARIF AUTO TRES AVANTAGEUX POUR LES MARCHEURS DE L’ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSE DE PLUS DE 30 ANS Rue Marin 3 - 6200 CHATELET Tél. et fax 071 387 654 ASSOCIATION DES 22 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Q Une enquête sociologique sur le milieu des batteries MARC BLAIMONT, SECRETAIRE ue connaît-on exactement de nos tambours et fifres de l’Entre-Sambre-et-Meuse ? Les responsables du carnaval se posent aussi une série de questions à propos des batteries de gilles. C’est pourquoi Roger Golard, au nom de l’Association a composé le questionnaire suivant. Nous comptons sur la bonne volonté et le sérieux de chaque tambour et fifre, pour y répondre. C’est totalement anonyme ! Nous faisons appel aux “premiers tambours et fifres” ainsi qu’aux professeurs pour motiver leurs troupes. Nous demandons aux tamboursmajors, aux officiers, de servir éventuellement de collecteurs et de relais. Aussitôt rassemblés, aussitôt dépouillés, aussitôt déchirés ! Les résultats seront publiés, sous forme de synthèse, dans “Le Marcheur”. Merci d’enrichir la connaissance de nos batteries. ❏ Thy-le-Bauduin - Saint-Pierre 2002 De gauche à droite et de haut en bas • Marcel Fronville • Maryse Fronville • Stéphane Farkas (époux de Maryse) • Pascal Fronville • Gustine Fronville (fille de Pascal) • Alain Fronville • Maxime Farkas (fils de Maryse) d n a m Fla New Avec le sourire pour accueil et la qualité pour service Textil es Nous vous proposons ! nos articles de textile de tous âges pour le JOUR Pulls - Pantalons - Jupes Chemisiers - Sous-vêtements… comme pour la NUIT Pyjamas - Robes de nuit Articles de literie - Etc… Sans oublier ! Nos pantalons blancs de Marche (diolen - coton) Gants de coton blancs - Capes plastiques transparentes Rue Histace 1a - GERPINNES-CENTRE - Tél. 071 504 291 ASSOCIATION DES 23 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Totalement anonyme ! ENQUETE SOCIOLOGIQUE SUR LE MILIEU DES BATTERIES. De quel instrument jouez-vous : ❏ tambour (1) ❏ fifre (1) Depuis combien d’années jouez-vous de cet instrument Quel est votre âge Comment avez-vous appris à jouer Quel est le nom de votre professeur éventuel Combien de temps a duré votre apprentissage Connaissez-vous la notation musicale (pour les fifres) A combien de " Marches " participez-vous sur l’année Que coûte l’achat de votre instrument Sur une année, que coûte son entretien (approximativement) Quelle est votre profession Etes-vous marié D’autres membres de votre famille font-ils partie d’une batterie A quel titre : tambour (combien) fifre (combien) Quel est leur lien de parenté (fils, cousin, frère, etc…) Où habitez-vous (entité) (1) Biffez la mention inutile. Si vous êtes "tambour et fifre", utilisez deux questionnaires. A RENVOYER A : Photocopie admise Roger Golard – rue Closière 2 – 5650 Walcourt ou Marc Blaimont secrétaire de l’A.M.F.E.S.M. – rue de la Damejelle 19 – 5150 Floreffe ASSOCIATION DES 24 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Vu sur internet ALAIN GUILLAUME "De Kust Broeders" ou "L’Association Fifres et Tambours de Dunkerque – France". Cette association a pour but la pratique et la promotion du fifre et de la musique populaire de Flandre Maritime. A découvrir sur ce site : • Présentation du fifre, facture et fonctionnement. • Le fifre militaire en France, en Grande-Bretagne, en Russie, aux Etats-Unis et ailleurs . . . • Les fifres de Dunkerque. • Les fifres de Garonne. • Les fifres de Gans. • Les fifres du Comté de Nice. http : // www.ifrance.com/fifre/Presentation.htm http : // www.ifrance.com/fifre/Militaire.htm http : // www.ifrance.com/fifre/Carnaval.htm http : // www.fifres.aquitaine-tour.com http : // www.ifrance.com/fifre/Gans.htm http : // www.ifrance.com/fifre/Nice.htm ❏ S Précision à propos du “Bibi” ROLANDE GENARD uite au «Portrait d’Alfred Mengeot», paru dans “Le Marcheur” de mars 2002, quelle ne fut pas ma surprise en lisant le paragraphe concernant Arthur Genard dit “Le Bibi”. Il fut marié à dame Joséphine Nicolas et eut un fils prénommé Octave en 1904, mon grand-père; il se retrouva effectivement veuf très tôt et resta célibataire par la suite. Je veux simplement rectifier cette petite erreur au nom de ses petitsenfants Marcelle (†), Emile (†), Albert et Ronald, son arrière-petitfils Eric et son fils Medly, ainsi que le reste de la famille d’Albert qui font tous partie des rangs de la Marche Sainte-Rolende des Flaches. Nous sommes très fiers de faire partie de la famille de ce personnage symbolique qui n’est point oublié dans la mémoire des anciens de Gerpinnes. ❏ Le 13 juillet 2002, Grégory Collard, officier des voltigeurs de la Marche Royale St-Pierre de Villers-deuxEglises et Valérie Bayot se sont dit oui pour le meilleur et pour le pire, sous l'œil attentif d'une belle délégation de la Marche St-Pierre. ASSOCIATION DES 25 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Faut-il moderne e version n me ça” ? u inventer ujours battu “compprend pas s’est to ” ne s’a de ce qui ue ce “comme ça . q is i o a r Il est v en six m nin Jean Hu rofesseur r et p er tambou 1 La v sera toujoaleur d’un “tamb o à exécute urs fonction de s ur” a r les coup s des deu capacité x mains. Vice-PréMarcel Lecha t sident d e l’AMF ESM entends Quand j’ mbours, arrière ta certains ouver dans une c tr e em ression d d’un concasseur. j’ai l’imp près ) elbart († Louis D t professeur e our 1er tamb rer”, “Tambou solennellement. r, er ag ateu ord s’eng l’organis c’est d’ab onneur donnée à tambour” ier d’h La parole ité ou à son “prem s que soient le m o el c u q au respectée doit être s circonstances. familiale le une fête rhume ou uses valables n u , éo ét c La m as des ex ne sont p ur se désister. po eroy Roger eLt professeur r ou 1er tamb Les jeune s aim alors que s’en mettre ple ent bien in les ore les ancien illes s pré qui porte nt à des k fèrent les batterie ss ilomètres à la rond ourdes e. R e n 1 er tamb é Bertulot our et p rofesseu r Ils ont dit ! La plu aux gros part des tambou ses rîs surtout la baguettes recher chent puissanc ed et Rien ne r non la finesse mu e frappe sicale. aux glan emplacera les b ds allong és pour m aguettes d’ébène arquer le s nuance Lucien S s. ainthuil e (†) Tambou r-major LOCATION DE COSTUMES MILITAIRES Un tambour ne résonne bien que dans les rues de son village. erie Une batt et un fifre rs u o b m ment, ta de trois pensable actuelle im e e ir u d q est pres ais je persiste à semblables s m condition “tambourî”. n dans des que c’est prend à devenir u ap que l’on elacroix Victor D t professeur e r u o 1er tamb E t s S i m o n s - Te n r e t Rue E. Jacques 1 B-6280 GERPINNES Tél. et fax 071 501 372 Magasin ouvert de 9 à 12h et de 13 à 19h Le samedi jusqu’à 17h - Fermé le dimanche ASSOCIATION DES 26 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE A l’occasion du bicentenaire de sa naissance, retrouvons Victor Hugo à Waterloo ABBÉ MAX VILAIN "Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine ! Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine, Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons, La pâle mort mêlait les sombres bataillons. D’un côté c’est l’Europe et de l’autre la France. Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l’espérance." Novembre 1852, Victor Hugo a cinquante ans. Il n’a jamais vu Waterloo et il écrit ces vers universellement célèbres, extraits de "Les Châtiments". Toutefois en 1861, il note dans ses carnets : "Je suis en Belgique, à Mont-Saint-Jean, hôtel des Colonnes, chez Melle Dehaze. Les deux fenêtres de la chambre donnent sur le champ de Waterloo. De mon lit je vois le lion ". A propos du champ de bataille, il rectifie : "Plutôt une série de plateaux qu’une plaine, plutôt des ondulations que des collines; d’énormes vagues de terre immobiles." Cependant ces observations ne peuvent déraciner dans nos mémoires ces épithètes : morne, sombre, funèbre. L’intérêt suscité par Waterloo ne diminue pas au fil des ans. L’ensemble du cadre de cette bataille est mieux mis en valeur. Les anniversaires sont célébrés avec de vastes déploiements de régiments. Relisons la soixantaine de pages consacrées à Waterloo dans "Les Misérables". Dans de courts chapitres musclés, Victor Hugo déploie ses méditations sur la vie, la mort, la gloire, la vanité, l’utilisation par Dieu des plus infimes éléments pour changer la face du monde : "Comme la garde sentait qu’elle allait mourir, elle cria : vive l’empereur ! L’histoire n’a rien de plus émouvant que cette agonie éclatant en acclamations". E M.j. lectricité scri INSTALLATIONS • TRANSFORMATIONS PARLOPHONES Jacques MAUDOUX Quartier de la Fontaine 11 • 5620 Hemptinne (Florennes) Tél. 071 666 052 • Fax 071 668 520 ASSOCIATION DES 27 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE JBGV fabrique - Réalise copie de canons français et anglais - Dépanne et répare tous attelages hippomobiles - Fabrication de roue en bois selon tradition - Marché d’affûts d’occasion ou d’origine - Pièces françaises Gribauval d’origine - Location et vente de canons factices Bonnes références Menuiserie Manuel QUERTINMONT Rue Bois Saint-Jean 82 • 5646 STAVE (METTET) Tél. 071 72 63 34 • Fax 071 77 63 34 Aujourd’hui, j’ai revu la ferme de Hougoumont. Là, des centaines d’hommes sont morts, et le sort de la bataille s’est joué autour de la porte principale que les Français purent ouvrir un instant seulement, autour d’un mur de jardin devenu redoute infranchissable. Victor Hugo détaille les murs, les portes, les recoins, les vestiges; il converse avec la paysanne. Là comme ailleurs, il rappelle ce qu’il a vu, et il avait sur nous l’avantage de venir quarante-six ans après la bataille. Il donne quelques chiffres terrifiants : "Là, dans ces quelques toises carrées, quinze cents hommes tombèrent en moins d’une heure". Parmi les vieux pommiers blessés par la mitraille, "pas un qui n’ait sa balle ou son biscaïen". Devant tel "tronc déraciné, gisant, verdissant", vous apprenez que "le major Blackman s’y est adossé pour expirer". A présent, le temps a passé et sans Hugo, il nous resterait seulement les inscriptions commémoratives, assez nombreuses il est vrai. Mais grâce à lui, nous avons vu, presque touché, flairé ce qui demeurait plus proche de la sombre tragédie. C’est bien nécessaire, car il n’y a aucun musée à Hougoumont. "A côté de la chapelle, une aile du château, le seul débris qui reste du manoir se dresse écroulée, on pourrait dire éventrée". Cette ruine a disparu, mais Hugo nous fait baisser les yeux vers le tapis d’herbe où l’on peut voir, au ras du sol, la base des murs détruits. Il continue : "Le château servit de donjon, la chapelle servit de blockhaus. On s’y extermina. Les Français, arquebusés de toutes parts, mirent le feu aux murs et aux hommes . . . On s’est massacré dans la chapelle. Les Français l’ont incendiée. La porte a brûlé, le Christ en bois n’a pas brûlé. Le feu lui a rongé les pieds dont on ne voit plus que les moignons noircis, puis s’est arrêté. Miracle, au dire des gens du pays". Victor Hugo fait en sorte qu’il devient impossible de regarder distraitement ce crucifix et de l’oublier ensuite. Le romancier est à la fois en (suite page 28) ASSOCIATION DES 28 A L’OCCASION DU BICENTENAIRE ... deçà et au-delà de l’histoire. En deçà, parce qu’il est volontiers chroniqueur, organisant une accumulation de détails qui font expérimenter les mille horreurs dont l’historien détourne volontiers. Au-delà, car il cherche les causes dont les manuels ne disent rien. En effet, Hugo affirme avec une certaine froideur apparente que la sinistre boucherie du 18 juin 1815 a fait 60 000 morts, chiffre nettement exagéré. Pourtant, loin de céder au prétendu réalisme qui pousse tant d’hommes à enregistrer de telles tueries sans réagir, il prétend connaître le motif de la défaite de Napoléon : "A cause de Dieu" qui a dû tenir compte de "l’excessive pesanteur de cet homme", car auprès de Bonaparte le reste des humains ne pesait pas lourd. En effet, "le tropplein des cimetières, les mères en larmes, ce sont des plaidoyers redoutables . . . que l’abîme entend". Au-delà aussi, mais par une observation aussi terre à terre que possible : "L’aube qui suit une bataille se lève toujours sur des cadavres nus". Toute la fin de son récit de Waterloo nous amène, sur les pas du maraudeur Thénardier, sous la lune sinistre, au chemin creux d’Ohain rempli de cadavres, respirer l’odeur du carnage : "Il furetait cette immense tombe. Il marchait les pieds dans le sang". Sans doute, quelques peintres et dessinateurs ont montré les corps entassés que l’on ensevelit, mais ce genre d’oeuvres n’est guère répandu, ni apprécié. On en voit au musée Wellington. Dans "Les Misérables", nous ne faisons pas de l’histoire. Nous allons et MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE (suite de la page 27) venons dans la bataille elle-même, avec des arrêts de méditation qui, par la grâce de Hugo, ne cassent pas le fil conducteur. "Le champ de Waterloo aujourd’hui ressemble à toutes les plaines. La nuit pourtant une espèce de brume visionnaire s’en dégage. L’effrayant 18 juin revit... Des lignes d’infanterie ondulent dans la plaine, des galops furieux traversent l’horizon; le songeur effaré voit l’éclair des sabres, l’étincelle des baïonnettes, le flamboiement des bombes. Les ravins s’empourprent, et les arbres frissonnent, et il y a de la furie jusque dans les nuées". ❏ S Le saviez-vous ? Victor Hugo en Belgique i on additionne les 21 séjours belges de Victor Hugo, entre 1837 et 1871, on peut affirmer que l’écrivain a passé pas moins de trois ans et demi dans notre pays. Le 30 mai 1871, un ordre d’expulsion signé par Léopold II le contraint à quitter le Royaume. Le motif est qu’il vient d’offrir l’asile aux communards parisiens. Dans une lettre ouverte publiée par le quotidien "L’Indépendance belge", Hugo déclare : "L’asile est un vieux droit. C’est le droit sacré des malheureux. Au Moyen Age, l’Eglise accordait l’asile même aux parricides." (selon Paul Vaute Paris Match du 27 mars 2002). ❏ ASSOCIATION DES 29 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE Hanzinne : La Fanfare “L’Avenir” devient Société Royale Les 13-14-15 septembre : festivités du cinquantième anniversaire sur le thème : “La musique et le folklore” • La musique ! avec les formations d’Hanzinne, d’Hunawihr, d’Acoz et de Gerpinnes, des choristes et des cornistes. • Le folklore ! avec nos Marcheurs, nos amis alsaciens, les Walcotis dans les quadrilles de nos ancêtres • hanzinnois que sont les 5 Tolbecque, musiciens à la cour de Louis-Philippe. Vendredi 13 septembre : • 19.00 h. : vernissage de l’exposition ; • 19.30 h. : concert par l’Ensemble Horn’s ; • 20.30 h. : repas de l’amitié ; sur réservation (18 euros) chez Mme Bertrand (071/501 750) Mme Dumont (071/503 087) Samedi 14 septembre : • 16.30 h. : quadrille à la Cour, sur la musique des Tolbecque avec les Walcotis. • 18.00 h. : concert par l’Harmonie Royale Saint-Michel de Gerpinnes. • 19.00 h. : concert par la Fanfare Royale d’Acoz. • 20.00 h. : soirée avec le groupe folklorique "les Wimeckla" d’Hunawihr – Alsace. Dimanche 15 septembre : • 10.00 h. : Messe avec la participation de l’Harmonie d’Hunawihr et la Fanfare d’Hanzinne. Après l’office religieux : séance académique, réception des autorités et attribution du titre de "Société Royale ". • 12.00 h. : concert apéritif par l’Harmonie l’Union d’Hunawihr. • 13.00 h. : repas sur réservation 071 501 750 ou 071 503 087 (prix 10 euros). (suite page 30) CHATELET-CENTRE Place du Perron 7 6200 CHATELET Tél. 071 380 155 Fax 071 402 453 www.fortisbank.com Solid partners, flexible solutions ASSOCIATION DES 30 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE HANZINNE : LA FANFARE ... • 15.45 h. : Folklore : rendez-vous Tolbecque. Danses à la cour : quadrille sur la musique des Tolbecque. Concert par l’Harmonie d’Hunawihr. La chorale "la Crécelle" de Florennes dans son répertoire de chants. Danses populaires : quadrille avec le concours de la Fanfare Royale l’Avenir d’Hanzinne. Potale Saint-Roch de la Maladrie - Thuin D BRUNO MARCHOUL Restauration et aménagement e mémoire de Thudinien, le quartier de la Maladrie a toujours abrité une potale dédiée à saint Roch. Il s’agit d’une bornepotale élevée en pierre calcaire. Elle (suite de la page 29 • 20.30 h. : retraite aux flambeaux. Tous les jours : dégustation du vin du 50e et du fromage hanzinnois. Petite restauration : vendredi de 20 h. à 22 h. samedi de 17 h.30 à 21 h. - dimanche de 12 h. à 14 h. et de 17 h. à 21 h. Ouverture de l’exposition : vendredi de 19 h. à 21 h. - samedi de 15 h. à 20 h. - dimanche de 12 h. à 18 h. Bienvenue à vous tous ! Merci d’être des nôtres ❏ se compose d’une niche en plein cintre posée sur une tablette débordante et sur un socle constitué de trois blocs superposés. La statue de saint Roch est conservée chez son propriétaire et ne prend place dans la niche que lors du passage de la Marche Saint-Roch. Malheureusement, à son emplacement d’origine, peu à peu cachée par des sapins, la potale a subi des actes de vandalisme et a été renversée. Quelques habitants, avec l’aide armurerie benoît calet Diplômé de l’Ecole d’Armurerie de Liège Rue St-Donat 18 • Zoning Industriel • 5640 METTET Tél. 071 77 06 29 • Fax 071 72 83 18 [email protected] Ouvert tous les jours de 18h30 à 20 h - Sauf le mardi et le jeudi Poudre et amorces fusils, tromblons, pistolets ASSOCIATION DES 31 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE de la Ville de Thuin, l’ont sauvée en déménageant ses vestiges dans un lieu plus visible. Le 25 août 2001, une association de Thudiniens bénévoles se créait afin de restaurer cette potale. Elle se nomme : “Les Amis de la potale Saint-Roch de la Maladrie Thuin”. Son président est Monsieur Abel Michel, le vice-président Monsieur Navez Jean-Pierre et son trésorier Monsieur Marchoul Bruno. Ce projet est soutenu par l’asbl Qualité-Village-Wallonie et par son animatrice de la province du Hainaut, Mademoiselle Franchimont Anne. Le comité a voulu restaurer cette potale dans le parfait respect de son aspect original et a donc fait appel à un tailleur de pierre spécialisé. Son choix s’est porté sur Monsieur Saiz Carriedo de Fontaine-Valmont. De plus, le comité aimerait faire réaliser une copie de la statue originale de saint Roch afin de la remettre à demeure dans la niche. Après restauration, la potale a été remontée, avec l’autorisation de la Ville de Thuin, sur un terrain public situé au croisement du chemin de Walcourt et de la rue du Fosteau, en face de son emplacement d’origine. Son inauguration et sa bénédiction par Monsieur le Doyen ont eu lieu le 4 mai 2002 en présence d’autorités communales, du Comité Saint-Roch, des représentants des Compagnies thudiniennes. Nous tenons ici à remercier vivement tous ceux qui nous ont aidés, soit par leur présence soit financièrement, et qui nous ont permis de réaliser ce projet. Nous ne pensions pas, au départ de cette entreprise, qu’un tel enthousiasme au sein de la population de Thuin se manifesterait. La solidarité ne fut pas un vain mot ! A toutes et à tous, encore merci. Pour “Les Amis de la potale Saint-Roch de la Maladrie de Thuin” ❏ ASSOCIATION DES 32 MARCHES FOLKLORIQUES DE L ' E N T R E-SAMB R E ET MEUSE ITINERAIRE-HORAIRE L'AVANT-DERNIER RENDEZ-VOUS DE L'ANNEE 38e TOUR SAINTE-ROLENDE DES MARCHEURS Dimanche 20 octobre 2002 sous la conduite de la Marche Ste-Rolende de Gougnies Le règlement adopté par le comité sera bien entendu d’application. VILLERS-POTERIE Messe 08h00 Départ 08h30 GOUGNIES 09h00 FROMIEE 10h00 GERPINNES-CENTRE 11h00 HYMIEE 11h30 HANZINNE 12h00 Dîner à la salle Départ 13h00 TARCIENNE 14h00 BERTRANSART 14h45 Repos de 15 minutes Départ 15h00 LES FLACHES 15h30 JONCRET 16h00 ACOZ 16h45 VILLERS-POTERIE Rentrée 17h30 LE DERNIER RENDEZ-VOUS DE L'ANNEE SOIREE DE L'ASSOCIATION AVEC REMISE DU TROPHEE 2002 Samedi 26 octobre 2002 Salle du Collège St-Augustin à Gerpinnes Participation aux frais : 20 euros (10 euros enfants -12 ans) Assiette de pâtés et crudités - Buffet chaud - Fromage - Dessert - Café Animation musicale - Ambiance amicale Réservation au plus tard le dimanche 20 octobre : André Sainthuile, rue de la Paix 4a, 6200 Châtelet, 071.39.23.91 • Michel Piérard, rue du Calvaire 27, 6120 Ham-sur-Heure, 071.21.64.21 Alain Guillaume, rue de Moncheret 24, 6280 Acoz, 071.50.27.13 • Jean-Pierre Lamort, Sur les Marchés 168, 5621 Hanzinne, 071.50.26.52 Versement au compte 260-0059302-07 de l'AMFESM