Compo 165 - Association Royale des Marches Folkloriques de l

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Compo 165 - Association Royale des Marches Folkloriques de l
ASSOCIATION
DES
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MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L ' E N T R E-SAMB R E
ET
MEUSE
ASSOCIATION
DES
MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L ' E N T R E-SAMB R E
ET
MEUSE
Le Marcheur
de l'Entre-Sambreet-Meuse
Revue trimestrielle éditée
par l'Association des
Marches Folkloriques de
l'Entre-Sambre-et-Meuse
(association reconnue par
le Ministère de la Communauté Française sous le N°
21/252/1).
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Le contenu et photos se rapportant aux articles n'engagent que
leurs auteurs.
Parution
Mars • Juin
Septembre • Décembre
Imprimerie Guillaume S.A.
6280 Acoz
L
Editorial
MICHEL PIERARD, PRESIDENT
es thèmes des deux derniers bulletins nous
ont permis de remercier nos cantinières et de
saluer nos sapeurs.
Ce numéro sera consacré aux tambours et fifres,
mais aussi aux musiciens qui rythment nos défilés.
Batteries et musiques sont l’âme et le cœur de nos
Marches, car ce sont elles qui imposent la cadence à
toute la Compagnie.
C’est par passion, très souvent, que l’on devient
tambour, fifre ou musicien. A cet égard, n’oublions
pas les maîtres tambours et les professeurs de fifre
qui consacrent une partie de leur temps à la formation de nos jeunes Marcheurs, qui dans l’avenir
devront assurer la pérennité de la tradition musicale de nos Marches.
Honneur également aux chefs de musique qui
inlassablement dirigent les nombreuses répétitions,
afin que les morceaux interprétés lors de nos défilés, soient impeccablement exécutés.
Nous les en remercions. Merci aussi à tous ceux qui
créent de nouvelles compositions, soit pour batterie, soit pour musique. A ce sujet, je me permets de
vous rappeler la “Marche de l’Association” trop peu
exécutée par nos fanfares et harmonies.
En 1963, le comité de l’Association des Marches eut
la sagesse de faire graver deux disques 45 tours,
reprenant les principaux airs interprétés par les batteries de l’Entre-Sambre-et-Meuse. L’enregistrement fut réalisé dans une salle de théâtre de
Bruxelles transformée en studio avec le concours de
56 musiciens, 2 fifres et 6 tambours.
Cet effort de sauvegarde de notre patrimoine musical a été poursuivi par le Conseil d’Ethnologie de la
Communauté Française et s’est concrétisé par l’édition d’un CD audio “Tradition Wallonne n°2”. Ce CD
(suite page 2)
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EDITORIAL
comprend le répertoire presque complet de nos airs de batterie, ainsi que
quelques interprétations caractéristiques des musiques dans nos
Marches. Il connaît un franc succès.
En cette année 2002, la Fanfare
‘L’avenir” d’Hanzinne fête le cinquantième anniversaire de sa créa-
Le tambour *
C
A tous les Marcheurs
d’Entre-Sambre-et-Meuse
ROGER FOULON
haque année, Philibert Donat
marchait en tête de la Compagnie des grenadiers. Du menton, il commandait aux tambours et
savait, avec maîtrise, entremêler les
ras et les flas pour accrocher le fil aigu
du fifre brodant des arabesques en
l’honneur des foules enthousiastes.
Depuis toujours ! Et chaque fois, le
troisième dimanche de mai, on le
retrouvait au poste pour défiler à tra-
(suite de la page 1)
tion et deviendra “Société Royale”.
Nous l’en félicitons et vous invitons
à participer aux différentes festivités
organisées à cette occasion. De
joyeuses fêtes aux musiciens d’Hanzinne !
❏
vers la ville, escortant le bon saint
Roch, thaumaturge souriant porté par
les zouaves pontificaux.
Les sapeurs ouvraient le cortège.
Pendant des heures, Philibert Donat
les suivait, sans voir le balancement
unanime de leur colback, ni le frisson
de leur fausse barbe, ni l’automatisme de leurs jambes gaînées de laine
noire et ponctuées de boutons d’or.
Le tapin-chef guettait de l’oeil les
gestes méthodiques du tambourmajor. Telle virevolte de la canne
annonçait la "Troisième des Vieilles",
tel arrêt suivi d’un nouvel élancement demandait "Gerpinnes" ou la
"Hollandaise". Entièrement captif de
ce code, Philibert Donat évoluait
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alors dans un monde clos, sans nul
souci du soleil, des campagnes et du
monde. La tête pleine du ronflement
des peaux tendues, il s’abandonnait
à cette magie sonore. Chaque nouveau son agissait sur lui comme un
puissant levain. Excité, il entraînait
les autres tambours dans une ronde
sans fin. Il ne s’arrêtait que le soir
lorsque les troupiers fatigués
s’égaillaient en bande sur le champ
de foire.
Alors, Donat, tambour à l’épaule,
remontait vers sa demeure.
Il possédait une demi-douzaine de
caisses roulantes de différents gabarits; il en astiquait le cuivre chaque
semaine et veillait à la bonne conservation des peaux, des cercles et des
tendeurs. Chaque année, il tannait
lui-même le cuir parcheminé des
chevrettes et des veaux mort-nés
qu’il allait écorcher dans les fermes
des villages voisins.
Pas un détail qu’il ne connût et ne
respectât pour tirer d’un tambour le
maximum de résonnance heureuse.
Chaque soir, il s’enfermait à double
tour et, pendant des heures, battait
des marches imaginées au cours de
la journée.
ra fla fla fla flabadabada
ra flabada fla fla...
Ce simple rythme, créé avec candeur, emplissait Philibert d’une poésie unanime et fervente. Toute sa
joie de vivre éclatait dans le tressaillement de l’air et des murs. Sa
tête s’emplissait d’un grondement
qui, finalement, l’endormait et le
comblait de rêves. Le printemps
venu, commençait la préparation de
la Marche de mai. Saint Roch, abrité
dans sa niche à l’église de la Vaulx,
3
paraissait susciter de nouvelles
ardeurs. Les néophytes se groupaient au sein des Compagnies tandis qu’avec soin et piété, les vétérans
revisaient leurs frusques militaires.
C’est alors que les tapins, journée
finie, se réunissaient chez Philibert
Donat. Il préludait. Il roulait
quelques ras et, de ses baguettes
nerveuses, balayait la peau vibrante.
Aussitôt, les autres tambours emboîtaient la cadence. A chaque bavure,
le visage de Donat se chiffonnait.
L’homme s’arrêtait :
- Il faudra reprendre, les amis.
Docilement, les autres recommençaient.
La voix des tambours dégringolait
vers la vallée, gonflait chaque buisson, poussait les portes entrebaîllées,
pénétrait le coeur de la ville. Alors,
on sortait sur les seuils.
Les gens disaient :
- On répète ...
- Saint-Roch approche ...
Cette année-là, Philibert avait failli
ne pouvoir boucler le traditionnel
périple. Une mauvaise toux l’avait
cloué au lit pendant l’hiver. Mais à
présent, qu’importait cela ! Il avait
surmonté malaise après malaise et
participerait à la Marche, comme
d’habitude.
A l’instant même où les groupes
quittèrent le "Chant des Oiseaux",
Philibert Donat fut un autre homme.
Ses douleurs, son essoufflement
firent place à un ravissement de tout
son être.
La clique paraissait obéir à ses
moindres désirs. Plus malléables
même que lors des répétitions, les
tapins battaient les marches avec
(suite page 4)
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LE TAMBOUR
conviction, serrant le rythme de près,
épaulant à ravir l’appel du fifre.
D’un bloc, les douze tambours se
coulaient entre les haies piquées
d’aubépines. Un clair soleil éclaboussait les pentes et dorait, d’un
unique rayon, les douze cylindres de
cuivre poussés en cadence par les
cuisses tendues.
Tirées des remparts, les "campes"
aboyaient au long de la vallée.
Rufin, le sonneur, brimbalait les
cloches du beffroi. Les zouaves de
Maroëlles tiraillaient à chaque pas,
faisant fleurir au-dessus de leur tête
des éclatements de fumée grise. Plus
loin, les mousquetaires caracolaient
sur leur lourd percheron à la croupe
moirée par un quadrillage humide.
Philibert Donat planait, loin des
fébriles agitations de toute une ville.
En meneur de jeu parfait, il accomplissait, avec conscience, un rite, à la
façon d’un officiant, face à la foule.
La Compagnie marchait déjà depuis
près d’une heure lorsqu’elle défila
devant la statue de saint Roch. D’un
geste, le tambour-major commanda
le "Pas Ordinaire". Martelant cet air
(suite de la page 3)
de parade, les baguettes hachèrent à
coups secs le silence gonflé de murmures et de religiosité. C’est à ce
moment précis que Philibert Donat
se sentit soudain pénétré par la lame
aiguë d’une vive douleur . . . Il allait,
à présent, en automate, essayant de
retrouver la bonne cadence. Le
souffle court, il ne s’inquiétait plus
que du rythme à maintenir à tout
prix. Tenir ! Sur le pont, l’haleine
fraîche de la rivière le revigora. Il se
sentit d’attaque pour entamer la
longue montée de la route en lacets
conduisant au hameau des Waibes.
Les troupes firent halte sur la place.
Pendant que les soudards avalaient
force chopines de bière mousseuse,
Donat alla s’étendre dans un clos
tout proche, au milieu de l’herbe
haute. Vers le soir, on atteignit la
Maladrie, sur le plateau. Des métairies montait la bonne odeur des
tartes cuites au four.
A nouveau, pendant un autre arrêt,
Philibert s’allongea, épuisé, dans la
luzerne fraîche d’un pré. Il était à
bout. Il n’avait rien répondu à ses
compagnons s’enquérant des causes
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de sa pâleur. Il ne voulait pas, ne
pouvait pas. Il devait jouer. Tenir !
Taper sur la peau pour en faire jaillir
la voix d’un peuple :
ra fla fla fla flabadabada
ra flabada fla fla.
Toute la ville attendait, au Tienne
Trappe, la rentrée triomphale des
Marcheurs. Déjà, un par un, les
sapeurs attaquaient l’escalade du
sentier rocailleux menant à la chapelle du bon saint Roch. Les tambours frappaient leur dernière
marche avec une vigueur recouvrée.
A leur tête, Philibert Donat se traînait vers l’oratoire. La fatigue lui
laminait les muscles, alourdissait sa
caisse, lui brisait les os. Sa tête s’était
vidée de désir et de joie.
Pas après pas, il montait, frôlant la
foule tassée contre les haies. Il atteignit le parvis de la chapelle et déposa son offrande sur le plateau
d’argent. Tout à coup, alors qu’il
commençait à descendre vers la
ville, après avoir défilé devant un
saint Roch rongé par un ulcère,
Donat sentit un grand trouble
l’envahir. Il trébucha et ne put se
retenir. Son tambour qui s’était
décroché roula, au fil de la pente, en
rebondissant de pierre en pierre.
Un enfant l’arrêta en poussant des
cris de joie.
On enterra Philibert Donat le jeudi
suivant.
Sur le cercueil, on avait placé le plus
beau de ses tambours.
Tandis qu’on descendait le corps en
terre, dix tapins, en tenue d’apparat,
battirent la "Dernière des Vieilles".
Cet ultime roulement fut perçu par
toute la ville.
(*) publié en 1984 par "L’Alambic", mensuel
régional de Recherche et d’Action Culturelles de l’Arrondissement de Thuin.
Roger Foulon est le président des
Artistes de Thudinie et membre de
l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
❏
En 1985,
dans la
"Compagnie
Saint-Roch",
3 générations :
Roger Foulon,
son fils
Pierre-Jean,
ses petits-fils
Nicolas et
Ludovic.
(Photo
“Le Rappel”
20/05/1985)
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En les regardant passer...
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Le tambour-major, les tambours
et le fifre de la Marche
MAURICE CHAPELLE ET
R O G E R A N G O T (1)
’ensemble des tambours et fifre
est précédé et commandé par
un tambour-major, coiffé d’un
imposant colback surmonté d’un
magnifique "plumet".
Sous un large gorgerin d’argent ou
hausse-col, le tambour-major porte
un luxueux habit dont les manches
sont ornées de galons d’argent; son
pantalon est fait de flanelle blanche;
enfin, barrant sa poitrine, un remarquable baudrier supporte une fine et
magnifique épée de cérémonie.
Le tambour-major porte une canne à
pommeau d’argent dont l’extrémité
est enrubannée à profusion. A l’aide
de cette "canne-major" il guide le
roulement des tambours et le rythme du fifre.
La fonction de tambour-major est
l’une de celles que les titulaires ne
cèdent pas volontiers.
Signalons enfin, brièvement, la description de l’uniforme du tambour
et du fifre : tunique de drap bleu,
épaulettes rouges et pantalon blanc,
la tête se coiffe d’un képi.
Quelle est l’origine de nos batteries ?
Jadis, les cortèges étaient précédés
d’un embryon de société de
musique; on y voyait un ou parfois
quelques violons, des hautbois, des
trompettes ou des fifres.
Au sein de nos Marches militaires et
folkloriques, le fifre s’impose à ses
concurrents. Il s’introduit en France
avec les mercenaires suisses au service de Louis XI, et son usage se
généralise, avec la création des véritables Gardes Suisses en 1616, par
Louis XIII. C’est seulement en 1813
qu’il apparaît dans les régiments
hollandais et deux ans plus tard, en
Belgique. L’armée hollando-belge
l’abandonnera en 1829 et le remplacera par le clairon. Le fifre émet un
son strident. C’est un simple tube de
métal ou de bois, ordinairement
percé de six trous. On en joue à la
manière d’une flûte traversière.
Quelques commas altèrent souvent
la justesse de son cri aigu, ce qui lui
donne un petit côté champêtre et
primitif très envoûtant. (2)
Quant au tambour, il provient
d’Orient. Grecs et Romains l’ignorent et ce sont les Sarrasins qui
l’introduisent en Europe. Dès lors,
les Espagnols l’adoptent les premiers, puis les Italiens, les Allemands et les Français en 1347, après
la bataille de Crécy.
Pour la confection des tambours, on
a employé successivement des
peaux de serpent, des peaux d’âne et
finalement, des peaux de chèvre et
de veau, ces dernières étant encore
employées aujourd’hui. (3)
❏
(1) : "Les Processions et la Marche de la SaintFeuillen à Fosses-la-Ville" - Imprimerie
Palate à Mettet.
(2) : Roger Foulon - "Marches Militaires et Folkloriques d’Entre-Sambre-et-Meuse" aux
Editions Paul Legrain de Bruxelles.
(3) : G. Piret - "Le Marcheur" n°28 de juillet
1968.
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Fifres et tambours
mais aussi ...
PIERRE-JEAN FOULON *
ifres et tambours mais aussi
fanfares et harmonies sont
l’âme vibrante de la Marche; ils
en constituent le centre et le pouls, le
coeur et le moteur. Tambours et
fifres, conduits par leur tambourmajor, constituent ce que l’on appelle "la batterie".
Une batterie était jadis constituée
seulement d’un fifre et de quelques
tambours; "SIX" était considéré
comme un nombre parfait.
Aujourd’hui, il arrive que certaines
batteries soient beaucoup plus
importantes, notamment en raison
du nombre de Marcheurs très élevé
qu’elles doivent entraîner.
Le tambour-major précède, de
quelques mètres, les instrumentistes
rangés par quatre ou cinq; le fifre se
place toujours à droite et à sa gauche
se tient le "premier tambour".
Bien qu’aujourd’hui de nouvelles
formules aient été instaurées, l’autorité est habituellement détenue de
manière quasi absolue par le tambour-major et son premier tambour.
La batterie est tenue de participer à
toutes les cérémonies; les journées
sont donc très fatigantes. Il n’est pas
rare que "le réveil" ait lieu dès cinq
heures et "la retraite" après vingtdeux heures. On devient tambourinaire ou fifre par plaisir et par
amour des Marches. Nombreux sont
les enfants qui désirent apprendre à
jouer; ils sont alors menés auprès
d’un maître. L’apprentissage se fait
généralement d’oreille et, en ce qui
concerne le tambour, à l’aide de
notations conventionnelles.
Les fanfares ou harmonies regroupent en général une quarantaine de
musiciens amateurs, placés sous
l’autorité d’un "chef de musique".
Elles participent volontiers à leur
Marche locale, mais il n’est pas rare
que certaines soient "embauchées" par
des responsables de Marches étrangères. Pendant le défilé, tambourmajor et chef de musique demeurent
en étroite relation. C’est le tambourmajor qui, d’un geste de sa canne,
pommeau levé vers le ciel, décide
que le moment est venu de "faire
jouer la musique". Il choisit des lieux
réclamant faste et prestige : sortie de
l’église, rentrée de la procession,
défilé devant les autorités ou la foule
(suite page 8)
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FIFRES ET TAMBOURS MAIS AUSSI ...
assemblée. Quelques coups de "grosse caisse" signalent alors que tambours et fifres doivent cesser de jouer
pour laisser place à la fanfare.
Le répertoire
Le répertoire est composé d’airs
appelés "marches", destinés à être
joués en défilé, et d’airs dits
"d’ordonnance" généralement exécutés à l’arrêt.
Parmi les "marches" proprement dites,
il existe quatre allures ou "pas" :
• le pas accéléré, contrairement à ce
que son nom indique, accompagne
une déambulation normale;
• le pas de route est un peu plus
soutenu que le pas accéléré et permet une progression plus rapide;
• le pas de charge est encore plus vif
que le pas de route et est exécuté
pour les déplacements longs et
fastidieux;
• le pas ordinaire est un pas lent que
la Compagnie adopte pour manifester sa déférence et rendre les
honneurs.
A l’aide d’un geste convenu de la
canne, le tambour-major indique le
(suite de la page 7)
type de marche qu’il désire entendre
et un moulinet en forme de "huit" en
précise le moment; on dit alors qu’il
"tourne". Si le pas n’est pas précisé,
le premier tambour en accord avec
le fifre décide de l’air à jouer; se
tournant vers les autres tambours
dans le bref intervalle de silence laissé entre la fin de la marche précédente et le début de la nouvelle, il
crie le nom de cette dernière.
Au total, le répertoire contient une
soixantaine d’airs. Le pas ordinaire,
le pas de route et le pas de charge ne
possèdent qu’une seule manière
d’être interprétés au tambour; les
coups y sont d’ailleurs fort simples.
Le fifre dispose de quatre mélodies
différentes pour le pas ordinaire, de
trois pour le pas de route, et pour le
pas de charge il choisira parmi une
dizaine d’airs inspirés de vieilles
chansons régionales ou composées
par des musiciens locaux. La variété
dans le jeu des fifres et surtout des
tambours réside donc principalement au niveau des pas accélérés et
des airs d’ordonnance.
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On trouve un premier ensemble de
marches dénommé un peu abusivement "marches hollandaises", un
second groupe formé de marches
dites "françaises", enfin un troisième
réunissant les marches spéciales que
sont le réveil, la retraite ou l’appel,
ce dernier pouvant être aussi considéré comme un air d’ordonnance.
Les marches dites "hollandaises"
comprennent certains airs de tambours et fifres remontant sans doute
au début du XIXe siècle, au moment
où les provinces belges étaient
réunies aux Pays-Bas. D’autres
marches appartenant à cette catégorie ont visiblement été composées à
différentes époques et certaines
récemment encore, par les fifres et
les tambours d’Entre-Sambre-etMeuse. Certaines portent le nom de
localités de la région (Gerpinnes,
Hymiée, Gougnies, Loverval, ...) ou
le nom de l’instrumentiste qui les a
créées (les ras du Cage, de Marcel
Lechat, de Raymond Rose, de Robert
Simons ...). D’autres ont trouvé leur
appellation dans leur nature rythmique ou mélodique (fla fla, les
baguettes, les ras lents, un ra trois
ras ...) ou dans les circonstances par-
CHAUFFAGE
ET SANITAIRE
• Installation
• Entretien
• Dépannage
ticulières de leur création (Aroc = A
Roch, la Nouvelle ...). Une "hollandaise" compte en règle générale mais il y a des variations, surtout au
niveau de la première reprise - deux
phases de huit mesures répétées par
deux fois. Une seule marche de ce
type compte trois reprises, c’est "la
Grande"; particulièrement solennelle
elle est jouée dans des circonstances
exceptionnelles. Certaines marches
sont dites "à solo" si la première
reprise ménage des silences pour les
tambours, mettant en avant la mélodie du fifre; elles exigent beaucoup
de souffle et de virtuosité.
Les marches "françaises" sont vraisemblablement des souvenirs de
l’époque impériale et du Second
Empire. Ce sont les trois "Vieilles",
une série de contredanses et de chansons populaires adaptées pour fifres
et tambours (Plantons la vigne,
J’aime l’oignon, Auprès de ma blonde, Fanfan la tulipe d’Emile Debraux,
Trempe ton pain Marie, la chanson
wallonne Vive Djean-Djean, Larifla ...). Considérées jadis comme des
airs de divertissement joués après les
prestations officielles, leur introduc(suite page 10)
André
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FIFRES ET TAMBOURS MAIS AUSSI ...
tion dans le répertoire "classique"
date des années soixante, au moment
où les Marches subissent l’emprise
d’un "renouveau napoléonien".
Il arrive même aujourd’hui que certaines Compagnies de Marcheurs
n’interprètent plus que ces airs dits
"français"; c’est bien sûr là une perte
des valeurs folklorique, esthétique et
musicale.
Les marches spéciales telles que le
Réveil ou la Retraite s’inspirent souvent d’airs militaires anciens. Il existe un réveil dit "d’Empire" et un
réveil dit "d’Entre-Sambre-et-Meuse".
Parfois joués alternativement, ces
réveils sont destinés à sortir les habitants de leur sommeil pour leur
annoncer le début des festivités.
L’Appel est joué pour annoncer le
départ et former les rangs. Parmi les
airs d’ordonnance, les plus joués
sont "Au drapeau" et "le Rigodon".
La plupart du temps, les fifres
jouent à l’unisson. Ils modifient parfois la mélodie et proposent à leur
gré variantes et variations. Le jeu
des tambours est complexe. En effet,
(suite de la page 9)
à tour de rôle, un tambour
"redouble" sur le rythme de base exécuté par le reste de la batterie. Ce
"doublage" consiste à meubler tous
les silences (sauf ceux réservés aux
solos du fifre et ceux de certaines
rares mesures) par des coups exécutés de manière très rapide. Le doubleur est un expert; tous les tambours n’arrivent pas à maîtriser cette
technique. Le doublage donne libre
cours à la fantaisie et à l’imagination; plus les coups sont serrés et
difficiles, plus l’admiration est grande dans le public mais aussi au sein
de la batterie. Il existe un système de
transcription du jeu des tambours
basé sur un certain nombre d’onomatopées évoquant les coups. Les
syllabes "fla - fla fla - flabada - ra ou
pra" désignent certains enchaînements des percussions des baguettes
droite et gauche. Cette pratique,
avec d’autres syllabes, est déjà mentionnée dès le XVIe siècle. Cette notation concerne uniquement le jeu non
doublé, appelé jeu simple par les
tambours.
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Les oeuvres interprétées par les fanfares et les harmonies font partie
d’un répertoire habituel et sont
jouées en bien d’autres lieux et circonstances. Certains morceaux semblent avoir été composés par des
musiciens locaux, d’autres sont tirés
de répertoires à vocation civile ou
militaire. A côté de "pas redoublés"
destinés à entraîner les Marcheurs
pendant certaines parties du défilé,
fanfares et harmonies exécutent
aussi des airs dits de "procession",
réservés aux moments religieux,
comme par exemple la "rentrée" à
l’église. Ces airs se caractérisent par
leur pompe et leur solennité.
Le Conseil supérieur d’ethnologie
de la Communauté française de Belgique veut rendre compte de
l’importance et de la qualité de ce
répertoire folklorique. En faisant
appel à des batteries et des fanfares
choisies en des lieux fort différents,
le Conseil vous propose le CD des
"Tambours et fifres d’Entre-Sambre-etMeuse" - Tradition wallonne n°2. Ce
disque met en évidence la diversité,
la variété et la vivacité qui font la
richesse de notre tradition musicale
populaire.
❏
André
Dal Cero
Rue des Français 149
B-6200 CHATELET
Tél. et fax 071 387 197
après 17 heures
(*) Membre du Conseil supérieur d’ethnologie de la Communauté française de Belgique
Tambours et fifres
d’Entre-Sambre-et-Meuse
1. Batterie de la Marche Sainte-Rolende
d’Acoz
2. Marche Sainte-Remfroid à Pry
3. Batterie de la Marche Saint-Oger
d’Hanzinne
4. L’Avenir d’Hanzinne
5. Batterie de la Marche Saint-Oger
d’Hanzinne
6. Marche Sainte-Rolende à Gerpinnes
7. Batterie de la Marche Saint-Martin
d’Aiseau
8. Batterie de la Marche Saint-Roch
d’Ham-sur-Heure
9. Fanfare Royale et Batterie de la Marche
Saint-Roch d’Ham-sur-Heure
10. Batterie de la Marche Notre-Dame
de Lumière de Virelles
11. Batterie de la Jeune Garde de la Marche
Notre-Dame de Walcourt
12. Compagnie des Chasseurs-Carabiniers
de Thuin
13. La Sainte-Barbe à Thuin
14. Batterie de la Compagnie Saint-Roch
de Thuin
15. Brass Band de Thudinie
16. Batterie de la Compagnie Saint-Roch
de Thuin Voir publicité sur ce CD page 21
Location
Vente
Réparations
Tromblons
et fusils de Marche
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MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L ' E N T R E-SAMB R E
ET
MEUSE
Portrait d’un “Aîné”
Marcel Lechat,
tambour et fifre depuis 60 ans,
compositeur de plusieurs marches
RENE GHEYS
Q. Cher Vice-Président, parlez-nous
de votre formation.
Je suis né dans une famille de Marcheurs, à Morialmé, pays de la SaintPierre. Mes frères Félix et Victorien
m’ont initié très tôt au tambour et en
1943, à l’âge de sept ans, j’entraîne
déjà les pèlerins lors de "la Petite
Saint-Pierre". Mon troisième frère
Emile m’a transmis l’amour du fifre
dans les années 1950.
Aujourd’hui, mon fils Stéphane
(fifre) et mes petits-neveux Thierry
et David (petits-fils d’Emile) ainsi
que Bruno Lebrun (petit-fils de
Félix) assurent la continuité.
Q. Expliquez-nous ces pèlerinages
de 1943 et 1944.
C’est la guerre ! Les Allemands
interdisent nos Marches mais tolè-
&
rent les pèlerinages. Tous les tambours ont enterré leurs caisses protégées par du papier gris huilé car le
cuivre intéresse l’occupant. Mais je
possède un petit tambour avec un
fût en bois que Paul Maroit, facteur
de son état, m’a confectionné. Je
peux donc répondre à l’invitation du
curé Noël et les 29 juin 1943 et 1944,
j’entraîne les pèlerins jusqu’à la chapelle Saint-Pierre, au hameau de
Fraire La Petite, en battant "les Hollandaises". Pendant l’offrande, je joue
le "Pas Ordinaire".
Q. Revenons à votre formation de
tambour car vous avez cherché
un "plus" chez trois autres
fameux professeurs.
Grâce à mon frère Emile qui "fifre" à
la Trinité avec Louis Delbart, je peux
profiter des leçons du Maître qui est
le spécialiste du "petit coup de 3
retourné".
Ensuite, je fréquente les cours de
Jules Gobeaux d’Hemptinne qui m’a
expliqué "le coup de 3 frisé".
Vital Anrijs d’Hymiée m’a montré
"les coups anglais".
J’ai pu ainsi réaliser une synthèse,
Restaurant Grillades
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feu de bois
le Sambre
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L ' E N T R E-SAMB R E
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MEUSE
Nous sommes sept à suivre les cours
de Louis : Jean Hunin, Paul Penninck, Gilbert Striccelle, André et
Aimé Warichet, moi-même, et ...
devinez le septième ?
ou plus exactement la septième ? ...
une jeune fille, Madeleine Hunin,
soeur de Jean.
Elle a participé en 1947 à la Trinité et
à la Marche du Saint-Sacrement. On
peut affirmer qu’elle fut la première
femme-tambour dans une batterie
officielle, après de nombreuses
négociations.
Vous voyez que le problème des
femmes dans les batteries n’est pas
nouveau.
Q. Parlons maintenant de votre formation de fifre.
choisir mes coups de doublage et
devenir moi-même.
Q. Suite à votre passage chez Louis
Delbart, n’avez-vous pas une
anecdote ?
J’écoute mon frère Emile. J’aime
l’entendre fifrer. Je le copie ... et à un
point tel, que comme lui, je tiens
mon fifre à gauche, vers l’intérieur
de la batterie. J’ai aussi subi
l’influence de Raymond Rose
d’Hanzinelle et d’Octave Guyaux de
Florennes (le père de Robert).
ARMURERIE
(suite page 14)
Henri
Location de fusils de Marche et tromblons
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Rue de Philippeville 104 • 6120 NALINNES
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PORTRAIT D’UN AINE
Ces deux fifres créaient la mélodie,
recherchaient un maximum de musicalité, sans dénaturer les marches.
Q. Quelles ont été vos créations ?
Pour les fifres et tambours :
- 1 ra dit "ra de l’Association".
- 1 ra 3 ras dit "les Djîreux", en l’honneur de la Marche de Saint-Aubin.
- 1 ra "la vieille école", en hommage à
tous les anciens.
- la marche "Aiseau", une marche à
solos.
Pour l’Ommegang :
- la marche de parade "Charles Quint
à Bruxelles".
Pour les fanfares et harmonies :
- la marche de l’Association de l’E. S.
et M.
- la marche des Flanqueurs de la
Garde de Beignée.
- la marche de "Libre-sur-Sambre".
Q. Parlez-nous de la marche de
l’Association.
Notre Association avait son drapeau,
sa revue, ses monuments et son
musée. Il lui manquait sa marche,
6,50 %*
sans aucun risque.
Votre épargne
(suite de la page 13)
mieux son hymne. En ma qualité de
vice-président, j’ai voulu lui faire ce
cadeau en 1995. Compte tenu de la
spécificité de nos défilés - escortes
à une procession - cette marche
n’est pas une musique militaire à
proprement parler, ni une marche de
procession. J’ai voulu qu’elle soit une
"marche de l’Entre-Sambre-et-Meuse",
un véritable "pas redoublé" évoquant
les premier et second Empires. Au
point de vue du "tempo", j’ai laissé
une liberté totale aux chefs de
musique pour l’adapter à l’âge et
aux caractères des musiciens.
Q. Pourquoi cette marche est-elle si
peu jouée ?
C’est la bonne question ! Je ne comprends pas et cela m’attriste, non
pour ma gloriole, mais pour le
manque d’identification de l’Association. Cette marche ne présente
pas de grosses difficultés et est tout
indiquée pour féliciter les décorés,
au nom de l’Association (l’hymne).
Je sais que les fanfares et harmonies
d’Aiseau, de Beignée, de Fraire,
d’Hanzinne, de Morialmé et d’YvesPour une étude gratuite de vos assurances
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Gomezée l’ont déjà interprétée et
continuent à s’y intéresser. Je peux
fournir les partitions à qui les désire.
Q. Quel fut un des temps forts de
vos prestations ?
En 1952, je faisais partie de la batterie
qui a obtenu le 1er prix au Concours
International de Musique – catégorie
Batteries et Cliques – à Bree (près
d’Hasselt) avec 143/160 points.
Composaient cette batterie : Emile
Lechat (fifre) - Félix, Victorien et
Marcel Lechat - Achille Vertomen
et Louis Leroy (grand-père de
Roger) de Morialmé - conduits
par Emile Mathieu de Fraire et tambour-major à Villers-deux-Eglises.
Remarquez que nous étions 6 musiciens, le nombre parfait à l’époque.
Q. Vous êtes devenu le Vice-Président de l’Association. Votre grande expérience de tambour et de
fifre a-t-elle un rapport avec ce
statut ?
Je suis devenu le Vice-Président sur
proposition des membres du Comité
exécutif et en fonction de mon
ancienneté. Toutefois j’ai été appelé
au Comité exécutif pour remplacer
Lucien Blondiau, délégué aux batteries. Le président Wauthy et Lucien
Sainthuile souhaitaient une présence
active des tambours et des fifres
dans le Comité, compte tenu de
leurs problèmes très particuliers.
L’article sur les négriers du tambour
est très explicite à ce sujet et a été
écrit par un de mes élèves. (Ecole
des Grognards de Jumet).
❏
Le saviez-vous ?
Rigodon ou Rigaudon
... du nom d’un maître de danse
appelé Rigaud, mais le fait n’est pas
bien certain. Le rigodon, fort en
usage aux XVIIe et XVIIIe siècles, est
originaire de la Provence.
Il se danse sur un air vif et gai à
deux temps, divisé en deux reprises
phrasées de 4 en 4 mesures et commençant par la dernière note du
second temps. Dans nos Marches, le
rigodon est la batterie d’honneur par
excellence; il accueille, salue, exprime le respect de la Compagnie. Il
solennise un moment d’hommage et
de reconnaissance, c’est pourquoi il
clôture souvent une décharge.
❏
La cassette vidéo sur la Marche
Notre-Dame de Walcourt
Une production
- Une cassette de 150 minutes
du Musée des Marches
- Réalisée par une équipe de «pros»
de l’Entre-Sambre-et-Meuse
- Historique de la Marche
- Le pèlerinage (mercredi avant la Trinité)
- La Marche à la Trinité.
- La Marche du Saint-Sacrement (le dimanche suivant la Trinité).
S’adresser chez :
Daniel VANDENBUSSCHE : Rue du Tilleul 10 - 5630 DAUSSOIS - 071 61 26 26
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Pierre BANCU : Rue de l’Eglise 12 - 5070 SART-EUSTACHE - 071 38 20 53
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Tirage limité - Système anti-copie
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Raymond LAFFINEUR
Président et Adjudant
de la Marche Notre-Dame de Lourdes de Chamborgneau
décédé le 20 juillet 2002 âgé de 45 ans
D
Chamborgneau
Raymond Laffineur (fils)
nous a quittés
éjà tout gosse, il marchait
dans les rangs de Chamborgneau.
Pendant quelques années, les
plumes et la hache du sergent
sapeur lui allaient à ravir.
Raymond Laffineur, Président et
Adjudant de la Marche Notre-Dame
de Lourdes de Chamborgneau ne
criera plus dans les rangs.
Pourtant, nous savons que de là-haut,
avec ses rires, sa bonne humeur et sa
rigueur pour une rentrée impeccable
devant les autorités, le dimanche, il
continuera à guider nos pas.
Merci GRAND !!!!!
❏
MARCHES FOLKLORIQUES
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MEUSE
Yvon LEMAIRE
Tambour-Major de la Marche Sainte-Rolende d’Hymiée
décédé le 20 juillet 2002
âgé de 46 ans
Hommage à Yvon
P
LA BATTERIE
Mesdames, Mesdemoiselles,
Messieurs,
Chers amis Marcheurs
our nous, membres de la batterie, «marcher» derrière Yvon,
était un réel plaisir et la garantie de passer une bonne Pentecôte.
Nous le suivions les yeux fermés,
sans souci car nous savions que pendant trois jours, notre tambour-major
allait être aux petits soins. Yvon avait
surtout un énorme respect pour chacun de nous. A ses yeux et dans son
cœur, nous étions «ses tambours, ses
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MARCHES FOLKLORIQUES
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L ' E N T R E-SAMB R E
ET
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fifres». Nous formions «sa batterie».
Dans nos Marches, cette forme de
respect devient rare et va nous manquer beaucoup.
Yvon avait également une formule
bien à lui pour inviter sa batterie à
se préparer pour le départ.
Plutôt que de dire : “tambours à l’uch !”
c’était : “allez, on vide les canettes !”.
Nous savions ce que cela voulait
dire. Cette invitation, nous ne
l’entendrons mais elle restera pour
toujours gravée dans nos mémoires.
Aujourd’hui, si on doit garder un
souvenir précis d’Yvon, nous retiendrons la dignité avec laquelle il a
participé à sa dernière Pentecôte.
Malgré la maladie, il a tenu absolument à marcher et il l’a fait avec un
courage inouï. Il a toujours marché
avec un attachement profond à son
village, à son folklore en respectant
sans cesse ses traditions.
Yvon a surtout marché par dévotion
pour sainte Rolende avec une
conviction inébranlable. Bref, il nous
a donné une formidable leçon en
nous montrant et en nous rappelant
ce que «marcher» veut dire. Pour
toutes ces qualités, Yvon restera
l’exemple à suivre, la référence.
Au nom de la batterie d’Hymiée, au
nom des tambours et des fifres qui
ont marché sous ta direction et en
souvenir des nombreuses fêtes de
Pentecôte passées ensemble, Yvon,
nous te disons merci.
Nous ne t’oublierons jamais.
❏
Discours prononcé
lors des funérailles
de Yvon Lemaire
FREDDY PIRAUX,
PRESIDENT DE LA MARCHE
SAINTE-ROLENDE D’HYMIEE
U
Mesdames, Mesdemoiselles,
Messieurs,
Chers amis Marcheurs
n triste et pénible devoir
m’incombe en tant que Président de la Marche SainteRolende d’Hymiée. Je désire rendre
un dernier hommage à notre ami
Yvon.
Depuis plus de quarante ans, je
connais Yvon, je l’ai toujours connu
“Marcheur”.
Dans sa famille, les garçons marchent depuis leur plus jeune âge.
MARCHER, pour Yvon, c’était sa vie !
En 1973, Yvon prête le serment d’officier en cassant le verre; il a 17 ans; il est
le plus jeune tambour-major de l’entité.
Il devient ainsi la troisième génération
de tambour-major après son père et
son grand-oncle, le grand “Cherry”.
Très vite, il trouve ses marques. Pour
lui, la Pentecôte dans son organisation
n’a plus de secret. Il devient un officier
d’expérience qui conseille les nouveaux.
Tambour-major de prestance, homme
de forte personnalité, compagnon
d’amitié, il est le personnage incontournable au sein de notre corps d’office.
A Hymiée, pendant trente années,
Yvon a participé à pas moins de six
comités sous la présidence de Joseph,
(suite page 18)
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MEUSE
DISCOURS PRONONCÉ LORS DES FUNERAILLES DE YVON LEMAIRE
Tony, Philippe, André, Eddy et moimême. Il a côtoyé plus de trente officiers et dirigé plus de cinquante
tambours !
Quelle carrière et quelle présence !
Aujourd’hui et demain, ses enfants
pourront être fiers de leur père.
Yvon, c’est aussi le mari soucieux
d’aimer sa femme avec fidélité, le
père soucieux d’éduquer ses enfants
dans la dignité, le collègue soucieux
d’accomplir son travail avec minutie
et perfectionnisme...
Lorsqu’au mois de janvier nous
apprenons qu’il souffre d’une terrible
maladie, chacun s’active à l’encourager, il garde un moral d’acier. Un
élan de solidarité réunit plus de cent
pèlerins pour un tour en l’honneur
de Rolende, notre sainte locale qu’il a
toujours vénérée sans limite.
Entouré de sa famille, sa femme, ses
filles, et particulièrement son fils,
Yvon se bat pour atteindre sa trentième Pentecôte.
Soutenu par tous les officiers, tambours, soldats, c’est avec courage et
une volonté indescriptible qu’il
(suite de la page 17)
effectue non sans panache et émotion sa dernière Sainte-Rolende.
Aimé et respecté de tous, je suis certain que ses amis n’oublieront pas ce
qu’il a fait pour eux et continueront
à suivre son exemple.
Son souvenir restera gravé dans la
mémoire des générations futures.
A son épouse, à ses enfants, à sa
maman, à ses beaux-parents, à ses
frères et sœurs, à ses beaux-frères et
belles-sœurs, à toute sa famille nous
présentons nos vives et sincères
condoléances, et les encourageons à
supporter cette dure épreuve de la
séparation de cet être cher que nous
aimions tous.
A toi Yvon, notre tambour-major,
nous t’apportons un dernier adieu,
nous garderons de toi un souvenir
précieux, car tu nous a donné de
magnifiques exemples de dévouement au sein de notre Compagnie.
Adieu, grand homme, repose en
paix, que sainte Rolende t’accueille
au paradis des Marcheurs ...
Tambours : “RIGODON”.
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MEUSE
Sainte-Rolende - Pentecôte 2002
C
Parade
des Tambours-Majors
omme chaque année, les tambours-majors se regroupent
après la rentrée pour la parade, il s’agit d’une tradition à laquelle
nous tenons particulièrement, car
outre l’honneur que représente ce
moment, c’est pour des amis, l’occasion de se retrouver.
Cette Pentecôte 2002 restera particulièrement gravée dans notre mémoire, car l’un des nôtres, Yvon, ami
19
apprécié de tous pour sa rigueur, sa
gentillesse et sa simplicité, venait
d’accomplir la rentrée avec un courage qui forçait notre admiration.
Ce 20 juillet, il s’en est allé, mais il
sera toujours présent dans nos cœurs,
et continuera à nous accompagner
lors des prochaines Pentecôtes.
Ses amis les Tambours-Majors
qui ne l’oublieront jamais !
❏
Les Tambours-Majors de la Pentecôte
entourant Yvon, avant la parade.
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Plus d'un siècle
au service des Marcheurs
Costumes militaires
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D
Les Négriers du Tambour
JEAN-LOUIS VOLAND (*)
epuis des décennies, des
maîtres tambours s’évertuent
à transmettre à leurs élèves, le
savoir-faire, les connaissances et surtout l’amour du tambour.
Quoi de plus agréable pour un père
de voir son fils exécuter les mêmes
gestes que lui ! Quoi de plus agréable
pour un professeur de voir son élève
exécuter les mêmes coups de tambour que lui !
Si une grande fierté et un grand respect naissent entre eux, c’est qu’il a
fallu énormément de talent et de
patience au professeur pour faire de
son élève un musicien, un fervent du
folklore, un inconditionnel du "Réveil
et de la Retraite". Il a fallu aussi bien
du courage et de la persévérance à
l’élève pour devenir un tambour de
l’Entre-Sambre-et-Meuse. La durée
de la formation varie : certains peuvent après une année se débrouiller,
d’autres ont besoin de plus d’expérience et de maturité. Il est nécessaire
de travailler et de revoir, pendant
une heure par jour, ce que le professeur aura expliqué lors de la leçon.
Après vingt ans, certains vétérans
avouent : "j’apprends encore".
"Toute peine mérite salaire", dit-on !
Mais peut-on parler de "salaire" pour
nos tambours ? Plus exactement, il
s’agit du remboursement des nombreux frais !
Le montant peut différer d’une
Marche à l’autre, compte tenu des
exigences de la manifestation.
Mais ceci ne concerne qu’une catégorie de tambours, les tambours de
l’Entre-Sambre-et-Meuse, de vrais
Marcheurs. Car il existe une autre
catégorie de "tambours", ceux qui
abandonnent les leçons car ils décident qu’ils en connaissent assez.
J’en connais et ils m’ont déclaré, sans
retenue, n’avoir jamais eu de professeur et s’être débrouillés avec des
disques et des cassettes. En général, ils
ne sont pas suffisamment "bons musiciens" et ils bradent ou jouent gratuitement de façon à compenser leur
médiocrité. Cette concurrence déloyale tente certains comités, et de très
bonnes batteries sont congédiées pour
laisser la place à ces pourvoyeurs.
C’est un manque de respect pour les
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spectateurs, les connaisseurs et tous
les Marcheurs. C’est anéantir les
efforts de nos prédécesseurs qui ont
beaucoup donné pour forger la
renommée de notre folklore.
Mais comment éviter que ces tambours et fifres de pacotille ne gâchent
notre patrimoine ? Il faut garder une
certaine rigueur dans la musique et
les partitions. Un tambour doit ressembler à un autre tambour, tout
CD
en vente
au prix de
15 €
comme un Marcheur aime respecter
l’uniforme, de telle façon qu’un
sapeur ressemble à un autre sapeur,
un grenadier à un autre grenadier, un
zouave à un autre zouave ...
(*) : un tambour de l’Entre-Sambre-et-Meuse.
– cfr " Le Marcheur " n° 124 de juillet 1992.
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Par versement
de la somme de 17 €
(15 € + 2 € de frais de port)
au compte 260-0259101-83
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Contact :
Pierre BANCU • Rue de l’Eglise 12 • 5070 SART-EUSTACHE
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ASSOCIATION
DES
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MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L ' E N T R E-SAMB R E
ET
MEUSE
Q
Une enquête sociologique
sur le milieu des batteries
MARC BLAIMONT, SECRETAIRE
ue connaît-on exactement de
nos tambours et fifres de
l’Entre-Sambre-et-Meuse ?
Les responsables du carnaval se
posent aussi une série de questions à
propos des batteries de gilles.
C’est pourquoi Roger Golard, au
nom de l’Association a composé le
questionnaire suivant.
Nous comptons sur la bonne volonté
et le sérieux de chaque tambour et
fifre, pour y répondre. C’est totalement anonyme ! Nous faisons appel
aux “premiers tambours et fifres”
ainsi qu’aux professeurs pour motiver leurs troupes.
Nous demandons aux tamboursmajors, aux officiers, de servir éventuellement de collecteurs et de
relais.
Aussitôt rassemblés, aussitôt
dépouillés, aussitôt déchirés ! Les
résultats seront publiés, sous forme
de synthèse, dans “Le Marcheur”.
Merci d’enrichir la connaissance de
nos batteries.
❏
Thy-le-Bauduin - Saint-Pierre 2002
De gauche à droite et de haut en bas
• Marcel Fronville
• Maryse Fronville
• Stéphane Farkas (époux de Maryse)
• Pascal Fronville
• Gustine Fronville (fille de Pascal)
• Alain Fronville
• Maxime Farkas (fils de Maryse)
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MARCHES FOLKLORIQUES
DE
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MEUSE
Totalement anonyme !
ENQUETE SOCIOLOGIQUE
SUR LE MILIEU DES BATTERIES.
De quel instrument jouez-vous :
❏ tambour (1)
❏ fifre (1)
Depuis combien d’années jouez-vous de cet instrument
Quel est votre âge
Comment avez-vous appris à jouer
Quel est le nom de votre professeur éventuel
Combien de temps a duré votre apprentissage
Connaissez-vous la notation musicale (pour les fifres)
A combien de " Marches " participez-vous sur l’année
Que coûte l’achat de votre instrument
Sur une année, que coûte son entretien (approximativement)
Quelle est votre profession
Etes-vous marié
D’autres membres de votre famille font-ils partie d’une batterie
A quel titre : tambour (combien)
fifre (combien)
Quel est leur lien de parenté (fils, cousin, frère, etc…)
Où habitez-vous (entité)
(1) Biffez la mention inutile.
Si vous êtes "tambour et fifre", utilisez deux questionnaires.
A RENVOYER A :
Photocopie
admise
Roger Golard – rue Closière 2 – 5650 Walcourt
ou
Marc Blaimont secrétaire de l’A.M.F.E.S.M. – rue de la Damejelle 19 – 5150 Floreffe
ASSOCIATION
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Vu sur internet
ALAIN GUILLAUME
"De Kust Broeders" ou "L’Association
Fifres et Tambours de Dunkerque –
France".
Cette association a pour but la pratique et la promotion du fifre et de la
musique populaire de Flandre Maritime.
A découvrir sur ce site :
• Présentation du fifre, facture et
fonctionnement.
• Le fifre militaire en France, en
Grande-Bretagne, en Russie, aux
Etats-Unis et ailleurs . . .
• Les fifres de Dunkerque.
• Les fifres de Garonne.
• Les fifres de Gans.
• Les fifres du Comté de Nice.
http : // www.ifrance.com/fifre/Presentation.htm
http : // www.ifrance.com/fifre/Militaire.htm
http : // www.ifrance.com/fifre/Carnaval.htm
http : // www.fifres.aquitaine-tour.com
http : // www.ifrance.com/fifre/Gans.htm
http : // www.ifrance.com/fifre/Nice.htm
❏
S
Précision à propos du “Bibi”
ROLANDE GENARD
uite au «Portrait d’Alfred Mengeot», paru dans “Le Marcheur”
de mars 2002, quelle ne fut pas
ma surprise en lisant le paragraphe
concernant Arthur Genard dit “Le
Bibi”.
Il fut marié à dame Joséphine Nicolas et eut un fils prénommé Octave
en 1904, mon grand-père; il se
retrouva effectivement veuf très tôt
et resta célibataire par la suite.
Je veux simplement rectifier cette
petite erreur au nom de ses petitsenfants Marcelle (†), Emile (†),
Albert et Ronald, son arrière-petitfils Eric et son fils Medly, ainsi que
le reste de la famille d’Albert qui
font tous partie des rangs de la
Marche Sainte-Rolende des Flaches.
Nous sommes très fiers de faire partie de la famille de ce personnage
symbolique qui n’est point oublié
dans la mémoire des anciens de Gerpinnes.
❏
Le 13 juillet 2002,
Grégory Collard,
officier
des voltigeurs
de la Marche
Royale St-Pierre
de Villers-deuxEglises
et Valérie Bayot
se sont dit oui
pour le meilleur
et pour le pire,
sous l'œil attentif
d'une belle
délégation
de la Marche
St-Pierre.
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25
MARCHES FOLKLORIQUES
DE
L ' E N T R E-SAMB R E
ET
MEUSE
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DE
COSTUMES
MILITAIRES
Un tambour ne résonne bien
que dans les rues de son village.
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L ' E N T R E-SAMB R E
ET
MEUSE
A l’occasion du bicentenaire
de sa naissance, retrouvons
Victor Hugo à Waterloo
ABBÉ MAX VILAIN
"Waterloo ! Waterloo ! Waterloo !
morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une
urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de
vallons,
La pâle mort mêlait les sombres
bataillons.
D’un côté c’est l’Europe et de l’autre la
France.
Choc sanglant ! des héros Dieu trompait
l’espérance."
Novembre 1852, Victor Hugo a cinquante ans. Il n’a jamais vu Waterloo et il écrit ces vers universellement célèbres, extraits de "Les
Châtiments". Toutefois en 1861, il
note dans ses carnets : "Je suis en Belgique, à Mont-Saint-Jean, hôtel des
Colonnes, chez Melle Dehaze. Les deux
fenêtres de la chambre donnent sur le
champ de Waterloo. De mon lit je vois le
lion ".
A propos du champ de bataille, il
rectifie : "Plutôt une série de plateaux
qu’une plaine, plutôt des ondulations
que des collines; d’énormes vagues de
terre immobiles."
Cependant ces observations ne peuvent déraciner dans nos mémoires
ces épithètes : morne, sombre,
funèbre.
L’intérêt suscité par Waterloo ne
diminue pas au fil des ans.
L’ensemble du cadre de cette
bataille est mieux mis en valeur. Les
anniversaires sont célébrés avec de
vastes déploiements de régiments.
Relisons la soixantaine de pages
consacrées à Waterloo dans "Les
Misérables". Dans de courts chapitres
musclés, Victor Hugo déploie ses
méditations sur la vie, la mort, la
gloire, la vanité, l’utilisation par
Dieu des plus infimes éléments pour
changer la face du monde : "Comme
la garde sentait qu’elle allait mourir, elle
cria : vive l’empereur ! L’histoire n’a
rien de plus émouvant que cette agonie
éclatant en acclamations".
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Aujourd’hui, j’ai revu la ferme de
Hougoumont. Là, des centaines
d’hommes sont morts, et le sort de la
bataille s’est joué autour de la porte
principale que les Français purent
ouvrir un instant seulement, autour
d’un mur de jardin devenu redoute
infranchissable. Victor Hugo détaille
les murs, les portes, les recoins, les
vestiges; il converse avec la paysanne. Là comme ailleurs, il rappelle ce
qu’il a vu, et il avait sur nous l’avantage de venir quarante-six ans après
la bataille. Il donne quelques chiffres
terrifiants :
"Là, dans ces quelques toises carrées,
quinze cents hommes tombèrent en
moins d’une heure". Parmi les vieux
pommiers blessés par la mitraille,
"pas un qui n’ait sa balle ou son biscaïen". Devant tel "tronc déraciné,
gisant, verdissant", vous apprenez
que "le major Blackman s’y est adossé
pour expirer".
A présent, le temps a passé et sans
Hugo, il nous resterait seulement les
inscriptions commémoratives, assez
nombreuses il est vrai. Mais grâce à
lui, nous avons vu, presque touché,
flairé ce qui demeurait plus proche
de la sombre tragédie. C’est bien
nécessaire, car il n’y a aucun musée
à Hougoumont.
"A côté de la chapelle, une aile du château, le seul débris qui reste du manoir se
dresse écroulée, on pourrait dire
éventrée".
Cette ruine a disparu, mais Hugo
nous fait baisser les yeux vers le
tapis d’herbe où l’on peut voir, au
ras du sol, la base des murs détruits.
Il continue :
"Le château servit de donjon, la chapelle
servit de blockhaus. On s’y extermina.
Les Français, arquebusés de toutes
parts, mirent le feu aux murs et aux
hommes . . . On s’est massacré dans la
chapelle. Les Français l’ont incendiée.
La porte a brûlé, le Christ en bois n’a
pas brûlé. Le feu lui a rongé les pieds
dont on ne voit plus que les moignons
noircis, puis s’est arrêté. Miracle, au
dire des gens du pays".
Victor Hugo fait en sorte qu’il
devient impossible de regarder distraitement ce crucifix et de l’oublier
ensuite. Le romancier est à la fois en
(suite page 28)
ASSOCIATION
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28
A L’OCCASION DU BICENTENAIRE ...
deçà et au-delà de l’histoire. En
deçà, parce qu’il est volontiers chroniqueur, organisant une accumulation de détails qui font expérimenter
les mille horreurs dont l’historien
détourne volontiers. Au-delà, car il
cherche les causes dont les manuels
ne disent rien. En effet, Hugo affirme avec une certaine froideur apparente que la sinistre boucherie du 18
juin 1815 a fait 60 000 morts, chiffre
nettement exagéré. Pourtant, loin de
céder au prétendu réalisme qui
pousse tant d’hommes à enregistrer
de telles tueries sans réagir, il prétend connaître le motif de la défaite
de Napoléon : "A cause de Dieu" qui
a dû tenir compte de "l’excessive
pesanteur de cet homme", car auprès
de Bonaparte le reste des humains
ne pesait pas lourd. En effet, "le tropplein des cimetières, les mères en larmes,
ce sont des plaidoyers redoutables . . .
que l’abîme entend".
Au-delà aussi, mais par une observation aussi terre à terre que possible :
"L’aube qui suit une bataille se lève toujours sur des cadavres nus". Toute la fin
de son récit de Waterloo nous amène,
sur les pas du maraudeur Thénardier, sous la lune sinistre, au chemin
creux d’Ohain rempli de cadavres,
respirer l’odeur du carnage : "Il furetait cette immense tombe. Il marchait les
pieds dans le sang". Sans doute,
quelques peintres et dessinateurs ont
montré les corps entassés que l’on
ensevelit, mais ce genre d’oeuvres
n’est guère répandu, ni apprécié. On
en voit au musée Wellington.
Dans "Les Misérables", nous ne faisons pas de l’histoire. Nous allons et
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MEUSE
(suite de la page 27)
venons dans la bataille elle-même,
avec des arrêts de méditation qui,
par la grâce de Hugo, ne cassent pas
le fil conducteur.
"Le champ de Waterloo aujourd’hui ressemble à toutes les plaines. La nuit
pourtant une espèce de brume
visionnaire s’en dégage. L’effrayant 18
juin revit... Des lignes d’infanterie
ondulent dans la plaine, des galops
furieux traversent l’horizon; le songeur
effaré voit l’éclair des sabres, l’étincelle
des baïonnettes, le flamboiement des
bombes. Les ravins s’empourprent, et les
arbres frissonnent, et il y a de la furie
jusque dans les nuées".
❏
S
Le saviez-vous ?
Victor Hugo en Belgique
i on additionne les 21 séjours
belges de Victor Hugo, entre
1837 et 1871, on peut affirmer
que l’écrivain a passé pas moins de
trois ans et demi dans notre pays.
Le 30 mai 1871, un ordre d’expulsion signé par Léopold II le contraint
à quitter le Royaume. Le motif est
qu’il vient d’offrir l’asile aux communards parisiens.
Dans une lettre ouverte publiée par
le quotidien "L’Indépendance belge",
Hugo déclare : "L’asile est un vieux
droit. C’est le droit sacré des malheureux.
Au Moyen Age, l’Eglise accordait l’asile
même aux parricides."
(selon Paul Vaute
Paris Match du 27 mars 2002).
❏
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Hanzinne :
La Fanfare “L’Avenir”
devient Société Royale
Les 13-14-15 septembre :
festivités du cinquantième
anniversaire sur le thème :
“La musique et le folklore”
• La musique ! avec les formations
d’Hanzinne, d’Hunawihr, d’Acoz
et de Gerpinnes, des choristes et
des cornistes.
• Le folklore ! avec nos Marcheurs,
nos amis alsaciens, les Walcotis
dans les quadrilles de nos ancêtres
• hanzinnois que sont les 5 Tolbecque, musiciens à la cour de
Louis-Philippe.
Vendredi 13 septembre :
• 19.00 h. : vernissage de l’exposition ;
• 19.30 h. : concert par l’Ensemble
Horn’s ;
• 20.30 h. : repas de l’amitié ;
sur réservation (18 euros) chez
Mme Bertrand (071/501 750)
Mme Dumont (071/503 087)
Samedi 14 septembre :
• 16.30 h. : quadrille à la Cour, sur la
musique des Tolbecque avec les
Walcotis.
• 18.00 h. : concert par l’Harmonie
Royale Saint-Michel de Gerpinnes.
• 19.00 h. : concert par la Fanfare
Royale d’Acoz.
• 20.00 h. : soirée avec le groupe
folklorique "les Wimeckla" d’Hunawihr – Alsace.
Dimanche 15 septembre :
• 10.00 h. : Messe avec la participation de l’Harmonie d’Hunawihr et
la Fanfare d’Hanzinne.
Après l’office religieux : séance académique, réception des autorités et attribution du titre de "Société Royale ".
• 12.00 h. : concert apéritif par l’Harmonie l’Union d’Hunawihr.
• 13.00 h. : repas sur réservation
071 501 750 ou 071 503 087 (prix 10 euros).
(suite page 30)
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HANZINNE : LA FANFARE ...
• 15.45 h. : Folklore :
rendez-vous Tolbecque.
Danses à la cour : quadrille sur la
musique des Tolbecque.
Concert par l’Harmonie d’Hunawihr.
La chorale "la Crécelle" de Florennes dans son répertoire de
chants.
Danses populaires : quadrille avec
le concours de la Fanfare Royale
l’Avenir d’Hanzinne.
Potale Saint-Roch
de la Maladrie - Thuin
D
BRUNO MARCHOUL
Restauration et aménagement
e mémoire de Thudinien, le
quartier de la Maladrie a toujours abrité une potale dédiée
à saint Roch. Il s’agit d’une bornepotale élevée en pierre calcaire. Elle
(suite de la page 29
• 20.30 h. : retraite aux flambeaux.
Tous les jours : dégustation du vin du 50e et
du fromage hanzinnois.
Petite restauration : vendredi de 20 h. à 22 h. samedi de 17 h.30 à 21 h. - dimanche de 12 h. à
14 h. et de 17 h. à 21 h.
Ouverture de l’exposition : vendredi de 19
h. à 21 h. - samedi de 15 h. à 20 h. - dimanche
de 12 h. à 18 h.
Bienvenue à vous tous ! Merci d’être des nôtres
❏
se compose d’une niche en plein
cintre posée sur une tablette débordante et sur un socle constitué de
trois blocs superposés. La statue de
saint Roch est conservée chez son
propriétaire et ne prend place dans
la niche que lors du passage de la
Marche Saint-Roch.
Malheureusement, à son emplacement d’origine, peu à peu cachée
par des sapins, la potale a subi des
actes de vandalisme et a été renversée. Quelques habitants, avec l’aide
armurerie
benoît calet
Diplômé de l’Ecole d’Armurerie de Liège
Rue St-Donat 18 • Zoning Industriel • 5640 METTET
Tél. 071 77 06 29 • Fax 071 72 83 18
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Ouvert tous les jours de 18h30 à 20 h - Sauf le mardi et le jeudi
Poudre
et
amorces
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tromblons,
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de la Ville de Thuin, l’ont sauvée en
déménageant ses vestiges dans un
lieu plus visible. Le 25 août 2001,
une association de Thudiniens bénévoles se créait afin de restaurer cette
potale. Elle se nomme : “Les Amis
de la potale Saint-Roch de la Maladrie Thuin”. Son président est Monsieur Abel Michel, le vice-président
Monsieur Navez Jean-Pierre et son
trésorier Monsieur Marchoul Bruno.
Ce projet est soutenu par l’asbl Qualité-Village-Wallonie et par son animatrice de la province du Hainaut,
Mademoiselle Franchimont Anne.
Le comité a voulu restaurer cette
potale dans le parfait respect de son
aspect original et a donc fait appel à
un tailleur de pierre spécialisé. Son
choix s’est porté sur Monsieur Saiz
Carriedo de Fontaine-Valmont. De
plus, le comité aimerait faire réaliser
une copie de la statue originale de
saint Roch afin de la remettre à
demeure dans la niche.
Après restauration, la potale a été
remontée, avec l’autorisation de la
Ville de Thuin, sur un terrain public
situé au croisement du chemin de
Walcourt et de la rue du Fosteau, en
face de son emplacement d’origine.
Son inauguration et sa bénédiction
par Monsieur le Doyen ont eu lieu le
4 mai 2002 en présence d’autorités
communales, du Comité Saint-Roch,
des représentants des Compagnies
thudiniennes.
Nous tenons ici à remercier vivement tous ceux qui nous ont aidés,
soit par leur présence soit financièrement, et qui nous ont permis de réaliser ce projet.
Nous ne pensions pas, au départ de
cette entreprise, qu’un tel enthousiasme au sein de la population de
Thuin se manifesterait. La solidarité
ne fut pas un vain mot !
A toutes et à tous, encore merci.
Pour “Les Amis de la potale Saint-Roch
de la Maladrie de Thuin”
❏
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ITINERAIRE-HORAIRE
L'AVANT-DERNIER
RENDEZ-VOUS DE L'ANNEE
38e TOUR
SAINTE-ROLENDE
DES MARCHEURS
Dimanche 20 octobre 2002
sous la conduite
de la Marche Ste-Rolende de Gougnies
Le règlement adopté par le comité sera bien entendu d’application.
VILLERS-POTERIE
Messe
08h00
Départ
08h30
GOUGNIES
09h00
FROMIEE
10h00
GERPINNES-CENTRE 11h00
HYMIEE
11h30
HANZINNE
12h00
Dîner à la salle
Départ
13h00
TARCIENNE
14h00
BERTRANSART
14h45
Repos de 15 minutes
Départ
15h00
LES FLACHES
15h30
JONCRET
16h00
ACOZ
16h45
VILLERS-POTERIE
Rentrée
17h30
LE DERNIER RENDEZ-VOUS DE L'ANNEE
SOIREE
DE L'ASSOCIATION
AVEC
REMISE DU TROPHEE 2002
Samedi 26 octobre 2002
Salle du Collège St-Augustin à Gerpinnes
Participation aux frais : 20 euros (10 euros enfants -12 ans)
Assiette de pâtés et crudités - Buffet chaud - Fromage - Dessert - Café
Animation musicale - Ambiance amicale
Réservation au plus tard le dimanche 20 octobre :
André Sainthuile, rue de la Paix 4a, 6200 Châtelet, 071.39.23.91 • Michel Piérard, rue du Calvaire 27, 6120 Ham-sur-Heure, 071.21.64.21
Alain Guillaume, rue de Moncheret 24, 6280 Acoz, 071.50.27.13 • Jean-Pierre Lamort, Sur les Marchés 168, 5621 Hanzinne, 071.50.26.52
Versement au compte 260-0059302-07 de l'AMFESM