LYON - SF`OIVr

Transcription

LYON - SF`OIVr
LYON - SF'OIVr
Société des Tireurs du Rhône. — Ecole de tir, Stand de la
Doua. — Voici les principaux résultats de la séance du 20 août
1899.
l rc Catégorie k 300 mètres : Prat Lucien des Excursionnistes
Lyonnais.
2" le Catégorie à 200 mèlres : Courbis, des Touristes Lyonnais,
Louche, des Excursionnistes Lyonnais, Chavet, des Touristes,
Laroche, des Touristes, Guillemard.
3 e Catégorie tir réduit : Dayon, Paufbaunier, Vacher Louis,
Goyon, Rochet Joseph. Pointage : Hochet Joseph, Berlhelol,
Boucher.
La prochaine séance aura lieu demain, 17 septembre, à une
heure de l'après-midi.
THIZY. — Société de Tir. — Dimanche et lundi dernier,
cette société avail organisé à l'occasion de la fêle patronale un
concours de tir au Stand des Chavannes. Eu voici les résultats :
1 er prix, M. Brisârd, de Lyon, 5 balles, 200 points ; 2» prix,
M. Dé-Sigaud, 5 balles, 185 points; 3« prix, M. Mollet, 5 balles,
145 points; 4 e MM. Roche el E. Denis, 5 balles, 135 points.
Le concours de celle sociélé qui devait s'ouvrir dimanche
17 septembre, no commencera que le 2i, éfant donné que plusieurs de ses sociétaires doivent se rendre à la dernière journée du concours organisé par la Société de tir d'Amplepuis.
DIJON (Côte-d'Or). — Le Grand Prix des Sociétaires, pour l'exercice de 1899, a été obtenu par M. Louis Paris avec 30 balles 251
points. Ce lira lieu en trois séries non renouvelables, de dix
balles chacune : deux séries au Lebel, à 200 mètres, dans l'une
des trois positions réglementaires, et la troisième série à
l'arme de précision, distance 80 mètres, position du tireur
debout.
Le prix consiste en un couvert d'argent (3 pièces), avec incrustations en or, représentant les armes de la Société de tir de
Dijon.
Le gagnant du Grand Prix ne peut l'obtenir |de nouveau,
avant I rois ans révolus ; il a toujours la faculté de concourir,
mais s'il est encore classé premier avant l'expiration du délai
de rigueur, il ne lui est, décerné qu'un diplôme « hors concours o comme rappel du Grand Prix.
A l'exception,! bien entendu, des articles concernant les armes
employées, lerèglement île ce Concours n'a genre subi de modifications depuis l'origine du Grand Prix, soit depuis le, 13 juin
Pion.
A celle époque, toutefois, l'importance du tir était bien plus
considérable que de nos jours, et l'heureux vainqueur était
notamment exemple d'impôts pour l'année courante, par les
Echevins DijonnaU.
La Société de tir de Dijon possède encore dans ses archives
des lettres-patentes du roi Henri IV, approuvant (avril 1601),
cette exemption qui— est-il Insiin de le dire — ne subsiste
plus actuellement.
VI" Concours National de Tir
Organisa par la s. nid.' la Patriote de
Marseille.
Nous venons de recevoir le Programme et Règlement de ce
concours que les tireurs p-uivent venir retirer dans nos bureaux ainsi que les bordereaux, pour l'établissement des feuilles
déroule, donnant droit aux parcours avec 50 0/0 de ré ludion
— 11 est rappelé qu'il n'est pas nécessaire de taire partie d'une
société quelconque pour prendre part au concours, ni de se
faire inscrire d'avance. — Secrétariat : 18, Allées de Mciihan
Marseille.
Nous rappelons à nos correspondants et aux secrétaires
de Sociétés que leurs communications ne peuvent être
insérées que si elles nous parviennent le jeudi, avant
midi.
Nous les prions instamment de ne. pas attendre jusque
la et de nous envoyer, dès le mardi, ce qui est facile, les
comptes rendus des réunions du dimanche précédent.
Braque de Toulouse et de l'Ariège.
Tout le monde connaît actuellement ce grand chien, le plus
grand des braques français. 11 atteint, en effet, 65 et même 07
centimètres, il a une tête de braque français très typique. Sa
couleur est blanc et orange pâle et il possède un cachet très
particulier.
C'esl, en somme, une race de création très récente, et on ne
pourrait même pas la considérer comme une véritable race si
elle n'était pas. en somme, assez répandue, et si elle ne se reproduisait pas d'une façon très homogène.
Il est permis, en effet; à tout amaleur de chiens de créer une
race, nous en avons de fréquenls exemples, tels, en France, les
griffons Boulet, les bassets Lecouteulx, les bassets Lane, les
braques Dupuy, el, en Angleterre, les setters L'iverack ; mais,
pour qu'on puisse réellement dire qu'une race existe, il faut
que les caractère de la race se trouvent reproduits dans toutes
les portées et dans fous les chiots de la même portée et que-;
de plus, il y ail suffisamment de familles pour qu'on puisse
éviter la consanguinité qui linil par détruire la race en ne donnant plus le jour qu'à des sujets rachi tiques et maladifs ; c'esl
peut-èlre là le plus grand reproche qu'on puisse faire aux braques de Toulouse, c'est qu'il n'existe pas assez de souches différentes, fous proviennent des chiens des créateurs de la race et
il serait nécessaire d'y infuser du sang nouveau. Voyons d'abord
comment la race a été créée.
Voici ce que m'éeril M. le baron du Périer, qui habite le
château d Monestral par Nailloux (ilaule-Garonnc).
Il y a environ 30 ans ipie celle l'ace existe el voici c.unmenl
cil»; a été constituée. M. de Morteau, de la Bastide-de-Serou
(Ariège), possédait un 1res beau chien braque du pays, de couleur blanche, tiquelé sur tout le corps par de petites taches
marron ; ce chien était grand, fort, bien fait, remarquable en
chasse sous tous les rapports,
Ce chien lui donné plus fard par M. de Morteau à M.le comte
de Lagrange, éruyer de Napoléon III.
M. le baron du Périer donna à ce chien une chienne Saint*
Germain qu'il possédait et garda lous les produits qui ressemblaient au père.
Ces chiens devinrenl très beaux el il en donna plusieurs à
S \-amis, ce qui répandit celte race dans le pays de poix. Toulouse et le Lauragnais, de telle sorte que l'on trouve celte race
aujourd'hui un peu partout.
Plus tard, il fit saillir une chienne de cel élevage par un
chien appartenant a M. Larigaudiôre, de Fralenlour, près 'fou
louse. Ce chien était blanc avec de petites lâches marron, el il
était comme type dans le même genre (pie le uliien de M. .le
Morteau id de même race, r'esl-à- dire braque du pays. Celle
portée fut également distribuée à ses amis et contribua à répandre la race en créant une nouvelle famille.
A côté de M. le baron du Périer, M. de Morteau, fui aussi un
éleveur fervent du braque de l'Ariège, et est même généralement considéré comme le créateur de celle raca, mai- M. de
Morteau esl mort depuis plusieurs années, et il n'y a plus guère
que chez M. du Terier que l'on peut trouver dans le Midi, des
chiens de la race tout à l'ail pure.
C'est .lu reste de chez lui que sort Illanchelfe, la magnifique
chienne appartenant à M . Baillet, de Villenauxe (Aube). chienne
la (uelle nous avons décerné le prix de noire Société el qui esl
non seulement, une belle braque de l'Ariège. mais une chienne
remarquable par sa conformation. L'élevage du braque de
l'Ariège, a, en effet, plutôt passé du Midi dans le Nord. C'est à

Documents pareils