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BELFORT
le magazine de la ville de Belfort
www.mairie-belfort.fr
Entrevues
une autre idée
du cinéma
pages 14 à 18
> Belfort : ville
universitaire
pages 9 à 13
Novembre 2007
numéro 185 / 0,76 euro
Vie pratique
Novembre 2007 / n°185
L’hôpital de Belfort-Montbéliard
change de numéros
à compter du 23 novembre prochain. Si vous composez un ancien numéro après cette date, un répondeur vous indiquera le nouveau.
Belfort / Services médicaux et médico-techniques : www.chbm.fr
Accueil .........................................................................03 84 98 56 74
SAMU ..........................................................................15
Standard .....................................................................03 84 98 80 00
Anatomie-pathologique ...........................................03 84 98 50 46
Anesthésie ..................................................................03 84 98 57 12
Antenne d’alcoologie ................................................03 84 98 54 85
Cardiologie
Consultations ...............................................................03 84 98 50 89
Hospitalisations ...........................................................03 84 98 50 87
Chirurgie Orthopédique et traumatologie
Consultations externes ...............................................03 84 98 51 80
Chirurgie Viscérale
Secrétariat ...................................................................03 84 98 51 45
Hospitalisations 03 84 98 59 86
Coronarographie et angioplastie ............................03 84 98 50 87
Crèche Germaine Phélizot........................................03 84 98 50 45
Endocrino - diabétologie
E.M.S.P (Equipe mobile de soins palliatifs) ...............03 84 98 56 88
Gastro-entérologie et hépatologie
Consultations ..............................................................03 84 98 53 73
Endoscopie Digestive ...............................................03 84 98 53 69
Gynécologie-obstétrique .........................................03 84 98 51 67
Hospitalisations obstétrique .......................................03 84 98 59 30
Unité fonctionnelle de pathologies mammaires ........03 84 98 59 27
Diagnostic anténatal ...................................................03 84 98 53 81
Hôpital de jour de gérontologie/ le Chênois .........03 84 98 55 50
Hôpital de jour de médecine ...................................03 84 98 51 26
Imagerie médicale ....................................................03 84 98 51 11
I.R.M. ............................................................................03 84 98 51 11
Scanner.........................................................................03 84 98 51 20
Laboratoires
Biochimie - immunochimie .........................................03 84 98 51 02
Hémato - microbiologie - sérologie ............................03 84 98 51 02
Médecine interne et gériatrie ..................................03 84 98 50 81
Moyen-séjour .............................................................03 84 98 52 83
Néonatologie
Consultations .................................................................03 84 98 51 34
Hospitalisations ..............................................................03 84 98 51 35
Neurologie + E.F.S.N. (Explorations fonctionnelles)
Consultations .................................................................03 84 98 50 57
O.R.L.
Consultations .................................................................03 84 98 51 62
Oncologie ......................................................................03 84 98 50 96
Ophtalmologie ..............................................................03 84 98 51 54
Pédiatrie
Consultations .................................................................03 84 98 51 34
La P.A.S.S.’relle .............................................................03 84 98 58 33
(Permanernce d’accès aux soins de santé)
Pharmacie .....................................................................03 84 98 56 66
Pneumologie
Consultations .................................................................03 84 98 56 93
E. F. R (Exploration Fonctionnelle Respiratoire) ............03 84 98 50 86
Radiothérapie - chimiothérapie - curiethérapie
Accueil ............................................................................03 84 98 50 49
Réanimation et maladies infectieuses
Accueil/consultations .....................................................03 84 98 50 65
Consultations fièvre jaune .............................................03 84 98 56 46
Infection V.I.H. .................................................................03 84 98 54 07
U. S. C (Unité de surveillance continue) .......................03 84 98 53 83
Rhumatologie
Consultations .................................................................03 84 98 52 10
Service social ................................................................03 84 98 57 49
Stomatologie .................................................................03 84 98 51 65
Transfusion sanguine ..................................................03 84 98 56 35
U.G.A. (Unité de gériatrie aiguë) ....................................03 84 98 53 75
Unité de prise en charge de la douleur chronique .03 84 98 58 90
U.M.A. (Unité médicalisée d’accueil) ............................03 84 98 59 20
Urgences .......................................................................03 84 98 50 01
Centre Antirabique .........................................................03 84 98 50 01
page 2
L’édito du Maire
Tribunal de Grande
Instance :
une première victoire !
Par Etienne Butzbach,
Maire de Belfort
Le Tribunal de Grande Instance
restera à Belfort ! La ministre de
la justice s’est finalement rangée
aux arguments de bon sens
que nous avons développés
depuis l’annonce d’un éventuel
page 3
transfert de notre tribunal à
Montbéliard. Cette première
victoire est d’abord la vôtre et je
tiens à remercier les centaines de
Belfortaines et de Belfortains qui
m’ont spontanément soutenu,
les élus qui se sont engagés et
les professionnels de justice,
avocats, magistrats, greffiers, qui
ont multiplié les initiatives afin de
sauver le TGI de Belfort.
Cette mobilisation collective a
été décisive et M. Meslot, sans
qui ce projet funeste n’aurait
jamais vu le jour, a lui aussi dû
se rendre à l’évidence et faire
marche arrière.
Néanmoins, je ne partage pas
l’optimisme du député UMP, car
en acceptant la création d’un
pôle d’instruction à Montbéliard,
il porte un coup au TGI de Belfort
qui, à terme, pourrait le fragiliser
et lui être fatal si nous n’étions
pas vigilants. C’est la raison pour
laquelle j’ai demandé à Madame la
Garde des Sceaux l’implantation
du pôle d’instruction de l’Aire
urbaine à Belfort. J’aurais préféré
que M. Meslot au lieu, dans
un premier temps, de faire des
propositions contraires aux
intérêts légitimes de Belfort et
de ses habitants, et dans un
deuxième temps, d’essayer
vainement de se sauver du
mauvais pas dans lequel il s’est
mis lui-même, se batte à mes
côtés pour conforter notre pôle
judiciaire.
Malgré cela, le résultat que nous
venons d’obtenir montre, une
nouvelle fois, que le Territoire de
Belfort peut, quand il sait s’unir
au-delà des clivages politiques,
défendre ses intérêts. Nous avons
su le faire par le passé avec
beaucoup d’efficacité sur les
dossiers aussi stratégiques que :
le développement universitaire,
l’Alstom, le TGV Rhin-Rhône,
le site médian de l’hôpital,
aujourd’hui pour le TGI. Demain,
c’est en rassemblant les femmes
et les hommes expérimentés,
compétents, soucieux de l’intérêt
général que nous pourrons
assurer ensemble l’avenir de
Belfort. Afin que Belfort, contre
vents et marées, reste une ville à
la fois dynamique et solidaire.
Fort de votre soutien, je
suis convaincu que nous
réussirons.
Belfort Magazine : Mairie - place d’Armes - 90 000 Belfort.
Tél. 03 84 54 24 24. Rédaction : Tél. 03 84 54 26 41. Courrier électronique : [email protected] / Directeur de la Publication : Etienne Butzbach / Directeur de la Communication, Rédacteur en Chef : Robert Cerles
Editeur : Mairie de Belfort - place d’Armes - 90 000 Belfort / Rédaction : Julien Nayener, Pol Robert / Mise en page : Isabelle Sinsou / Photos : Régis Antoine, Robert Cerles /
Dépot légal : Novembre 2007 / Impression : Imp. Schraag - Valdoie. Tirage : 29 000 ex. / Couverture : R.A/R.C
Belfort Mag Octobre 2007 n°184
Actualité
Une nouvelle vie
pour l’étang des For
C’est parti pour 18 mois de travaux. La Communauté de l’agglomération
Belfortaine vient de lancer la restauration de l’étang des Forges.
Présentation de ce chantier de titan !
L
a vidange et le curage
du plan d’eau favori des
Belfortains n’avaient pas
été effectués depuis plus d’un
demi-siècle !
Et si l’on ne faisait rien, c’était
sa mort par asphyxie qui était
programmée. Mais pour autant
ce chantier n’était pas des plus
simple à lancer. Plusieurs con-
traintes devaient être résolues : le
plan d’eau est à la fois une zone
de loisirs avec une utilisation par
la base nautique municipale et
par l’association de pêcheurs,
sans oublier le camping international qui est riverain. Mais il
avait également une vocation
industrielle avec un droit d’eau
pour la centrale laitière qui avait
besoin de cette eau pour son
process de fabrication.
Après des études et une longue
concertation, c’est le curage à
sec qui a été retenu.
Plus de 165 000 m3 de sédiments
vont être décapés sur une hauteur de 50 centimètres environ.
Un chantier titanesque qui va
s’étaler sur une année et demi.
phase 1 :
la vidange de l’étang et le
séchage des sédiments
ensuite acheminés vers un étang
d’accueil où ils pourront se reproduire. Les juvéniles permettront
d’ensemencer l’étang des Forges
lors de sa remise en eau. Les
espèces piscicoles indésirables
seront détruites.
15 tonnes de poissons seront
pêchées. (carpes -dont certaines
imposantes !, tanches, brochets,
sandres, gardons,perches et
poissons-chat).
u phase 2 :
l’extraction de sédiments :
le dragage mécanique
4 phases :
u
(nov 07 - juil 08)
> la vidange
L’ouverture progressive des
ouvrages hydrauliques existant
de part et d’autre de l’usine
Le Francomtois, permettra de
vider l’étang. (de 6 semaines à
3 mois).
La lagune Nord située sur la
commune d’Offemont sera également vidée. Une pêche électrique
est prévue dans le canal des
Forges afin que les poissons,
entraînés par le courant issu de
la vidange, ne rejoignent pas la
Savoureuse.
L’Association Agréée de Pêche
et de Protection du Milieu Aquatique (A.A.P.P.M.A.) et la Fédération
de pêche, organiseront la récupération des poissons qui seront
> le séchage
Le séchage des sédiments s’effectuera par évaporation et par
ressuyage. Des saignées seront
aménagées dans l’étang pour
faciliter l’assèchement des sédiments. Les ruisseaux d’Offemont
seront canalisés dans un fossé de
transit créé dans l’étang le long
de la rive gauche.
(juil - dec 08)
Une fois l’étang mis à sec, les sédiments séchés seront extraits à
l’aide d’engins mécaniques. Des
pistes seront aménagées pour
permettre aux engins
d’accéder au fond de
l’étang. 165 000 m3
de sédiments provenant de l’étang
des Forges et de la
lagune d’Offemont
seront ensuite déposés sur trois sites
différents. Ils seront
réutilisés en modelés
paysagers. Les sites
de dépôts, quant à
eux, retrouveront leur
vocation de prairies à la
fin des travaux.
> Un chantier sur le net
Durant toute la durée des
travaux les Belfortains seront
informés au jour le jour de
l’avancée du chantier par un
lien sur le site internet de la
CAB (www.agglo-belfort.fr/
etangdesforges)
Et une web caméra diffusera
régulièrement des images du
chantier.
De même un journal d’information « le canard de l’étang »
sera diffusé aux riverains de
Belfort et d’Offemont lors des
quatre grands moments du
chantier.
Enfin la municipalité s’est engagée à réunir régulièrement les
riverains lors de réunions d’information et de concertation.
u phase 3 :
Restauration des berges,
modification des ouvrages
hydrauliques et aménagements divers
(oct 08 - avril 09)
page 4
rges
> Le phénomène
d’eutrophisation :
Financement de l’opération
Avec l’apport de sédiments venant des ruisseaux d’Offemont
et du canal du Martinet, associé
à l’absence de vidange et de
curage régulier, la hauteur d’eau
dans l’étang a diminué de moitié
au cours du XXe siècle.
Etat / FNADT (demande en cours d'examen)
300 000
FEDER (subvention obtenue)
800 000
Conseil régional (subvention obtenue)
600 000
Conseil général 90 (demande en cours d'examen)
300 000
montant de la
participation (€ HT)
financeurs
Communauté de l'Agglomération Belfortaine
530 000
total 2 530 000
> L’eau du lait réutilisée
La société le Francomtois a profité de ces travaux pour
moderniser son procédé industriel de transformation du
lait en émental, en cancoillotte et en crème.
Auparavant elle utilisait l’eau de l’étang pour le nettoyage
de ses installations. Demain c’est avec l’eau contenue
dans le lait qu’elle travaillera. Et ce grace à un procédé
unique ; l’osmose inverse du lait. En récupérant et en traitant l’eau du lait elle pourra se passer de l’eau de l’étang
et contribuera ainsi à préserver l’environnement.
La présence de zones d’érosion est essentiellement liée au
piétinement des usagers et aux
battements des
eaux. L’emploi de
page 5
techniques végétales telles que
le fascinage (fagots de branches
de saules reprenant très rapidement), a été retenu. La
plantation de végétaux
spécifiques des bords
de cours d’eau, sur les
sédiments réutilisés en
pied de talus, permettra
de créer des zones de
refuge et de reproduction
pour certaines espèces.
La capacité épuratrice de
l’étang sera alors augmentée. Les boudins
de terre, mis en serre
pour recréer une végétation en bordure
de l’étang, seront
réalisés sur place.
Les boutures proviendront des bords de
l’étang.
La mise en place d’un
nouvel ouvrage hydraulique en
sortie d’étang, le remplacement
de la vanne de dérivation des
eaux de la Savoureuse sur le
canal du Martinet et l’installation
d’une télétransmission, assureront une meilleure gestion des
niveaux d’eau de l’étang et donc
une meilleure qualité de l’eau.
> Durant les travaux les
Belfortains pourront continuer à venir courir ou
se promener le long de
l’étang.
Le sentier de la Roselière
sera préservé, mais des
barrières de chantier empêcheront les curieux de
pénétrer sur l’étang. Le risque d’envasement étant très
grand (à certains endroits on
compte près de deux mètres
de vase !) il sera interdit de
s’aventurer sur l’étang.
Par ailleurs, pendant toute
la durée du chantier (18
mois) :
- Toutes les activités nautiques seront transférées au
Malsaucy en période scolaire. La course d’orientation,
le VTT et l’escalade seront
maintenus.
- Le camping restera ouvert
pendant toute la durée du
chantier.
- l’accès à l’observatoire sera
fermé et des aménagements
de sécurité sont prévus au
niveau de la zone logistique
du chantier.
u phase 4 :
la remise en eau
( de dec. 2008 à avril 09)
Le remplissage sera effectué
uniquement par l’écoulement
des trois ruisseaux d’Offemont,
du canal du Martinet et de l’eau
pluviale. Sa durée est estimée à
trois mois.
Belfort Mag Novembre 2007 n°185
Vie municipale
Les Forges
ont leur maison
Depuis peu, les habitants des Forges disposent d’un lieu où se retrouver. Cette
maison dédiée à la collectivité est un nouvel outil de valorisation d’un quartier
aujourd’hui en plein essor.
L
Aline Darsac, la directrice de la
maison de quartier des Forges aux
côtés de Ramzi Hadj-Salem
Hadj-Salem,
stagiaire au service jeunesse
de la Ville de Belfort.
es habitants du quartier
des Forges ne s’y sont pas
trompés. Ils ont saisi la portée de l’événement. Ils sont venus
en nombre il y a un peu plus d’un
mois à l’inauguration de leur maison de quartier. Un lieu tellement
important pour la vie de la collectivité, où des liens se créent, où
des initiatives naissent et où il fait
tellement bon se retrouver. C’est
là que bat le cœur du quartier, or,
une telle structure n’existait pas
aux Forges jusqu’à présent.
Désormais, le vide n’est plus et
il est bien comblé ! Avec cette
nouvelle maison commune, la
municipalité a souhaité donner
aux habitants, jeunes et moins
jeunes, les moyens de bien vivre
ensemble. Elle a également voulu
persévérer sur le même chemin
tracé ces dernières années : celui
de la modernisation d’un quartier
redevenu attractif et aujourd’hui
en plein essor.
Avec le projet immobilier sur le
site de l’ERM, avec le désenvasement de l’étang et les importants
travaux de voirie entrepris ré-
cemment, les Forges ont entamé
leur cure de jouvence. Ce n’est
pas tout : l’ancienne caserne des
pompiers constitue une réserve
foncière qui devrait être mise à
profit à l’avenir.
C’est justement l’un des bâtiments
naguère occupés par les « soldats
du feu » qui accueille désormais la
Maison de Quartier des Forges.
Fin 2004, le conseil municipal
avait adopté le projet de rénovation de ce bâtiment de caractère.
Après d’importants travaux, d’un
peu plus de deux millions d’euros,
force est de constater que le résultat est remarquable.
page 6
> Une maison « écologique »
Une salle pour
les écoliers et les archers
Les abords extérieurs ont été
particulièrement soignés avec
des espaces verts et un grand
parking. Quant à l’intérieur du
bâtiment, il est tout simplement magnifique. Il a conservé
toute son authenticité, tout en
devenant parfaitement moderne
et fonctionnel. Les trois halles
constituent autant d’espaces
différents dévolus à des activités
diverses et variées.
Réunions, lecture, bricolage,
salle multimedia, musique, occupent le premier ensemble.
La deuxième halle, elle, sert de
salle de sport. Ce sont les élèves
de l’école Jean Moulin qui sont
heureux : les voilà dotés d’un bel
outil pour se dépenser ! Les deux
clubs de tir à l’arc de Belfort (les
Archers de la Savoureuse et les
Archers du Lion) utilisent aussi
cet équipement et ça change la
vie ! Jusqu’alors, ils trouvaient refuge au gymnase Benoît-Frachon
par exemple, les voilà maintenant
avec une salle parfaitement
adaptée à la pratique de leur
discipline !
Enfin, la troisième et dernière
halle accueille, elle, les bureaux
des clubs de tir à l’arc et des
locaux techniques.
Reste désormais pour tous ses
occupants à faire vivre ce magnifique équipement. C’est parti sur
page 7
de bonnes bases. Les archers ont
sorti leurs carquois et décoché
leurs premières flèches ; quant
à la Maison de Quartier, elle a
accueilli il y a peu son premier
conseil, tandis que les premières activités ont commencé lors
des vacances de la Toussaint.
D’après la nouvelle directrice,
Aline Darsac, de nombreuses
autres animations sont prévues
d’ici Noël, en particulier la décoration du quartier pour les fêtes
de fin d’année.
Bien entendu, toutes les initiatives
individuelles sont également les
bienvenues. Avec un lieu de vie
d’une telle qualité, la motivation
ne peut venir que naturellement.
La municipalité a prêté une grande attention au choix des matériaux destinés à être utilisés pour la réalisation de la maison
de quartier des Forges. La question environnementale ne peut
plus être ignorée et elle est pleinement entrée dans la réflexion
des élus et techniciens qui ont planché sur le sujet.
Une dizaine de m2 de panneaux photovoltaïques ont ainsi été
installés. C’est la première fois qu’un bâtiment communal est
ainsi équipé à Belfort. La maison de quartier des Forges ne
devrait toutefois pas rester très longtemps isolée en la matière.
Compte tenu des importants enjeux liés à l’environnement,
d’autres édifices devraient bénéficier dans un proche avenir du
même type d’installation.
Outre les panneaux photovoltaïques, c’est un matériau écologique qui a été utilisé pour les faux plafonds : de la fibre de bois.
Des initiatives qui méritent d’être soulignées.
*Maison de quartier des
Forges : 03 84 27 22 72.
Actualité
Femmes dans
les quartiers
La ville de Belfort avec le soutien de la délégation régionale
aux droits des femmes et à l’égalité, en association avec le
centre d’information du droit des femmes et des familles organise une journée d’information et de réflexion consacrée
aux « politiques urbaines et genre » le jeudi 15 novembre au
centre de congrès Atria de Belfort.
C
omment considérer les
habitantes comme des
sujets actifs qui concourent aux transformations de la
ville ? Cette question est le thème
central de réflexion de cette journée d’information organisée dans
le cadre de la mise en œuvre du
Contrat Urbain de Cohésion Sociale Belfort-Offemont.
« Politiques urbaines et le genre »
un concept social qui regroupe les
rôles et fonctions assignés respectivement aux femmes et aux
hommes et qui met en évidence
la différence et les inégalités entre
les femmes et les hommes suivant
les situations socioculturelles, politiques, historiques et religieuses
d’une société.
Avec à la clé un constat : les
politiques urbaines locales n’ont
pas réussi à éliminer les inégalités
de sexe et sur les quartiers dits
«sensibles », les femmes sont plus
vulnérables.
Pour sensibiliser les professionnels de la politique de la ville et du
développement social, mais aussi
tous les acteurs locaux issus des
milieux associatifs et institution-
nels, chercheurs, universitaires,
élus locaux et professionnels se
retrouveront pour une journée
de travaux au centre de congrès
Atria.
Corinne Vassener-Schaeffer, adjointe au maire de Belfort, chargée
du Droit des femmes, à l’initiative
de cette journée de réflexion,
souhaite qu’au travers des analyses ou des actions issues des
pratiques locales, l’on puisse
mieux promouvoir la place des
femmes dans la ville et améliorer
leur quotidien. Pour ce faire les
comparaisons avec des expériences menées dans d’autres
villes, dans d’autres départements
permettront de mieux comprendre
les problématiques et d’engager,
voire de structurer, un travail en
réseau.
Notons que tout au long de cette
journée de réflexion la Compagnie M.R proposera interludes et
parenthèses artistiques.
Pour en savoir plus : contact : [email protected]
ou [email protected] ,
direction de la solidarité urbaine
de la ville de Belfort.
> Resto municipale
Lundi 12 Novembre
Velouté aux asperges
Raviolis au saumon
Salade verte
Tome blanche
Pomme
Mardi 13 Nov.
Roulade de dinde
Pot au feu et ses
légumes
Liégeois au chocolat
Jeudi 15 Nov.
Salade verte aux
pommes
Paupiette de veau
Endives braisées
au gratin
Boule de Berlin
Vendredi 16 Nov.
Poireaux vinaigrette
Gigot d’agneau à la
tomate
Pommes frites
Comté
Banane
Lundi 19 Nov.
Céleri rémoulade
Emincé de dinde
Pâtes de couleur
Port Salut
Orange
Mardi 20 Nov.
Potage au potiron
Hachis parmentier
Salade verte
Kiwi et madeleine
Jeudi 22 Nov.
Salade de haricots
verts
Filet de perche au
safran
Risotto
Chêvretine
Poire
Vendredi 23 Nov.
Salade de tomate
Emincé de porc
Purée de pommes de
terre
Ananas au sirop
Lundi 26 Nov.
Asperges vinaigrette
Filet de hocki sauce
tomate
Ebly
Yaourt aromatisé et
biscuit
Mardi 27 Nov.
Salade de pâtes
Steak haché
Petits pois à la
française
Rondelé nature
Banane
Jeudi 29 Nov.
Salade verte au surimi
Blanquette de veau
Tagliatelles
Crème de gruyère
Orange
Vendredi 30 Nov.
Salade d’endives
(comté/noix)
Œufs durs florentine
Epinards
Gâteau au chocolat
C’est un bel élan de générosité
qu’a eu l’école de musique Claude
Valli.
Elle a réuni une somme de 3500
euros pour la remettre à l’association Franche Comté Altzheimer !
La cérémonie de remise du chèque
s’est déroulée en mairie de Belfort
le 27 octobre dernier.
page 8
Dossier
Belfort : ville
universitaire
D
page 9
epuis une vingtaine d’années,
naires d’autres régions et sont attirés
la Cité du Lion accueille un
par la diversité et la qualité des forma-
nombre sans cesse plus im-
tions proposées à Belfort. A travers
portant d’étudiants. Parmi eux, il y a
ce dossier, nous vous proposons de
ceux qui souhaitent rester étudier près
réaliser un tour d’horizon des établis-
de leur domicile mais aussi ceux, de
sements belfortains et d’en découvrir
plus en plus nombreux, qui sont origi-
les caractéristiques. Présentation.
Dossier
> Belfort :
ville universitaire
UFR STGI - filière Sciences
L’atout de
la proximité
La faculté de Sciences
s’intègre parfaitement au
tissu industriel local.
T
Laurent Thiery,
maître de conférences
out le monde ne connaît pas
son existence, et pourtant…
Belfort accueille bel et bien
une faculté de Sciences. L’établissement représente une aubaine
pour les Belfortains intéressés
par le contenu de l’enseignement
qui y est dispensé et désireux de
poursuivre leurs études dans leur
ville.
Cette année, ils sont un peu plus
de 200 à s’asseoir sur les bancs
de la faculté Louis-Néel. Des
jeunes du cru en grande majorité,
mais pas seulement. Quelques
Alsaciens ont également fait le
choix de venir étudier dans la
Cité du Lion. Cela n’empêche pas
une certaine érosion des effectifs,
surtout en première année. Mais le
phénomène n’est pas circonscrit
à la faculté Louis-Néel. « C’est
la tendance générale observée
en Sciences », remarque Laurent
Thiery, maître de conférences.
A Belfort, la première année de
licence de la filière Sciences commence par un semestre d’orientation qui donne les bases en
mathématiques, chimie, électronique, automatique, mécanique
et physique. Dès le deuxième
semestre, les étudiants opèrent
un premier choix d’options. C’est
le début du processus de spécialisation, progressif, et qui amène en
deuxième année à opter pour l’une
de ces trois licences : « Mécanique
et ingénieries » ou « Electronique,
électrotechnique, automatique
(EEA) » ou encore « Physique
chimie ».
La faculté Louis-Néel met particulièrement l’accent sur les deux
premières licences, qui font en
quelque sorte sa spécificité.
L’énergie, un secteur
porteur
Celle qui est intitulée « Mécanique
et ingénieries » offre actuellement
le plus de débouchés. Elle forme
des énergéticiens, un métier qui
a de l’avenir étant donné les enjeux industriels, économiques
et environnementaux autour de
l’énergie.
Les titulaires de ces licences peuvent ensuite s’orienter soit vers
l’Institut universitaire de formation
des maîtres (IUFM) – c’est surtout
vrai pour les étudiants de « Physique chimie » -, soit vers des
Master. La faculté Louis-Néel en
compte deux : ingénierie fluidique
et thermique ou procédés et traitement de l’énergie électrique. Ils
se situent dans le prolongement
direct des licences « Mécanique et
ingénieries » et « EEA ».
« A partir du Master, nous travaillons étroitement avec nos
partenaires industriels », souligne
Laurent Thiery. Ils ont notamment
pour noms General Electric, Alstom ou Peugeot… « De nombreux
ingénieurs viennent donner des
cours à la faculté », ajoute Laurent
Thiery. « C’est par exemple le cas
d’anciens étudiants aujourd’hui
devenus cadres, qui reviennent
ainsi où ils ont été formés et font
aujourd’hui bénéficier les nouveaux
élèves de leur expérience ».
La faculté Louis-Néel joue ainsi
sur deux tableaux : non seulement elle favorise le contact de
ses étudiants avec le monde
professionnel, mais elle leur fait
profiter pleinement d’un autre
atout, celui de la proximité avec
des entreprises de l’Aire Urbaine.
Tout le monde est gagnant.
page 10
Institut Universitaire de Technologie
Avec des effectifs en hausse et la création
possible de nouveaux diplômes, l’IUT de
Belfort-Montbéliard est en bonne santé.
«N
Philippe Pracht, directeur de
l’Institut Universitaire de Technologie
de Belfort-Montbéliard
ous continuons à
être attractifs après
le bac ». Les mots
émanent de Philippe Pracht,
directeur de l’Institut Universitaire de Technologie de BelfortMontbéliard. Ils traduisent la
bonne santé de son établissement qui accueille, durant cette
année scolaire 2007-08, pas
moins de 1 500 étudiants.
En soi, ce chiffre est une réussite.
Il prend d’autant plus de sens,
si l’on ajoute que les effectifs
viennent d’augmenter de 8 %
par rapport à l’année dernière.
Cette hausse n’est du reste pas
un phénomène isolé. Elle tend à
s’inscrire dans la durée. « C’est
la deuxième année de suite que
l’IUT enregistre une augmentation de ses effectifs », explique
Philippe Pracht.
Si certains départements
secondaires ou industriels
bénéficient d’un certain
Du tonus
et des projets
engouement, c’est le domaine
tertiaire qui capte aujourd’hui
de plus en plus d’étudiants.
Illustration avec le département
« Carrières Sociales », dont l’expansion est constante. Ouvert il
y a sept ans, il est devenu très
prisé au point de rassembler
aujourd’hui pas moins de 300
étudiants.
Autre signe de bonne santé,
l’offre s’est bien étoffée autour
du département « Carrières Sociales ». Il est loin le temps où
il n’existait qu’une seule option.
Outre la création d’une licence
professionnelle en 2004, intitulée
« Intervention sociale », une option a vu le jour l’année dernière :
« Gestion urbaine ». Celle-ci forme des professionnels capables
d’intervenir dans des champs
variés comme l’aménagement du
territoire, l’urbanisme, le développement social urbain…
DUT Génie Civil
et licences pros
Dans le même esprit, l’heure
semble être à la nouveauté du
côté de l’IUT Belfort-Montbéliard.
Dès la rentrée 2008, un DUT
génie Civil devrait en effet voir
le jour. Le projet a été mené en
collaboration étroite avec les professionnels du bâtiment et des
travaux publics, secteur où les
débouchés sont nombreux. On
a parfois tendance à diaboliser
les métiers du BTP, or, ils n’ont
aujourd’hui plus qu’un lointain
rapport avec l’idée qu’on peut
s’en faire.
L’harmonisation des cursus universitaires (LMD : Licence, Master, Doctorat) pourrait également
changer la donne et entraîner de
page 11
fait le développement des licences professionnelles. Elles sont
pour l’instant au nombre de six
à l’IUT de Belfort-Montbéliard,
mais plusieurs projets, menés
en concertation avec le monde
professionnel, sont à l’étude.
« Après avoir obtenu leur diplôme, 60 % des étudiants nous
quittent pour poursuivre leurs
études ailleurs (école d’ingénieur,
faculté…), 25 % travaillent et
15 % restent pour suivre une licence professionnelle », explique
Philippe Pracht. Si les projets
envisagés voient effectivement le
jour, ils pourraient être davantage
à demeurer une année de plus
à l’IUT.
Dossier
> Belfort :
ville universitaire
Université de Technologie
de Belfort-Montbéliard
L’UTBM
à la pointe
A travers de nombreux
projets, dont le
développement de la pile
à combustible, l’UTBM
démontre ses
compétences en
matière de recherche et
sa volonté d’étendre son
rayonnement.
Pascal Fournier,
directeur de l’UTBM
A
vec pas moins de 2 200
étudiants répartis sur trois
sites (Belfort, Sévenans
et Montbéliard), l’Université de
Technologie de Belfort-Montbéliard continue son expansion en
terme d’effectifs. Une preuve
parmi d’autres de la très bonne
renommée de l’établissement dans
le cercle relativement fermé des
écoles d’ingénieur.
Pour cette rentrée 2007-08, l’UTBM
s’appuie sur une savante alchimie : elle solidifie les fondations
qui ont fait sa force jusqu’à présent, tout en accordant une part
importante de son fonctionnement
à l’innovation.
L’Institut FC Lab témoigne de cette
volonté. Implantée dans les locaux
belfortains de l’UTBM, cette unité
de recherche pluridisciplinaire est la
seule en France à étudier l’intégration de la pile à combustible dans
les transports. Un thème d’avenir
s’il en est, tant la voiture de demain
devra être plus respectueuse de
l’environnement.
Une cinquantaine de personnes
interviennent au sein de cet institut, qui réunit les compétences
de sept organismes (dont l’UTBM,
le CNRS, l’Université de FrancheComté...) et s’appuie sur un partenariat structuré avec des industriels
des transports et de l’énergie.
Pascal Fournier, le directeur de
l’UTBM, balise maintenant le chemin à suivre : « Nous cherchons
désormais à nous positionner au
niveau européen ».
C’est du reste l’une des ambitions
majeures de l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard : elle ne veut pas que le « concert
international » se joue sans elle.
Aussi a-t-elle fait de la mobilité de
ses étudiants une priorité, comme
le souligne encore Pascal Fournier : sur les cinq années que dure
son cursus, « chaque étudiant a
l’obligation de passer un semestre
à l’étranger ». Europe, Amérique
du Nord, Amérique Latine, Asie,
l’UTBM a établi de nombreuses
connections de par le monde.
Trois langues
asiatiques étudiées
Le choix de destinations est très
large. Cette année, l’école a encore étoffé son dispositif en rapport
avec le continent asiatique. Le
japonais est désormais enseigné
à l’UTBM, comme le chinois et le
coréen. « Désormais, nous pouvons proposer l’apprentissage
des trois langues asiatiques, ce qui
est incontestablement un atout »,
explique Pascal Fournier.
Voilà les futurs ingénieurs français
dotés de solides cordes à leur arc,
mais l’effet opère aussi dans le
sens inverse : durant ce premier
semestre, l’UTBM accueille sept
étudiants coréens. Une preuve de
sa dimension internationale, elle qui
voit cette année 14 % d’étudiants
étrangers s’asseoir sur ses bancs.
Outre ces aspects, l’école vient
d’ouvrir en cette rentrée 2007 une
nouvelle formation d’ingénieur (la
cinquième appelée « Ergonomie,
Design et Ingénierie Mécanique),
tandis que la construction de
nouveaux locaux de recherche et
d’enseignement (dont un grand
amphithéâtre) est amorcée.
Si l’UTBM est actuellement en
pleine évolution, elle reste néanmoins attachée aux grands principes qui font sa réussite. Forte
d’une présence dans vingt secteurs
d’activité différents, l’école, autour
de ses 200 enseignants et enseignants-chercheurs, conserve des
liens étroits avec le monde industriel, via les indispensables stages,
gages d’une intégration réussie
dans l’entreprise.
page 12
Ecole Supérieure des Technologies et des Affaires
L’ESTA,
une recette
qui fonctionne
Jean-Charles Azimon,
directeur de l’ESTA et
Lucia Tribouley,
chargée de communication
AES/DROIT : un département
à taille humaine
Annie Dauphin,
Directrice, à droite
S
on installation en vieille ville
dans l’ancienne école d’art
a marqué dans les années
90 la volonté politique de mettre
l’université au cœur même de la
ville, et non pas de l’excentrer dans
un campus extérieur.
Des étudiants, dont beaucoup
sont de Belfort ou de l’Aire Urbaine, pouvaient faire des études
supérieures « chez eux ». Pour les
familles à revenu modeste c’était
une aubaine. Car en évitant un
éloignement souvent synonyme
de surcoût, faire des études supérieures était enfin possible pour les
classes modestes.
Avec ce département universitaire
à taille humaine, riche d’une équipe
d’enseignants et de chercheurs
motivés, Belfort a permis à de
nombreux jeunes de construire
un parcours d’études et un avenir
professionnel valorisant. Nombre
de cadres administratifs du secteur
privé, de gestionnaires, d’avocats,
de greffiers ont commencé leurs
études dans ce département universitaire. De plus un vrai effort sur
la formation continue a permis de
faire fonctionner à plein cet ascenseur social. Gage de sa réussite,
après le Deug, l’AES de Belfort a
gagné l’année de licence et ouvre
les portes au master professionnel
de gestion, spécialité management
des relations humaines.
En deux décennies d’existence, l’ESTA a su cultiver
ses fondamentaux tout en se mettant au diapason
des exigences du commerce international.
L’
Ecole Supérieure des
Technologies et des Affaires (ESTA) a soufflé ses
vingt bougies l’année dernière. Depuis sa création, en 1986, près de
600 diplômés sont sortis de cette
école. Aujourd’hui, ils ont dans
leur grande majorité accédé à des
postes à responsabilité : ingénieurs
technico-commerciaux, chargés
d’affaire, responsables marketing,
chefs des ventes...
« L’Ecole Supérieure des Technologies et des Affaires forme en
quatre ans après le baccalauréat
des cadres technico-commerciaux
pour l’industrie », résume Lucia
Tribouley, chargée de communication à l’ESTA. Les secteurs
d’activité ouverts aux diplômés
sont très diversifiés : électronique,
télécommunications et réseaux,
automobile, industrie chimique et
plastique, informatique et la bureautique... Liste non exhaustive.
L’important volume d’enseignement technologique est un ingrédient de la réussite de l’ESTA, au
même titre que les liens étroits
entre l’école et le monde du travail.
Outre un forum annuel autour d’industriels, sur les quatre années que
dure la formation, ce sont pas
moins de quinze mois de stage
en entreprise qui attendent
les étudiants.
Un « label »
de qualité
à l’étranger. Il incarne une volonté
bien ancrée à l’ESTA : donner aux
étudiants les atouts pour être compétitifs à l’international. L’enjeu est
de taille, a fortiori pour une école
de commerce. Pour le relever dans
les meilleures conditions, l’école a
également étoffé l’enseignement
des langues étrangères.
Tout ceci concourt à faire du
diplôme délivré par l’ESTA un
diplôme de qualité, reconnu sur le
marché du travail. Il est homologué
par l’Etat au niveau II et visé par le
Ministre de l’Education Nationale.
Ce Visa est le plus haut niveau de
qualité attribué par l’Etat à une
école.
180 étudiants sont actuellement
inscrits à l’ESTA. Ils ont passé
avec succès l’épreuve du concours d’entrée et sont tous issus
des bacs de filières scientifique et
technologique. Mais ce n’est pas
tout. L’école procède également
chaque année à un recrutement
complémentaire à bac + 2 : les
titulaires d’un BTS ou d’un DUT
peuvent donc l’intégrer.
Afin d’être en adéquation avec
le « LDM » (Licence, Master, Doctorat), l’ESTA pourrait, dans un
proche avenir, délivrer un diplôme à bac + 5. Un autre,
intermédiaire, pourrait
également voir le jour à
bac + 3. A suivre !
Ceux-ci doivent en
moyenne accomplir
un stage par an. Celui
de la troisième année
est un peu
particulier
dans la
mesure où
il se déroule
page 13
Évènement
ENTRE
une certaine
fait une place dans le monde des
festivals, avec cette inaltérable
volonté de promouvoir un autre
cinéma que celui de l’Entertainement. La 22e édition d’Entrevues,
qui aura lieu du 24 novembre au 2
décembre, n’y dérogera pas, érigeant l’audace comme un principe sacré.
Les films en compétition seront
les premiers à traduire cette vision dans les faits. Puis, avec une
Transversale autour de la lutte
armée, une Intégrale consacrée
à la figure rebelle du cinéma portugais, Joao Cesar Monteiro, les
premiers films de Pascal Thomas
teintés d’insolence libertaire, un
E
ntreVues a grandi
hommage au cinéaste russe Gleb
dans une connivence
Panfilov et à sa comédienne Inna
toujours plus forte
Tchourikova, Entrevues parcourra
avec à la fois le jeune cinéma
et la jeune critique, l’histoire du cinéma et la
Cinémathèque Fran-
des contrées secrètes, parfois
inexplorées, en tout cas fascinantes.
Théâtre privilégié de rencontres
çaise ». Par ces
et de partage, le festival donne
mots, Catherine
rendez-vous à tous les cinéphi-
Bizern, la déléguée
les, avertis ou non, convaincus
générale, résume ce
que « le cinéma rend le monde
qui fait l’identité d’Entrevues. Belfort n’est ni
Cannes, ni Berlin mais s’est
plus « habitable » et les hommes
plus lucides », comme le
dit Catherine Bizern.
page 14
EVUES
idée du cinéma
Avec la déléguée générale du festival
« Un festival
audacieux »
❏ Catherine Bizern, cette 22e édition sera votre
deuxième en tant que déléguée générale du festival. L’abordez-vous dans le même état d’esprit
que lors de votre baptême du feu ?
- J’aborde cette édition plus confiante qu’il y a
un an, car désormais, j’ai pris mes marques, je
connais bien l’équipe du festival. Mais paradoxalement, j’ai encore plus peur. La 21e édition
s’est bien passée, mais chacun a envie de faire
encore mieux. C’est comme un athlète qui veut
passer une barre un peu plus haute.
❏ Que retenez-vous de votre première édition
en tant que directrice du festival ?
- Beaucoup de bons moments, à commencer
par la soirée d’ouverture du festival autour de
Paul Vecchiali, durant laquelle nous avons ressenti beaucoup d’émotion. La venue de Marco
Bellocchio a également constitué un instant très
fort. Ces rencontres ont été très belles. Mais la
réussite d’Entrevues ne s’arrête pas à la semaine
que dure le festival. Durant l’année qui vient de
s’écouler, plusieurs films ont recueilli un grand
succès : cela a été le cas de « Old Joy », sorti cet
été, et qui a été très bien accueilli par la critique,
mais aussi de « Substitute », de Fred Poulet, qui
est allé au Festival de Berlin grâce à Belfort en
quelque sorte.
❏ Selon vous, quelle est la place d’Entrevues
dans le monde des festivals ?
- La philosophie du festival est avant tout de
chercher des premiers films dans des festivals
plus grands et de les mettre dans un écrin plus
petit afin qu’ils soient plus brillants. L’inverse
est vrai également : certains films peuvent de
faire connaître grâce à Entrevues et intéresser
ensuite de plus grands festivals. Ce sont des
allers retours.
❏ Que répondez-vous à ceux qui prétendent
qu’Entrevues ne s’adresse qu’à un public de
cinéphiles avertis ?
page 15
- Nous voulons être un festival audacieux, qui
s’intéresse à un autre cinéma que celui de
l’Entertainment. Le cinéma populaire trouve
pour autant toute sa place à Entrevues. Prenez
cette 22e édition : nous allons recevoir Pascal
Thomas et Bernard Menez (« Pleure pas la
bouche pleine », « Le chaud lapin »...). Quoi de
plus populaire ? L’un des enjeux d’Entrevues
est d’être un festival pour tous, qui accueille
tout le monde, tout en proposant un cinéma de
recherche de grande qualité. Les deux choses
ne s’opposent pas.
❏ Cette année, la Transversale sera consacrée à la lutte armée. Pourquoi avoir choisi ce
thème ?
- On ne peut comprendre le monde que par
sa dimension historique. Or, la lutte armée a
pris différentes formes au fil du temps, elle a
beaucoup évolué. Avec cette Transversale, nous
voulons balayer les styles et les époques. Nous
irons de la Révolution Française à la Résistance,
nous nous rendrons en Irlande avec « Le vent
se lève » de Ken Loach et reverrons Existenz
de David Cronenberg. Le colloque « Histoire et
Cinéma », avec le laboratoire Récits de l’UTBM,
viendra éclairer les problématiques autour de la
lutte armée.
Un nouveau prix décerné
par de jeunes Belfortains
❏ Quels aspects de la programmation souhaitezvous également mettre en exergue ?
- L’Intégrale de César Monteiro recèlera beaucoup de moments inédits. Nous reverrons
les premiers films du cinéaste portugais, dont
certains seront spécialement sous-titrés pour
Entrevues. Comment ne pas insister également
sur l’hommage consacré à Gleb Panfilov ? Le
Catherine Bizern rappelle les
valeurs auquelles Entrevues est
très attaché et fait le point sur la
programmation d’une édition 2008
pleine de surprises et de
moments inédits.
cinéaste russe sera parmi nous, au même titre
que Inna Tchourikova, qui est à la fois son épouse
et la comédienne avec laquelle il a le plus travaillé.
En leur compagnie, nous retracerons plus d’un
demi-siècle de cinéma. Et puis bien sûr, nous
rendrons hommage à Janine Bazin (NDLR : ancienne déléguée générale du festival) dont l’esprit
reste toujours présent.
❏ Un mot sur la sélection internationale. Pouvez-vous nous donner en avant-première votre
sentiment sur celle-ci ?
- Avec les deux sélectionneurs, Jean-Sébastien
Chauvin et Bertrand Loutte, nous avons visionné
pour cette 22e édition près de 1 200 films. Nous
avons vu en particulier de très beaux longs-métrages de fiction. Nous avons pu nous apercevoir
aussi que le court-métrage français se porte très
bien. Seule petite ombre au tableau, nous avons
eu du mal à trouver de bons courts-métrages
étrangers. Au final, la sélection comprend onze
fictions et sept documentaires.
❏ Pour conclure, quelles nouveautés viendront
pimenter cette 22e édition ?
- Un nouveau prix appelé « One + One » sera
décerné au film ayant l’esprit musical le plus
audacieux. Le choix sera réalisé parmi une dizaine
d’œuvres de la compétition et sera effectué
par des jeunes Belfortains accompagnés du
réalisateur Fred Poulet. Par ailleurs, les journées
professionnelles, mises en place l’année dernière, et qui réunissent distributeurs, exploitants,
vendeurs internationaux et l’ensemble de la profession cinématographique, seront développées.
Elles comprendront des ateliers de réflexion,
un débat public et de nombreuses projections.
Un chapiteau sera également installé place de
l’Arsenal : ouvert chaque soir, il constituera un
espace de convivialité où Belfortains et festivaliers pourront se retrouver pour discuter, manger
un morceau et faire la fête.
ENTREVUES
La Compétition Internationale
⁄
[ Une caisse de résonance ]
Fidèle à la volonté de Janine Bazin depuis 1986, Entrevues accompagne
l’éclosion d’une nouvelle génération de cinéastes et dévoile pendant la
durée du festival des premières oeuvres à découvrir absolument.
La compétition internationale d’Entrevues s’attache à mettre en valeur
les premiers films (première, deuxième et troisième œuvre) qui affirment
l’audace et l’originalité de leur auteur. Une sélection de documentaires,
fictions, longs-métrages et courts-métrages repérés dans les festivals
Le Fleuve
internationaux ou soumis depuis le monde entier à
Entrevues. Le Dernier des Fous de Laurent Achard,
le Temps des adieux de Mehdi Sahebi, Substitute de Fred Poulet et
Vikash Dhorasoo, Old Joy de Kelly Reichardt, Honor de cavalleria de
Albert Serra, Agua de Veronica Chen, Tête d’or de Gilles Blanchard
avec Béatrice Dalle, autant de films sélectionnés l’an dernier, distribués
depuis dans les salles et pour lesquels le festival aura joué son rôle de
caisse de résonance.
L’intégrale João César Monteiro
[ Un cinéma de la
subversion poétique ]
⁄
Entrevues propose une rétrospective intégrale de l’œuvre de João César
Monteiro, cinéaste portugais décédé en 2003. Une œuvre à la fois expérimentale et sulfureuse, politique et poétique, enchantée et morbide,
qui crie le désir contre l’ordre social, le désir de l’homme pour la femme
avant tout.
L’intégrale d’un cinéaste est comme une plongée
en apnée dans son univers. Et l’univers de Monteiro est d’une extraordinaire richesse. On croisera
dans ses films les comédiens et comédiennes Luis
Miguel Cintra, Maria de Meideros dans leur prime
jeunesse, mais aussi Fabienne Babe, Hugues
la
e
d
s
ir
n
S o u ve
Quester ou Pierre Clementi. On croisera des
e
n
u
m a is o n ja
complices, João Pinto, ou Paulo Branco comme
producteurs, et comme confrères et amis les Straub, Oliveira,
Iosseliani, ou encore Erice. On croisera la musique classique, mais aussi la
poésie : Hölderlin, Camoes et le surréalisme. On croisera enfin et surtout
son allure singulière, ce héros de cinéma qu’il campe à partir de Souvenirs
de la maison jaune, frère de Tati, Keaton ou Chaplin, venu tout droit du
cinéma muet et d’emblée personnage légendaire : Jean de Dieu.
Une intégrale, c’est aussi la possibilité de tracer les lignes secrètes entre
les films ; voir le germe de Jean de Dieu semé dans
Celui qui attend après les souliers d’un mort
meurt pieds nus, lier son premier film Sophia de
Mello Breyner Andresen à À fleur de mer par
l’eau et la lumière, mais aussi à Sylvestre, dans une
trilogie
féminine. Et découvrir que Monteiro, connu
La Co m éd ie de
Di eu
comme un cinéaste de la ville avec Souvenirs de la
maison jaune, La Comédie de Dieu, Les noces de
dieux et Va et vient était également un cinéaste des grands espaces.
Pour accompagner ces films, dont certains sont inédits en France, et
reconstruire le puzzle que Monteiro nous laisse en partage, seront présents à Belfort quelques-uns de ses compagnons de route.
Chemins de traverse (1977)
Sylvestre (1981)
À fleur de mer (1986)
Souvenirs de la maison jaune (1989)
Le Dernier Plongeon (1992)
La Comédie de Dieu (1995)
Le Bassin de J.W. (1997)
Les Noces de Dieu (1998)
Blanche-Neige (2001)
Va-et-vient (2003)
…
Les Noces de Dieu
[ Un cinéaste de la
comédie populaire ]
⁄
Avec La Dilettante, Pascal Thomas retrouvait en 1999 le chemin des
salles et donnait à Catherine Frot son premier grand rôle. Alors que son
dernier film, L’Heure Zéro, sera sur les écrans,
nous nous proposons de revenir sur les premiers
films de ce cinéaste de la comédie populaire.
Les Zozos (1972), Pleure pas la bouche pleine
(1973), Le chaud Lapin (1974), Confidences pour
confidences (1977). Des premiers films qui, entre
Eustache et Rozier, avaient le goût de l’enfance,
L e D e rn ie
r P lo n g e
de la comédie de l’amour, et de l’air du temps.
on
Pascal Thomas aura ses amis à ses côtés pour évoquer avec le public ses premières années de cinéaste.
Colloque cinéma et histoire
[ Du terrorisme à la
résistance ]
⁄
Luttes nationales et politiques, luttes idéologiques contre le fascisme,
contre le capitalisme ou contre le communisme, la question de la lutte
armée est une question éminemment historique. Plus que toute autre,
cette thématique peut et doit être l’occasion de confronter le cinéma et
les points de vue des cinéastes à l’histoire et aux historiens, de compléter les films par la parole et la pensée. En partenariat avec le laboratoire
Récits de l’UTBM.
Nada (Claude Chabrol, France / Italie, 1973)
Les Années de Plombs (Margarethe von Trotta, Allemagne, 1981)
Les Frères des Frères (Richard Copans, France, 1992)
La Cagoule (William Karel, France, 1996)
page 16
Profession reporter
Moderato Cantabile
Le vent se lève
Hommage
La Transversale
[ Panfilov, un regard
intérieur sur son pays ]
[ La lutte armée, de Jean
Renoir à Ken Loach ]
⁄
⁄
« Lutte armée » : moment où certains renoncent à la voie pacifique et
Gleb Panfilov réalise son premier long-métrage en 1967, Pas de gué dans décident de prendre les armes à des fins politiques, contre un état, un
le feu, qui révèle non seulement ses talents de cinéaste, mais aussi les système, un gouvernement. De la Résistance à la guérilla, de la rébellion
talents de la jeune Inna Tchourikova. Dès lors, chacun de ses films est à la révolution et au terrorisme, nombreux sont les films, de toutes les
époques et du monde entier, qui tentent de mettre
aussi un hommage à l’art de cette formidable comédienne à la beauté
en scène et de questionner la lutte armée. C’est
extrêmement originale. Les talents de l’un et de l’autre sont pour
parce qu’elle draine à elle bien des histoires, des
nous à jamais confondus, sans doute parce qu’aussi le cinéma
fictions, des représentations, mais aussi des
de Panfilov se situe dans une perspective délibérément féministe.
points de vue différents que nous avons choisi
Depuis son approche antihéroïque d’un thème patriotique dans Pas
cette thématique. Une thématique en questionde gué dans le feu, primé à Locarno, à une certaine critique de la vie
nement, avec la volonté aussi de voir ce que peut
quotidienne que l’on retrouve dans l’ensemble de ses films, Panfilov
ch e
le cinéma pour penser l’histoire, l’engagement
ne veut rien bouleverser, mais s’attache à poser un regard intérieur B ro nc o A pa
politique, le passage à l’acte. Les contours de
sur son pays. Il cultive une vision réaliste du monde soviétique et
met en scène des personnages en mutation, dont les questionnements cette thématique sont mouvants, mais nous nous sommes attachés à
ont des résonances sociales et politiques. Il sera finalement censuré en ne pas déborder tout à fait ni du côté du cinéma militant retraçant des
1979 pour son film le Thème qui ne sera diffusé qu’à partir de 1986 et luttes sociales, grèves et manifestations, même si
obtiendra l’Ours d’or au festival Berlin en 1987. Ses films suivants seront la répression de l’Etat est souvent vécue comme
tous des adaptations théâtrales dans lesquelles nous retrouvons bien le déclencheur d’une radicalisation, ni du côté des
entendu Inna Tchourikova, dont le jeu toujours très intériorisé donne à films de guerre, même si certaines luttes armées
ses personnages une force incandescente. En leur présence, seront ainsi ont pu être, comme la Révolution française ou la
Ex is te nz
guerre d’Espagne, l’occasion de lever des armées.
programmés les films qu’ils ont faits ensemble.
Nous nous sommes surtout proposés d’arpenter
largement le genre cinématographique - de la
Pas de gué dans le feu (1967)
fiction au documentaire - et de réunir à la fois les œuvres cinéLe Début (1970)
matographiques des plus connus comme L’affiche rouge de
Je demande la parole (1975)
Franck Cassenti ou Etat de Siège de Costa Gavras que nous
Le Thème (1979)
aurons tous plaisir à redécouvrir, mais aussi des œuvres rares,
Valentina (1981)
voire des œuvres cultes, comme Ice de Robert Kramer, La
Vassa (1983)
première charge à la machette de Manuel Octavio Gomez,
La Mère (1989)
Paradis Now
film cubain de 1969, Operation Ogro de Gillo Pontecorvo,
ou encore L’extase des anges de Koji Wakamatsu, et des œuvres plus
surprenantes à découvrir sous cet angle comme eXistenZ de David
Cronenberg, Invasion Los Angeles de John Carpenter ou encore le
délirant Cecile B. Demented de John Waters.
Hommage à Janine Bazin
[ Rencontres autour
du septième art ]
⁄
Janine Bazin a fait du festival Entrevues un
lieu de rencontre privilégié : entre jeunes
cinéastes et histoire du cinéma, entre
public et professionnels. Cinéastes, puis
Cinéma de notre temps, cette série de
portraits pour la télévision célèbre dans le
monde entier, qu’elle avait créé avec A.S.
Labarthe en 1964, est fondée sur cette
même préoccupation.
Cette année, entourée de ses amis, nous
voulons lui rendre hommage et revoir
certains des films qu’elle a le plus aimé
et ainsi, à travers elle, parler encore et
encore de cinéma.
page 17
La Marseillaise (Jean Renoir, France, 1937)
La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur, États-Unis, 1950)
Bronco Apache (Robert Aldrich, États-Unis, 1954)
Le Petit Soldat (Jean-Luc Godard, France, 1960)
La guerre est finie (Alain Resnais, 1965)
Tchad 1 : l’Embuscade (Raymond Depardon, France, 1970)
État de siège (Costa-Gavras, France / Italie / Allemagne, 1972)
L’Affiche rouge (Frank Cassenti, France, 1976)
La Troisième Génération (Rainer Werner Fassbinder, R.F.A., 1979)
À bout de course (Sidney Lumet, États-Unis, 1988)
Invasion Los Angeles (They Live) (John Carpenter, États-Unis, 1988)
La Seconda volta (Mimmo Calopresti, Italie, 1995)
Ma 6-t va crack-er (Jean-François Richet, France, 1996)
eXistenZ (David Cronenberg, Canada, 1998)
Cecil B. DeMented (John Waters, États-Unis, 2000)
Bloody Sunday (Paul Greengrass, Grande-Bretagne / Irlande, 2002)
Paradise Now (Hany Abu-Assad, Palestine-France-Israël-Allemagne,
2005)
Le Vent se lève (Ken Loach, Grande-Bretagne / Irlande, 2006)
ENTREVUES
Les chantiers de
la mémoire
Séances spéciales
[ Autour de Hiroshima
Mon Amour ]
Le Début (Gleb Panfilov, 1970), en présence de Gleb Panfilov et sa
comédienne, Inna Tchourikova.
⁄
Dix films et trois lignes tangentes pour accompagner Hiroshima
mon amour, le premier long métrage d’Alain Resnais écrit par
Marguerite Duras, à partir de la catastrophe d’Hiroshima.
D’un côté, le cinéma d’après Marguerite Duras ; son univers et
son écriture dans cette époque si riche du cinéma français que
sont les années 60. Marguerite Duras, dont Alain Resnais disait
à la veille de la projection cannoise du film qu’Hiroshima mon
amour était autant un film de lui que d’elle. Après Alain Resnais,
c’est autour de l’homme de théâtre Peter
Brook de porter à l’écran un texte de Duras,
Moderato Cantabile, puis au cinéaste Henri
Colpi d’adapter Une aussi longue absence.
A chaque fois, de l’aveu même de Duras, il
b il e nous semble que nous retrouvons le même
to C a n ta
personnage féminin à un nouvel âge de sa
M o d e ra
vie. La Musica, co-réalisé par Marguerite Duras ellemême vient clore ce cycle feminin.
D’un autre bord, trois autres regards portés sur la catastrophe
d’ Hiroshima: Pluie Noire de Shohei Imamura, tourné en 1989,
nous transporte dans une contemporanéité du drame que le noir
et blanc souligne, et Femmes en miroir de Kiju Yoshida tourné
en 2002, le traite, au contraire, comme un événement passé
porteur de séquelles affectives qui se propagent par delà les générations. Et l’étrange film de la jeune artiste française Christelle
Lheureux A carp jumps in his mind évoque par un récit en voix
off (tiré d’un manga très connu) la catastrophe elle-même, de
façon presque documentaire.
O rp h é e
Enfin, trois œuvres en miroir : La jetée réalisé
en 1962 par Chris Marker, où il est aussi question d’une histoire d’amour, dans un temps du
passé, du souvenir et de la catastrophe.
Orphée de Jean Cocteau pour l’influence que
ce film semble indéniablement avoir exercé
sur le traitement des lieux et la place des personnages dans les paysages. H story, troisième film
de Suwa Nobuhiro originaire de Hiroshima, qui est comme une
impossible tentative à renouer avec le film de Resnais.
Hiroshima mon amour (Alain Resnais, France-Japon, 1959)
Orphée (Jean Cocteau, France, 1950)
Moderato cantabile (Peter Brook, France, 1960)
Une aussi longue absence (Henri Colpi, France, 1961)
La Jetée (Chris Marker, France, 1962)
La Musica (Marguerite Duras et Paul Seban, France, 1967)
Pluie noire (Shohei Imamura, Japon, 1989)
H Story (Nobuhiro Suwa, Japon, 2001)
Femmes en miroir (Kiju Yoshida, Japon, 2002)
A Car Jumps In His Mind (Christelle Lheureux, France, 2005)
À L’étoile Rouge
Pour poursuivre la soirée
Cette année, EntreVues accueille l’ensemble des festivaliers sous
son chapiteau L’étoile rouge, place de l’Arsenal. Du dimanche
25 novembre au samedi 1er décembre, à partir de 22h, il sera
possible à tous de boire un verre ou de se restaurer. À partir de
1h du matin, le festival s’y poursuivra par des “afters”, animés par
des DJ. En collaboration avec le Pôle des musiques actuelles (La
Poudrière) et les Eurockéennes, Territoire de musique.
Soirée d’ouverture
Carte blanche à l’Acid
L’association de cinéastes pour la diffusion du cinéma indépendant
propose un premier film inédit.
Soirée du Conseil Général
Avant-première du film documentaire de Carmen Castillo, La Rue
Santa Fé, présenté au dernier Festival de Cannes, en sa présence.
Soirée du Conseil Régional
Avant-première d’un film aidé par la commission du film de Franche-Comté, La Maison jaune, de Amor Hakkar. En présence du
réalisateur.
Soirée cinéma muet
Projection de Feu Mathias Pascal de Marcel Lherbier, avec un
accompagnement en direct au piano. L’ensemble des films du catal
ogue Albatros, dont celui-ci, tournés à partir de 1922, est en cours
de restauration et de numérisation par la Cinémathèque Française,
avec le soutien de la banque d’affaire Natixis.
Pour les enfants
Une projection-débat autour du dessin animé La Mouette et le
Chat.
Un ciné-goûter avec la projection du film de Jacques Tourneur, La
Flèche et le Flambeau.
Soirée de clôture
Avant-première du film de Abdellatif Kechiche, La Graine et le Mulet.
Table ronde…
… Autour de l’œuvre de João César Monteiro
Leçon de cinéma…
… Par Pascal Thomas, en compagnie d’Olivier Père, délégué général
de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.
Rencontre…
…avec Gleb Panfilov et Inna Tchourikova.
Le 19h30 – 20h30
Tous les soirs, les réalisateurs des films en compétition projetés dans
la journée débattront avec le public. Ces rencontres seront animées
par Bertrand Loutte et Jean-Sébastien Chauvin, sélectionneurs de
la compétition.
Séances scolaires
Chats de cinéma
Séances proposées en collaboration avec le service pédagogique de la Cinémathèque française pour les écoles primaires autour de la figure du chat
au cinéma.
Premières épreuves
Pour les lycées des classes audiovisuelles,
deux conférences complètent la programmation autour d’Hiroshima mon amour. Ils
auront accès à l’ensemble de la sélection
du festival et présenteront leurs propres
réalisations.
Travail à l’œuvre
on am ou r
H iro sh im a m
Six classes des lycées professionnels se sont
initiées au cinéma pendant l’année scolaire 2006-07, encadrées par le Centre
Image de Montbéliard. Leurs films seront présentés au public, tandis que
nous accueillerons cinq nouvelles classes au début de leur année d’initiation
cinématographique.
Séances scolaires à la carte
Une quinzaine de films proposés aux enseignants pour des projections tous
les matins, à la demande.
page 18
Optymo
Décembre 2007
La dernière grande étape
du passage de CTRB à Optymo
La nouvelle carte Optymo est arrivée, et avec elle la dernière grande étape du
passage de CTRB à Optymo. Avec un trajet à 0.80 €, le réseau belfortain devient
le réseau de bus le moins cher de France et le succès est au rendez-vous pour
Optymo avec une hausse de la fréquentation de près de 10%.
> Un réseau accessible à tous
> Le nouveau bus Optymo
Pour permettre d’alléger la facture transport et
faciliter le bus, une nouvelle tarification et un
mode de paiement révolutionnaire sont lancés ;
pour cela, la nouvelle carte Optymo est mise en
service à partir du 1er janvier 2008. (les cartes
CTRB ou Optymo 2007
ne seront donc plus
utilisables à partir du
1er janvier 2008).
La nouvelle carte Optymo permet au client
de ne payer que les
voyages qu’il a réellement effectués, à un tarif
très avantageux : 0.80 € par trajet sur les lignes
urbaines (1 à 7) et suburbaines (11 à 72).
Pour payer, rien de plus simple : une facture est
adressée le mois suivant détaillant les trajets.
Grâce à la mise en place d’un prélèvement
automatique, plus la peine de se rendre régulièrement en agence ou dans les relais Optymo,
d’attendre au guichet, ni même de faire un
courrier. On peut également interrompre sa
carte et le paiement sur simple demande, sans
aucun frais.
Pour ceux qui ne souhaitent pas bénéficier de
la nouvelle carte, il reste bien sûr la possibilité
d’utiliser des tickets, avec les formules 10 voyages, jour, ou hebdo en vente dans les 22 relais
Optymo à Belfort.
Le nouveau bus GPL sera complémentaire
d’aménagements urbains déjà réalisés. Il permettra aux personnes à mobilité réduite (personnes âgées, handicapées ou parents avec
poussette) d’utiliser le bus plus facilement :
des quais d’attente adaptés sur l’ensemble
des arrêts nouvellement créés, plancher bas
et système d’ajustement à la hauteur du quai,
rampe d’accès pour les personnes en fauteuil,
places réservées, demande d’arrêts en braille,
annonces sonores des arrêts et affichage
vidéo des trajets dans les véhicules...
ptymo sera le premier réseau français
à équiper l’ensemble de sa flotte de
bus urbains en GPL. Ils seront mis
en service à partir du 22 décembre. Optymo
roulera donc désormais au GPL, faisant le
pari du respect de l’environnement et de la
santé publique (en cas de pic de pollution,
ces véhicules peuvent par exemple continuer
à circuler).
Le design et l’aménagement intérieur des
nouveaux bus sont le fruit du travail mené par
le CRIPS, une équipe de créatifs belfortains,
qui pendant un an, en lien avec des usagers,
ont travaillé pour Optymo. Le choix de ce
véhicule tout confort est également destiné
à redonner du plaisir aux clients : sièges
confortables, climatisation, couleurs chaleureuses... le nouveau véhicule Optymo est le
nec plus ultra du bus. Trois espaces intérieurs
ont été aménagés suivant les attentes des
différentes clientèles : jeunes, personnes
âgées et salariés.
Les bus sont également des espaces sécurisés grâce à la vidéosurveillance.
o
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> La nouvelle carte Optymo
chaque montée
le valideur à
nel.
la passer devant
par notre person
nelle. Vous devez des contrôles effectués
e.
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strictement person
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sous peine d'amen de 7 euros vous sera facturénnées ci-dessous).
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dans le bus et
eil clients,
cement de votre
Bureau d'Accu
déclaration imméd
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En cas de perte cette carte, merci de la faire - www.optymo.fr
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- Tél 03
90000 Belfort
7 Place Corbis
> Optymo près de chez vous
Optymo réalise une tournée d’information
avec le nouveau bus GPL à Belfort et à travers
les principales communes du département.
Elle permet aux belfortains de découvrir le
nouveau bus en avant-première, et trouver
tous les renseignements nécessaires sur la
nouvelle carte Optymo valable à partir du
1er janvier.
Pour connaître le site de passage le plus
proche de chez vous, connectez-vous à
www.optymo.fr ou auprès du numéro vert :
0800 304 863.
> Nouvelle carte ou ticket Optymo ?
> Plus d’information
Pour accompagner les belfortains dans ce
choix, un stand d’information se tiendra Place
Corbis au cœur du marché de Noël... et ce
jusqu’au 12 janvier. Des conseillers seront
également présents dans les bus pour être à
l’écoute des usagers et apporter leur aide.
Espace Info,
9 faubourg des Ancêtres à Belfort
Numéro vert : 0800 304 863
(appel gratuit depuis une ligne fixe).
www.optymo.fr
O
> 80 abribus d’ici mars 2008
L
es nouvelles lignes ont nécessité une
révision complète des emplacements
des abribus. Soucieuse d’offrir le
meilleur confort aux usagers du bus, la municipalité a négocié auprès de la société JC
Decaux l’installation de nouveaux abribus
d’ici mars 2008. En tout, plus de 80 abribus
seront disponibles, couvrant la quasi-totalité des arrêts sur la commune.
«Pour recevoir sa nouvelle carte à domicile et sans frais avant le 1er janvier 2008, la demande
doit être effectuée avant le 1er décembre 2007. Cela permet également de participer au tirage au sort «Optymo gratuit en 2008» et de bénéficier de réductions.»
page 19
Nouveau code de l’urbanisme
Construire,
c’est plus facile
L’obtention d’un permis de construire s’apparente parfois à un
parcours long et parsemé d’embûches. La réforme des autorisations
d’urbanisme vise justement à raccourcir les délais d’attente
en simplifiant les démarches. Présentation.
L
a réforme des autorisations d’urbanisme est désormais en vigueur depuis
le 1er octobre dernier. Elle comporte
plusieurs innovations majeures et répond à
plusieurs objectifs.
Dans le viseur figure en premier lieu la réduction des délais d’attente pour une plus grande
satisfaction des usagers. Cette réforme a
également pour but(s) de réduire le nombre
d’autorisations, de simplifier les procédures,
de renforcer la sécurité juridique et clarifier
ainsi les responsabilités.
> Voici le détail des mesures :
Procédures regroupées :
Amélioration des conditions d’instruction :
➲ 3 types de permis remplacent les 11 régimes
d’autorisations actuels : le permis de construire, le permis d’aménager, le permis de
démolir
➲ 1 seul régime déclaratif remplace 4 régimes
de déclaration : la déclaration préalable
Régime unifié d’instruction des demandes :
Procédures simplifiées :
Nouveau mécanisme de majoration du délai de droit commun
Le champ d’application du permis sera défini
selon 3 principes :
➲ les constructions neuves
➲ les travaux effectués sur des bâtiments
existants
➲ les aménagements divers affectant le sol
Pour chacune de ces catégories, le code de
l’urbanisme énumérera :
➲ les travaux soumis à autorisation
➲ les travaux ou opérations soumis à déclaration
➲ les travaux qui ne sont soumis à aucune
formalité en raison de leur faible importance
ou de leur caractère temporaire
➲ une procédure unique de dépôt et d’instruction
Délais de droit commun :
➲ 1 mois pour les déclarations préalables
➲ 2 mois pour les permis de construire de maisons individuelles,
➲ 3 mois pour les autres permis de construire et permis d’aménager.
Le délai d’instruction est modifié uniquement quand les caractéristiques du projet imposent de
consulter un service ou une commission (par exemple l’Architecte des bâtiments de France,
commission de sécurité). Cette majoration n’est applicable que si elle est notifiée dans le mois
suivant le dépôt de la demande.
Nouveau mécanisme de demande de pièces manquantes :
➲ une liste précise des pièces composant le dossier listée par le Code de l’Urbanisme
➲ la demande de pièces manquantes doit être notifiée dans le mois suivant le dépôt de la
demande
➲ seule l’absence d’une ou plusieurs pièces entraîne la suspension de l’instruction du dossier
Conséquences :
Un délai connu et garanti pour le demandeur à l’issu du 1er mois. En cas de silence de l’autorité
compétente à l’issue du délai porté à la connaissance du demandeur, le permis ou la déclaration
sont acquis de manière tacite (sauf quelques exceptions).
Infos renseignements : Direction de l’Urbanisme, rue de l’ancien théâtre. Contact : [email protected]
page 20
En bref
> Cérémonie
Le 35e RI
à l’honneur
L’action des gaillards, de retour
de mission en Côte d’Ivoire et en
Guyane, sera saluée comme il
se doit le 23 novembre prochain,
place de l’Arsenal.
D
epuis les mois de mai et juin, une partie
du 35e Régiment d’Infanterie de Belfort
a été projetée en opérations extérieures. Les 2e et 3e compagnies se sont rendues
en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’opération
Licorne, accompagnées par un important
détachement de la compagnie de commandement et de logistique et de la compagnie
d’instruction et de soutien. L’effectif présent
sur place représentait environ 600 hommes.
Plusieurs missions leur étaient dévolues. En
appui des forces des Nations Unies pour la
Côte d’Ivoire, le régiment constituait la principale composante du groupement tactique
interarmes, chargé d’assurer la protection
des ressortissants occidentaux et de veiller
au respect des accords de paix signés entre
le gouvernement officiel et les rebelles du nord
du pays. Le régiment a également participé au
renforcement des liens entre les populations
civiles par le biais d’actions diverses telles
que la réfection, l’installation de pompes à
eau dans les villages ou encore la dispense
de soins aux populations locales.
Outre cette projection en Côte d’Ivoire, le
35e RI s’est également déplacé en Guyane
cette année. La 1ère compagnie y a assuré
principalement des missions de surveillance
de ce département d’outre-mer et a participé
à la lutte contre l’orpaillage clandestin en forêt
équatoriale.
L’ensemble des gaillards projetés en opérations extérieures est rentré fin octobre. Pour
célébrer ces retrouvailles avec la Cité du Lion,
en même temps que le 63e anniversaire de la
Libération de Belfort, une cérémonie rassemblant le 35e RI au complet aura lieu le vendredi
23 novembre à 15h, sur la place de l’Arsenal.
Elle se déroulera notamment en présence du
lieutenant-colonel François-Régis Duval qui
est devenu, le 31 juillet dernier, le 112e chef de
corps du 35e Régiment d’Infanterie.
page 21
> Equipement
Le Phare va bientôt briller
I
l sera bientôt opérationnel. Le Phare, futur
gymnase universitaire de l’Aire Urbaine,
devient peu à peu réalité. Les travaux vont
bon train et les formes futuristes du bâtiment
sont maintenant bien dessinées, comme chacun peut s’en apercevoir s’il se trouve du côté
du fort Hatry.
Ce n’est donc désormais plus qu’une
question de mois.
Durant le premier
semestre de l’année
prochaine, le Phare deviendra cette
enceinte que l’Aire
Urbaine appelle de
ses vœux. La présence d’un tel équipement va incontestablement donner un
nouveau souffle à la vie étudiante et sportive
dans le Nord Franche-Comté. On peut même
ajouter « culturelle », car le gymnase possède
la particularité d’avoir une configuration spectacle. Ainsi, sa capacité initiale (1 500 places)
pourra être augmentée de manière à accueillir
des concerts, par exemple.
Equipement contemporain multi-fonctions,
le Phare est aménagé sur deux niveaux. Le
rez-de-jardin est réservé aux joueurs, universitaires et scolaires et dans le cas des spectales aux artistes et techniciens. Il comporte
les terrains d’évolution de la grande salle et
la salle d’échauffement, la salle de
musculation, les
vestiaires, les réserves de matériel
sportif ainsi que les
locaux techniques.
Le rez-de-chaussée
est dédié au public
et comporte le hall,
la coursive de distribution, qui permet d’accéder aux
gradins, buvettes
et sanitaires publics. Le hall public est tourné
vers le parvis et accueille le public dans un espace lumineux. Le Phare se prêtera également
très bien à des manifestations sportives, qui
pourront se dérouler à l’extérieur. Le parvis est
ainsi susceptible de devenir le point de départ
de nombreux évènements.
> Mary Poppins
et la grâce du patinage russe
C
’ est à un spectacle de haute volée que l’on pourra assister le 14 décembre prochain à la patinoire
de l’Agglomération Belfortaine. Le casting de la soirée est à lui seul riche de promesses. Imaginez
un peu... Sur la glace de la Cité du Lion, seront notamment présents Igor Bobrin, triple champion
soviétique et quintuple champion européen, ainsi que les champions olympiques Natalia Bestemiyanova
et Andrey Bukin. Vingt patineurs entoureront ce fameux trio, qui dévoilera
toute la virtuosité et l’inégalable grâce du patinage russe.
De la grâce oui, mais aussi un haut niveau technique sans
oublier le zeste de féerie qui fait toute la différence. Le
spectacle concocté par Igor Bobrin tombe assurément à
pic à quelques jours de Noël. Celui-ci a en effet choisi
d’adapter sur glace un personnage qui fait rêver les
tout petits : Mary Poppins.
Dotée de pouvoirs mystérieux, dont sa fameuse ombrelle qui lui tient lieu de parachute, cette super nounou
entraîne les enfants dans son monde merveilleux et enchanteur. Tout
le monde se souvient de la danse avec les ramoneurs sur les toits de
Londres et de la course de chevaux de bois que
Mary Poppins remporte haut la main.
La qualité des costumes et une mise en scène
pleine de surprises sont la marque du professionnalisme des artistes du théâtre sur
glace d’Igor Bobrin. Chaque année, les
productions de cette compagnie sont
appréciées par des milliers de spectateurs dans toute l’Europe. Au tour
bientôt des Belfortains.
Tarifs : Normal : 30 € / réduit (étudiants,
demandeurs d’emploi, groupes) : 26 € /
Enfant (moins de 12 ans) : 18 €.
Réservations et renseignements : Office de
Tourisme de Belfort : 03 84 55 90 90 / FNAC,
Carrefour, Auchan, Leclerc, Cora, Géant (Exincourt) / Madison Nuggets (Montbéliard) : 03
81 94 35 57 / Euromuses : 03 80 30 61 00.
Sortir à BELFORT...
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L
> Musique
Alissa Zoubritsky
que Paul Badura-Skoda, Aldo
Ciccolini, Vladimir Krainev ou
encore Lev Naoumov.
Culture Musical
Club de Zanzibar
Mardi 13 novembre à
12h20 - Au Granit / Entrée libre
En partenariat avec Le Salon de
Musique (www.lsdmusique.com)
Pour ce deuxième concertsandwich de la saison, nous
vous proposons un récital de
piano de la brillante Alissa
Zoubritsky avec au programme
Scarlatti, Debussy, Rachmaninov,
Prokofiev et Hersant. Pianiste
d’origine Moldave, premier prix
du Conservatoire de Paris et du
Conservatoire de Lyon, Alissa
Zoubritsky est passée par l’école
normale de musique de Paris et a
suivi les conseils de maîtres tels
Vendredi 16 novembre à
20h30 - Au Granit
Collectif réunissant quinze
artistes, le Centre Musical Club
de Zanzibar est l’orchestre taarab
le plus important de l’île du
même nom. Présents le long de
la côte d’Afrique orientale, mais
aussi en plusieurs endroits de la
Péninsule arabique, notamment
au Yemen, les orchestres Taarab
combinent plusieurs influences,
africaines, indiennes et arabes.
Aux côtés du chanteur, on
retrouve le qanum (cithare jouée
sur les genoux empruntée à la
culture arabe) entouré de violons
(issus des accompagnements de
films égyptiens, mais aussi des
musiques classiques indiennes
et occidentales) auxquels sont
associés l’oud (luth) et le nay.
À Zanzibar, les clubs de Taarab
jouent avant tout une fonction
sociale : leurs membres se
réunissent après le coucher du
soleil, les tâches quotidiennes
achevées, pour se détendre,
répéter et lier connaissance.
> Gâterie du Granit
« Des figures »
De Franck Esnée
Mercredi 28 à 20h30, jeudi 29 à 19h30 et vendredi 30 novembre à
20h30 - A la Coopérative (entrée libre)
Franck Esnée et sa compagnie reviennent à la Coopérative pour
une étape de leur ambitieuse aventure artistique : la création du
triptyque « Des Figures », une composition théâtrale qui s’inspire du
triptyque - au sens pictural du terme, plutôt qu’au sens de la trilogie afin de présenter trois pièces dans le même espace et le même temps.
Trois « histoires », trois mondes, trois pièces, habitées chacune à leur
manière par la même préoccupation : celle de la relation entre l’intime
et le violent. Avec cette expérience radicale, Frank Esnée poursuit
sa construction d’un théâtre qui questionne l’intime d’une manière
singulièrement contemporaine.
> Théâtre
« Richard III »
Création Festival d’Avignon 2007
Texte de Peter Verhelst / Mise en scène de Ludovic
Lagarde
Mercredi 21 à 20h30, jeudi 22 à 19h30 et vendredi
23 novembre à 20h30 – au Granit
En partenariat avec L’Allan, scène nationale,
Montbéliard
Cette adaptation de la pièce de Shakespeare a ceci de
particulier qu’elle déplace la perspective habituelle : ce
sont les femmes, dans ce Richard III, qui sont les
réceptacles de la douleur. Le public découvre ainsi
Richard III par les yeux de la duchesse d’York, atterrée
par la tyrannie de son fils, mais dominée par son
amour maternel pour cet enfant qu’elle a vu tourner
au monstre depuis sa naissance.
Établissant des parallèles avec les criminels
d’aujourd’hui – infanticides, terroristes, chefs de
gouvernement – Peter Verhelst campe en fait un
Richard III étonnamment complexe et contemporain.
Grand auteur flamand, Verhelst s’est fait connaître dès
1987 par son oeuvre poétique, mais il est également
auteur de romans et dramaturge. Le public s’est
laissé séduire par sa langue sensible et sensuelle, qui
déborde d’imagination.
Quant à Ludovic Lagarde, il a réalisé ses premières
mises en scène à la Comédie de Reims et au Granit.
Outre « Platonov et Ivanov » de Tchekhov en 1995, « Le
Cercle de craie caucasien » de Bertolt Brecht en 1998
ou encore « Maison d’arrêt » d’Edward Bond en 2001,
Ludovic Lagarde a mis en scène plusieurs livres de
l’écrivain Olivier Cadiot : Le Colonel des Zouaves
(1997), Retour définitif et durable de l’être aimé (2002)
et, plus récemment, Fairy queen (2004)... La première
collaboration entre les deux hommes remonte à
1993 et avait eu lieu à Belfort dans le cadre de la
pièce « Sœurs et Frères ». A Belfort, Ludovic Lagarde
revient donc en pays connu.
« Amid The Clouds »
Un spectacle d’Amir Reza Koohestani
Mardi 27 novembre à 20h30 - au Nouveau Théâtre
de Besançon
Bus au départ du Granit à 18h45
Une table évoque le camp de Sangatte. Elle
rassemble au lieu de séparer. De part et d’autre
de ce bloc massif, deux cubes emplis d’eau d’où
surgissent les acteurs, Shiva Fallahi et Hassan
Madjooni. Elle comme une Vénus voilée, lui comme
un nouveau-né, fils né d’une rivière où s’est noyé
l’homme qu’aimait sa mère, son cousin.
page 22
Le Granit
Scène Nationale de Belfort
1, Fbg de Montbéliard
90000 Belfort
Tel : 03 84 58 67 68
Fax : 03 84 57 01 74
www.theatregranit.com
« Richard III »
> Exposition
« Mlua »
D’Anne Durez
Installation vidéo
Du 24 novembre au 16 janvier 2008 – à la Galerie du Granit / entrée libre
Vernissage vendredi 23 novembre à 18h en présence de l’artiste puis vidéoperformance de Anne Durez et lecture de Samuel Tchuenche Kamdem, à 18h30
en petite salle.
Projection du film «Année lumière» de Anne Durez dans le cadre du Festival Entrevues à
Belfort du 24 novembre au 2 décembre.
Visite commentée de l’exposition samedi 15 décembre à 16h
suivie d’une visite du Théâtre - Entrée libre sur réservations au
03 84 58 67 67
Mlua s’emploie en Baham (dialecte de l’ouest du Cameroun) pour désigner les nuages,
l’impression de brouillard et de visibilité restreinte. C’est le titre de l’exposition, comme
celui du film éponyme de la performance réalisée par Anne Durez, le 2 septembre 2006 à
Baham. Il s’agit d’une lecture par Samuel Tchuenche Kamdem, comédien camerounais.
L’action se déroule dans son village en pleine saison des pluies. Autour de cette oeuvre
vidéo, l’installation se compose d’images, de dessins et d’une pièce sonore qui sera
activée quotidiennement à la tombée de la nuit.
Quelques mois après son exposition à la Galerie, en décembre 2004, Anne Durez effectuait
un séjour de trois mois, durant « l’hiver éclairé », ce passage de la nuit polaire au jour
continu, au Spitzberg (dernière terre habitée avant le Pôle Nord). S’ensuivit un voyage au
Cameroun. De ces deux destinations antinomiques, l’artiste fait les champs d’exploration
de problématiques récurrentes dans son travail : l’identité, le corps pris dans des situations
qui ne cessent de la mettre à mal, de le mettre mal à l’aise.
> Lecture / rencontre
« Comment les riches détruisent la planète ? »
Auteur Hervé Kempf / Mise en voix par Benoît Lambert
Lundi 26 novembre à 19h30 – Au Granit (entrée libre)
En partenariat avec le Centre Régional du Livre et avec la participation de IDEE
Nous sommes à un moment de l’histoire qui pose un défi radicalement nouveau à l’espèce
humaine : pour la première fois, son prodigieux dynamisme se heurte aux limites de la
biosphère et met en danger son avenir. Vivre ce moment signifie que nous devons trouver
collectivement les moyens d’orienter différemment cette énergie humaine et cette volonté
de progrès. C’est un défi magnifique, mais redoutable.
Car l’attitude des sphères de pouvoir et d’influence laisse à penser que toute alternative
est impossible et que la seule voie imaginable est celle qui conduit à accroître toujours
plus la richesse. C’est cette représentation du monde qu’interroge Hervé Kempf, l’un des
journalistes d’environnement les plus réputés. Depuis près de vingt ans, il travaille à faire
reconnaître l’écologie comme un secteur d’information à part entière et a défriché nombre
de dossiers sur le changement climatique, le nucléaire, la biodiversité ou les OGM. Pour lui,
on ne résoudra pas la crise écologique sans s’attaquer à la crise sociale concomitante.
Il y a des voix qui traversent la nuit. Celle
de l’Iranien Hassan Madjooni en est une.
Elle semble venir de loin et de temps
anciens, comme si en elle s’était déposée
la mémoire innombrable de ceux qui, un
jour sur terre, ont dû quitter le paysage
de leur vie pour continuer ailleurs, dans
des régions inconnues, dans des langues
ignorées. Cette voix vous enveloppe, elle
est douce, grave et profonde comme
peut l’être le récit d’un drame, quand le
souvenir a fait son oeuvre intime et que
les mots viennent, simplement, dire ce qui
fut. (Le Monde)
page 23
« Tanguy Viel »
Mise en voix par Anne Monfort
Jeudi 15 novembre à 19h30 – Au Granit (entrée libre)
En partenariat avec le Centre Régional du Livre dans le cadre des Petites Fugues
Avec quatre romans, tous parus aux éditions de Minuit, et quelques textes courts, Tanguy
Viel, né en 1973, s’est déjà imposé comme la figure majeure de cette nouvelle génération de
romanciers qui tentent avec bonheur d’inventer une littérature du temps présent, cernant au
plus près la complexité du monde. Lecteur de Flaubert, de Proust, de Faulkner, de Conrad,
de Claude Simon, Tanguy Viel sait parfaitement qu’il n’est plus possible aujourd’hui – sauf
à se faire « photocopieur » – d’écrire des romans narratifs de facture classique. C’est
pourquoi dans sa « fabrique de l’écriture », il élabore de drôles d’histoires, qui n’en sont
pas, et où tout est dans la phrase, ciselée, stylée, enroulée, vagabonde. Tanguy Viel excelle
à décrire les perdants de notre société. Mais ces personnages attachants, trop faibles,
trop sentimentaux, trop déclassés, sont des « perdants magnifiques ».
François Jacob
Le « Roi Lear », une tragédie
encore très contemporaine
François Jacob a choisi de mettre en scène l’un des « monuments » de
l’œuvre de Shakespeare.
Rendez-vous du 13 au 18 novembre à la Maison du Peuple.
À la question de savoir pourquoi il a choisi de mettre en scène le « Roi
Lear », François Jacob répond sans détour : « Parce que j’aime
prendre des risques ! Le Roi Lear, c’est un chef d’œuvre qu’il faut
soulever ». Rien de moins en effet que l’un des « monuments » du
grand William Shakespeare.
Ecrite au début du XVIIe siècle, cette tragédie demeure très contemporaine. Elle a gardé sa force et sa pertinence intactes. « C’est avant
tout une pièce politique », résume François Jacob, « Elle campe une
lutte sans merci pour le pouvoir et où les appétits individuels font
rage ».
Shakespeare a raconté l’histoire d’un roi Lear qui veut abdiquer,
mais sur un mode très singulier : le souverain veut en effet garder
son titre de roi, tout en partageant le royaume entre ses trois filles et
avoir la certitude d’être entretenu, lui et sa suite, à tour de rôle par
chacune d’elles.
Mais avant de passer à l’acte, le roi Lear veut des preuves d’amour de
leur part. Régane, Goneril et Cordelia sont donc invitées à exprimer
leurs sentiments vis-à-vis de leur père. Faussement hypocrites, les
deux premières lui témoignent leur affection. Cordelia, elle, refuse de
se prêter à ce jeu de dupes.
Le Pilier
« Le Mariage de Figaro ou
la Folle Journée »
Comédie en cinq actes de Beaumarchais
Mise en scène de Danièle Marty
Samedi 17 novembre à 20h30 – Au Théâtre des Deux Sapins à
Giromagny
Le Mariage de Figaro mélange situations burlesques et vives réflexions
sur le statut des femmes, le fonctionnement de la justice, la dureté
dans les rapports sociaux.
Quelles que soient les situations, le rire finit par éclater. Avec le
comique de répétition : Chérubin qui apparaît toujours là où il ne
faudrait pas pour le Comte. Avec les inventions dans l’écriture : des
jeux de mots incessants, des apartés, des langages paysans ou
faussement savants. On ressent une quasi-improvisation chez Figaro
lorsqu’il est dépassé par les événements. L’alliance des femmes et
de tous contre le Comte qui doit par trois fois se repentir ; le plaisir
de voir puni – même si c’est complètement injuste – le Comte, qui
s’est comporté par ailleurs comme un goujat ; le privilège d’être dans
le secret de certains personnages qui tendent des pièges à d’autres
personnages ; les travestissements de Chérubin, de la Comtesse et
de Suzanne.
En même temps que l’on rit, on se révolte, on souffre, on réfléchit,
on mûrit.
Son père la bannit du royaume, mais se rend compte au fil du temps
qu’il a été abusé par ses deux autres filles. « L’escroquerie » se révèle
peu à peu au grand jour. « Outre son côté politique, la pièce traite de la
fonction paternelle. Elle montre aussi à quel point le roi Lear s’enferre
dans une impasse narcissique. Il rencontre la vérité comme on saute
sur une mine », image François Jacob, qui aime à citer cette réflexion
de l’auteur roumain Cioran : « Un bon dramaturge doit posséder le
sens de l’assassinat. Depuis Shakespeare, qui sait encore tuer ses
personnages ? ».
Sur scène, on retrouvera seize acteurs, parmi lesquels les deux comédiens professionnels que sont Yves Belpois et Maya Kunstler, et
cinquante choristes pour faire vivre un spectacle conçu dans le souci
Du mardi 13 au
samedi 17 novembre à 20h30
Le dimanche 18 novembre à 17h
« Le divan du Tamarit »
De Federico Garcia Lorca
Mise en scène et scénographie : José Manuel Cano Lopez
Samedi 1er décembre à 20h30 – Au Théâtre des Deux Sapins à
Giromagny
Un chœur est au centre du spectacle. Il se compose de neuf
personnages, neuf figures tutélaires de l’œuvre de Lorca, trois
chanteurs, trois musiciens, une danseuse et deux acteurs. Tous
mènent une quête festive, émue et ritualisée à la recherche de
Federico Garcia Lorca, assassiné le 19 août 1936 par les insurgés
franquistes...
Ils traversent un espace onirique, l’espace mental du dernier rêve
de Lorca : le tamarit (la Huerta del Tamarit), folle fête d’une dernière
nuit peuplée de rêves définitifs. Un dernier rêve éveillé... Le parcours
s’achève...
Les chants et la musique agissent comme le chant d’Orphée. Le
Chœur poursuit une lutte musicale, chorégraphique et théâtrale pour
ramener le poète assassiné. Dialogues passionnés entre chant et
danse, musique et théâtre, danse et théâtre, français et espagnol.
Théâtre du Pilier
6, rue Metz-Juteau
BP 30144 – 90003 Belfort cedex
www.theatredupilier.com
page 24
Cafarnaüm
6, avenue des Usines
90000 Belfort
Tel : 03 84 22 04 38
Fax : 03 84 21 99 01
www.cafarnaum.com
Cafarnaüm
« Histoire de C... »
De et avec Manuelle Lotz et Alexandre
Tournier
Soirée anniversaire
Les 23 et 24 novembre à 20h30 - Au
CCSRB
Août 97. Lady Di, princesse de Galles, se
tue dans un accident de voiture à Paris.
Jeanne Calment, française doyenne de
l’humanité, s’éteint à l’âge de 122 ans. Au
même moment, à Belfort, deux comédiens
se rencontrent et décident de créer une
compagnie de théâtre.
Ces événements sans lien apparent vont
pourtant être le point de départ de cette
pièce au titre mystérieux. En gros, que
s’est-il passé dans le monde depuis dix
ans et cela a-t-il eu des conséquences sur
une compagnie de théâtre provinciale ? Elle
& Lui déballent un par un les cartons de la
décennie écoulée, dénichant les anecdotes,
revenant sur les faits marquants, oubliés ou
bien vivaces. Les archives de leur histoire
croisent parfois les épisodes qui ont jalonné
la vie de tous, cinéma, chansons, politique,
sport, livres. Comme une malle qu’on
découvre dans un vieux grenier et qui recèle
des trésors...
Histoires de C... ou histoires de curiosité,
de culture, de crime, de combat, de cœur.
Histoires de C... ou comment plonger dans
nos souvenirs communs et voir qu’ils nous
rassemblent. Il était temps !
« Acide Lyrique »
Le 7 décembre à 20h30 - Au CCSRB
Dans le cadre des dix ans de la compagnie
Cafarnaüm, le
public a été
invité à désigner
le spectacle
qui l’a le plus
marqué durant
cette décennie.
Ve rd i c t d u
sondage : « Acide Lyrique », dont le récital
parodique associe quatre principes actifs
qui éliminent les préjugés sur l’opéra et
favorisent l’assimilation du répertoire
classique. Par sa légèreté, Acide Lyrique
facilite la digestion de la variété française.
Les spectateurs découvriront l’univers
passionnant de l’opéra à travers le comique
et la dérision. Une cuillère à soupe de Mozart
et de Verdi, quelques granules de Gounod et
de Bizet sans oublier quelques gouttes de
Gainsbourg, Bashung, et le tour est joué !
page 25
Dix bougies, ça se fête !
Cafarnaüm s’apprête à célébrer son dixième anniversaire. La saison à venir
réservera plusieurs clins d’œil à cette décennie de présence sur scène.
L
a saison qui vient de s’ouvrir ne sera pas tout à fait comme les autres pour Cafarnaüm. Outre
le fait qu’elle se prépare à prendre ses quartiers à la Maison du Théâtre (voir par ailleurs),
la compagnie belfortaine est entrée dans sa dixième année d’existence. Cet anniversaire
constitue évidemment un prétexte idéal pour faire la fête, mais aussi pour se retourner ensemble
sur les événements d’un passé tout proche ou un peu plus lointain.
C’est donc à un bilan, ou plutôt à une rétrospective, que Cafarnaüm nous convie les 23 et 24
novembre prochains pour raconter son « Histoire de C... », ou dix années de théâtre de la compagnie. Ces deux soirées compteront assurément parmi les temps forts d’une saison 2007-08
évidemment placée sous le signe de ce dixième anniversaire.
La programmation multiplie en effet les clins d’œil à cette décennie de présence
sur scène. Du 9 au 12 octobre dernier, la dixième création de Cafarnaüm, « Andromicmaque », a été rejouée. Le 7 décembre, c’est un autre spectacle
qui reviendra sur les planches : invité à se prononcer sur la pièce qui l’a le
plus marqué durant ces dix ans, le fidèle public de Cafarnaüm a choisi de
revoir « Acide Lyrique ». Quand Mozart et Verdi rencontrent Gainsbourg et
Bashung. Déjanté et drôle !
Le printemps prochain réservera aussi de savoureux
moments. « La Fille de Carnegie », la création 2008 de
Cafarnaüm, vous transportera dans l’atmosphère mystérieuse d’une intrigue policière à Manhattan. Dans un
registre comment dire... différent, « Comment faire du
théâtre avec succès » montrera qu’on peut bel et bien
accéder au vedettariat sans passer par la case « Star
Ac’ » ou « Koh Lanta » ! Composée de comédiens
amateurs, tous « anciens » de Cafarnaüm, la
compagnie Code Bar prépare également « Un
Feydeau et quatre portes qui claquent » pour la
fin mai 2008.
Cycle long... ou plus court
C
omme de coutume, l’épilogue de la saison sera le spectacle des apprentis comédiens de
Cafarnaüm. Durant de longs mois, au fil d’une belle aventure commune, ceux-ci auront
préparé ce grand moment. Ils joueront une pièce « pour de vrai », dans des conditions très
pros. Cette année, c’est « Après la pluie », Molière de la meilleure pièce comique il y a quelques
années, qui a été retenue.
Mais ceux qui ne souhaitent pas se lancer ce genre de défi trouveront sans doute leur bonheur
dans l’atelier « cycle court », qui dure jusqu’en février. A son terme, pas de spectacle, mais une
présentation de travail. Moins de pression donc, pour un apprentissage des techniques théâtrales
(improvisation, diction...) plus abordable.
Entre petit air « rétro » et nouveautés, Cafarnaüm a donc préparé une saison 2007-08 aux nombreux
centres d’intérêt, en conservant évidemment toujours la ligne directrice qui fait sa spécificité : en
l’occurrence la défense du théâtre contemporain. « Nous travaillons régulièrement sur des textes
d’auteurs vivants, peu ou pas connus », explique Manuelle Lotz. « Nous échangeons le plus souvent
possible avec eux. C’est intéressant d’avoir leur point de vue pour la mise en scène ».
Cafarnaüm entre le CCSRB et la Maison du Théâtre
La compagnie Cafarnaüm continuera à être présente au CCSRB. Mais cette saison, elle
élira également domicile à la Maison du Théâtre, juste à côté du centre des 4 As. Elle
occupera ce nouveau lieu de spectacle avec le Théâtre du Pilier et la compagnie François
Jacob. La programmation de la saison 2007-08 de Cafarnaüm comprend notamment
plusieurs dates à la Maison du Théâtre. Vous pourrez prendre connaissance des détails
sur www.cafarnaum.com
La poudrière
La Poudrière
Avenue du Général Sarrail
BP 324, 90006 Belfort cedex
Tel : 03 84 58 11 77
Aggrolites (old school reggae/USA) + Two tone Club
(ska/Montbéliard)
Samedi 10 novembre à 20h30 – A
la Poudrière
Tarifs : 13 / 10 / 7 euros + carte
adhérent
The Aggrolites, l’une des dernières découvertes du label Hellcat
Records (Rancid, Dropkick Murphys, The Slackers...) débarquent
à la poudrière avec leur
Old-School
Reggae !
Après avoir
sillonné les
Etats-Unis de long en large cet
été, ils reviennent sur une tournée européenne pour nous faire
vibrer aux sons de leurs mélodies
baignées d’influences soul, funk
& rocksteady... A découvrir absolument ! La formation montbéliardaise Two Tone Club les accompagnera et nous fera découvrir
son troisième album « Now is
the time », enregistré et mixé par
Brian Dixon, guitariste et producteur des Aggrolites...
Andrew Bird (folk rock/USA) +
Loney Dear (pop folk/Suède)
Vendredi 16 novembre à 20h30 –
A la Poudrière
Une coproduction Territoire de
musique - Pôle des musiques
actuelles de Belfort
Tarifs : 7 / 10 / 12 euros
Songwritter de génie, Andrew
Bird est aussi un musicien et un
chanteur hors norme. Cet américain crée lors de ses concerts
une atmosphère poignante grâce
à ses titres tantôt pop, tantôt folk
et ses ballades bouleversantes.
Avec déjà une dizaine d’albums
à son actif, il nous présentera
son dernier opus Armchair Apocrypha. Après avoir émerveillé le
public sur la scène de la Plage
lors de la dernière édition des
Eurockéennes, le Suédois Loney
Dear et ses musiciens jouent
les prolongations. Leur pop folk
fraîche et parfois mélancolique
pourra vous faire penser à leurs
confrères d’Arcade Fire.
Les découvertes du Printemps de Bourges et de la
FNAC
Samedi 17 novembre à 20h30 – A
la Poudrière
Organisé par Découvert Autorisé
en collaboration avec Le Pôle des
Musiques Actuelles de Belfort
Tarif : gratuit (places à retirer aux
points de vente de la Poudrière
– FNAC de Belfort et Besançon
ou auprès de l’association Découvert Autorisé
Depuis huit ans, la Fnac et Réseau Printemps s’associent dans
l’opération des « Découvertes du
Printemps de Bourges et de la
FNAC » pour promouvoir ensemble les nouveaux talents des musiques actuelles. Quatre groupes
se retrouveront sur la scène de la
Poudrière et succèderont peutêtre à La Cédille, Second Rate,
worMachine, Aside From A Day,
Membrane... Parmi les groupes
sélectionnés, un ou plusieurs
groupes se retrouveront sur l’une
des scènes du Printemps de
Bourges qui se déroulera du 15
au 20 avril 2008.
David Krakauer & the Klezmer Orchestra featuring SoCalled (klezmer electro jazz
hip-hop/USA-Canada)
Vendredi 23 novembre à 20h30 –
A la Poudrière
Tarifs : 14 / 11 / 8 euros + carte
adhérent
Le clarinettiste David Krakauer
est une figure incontournable de
la musique classique, contemporaine, mais également klezmer.
Fort d’une technique originale
et d’une créativité hors-pair, ce
New-Yorkais a eu l’occasion de
jouer à travers le monde entier
avec des formations diverses. So
Called quant à lui est un agitateur.
De passage dans le grand-est
lors du dernier festival GeneriQ,
nous avions pu découvrir son»
hip-hop yiddish» si particulier.
Accompagnés du klezmer Orchestra, David Krakauer, le maître
incontesté de la klezmer contemporaine, et So Called bousculeront allègrement les habitudes en
confrontant de manière irrésistible cette musique traditionnelle
aux rythmes et influences les plus
neufs : jazz, funk, rock, electro et
rap old school.
Tarif unique : 8 euros + carte
adherent
The Black Engine manipulent
leurs sons tels des chercheurs.
Ces Italiens (Eraldo Bernolocchi
et les membres de ZU), accompagnés par Mick Harris (Napalm
Death, Scorn), font de l’album
Ku Klux Klows leur laboratoire où
se mélangent jazz rock noise et
électronique. Ces cinq «savants
fous» mettront leur créativité à
l’épreuve pour nous faire vivre
une expérience sans précédent.
Improvisations, grooves tordus,
et lâcher prise sont les fondations
de la musique de Thomas Ballarini : batteur talentueux, mais aussi
bricoleur de sons hors pair. Le
Belfortain sera accompagné par
Yann Pittard avec lequel il vient
d’achever une récente tournée
japonaise au sein du groupe KY.
The Black Engine featuring
Mick Harris (Napalm Death,
Scorn jazz) (rock noise/Italie) + Thomas Ballarini (impros et expériences/Belfort)
Vendredi 7 décembre à 20h30 – A
la Poudrière
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Centre Chorégra
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Le CCN donne rendez-vous
L’événement est fixé au printemps
prochain, à la Porte de Brisach : « Un
lieu magique à mes yeux et source de
bien des rêveries chorégraphiques »,
dixit Odile Duboc. La directrice du
centre Chorégraphique National de
Franche-Comté (CCN) a voulu y monter
son dernier grand projet intitulé « La
Pierre et les Songes », avant de quitter
Belfort. 300 amateurs et 21 danseurs
professionnels seront réunis pour
donner vie et mouvement à cet endroit
chargé d’histoire.
Sans doute une manière de boucler la
boucle pour Odile Duboc qui est arrivée dans la Cité du Lion en 1990 et qui
dix-sept ans durant, a voulu construire
une dynamique forte autour de la danse
contemporaine dans la région. Avec
son départ, le Centre Chorégraphique
National de Franche-Comté – l’une
des 19 structures de ce type en France - s’apprête donc à tourner bientôt
une page de son histoire.
Destiné à créer les conditions de création et de diffusion des spectacles de
la compagnie Contre-Jour, dirigée par
Odile Duboc et Françoise Michel, le
CCN embrasse d’autres missions parmi
lesquelles l’accueil de chorégraphes
et de compagnies en résidence, sans
oublier la mise en place d’ateliers, de
stages, de conférences et autres outils
pédagogiques propres à promouvoir la
danse contemporaine.
Les répétitions publiques font partie
des possibilités offertes au public de
découvrir ce qui se passe au CCN.
Gratuites, elles ne sont pas un spectacle fini. Au terme des répétitions se
produit un échange entre le public et
le chorégraphe et les interprètes. Un
moyen de s’immerger dans le travail
des compagnies et de mieux le comprendre.
Les « Mardis de Contre-Jour », animés
par Marie-Pierre Jaux, permettent, eux,
de pratiquer la danse contemporaine.
Ils s’adressent à un public d’amateurs
et aucun niveau n’est requis. Ça ressemble à une invitation.
page 27
Le mois de novembre au CCN
21 novembre 2007 à 19h
19H de Contre Jour, répétition publique
« Mon amour » - Association fragile / Christian Rizzo
Pour mon amour, Christian Rizzo convie une
équipe de danseurs au sein d’un espace
qui comme eux, sera en mouvement, sorte
de ballet mécanique pour objets autonomes : J’ai l’image de sphères qui une à une
entrent en jeu et tentent petit à petit de recréer
un mouvement des planètes entre elles, mais
au sol. La pièce entière pourrait être une
chanson, où chaque élément convoqué écrit
ses couplets et ses refrains. Le vide se rapprochant, la chorale peut alors commencer,
mon amour.
Pour Annie Dubet, depuis quelques années,
domine l’impression d’une société qui se défait, d’une crise du lien social. L’autre fait peur,
il est parfois devenu inaccessible : La place
de l’Autre propose de suivre les méandres
des comportements de huit personnages
danseurs et musiciens. Comment vont-ils
combiner leurs énergies plutôt que de les
confronter ? Parfois à la dérive, en quête
d’identité, ils dépassent, surpassent, passent
par dessus, donc s’élèvent pour échapper à
l’étouffement et à l’enlisement.
« Mardis de Contre-Jour » les 13 et 27 novembre, de 18h30 à 20h30.
30 novembre 2007 à 19h
19H de Contre Jour, répétition publique
« La place de l’Autre » - Compagnie du Courant d’Air / Annie Dubet
état civil
Naissances
Julia AZZIS
De Frédéric AZZIS et
Nathalie DEVAL
GIROMAGNY (90)
19/09/2007
Chahid EL BRIQA
De Abdeslem EL
BRIQA et Laïla
AMLILESS
55, rue Payot
Séléna ZAPP
De Gilles ZAPP et
Kathy STREIFF
2, avenue du Champ
de Mars
20/09/2007
Deynis GIBOT
De Jean-Michel
GIBOT et Sandrine
BEAUDOIN
RECHESY (90)
Teddy GEHIN
De Jérôme GEHIN et
Sabrina LE MELLAY
LARIVIERE (90)
Lindsay IKAUNO
De Clovis IKAUNO et
Edwige WANAKAEN
24, fg de Montbéliard
Jade LAPOSTOLET
De Yann
LAPOSTOLET et
Mélanie ROBERT
26, rue de Valdoie
Jade LEVRATTO
De Emmanuel
LEVRATTO et
Natacha TRUJIC
VALDOIE (90)
Mahé METURA
De Robin METURA et
Estelline THALGOTT
10 A, rue des Perches
21/09/2007
Alexis CLERC
De David CLERC et
Delphine CACITTI
DELLE (90)
Lola GUERRINGUE
De Bruno
GUERRINGUE et
Katia NELSON
RONCHAMP (70)
Maëlann HALLER
De Fabrice HALLER
et Stéphanie DAVID
GRANGES-LEBOURG (70)
Esteban JOURDAIN
De Laurent
JOURDAIN et
Stéphanie LAVAL
MONTBELIARD (25)
Victor MASSON
De Christophe
MASSON et MarieLaure PINQUIER
ESSERT (90)
Ayse TOPUZ
De Ahmet TOPUZ et
Turkan ÜNLÜ
7, rue de la Fraternité
22/09/2007
Kacem CHERROUD
De Mohamed
CHERROUD et
Bouchra MDAFAI
7, rue Jean Rostand
Lise GILLET
De Laurent GILLET et
Emilie BORDE
10 bis, rue Albert
Thomas
Lou-Anne GOLFIER
De Cédric
GOLFIER et Karine
GUILLOTON
FECHE-L’EGLISE (90)
Mustafa KARATAS
De Ali KARATAS et
Bahar SAHIN
39, rue Payot
Juliette LAMBOLEY
De Norbert
LAMBOLEY
et Christelle
HENNEQUIN
ETUEFFONT (90)
Lilly SIESS--HALM
De Dominique SIESS
et Kelly HALM
COUCELLES (90)
23/09/2007
Emma ARIZTEGUI
De Stéphane
ARIZTEGUI et
Isabelle KESSLER
CRAVANCHE (90)
Léonie BERGER
De Philippe BERGER
et Aline MOREL
CHAUX (90)
Florine BERTHOT
De Eric BERTHOT
et Céline
FERRANDIERE
ROPPE (90)
Meritxell HENRY
De Yoann HENRY et
Sandrine HATON
SAINT-GERMAIN (70)
Kyllian MELLET
De Frédéric MELLET
et Angélique RIES
VALONNE (25)
Chrystal VANDAPEL
De Jean-Marie
VANDAPEL et
Christelle DORCY
GRANDVILLARS (90)
24/09/2007
Giovanna
BONGIOVANNI
De Jérémy
BONGIOVANNI et
Stéphanie FRIGOTTO
DELLE (90)
Antilia CROSNIER
De Romaric
CROSNIER et Betty
HAMMAND
ETUEFFONT (90)
Lise FAURE
De Jérémie FAURE et
Christelle MILLOTTE
LACHAPELLESOUS-CHAUX (90)
Milena MILOJKOVIC
De Gligorije
MILOJKOVIC et
Olgica MURIC
2, rue Marcel Paul
Julia OURY
De Cyril OURY et
Caroline COUVE
LURE (70)
Eline PAREDI
De David PAREDI et
Karine FAYE
VYANS-LE-VAL (70)
Théo PETIT--
LAMBERT
De Nicolas PETIT et
Aurélie LAMBERT
DANJOUTIN (90)
Maoline SALEH
De Michel SALEH et
Sonia FORESTIER
MONTBOUTON (90)
25/09/2007
Célia CANAL
De Jean-Claude
CANAL et Sylvie
JACQUEMAIN
PLANCHER-BAS (70)
Enes DERINGÖZ
De Adem DERINGÖZ
et Aysel DERINGÖZ
GRANDVILLARS (90)
Lou GILLIARD
De Gérard
GILLIARD et Rachel
DESCOURTY
GIROMAGNY (90)
Jean-Baptiste
THUOT
De Jean-Charles
THUOT et Célyne
LUCHT de
FREIBRUCH
9, bd Carnot
Léane PASCAL
De Florent PASCAL
et Isabelle AUBERT
HERICOURT (70)
26/09/2007
Lucas BERTOCCHI
De Stéphane
BERTOCCHI et
Caroline GRISARD
1, rue Marcel Paul
27/09/2007
Inès KADRI
De Ahmed KADRI et
Sultana KHOUALFI
36, fg de Lyon
Laura ROSSETTI
De Olivier ROSSETTI
et Céline DIRAND
ARGIESANS (90)
28/09/2007
Ivana BITSCHNAU
De Sébastien
BITSCHNAU et
Mélanie PERRIN
BRECHAUMONT (68)
Adonis ERY
De Stéphane ERY et
Céline MARTIN
DANJOUTIN (90)
Hugo ETTING
De Thierry ETTING et
Corinne LAURENCY
MANDEURE (25)
Eloïs HENRY
De Hervé HENRY et
Amandine LAGARDE
LURE (70)
Younes
LEMQADDEH
De Noureddine
LEMQADDEH et
Badia HAMRO
6, rue de Moscou
Louise TRANEL
De Samuel
TRANEL et Adeline
WERMEILLE
7, rue du Chantoiseau
Clément TSCHENN
De Cyrille TSCHENN
et Clarisse LAINE
EVETTE-SALBERT
(90)
Océane WIRA-LANGUEDOC
De Olivier
LANGUEDOC et
Stéphanie WIRA
DELLE (90)
Nathan ZUSATZ
De Nicolas
ZUSATZ et Laetitia
LEMASSON
22, rue du Magasin
29/09/2007
Eugénie ARBEZ
De Christian ARBEZ
et Christel BOEGLIN
3, rue de la république
Tijana BARTOLI
De Alexandre
BARTOLI et Ludivine
PANIC
ALGRANGE (57)
Evan BOURGAU
De Alexandre
BOURGAU et
Sabrina GUY
6, rue Gaston Defferre
Nils BOURQUIN
De Eric BOURQUIN
et Vanessa
GROSJEAN
MONTREUX-CHATEAU (90)
Axel et Léa DUBAS
De William DUBAS et
Adeline RETAIL
ROCHES-LES-BLAMONT (25)
Olivia LEVEL
De Dominique
LEVEL et Francelyne
VERNAY
BREVILLIERS (70)
Mathéo LOSEGO
De Damien LOSEGO
et Virginie FOUREL
ROYE (70)
Tom MORET
De Sébastien MORET
et Nathalie TOURIL
MELISEY (70)
Morgan NEDEZ
De Laurent NEDEZ et
Angélique MILLEROT
SAINT-DIZIER-L’EVEQUE (90)
30/09/2007
Trinithy BAGUEREY-L’HOTE
De Olivier
BAGUEREY et Céline
L’HOTE
DANJOUTIN (90)
Théo LAMBERT
De Jean-Marc
LAMBERT et Sylvie
VACTHER
ANJOUTEY (90)
Manelle LIFA
De Toufik LIFA et
Hassiba CHENNIKI
9, rue de Stockholm
Adrien PERRET
De Xavier PERRET et
Laure REITER
2, avenue du Champ
de Mars
Julie SALVANEIX
De Laurent
SALVANEIX et
Isabelle PLUNIAN
AUTRECHENE (90)
Jonas VERSTAEVEL
De Jérémy
VERSTAEVEL et
Stéphanie APPELT
LACHAPELLESOUS-ROUGEMONT
(90)
01/10/2007
Douaa
BELFARRACHE
De Rachid
BELFARRACHE et
Sanaa NOURI
Mattéo CONTINO
De Filippo CONTINO
et Lydie GAUTHIER
OFFEMONT (90)
Clément COUZINIE
De Sébastien
COUZINIE et
Arnaude VITRY
26, rue du 14 Juillet
Tristan GERARD
De Daniel GERARD
et Delphine
FRIDBLATT
24, rue de Toulouse
Malone HALBIG
De Pierre-Yves
HALBIG et Séverine
ANTOINE
CLANS (70)
Tom HELBLING
De Christophe
HELBLING et Janine
STEINMETZ
LACHAPELLESOUS-CHAUX (90)
Arthur JOANNES
De Cédric JOANNES
et Elodie ZWIEBEL
MEROUX (90)
Samuel LELEU
De Emmanuel LELEU
et Eline VAILLANT
CHALONVILLARS
(70)
Antoni MOREL
De Jean-Luc MOREL
et Maryse CHIRICO
SERMAMAGNY (90)
02/10/2007
Liana PFHURTER
De Hervé PFHURTER
et Florence ZAUGG
VELLESCOT (90)
03/10/2007
Emmy CAMBOLY
De Serge CAMBOLY
et Nathalie DUQUET
28 A, avenue Leclerc
Melvinn VITTMER
De Thomas VITTMER
et Evelyne JOLY
HERICOURT (70)
04/10/2007
Cassandre
DELHAUTAL
De André
DELHAUTAL et
Déborah STOEFFLER
MEZIRE (90)
Enzo ARNOULD
De Johan ARNOULD
et Nathalie SAINTDIZIER
ETOBON (70)
Ibrahim EL
MAHMOUDI
De Hamid EL
MAHMOUDI et
Fatimata DEMBELE
LURE (70)
Karim GOUASMI
De Zorine GOUASMI
et Samia MABROUK
9, rue de Verdun
Meryem YUKSEL
De Mesut YUKSEL et
Aysel SAHIN
17, Bd Kennedy
05/10/2007
Lili-Marie
BEUGNETTE-MARCHAL
De Vincent
BEUGNETTE et
Sandra MARCHAL
2, rue de Badonvillers
Benjamin CAYLA
De Jocelyn CAYLA et
Mélanie LAMBERT
36, rue de Châteaudun
Maxime KELLER
De Jérôme KELLER
et Elisabeth
REMAITRE
VESCEMONT (90)
Jordan VILLOCQ
De Stéphane
VILLOCQ et Céline
CARREAU
2, rue Mirabeau
06/10/2007
Benjamin BILON
De Patrice BILON et
Emilie RICHARD
HERICOURT (70)
Lison BLONDELLE
De Yann BLONDELLE
et Ophélie
TROISGROS
VALDOIE (90)
Hippolyte COLLE
De William COLLE et
Cathy DUBIEF
22, bd de Lattre de
Tassigny
Nolwen DENIAUD
De Samuel DENIAUD
et Ioana-Anca
FILIPAS
BAVILLIERS (90)
Yanis GHARBI
De Kamel GHARBI et
Sonia FAÏD
2, rue Henry Dorey
Jordan HAMROUNI-DIEUDONNE
De Jamil HAMROUNI
et Adriane
DIEUDONNE
1 C, rue des Capucins
Antonin MONNET
De Jérôme MONNET
et Alexandra VETTER
ETOBON (70)
Margaux PIERREL
De John-Pol
PIERRET et Marie
BUSSER
CUNELIERES (90)
Dorian SEIGNEUR
De Cindy SEIGNEUR
54, rue du général
Foltz
Téo VETTORAZZI
De Michel
VETTORAZZI
et Sylviane
COROMINAS
FESCHES-LE-CHATEL (25)
07/10/2007
Lysandre BREG
De Didier BREG et
Alexandra DUMONTVUILLET
VIEUX-CHARMONT
(25)
Chloé BUSSMANN
De Régis
BUSSMANN et Katy
KRZEWINA
GRANGES-LA-VILLE
(70)
Tilyan GARRET
De Olivier GARRET et
Emilie BRINGOUT
ANDELNANS (90)
Maïdie MERIALDO
De Sébastien
MERIALDO
et Adeline
CUCHEROUSSET
BETHONCOURT (25)
Clara ORTEGA
De Lionel ORTEGA et
Sandrine ALLARI
FRAHIER-ET-CHATEBIER (70)
Ali OZDEMIR
De Erkan OZDEMIR
et Gül ARSLAN
ROYE (70)
Thomas PERREZ
De Arnaud PERREZ
et Florence
FRANÇAIS
CHAMPAGNEY (70)
08/10/2007
Margaux BOULARD
De Yann BOULARD
et Bénédicte
GOUCHON
8, rue de Lille
Esteban EBERLE
De Sébastien
EBERLE et Emilie
BOURQUARDEZ
DENNEY (90)
Hélène NEVEU
De Olivier NEVEU et
Daisy TAVERNIER
2, avenue du Champ
de Mars
09/10/2007
Louka DEHMECHE
De Robert
DEHMECHE et
Marilyne CREUX
DENNEY (90)
Kaury LAIR-BANDELIER
De Sébastien LAIR et
Sophie BANDELIER
10, rue de la Poissonnerie
Nicolas LORIDAT-VANNIER
De Gérald LORIDAT
et Sophie VANNIER
7, rue Roosevelt
Laura
ZIMMERMANN
De Olivier
ZIMMERMANN et
Céline PREVOT
DENNEY (90)
Mathieu WEISS
De Roland WEISS et
Sylvie HENISSE
CHENEBIER (70)
10/10/2007
page 28
Jennyfer DAVID
De Maximilien DAVID
et Isabella EBOUTOU
OBAM
8, rue Graffenstaden
Medin MURATOVIC
De Djafer
MURATOVIC et Enisa
ALJICKOVIC
11/10/2007
Chaïma BENYAMINA
De Bouabdallah
BENYAMINA et
Salima BENYAMINA
ELOIE (90)
Merik CHEVREY
De Jérôme CHEVREY
et Célia BERTRAND
DELLE (90)
Secil KUZU
De Mejmet KUZU et
Nurcan KURT
11, rue de Bruxelles
Merlin PRETOT
De Dominique
PRETOT et Séverine
MAGNENET
VALDOIE (90)
Dania RAHIC
De Amer RAHIC et
Ajsela MASOVIC
BOUROGNE (90)
Clara SOUVAY
De David SOUVAY et
Angélique LE TALLEC
CRAVANCHE (90)
Auxanne STORTZ
De Loïc STORTZ et
Valérie BEAUNAC
DAMBENOIS (25)
Furkan UNAL
De Yakup UNAL et
Nesli SAHIN
13, rue Payot
Andréa WITZ-JEANNIN
De Cédric JEANNIN
et Pascale WITZ
GRANDVILLARS (90)
12/10/2007
Léanna ALIMESSAOUDI
De Zinnidine ALIMESSAOUDI et
Pauline HEITZ
1D, rue des Capucins
Séléna AMOR
De Bernard AMOR et
Camille YILMAZ
VALODIE (90)
Paloma CHOGNARD
De Bruno
CHOGNARD et
Caroline BONNET
CRAVANCHE (90)
Mathis
JEANGERARD
De Hervé
JEANGERARD et
Véronique JARDOT
GRANDVILLARS (90)
Mathéo MARC
De Fabien MARC et
Lucie BAUMLER
SAINT-GERMAIN-LECHATELET (90)
Enzo MARTIN
De Jérôme MARTIN
et Céline MATHIEUCHALMEY
31bis, rue du Tram-
page 29
way
Angélina
SCHREINER
De Damien
SCHREINER et
Jennifer MEUNIER
NOVILLARD (90)
13/10/2007
Merve ERASLAN
De Musa ERASLAN
et Pembe ERASLAN
4, rue de Valdoie
Iliane FABRER
De Anthony FABRER
et Vicky ZOTTI
36, rue de Strasbourg
Feruze KAHRAMAN
De Arslan
KAHRAMAN et
Meryem KARACOC
OFFEMONT (90)
Charlene PERRIN
De Jean PERRIN et
Monique MENDANA
VOUNDI
24-26, fg de Montbéliard
14/10/2007
Lucas HUET
De David HUET et
Marie-Ange PRIN
HERICOURT (70)
Luca KRSTIC
De Déjan KRSTIC et
Rachel TRUB
PEROUSE (90)
Lucas PELLIER
De Christophe
PELLIER et Sandra
NAUD
BAVILLIERS (90)
Axel PELTIER
De Vincent PELTIER
et Gaëlle CANAL
RIERVESCEMONT
(90)
15/10/2007
Firdevs BAKIS
De Muslin BAKIS et
Hilal TUTUMLU
CLERVAL (25)
Lilly BARRET
De Geoffrey
BARRET et Audrey
HINSINGER
74, fg de Montbéliard
Wassim BECHERIF
De Mohamed
BECHERIF et Assia
HENNI
ELOIE (90)
Inès DOUTRE
De Jérôme
DOUTRE et Isabelle
MASSOULLE
SUARCE (90)
Alixia EGLINGER
De Jonathan
EGLINGER et Sarah
BARETTA
ROUGEGOUTTE (90)
Maly GALLIOT
De Fabrice GALLIOT
et Patricia BERNARD
VERNE (25)
Lauryne ROGER
De Bruno ROGER et
Corinne PEREZ
10, rue Houbre
Noah ZARIFI
De David ZARIFI et
Gwénaëlle SAUNIER
BEAUCOURT (90)
16/10/2007
Oméya BOURABA
De Adlen BOURABA
et Mina HAMIMED
5, rue Louis Braille
Noa DALLA-RIVA
De Yannick DALLARIVA et Zoé BARRE
GIROMAGNY (90)
Romain JACQUIN
De Jean-Philippe
JACQUIN et Corinne
JOURDAIN
7, rue de Strasbourg
Luc JACQUIOT
De Richard
JACQUIOT et
Danielle FEUVRIER
CHAUX (90)
Typhaine MARINONI
De Cédric MARINONI
et Cécile FERNIOT
COUTHENANS (70)
Basile ROYOT
De Eric ROYOT et
Sonia COLLIN
MEZIRE (90)
Aeris BARATA-LOLLIER
De Orilde BARATA et
Raphaëlle LOLLIER
17/10/2007
Vladia BEHRA
De Fabrice
BEHRA et Dusica
STAMENKOVIC
CHATENOIS-LESFORGES (90)
Léanne BRANDT
De Yannick BRANDT
et Aurélie HEBRAT
CHAMESOL (25)
Alissia DE BIASI
De Johann DE
BIASI et Adeline
BRANCOURT
BOUROGNE (90)
Noah GUYOT
De Harold GUYOT
et Fatima EL
BOUKHARI
GIROMAGNY (90)
Téo LAZZARIS
De Hervé LAZZARIS
et Laurence
LABRUDE
SAINT-BARTHELEMY
(70)
Yannis LIMERY
De Thierry LIMERY et
Adeline FOESSEL
12, rue HardouinMansart
Mélina PETKOVIC
De Dalibor
PETKOVIC et Céline
ROBERT
13, rue du Rhône
18/10/2007
Behija BASBAS
De Mustapha
BASBAS et Dounia
HABOUBI
20, bd Anatole
France
Chloé
DECHAMBENOIT
De Laurent
DECHAMBENOIT et
Carole STINGER
SERMAMGNY (90)
Romain GEORGELIN
De Yannick
GEORGELIN et
Sandrine GERVASI
ANDELNANS (90)
Maxence KERNER
De Laurent KERNER
et Céline BIGRE
GRANDVILLARS (90)
Beyza KOC
De Haci KOC et
Ayhan ALGOR
20, avenue des Frères Lumière
Timothée ROUSSEY
De Sylvain ROUSSEY
et Anne-Lise
GRABER
DENNEY (90)
19/10/2007
Anaëlle GUINEL
De Romuald
GUINEL et Delphine
RAFFENNE
LA COTE (70)
Laura SEBILLE
De Cyril SEBILLE et
Laetitia ARNOUX
10, rue du Docteur
Schweitzer
20/10/2007
Marion BARBEZAT
De Ludovic
BARBEZAT et MarieClaude COTTET
GRANDVILLARS (90)
Emma DALLA
COSTA
De David DALLA
COSTA et Nadine
DESGRANDCHAMPS
RONCHAMP (70)
Gaspard DEVIN
De Jérôme DEVIN et
Mathilde BERTON
14, Quai Vallet
Lilas-Rose GILBERTI
De Aurélie GILBERTI
DASLE (25)
Tom
SCHEUERMANN
De Christophe
SCHEUERMANN et
Laetitia MONNOT
HERIMONCOURT
(25)
21/10/2007
Noah GROSJEAN
De Sébastien
GROSJEAN
et Marina
SCHOELLHAMMER
CHAMPAGNEY (70)
Lola HUMBERT
De Stéphane
HUMBERT et Aurélie
WIART
1bis, rue de Valenciennes
Lola JANOD
De Roland JANO et
Sophie GILLET
AIBRE (25)
Maxence LAPIERRE
De Christophe
LAPIERRE et Emeline
GUILLOT
Kylian VADEBOIN
De Sabrina
VADEBOIN
DELLE (90)
22/10/2007
Dimitri GENET
De Céline GENET
HAUTEVELLE (70)
Clara LEBRETON
De Fabien
LEBRETON et
Frédérique BOILLON
PONT-DE-ROIDE (25)
Lola MERCELAT
De Raphaël
MERCELAT
et Samantha
VURPILLOT
ROUGEMONT-LECHATEAU (90)
Karl RADEFF
De David RADEFF et
Aurélie ENDERLIN
178, avenue Jean
Jaurès
23/10/2007
Yanis ALLALI
De Maxime ALLALI et
Nora KHEDIM
DANJOUTIN (90)
Adam
BENABDELAZIZ
De Hassan
BENABDELAZIZ
et Hanane EL
MEBTOUL
44, rue André Parant
Hugo DENIS
De Xavier DENIS
et Marie-Hélène
CHAPPE
26, fg de Lyon
Liam GELIN
De Anthony
GELIN et Laetitia
MARJANOVIC
GRANGES-LA-VILLE
(70)
Zakaria GOUAREF
De Mohammed
GOUAREF et
Zoubida LOUCHENE
BAVILLIERS (90)
Elena LIGIER
De Sébastien LIGIER
et Claire PARROT
REPPE (90)
Ambre RANGEARD
De Nicolas
RANGEARD et
Emmanuelle DELFIS
Simon RIZZON
De Thomas RIZZON
et Stéphanie
ZANOTTI
NOVILLARD (90)
Elisa TRINCKLIN
De Sylvain
TRINCKLIN et
Ludivine SAINTIGNY
VALDOIE (90)
24/10/2007
Frédérique
JEANNOT
De Bernard
JEANNOT et Laure
COURTEAUX
LEPUIX (90)
Mariages
22/09/2007
Cédric NAEGEL et
Caroline MASSON
12, rue du Vieil Armand
06/10/2007
Julien ADAM et
Sylvie HENRY
16/10/2007
Olivier BRUN et
Myriam LOULIDA
Rue Guillaume Tell
19/10/2007
Amaury BODHUIN et
Pauline MARTON
TOURS (37)
20/10/2007
Radouane
KOUMAÏLI et Latifa
BENZINEB
ILLFURTH (68)
Stéphane MUNCH et
Cindy MOUGIN
1, rue Henry Dorey
Bayram YILMAZ et
Zinnet KARAKOC
6, rue Parant
Décès
10/07/2007
Bruno ROSIER
49 ans, sans
profession
20/09/2007
Andrée FLEURY,
veuve MANNE
84 ans, retraitée
Paul MILLET
82 ans, retraité
Jeannette RULOFS
53 ans, agent
d’entretien
21/09/2007
Jacques CHAGNIOT
74 ans, retraité
23/09/2007
Annette CAILLODS,
veuve POURCHOT
104 ans, retraitée
24/09/2007
Emma
URSENBACH, veuve
DEMETZ
98 ans, retraitée
25/09/2007
Pierre
BLANCHETEAU
73 ans, retraité
Mohamed
TRACHET
65 ans, retraité
26/09/2007
Colette GRESSOT,
veuve LALLEMAND
73 ans, retraitée
27/09/2007
Alain PERNOT
58 ans, ouvrier
Renée BEUGLET
76 ans, retraitée
Raymond
FRONTERA
81 ans, retraité
02/10/2007
Jean-Jacques NASS
55 ans, ouvrier
André OLRY
79 ans, retraité
Georges SIMON
79 ans, retraité
04/10/2007
Paulette
LALLEMAND,
épouse COURTOT
81 ans, retraitée
05/10/2007
Simon FAIVRE
90 ans, prêtre
Janine IMBERTI,
veuve PACATI
73 ans, sans
profession
06/10/2007
Laoufi AÏSSAT
87 ans, retraité
Antoine LOCATELLI
89 ans, retraité
07/10/2007
Dejan MICIC
32 ans, chauffeur
routier
08/10/2007
Jeanne
POINCOT, veuve
COUTTERAND
80 ans, retraitée
09/10/2007
Jacques ROGER
49 ans, ouvrier
10/10/2007
Denise DUBILLARD,
épouse PHILIPPE
79 ans, retraitée
14/10/2007
Jacqueline
KUSTER, veuve
BAUMGARTNER
77 ans, retraitée
15/10/2007
Colette MEISTER,
veuve LEIDECKER
87 ans, retraitée
Bernard NAEGELY
50 ans, chauffeur
16/10/2007
Jean-Louis
AYMARD
59 ans, retraité
Henri PAPPALARDO
45 ans, sans
profession
17/10/2007
Marie LIEVRE, veuve
PETTOELLO
94 ans, retraitée
Michel SCHENCK
71 ans, retraité
18/10/2007
André FRESCHET
84 ans, retraité
20/10/2007
Jeanne PEPIOT,
épouse MARCHAL
83 ans, retraitée
21/10/2007
Monique
SILVESTRE, veuve
ALLIOT
82 ans, retraitée
22/10/2007
Jean HAEGEL
84 ans, retraité
23/10/2007
Mauricette
BUCHEMEYER,
veuve CHAIRON
74 ans, sans
profession
24/10/2007
Alice MOUTON,
veuve VUILLEMOT
89 ans, retraitée
Simone WEBER,
épouse BERTRAND
64 ans, retraitée
25/10/2007
Hélène TINOLLA
78 ans, retraitée
En bref
> Recherche de correspondants et de familles
d’accueil pour des enfants palestiniens
> Exposition de photographies
sur la Palestine
L
U
a Ville de Belfort, en partenariat
avec les Francas, organise un
nouveau projet d’échanges avec
des enfants palestiniens du Centre
Nidal de la Vieille Ville de Jérusalem.
Un séjour à Belfort de douze enfants palestiniens âgés de 12 à
14 ans sera organisé du 1er au 14
juillet 2008 et sera l’aboutissement
d’un processus de connaissance
mutuelle qui débutera dès janvier
prochain : seront organisés durant
les six mois précédant l’accueil,
des correspondances entre les
enfants, mais aussi des cours
d’initiation linguistique et culturelle
à Belfort et à Jérusalem.
Un appel aux familles belfortaines
est donc tout d’abord lancé pour
constituer un groupe de douze
enfants belfortains intéressés pour
avoir un correspondant palestinien
à accueillir chez lui pendant une
semaine en juillet 2008, suivre des
cours d’arabe classique de janvier
à juin 2008 (une fois par semaine –
cours d’une heure) et participer aux
activités de juillet dont une semaine
en colonies de vacances avec les
palestiniens.
Les familles intéressées doivent se faire connaître auprès
des Francas de Belfort, 17 rue
Michelet,
Tel : 03 84 21 10 22.
ne exposition de photographies intitulée « La Palestine, son patrimoine architectural - Sauvegarde et conservation » sera présentée au public
de Belfort du 7 au 22 décembre
à la Bibliothèque municipale des
4 As.
Organisée par la Ville de Belfort
avec l’appui technique et artistique du Pavillon des Sciences,
elle témoigne des réhabilitations
architecturales faites dans l’art et
la tradition du travail de la pierre
dans les vieilles villes palestiniennes.
La série de photographies présente des lieux et des sites avant
et après leur restauration, principalement à Hébron, ville partenaire de Belfort depuis 1994,
mais également dans des villages
palestiniens laissés à l’abandon
ces dernières décennies. L’inauguration de cette exposition
aura lieu le 6 décembre à 17h30
en présence d’une délégation
d’Hébron.
Entrée libre à la bibliothèque
municipale des 4 As du 7 au
22 décembre ; ouverture les
mardi, mercredi et vendredi
de 11h à 18h, le jeudi de 14h
à 18h, et le samedi de 11h
à 17h.
> La flûte traversière à l’honneur pour la Sainte Cécile
P
our son
traditionnel
concert de Sainte
Cécile, le 25 novembre prochain à
la Maison du Peuple, l’orchestre
d’Harmonie de
la ville de Belfort
(OHVB) mettra
en valeur l’instru-
ment le plus aigu de la famille des
bois : la flûte traversière.
L’invitée sera Elise Boiteux, professeur de flûte traversière dans les
écoles communautaires de Valdoie
et de l’harmonie de Belfort ainsi qu’à
Delle (union Delloise) et Beaucourt
(EMMAP).
Deux pièces avec orchestre d’harmonie seront interprétées : Concertino
pour flûte de Cécile Chaminade et
Fantasy for flutes de Bill Holcombe.
Cette seconde pièce sera en réalité pour cinq flûtistes solistes, dont
trois issues de l’école de musique
de l’Harmonie de Belfort. La flûte,
à travers ces différentes œuvres,
sera présentée sous ses multiples
facettes.
Un ensemble de flûte basé à l’école
de musique de Valdoie, dirigé par
Elise Boiteux, sera également pré-
> Rubrique échecs
Entrée libre.
sent : il s’agit de Tutti Fluti, qui permettra de découvrir ou de redécouvrir les différentes flûtes traversières
(piccolo, flûte en sol, flûte basse).
Bien entendu, le répertoire toujours
varié de l’OHVB vous sera présenté
avec l’ouverture de l’opéra bouffe « l’Italienne à Alger » de Giacomino
Rossini, un pot pourri des succès
d’Edith Piaf, Lord Tullamore : pièce irlandaise et plein d’autres surprises.
> SPA
Pions contre Fous
aux finales de pions leur évite la défaite. Enfin, dans la position 681, les
pions blancs éloignés leur assurent
la victoire. Où s’initier et jouer aux
échecs à Belfort ? À Belfort-Échecs,
34 bis rue Parant (ancienne école Henri
WALLON), tous les jours de 14 H à 19
H (sauf le dimanche et le lundi). Cours
d’initiation (enfants, adultes) et de
perfectionnement (5 niveaux), loisirs et
compétitions. Renseignements : 03
84.21.52.80 (tous les après-midi de 14
H à 19 H du mardi au samedi). Cette
rubrique est assurée par Alexandre
Bangnoï, Conseiller Technique et
Pédagogique du jeu d’Echecs pour le
Territoire de Belfort.
Position 679 : 1. Re4 ! Fh4 2. Rf3 ! le Fou noir ne
rattrapera pas le pion blanc 2. . . . Re5 3. a6 Fe7
4. a7 et le pion va à Dame.
e Fou, qui est une pièce à longue portée, n’a en général, pas
de mal à arrêter un pion adverse.
Toutefois, il arrive que, gêné par
son propre Roi, ou ne parvenant
pas à contrôler à temps une case
de passage du pion, il échoue
dans sa mission et que le pion
ennemi parvienne à la promotion.
Dans la position 679 Le pion blanc
deviendra une Dame. La position
680 semble désespérée pour les
Noirs, mais une technique propre
Les Blancs jouent
et gagnent
Position 680 : 1. . . . Fe5 2. Rc5 Fxd6+! 3. Rxd6
Rd8 (le Roi noir prend l’opposition !) 4. c7+ Rc8
L
Les Noirs jouent
et font nulle
Position 681
XABCDEFGHY
8-+-+-+-+(
7
7+-+-+-+-%
6-+-+-+-+&
5+P+K+l+-%
4-+-+-+-+$
3+-+-m k P+-#
2-+-+-+-+$
2
1+-+-+-+-!
xabcdefghy
5. Rc6 pat.
Les Blancs jouent
et gagnent
Position 680
XABCDEFGHY
8-+k+-+-+(
7
7+-+-+-+-%
6-m K Pz P -+-+&
5+-+-+-+-%
4-+-+-+-+$
3+-+-+-+-#
2
2-v l -+-+-+$
1+-+-+-+-!
xabcdefghy
Position 681 : 1. Re5 Fc8 2. f4 Rd3 3. f5 Rc4
4. f6 et les Noirs ne peuvent empêcher le
pion « f » d’atteindre la promotion.
Position 679
XABCDEFGHY
8-+-+-+-+(
7
7+-+-+-+-%
6-+-+-m k -+&
5z P -+K+-v l -%
4-+-+-+-+$
3+-+-+-+-#
2-+-+-+-+$
2
1+-+-+-+-!
xabcdefgh
Adoptez-moi !
Patapouf
J
e m’appele Patapouf et
je suis un amour de petit
Teckel épagneul qui adore
la compagnie malgrè mon vieil
âge. Adoptez-moi !
Refuge de la SPA
Porte du Vallon
Ouvert tous les après-midi de
14h à 17h
Tel : 03 84 21 07 08.
page 30
Tribunes libres
Groupe Belfort Démocratie
Groupe d’opposition
Tribunal :
une victoire pour Belfort, une gifle pour Meslot
Rachida Dati, ministre de la Justice,
a annoncé lundi 5 novembre que
Belfort conserverait son Tribunal de
Grande Instance. Même si l’on peut
regretter que le pôle d’instruction
parte à Montbéliard, cette annonce
permet déjà de sauver une quarantaine d’emplois à Belfort. C’est une
victoire pour tous ceux qui tiennent
à ce que Belfort conserve le rang
et les attributs d’un chef lieu de
département. C’est un soulagement
pour tous ceux qui se sont mobilisés
contre la menace de suppression de
notre tribunal.
Fidèle à sa tradition, Belfort a su une
fois de plus prouver sa capacité de
résistance et de rassemblement audelà des clivages lorsque son intérêt
est en jeu. C’est un enseignement
de bon augure pour l’avenir.
Dans cette affaire, M. Meslot nous
a pris pour des imbéciles. Il s’est
totalement discrédité, comme sur le
dossier Optymo dont il demande la
remise à plat après avoir voté pour.
C’est lui qui a proposé au gouvernement, pour d’obscures raisons
personnelles ou politiciennes, la
suppression du tribunal de Belfort
et son transfert à Montbéliard, avant
de se raviser un mois plus tard devant la mobilisation populaire.
M. Meslot a démissionné du conseil
municipal de Belfort en 2002. Son
opportunisme et son absence totale
du sens de l’intérêt général éclatent
enfin au grand jour. Ce n’est pas
tant une question politique, qu’une
question d’éthique, de morale et de
sens des responsabilités.
En ce qui me concerne, je me suis
battu avec force et détermination,
au-delà des clivages, pour défendre
les intérêts de notre ville.
Cette victoire ne doit pas nous
faire oublier les menaces qui pèsent toujours sur certains de nos
services publics. Cette affaire doit
être perçue comme un avertissement. D’autres projets de réforme
de ce type nous attendent. Belfort
est aujourd’hui une ville fragilisée
et menacée dans son statut. Nous
sommes à la croisée des chemins
avec comme alternative, le choix
entre le déclin ou le sursaut.
Il est impératif de renforcer notre
centralité et d’affirmer notre vocation de capitale d’une aire urbaine
de 350 000 habitants. Cela passe
par une nouvelle dynamique économique, sociale et politique.
Les prochaines élections municipales seront l’occasion d’évoquer ce
renouveau. Mes chers concitoyens,
ne ratez pas cette occasion historique de débattre de Belfort et de
son avenir.
Christophe GRUDLER
Responsable de l’opposition
municipale de Belfort
« Un Nouveau Souffle pour Belfort »
sous-groupe UMP
Tribunal :
Les propositions de
Damien Meslot retenues
Depuis 4 mois, une réflexion est
en cours sur la réforme de la carte
judiciaire, afin de renforcer la qualité et l’efficacité de la justice.
étape et les élus UMP souhaitent aller vers la création d’une
véritable cité judiciaire pour l’Aire
Urbaine.
Damien MESLOT a garanti que le
Tribunal de Belfort ne disparaîtrait
pas. Il avait raison ! Le Ministre
de la Justice, Madame Rachida
DATI, vient de confirmer que ses
dernières propositions ont été
retenues.
Depuis quelques mois, tous les
candidats aux municipales à
Belfort, font un mauvais procès à
Damien MESLOT. Les belfortains
ne sont pas dupes, ils connaissent son profond attachement à
Belfort. Après le drame d’Outreau,
cette réforme était nécessaire.
Nicolas SARKOZY et Rachida
DATI l’ont faite.
Un pôle de l’instruction sera créé
à Montbéliard afin que les juges
d’instruction soient regroupés
pour éviter un nouveau drame
d’Outreau. Ensuite, un Tribunal
de Commerce unique pour toute
l’Aire Urbaine sera créé à Belfort.
Cette réforme est une première
page 31
Jean-Marie HERZOG
Conseiller Municipal UMP
Vidéosurveilance,
vraie fausse solution ?
Le dernier conseil Municipal
a débattu de l’installation de
vidéosurveillance sur le centre
ville. L’engagement de la Ville
dans ce système est très préoccupant. En effet, face aux désordres du monde censés nous
menacer dès que nous quittons
notre domicile, les autorités ne
cessent de mettre en cause nos
libertés individuelles.
Dernière offensive en date, celle
de Nicolas SARKOZY qui deux
jours après les attentats du 2
juillet dernier à Londres, avec
sa réactivité populiste et sa démagogie sécuritaire, demandait
au gouvernement de mener rapidement une réflexion devant
aboutir à la mise en place d’un
plan de grande ampleur de
caméras en France.
Il est en effet inquiétant de
voir la Ville de Belfort s’inscrire
dans cette démarche et fournir
à « Big Brother » l’occasion de
s’immiscer de plus en plus dans
notre espace urbain.
Certes, il peut y avoir de bonnes
intentions au départ, notamment pour rassurer les commerçants inquiets pour leur
chiffre d’affaires, mais tout cela
ne conduit qu’à fournir l’illusion
de la sécurité, sans en résoudre
les problèmes de fond.
Si la vidéosurveillance peut être
une solution parmi d’autres
pour rattraper les auteurs d’un
méfait, elle ne peut toutefois
pas les empêcher.
Qu’on le veuille ou non, la délinquance, les méfaits de tous
ordres, vont se déplacer au
dehors des zones surveillées
et par voie de conséquence,
de lieux en lieux, non surveillés
aujourd’hui. Nous allons alors
mettre le doigt dans l’engrenage infernal de la généralisation de la télésurveillance. Pas
encore installé on parle déjà de
l’extension du dispositif.
Et si on couple cela à l’explosion
du fichage de la population, en
l’absence de contre-pouvoir,
nous avons là les germes d’un
futur inquiétant. Selon la CNIL,
l’organisme chargé de contrôler
ceux qui contrôlent, un citoyen
serait déjà fiché entre 3 et 400
fois.
Ajoutons que ce système de
vidéosurveillance est destiné à
contrer les agissements d’une
toute petite minorité, mais il
met en question la liberté d’aller et venir, de circulation de
tous les autres, c’est-à-dire la
majorité.
Au delà de cette grave question
des libertés, avec la vidéosurveillance on en vient à donner
une réponse technologique
à des problèmes fondamentaux qui sont des problèmes
humains, de société, et plus
globalement politiques.
Par ailleurs, des sommes importantes vont être investies
dans ce projet près de 700 000
�. Il aurait été plus utile, plus
efficace pour apporter des réponses au problème de fond de
consacrer ces sommes à des
efforts considérables en matière de prévention et d’éducation,
à développer ce qui existe déjà
en direction de la jeunesse, des
quartiers, etc....
A titre d’exemple, le Conseil
Général ne pourrait-il pas redéployer des éducateurs de
rue qu’il a replié essentiellement dans des bureaux, décision très regrettable car il n’y
a plus beaucoup de monde
aujourd’hui pour pratiquer une
prévention de terrain.
En résumé, la télésurveillance,
est un outil illusoire en terme de
sécurité, c’est un moyen peu
efficace et surtout il est attentatoire aux libertés publiques.
Rappelons nous simplement
ceci :
« La trop grande demande de
sécurité des peuples est le
début de leur servitude »
François BLOC et Joël NIESS
Elus Communistes

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